• Les zoos humains, une réalité française (une interview de Pascal Blanchard)

    Dans cet entretien avec la journaliste Dolores Bakela, Pascal Blanchard parle de la domination blanche, l’exotisation des corps, de la naissance du racisme et de la distinction entre les races... bref, d’une histoire française qui a laissé des traces durables dans le présent. Attention, les images et même les propos de Monsieur Blanchard peuvent heurter.

    > https://peertube.heraut.eu/videos/watch/6cdadeb3-db47-4f55-9a0f-6651493511d3

    Le documentaire lui même est disponible en replay par ici : https://www.arte.tv/fr/videos/067797-000-A/sauvages-au-coeur-des-zoos-humains

    #peertube #lemedia #arte #documentaire #interview #PascalBlanchard #colonialisme #Histoire

  • ARCADIA 1.2 | TRANSITION, PIÈGE À CONS ? - JEAN-BAPTISTE FRESSOZ - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Etgb4fM6HfI

    En matière d’écologie, la transition énergétique est l’un des grands sujets abordé à longueurs de COPs. Nos sociétés seront-elles capable de basculer d’un régime d’énergies fossiles à un nouveau modèle basé sur les énergies renouvelables ? La question est discutée depuis des décennies, les rapports et les expérimentations concrètes se succèdent mais pour Arcadia, nous avons choisi d’aborder la question autrement. De revenir aux bases. Qu’est-ce qu’une réelle transition énergétique ? Une telle bascule a-t-elle déjà eu lieu dans l’histoire de l’humanité ? Que peut nous raconter l’histoire des énergies face à cet enjeu climatique ? Pour creuser cet angle, nous avons accueilli Jean-Baptiste Fressoz, historien des sciences des technologies et de l’environnement et chercheur au CNRS.

    #arcadia #lemedia #energie #transition

    Merci Lemédia pour ces émissions Arcadia d’« éducation populaire ». Cette deuxième est tout autant intéressante que la précédente.

  • ARCADIA 1.1 | LES LOIS DE LA NATURE - VALÉRIE CABANES - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=T7pJin6rnwA

    Déforestation, acidification des océans, fonte des glaces, montée du niveau des océans, extinctions massives d’espèces animales, pollutions aussi diverses que destructrices, depuis l’avènement de l’ère industrielle, l’impact de nos activités sur l’environnement ne cesse de croître. Le développement récent de nos sociétés s’est fait sous un principe philosophique potentiellement problématique : l’homme doit dominer la Nature pour quitter l’état sauvage. Mais que faire aujourd’hui pour changer la donne ? Avons-nous des outils qui nous permettre de repenser notre relation à la Nature et plus globalement à la Terre sur laquelle nous vivons ? Pour Valérie Cabanes, juriste en Droit International spécialisée dans les Droits de l’Homme et le Droit humanitaire, le droit pourrait nous apporter une réponse. C’est ce dont elle est venu discuter dans cet épisode d’Arcadia.

    #lemedia #arcadia #collapsologie #constitution #droit

    Très bonne introduction de Valérie Cabanes sur les limites de nos sociétés, avec pour conséquences entre autres un accroissement des conflits mondiaux.

    Une proposition de modifier l’article 1 de la constitution pour obliger toute loi à tenir compte de ces limites mondiales. Vers une reconnaissance des droits de la nature.

  • La charge des boutiquiers !

    Après plusieurs jours assez tumultueux d’acharnement médiatique et de pressions démesurées, posons nous la question : pourquoi tant de virulence concernant le départ de journalistes et de quelques socios renommés du Média qui avaient signé le manifeste pour un média citoyen ?

    L’être humain sait très bien construire des justifications après coup quand ce qui déclenche le ramdam est insignifiant. Mais que s’est-il passé exactement ? Tout d’abord, on assiste au départ d’une journaliste, suite à la fin d’une période d’essai non concluante. Ensuite, un autre journaliste opte pour une position de précaution face à la difficulté de vérifier la source des images venant de la zone du Ghouta. Pourtant, l’Histoire nous a appris qu’en situation de conflits, les images sont aussi un vecteur de manipulation des opinions pour justifier tel ou tel engagement guerrier.

    Que nous révèle cette période en prenant un peu de hauteur ? Interrogeons nous sur ce que j’appellerais la charge des boutiquiers.

    Au delà des projections de chacun sur ce que devait être Le Média, qui, ce nouveau venu dans le paysage médiatique dérange-t-il autant ? Et pourquoi ?

    Un milieu journalistique « bien pensant » qui ne supporte pas cet autre regard sur l’actualité car il leur renvoie leur propre subjectivité dans leur couverture de l’information ?
    Un milieu politique inquiet de voir une brèche, dans leur storytelling, dans une communication orientée en leur faveur ; que sais-je encore ?

    Dans cette société du tout compétition, où la lutte des places est exacerbée puisqu’il n’y en a pas assez pour chacun.e, les médias n’échappent pas à cette condition. Comme l’information est sujet politique, chacun.e y va de la défense ou de la promotion de son pré-carré en fonction des pouvoirs en place. De cet assujettissement, s’en suit un conformisme aux intérêts des dirigeants des grandes entreprises de presse qui les emploient pour se maintenir en place. Cela se traduit fréquemment par des méthodes journalistiques bien basses pour provoquer l’audience et la réaction émotionnelle.

    Grâce à son indépendance financière, l’arrivée du Média ne s’inscrit pas dans cette conformité ambiante. Il ne faut pas s’étonner qu’en s’attaquant à la « grande messe du 20 Heures », ils provoquent des commentaires qui dénotent d’un manque de tolérance à un traitement différent de l’information. En permettant l’expression d’une parole critique aux politiques sociales, environnementales, économiques, internationales et en donnant la parole à des personnes qui n’ont plus ou pas l’accès aux chaînes de radio-télévision, aux tribunes dans la presse, la différence avec les autres médias est criante. C’est vrai qu’entendre autant de voix critiques ou dissonantes dans les "journaux de 20 H dominants" n’est pas légion. Sans doute, certaines chaînes privilégient d’autres approches pour distraire plutôt que cultiver. Je crois que nous pouvons féliciter Le Média d’avoir pris le chemin inverse.

    Mais, derrière cette profusion de réactions épidermiques, ne ressentons nous pas ici autre chose, comme la peur d’une classe politique et des puissances économiques qui possèdent les grands médias ? Tout ce qui démontrerait que la logique comptable actuelle des projets « libéraux » produit un déficit humain, environnemental et à terme financier, inquiète. Rendre visible cela, c’est mettre en question le pouvoir, la position dominante ou installée d’une oligarchie.

    Nous avons certainement ici la raison pour laquelle celles et ceux qui s’emploient à éclairer les citoyens sont renvoyés au sempiternel manœuvre d’étiquetage politique de toute part. C’est d’ailleurs ce que recherchent tous ces boutiquiers médiatiques qui n’ont pas hésité à le faire avant même son démarrage. En le qualifiant de média insoumis, c’est vouloir l’enfermer, au regard de l’opinion, dans une vision politicienne (ce scénario est en place et va continuer) alors qu’il se définit autour de valeurs.

    Cependant, se déclarer un média engagé dans des causes écologiques, féministes, humanistes est une preuve d’honnêteté qui devrait inspirer celles et ceux qui critiquent cette initiative dans le champ médiatique audiovisuel d’aujourd’hui. Au lieu de cela, certains.es ont beau jeu de se réclamer d’une neutralité qui n’existe pas dans le traitement de l’information. Il s’arroge une objectivité tout en laissant paraître leur orientation sur ce qui serait bien ou ce qui serait mal de penser.

    Y a-t-il des insoumis dans l’équipe du Média ? Il serait difficile de dire le contraire. Mais, en faire l’exclusivité n’est pas juste au regard des personnalités invitées à l’antenne et de la diversité des socios. Dans un contexte de dislocation des partis politiques traditionnels, singulièrement, il ne serait pas étonnant non plus qu’une certaine « gauche socialiste » participe, de concert avec la droite, pour tenter d’isoler une webtélé trop critique à leur goût envers « cette pensée unique du libéralisme ». Tout ce petit monde et ce microcosme « HS » (Hors Sol) se retrouvent unis dans les lieux d’influence, cherchant à défendre leur « boutique de pensée », faisant croire qu’ils ne font pas partis d’une même chaîne de boutiques franchisées.

    Une autre famille médiatique de gauche (dont j’ai pu à une époque m’identifier à leurs analyses), préfère voir l’arrivée de ce nouveau média audiovisuel comme un concurrent, plutôt que rechercher des complémentarités et des coopérations. Elle profite de la situation actuelle pour salir Le Média avec une argumentation digne d’un procès politique ; ce qui révèle bien des choses. Au lieu de prendre de la distance, elle s’inscrit pleinement dans cette querelle de boutiquiers. Elle privilégie le marché d’un lectorat qu’elle voudrait captif plutôt que l’information. Ne serait-ce pas également un signe de fragilité idéologique et d’un conservatisme au regard des enjeux de société ? Quelle déception !

    Pourtant, Le Média n’est pas un mouvement politique. Il présente des témoignages, il confronte des points de vue et propose l’analyse de questions de société en les mettant en débats. Au regard du journal et des émissions, nous l’avons constaté sur sa toute petite période d’existence. Permettre de mieux comprendre le monde, cette globalisation « libérale », me paraît être la démarche sensée du Média pour penser des réponses à ce qui s’annonce ?

    Le climat se réchauffe. La sixième extinction de masse des animaux s’accélère. L’humanité épuise les ressources naturelles. La concentration de richesse mondiale atteint des proportions dangereuses. Les dépenses militaires continuent d’augmenter au niveau mondial etc., autant de sujets qui, je ne doute pas, feront l’objet d’émission un jour. Face à ces enjeux pour les habitants de la planète, combien de leaders d’opinions politiques, médiatiques, économiques nous endorment avec leur novlangue « néolibérale » ? Et de fait, notre intégration consciente ou inconsciente de leur mode de pensée ou notre résignation font de nous des complices.

    Dans ce combat culturel, le courage devient, une des qualités supplémentaires des journalistes existants et futurs du Média et ils peuvent compter sur des abonnés en augmentation pour les soutenir. La charge des boutiquiers en sera pour ses frais.

    #LeMédia #combat_culturel

    https://www.lemediatv.fr/articles/la-charge-des-boutiquiers-article-modifie-et-augmente

    • #AsilePolitiquePourNoël par Gérard Miller :D !

      Ainsi l’émoi médiatique soulevé par le départ d’Aude Rossigneux n’était que l’arbre qui cache la forêt. Naïfs journalistes du Figaro ou de BFM qui pensiez avoir affaire à des insoumis ! Grâce aux révélations de Noël Mamère et à son exfiltration audacieuse de Montreuil, la vérité éclate : le Média citoyen n’était qu’un repaire de rouges, le couteau entre les dents, avec à sa tête rien de moins qu’un « comité des soviets ». Fier de l’amitié que m’a toujours portée Noël, je tiens à saluer publiquement son courage.

      Certes, c’est avec quelques mois de retard qu’il a décidé de fêter le centenaire de la révolution bolchévique, mais j’imagine ce qu’il a dû subir, émission après émission, en se retrouvant plongé dans les heures les plus sombres de la Guerre froide qui opposa les Etats-Unis à l’URSS. Qu’on ne compte donc pas sur moi pour dénoncer le « transfuge » qu’il est aujourd’hui sous le fallacieux prétexte qu’après avoir signé à ma demande le Manifeste du Média, il m’a en revanche lui-même contacté pour participer audit Média, comme en témoigne l’un des messages (parmi quelques autres) que j’ai reçus de lui. Comme le célèbre Viktor Andreïevitch Kravtchenko , auteur de I chose freedom, livre publié à New York en 1946, Noël Andreïevitch Mamère a choisi la liberté.

      Je le dis clairement : le gouvernement d’Edouard Philippe s’honorerait en accordant à Noël l’asile politique et je lance à l’instant même l’hashtag #AsilePolitiquePourNoël. Ayant moi-même parlé de nombreuses fois avec lui ces deux dernières semaines, et encore une heure avant qu’il ne franchisse le mur de Berlin, j’imagine les pressions qu’il a subies pour m’écrire ou me dire sur tous les tons qu’il avait été toujours libre au Média, qu’il avait choisi comme il l’entendait ses thèmes et ses invités, et qu’il gardait toute sa sympathie à une équipe qui lui avait ainsi laissé carte blanche.

      Je connais trop les méthodes des bolcheviks pour ne pas anticiper les railleries que Noël va subir. Certains diront par exemple que le jour même où il faisait sa déclaration bouleversante à Quotidien, il prenait la parole, quelques instants plus tard, à une réunion publique... de la France insoumise, rue Marcadet à Paris, et se faisait photographie, « en homme libre », devant le soviet du 18ème arrondissement. Moi, tout au contraire, j’admire cette duplicité salutaire, qui lui permet d’infiltrer l’ennemi pour mieux le dénoncer ensuite.

      J’apporte donc ici tout mon soutien à Noël Mamère. C’est vrai qu’il dit une chose et son contraire, mais c’est simplement parce qu’il est l’un des dirigeants du mouvement Générations et qu’il lui est plus utile de se contredire que de se répéter. Je l’affirme donc : Noël n’a qu’une parole et elle lui est précieuse. C’est pourquoi, quand il la donne, il la reprend.

  • Chibanis de la SNCF : après la discrimination par l’employeur, l’invisibilité médiatique dans les 20H


    Ce mercredi 31 janvier, la décision tant attendue est tombée : la justice a confirmé en appel la condamnation de la SNCF pour discriminations à l’encontre de 848 ex salariés, principalement marocains, de l’entreprise publique ferroviaire. Pourtant, dans les deux journaux de 20h, cette actualité n’a tout simplement pas existé.
    http://www.bondyblog.fr/201802010741/chibanis-de-la-sncf-apres-la-discrimination-par-lemployeur-linvisibilite-m

  • Chibanis de la SNCF : après la discrimination par l’employeur, l’invisibilité médiatique dans les 20H | Nassira El Moaddem
    http://www.bondyblog.fr/201802010741/chibanis-de-la-sncf-apres-la-discrimination-par-lemployeur-linvisibilite-m

    Ce mercredi 31 janvier, la décision tant attendue est tombée : la justice a confirmé en appel la condamnation de la SNCF pour discriminations à l’encontre de 848 ex salariés, principalement marocains, de l’entreprise publique ferroviaire. Pourtant, dans les deux journaux de 20h, cette actualité n’a tout simplement pas existé. Source : Bondy Blog

  • 20 Heures : Le Media esquisse un contre-modèle
    https://beta.arretsurimages.net/chroniques/20-heures-le-media-esquisse-un-contre-modele

    Seuls les imbéciles ne changeant pas d’avis, j’ai bien peur de devoir revenir sur ce que je disais l’autre semaine, à propos de l’adoption par Le Media des Insoumis, de cette forme ringarde et dépassée qu’est un journal de 20 Heures.

    Soir après soir, comme dans un bain de révélateur, ce choix prend son sens. Et son sens, c’est l’émergence, dans la forme classique de la grand messe du soir, d’une véritable contre-hiérarchie de l’info. Jeudi 25 janvier, le journal s’ouvre ainsi sur la relaxe, au Palais de justice de Paris, d’un militant de Nuit debout, Loïc Canitrot, poursuivi par le MEDEF pour de prétendues violences lors d’une occupation du siège du patronat, violences dont la réalité n’a jamais été étayée. Le deuxième sujet est consacré à un discret bras de fer entre le ministère des transports et Bercy, à propos des exonérations fiscales sur l’achat des vélos électriques. Plus loin dans le journal, un long plateau est consacré à la condamnation en appel de l’ex-président brésilien Lula, avec une invitée brésilienne, qui revient sur le détail des accusations de corruption.

    Au même moment, sur France 2, comme prévu, 17 minutes sont consacrées aux crues, et à l’attente languissante de la grande crue de la Seine et de ses affluents (les fleuves non affluents sont priés de faire la queue comme tout le monde). Au même moment, sur France 2, ce n’est qu’à la 14e de ces 17 minutes, après 14 minutes de barques et de parpaings sous les canapés, que sont abordées les causes de ces crues (changement des pratiques agricoles, pesticides qui appauvrissent la terre, etc). Et évidemment, chez Anne-Sophie Lapix, pas un mot sur la relaxe de Canitrot, ni sur le plan vélo.

    A l’inverse, chez Aude Rossigneux et ses collègues, les inondations et l’accident d’un car de collégiens dans le Sud-Ouest, sont ramenés au rang de brèves, dans les entrailles du journal -la guirlande de brèves qui plombait le journal les premiers soirs, a d’ailleurs subi un ratiboisage bienvenu. Ah comme ça fait du bien, de voir se déployer une contre-hiérarchie de l’information, qui s’affranchit radicalement des paresseux empilements habituels !

    Alors, bien sûr, on n’y est pas encore. Les moyens manquent cruellement. Pas de reporter au Palais de Justice pour la relaxe du militant de Nuit debout, qu’on se contente d’interviewer au téléphone. Le reportage à l’Assemblée sur les secousses du plan vélo ne montre que des images-prétextes, et ne dégage clairement ni les éléments précis, énoncés par Libé au début du mois (la réduction par Bercy, à compter du 31 janvier, d’une aide de 200 euros pour l’achat d’un vélo électrique), ni les enjeux stratégiques : la transition énergétique. D’autres sujets développés sont confus, et manquent de rythme. Ah, si Le Media disposait du dixième du budget de France 2 !

    Mais ce n’est pas l’essentiel. L’essentiel, c’est de montrer, par l’exemple, qu’il n’y a pas de fatalité du chien écrasé, et qu’on peut sortir enfin de l’attraction pour le modèle canonique de la télé privée. Car c’est une chose d’enrager soir après soir de voir la chaîne publique décalquer la hiérarchie de l’info des chaînes privées. Mais il manquait, pour rendre ces critiques crédibles, un contre-modèle, même à l’état d’esquisse. On dirait bien qu’il prend forme.

    • En plus suivi de l’excellent entretien avec le professeur Grimaldi et la belle interview d’Emmanuel Todd par Aude Lancelin !

      C’était donc du lourd !

      Le professeur Grimaldi est un habitué de France Culture, du temps des émissions consacrées à la médecine. C’était d’ailleurs des émissions où l’on entendait une belle langue française. C’est une qualité qu’il faut reconnaître aux médecins et aux chercheurs de ce domaine : un langage précis, sans hésitation, des phrases complètes... On comprend tout.

      Donc, le professeur Grimaldi est toujours très remonté contre les modes de gestion imposés à l’hôpital public et il y a de quoi ! Il faudra l’inviter assez souvent car, pour France Culture, c’est cuit. Comme l’a dit Emmanuel Todd, FranceCu s’est converti à Saint Macron. C’est simple : vous ouvrez la radio entre 6 heures et 9 heures, et vous entendez le nom de Macron une bonne vingtaine de fois et ce quel que soit le thème du jour. Cela fait plus de 50 ans que j’écoute cette radio (et rien d’autre) eh bien, je n’avais jamais assisté à un tel cirage de pompe !
      Heureusement, le media prend la relève de l’info intelligente.
      Et ce soir, c’était très bon. Des sujets très fouillés, pas de discussion oiseuse comme chez les milliardaires, bref, des journalistes qui font leur boulot. C’est réconfortant. Très bon Théophile [sur la neutralité du net] (oh, je sens que Théophile va percer...).

      Et puis, il y a eu cette tentative d’explication sur ce qui se passe au Brésil. Évidemment, chacun de nous imagine facilement le rôle des ricains, de la CIA, des « juges » tout à fait impartiaux, etc. Il est encore trop tôt pour que cette vérité éclate.
      On notera simplement que se voir condamné à 12 ans de prison pour « corruption passive », c’est étrange. A ce tarif, les prisons françaises seraient plus que archi débordées.

      Puis il y eut le show Emmanuel Todd, très relax le Manu. Toujours plein d"idées foisonnantes et iconoclastes : certaines méritent vraiment d’être extraites et relayées. Quand il veut être précis et logique, le Manu, il est imbattable.

      A demain, le media.

      #LeMédia

  • La guerre de position qui vient | Gaël Brustier
    https://www.lemediatv.fr/node/465

    Le système partisan de la Vème République a sombré corps et bien, vers quel nouveau paysage politique avançons-nous ? C’est la question que pose ici le politologue Gaël Brustier, auteur d’« A demain Gramsci ».

    La crise de 2008 a ébranlé les démocraties européennes. Les régimes politiques des pays de l’Union européenne sont touchés. Le régime politique de l’UE lui-même est atteint. C’est la légitimité ce ces régimes qui a été ébranlé. Un régime, ce n’est pas qu’un système institutionnel. Les rouages de la Vème République comme ceux de la Seconde République italienne, comme ceux également du régime de 78 en Espagne fonctionnent encore. En revanche, davantage de citoyens se tiennent éloignés des scrutins électoraux, nombre d’entre eux manifestent une défiance croissante envers le système partisan en place. Ainsi en Italie, dans le sillage de Beppe Grillo, toute une Italie répudie système partisan et système médiatique, tantôt lié aux partis tantôt à la seule puissance privée de Silvio Berlusconi. L’Europe entière a chancelé ou continue d’éprouver les conséquences de secousses tour à tour financière, économique, idéologique, politique et institutionnelles...

    ...Gramsci parlait de « guerre de position » pour décrire les batailles que devraient engager les révolutionnaires dans les sociétés occidentales. Ce combat lent, pour chaque casemate, chaque tranchée, n’est pas moins utile qu’auparavant. Au contraire. Il prend davantage de sens mais implique qu’on parte avec de fermes analyses et convictions en bandoulière...

    #leMédia #débats #projet_collectif #espace_d'expression #nouvel_horizon

  • @LeMediaTV
    https://twitter.com/LeMediaTV/status/939925064983760896

    @claudeelkhal rejoint #LeMédia en tant que correspondant ! Il sera chargé de monter un réseau de journalistes correspondants au Moyen-Orient « pour avoir une vision moins formatée qu’à l’heure actuelle » #LeMédia en direct | http://www.lemediatv.fr

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    My Beirut Cronicles
    http://claudeelkhal.blogspot.fr