• #les_mensonges_et_tentatives_de_manipulation_de_l’état_sioniste

    Ici :
    le Hamas vole le carburant que l’armée la plus morale du monde a gracieusement offert aux hôpitaux de Gaza (nous dit une infirmière palestinienne tremblante de peur)

    Robert Mackey sur X :

    🧵1. I can report that 3 Doctors Without Borders/MSF staff currently at Shifa Hospital said today they’ve never seen the woman in this apparently #fake video which was viewed +12 million times before being deleted from an Israeli gov’t account . This closely echoes a 2011 hoax …

    https://twitter.com/RobertMackey/status/1723785877090881908

    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1723364880449777664/pu/vid/avc1/480x848/Wp4u78dBQKY1dhQU.mp4?tag=12

  • #les_mensonges_et_tentatives_de_manipulation_de_l’état_sioniste

    Monica Marks sur X :

    « Low moment in MEMRIReports history. #MEMRI just tweeted this 2017 piece on a makeup artist, presumably to cast doubt on Palestinans’ suffering. The context: A month of carnage in Gaza & debunked posts from some 🇮🇱 officials calling wounded Palestinians “Pallywood" crisis actors.

    https://twitter.com/MonicaLMarks/status/1723706081682088128

    Nicholas Noe sur X :

    It’s not a “low moment:” it is MEMRI and Yigal’s strategic mission throughout. It’s but one reason why we started […] 18 years ago.

    https://twitter.com/NoeNicholas/status/1723807670518378560

  • La lutte contre la nouvelle prison a Entraigues continue !
    https://ricochets.cc/La-lutte-contre-la-nouvelle-prison-a-Entraigues-continue.html

    La lutte contre la nouvelle prison a Entraigues continue ! Alors que l’état met en route la construction de 15 000 places de prisons supplémentaires, nous continuons d’affirmer qu’il faut se débarrasser de toutes les taules, outils dangereux de soumission et d’apprentissage de l’humiliation ! A Entraigues sur la Sorgues, comme dans des dizaines de villes en France, l’Etat a décidé de construire un nouvel établissement pénitentiaire (400 places), pour un total de 15000 places de prisons supplémentaires. (...) #Les_Articles

    https://valleesenlutte.org/spip.php?article657

  • Une manifestation de gauche contre l’antisémitisme et le racisme interdite a paris le 12 novembre !
    https://ricochets.cc/Une-manifestation-de-gauche-contre-l-antisemitisme-et-le-racisme-interdite

    UNE MANIFESTATION DE GAUCHE CONTRE L’ANTISÉMITISME ET LE RACISME INTERDITE A PARIS ! Nous vivons un moment d’une extraordinaire gravité en France. Tout est manipulé, détourné, perverti. En particulier la lutte contre l’antisémitisme. Ce dimanche 12 novembre, une « manifestation contre l’antisémitisme et les racismes et contre l’extrême droite » était organisée par la gauche à Paris, notamment à l’appel de la France Insoumise, de syndicats lycéens et étudiants. « Face aux discours et actes antisémites, (...) #Les_Articles

    / Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/la-prefecture-de-police-interdit-la-manifestation-contre-l-antisemitisme-de-la-
    https://ujfp.org/contre-lantisemitisme-contre-lislamophobie-contre-la-guerre-genocidaire-a-gaza

  • Du 9 au 12 décembre : appel international à des actions contre Lafarge et le monde du béton
    https://ricochets.cc/Du-9-au-12-decembre-appel-international-a-des-actions-contre-Lafarge-et-le

    Des infos circulent concernant un appel à actions contre le monde du béton. Il semble que les gros bétonneurs ne sont plus à la page, sauf auprès des écocidaires professionnels du monde politico-économique. 🌿 DU 9 AU 12 DÉCEMBRE : APPEL INTERNATIONAL À DES ACTIONS CONTRE LAFARGE ET LE MONDE DU BÉTON Une coalition de plus de 150 luttes locales, d’organisations nationales écologistes et sociales, de regroupements paysans, de sections syndicales et de comités locaux des Soulèvements de la terre appellent (...) #Les_Articles

    / #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle

    https://www.terrestres.org/2023/10/30/contre-lafarge-et-le-monde-du-beton

  • A jamais antifascistes : communiqué suite à la décision de dissolution de la GALE
    https://ricochets.cc/A-jamais-antifascistes-communique-suite-a-la-decision-de-dissolution-de-la

    À JAMAIS ANTIFASCISTES. Voici le communiqué suite à la décision de dissolution de la GALE. Plus d’informations à venir. Après une première victoire en recours face à la demande de dissolution de notre groupe, le ministère de l’intérieur a persévéré dans son acharnement contre celles et ceux qui luttent contre la fascisation de notre société. Dans sa chasse aux ennemis intérieurs, l’Etat a déjà dissous des associations luttant contre l’islamophobie ou défendant la cause palestinienne, notamment grâce à la « (...) #Les_Articles

    https://reporterre.net/Et-paf-Les-Soulevements-de-la-Terre-fetent-leur-victoire

  • Commémoration du 11 novembre ou actions contre les #Guerres et leurs causes ?
    https://ricochets.cc/Commemoration-du-11-novembre-ou-actions-contre-les-guerres-et-leurs-causes

    A quoi ça rime de commémorer les guerres passées si dans le présent on soutient toujours ou on laisse faire les institutions politico-économiques qui préparent, alimentent et favorisent les guerres ici et ailleurs ? 14-18, 39-45, Viêt Nam, Algérie, Irak... Et à présent Gaza, Ukraine, Yemen... Le gouvernement français a voté la Loi de Programmation Militaire avec un budget de 413 milliards d’euros et instauré le Service National Universel pour embrigader la jeunesse. Les Etats, les oligarchies, les (...) #Les_Articles

    / Guerres, Autoritarisme, régime policier, démocrature...

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...
    https://lenumerozero.info/Commemoration-du-11-novembre-6545

  • MacDo, Carrefour, Axa, Thalès... Ces entreprises qui soutiennent les crimes et le colonialisme de l’Etat d’Israël
    https://ricochets.cc/MacDo-Carrefour-Axa-Thales-ces-entreprises-qui-soutiennent-crimes-et-colon

    Les gouvernements français et israéliens sont loins et ils sont très peu affectés par nos manifs, rassemblements et pétitions. En revanche, les nombreuses entreprises qui collaborent à l’effort et de guerre et/ou de colonialisme de l’Etat d’Israël sont implantées ici, tout près de chez nous, un peu partout. Et tout le monde sait que le monde de l’Economie n’aime pas les perturbations qui gênent son business, son image de marque et sa logistique en flux tendu. Et puis quand les capitalistes sont embêtés (...) #Les_Articles

    / #Résistances_au_capitalisme_et_à_la_civilisation_industrielle, #Guerres

    https://cethalesvalence.fr/-L-etablissement-THALES-de-Valence-.html
    https://rebellyon.info/Plusieurs-actions-de-boycott-contre-des-25334
    https://www.liberation.fr/checknews/conflit-israelo-palestinien-pourquoi-le-groupe-francais-carrefour-est-il-

  • « Plus haute #ZAD d’Europe » : faut-il encore aménager les #glaciers alpins ?

    Du 8 au 10 novembre, la France accueille le #One_Planet#Polar_Summit, premier sommet international consacré aux glaciers et aux pôles, pour appeler à une mobilisation exceptionnelle et concertée de la communauté internationale. Dans les #Alpes, les projets d’aménagements des glaciers à des fins touristiques ou sportives sont pourtant toujours en cours malgré leur disparition annoncée. C’est le cas par exemple dans le massif des Écrins (#Hautes-Alpes), sur le glacier de la #Girose où il est prévu d’implanter depuis 2017 le troisième tronçon du téléphérique de la #Grave.

    Du 7 au 13 octobre dernier, les #Soulèvements_de_la_Terre (#SLT) ont occupé le chantier afin d’en bloquer les travaux préparatoires. Ce nouvel aménagement a pour objectif de prolonger les deux tronçons existant, qui permettent depuis 1978 d’accéder au #col_des_Ruillans à 3 221 mètres et ainsi rallier à terme le #Dôme_de_La_Lauze à 3559 mètres. Porté par la #Société_d’aménagement_touristique_de_la_Grave (#SATG) et la municipalité, ce projet est estimé à 12 millions d’euros, investissement dont le bien fondé divise les habitants de #La_Grave depuis cinq ans.

    En jeu derrière ces désaccords, la direction à donner à la transition touristique face au changement climatique : renforcement ou bifurcation du modèle socio-économique existant en montagne ?

    Une #occupation surprise du glacier

    Partis du village de La Grave à 1 400 mètres dans la nuit du 6 au 7 octobre, une quinzaine de militants des SLT ont gravi 2 000 mètres de dénivelé avec des sacs à dos de 15 à 20 kg. Au terme de 12 heures d’ascension, ils ont atteint le haut d’un rognon rocheux émergeant du glacier de la Girose où doit être implanté un pylône du nouveau téléphérique. Ils y ont installé leur camp de base dans l’après-midi, avant d’annoncer sur les réseaux sociaux la création de « la plus haute zone à défendre (ZAD) d’Europe ».

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    Par cette mobilisation surprise, les SLT ont montré qu’ils pouvaient être présents sur des terrains où ils ne sont pas forcément attendus et que pour cela :

    - ils disposent de ressources logistiques permettant d’envisager une mobilisation de type occupationnelle de plusieurs jours à 3 400 mètres d’altitude

    - ils maîtrisent les techniques d’alpinisme et l’engagement physique qu’implique la haute montagne.

    Sur le glacier de la Girose, les conditions de vie imposées par le milieu n’ont en effet rien à voir avec celles des autres ZAD en France, y compris celles de La Clusaz (en novembre 2021 et octobre 2022), premières du type en montagne, dans le bois de la Colombière à 1 400 mètres d’altitude. Au cours de la semaine d’occupation, les températures étaient toutefois clémentes, oscillant entre -7° à 10 °C, du fait d’un automne anormalement chaud.
    Une communication bien rodée

    Très rapidement, cette occupation du glacier a donné un coup de projecteur national sur ce projet controversé d’aménagement local. Dès son annonce publique, les articles se sont succédés dans les médias nationaux à partir des éléments de communication (photographies, vidéos, communiqués de presse, live sur les réseaux sociaux) fournis par les SLT depuis le glacier de la Girose. Les militants présents disposaient en effet des compétences et du matériel nécessaires pour produire des contenus professionnels à 3400 mètres. Ils ont ainsi accordé une attention particulière à la mise en scène médiatique et à sa dimension esthétique.

    Bien qu’inédite par sa forme ainsi que les lieux et les moyens mobilisés, cette mobilisation s’inscrit dans une grammaire politique partagée faisant référence au bien commun ainsi qu’aux imaginaires et narratifs habituels des SLT, qu’elle actualise à partir de cette expérience en haute montagne. Elle est visible dans les stratégies de communication mobilisées : les références à la ZAD, à la stratégie du désarmement, l’apparition masquée des militants, les slogans tels que la « lutte des glaces », « nous sommes les glaciers qui se défendent » et « ça presse mais la SATArde ». Une fois déployée, cette grammaire de la mobilisation est aisément reconnaissable par les publics, qu’ils y soient favorables ou non.
    Une plante protégée sur le chantier

    Cette occupation du glacier a été imaginée dans l’urgence en quelques jours par les SLT pour répondre au début des travaux préliminaires entrepris par la SATG quelques jours auparavant. Son objectif était de stopper ces derniers suite à la décision du tribunal administratif de Marseille de rejeter, le 5 octobre, un référé liberté demandant leurs interruptions d’urgence. Déposé le 20 septembre par les associations locales et environnementales, ce dernier visait notamment à protéger l’androsace du Dauphiné présente sur le rognon rocheux.

    Cette plante protégée, dont la découverte formelle ne remonte qu’à 2021, a été identifiée le 11 juillet sur les lieux par deux scientifiques du Laboratoire d’écologie alpine (CNRS, Université Grenoble Alpes et Université Savoie Mont Blanc) et certifiée par l’Office français de la biodiversité (OFB). Leur rapport d’expertise écologique a été rendu public et remis aux autorités administratives le 18 juillet : il montre qu’il existe plusieurs spécimens de l’androsace du Dauphiné dans un rayon de moins de 50 mètres autour du projet d’implantation du pylône. Or, elle ne figure pas dans l’étude d’impact et le bureau d’étude qui l’a réalisée affirme l’avoir cherchée sans la trouver.

    Deux jours après le début de l’occupation, la SATG a demandé à la préfecture des Hautes-Alpes l’évacuation du campement des SLT afin de pouvoir reprendre au plus vite les travaux. Le 10 octobre, la gendarmerie s’est rendue sur le glacier pour notifier aux militants qu’un arrêté municipal interdisant le bivouac jusqu’au printemps avait été pris. Et que le campement était illégal, et donc passible de poursuites civiles et pénales.

    En réponse, un nouveau recours « référé-suspension » en justice a été déposé le lendemain par les associations locales et environnementales pour stopper les travaux… à nouveau rejeté le 30 octobre par le tribunal administratif de Marseille. Cette décision s’appuie sur l’avis de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) et du préfet des Hautes-Alpes qui estiment que le risque d’atteinte à l’androsace du Dauphiné n’était pas suffisamment caractérisé. MW et LGA envisagent désormais de former un recours en cassation devant le Conseil d’État.

    Entre-temps, les SLT ont décidé de redescendre dans la vallée dès le 13 octobre, leur présence n’étant plus nécessaire pour empêcher le déroulement des travaux, puisque les conditions météorologiques rendent désormais leur reprise impossible avant le printemps 2024.

    https://twitter.com/lessoulevements/status/1712817279556084122

    Bien qu’illégale, cette occupation « à durée déterminée » du glacier pourrait permettre à la justice d’aboutir à un jugement de fond sur l’ensemble des points contestés par les associations locales et environnementales. En ce sens, cette occupation a permis de faire « gagner du temps » à Mountain Wilderness (MW) et à La Grave Autrement (LGA) engagées depuis cinq ans contre le projet. Leurs actions menées depuis le 3 avril dernier, date du permis de construire accordée par la mairie de la Grave à la SATG, n’ont jusqu’alors pas été en mesure d’empêcher le début des travaux… alors même que leurs recours juridiques sur le fond ne vont être étudiés par la justice que l’année prochaine et que les travaux auraient pu avoir lieu en amont.

    Cette mobilisation des SLT a aussi contraint les promoteurs du projet à sortir du silence et à prendre position publiquement. Ils ont ainsi dénoncé « quatorze hurluberlus qui ne font rien de leur vie et entravent ceux qui travaillent », ce à quoi la presse montagne a répondu « les glaciers disent merci aux hurluberlus ».
    Sanctuarisation et manque de « cohérence »

    En Europe, cette mobilisation des SLT en haute montagne est inédite dans l’histoire des contestations socio-environnementales du tourisme, et plus largement dans celles des mouvements sociaux. Cela lui confère une forte dimension symbolique, en même temps que le devenir des glaciers est lui-même devenu un symbole du changement climatique et que leur artificialisation à des fins touristiques ou sportives suscite de plus en plus de critiques dans les Alpes. Dernier exemple en date, le creusement d’une piste de ski dans un glacier suisse à l’aide de pelles mécaniques afin de permettre la tenue d’une épreuve de la coupe du monde de ski.

    Une telle situation où un engin de travaux publics brise de la glace pour l’aplanir et rendre possible la pratique du ski alpin a déjà été observée à la Grave en septembre 2020. L’objectif était alors de faire fonctionner le vieux téléski du glacier de la Girose, que le troisième tronçon du téléphérique entend remplacer à terme… sauf que l’objectif de ce dernier est d’accroître le nombre de skieurs alpins sur un glacier qui subit de plein fouet le réchauffement climatique, ce qui impliquera ensuite la mise en place d’une sécurisation des crevasses à l’aide de pelleteuses. Dans ce contexte, la question que pose la mobilisation des SLT peut donc se reformuler ainsi : ne faut-il pas désormais laisser le glacier de la Girose libre de tout moyen de transport pour en faire un avant-poste de la transition touristique pour expérimenter une nouvelle approche de la montagne ?

    Cette question résonne avec la position du gouvernement français au One Planet Summit sur la nécessaire sanctuarisation des écosystèmes que représentent les glaciers… dont le projet d’aménagement du glacier de la Girose représente « quelques accrocs à la cohérence », reconnaît Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique, du fait d’un dossier complexe.
    Un dialogue à rouvrir pour avancer

    Au lendemain de la fin de l’occupation du glacier par les SLT, le 14 octobre, une manifestation a été organisée à l’initiative des Enseignes de La Meije (association des commerçants de la Grave) pour défendre l’aménagement du troisième tronçon du téléphérique. Pour eux, comme pour la SATG et la municipalité, l’existence de la station est en péril sans celui-ci, ce que conteste LGA dans son analyse des retombées économiques sur le territoire. Le bureau des guides de la Grave est lui aussi divisé sur le sujet. Le débat ne se résume donc pas à une opposition entre les amoureux du glacier, là-haut, et ceux du business, en bas ; entre ceux qui vivent sur le territoire à l’année et les autres qui n’y sont que quelques jours par an ; entre des « hurluberlus qui ne font rien de leur vie » et ceux qui travaillent, etc.

    Comme partout en montagne, le débat à la Grave est plus complexe qu’il n’y paraît et appelle à rouvrir le dialogue si l’on prend au sérieux l’inévitable bifurcation du modèle de développement montagnard face aux effets du changement climatique. Considérer qu’il n’y a pas aujourd’hui deux montagnes irréconciliables n’implique pas d’être d’accord sur tout avec tout le monde en amont. Les désaccords peuvent être féconds pour imaginer le devenir du territoire sans que l’artificialisation du glacier soit l’unique solution pour vivre et habiter à La Grave.

    Si les travaux du troisième tronçon du #téléphérique étaient amenés à reprendre au printemps prochain, les SLT ont d’ores et déjà annoncé qu’ils reviendront occuper le glacier de la Girose.

    https://theconversation.com/plus-haute-zad-deurope-faut-il-encore-amenager-les-glaciers-alpins-
    #tourisme #aménagement_du_territoire #résistance

    • Écologie : dans un village des Hautes-Alpes, le #téléphérique de la discorde

      À La Grave, dans les Hautes-Alpes, des habitants se mobilisent contre la construction d’un téléphérique, vu comme un levier de #tourisme_de_masse. Éleveurs, mais aussi artisan ou guide de haute montagne, ils défendent un mode de vie alternatif et adapté à la crise climatique.

      Comme tous les matins d’hiver, Agathe Margheriti descend à ski, avec précaution, le sentier enneigé et pentu qui sépare sa maison de la route. Son sac à dos est chargé d’une précieuse cargaison : les œufs de ses 200 poules, qu’elle vend au porte-à-porte, une fois par semaine, aux habitant·es de la vallée de la Romanche. Chaque jour, elle descend la ponte du jour et la stocke dans des boîtes isothermes dans sa camionnette qui stationne en bord de route, au pied du chemin.

      Il y a six ans, cette jeune femme a fait un choix de vie radical. Avec son compagnon Aurélien Routens, un ancien snowboardeur professionnel, elle a acheté un hameau en ruine, le #Puy_Golèfre, dans le village de La Grave (Hautes-Alpes). « Pour 140 000 euros, c’est tout ce que nous avons trouvé à la portée de nos moyens. Il n’y a ni eau ni électricité, et il faut 20 minutes pour monter à pied depuis la route, mais regardez cette vue ! », montre Agathe, rayonnante.

      La petite maison de pierre retapée par le couple, orientée plein sud, chauffée au bois et dotée d’énergie solaire, offre un panorama époustouflant sur la face nord de la Meije, la plus impressionnante montagne des Alpes françaises, toute de glace et de roche, qui culmine à 3 983 mètres.

      Son sommet occupe une place à part dans l’histoire de l’alpinisme : il n’a été atteint qu’en 1877, un siècle après le mont Blanc. L’autre originalité du lieu, à laquelle Agathe et Aurélien tiennent tant, c’est que La Grave est le seul village d’Europe à être doté d’un téléphérique dont la gare d’arrivée, à 3 200 mètres d’altitude, débouche sur un domaine skiable sauvage. Ni piste damée ni canon à neige, mais des vallons de neige vierge aux pentes vertigineuses, paradis des snowboardeurs freeride qui font leurs traces dans la poudreuse.

      Ce paradis, Agathe et Aurélien veulent le préserver à tout prix. Avec une poignée d’amis du village, ils luttent depuis trois ans contre un projet qu’ils jugent aussi inutile qu’anachronique : la construction d’un troisième tronçon de téléphérique par son exploitant, le groupe #SATA, qui permettrait de monter jusqu’au #dôme_de_la_Lauze, à 3 559 mètres. Ce nouvel équipement, d’un coût de 14 millions d’euros (dont 4 millions d’argent public), permettrait de skier sur le #glacier de la #Girose, actuellement doté d’un #téléski vieillissant, dont l’accès est devenu problématique en raison du réchauffement climatique.

      Un téléphérique sur un glacier, alors que les Alpes se réchauffent deux fois plus vite que le reste de la planète et que les scientifiques alertent sur la disparition de la moitié des glaciers de montagne d’ici à 2100 ?

      Pour tenter d’empêcher la réalisation de ce projet fou, des habitant·es de la Grave, constitué·es dans le collectif #La_Grave_autrement, luttent sur deux fronts : judiciaire et médiatique. Deux recours ont été déposés devant le tribunal administratif pour contrer le projet de la SATA, un groupe qui exploite aussi les domaines skiables de l’Alpe d’Huez et des Deux-Alpes, emploie 800 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros. Les jugements au fond n’interviendront pas avant le printemps 2024… Trop tard, peut-être, pour empêcher le démarrage des travaux.

      Alors, parallèlement, des militant·es se sont activé·es sur le terrain : en octobre, l’association #Mountain_Wilderness a déployé une banderole sur le glacier, puis #Les_Soulèvements_de_la_Terre ont symboliquement planté leurs tentes sur le rognon rocheux situé au milieu du glacier, sur lequel doit être édifié le pylône du téléphérique et où des botanistes ont découvert une plante rare et protégée, l’#androsace_du_Dauphiné.

      Enfin, en novembre, des habitant·es de La Grave, accompagné·es de la glaciologue Heidi Sevestre, ont symboliquement apporté un gros morceau de glace de la Girose à Paris, le jour de l’ouverture du One Planet-Polar Summit, et interpellé le gouvernement sur l’urgence de protéger les glaciers.

      Depuis, la neige est tombée en abondance sur la Meije et dans la vallée. À La Grave et dans le village voisin de Villar d’Arène, les opposant·es au projet prouvent, dans leur vie quotidienne, qu’une #alternative au tout-ski est possible et que la vallée peut se réinventer sans porter atteinte à ce milieu montagnard si menacé.

      Thierry Favre, porte-parole de La Grave autrement, vit dans une ancienne bergerie, au cœur du hameau des Hières, à 1 800 mètres d’altitude, qu’il a achetée il y a trente ans, après être tombé amoureux du site pour la qualité de sa neige et la verticalité de ses pentes. Après avoir travaillé dans l’industrie de la soierie à Lyon et à Florence, il a fondé ici sa propre entreprise de création d’étoffes, #Legend’Enhaut, qui fabrique des tissus haut de gamme pour des décorateurs. « Nous sommes bien situés, sur un grand axe de circulation entre Grenoble et Briançon. Nous avons l’immense chance de ne pas avoir vu notre cadre de vie massacré par les ensembles immobiliers qui défigurent les grandes stations de ski des Alpes. Mais il faut être vigilants. La Grave compte déjà 75 % de #résidences_secondaires. Et le projet de nouveau téléphérique s’accompagnera inévitablement de la construction d’une résidence de tourisme. Il y a urgence à proposer un autre modèle pour l’avenir. »

      À 60 ans, Thierry Favre s’applique à lui-même ce souci de sobriété dans son activité professionnelle. « Mon entreprise marchait bien mais j’ai volontairement mis le pied sur le frein. Je n’ai conservé que deux salariés et deux collaborateurs extérieurs, pour préserver ma qualité de vie et garder du temps pour militer. »

      À deux kilomètres de là, à la ferme de Molières, Céline Gaillard partage la même philosophie. Après avoir travaillé à l’office du tourisme de Serre-Chevalier et à celui de La Grave, cette mère de deux enfants s’est reconvertie dans l’élevage de chèvres. Elle et son mari Martin, moniteur de ski trois mois par an, exploitent un troupeau de 50 chèvres et fabriquent des fromages qu’ils vendent sur place. Pendant les six mois d’hiver, les bêtes vivent dans une vaste chèvrerie, où elles ont de l’espace pour bouger, et en été, elles paissent sur les alpages voisins. « Je ne veux pas en avoir plus de cinquante, par souci du bien-être animal. Nous pourrions produire plus de fromages, car la demande est forte. Mais le travail saisonnier de Martin nous apporte un complément de revenus qui nous suffit. »

      Avec les œufs de ses poules, Agathe fait le même constat : « Je pourrais en vendre dix fois plus. L’an dernier, nous avons planté de l’ail et des framboisiers : nous avons tout vendu très vite. Ce serait bien que d’autres éleveurs s’installent. Si nous avions une production locale plus fournie, nous pourrions ouvrir une épicerie coopérative au village. »

      Contrairement à Agathe qui milite dans le collectif La Grave autrement, Céline, la chevrière, ne s’oppose pas ouvertement au nouveau téléphérique. Mais elle n’est « pas d’accord pour se taire » : « Nous n’avons pas pu avoir un vrai débat sur le projet. Il faudrait un moratoire, le temps d’échanger avec la population. Je ne comprends pas cette volonté d’exploiter la montagne jusqu’à son dernier souffle. »

      Céline et Martin Gaillard ne sont pas seuls à pratiquer l’élevage autrement dans le village. Au hameau des #Cours, à #Villar_d’Arène, un autre jeune couple, originaire de l’ouest de la France, s’est installé en 2019. Sylvain et Julie Protière, parents d’un enfant de 4 ans, ont repris la ferme du Lautaret, dans laquelle ils élèvent 35 vaches d’Herens, une race alpine particulièrement adaptée à la rudesse du climat montagnard.

      Alors que la plupart des fermiers traditionnels de La Grave et de Villar d’Arène élèvent des génisses qu’ils revendent à l’âge de 3 ans et n’exploitent donc pas le lait, Sylvain et Julie traient leurs vaches et fabriquent le fromage à la ferme. Cela leur procure un meilleur revenu et leur permet de fournir en fromage les consommatrices et consommateurs locaux. « Nous vendons toute notre production aux restaurants, refuges et gîtes dans un rayon de 5 kilomètres, et nous n’en avons pas assez pour satisfaire la demande », témoigne Sylvain.

      À mesure que le combat des opposants et opposantes au nouveau téléphérique se médiatise et se radicalise, les tensions s’avivent au sein de la communauté villageoise. Les partisans du téléphérique accusent les opposants de vouloir la mort de l’économie de la vallée. Selon eux, sans le troisième tronçon, le téléphérique actuel n’est plus viable.

      Aucun·e des opposant·es que Mediapart a rencontré·es, pourtant, ne souhaite l’arrêt des remontées mécaniques. Benjamin Ribeyre, guide de haute montagne et cofondateur du collectif La Grave autrement, pense au contraire que l’actuel téléphérique pourrait servir de base à un développement touristique tourné vers la transition écologique. « L’actuelle plateforme d’arrivée, à 3 200 mètres, permet un accès facile au glacier de la Girose. C’est unique en France, bien mieux que la gare du Montenvers de Chamonix, d’où l’on ne voit de la mer de glace que des moraines grises. Ici, grâce au téléphérique, nous pourrions proposer des sorties d’éducation au climat, en particulier pour les enfants des écoles. Le réchauffement climatique bouleverse notre activité de guides de haute montagne. Nous devons d’urgence nous réinventer ! »

      Niels Martin, cofondateur de La Grave autrement, conteste, pour sa part, les calculs économiques des promoteurs du projet. Père de deux jeunes enfants, il partage sa vie entre La Grave et la Savoie, où il travaille dans une institution de la montagne. « Ce troisième tronçon n’est pas indispensable à la survie du téléphérique. Le fait que La Grave soit restée à l’écart des grands aménagements du plan neige des années 1970 doit devenir son principal attrait. » Au nom du collectif, Niels vient d’envoyer une lettre au préfet coordonnateur du massif des Alpes dans laquelle il propose que le village devienne en 2024 un site pilote des États généraux de la transition du tourisme en montagne, où se concoctent des solutions d’avenir pour faire face au réchauffement climatique dans les Alpes. Les Soulèvements de la Terre, eux, n’ont pas dit leur dernier mot. Dès la fonte des neiges, ils ont promis de remonter sur le glacier de la Girose.

      https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/251223/ecologie-dans-un-village-des-hautes-alpes-le-telepherique-de-la-discorde

    • #Guillaume_Gontard : Glacier de la #Girose - La #Grave :

      J’ai interrogé le ministre @Ecologie_Gouv sur l’avenir du glacier de la #Girose dans les #Alpes.
      Ce lieu unique est menacé par un projet de prolongation d’un téléphérique permettant de skier sur un glacier dont les jours sont comptés.

      https://twitter.com/GuillaumGontard/status/1740306452957348349

  • La France en Jaune - 18/11/2023
    https://ricochets.cc/La-France-en-Jaune-18-11-2023.html

    La France en Jaune - 18/11 à 14h place Bellecour Les 17 et 18 novembre, pour la 5e fois de leur existence, les groupes Gilets Jaunes de toute la France appellent l’ensemble des colères à se refédérer (sans étiquette partisane) contre le pouvoir libéral, répressif, écocidaire et fasciste qui nous opprime toutes et tous, avec ou sans gilet. A Lyon, l’Assemblée des Gilets Jaunes invite à une manifestation déclarée à 14h place Bellecour et soutient toutes les formes de lutte qui se mobiliseraient sur ces (...) #Les_Articles

    / Révoltes, insurrections, débordements..., #Luttes_sociales

    #Révoltes,_insurrections,_débordements...
    https://rebellyon.info/%F0%9F%9F%A1-La-France-en-Jaune-18-11-a-14h-place-25342
    https://lundi.am/Ronds-points-contre-solitude
    https://lundi.am/Une-maman-comme-tant-d-autres
    https://lundi.am/S-ecrire-dans-l-histoire-s-inscrire-dans-l-avenir

  • Le #Conseil_d’État annule la #dissolution des #Soulèvements_de_la_Terre mais en valide trois autres

    Si le mouvement écologiste, dans le viseur du gouvernement, a été sauvé par la justice administrative jeudi 9 novembre, celle-ci a confirmé la dissolution de la #Coordination_contre_le_racisme_et_l’islamophobie, du #Groupe_antifasciste_Lyon_et_environs et de l’#Alvarium.

    « Et« Et paf. » C’est derrière ce slogan, sonnant comme une moquerie enfantine, que les Soulèvements de la Terre et leurs soutiens se sont rassemblés devant le Conseil d’État jeudi 9 novembre, en milieu d’après-midi, après l’annulation de leur dissolution. Pendant une heure, les interventions se sont succédé dans une ambiance à la fois réjouie et grave, en présence d’un groupe de policiers déployés devant l’entrée de l’institution.

    Dans sa décision, le Conseil d’État rappelle que les Soulèvements de la Terre n’ont jamais incité à commettre des violences contre des personnes. En revanche, il estime qu’en appelant à la « désobéissance civile » et au « désarmement » des infrastructures portant atteinte à l’environnement, ils provoquent à la « violence contre les biens », l’un des nouveaux critères de dissolution introduits par la loi « séparatisme ». Le groupe se voit ainsi reprocher de « légitimer publiquement » la destruction d’engins de chantiers, de cultures intensives ou la dégradation de sites industriels polluants, dont il revendique la dimension « symbolique ».

    Pour autant, le Conseil d’État conclut qu’au regard « de la portée de ces provocations, mesurée notamment par les effets réels qu’elles ont pu avoir », la dissolution ne serait pas « une mesure adaptée, nécessaire et proportionnée ». Il annule ainsi le décret pris en Conseil des ministres le 21 juin 2023. Le ministère de l’intérieur, à l’initiative de cette dissolution, n’a pas souhaité réagir.

    Dans un communiqué, les Soulèvements de la Terre se réjouissent de leur « victoire » et d’« un sérieux revers pour le ministère de l’intérieur ». Le mouvement considère que cette décision « est porteuse d’espoirs pour la suite », car « en utilisant l’argument de l’absence de proportionnalité entre les actions du mouvement et la violence d’une dissolution, le Conseil d’État confirme l’idée que face au ravage des acteurs privés, de l’agriculture intensive, de l’accaparement de l’eau, nos modes d’actions puissent être considérés comme légitimes ».

    Aïnoha Pascual, avocate des Soulèvements, dit son « soulagement » pour la défense des libertés publiques, notamment de la liberté d’association, mais aussi sa « prudence ». Son confrère Raphaël Kempf, également défenseur du mouvement écologiste, voit dans la décision du Conseil d’État la reconnaissance de la légitimité « d’une dose d’appel à la désobéissance civile et au désarmement ». Mais s’inquiète, lui aussi : la juridiction accepte l’idée que des agissements violents puissent concerner des biens, alors que le code pénal et la Cour européenne des droits de l’homme la restreignent aux personnes. Autre source d’inquiétude : la notion de « provocation » à commettre ces faits n’est pas clairement limitée, et le juge considère qu’elle peut être constituée même si elle n’est qu’implicite.

    Sollicité par Mediapart, Michel Forst, rapporteur de l’Organisation des nations unies (ONU) sur la protection des défenseurs de l’environnement rappelle que cette dissolution « s’inscrivait dans un contexte où l’on constate dans beaucoup de pays d’Europe une érosion extrêmement inquiétante de l’espace civique ». Il cite notamment le cas de l’Allemagne ou de l’Italie, « où des mouvements écologistes et climatiques, qui ont recours à la désobéissance civile non-violente, sont en train d’être catégorisées comme des organisations criminelles par les autorités ». Et ajoute : « Je crois que ce qui inquiète le gouvernement, ce n’est pas tant les supposées provocations à la violence, mais la portée de la voix des Soulèvements de la Terre. C’est le fait qu’ils soient audibles, entendus, écoutés. »

    Au nom du Syndicat des avocats de France (SAF), Lionel Crusoé a critiqué la recrudescence des dissolutions d’associations, qu’elles soient antiracistes, de soutien au peuple palestinien, ou antifascistes. Il y voit la traduction d’une « situation en demi-teinte » pour les libertés publiques, alors que « dans une société démocratique, il doit y avoir un espace de débats, et qu’il est aussi fait de rapports de force ».
    L’Alvarium, un groupe d’extrême droite dissout pour « provocation à la haine »

    S’il a annulé la dissolution des Soulèvements de la Terre, le Conseil d’État a validé celle de trois autres organisations. En ce qui concerne l’Alvarium, qui avait contesté sa dissolution mais ne s’était pas défendu à l’audience du 27 octobre, le Conseil d’État estime que les messages postés par le groupe d’extrême droite angevin incitaient bel et bien à la discrimination et à la haine « envers les personnes étrangères ou les Français issus de l’immigration par leur assimilation à des délinquants ou des criminels, à des islamistes ou des terroristes », comme le lui reproche le gouvernement dans le décret de dissolution du 17 novembre 2021.

    Compte tenu de la « gravité » et de la « récurrence » de ces agissements, le Conseil d’État juge que la dissolution ne constitue pas une mesure disproportionnée. Il note, par ailleurs, les liens de l’Alvarium et de ses membres dirigeants « avec des groupuscules appelant à la discrimination, à la violence ou à la haine contre les étrangers », les personnes d’origine non européenne ou les musulmans. Mais ne dit pas un mot de la « provocation à commettre des violences » invoquée par le gouvernement dans ses motivations.

    L’Alvarium, qui agrégeait des catholiques identitaires et des nationalistes révolutionnaires autour d’un bar associatif, entre 2018 et 2021, s’est fait connaître à Angers pour plusieurs rixes contre des militants d’extrême gauche, certaines ayant été suivies de condamnations. Après sa dissolution, le groupe s’est plus ou moins reconstitué sous le nom de « RED Angers » (Rassemblement des étudiants de droite, dont le local a été fermé par la mairie, à l’été 2023, après de nouvelles bagarres). D’anciens membres de l’Alvarium ont été jugés en août pour des violences contre des manifestants, et pour l’essentiel relaxés.
    La CRI subit le même sort que le CCIF

    Le Conseil d’État a également validé la dissolution de la Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), prononcée le 20 octobre 2021. Le gouvernement reprochait à cette association lyonnaise, fondée en 2008, d’instrumentaliser le concept d’islamophobie pour provoquer à la haine antisémite et à la violence, notamment en s’abstenant de modérer les commentaires d’internautes sur ses réseaux sociaux. Le mémoire du ministère de l’intérieur évoquait « une stratégie de communication comparable à celle du CCIF », dissout en 2020 sans que le Conseil d’État ne trouve rien à redire.

    En préambule, la juridiction administrative écarte la « provocation à la violence » reprochée par le ministère de l’intérieur, estimant que les messages cités relèvent d’une critique « véhémente » de l’action de la police ou de réactions « injurieuses ou menaçantes », mais ne constituent pas des appels à la violence.

    Le Conseil d’État se concentre plutôt sur les appels à la haine ou à la discrimination et estime que la CRI a posté des propos « outranciers sur l’actualité nationale et internationale, tendant, y compris explicitement, à imposer l’idée que les pouvoirs publics, la législation, les différentes institutions et autorités nationales ainsi que de nombreux partis politiques et médias seraient systématiquement hostiles aux croyants de religion musulmane et instrumentaliseraient l’antisémitisme pour nuire aux musulmans ». Elle considère aussi que « ces publications ont suscité de nombreux commentaires haineux, antisémites, injurieux et appelant à la vindicte publique, sans que l’association ne tente de les contredire ou de les effacer ».

    Au Conseil d’État, où elle dénonçait un « pur procès d’intention », démentait tout antisémitisme et revendiquait le droit de critiquer des politiques publiques, la CRI avait reçu le soutien de la Ligue des droits de l’homme (LDH) et du Gisti, au nom de la liberté d’association, de réunion et d’expression. S’il se réjouit de la décision pour les Soulèvements de la Terre, l’avocat de la CRI, João Viegas, juge celle qui concerne ses clients « extrêmement décevante » et se réserve la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l’homme.

    « C’est une reprise très évasive et insatisfaisante des griefs du ministère, qui ne reposent sur absolument rien, sauf des commentaires non modérés et des propos parfois à l’emporte-pièce. Si le Conseil d’État accepte l’idée qu’en critiquant l’État on devient anti-français, il reprend à son compte la théorie de la cinquième colonne et des ennemis de l’intérieur. Il ne rectifie pas la jurisprudence déjà désastreuse du CCIF, qui peut servir à couvrir des mesures très répressives de critiques politiques jugées inconvenantes. On parle d’associations qui saisissaient les pouvoirs publics et encourageaient les gens à le faire, les aidaient à déposer plainte et les assistaient en justice. »
    Un groupe antifasciste dissout pour la première fois

    Enfin, le Conseil d’État a confirmé la dissolution du Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale), prononcée le 30 mars 2022 et suspendue deux mois plus tard. Le Gale devient donc le premier groupe d’extrême gauche dissout depuis Action directe, en 1982, après une campagne d’attentats et de braquages qui avaient fait plusieurs morts. Le collectif lyonnais, créé après la mort de Clément Méric en 2013 , comptait une trentaine de membres actifs.

    Contrairement à l’Alvarium et à la CRI, dont la dissolution a été confirmée sur le fondement des appels à la haine ou à la discrimination, celle du Gale repose seulement sur la « provocation à commettre des violences contre des personnes ou des biens », c’est-à-dire le nouveau motif créé par la loi « séparatisme ». En l’occurrence ici, les personnes et les biens appartiennent aux adversaires privilégiés du Gale, la police et l’extrême droite, et sont quasiment mis sur le même plan.

    La décision du Conseil d’État relève ainsi que certains messages postés par le Gale sur les réseaux sociaux montrent « des policiers ou des véhicules de police incendiés, recevant des projectiles ou faisant l’objet d’autres agressions ou dégradations, en particulier lors de manifestations, assortis de textes haineux et injurieux à l’encontre de la police nationale, justifiant l’usage de la violence envers les représentants des forces de l’ordre, leurs locaux et leurs véhicules, se réjouissant de telles exactions, voire félicitant leurs auteurs ».

    Elle retient aussi des publications « approuvant et justifiant, au nom de “l’antifascisme”, des violences graves commises à l’encontre de militants d’extrême droite et de leurs biens ». Certains commentaires en réponse peuvent être considérés comme « des appels à la violence voire au meurtre » de militants d’ultradroite, sans faire l’objet d’une « quelconque modération ».

    Les avocats du Gale, Agnès Bouquin et Olivier Forray, dénoncent une décision « très inquiétante » et s’apprêtent à saisir la Cour européenne des droits de l’homme, puisque « le Conseil d’État ne joue plus son rôle de garde-fou des libertés publiques ». À leurs yeux, la décision « raye d’un trait de plume la liberté d’association, d’expression et de réunion, parce que ça disconvient au gouvernement » et empêche « la dénonciation politique de l’action policière et de l’extrême droite ». « La lutte antifasciste ne s’arrête pas à l’étiquette “Gale” et va continuer », affirment les avocats du collectif.

    Une clarification toute relative

    Dans le communiqué de presse qui accompagne ses quatre décisions, le Conseil d’État se félicite de « préciser le mode d’emploi » et les « critères » du nouveau motif de dissolution instauré par la loi « séparatisme », autour de la provocation à la violence (contre les personnes ou les biens). Il considère ainsi avoir posé les bornes d’une dissolution acceptable.

    Ce n’est pourtant pas si clair. D’une part, sa décision sur les Soulèvements de la Terre laisse entendre qu’une petite quantité de « violence contre les biens » ne suffit pas à signer l’arrêt de mort d’une organisation, pour des raisons de proportionnalité. Mais elle laisse ouverte la possibilité de dissoudre un groupe - voire les Soulèvements de la Terre eux-mêmes, plus tard - sur la seule base de dégradations matérielles, si elles étaient plus lourdes, ou plus fréquentes, ou plus chères, sans définir de seuil.

    D’autre part, et uniquement pour les Soulèvements de la Terre, le Conseil d’État établit un lien entre la provocation à des agissements violents et ses effets concrets (ici jugés modestes). Pour le #Gale, la provocation est retenue sans considération pour ses conséquences : les appels à commettre telle ou telle action, à s’en prendre à telle ou telle cible, ont-ils entraîné des passages à l’acte ? Peut-on en attribuer la responsabilité au groupe ?

    Depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron, les dissolutions administratives se sont succédé à un rythme inédit sous la Cinquième République. Sous son premier mandat, 29 associations et groupements de fait, pour l’essentiel soupçonnés de proximité avec l’#islamisme (#Baraka_City, le #CCIF) ou liés à l’#extrême_droite (le #Bastion_social, les #Zouaves) ont disparu. Depuis sa réélection, le 24 avril 2022, le gouvernement a prononcé la dissolution de quatre organisations : le #Bloc_Lorrain, #Bordeaux_nationaliste, #Les_Alerteurs et #Civitas. Sans compter les Soulèvements de la Terre, qui célèbrent leur victoire.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/091123/le-conseil-d-etat-annule-la-dissolution-des-soulevements-de-la-terre-mais-
    #justice #antifa #anti-fascisme #SdT

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    voir ce fil de discussion (via @arno) :
    https://seenthis.net/messages/1025608

  • Villard de Lans : Projet immobilier touristique/business Tony Parker/Mairie : la dévastation avance normalement
    https://ricochets.cc/Villard-de-Lans-Projet-immobilier-touristique-business-Tony-Parker-Mairie-

    Malgré un gros rassemblement de contestation, les élus de Villard de Lans ont voté pour la poursuite du gros projet immobilier. Voici le communiqué de l’association : CHEQUE EN BLANC Malgré une très forte mobilisation citoyenne, l’échange des parcelles des Adrets avec le parking P1 a été approuvé au conseil municipal de jeudi dernier. Le maire et une majorité des élus de Villard de Lans ont donc fait un beau chèque en blanc à la SEVLC et INM. Nous ne pouvons qu’être sidérés ! Sidérés par cette (...) #Les_Articles

    / Tourisme, sports & loisirs, #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #Vercors

    #Tourisme,sports&_loisirs
    https://vercorscitoyens.org

  • Affiches / journal mural contre les JO et le monde qui va avec !
    https://ricochets.cc/Affiches-journal-mural-contre-les-JO.html

    Un trio d’affiches contre les JO et le monde qui va avec. À diffuser et à coller à volonté ! Affiches / journal mural contre les JO ! Non aux Jeux Olympiques, ni ici ni ailleurs ! À Paris, en Seine-St-Denis, à Marseille, et partout ailleurs, on aimerait que les JO tournent à la cata pour ses organisateurs et pour l’état. Que cette grande fête des nationalismes et du business sportif ne se passe pas tranquilou ! Qu’on en finisse avec cette mise en scène glauque du dépassement de soi pour un État, pour une (...) #Les_Articles

    / Tourisme, sports & loisirs, #Le_monde_de_L'Economie

    #Tourisme,sports&_loisirs
    https://paris-luttes.info/affiches-journal-mural-contre-les-17521?lang=fr
    https://iaata.info/CARTE-DES-SACCAGES-DES-JOP-2024-6221.html
    https://www.lemonde.fr/sport/article/2023/11/07/jo-d-hiver-2030-la-france-candidate-a-l-organisation-des-jeux-olympiques-qu-

  • Pour le numéro de décembre 2023 de RICOCHETS papier, envoyez vos contributions !
    https://ricochets.cc/Pour-le-numero-de-decembre-2023-de-RICOCHETS-papier-envoyez-vos-contributi

    Le nouveau numéro papier RICOCHETS sortira en décembre 2023. Un nouveau numéro du journal est prévu, toujours avec des articles inédits différents de ceux du site web. Alors merci d’envoyer svp vos contenus (texte, interviews, critique de film, analyses, dessin, poésie, rébus, slogan, photo, événements situés après le 10 décembre...) par la Poste ou via la page Contact avant le 22 novembre 2023. Pour les textes, merci si possible de ne pas dépasser les 3000 ou 5000 caractères. Audience élevée Après les (...) #Les_actus_de_RICOCHETS

    / #Drôme

  • « Ils ont heurté le safran pendant 45 minutes » : des orques attaquent et coulent un yacht en Méditerranée - lindependant.fr
    https://www.lindependant.fr/2023/11/06/ils-ont-heurte-le-safran-pendant-45-minutes-des-orques-attaquent-et-cou

    Cela fait plusieurs mois que les orques font la guerre aux bateaux dans le détroit de Gibraltar. La dernière rencontre a eu lieu mardi dernier, lorsqu’un yacht polonais nommé Grazie Mamma II a été attaqué par une meute d’orques pendant 45 minutes et a finalement coulé.

  • Les plantations et monocultures sont la « nature » du capitalisme, son horizon est l’agro-industrie hors sol
    https://ricochets.cc/Les-plantations-et-monocultures-sont-la-nature-du-capitalisme-son-horizon-

    Les plantations sont une forme d’extractivisme ancien, lié au colonialisme, et sont un des moteurs du capitalisme. Mais les plantations sont encore trop liées à l’imprévisible vivant et sujettes à perturbations. La production d’argent exige des modes de production du végétal monétisable encore plus contrôlés et clos... Plantation, par Sophie Chao Plantation, par Sophie Chao Comment penser et critiquer les plantations et les monocultures sans écraser les violences et les dominations faites aux humains (...) #Les_Articles

    / #Agriculture, #Le_monde_de_L'Economie, #Technologie

    https://www.terrestres.org/2023/11/03/plantation
    https://www.gouvernement.fr/actualite/la-french-agritech-au-service-de-l-innovation-agricole
    https://reporterre.net/En-Bretagne-la-biosecurite-tue-l-elevage-paysan
    https://reporterre.net/Agrivoltaisme-une-course-folle-qui-risque-d-epuiser-la-filiere

  • Armes « non létales » : stop au carnage
    https://souriez.info/Armes-non-letales-stop-au-carnage

    Émission du 3 novembre 2023 // Dans le cadre de la campagne « Pour un contrôle des armes à létalité réduite en manifestation » d’Amnesty International, sa branche française a invité deux militant-es politiques de Colombie, dont Leidy Cardena, qui été éborgnée pendant le mouvement social de 2021, pour participer à une discussion fin octobre au CICP. Étaient présent-es des membres d’AI France ainsi que Pierre Douillard-Lefevre, chercheur indépendant et victime lui aussi, lorsqu’il était (...) #Les_Amis_d'Orwell

    https://www.amnesty.fr/petitions/pour-un-controle-des-armes-a-letalite-reduite-en-manifestation
    https://www.amnesty.fr/actions-soutien/manifestez-vous-pour-defendre-le-droit-de-manifester2
    https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2021/11/colombia-esmad-eye-trauma
    https://www.editionsbdl.com/produit/larme-a-loeil-violences-detat-et-militarisation-de-la-police
    https://editionsgrevis.com/2021/08/30/nous-sommes-en-guerre
    http://souriez.info/Nous-sommes-en-guerre-discussion
    https://www.youtube.com/watch?v=tFlCCO7QAmI

  • Appel international à une semaine d’action contre toute les #Guerres du 17 au 25 novembre 2023
    https://ricochets.cc/Appel-international-a-une-semaine-d-action-contre-toute-les-guerres-du-17-

    L’urgence d’entreprendre des actions internationales contre la guerre se fait sentir. Même si la guerre se manifeste en prenant différentes formes, cela signifie toujours conditions de vie atroces, peur permanente, oppression, soumission, morts, exodes forcés, et souvent génocide. En ce moment, 2 milliards de personnes vivent dans des zones de conflit. Dans un contexte qu’on observe de plus en plus tendu, cela risque de concerner toujours plus de gens. La production et le commerce d’armes n’ont (...) #Les_Articles

    / Guerres, Autoritarisme, régime policier, démocrature..., #Le_monde_de_L'Economie

    #Autoritarisme,_régime_policier,_démocrature...

  • La civilisation industrielle affecte gravement la biodiversité des micro-organismes aussi à l’intérieur de nos corps
    https://ricochets.cc/La-civilisation-industrielle-affecte-gravement-la-biodiversite-des-micro-o

    Le système agro-industriel et plus largement la civilisation industrielle détruisent aussi méthodiquement le vivant à l’intérieur de nos corps. Les communautés de micro-organismes qui vivent dans nos intestins et sur nos corps ; et qui aident nos organismes à bien fonctionner, sont durement affectées par la chimie et des modes de vies hors sol. Une perte de bioversité « interne » qui pourrait aggraver les risques de maladies dites civilisationnelles. De même, l’utilisation massive d’antibiotiques, pour (...) #Les_Articles

    / #Ecologie

    https://www.partage-le.com/2017/03/06/le-microbiome-des-occidentaux-est-une-catastrophe-ecologique-compare-a-c
    https://www.terrestres.org/2023/10/16/penser-et-agir-avec-les-microbes

  • #Die : après la destruction de terres agricoles à Chamarges pour la zone artisanale imposée par des élus locaux
    https://ricochets.cc/Die-apres-la-destruction-de-terres-agricoles-a-Chamarges-pour-la-zone-arti

    Que faire après l’échec d’actions visant à empêcher la destruction de terres agricoles ? Au lieu de se résigner, améliorer analyses et stratégies, être plus nombreux.ses à agir de manière déterminée, de diverses manières, viser les causes des problèmes, embarquer davantage de monde en soutien, etc. Pendant ce temps, la communauté des communes du Diois (CCD) et ses élus bétonneurs font de la com sur le « zéro déchets » et les composteurs, signent une charte avec le Parc Naturel Régional du Vercors, inaugurent (...) #Les_Articles

    / #CCD, Die, #Ecologie, #Le_monde_de_L'Economie

    https://latulipesauvage.org/2023/07/01/la-terre-de-chamarges-raclee-jusqua-los

  • Eau en vercors / conférence débat mardi 21 novembre à Autrans
    https://ricochets.cc/Eau-en-vercors-conference-debat-mardi-21-novembre-c-Autrans.html

    EAU EN VERCORS / CONFÉRENCE DÉBAT MARDI 21 NOVEMBRE Vous avez aimé notre fiche n°1 sur l’eau … vous allez adorer notre prochaine soirée. PARTICIPEZ Vercors Citoyens est ravi de vous convier : Mardi 21 novembre Pour une conférence de Géraud BOURNET, sur ‘’L’Eau en Vercors : on fait comment Aujourd’hui et Demain ?’’ Suivie d’un débat animé par Vercors Citoyens, A la salle des fêtes d’Autrans * Accueil et buffet à partir de 18h30, venez avec vos écocup ! L’eau en Vercors : Quelles sont les ressources et (...) #Les_Articles

    / #Initiatives_d'habitant.e.s

  • TOTALénergies : champion des « bombes carbone » qui détruisent notre avenir
    https://ricochets.cc/TOTALenergies-champion-des-bombes-carbone-qui-detruisent-notre-avenir.html

    Alors que les températures connaissent cette année encore des records et que les émissions de C02 continuent d’augmenter, TOTAL, les banques et les Etats continuent de lancer et soutenir d’énormes projets d’extractions de combustibles fossiles : Les « bombes carbone » menacent la lutte contre le réchauffement climatique - L’enquête que publient « Le Monde » et d’autres médias internationaux à partir du travail de deux ONG françaises sur 422 mégaprojets d’extraction de combustibles fossiles met en lumière la (...) #Les_Articles

    / #Catastrophes_climatiques_et_destructions_écologiques, #Le_monde_de_L'Economie

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/31/les-bombes-carbone-menacent-la-lutte-contre-le-rechauffement-climatique_6197
    https://www.planete-energies.com/fr/media/infographie/mix-energetique-mondial-1990-2035
    https://www.connaissancedesenergies.org/lenergie-dans-le-monde-en-2035-quoi-faut-il-sattendre-22021
    https://fr.statista.com/statistiques/570776/approvisionnement-en-energie-primaire-dans-le-monde-par-source
    https://www.unep.org/events/conference/cop28

  • La guerre : folie rationnelle intéressée des Etats et des capitalistes industriels
    https://ricochets.cc/La-guerre-folie-rationnelle-interessee-des-Etats-et-des-capitalistes-indus

    Modernisation des armées, business standard des lobbys puissants de l’armement, militarisation des esprits, ou vrais risques de guerre ici ? Difficile de savoir, mais on sait historiquement que les Etats, le capitalisme et le système industriel portent la guerre militaire avec eux, on se souvient par exemple des deux #Guerres mondiales. On sait aussi que les guerres militaires sont un prolongement et une variante de la guerre économique permanente, de la guerre contre la biosphère, de la guerre (...) #Les_Articles

    / #Le_monde_de_L'Economie, Guerres

    https://lenumerozero.info/1912-1952-Ouvrier-e-s-pacifistes-et-fabrication-de-guerre-un-sujet-se
    https://lenumerozero.info/Resister-aux-guerres-6523