Les 18 armes légendaires du Kung-Fu, Liu Chia-Liang, 1982
Ah lala, putain que ça me manquait des films de kung-fu. Je n’en ai pas honte, ça me fait du bien.
Un jour un ami handi m’a dit que lorsque nous étions amoureux, nous n’aimions pas seulement un corps mais nous étions aussi amoureux d’une certaine vision de la « validité », une manière de bouger, d’être fort, d’être leste. J’ai pensé à ça lorsque j’ai constaté que j’aimais les films de kung-fu. En fait ça n’en a pas l’air mais c’est un certain rapport au documentaire...
Les personnages exécutent en plan large et sans aucun montage des danses, des choré, des prouesses. Et ça, ils le font. En vrai. Sous nos yeux. C’est génial le cinéma. Et c’est ça qui d’après moi différencie cet art de tous les autres : un réel qui se multiplie. Et moi j’éprouve ce réel des corps, que je n’ai pas dans les films de kung-fu, et c’est génial.
Mais en dehors de ça, ce film-là était bien pourri. Rien. Rien de rien.
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