• La pollution des générateurs provoque une forte hausse des cancers du poumon au Liban - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1370477/la-pollution-des-generateurs-provoque-une-forte-hausse-des-cancers-du


    La pollution bien visible au-dessus de Beyrouth, comme une chape de plomb. Photo d’archives João Sousa

    Une étude bientôt publiée par des chercheurs de l’Université américaine de Beyrouth (AUB) a révélé que « le taux de polluants carcinogènes dans l’atmosphère », résultant de la dépendance généralisée aux générateurs électriques privés alimentés au diesel, « a doublé depuis 2017 », selon la députée et scientifique Najat Saliba, qui a dirigé la recherche. Et les conséquences sur la santé pourraient être dévastatrices. Alors que le ministère de la Santé estime une augmentation des taux de cancer de 10 à 15 % depuis 2016, les chefs de département d’oncologie des hôpitaux ont estimé pour L’Orient Today une hausse beaucoup plus élevée, de 30 % ces dernières années.
    Les oncologues ajoutent que le cancer du poumon représente le plus grand nombre de cas. À l’instar des chercheurs de l’AUB, ils accusent les polluants atmosphériques toxiques provenant des générateurs électriques qui fonctionnent souvent 24h/24 pour pallier le manque d’électricité publique fournie par l’État en raison de la crise financière qui sévit dans le pays depuis 2019. Largement répandus au Liban, ces générateurs sont installés sur les places publiques, dans les parkings, montés sur des camions, sur les toits, dans les quartiers résidentiels, dans les cours des hôpitaux et devant les magasins. Une étude de 2006 avait révélé que 370 000 générateurs au diesel fonctionnaient alors à travers le Liban, émettant plus de 40 substances toxiques – comme le dioxyde d’azote et le dioxyde de soufre. Un nombre qui a très probablement augmenté depuis.

    Patients plus jeunes, cancers plus agressifs

    Le Liban se classe au premier rang des pays d’Asie occidentale en termes d’incidence du cancer dans la population, avec un taux de 242 cas pour 100 000 habitants en 2018, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il a ainsi enregistré 28 764 cas de cancer au cours des cinq dernières années, dont 11 600 cas rien qu’en 2020, selon un rapport de l’OMS publié en 2021.

    Il n’y a pas de cause unique pour le cancer, selon le Dr Kanaan. Bien que des facteurs comme le « tabagisme, l’alcool et l’obésité » puissent conduire au cancer, ils sont aggravés par la pollution qui « non seulement augmente les taux de cancer, mais les rend également plus agressifs, avec des patients se présentant devant leur médecin au troisième voire même quatrième stade » de la maladie, la rendant plus difficile à traiter.

    Le Dr Maroun Sadik, chef du service d’oncologie à l’hôpital Geitaoui à Beyrouth, affirme lui que le nombre de patients se rendant dans ses cliniques d’oncologie a augmenté d’au moins 30 % par rapport à la période pré-2020. Depuis, le taux d’occupation des patients subissant des séances de chimiothérapie à l’hôpital a augmenté jusqu’à 40 %. L’oncologue ajoute qu’environ 30 à 40 % de ces cas ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon, certains malades ayant moins de 50 ans.

    « La moyenne d’âge des patients qui nous ont consultés au cours des trois dernières années a diminué : nous avons commencé à voir des personnes de moins de 50 et 40 ans dans nos cliniques », ajoute le Dr Fadi Nasr, chef du service d’oncologie à l’hôpital Hôtel-Dieu de Beyrouth. Celui-ci observe également que 30 à 40 % de ces patients ont été diagnostiqués avec un cancer du poumon. Cette pathologie se classe au troisième rang en termes de prévalence au Liban, après le cancer de la vessie et le cancer du sein, selon des chiffres de 2020 publiés par l’OMS.

    Le ministère de la Santé a cessé d’analyser et de publier des données sur les taux de cancer en 2016. Ghada Gebran, conseillère du ministre sortant de la Santé Firas Abiad, indique que le ministère est en train de reprendre la collecte de données et de publier les résultats. Selon elle, les médecins du ministère estiment que l’augmentation des taux de cancer depuis 2016 jusqu’à présent se situe entre 10 et 15 %, moins que l’augmentation de 30 % estimée par les oncologues des hôpitaux de Beyrouth.

    Une raison potentielle à cet écart : plusieurs oncologues de divers hôpitaux nous ont affirmé qu’un grand nombre de patients cancéreux qu’ils rencontrent ne sont pas enregistrés sur la plateforme de suivi du cancer du ministère de la Santé. Cela est dû à des pénuries généralisées des médicaments que la plateforme est censée fournir gratuitement aux patients atteints de cancer.

    #cancer #pollution #générateurs #électricité #Liban #Beyrouth

  • Guerre Israël-Hamas : pays hôtes des réfugiés palestiniens, le Liban et la Jordanie s’inquiètent d’une suspension des services de l’UNRWA
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/03/03/guerre-israel-hamas-pays-hotes-des-refugies-palestiniens-le-liban-et-la-jord

    Guerre Israël-Hamas : pays hôtes des réfugiés palestiniens, le Liban et la Jordanie s’inquiètent d’une suspension des services de l’UNRWA
    Par Laure Stephan (Beyrouth, Amman, envoyée spéciale)
    Dans le camp de réfugiés palestiniens Al-Hussein, à Amman, des enfants marchent vers l’école, dans le froid matinal, le long de la rue principale où les commerces sont encore endormis. Des élèves restent emmitouflés dans leurs manteaux, dans les classes de l’établissement scolaire pour filles géré par l’UNRWA, l’agence des Nations unies chargée des réfugiés palestiniens. Les salles ne sont pas équipées de chauffage, et la peinture aux murs est vétuste – depuis des années, l’agence fait face à des coupes budgétaires –, mais cela semble désormais secondaire. Depuis que seize pays donateurs ont gelé leurs financements à la suite des accusations israéliennes d’implication dans l’attaque du Hamas du 7 octobre de douze de ses employés, sur les 13 000 à Gaza, c’est la poursuite même des opérations d’éducation et de santé de l’UNRWA qui est menacée.
    L’agence, tributaire de contributions volontaires et instables, dont les quartiers généraux sont basés à Amman, navigue à vue, et a alerté contre le risque d’une cessation prochaine de ses activités dans toute la région, en l’absence de nouvelles ressources.
    La Jordanie a très vite réagi à ces coupes. Le chef de la diplomatie, Ayman Safadi, a appelé les pays boycotteurs à revoir leur décision, qu’il a décrite comme une « punition collective » de l’UNRWA entreprise « sur la base d’allégations ». Le roi Abdallah II a pris la défense de la mission de l’organisation lors de déplacements officiels dans des pays occidentaux.
    Plus de 2 millions de réfugiés palestiniens vivent dans le royaume, dont la plupart ont obtenu la nationalité jordanienne. A Amman, moins d’un sur cinq habite l’un des dix camps de réfugiés palestiniens, qui ressemblent à des quartiers populaires, intégrés à la ville et sont administrés par les autorités. « Certains y restent par attachement sentimental ou volonté de rester près de leurs familles et amis. D’autres le font car la vie y est moins chère », décrit Imad, un habitant du camp Al-Wehdat, à Amman.
    Ces camps sont « déjà considérés comme des poches de pauvreté. Si l’UNRWA cesse ses services, la situation se détériorera davantage », prédit l’avocate Samar Muhareb, à la tête de l’ONG Arab Renaissance for Democracy and Development, qui fournit une aide juridique à des réfugiés de diverses origines et travaille sur la question palestinienne. Elle ajoute : « Dans l’éventualité où ses opérations seraient transférées à d’autres agences des Nations unies, celles-ci auraient besoin de temps pour être opérationnelles. Ce scénario paraît absurde, alors que l’UNRWA existe comme agence spécialisée. Et si l’éducation ou la santé devenaient du ressort de la Jordanie, cela serait un poids supplémentaire pour le pays », qui dépend également de l’aide internationale, et accueille par ailleurs de nombreux réfugiés syriens. Les classes des écoles publiques sont surchargées, et la qualité du système éducatif s’est dégradée. L’enseignement des établissements de l’UNRWA est réputé meilleur : des élèves du camp Al-Hussein rapportent ainsi que leurs familles ont préféré les y scolariser, quand bien même elles vivent hors du camp.
    Les risques d’une détérioration sociale, attisant des troubles, sont également pris au sérieux au Liban, pays d’accueil d’environ 250 000 réfugiés palestiniens. Depuis l’exode forcé de leur terre en 1948, lors de la création d’Israël, les générations y ont fait l’expérience de fortes discriminations, avec l’interdiction d’exercer certains métiers, comme médecin, avocat ou journaliste. L’UNRWA négociait avec Beyrouth sur un assouplissement des restrictions à l’emploi et une amélioration des infrastructures des camps. Mais l’effondrement économique du pays, depuis 2019, a mis fin à ces espoirs.
    Avec le chômage et l’hyperinflation, la crise a davantage paupérisé les habitants des camps. « Les réfugiés palestiniens sont devenus totalement dépendants des services de l’UNRWA », constate Dorothee Klaus, directrice de l’agence au Liban. « Une suspension des services de l’UNRWA aurait des conséquences sociales dramatiques, et poserait des défis sécuritaires », estime Bassel Al-Hassan, directeur du comité de dialogue libano-palestinien, un bureau qui dépend du premier ministre. Les autorités craignent une déstabilisation des camps. « Nous demandons aux bailleurs de dissocier la situation au Liban de celle d’autres pays, en raison de la crise économique », plaide-t-il.

    #Covid-19#migrant#migration#gaza#israel#conflit#liban#jordanie#refugie#UNRWA#sante#pauvrete#camp#crise#exil#discrimination

  • Southerner 🇱🇧 🪂 sur X : "Hezbollah has made “israel” establish a buffer zone in its own “territory” “This road leads to the security strip of Southern Lebanon within the territory of the state of Israel. Entry to Israeli citizens is prohibited until security is restored to the northern settlements” https://t.co/1GiesmpVEE" / X
    https://twitter.com/Southerner2000/status/1760524048352661562


    #Liban #Israël #no_go_zone

  • Qui a fait des profits sur les ingénieries financières au Liban ? Pas tant les banques (dont les profits étaient factices) mais les actionnaires qui ont bénéficié des généreux dividendes servis. Commentaire de Jean Riachi sur X à propos d’une analyse de l’économiste Toufic Gaspard récemment publié par le centre Issam Fares de l’AUB : https://www.aub.edu.lb/ifi/Documents/Banque-Du-Liban-A-Forensic-Analysis.pdf
     : « The latest IFI-AUB/Toufic Gaspard report, as expected, provides invaluable insights and a thorough analysis of the Lebanese financial crisis. It delves into various aspects of the crisis and dispels several myths, such as the misconception that the state acquired BDL’s dollars,… » / X
    https://twitter.com/riachi_jean/status/1758766325835423986

    The latest IFI-AUB/Toufic Gaspard report, as expected, provides invaluable insights and a thorough analysis of the Lebanese financial crisis. It delves into various aspects of the crisis and dispels several myths, such as the misconception that the state acquired BDL’s dollars, when, in fact, the opposite occurred. However, I’d like to focus on one particular issue related to financial engineering transactions.
    During a recent televised program, the legal advisor of the Association of Banks stated that banks incurred losses in financial engineering transactions. While this declaration sparked criticism, it is, in fact, factually accurate. Presently, banks are insolvent, with negative equity, rendering this issue beyond debate.
    So, what truly transpired, and who benefited from these transactions? In essence, profits from financial engineering transactions in Lebanese pounds and US dollars were recorded by banks. However, these profits were essentially paper gains. The majority of the profits were in Lebanese pounds, printed by BDL and transferred to banks’ books, albeit sterilized with BDL. At the current exchange rate of 89500, these profits are essentially worthless. Similarly, the interests and principal blocked at BDL on the dollar side of the transactions are now nearly worthless. Hence, banks did incur losses on financial engineering transactions.
    However, not everyone suffered losses. At the time, many considered it absurd for Riad Salameh to provide banks with free money to bolster their equity without requiring counterparts. However, what proved even more irrational was allowing them to distribute dividends. While direct data is not readily available, Toufic Gaspard conducted astute calculations and estimated that approximately $21 billion in profits were transferred out of banks to individuals. This pertains not to deposit transfers but to bank profits. Consequently, banks distributed profits (dividends, bonuses, etc.) when financial engineering transactions appeared as profits in their books, and now it seems these profits must be written off. This scenario represents a typical case of clawback, as losses on banks’ balance sheets are now impacting depositors.
    As for Article 113 and decisions by the State Council, claiming that it is the state’s obligation to compensate depositors for their losses cannot be considered a just and equitable solution. While I am a taxpayer willing to contribute to national solidarity, I am not inclined to foot the bill for depositors’ losses that others have benefited from

    #Liban #banques #profit #crise_financière

  • « Bonjour Madame, c’est la banque, vous êtes à la maison ? » : Dans le sud du Liban, d’étranges appels précèdent des frappes israéliennes - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/moyenorient/bonjour-madame-c-est-la-banque-vous-etes-a-la-maison-dans-le-sud-du-liban-d-

    Israël a également piraté des caméras de surveillance privées devant des maisons ou des commerces dans des villages frontaliers, selon le Hezbollah. Le parti a demandé aux habitants de les éteindre pour « aveugler l’ennemi ». Un habitant du sud a déclaré à l’AFP sous couvert d’anonymat avoir déconnecté d’internet les caméras installées autour de sa maison à la demande du Hezbollah.

  • Désescalade énergétique • Player • PCA – STREAM
    https://www.pca-stream.com/fr/player/desescalade-energetique-178?mc_cid=78156d3629

    Comment les territoires font-ils face à la réduction de leur puissance énergétique ? À l’occasion de la journée d’étude Désescalade Énergétique, organisée à l’agence par le groupe de travail Ville et Energie du Labex Futurs Urbains, cinq chercheurs et chercheuses présentent leurs travaux. Beyrouth, passage du cyclone Irma sur l’Ile de Saint-Denis [en fait c’est Saint Martin], gestion des ressources au Moyen-Âge, choc pétrolier de 1973, et crise environnementale actuelle : tour d’horizons.

    J’ai participé en juillet 2024 à cette rencontre dont ce podcast offre un résumé. Mon intervention est la première, à partir de 2’40’’
    #énergie #désescalade #effondrement #transition #reconfiguration des circuits et de la #consommation énergétique
    #Liban #Saint-Martin #chauffage_urbain #Moyen_Age

  • Une étude inédite alerte sur un ’’changement drastique du tissu démographique libanais’’ - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1361458/une-etude-inedite-alerte-sur-un-changement-drastique-du-tissu-demogra

    Dans son scénario le plus pessimiste, l’ancien ministre Charbel Nahas estime que les Libanais pourraient ne représenter que 52 % de l’ensemble de la population vivant au Liban.

    [...Dans] une étude publiée par la Fondation citoyenne libanaise et intitulée « Liban : migrations et crises ; territoire, population, État ? », l’auteur, économiste et ancien ministre du Travail Charbel Nahas a tenté d’évaluer les répercussions de la double dimension du phénomène migratoire : les flux des résidents qui quittent le Liban et de ceux qui viennent s’y installer. Notant que l’appréciation des mouvements migratoires devrait naturellement se baser sur l’enregistrement des flux, entrants et sortants, et sur « l’analyse des caractéristiques institutionnelles (nationalité), démographiques, sociologiques et économiques des migrants », et que cet « exercice s’avère impossible au Liban », il a opté pour une exploitation et une extrapolation des maigres statistiques existantes sur ce plan (enquêtes de l’Administration centrale des statistiques (ACS) ; études universitaires ; estimations des organisations internationales…) puis tenté de l’étayer en cherchant à dégager les flux migratoires à partir de la comparaison des stocks des populations émigrées et résidentes.
    [...]
    « Compte tenu de la situation actuelle et de l’inaction systématique de dirigeants complices, le changement drastique du tissu démographique libanais, avec toutes les répercussions économiques et sociales que cela pourrait avoir, est d’ores et déjà enclenché »
    [...]
    S’il tire ainsi la sonnette d’alarme sur la nature et l’ampleur du phénomène, c’est notamment en raison du différentiel de fécondité entre les deux populations : parmi « les enfants âgés d’un an à quatre, le nombre d’enfants syriens représente plus du double de celui des Libanais ». De même, en ce qui concerne les jeunes âgés entre 5 et 14 ans, la population syrienne est plus importante que la libanaise ; ce qui n’est pas encore le cas pour les personnes âgées de 15 à 19 ans. Un résultat « qu’il ne faut toutefois pas imputer exclusivement à l’arrivée des réfugiés syriens fuyant la guerre. C’est la concomitance des flux d’immigration et d’émigration qui, ensemble, a engendré cette situation », souligne Charbel Nahas. « La population libanaise a connu une baisse relativement précoce de la fécondité. Si cette tendance, enclenchée à partir des années 1970, concernait les femmes chrétiennes en premier, elle s’est depuis étendue aux femmes sunnites et puis chiites aussi. Cela est la conséquence directe de l’amélioration du niveau de vie et d’éducation, qui touche toutes les communautés », ajoute Youssef Courbage.
    [...]
    Alors que les deux grosses vagues de départs, enregistrées à partir des années 1880 et après la Première Guerre mondiale, concernaient principalement une population rurale faiblement qualifiée, l’émigration récente est essentiellement constituée de cadres formés.
    [...]
    Une tendance qui s’est aggravée avec le déclenchement de la crise économique et financière. En effet, si le pays perdait en moyenne près de 25 000 personnes chaque année entre 1997 et 2018 – soit environ 550 000 personnes au total lors de cette période –, ce rythme est passé à près de 78 000 personnes par an entre 2018 et 2023. Face à la crise économique, le Liban « a trouvé sa variable d’ajustement dans une émigration massive », note Charbel Nahas. « En laissant une grande partie de sa population émigrer, l’État a pu maintenir le semblant d’équilibre du “modèle libanais”, tout en risquant de précipiter le pays vers une instabilité accrue », poursuit-il. Et d’alerter sur une possible catastrophe démographique qui se profile, alors que, « sur la base des comportements effectivement observés entre 1997 et 2009, près de la moitié des Libanais résidents âgés de 15 ans auront émigré avant la fin de leur vie active, la proportion pour les garçons étant supérieure à celle des filles ».

    Tentant de quantifier le changement démographique global qui en résulte, le rapport estime que les Libanais ne représentent désormais qu’entre 65 et 69 % de la population résidente au Liban, contre respectivement 67 et 71 % en 2018 et 80 % en 2004. Pour ce qui est des années à venir, l’étude établit 9 scénarios prospectifs, établis en fonction de trois variables : l’existence ou non de la restructuration de l’économie au Liban ; une stabilisation éventuelle de la Syrie ; et l’évolution de l’environnement régional et international. Résultat, et en fonction de ces scénarios, les Libanais représenteraient entre 72 et 52 % de l’ensemble de la population dans le pays d’ici à 2038, soit à peine la moitié de la population résidente au Liban dans l’hypothèse la plus pessimiste.

    #Liban #démographie #réfugiés #diaspora #fécondité #émigration #Syrie

  • Antoine Tabet et ses compagnons : portrait du Liban moderne - L’Orient-Le Jour
    https://www.lorientlejour.com/article/1363031/antoine-tabet-et-ses-compagnons-portrait-du-liban-moderne.html

    Aussi, Voyages à travers la culture, l’architecture et la politique avec Antoine Tabet et ses compagnons est, comme son titre l’indique, un ouvrage où l’architecture occupe une place centrale. Jad Tabet y relate les transformations fondamentales qui ont accompagné l’expansion de Beyrouth, ont imprégné significativement son paysage urbain et ont marqué les débuts de l’architecture moderne. Parmi les « architectes de la première génération », Jad Tabet cite Youssef Bey Aftimos, Bahjat Abdelnour et Mardiros Altounian. Mais alors que la production des architectes de la première génération se distinguait par son mélange de styles « ottoman et moderne », de nouvelles tendances sont apparues au début des années 30. Elles présentent la nécessité d’un langage architectural compatible avec les transformations majeures de l’époque. Joseph Najjar, Farid Trad et Antoine Tabet forment cette nouvelle génération d’ingénieurs qui, ayant travaillé à l’établissement d’une pratique de l’ingénierie moderne, jouera un rôle fondamental au cours des années 50 et 60. Jad Tabet montre aussi comment, chacun de ces trois pionniers, a incarné un modèle idéal du rapport de l’ingénieur à sa profession et à la société dans laquelle il vit. Du caractère officiel de la pratique de Joseph Najjar qui a occupé plusieurs postes ministériels de 1964 à 1968 et du modèle de l’ingénieur « libéral » qui est représenté par Farid Trad, Tabet distingue celui incarné par Antoine Tabet, son père, celui de l’ingénieur « engagé ». Comme les pionniers du modernisme en Occident, Antoine Tabet croyait que le projet moderniste en architecture était lié à un projet plus large visant à établir un monde plus juste dans lequel chacun jouissait d’une vie meilleure.

    Une des plus belles pages, s’il en est, de ce qui se donne aussi à lire comme un récit de filiation. Proposée dans les années 90 par Dominique Viart (« Filiations littéraires », in Écritures contemporaines 2), la notion couvre un type de récit qui se configure sur le mode de l’enquête, l’enjeu étant, pour le narrateur, de se situer dans l’histoire à la fois collective et familiale dont il est le produit. Le récit de l’autre – en l’occurrence le père – est le détour nécessaire pour parvenir à soi. Le récit de filiation devient ainsi prétexte à revisiter l’Histoire et se présente comme un travail de restitution écrit à partir d’archives, de documents, de traces diverses devenues précieuses. Cette restitution se pense à plus d’un niveau puisque « restituer », c’est aussi le fait de « rendre quelque chose à quelqu’un », rendre une dette ou rendre leur existence à ceux qui ne sont plus en restituant, d’une certaine manière, leur légitimité.

    C’est donc un opus qui tient à la fois du traité d’architecture, du livre d’histoire et de l’objet littéraire que nous livre Jad Tabet pour brosser la fresque d’une époque, de l’émergence d’un monde à son extinction – le récit débutant avec la découverte de la maison de Bhamdoun dans laquelle Antoine Tabet est né s’achève avec la mort de ce dernier.

    A propos du livre LubnĀn al-bidayĀt fi sirat mouthakaf hadĀthi. RahalĀt fi al-thakĀfa wal-handasa wal-siyĀsa ma‘ Antoine Tabet wa rifĀkihi (Le Liban des commencements dans la biographie d’un intellectuel moderne : voyages à travers la culture, l’architecture et la politique avec Antoine Tabet et ses compagnons) de Jad Tabet (préface d’Elias Khoury), éditions Riad El-Rayyes, 2023, 335 p.
    #Liban #architecture #engagement #modernisme

  • Lebanon introduces peer-to-peer renewable energy trading – pv magazine International
    https://www.pv-magazine.com/2024/01/02/lebanon-introduces-peer-to-peer-renewable-energy-trading

    The Lebanese parliament has ratified a new law that allows peer-to-peer renewable energy trading between private sector entities, in addition to enshrining net metering in the country’s legal system for the first time.
    [...]
    Peer-to-peer contracts between buyers and sellers are limited to renewable energy, with a maximum capacity of 10 MW per project. When a buyer and the seller are located on the same or adjacent land plots, peer-to-peer power exchanges can take place without using the national grid of state-owned utility Electricité du Liban (EDL). When projects sell generated electricity far from a production site, power trading must occur through wheeling, using the EDL grid.

    Au Liban, une loi légalise les échanges directs d’énergie (essentiellement de l’électricité produite à partir de panneaux photovoltaïques) entre producteurs privés et consommateurs. Mais en pratique, sa mise en oeuvre requiert que EDL, l’opérateur national, définisse les tarifs d’utilisation des lignes électriques du réseau. Cela devrait être fait sous la houlette d’un régulateur indépendant, qui n’a jamais été nommé.
    Dans de plusieurs cas que je connais Tunisie et Jordanie), ces tarifs sont fixés à un taux très favorables aux producteurs et ne reflétant pas les couts réels des opérateurs. L’encouragement aux producteurs privés a été tellement fort que très vite la capacité du réseau à absorber les productions distribuées, ou décentralisées, s’est trouvée limitée. Seuls les premiers entrants sur le marché ont pu en bénéficier.

    [...]
    Projects that use the wheeling option will also have to pay wheeling fees to EDL. These fees will be determined by Lebanon’s energy regulator, which has not been appointed yet. In addition to lacking a regulator at present, the intermittent operation of Lebanon’s electricity grid could pose another challenge to the implementation of the DRE law.

    El Khoury said that EDL is only supplying electricity today for about six to 10 hours per day. However, he said that “the medium voltage network of EDL is energized all the time, so new peer-to-peer projects could connect to the medium voltage at a first stage. The LCEC estimates that with more solar (and other renewable energy technologies) to be connected to the EDL grid, EDL supply will increase significantly in a relatively short period of time.”

    The new DRE law has also introduced various types of net metering, such as individual net metering, multiple-tenants net metering, collective net metering, and other options.

    Au Liban, un autre problème majeur est que le réseau connait de très fréquentes interruptions, dits délestages. Aujourd’hui, l’alimentation n’est fournie qu’entre 6 à 10 h par jour. Lorsque le réseau ne fonctionne pas, il n’est pas possible d’injecter ni de soutirer du courant, public ou privé... mais dans cet article, Pierre El Khoury le président du LCEC, l’organisation qui assure la promotion des énergies renouvelables au sein du ministère de l’Energie, explique qu’en fait, il est possible d’injecter dans le réseau moyenne tension, et que les abonnés qui soutirent directement sur ce réseau pourront donc bénéficier des nouveaux contrats de pair à pair. Il faut préciser que seuls des usagers industriels ou consommant une très grande quantité, à moyenne tension, sont connectés à ce réseau. Il est loin de desservir toutes les zones, notamment urbaines. Ce n’est donc pas une solution pour une amélioration immédiate de la situation, même si cela fait partie de la solution.

    #Liban #énergie_renouvelable #solaire #pair_à_pair #décentralisation #électricité

  • Le Hezbollah face à la guerre de Gaza
    https://laviedesidees.fr/Le-Hezbollah-face-a-la-guerre-de-Gaza

    Le Hezbollah libanais se déclare solidaire de la cause palestinienne et fait de la lutte contre #Israël l’un de ses principes. Mais le décryptage des discours de Hassan Nasrallah, son secrétaire général, permet de comprendre pourquoi il n’engage pas ses troupes contre l’armée israélienne.

    #International #Liban #conflit_israélo-palestinien
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231215_hezbollah.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20231215_hezbollah.pdf

  • Guerre au Proche-Orient : à #Beyrouth, #Mona_Fawaz résiste par la #cartographie

    Professeure d’urbanisme et cofondatrice du #Beirut_Urban_Lab, la chercheuse cartographie le conflit à la frontière entre le #Liban et Israël. Et montre ainsi le « déséquilibre profond » entre les attaques visant le territoire libanais et celles ciblant le sol israélien.

    « Je suis entrée dans le centre de recherche ; tous mes collègues avaient les yeux rivés sur les nouvelles, l’air horrifié. C’est là que nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas simplement regarder : il fallait agir, et le faire du mieux possible », se rappelle Mona Fawaz, professeure d’urbanisme à l’Université américaine de Beyrouth (AUB) et cofondatrice du Beirut Urban Lab, un laboratoire de recherche interdisciplinaire créé en 2018 et spécialisé dans les questions d’#urbanisme et d’#inclusivité.

    Lundi 4 décembre, dans ce centre de recherche logé à l’AUB, près de deux mois après l’attaque sans précédent du groupe militant palestinien Hamas en Israël et le début des bombardements intensifs de l’armée israélienne sur la bande de Gaza, elle revoit l’élan impérieux qui a alors saisi ses collègues du Beirut Urban Lab, celui de cartographier, documenter et analyser.

    « Certains ont commencé à cartographier les dommages à #Gaza à partir de #photographies_aériennes. Personnellement, j’étais intéressée par la dimension régionale du conflit, afin de montrer comment le projet colonial israélien a déstabilisé l’ensemble de la zone », y compris le Liban.

    La frontière sud du pays est en effet le théâtre d’affrontements violents depuis le 8 octobre entre #Israël et des groupes alliés au #Hamas emmenés par le #Hezbollah, une puissante milice soutenue par l’#Iran. Qualifiés de « #front_de_pression » par le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, les #combats sur le #front_libanais, qui visent notamment à détourner l’effort militaire israélien contre Gaza, ont tué au moins 107 personnes du côté libanais, dont 14 civils. Du côté israélien, six soldats et trois civils ont été tués.

    C’est ainsi que l’initiative « Cartographier l’escalade de violence à la frontière sud du Liban » est née. Le projet répertorie le nombre de #frappes quotidiennes et leur distance moyenne par rapport à la frontière depuis le début du conflit, en s’appuyant sur les données collectées par l’ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled : https://acleddata.com). Sur son écran d’ordinateur, Mona Fawaz montre une #carte_interactive, une des seules en son genre, qui révèle un déséquilibre saisissant entre les attaques revendiquées par Israël, au nombre de 985 depuis le début du conflit, et celles menées depuis le Liban : 270 frappes répertoriées sur le sol israélien.

    L’occasion pour Mona Fawaz de questionner les expressions répétées dans les médias, qui façonnent la compréhension du conflit sans remettre en cause leurs présupposés. « On parle de tirs transfrontaliers, par exemple, alors même qu’il y a un déséquilibre profond entre les deux parties impliquées », souligne-t-elle. « Une distorsion médiatique » que la chercheuse dénonce aussi dans la couverture de l’offensive israélienne contre l’enclave palestinienne.

    Une « lutte partagée » avec les Palestiniens

    Pour Mona Fawaz, il est important de documenter un conflit dont les racines vont au-delà des affrontements présents. « La création de l’État d’Israël en 1948 a provoqué une perturbation majeure au sud du Liban, brisant [ses] liens historiques, sociaux, politiques et économiques » avec la Galilée, explique-t-elle.

    Des bouleversements que la chercheuse, originaire du village de Tibnine, dans le sud du pays, connaît bien, puisqu’ils ont marqué son histoire familiale et personnelle. Elle explique que la proximité entre les populations était telle qu’au cours de la « #Nakba » (la « catastrophe », en arabe) en 1948 – l’exode massif de plus de 700 000 Palestinien·nes après la création de l’État d’Israël –, sa mère a été évacuée de son village aux côtés de Palestinien·nes chassés de leurs terres. « Les déplacés ne savaient pas où s’arrêteraient les Israéliens, raconte-t-elle. Dans cette région du Liban, on a grandi sans sentir de différences avec les Palestiniens : il y a une lutte partagée entre nous. »

    En 1982, Mona Fawaz, qui avait alors à peine 9 ans, vit plusieurs mois dans son village sous l’occupation de l’armée israélienne, qui a envahi le pays en pleine guerre civile (1975-1990) afin de chasser du Liban l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Elle se souvient des scènes d’#humiliation, des crosses des fusils israéliens défonçant le mobilier chez son grand-père. « Ce n’est rien par rapport à ce que Gaza vit, mais il y a définitivement un effet d’association pour moi avec cette période », explique-t-elle.

    Dans le petit pays multiconfessionnel et extrêmement polarisé qu’est le Liban, l’expérience de la chercheuse n’est cependant pas générale. Si une partie des Libanais·es, notamment dans le sud, est marquée par la mémoire des guerres contre Israël et de l’occupation encore relativement récente de la région – les troupes israéliennes se sont retirées en 2000 du Sud-Liban –, une autre maintient une défiance tenace contre la #résistance_palestinienne au Liban, notamment tenue responsable de la guerre civile.

    Celle qui a ensuite étudié au Massachusetts Institute of Technology (MIT), à Boston (États-Unis), pour y faire son doctorat en aménagement urbain à la fin des années 1990, explique ensuite qu’il a fallu des années aux États-Unis pour réaliser que « même le soldat qui est entré dans notre maison avait été conditionné pour commettre des atrocités ». Si l’ouverture à d’autres réalités est une étape indispensable pour construire la paix, c’est aussi un « luxe », reconnaît la chercheuse, qui semble hors de portée aujourd’hui. « L’horreur des massacres à Gaza a clos toute possibilité d’un avenir juste et pacifique », soupire-t-elle.

    Le tournant de la guerre de 2006

    Peu après son retour au Liban en 2004, Mona Fawaz se concentre sur les questions de l’informalité et de la justice sociale. Un événement majeur vient bouleverser ses recherches : le conflit israélo-libanais de 2006. Les combats entre Israël et le Hezbollah ont causé la mort de plus de 1 200 personnes du côté libanais, principalement des civil·es, en seulement un mois de combat.

    Du côté israélien, plus de 160 personnes, principalement des militaires, ont été tuées. Cette guerre va être une expérience fondatrice pour le Beirut Urban Lab. C’est à ce moment que ses quatre cofondateurs, Mona Fawaz, Ahmad Gharbieh, Howayda Al-Harithy et Mona Harb, chercheurs et chercheuses à l’AUB, commencent leurs premières collaborations sur une série de projets visant à analyser l’#impact de la guerre. L’initiative actuelle de cartographie s’inscrit en continuité directe avec les cartes quotidiennes produites notamment par #Ahmad_Gharbieh en 2006. « Le but était de rendre visible au monde entier le caractère asymétrique et violent des attaques israéliennes contre le Liban », explique Mona Fawaz.

    Dans les années qui suivent, les chercheurs participent à plusieurs projets en commun, notamment sur la militarisation de l’#espace_public, le rôle des réfugié·es en tant que créateurs de la ville ou la #privatisation des #biens_publics_urbains, avec pour objectif de faire de la « donnée un bien public », explique Mona Fawaz, dans un « pays où la collectivité n’existe pas ». « Nos recherches s’inscrivent toujours en réponse à la réalité dans laquelle nous vivons », ajoute-t-elle. Une réalité qui, aujourd’hui dans la région, est de nouveau envahie par la guerre et les destructions.

    https://www.mediapart.fr/journal/international/121223/guerre-au-proche-orient-beyrouth-mona-fawaz-resiste-par-la-cartographie

    #résistance

    ping @visionscarto @reka

    • #Beirut_Urban_Lab

      The Beirut Urban Lab is a collaborative and interdisciplinary research space. The Lab produces scholarship on urbanization by documenting and analyzing ongoing transformation processes in Lebanon and its region’s natural and built environments. It intervenes as an interlocutor and contributor to academic debates about historical and contemporary urbanization from its position in the Global South. We work towards materializing our vision of an ecosystem of change empowered by critical inquiry and engaged research, and driven by committed urban citizens and collectives aspiring to just, inclusive, and viable cities.

      https://beiruturbanlab.com

      –—

      Mapping Escalation Along Lebanon’s Southern Border Since October 7

      Since October 7, the Middle East has occupied center stage in global media attention. Already rife with uncertainty, subjected to episodic bouts of violence, and severely affected by an ongoing project of ethnic cleansing for 75 years in Historic Palestine, our region is again bearing the weight of global, regional, and local violence. As we witness genocide unfolding and forceful population transfers in Gaza, along with an intensification of settler attacks in the West Bank and Jerusalem and the silencing of Palestinians everywhere, the conflict is also taking critical regional dimensions.

      As part of its effort to contribute to more just tomorrows through the production and dissemination of knowledge, the Beirut Urban Lab is producing a series of maps that document and provide analytical insights to the unfolding events. Our first intervention comes at a time in which bombs are raining on South Lebanon. Titled Escalation along Lebanon’s Southern Border since October 7, the platform monitors military activity between the Israeli Armed Forces and Lebanese factions. Two indicators reflect the varying intensity of the conflict: the number of daily strikes and the average distance of strikes from the border.

      The map uses data from the Armed Conflict Location and Event Data (ACLED) crisis mapping project, which draws upon local reporting to build its dataset. Since ACLED updates their dataset on Mondays, site visitors can expect updates to our mapping and analysis to be released on Tuesday afternoons. Please refer to ACLED’s methodology for questions about data sources and collection.

      As of November 14, the frequency and distribution of strikes reveals a clear asymmetry, with northward aggression far outweighing strikes by Lebanese factions. The dataset also indicates a clear escalation, with the number of incidents increasing day by day, particularly on the Lebanese side of the border.

      We see this contribution as an extension of our previous experiences in mapping conflicts in Lebanon and the region, specifically the 2006 Israeli assault on Lebanon.

      https://beiruturbanlab.com/en/Details/1958/escalation-along-lebanon%E2%80%99s-southern-border-since-october-7
      #cartographie_radicale #cartographie_critique #visualisationi

  • asad abukhalil أسعد أبو خليل sur X :

    هذا الرجّل, مُدرَّب في إسرائيل وكانت الميليشيا التي يقودها مرعيّة ومُدارة من قبل جيش العدوّ واستخباراته. الوقاحة: ليس فقط في أنه نائب في المجلس لكنه لا يتورّع عن إسداء النصح في مسائل تتعلق بالسياسة نحو الدولة التي صنعته.

    https://twitter.com/asadabukhalil/status/1734266860269641859

    Cet homme a été formé en Israël et la milice qu’il dirigeait était parrainée et gérée par l’armée et les renseignements ennemis. L’impudence : Non seulement il est député à l’assemblée nationale, mais il n’hésite pas à donner des conseils sur la politique à mener envers le pays qui l’a créé.

    #Georges_Adwan #collabo #extrême_droite #Liban

  • #Liban : Déferlement de responsables français, message israélien et force al-Radwan. – Site de la chaîne AlManar-Liban
    https://french.almanar.com.lb/2805013

    Quelques jours après la visite de l’envoyé spécial du président français Jean-Yves Le Drian, le directeur général de la sécurité extérieure français (DGSE) Bernard Émié est arrivé dans la capitale libanaise à la tête d’une délégation de 5 responsables français pour une visite clandestine.

    Alors que personne ne sait les causes réelles de leur visite, des sources haut-placées ont assuré qu’ils devraient compléter la mission de leur prédécesseur, rapporte al-Akhbar, selon lequel Paris est à l’avant-garde pour véhiculer les messages israéliens menaçants , destinés à faire pression afin d’imposer une nouvelle réalité de terrain à la résistance libanaise. Depuis le déclenchement de l’offensive israélienne contre la bande de Gaza, cette dernière mène des opérations contre les positions israéliennes frontalières, à un rythme sans précédent depuis la guerre 2006.

    Officieusement le Drian affichait sa volonté « d’assurer un consensus libanais concernant les échéances actuelles », mais il s’est avéré qu’en tant que représentant du Groupe des cinq (dont la France fait partie avec les USA, l’Egypte, le Qatar, l’Arabie saoudite), il portait un message primordial : mettre en exécution la résolution 1701 et créer une zone tampon au sud du Liban entre la ligne du Litani et la ligne bleue. Le but en est de rassurer les habitants israéliens des colonies limitrophes du Liban et qui craignent revenir en raison de la présence du Hezbollah.

    Le Drian aurait même menacé de faire appliquer cette résolution par la force en la modifiant au sein du Conseil de sécurité ou en recourant au chapitre VII pour imposer une zone tampon de 30 km de profondeur.

    Les sources d’al-Akhbar estiment que le responsable français de la DGSE porte le même message, d’autant que les médias israéliens avaient assuré que « Tel Aviv a chargé Paris d’agir contre le Hezbollah ».

    Selon ces sources, les Français parlent en détail, mais « ne présentent de plan clair quant au type ou à l’ampleur du déploiement du Hezbollah au sud du Litani. Ils ont plutôt présenté quelques idées ».

    « La France entreprend un effort diplomatique pour mettre en œuvre la résolution, étant donné qu’elle fait partie de ceux qui l’ont rédigé en 2006 » rapporte al-Akhbar selon lequel parmi les idées qui circulent dans les milieux diplomatiques et que certains envoyés européens véhiculent au Liban, il était question de « séparer les forces al-Radwan », la force d’élite du Hezbollah, de toutes les autres forces affiliées à la résistance, avec la proposition de retirer ces forces de la frontière sud, sans objection à la présence d’autres forces à caractère défensif dans le sud.

    Selon des sources informées de ces délibérations, les envoyés occidentaux ont entendu à Beyrouth des réponses claires selon lesquelles « l’ensemble du Hezbollah est la force al-Radwan ».

    Les sources ont placé la visite d’Émié dans le contexte de « la pression croissante sur le Liban et la résistance pour réaménager le statut de la région frontalière, alors qu’il est difficile de revenir à ce qu’elle était avant le 7 octobre dernier ».

    Elles jugent que « L’ennemi sioniste jette des ballons de test à travers les Français, pour surveiller la réaction de la résistance et l’ampleur de la réponse des autorités libanaises à cette demande, et pour savoir s’il existe une base politique permettant de faire pression sur le Hezbollah en utilisant ses opposants internes ».

    Toujours selon ces sources, cette campagne est d’ores et déjà menée par le chef du Parti des Forces Libanaises, Samir Geagea, qui réclame de rendre la zone au sud du fleuve Litani démunie d’armes et de militants. Sans compter les activités menées par les Forces intérimaires des Nations Unies pour le Liban (FINUL) qui poursuivent le même objectif.

  • Au Liban, la mémoire de la guerre de 2006 pousse les Libanais du Sud sur les routes
    Le collectif Public Works Studio publie une carte des localités évacuées (en rouge) et des localités de refuge (en bleu), sur la base des données rassemblées par l’Agence des Nations Unies auprès des municipalités
    Elle montre que les localités perçues comme dangereuses se concentrent dans le Sud, le long de la frontière mais avec une certaine profondeur, ainsi que dans la banlieue sud de Beyrouth. Les localités du Sud situées plus loin de la zone frontalière, ainsi que les localités de l’Est et du Nord de Beyrouth, sont perçues comme moins dangereuses et servent de refuge. Des mouvements similaires sont enregistrées aussi dans la Beqaa, Baalbek apparaissant particulièrement peu sûre.

    https://twitter.com/publicworks_lb/status/1729196891525754995

    La signification de la colonne de gauche n’est pas très claire pour moi. Elle semble indiquer qu’il n’y a pas d’information de provenance pour près de 9500 personnes, mais pourtant les données sont cartographiées au niveau des villages d’origine.
    #déplacés #réfugiés #guerre #Gaza #Liban_Sud

  • Beirut Urban Lab sur X : « Timeline and Map of Escalation along Lebanon’s souther Border (Oct. 7 - Nov. 9) https://t.co/cJCgQe7SwI » / X
    https://twitter.com/BeirutUrbanLab/status/1724476410792694075


    Une puissante représentation de la guerre de basse intensité (par rapport à Gaza) au #Liban-Sud entre #Israël et le #Hezbollah #carte
    Le site interactif du Beirut urban lab est là : https://aub.maps.arcgis.com/apps/dashboards/2a3cd18fa4f4400ba5ee330273117f95
    Et un article dans The National par Nada Maucourant-Atallah https://www.thenationalnews.com/mena/lebanon/2023/11/16/israel-has-struck-lebanese-territory-553-times-since-october-8-figu

    • Liban : combats d’une intensité sans précédent à la frontière israélienne
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231118-liban-combats-d-une-intensit%C3%A9-sans-pr%C3%A9c%C3%A9dent-%C3%A0-la-f

      Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

      De par la puissance de feu déployée et le nombre de positions israéliennes attaquées par le Hezbollah, vendredi était l’une des journées les plus violentes depuis le début des affrontements à la frontière libano-israélienne, le 8 octobre.

      Le parti de Hassan Nasrallah a attaqué quatorze positions israéliennes sur un front de 120 kilomètres allant du Golan syrien occupé et annexé par Israël jusqu’au secteur occidental sur la Méditerranée. Le Hezbollah a lancé deux drones kamikazes contre une position israélienne près de la localité de Metulla. Un incendie visible à partir du territoire libanais s’est déclaré dans le site visé.
      Obus au phosphore blanc

      Les combattants chiites ont tiré des missiles lourds équipés d’une tête explosive de 300 kg sur une position israélienne située dans les fermes de Chebaa, occupées par Israël et revendiquées par le Liban, près du Golan. Des missiles guidés, des roquettes et des obus d’artillerie ont été utilisés par le Hezbollah dans d’autres attaques.

      L’armée israélienne a de son côté bombardé les abords d’une vingtaine de localités avec des avions et des drones. L’artillerie a tiré des obus au phosphore blanc, selon des élus locaux et des journalistes présents sur le terrain. Une position de l’armée libanaise a été touchée dans le secteur central de la frontière sans qu’il soit fait état de victime.

  • Comment le 7 octobre nous a toutes et tous changé·es – et ce qu’il signifie pour notre lutte

    Il peut être difficile de reconnaître un moment historique lorsqu’on le vit, mais cette fois-ci, en Israël-Palestine, tout le monde a pu le constater. Voici ce que nous savons et ce que nous pouvons supposer un mois plus tard.

    Un mois s’est écoulé depuis le 7 octobre. La vie de millions d’Israélien·nes et de Palestinien·nes a été bouleversée par les massacres commis par le Hamas en Israël ce jour-là, et par les massacres qu’Israël commet par la suite avec son assaut à grande échelle sur la bande de Gaza. Il est parfois difficile de reconnaître un moment historique lorsqu’on le vit, mais cette fois-ci, c’est clair : l’équilibre des forces a changé entre Israélien·nes et Palestinien·nes, et il changera le cours des événements à partir de maintenant.

    Un mois après le début de la guerre, il est temps de faire le point sur ce que nous savons qu’il est arrivé aux Israélien·nes, aux Palestinien·nes et à la gauche dans ce pays – et de faire quelques évaluations prudentes sur ce qui va suivre.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/11/15/comment-le-7-octobre-nous-a-toutes-et-tous-cha

    #international #palestine #israel

    • Haggai Matar, journaliste israélien, activiste politique, directeur exécutif du magazine +972, 8 novembre 2023 :

      [...] Au cours d’une opération minutieuse et sans précédent, les militants du #Hamas se sont échappés de la bande de Gaza assiégée, déjouant les plans de ce qui était considéré comme l’une des armées les plus puissantes et les plus sophistiquées de la région. Après avoir détruit des parties de la clôture entourant #Gaza et lancé une attaque sur le point de passage d’Erez, des milliers de militants se sont emparés de bases militaires israéliennes, ont tué ou capturé des centaines de soldat·es, puis ont attaqué un festival de musique et occupé plusieurs kibboutzim et villes. Ils ont tué environ 1 300 personnes, dont une majorité de civil·es.

      Le carnage a été brutal. Des centaines de fêtard·es non armé·es ont été tué·es, y compris des citoyen·nes palestinien·nes qui étaient présent·es en tant que secouristes, chauffeurs et travailleurs/travailleuses. Des familles entières ont été massacrées dans leurs maisons, certain·es survivant·es ayant assisté au meurtre de leurs parent·es ou de leurs enfants. Dans certaines communautés, jusqu’à un habitant·e sur quatre a été tué·e ou enlevé·e. Des travailleurs agricoles #thaïlandais et #népalais, ainsi que des aides-soignants #philippins, ont également été pris pour cible, des militants du Hamas leur tirant dessus et, dans un cas au moins, lançant des grenades dans une cabane où ils se cachaient.

      Environ 240 soldats et civil·es de tous âges, de 9 mois à plus de 80 ans, ont été enlevé·es à Gaza, et la plupart d’entre elles et eux y sont toujours détenu·es en tant qu’#otages, sans lien avec le monde extérieur et sans que leurs familles aient la moindre idée de leur état. Pendant ce temps, le Hamas a continué à tirer sans discrimination des milliers de roquettes depuis Gaza en direction des villes israéliennes.

      Ces #crimes_de_guerre, même s’ils ne sont pas sans contexte, sont totalement injustifiables. Ils ont ébranlé nombre d’entre nous, y compris moi-même, jusqu’au plus profond de nous-mêmes. La fausse idée que les Israélien·nes peuvent vivre en sécurité alors que les Palestinien·nes sont régulièrement tué·es dans le cadre d’un système brutal d’occupation, de siège et d’apartheid – une idée que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a défendue et instillée en nous pendant ses longues années au pouvoir – s’est effondrée.

      Ce sentiment a été exacerbé par les vents de la #guerre_régionale et les attaques du #Hezbollah contre les soldats et les civil·es israélien·nes dans le nord d’Israël, auxquelles Israël a répondu par ses propres frappes d’artillerie et de drones au #Liban, tuant des combattants et des civil·es. Ce front supplémentaire a aggravé notre peur existentielle et le sentiment que nous, Israélien·nes et Palestinien·nes, ne sommes que des pions dans des luttes régionales et mondiales plus vastes (et ce n’est pas la première fois).

      L’effondrement de notre sentiment de sécurité est allé de pair avec la prise de conscience que l’État israélien tout entier n’est, en fait, rien de plus qu’un hologramme. L’armée, les services de secours, les services sociaux, etc. ont tous été dysfonctionnels. Les survivant·es israélien·nes, les personnes déplacées à l’intérieur du pays et les familles des otages se sont retrouvés sans personne vers qui se tourner, ce qui a poussé la société civile à intervenir pour combler le vide là où le gouvernement aurait dû se trouver. Des années de #corruption_politique nous ont laissés avec une coquille vide d’un État, sans aucun leadership à proprement parler. Pour les Israéliens, quelle que soit la manière dont nous sortons vainqueurs de la guerre, nous voulons nous assurer que rien de tel que le 7 octobre ne puisse se reproduire.

      Les massacres d’Israël à Gaza

      Après avoir échoué sur tous les autres fronts, et avant même d’avoir repris le contrôle de toutes les zones occupées par le Hamas dans le sud du pays le 7 octobre, l’armée israélienne s’est immédiatement attelée à ce qu’elle sait faire de mieux : pilonner la bande de Gaza. Le chagrin, la douleur, le choc et la colère justifiés se sont traduits par un nouvel assaut militaire injustifiable et une campagne de #punition_collective contre les 2,3 millions de résident·es sans défense de la plus grande prison à ciel ouvert du monde – la pire que nous ayons jamais vue.

      Parallèlement aux premières frappes aériennes, Israël a coupé toute la population palestinienne de Gaza de l’électricité, de l’eau et du carburant, transformant une crise humanitaire déjà existante en une véritable catastrophe. L’armée a ensuite ordonné l’évacuation de la moitié de la population – environ 1 million de personnes – du nord de la bande vers le sud, ainsi qu’une seconde évacuation de l’est vers l’ouest.

      [...]

      #gauche_israélienne #coopération_palestino-israélienne #Haggai_Matar #+972 #droit_au_retour

  • Paul Khalifé sur X :

    1-Le #Liban Sud s’est embrasé ce dimanche sur un front de 100 kms. Le #Hezbollah a attaqué des casernes, des véhicules et des groupes de fantassins israéliens. #Israel affirme que 23 personnes, des soldats et des civils ont été touchées. C’était la journée la plus violente.
    https://twitter.com/Khalifehpaul/status/1723736683353428298

    2-Devant la pression grandissante du #Hezbollah qui a intensifié sa puissance de feu #Israel multiplie les signaux sur son intention de ne plus respecter les règles d’engagement tacites en vigueur sur le front libano-israélien, #Liban

    3-Une escalade du conflit est devenue fort probable dans les jours qui viennent. Pour réduire la pression exercée par le #Hezbollah #Israel pourrait être tenté d’élargir la zone d’affrontement. #GazaWar #Lebanon

  • Issam Chamseddine sur X : "Découvre la vidéo de tracy chamoun ! #TikTok
    https://twitter.com/IssamChamseddin/status/1723728229532422260

    Divine surprise pour ceux qui connaissent la scène politique libanaise ; Tracy Chamoun, une des représentantes de la droite chrétienne libanaise, répond très bravement aux menaces génocidaires de l’état sioniste contre Beyrouth.

    https://www.tiktok.com/@tracychamoun108/video/7300466579085479199?_t=8hIpdIgpNiL&_r=1

    … yesterday the Israeli defense minister declared that he was gonna turn Beirut in another Gaza; what kind of statement is that ? To say that you’re gonna come to bomb a city to the ground and kill innocent civilians ? People, women, children, just for retribution ? This seems to be a pattern in Israel today.

    Anyway I just wanted to say if they do decide to declare war on Lebanon, Israel will have a lot more to lose than Lebanon; we have already lose our port in a terrible explosion, and we barely have any infrastructure or electricity whereas Israel has its offshore oil and gas off the shores of Lebanon. It has its port of Haifa which is functioning, and it has a lot more to lose.

    So I will think twice before making empty threats Mr minister. And don’t attack Lebanon.

    • … hier, le ministre israélien de la Défense a déclaré qu’il allait transformer Beyrouth en un autre Gaza ; quel genre de déclaration est-ce ? Dire que vous allez venir bombarder une ville et tuer des civils innocents ? Des personnes, des femmes, des enfants, juste par vengeance ?

      Cela semble être une tendance en Israël aujourd’hui.

      Quoi qu’il en soit, je voulais juste dire que s’ils décident de déclarer la guerre au Liban, Israël aura bien plus à perdre que le Liban ; nous avons déjà perdu notre port dans une terrible explosion, et nous n’avons pratiquement aucune infrastructure ni électricité alors qu’Israël a son pétrole et son gaz offshore au large des côtes libanaises. Elle a son port de Haïfa qui fonctionne, et elle a encore beaucoup plus à perdre.

      J´y réfléchirais donc à deux fois avant de proférer des menaces creuses, monsieur le Ministre. Et n’attaquez pas le Liban. »

  • War or diplomacy: Netanyahus critical choices and their impact on region - Lebanon News
    https://www.lbcgroup.tv/news/news-bulletin-reports/734455/war-or-diplomacy-netanyahus-critical-choices-and-t/en

    Was the Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s appearance on Saturday an attempt to showcase achievements, even if only verbal? Or did this appearance again expose the dilemma of his deteriorating relations with the United States?

    In the prisoners’ issue, while the final touches were being put on a US-Qatari-Egyptian deal that would lead to the release of several foreign nationals, including six Americans, by Hamas, Netanyahu thwarted the deal by insisting on including the most significant number of Israeli prisoners.

    The file has been suspended, awaiting the arrival of the White House Middle East coordinator Brett McGurk in Tel Aviv in a new American attempt to finalize the exchange.

    The dispute also surfaced when Netanyahu insisted on regaining Israeli security control over the Gaza Strip, contrary to Washington’s rejection of this demand.

    Moreover, contrary to what the US has been emphasizing for at least two weeks, stressing the necessity of the Palestinian Authority’s control over Gaza post-war, Netanyahu once again raised “the red flag” against the US administration.

    The more serious file is Netanyahu’s attempt to drag Lebanon into a major confrontation that could escalate the war to the level of the Middle East —a move entirely rejected by Washington, as previously stated by President Joe Biden, and also unwanted by Tehran.

    Nevertheless, by agreement with his Defense Minister, Yoav Gallant, Netanyahu decided to deploy fifty percent of the army to the Lebanese border, threatening to wage war on Lebanon that will not end until the removal of the forces affiliated with Hezbollah from the borders , aiming to prevent a recurrence of what happened with Hamas on October 7.

    Will Netanyahu ignite a war with Lebanon, which may lead the US into a wide-ranging conflict with Iran and its allies?

    In the final moments of his political life, Netanyahu cared neither about the future ties with Washington nor any ally. He is ready to drag everyone into a regional war from which no party will emerge as a winner.

    “We will do everything to bring back the hostages, and my instructions, along with the cabinet, are clear: there will be no ceasefire without the return of our hostages,” Netanyahu stated.

    He also said, “There will be no Hamas after the war. There will not be a civil authority that raises its children to hate Israel or kill Israelis and eliminate the state of Israel. Our security control is needed, and I will not back down from that despite the pressures.”

    The Former Defense Minister, Shaul Mofaz, stressed that “As time passes, rockets and problems in the north will not disappear. After the Second Lebanon War, there was Resolution 1701, and it was a great deception. We live in a very difficult region, and what cannot be achieved by force must be accomplished by force in another way.

    “We are obliged to ensure that Hezbollah does not remain on Israel’s borders at the end of this war, and there are several ways to do that,” he indicated.

  • Le ministre de la défense israélien fait ce que les Israéliens font avec une régularité d’horloge : annoncer qu’ils commettront des crimes de guerre du Liban.
    https://www.timesofisrael.com/liveblog-november-11-2023/#liveblog-entry-3150827

    “I am saying here to the citizens of Lebanon, I already see the citizens in Gaza walking with white flags along the coast and moving south,” says Gallant during a visit to an army base on the northern border.

    “Hezbollah is dragging Lebanon into a war that may happen, and it is making mistakes,” he says.

    “If it makes mistakes of this kind, the ones who will pay the price are first of all the citizens of Lebanon. What we are doing in Gaza we know how to do in Beirut,” Gallant warns.

    Selon la logique habituelle : nous ne commettons pas de crimes de guerre à Gaza parce que nous ne ciblons pas la population civile, mais nous avertissons les Libanais de bien regarder ce que nous faisons au gazaouites, parce que nous leur ferons la même chose (c’est-à-dire pas-des-crimes-de-guerre).

  • Paul Khalifé sur X :

    1-Ceux qui attendent une annonce spectaculaire aujourd’hui de la part de #Hassan_Nasrallah dans le style d’une déclaration de guerre risquent d’être déçus. Ils n’ont pas compris que le #Hezbollah est déjà au cœur de la bataille.

    https://twitter.com/Khalifehpaul/status/1720370470409609436

    2-La nature des actions sur le champ de bataille libano-israélien sera tributaire de deux facteurs :
    –L’évolution des combats à #Gaza
    –Les pressions qui accompagnent d’éventuelles manœuvres politiques pour une sortie de crise
    #Liban #ısrael #GazaWar #IsraelPalestineWar

  • « Le village n’est plus qu’un tas de cendres » : Israël accusé d’utiliser des bombes au phosphore blanc sur la frontière libanaise
    Jenny Lafond | Publié le 01-11-2023 - La Libre
    https://www.lalibre.be/international/moyen-orient/2023/11/01/le-village-nest-plus-quun-tas-de-cendres-israel-accuse-dutiliser-des-bombes-
    https://www.lalibre.be/resizer/FP24IWRnHirnIKnQcnoBF5mmsbM=/1200x630/filters:format(jpeg):focal(795x538:805x528):watermark(cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/OIO44DUUUNC2DB5T3FIJECBT5U.png,0,-0,0,100)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/T7556UEDDVGTTHWQNDTZDAG6TM.jpg

    Pris au piège de la guerre entre Israël et le Hamas qui déborde à la frontière du Sud-Liban, les habitants des villages frontaliers, abandonnés par l’État, voient leurs terres ravagées par ces bombes.
    (...)
    « Nous sommes des gens simples vous savez, on vit de la terre. La saison bat son plein, mais notre production est fichue », reprend Wafaa, au visage tanné par le soleil. Sa sœur ne nourrit guère d’illusion pour l’avenir : « Nos oliveraies sont polluées par le phosphore blanc balancé par Israël, le village n’est plus qu’un tas de cendres. De quoi vais-je vivre ? », se lamente-t-elle.

    Une accusation relayée par Mohammad qui affirme avoir « perdu près de 24 hectares d’oliviers », à cause d’incendies provoqués par le phosphore blanc.

    Chez les déplacés de Dhayra, les témoignages similaires affluent. Ahmad affirme avoir « perdu conscience » après avoir inhalé « une épaisse fumée blanche ». « Toutes mes terres ont brûlé », dit-il. Un autre a perdu son garage, mangé par les flammes. Le phosphore blanc, une substance incendiaire interdite en zone civile par le Protocole III de la Convention sur les armes classiques, Ahmad, lui aussi agriculteur, le décrit comme un « parasol qui éclate dans l’air en projetant des fusées incendiaires au sol avec d’épais nuages de fumée et de poussière blanche », rendant l’air irrespirable.

    L’usage par Israël de phosphore blanc au Liban a été dénoncé par Human Rights Watch dans un rapport publié le 12 octobre, puis par Amnesty International, le 31 octobre, sur base de témoignages et l’analyse de photos et vidéos. Ce dernier rapport, qui appelle à une enquête pour « crimes de guerre » fait état de civils hospitalisés et de maisons et voitures calcinées, à Dhayra, mais aussi Aïta el-Chaab et Mari, le long de la bande frontalière. Des allégations jusque-là récusées par Israël. Cela n’a pas empêché Abdallah Bou Habib, le chef de la diplomatie libanaise sortant, de charger la mission du Liban à l’Onu de « déposer une plainte auprès du Conseil de sécurité pour condamner l’utilisation par Israël de phosphore blanc lors de ses attaques répétées contre le Liban et l’incendie délibéré des forêts ». Abbas Hajj Hassan, le ministre libanais de l’Agriculture évoque, après enquête, « 128 incendies résultant des frappes israéliennes au phosphore blanc », qui auraient détruit « au moins 40 000 oliviers ». (...)

    https://seenthis.net/messages/1021147
    #7oct23 #phosphore_blanc