• Du « transidentitaire » à l’enfant-machine : entretien avec Fabien Ollier
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1152

    A l’occasion de la parution de son livre, L’Homme artefact. Indistinction des sexes et fabrique des enfants (Editions QS ?) voici un entretien avec Fabien Ollier, précédé de rappels et considérations sur le sujet. Fabien Ollier publie des ouvrages de critique de l’idéologie sportive (entre autres) depuis 20 ans. Il dirige les éditions Quel Sport ? et suit de près toutes les métamorphoses du corps-marché à l’ère technologique. (Ouvrir le document ci-dessous). Lire aussi : Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme, Pièces et main d’oeuvre (Editions Service compris, 2017) ; Reproduction artificielle « pour toutes » : le stade infantile du transhumanisme Ceci n’est pas une femme (à propos des tordus « queer ») La reproduction artificielle de l’humain (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/entretien_avec_fabien_ollier.pdf

  • Loi bioéthique : la ministre de la santé veut « lever le voile sur la filiation » pour les enfants nés de la PMA
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/06/23/loi-bioethique-la-ministre-de-la-sante-veut-lever-le-voile-sur-la-filiation-

    Quant à l’autorisation pour les femmes de congeler leurs ovocytes, comme cela se fait en Espagne ou en Belgique, elle a fait savoir que le gouvernement « allait le faire, de façon très encadrée pour éviter une baisse de la natalité due notamment à l’allongement des études ». « La conservation des ovocytes pourrait être ouverte à partir de 30 ou 32 ans », a-t-elle précisé.

    Jupiter ne veux pas que les femmes fassent des études, il préfère qu’elles fassent des petits trouffions de SNU et cela dès leurs 20 ans.

  • Football et féminisme (Revue de presse)

    On nous avait vendu l’organisation de cette coupe du monde de football féminin comme une grande victoire du féminisme. Est-ce si certain ?

    Cathy, footballeuse : « Un jour, la Fédération nous a dit de véhiculer une image “plus féminine” » (L’Obs, 08.06.19)
    https://www.nouvelobs.com/societe/20190608.OBS14142/cathy-footballeuse-un-jour-la-federation-nous-a-dit-de-vehiculer-une-imag

    Cette ex-joueuse de 2e division a connu quelques sélections en équipe de France durant son adolescence. Une époque où la Fédération avait peu de considération pour les #femmes ...

    Les Bleues ont les cheveux longs, et ce n’est pas tout à fait un hasard (Sébastien Billard, L’Obs, 07.06.19)
    https://www.nouvelobs.com/sport/20190607.OBS14061/les-bleues-ont-les-cheveux-longs-et-ce-n-est-pas-tout-a-fait-un-hasard.ht

    Pour être médiatisées et attirer les #sponsors, les #sportives de haut niveau sont contraintes de coller à une certaine image de la #féminité, dénonce la sociologue Catherine Louveau.

    Sabrina, footballeuse, 25 ans : « Un garçon m’a dit : “Si on se met ensemble, tu devras arrêter le foot” » (Sébastien Billard, L’Obs, 07.06.19)
    https://www.nouvelobs.com/sport/20190607.OBS14063/sabrina-footballeuse-25-ans-un-garcon-m-a-dit-si-on-se-met-ensemble-tu-de

    Originaire d’Argenteuil, cette joueuse évolue sous les couleurs de Nancy et gagne un petit salaire grâce au #football .

    Entre sexisme et « féminisme marketing », la publicité surfe sur la Coupe du monde féminine (Aurélie Sipos, Le Parisien, 06.06.19)
    http://www.leparisien.fr/societe/mondial-2019-entre-sexisme-et-feminisme-marketing-comment-la-publicite-su

    La Coupe du monde est l’occasion pour les publicitaires de se saisir d’un marché féminin en plein essor. Mais gare aux #clichés .

    Mondial 2019 : un drapeau arc-en-ciel déployé pendant le match d’ouverture pour "promouvoir la visibilité des lesbiennes" (Marie-Violette Bernard, France Info, 08.06.19)
    https://www.francetvinfo.fr/sports/foot/coupe-du-monde-de-foot-feminin/mondial-2019-un-drapeau-arc-en-ciel-deploye-pendant-le-match-d-ouvertur

    L’association Les Dégommeuses a déployé ce tifo lors du coup d’envoi du match France-Corée du Sud, pour dénoncer le #sexisme et la #lesbophobie dans le foot.

    Rébecca Chaillon : “Les femmes qui jouent au foot dérangent” (Belinda Mathieu, Télérama, 03.06.19)
    https://www.telerama.fr/sortir/rebecca-chaillon-les-femmes-qui-jouent-au-foot-derangent,n6277864.php

    Dans “Où la chèvre est attachée il faut qu’elle broute”, l’auteure et metteuse en scène tacle le sexisme et l’#homophobie dans le milieu du ballon rond.

    • Pour l’égalité des sexes, exigeons :
      – la réduction de 95% des temps d’antenne monopolisés par le football « masculin »
      – la réduction de 95% des salaires des footballeurs « masculins »
      – la réduction de 99,999% des revenus des grenouilleurs « footballistiques » (gros membres (...) de la FIFA, propriétaires de clubs « pros », « intellectuels » du foot en tous genres, etc...

  • PMA et secret : le mieux ennemi du bien - Libération
    https://www.liberation.fr/debats/2019/06/06/pma-et-secret-le-mieux-ennemi-du-bien_1732142

    Donner aux enfants nés par don l’accès à leurs origines personnelles est une nécessité. Mais pourquoi l’inscrire à l’état civil ? Un tel affichage peut être contre-productif, paralysant.

    On le sait, le mieux est parfois l’ennemi du bien. Faire en sorte que le secret qui entoure la filiation des enfants nés par don de gamètes soit levé est une impérieuse nécessité. Un « bien », oui.

    Il est primordial pour l’équilibre psychique, tant des parents que de l’enfant, puis de l’adulte, que ceux-ci puissent avoir un accès à leurs origines. La révision prochaine de la loi de bioéthique doit indéniablement aboutir à la levée de l’anonymat des dons de gamètes. Les mentalités ont évolué. Les parents qui ont eu recours à un don savent pertinemment qu’il est essentiel de dire son mode de conception à celui ou celle qu’ils ont ardemment désiré. Qu’à enfouir cette histoire particulière sous des monceaux de silence, celle-ci finit toujours par suinter. Entraînant les mêmes conséquences délétères que ces secrets de famille qui empoisonnent des générations. On ne peut donc que souhaiter sortir de ce cercle vicieux : bravo.

    Mais la question que semblent se poser certains sur l’aménagement de cette filiation est : « Comment imposer la nécessité de dire à l’enfant qu’il est né d’un don ? ». Car il s’agit bien d’imposer. Que la loi permette un jour l’accès aux origines n’est pas, à leurs yeux, suffisant. Ils espèrent « mieux » : que le mode de conception de l’enfant soit inscrit sur une « déclaration commune anticipée de filiation », mention figurant sur l’état civil intégral de l’enfant, que les parents soient mariés ou non, de sexe différent ou non. Une mention légale qui change tout : ces parents qui ont désiré, qui ont entamé et mené à bien un parcours difficile, ces parents-là seraient dépossédés d’une liberté de révéler à leur enfant son mode de conception, simplement, à leur manière, à leur moment et selon leurs propres modalités.

    A la culture du secret instituée depuis des années succéderaient donc une culture du contrôle de la vérité obligatoire et ce, par voie administrative.

    Rappelons-le : si, dans notre pays, le donneur est choisi selon le même groupe sanguin que le parent infertile, c’est pour éviter que l’enfant, au cours de son itinéraire de santé, ne découvre le pot aux roses. L’appariement des cheveux, la couleur des yeux, de la peau, participe de cette même volonté. Tout est fait pour que l’acte de « don », confié au notaire, soit secret. Cela part d’une « bonne » intention, mais cela ne correspond plus à ce que nous savons aujourd’hui des arcanes d’un développement psychologique épanouissant. Les témoignages de ceux qui, devenus adultes, ont souffert de la découverte trop tardive de leurs origines, ou de l’impossibilité de les connaître, confirment leur sentiment d’avoir été trahis ou d’avoir souffert d’être prisonniers d’un mensonge. Pour autant, la déclaration de filiation ne nous semble pas le meilleur accompagnement pour éviter ces maladresses.

    Non, ce n’est pas pour revenir à des vieilles antiennes que ce projet de « déclaration » nous semble mal venu. Ce n’est pas non plus parce que nous serions timorés. Nous sommes aussi attachés à la révélation du mode de conception à l’enfant mais pas dans un autoritarisme de la transparence.

    Ne pas tout mélanger. Une telle révélation par le mode de la « déclaration » peut être contre-productive, voire paralysante. Imaginez les ravages que cette annotation administrative pourrait avoir sur une personne née de don de gamètes qui vient à la mairie, pour une raison des plus banales, chercher son acte d’état civil !

    Mais il y a plus grave : cette idée de « déclaration » donne la curieuse impression d’un retour en arrière et d’infantiliser, voire stigmatiser, les parents qu’ils soient mariés ou non, qu’ils soient de même sexe ou de sexe différent. Tout se passe comme s’ils étaient soupçonnés d’être incompétents à dire la vérité à l’enfant, et qu’il fallait que l’Etat se substitue à eux. Intrusion violente et choquante dans la vie intime des individus. Un manque de confiance singulièrement anachronique pour que ceux qui proposent d’« instituer la volonté et l’engagement des parents à l’égard de l’enfant, plutôt que d’escamoter le don (1)… » au moment où notre société devient favorable à l’accès aux origines et ose penser que les parents ne cacheront pas leur recours à un don, tout en attribuant au donneur(se) sa juste valeur. Ces parents, qui au premier chef ont bravé des épreuves, ont réfléchi - plus que bien des parents bio ! - avant de se lancer dans cette aventure, seraient-ils inaptes à entretenir leur petit des circonstances de sa conception ?

    Pourquoi, plus simplement, plus justement, ne pas centraliser tous les consentements à la procréation avec don au sein d’un organisme géré par un tiers (2) ? Les parents ayant, quand ils le souhaitent, comme ils le souhaitent, révélé leur parcours à leur enfant, ce dernier pourra y avoir accès, s’il le désire, à sa majorité. Connaissant l’existence de cette éventualité, les parents seraient encore plus enclins à anticiper cette démarche, et les enfants devenus adultes pourraient naturellement y avoir recours. Vouloir libérer le silence, soit. Lever de force un secret, non.

    #misogynie #lesbophobie #patriarcat #domination_masculine #femmes #catholicisme #couillisme #contrôle_des_femmes #PMA

    • Ca touche les femmes, homos, hétéros, célibataires, et même les asexuelles . Le but est de privé les femmes de leur liberté de procrée sans la domination d’un mâle. Et de garantir aux hommes la possibilité de nuire à ces femmes toute leur vie ainsi que la capacité de ruiner la vie des enfants mis au monde par ces femmes.
      #papa_dans_maman_pour_tous
      Ce poison viens en parie des catholiques, mais on trouve aussi cette forme grave de misogynie chez des gens comme pièce et main d’œuvre. @pmo Sur ce coup les misogynes de gauche, de droite et du centre sont unis, pour opprimer les femmes et les dépossédé de leur corps il n’y a plus de division. Comme quant les rabins, curés et imams font la trève pour interdire la gay pride à Jérusalem.
      Avec cette loi, le don de sperm est en fait une dépossession des femmes de leur corps et de leurs choix de ne pas avoir de père pour les enfants qu’elles mettent au monde. Cette loi fera de tout donneur de sperm un salopard hypocrite de la dernière espèce.

  • PMA : de futurs enfants stigmatisés par le droit ?
    https://www.liberation.fr/debats/2019/05/02/pma-de-futurs-enfants-stigmatises-par-le-droit_1724583

    Tribune. Dans le cadre de la révision des lois de bioéthique, différents rapports et avis sont intervenus pour proposer des évolutions dans les modes d’établissement de la filiation. Ils anticipent les conséquences de l’ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules. La proposition du rapport Théry-Leroyer de 2014 sur cette question est largement reprise par ces différents textes : elle consiste à créer un nouveau mode d’établissement de la filiation exclusivement réservé aux enfants nés d’un don de gamètes, que le projet parental ait été porté par un couple hétérosexuel, un couple de femmes ou une femme seule. Ces parents devront tous faire une déclaration commune avant la conception de l’enfant par don, qui établirait la filiation à l’égard de la mère ou des deux parents. Mais cette déclaration serait également reportée sur l’acte de naissance de l’enfant ; ce qui conduirait à inscrire sur son état civil le fait qu’il ait été conçu grâce à un don de gamètes. L’un des objectifs de cette proposition est de forcer les personnes ayant recours à un don à révéler à l’enfant son mode de conception : avec cette réforme, un enfant qui ne saurait qu’il est né d’un don pourrait le découvrir par hasard en consultant la copie intégrale de son acte de naissance.

    A lire aussiFiliation : fin du secret pour les enfants nés d’un don ?

    Une telle inscription est problématique à plusieurs égards. Mentionner le recours à un don sur un document public, c’est tout simplement contraindre les personnes à révéler, à différentes occasions de la vie, des informations médicales confidentielles : veut-on vraiment révéler à notre conjoint, à notre notaire, à un officier d’état civil, qu’on est né d’un don ? Que nos parents rencontraient des problèmes de fertilité ? Que notre mère célibataire a conçu dans un cabinet médical ? Quand bien même l’acte de naissance intégral est très peu accessible, ces informations médicales et personnelles sont hors de propos dans le système de filiation. De manière générale, cette proposition rapproche indûment la filiation et l’accès aux origines biologiques alors qu’il s’agit de deux questions radicalement distinctes. Les actes d’état civil sont conçus pour garder trace de la filiation au sens juridique, c’est-à-dire du lien entre un enfant et son parent, indépendamment de l’existence d’un lien biologique entre eux. La question de l’accès aux origines, voire de la levée de l’anonymat des donneurs et donneuses, devrait être traitée indépendamment de celle de la filiation, afin de ne pas mettre en place un système stigmatisant pour les parents ayant eu recours à un don de gamètes et pour leurs enfants.

    Créer un mode de filiation spécifique pour les enfants issus d’un don constitue une double stigmatisation par le droit. D’une part, les parents ayant eu recours à cette méthode de conception sont traités différemment des autres parents du fait de leur infertilité, de leur orientation sexuelle ou de leur absence de lien conjugal. Pour les couples hétérosexuels, il s’agit même d’un recul radical de leurs droits : aujourd’hui leur filiation est établie par le droit commun, demain ils feront l’objet d’un droit dérogatoire. D’autre part, ce système stigmatise les enfants en sous-entendant qu’ils ne sont pas des enfants comme les autres.

    Par ailleurs, pointer publiquement qu’une tierce personne est intervenue dans leur conception laisse entendre que tous les autres enfants ont été conçus par leurs parents. Or, le droit de la filiation actuel ménage une place à la volonté de s’engager vis-à-vis d’un enfant sans en être le géniteur : la reconnaissance, la présomption de paternité et la possession d’état permettent d’établir la paternité sans besoin d’apporter la preuve d’un lien biologique. En entérinant une forte immixtion de l’Etat au cœur de l’intimité des familles, cette proposition fait, en outre, courir le risque d’une différenciation entre les familles dont les parents sont hétéro- ou homosexuels. Les couples hétérosexuels, s’ils contournent le système de déclaration anticipée - par exemple en ayant recours à un don à l’étranger - pourront, eux, faire établir la filiation de leur enfant par les méthodes de droit commun ; alors que les couples de femmes, si elles veulent faire établir un double lien de filiation dès la naissance, seront obligés de faire mention du don. Situation paradoxale dans la mesure où ce sont elles qui sont les moins susceptibles de ne pas révéler à leurs enfants le recours à un tiers donneur. Un prix bien lourd à payer par les lesbiennes, pour pouvoir bénéficier de la PMA !

    Pourtant, un système plus simple est possible et il fait ses preuves depuis 1994 : il serait tout simplement envisageable d’étendre le droit existant à tous les couples. Actuellement, un couple hétérosexuel ayant recours à un don de gamètes donne son consentement préalablement à la conception de l’enfant devant un notaire. Au moment de la naissance, la filiation de l’enfant est établie, à l’égard de la mère par la mention de son nom dans l’acte de naissance, et pour le père par la présomption de paternité si les parents sont mariés (aucune démarche n’est alors nécessaire de la part du mari de la mère) ou par reconnaissance s’ils ne le sont pas (le père devra déclarer sa paternité devant un officier de l’état civil). La seule différence avec le droit commun est que si le père ne reconnaît pas l’enfant, sa filiation pourra être ultérieurement établie en justice et qu’il est impossible pour les parents ou pour l’enfant de contester cette filiation.

    Par ailleurs, il est impossible d’établir un lien de filiation entre l’enfant et le donneur ou la donneuse. Ces adaptations visent à sécuriser la filiation de l’enfant en consacrant le projet parental qui l’a fait naître. Ce système pourrait tout à fait être ouvert aux couples de femmes en prévoyant, après le consentement donné à une PMA, une présomption de co-maternité en cas de mariage ou la possibilité d’une reconnaissance par la mère qui n’a pas porté l’enfant en dehors du mariage. Ces modifications a minima du droit existant permettraient de répondre à l’ouverture de la PMA à toutes les femmes. En attendant une réflexion plus globale sur le système de filiation qui permettrait, notamment, de prendre en compte la coparentalité.

    #PMA #misogynie #lesbophobie #sexisme

  • #Athlétisme : feu vert pour la « police de la #testostérone »

    Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a rejeté ce mercredi le recours de la double championne olympique sud-africaine #Caster_Semenya. Les femmes qui, comme elle, produisent beaucoup de testostérone naturelle devront prendre des médicaments pour en faire baisser le taux, sous peine d’être exclues de certaines courses.

    https://pbs.twimg.com/card_img/1123613734361075712/eWIWjVef?format=png&name=600x314

    https://www.mediapart.fr/journal/international/010519/athletisme-feu-vert-pour-la-police-de-la-testosterone
    #genre

    • #Hyperandrogénie : le Tribunal arbitral du sport (TAS) donne raison à l’IAAF contre Caster Semenya

      Saisi par la Sud-Africaine Caster Semenya qui contestait les nouveaux règlements de la Fédération internationale concernant les athlètes hyperandrogènes, le Tribunal arbitral du sport (TAS) a donné raison à l’IAAF.

      https://www.lequipe.fr/Athletisme/Actualites/Hyperandrogenie-le-tribunal-arbitral-du-sport-tas-donne-raison-a-l-iaaf-contre-caster-semenya/1014316
      #sport

    • Oui @aude_v, voici la formule :

      if (gagnante & is(noire) & is not(dopée) & is not(membre du G7) & is(lesbienne) & is not(soumise) ) then (dégage).

    • Le site de l’IAAF annonce « 6 core values »

      universality, leadership, unity, excellence, integrity and solidarity

      Je pense qu’on peut décerner un FAIL sur chacune.

    • C’est très intéressant d’imaginer toutes ces cogitations de #règlement_sportif pour trouver un biais soit disant législatif. Au début, ils se sont demandés si ils n’exigeraient pas un plat en sauce en moins d’une demie-heure avant le top départ, d’aucuns s’il ne fallait pas l’affamer sur plusieurs générations pour réduire sa hauteur. Un autre s’est levé pour proposer le viol par les membres du jury. Et si elle sait fabriquer un autre corps, c’est bien une femme. Le suivant, a proposé lors des courses une tenue réglementaire exhibant son sexe. Le chef a dit qu’en lui limant les dents et en réduisant sa machoire chirurgicalement, on pourrait considérer que ce n’est pas un homme. Ils ont tous approuvé l’injection de botox pour ses seins et ses hanches.
      Cependant, ils étaient toujours inquiets, elle avait encore une moustache et des poils sur les jambes. Obligation épilatoire ! cria l’un. Violons la cria l’autre, un troisième répliqua que c’était déjà fait. Nous sommes en danger, nous devons mener bataille pour défendre l’union phallique hétéro centré, pas question qu’une femme courre plus vite que nous. Exigeons la réduction des pieds cria l’un, allongeons lui le cou clama l’autre, tapons la ajouta le troisième, du moment qu’elle courre moins vite que nous. L’anus sacré du temple de la #testostérone ne peut accepter la pénétration d’une femme, on va leur montrer qu’on n’est pas des pédés et que le sport c’est du sérieux, de la couille.
      Le plus jeune proposa que les femmes ne soient admises aux jeux olympiques que si elles avaient remporté le concours de Miss, les autres éclatèrent de rire, quel ignorant, depuis 1980, elles peuvent courir librement.
      Non, les mecs, il nous faut un truc moderne hightech, un machin aux hormones pour lui faire diminuer sa soif de gagner et ses muscles disgracieux. D’autant que si elle accepte le breuvage chimique, c’est sous sa responsabilité après tout. Votons démocratiquement comme un seul homme pour la #castration_chimique obligatoire, déjà testé en laboratoire sur des chimpensées femelles, c’est miraculeux, elles deviennent blanches et perdent leurs poils.

    • Oui @Fil, on pourrait s’organiser un atelier cinéma lors d’une rencontre …
      Le réglement créé pour diminuer #Caster_Semenya est l’apothéose de toutes les inventions les plus terrifiantes pour maintenir les femmes sous la domination masculine.

    • #merci @mad_meg et @fil
      pour le film un comité de vigilance masculin fait des propositions autour d’un corps en 3D/hologramme d’une femme telle qu’ils veulent la définir. On entrecoupe le tout par des images et vidéos piochées sur le web. Comme celle-ci


      Todo - trouver des extraits de Free to Run qui raconte comment les femmes ont été empêchées de courir.

    • Jusqu’à la puberté, les enfants ont le même type de corps et parfois le même type d’entrainement. Ensuite, on les sépare et surtout, on n’entraine plus les filles comme les garçons, ce qui explique aussi en partie les différences de performances, ça et l’injonction à la maigreur et donc à une baisse des apports nutritionnels en dessous des besoins pour un bon développement.

      En gros, je pose l’hypothèse que les différences de performances n’expliquent pas la ségrégation sexuelle dans le sport, mais plutôt que la ségrégation sexuelle partout explique les différences physiques et de performances.

      En une génération, on verrait probablement les différences physiologiques régresser jusqu’à ne pas être plus significatives qu’entre deux individus lambda.

    • Le problème viens peut être aussi du sport, là je ne veux pas dire la pratique physique en elle même, mais la compétition qui l’accompagne. Si le principe du sport c’est de montrer qui a le plus gros taux de testosterone, ou qui est le kiki de tous les kikis, c’est logique que les femmes soient en retrait et beneficient de rémunérations et visibilité nulle ou ridicule.

    • Tout à fait d’accord avec @mad_meg. La plaie principale ça reste quand même la compétition à outrance, où il faut vraiment être le plus fort, le plus rapide, etc.

      Aaah, l’escalade et le cirque, mes deux champs d’activités physiques préférées. :) (ya le Parkour aussi où j’ai toujours vu un bon esprit pour l’instant)
      Bien sûr dans tout on peut trouver de la compétition (y compris entre artistes), mais yen a quand même où c’est beaucoup moins prégnant et où il s’agit plus de faire ensemble, de s’entraider, et d’atteindre des sommets personnels.

      Moi je suis pour le mélange de la pratique physique avec la pratique artistique/esthétique, où il ne s’agit rien de gagner, mais juste de construire quelque chose (qu’on décidera de montrer à d’autres ou pas).

      #compétition d’ailleurs (et l’athlétisme est le summum de l’esprit compétitif du sport)

    • Je colle ici quelques idées à ajouter au film à venir

      « S’épiler les sourcils, se raser sous les bras… apprendre à marcher avec des chaussures à talons hauts, écrit Dworkin dans Woman Hating, se faire refaire le nez, raidir ou friser les cheveux — ces choses font mal. La douleur, bien sûr, enseigne une leçon importante : aucun prix n’est trop élevé, aucun processus trop répugnant, aucune opération trop douloureuse pour la femme qui souhaite être belle. »

      On remplacera belle par femme.

    • D’un autre coté, être belle ca veut dire montrer des signes de soumissions. S’infliger des trucs douloureux qui coutent la peau des fesses et tout ca pour plaire à des dominants qui risquent de te pourrir encor plus la vie avec de la progéniture.

    • Quelles difficultés juridiques posent le cas de l’athlète hyperandrogène Caster #Semenaya ?

      La double championne olympique du 800 m, Caster Semenya, s’est vue interdite de courir sur 800 m depuis l’instauration d’une nouvelle règle sur les athlètes hyperandrogènes. Depuis le 8 mai, ce règlement impose à certaines athlètes présentant une différence du développement sexuel (DSD), de suivre un traitement pour faire baisser un taux de testostérone élevé. Le recours qu’elle a formé devant le Tribunal arbitral du Sport a été rejeté le 1er mai mais l’athlète a annoncé son inscription aux 3000 m à Stanford le 30 juin prochain.

      Décryptage par Mathieu Maisonneuve, professeur à l’Université d’Aix-Marseille.

      « Les arbitres ont considéré que ce règlement était discriminatoire, mais ont néanmoins estimé légale la discrimination créée au motif qu’elle constituerait un moyen nécessaire, raisonnable et proportionné d’atteindre un objectif légitime »

      Qu’appelle-t-on l’affaire « Semenya » ?

      Caster Semenya est une athlète sud-africaine, triple championne olympique et double championne du monde du 800 mètres. Réduite à sa plus simple expression juridique, l’affaire « Semenya » est née de la requête que l’athlète a déposée devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) afin d’obtenir l’annulation du nouveau règlement de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) relatif aux conditions de participation aux compétitions féminines des athlètes présentant des différences du développement sexuel (DSD).

      Ce règlement interdit en principe aux femmes hyperandrogènes en raison d’une telle DSD de participer aux courses féminines des compétitions internationales comprises entre le 400 mètres et le mile. Il ne s’agit donc pas d’exclure des athlètes que l’on suspecterait de consommation exogène de testostérone. C’est l’objet de la réglementation contre le dopage. Il s’agit d’empêcher des athlètes de participer à des épreuves d’athlétisme sur la base de certaines de leurs caractéristiques naturelles sans que rien ne puisse leur être reproché. Si elles veulent continuer à courir avec les autres femmes dans les épreuves concernées, ces athlètes n’ont d’autre choix que d’abaisser médicalement leur taux de testostérone. À défaut, elles peuvent toujours participer aux compétitions masculines, mais avec des chances nulles d’y figurer en bonne position.

      Non-discrimination, libre disposition de son corps, droit à la vie privée, respect de la dignité humaine, l’affaire « Semenya » soulève des questions juridiques fondamentales. Elle pose aussi des questions scientifiques, éthiques ou bien encore sociétales. C’est une affaire qui renvoie au « procès de virilisation » dont font l’objet certaines femmes, qui pose en creux la question de la « vraie femme », au-delà même du monde du sport, et rappelle que les tests de féminité n’ont pas totalement disparu.

      Dans quel sens le Tribunal arbitral du sport l’a-t-il tranchée ?

      La formation arbitrale chargée de juger l’affaire a rejeté la requête de Caster Semenya et a donc validé le règlement de l’IAAF. D’après le résumé détaillé de la sentence qui a été publié par le TAS, les arbitres ont certes considéré que ce règlement était discriminatoire, mais ont néanmoins, à la majorité, estimé légale la discrimination créée au motif qu’elle constituerait un moyen nécessaire, raisonnable et proportionné d’atteindre un objectif légitime : celui d’avoir des compétitions féminines justes.

      Le raisonnement repose sur l’idée que la raison d’être de la bi-catégorisation par sexe des compétitions d’athlétisme serait d’éviter à des individus d’avoir à concourir contre d’autres qui présenteraient certaines caractéristiques physiques leur conférant un avantage compétitif tel qu’aucune compétition juste ne serait possible entre eux. Nécessaire, la discrimination instituée le serait alors parce que la preuve scientifique aurait cette fois été apportée, à la différence de ce que le TAS avait estimé quatre ans auparavant dans l’affaire « Dutee Chand », que le taux de testostérone circulante serait le vecteur principal de la différence de performances sportives entre les hommes et les femmes. Proportionnée, elle le serait parce qu’elle serait notamment limitée aux épreuves sportives où l’avantage compétitif en découlant serait le plus significatif, avec toutefois un doute émis concernant le 1500 mètres et le mile. Raisonnable, elle le serait entre autres parce que les athlètes concernées pourraient faire baisser leur taux de testostérone par des contraceptifs hormonaux sans avoir à subir une intervention chirurgicale, là encore sous quelques réserves liées notamment à d’éventuels effets secondaires de ces traitements chez certaines athlètes qui pourraient conduire à une impossibilité pratique de respecter le règlement.

      La sentence rendue a notamment pu être qualifiée de « profondément sexiste ». D’un strict point de vue juridique, certaines des critiques dont elle a fait l’objet peuvent toutefois être relativisées. C’est en particulier le cas de l’apparent illogisme consistant à reconnaître le caractère discriminatoire d’un règlement tout en le jugeant légal. En droit, il est classiquement admis qu’une discrimination, au sens neutre de différence de traitement, ce qui semble être le sens utilisé par la formation arbitrale, peut s’accorder avec le principe d’égalité ou de non-discrimination si elle est justifiée et ne repose pas sur un critère prohibé. L’est-elle scientifiquement ? Il faudra attendre la publication intégrale de la sentence pour en savoir plus. Le critère génétique est-il un critère de distinction utilisable ? La Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne ou bien encore la déclaration universelle sur le génome humain et les droits de l’homme invitent à en discuter. Ce qui paraît en revanche certain, c’est que la formation arbitrale a choisi de faire prévaloir ce qu’elle a estimé être l’intérêt général du sport sur les droits fondamentaux individuels de certaines athlètes.

      Des voies de recours sont-elles envisageables contre la sentence du TAS ?

      La fédération sud-africaine d’athlétisme a d’ores et déjà annoncé son intention de saisir le Tribunal fédéral suisse d’un recours en annulation. C’est bien sûr envisageable. Il faut toutefois bien être conscient qu’il ne s’agit pas d’un appel à proprement parler. Il ne rejugera pas l’affaire. Il contrôlera seulement que la sentence est bien régulière sur la base des motifs limitativement énumérés par la loi suisse sur le droit international privé. Parmi eux, un seul motif de fond peut être soulevé : la violation de l’ordre public. A priori, comme l’affirme le Tribunal fédéral lui-même, les chances d’obtenir l’annulation d’une sentence pour ce motif sont « extrêmement minces ». Le simple fait que « les preuves aient été mal appréciées » ne saurait ainsi suffire, ce qui semble exclure que la question de la justification scientifique du règlement de l’IAAF soit à nouveau débattue à ce stade.

      S’il est toujours hasardeux de se livrer au jeu des pronostics, la cause est toutefois peut-être ici moins perdue d’avance que d’habitude. Parmi les principes fondamentaux dont la violation est susceptible de provoquer l’annulation d’une sentence en droit suisse de l’arbitrage international, figurent notamment « la prohibition des mesures discriminatoires » et « le respect de la dignité humaine ». En raison du critère de distinction utilisé par l’IAAF aussi bien qu’en raison de l’effet stigmatisant de la discrimination instituée, il ne saurait ainsi être totalement exclu que, à l’inverse des arbitres du TAS, les juges du Tribunal fédéral suisse fassent prédominer les droits fondamentaux individuels de certains athlètes sur l’intérêt général du sport. C’est en tout cas clairement le souhait du Conseil des droits de l’homme de l’ONU qui, dans l’une de ses rares résolutions concernant le sport, a fermement condamné le règlement de l’IAAF.

      Dans le cas où le Tribunal fédéral suisse viendrait à rejeter le recours en annulation dirigé contre la sentence rendue dans l’affaire « Semenya », il resterait alors la possibilité de se tourner vers la Cour européenne des droits de l’homme.

      Depuis que la sentence a été rendue le 30 avril, Caster Semenya a couru le 800 mètres du meeting de Doha le 3 mai. Rien d’étonnant. Le règlement validé par le TAS n’est en effet entré en vigueur que le 8 mai. Si elle a déclaré forfait pour le 800 mètres de Stockholm, qui se déroulera le 30 mai, elle sera en revanche au départ du 2000 mètres de Montreuil le 11 juin et du 3000 mètres de Stanford le 30 juin. La raison est simple : le règlement de l’IAAF n’interdit sa participation qu’aux épreuves féminines allant du 400 mètres au mile, qui plus est à l’occasion des seules compétitions internationales. Caster Semenya pourrait ainsi très bien prendre part à une course sur sa distance de prédilection du 800 mètres lors d’une compétition nationale. En revanche, si elle veut participer sur cette distance aux championnats du monde d’athlétisme qui débuteront fin septembre au Qatar, il ne lui reste plus qu’à faire baisser son taux de testostérone ou à espérer que, d’ici là, le Tribunal fédéral suisse aura annulé la sentence du TAS, voire lui aura au moins accorder des mesures provisoires.

      Pour aller plus loin :

      Règlement de l’IAAF régissant la qualification dans la catégorie féminine (pour les athlètes présentant des différences du développement sexuel) : https://www.iaaf.org/responsive/download/downloadregistration?token=uxrd3ggqopeoxnuuql680shshnfutcbqg2jfyrak ainsi que sa note explicative.
      Résolution du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes et des filles dans le sport
      Résumé détaillé de la sentence du TAS rendu le 30 avril 2019 dans l’affaire Caster Semenya & Fédération sud-africaine d’athlétisme c/ IAAF : https://www.tas-cas.org/fileadmin/user_upload/CAS_Executive_Summary__5794_.pdf
      Bohuon, Le Test de féminité dans les compétitions sportives. Une histoire classée X ?, Paris, éditions iXe, 2012 : https://journals.openedition.org/clio/11114

      http://blog.leclubdesjuristes.com/pourquoi-le-cas-semenaya-divise-t-il

  • Après de nouveaux propos anti-PMA, Agnès Thill risque l’exclusion du groupe LRM à l’Assemblée
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/01/22/apres-ses-propos-anti-pma-agnes-thill-risque-l-exclusion-du-groupe-lrm-a-l-a

    Récemment, lors d’un débat avec des maires, dans l’Eure, le chef de l’Etat avait souhaité que ce soit « un sujet sur lequel la France ne se déchire pas ».

    Bel exemple de psychologie inversée et d’instrumentalisation du sexisme..
    Foutriquet 2 veux que la France se déchire contre les libertés des femmes sinon il aurait pondu une lettre de cachet comme il fait habituellement quant il s’agit d’appauvrir les pauvres et d’enrichir les riches. Il y a largement plus de misogynes en France que de femmes qui demandent la PMA. Pour un Foutriquet le calcule est rapide. Du coup il lâche une de ses trollesse pour montrer son soutiens auprès des adeptes du pédoviol par curés et de la violence masculine dans les foyer pour tous.

    Les personnes concernées par la PMA ne sont pas homosexuelles, ce sont les femmes, qu’elles soient homosexuelles, hétérosexuelles, bisexuelles, ou asexuelles.

    « Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » (Albert Camus)

    #sexisme #lesbophobie #PMA #GPA #troll #catholicisme #femmes #toxicophobie #misogynie #invisibilisation

  • Exclure les lesbiennes de la PMA n’est pas discriminatoire, selon le Conseil d’État
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/10/02/01016-20181002ARTFIG00384-exclure-les-lesbiennes-de-la-pma-n-est-pas-discri

    La plus haute juridiction administrative avait été saisie du cas d’un couple de femmes infertiles qui s’était vu refuser une aide médicale à la procréation par le CHU de Toulouse.

    Refuser d’accorder une procréation médicalement assistée (PMA) à deux lesbiennes n’est pas contraire au principe d’égalité devant la loi, estime le Conseil d’État dans une décision consultée mardi par l’AFP. La plus haute juridiction administrative juge dans cet arrêt rendu vendredi que « la différence de traitement (...) entre les couples formés d’un homme et d’une femme et les couples de personnes de même sexe (...) n’est pas contraire au principe d’égalité ».

    Pour les juges, « le principe d’égalité ne s’oppose ni à ce que législateur règle de façon différente des situations différentes ni à ce qu’il déroge à l’égalité pour des raisons d’intérêt général ».

    #PMA #sens_commun #lesbophobie #sexisme #discrimination

  • Reproduction artificielle « pour toutes » : le stade infantile du transhumanisme
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1064

    Toujours en librairie : Manifeste des Chimpanzés du futur contre le transhumanisme. Voir ici

    Le 18 janvier 2018 s’ouvraient les « Etats généraux de la bioéthique » organisés par le Comité consultatif national d’éthique - prélude à la troisième révision de nos lois de bioéthique depuis 1994. Plaisante éthique, soumise à la perpétuelle fuite en avant technologique et aux desiderata des consommateurs rendus possibles par ces progrès. Le grand sujet cette fois, c’est la reproduction artificielle de l’humain (PMA), qu’il est question d’autoriser aux femmes seules et aux couples de lesbiennes. Autorisation d’autant plus probable que Macron, le « président des très riches » accusé de mener une « politique de droite », a besoin paraît-il d’"envoyer des signaux à la gauche". De (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/reproduction_artificielle_.pdf

    • Encore une fois plein de mélanges, de part et d’autre, comme il y a 5 ans…

      Les gens de PMO sont contre la PMA pour tout le monde, donc y compris les hétéros, et même y compris les chèvres, les brebis et les vaches.

      Des deux côtés on continue de parler de « la PMA » alors qu’il y a des paliers, et qu’il n’y a pas grand chose de commun entre faire une fécondation in-vitro (porte majeure du transhumanisme, entre autre problème, mais il y a aussi la médicalisation, la déportation d’une solution sur des techniciens), et le fait d’injecter du sperme au fond du vagin d’une femme non stérile, lesbienne ou pas, jusqu’à ce que ça fonctionne (qui peut être une pratique autonome et bénigne). Je pense qu’il faut arrêter de parler de « la PMA », sinon on ne peut pas débattre.

      Quant à la GPA, là c’est plutôt pour les hommes gays, et c’est très directement une appropriation du corps des femmes (contre rémunération plus ou moins importante). Mais à partir du moment où on va reconnaitre un « droit inaliénable à avoir un enfant » (c’est là tout l’enjeu), et que les lesbiennes vont pouvoir, alors les gays aussi, et donc ok pour la GPA (quand bien même les lesbiennes non stériles n’utiliseraient pas la fécondation in-vitro !)… sauf… si on se tourne vers l’amélioration drastique des parcours d’adoption ?

      En 1989 déjà, le Feminist International Network of Resistance to Reproductive and Genetic Engineering avait écrit un texte contre tout ça.
      http://www.finrrage.org/wp-content/uploads/2016/03/FINRRAGE.pdf
      Qui avait été signalé ici :
      https://seenthis.net/messages/687559

      @aude_v mais #fatigue d’avance… (et pourtant je pense toujours que c’est débat et des choix de société vraiment super important, pour les femmes et pour tout le monde)

    • Je complète. Je parle de « droit à avoir un enfant » qu’il faut distinguer à « droit à élever un enfant », à mon avis. Oui au droit à toutes et tous d’élever des enfants, quelque soit sa configuration familiale !

      Par ailleurs, il faut bien insister pour PMA et GPA, ce sont vraiment deux choses différentes et que les questions (et réponses) ne sont pas les mêmes du tout pour les lesbiennes et les gays.

      Afin d’encore mieux débattre, il faut sûrement affiner les formulations, et donc ce qu’on défend ou ce qu’on rejette entre : « droit à élever un enfant », « droit à avoir un enfant » et « droit à procréer ». Tout ça ne veut pas dire la même chose.

  • On ne pense pas assez aux lesbiennes quand on parle du mariage pour tous | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/160981/lesbiennes-mariage-pour-tous-visibilite

    « À l’époque, Louise ne comprenait pas pourquoi on refusait à deux mamans de se marier », raconte Anna, mère de la petite devenue collégienne. Louise a aujourd’hui 12 ans et sa mère biologique insiste : c’est ensemble, avec sa compagne, qu’elles ont eu un enfant. « Louise est née en 2006. Avec Rachel, on ne voulait pas aller en Espagne ou en Belgique pour avoir un enfant. Alors ça s’est passé en mode hors-la-loi. »

    C’est un ami qui a aidé le couple à avoir un enfant. « Il a toujours été clair : il vivait ça comme un don. » Sauf que quand Louise voit le jour, elle n’a aux yeux de la loi qu’une seule maman, Anna. « C’est comme si ma compagne n’existait pas. À l’époque, on prenait un risque. Donc dès la naissance de notre fille, j’ai écrit un testament olographe, spécifiant que c’était ma conjointe qui avait les droits sur Louise s’il m’arrivait quoi que ce soit. »

    Pendant dix ans, jusqu’au mariage avec sa compagne, la maman de Louise n’était considérée que comme « parent social », un titre qui ne lui donne aucune reconnaissance légale. « Avant notre mariage en 2015, je faisais partie de la vie de Louise, je l’accompagnais notamment dans les sorties à l’école. Mais s’il arrivait quoi que ce soit à elle ou à Anna, je n’avais alors aucune autorité sur Louise. Je ne pouvais pas prendre de décision pour elle. »

    Une fois l’union scellée entre les deux femmes, la démarche pour adopter dure alors un peu moins d’un an. « On a retiré un dossier au tribunal dans lequel on a dû joindre, entre autres, des photos de familles, se remémore Anna. C’est contraignant de devoir montrer patte blanche alors qu’au final, Rachel adopte la fille qu’elle élève depuis 10 ans… » Depuis le mariage pour tous, les conjointes de femmes ayant un enfant peuvent passer par la case adoption pour être reconnues juridiquement. À la naissance d’un enfant, ce dernier n’a donc qu’une seule mère pendant plusieurs mois.

    La PMA, c’est pas maintenant

    Caroline Mécary, avocate au barreau de Paris et spécialisée dans les questions de droit de la famille, ne cache pas son mécontentement : « On ne peut que regretter que François Hollande ait manqué de courage et n’ait pas intégré l’ouverture de la PMA (procréation médicalement assistée) à toutes les femmes durant son mandat. » Elle estime que « nous sommes en retard en France. Il y a quatorze pays au sein du Conseil de l’Europe qui ont ouvert la PMA aux couples de femmes et vingt-six pays qui l’ont ouverte à des femmes célibataires. »

    #sexisme #lesbophobie #PMA #invisibilisation #femmes #lesbiennes

  • La Cinémathèque française met à l’honneur Roman Polanski et provoque l’indignation
    http://www.lefigaro.fr/cinema/2017/10/21/03002-20171021ARTFIG00109-la-cinematheque-francaise-met-a-l-honneur-roman-p

    En pleine affaire Harvey Weinstein et-récemment- Gilbert Rozon, la dernière rétrospective de la Cinémathèque française tombe mal. Samedi 30 octobre, l’organisme privé prévoit de consacrer sa soirée au cinéaste Roman Polanski, proposant pour l’occasion la projection de son dernier film adapté du best-seller de Delphine de Vingan, D’après une histoire vraie . Une séance de Chinatown et une master-class autour de The Ghost Writer sont également prévus dans les jours qui suivent.

    Bravo la cinémathèque française ! pour mémoire l’année dernière la cinémathèque faisait un hommage lesbophobe (c’est à dire une combo homophobe et misogyne) à une des seuls réalisatrices dont illes ont organisé la rétrospective : Dorothy Arzner

    depuis l’ouverture de ses nouveaux locaux en 2005, sur un total de 805 programmes, seuls 22 ont été consacrés à des femmes (réalisatrices, actrices ou archivistes) et sur ces 22, seuls 12 ont été centrés sur des réalisatrices, dont 6 seulement sont connues comme réalisatrices uniquement, plutôt que comme actrices/réalisatrices

    https://www.genre-ecran.net/?Scandale-Dorothy-Arzner-a-Paris
    22 sur 805 ca fait 2,73% de femmes et 12 sur 805 ca fait 1,4% de réalisatrices.

    #polansky #grand_homme #lesbophobie #culture_du_viol #la_cinémathèque_française

  • Vendredi 29 septembre avait lieu à l’Université du Mirail une rencontre avec Christine Delphy, organisée par le réseau Arpège dans le cadre d’un séminaire interdisciplinaire.
    Théoricienne du féminisme matérialiste et militante de longue date, Delphy s’est récemment illustrée par le relais d’un article traduit par @tradfem et qu’elle a relayé sur son blog : « Le lesbianisme est la cible d’attaques, mais pas de la part de ses adversaires habituels » de J.J Barnes.
    https://iaata.info/Transphobie-et-feminisme-intervention-de-Clar-T-I-lors-de-la-rencontre-avec-
    https://seenthis.net/messages/630223#message630241
    https://seenthis.net/messages/615910
    #Féminisme #Christine_Delphy #transphobie #queer #cisgenre

  • http://www.liberation.fr/france/2017/09/15/la-prison-miroir-grossissant-des-stereotypes-sur-la-sexualite-feminine_15

    Aucune étude n’avait été spécifiquement consacrée à cette question jusqu’à présent. Dans la Sexualité en #prison_de_femmes (1), Myriam Joël comble un vide sociologique en s’intéressant, selon ses mots, à un « objet illégitime » des sciences sociales : le désir et le plaisir féminin derrière les barreaux. L’ouvrage, paru le mois dernier et issu d’une thèse de #sociologie, donne la parole à des dizaines de femmes détenues mais aussi de professionnels (surveillants, médecins, directeurs et directrices de prison…) et bénévoles. Ils et elles sont plus de 150 à avoir été interrogés pendant deux ans, dans sept établissements pénitentiaires de métropole, sur la relation de ces femmes à leur #sexualité pendant, mais aussi avant et après l’incarcération. Un sujet, qui relève autant « de la fascination que de l’aversion », selon la chercheuse. Tout au long de cet ouvrage dense, elle dresse un constat : celui que la prison agit comme un « miroir grossissant » du #sexisme à l’œuvre dans la société. L’univers carcéral est un « puissant relais du modèle contemporain de sexualité féminine légitime », un lieu qui cristallise les « injonctions contradictoires » à l’égard des femmes en matière de sexualité, écrit Myriam Joël.

    #lesbophobie #mysoginie
    https://www.librairie-sciencespo.fr/livre/9782724621150-la-sexualite-en-prison-de-femmes-myriam-joel/'.$lien_lecteurhtml5.'

  • Les Happy Men et la libération des hommes : de l’égalité professionnelle au rejet du féminisme | Simonæ
    https://simonae.fr/militantisme/feminismes/les-happy-men-et-la-liberation-des-hommes-de-legalite-professionnelle-au-rej

    Alors que le compte est désormais censé représenter un grand nombre de personnes et est soutenu par plusieurs grandes entreprises, on y trouve pêle-mêle des tweets favorables à l’égalité femmes / hommes, des retweets de bons articles sur des sujets féministes, mais aussi des blagues sexistes ou transphobes, des articles antiféministes de Causeur ou Boulevard Voltaire (note 1), des liens vers des articles provenant de sites de groupes de pères séparés, des propos défendant les violences éducatives ordinaires, banalisant les violences faites aux femmes, et surtout, autour de 2013, des propos hostiles à l’ouverture du mariage aux couples de même sexe (note 2).

    Un tweet des Happy Men déplorait ainsi la souffrance des pères montés sur des grues car ils avaient été « privés de leurs enfants » ; à une féministe qui soulignait que l’un des militants avait été condamné pour violences conjugales, le compte répondait : « Priver un homme du droit de voir ses enfants, c’est inhumain ». Le compte Twitter répondait également à Claire Serre-Combe, militante d’Osez Le Féminisme, qui dénonçait les violences faites aux femmes comme le produit du patriarcat que « raisonner en termes de culture face à la violence pulsionnelle est toujours sujet à caution ». Le compte s’indignait enfin de la condamnation par la justice d’un père qui avait frappé son enfant (une fessée), car « un enfant apprend avec son corps tout autant qu’avec sa tête ».

    Voila comment les dominants détournent les budgets (maigres, femmeliques on devrait dire) dédiés à aux femmes

    les Happy Men reçoivent des moyens matériels et financiers, une attention médiatique et des soutiens d’entreprises ou de structures liées au féminisme (réseaux féminins, ministère des droits des femmes, centre Hubertine Auclert, etc.) parce qu’ils se présentent comme un réseau dont l’objet est d’œuvrer pour l’égalité hommes / femmes.

    #alliés #masculinisme #féminisme #happy_men #masculinisme #non-mixité #domination_masculine #lesbophobie #homophobie #virilisme #transphobie #cynisme

    • L’explication du détournement conceptuel des idées et du vocabulaire féministe est impressionnante.

      L’expression « plancher de verre » a été pour la première fois utilisée dans un article publié en juin 2011 par Antoine de Gabrielli, le créateur du projet Happy Men. Il est défini comme « tout ce qui empêche socialement ou professionnellement les hommes de prétendre à un épanouissement hors de la seule sphère professionnelle ». Cette expression indique qu’un homme repose sur le plancher de son statut professionnel, mais que celui-ci l’isole de ses autres domaines d’épanouissement. Par ailleurs, le « plancher de verre » illustre la fragilité parfois angoissante d’un statut social ne reposant que sur la seule légitimité professionnelle : en dessous l’homme ne voit que le vide…

      #inversion_patriarcale

  • Lesbian relationships only exist because men find it a turn-on, claims study | The Independent
    http://www.independent.co.uk/life-style/lesbian-relationships-men-turn-on-same-sex-female-attraction-menelaos

    A new study that attempted to reveal the origins of lesbianism, is claiming that same-sex relationships in women only exist because it turns men on.

    Published on Science Direct, the report by Menelaos Apostolou, a male professor at the University of Nicosia in Cyprus comes to the conclusion that lesbian and bisexual attraction all stems from male desire.

    So, how many lesbians did they interview to come to this jaw-dropping conclusion?

    Well, the study surveyed a derisory 1,509 people and, wait for it, all of them were heterosexual.

    #science

    • L’étude
      The evolution of female same-sex attraction: The male choice hypothesis
      http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0191886917303422

      Prevalence studies indicate that about one in five women experience some degree of same-sex attraction. The evolutionary origins of such attraction are not well understood. Accordingly, this paper proposed a theoretical framework where, during the period of human evolution, same-sex attractions in women were under positive selection. The source of positive selection has been male preferences for opposite-sex sex partners who experienced same-sex attractions. This theoretical framework was used to generate four predictions that were tested in two online studies which employed a total of 1509 heterosexual participants. It was found that heterosexual women did not desire partners who experienced same-sex attractions, but a considerable proportion of heterosexual men desired partners who experienced same-sex attractions. In addition, it was found that men were more sexually excited than women by the same-sex infidelity of their partners, and they desired more than women, their opposite-sex partners to have sex with same-sex individuals. Finally, participants’ preferences were contingent on the seriousness of the relationships, with same-sex attraction to be preferred more in short-term than in a long-term partner. These findings were employed in understanding the evolutionary origins of same-sex attraction in women.

      ...

  • LesBieFamily | Un site utilisant Réseau d’Osez le féminisme !
    http://lesbiefamily.olf.site

    A l’approche des fêtes de fin d’année et des repas familiaux, des femmes seront, comme toujours à cette période-là, ignorées, stigmatisées, exclues, voire agressées dans leurs propres familles. Ces femmes, ce sont les victimes de la lesbophobie et de la biephobie. 75% des lesbiennes et bisexuelles ne parlent pas de leur orientation sexuelle à toute leur famille. Cette année, Osez le féminisme ! lance une grande campagne contre la les-bie-phobie, pour des fêtes de fin d’année les-bie-friendly.

    #lesbophobie #biephobie #homophobie #féminisme #PMA

  • Les robes Hervé Léger ne sont faites ni pour les femmes voluptueuses ni pour les lesbiennes.
    http://www.terrafemina.com/article/les-robes-herve-leger-ne-sont-faites-ni-pour-les-femmes-voluptueuses-ni-pour-les-lesbiennes_a283050/1

    Dans une interview au « Daily Mail », le patron de la marque Hervé Léger a fait des déclarations des plus scandaleuses. Selon lui, son modèle phare, la robe bandage, s’est bien trop démocratisé et les femmes rondes, lesbiennes ou âgées ne devraient la porter.

    #mode #lesbophobie #grossophobie #misogynie