It started when we were younger, you were mine… my butch
▻https://lesguerilleres.wordpress.com/2021/09/30/my-butch
Tags : #LGTB #lesbianisme #.témoignage
It started when we were younger, you were mine… my butch
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Tags : #LGTB #lesbianisme #.témoignage
Adrienne-Rich-La-contrainte-à-lhétérosexualité-et-lexistence-lesbienne.pdf
▻https://feministes-radicales.org/wp-content/uploads/2012/03/Adrienne-Rich-La-contrainte-%C3%A0-lh%C3%A9t%C3%A9rosexualit%C
Tags : #:Adrienne_Rich hétérosexualité #lesbianisme #féminismes #hétérosexisme
Liv Strömquist
Liv Strömquist, geboren 1978 in Lund, Schweden, ist eine der einflussreichsten feministischen Comiczeichnerinnen.
Die studierte Politikwissenschaftlerin zeichnet regelmäßig für unterschiedliche schwedische Magazine und Zeitungen. Ihre Buchveröffentlichungen befassen sich mit sozialen Fragen mit einer Bandbreite an Referenzen von Popkultur bis zur Bibel. Ihr Titel „Der Ursprung der Welt“ befasst sich mit der gesellschaftlichen Tabuisierung von Menstruation und der Vulva. Quasi eine Kulturgeschichte der Vulva - von der Bibel bis Freud, vom unbeholfenen Biologieunterricht bis hin zu aktueller Tamponwerbung.
In "Der Ursprung der Liebe" untersucht sie Beziehungsmuster und findet Antworten auf diese allgegenwärtigen Fragen. Ihre Suche führt sie von der Prüderie des 19. Jahrhunderts, über nordische Göttinnen, Anti-Romantik und soziologische Theorien, bis hin zur Psychoanalyse. Dabei geht sie auch einer Reihe weiterer Fragen nach, wie: Was ist innerhalb einer Beziehung erlaubt und was nicht? War Ronald Reagans Frau Kommunistin? Und war Prinz Charles überhaupt in Diana verliebt?
In "I’m every woman“ behandelt sie den Mythos vom männlichen Genie indem sie Geschichte aus weiblicher Perspektive schildert. Diese Sammlung von kürzeren Geschichten reiht sich in ihre patriarchiekritischen Veröffentlichungen ein. Die Leser*innen begegnen darin diversen Frauen, die sich im Schatten ihrer allseits gelobten und bewunderten Männer bewegen mussten. Strömquist nimmt die Figuren von Jenny Marx, Priscilla Presley und Yoko Ono, die trotz ihrer Beiträge zu den Erfolgen ihrer Ehemänner zu Fußnoten in den Geschichtsbüchern reduziert wurden, und unterzieht sie einer wohlverdienten Rehabilitation.
Liv Strömquists Gesellschaftskritik beruht auf Fakten und kombiniert unbändige Freude an Sprachwitz und berechtigte Wut mit ihren ausdrucksstarken Zeichnungen.
En chemin elle rencontre...
L’histoire
En France, une femme meurt tous les 2 jours et demi sous les coups de son conjoint, environ 70 000 adolescentes de dix à dix-huit ans sont menacées d’être mariées de force, entre 55 000 et 65 000 fillettes ou femmes sont mutilées ou menacées de l’être. Chaque année dans le monde, 5 000 femmes sont tuées au nom de l’honneur, des centaines de milliers de femmes sont victimes de la traite en vue de la prostitution... Pour que les femmes osent parler, pour briser le silence, pour une prise de conscience et de responsabilité, les artistes, femmes et hommes, se mobilisent pour la défense du droit humain. L’ouvrage bénéficie du soutien d’Amnesty International.
▻https://www.desrondsdanslo.com/EnChemin.html
#France #Amnesty_International #comic #sexualized_violence #Olympe_de_Gouges #FGM #stoning #honour_crimes #rape #forced_prostitution #domestic_violence #partner_abuse #forced_marriage #child_marriage #testimony #trauma #stigma #silence #empowerment
Quelques autres références sur des BD autour du féminisme / genre :
14 BD féministes que tout le monde devrait lire au moins une fois dans sa vie
▻https://seenthis.net/messages/631292
Petite et grande #histoire du #féminisme en bande dessinée
▻https://seenthis.net/messages/531185
Féministes. Récits militants sur la cause des femmes.
Devenir Rosie – Rosie la Riveteuse et la performativité du genre
▻https://seenthis.net/messages/672532
La dessinatrice Emma : de la #charge_mentale à la liberté d’importuner
▻https://seenthis.net/messages/661918
Ah oui ! Je vois, donc là on peut aussi faire —> ajout du tab #BD & #féminisme
▻https://seenthis.net/recherche?recherche=%23BD+%26+%23f%C3%A9minisme
Un bébé si je peux
Marie et son conjoint ont la trentaine, un travail, des amis, des passions… La seule chose qui manque à leur bonheur, c’est un enfant. Alors, après plusieurs mois d’essais infructueux, le couple décide de passer des examens. Les résultats indiquent que Marie à des ovaires polykystiques et fait donc partie du club « des infertiles ». Mais être mère reste envisageable, et c’est l’occasion pour cette journaliste-dessinatrice d’enquêter sur le sujet.
Quelles sont les causes de l’infertilité et combien de personnes sont concernées en France ? FIV, PMA, adoption, quelles sont les solutions possibles ? Et à quel coût ? Comment se montrer sincèrement heureuse envers vos copines qui deviennent mères ; que dire à votre entourage ? Le couple peut-il faire face à cette épreuve, remplie d’incertitudes et de consignes médicales ?
Marie Dubois traite ici un sujet sensible, en s’appuyant sur son expérience personnelle, mais surtout sur des enquêtes, des lectures et le témoignage de nombreux couples infertiles. Plein d’humour et de bienveillance, l’album apporte des réponses et rassurera ceux qui se trouvent dans la même situation.
En chemin elle rencontre...
Les artistes se mobilisent pour l’égalité Femme - Homme
L’histoire
En France et dans le monde, les inégalités entre les femmes et les hommes perdurent. De la sphère politique au monde économique, du milieu professionnel à l’environnement scolaire, des stéréotypes, des expressions sexistes dans le langage, dans les objets, dans les tenues vestimentaires, des conséquences des violences faites aux femmes sur les enfants en passant par la violence économique dans le couple, au droit à l’éducation pour les filles bafoué, les auteurs passent au crible et dénoncent les discriminations et les derniers bastions du système patriarcal.
▻https://www.desrondsdanslo.com/EnChemin3.html
#France #AmnestyInternational #gender_equality #equality #education #work #body
The Essential Dykes to Watch Out For
Essential DTWOF
My comic strip Dykes To Watch Out For has run serially in gay and lesbian newspapers since 1983. And over the years, a series of eleven collections have been published. These have contained all the newspaper strips, and have often also included a bonus “graphic novella,” or extended story about the characters.The first nine volumes were published by Firebrand Books, and the most recent two by Alyson Books. Though all the collections are technically still in print, they’ve gotten very difficult for readers to find, and for stores to stock.
This compilation seemed like a way to get Dykes to Watch Out For back onto bookstore shelves and into the hands of regular readers—and hopefully also into the hands of new readers who wouldn’t otherwise have run across it.
What’s in it
I would love it if this book contained all the DTWOF cartoons I ever did, from the early single-panel cartoons, to the early, pre-Mo strips, to the calendar cartoons, to the graphic novellas. But it was just too much stuff for one book. Plus it was expensive getting permission from the old publishers to reprint things.
And besides, there was a lot of older, weaker material that I was kind of happy to leave on the cutting room floor. In the end, I think ESSENTIAL represents the strip really well. It contains 390 of the extant 527 episodes. That’s 74%. Note: All the new episodes since the last collection (Invasion of the Dykes To Watch Out For, Alyson Books, 2005) are here! Numbers 458 to 527.
There’s also a 12-page “cartoonist’s introduction,” in which I look back over my career. It was hard to settle down to this task—there was a way it felt like building my own coffin—not a pleasant prospect, I assure you. But once I got into it, I think I found a way to take a historical perspective without trapping myself in amber. It’s odd to have this big volume come out at a point when I’ve decided to take a break from the strip—in May 2008, I began what I’m calling a sabbatical, in order to work on a new graphic memoir.
I’m really pleased to have so much of my work in one place. I hope you like the book.
▻https://dykestowatchoutfor.com/the-essential-dtwof
#Alison_Bechdel #comic_strip #queer #lesbian #LGBTQIA+ #intersectionality
A propos d’autonomie, d’amitié sexuelle et d’hétérosexualité, partie 3 – Corinne Monnet – Tarage – Anarcha-féminisme
▻https://tarage.noblogs.org/post/2020/05/08/a-propos-dautonomie-damitie-sexuelle-et-dheterosexualite-partie-3-co
lesbianisme Annotations :
Une des difficultés qui se pose aux femmes pour prendre conscience de leur oppression, en regard par exemple des oppressions racistes et classistes, se trouve dans le fait que la plupart du temps, les femmes cohabitent avec des hommes, que ceux-ci soient leur père, leur(s) frère(s), leur(s) copain(s), leurs collègues de travail, leur conjoint ou leur(s) fils. Cette promiscuité avec les hommes est ce qui rend très difficile la projection d’une image ennemie sur des personnes que l’on côtoie quotidiennement, avec qui on peut avoir des relations très intimes et que l’on aime. Elle m’a aussi permis de voir que de nombreuses femmes étaient (...)
#.brochure #:Corinne_Monnet #féminismes #anarchaféminisme #hétérosexualité #amour #dominations #lesbianisme
Instagram censure #lesbians mais pas #lesbian : bienvenue en Absurdistan
▻https://www.numerama.com/politique/686032-instagram-censure-lesbians-mais-pas-lesbian-bienvenue-en-absurdista
Le réseau social masque actuellement le hashtag #lesbians. Ce fait révèle à quel point l’algorithme de modération d’Instagram fonctionne de manière arbitraire, se basant sur des règles de modération qui s’expliquent théoriquement, tout en restant sont discriminantes sur le fond. « Ce hashtag est masqué », peut-on lire sur la photo. « Les publications ont été limitées car la communauté Instagram a signalé du contenu susceptible de ne pas respecter ses règles ». Habituellement, sur Instagram, cliquer sur un (...)
#Instagram #algorithme #pornographie #censure #modération #LGBT
//c0.lestechnophiles.com/www.numerama.com/wp-content/uploads/2021/02/lesbians_instagram-scaled.jpg
Alice Coffin : « Les lesbiennes sont la plus lourde menace contre le patriarcat »
▻https://www.youtube.com/watch?v=jMUB4etKle4
Alice Coffin est journaliste, militante féministe, activiste au sein du collectif La Barbe, co-fondatrice de l’association des journalistes LGBT, de la Conférence européenne lesbienne ou encore la LIG – Lesbiennes d’intérêt général. Elle vient de publier « Le Génie Lesbien » (Éditions Grasset) et elle est l’invitée de #LaMidinale.
Sur les critiques et la violence
« C’est dur (…). Ce qui marque, ce ne sont pas les attaques, c’est l’inhumanité de certains et je pense notamment à des journalistes. Je ne comprends pas bien la façon d’opérer entre être humains. »
« Les sujets que j’évoque sont des sujets très durs et je comprends qu’ils fassent réagir parce que ce sont des sujets sur lesquels beaucoup de personnes n’ont pas envie de s’interroger. »
« Ça serait bien qu’on puisse toutes et tous prendre sur nous et réfléchir deux minutes à la façon dont on agit les uns, les unes avec les autres et avoir une réflexion sur les conséquences que peuvent engendrer nos actes. »
« Je parle beaucoup de “responsabilités” dans le livre - et notamment de la responsabilité des journalistes et des médias. Ce qui se passe ces derniers jours, c’est une absence totale de responsabilité et un oubli absolu : celui que les journalistes ont beaucoup de pouvoir, notamment celui sur les vies individuelles. »
« Quand les journalistes choisissent de m’interroger d’une certaine manière, ça a des conséquences sur la façon dont le débat public peut s’organiser et ça a des conséquences sur moi : et pour moi, c’est incompréhensible. »
« Le temps du combat est infini. C’est ce qui rajoute parfois du désespoir. Je vais mourrir avant que le combat soit gagné. Mais comme le dit ma compagne, Sylvia Casalino, on ne peut pas raisonner en terme de victoire. »
« On fait face à une montagne gigantesque. »
« Ce qui me fait tenir, c’est d’être dans l’action avec d’autres militantes. Le fait d’écrire un livre isole un peu et ça concentre les attaques à titre personnel avec des stratégies d’acharnement. »
« Il n’y a pas de discussion possible. On ne se parle pas. Ça s’appelle une oppression, c’est-à-dire l’impossibilité d’organiser un dialogue et le refus, et presque la compétition, entre des histoires et des vies humaines différentes. »
Sur la lesbophobie
« C’est très compliqué pour les femmes hétérosexuelles mais c’est vrai qu’il y a beaucoup de choses qui ont à voir avec le fait que je sois lesbienne. »
« Ce qui caractérise la lesbophobie, c’est souvent une oppression pas très connue qui n’est pas juste la somme de l’homophobie et du sexisme. Il y a de l’homophobie et du sexisme mais il n’y a pas que ça. C’est un oppression à part entière et c’est pour ça qu’il existe un mot pour la qualifier : lesbophobie. C’est l’invisibilisation qui marque en particulier : le fait de ne même pas autoriser les lesbiennes d’exister. Même le mot lui-même on a du mal à l’employer. »
« Les lesbiennes constituent la plus grande terreur du patriarcat. »
Sur Elisabeth Moreno, les contradicteurs et le courage en politique
« J’espère qu’elle a lu mon livre mais je ne suis pas sûre. »
« C’est intéressant ce refus, cette incapacité, de voir d’où vient la violence et toujours la renvoyer à celles qui essayent de s’en prémunir et de s’en protéger un peu. C’est ça la force du patriarcat. »
« Il y a une impunité totale : ça va être dur et long parce que non seulement ils déchainent leurs forces contre les femmes mais en plus ils leur interdisent de pouvoir s’épanouir si on les dénonce. »
« Ils [Elisabeth Moreno et d’une manière générale, les contradicteurs] n’ont pas compris ce qu’il se passait dans le monde en termes d’oppressions sexistes. Parce que s’ils l’avaient compris ils ne pourraient agir comme ils le font. »
« Il y a un problème de courage politique. Il y a un problème de pleine lucidité de ce qu’il se passe et il y a un problème de la manière dont on le dit. »
« Ce matin [sur France Inter], Elisabeth Moreno était au bord de dire que la domination masculine est partout. »
Sur l’affaire Girard/Mazneff et les élu-es parisiens
« Il y a de la lâcheté et il y a une frayeur parce qu’il y a une peur en politique. Ils sont terrorisés. »
« Je découvre qu’ils [les élu-es] sont terrorisés de faire le moindre petite geste, ou de prononcer une parole qui pourrait être réutilisée, interprétée. »
« Il y a de la part des élus parisiens une forme de lâcheté et une peur qu’on a même essayé de m’inculquer : on m’a dit “fais attention, tu sais Christophe Girard est très puissant”. »
La suite du VERBATIM à retrouver ici : ▻http://www.regards.fr/la-midinale/art...
#féminisme #femmes #homosexualité #patriarcat #lesbiennes #lesbianisme
Pour retrouver l’URL qui fonctionne, je suis tombé sur l’article de Valeurs Actuelles au sujet de son livre. En fait, je ne suis tombé, dans mon moteur de recherche soucieux de la vie privée, que sur des articles de journaux de droite rance. Le comble. Des articles qui te disent qu’Alice Coffin est misandre, qu’elle hait les hommes.
Cet entretien est passionnant, et on a du mal à trouver la moindre trace de haine dans ses propos.
Voici l’URL telle que je la retrouve sur le site de Regards.fr
▻http://www.regards.fr/la-midinale/article/alice-coffin-les-lesbiennes-sont-la-plus-lourde-menace-contre-le-patriarcat
Et aussi :
Sur son éviction de l’Institut Catholique de Paris
« Quand je l’ai appris le 4 septembre, je me suis effondrée dans la rue. »
« Je sais comment cela se passe lorsqu’une institution décide de se positionner contre un individu dans un cadre professionnel. »
« J’enseigne à la Catho depuis huit ans et là, ils vont me chercher après un été où le combat était contre des violences pédocriminelles… Et c’est l’Eglise qui fait cela ! Le message envoyé est terrible. »
« J’ai reçu énormément de mails d’étudiants et d’étudiantes de l’Institut Catholique qui m’ont écrit que c’était fou parce que mes cours étaient impartiaux alors qu’ils et elles ont des profs hyper racistes, hyper misogynes, hyper homophobes et que eux, on les laisse dérouler leur argumentaire. »
« On sait comment les militantes féministes et les militantes lesbiennes finissent : dans le dénuement et la précarité. »
« Je vais aller devant les prud’hommes [contre l’ICP]. »
« Ce qui est dommage, c’est que j’aurais adoré discuter avec eux. Parce qu’il y a des choses que je peux comprendre : je suis devenue plus visible, ils reçoivent plein de pressions de donateurs, de parents, de l’archevêque ou que-sais-je ! Mais il faut en parler ! Je ne comprends pas ces méthodes qui consistent à mettre immédiatement la tête sous l’eau. »
« L’interview avec Sonia Mabrouk ou mon éviction de l’Institut catholique, même combat. La seule chose qui me donne un peu d’espoir, c’est que la chose compliquée, c’est que le piège est de leur côté : leur argumentaire ne tient pas. »
« Il y a une volonté de ne pas vraiment nous donner la parole parce qu’une féministe, c’est une femme qui dit la vérité sur la vie. »
« Le message des colleuses féministes, c’est : vous ne voulez pas les entendre dans les micros ou à l’Elysée, et bien on va quand même les inscrire sur tous vos murs pour les voir. »
Les médias complices du cyberharcèlement d’Alice Coffin
▻https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/151020/les-medias-complices-du-cyberharcelement-dalice-coffin
Il y a quelques semaines, le nom d’Alice Coffin ne vous disait peut-être rien. Journaliste, militante lesbienne et féministe et élue à la mairie de Paris, son CV suffisait pourtant à justifier qu’on parle de son travail. Depuis, son nom a déferlé sur les réseaux sociaux, noyé dans un flot de propos haineux et lesbophobes. La raison de cette soudaine “notoriété” ? Pas la sortie de son premier ouvrage, Le Génie lesbien (Grasset), mais ses prétendues velléités d’éradication des hommes. Ce sont les médias qui sont à l’origine de ces grotesques accusations.
Paris Match ouvre le bal, dans un papier daté du 2 octobre, en citant un extrait tronqué du Génie Lesbien (1) : « Il ne suffit pas de nous entraider, il faut, à notre tour, les éliminer. » L’article prend rapidement de l’écho, suite à la revue de presse de Radio Classique, le même jour. Le compte Twitter de la chaîne poste dans un désolant geste simplificateur « Alice Coffin estime qu’il faut “éliminer les hommes” ». S’ensuit un harcèlement massif de la journaliste et militante, présumée meurtrière, voire génocidaire. À noter qu’avant cela, le chef du service portrait de Libération n’avait pas hésité à provoquer sur Twitter une première vague de cyberharcèlement à l’encontre de l’autrice du Génie Lesbien, en la qualifiant d’ « identitaire peu démocrate » et de « Zemmour lesbien », étalant sa lesbophobie décomplexée.
Alice Coffin génocidaire, vraiment ?
« Il ne suffit pas de nous entraider, il faut, à notre tour, les éliminer. Les éliminer de nos images, de nos esprits, de nos représentations », aurait été une citation plus honnête de ce passage du livre d’Alice Coffin. Mais bien moins piège à clics, à n’en pas douter, pour Paris Match et Radio Classique. Ces médias à forte audience, comme d’autres, ont préféré susciter l’indignation pour générer de l’engagement, faisant fi de leur devoir d’informer correctement. A-t-on déjà assisté à un procédé aussi malhonnête et paresseux pour un auteur masculin ? Seuls les ouvrages féministes, que cela soit celui d’Alice Coffin ou de Pauline Harmange (Moi les hommes, je les déteste, Éditions du Seuil), semblent avoir le droit à un tel traitement.
Pour Prenons la Une, l’Association des Journalistes LGBTI et l’association Féministes contre le cyberharcèlement, tronquer de la sorte les propos d’une autrice représente un manquement à la déontologie journalistique. En relayant en masse ces propos tronqués, sans prendre la peine de lire l’ouvrage – ou a minima le passage* – dont ils sont issus, les autres médias n’ont pas fait leur travail de vérification d’information.
Nous souhaitons pointer la paresse avec laquelle la plupart des chaînes d’information ont fait leur choux gras de l’affaire en reprenant sans recul des poncifs vieux comme le monde servant à dénigrer et décrédibiliser la pensée féministe (les féministes sont hargneuses, laides, folles, détestent les hommes, veulent les éliminer…). Nous nous interrogeons, enfin, sur les positions contradictoires de certains médias. Par son silence complice face aux propos de son éditorialiste, Libération, pourtant signataire de la charte de l’AJL contre l’homophobie, suscite notre incompréhension.
Ces manquements reviennent à placer une cible sur le front d’une autrice, militante féministe et lesbienne. Un risque que tout professionnel de l’information en 2020 ne peut faire semblant d’ignorer.
Les conséquences de la légèreté journalistiques et du cyberharcèlement
Insultes, diffamations, menaces de mort, de viols… Notre consœur avait déjà été placée sous protection policière cet été et l’est de nouveau depuis la vague de harcèlement du week-end dernier. Le cyberharcèlement, faut-il le rappeler, peut avoir de graves conséquences sur l’intégrité physique et morale de ses victimes. Plus d’un tiers d’entre elles présentent tous les symptômes du syndrome de stress post-traumatique (2).
Le cyberharcèlement a également des impacts concrets sur la vie professionnelle. C’est le cas pour Alice Coffin qui, après huit ans à enseigner au sein de l’Institut Catholique de Paris, vient de perdre cet emploi. Motif invoqué ? Un « militantisme trop visible ». L’ICP connaissait le travail militant d’Alice Coffin lorsqu’ils l’ont recrutée. Ce n’était pas une nouveauté. La nouveauté, c’est que les sphères de pouvoir s’attaquent à son travail et à sa personne. La moindre des choses venant de son employeur serait de ne pas l’abandonner au moment même où elle a besoin de soutien.
Les associations signataires de cette tribune proposent depuis plusieurs années que le cyberharcèlement soit reconnu comme un accident du travail, que l’employeur mette à l’abri la personne harcelée et lui propose son soutien moral et juridique.
Le traitement des questions féministes / lesbiennes par les médias
Le cyberharcèlement est un délit passible de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende (3). Comme pour tous les délits, le sexisme et la lesbophobie en sont des circonstances aggravantes. Alice Coffin est femme et lesbienne et les attaques qu’elle subit la renvoient directement à cette double identité. 57% des internautes lesbiennes, gays et bi déclarent s’autocensurer en ligne par peur du cyberharcèlement (4).
Alice Coffin relaye une pensée féministe qui suscite l’intérêt et la curiosité du grand public ces deux dernières années. La crispation des médias français à s’emparer de ces questions, comme ils l’ont démontré dans le traitement de la vague #MeToo et d’autres questions comme l’ouverture de la PMA, est extrêmement inquiétante. Faut-il en conclure que les médias français font encore barrage aux idées féministes, d’autant plus lorsqu’elles sont portées par une femme lesbienne ? La situation actuelle nous pousse à penser que cette pensée militante n’est digne d’intérêt que lorsqu’elle est tamisée de polémiques et de déformations croustillantes.
Le fait que les médias soient majoritairement détenus et dirigés par des hommes n’est pas étranger à un tel traitement. Le manque de diversité parmi les journalistes occupant des postes à responsabilité est un problème structurel de nos professions, que PLU et l’AJL appellent à faire évoluer.
Ce traitement médiatique valide malheureusement tout le propos du livre d’Alice Coffin : la façon dont les œuvres féministes sont systématiquement détournées et déformées pour mieux être invalidées reste intacte. Particulièrement quand les autrices remettent en cause les points de vue dominants, donc ceux des hommes blancs et hétérosexuels. Et a fortiori quand celles-ci ont l’audace non seulement de s’en passer, mais en plus d’être lesbiennes.
#Sheila_Jeffreys : L’activisme transgenre : Perspective d’une féministe lesbienne
►https://tradfem.wordpress.com/2020/06/17/lactivisme-transgenre-perspective-dune-feministe-lesbienne
Dans les années 70, la philosophe féministe des sciences Janice Raymond a livré dans un premier ouvrage The Transsexual Empire (L’empire transsexuel[ii]) une critique rigoureuse de la construction médicale du transsexualisme.
Elle a fait valoir que la chirurgie transsexuelle représentait une manipulation politique des personnes insatisfaites de leur sexe par l’industrie pharmaceutique, le gouvernement étant à la botte de la médecine, comme il a été un temps sous l’emprise de la religion.Beaucoup de féministes s’attendaient à ce que cette perspective féministe soit adoptée petit à petit, et à ce que le féminisme conduise à l’abandon des stéréotypes de genre et, avec eux, du « besoin » socialement construit d’un transsexualisme. Mais ce n’est pas ce qui s’est produit en fin de compte.
Dans les années 90, le transsexualisme arbore un nouveau visage avec le « transgenrisme », qui utilise les théories et politiques queer et postmoderne pour donner au transsexualisme une allure progressiste. Ces politiques queer/postmodernes exigent l’acceptation du « transgenrisme » comme partie intégrante du mouvement gay et lesbien, les intérêts politiques des lesbiennes et des hommes gays devenant inextricablement liés à la légitimation du transsexualisme.
Je soutiendrai ici que le transsexualisme devrait plus raisonnablement être vu comme une violation des droits humains et ne devrait certainement pas être accepté sans réserve comme une force socialement transformatrice, équivalente au mouvement de libération gay.
Traduction : #Tradfem
Version originale : « Transgender Activism : A Lesbian Feminist Perspective ». Journal of Lesbian Studies, Vol. 1, Nos 3-4, 1997.
#lesbianisme #transgenrisme #travestisme #queer #féminisme_lesbien #féminisme_radical #LGBTQI #postmodernisme
Interview : le mythe des Amazones dans #wonder_woman, #xena, #lost_girl et #supernatural
▻http://www.lecinemaestpolitique.fr/interview-le-mythe-des-amazones-dans-wonder-woman-xena-lost-gir
Dans le cadre d’une thèse, adelin*/ leo Leménager travaille sur les questions de la réception du mythe des Amazones dans la culture populaire, en particulier dans le contexte lesbien radical des années 70. Sorti en juin 2017, le film Wonder Woman est l’actualisation la plus récente et la plus médiatisée de la figure de l’Amazone […]
#Meagan_Tyler : Peut-on érotiser l’égalité ? – la politique du désir sexuel
►http://tradfem.wordpress.com/2018/11/08/megan-tyler-peut-on-erotiser-legalite-la-politique-du-desir-sexue
La sexualité n’est pas un acte naturel. Affirmer cette idée peut sembler radical dans un climat culturel où le déterminisme biologique gagne toujours davantage de terrain.
L’idée qu’il existe une pulsion sexuelle innée – quelque chose de profondément physiologique et immuable à propos de notre désir sexuel d’humains – est totalement intégrée dans les discours dominants de l’Occident.
Mais la sexualité n’existe pas en dehors du contexte social dans lequel nous la pratiquons. Nous devons résister au retour du déterminisme et nous demander s’il est possible de vivre du sexe de manière éthique.
Le retour au biologisme s’est développé sur plusieurs fronts. L’argument avancé par les premiers défenseurs de la libération des gays et des lesbiennes – selon lequel l’homosexualité n’est pas moralement répréhensible, donc qu’il importe peu qu’elle soit choisie ou prédéterminée – est de plus en plus obscurci par le recours à des analyses « né.es comme ça ». Nous assistons à la réapparition d’affirmations concernant des cerveaux intrinsèquement masculins et féminins. Et, dans l’ère post-Viagra, où les produits pharmaceutiques prennent une place prépondérante dans la psychothérapie des anxiétés sexuelles, la conviction selon laquelle notre corps contrôle nos désirs semble plus importante que jamais.
Il est donc rafraîchissant de lire le récent essai d’Amia Srinivasan dans le London Review of Books , « Does anyone have the right to sex ? » [« La sexualité est-elle un droit ? »] Il est rare de reconnaître et d’interroger le caractère politique du désir de manière aussi pertinente.
Traduction : #Tradfem
Version originale : ▻https://www.abc.net.au/religion/can-we-eroticise-equality-on-the-politics-of-sexual-desire/10094822
Meagan Tyler est maître de conférences à la School of Management et au Center for People, Organization and Work de la RMIT University, à Melbourne. Cet article s’inspire des thèses initialement développées dans Selling Sex Short : The Pornographic and Sexological Construction of Women’s Sexuality in the West .
#J.J._BARNES : Le lesbianisme est la cible d’attaques, mais pas de la part de ses adversaires habituels
▻https://tradfem.wordpress.com/2017/07/19/le-lesbianisme-est-la-cible-dattaques-mais-pas-de-la-part-de-ses-
Que ce soit le déni du lesbianisme en tant que sexualité légitime, ou le préjugé que les lesbiennes sont simplement des femmes qui « n’arrivent pas à se trouver de copain », ou même la pratique du viol correctif, les lesbiennes ont de tout temps été effacées et agressées. La répression du lesbianisme continue aujourd’hui, puisque 44 pays criminalisent encore le lesbianisme et que l’on y constate une hausse des mariages simulés comme seule solution de rechange au viol et aux menaces de meurtre que vivent tant de lesbiennes.En Chine, ces femmes risquent d’être assassinées par leurs parents et choisissent souvent de se marier avec des homosexuels pour se protéger ; en Inde, les lesbiennes sont forcées d’épouser des hommes hétérosexuels. Un reportage publié dans The Telegraph explique ce qui suit :
« La plupart des lesbiennes n’ont d’autre choix que de se voir imposer le mariage hétérosexuel, ce qui signifie la réduction ou l’absence de contrôle sur leurs choix sexuels et reproductifs, et entraîne une vie entière de viols non reconnus et, en fait, sanctionnés par l’État ».
Une nouvelle forme d’attaque
Mais il existe aujourd’hui une nouvelle forme d’attaque menée contre les droits des lesbiennes, à savoir le message adressé à ces femmes par le mouvement queer, pour qui refuser d’envisager des rapports sexuels avec une personne munie d’un pénis serait une forme d’intolérance.
Traduction : #Tradfem
Version originale : ▻http://www.feministcurrent.com/2017/07/08/lesbianism-attack-though-not-usual-suspects
JJ Barnes écrit sur des enjeux politiques en mettant l’accent sur les questions touchant les femmes, le féminisme et la parentalité. Elle est l’autrice de The Lilly Prospero Series for Siren Stories. Suivez-la sur Twitter : @judieannrose.
#Lesbianisme #feminist_current #viol_correctif #transfemme
@aude_v : Pourriez-vous nous indiquer la référence où Julia Serrano déclare ça, svp ?
En dehors d’une réflexion sur le sujet, toujours intéressant comme souvent avec @tradfem
En ouvrant le lien PornHub dans ce paragraphe :
Fétichisation du lesbianisme
Mais au fur et à mesure que la société manifestait plus d’ouverture envers les relations lesbiennes, les hommes ont trouvé une nouvelle façon d’interdire aux lesbiennes l’imposition de limites et l’accès à l’autonomie. Ils l’ont fait en fétichisant leur vécu. Par exemple, l’entreprise PornHub a annoncé qu’en 2016, le mot « lesbienne » a été, pour la deuxième année consécutive, l’expression la plus recherchée sur leur site de vidéos pornographiques. Et si le projet masculin de s’interposer dans des relations lesbiennes est toujours un thème populaire du porno, ce projet est également présent dans les films et les romans traditionnels.
Voici le bilan de l’entreprise pour l’année 2016 :
2016 a été une année chargée pour les utilisateurs de Pornhub. Près de 92 milliards de vidéos ont été surveillées au cours de 23 milliards de visites sur le site par de nombreux millions de visiteurs très excités. C’est 64 millions de visiteurs par jour, soit 44 000 par minute. Collectivement, ce sont 4,6 milliards d’heures d’observation porno farcies en seulement un an. Pour décomposer très rapidement, afin de délivrer ce volume de porno gratuit, nos serveurs ont diffusé 99 Gigabytes de données chaque seconde. Pour aider à mettre cela en perspective, essayez d’imaginer la taille d’une clé USB de 16 Go. Imaginez maintenant 194 millions de clés USB, couvrant 11 000 km (6800 milles) de bout en bout ; Ou autour de toute la circonférence de la lune. Je ne peux toujours pas l’imaginer ? Regardez l’infographie ci-dessus, et cela aidera sûrement à clarifier tout.
Rôle des lesbiennes dans les combats féministes
▻https://christinedelphy.wordpress.com/2017/08/08/role-des-lesbiennes-dans-les-combats-feministes/#sdfootnote1sym
Des organisations lesbiennes féministes sont aussi confrontées à l’évolution du mouvement #LGBT qui, de combattant de l’ordre moral dans les années 1980, tend à adopter des revendications qu’on ne saurait qualifier de progressistes, que ce soit pour la légalisation de la prostitution ou du recours à la GPA. La CLF s’y oppose fermement et marquera sa désapprobation en se séparant officiellement du mouvement LGBT.
Les racines féministes et lesbiennes autonomes de la proposition décoloniale d’Abya Yala
▻http://www.contretemps.eu/racines-feministes-lesbiennes-autonomes-decoloniale-dabya-yala
Pendant longtemps, le récit de l’invasion coloniale, marqué par des batailles et des résistances viriles, a été monopolisé par les hommes, en commençant par les envahisseurs, suivis par les envahis, principalement les fils métis des premiers. Très peu de femmes ont été mises en lumière, si ce n’est pour illustrer la quintessence de « la trahison ». Ainsi au Mexique, on parle beaucoup du « Malinchismo« , critiquant fondamentalement la Malinche, femme indienne accusée d’avoir « trahi sa race », alors qu’en réalité on peut penser qu’elle avait été « offerte » à l’envahisseur à des fins politiques, pour le servir sexuellement, procréer et l’aider en tout. Dans son fameux essai, Octavio Paz suggère que la « femme Indienne violée », la mère primitive (ce n’est jamais une Africaine), est précisément considérée comme une femme « foutue » (chingada), et donc stigmatisée, même par ses propres fils. Cela provoquerait chez ces derniers une faible estime de soi aux profondes conséquences —on remarque que les enfants sont toujours pensé-e-s au masculin, et que, au lieu de condamner des violeurs, des hommes blancs-métis, le récit condamne les femmes racisées violées, en leur faisant porter la culpabilité du viol. Et José Vasconcelos, ministre révolutionnaire de l’éducation à partir de 1920, de se charger de populariser l’existence et la supériorité supposée de ce qu’il a nommé la Race de bronze [Raza de bronce], un peu avant que Gilberto Freyre ne décrive au Brésil, dans des termes somme toute positifs et perversement érotisés, les « unions informelles » et les viols par des maîtres blancs, commis sur des travailleuses noires réduites en esclavage, comme la base de la supposée « démocratie raciale » brésilienne. Opposée à certaines formes du racisme ségrégationniste qui ont pu exister aux États-Unis et autres colonies anglaises ou hollandaises, l’idéologie du métissage pratiquée dans les colonies luso-espagnoles a été progressivement construite comme non-raciste, et glorifiée comme telle. Juste un détail, ces hommes blancs-métis et aisés ont oublié le caractère forcé et la terrible violence, pour les femmes racisées et appauvries, de ce métissage. Comme mères, et encore plus comme filles, elles avaient été totalement oubliées de la discussion...
#Amérique_Latine #autonomie #décolonisation #féminisme #lesbianisme_politique #capitalisme #racisme #université
Pour un féminisme matérialiste et #queer – CONTRETEMPS
►http://www.contretemps.eu/pour-un-feminisme-materialiste-et-queer
Annotations :
Le processus de réification dans le capitalisme fordiste a créé les conditions de possibilité pour qu’un processus de marchandisation et de privatisation participe de la constitution des identités sexuelles et de genre dans le néolibéralisme6. Kevin Floyd explique de quelle manière le néolibéralisme est une nouvelle stratégie d’accumulation qui répond à la crise du fordisme. Cette stratégie donne la priorité à l’accumulation à court terme, car elle fait de l’instabilité sociale générée par la crise du fordisme une source de profit, contrairement au fordisme qui misait sur la constitution de formations « culturelles » stables et organiquement structurées sur le long terme. En ce sens, le néolibéralisme développe de nouveaux outils d’accumulation (...)
#.articles_revues #féminismes #marxisme #matérialisme #_Kevin_Floyd #:Sophie_Noyé
« Ce sont les #Arabes qui ont inventé les #aphrodisiaques, le #préservatif, les #cosmétiques, les baumes,... »
▻http://levant.tumblr.com/post/122277767488
“Ce sont les Arabes qui ont inventé les aphrodisiaques, le préservatif, les cosmétiques, les...
#malek_chebel #préliminaires #séduction #harem #hammam #lesbianisme #femmes #femme #sexualité #sexe
Should #Gays and #Lesbians Argue Scripture? A Dialogue | Sexuality/Gender | #Religion Dispatches
►http://www.religiondispatches.org/archive/sexandgender/4031/should_gays_and_lesbians_argue_scripture_a_dialogue
Rev. Candace Chellew-Hodge, a regular contributor to this journal, has been one of the few activists to “heal the healer,” as it were. Her book, Bulletproof Faith, is an invaluable guide to queer folks and allies who, perhaps unwittingly, find themselves on the front line of religious arguments about sexuality and gender. From meditation instructions to old-fashioned encouragement, Bulletproof Faith is a treasure.