• L’entrepreneur Abbas Jaber, nouvel actionnaire de référence de Corsair
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/09/13/l-entrepreneur-abbas-jaber-nouvel-actionnaire-de-reference-de-corsair_631628

    C’est un nom inattendu dans le feuilleton de la recapitalisation de Corsair, qui secoue la compagnie aérienne depuis des mois. A l’occasion d’un tour de table visant à renflouer les comptes de l’entreprise française, fin 2023, c’est d’abord la République du Congo, Etat pétrolier d’Afrique centrale, qui devait voler à son secours, en entrant à son capital. En juillet, cependant, Corsair a finalement annoncé le renoncement de Brazzaville, remplacé par un investisseur privé, dont le groupe avait jusqu’alors gardé l’identité secrète. La compagnie spécialisée dans les liaisons vers l’outre-mer a révélé, lundi 9 septembre, l’entrée d’Abbas Jaber à hauteur de 15 millions d’euros, pour 40 % du capital.

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    Ce nom est peu connu du grand public, du moins en France. L’entrepreneur, à la triple nationalité (française, libanaise et sénégalaise), possède plusieurs activités en Afrique de l’Ouest. Agé de 66 ans, M. Jaber a commencé sa carrière en 1988 dans le négoce alimentaire au Sénégal, où il est né et a grandi au sein d’une famille libanaise de sept enfants, présente dans le commerce et l’immobilier.

    Au cours des années 2000, il se lance dans l’industrie, en rachetant un huilier (la Sonacos), puis un groupe cotonnier (Dagris, devenu Geocoton, implanté également au Mali, au Burkina Faso et au Cameroun, notamment). « Il a été et reste l’un des plus grands employeurs du Sénégal », loue son ami, l’homme d’affaires Youssef Omaïs, saluant des activités qui contribuent « au développement de l’Afrique ».

    Abbas Jaber réside depuis plus de quarante ans en France, où il a investi dans la meunerie, se développant par ailleurs dans les solutions d’assurance et les équipements solaires à destination des cultivateurs. Son groupe agro-industriel de tête, baptisé « Advens » et qu’il détient presque exclusivement, revendique 2 700 collaborateurs et 227 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022 (le résultat net n’est pas divulgué).

    « Désir de redressement »
    Cependant, le parcours de l’entrepreneur a aussi été jalonné de paris, qui ont parfois tourné court, notent certains observateurs. « C’est un commerçant, quelqu’un qui sent les coups, mais qui n’est pas vraiment un industriel », cingle une source en France, évoquant notamment la revente des Grands Moulins de Strasbourg et la fin agitée d’une concession sur le chemin de fer Dakar-Bamako.

    Chez Corsair non plus, Abbas Jaber n’est pas un inconnu. Il « connaît parfaitement » la compagnie, selon le PDG, Pascal de Izaguirre, pour en être devenu actionnaire (à 4 %) et membre du conseil de surveillance en 2020, alors que le transporteur était déjà recapitalisé pour faire face à des difficultés. L’entrepreneur a revendu ses parts en 2022, « quand [il a] considéré qu’on avait plus besoin de [lui] et parce qu’[il n’avait] pas vocation à être actionnaire minoritaire », précise-t-il au Monde par téléphone.

    Lire aussi | Article réservé à nos abonnés La Commission européenne doute de la viabilité de Corsair

    L’entreprise le recontacte en 2024, mais, cette fois, pour devenir l’actionnaire principal – le reste du capital étant détenu à 52 % par un consortium d’entrepreneurs, principalement ultramarins, et à 8 % par une société d’économie mixte du département de la Guadeloupe. Cette nouvelle configuration est cependant subordonnée à une décision de la Commission européenne, qui mène une enquête approfondie sur le plan de restructuration modifié de la compagnie, sortie très endettée de la pandémie de Covid-19. M. Jaber se dit confiant quant à cette décision, attendue d’ici la fin de 2024 : « Nous avons un très bon dossier. » Le groupe vise, pour l’exercice en cours, un retour à l’équilibre, voire un bénéfice, après avoir perdu 37 millions d’euros sur 2022-2023.

    « Je suis venu au secours de Corsair parce que c’est une compagnie que j’aime. Il y a un excellent esprit parmi les actionnaires, et tous ont le désir d’un redressement », affirme-t-il, interrogé sur les motivations de son investissement. Il insiste de surcroît sur le fait d’y voir un potentiel « énorme ». « Et ce potentiel énorme, il est en Afrique », ajoute-t-il, mentionnant l’ouverture déjà prévue de dessertes supplémentaires sur le continent, dont le Congo-Brazzaville, le Cameroun et le Gabon. Et de mentionner un motif plus personnel : « Je suis passionné d’aviation, pilote d’avion et d’hélicoptère. J’ai fait cinq fois le rallye de l’Aéropostale, de Toulouse à Saint-Louis du Sénégal. »

    #Liban #diaspora

    • rien à voir, sans doute, mais hier, Le Monde consacrait un article à Omar Harfouch, autre richissime businessman libanais, plus ancré au Liban lui, mais opérant largement en France. Article plein de sous-entendus, entre d’une part le mépris pour un nouveau riche qui fait son show, et d’autre part l’opacité (non élucidée par l’article) des affaires du monsieur
      https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2024/09/12/l-etrange-partition-d-omar-harfouch-riche-homme-d-affaires-libanais_6314286_
      L’étrange partition d’Omar Harfouch, homme d’affaires libanais à la fortune mystérieuse

      Ce businessman va se produire au piano au Théâtre des Champs-Elysées, à Paris, pour son « Concerto pour la paix » dont il a financé la campagne de promotion, mais pour lequel aucun billet n’est proposé à la vente. Proche du maire de Béziers, Robert Ménard, et de l’eurodéputé RN, Thierry Mariani, son carnet d’adresses s’étend de Kiev à Moscou en passant par la Libye et la Syrie.

  • « L’heure du Nord a sonné » : Gantz juge qu’Israël a déjà trop tardé à faire face au Hezbollah - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1426477/benny-gantz-juge-quisrael-a-deja-trop-tarde-a-agir-a-sa-frontiere-nor

    Nouvelles menaces d’attaquer le Liban

    L’ancien membre du cabinet de guerre israélien Benny Gantz a estimé dimanche à Washington qu’il était temps pour Israël de s’occuper de la situation dans le nord du pays face au Hezbollah et appelé à faire face à l’Iran.

    « L’heure du Nord a sonné et, en fait, je pense que nous sommes en retard sur ce point », a déclaré Benny Gantz, qui participait à un forum de discussion sur le Moyen-Orient (MEAD) dans la capitale américaine, jugeant qu’Israël avait « fait une erreur » en évacuant autant de personnes du nord du pays après l’attaque du Hamas le 7 octobre. Des milliers d’Israéliens ont dû fuir le nord, alors que depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, le Hezbollah et l’armée israélienne échangent presque quotidiennement des tirs à la frontière libano-israélienne. Le parti pro-iranien affirme soutenir ainsi son allié du Hamas et les Palestiniens de Gaza.

    M. Gantz, un ancien chef de l’armée et chef du parti de l’Union nationale (centre), a quitté la coalition gouvernementale en juin, après avoir participé au cabinet de guerre du Premier ministre Benjamin Netanyahu, mis en place après l’attaque du Hamas et depuis dissout.

    Le Hamas ? « une vieille histoire »
    « Je pense depuis de nombreux mois que nous disposons de suffisamment de forces pour nous occuper de Gaza et que nous devrions nous concentrer sur ce qui se passe dans le nord du pays », a-t-il affirmé. « À Gaza, nous avons franchi un point décisif de la campagne. Nous pouvons faire tout ce que nous voulons à Gaza », a-t-il assuré, alors que les opérations de l’armée israélienne s’y poursuivent dans l’attente d’un cessez-le-feu avec le Hamas. « Je pense que nous devrions chercher à conclure un accord pour libérer nos otages, mais si nous n’y parvenons pas dans les jours ou les semaines à venir, nous devrions nous rendre dans le nord ». « Je ne pense pas qu’il faille attendre davantage(...) nous avons la capacité de le faire », a-t-il dit, y compris « en frappant le Liban, si cela s’avère nécessaire ».

    #Gaza #Liban-Sud #hezbollah #impunité #Israël

    • Sur le même sujet voir le thread spéculatif de Nicholas Noe
      https://twitter.com/NoeNicholas/status/1833058740183969903

      Several deeply rooted analysts who’ve long believed another open war between Hezbollah & Israel was unlikely have (privately) come around to the stance that war is indeed likely,tho there’s disagreement about when: roughly short term (coming months) or long term (coming years).1/
      This emerging consensus seems based at a minimum on a shared belief that: 1) doctrinally, ideologically & historically, no Israeli leadership can “allow” a bordering enemy force to persist that durably & significantly restricts its ability to wage wide & decisive war...2/
      ...as it sees fit. 2)Nor can it long stand a massive buffer zone to persist on Israeli territory.3)After Oct. 7, returning to the status quo ante along the N. Border is-additionally-politically & militarily unavailable. Hezbollah has reached all three milestones after decades..3/
      ...of steadily degrading, with its allies & esp. senior partner Iran, Israel’s Qualitative Military Edge. It is also very unlikely under any realistic arrangement to verifiably withdraw from the border areas (emphasis on the impossibility of verifying such a withdrawal - 4/
      ...which would very likely be demanded-in the unlikely event such a concession was even proffered). Adding fuel to the fire is another dynamic that seemed likely by the end of Oct. or so of last year: some Israeli leaders are trying to get Netanyahu et al. on board with a Gaza 5/
      ....ceasefire by publicly messaging that it’s the best way to control the timeline & prep for the necessary & inevitable open war against Hezbollah. It is worth quoting the story in full: "A senior Israeli security official told Israel’s Channel 12 on Sunday that “the campaign 6/
      in Lebanon is getting closer, although the exact timing has not yet been determined.” According to the security source, Israel faces two scenarios: “reaching a deal (with Hamas over a Gaza ceasefire and prisoner exchange) or collapsing the negotiations and quickly entering a 7/
      direct war against Hezbollah. According to the senior official, the first scenario is “reaching a deal, a situation in which Israel will be able to choose its preferred timing for future action against Hezbollah targets.” “Within this scenario, there is hope that Hezbollah 8/
      will refrain from firing during this period, which will allow the IDF to complete its preparations in an optimal way and plan the next moves carefully. “The clear advantage of this scenario is the possibility of operating under more favorable conditions for Israel.” 9/
      “The 2nd scenario is the collapse of the negotiations. In such a situation, it’s expected that Hezbollah will continue firing at the northern settlements,which may force Israel to enter into action more quickly, under less favorable conditions for it." 10/

      Senior Israeli official: Campaign in Lebanon is approaching
      A senior Israeli security official told Israel’s Channel 12 on Sunday that “the campaign in Lebanon is getting closer, although the exact timing has not yet been determined.” According to the securi…
      https://www.naharnet.com/stories/en/307881-senior-israeli-official-campaign-in-lebanon-is-approaching
      By this logic-evident in the months after Oct 7-the definitive collapse of a Gaza ceasefire leads to open war w/Hezb just not in an “optimal” fashion for Israel;if a ceasefire is achieved tho,this merely allows for better prep/timing for IDF to launch the same war in short term.

      https://threadreaderapp.com/thread/1833058740183969903.html

  • Liban/Chypre : Des réfugiés syriens bloqués ou renvoyés de force en Syrie

    L’UE devrait réexaminer son financement du contrôle des frontières libanaises, et accroître sa surveillance du respect des droits humains

    (Beyrouth) – Les Forces armées libanaises et les autorités chypriotes agissent de concert pour empêcher des réfugiés syriens d’atteindre l’Europe, puis les renvoient vers la Syrie où ils courent de graves dangers, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport rendu public aujourd’hui.

    Ce rapport de 90 pages, intitulé « “I Can’t Go Home, Stay Here, or Leave” : Pushbacks and Pullbacks of Syrian Refugees from Cyprus and Lebanon » (« « Je ne peux ni rentrer chez moi, ni rester ici, ni partir » : Des réfugiés syriens refoulés par Chypre et expulsés par le Liban »), explique pourquoi des Syriens réfugiés au Liban cherchent désespérément à rejoindre l’Europe, et comment l’armée libanaise les en empêche, puis les renvoie sommairement en Syrie. Parallèlement, les garde-côtes chypriotes et d’autres forces de sécurité de ce pays ont renvoyé au Liban des Syriens dont les embarcations avaient atteint Chypre, sans prise en considération de leur statut de réfugié ni des risques qu’ils soient par la suite renvoyés en Syrie. De fait, de nombreuses personnes renvoyées au Liban par les autorités chypriotes ont été immédiatement expulsées vers la Syrie par l’armée libanaise.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/09/07/liban-chypre-des-refugies-syriens-bloques-ou-r

    #international #syrie #liban #chypre

    • https://wikileaks.org/plusd/cables/06BEIRUT2403_a.html

      Jumblatt finally said what he meant; Israel will have to invade southern Lebanon. Israel must be careful to avoid massacres, but it should clear Hizballah out of southern Lebanon. Then the LAF can replace the IDF once a cease-fire is reached. A defeat of Hizballah by Israel would be a defeat of Syrian and Iranian influence in Lebanon, Hamadeh added. For emphasis, Jumblatt said that the only two outcomes are total defeat or total success for Hizballah.

      9. (C/NF) Hamadeh said that an Israeli invasion would give Siniora more ammunition to deal with Hizballah’s arms. Jumblatt thought the crisis could end in an armistice agreement like after the 1973 war. A buffer zone in the south could then be created. However, Jumblatt added, Israel should not bomb Syria because it would simply bring Syria back into the Arab fold without damaging the regime in Damascus. Weaken Syria by weakening Hizballah, he counseled; don’t make Syria a hero of the Arab world. Jumblatt made it clear he approved with Israel’s scrupulous avoidance of direct military action against Syria.

  • Selon Human Rights Watch, de plus en plus de demandeurs d’asile syriens se font refouler aux portes de l’Europe
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/09/04/selon-human-rights-watch-de-plus-en-plus-de-demandeurs-d-asile-syriens-se-fo

    Selon Human Rights Watch, de plus en plus de demandeurs d’asile syriens se font refouler aux portes de l’Europe
    Par Philippe Jacqué (Bruxelles, bureau européen) et Hélène Sallon
    Entre la Syrie, un pays qu’ils ont fui en pleine guerre en 2013, le Liban où ils ont vécu pendant dix ans, et Chypre, qu’ils ont tenté de rejoindre pour échapper à un statut de plus en plus précaire au pays du Cèdre, avant d’être renvoyés au Liban puis expulsés en Syrie, l’histoire de Nawal, de son mari et de leurs cinq enfants illustre les politiques de plus en plus répressives mises en œuvre à l’encontre des réfugiés syriens sur les deux rives de la mer Méditerranée.
    Dans un rapport publié mercredi 4 septembre, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a documenté le cas de 16 réfugiés et demandeurs d’asile syriens, qui ont tenté de quitter illégalement le Liban par la mer entre août 2021 et septembre 2023, et ont fait l’objet de mesures de renvoi et de refoulement par les autorités de Chypre et du Liban, pour certains jusqu’en Syrie, en violation des conventions internationales, et notamment européennes.
    Aucune justification ne leur a été donnée concernant le refus de leur accorder la protection internationale. Certains réfugiés ont été victimes d’abus de la part des autorités libanaises ou chypriotes, comme la détention arbitraire, l’usage excessif de la force et la confiscation de documents d’identité et de téléphones. « Notre rapport se fonde sur des cas confirmés jusqu’en 2023, mais nous savons que cela se poursuit encore aujourd’hui », relève Nadia Hardman, l’une des rédactrices du rapport.
    HRW relève la responsabilité du Liban, de Chypre et de l’Union européenne (UE), qui mènent une politique d’endiguement des flux migratoires. Entre 2020 et 2023, l’UE et des pays européens ont financé, à hauteur de 16,7 millions d’euros, des programmes pour former et équiper les forces de sécurité libanaises, afin d’améliorer la gestion des frontières et d’empêcher l’immigration illégale. En mai, la Commission européenne a annoncé une nouvelle aide financière d’un milliard d’euros au Liban sur quatre ans, dont une partie est destinée à la poursuite de ces programmes.(...)
    Concernant la situation entre Chypre et le Liban, la Commission européenne assure « suivre le sujet de près, tout comme le HCR [le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés] » et estime prendre très au sérieux « les allégations d’actes répréhensibles ». Néanmoins, au sujet des refoulements ou des expulsions ordonnés par Chypre vers le Liban, elle assure qu’« il incombe aux Etats membres d’enquêter de manière complète et indépendante sur toute allégation de violation des droits fondamentaux et de poursuivre tout acte répréhensible établi ». Selon elle, « tous les États membres de l’UE doivent respecter pleinement leurs obligations en vertu du droit d’asile et du droit international, notamment en garantissant l’accès à la procédure d’asile. »
    Enregistrée avec le statut de réfugiée auprès du HCR depuis son arrivée au Liban en 2013, la famille de Nawal a repris, dix ans plus tard, la route de l’exil. Depuis que le pays du Cèdre aux 6 millions d’habitants a sombré dans la crise économique, en 2019, le climat est devenu délétère pour les 1,5 million de réfugiés syriens, dont 75 % sont dans une situation d’extrême pauvreté, selon l’ONU.
    En 2024, seuls 20 % des réfugiés syriens au Liban se trouvent en situation régulière. En 2015, le HCR a suspendu l’enregistrement des réfugiés syriens sur l’injonction des autorités de Beyrouth. Les mesures de renouvellement des titres de séjour sont devenues très restrictives. Par ailleurs, le nombre de cas de refoulement vers la Syrie a augmenté depuis un décret, pris en 2019 par le Conseil supérieur de la défense, et jugé inconstitutionnel par les organisations de défense des droits de l’homme, qui facilite le renvoi des Syriens entrés illégalement au Liban, sans décision de justice. Sans véritable statut légal, et cibles d’attaques de plus en plus fréquentes sur fond de ressentiment antisyrien, de plus en plus de réfugiés cherchent à quitter clandestinement le Liban pour l’Europe, via Chypre. Selon le HCR, 65 embarcations ont tenté la traversée en 2023 au départ du Liban, avec près de 4 000 personnes à leur bord, dont une majorité de Syriens – 29 ont échoué à partir ou ont été interceptées par la marine libanaise et trois autres ont été renvoyées par Chypre au Liban. En 2024, 75 cas ont déjà été rapportés, impliquant là aussi près de 4 000 personnes. Sept embarcations avaient été renvoyées au Liban et 15 interceptées avant même d’atteindre l’île.
    (...) Chypre procède à des renvois de réfugiés syriens depuis 2020 vers le Liban, en accord avec les autorités de Beyrouth. Le gouvernement chypriote a annoncé, en avril, suspendre l’enregistrement de toutes les demandes d’asile pour les Syriens sur l’île. Depuis mai, le pays milite, avec d’autres pays, comme l’Autriche, la République tchèque, ou l’Italie, pour que l’UE revoit sa politique de refus de collaboration avec Damas afin d’y renvoyer, dans certaines zones jugées désormais « sûres », des réfugiés syriens. (...) En 2023, plus de 13 700 expulsions de ressortissants syriens du Liban ou refoulements à la frontière syrienne par l’armée libanaise ont été rapportés, ce qui constitue une nette augmentation par rapport à l’année 2022, durant laquelle plus de 1 500 cas avaient été documentés. En 2024, au moins 430 Syriens ont été expulsés par la sûreté générale, tandis que 2 800 autres ont été expulsés ou refoulés à la frontière syrienne par l’armée libanaise, selon une source bien informée. « Le HCR prend très au sérieux les signalements d’expulsions de réfugiés syriens et, lorsque de tels cas surviennent, nous en informons nos homologues concernés. Comme dans tous les pays, au Liban le HCR plaide pour que les personnes concernées aient la possibilité d’exprimer toute inquiétude qu’elles pourraient avoir concernant leur retour dans leur pays d’origine et pour que leur cas soit dûment examiné », commente l’agence onusienne. (...)

    #Covid-19#migrant#migration#UE#liban#syrie#chypre#asile#politiquemigratoire#refoulement#frontiere#sante#droit

  • Des milliers de bâtiments menacés d’effondrement au Liban : quid des chiffres et des solutions ? - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1424006/des-milliers-de-batiments-menaces-deffondrement-au-liban-quid-des-chi

    Suite aux secousses de cette semaine, l’Association libanaise des propriétés (ALP) a publié mardi un communiqué dans lequel elle rappelle que, selon les derniers chiffres d’il y a deux ans, provenant d’un recensement de l’armée, il y aurait plus de 16 000 bâtiments en danger plus ou moins imminent d’effondrement, « surtout à Beyrouth et ses environs (plus de 10 000) et dans le Nord, notamment à Tripoli (plus de 4 000) ».

    Des chiffres qui « ne prennent même pas en compte les dégâts occasionnés par l’explosion au port de Beyrouth en 2020, ni les destructions actuelles au Liban-Sud depuis le début de la guerre en octobre 2023 », souligne toutefois Andira Zouhairi, fondatrice de l’ONG en 2014.

    Soha Mneimné, ingénieure experte en urbanisme et chercheuse, qui a participé à un recensement lors d’une initiative baptisée « Meter Moukaab » il y a deux ans, souligne quant à elle que les chiffres sont à prendre avec des pincettes. « Ces données sont anciennes et doivent être actualisées, certains de ces bâtiments peuvent avoir été rénovés, il vaut mieux bâtir ces avertissements sur des chiffres récents et vérifiés pour éviter de semer la panique », affirme-t-elle. Ce qui ne veut pas dire, se ravise-t-elle, qu’il n’existe pas un réel problème de bâtiments menacés.

    Cette prudence n’est pas partagée par Paul Nacouzi, actuel président de la branche des ingénieurs consultants civils à l’ordre des ingénieurs. Il souligne que selon les recensements les plus récents effectués par l’ordre, il y aurait non moins de 20 000 bâtiments en état avancé de délabrement, et que ce serait loin d’être exhaustif, parce que personne n’a encore été en mesure de couvrir toutes les régions, certaines échappant à tout contrôle, à l’instar des camps de réfugiés par exemple.
    [...]
    Les niveaux de gravité sont évidemment ascendants. « Les cas les plus graves sont ceux dont la structure est endommagée, d’autres ont des façades décrépites qui constituent un danger pour les passants, et d’autres encore présentent des dommages à l’intérieur », souligne Paul Nacouzi. Selon les estimations, dit-il, près de 20 % des bâtiments considérés aujourd’hui en danger seraient irrécupérables et devraient être démolis, les autres pouvant être sauvés avec des travaux.

    #délabrament #Liban #bâtiments #sismicité

  • Possibile conflitto regionale in #medio_oriente
    https://radioblackout.org/2024/08/possibile-conflitto-regionale-in-medio-oriente

    Gli omicidi da parte di #Israele di Fuad Shukr, il massimo leader militare di Hezbollah, a Beirut, e del leader politico di #hamas Ismail Haniyeh, a Teheran, hanno sollevato nuovamente lo spettro di una guerra regionale che coinvolga avversari regionali – una guerra che potrebbe potenzialmente trascinare gli Stati Uniti nella mischia. Prendendo di mira […]

    #L'informazione_di_Blackout #Iran #libano #netanyahu #palestina #USA #yemen
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/08/magnano.mp3

  • Minister Benny Gantz said “it is time to exact a price from military targets and infrastructure of the state of Lebanon, of which Hezbollah is a part.” Israel News - Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/israel-news/2024-07-10/ty-article-live/idf-investigating-after-palestinians-report-at-least-29-killed-in-gaza-airstrike/00000190-9a67-d71d-abb7-daf7f5800000

    Minister Benny Gantz said “it is time to exact a price from military targets and infrastructure of the state of Lebanon, of which Hezbollah is a part.”

    #Liban

  • Israël continue de cibler « délibérément » l’environnement au #Liban , selon des experts - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1419467/israel-continue-de-cibler-deliberement-lenvironnement-au-liban-selon-

    Les munitions au phosphore blanc […] sont classées comme armes incendiaires en vertu du protocole III de la Convention sur certaines armes classiques, qui interdit leur utilisation contre des cibles militaires à proximité de zones civiles ; toutefois, Israël n’est pas signataire de ce protocole. En octobre, les groupes de défense des droits Amnesty International et Human Rights Watch ont accusé l’armée israélienne d’avoir tiré des obus d’artillerie contenant du phosphore blanc lors d’opérations militaires le long de la frontière sud du Liban, affirmant que l’utilisation de ces armes expose les civils à des risques de blessures graves et à long terme. Une enquête menée par le Washington Post a révélé que les munitions au phosphore blanc utilisées par Israël sont fournies par les #États-Unis.

  • A Chypre, des migrants tentant leur chance vers le sud de l’île se retrouvent coincés dans la « ligne verte »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/07/a-chypre-des-migrants-tentant-leur-chance-vers-le-sud-de-l-ile-se-retrouvent

    A Chypre, des migrants tentant leur chance vers le sud de l’île se retrouvent coincés dans la « ligne verte »
    Par Nicolas Bourcier (Nicosie - envoyé spécial)
    Une simple barrière, un casque bleu d’origine britannique devant son véhicule climatisé et une demi-douzaine de tentes éparpillées là, tapies à l’abri dérisoire des arbres, sous un soleil de feu à dix minutes à peine du centre de Nicosie. Ils sont quatorze migrants demandeurs d’asile à se retrouver bloqués, depuis la mi-mai, dans cette zone tampon des Nations unies qui serpente sur 180 kilomètres de long et divise d’est en ouest l’île de Chypre, entre la République de Chypre au sud, membre de l’Union européenne (UE) depuis 2004, et la République turque de Chypre du Nord, reconnue uniquement par la Turquie.
    Deux policiers et des voitures de patrouille font respecter l’interdiction d’approcher. Au loin, de petits groupes de personnes sont assis autour de tables, tuant le temps. Hommes, femmes et enfants, ils sont soudanais, syriens, iraniens et camerounais, selon les informations fournies par l’antenne locale du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) qui, par la voix de sa porte-parole, Emilia Strovolidou, se dit « extrêmement inquiet pour leur sécurité » et du caractère « inédit de la situation ».
    De fait, à moins d’une demi-heure de là, plus à l’ouest, de l’autre côté de la capitale chypriote, près de la petite localité d’Akaki, la même scène se répète à l’identique : onze migrants, tous syriens cette fois, se retrouvent eux aussi empêchés de sortir de la zone depuis plus d’un mois par la police chypriote. « Jamais autant de demandeurs d’asile n’ont été ainsi interceptés et repoussés dans cette zone tampon, souligne la responsable. C’est même la première fois que la police chypriote grecque arrête ainsi des groupes de personnes venant à pied du Nord en tentant de passer par une voie irrégulière au sud. »
    Des migrants avaient déjà été piégés dans la zone tampon au cours des années précédentes, mais pas en si grand nombre. En 2021, la police avait repoussé deux Camerounais qui étaient ainsi restés coincés dans cette zone, connue sous le nom de « ligne verte », pendant sept mois jusqu’à ce qu’ils soient transférés en Italie après une visite du pape François à Chypre. Peu après, la police avait empêché un Turc d’origine kurde de passer au sud avant d’obtenir l’autorisation de s’enregistrer dans un camp de transit de l’île.
    Selon Emilia Strovolidou, « l’imbroglio dans lequel sont pris, aujourd’hui, ces groupes de personnes procède des mesures supplémentaires mises en place récemment par le gouvernement pour dissuader toute demande de droit d’asile ». A la mi-avril, le président conservateur, Nikos Christodoulides, à la tête du pays depuis février 2023, a déclaré que son administration gelait le traitement des demandes d’asile des Syriens sur une période de vingt et un mois, soulignant un contexte de forte augmentation des arrivées en provenance du Liban depuis début 2024.
    Près de 2 500 migrants sans papiers ont atteint le pays par la mer au cours du premier trimestre, contre 78 pour la même période en 2023, selon le HCR. Cinquante et une embarcations ont été recensées par les gardes-côtes et les ONG durant cette période.
    Ce gel des procédures d’asile a laissé dans l’incertitude plus de quatorze mille Syriens, dont beaucoup attendent une réponse à leur demande d’asile depuis souvent plus d’un an. Sur l’ensemble de ces dernières années, les dossiers non traités par les services chypriotes, largement débordés, se sont accumulés : 24 725 demandes étaient toujours pendantes en mai, tandis que 5 545 requérants attendaient une décision en appel.
    A Chypre, les demandeurs d’asile ont droit à de la nourriture et à un abri. Au bout de neuf mois, une autorisation de travail leur est accordée dans certains secteurs sous tension. Selon les sources, ils représenteraient aujourd’hui un peu moins de 6 % du million d’habitants de la République de Chypre, le deuxième plus haut taux de demandeurs d’asile de l’UE par rapport à sa population, juste derrière l’Autriche.
    Durant le mois de juin, les autorités ont également envoyé davantage de navires pour patrouiller dans la zone située entre Chypre et le Liban. Lors d’une visite à Beyrouth début mai, Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, accompagnée par M. Christodoulides, a d’ailleurs promis une aide d’un milliard d’euros, pour soutenir l’économie libanaise et lutter contre l’immigration.« Toutes ces actions ont singulièrement contribué à freiner les arrivées à Chypre par la route maritime », observe un diplomate européen en poste à Nicosie. Aucune embarcation n’a accosté dans le Sud récemment. Autant de facteurs qui semblent avoir entraîné une recrudescence d’activités à travers cette « ligne verte », poussant les autorités chypriotes à déployer davantage de gardes-frontières le long de la zone tampon.
    Si les deux groupes de migrants actuellement bloqués décident de retourner en République turque de Chypre du Nord, ils risquent l’expulsion. Les autorités nord-chypriotes, non reconnues par la communauté internationale, ne disposent d’aucune infrastructure juridique pour accorder l’asile. Et s’ils venaient à franchir la zone tampon au sud, ils commettraient, en l’état, un délit d’intrusion, une infraction qui conduirait, là aussi, à leur expulsion.
    Devant cet imbroglio, le président Christodoulides, a affirmé, le 4 juin, que les autorités chypriotes fourniraient une aide humanitaire aux migrants se trouvant dans la zone tampon, mais qu’elles ne leur permettraient pas d’entrer dans le pays, afin d’éviter tout précédent : « Nous n’autoriserons pas la création d’une nouvelle route pour l’immigration clandestine », a-t-il martelé.L’affaire est remontée à Bruxelles, jusqu’à la Commission européenne qui a déclaré suivre « la situation de près et être en contact avec les autorités chypriotes, ainsi qu’avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme à Chypre ». Un de ses porte-parole a même cru bon de devoir rappeler que « la possibilité pour toute personne de demander une protection internationale sur le territoire d’un Etat membre, y compris à sa frontière ou dans une zone de transit, est établie dans le droit de l’UE ». Soit l’obligation pour les Etats d’assurer l’accès à une procédure de protection internationale.
    Pour l’heure, les vingt-cinq migrants reçoivent nourriture, eau, vêtements et équipements de base par l’intermédiaire de la Force des Nations unies chargée du maintien de la paix à Chypre, avec le soutien du HCR. « Leurs conditions sont précaires, ils sont exposés à des températures extrêmes dépassant les 40 degrés comme ces derniers jours. Cette situation exige une action urgente », insiste Mme Strovolidou. Déjà en 2021, les autorités chypriotes, inquiètes de la porosité de la « ligne verte », avaient déployé plusieurs dizaines de kilomètres de barbelés dans les champs autour de Nicosie. Le gouvernement avait justifié cette mesure par l’afflux, alors de plus en plus important, de migrants par le nord, et mécontenté, par là même, les agriculteurs locaux et les formations politiques du Nord et du Sud en faveur d’un rapprochement entre les deux parties de l’île.

    #Covid-19#migrant#migration#chypre#migrationirreguliere#liban#sante#HCR#asile#protection#UE

  • Liban : le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah menace Israël et Chypre
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240619-liban-le-chef-du-hezbollah-hassan-nasrallah-menace-isra%C3%ABl-et-chypr

    Nasrallah menace Chypre...

    Le chef du Hezbollah a aussi menacé Chypre de représailles si les aéroports de l’île était mis à disposition de l’aviation israélienne en cas de guerre totale. « L’ouverture des aéroports et des bases chypriotes à l’ennemi israélien pour cibler le Liban signifierait que le gouvernement chypriote est partie prenante de la guerre », a-t-il affirmé.

    Menace à Chypre

    Version Al-Manar
    https://french.almanar.com.lb/2969287

    Nous disposons d’informations selon lesquelles l’ennemi mène des manœuvres à Chypre dans les zones et les aéroports chypriotes. Il estime que si ses aéroports sont visés, il utilisera les aéroports et les installations chypriotes. Par conséquent, le gouvernement chypriote doit savoir que l’ouverture d’aéroports et de bases chypriotes en cas de guerre contre le Liban, que Chypre sera traité comme faisant partie de la guerre.

    • L’UE témoigne son soutien inconditionnel à Chypre face au Hezb
      Ici Beyrouth 20 Juin, 2024
      https://icibeyrouth.com/guerre-israel-hamas/356335

      Le porte-parole de la Commission européenne Peter Stano a déclaré jeudi qu’une menace contre Chypre équivalait à une menace contre l’ensemble de l’Union européenne, après que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a menacé la nation insulaire de représailles la veille, si elle ouvrait ses aéroports ou ses bases à Israël « pour viser le Liban ».
      M. Stano a notamment précisé qu’en raison de l’appartenance de Chypre à l’Union, « l’UE est Chypre et Chypre est l’UE ».
      « Toute menace contre l’un de nos États membres est une menace contre l’UE », a-t-il ajouté.
      M. Stano a déclaré que l’UE soutenait pleinement Nicosie, tout en étant en contact avec « un certain nombre de partenaires dans la région », y compris le Hezbollah, afin de désamorcer les tensions.

      Parallèlement, le porte-parole du gouvernement chypriote, Konstantinos Letymbiotis, a qualifié de «  totalement infondée  » toute suggestion d’implication possible dans un conflit lié au Liban.
      Le président chypriote, Nikos Christodoulides, quant-à-lui a réfuté les accusations du chef de la formation pro-iranienne. « La République de Chypre ne participe en aucune façon aux hostilités », a-t-il déclaré.
      « Et notre rôle, tel qu’il s’est manifesté, par exemple, à travers le corridor humanitaire, est reconnu non seulement par le monde arabe, mais aussi par l’ensemble de la communauté internationale », a-t-il ajouté.

      Ces dernières années, Nicosie a entretenu des relations de plus en plus étroites avec Israël, à la suite de la découverte de gisements sous-marins de gaz naturel dans les eaux situées entre les deux voisins. L’île a accueilli des exercices militaires conjoints israélo-chypriotes, mais n’a toutefois participé à aucune opération militaire.
      Chypre abrite en outre deux bases britanniques, dont une base aérienne, mais elles se trouvent en territoire britannique souverain et ne sont pas contrôlées par le gouvernement chypriote.

      #Liban #Chypre

    • Bien sûr qu’on soutient Chypre « face au Hezb » parce que Chypre « ne participe en aucune façon aux hostilités ».

      Britain secretly sent 500 extra troops to Cyprus base being used to supply weapons to Israel [décembre 2023]
      https://www.declassifieduk.org/britain-secretly-sent-500-extra-troops-to-cyprus-base-being-used-to-

      Britain secretly deployed 500 additional troops to its bases on Cyprus after Israel began bombing Gaza, it can be revealed.

      The UK government has said previously that it deployed 1,000 troops to the East Mediterranean to support Israel but it did not reveal how these troops were distributed.

  • Au Liban, l’Université américaine de Beyrouth [#AUB] renoue avec son vieil engagement propalestinien
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/06/15/au-liban-l-universite-americaine-de-beyrouth-renoue-avec-son-vieil-engagemen

    Le monde qui choisit une photo où il n’y a que des voilées, me rappelle la série sioniste montrant Beyrouth comme une zone de Daech.

    C’est la renaissance d’un vieux compagnonnage. Depuis le début de la guerre à #Gaza, lancée à la suite de l’attaque meurtrière menée par le Hamas dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023, la prestigieuse Université américaine de Beyrouth (AUB) est à la pointe, au #Liban, des initiatives universitaires en soutien aux #Palestiniens. Ce faisant, l’établissement de la rue Bliss renoue avec son riche passé militant, l’époque où il servait d’aiguillon à la mobilisation de l’intelligentsia arabe sur la question palestinienne.

  • Nicholas Noe sur X : «» / X
    https://x.com/NoeNicholas/status/1801899879196655892

    […]

    The crux seems to be that Israel (& possibly US) need a minimum of a verifiable, 100% real withdrawal of Hezbollah forces - & a substantial distance from the border. I thought a superficial deal perhaps could be made where Hezb acknowledges some kind of “re positioning”…and Israeli leadership gets to claim that they forced a withdrawal/new security paradigm post October 7 etc.

    In this, probably Hezbollah gains some internal wins (the fear of the Lebanese opposition(s) broadly) & declares another “divine victory.” Setting aside if Israeli
    body politic could actually accept this, it seems very unlikely that a deal could be reasonably monitored & that a real pull back would be admitted+effectuated by Hezbollah. Since a real pull back is what seems the minimum for Israel, the face saving option is unavailable

    As such, it’s very hard to see - even if there is a durable ceasefire in Gaza (a huge if) - how a deal can then be done here in Lebanon that derails this track towards prolonged conflict between Israel and Lebanon centered on Hezbollah and worse - a greatly expanded war.

    #Liban

  • #Israele continua la guerra genocida: il cessate il fuoco rimane lontano.
    https://radioblackout.org/2024/06/israele-continua-la-guerra-genocida-il-cessate-il-fuoco-rimane-lontan

    In questi giorni la guerra genocida protratta da Israele nei confronti della Striscia di #Gaza non si arresta, nonostante una rinnovata denuncia da parte delle Nazioni Unite contro il governo Netanyahu attraverso l’apertura di una commissione di inchiesta composta da investigatori indipendenti che accusa Israele di crimini contro l’umanità durante l’offensiva. Nonostante anche siano giornate […]

    #L'informazione_di_Blackout #hezbollah #libano #USA
    https://cdn.radioblackout.org/wp-content/uploads/2024/06/Palestina-magnano-2024_06_13_2024.06.13-09.00.00-escopost.mp3

  • Netanyahu dit qu’Israël est « prêt » pour une opération « très intense » à la frontière libanaise
    https://rfi.my/AfLV

    Le nord d’Israël brûle. Avec le début de la période des chaleurs, la moindre roquette tirée par le #Hezbollah_libanais sur le territoire de l’État hébreu déclenche d’importants feux de forêt. Les pompiers israéliens ont comptabilisé près d’une centaine d’incendies depuis ce lundi. Le cabinet de guerre israélien s’est réuni ce mardi 4 juin dans la soirée alors que la confrontation entre #Israël et le Hezbollah dure depuis le début de la guerre à #Gaza et pourrait entrer dans une nouvelle phase.

    Le Liban, otage du Moyen-Orient
    https://www.arte.tv/fr/videos/083304-000-F/le-liban-otage-du-moyen-orient

    Tandis que le Hezbollah menace d’entrer en guerre contre Israël, retour sur l’installation au pouvoir du mouvement chiite et sur son poids politique au pays du Cèdre. Une ascension qui fragilise l’équilibre entre les communautés religieuses et ethniques du #Liban.

    • @vanderling : il y a une règle à laquelle tu peux te fier facilement : quand Arte consacre un sujet au Hezbollah, tu peux être certain que ça va être du niveau de l’accident industriel en matière de journalisme.

      Je ne suis donc même pas allé consulter celui-là, mais normalement c’est immanquable. On va tendre le crachoir à des politiciens qui doivent leur position au fait d’être le fils d’un criminel de guerre de la guerre civile, à l’agitation sectaire à base de peurs confessionnelles, à leur participation au système de corruption généralisé de la classe politique libanaise et, évidemment, au soutien sonnant et trébuchant du royaume saoudien. Et on te les fait passer pour d’authentiques démocrates, modérés et sages, voire même laïcs, qui diraient tout haut ce que « tous » les Libanais pensent tout bas : le Hezbollah a pris le Liban en otage, le Hezbollah menace les autres communautés, c’est le Hezbollah qui attaque Israël, c’est le Hezbollah qui « interdit » à l’armée de défendre les frontières, le Hezbollah a perdu toute légitimité, les municipalités où le Hezbollah est élu s’appellent des « fiefs », etc.

    • Je le sais bien @arno , à vrai dire, non ! J’en sais plutôt rien ou pas grand-chose au sujet du Hezbollah, du Liban et du Proche-Orient en général.
      https://seenthis.net/messages/1056752
      Si j’ai cessé de suivre et de m’intéresser à la guerre en Ukraine. (La norme étant qu’un conflit chasse l’autre. Cette spirale meurtrière me donne le tournis). Depuis l’attaque du Hamas du 7/10/23 et la répression sanglante tout azimut d’Israël. Je crois Rima Hassan quand elle dit que « Bibi » Netanyahou et son gouvernement sont pire que Poutine. Le conflit libanais étant plus vieux que moi de même que Hassan Nasrallah. Je me suis vite convaincu que cette guerre était sans fin, voire sans queue ni tête. Si j’ai collé le lien d’Arte.info, je ne l’ai pas regardé non plus. Du moins pas celui-là ; je regarde la télévision mais jamais en streaming de films ou docs de plus de 15’. Non, Arte a diffusé un autre doc sur l’actualité libanaise avec des déclamations belliqueuses de Nasrallah et l’historique du Hezbollah qui me l’on rendu presque sympathique.

      Le chef du Hezbollah libanais, le 3/11/23 [France 24]
      https://www.youtube.com/watch?v=iybenito4P8

      Je sais tes liens intimes avec le Liban en te suivant ici et l’actualité en ligne suivie de @kassem, @loutre, @gonzo en particulier sans compter les autres. Sache que quand j’étais jeune et con au début des années 90. Je rêvais d’aller à Beyrouth. Maintenant que je suis vieux et toujours aussi con, je pense que je vais me convertir à l’Ismaélisme.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ismaélisme

  • Lebanon : Israel’s White Phosphorous Use Risks Civilian Harm
    https://www.hrw.org/news/2024/06/05/lebanon-israels-white-phosphorous-use-risks-civilian-harm

    https://video.twimg.com/amplify_video/1798271046539235328/vid/avc1/1080x1920/R8A5UwsDQabprqTL.mp4

    Human Rights Watch verified the use of white phosphorus munitions by Israeli forces in at least 17 municipalities across south Lebanon since October 2023, including 5 municipalities where airburst munitions were unlawfully used over populated residential areas.

  • Israeli Army Wants to Intensify Lebanon Fighting, Fears Public Unaware of Consequences
    https://www.haaretz.com/israel-news/2024-06-04/ty-article/.premium/israeli-army-wants-to-intensify-lebanon-fighting-fears-public-unaware-of-consequences/0000018f-e4d0-d1da-adaf-f5dfa6ff0000

    Israeli army Chief Herzl Halevi said on Tuesday during a tour in northern Israel that the country is approaching “the point where a decision will have to be made,” and that the IDF is ready to transition to an offensive in Lebanon.

    His statements align with the position presented by the IDF in recent security discussions, which advocate for intensifying combat against Hezbollah.

    However, the IDF fears that the public is not aware of the implications of a broad war in the northern sector for the home front.

    The IDF explains Halevi’s statement as an attempt to prepare the Israeli public for a broad war in Lebanon. The concern within the army is that the public does not understand the consequences for the home front if intensive fighting indeed begins in the north.

    According to assessments, attacks directed at Israel will cause significant damage, even in the country’s center. The IDF is highly prepared for the possibility that the government will order it to launch a strike, and it has presented options for a limited-time war in southern Lebanon only, as well as for a broader war, which is highly likely to open additional fronts with Iran, Houthi rebels in Yemen, and militias in Syria.

    It is likely that, unlike the war in the Gaza Strip, the goal of fighting in Lebanon will not be to dismantle Hezbollah, an organization that considers itself a full-fledged army, well-established within Lebanon and fully supported by Iran. The IDF aims to tailor the war objectives to the current situation, after eight months of war in the Gaza, and to confine it, in an attempt to avoid a regional war.

    The change in the IDF’s stance on the northern front stems from the increase in launches and the extended range of Hezbollah’s rockets and missiles into Israel, according to security sources. The fires that spread in the Upper Galilee and the Golan Heights in recent days also influenced this change.

    Although there were no casualties , the outbreak of the fires caused significant damage to the residents’ sense of personal security in the area, for which the IDF currently has no solution. In the last three days, over 5,500 acres of natural forest, vegetation, and grazing land have burned in the Galilee and Golan Heights. The fires severely damaged forests and nature reserves in the area.

    The return of residents to the north has become the most challenging task for the army, which has been sucked into the vacuum left by the government, in the absence of a decision on the matter. There is great frustration among the residents and fear of a real threat to the continuation of communities in the north, as to this moment, the state has not set a date for their return.

    Halevi made these statements during a situational assessment at an IDF base in northern Israel along with the Commissioner of Israel Fire and Rescue Services, Eyal Caspi, amid efforts to control the fires that broke out in the area following exchanges of fire with Hezbollah. The blazes were ignited as a result of rocket and drone fire and spread quickly due to strong winds.

    #Liban

  • Au Liban, les droits des femmes passés à la trappe

    Au Liban, les droits des femmes sont loin d’être une priorité ces dernières années. Pourtant, elles subissent de plein fouet les crises et les conflits : violences sexistes et sexuelles, mariage précoce, précarité alimentaire et menstruelle, etc.

    https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/au-liban-les-droits-des-femmes-passes-la-trappe
    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/04/12/liban-le-systeme-de-la-kafala-un-engrenage-de-violences-pour-les-femmes-migrantes/#comment-61033

    #international #liban #feminisme

  • Le « pacte migratoire » européen, sitôt voté, sitôt contesté
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/05/10/le-pacte-migratoire-europeen-sitot-vote-sitot-conteste_6232420_3232.html

    Le « pacte migratoire » européen, sitôt voté, sitôt contesté
    Philippe Jacqué, Bruxelles, bureau européen
    Mardi 14 mai, le conseil des ministres de l’économie de l’Union européenne (UE) doit ratifier le pacte sur la migration et l’asile. Un mois après le vote du Parlement européen, les Etats valideront cette dizaine de textes qui doivent permettre d’harmoniser la gestion de l’arrivée des migrants aux frontières du continent. Après huit ans de négociations, l’UE disposera enfin de règles communes en matière d’enregistrement et de filtrage des demandeurs d’asile, le plus souvent à la frontière dans des centres fermés, et de leur retour dans leur pays d’origine s’ils n’obtiennent pas le statut de réfugié.
    Un système de solidarité entre les Vingt-Sept sera également organisé pour alléger la tâche des pays en première ligne comme l’Italie, l’Espagne, la Grèce, Malte et Chypre. En parallèle, la Commission européenne a multiplié les accords avec les pays du pourtour méditerranéen, comme la Tunisie, l’Egypte et dernièrement le Liban, pour qu’ils contrôlent mieux les départs de migrants, en échange de soutiens financiers.
    Le « pacte migratoire » et ces accords doivent permettre de réduire le nombre d’arrivées irrégulières en Europe. En 2023, quelque 380 000 personnes sont arrivées sur les côtes européennes, le nombre le plus élevé depuis la crise des réfugiés syriens, en 2015. Plus d’un million de personnes étaient alors arrivées sur le continent.Des chercheurs, organisations non gouvernementales et groupes politiques de gauche critiquent cette politique qui renforce l’« Europe forteresse », sans offrir pour autant assez de voies d’accès légales et sûres, qu’il s’agisse de visas d’étude, de travail, voire de visas humanitaires. Ils critiquent une approche de la question migratoire centrée sur le thème des entrées irrégulières, présentées comme une « menace » pour le continent.
    Alors que l’Europe a su accueillir près de 6 millions d’Ukrainiens, une partie du personnel politique se crispe à propos de 380 000 migrants irréguliers. Un nombre qui, rapporté aux 450 millions de citoyens européens, est nettement moins élevé qu’aux Etats-Unis (335 millions d’habitants), où 3,2 millions d’irréguliers sont arrivés en 2023. Tout débat rationnel, prenant en compte le savoir-faire européen en matière d’intégration ou l’importance démographique et économique de l’immigration, semble balayé pendant la campagne des élections européennes, qui se tiendront du 6 au 9 juin.
    Dans ce contexte électoral, le « pacte migratoire », sitôt adopté, est à la fois contesté comme trop répressif par la gauche et comme trop restrictif par la droite qui prône un nouveau durcissement. L’extrême droite n’hésite pas à demander un refoulement systématique des migrants qui tentent d’atteindre les côtes européennes, une pratique non seulement inhumaine, mais illégale. En Allemagne, le parti AfD est allé jusqu’à évoquer l’idée de « remigration », qui prévoit même d’expulser des citoyens allemands issus de l’immigration. Un concept qu’ils affirment ne plus soutenir.
    A droite, d’autres partis veulent chasser sur les terres de l’extrême droite. C’est le cas du premier parti du Parlement européen et qui devrait le rester, le Parti populaire européen (PPE, dont est membre Les Républicains), et sa tête de liste, Ursula von der Leyen, l’actuelle présidente de la Commission. Dans son manifeste électoral, le PPE propose d’externaliser vers des pays tiers dits « sûrs » le traitement des dossiers des demandeurs d’asile arrivés irrégulièrement.
    Débat intense
    L’un des modèles ultimes est la « loi sur la sûreté du Rwanda » qu’a adoptée en avril le Royaume-Uni. Londres a passé un accord avec Kigali pour lui envoyer, contre financements, des demandeurs d’asile arrivés sur ses côtes. Si le système d’asile rwandais leur accorde le statut de réfugiés, ils pourront y rester. Sinon, ils pourraient être renvoyés vers leur pays d’origine selon les règles rwandaises.
    Une telle politique est illégale au regard de la réglementation européenne actuelle. Pour renvoyer une personne dans un pays tiers, il faut que ce pays soit jugé « sûr » – c’est-à-dire qu’il respecte certaines normes en matière de droits humains – et justifier un lien, par exemple familial, entre cette personne et ce pays tiers. Un verrou juridique qui empêche la mise en place de tout système d’externalisation généralisé au niveau européen. Les groupes libéraux, sociaux-démocrates, écologistes rejettent cette idée poussée par le PPE.
    Néanmoins, au niveau des Etats, le débat est intense. Plusieurs pays, dont le Danemark, dirigé par la sociale-démocrate Mette Frederiksen, déploient d’importants efforts diplomatiques pour promouvoir des « projets innovants » de gestion de la migration. Deux tiers des Etats membres, dont le Danemark, la République tchèque, l’Autriche ou l’Italie, préparent une lettre à destination de la prochaine Commission afin d’explorer toutes les options de partenariats, voire d’externalisation, respectant les droits et les conventions actuels.
    Le modèle imaginé par l’Italie avec l’Albanie est particulièrement mis en avant. En 2023, Rome a passé un accord avec Tirana pour y rediriger les migrants sauvés par la marine italienne en Méditerranée. Alors que les ONG de défense des droits humains ont appelé la Commission à dénoncer ce projet, cette dernière n’en a rien fait, car Rome affirme que le droit applicable dans le camp d’accueil des migrants installé en Albanie sera italien, et que toute la procédure sera menée par l’Italie. Rome serait donc dans les clous du droit international. La controverse ne fait que commencer. En 2023, le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a marqué son opposition à toute externalisation en matière d’asile : « Celles-ci peuvent déclencher un effet domino et conduire à une érosion progressive de la protection internationale des réfugiés. »

    #Covid-19#migrant#migration#UE#pactemigratoire#albanie#liban#rawanda#droit#remigration#refoulement#externationalisation#refugie#HCR#sante