Je vais te faire une confidence, mon cher ami bien trop vieillissant : moi j’ai compris que je n’avais pas besoin de toi … toi en revanche, tu as besoin de moi pour vivre. Parce que si je ne suis pas là, tu n’as aucune raison d’être.
Il serait bon que toi, oui toi là, l’internaute en pleine lecture de ce billet, tu te dises la même chose : si ton gouvernement existe et fait ce qu’il veut, c’est parce que tu le laisses faire. Je sais que tu as ton quotidien à gérer, tes galères, ton travail, les fins de mois difficiles… comme nous tous. Tu n’en as pas ras le bol, à un moment ? Je sais, ça demande énormément d’efforts de s’opposer à tout ceci, puis tu te dis que tout seul, bah, ça ne sert à rien.
Sauf que tu n’es pas tout seul, arrête de penser que tu es tout seul et que tu ne peux rien faire. Ce monde nous appartient et il ne tient qu’à nous d’en faire quelque chose de meilleur que « ça ».