#levothyrox

  • #Levothyrox : une étude donne raison aux patients
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2019/04/04/levothyrox-une-etude-donne-raison-aux-patients_5445668_1650684.html

    Selon ces travaux franco-britanniques, les deux versions du traitement commercialisé par Merck auprès des malades de la thyroïde ne sont pas substituables pour chaque individu.

    Ni hystérie collective, ni complotisme des patients, ni « #effet_nocebo » géant. Deux ans après les premiers signalements d’effets indésirables attribués à la nouvelle formule du Levothyrox, des travaux franco-britanniques, publiés jeudi 4 avril dans la revue Clinical Pharmacokinetics, objectivent pour la première fois les plaintes déclarées par plusieurs dizaines de milliers de malades de la thyroïde. Ils indiquent que les deux formulations du médicament commercialisé par Merck ne sont pas substituables pour chaque individu : près de 60 % des patients pourraient ne pas réagir de la même manière aux deux versions du médicament. Ces travaux sont susceptibles de remettre en cause le plan de développement prévu par la firme pour sa nouvelle version du Levothyrox, qui doit être déployée dans 21 pays européens au cours des prochains mois.

    Ces résultats seront difficilement réfutables par le laboratoire et les autorités de santé, puisqu’ils sont fondés sur une réanalyse des données fournies par le laboratoire lui-même à l’Agence nationale de sécurité du médicament (#ANSM). Au passage, la crédibilité de l’agence en sort écornée : en creux, les travaux conduits par le biostatisticien Didier Concordet (université de Toulouse, INRA, Ecole nationale vétérinaire de Toulouse) et ses coauteurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) et de l’Université de Londres, montrent que l’ANSM n’a pas procédé à une analyse indépendante des données fournies par Merck à l’appui du changement de formule : elle s’est entièrement reposée sur l’interprétation qu’en a faite la firme. Sollicitée, l’agence n’était pas en mesure de réagir jeudi matin.

    Le reste derrière #paywall, mais l’essentiel est dit…

    • « L’affaire du Levothyrox illustre une confusion entre “consensus scientifique” et “consensus réglementaire” »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/04/13/l-affaire-du-levothyrox-illustre-une-confusion-entre-consensus-scientifique-


      Des dizaines de milliers de patients ont déclaré ressentir des effets secondaires liés à la nouvelle formule du Levothyrox.
      JACQUES DEMARTHON / AFP

      Levothyrox, implants, néonicotinoïdes… Dans sa chronique, Stéphane Foucart revient sur ces controverses.

      Chronique. C’est une publication que nul n’attendait tant l’affaire semblait entendue. Jeudi 4 avril, dans la revue Clinical Pharmacokinetics, une équipe de chercheurs franco-britannique offrait, pour la première fois, une explication pharmacologique aux troubles déclarés par de nombreux malades de la thyroïde, après leur passage à la nouvelle formule du Levothyrox.

      Les chercheurs ont conduit une réanalyse statistique des données fournies par le laboratoire Merck à l’appui du changement de formule – ce que nul n’avait fait – et conclu que les deux formules du médicament ne sont pas substituables pour chaque individu.

      Non que le laboratoire ait triché : Merck avait respecté la réglementation, mais celle-ci n’exige de tester que la bioéquivalence moyenne (à l’échelle d’une population) des deux versions du traitement, sans garantir leur caractère interchangeable pour chacun.

      Depuis deux ans, une part du corps médical, les sociétés savantes impliquées et les autorités font pourtant valoir qu’aucun effet indésirable ne peut être attribué à la nouvelle formule, puisqu’un consensus scientifique certifie son équivalence à l’ancienne.

      Merck met en avant les avis convergents de vingt-trois agences nationales de sécurité du médicament ; en 2018, la revue de l’Association française pour l’information scientifique regrettait même, en « une » et à propos du Levothyrox, que « la science [soit] inaudible ». Renvoyant ainsi les dizaines de milliers de patients ayant déclaré des effets indésirables à leur irrationnelle anxiété et à leur obscurantisme.

      En fait, il ne s’agissait pas de science, mais de conformité à la réglementation. L’affaire illustre une confusion souvent entretenue entre « #consensus_scientifique » et « #consensus_réglementaire ».

      #paywall

    • ce qui pose la question de la pertinence de la réglementation…

      Notamment, l’utilisation exclusive de la moyenne pour les effets indésirables qui sont typiquement liés à des individus «  extrêmes  ». Il est assez étonnant que la dispersion ne soit pas prise en compte. Est-ce spécifique à l’étude de la #bioéquivalence ou est-ce plus général ?

  • Le CNRS accable le chercheur toulousain qui a mené les analyses sur le Levothyrox
    https://www.ladepeche.fr/article/2018/10/05/2882528-cnrs-accable-chercheur-toulousain-mene-analyses-levothyrox.html

    « Le CNRS et l’université Toulouse III Paul Sabatier ont demandé l’annulation d’une conférence de presse consacrée à des analyses du Levothyrox, prévue ce vendredi 5 octobre à Toulouse. En effet, les résultats annoncés par Jean-Christophe Garrigues, ingénieur de recherche au CNRS, n’ayant pas été validés par le processus d’évaluation par les pairs propre à la communauté scientifique, le CNRS considère qu’ils ne constituent pas en l’état actuel des faits scientifiques. De plus, bien que Jean-Christophe Garrigues ait effectué ces mesures en utilisant les équipements du laboratoire des Interactions Moléculaires et Réactivités Chimiques et Photochimiques (IMRCP), celles-ci ne sont liées en aucune façon à une quelconque activité de recherche de son équipe ou du laboratoire. En tant qu’employeur, le #CNRS considère que l’agent n’a pas respecté la déontologie scientifique indispensable pour valider toute recherche. Ces analyses ont d’ailleurs été réalisées hors conventionnement. Ni les tutelles, le CNRS et l’université Toulouse III Paul Sabatier, ni l’IMRCP n’ont été impliqués dans les analyses conduites par Jean-Christophe Garrigues, dont ils n’étaient pas même informés. Le CNRS et l’université Toulouse III Paul Sabatier s’engagent à encourager leurs laboratoires compétents dans le domaine à travailler dans l’élucidation des questions soulevées par lesdits résultats », écrit le service de communication du CNRS.

    #lanceur_d'alerte #whistleblower #lanceurs_d'alerte #whistleblowers

  • Levothyrox : et maintenant, une plainte pour « trafic d’influence »
    https://lesjours.fr/obsessions/levothyrox/ep10-etude-ansm

    Depuis quelques mois, le professeur Philippe Lechat ne doit pas dormir tranquille. En février dernier, Les Jours révélaient que l’ancien directeur de l’évaluation du médicament de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) qui a commandé la nouvelle formule du #Levothyrox à Merck… avait auparavant travaillé pour ce même laboratoire. Un conflit d’intérêts particulièrement gênant alors que la nouvelle formule du médicament est responsable d’un record de déclarations d’effets secondaires – officiellement 23 000 – depuis sa mise en circulation, en mars 2017 (lire l’épisode 1, « Levothyrox, la crise sanitaire qui ne dit pas son nom ») : chutes de cheveux, crampes musculaires, grande fatigue, idées noires… Philippe Lechat est maintenant visé par une plainte contre X, pour « trafic d’influence », que Gauthier Lefèvre, avocat au barreau de Reims, s’apprête à déposer au tribunal de grande instance de Marseille, où une instruction judiciaire a été ouverte à la suite de nos révélations. Cette plainte s’appuie sur l’enquête des Jours et ajoute un élément supplémentaire.
    Plainte


    Extrait de la plainte contre X qui va être déposée par l’avocat Gauthier Lefèvre devant le tribunal de grande instance de Marseille — Photo DR.

    #Big_pharma

  • Levothyrox : la nouvelle formule remise en cause par une association - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2018/06/14/levothyrox-la-nouvelle-formule-remise-en-cause-par-une-association_165903

    Menée à la demande d’une association de malades, une étude montre que certains lots du nouveau médicament seraient mal dosés, et qu’on y trouverait de la dextrothyroxine soupçonnée de causer des effets secondaires.

    Le nouveau #Levothyrox ne serait-il pas exactement celui que l’on croit ? La question se pose après l’étude que vient de réaliser l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT). « Notre association ne prétend pas disposer d’une preuve indiscutable, tempère l’#AFMT dans un communiqué publié ce jeudi matin, mais elle apporte un fait nouveau important car si ces résultats étaient confirmés ils pourraient constituer une explication rationnelle à cette crise, d’origine toujours inconnue. »

    Cette étude est, en tout cas, troublante. Et propose indéniablement une relecture des événements survenus depuis maintenant un an avec l’arrivée de cette nouvelle formule de Levothyrox du laboratoire Merck. On s’en souvient, les autorités sanitaires avaient poussé #Merck à modifier la formule de son médicament star, utilisée par près de 2,5 millions de personnes, pour stabiliser son taux d’hormones. Un changement mal préparé qui avait provoqué près de 20 000 signalements d’effets secondaires, phénomène d’ampleur aussi inattendu qu’inexpliqué, le labo affirmant qu’il n’y avait rien de nouveau dans la nouvelle formule, juste une simple modification des « excipients ». Bizarre, d’autant que l’ancienne formule, utilisée depuis des années, n’avait entraîné, elle, que très peu de signalements.

    « Des problèmes d’une gravité considérable »

    Et voilà donc que l’AFMT s’est lancée en solitaire, en demandant à un laboratoire de plutôt bonne réputation d’analyser l’ancienne et la nouvelle formule. Leur but ? « Face à la passivité de l’Agence nationale de sécurité des médicaments et aux tenants d’un prétendu "effet Nocebo" nous avons continué à chercher une explication rationnelle à la crise sanitaire du Levothyrox. » Cette nouvelle étude révèle « des problèmes d’une gravité encore plus considérable ».

    Selon l’AFMT, en comparant par chromatographie la teneur en lévothyroxine, qui est à la base du produit, d’une boîte ancienne formule (AF) avec celle d’une nouvelle formule (NF), il est apparu « que les résultats, notamment la teneur en lévothyroxine, sont normaux s’agissant de l’"AF". Mais qu’à l’inverse s’agissant des deux lots de "NF", la teneur en lévothyroxine est gravement inférieure aux spécifications en vigueur ». Et surtout, selon cette même étude, on constate « la présence très anormale, de dextrothyroxine ». Si cela se confirmait, cette présence pourrait expliquer l’épidémie d’effets secondaires. « Il revient à l’#ANSM dont c’est la mission de faire expertiser, en urgence, par des laboratoires indépendants, un nombre significatif d’échantillons pris parmi les boîtes de lots de "NF" utilisés par des patients-victimes et à titre de comparaison pris sur des lots d’"AF" », conclut l’association.

    Pharmacovigilance

    Pour l’ancien député socialiste et cardiologue, Gérard Bapt, – qui sert d’experts à plusieurs associations de malades –, cette étude est au minimum déroutante. « Le laboratoire n’est pas catégorique, mais il évoque une forte probabilité. La présence de dextrothyroxine, élément qui provoque des effets secondaires assez proches de ceux que l’on a observés avec la nouvelle formule, est vraiment troublante. Il faut la confirmation de nouvelles études, mais il est incroyable que ce travail soit fait aujourd’hui par une association et non par l’ANSM. »

    L’agence, interrogée, ne fait pour l’instant « pas de commentaire », soulignant juste que des études avaient déjà été entreprises. Et qu’en juillet une nouvelle réunion du comité de suivi de pharmacovigilance se tiendra.
    Eric Favereau

    Supprimer l’ANSM serait une mesure de santé publique
    #industrie_pharmaceutique #santé_publique #médicament

  • Levothyrox : comment je me suis trompé - Santé Corps Esprit
    https://www.sante-corps-esprit.com/levothyrox-je-me-suis-trompe

    Des motivations inavouables !

    En réalité, personne ne s’est réveillé un beau matin en se disant que le lactose posait problème.

    Le Levothyrox a été commercialisé pendant 15 ans avec du lactose, sans que personne ne s’en inquiète, et surtout pas nos autorités de santé qui recommandent encore aux Français trois produits laitiers par jour.

    Quant au « manque de stabilité » du Levothyrox, il n’avait jamais été reconnu par le laboratoire #Merck, qui disait plutôt le contraire aux autorités de santé américaines.

    Ce qui a changé, c’est que Merck a soudainement eu un énorme intérêt financier à changer de formule.

    La triste réalité derrière l’histoire du #Levothyrox. Toujours les mêmes conflits d’intérêt et les histoires de gros sous évidemment !

    #big_pharma #industrie_pharmaceutique #conflit_d_intérêt #Buzyn #scandale_sanitaire #laboratoire_pharmaceutique

  • Les médicaments génériques, c’est de la merde. Preuve par le lévothyrox

    On nous dit que le médicament générique, c’est la même chose que le médicament normal, mais moins cher. On nous dit que le principe actif, la molécule chimique qui va nous soigner reste la même, que seul change l’excipient, qui est une substance autre que le principe actif du médicament destinée seulement à lui fournir certaines caractéristiques précises (consistance, couleurs etc.).

    On nous dit qu’en conséquence, on peut avoir autant confiance au générique qu’au vrai médicament. Mais c’est un mensonge. L’affaire du lévothyrox nous le prouve. En effet, la seule chose qui a été changée dans la nouvelle formule, c’est justement l’excipient. Pourtant, des dizaines de malades se sont plaint jusque devant les tribunaux d’effet secondaires insupportables qui n’existaient pas avec l’ancienne formule.

    Dans la loi française, avant qu’un nouveau médicament soit autorisé à la vente en pharmacie, il doit subir un grand nombre de tests ; notamment, il doit être testé en double-aveugle. Mais, comme cette opération prend une dizaine d’années et coûte très cher, on nous a dit que ce n’était pas la peine de tester les médicaments génériques sous prétexte que la molécule active n’avait pas été changée. On s’est foutu de nous. L’affaire du lévothyrox prouve que quand on change la formule d’un médicament, même seulement son excipient, on a bel et bien affaire à un nouveau médicament qui doit être lui aussi testé, notamment en double-aveugle, avant d’être mis sur le marché.

    Ceci aurait dû être évident. En effet, ce n’est pas parce qu’un excipient utilisé seul ou avec certaines molécules est inoffensif qu’il le sera encore s’il est utilisé en présence d’autres molécules. Mais, ceux qui nous dirigent ne veulent plus, désormais, « gaspiller » leur fric à soigner correctement leurs esclaves (nous).

    http://mai68.org/spip2/spip.php?article794
    et
    http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs/les-medicaments-generiques-cest-de-la-merde-preuve-par-le-levothyrox

    #lévothyrox #médicaments_génériques #fric #Santé #effet_secondaires

  • Crise #Levothyrox : ce que nous aurions pu apprendre.
    http://docteurdu16.blogspot.fr/2017/10/crise-levothyrox-ce-que-nous-aurions-pu.html

    Le profond mépris des soignants pour les soignées (vous ne m’enlèverez pas l’idée que le fait que l’immense majorité des patients soit des femmes explique en grande partie la façon dont le corps médical a réagi — et l’idéologie médicale est si genrée que les #femmes docteures sont aussi méprisantes que leurs collègues masculins pour les patientes qui se plaignent).
    Ce mépris genré (que l’on retrouve dans des pathologies dites « féminines », les femmes migraineuses, les femmes dépressives, la contraception féminine, et cetera) s’est nourri d’une grande indifférence (ceci expliquant cela) : comment prescrire les hormones thyroïdiennes, à quel moment, les interférences avec le bol alimentaire, les erreurs de dosage de la TSH, les variations inter-individuelles comme intra-individuelles, le rythme circadien, et cetera. Et, ce que les cliniciens avisés et attentifs savent depuis longtemps à condition d’interroger et d’écouter les patientes : la symptomatologie clinique peut être dissociée et/ou différée dans le temps pour chacun des signes cardinaux de l’hyper, de l’eu et de hypothyroïdie chez une même patiente.

    #santé #médecine #crise #sexisme #mépris

    • Je suis d’accord sur ce qui est dénoncé (c’est à dire le sexisme de la profession médical) mais j’ai un soucis avec cet usage du mot genre/genré qui invisibilise des agressions faites spécifiquement aux femmes et rend le propos inopérant. Le fait aussi qu’ille prenne la peine de s’étonner que les femmes médecins soient aussi sexistes que les hommes médecins est assez agaçante.
      #genre #gender #paternalisme #violence_médicale #misogynie

  • Crise du #LEVOTHYROX - Acte II
    http://www.atoute.org/n/article362.html

    Malgré ces réserves, il apparaît à la lecture des données détaillées de l’étude de #bioéquivalence principale que le nouveau LEVOTHYROX est parfaitement adapté au remplacement de l’ancienne formule. La seule erreur a finalement consisté à ne pas prévenir les utilisateurs (par une alerte sur la boîte) qu’il s’agissait d’une nouvelle formule susceptible de modifier leur équilibre hormonal, de ne pas communiquer sur un problème qui était pourtant prévisible (d’autant qu’il était déjà survenu dans d’autres pays dans un contexte identique). Cette mission a été déléguée par l’ANSM aux médecins et aux pharmaciens, sans que ceux-ci soient suffisamment informés des risques d’effets secondaires notables de la substitution chez un petit pourcentage de patients.

    En gros, ça merde pour 30 000 patients et ça aurait été cool de les prévenir plutôt que de leur dire que c’est psychosomatique…

  • Nouveau #LEVOTHYROX : vraiment bioéquivalent ?
    http://www.atoute.org/n/article359.html

    L’étude de #bioéquivalence réalisée pour le nouveau LEVOTHYROX montre des différence d’absorption pour un même sujet dépassant 20% pour un tiers des patients, et qui pourrait être encore plus importante pour un petit pourcentage d’entre eux. À cette différence s’ajoute une inconnue sur l’état d’équilibre obtenu après plusieurs semaines de #traitement, puisque cet état d’équilibre n’a pas été étudié.

    En l’état actuel de la science, la bioéquivalence entre l’ancien et le nouveau LEVOTHYROX est mal connue.

    Dans ces conditions, il était prématuré d’imposer une #substitution directe de l’ancien par le nouveau #médicament. Par ailleurs, le risque important et donc prévisible de #dérèglement hormonal aurait dû conduire à une information complète des patients et des prescripteurs, à commencer par la mise à disposition des études de bioéquivalence. Si la majorité des patients n’ont heureusement et logiquement rien ressenti d’anormal en passant de l’ancien au nouveau médicament, d’autres ont été victimes de symptômes d’hypo ou d’hyperthyroïdie dont ils se seraient volontiers passés. Le déni de leurs troubles attribués à des causes psychologiques a provoqué leur colère légitime. Cette réalité a été amplifiée par ce qu’on appelle l’effet nocebo chez d’autres patients : l’attribution abusive d’effets indésirables à un produit porteur d’une image négative ou dangereuse. Mais cet effet nocebo ne saurait résumer les problèmes constatés.

  • #Levothyrox  : au moins 1500 cas d’effets indésirables graves depuis deux mois
    http://sante.lefigaro.fr/article/levothyrox-au-moins-1-500-cas-d-effets-indesirables-graves-depuis-deu

    Les déclarations d’effets indésirables liés au Levothyrox s’empilent. Et elles ne concernent pas que des pertes de cheveux, une grande fatigue ou des crampes musculaires : « Certaines patientes ont des troubles très sérieux comme des vertiges avec chute et des troubles du rythme cardiaque », observe un pharmacovigilant. Selon nos informations, au moins 1500 cas graves ont déjà été enregistrés depuis deux mois.

    Comment une bonne idée a-t-elle pu, par insuffisance administrative, négligence, mépris des patients et manque d’anticipation, générer un fiasco et une psychose d’ampleur nationale rarement atteinte dans un pays pourtant cumulard en matière de scandales sanitaires ? Car, au départ, l’objectif - garantir une stabilité plus importante de la teneur en substance active d’une hormone thyroïdienne, la lévothyroxine, tout au long de la durée de conservation du médicament - était évidemment louable. Mais c’était compter sans une gestion défaillante du changement de formule par l’Agence du médicament.

    Euh, je résume : la super #bonne_idée de l’industriel (allemand…, son nom, #Merck_Serono, est cité pour la première fois juste après ce passage) devient un #fiasco par la #négligence_administrative de l’#ANSM (Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé)

    Mais alors, le reproche repris ici, c’est à qui qu’il faut l’adresser ?

    L’ancien député PS, Gérard Bapt, spécialiste des questions de santé et ancien membre du conseil d’administration de l’ANSM, a écrit à la ministre pour lui faire part de sa « préoccupation » concernant la crise actuelle. Il n’a pas reçu de réponse.« C’est dégueulasse de changer la formule d’un médicament dans un pays où il n’y a pas d’alternative. »

    • Là où ça se corse, c’est, qu’à l’occasion, on voit pour une fois pointer dans un MSM un #léger_doute sur les #effets_indésirables qu’induirait l’extension du champ de la #vaccination_obligatoire.

      C’est marrant (ou pas…) ça va encore être la faute de l’ANSM…

      Le tableau ne serait pas complet sans la mention que la direction de l’ANSM - qui n’a pas répondu à nos questions - entend diminuer le nombre de centres de pharmacovigilance en France. Un expert conclut : « L’ANSM veut la peau du réseau des centres de pharmacovigilance. Mais, en pleine tempête, est-ce vraiment le meilleur moment pour débarquer les marins du bord ? Quand les 11 vaccins seront obligatoires pour les enfants, il ne manquera pas, sur la masse de patients concernés, d’y avoir des effets indésirables et de nombreuses déclarations. La ministre de la Santé aura-t-elle tiré les leçons de la gestion calamiteuse du Levothyrox ? Si elle ne l’a pas fait, alors la crise actuelle n’est rien à côté de celle qui l’attend. » Agnès Buzyn et son conseiller Lionel Collet, proche d’Emmanuel Macron, ont reconduit cet été Dominique Martin à la tête de l’agence.

      Euh, j’ai bien lu ?
      Sur la masse des patients concernés, les 11 vaccins obligatoires ne manqueront pas d’avoir des effets indésirables.

      Donc l’ANSM s’effondre quand on modifie la formule d’un médicament pris par quelques (dizaines de ?) milliers de patients, qu’est-ce que ça va être lorsqu’on va imposer les formules multivalentes à des millions d’enfants ?

    • Les années passant et ma connaissance du système médical français s’accroissant j’ai réduit ma consommation de médicaments à quasiment rien. Quand j’ai un problème je cherche systématiquement du côté de la médecine non allopathique. Et je n’étais pas forcément prédisposée à ça. Il est impossible de faire confiance à ces fous dangereux !
      Je plains sincèrement les patients contraints de prendre des traitements médicamenteux sur une longue durée, ils sont pieds et poings liés.
      Concernant la vaccination, là où c’est dingue c’est que les vaccins subissent des contrôles moins nombreux parce qu’ils bénéficient d’un statut particulier n’étant pas considérés comme des médicaments.

    • Par les Décodeurs du Monde

      Pourquoi le médicament Levothyrox fait-il polémique ?
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/09/07/pourquoi-le-medicament-levothyrox-fait-il-polemique_5182477_4355770.html

      En France, cette hormone de synthèse est prescrite à 3 millions de patients, dont 80 % de femmes. Le traitement est quotidien et doit être pris à vie par les personnes ayant subi une ablation de la thyroïde – 40 000 opérations sont réalisées chaque année, selon l’Assurance maladie.
      […]
      En dépit de la polémique et des pétitions, le fabriquant du Levothyrox a confirmé qu’il n’était « pas du tout question de revenir à l’ancienne formule ». « Nous comprenons la détresse des patients, mais il n’y a pas de solution miracle. Il faut voir avec son médecin s’il y a un besoin de nouveau dosage, et si ce n’est pas le cas, il faut attendre que le corps s’habitue », a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) une porte-parole de Merck, qui rappelle que le changement avait été réalisé à l’initiative de l’ANSM et « dans l’intérêt du patient ».
      « A ce stade, il n’y a aucun effet indésirable dont la cause est liée au médicament. Les symptômes relatés sont classiques d’un dysfonctionnement thyroïdien, lié à une quantité de principe actif moins importante »
      […]
      Reconnaissant que « certains patients ont ressenti des effets secondaires indésirables et très gênants », la ministre a assuré que ces symptômes devraient « s’estomper avec le temps » et qu’il n’y avait « pas de mise en danger de la vie des gens ».
      Pour la ministre de la santé, « ce n’est pas un scandale sanitaire, c’est une crise. Il n’y a pas de faute, il n’y a pas de fraude (…). L’enjeu, c’est l’information. » Un paramètre qui n’a sans doute pas suffisamment été pris en compte dès le départ.

      Superbe communication !
      #Tout_va_bien #Ça_va_passer
      #C'est_pour_votre_bien
      #Il_faudra_bien_que_vous_vous_y_habituiez
      #Y_a_pas_mort_d'homme
      #D'ailleurs_il_ne_s'est_RIEN_passé

      bizarre, il manque (mais on sent bien que le cœur y est)
      #il_faut_faire_œuvre_de_pédagogie

    • Levothyrox. 9 000 signalements pour des effets indésirables, selon Agnès Buzyn
      http://www.ouest-france.fr/sante/levothyrox-9-000-signalements-pour-des-effets-indesirables-selon-agnes-

      La nouvelle formule a été mise sur le marché fin mars. L’Agence du médicament l’avait réclamée au laboratoire dès 2012 afin, selon elle, de rendre le produit plus stable.

      Au début de l’article :

      « Si l’on regarde les enquêtes de pharmacovigilance et ce qui remonte du terrain, nous sommes à 9 000 signalements sur les trois millions de personnes » qui prennent en France du Levothyrox, a […] déclaré [la ministre de la Santé Agnès Buzyn] lundi sur RTL.

      0,3% (ou 3‰) qu’est-ce que vous allez m’embêter avec ce chiffre ridicule, alors qu’il y a eu 10 enfants (oui DIX, deux fois cinq) enfants morts de rubéole en 10 ans !

    • L’ancienne version du Levothyrox sera accessible dans quinze jours
      http://www.lemonde.fr/sante/article/2017/09/15/l-ancienne-version-du-levothyrox-sera-accessible-dans-quinze-jours_5185960_1

      A la suite de la polémique qui enfle depuis plusieurs semaines au sujet du médicament pour les troubles de la thyroïde, la ministre de la santé, Agnès Buzyn, a annoncé vendredi 15 septembre que l’ancienne formule du Levothyrox serait « accessible » dans quinze jours. Des « alternatives » à ce médicament, l’un des plus prescrits en France, seront également disponibles « dans un mois », a ajouté la ministre.

      « Nous avons fait en sorte (…) que l’ancien Levothyrox soit accessible de façon à ce que ceux qui le réclament puissent le prendre (…), a-t-elle déclaré au micro de France Inter. Et dans un mois nous aurons des alternatives, c’est-à-dire d’autres marques, d’autres médicaments, qui permettront progressivement aux patients de pouvoir choisir le médicament qui leur convient le mieux ».

  • #nuageradioactif #santé #fukushima
    En visite chez mon endocrinologue, il m’affirme qu’il n’y a rien à redouter pour les adultes, et encore moins pour ceux dont la thyroïde est remplacée/soulagée par le #levothyrox ou tout autre dérivé de L-Thyroxine. En effet, c’est de l’iode, donc saturant la thyroïde, elle est encore moins exposée aux radiations.
    Pour les enfants, et les bébés, c’est selon lui plus problématique.
    Il y a rupture de stocks sur les granions d’Iode, il conseille donc aux parents d’acheter du lait de croissance, qui contient, m’a t’il dit, de l’iode.
    Recueil d’article, discussion sur ce sujet sur le fabuleux forum #vivresansthyroïde que je conseille à tous les malades et les curieux.
    http://www.forum-thyroide.net/phpBB/ftopic34129.html

  • A ce jour l’AFSSAPS n’a toujours pas retiré le lévothyrox de sa liste. Les patients malades de la thyroïde attendent plus de sérieux de la part des autorités.
    Voici l’intégralité des liens qui ont parlé du scandale : http://www.forum-thyroide.net/phpBB/ftopic33578.html

    Et un lien vers Canal+ qui a fait dans la partie 3 de son émission spéciale d’hier une très bonne enquête.
    http://www.canalplus.fr/c-divertissement/pid3355-l-edition-speciale.html
    #AFSSAPS #levothyrox #santé

  • Lévothyrox sur la liste des 77 médicaments de l’AFSSAPS : Quel scandale !

    Je cite Béate Bartès, fondatrice et présidente de l’association "Vivre-Sans-Thyroïde"

    "On voit que dans ce domaine, c’est vraiment « du grand n’importe quoi » … personne ne semble bien connaitre les particularités des hormones thyroidiennes, à l’AFSSAPS (ce n’est pourtant pas faute de leur écrire, chaque fois qu’il y a un souci, que ce soit pour l’Euthyral, pour les préparations magistrales, pour le Lévothyrox, pour le passage aux génériques …)

    Et c’est grave – car ce sont des hormones qui influencent quasiment toutes les fonctions de l’organisme, qui ont une énorme influence sur le bien-être du patient, et qui sont à « marge thérapeutique étroite » - chaque changement, même minime, peut avoir d’importantes répercussions …

    Sans compter qu’on prend ces traitements A VIE … imaginez l’angoisse d’un patient récemment opéré, ou de parents à qui on vient d’annoncer que leur bébé est né sans thyroide (1 naissance sur environ 3500, tout de même !), qui s’angoissait DÉJÀ à l’idée de devoir « prendre un traitement à vie » … et qui lit maintenant tous ces articles alarmants sur la « liste des 77 médicaments sous surveillance » et voit que son médicament, le seul qui existe, et qu’il devra prendre toute sa vie, figure sur cette liste ??

    C’est scandaleux et inacceptable, cette précipitation qui a fait publier une liste totalement baclée, uniquement pour avoir un « effet d’annonce » …

    Quand on lit les explications que l’AFSSAPS donne sur sa liste officielle, puis, à la fin de la liste, l’énumération des 12 « classes de médicaments » qui sont concernées, on se rend compte que le Lévothyrox n’y figure même PAS, dans ces classes à surveiller !

    Il y a :

    – Agonistes dopaminergiques
    – Antidépresseurs inhibiteurs de la recapture de la sérotonine
    – Anti-TNF
    – Biphosphonates
    – Collyres mydriatiques anticholinergiques
    – Immunoglobulines IV
    – Sclerosants véreux
    – Solutés de dialyse péritonéale
    – Vaccins antigrippaux
    – Vaccins antigrippe A
    – Vaccins anti-hépatite B
    – Vitamine D, A, C et E chez le nourisson

    Donc, ce sont bien 12 familles de médicaments qui PEUVENT éventuellement donner des effets secondaires plus ou moins graves, et qu’on met donc sous surveillance … mais les hormones thyroidiennes n’en font pas partie !

    Et quand on parcourt la liste des 77 médicaments, et les « motifs du suivi », on voit que pour la quasi-totalité, c’est à cause d’effets secondaires potentiellement graves (toxicité hépatique, cancer, troubles pancréatiques, risques cardiovasculaires, troubles psychiatriques etc … SAUF pour le Lévothyrox et ses génériques !

    Lannick a écrit :
    Il est certain que l’usage du Lévothyrox à d’autres fins que la compensation hormonale est dangereuse. Il était et est peut être encore utilisé par certaines personnes pour se mettre en hyperthyroïdie pour maigrir.

    Lannick, cette fois-ci, ce n’est pas à cause de l’utilisation "hors AMM" des hormones thyroidiennes (p.ex. pour maigrir), qui est effectivement dangéreuse ! Ce n’est "même pas ça" !

    Ici, le seul et unique motif est une « étude de pharmacovigilance en cours », et cela à cause d’une « signalisation d’inefficacité des génériques » !!!

    Il est vrai qu’il peut y avoir des problèmes, quand on passe au générique (ou vice-versa), à cause de variations dans l’absorption (à cause des excipients différents) et dans la biodisponibilité (tolérance de +/- 10%), même si ce n’est pas de « l’inefficacité », seulement un chamboulement plus ou important des taux, vers le haut et vers le bas.

    Mais cela ne concerne pas « le Lévothyrox » en tant que tel, cela concerne le passage du princeps au générique – et il y avait DÉJÀ des mises en garde sur le site de l’AFSSAPS, des courriers envoyés aux professionnels et aux pharmacies !!

    http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Lettres-aux-professionnels-de-sante/Recommandations-sur-la-substitution-des-specialites-a-base-de-levothyroxine-

    Il n’y avait aucune raison de mettre ce médicament sur cette liste, il n’y est vraiment pas à sa place … dommage d’avoir créé autant d’angoisses inutiles, pour RIEN, simplement à cause d’une liste baclée à la hâte, sans réfléchir !

    Il y a vraiment de quoi se mettre en colère …

    Beate"

    Le débat continue là : http://www.forum-thyroide.net/phpBB/ftopic33570.html

    #vivresansthyroïde #levothyrox

  • Le Lévothyrox (substitut hormonal utilisé par la majorité des personnes ayant des dysfonctionnements thyroïdiens ou par les opérés de la thyroïde) a été classé sur la liste des 77 médicaments surveillés par l’AFSSAPS.

    Le mauvais usage du lévothyrox est, il est vrai, très dangereux : son surdosage peut provoquer des problèmes cardiaques, mais énormément de patients en France ont du mal à se faire entendre face au corps médical, quand ils se trouvent en hypothyroïdie et qu’ils ont donc besoin de plus d’hormones.

    Ils peuvent expérimenter plusieurs de ces symptômes :
    « Un manque d’énergie et de la fatigue.
    Une frilosité.
    Un gain de poids inexpliqué malgré un faible appétit.
    Un rythme cardiaque ralenti pouvant causer un essoufflement.
    Une irritabilité et parfois un état dépressif.
    Des crampes, des raideurs musculaires et des douleurs aux articulations.
    De la constipation.
    Le visage et les yeux enflés.
    Une peau pâle et sèche.
    Des cheveux secs, une perte de cheveux.
    Des ongles cassants.
    Une voix plus grave et enrouée.
    Des cycles menstruels irréguliers et des menstruations plus abondantes.
    Une infertilité.
    Une confusion, une difficulté à se concentrer et des pertes de mémoire, surtout chez les personnes âgées.
    Un goitre (parfois), c’est-à-dire un gonflement à la base du cou dû à l’augmentation de volume de la thyroïde.
    Un taux élevé de cholestérol sanguin. »
    (source : www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx ?doc=hypothyroidie_pm)

    Autant vous dire, que quand ces malades se retrouvent face à des médecins qui ne comprennent pas leur état, et jugent de la pertinence du traitement à l’aide d’un taux de TSH qui parfois n’est pas probant, cette expérience douloureuse se prolonge, ruine le confort de vie et peut aboutir à de véritables tragédies.

    Stigmatiser le Lévothyrox, c’est rendre encore plus difficile le parcours des malades, qui représentent plus de 15 % de la population française ...

    Alors qu’il est tellement plus facile, en écoutant le patient, en effectuant des contrôles réguliers des hormones actives d’arriver à un confort de vie égal à des personnes ne présentant pas ces troubles...

    Le débat continue chez l’association « Vivre-sans-Thyroïde » http://www.forum-thyroide.net/phpBB/viewtopic.php?p=277833

    #vivresansthyroïde #levothyrox #santé