#Podcast et reportage photo : les camps d’#enfermement des #îles grecques de #Kos et #Leros
Les conséquences de « l’#approche_hotspot » sur les droits fondamentaux des exilé∙e∙s
La mise en place de « l’approche #hotspot » par l‘Union européenne (UE) en 2015, et la signature de l’accord migratoire UE-Turquie en 2016 ont bloqué jusqu’à 40 000 personnes en 2020 aux portes de l’Europe, sur les îles grecques de la mer Égée, dans des camps insalubres aux conditions de vie extrêmement difficiles.
Le Gisti a organisé une première mission d’observation en 2016 sur les îles de Lesbos et Chios pour constater que l’approche hotspot engendrait un système déshumanisant où la violation des droits fondamentaux, à commencer par celui d’accéder à une demande de protection internationale, est la règle.
Trois ans plus tard, une seconde mission du Gisti et de Migreurop, conduite dans l’île de Samos au mois d’octobre 2019, confirmait que les hotspots, loin d’être des « centres d’accueil et de prise en charge des personnes en fonction de leurs besoins », étaient en réalité des camps de détention et de tri, parfois à ciel ouvert, installés par l’Union européenne à ses frontières maritimes orientales pour interdire aux exilé.es l’accès au continent.
Une troisième mission, organisée par ces deux associations en octobre 2021, cette fois dans les îles de Kos et Leros, peu médiatisées, a permis de compléter ce sombre tableau, alors que de nouveaux camps d’enfermement high-tech, financés par l’Union européenne, voyaient le jour sur ces 5 îles grecques.
Ces îles et le système de confinement mis en place contribuent à la stratégie d’invisibilisation et de maltraitance des exilé∙e∙s qui arrivent aux portes de l’UE.
Au moment de la mission, peu de personnes exilées se trouvaient sur les îles de Kos et Leros. Cette faible présence est la conséquence de la pandémie de Covid-19, ayant rendu la circulation encore plus difficile, mais aussi de la pratique illégale des pushbacks consistant à refouler les personnes vers la Turquie, sans enregistrer leur demande d’asile, et enfin des transferts des personnes les plus vulnérables vers le continent. Quant aux personnes qui auraient réussi à traverser la mer, ils et elles ont quasiment tou⋅te⋅s été immédiatement placé⋅es en détention, et leur demande d’asile la plupart du temps rejetée.
Ce podcast en 7 épisodes, réalisé avec le "studio son" de la Parole errante demain dans les îles grecques de Kos et Leros, donne la parole aux exilé∙e⋅s bloqué∙e⋅s sur ces îles, ainsi qu’aux personnes qui travaillent ou militent à leurs côtés, afin de mettre en lumière et dénoncer l’approche hotspot dont le principal objectif est de trier, enfermer et expulser les exilé∙e⋅s.
▻https://migreurop.org/article3156.html?lang_article=fr
#encampement #camps #camps_de_réfugiés #Grèce #hotspots #migrations #asile #réfugiés
Greece, ABR: The Greek government are building walls around the five mainland refugee camps
The Greek government are building walls around the five mainland refugee camps, #Ritsona, #Polykastro, #Diavata, #Makakasa and #Nea_Kavala. Why this is necessary, and for what purpose, when the camps already are fenced in with barbed wire fences, is difficult to understand.
“Closed controlled camps" ensuring that asylum seekers are cut off from the outside communities and services. A very dark period in Greece and in EU refugee Policy.
Three meter high concrete walls, outside the already existing barbed wire fences, would makes this no different than a prison. Who are they claiming to protect with these extreme measures, refugees living inside from Greek right wing extremists, or people living outside from these “dangerous” men, women and children? We must remember that this is supposed to be a refugee camps, not high security prisons.
EU agreed on financing these camps, on the condition that they should be open facilities, same goes for the new camps that are being constructed on the island. In reality people will be locked up in these prisons most of the day, only allowed to go out on specific times, under strict control, between 07.00-19.00. Remember that we are talking about families with children, and not criminals, so why are they being treated as such?
While Greece are opening up, welcoming tourists from all over the world, they are locking up men, women and children seeking safety in Europe, in prisons behind barbed wire fences and concrete walls, out of sight, out of mind. When these new camps on the islands, financed by Europe are finished, they will also be fenced in by high concrete walls. Mark my words: nothing good will come of this!
“From Malakasa, Nea Kavala, Polycastro and Diavata camps to the world!!
“if you have find us silent against the walls,it doesn’t mean that we agree to live like prisoners,but in fact we are all afraid to be threaten,if we speak out and raise our voices!!”
(▻https://twitter.com/parwana_amiri/status/1395593312460025858)
▻https://www.facebook.com/AegeanBoatReport/posts/1088971624959274
#murs #asile #migrations #réfugiés #camps_de_réfugiés #Grèce #camps_fermés #barbelés
]]>L’UE alloue 276 millions d’euros à la Grèce et appelle la Turquie à reprendre les migrants déboutés
La commissaire européenne Ylva Johansson a appelé lundi, de l’île grecque de #Lesbos, la « Turquie à réadmettre d’urgence les migrants » renvoyés de Grèce, assurant par ailleurs que l’Union européenne allait allouer 276 millions d’euros à la construction de nouveaux camps d’accueil en #mer_Egée.
La commissaire européenne aux Affaires intérieures chargée des migrations s’est rendue sur place pour pousser le gouvernement grec à agir plus rapidement en vue de l’ouverture avant l’hiver prochain de tels camps sur cette île, ainsi que sur celles de #Samos, #Chios, #Leros et #Kos, et à améliorer les #conditions_d'hébergement des quelque 14.000 demandeurs d’asile qui s’y trouvent.
Ylva Johansson a par ailleurs exhorté la Turquie « à réadmettre d’urgence les migrants » renvoyés de Grèce, tandis que les présidents de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et du Conseil européen Charles Michel se rendront à Ankara le 6 avril pour rencontrer le président Recep Tayyip Erdogan.
Le ministre grec des Migrations Notis Mitarachi a rappelé lundi que la Grèce avait demandé à la Turquie de reprendre sur son territoire 1.450 personnes qui avaient été déboutées du droit d’asile sur les #îles grecques.
La commissaire européenne a en outre souligné que « la question migratoire devait être européanisée » et qu’il ne fallait pas laisser les Etats membres aux #frontières_extérieures de l’UE seuls face à la gestion de cette crise. Elle a jugé « impératif » de trouver « de nouvelles #solutions_politiques » pour partager le #fardeau entre les pays européens, estimant que « depuis trois ans, il n’y a pas eu de progrès » en ce sens. Elle a dit « comprendre » que « la patience a ses limites » et qu’à Lesbos, notamment, "la limite était « proche ».
Illustration de la #colère des insulaires, Ylva Johansson a été confrontée à la fronde de 300 habitants de Lesbos qui ont manifesté devant le bâtiment où se déroulait sa conférence de presse pour s’opposer à la mise en place d’un nouveau camp.
« Non aux structures sur l’île », pouvait-on lire sur une banderole déployée avant l’arrivée de la commissaire européenne et du ministre grec des Migrations. Lors de la même conférence de presse, Notis Mitarachi a annoncé que les camps de Samos, Kos et Leros ouvriraient d’ici trois mois. Les autres avant décembre 2021, a-t-il dit à l’AFP.
Le gouvernement avait promis il y a longtemps un nouveau camp pour remplacer celui de #Moria, détruit en septembre dans un incendie, mais sa construction s’était heurtée à l’opposition de la population et des autorités locales, lassées par la présence des demandeurs d’asile sur leur île depuis la crise migratoire de 2015. Le nouveau camp de Lesbos doit voir le jour dans la localité de #Pali, à une demi-heure de route de la capitale de cette île, Mytilène. Depuis l’incendie de Moria, quelque 8.000 migrants sont toujours regroupés dans des installations provisoires où leurs #conditions_de_vie ont été extrêmement difficiles cet hiver.
La Grèce doit enquêter
Interrogée sur les accusations de refoulements de migrants par les garde-côtes grecs en mer Egée, Ylva Johansson a estimé que « la Grèce peut faire plus en matière d’investigations ».
« Il y a des cas particuliers qui, je le pense vraiment, doivent être examinés de près », a-t-elle exhorté, se disant « très préoccupée » par les rapports établis par le Haut-Commissariat aux Réfugiés de l’ONU.
« Nous devons protéger nos frontières extérieures et nous devons protéger les droits fondamentaux, cela va de pair, ce n’est pas une contradiction », a-t-elle poursuivi.
Les autorités grecques ont été accusées ces derniers mois par des ONG et dans des enquêtes parues dans de nombreux médias d’avoir forcé des migrants présents en mer Egée à retourner dans les eaux territoriales turques sans déposer de demandes d’asile en Grèce, en violation du droit international. « Nous n’avons pas renvoyé de bateaux. Nous avons empêché des bateaux d’entrer sur le territoire grec et européen, ce qui est permis », avait récemment assuré dans un entretien avec l’AFP Notis Mitarachi.
Lundi, il a de nouveau apporté un démenti à ce sujet, insistant sur le fait que des enquêtes menées par l’Union européenne et l’agence Frontex n’avaient conclu à « aucune infraction à des droits fondamentaux dans les cas qui ont été examinés ».
▻https://www.lorientlejour.com/article/1256960/lue-va-allouer-276-millions-deuros-pour-la-construction-de-camps-de-m
#asile #migrations #réfugiés #Grèce #UE #EU #aide_financière #déboutés #Turquie #réadmission #camps_de_réfugiés #nouveaux_camps #encampement #européanisation
Deal signed for construction of new migrant centers
Migration Minister #Notis_Mitarakis and the director of the European Commission, #Beate_Gminder, have signed a financing agreement for the construction of new closed structures on the eastern Aegean islands of #Samos, #Kos and #Leros.
The funding for these projects will be fully covered by the European Commission.
Also on Friday, the working group for the coordination of the procedures for the final termination of the operations of the reception and identification centers in #Vathi on Samos and on Leros met for the first time.
The group’s main objective is the coordination of all involved bodies (Ministry of Health, the National Public Health Organization, local authorities, the Hellenic Police, the armed forces, the fire brigade and international bodies) to ensure the smooth shutdown of the existing structures and the operation of the new closed facilities of Samos and Leros.
▻https://www.ekathimerini.com/259140/article/ekathimerini/news/deal-signed-for-construction-of-new-migrant-centers
#asile #migrations #réfugiés #Grèce #centres #camps_de_réfugiés #financement #Mer_Egée #îles #centres_fermés #financement #EU #internal_externalization #externalisation_intérieure #Union_européenne #UE
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Et voilà que #Moria_2.0 se généralise à toutes les îles grecques...
Merci le #nouveau_pacte:
Le #nouveau_camp de #Lesbos, #Grèce (#septembre_2020) :
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Un nouveau camp pour réfugiés sur l’île de Lesbos après les incendies
Environ 500 demandeurs d’asile ont été installés dans un nouveau camp sur l’île grecque de Lesbos qui doit accueillir des milliers de #sans-abri après la destruction du grand centre de Moria. De nombreux migrants manifestent toutefois pour quitter l’île.
« Dans cinq jours l’opération sera achevée. Tout le monde sera installé dans le nouveau camp », a assuré le ministre des Migrations, Notis Mitarachi, en visite à Lesbos depuis deux jours pour coordonner les travaux du nouveau camp. Situé à trois kilomètres du port de Mytilène, chef-lieu de l’île, ce camp « sera fermé pendant la nuit pour des raisons de sécurité », selon un communiqué ministériel.
« Tout est parti en fumée à Moria. On ne peut plus rester dans la rue, dans le camp ce sera mieux », a indiqué à l’AFP une Somalienne qui attendait son tour devant l’entrée du camp pour être enregistrée.
Migrants contaminés
Notis Mitarachi a estimé que « 200 personnes » parmi les demandeurs d’asile pourraient être contaminées par le Covid-19 et que des restrictions strictes sont prévues pour les sorties des migrants du nouveau camp.
Des milliers de familles vivent sur le bitume, sur les trottoirs ou dans les champs à Lesbos depuis les gigantesques incendies de mardi et mercredi qui ont détruit le centre d’enregistrement et d’identification de Moria, sans faire de victimes.
Mis en place en 2015 pour limiter le nombre de migrants venant de la Turquie voisine à destination de l’Europe, ce centre abritait plus de 12’000 personnes dont 4000 enfants, soit quatre fois plus que sa capacité initiale.
Refus d’entrer
Des migrants ont à nouveau manifesté dans le calme dimanche en fin matinée, réclamant leur transfert vers la Grèce continentale, selon des journalistes de l’AFP. De nombreux demandeurs d’asile refusent d’entrer dans le nouveau camp, disant leur ras-le-bol après avoir attendu dans celui de Moria durant des mois, certains des années, d’être transférés dans des structures en Grèce continentale.
Mais le ministre des Migrations, Notis Mitarachi, a souligné que « toute personne qui est dans la rue sera transférée dans le nouveau camp ». « Ceux qui rêvent quitter l’île, il faut qu’ils l’oublient », a-t-il affirmé.
▻https://www.rts.ch/info/monde/11600300-un-nouveau-camp-pour-refugies-sur-lile-de-lesbos-apres-les-incendies.ht
#asile #migrations #réfugiés #camps_de_réfugiés #tentes #HCR #SDF
Sur l’incendie du mois de septembre 2020 :
►https://seenthis.net/messages/875743
#comme_en_Afrique...
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Fil de discussion sur le dernier incendie :
►https://seenthis.net/messages/875743
AYS Weekend Digest 2–3/5/2020
392 people on their way from Moria to the mainland
On Sunday, while migration and asylum minister Mitarakis visited Moria camp on the island of Lesvos, 392 people were bussed from Moria to the port of Mytilini.
As confirmed by several sources, they had all a ticket to Athens but it is still not clear where they will be taken on the mainland. They reached Pireaus port in Attica, on two different ferries this morning.
While the evacuation of the Greek eastern islands has to carry on, transfers to mainland camps are not the solution, especially if these are closed structures, where ‘residents’ find themselves even more cut off from the rest of society.
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Tension rises again on Lesvos due to minister Mitarakis visit
Refocus Media Lab reports of new moments of tension and violence against NGO workers on Sunday. Locals protested and held road blocks against the visit of minister Mitarakis in Moria.
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Lockdown is lifted, but not for all
From today, Monday 4th of May, lockdown measures are gradually lifted throughout Greece. This means that as of today, it is not necessary to text or write a note to go outside.
This measure is applied to everyone in Greece, refugees and citizens, with the exception of the residents of the RICs on the islands of Lesvos, Chios, Samos, Leros and Kos and the structures under lockdown on the mainland due to outbreaks of coronavirus (Ritsona camp, Malakasa camp, Kranidi accommodation).
Still, some measures are in place for the next weeks. Mobile Info Team has published an overview about the lifting of the measures and what will reopen when: ▻https://www.mobileinfoteam.org/lifting-restriction
Also, from today, masks are compulsory in public indoor spaces, read more in English and French below, or follow the links for Arabic, Farsi and Urdu versions.
▻https://medium.com/are-you-syrious/ays-weekend-digest-2-3-5-2020-392-people-evacuated-from-moria-but-where-to-a
#Covid-19 #Migration #Migrant #Grèce #Camp #Lesbos #Moria #Transfert #Athènes #Tension #Déconfinement #Chios #Samos #Leros #Kos #Ritsona #Malakasa #Kranidi
Greece: Island Camps Not Prepared for Covid-19 | Human Rights Watch
▻https://www.hrw.org/news/2020/04/22/greece-island-camps-not-prepared-covid-19
▻https://www.hrw.org/sites/default/files/styles/open_graph/public/multimedia_images_2020/202004eca_greece_moria.jpg?itok=tq3Xd6Qj
#Covid-19#migrant#migration#Grèce#camps#Chios#Leros#Lesbos#Samos
#conditions-sanitaires#femmes-enceintes#abus-sexuels#accès-soins
AYS Daily Digest 21/04/20
GREECE
ECtHR requests that Greece provide appropriate accommodation and medical treatment to refugees contained in Lesvos hotspot
The outbreak of the COVID-19 pandemic highlights yet again the extreme risks facing refugees contained under squalid conditions on the Eastern Aegean islands. The Reception and Identification Centres (RIC) on Lesvos, Chios, Samos, Leros and Kos host over 35,000 persons, more than five times above their reception capacity. Severe overcrowding under abhorrent living conditions in the RIC is a persisting reality, in sharp contrast to social distancing measures enforced throughout Greece and to recent European Commission guidance to transfer asylum seekers to facilities with lower occupancy.
This backdrop renders evacuation out of Moria and other sites a public health imperative to prevent loss of life. Beyond unaccompanied children, whose plight has led to welcome relocation initiatives to other EU countries, many more people face acute health risks, not least due to particular circumstances including age, medical conditions and trauma.
150people tested positive for the coronavirus at a quarantined seaside hotel housing 470 people, including many children, but none of those infected displayed symptoms of COVID-19, media report.
Located 170 kilometres southwest of Athens, this hotel has been quarantined since April 16 after an employee tested positive.
BOSNIA AND HERZEGOVINA
L’ ALTRA VOCE published a letter co-signed by 70 people staying at one of the official camps in Una Sana canton, run by IOM. From the Miral camp in Velika Kladuša, they wrote that there is not a sufficient amount of food for everyone, and people are not allowed to buy and bring inside their own food to eat at their chosing, thus selectively applying their own standards.
According to the people whose photos and statements made it to the Letter, there is always someone going to sleep hungry. Also, there are frequent references to violent measures and unprofessionally harsh treatment by the outsourced security companies working in camps. Among others, the letter states:
“If we ask for the market they always say IOM will open market for you inside the camp and provide you a western union inside the camp but until this opportunity, you cannot buy anything from the market.
We are all worried because very soon our Ramzan month is coming how we will survive during the Ramzan because they don’t have any good management or their staff is also acting like racist people we are afraid might be they will also beat us in future.”
#Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Lesvos #Chios #Samos #Leros #Kos #Hotspot #Athènes #Hotel #Quarantaine #Bosnie-Herzégovine
▻https://medium.com/are-you-syrious/ays-daily-digest-21-04-20-transparency-ignored-when-it-serves-ulterior-motiv
]]>Via Migreurop
Grèce, le 10 avril 2020
Mouvement de protection des réfugiés et par l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés
L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés a proclamé hier la location d’hôtels pour l’accommodation de demandeurs d’asile et de réfugiés qui se trouvent dans des îles grecques. Le but est l’accommodation immédiate de tous ceux qui vivent à ce moment dans des camps et qui appartiennent aux groupes vulnérables, lesquels seront affectés directement par la pandémie de covid 19 dans le cas de son expansion dans les camps.
L’appel d’offres s’adresse aux propriétaires des entreprises d’hébergement qui sont fermées aujourd’hui (hôtels, auberges, chambres d’hôtes etc), se trouvant dans les îles de Lesvos, de Chios, de Samos, de Kos et de Leros, ainsi qu’en Crète et Rhodes. La disponibilité des lieux offerts doit être IMMEDIATE et la durée de la location sera de trois mois.
L’appel d’offres en détail à lire sur :
►https://www.unhcr.org/gr-tenders/entry/17409
Source (en grec) : ►https://www.stonisi.gr/post/8276/kinhsh-prostasias-ntopiwn-kai-prosfygwn-apo-thn-ypath-armosteia-toy-ohe
#Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Hébergement #UNHCR #appeldoffre #transfert #ilegrecques #entreprises #Lesbos #Chios #Samos #Kos #Leros #Crète #Rhodes
]]>Are You Syrious (AYS)
AYS Daily Digest 07/04/20
▻https://medium.com/are-you-syrious/ays-daily-digest-07-04-20-luxembourg-and-germany-agree-to-take-in-small-numb
AYS Daily Digest 07/04/20
FEATURE Luxembourg and Germany are finally going to take in some children suffering in Greece’s island camps.
Germany is going to take in 50 and Luxembourg will take in…12. There are at least 5,500 unaccompanied minors currently in Greece. A group of countries decided last week to collectively bring in 1,600 of these unaccompanied children, but COVID-19 has slowed this process.
Luxembourg is the first country escort any these children; their 12 being on Lesvos and Chios currently. Their relocation will happen sometime next week. At least 5,488 unaccompanied children will remain living in horrid conditions afterwards.
#Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Luxembourg #Allemagne #Enfant #mineursnonaccompagnés #Lesbos #Chios #transfert
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3rd day of hunger strike in Moria Prison
On April 5th, the prisoners in Moria’s pre-removal detention centre went on strike for their immediate removal. No Border Kitchen Lesvos explains:
“These days governments across the world have been releasing people with short sentences from prison, while the Greek state continues to insist that no migrant detainees will be released. The men here in the prison are held in administrative detention and have committed no crime. They are detained only because of their status. Some because of their nationality, some because their asylum claim was rejected, some because they tried to leave the islands, some even because they signed up for supposed “voluntary return”. Many of those with rejected claims haven’t even had the opportunity to apply for asylum, because of recent legal changes discriminating against people who don’t speak the colonialist language of the country they fled from. They are awaiting deportation to Turkey, despite there being no deportations scheduled for the foreseeable future.”
#Moria #Camp #Expulsion #Turquie #Grèvedelafaim #Asile #Retourvolontaire
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Migration Minister’s page says medical staff is recruited for detention centres:
“today began(…) recruitment of emergency staff(…), lasting three (3) months to meet the extraordinary needs of the Reception and Identification Centers and Temporary Supply and Supply Structures for Hosting Services. A total of 150 people will be hired at the KYT of #Lesvos, #Chios, #Samos, #Leros and #Kos, as well as at the Structures of #Malakassa and #Sintiki” and #Evros #prison #outpost.”
“new arrivals from March 1 have not been taken to the Reception and Identification Centers of the Islands but in separate quarantine areas, however there are difficulties to do so(…). So far, the Ministry has not received a positive response from the municipalities for hotel rentals for the removal of vulnerable groups from the KYT to the islands. “The European Commission has offered to cover hotels for the most vulnerable for a short time now due to the crisis, we have a written response from the local municipality that it refuses to use hotels to get the most vulnerable out of #Moria. What some are calling for a mass decongestion of Moria, that is, for 15,000 people to come from Moria to mainland Greece amid the crisis of the corona (…).there are no 15,000 vacancies in the hinterland and if there were they would be in structures like Ritsona. And in the end, it is not a given which place is safer “, the Minister stressed.
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#Ritsona #camp has been in lock down for 5 days now
…no asylum seeker in or out since at least 23 out of 2,700 people living in the camp have tested positive for COVID-19.
The 23 people who tested positive for the virus continue to live with their families, who most likely will contact it soon, and none of them show any symptoms of the virus as of yet. Therefore, they are said to feel discriminated by the tests and are refusing to move to the camp’s designated quarantine areas.
All 23 persons are from African nations, which is unfortunately increasing acts of #racism in the camp. One of the residents said that the other refugees are avoiding African nationals.
Testing has stalled in the camp because the medical professionals can only go in to conduct the tests with police, but fewer police are willing to enter now.
Les réfugiés abandonnés à leur sort alors que la COVID-19 se répand en Grèce
▻https://www.wsws.org/fr/articles/2020/04/08/rltd-a08.html
Près de 42.000 réfugiés entassés dans des camps de détention surpeuplés et exposés aux maladies restent coincés dans les îles grecques alors que la pandémie de COVID-19 se propage dans toute la Grèce. Les réfugiés qui n’ont accès ni à de l’eau et du savon – en raison du manque de soins de santé de base – sont entassés dans des quartiers d’habitation surpeuplés dans les camps des îles de Lesbos, Chios, Kos, Samos et Leros, des lieux de propagation parfaits pour le virus.
Pourtant, le gouvernement de droite du parti Nouvelle Démocratie (Néa Dimokratía – ND) continue de bloquer le transfert des réfugiés des îles vers la Grèce continentale, permettant ainsi au virus de potentiellement infecter – sinon même tuer – des milliers de personnes.
Le nombre de décès dus à la COVID-19 en Grèce est passé à 73 lundi, avec un total de 1735 cas confirmés. Selon le quotidien Kathimerini, la pression économique causée par la pandémie pourrait entraîner des réductions de salaire pour les travailleurs du secteur public, et peut-être un chômage massif dans les semaines ou les mois à venir, tandis que le ministre des Finances Christos Staikouras a récemment déclaré qu’« aucune question de ce genre n’est en cours de discussion, étant donné que nous attendons un retour à la normale prochainement ».
Réfugiés syriens provenant de la Turquie à leur arrivée par bateau à Lesbos, en Grèce, en septembre 2015 (AP Photo/Petros Giannakouris)
Le système de santé grec peut à peine suivre le nombre de tests nécessaires pour contenir le virus, sans parler du traitement des personnes infectées. Les années d’austérité de l’Union européenne (UE), appliquées par le précédent gouvernement de pseudo-gauche de Syriza (Coalition de la gauche radicale), ont ravagé le système de santé publique grec.
Tentant de se laver les mains du désastre social grandissant, Alexis Charitsis, un représentant de Syriza, accuse le gouvernement ND de « concentrer sa rhétorique entièrement sur la responsabilité personnelle des citoyens » et que cela « ne peut et ne doit pas éclipser la responsabilité du gouvernement de soutenir immédiatement le système de santé ». Il ajoute : « le laisser-aller, l’inefficacité et les interventions sont clairement une question de volonté politique ».
Syriza a jeté les bases de la politique anti-réfugiés du gouvernement ND avec sa campagne brutale ponctuée d’attaques de la police antiémeute et d’évacuations forcées, ainsi qu’avec la création de camps de concentration. En 2016, le gouvernement de Syriza a négocié avec l’UE et la Turquie un accord établissant la Grèce comme le camp de prisonniers de l’UE pour les réfugiés à sa frontière sud. Il a ensuite contraint tous les réfugiés entrant en Grèce par des voies « irrégulières » – ceux qui effectuent le dangereux voyage en bateau de la Turquie à la Grèce – à être expulsés vers la Turquie. Autrement dit, la plupart des réfugiés.
Le gouvernement ND poursuit et renforce ces politiques anti-réfugiés. Des réfugiés sont abattus par la police grecque et sont victimes de violences fascistes, tandis que le gouvernement autorise la poursuite de la pratique des refoulements illégaux forçant les bateaux de réfugiés à rebrousser chemin lorsqu’ils approchent du littoral grec.
Le gouvernement utilise le nombre limité de tests de la COVID-19 disponibles ainsi que la menace croissante du virus sur la population grecque de souche comme raisons pour laisser les réfugiés piégés dans l’enfer des camps dans lesquels la pandémie peut se propager comme un feu de forêt. Des centaines, voire des milliers de réfugiés, y compris des enfants et des personnes âgées, risquent de mourir.
La pandémie s’est déjà propagée dans les îles grecques. À Lesbos, où vivent quelque 20.000 personnes dans le tristement célèbre camp de détention de Moria, conçu pour accueillir 3000 personnes, une femme de 40 ans revenant d’un séjour en Égypte et en Israël a été confirmée positive à la COVID-19 il y a plus de deux semaines et placée en quarantaine.
Le nombre limité de tests effectués en Grèce indique qu’il est très possible que la COVID-19 se répande sans avoir été détectée à Lesbos et sur d’autres îles. C’est là un cauchemar imminent pour les personnes entassées dans les camps de réfugiés. La COVID-19 pourrait facilement être propagée par les nouveaux arrivants qui pourraient également contracter le virus de réfugiés asymptomatiques. Le manque d’espace signifie que 120 personnes récemment arrivées à Lesbos n’ont pas encore trouvé d’abri sur l’île, toujours en attente d’être placées dans des cabanes séparées des autres.
La semaine dernière, il a été révélé que 20 réfugiés ont été déclarés positifs à la COVID-19 au camp de Ritsona sur le continent qui abrite 2300 réfugiés et se trouve à environ 70 kilomètres au nord d’Athènes. Le camp est maintenant fermé pour deux semaines, la police étant sur place pour faire respecter la loi et préparer le terrain pour d’éventuelles attaques contre les réfugiés.
Des tests sont effectués et l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) s’occupe des réfugiés sur place. Dimanche, le gouvernement a été contraint de placer en quarantaine un deuxième camp de migrants sur le continent. Après qu’un homme de 53 ans ait été testé positif à la COVID-19, le camp de Malakasa, situé à 40 kilomètres au nord d’Athènes, a été fermé pour deux semaines et est également gardé par la police qui attend des renforts.
Ritsona et Malakasa ont l’avantage de se trouver sur le continent, ce qui les rapproche des ressources indispensables plus présentes dans les grandes villes comme Athènes, par opposition aux camps situés sur les îles grecques. Mais avec tant de réfugiés contraints de vivre dans des quartiers surpeuplés, les camps sont confrontés à la possibilité d’une épidémie rapide.
La commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a demandé au gouvernement ND de déplacer les réfugiés présentant le plus grand risque de contracter la COVID-19 – les personnes âgées et les enfants – des camps insulaires surpeuplés vers la Grèce continentale.
« Nous travaillons avec les autorités et le gouvernement grecs pour convenir d’un plan d’urgence afin de réduire autant que possible le risque dans les points chauds surpeuplés des îles, déclare Johansson. Cela pourrait inclure de déplacer les personnes les plus vulnérables des camps surpeuplés vers d’autres zones dans les îles. »
Mais comme le rapportent nombre d’ONG et groupes de réfugiés, il n’y a pratiquement pas de tests disponibles pour les réfugiés. Alors il est donc presque impossible de déterminer qui, dans les camps, peut être positif ou non.
En faisant du surplace, le gouvernement ND met en danger des milliers de réfugiés.
Au cours des dernières semaines, les groupes de défense des droits de l’homme ont demandé au gouvernement ND d’agir de toute urgence, un groupe déclarant : « Des milliers de personnes, y compris des personnes âgées, des malades chroniques, des enfants... des femmes enceintes, des nouvelles mères et des handicapés sont piégés dans des conditions déplorables et dangereusement surpeuplées sur les îles en pleine pandémie de COVID-19. »
Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés, déclarait il y a plus de trois semaines déjà : « Nous devons agir maintenant... Lorsque le virus frappera des zones surpeuplées dans des endroits comme l’Iran, le Bangladesh, l’Afghanistan et la Grèce, les conséquences seront dévastatrices. »
Les conditions dans les camps font qu’il est presque impossible pour les réfugiés de se protéger de la pandémie.
George Makris, médecin et coordinateur de Médecins sans Frontières en Grèce, a qualifié de « tragiques » les conditions sanitaires et en matière d’eau dans le camp de Moria à Lesbos et dans d’autres camps, ajoutant : « La transmission du virus ne peut pas y être contenue. Nous l’avons déjà dit à plusieurs reprises dans le passé dans le contexte d’autres épidémies de maladies infectieuses comme la méningite et la rougeole. Notre message est simple... de la même façon que les autorités sanitaires disent que tout rassemblement de masse doit être interdit, il faut également éviter tout confinement de masse. »
Gerald Knaus, l’un des principaux architectes de l’accord de 2016 conclu entre l’UE, la Grèce et la Turquie ayant entraîné le retour forcé de milliers de réfugiés en Turquie, a déclaré que les réfugiés pourraient être mis en sécurité dans quelques semaines.
Interviewé sur DW.com alors que le bilan humain dévastateur de ses politiques devient de plus en plus évident avec la pandémie, Knaus a déclaré : « Il faut évacuer des îles 35.000 réfugiés aussi vite que possible et les transporter en Grèce continentale. Vous pouvez également vite disposer de 15.000 lits supplémentaires dans des camps de tentes temporaires. L’Organisation internationale des migrations (OIM) est en mesure de construire de telles installations en quelques semaines.
« Un total de 10.000 personnes de plus peuvent être hébergées dans des hôtels en Grèce qui sont maintenant vides. Enfin, 10.000 autres personnes peuvent facilement être hébergées dans des endroits déjà pris en charge par l’UE – des endroits où les réfugiés reconnus sont actuellement hébergés. Si des pays comme l’Allemagne pouvaient accueillir rapidement ces réfugiés reconnus, ils créeraient immédiatement des places pour les familles venant des îles. Cela enverrait également un signal fort aux Grecs pour leur faire comprendre qu’ils ne sont pas seuls. »
La réalité est que l’Allemagne, première puissance de l’UE, a joué un rôle essentiel dans l’élaboration de la politique du bloc en matière de réfugiés et porte une responsabilité centrale dans la terrible situation des réfugiés et des immigrants emprisonnés dans les îles grecques.
Le rôle de l’UE, du gouvernement ND, de Syriza et des gouvernements capitalistes du monde entier dans la facilitation des attaques contre les réfugiés et dans la propagation incontrôlée de la COVID-19 montre clairement l’urgence pour la classe ouvrière d’intervenir et de faire passer la vie des gens avant les profits.
La propagation de la COVID-19 en Grèce est grossièrement exacerbée par les politiques socio-économiques de ND au gouvernement et de Syriza. La défense des réfugiés en Grèce doit être prise en charge par la classe ouvrière grecque et internationale, en opposition aux politiques de ND et de Syriza qui représentent les intérêts de la classe moyenne supérieure et de l’élite financière.
(Article paru en anglais le 7 avril 2020)
#Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Camp #Lesbos #Chios #Kos #Samos #Leros #îlesgrecques #transfert #continent #Moria #Ritsona #Malakasa #confinementdemasse
]]>#Transferts de migrants des #îles à la #Grèce_continentale...
20 mars
Samedi dernier, 500 personnes qui sont arrivées après le 1 mars et ont été détenues sur Lesbos, refusé leur droit de demander asile, ont été transportées au centre de détention fermée à #Malakasa, en attente d’être déportés. Aujourd’hui, le #transfert des personnes restantes en détention des autres îles a commencé.
Les gens de #Samos et #Chios sont déjà sur le « #Aqua_Blue », direction #Lesbos, #SuperJet a déjà ramassé des gens sur #Kastelorizo et #Rhodes en direction #Symi. Combien de temps ils resteront dans ces centres fermés est inconnu.
Aujourd’hui et demain le transfert de 1513 personnes aura lieu, 794 personnes seront emmenées sur le site de #Klidi à #Sintiki_Sères, et 719 seront emmenées à Malakasa, au nord d’#Athènes. Au total, plus de 2000 personnes, beaucoup d’entre eux, seront enfermés derrière des fils barbelés jusqu’à ce qu’ils soient déportés, pour une durée indéterminée.
Les arrivées en détention de Lesbos (192 personnes), Chios (283 personnes), Samos (129 personnes) et Kea (190 personnes), seront emmenées au #centre_de_déportation de #Sères.
Arrivées en détention de #Leros (252 personnes), #Kos (237 personnes), #Kastelorizo (106 personnes), #Symi (21 personnes), #Kalymnos (60 personnes) et #Rhodes (43 personnes) , sera emmené au centre d’expulsion de Malakasa.
Aqua Blue et Superjet ont été chartés par le Ministère de l’Immigration et de l’asile pour transporter des réfugiés des îles de la mer Égée vers la Grèce continentale. Les 2 navires SEAJETS exploiteront 4 itinéraires, qui sont les suivants :
1. Samos - Chios - Lesbos - Kavala (Aqua Bleu)
2. Castelorizo - Rhodes - Symi - Kos - Rafina (SuperJet)
3. Leros - Kalymnos - Kos - Rafina (SuperJet)
4. Kea - Kavala.
–-> Pour plus de statistiques et d’informations détaillées, rendez-vous sur aegeanboatreport.com (▻https://aegeanboatreport.com) / Statistiques ABR.
Reçu via mail, le 21.03.2020 via la mailing-list Migreurop
#centres_fermées #détention #migrations #asile #réfugiés #statistiques #chiffres #Grèce_continentale #déplacements_de_masse
]]>Expropriations in the works for creation of closed migrant centers
The long-awaited creation of closed centers for asylum seekers on five northeastern Aegean islands was announced on Monday by government spokesman Stelios Petsas, who stressed that a legislative act will be issued to allow for the acquisition of properties, land and sites by expropriation.
Petsas said the legislative act will “authorize” the Migration and Asylum Ministry to proceed “with the expropriation...of the necessary property and land for crisis management in order to address the urgent need to avoid endangering public health and order.”
The closed centers will be created on Lesvos, Chios, Samos, Kos and Leros.
Given the objections and concerns of local communities, Petsas said that the site selection was made following an “exhaustive dialogue” with the competent regional and local authorities and after an appeal was made by the regional governor of the north Aegean islands, Costas Moutzouris, for a state of emergency to be declared on the islands.
However, Petsas’ announcement sparked a backlash on the islands, given that the capacity of some of these structures will be 20,000 people. Emergency meetings were held by municipal councils on Lesvos, Samos and Chios, while a scheduled meeting with government officials in Athens on Thursday has been cast in doubt.
According to Petsas, the structures will shelter new arrivals in order to facilitate the identification and asylum processes. He added that they will also be used to detain migrants who exhibit abusive behavior and those who are not entitled to asylum and are slated for return to their country of origin.
In addition, the operation of these new structures foresees internal regulations, such as allowing residents to leave the centers for a limited period of time. Residents will be given special cards for this purpose. The structures will be closed at night. The government has declared that “the violation of any internal rules will adversely affect asylum claims and speed up the process of the offender’s return [to their country of origin].”
The closed centers are part of a broader four-pronged government plan to resolve the migration problem. This also entails tightening border security, speeding up asylum procedures and increasing returns.
The government hopes that the creation of the closed structures will eventually dampen the of local communities’ opposition, once conditions on the islands improve. Petsas stressed Monday that the aim is to support local communities.
▻http://www.ekathimerini.com/249392/article/ekathimerini/news/expropriations-in-the-works-for-creation-of-closed-migrant-centers
#centres_fermés #Grèce #îles #migrations #réfugiés #Samos #Lesbos #Chios #asile #Kos #Leros
ping @karine4
Réfugiés en #Turquie : évaluation de l’utilisation des #fonds de l’#UE et de la coopération avec Ankara
Les députés évalueront mercredi la situation des #réfugiés_syriens en Turquie et les résultats du #soutien_financier fourni par l’UE au gouvernement turc.
Des représentants de la Commission européenne informeront les députés des commissions des libertés civiles, des affaires étrangères et du développement avant de participer à un débat. Ils se concentreront sur la facilité de l’UE en faveur des réfugiés en Turquie, mise en place en 2015 pour aider les autorités turques à venir en aide aux réfugiés sur leur territoire. Elle dispose d’un #budget total de six milliards d’euros à distribuer au plus tard en 2025.
Sur les 5,6 millions de réfugiés syriens dans le monde, près de 3,7 millions seraient en Turquie, selon les données du HCR.
#Accord_UE-Turquie et situation en Grèce
Les députés de la commission des libertés civiles débattront également de la mise en œuvre de la déclaration UE-Turquie, l’accord conclu par les dirigeants européens avec le gouvernement turc en mars 2016 pour mettre un terme au flux de réfugiés en direction des îles grecques.
Ils échangeront dans un premier temps avec #Michalis_Chrisochoidis, le ministre grec en charge de la protection des citoyens. Les conséquences de l’accord ainsi que la situation dans les #îles grecques feront ensuite l’objet d’une discussion avec des représentants de la Commission européenne, de l’Agence des droits fondamentaux de l’UE, du Bureau européen d’appui en matière d’asile et de Médecins sans frontières.
DATE : mercredi 6 novembre, de 9h à 12h30
LIEU : Parlement européen, Bruxelles, bâtiment Paul-Henri Spaak, salle 3C50
▻https://www.europarl.europa.eu/news/fr/press-room/20191104IPR65732/refugies-en-turquie-evaluation-de-l-utilisation-des-fonds-de-l-ue
#réfugiés #asile #migrations #EU #accord_UE-Turquie #aide_financière #financement #catastrophe_humanitaire #crise_humanitaire #externalisation #hotspot
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Ici le lien vers la vidéo de la deuxième partie de la séance : ▻https://www.europarl.europa.eu/ep-live/fr/committees/video?event=20191106-1000-COMMITTEE-LIBE
Vous pouvez y voir l’intervention d’MSF sur le deal avec la Turquie et la situation en Grèce à la min 11:55.
#suicide #santé_mentale #violences_sexuelles #santé #enfants #mineurs #enfance #surpopulation #toilettes #vulnérabilité #accès_aux_soins
Briefing: Behind the new refugee surge to the Greek islands
“They told us, the young boys, to take a gun and go fight. Because of that I escaped from there [and] came here,” Mohammed, a 16-year-old from Ghazni province in Afghanistan, said while sitting in the entrance of a small, summer camping tent on the Greek island of Lesvos in early October.
Nearby, across a narrow streambed, the din of voices rose from behind the barbed wire-topped fences surrounding Moria, Europe’s largest refugee camp.
With the capacity to house around 3,000 people, the camp has long since spilled out of its walls, spreading into the olive groves on the surrounding hills, and is continuing to grow each day, with dangers of sickness and accidents set to increase in the winter months ahead.
The population of the camp exploded this summer, from about 4,500 people in May to almost 14,000 by the end of October, reflecting a spike in the number of people crossing the Aegean Sea from Turkey in recent months. So far this year, nearly 44,000 people have landed on the Greek islands, compared to around 32,500 in all of 2018.
The increase is being led by Afghans, accounting for nearly 40 percent of arrivals, and Syrians, around 25 percent, and appears to be driven by worsening conflict and instability in their respective countries and increasingly hostile Turkish policies towards refugees.
Isn’t it normal to see a surge this time of year?
Arrivals to Greece usually peak in the summertime, when weather conditions are better for making the passage from the Turkish coast.
But the increase this year has been “unprecedented”, according to Astrid Castelein, head of the UN refugee agency (UNHCR) office on Lesvos.
Since the EU and Turkey signed an agreement in March 2016 aimed at stopping the flow of asylum seekers and migrants across the Aegean, arrivals to the Greek Islands during the summer have ranged from around 2,000 to just under 5,000 people per month.
In July this year, arrivals rose to more than 5,000 and continued to climb to nearly 8,000 in August, before peaking at over 10,000 in September.
These numbers are a far cry from the height of the European migration crisis in 2015, when over 850,000 people crossed the Aegean in 12 months and more than 5,000 often landed on the islands in a single day.
Still, this year’s uptick has caused European leaders to warn about the potential that arrivals from Turkey could once again reach 2015 levels.
What is Turkey threatening to do?
Turkey hosts the largest refugee population in the world, at around four million people, including around 3.6 million Syrians.
In recent months, Turkish President Recep Tayyip Erdogan has repeatedly threatened to “open the gates” of migration, using the spectre of increased refugee arrivals to try to pressure the EU to support controversial plans for “a safe zone” in northern Syria. He wielded it again to try to get EU leaders to dampen their criticism of the military offensive Turkey launched at the beginning of October, which had the stated aim of carving out the zone, as well as fending off a Kurdish-led militia it considers terrorists.
But despite the rhetoric, apprehensions of asylum seekers and migrants trying to leave Turkey have increased along with arrivals to the Greek islands.
Between the beginning of July and the end of September, the Turkish Coast Guard apprehended around 25,500 people attempting to cross the Aegean Sea, compared to around 8,600 in the previous three months.
“This stark increase is in line with the increase in [the] number of people crossing the Eastern Mediterranean,” Simon Verduijn, a Middle East migration specialist with the Mixed Migration Centre, said via email. “The Turkish Coast Guard seems to monitor the Aegean seas very carefully.”
“The situation has not changed,” Ali Hekmat, founder of the Afghan Refugees Association in Turkey, said, referring to the difficulty of crossing the sea without being apprehended, “but the number of boats increased.”
Why are there so many Afghans?
The spike in people trying to reach the Greek islands also coincides with an increase in the number of asylum seekers and migrants crossing into Turkey.
“We’ve noticed a general… increase in movement across the country lately,” said Lanna Walsh, a spokesperson for the UN’s migration agency, IOM, in Turkey.
So far this year, Turkish authorities have apprehended more than 330,000 people who irregularly entered the country, compared to just under 270,000 all of last year. Similar to the Greek islands, Afghans are crossing into Turkey in greater numbers than any other nationality, accounting for 44 percent of people who have been apprehended, following a spike in Afghan arrivals that started last year.
“It’s not surprising that people see that they no longer have a future in Turkey.”
2018 was the deadliest year for civilians in Afghanistan out of the past decade, and the violence has continued this year, crescendoing in recent months as peace talks between the United States and the Taliban gained momentum and then collapsed and the country held presidential elections. Afghanistan is now the world’s least peaceful country, trading places with Syria, according to the Institute for Economics and Peace, an Australia-based think tank that publishes an annual Global Peace Index.
At the same time, options for Afghans seeking refuge outside the country have narrowed. Conditions for around three million Afghans living in Iran – many without legal status – have deteriorated, with US sanctions squeezing the economy and the Iranian government deporting people back to Afghanistan.
Turkey has also carried out mass deportations of Afghans for the past two years, changes to the Turkish asylum system have made it extremely difficult for Afghans to access protection and services in the country, and legal routes out of the country – even for the most vulnerable – have dried up following deep cuts to the US refugee resettlement programme, according to independent migration consultant Izza Leghtas.
“It’s not surprising that people see that they no longer have a future in Turkey,” Leghtas said.
What do the refugees themselves say?
The stories of Afghans who have made it to Lesvos reflect these difficult circumstances. Mohammed, the 16-year-old who fled Afghanistan because he didn’t want to fight, said that the Taliban had attacked the area near his home in Ghazni province. He decided to flee when local men who were fighting the Taliban told him and other young men to take up arms. “We just want to get [an] education… We want to live. We don’t want to fight,” he said.
Mohammed went to Iran using his Afghan passport and then crossed the border into Turkey with the help of a smuggler, walking for about 14 hours before he reached a safe location inside the country. After about a month, he boarded an inflatable dinghy with other refugees and crossed from the Turkish coast to Lesvos. “There’s no way to live in Turkey,” he said when asked why he didn’t want to stay in the country. “If they found out that I am Afghan… the police arrest Afghan people who are refugees.”
Ahmad, a 23-year-old Afghan asylum seeker also camping out in the olive groves at Moria, left Afghanistan three years ago because of tensions between ethnic groups in the country and because of Taliban violence. He spent two years in Iran, working illegally – “the government didn’t give us permission to work,” he said – before crossing into Turkey last year. He eventually found a job in Turkey and was able to save up enough money to come to Greece after struggling to register as an asylum seeker in Turkey.
Ali, a 17-year-old Afghan asylum seeker, was born in Iran. Ali’s father was the only member of the family with a job and wasn’t earning enough money to cover the family’s expenses. Ali also wasn’t able to register for school in Iran, so he decided to come to Europe to continue his education. “I wanted to go to Afghanistan, but I heard that Afghanistan isn’t safe for students or anyone,” Ali said.
Is pressure growing on Syrian refugees?
UNHCR also noticed an increase in the proportion of Syrians arriving to the Greek islands in August and September compared to previous months, according to Castelein.
Since July, human rights organisations have documented cases of Turkish authorities forcibly returning Syrians from Istanbul to Idlib, a rebel-held province in northwestern Syria, which has been the target of an intense bombing campaign by the Syrian government and its Russian allies since April. The Turkish government has denied that it is forcibly returning people to northwest Syria, which would be a violation of customary international law.
“I left for safety – not to take a vacation – for safety, for a safe country that has work, that has hope, that life.”
Tighter controls on residency permits, more police checks, and increased public hostility towards Syrians amidst an economic downturn in Turkey have also added to a climate of fear. “People that don’t have a kimlik (a Turkish identity card) aren’t leaving their houses. They’re afraid they’ll be sent back to Syria,” said Mustafa, a 22-year-old Syrian asylum seeker on Lesvos who asked that his name be changed.
Until recently, Mustafa was living in the countryside of Damascus, Syria’s capital, in an area controlled by the Syrian government. His family was displaced early on in Syria’s more than eight and a half year civil war, but he decided to leave the country only now, after being called up for mandatory military service. “I didn’t know what to do. They want you to go fight in Idlib,” he said.
Mustafa spent a month in Istanbul before crossing to Lesvos at the end of September. “I saw that the situation was terrible in Turkey, so I decided to come here,” he added. “I left for safety – not to take a vacation – for safety, for a safe country that has work, that has hope, that life.”
How shaky is the EU-Turkey deal?
The military campaign Turkey launched in the Kurdish-administered part of northeast Syria at the beginning of October displaced some 180,000 people, and around 106,000 have yet to return. Another 12,000 Syrians have crossed the border into Iraq.
A ceasefire is now in place but the future of the region remains unclear, so it’s too early to tell what impact, if any, it will have on migration across the Aegean, according to Gerry Simpson, associate director of Human Rights Watch’s crisis and conflict division.
But Turkey’s tightening residency restrictions, deportations, and talk of mass expulsions could, Simpson said, be a “game-changer” for the EU-Turkey deal, which is credited with reducing the number of people crossing the Aegean since March 2016.
The agreement is based on the idea that Turkey is a safe third country for asylum seekers and migrants to be sent back to, a claim human rights groups have always taken issue with.
In the more than three years since the deal was signed, fewer than 3,000 people have been returned from Greece to Turkey. But Greece’s new government, which came to power in July, has said it will speed up returns, sending 10,000 people back to Turkey by the end of 2020.
“This idea that [Turkey] is a safe third country of asylum was never acceptable to begin with. Obviously, now we’ve seen [that] even more concretely with very well documented returns, not only of Syrians, but also of Afghans,” Leghtas, the migration consultant, said.
“Whether that changes the two sides’ approach to the [EU-Turkey deal] is another matter because in practical terms… the only real effect of the [deal] has been to trap people on the islands,” Simpson added.
▻https://www.thenewhumanitarian.org/news/2019/10/30/refugee-surge-Greek-islands
#îles #asile #migrations #réfugiés #Grèce #Mer_Egée #réfugiés_afghans
Refugees Plus is a digital media platform founded by a network of young refugee journalists who have first hand experience of what it means to be displaced. Refugees Plus aims to share the extraordinary success stories and challenges faced by refugees and displaced people.
From Syria to South Sudan, the world has seen a record number of displaced people, with over 65 million people forced to flee their homes by conflict, persecution and natural disasters.
This comes at a time of rising populism and xenophobia and rich countries closing their doors to those seeking safety. And the few who make it to destinations like Europe and America are portrayed as a security threat or economic burden by the media.
International media attention on refuges stories and humanitarian crisis is increasingly becoming limited to geopolitical and strategic interest only instead of drawing attention to the plight of the women and children behind the headlines.
As refugee journalists with industry standard experience, we come in to fill the gap and give voice to refugees and displaced people using the power of social media. We want to give a platform to the talented refugees contributing to their host countries including the entrepreneurs, the doctors, engineers, athletes and politicians. We also want to tell the stories of those trapped in camps, those making the treacherous sea and Sahara crossings as they flee persecution.
We basically want to #TellOurOwnStories #WithRefugees
#Refugeeplus #réfugiés #médias #journalisme #réfugiés_journalistes #journalistes_réfugiés #presse #raconter_sa_propre_histoire
cc @isskein @reka
Grecia mantiene confinados más de 12.000 refugiados en cinco islas del Egeo
Las inclemencias meteorológicas agravarán por desgracia la ya difícil situación de los ‘hotspots’ de #Lesbos, Chíos, #Samos, #Kos y #Leros, transformados en “lugares de confinamiento indefinido para los solicitantes de asilo”, decía hace unos días Nicola Bay, director de Oxfam en Grecia. Miles de mujeres, hombres y niños muy pequeños siguen viviendo allí en precarias tiendas de campaña, durmiendo literalmente en el suelo, esperando una respuesta a su solicitud de asilo en Europa. Algunos llevan así casi 19 meses.
Desde que entró en vigor el acuerdo UE-Turquía sobre refugiados, en marzo del 2016, la situación en estos ‘hotspots’ se ha ido deteriorando hasta límites insospechados. Actualmente, según el Gobierno griego, más de 15.000 refugiados están atrapados en estas islas, el doble de su capacidad de acogida. Entre ellos, más de 12.000 viven recluidos en los ‘hotspots’, con acceso limitado al agua potable y a los servicios básicos.
Op-ed: Winter has arrived, thousands left at its mercy in Greece’s hot-spots
The capacity of the hotspots in #Lesvos, #Samos, #Chios is exceeded by somewhere between 100 and 250 per cent. People including vulnerable groups like children, sick people and pregnant women are accommodated in anything from small summer tents to makeshift shelters and damaged prefabricated houses, left at the mercy of the hard weather. Further the lack of hot water and limited sanitation makes hygiene a problem and with very few NGO’s still operating in the hotspots there is a shortage of even basic provisions like milk powder and diapers on top of the extreme conditions. Traumatized, mentally ill or disabled people do not have sufficient access to proper medical, psychological support and treatment and the with the combination of confinement, lack of information and perspective tensions are running high with incidents of violence and self-harm.
#îles #Grèce #asile #migrations #réfugiés #chiffres #statistiques #hiver #sur-population #hotspots #Lesbos #Leros #Kos
]]>Greece paying asylum seekers to reject appeals
The Greek government is giving cash incentives for rejected asylum seekers on the islands to forgo their legal rights to appeal their cases.
Some €1,000 and free plane tickets home are now part of a largely EU-financed package to send them packing as quickly as possible.
“This is quite complicated and quite immoral,” a Greek lawyer working for Save the Children, an international NGO, told EUobserver on Tuesday (2 May).
The move is part of a larger effort to return people to Turkey and free up administrative bottlenecks, but the plan has generated criticism from human rights defenders who say asylum seekers are being pushed into taking the money.
People have five days to decide whether to take the cash, with reports emerging that even that short delay was not being respected by authorities. Previously, people were entitled to the assistance even if they appealed.
▻https://euobserver.com/migration/137762
#asile #migrations #réfugiés #money #argent #Grèce #expulsions #renvois #Turquie #hotspots #Chios, #Kos, #Leros, #Lesvos, and #Samos_islands #îles_samos #Lesbos #accord_UE-Turquie #recours #droit_d'asile #IOM #OIM #it_has_begun
@i_s_
Gisti | Accord UE-Turquie : la grande imposture
▻http://asile.ch/2016/07/25/gisti-accord-ue-turquie-grande-imposture
Depuis le 20 mars 2016, date d’entrée en vigueur de l’accord migratoire conclu entre l’Union européenne et la Turquie, des milliers de personnes en besoin de protection sont abandonnées dans les prisons à ciel ouvert que sont devenues les îles grecques de Lesbos, Samos, Chios, Leros et Kos.
]]>Dispatches: Greece’s Refugee “#Hotspots” Breeding #Violence. Overcrowding, Violence in Camps is Contributing to Rising Xenophobia
The situation on the Greek eastern Aegean islands housing the so-called refugee “hotspots” has taken a dangerous turn over the past week. According to reports by the media and non-governmental organizations, residents have attacked and intimidated asylum seekers, migrants, and international aid workers on #Leros, which shelters about 690 of the approximately 57,000 migrants that are currently in Greece. Similar reports have emerged from other Greek islands, including #Lesbos.
▻https://www.hrw.org/news/2016/07/14/dispatches-greeces-refugee-hotspots-breeding-violence
#Grèce #asile #migrations #réfugiés #xénophobie #racisme #îles
Concern on #Leros over migrants
Tensions are simmering at a refugee reception center on the eastern Aegean island of Leros following a series of uprisings by migrants at the camp who are restless after months of waiting for news about their fates.
▻http://www.ekathimerini.com/210341/article/ekathimerini/news/concern-on-leros-over-migrants
#asile #migrations #réfugiés #Grèce #îles #résistance #révolte #suicide #tentative_de_suicide
#Leros, porte de l’Europe
►http://pierremfehr.com/leros-porte-de-l-europe
#Pierre-Emmanuel_Fehr #photographie #Grèce #asile #migrations #réfugiés
signalé par @albertocampiphoto
Leros, porte de l’Europe
de Pierre-Emmanuel Fehr
►http://pierremfehr.com/leros-porte-de-l-europe
#photographie #Grèce #réfugiés #Leros @cdb_77
La #Grèce et les #réfugiés : quatre #hotspots prêts à fonctionner sur les îles
#Chios, #Leros, #Samos, #Lesbos… Quatre des cinq hotspots prévus par l’Union européenne, sont désormais prêts à fonctionner sur les îles grecques, a annoncé le ministre de la Défense, Panos Kammenos, mardi 16 février. Le dernier hotspot, celui de #Kos, devrait être effectif d’ici cinq jours. Ces structures doivent permettre de faire le tri entre les migrants dits « économiques » et les candidats potentiels à l’asile.
▻http://www.courrierdesbalkans.fr/le-fil-de-l-info/grece-quatre-hotspots-sont-prets-a-fonctionner-sur-les-iles.html
#hotspot #îles #tri #asile #migrations #réfugiés
Entre #solidarité et #profit : #Leros face aux #réfugiés
Sur l’île grecque de Leros proche de la Turquie, les réfugiés continuent d’arriver chaque jour par centaines. Certains habitants ont décidé d’offrir leur aide aux migrants, comme cet homme qui a rénové un ancien hôpital désaffecté pour en faire un centre d’accueil. D’autres au contraire tentent de tirer profit de cet afflux interrompu.
The tiny Greek island sinking under Europe’s migrant crisis – video
Leros is a tiny Greek island seven miles from the Turkish coast where 2,500 migrants have arrived illegally by boat in the last three weeks. Without support from Athens or Europe, overstretched local authorities rely on a committed team of local volunteers to prevent chaos and humanitarian crisis. But as increasing numbers of migrants arrive at Leros, the island is at breaking point, as Phoebe Greenwood reports
▻http://www.theguardian.com/world/video/2015/aug/18/greek-island-leros-europe-migrant-crisis-video?CMP=twt_gu
#Leros #Grèce #migration #asile #réfugiés
Grèce : sur l’île de #Leros, la #solidarité au secours des migrants
Depuis le 1er janvier 2015, 44 000 migrants sont arrivés sur les côtes grecques. Sur l’île de Leros, à quelques miles des côtes turques, un millier de personnes arrivent chaque mois. L’État n’a que peu d’aides à offrir, les citoyens se mobilisent comme ils le peuvent pour porter secours à ces migrants.
L’odyssée grecque des migrants
Des familles, des hommes seuls, majoritairement des personnes jeunes aptes à faire le long voyage ... Ils sont plus de 48 000 migrants à être arrivés illégalement en Grèce depuis le début de l’année 2015. 60% de ces naufragés sont arrivés de Syrie, ayant fui un conflit qui a déjà fait plus de 230 000 morts, selon l’OSDH (organisation syrienne des droits de l’homme). Les autres, des Afghans, des Irakiens, des Somaliens, des Erythréens... veulent eux-aussi échapper aux violences qui gangrènent leurs pays. Ces exilés racontent souvent avoir pris de gros risques pour quitter leurs pays. Ils rejoignent ensuite la Turquie puis la Grèce. Leur objectif : mettre un pied dans l’Union européenne. La république hellénique est l’une des principales « portes d’entrée ».
▻http://labogrec.blog.lemonde.fr/2015/06/10/sur-les-iles-grecques-lodyssee-tragique-des-migrants
#Grèce #migration #asile #photographie #réfugiés #Lesbos #Lesvos #Leros #Fylakio #Evros
cc @albertocampiphoto