• Protéger les élèves LGBT+ des discriminations : le rôle des professeurs documentalistes
    https://theconversation.com/proteger-les-eleves-lgbt-des-discriminations-le-role-des-professeur

    Les jeunes LGBT+ rencontrent en outre différentes barrières dans leur accès à l’information en bibliothèque publique ou scolaire. Cela est dû à un manque d’ouvrages susceptibles de répondre à leurs besoins informationnels (comprendre qui ils sont, accéder à des représentations positives) ou bien à des erreurs de catalogage qui invisibilisent des ressources pourtant présentes dans les collections. Il existe aussi des barrières psychologiques que ces jeunes s’imposent. Par peur d’être stigmatisés, ils s’interdisent de consulter ou d’emprunter certains documents.

    Répondre aux besoins informationnels de tous les élèves, leur permettre de développer leur esprit critique et de gagner en estime de soi est aussi l’une des missions fondamentales de l’école et plus particulièrement des professeurs documentalistes.

    Une étude financée par la MSH Lorraine et conduite entre 2022 et 2023 auprès de professeurs documentalistes du Grand Est s’est intéressée à la manière dont ils développaient et transmettaient des savoirs en lien avec les « questions de genre ». Cela englobait des thématiques comme l’égalité entre les filles et les garçons, l’orientation des élèves, les violences sexistes, sexuelles et LGBTphobes. Les données collectées ont permis de dégager des résultats sur la manière dont ces enseignants œuvrent pour le bien-être des élèves LGBT+.

    Le métier de professeur documentaliste

    Titulaires d’un CAPES de Documentation, les professeurs documentalistes poursuivent trois missions. En tant qu’enseignants, ils participent à la transmission d’une culture de l’information à tous les élèves. Ils inscrivent leurs actions dans le cadre de l’Éducation aux médias et à l’information qui vise, entre autres, à permettre aux élèves de reconnaître et de dépasser les stéréotypes et les préjugés véhiculés par les médias, la télévision, la publicité ou par certains discours sociaux allant à l’encontre des valeurs démocratiques et républicaines.

    En tant que gestionnaires du Centre de Documentation et d’Information (CDI), ils organisent, enrichissent et exploitent le fonds documentaire pour répondre aux besoins des élèves et des enseignants.

    Ils sont aussi acteurs de l’ouverture de leur établissement sur son environnement éducatif, professionnel et culturel, ce qui passe par l’élaboration d’une politique d’accès à la culture et la création de partenariats avec le monde associatif, artistique…

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    Si leur double métier est parfois un frein en termes de reconnaissance et d’identité professionnelle, il peut aussi être un atout pour répondre aux questions socialement vives qui pénètrent l’école.

    Pourtant, sur le terrain, ils sont confrontés à de nombreuses difficultés qui leur donnent parfois l’impression de bricoler et de se battre contre des moulins à vent.

    #Bérengère_Stassin #LGBT+ #Documentalistes

  • Ouganda : Washington va restreindre les visas des responsables qui appliquent une loi anti-LGBT+
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/12/05/ouganda-washington-va-restreindre-les-visas-des-responsables-qui-appliquent-

    Ouganda : Washington va restreindre les visas des responsables qui appliquent une loi anti-LGBT+
    La diplomatie américaine cible les dirigeants qui répriment également les défenseurs de l’environnement, des droits humains et les journalistes.
    Le Monde avec AFP
    Les Etats-Unis ont annoncé, lundi 4 décembre, qu’ils refuseront d’accorder des visas aux responsables ougandais qui appliqueraient une loi anti-homosexualité controversée, promulguée dans le pays d’Afrique de l’Est en mai et qui comprend des sanctions allant jusqu’à la peine de mort. Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a déclaré que la mesure concernerait les responsables ougandais, qu’ils soient encore en activité ou non, et les membres de leur famille, s’il s’avère qu’ils ont joué un rôle dans la « répression de membres de populations marginalisées ou vulnérables ». « Ces groupes comprennent entre autres les défenseurs de l’environnement, les défenseurs des droits humains, les journalistes, les personnes LGBTQI + et les responsables d’organisations civiles, détaille M. Blinken dans un communiqué. Une fois de plus, j’encourage vivement le gouvernement ougandais à faire des efforts pour défendre la démocratie et pour respecter et protéger les droits humains, afin que nous puissions maintenir le partenariat qui existe depuis des décennies entre nos deux pays et qui a profité aux Américains comme aux Ougandais. »Dès l’adoption de la loi, le président américain Joe Biden avait appelé à son abrogation immédiate et menacé de réduire les aides et investissements américains en Ouganda. Le texte prévoit de lourdes sanctions allant jusqu’à la prison à perpétuité, voire la peine de mort, pour les personnes ayant des relations homosexuelles et faisant la « promotion » de l’homosexualité. Incluse dans la législation ougandaise, la peine capitale n’est cependant plus appliquée depuis des années.Il y a dix ans, l’Ouganda avait annulé une autre loi qui imposait la perpétuité pour des personnes ayant eu des relations homosexuelles, après que des donateurs internationaux, dont les Etats-Unis, eurent réduit leur aide financière.
    Cette nouvelle décision en matière de visas, qui ne cite publiquement aucun nom, est une extension des restrictions imposées à l’Ouganda en raison d’irrégularités présumées lors de la présidentielle de 2021. Yoweri Museveni, président depuis 1986, avait obtenu un nouveau mandat lors de ce scrutin. Parallèlement, M. Blinken a également annoncé que les Etats-Unis refuseront de délivrer des visas à toute personne ayant compromis le processus électoral au Zimbabwe en août. Ce scrutin contesté a permis la reconduction du président Emmerson Mnangagwa, dont le parti dirige le pays depuis plus de quarante ans.

    #Covid-19#migrant#migration#ouganda#etatsunis#visas#LGBT#sante#droit#vulnerabilite

  • 🏳️‍🌈 L’homophobie et l’intolérance de l’autocrate du Kremlin...

    🏳️‍🌈 Russie : Le « mouvement » LGBT+ bientôt classé comme « extrémiste » - Association STOP Homophobie

    Le ministère de la justice russe a indiqué dans un communiqué, vendredi 17 novembre, avoir déposé une demande administrative auprès de la Cour suprême afin de classer comme « extrémiste », le mouvement de société international LGBT et d’interdire ses activités sur le territoire de la Fédération. Une audience est prévue dès ce 30 novembre.
    Aucune précision néanmoins si ce sont des organisations spécifiques qui sont visées, ou bien le mouvement de défense des droits des identités de genre et orientations sexuelles minoritaires d’une manière générale.
    « C’est une mesure typique des régimes répressifs et non démocratiques : persécuter les plus vulnérables », a réagi auprès de l’AFP, Dilia Gafourova, la directrice du fonds Sphere, une association de défense des droits LGBT+ en Russie. Mais « le pouvoir oublie une nouvelle fois que la communauté LGBT+, ce sont des gens, des citoyens de ce pays comme les autres. Et maintenant ils ne veulent pas seulement nous faire disparaître de l’espace public, mais nous interdire en tant que groupe social » (...)

    #Russie #Poutine #homophobie #LGBT #répression #discrimination

    https://www.stophomophobie.com/russie-le-mouvement-lgbt-bientot-classe-comme-extremiste

    https://www.nouvelobs.com/monde/20231117.OBS80992/la-russie-veut-interdire-le-mouvement-international-lgbt-juge-extremiste.

  • Le compte officiel d’Israël (tenu par le ministère des affaires étrangères) est fier de te présenter ce sketch trop rigolo d’Eretz Nehederet (l’émission comique israélienne inspirée du Saturday night live) : « I’m not antisemitic, I’m racist fluid. »
    https://twitter.com/Israel/status/1721457922859729398
    https://video.twimg.com/ext_tw_video/1721443284613001216/pu/vid/avc1/960x544/ooyQs5-TwfVyWik4.mp4

    Je suppose que le pinkwashing, c’est fini.

  • 🏳️‍🌈 Sénégal : la dépouille d’un « homosexuel » exhumée et brûlée en place publique - Association STOP Homophobie

    Le corps d’un jeune homme d’une trentaine d’année, « C. Fall », enterré la veille « en toute discrétion » par sa famille au cimetière de Léona Niassène, à Kaolack, dans l’ouest du Sénégal, a été exhumé de son caveau puis brûlé, ce samedi 28 octobre, par une foule de jeunes fanatisés et « en liesse », qui s’était déjà opposée à son inhumation pour « présomption d’homosexualité ». Ils étaient même allés jusqu’à « assiéger » la maison mortuaire, provoquant une émeute et des affrontements avec la police.
    Initialement, la famille du défunt espérait enterrer le corps à Touba, fief de la confrérie musulmane des mourides, considérée comme ville sainte, à quelque 200 km de Dakar, conformément aux volontés de sa mère. Mais les administrateurs de la mosquée et des cimetières (Dahira Moukhadimatoul Khidma) ont refusé parce que, selon les rumeurs, « le décédé était homosexuel ».
    Tout a été filmé, diffusé sur les réseaux et relayé par la presse locale. Les images sont insoutenables. STOP homophobie a été alertée par ses militants sur place, qui connaissaient C. Fall, et par de nombreux témoignages sidérés, tristes et indignés (...)

    #Sénégal #LGBT #homophobie #discrimination #barbarie

    https://www.stophomophobie.com/senegal-la-depouille-dun-homosexuel-exhumee-et-brulee-en-place-publi

  • Luttes féministes à travers le monde. Revendiquer l’égalité de genre depuis 1995

    Les #femmes, les filles, les minorités et diversités de genre du monde entier continuent à subir en 2021 des violations de leurs #droits_humains, et ce tout au long de leur vie. En dépit d’objectifs ambitieux que se sont fixés les États pour parvenir à l’#égalité_de_genre, leur réalisation n’a à ce jour jamais été réellement prioritaire.

    Les progrès réalisés au cours des dernières décennies l’ont essentiellement été grâce aux #mouvements_féministes, aux militant.es et aux penseur.ses. Aujourd’hui, la nouvelle génération de féministes innove et donne l’espoir de faire bouger les lignes par son inclusivité et la convergence des luttes qu’elle prône.

    Cet ouvrage intergénérationnel propose un aperçu pédagogique à la thématique de l’égalité de genre, des #luttes_féministes et des #droits_des_femmes, dans une perspective historique, pluridisciplinaire et transnationale. Ses objectifs sont multiples : informer et sensibiliser, puisque l’#égalité n’est pas acquise et que les retours en arrière sont possibles, et mobiliser en faisant comprendre que l’égalité est l’affaire de tous et de toutes.

    https://www.uga-editions.com/menu-principal/nos-collections-et-revues/nos-collections/carrefours-des-idees-/luttes-feministes-a-travers-le-monde-1161285.kjsp

    Quatrième conférence mondiale sur les femmes


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Quatri%C3%A8me_conf%C3%A9rence_mondiale_sur_les_femmes

    #féminisme #féminismes #livre #résistance #luttes #Pékin #Quatrième_conférence_mondiale_sur_les_femmes (#1995) #ONU #diplomatie_féministe #monde #socialisation_genrée #normes #stéréotypes_de_genre #économie #pouvoir #prise_de_décision #intersectionnalité #backlash #fondamentalisme #anti-genre #Génération_égalité #queer #LGBTI #féminisme_décolonial #écoféminisme #masculinité #PMA #GPA #travail_du_sexe #prostitution #trafic_d'êtres_humains #religion #transidentité #non-mixité #espace_public #rue #corps #écriture_inclusive #viols #culture_du_viol

  • Quand les luttes convergent
    https://laviedesidees.fr/Marie-Cabadi-Lesbiennes-et-Gays-au-charbon

    La rencontre entre les mineurs britanniques et le militantisme gay et lesbien lors des grèves de 1984-85 a été portée au cinéma ; une historienne revient sur cet épisode mémorable et montre les continuités entre les deux mouvements, que le film avait gommées. À propos de : Marie Cabadi, Lesbiennes et Gays au charbon : Solidarités avec les mineurs britanniques en #grève, 1984-1985, EHESS

    #Histoire #ouvriers #Royaume-Uni #LGBT
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20231002_minet_gays.pdf
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231002_minet_gays.docx

  • Luttes LGBTI, luttes des classes ? - Mon blog sur l’écologie politique
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Luttes-LGBTI-luttes-des-classes

    En résumé, l’aura d’une pensée queer très centrée sur l’individu et son travail sur soi évoque d’autres logiques libérales, comme le développement personnel ou la pensée du mérite, et l’esprit du temps nous a beaucoup fait perdre l’idée de se penser membre d’une classe et solidaire avec les autres membres. Mais d’autres pensées non-hétéronormées existent, comme le matérialisme trans, qui nous sortent de cette ornière. Il ne s’agit pas de nier l’expérience que font les personnes peu ou pas conformes aux rôles sociaux de sexe, mais de bâtir du collectif sur la base de ces expériences en commun. Alors que se fragmentent les identités (voir les drapeaux genderfluid, genderqueer, agenre, apogenre, mavérique, non-binaire, tous termes identifiant des personnes qui ne souhaitent se reconnaître dans aucun genre, voir « Raymond reviens » qui parle à ce sujet de culture nerd), ce serait une perspective plus émancipatrice. Je laisse le dernier mot à cette blogueuse : « Si on accepte de ne pas se confiner au ressenti, on peut arriver à trouver des points communs dans les vécus pour créer du collectif. Cette façon de faire date déjà un peu, c’étaient les premières féministes qui se regroupaient et échangeaient pour voir ce qui au-delà du ressenti de chacune, étaient des points communs de leurs vécus et constituaient donc probablement des éléments spécifiques de l’exploitation des femmes. À nous de refaire de même, sans doute dans des modalités adaptées à notre époque, pour sortir du libéralisme de "chacun·e son ressenti" qui ne mène à rien. »

    #lgbti #queer #trans #genre

  • Luttes LGBTI, luttes des classes ?
    https://blog.ecologie-politique.eu/post/Luttes-LGBTI-luttes-des-classes

    Au contraire, si le militantisme LGBT est depuis une dizaine d’années bien vivant et actif, c’est parfois sur des bases politiques peu solides, voire franchement libérales… à l’image d’ailleurs du reste de la société, centrée sur l’individu, qui sous-estime les déterminations sociales, l’interdépendance entre les personnes, les phénomènes de captivité et qui surestime la liberté de chacun·e, son indépendance et son mérite personnel. Nous avons perdu l’habitude de nous envisager en tant que classe, nous nous voyons comme faisant partie d’une improbable classe moyenne dont se croient membres à la fois des gens qui luttent pour finir le mois et des gens aisés qui pour d’obscures raisons refusent de se penser riches. Nous ne sommes plus capables de nous placer correctement dans un décile de revenu, nous ne savons plus ce qu’est le revenu médian. « Des politiques sociales trop généreuses vont spolier les smicard·es », « les baisses d’impôt vont alléger nos budgets », etc. On peine à mesurer ses intérêts de classe !

    Et puis il y a une certaine fierté à se croire dégagé·e des logiques sociales, c’est ce que j’appelle l’anti-sociologisme ou le refus d’admettre qu’on puisse avoir un mode de vie déterminé par son appartenance de classe. Autant on se reconnaît facilement dans son signe astrologique, autant on a du mal à accepter son classement dans une catégorie sociologique. Ce que je veux dire par là, c’est que ce rapport au collectif est parfois assez incohérent, on le récuse mais on a toujours besoin d’appartenance. Conséquence de tout cela, nous peinons à penser des stratégies favorables aux classes auxquelles nous appartenons et préférons l’empowerment individuel (c’est tout le féminisme libéral avec son accent sur les choix individuels des femmes, sur leur attitude individuelle face aux inégalités, etc.). Et le genre, malgré toutes ses définitions comme un rapport social, est souvent perçu comme une caractéristique propre aux individus et une réalité intime.

    Des conflits très durs ont lieu entre des camps qui ont deux visions contradictoires de ce qu’est l’appartenance à un genre ou à l’autre.

    #Aude_Vidal #genre #LGBT #libéralisme #individualisme #politique #sociologie #matérialisme_trans #transidentité #Pauline_Clochec #transitude (attitude trans sociale) #classes_sociales #psychologisme

  • #Mauvaises_mères

    Le dossier du mois met à l’honneur les #daronnes. Celles auxquelles on reproche d’être trop ceci, pas assez cela, qu’on juge si facilement et qu’on excuse si difficilement, alors qu’elles sont prises en tenaille entre les injonctions du #capitalisme et du #patriarcat. Ici, des voix s’élèvent pour revendiquer d’autres manières d’être femmes et mères, et tracer des lignes émancipatrices pour des #maternités_libérées.


    https://cqfd-journal.org/CQFD-no221-juin-2023

    #maternité #femmes #jugement #émancipation

    ping @_kg_

  • La comédie musicale ou la « sucralisation » des sentiments
    https://laviedesidees.fr/La-comedie-musicale-ou-la-sucralisation-des-sentiments

    Héritière de l’opérette, la comédie musicale associe une #musique populaire à des thèmes ultra-contemporains, ce qui n’exclut pas l’usage de clichés, voire du kitsch. Car la comédie musicale a son esthétique propre. En bref, ce genre léger n’est pas à prendre à la légère.

    #Arts #États-Unis #sub-culture #Entretiens_vidéo #théâtre #danse #culture_populaire #LGBT
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/2023_comediemusicale.docx

  • Ongoing violent attacks on LGBTI+ asylum seekers and refugees at #Kakuma refugee camp

    #queersOfKakuma is a group of LGBTI+ activists living in Kakuma refugee camp. Together with members of migration-control.info, we wrote the following report about ongoing violent attacks on LGBTI+ asylum seekers and refugees, focusing on the general situation at Kakuma refugee camp and specifically on challenges of the LGBTI+ community and the international resettlement and externalization politics.

    Content note: sexual and gendered violence, illness, precarity, death

    Kakuma is a refugee camp established in 1992 and located in the north of Kenya near the border with Uganda and South Sudan as shows the map below. The camp is managed both by the Kenyan government (Department of Refugees Services - DRS) and UNHCR (United Nations High Commission for Refugees). According to UNHCR statistics, Kenya hosted in July 2023 636.034 refugees and asylum seekers, 269.545 (42,4%) in Dadaab, 270.273 (42,2%) in Kakuma and 96,206 (15,1%) in urban areas. A deadline to close Kenyas camps was already set by the Kenyan and Somalian governments, in a trilateral agreement with UNHCR, for 2016. Since then, the deadline was postponed on several occasions and the number of asylum seekers and refugees is growing as a result of violence in the region. When in 2016 war broke out in South Sudan thousands of South Sudanese women, especially, escaped across the border to Kakuma. Today, Kakuma has almost as many inhabitants as Dadaab and is the second-largest camp in the country.

    Asylum seekers and refugees in Kenya face many challenges and living conditions are described as unbearable. The underfunding of the Kenyan branch of UNHCR (there has notably been a funding gap of 49% by the United Nations as of October 2022 according to UNHCR) directly affects the living conditions of asylum seekers and refugees at the Kakuma camp. For instance, “UNHCR and the World Food Programme (WFP) declared that they had ’never had such a terrible funding situation for refugees’ in East Africa, WFP having reduced food rations for 417,000 camp-based refugees by 40% for lack of funding” (Amnesty International and NGLHRC report, p14). According to queersOfKakuma one adult person currently receives per month: 1 kg rice, 500g peas, 500g Sorghum and a little portion of cooking oil. Underfunding by UN also serves as an argument for the Kenyan government to threaten to close the refugee camps. Indeed, the lack of funding also results in less workers at the camp, which further delays asylum-seeking procedures.

    LGBTI+ asylum seekers and refugees confronted to discrimination and violent attacks which stay unpunished

    Kenya is the only country in the East and Horn of Africa to offer asylum to people who seek protection because of discrimination based on sexual orientation, gender identity and/or expressions of sex gender identity. But in April 2023, Kenyan MP Peter Kaluma has been promoting the Family Protection Bill, which criminalizes sexual relations between two people of the same sex-gender. The Kenya 2021 Refugees Act mentions in Section 19(2): “a refugee or an asylum seeker engaging in a conduct that is in breach or is likely to result in a breach of public order or contrary to public morality under the law irrespective of whether the conduct is linked to his claim for asylum or not, may be expelled from Kenya by an order of the Cabinet Secretary.” Associated to the Family Protection Bill, it would give the possibility to the Kenyan government to expel asylum seekers and refugees on grounds that they violate Kenyan “public order” and “morality”.

    The Kenyan Family Bill is similar to the situation in Uganda: in December 2013, the Ugandan parliament, with the support of President Yoweri Museveni, voted on an anti-homosexuality bill which also criminalizes sexual relations between adults of same sex-gender. This bill represents the explicit institutionalization of discrimination based on sex-gender orientation and expression which was already generally established in the Ugandan society, notably through the exclusion of LGBTI+ people from education and job such as described in Gitta Zomorodi’s article. Since then, LGBTI+ Ugandans’ life standards are threatened, like in other countries of the region, and perhaps soon by the Kenyan state, considering the Family Protection Bill. A member of queersOfKakuma states: “I don’t have anywhere to go.”

    According to a UNHCR statement, Kakuma hosts about 300 refugees and asylum-seekers with an LGBTI+ profile. In addition to the challenges faced by all asylum seekers and refugees in Kenya, asylum seekers and refugees who are LGBTI+ encounter additional challenges linked to their sexual orientation, gender identity and/or expression and sex characteristics. An activist of queersOfKakuma explains the pain of being in the camp: “I’m living in Kakuma refugee camp in Kenya. I’m here to speak on behalf of my fellow Queers in Kakuma refugee camp. We were persecuted in our home country because of our sexuality. We managed to flee and seek for protection and safety but unfortunately, it’s like we jumped from a frying pan to a fire. The situation here is very terrible. We are facing discrimination, segregation. The place is very homophobic and when it comes to the trans, it’s worse.” Another activist describes the concrete living conditions: “We are dying from hunger. We don’t have medication, we don’t have anything and more people should care. We are just living today and we don’t know if we can live tomorrow [...] We are sleeping outside, we don’t have mattresses, we don’t have blankets, we don’t have even covers.” With Kenya’s 2009 Refugee Regulation, LGBTI+ asylum seekers and refugees could benefit from fast-tracked procedures because they were considered as being “at risk”. However, since 2018, they have had to wait longer, to the point where it has been observed by Amnesty International and NGLHRC that procedures have specifically been delayed for LGBTI+ asylum seekers and refugees, which is, yet, another discrimination.

    Besides, LGBTI+ asylum seekers and refugees often face verbal and physical violence and humiliation during procedures of registration. They explain that they have endured homophobic and sexist insults during their procedure. Hence, multiple LGBTI+ asylum seekers and refugees have purposefully decided not to disclose their LGBTI+ identity to state officers. This particularly excluded them from the fast-track procedure dedicated to populations “at risk” when it was possible. It also shows the strong distrust of state officers which has grown among the LGBTI+ community. This distrust is similarly caused by bad treatment from the police. The Kenyan police effectively rarely investigates discriminatory violence against LGBTI+ asylum seekers and refugees, who are regularly assaulted, beaten, raped. queersOfKakuma explain: “Here we live in open spaces which makes it easy for homophobic people to come and attack us and it has happened so many times. We lost lives of our colleagues and no reaction has been taken by the police and the UNHCR. So you see it’s really unfair. We are unsafe.”

    Moreover, police officers can, themselves, be violent towards LGBTI+ asylum seekers and refugees. They intimidated activists who organised the pride march inside Kakuma notably by arresting them and exposing them to rape and sexual violence from other detainees, as discovered during Amnesty International and NGLHRC’s investigation. QueersOfKakuma have also spoken of unfair arrestations: “Before we were sixty but four of us are in prison. They were imprisoned for nothing. They are in prison, we failed to collect money to get them out. Now it’s two months. We don’t have money, it’s two thousand dollars for the people in prison.”

    In addition to this institutionalised violence, LGBTI+ asylum seekers and refugees have difficulties accessing health care because of important stigma from carers. It is, thus, often hard for them to access necessary medical treatments and care which are vital, especially after violent attacks and for those of them who are HIV-positive, as explained by queersOfKakuma: “When we go to hospitals [...] the hospitals tell us that we are not normal, we are devils.”; “Some of us, two hundred and seven, they are positive, they have HIV. [...] they can’t even afford to get access to vitamins, the ingredients which can support someone who is suffering, who is traumatized with HIV. Even getting the medication sometimes is very hard.”

    Also, children of LGBTI+ parents and children who identify themselves as LGBTI+ face violence in Kakuma refugee camp. The discrimination they experience in school stops them from attending. QueersOfKakuma explain: “We can’t take our children to go to school in the camp. They will be discriminated against. They do miserable things to those kids but they are really innocent. They did not do anything. And if we can get an organization to support those kids to go to school and to get an uniform, bags and school fees, this would be very very wonderful.”

    As a protection measure, UNHCR and DRS have relocated some LGBTI+ refugees from Kakuma refugee camp, mostly to Nairobi and its environs. But the relocation to Nairobi is only allowed in exceptional cases and follows an opaque selection process, as the Kenyan government implements an encampment policy which restricts the freedom of movement (asylum seekers and refugees must seek permission to move from designated refugee areas to other locations in Kenya). Those who benefited from relocation also suffer from difficulties to access services and renewing their documents. Thus, internal relocation is not considered a solution. QueersOfKakuma report about the death of LGBTI+ relocated to Nairobi: “We lost our fellow queer. He was staying in Nairobi. He jumped from a flat. He lost hope, he lost everything and he was tired of his life because of homophobia. He requested justice, he was requesting support, he was begging support. He had nothing to eat. No one was caring for him, no one was there.”

    To recap, repatriation is very dangerous for LGBTI+ asylum seekers and refugees of the Kakuma camp, as they come from countries like Uganda which criminalizes and stigmatizes homosexual relationships; the “integration” of asylum seekers and refugees of the Kakuma camp in Kenya is unwanted by the Kenyan government and increasingly dangerous; and the needs of resettlement in other camps are greater than the space currently offered. The absence of dedicated help and institutional funding puts LGBTI+ asylum seekers and refugees in an extremely urgent situation.

    Kenya’s refugee camps in an international context

    As mentioned, Kenya is the only country in the East and Horn of Africa to offer asylum to people who seek protection because of discrimination based on sexual orientation, gender identity and/or expressions of sex gender identity. This is questionable as Kenya is considered a safe country of origin – except LGBTI+ persons who are, according to a 2013 ruling of the European Court of Justice, entitled to asylum in the EU. Amnesty International and NGLHRC recommend third countries to increase opportunities for resettlement and complementary pathways for LGBTI+ asylum seekers and refugees in Kenya who need safety. In general, resettlement submissions always extend resettlement departures. According to UNHCR, by July 2023, out of 2,757 resettlement submissions, only 821 refugees were relocated.

    Besides lacking opportunities for refugees to leave the camps for a safer third country, international support for asylum seekers and refugees remaining in Kenya is missing too. In October 2022 a funding gap of 49% was reported by UNHCR. Also, at the 2015 EU-Africa Migration Summit, Kenya was promised very little money from the EU Emergency Trust Fund for Africa: the EU has invested 28 million euros in agricultural projects and food security and 12 million euros in improving economic opportunities for young people in structurally weak areas. Also, the 6 million euros budget of the European Commissions Action Plan for mixed-migration flows and the 45 million euros spent in the context of the Khartoum process only marginally concern Kenya.

    This is because, in terms of migration, Kenya remains uninteresting for the EU as it’s far away from Europe. As mentioned in the Kenya Wiki, the Refugee Spokesperson for Dadaab states that many young men’s interest in migrating is affected by a lack of money as they would need more than 10,000 dollars to be able to reach the EU. It seems that the EU does not worry a lot about people from Kenya migrating to Europe and thus the country is not a focus for externalization policy. But there remains a call to the EU to support all vulnerable refugees in general, and so also to support LGBTI+ persons in Kenya. Just a few hundred relocations are not enough - especially for those who are left behind. And, as mentioned by Amnesty International and NGLHRC, all third countries are asked to increase pledges for ressettlement and complementary pathways as well as financial, material and technical support.

    QueersOfKakuma and migration-control.info wrote this article to provide information. Besides, queersOfKakuma also urgently need food, medical treatments and shelters, which your donations can help them access: https://www.gofundme.com/f/lgbtiq-crisis-in-kakuma-refugee-camp. You can find more information on queersOfKakuma’s Twitter account: https://twitter.com/QueersOfKakuma.

    https://new.migration-control.info/en/blog/ongoing-violent-attacks-on-lgbti-asylum-seekers-and-refugees

    #homophobie #réfugiés #LGBT #réfugiés_LGBT #asile #migrations #Kenya #camps_de_réfugiés

    via @_kg_

  • Arthur Sarradin | آرثر سري الدين sur X : https://twitter.com/ArthurSarradin/status/1694735500433621103le

    🇱🇧🔴 L’attaque par le groupuscule extrémiste des “Soldats de Dieu” d’un Drag show au Liban est absolument terrifiante et inédite.

    […]

    Le groupe affirme que cette attaque ne sera que le début.

    Pour ceux qui ne les connaissent pas, il s’agit d’un groupuscule extrémiste chrétiens engagé dans une croisade contre la communauté #LGBT du #Liban

  • Montreuil : les occupants d’un squat LGBT expulsés
    https://actu.fr/ile-de-france/montreuil_93048/montreuil-les-occupants-d-un-squat-lgbt-expulses_59990813.html


    Les occupants du squat ont refusé de quitter les lieux et déployé un drapeau arc-en-ciel sur le toit. (©Frédéric Olivier / actu Val-de-Marne)

    Les forces de l’ordre ont procédé, ce mardi 22 août 2023 au matin, à l’expulsion des occupants du squat LGBT La Baudrière, qui militent en faveur de la transition de genre.

    Vers 8 heures, ce mardi 22 août 2023, la police, sous la direction du ministère de l’Intérieur, a procédé à l’expulsion des occupants du #squat #LGBT La Baudrière, situé rue de la République, à #Montreuil.

    Des interpellations parmi les soutiens

    Fortes d’un dispositif important (une dizaine de cars pour ce genre d’opérations), les forces de l’ordre ont bloqué plusieurs rues depuis la place de la République jusqu’à la rue Voltaire. Le mouvement de soutien improvisé à quelques centaines de mètres n’a non seulement pas pu approcher du squat, mais une quinzaine de ses participants ont aussi été interpellés, a pu constater actu Seine-Saint-Denis. Pendant ce temps, les squatteurs réfugiés sur le toit ont déployé un drapeau arc-en-ciel en refusant de quitter les lieux. 

    De mauvaises relations avec le voisinage avancées

    Dans le collimateur de la #mairie, qui leur reprochait de mauvaises relations avec le voisinage, « les squatteurs étaient plutôt discrets », selon les riverains présents sur place et qui souhaitent rester anonymes. Se définissant comme « squat anarcha-féministe TransPdGouine (TPG) », les occupants de La Baudrière militent en faveur de la transition de genre, notamment transmasc, en organisant « des soirées d’injection de testostérone afin d’aider, indiquent-ils, des personnes qui pourraient avoir besoin d’assistance dans leur parcours de transition ».

    Des soirées qui semblent avoir heurté la sensibilité de certains habitants du quartier, si l’on en croit une réunion publique diligentée par la mairie, le 18 avril, avec l’appui du #commissariat de Montreuil. La Baudrière se savait menacée, et affichait sur la façade de l’immeuble qu’elle occupait sa défiance vis-à-vis de la municipalité.

    D’après nos informations [sic], l’affaire pourrait être plus complexe et entrer dans une politique antisquat plus globale de la ville dans le #bas_Montreuil, où le prix du foncier flambe. Une thèse réfutée par la mairie, qui précise à actu Seine-Saint-Denis « mener une politique exactement inverse » pour lutter contre la #gentrification.

    Pour compliquer la situation, deux personnes des Soulèvements de la Terre interpellées à Montreuil dans le cadre de l’enquête sur les dégradations d’un site de Lafarge avaient été hébergées à La Baudrière. Qui doit notamment participer à la logistique d’accueil du Convoi de l’eau, dont l’arrivée à Paris est prévue samedi dans un lieu encore indéfini.

    #expulsion #municipalité #bourgification #propriété_foncière

  • Gayfriendly – ou Comment repenser l’acceptation de l’homosexualité à gauche - Les mots sont importants (lmsi.net)
    https://lmsi.net/Gayfriendly-ou-Comment-repenser-l-acceptation-de-l-homosexualite-a-gauche

    Cette réponse pourrait signer la fin de l’interrogation que semble annoncer ce livre : l’acceptation de l’homosexualité est-elle plus avancée à Paris ou à New York ? La banalisation qui règne dans la célèbre ville étasunienne, les droits qui ont été conquis, et plus encore l’ardente célébration d’une certaine gayfriendliness contrastent, non seulement avec le mouvement réactionnaire de la Manif pour tous de 2012-2013, mais aussi avec les hésitations plus grandes, le moindre enthousiasme et la moindre institutionnalisation dont la cause des gays et des lesbiennes fait l’objet de l’autre côté de l’Atlantique. À leur manière pourtant les Parisiens sont aussi ga-friendly et le sont sans doute de plus en plus, comme le montrent, par exemple, les chaussées des quelques rues du quartier gai du Marais où des arcs en ciel ont été peints par la mairie. Dans les deux villes en effet, on retrouve, au niveau des institutions comme chez de nombreux habitants, une condamnation de l’homophobie qui semble mettre fin à des décennies de stigmatisation, de haine, de traque.

    Plutôt qu’établir un palmarès, ce livre a donc un autre objectif : comprendre les voies particulières empruntées dans les deux pays pour arriver à ce progrès social, en dégageant deux manières, en somme, d’être tolérant. Mais je ne propose pas seulement une comparaison ; ma recherche vise à interroger l’ambiguïté profonde dudit progrès, dont on semble ne pouvoir se réjouir que pour, immédiatement, l’interroger. Dès les années 1990 en effet, alors que les revendications liées aux unions, à la famille ou encore à l’intégration dans l’armée commençaient à être entendues, certains auteurs ont attiré l’attention sur les effets pervers de ces victoires.

    C’est dans les termes de la « normalisation » ou encore de l’« homonormativité » (Duggan 2002) qu’un feu de critiques a ciblé l’évolution des modes de vie gais et la fin de la subversion qui les caractériserait. Finie la contestation radicale de la société, en conjonction avec les mouvements noirs, féministes et anticapitalistes. Invisibles, désormais, les lieux de rencontre dédiés à la sexualité récréative et aux sociabilités alternatives. Des associations mainstream soutenues, grâce à d’importantes opérations de fundraising, par des gays blancs aisés réclameraient désormais, via l’accès au mariage et à la famille, l’intégration sociale (Warner 2000), tandis que des opérations d’ampleur, qualifiées d’« homonationalisme » ou de pinkwashing, viendraient récupérer la cause LGBT à des fins commerciales ou impérialistes (Puar 2002).

    #lgbt #homosexualité #homophobie

  • 🛑 ♀ En Russie, les droits des femmes en ligne de mire — La Déferlante

    Depuis plus d’un an, la mobi­li­sa­tion natio­na­liste autour de la guerre en Ukraine semble avoir eu rai­son des der­niers espaces de liber­té dont béné­fi­ciaient les femmes, les per­sonnes LGBT+ et les militant·es fémi­nistes en Russie. Mais aux quatre coins du pays, citoyennes et citoyens conti­nuent à lutter...

    #Russie #nationalisme #guerre #Poutine #DroitsHumains #DroitsdesFemmes #féminisme #LGBT #répression

    ⏩ Lire l’article complet...

    ▶️ https://revueladeferlante.fr/russie-les-droits-des-femmes-en-ligne-de-mire

  • L’Alliance LGB ne sera jamais réduite au silence | TRADFEM
    https://tradfem.wordpress.com/2023/07/16/lalliance-lgb-ne-sera-jamais-reduite-au-silence

    LGB Alliance est la seule organisation caritative britannique qui se consacre à la défense des droits des personnes attirées par les personnes du même sexe qu’elles. Les nouveaux LGBTQ+, comme les homophobes d’autrefois, trouvent cela déplaisant. Ils affirment que les gens ne sont pas attirés par les autres en raison de leur sexe, mais en raison de leur « identité de genre » – un sentiment subjectif et intérieur que personne n’est autorisé à remettre en question ou à critiquer. Cela signifie qu’un homme qui « s’identifie » comme une femme peut se dire lesbienne. Et quiconque ose exprimer son désaccord est fanatique. Ou fasciste. Ou, pour reprendre les propos stupéfiants de Nancy Kelley, présidente sortante de Stonewall, toute lesbienne qui ne veut pas avoir de relations sexuelles avec un tel homme est une « raciste sexuelle ».

    À la LGB Alliance, nous n’achetons pas ces fadaises. Et ce n’est pas parce que nous sommes des « dinosaures accaparant des droits », comme pourrait l’affirmer le secrétaire d’État britannique aux affaires étrangères David Lammy. Nous en sommes arrivées à cette conclusion parce que nous parlons constamment à des jeunes qui souffrent du régime de l’identité de genre. Les jeunes femmes et les jeunes filles comptent parmi les plus touchées. Elles nous disent que « lesbienne » est un mot tabou à l’école, alors qu’être « trans » est perçu comme génial.

    Certains jeunes hommes et femmes nous disent avoir opté pour une transition médicale et chirurgicale en pensant que cela améliorerait leur santé mentale. En fait, c’est le contraire qui s’est produit. Aujourd’hui, ces jeunes sont furieux que leurs problèmes de santé mentale n’aient pas été correctement explorés par ceux dont ils avaient espéré du soutien. Elles et ils auraient souhaité recevoir des soins appropriés au moment de leur adolescence, au lieu d’être encouragé-es à tenter une transition de sexe. Nombre de ces jeunes sont gays, lesbiennes ou bisexuels et ont eu beaucoup de mal à accepter leur orientation sexuelle.

    #lgbt

  • Toilettes non genrées : un incident au Costco dénoncé par la communauté LGBTQ+ au N.-B. D’après le reportage de Lars Schwarz, CBC

    Une personne non binaire du Nouveau-Brunswick a récemment vécu un incident troublant dans une toilette pour femmes à Fredericton. Son histoire est loin d’être la seule de ce type, selon des intervenants de la communauté LGBTQ+.


    Nicki Lyons-MacFarlane et sa conjointe étaient au Costco de Fredericton, jeudi, lorsque ces deux personnes ont soudainement eu besoin de se rendre aux toilettes.

    Non binaire, iel se sert des toilettes réservées aux femmes quand il n’y a pas de toilettes non genrées.

    Nicki Lyons-MacFarlane dit qu’en entrant dans les toilettes, une femme déjà dans la pièce l’a regardé de la tête aux pieds, lui demandant ensuite si iel était une femme.


    Nicki Lyons-MacFarlane. Photo : Nicki Lyons-MacFarlane

    “J’ai compris ce qui se passait parce que c’est le genre de situation qui m’arrive souvent aux toilettes”, assure Nicki Lyons-MacFarlane.

    N’ayant aucune envie de se lancer dans cette conversation, iel a répondu “techniquement” et est entré dans une cabine de toilette.

    La femme n’aurait pas laissé tomber, continuant de demander à Nicki Lyons-MacFarlane si iel était bien une femme et si iel était bien dans la bonne toilette.

    Je me suis mis à paniquer un peu et je suis resté caché dans la cabine un moment, le temps de rassembler mes esprits. C’était troublant.
    Une citation de Nicki Lyons-MacFarlane

    Lorsque Nicki Lyons-MacFarlane est sorti de la cabine, quelques personnes attendaient leur tour dans les toilettes et iel est vite sorti de la pièce.

    Nicki Lyons-MacFarlane s’est alors rendu à la caisse pour signaler l’incident à un employé et à son gestionnaire, qui lui ont présenté leurs excuses.

    Ce genre de situation montre l’importance de toilettes non genrées dans les lieux publics, croit Nicki Lyons-MacFarlane.

    “Ça aiderait beaucoup la population d’avoir d’autres options un peu plus privées et sécuritaires”, avance-t-iel.

    Les dirigeants du Costco de Fredericton n’ont pas répondu à notre demande d’entrevue.

    “C’est terriblement troublant”
    Jenna Lyn Albert, membre du conseil d’administration de Fierté Fredericton, soutient que son organisme a reçu de nombreux signalements similaires.

    “Pour les personnes non binaires, il y a déjà un malaise d’utiliser une toilette genrée. C’est terriblement troublant de penser que, en plus, une personne pourrait vous remettre en question”, avance Jenna Lyn Albert.

    Jenna Lyn Albert, membre du conseil d’administration de Fierté Fredericton.

    Jenna Lyn Albert estime que les toilettes non genrées ainsi que les toilettes individuelles privées seraient bénéfiques non seulement aux personnes non binaires et transgenres mais aussi aux personnes qui souffrent d’un handicap ou d’anxiété, ainsi qu’aux parents avec des enfants.

    Jenna Lyn Albert avance que des toilettes publiques non genrées pourraient aussi sensibiliser la population à l’inclusivité et qu’il est relativement facile pour les entreprises et pour les responsables des lieux de travail de retirer les enseignes genrées de leurs toilettes individuelles privées.

    Mise en œuvre judicieuse
    À Saint-Jean, l’organisme Chroma N.B. soutient la communauté LGBTQ+ et fait de la sensibilisation inclusive dans les écoles et dans les milieux de travail.

    Selon le président du conseil d’administration, Alex Ash, il ne suffit pas de simplement changer les enseignes des toilettes : il faut également éduquer les gens et avoir un plan d’action.

    “Il faut une mise en œuvre judicieuse”, avance Alex Ash.

    Ce constat est particulièrement plus important lorsqu’il s’agit de changements faits aux toilettes qui comptent plusieurs cabines.

    Tout comme Jenna Lyn Albert, Alex Ash confirme que des incidents survenus dans des toilettes genrées ont été signalés à son organisme.

    Dans le but de faire en sorte que les espaces demeurent sécuritaires, Alex Ash espère que la sensibilisation sur la question des toilettes non genrées continuera de prendre de l’ampleur.

    Le pronom "iel", formé à partir des pronoms "il" et "elle", est employé dans ce texte afin de refléter l’identité de genre de personnes qui y ont participé. Nous avons dû faire un choix pour les accords des adjectifs et des participes passés. Nous avons opté pour le masculin partout uniquement par souci d’uniformité.

    #toilettes #genre #non_binaire #LGBTQ+ #transgenres #inclusivité

    #Source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1993532/toilette-non-genre-costco-entreprises

  • Crimes violents et sexuels Quelle prison pour les détenues trans ? Tristan Péloquin - La Presse.ca

    Au moment où l’Écosse suspend les transferts de personnes transgenres détenues pour des crimes violents vers des prisons pour femmes, un rapport du Service correctionnel du Canada montre que 91 % des femmes transgenres détenues dans les pénitenciers fédéraux du pays purgent des peines pour des infractions violentes, contre 72 % pour la population carcérale masculine.

    Ce portrait, dressé par le Service correctionnel du Canada (SCC) et obtenu par La Presse grâce à la Loi sur l’accès à l’information, précise que 44 % des détenues transgenres (personnes s’identifiant comme femmes dont le sexe de naissance était masculin) incarcérées dans les pénitenciers fédéraux ont déjà été condamnées pour des crimes de nature sexuelle, et que 41 % purgent une peine liée à un homicide.

    Dans plus de 9 condamnations pour crimes sexuels sur 10, les infractions ont été commises alors que le délinquant vivait selon l’identité correspondant à son sexe biologique de naissance (alors qu’il était ou s’identifiait comme un homme), indique le document de 64 pages, intitulé Examen des délinquants de diverses identités de genre. « La majorité des victimes étaient des enfants ou des femmes », souligne un résumé de l’étude également obtenue par la Loi sur l’accès à l’information.

    L’étude dresse ce portrait en se basant sur les données démographiques, la nature des infractions et le type de peines de 99 délinquants de diverses identités de genre, identifiés par le SCC entre 2017 et 2020.

    Une directive officielle du SCC permet depuis 2017 à tous les détenus d’être placés dans leur « type d’établissement préféré », selon ce « qui correspond le mieux à leur identité ou expression de genre », et ce, « peu importe leur sexe ou leur marqueur de genre/sexe dans les documents d’identification ».

    Aucune intervention chirurgicale transformative ni aucun examen psychologique n’est nécessaire ; la politique se base sur l’autodéclaration du genre faite par le délinquant.

    Plus d’une douzaine de détenues transgenres, dont certaines au passé très violent, ont à ce jour été transférées d’établissements pour hommes vers des prisons pour femmes en vertu de cette politique. Le seul critère officiel de refus de transfert est l’existence de « préoccupations dominantes en matière de santé ou de sécurité ».

    Le cabinet du ministre de la Sécurité publique, Marco Mendicino, a pris connaissance du portrait dressé par le SCC, mais ne remet pas en question la directive permettant aux détenues trans sous responsabilité fédérale d’être transférées vers des prisons pour femmes. « Nous ne prévoyons pas revoir dans un avenir proche la politique en vigueur. [Ces données] soulèvent de bonnes questions, c’est inquiétant, et ce sont des choses qui seront discutées par notre cabinet. Mais dans un avenir proche, il n’y a pas de changement de politique en vue », a indiqué le directeur du cabinet, Alexander Cohen.

    Volte-face en Écosse
    L’adoption d’une politique carcérale semblable par l’Écosse a provoqué ces derniers jours un débat public qualifié de « hautement émotif » par le ministre écossais de la Justice, Keith Brown, qui a décrété une « pause » dans le transfert de détenues transgenres vers des pénitenciers pour femmes.

    Nous ne devons pas permettre que s’enracine la perception que les femmes trans sont un problème inhérent pour les femmes. Ce sont les hommes prédateurs qui sont un risque pour les femmes.
    Keith Brown, ministre écossais de la Justice

    Le ministre écossais a néanmoins exigé une « révision urgente » du cas d’Isla Bryson, une femme transgenre condamnée pour deux agressions sexuelles violentes commises contre des femmes en 2016 et 2019, alors qu’elle s’identifiait comme un homme connu sous le nom d’Adam Graham. Ce n’est qu’une fois que les accusations ont été déposées par la justice qu’elle a commencé à s’identifier comme une femme, et qu’elle a pu être incarcérée dans une prison pour femmes, à sa demande.

    Isla Bryson, alors qu’elle s’identifiait toujours comme un homme du nom d’Adam Graham

    La romancière J. K. Rowling, auteure des best-sellers Harry Potter, a contribué à braquer les projecteurs sur ce cas, en déplorant à ses 14 millions d’abonnés sur Twitter le fait que les opposants à la politique carcérale sur les transgenres aient été traités de « transphobes » et d’« intolérants » par les groupes de pression LGBTQ+.

    La rapporteuse spéciale de l’ONU pour la violence contre les femmes et les filles, Reem Alsalem, ainsi que la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture et les autres peines cruelles, Alice J. Edwards, ont toutes deux dénoncé l’absence de balises en Écosse pour les transfèrements de transgenres ayant commis des violences sexuelles. « Combien de fois nous a-t-on dit qu’il était ridicule d’évoquer l’idée que des prédateurs masculins puissent tirer avantage de failles systémiques pour s’approprier des espaces réservés aux femmes ? », a demandé Mme Alsalem sur Twitter.

    Perception nuancée des détenues cisgenres
    Au Canada tout comme en Écosse, les détenues transgenres qui demandent un transfert vers une prison pour femmes représentent moins de 1 % de la population carcérale.

    Une étude publiée dans le British Journal of Criminology, en juillet dernier, s’est penchée pour la première fois sur la perception qu’ont les prisonnières cisgenres (nées avec un sexe féminin et qui s’identifient comme des femmes) de leur cohabitation avec des femmes transgenres.

    « Je viens d’un milieu où j’ai vécu de la violence conjugale extrême, et je ne trouve pas les [femmes transgenres] inquiétantes du tout. En fait, je me sens plus en sécurité avec elles », a relaté une détenue questionnée dans le cadre de cette étude.

    L’auteur, Matthew Maycock, affirme que la perception selon laquelle les femmes cisgenres détenues doivent être considérées comme vulnérables face aux détenues transgenres a été « rejetée par plusieurs participantes ». « Certaines femmes sont vulnérables […], mais cela ne veut pas dire [que les détenues transgenres] les prendront comme proies », a affirmé une des détenues.

    « Il y a des détenues cisgenres qui représentent un danger plus important pour les femmes vulnérables que [le risque] que peuvent représenter les détenues transgenres », a indiqué une autre.

    L’étude souligne que la perception de l’« authenticité » et de la « sincérité » du changement de genre des détenues transgenre a toutefois un impact important sur le sentiment de sécurité des détenues. « Je me sens vraiment en sécurité [avec les détenues transgenres], sauf s’ils jouent une comédie et ne sont pas vraiment des transgenres », a résumé une participante.

    Peines sévères
    Le portrait des détenus de diverses identités de genre obtenu par La Presse par la Loi sur l’accès à l’information révèle que la moitié des 61 femmes transgenres incarcérées dans des pénitenciers fédéraux purgent des peines à durée indéterminée ou à perpétuité, qui sont réservées aux délinquants à contrôler ou considérés comme trop dangereux pour être libérés d’office. La proportion est de 25 % dans l’ensemble de la population carcérale fédérale.

    En revanche, 71 % des 21 hommes transgenres (femmes s’identifiant comme hommes) incarcérés dans des prisons pour femmes purgeaient une peine de six ans ou moins. Aucune demande de transfèrement vers des prisons pour hommes n’a à ce jour été reçue par le SCC.

    Aucun homme transgenre n’était par ailleurs incarcéré pour un crime de nature sexuelle, alors que c’était le cas pour 44 % des femmes transgenres.

    Parmi l’ensemble des détenus de diverses identités de genre, 70 % ont vécu des abus sexuels, émotionnels, physiques ou psychologiques pendant leur enfance, révèle le rapport.

    Ce que les groupes de féministes en pensent
    Les conditions de détention des femmes au Québec sont déplorables et les situations de violences entre détenues ne représentent qu’une fraction des violences que les femmes peuvent vivre en prison. Nous pensons que toutes les femmes incarcérées doivent être traitées humainement dans des conditions exemptes de violence. Notre féminisme est trans-inclusif et nous refuserons toujours que le féminisme serve de prétexte à la transphobie envers les femmes trans incarcérées.
    La Fédération des femmes du Québec

    En tant qu’organisation féministe, on pense au droit des femmes d’abord. Les femmes n’ont pas été consultées, comme si leurs instances étaient secondaires face aux besoins des personnes trans. On leur impose la présence d’hommes biologiques dangereux dans un environnement qui leur est réservé, sans leur demander si elles ont peur ou se sentent brimées dans leur intimité.
    Élaine Grisé, membre militante du groupe Pour le droit des femmes du Québec

    Des ailes réservées aux femmes trans
    Au Royaume-Uni, le Service des prisons de Sa Majesté a créé dans une prison pour femmes une aile consacrée spécifiquement aux détenues transgenres violentes, séparée du reste de la population carcérale. Un sondage indique que 50 % des Canadiens seraient favorables à la création d’une unité semblable au pays.

    Connue sous le nom d’« E Wing », l’unité spéciale britannique est réservée aux femmes transgenres qui représentent un « danger élevé » pour les détenues féminines, afin d’assurer à l’ensemble des détenues un espace « sécuritaire, décent et sûr où les individus à haut risque peuvent être encadrés, tout en maintenant l’ordre, le contrôle et la sécurité de toutes les résidantes ».

    L’aile de 16 cellules a aussi été créée afin d’« éviter de placer en isolement les femmes transgenres qui présentent un risque élevé », précise la politique publiée par le Service des prisons de Sa Majesté (HM Prison Service).

    La décision d’y transférer des détenues transgenres est prise par un comité spécial, le Transgender Complex Case Board, et les candidates doivent détenir un Certificat de reconnaissance de genre pour y être admises. L’anatomie, « y compris les considérations liées à la force physique » et aux « pulsions sexuelles » de la délinquante, de même que sa prise d’hormonothérapie sont considérées dans la décision, précise la politique.

    Il est aussi spécifié que le ratio de surveillants pour chaque détenue doit être supérieur à celui du reste de la population carcérale, pour des raisons de sécurité.

    Sondage auprès des Canadiens
    Selon un sondage réalisé pour le compte de l’Institut MacDonald-Laurier, un groupe de réflexion politique d’Ottawa qui se dit « indépendant » et « non partisan », la moitié des Canadiens sont favorables à la création d’une telle unité.

    Le coup de sonde indique que 78 % des Canadiens estiment important que les prisons continuent de séparer les détenus de sexes masculin et féminin. Cette proportion est légèrement plus faible (71 %) chez les répondants québécois.

    Chez les Québécois, ce sont 40 % des répondants qui appuient l’idée de placer les détenues trans dans des unités consacrées, séparées du reste de la population carcérale. Une proportion égale (41 %) de répondants québécois estime que les femmes transgenres devraient être placées dans des prisons pour femmes.

    Dans l’ensemble du pays, près d’un répondant sur deux a affirmé que les détenus ayant un sexe biologique masculin ne devraient pas pouvoir changer leurs conditions d’incarcération en s’identifiant comme femmes une fois accusés ou condamnés. Autour de 40 % croient que le type de crime commis doit être pris en compte.

    Le sondage est basé sur un panel web de 1006 répondants recrutés par la firme Digit et questionnés dans le cadre d’un sondage omnibus.

    Des cas troublants au Canada
    Au Canada, la Cour de justice de l’Ontario s’est penchée au début du mois de février sur la cause de Shane « Stephanie » Green, délinquant sexuel condamné pour deux agressions sexuelles, qui se définit désormais comme une femme, mais qui n’en a pas les apparences.

    Green, âgée de 25 ans, est accusée d’avoir agressé sexuellement une cochambreuse dans un refuge pour femmes violentées, alors qu’elle était en libération conditionnelle en août 2022.

    Dès son arrivée dans l’établissement, son apparence physique (Green porte la barbe et a des seins) ainsi que son habillement masculin ont mis le personnel et les résidantes mal à l’aise, indique un résumé des faits présenté devant la Cour. Green aurait touché les fesses d’une des résidantes et tenté, à une autre occasion, de l’embrasser sans son consentement dans une pièce commune.

    Green a déjà plaidé coupable à trois chefs de non-respect de conditions dans cette affaire, notamment parce qu’elle a omis d’avertir son agent de probation de son changement de nom et d’adresse. Les chefs d’accusation d’agression sexuelle ne seront toutefois débattus devant le tribunal qu’en avril prochain.

    Au Québec, la Cour du Québec s’est penchée vendredi dernier, sur la sanction à donner à Jody Matthew Burke, un délinquant sexuel notamment reconnu coupable d’agression sexuelle armée, qui a commencé à s’identifier comme une femme après avoir été condamné. Burke, un ancien combattant d’arts martiaux mixtes qui veut maintenant se faire appeler Amber, continue de prendre des suppléments hormonaux de testostérone en prison, malgré son intention de s’afficher comme une femme.

    En mars 2021, Samantha Mehlenbacher, détenue trans autrefois connue sous le nom de Steven, a aussi été accusée d’avoir agressé sexuellement une codétenue au pénitencier pour femmes de Kitchener, en Ontario. Le chef d’accusation d’agression sexuelle a été retiré en juin, après qu’elle eut plaidé coupable à un chef d’accusation de harcèlement criminel. Mehlenbacher, qui dément avoir agressé sexuellement la codétenue, a écopé d’une peine de quatre mois, purgée en partie dans une maison de transition de Montréal, selon l’entente conclue avec la Couronne que La Presse a pu consulter.

    #transgenre #violence #prison #crimes_sexuels #LGBTQ+ #viol #culture_du_viol #fumisterie #Femmes

    Source : https://www.lapresse.ca/actualites/justice-et-faits-divers/2023-02-26/crimes-violents-et-sexuels/quelle-prison-pour-les-detenues-trans.php

  • Ukraine : le centre LGBT+ de Loutsk attaqué

    Le 13 juin 2023 le centre LGBT+ de la ville de Loutsk1 a été attaqué et saccagé. Yana Lyshka, coordinatrice du centre de Loutsk, a bien voulu répondre à nos questions.
    Pouvez-vous nous parler de l’histoire de votre centre et de ses activités avant et après le 24 février ?
    Notre initiative LGBT+ à Loutsk est apparue en 2019, lorsque l’ONG Insight a soutenu le désir des personnes LGBT+ de la ville d’avoir leur propre centre culturel et de mener des activités militantes. Jusqu’au 24 février 2022, nous nous sommes développés de manière dynamique : des conférences éducatives, des événements culturels et éducatifs à la création d’un lieu de représentation à part entière, avec notre bureau en 2021. C’était et c’est toujours très difficile, car la région de Volyn est conservatrice. Et les autorités de Loutsk sont ouvertement homophobes depuis des années. Au fil des ans, la municipalité de la ville a lancé à plusieurs reprises des appels à la Verkhovna Rada d’Ukraine, demandant d’interdire les actions publiques de la communauté LGBT+, ou des lois qui garantiraient l’égalité des droits pour les personnes LGBT+, et ainsi de suite. Malgré un environnement difficile et souvent hostile, le bureau de représentation de l’ONG Insight à Loutsk a participé à des événements organisés dans toute l’Ukraine, tels que la Marche de l’égalité et la Marche des femmes. En 2021, une petite marche des femmes LBT de Loutsk a été organisée pour la première fois dans la ville.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/06/16/ukraine-le-centre-lgbt-de-loutsk-attaque

    #international #ukraine #lgbt

  • « Ils ont accusé les enfants d’être transphobes » : à l’École alsacienne, une conférence sur les trans scandalise les parents  Paul Sugy - Le figaro

    Une intervention de l’association OUTrans devant des classes de 4ème du prestigieux établissement privé a ému de nombreux parents. Ils dénoncent une prise à partie militante, et même agressive, de leurs enfants.

    Si le but de l’association OUTrans était de se faire connaître un peu mieux du grand public, c’est peut-être réussi - mais il n’est pas certain que cela lui profite. Cette association qui prône la lutte contre la transphobie et l’aide aux personnes trans est intervenue lundi 17 avril devant trois classes de 4ème de l’École alsacienne, prestigieux établissement privé du sixième arrondissement de Paris. Mais la teneur de l’intervention, supposément centrée sur la prévention des LGBTphobies (et finalement consacrée uniquement à la question trans) a scandalisé de nombreux parents d’élèves, obligeant la direction du collège d’empêcher la tenue ultérieure de nouvelles interventions d’OUTrans.

    Choqués et en colère face à ce qu’ils qualifient de « propagande » en faveur du « militantisme trans », des parents se sont par la suite ouverts à « l’Observatoire du décolonialisme », un collectif d’universitaires regroupés autour de la défense de l’universalisme dans l’enseignement . . . . . .

    #lgbt #lgbtq+ #lgbtqi+ #homosexualité #homophobie #queer #lgbtqia+ #transphobie #École_alsacienne (ancien employeur de madame #brigitte_macron ) #École #en_vedette #cancel_culture #beaux_quartiers #mdr

    Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/ils-ont-accuse-les-enfants-d-etre-transphobes-a-l-ecole-alsacienne-une-conf

  • radical online collections and archives

    I am very interested in the growing amount of radical literature from around the world that is being scanned and digitised. As there are so many and from many different places, I thought it would be useful to make a list. All of those that are included are free to access (there are others that require some form of subscription). If there are any that I have missed or if any links are broken, do let me know, either by commenting below or sending me an email.

    https://hatfulofhistory.wordpress.com/radical-online-collections-and-archives

    #base_de_données #archives #liste #anti-fascisme #anarchisme #anti-impérialisme #anti-colonialisme #anti-apartheid #black_radicalism #radicalisme #cominform #communisme #féminisme #première_internationale #internationale_socialiste #histoire #LGBT #maoïsme #new_left #deuxième_internationale #second_international #syndicalisme #trotskisme

    ping @reka @fil @cede @isskein

  • [Talk From Homografía] Talk From Homografía #21
    https://www.radiopanik.org/emissions/talk-from-homografia/talk-from-homografia-21

    Talk From Homografía s’incruste aux Grands Carmes pour la soirée d’ouverture de la #pride Week avec une émission pleine d’invité.e.x.s ! On parlera de leur actualités et de tout ce qui va se passer pendant la Pride Week. DJ Manuszko se joint à nous pour gérer la sélection musicale de cette émission spéciale. On continuera sur place après l’émission avec une performance de Giu Paluku-Atoka et nos DJs préféré.e.x.s Manuszko et Acid Lily.

    Nos invité.e.x.s :

    Sylvie Aerts (coprésidente Rainbowhouse Corporate & administratrice Rainbow House Brussels) Clémentine Delisse (coordinatrice Espace Grands Carmes) Vulcana absl Yves Aduhire (Wild Kidz Party) Blue Davis Âa Face A toi-même asbl TSFB Les Enfants pas si terribles (Crash Test Your (...)

    #live #queer #lgbtqia+ #talkshow #live,queer,pride,lgbtqia+,talkshow
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/talk-from-homografia/talk-from-homografia-21_15863__1.mp3

  • [Talk From Homografía] dj set Prinzessin - Talk From Homografía #20
    https://www.radiopanik.org/emissions/talk-from-homografia/talk-from-homografia-20/#15673

    dj set Prinzessin

    Printemps, saison du plaisir ? Elle s’annonce en tout cas chaude car début mai marque le retour du #festival SNAP ! et du Brussels #porn #film Festival et pour preuve nous recevons deux de ses programmateur.ice.s afin de TOUT savoir sur une programmation qui s’annonce tout aussi audacieuse et excitante ! Dédié aux représentations des travailleur·euses du sexe et aux pornographies alternatives, découvrons comment ce double événement contribue à la lutte contre la stigmatisation des minorités de genre et de sexualité.

    En fin d’émission, place à la musique avec un mini set xXx par votre hôte Prinzessin

    Invité.x.s Lucie & Miguel pour BxlPFF X SNAP ! Festival

    Régie : Suzy Q

    Host & Music selector : (...)

    #lgbtqia+ #talkshow #prosexe #bodypositive #festival,film,lgbtqia+,porn,talkshow,prosexe,bodypositive
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/talk-from-homografia/talk-from-homografia-20_15673__0.mp3