• Enfants en zone viticole : un « risque de leucémie » en fonction de la « densité de vignes » | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/181023/enfants-en-zone-viticole-un-risque-de-leucemie-en-fonction-de-la-densite-d

    C’est l’une des cultures les plus consommatrices de #pesticides : la #viticulture est très gourmande en #herbicides, en #glyphosate notamment, mais aussi en #fongicides et en #insecticides. Alors que 21 % des #vignes sont aujourd’hui cultivées en bio, les régions de vignobles font partie des endroits où l’on relève le plus d’achats de produits chimiques en France.

    Quel est l’impact pour les populations riveraines ? Dans une étude publiée ce mercredi 18 octobre dans la revue Environmental Health Perspectives, l’Inserm commence à répondre à la question. Au terme de plus de cinq années de recherche, son équipe Géocap (pour « géolocalisation de #cancers pédiatriques ») a mis en évidence le risque d’un type de cancer chez les enfants : la #leucémie_aiguë.

    Selon les conclusions de l’étude, il existe un lien entre l’adresse de l’#enfant peu avant le diagnostic de son cancer et la densité de vignes dans un périmètre de 1 kilomètre autour de son domicile : si cette densité augmente de 10 %, le risque de leucémie est accru de 4 %.

  • Vignes : les pesticides causent des leucémies aiguës chez l’enfant
    https://reporterre.net/Vignes-les-pesticides-causent-des-leucemies-aigues-chez-l-enfant

    L’usage de #pesticides dans les #vignes favorise l’apparition de #leucémies aiguës chez les #enfants. Telle est la conclusion des recherches menées par Santé publique France et par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), selon plusieurs associations de défense de l’environnement qui ont assisté à la présentation de l’étude [1], fin juin.

    Si des données démontraient déjà un lien entre viticulture et leucémie à l’échelle communale, l’étude Géocap-agri apporte des précisions concernant l’importance de la proximité des cultures dans l’apparition des maladies : dans un rayon d’un kilomètre autour de leur maison, plus il y a de vignes, plus le risque de leucémie aiguë chez l’enfant augmente. Or, la réglementation ne préconise que 3 à 10 mètres de zones non traitées afin de protéger les riverains. Les associations demandent la création de périmètres de protection autour de tous les lieux de vie (écoles, crèches, terrains de sports et habitations).

    Le projet Geocap-agri a été lancé par les pouvoirs publics en réponse à la mobilisation de parents d’enfants malades, d’une professeure des écoles, du maire et de médecins à Preignac, une commune en Gironde située au milieu des vignes.

  • La « Terre des feux » italienne consume la santé des habitants

    L’enfouissement et l’incinération de déchets en toute illégalité empoisonnent la région de Naples depuis plus de vingt ans. Pour la première fois, un rapport établit officiellement un lien entre ces déchets et la forte prévalence de tumeurs et de maladies.

    Cela commence souvent par une fumée épaisse, noire, qui semble éteindre le jour et peine à se fondre dans l’obscurité de la nuit. Les volutes s’épaississent, l’air devient lourd, irrespirable. Les voisins ferment les fenêtres, inquiets. Quels déchets sont cette fois dévorés par les flammes ?

    Au mois de juillet, 147 feux de déchets ont été comptabilisés par les autorités dans la province de Naples, 57 dans la province de Caserta. C’est soixante de plus qu’il y a un an, à la même période. Sur les terres autrefois fertiles qui s’étendent au nord de Naples, la « Terre des feux » brûle depuis plus de vingt ans. Sans trêve.

    « Notre juridiction compte 38 communes et 34 d’entre elles sont touchées par un phénomène de pollution importante », résume en guise de préambule Carmine Renzulli, procureur de la République adjoint du tribunal de Naples Nord. Derrière son grand bureau situé au troisième étage du tribunal, il s’est fait un Post-it pour être sûr de ne rien oublier des chiffres vertigineux qu’il énonce : « On a recensé un total de 2 267 sites qui sont des décharges illégales et 653 touchés par des incendies illégaux de déchets. »

    Ces chiffres se trouvent dans le rapport publié en début d’année par l’Institut supérieur de santé et le bureau du procureur de Naples Nord. Au moment même où il les prononce, le procureur sait qu’ils sont déjà obsolètes : « C’est une bataille continue que l’on mène, il est évident qu’à partir du moment où l’on ferme un site illégal, ceux qui enfouissent les déchets n’en démordent pas pour autant et cherchent juste un autre endroit où le faire. » Le rapport prévoit une mise à jour des chiffres tous les deux ans.
    Surmortalité par cancers du sein

    D’un point de vue symbolique, l’avancée de ce rapport est notable. Pour la première fois, la magistrature et les autorités sanitaires nationales établissent un lien de cause à effet entre la pollution de la Terre des feux et les chiffres alarmants de la santé des habitants de la région. Le rapport met en évidence la surmortalité par cancers du sein dans les communes les plus touchées, la forte prévalence de leucémies chez les 0-19 ans, d’asthme, de malformations congénitales, de naissances prématurées.

    « Nous sommes la région la plus malade d’Italie en matière de maladies chroniques chez les jeunes, celle où les femmes ont le plus fort taux d’endométriose, celle où l’infertilité des jeunes est la plus forte, avec le risque ensuite que cela se transforme en cancer », s’indigne le docteur Antonio Marfella, responsable napolitain de l’association Médecins pour l’environnement.

    Depuis l’été 2004, ce médecin qui travaille au sein de l’Istituto Nazionale dei Tumori de Naples, spécialisé en oncologie, alerte les autorités sanitaires régionales et nationales sur les pathologies de ses patients. Sans succès. Au fil de son combat solitaire, le docteur Marfella est passé dans le camp des victimes de la pollution, atteint lui aussi d’un cancer. Année après année, sur les murs des communes de la Terre des feux, les avis de décès de trentenaires, puis d’adolescents et d’enfants se sont multipliés, inlassablement. Cet été, les dernières victimes de la Terre des feux avaient 19, 15 et 7 ans.

    Le fils de Marzia Caccioppoli, Antonio, n’avait pas encore fêté ses 10 ans quand il est décédé d’un glioblastome multiforme, un cancer du cerveau qui touche normalement des patients à partir de 55 ans. « Aucun médecin ne m’a jamais dit officiellement que c’était une tumeur liée au risque environnemental mais officieusement, si », se souvient-elle.

    Après la naissance de son fils, elle avait préféré quitter Naples, son bruit et sa pollution, pour s’installer à Casalnuovo di Napoli, une petite ville située à une quinzaine de kilomètres au nord-est, au cœur d’une région qui fut longtemps appelée la « Campania Felix » pour ses terres fertiles : « Je ne savais pas que je l’emmenais alors sur la terre qui le tuerait, qu’il deviendrait l’une des victimes de l’écocide de la Terre des feux. »
    Mobilisation citoyenne

    Pour ces victimes et leurs proches, le rapport est une preuve de plus que leurs dénonciations n’étaient pas celles de « folles, d’illuminées », comme Marzia Caccioppoli et les autres mères l’ont entendu répéter lors de leurs mobilisations pour alerter sur la situation. « Mais, comme d’habitude, on essaie de cacher la poussière sous le tapis, déplore-t-elle. Ici, on peut mourir de cancer à 20 ans mais on ne reçoit pas de fonds supplémentaires pour faire du dépistage, de la prévention, proposer des examens médicaux spécifiques aux habitants. »

    En 2013, après le décès de son fils, Marzia Caccioppoli fonde l’association Nous, les parents de tous, avec d’autres mères ayant perdu leur enfant sur la Terre des feux. Ensemble, elles ont créé un réseau de soutien pour les familles d’enfants malades, une vingtaine pour le moment, obligées de multiplier les « voyages de l’espoir vers les hôpitaux du Nord ». Elles organisent leurs propres journées de dépistage du cancer du sein dans les communes de la Terre des feux après avoir récupéré un échographe portable et avec l’aide d’un sénologue.

    Surtout, elles tentent d’obtenir justice pour la perte de leur enfant et pour éviter d’autres victimes. En 2015, après un long combat mené par de nombreuses associations, dont Nous, les parents de tous, une loi sur les écocides est adoptée par le Parlement italien. Une demi-victoire pour les militants : la loi n’est pas rétroactive. Les entreprises clairement identifiées comme ayant exporté leurs déchets toxiques sur la Terre des feux n’ont jamais été condamnées. « Certaines entreprises sont venues empoisonner nos terres et aujourd’hui elles sont encore ouvertes, leurs crimes restent impunis et ça, c’est une réalité que je n’accepte pas », fulmine Marzia Caccioppoli.

    C’est là que le bât blesse : hormis quelques entreprises identifiées au cours de ces vingt dernières années, désigner les coupables relève du casse-tête. « Comment savoir avec exactitude quel déchet a provoqué quelle maladie ?, interroge le procureur adjoint Renzulli, et comment savoir qui a enfoui ce déchet-là en particulier ? On peut avoir d’un côté quelqu’un qui porte plainte mais ensuite, pour qu’il y ait condamnation, il faut que la cause de la mort soit certaine. Identifier les coupables n’est pas l’ambition de ce rapport. »

    Il faudrait commencer par tracer les déchets, or, en Italie, nous avons encore un système papier avec une carte d’accompagnement qui est facilement falsifiable.

    Antonio Marfella, responsable napolitain de l’association Médecins pour l’environnement

    L’accord scellé entre la magistrature et l’Institut supérieur de santé en juin 2016 vise surtout à identifier les sites les plus touchés pour commencer à les dépolluer. La tâche est lourde : près de 37 % des 350 000 habitants de la zone concernée vivent à moins de cent mètres d’un ou plusieurs sites de stockage de déchets. « Commencer la dépollution maintenant comme le demande la magistrature, c’est commencer à reconstruire des immeubles alors qu’on est encore sous les bombes », s’emporte le docteur Marfella.

    Car le ballet des camions venus décharger leurs déchets ne connaît aucun répit. Ni les incendies et leurs fumées toxiques. Lorsque la Terre des feux a commencé à faire parler d’elle, les coupables étaient tout trouvés : les « camorristes », les mafieux locaux, qui ont empoché de coquettes sommes pour « enterrer » à plusieurs mètres de profondeur des déchets spéciaux et toxiques d’entreprises, essentiellement lombardes et vénitiennes.

    Aujourd’hui, le procureur adjoint Renzulli décrit un phénomène bien plus banal et profondément ancré dans les mentalités locales. « Traiter une grosse quantité d’amiante, ça coûte beaucoup d’argent. Donc les gens s’en moquent un peu si, en abandonnant ces déchets, ils peuvent provoquer des dégâts sur la santé des autres. Ils pensent d’abord à leur propre intérêt, à économiser ce qu’ils peuvent, c’est le cas des petites usines du coin », détaille-t-il.

    Parmi les centaines de dossiers que traite chaque année sa juridiction, nombreuses sont les amendes infligées à des particuliers qui font des travaux dans leur maison et se débarrassent des déchets, ou à de petits entrepreneurs locaux qui ne se présentent même pas à l’audience.

    « Il faudrait commencer par tracer les déchets, or, en Italie, nous avons encore un système papier avec une carte d’accompagnement qui est facilement falsifiable, regrette le docteur Marfella. C’est un problème que nous pourrons résoudre lorsque l’État décidera de se comporter en tant que tel en faisant appliquer ses règles sur le territoire, à commencer par la lutte contre l’évasion fiscale. »

    En Italie, l’évasion fiscale des entreprises est estimée à 30 % en moyenne. Si ces chiffres sont souvent associés au manque à gagner pour l’État, le responsable napolitain de Médecins pour l’environnement souligne un autre aspect, fondamental : « Dès lors que cela concerne l’industrie manufacturière, cela signifie aussi que pour 100 millions de tonnes de déchets légaux, j’en ai 30 millions qui sont illégaux. Où vont-ils finir ? »

    Du Nord au Sud, il tente d’alerter les autres régions sur le phénomène de l’enfouissement de déchets toxiques. Le docteur Marfella est catégorique : il n’y a plus une, mais des terres des feux en Italie.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/130921/la-terre-des-feux-italienne-consume-la-sante-des-habitants

    #terra_dei_fuochi #santé #Italie #déchets #camorra #mafia #cancers #tumeurs #feux #incendies #Caserta #décharges #décharges_illégales #surmortalité #leucémies #endométriose #infertilité #maladies_chroniques

    Pour télécharger le #rapport :

    https://www.procuranapolinord.it/allegatinews/A_42657.pdf

  • Pesticides domestiques : un lien établi avec les cancers pédiatriques - Journal de l’environnement
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/pesticides-domestiques-un-lien-etabli-avec-les-cancers-pedi

    L’utilisation domestique de pesticides, en particulier d’insecticides, est bien liée à un risque accru de cancers chez l’enfant, dont les leucémies et les tumeurs cérébrales, révèle des travaux présentés lors de rencontres scientifiques organisées mardi 2 octobre par l’Anses.

    #cancer #pesticides #insecticides

  • #Novartis to Charge $475,000 for Cancer Treatment US Taxpayers Paid $200 Million to Discover
    http://thefreethoughtproject.com/novartis-charge-475000-cancer-treatment-us-taxpayers-paid-200
    http://thefreethoughtproject.com/wp-content/uploads/2017/09/novartis

    Novartis announced the price this week of $475,000 per treatment. This was sold to the public as an ostensible win since the drug was predicted to be priced at $600,000 to $750,000 per treatment. If Novartis had solely financed and conducted their own research, of course, they could certainly charge whatever they wanted to charge. But this is not the case, according to the advocacy group Patients for Affordable Drugs.

    According to David Mitchell, the founder of the group, $475,000 per treatment is excessive because the federal government threw more than $200 million of your tax dollars into researching CAR-T therapy. According to Mitchell, Novartis simply purchased the rights to the treatment and failed to disclose what amount, if any, they invested in the research.

    On Thursday, Mitchell released the following statement praising the FDA’s decision to approve the drug, but decrying the monopoly granted to Novartis.

    #vol #argent_public #big_pharma #cancer #santé

    • Une #thérapie_génique commercialisée aux Etats-Unis, une première dans le monde
      https://www.letemps.ch/sciences/2017/08/31/une-therapie-genique-commercialisee-aux-etatsunis-une-premiere-monde

      Ce traitement, le Kymriah (tisagenlecleucel), a été développé par un chercheur de l’université de Pennsylvanie et breveté par les laboratoires helvétiques Novartis pour traiter la #leucémie lymphoblastique aiguë.

      [...] Le Kymriah est destiné aux enfants et jeunes adultes jusqu’à 25 ans ayant résisté aux autres thérapies contre cette leucémie ou ayant fait une rechute, ce qui se produit dans 15 à 20% des cas. Selon Novartis, 600 malades seraient éligibles tous les ans aux Etats-Unis pour ce traitement.

      [...] L’innocuité et l’efficacité du Kymriah ont été démontrées par un essai clinique mené avec 63 malades pédiatriques et de jeunes adultes qui n’avaient pas répondu aux autres traitements ou avaient rechuté. Selon cette technique, un traitement est créé pour chaque patient dont des cellules immunitaires sont prélevées et congelées avant d’être acheminées dans un laboratoire où elles sont modifiées génétiquement pour attaquer la leucémie. Le taux de rémission a atteint 83% dans les trois premiers mois du traitement qui a consisté en une seule dose de cellules immunitaires modifiées, précise la FDA.

  • Le drame des salariés de Triskalia intoxiqués aux #pesticides
    https://reporterre.net/Le-drame-des-salaries-de-Triskalia-intoxiques-aux-pesticides


    Ça ne revenait pas moins cher de remettre la ventilation ? #crétins_abyssaux

    Pour comprendre ce qui s’est passé, il faut remonter à 2008. Cette année-là, la direction décide de réduire la ventilation des silos pour faire des économies d’électricité. Bientôt, 100.000 tonnes de céréales sont infestées par des insectes : « Des charançons, des silvains, des vers de farine, ça grouillait de partout », se souvient Laurent Guillou. La direction décide alors de traiter ces céréales avec des insecticides, en surdosage et jusqu’à 30 fois les doses prescrites, dont le fameux Nuvan Total.

  • La #radioactivité peut tuer à faibles doses
    http://journaldelenergie.com/nucleaire/la-radioactivite-peut-tuer-a-faibles-doses

    D’autre part, l’étude montre que le risque de #leucémie augmente linéairement avec la dose de rayonnement ionisant. Ce constat valide la thèse selon laquelle il n’y a pas de dose radioactive sans risque, même si « le risque diminue avec la dose », nous a expliqué Ausrele Kesminiene. La chercheuse estime que les travailleurs de l’industrie nucléaire sont aujourd’hui suffisamment protégés si les normes de radioprotection sont correctement appliquées. Est-ce le cas en France des 30.000 travailleurs sous-traitants d’EDF qui supportent 80 % de la radioactivité reçue lors de la maintenance des centrales nucléaires ?

    #nucléaire-cancer

  • Leucémie infantile : Augmentation du risque a proximité des centrales nucléaires selon l’étude Geocap.


    Le voisinage d’une ligne haute-tension serait aussi un facteur de risque supplémentaire du fait des champs magnétiques à extrèmement basse fréquence.
    Les émissions de benzène dues au trafic routier sont mises en cause également.
    http://www.actu-environnement.com/ae/news/geocap-leucemie-environnement-centrale-nucleaire-autoroute-trafi

    #Santé #environnement #nucléaire #cancer #leucémie

  • Cancer Cluster Strikes Chinese #iPhone Factory

    #Apple is taking “very seriously” what may be a cancer cluster at its main iPhone production facility in the Chinese city of Shenzhen, across the border from Hong Kong. Thirteen workers, ranging from 19 to 24 have been diagnosed with leukemia; five of the cases proved fatal.

    http://www.chinatopix.com/articles/10338/20140913/cancer-cluster-strikes-chinese-iphone-factory.htm

    #travail #santé #maladie #cancer #smartphone #leucémie #santé_au_travail

  • #Essais_nucléaires : ce que l’Etat a caché pendant 50 ans - 03/07/2013 - leParisien.fr
    http://www.leparisien.fr/espace-premium/actu/essais-nucleaires-ce-que-l-etat-a-cache-pendant-50-ans-03-07-2013-2949221

    Retombées massives de plutonium, zone radioactive bien plus importante qu’annoncée, nous levons le voile sur l’un des grands secrets de l’armée française.
    « Secret défense. » Pendant des dizaines d’années, ce sceau inviolable a empêché les vétérans des campagnes d’essais nucléaires français, et les civils qui les ont subis, d’avoir accès aux données de l’armée. A ces militaires malades de cancer, ces civils exposés aux retombées radioactives, l’armée a toujours opposé la même réponse : les essais étaient contrôlés, les conséquences minimes. Jusqu’en décembre. Pour la première fois, un gouvernement a accepté de déclassifier une partie de ces éléments, à la demande de la justice qui enquête depuis 2006. 58 documents, 2050 pages sur les essais aériens en Polynésie, de 1966 à 1974, auxquels nous avons pu avoir accès. Ils donnent une idée de ce que, sous couvert de protéger notre dissuasion nucléaire, l’armée a caché.

    http://www.leparisien.fr/images/2013/07/03/2949221_act3_545x341.jpg
    Info via le Guardian
    French nuclear tests ’showered vast area of Polynesia with radioactivity’
    http://www.guardian.co.uk/world/2013/jul/03/french-nuclear-tests-polynesia-declassified

    Le Parisien said the documents “lifted the lid on one of the biggest secrets of the French army”. It said papers showed that on 17 July 1974, a test exposed Tahiti to 500 times the maximum allowed level of plutonium fallout.

    Bruno Barillot, who has investigated the impacts of the nuclear tests for the Polynesian government, complained of the high levels of thyroid cancers and leukaemia in Polynesia. He said the declassified documents revealed Tahiti had “literally been showered with plutonium for two days” during the Mururoa test; from the outset France knew the impact spread further than it publicly admitted. But of the 2,050 pages declassified, 114 remained blacked out.

    #nucléaire #armée #cancer #leucémie #Polynésie

  • J’aime les exemples de paypal :

    Imaginons que vous êtes le fondateur d’une boutique en ligne de vélos. Vous connaissez une personne victime de la leucémie et voulez l’aider. Pour lui apporter votre soutien, ainsi qu’à d’autres victimes de cette maladie, vous décidez de faire un don à la fondation pour la leucémie sur votre site. En ajoutant un bouton Faire un don sur votre site, vous permettez à vos visiteurs de soutenir cette cause en toute simplicité.

    https://www.paypal.com/fr/cgi-bin/webscr?cmd=_donate-intro-outside

    #paypal #leucémie-c'est-mon-amie #vendeur-de-vélo-gentil

  • A proximité des centrales nucléaires, il naît moins de filles
    http://www.lecourrier.ch/index.php?name=NewsPaper&file=article&sid=447558

    signalé par @mona :

    Sur quarante ans, dans les environs des centrales nucléaires, environ quinze mille enfants, majoritairement des filles, ne sont pas venus au monde.
    Une nouvelle pierre dans le jardin du lobby #nucléaire. L’étude dite KIKKK (Kinderkrebs in der Umgebung von Kernkraftwerken (Cancers infantiles aux alentours des centrales) de 2007 montrait une augmentation du nombre de #cancers et de #leucémies au voisinage des centrales #atomiques. Une nouvelle recherche[1] met en évidence un autre effet sanitaire inquiétant : il naît moins de #filles que de garçons au voisinage de ces installations.