• « Dénoncer le droit-de-l’hommisme, c’est acter sa propre impuissance »
    https://usbeketrica.com/article/le-discredit-de-la-notion-de-droits-de-l-homme-est-un-symptome-inquieta

    Les droits de l’homme rendent-ils idiot ?
    Justine Lacroix et Jean-Yves Pranchère (Seuil, 2019)

    Je crois, comme l’écrit le philosophe Patrick Savidan, que nous assistons à une « démocratisation du sentiment oligarchique ». Le vote pour Trump, Bolsonaro et les autres est un vote de gens qui ne veulent pas être déclassés. Ils ne veulent pas rejoindre les discriminés et les exclus. Au contraire, ils veulent aller vers ceux qui réussissent et qui ont le « courage » de parler cyniquement et brutalement. Ils veulent être des gagnants. Cet imaginaire qui motive leurs votes est hostile aux droits de l’homme et profondément inégalitaire. Ils ne croient plus au Commun et voudraient pouvoir fonctionner comme des gated communities, protégés contre les vulnérables. Ils se vivent comme des gagnants dotés d’énergie, de virilité, d’agressivité et d’indifférence au politiquement correct : c’est le substrat du slogan Make America Great Again.

    #inegalite #droit-de-l-homme #discrimination #commun #liberalisme

  • Le développement personnel, nouvel opium du peuple ? – Mondes Sociaux
    https://sms.hypotheses.org/18751

    par Natacha Guay · Publié 18/02/2019

    Avez-vous déjà rêvé de vivre une vie heureuse et épanouissante ? Oui ? Cela tombe bien : c’est ce que proposent de nombreux coachs et chercheurs spécialistes en psychologie dite « positive », et plus précisément en développement personnel. Livres, applications mobiles, cours de méditation, séances de coaching et séminaires spécialisés sont autant de biens et services proposés aux individus et aux organisations (y compris les entreprises) pour s’épanouir.

    Suffit-il d’écouter les « experts » du bonheur pour être heureux ? Que cache le marché florissant du bien-être ? Quels individus et groupes considèrent le bonheur comme une idée utile ? Quels intérêts et quels postulats idéologiques cette idée sert-elle activement ? Quelles en sont les conséquences économiques et politiques ? C’est ce qu’étudient la sociologue Eva Illouz et le psychologue José Cabanas dans Happycratie.

    #idéologie #santé #libéralisme

  • Au pays des Métis autoproclamés

    Depuis une douzaine d’années, un mouvement a explosé au Québec : celui de Blancs qui se proclament Métis – et revendiquent des droits ancestraux. La Presse a enquêté sur le phénomène.

    http://plus.lapresse.ca/screens/a6e6ff41-d443-4f63-b860-74f0b19bc7c1__7C___0.html

    #transracialisme #domination #appropriation #backlash
    #transgenrisme #autoproclamation #identité #autodeclaration #libéralisme

    • Les habits neufs de la suprématie blanche ! La lutte des classes nouvelle version...
      #auto-identification #MERI (Metis exclusive radical indigenous, c’est leur faute !) #appropriation_culturelle

      Ce n’est pas la faute des Cris, insistent-ils. Mais il faut bien le dire : depuis la signature de la Convention de la Baie-James, en 1975, les représentants de ce peuple autochtone ont montré qu’ils savaient négocier. Au fil des traités conclus avec le gouvernement, ils ont obtenu la plus grosse part du gâteau. « Nous autres, on subit », lâche Luc Michaud.

      Exclus de ces pourparlers historiques, ces hommes qui ont passé toute leur vie dans le Nord se considèrent aujourd’hui comme laissés-pour-compte. Il y a trois ans, ils ont décidé de se faire entendre… en créant de toute pièce une communauté autochtone à Chibougamau.

      « On voulait être du côté des gagnants. »

      -- Luc Michaud, chef des Métis autoproclamés de Chibougamau

      Le conseiller municipal de 59 ans, yeux bleus et visage rougeaud, est le chef de ces Métis autoproclamés. Il admet ne pas savoir précisément qui sont ses ancêtres autochtones. Cela ne l’a pas empêché de porter une imposante coiffe de chef lors d’une visite à Paris à l’été 2017.

      Les « Métis » de Chibougamau se sont joints à un mouvement qui a explosé au Québec depuis une douzaine d’années : celui de Blancs qui se proclament Métis – et revendiquent les droits et privilèges qui y sont rattachés – en invoquant des tests génétiques contestés ou de vagues ancêtres autochtones.

      Le nombre de Québécois qui se sont désignés comme Métis auprès de Statistique Canada en 2016 a bondi de 149 % par rapport à 2006 – une croissance plus rapide que partout ailleurs au pays.

      Le professeur Leroux a aussi découvert que l’origine du mouvement ne s’explique pas uniquement par une quête d’identité collective. Dans l’est du Québec, des groupes « métis » ont plutôt été créés en réaction aux revendications territoriales des Premières Nations.

      « C’est une stratégie politique pour s’opposer aux Micmacs et aux Innus. »

      -- Darryl Leroux, professeur à l’Université Saint Mary’s de Halifax

      Un exemple parmi d’autres : sur la Côte-Nord, un homme qui défendait autrefois les « droits des Blancs » au sein d’une organisation antiautochtone – et qui n’hésitait pas à traiter les Innus de « talibans rouges » dans les médias locaux – se présente aujourd’hui comme un… chef de clan métis !

      L’entreprise de forage des deux frères fait partie du paysage de la ville depuis plus de 50 ans. Jusque-là, ceux-ci n’avaient jamais évoqué de racine autochtone.

      Serge Larouche cultive un sentiment d’injustice évident face aux concessions faites au peuple cri par le gouvernement. « On n’a aucun droit. »

      En 2011, Robert Haché a écopé d’une peine de quatre ans de prison pour trafic de drogue. Au centre de réception de Sainte-Anne-des-Plaines, on lui a demandé s’il était autochtone – une question de routine pour les nouveaux détenus.

      Robert Haché se souvenait des discussions de ses oncles à propos du « sang indien » qui circulait dans la famille. Il a tenté sa chance.

      Au pénitencier de Cowansville, un intervenant lui a soumis une liste d’organismes prêts à le représenter. « J’ai pogné le premier du bord. » C’était la CPAC, qui n’est reconnue ni par Ottawa ni par l’Assemblée des Premières Nations. Son grand chef, Guillaume Carle, est largement considéré comme un usurpateur de l’identité autochtone, comme l’a révélé une enquête de La Presse en novembre.

      « La façon dont on détermine si un délinquant est autochtone se fonde sur le principe de l’autodéclaration », explique Kathleen Angus, administratrice régionale des Initiatives autochtones à Service correctionnel du Canada.

      C’est ainsi que Robert Haché a obtenu sa carte de membre de la CPAC – un document sans valeur juridique – au pénitencier.

      « Je suis tombé dans l’aile des Amérindiens. On avait pas mal plus d’avantages. »

      -- Robert Haché, Métis autoproclamé

      Du tabac. De la viande d’orignal. Mais surtout, une cellule à occupation simple.

      Pas moins de 550 des 7600 habitants de la ville ont payé 250 $ pour passer le test d’ADN, selon Luc Michaud. Aucun n’a été refusé au sein la communauté – pas même une immigrée irlandaise, dont le test a étrangement révélé que du sang autochtone coulait dans ses veines.

      Les échantillons de salive ont été analysés par Viaguard Accu-Metrics, un laboratoire de Toronto qui a aussi découvert, l’an dernier, des racines autochtones à des journalistes de la CBC d’origines russe et indienne. Le labo a même obtenu des résultats positifs à partir d’échantillons prélevés sur… des chiens !

      Enfant, Ron Simard a lui-même subi la violence, le racisme et la pauvreté. Le colosse de 40 ans se rappelle le logement de Chibougamau où les sept enfants de la famille dormaient dans une seule pièce, cordés les uns sur les autres. Il se rappelle les abus, l’alcool, l’anxiété, la colère.

      Il se rappelle tous ces maux, fréquents chez les autochtones, que le gouvernement cherche aujourd’hui à soulager en réparant les erreurs du passé. Ces maux dont n’ont jamais souffert les « Métis », qui réclament eux aussi divers privilèges « ancestraux ».

      L’opportunisme de ces demandes n’échappe pas à la mairesse de Chibougamau, Manon Cyr. « C’est assez paradoxal qu’en 2019 des gens revendiquent les mêmes droits que les autochtones, quand on connaît l’histoire des autochtones au Québec », laisse-t-elle tomber.

      Pour le chef « Métis » autoproclamé Luc Michaud, il suffit à un Québécois d’avoir parmi ses ancêtres une autochtone ayant vécu au XVIIe siècle pour se déclarer Métis et obtenir les droits qui en découlent. Jugement après jugement, les tribunaux du pays lui donnent tort. Voici l’état du droit sur la question.

      Les organisations québécoises qui se proclament métisses exploitent une confusion autour du terme « Métis » utilisé dans la Constitution. Ce mot « ne vise pas toutes les personnes d’ascendance mixte amérindienne et européenne, mais plutôt les peuples distincts qui, en plus de leur ascendance mixte, possèdent leurs propres coutumes, façons de vivre et identité collective reconnaissables et distinctes », précise la Cour suprême du Canada dans l’arrêt Powley.

      Dans une procédure en cours à Maniwaki, le juge Pierre Dallaire, de la Cour supérieure, a prévenu en 2016 qu’il serait « plus facile de clouer du Jell-O sur un mur » que de cerner les « allégations remarquablement vagues et insaisissables » qui lui ont été présentées pour prouver l’existence d’une communauté métisse historique en Outaouais.

      Une ancêtre au XVIIe siècle

      En consultant des forums de recherches généalogiques, Darryl Leroux a découvert que des milliers de « Métis » québécois se réclamaient des mêmes ancêtres autochtones, soit une poignée de femmes ayant vécu… au XVIIe siècle.

      Même reconnus, des Métis ne pourraient exercer leurs droits sur le territoire des Cris, fait remarquer le député fédéral Roméo Saganash. « Je peux chasser dans la région de la Baie-James parce que je suis cri et que c’est mon territoire traditionnel, explique-t-il. Je ne pourrais pas faire la même chose sur le territoire des Attikameks ou des Innus. Si je vais chasser en Gaspésie ou sur la Côte-Nord, je dois suivre les mêmes règles que tous les Québécois. » Quand Luc Michaud lui a raconté avoir une ancêtre autochtone aux États-Unis, Roméo Saganash lui a expliqué que c’est là-bas, et non à Chibougamau, qu’il devrait revendiquer des droits. « Je pense qu’il aurait dû comprendre. »

      Parce que non, c’est pas la fête du slip, c’est la reconnaissance de droits préexistants à la colonisation...

      Les propos tenus dans le passé par des « Métis » du Saguenay, de la Côte-Nord et de la Gaspésie révèlent l’opportunisme de leurs prétentions identitaires, voire l’hostilité manifestée par certains d’entre eux à l’égard des autochtones. En voici quatre exemples.

      « La communauté métisse est la seule porte de sortie pour contrer la démarche des Amérindiens, à l’heure actuelle, qui veulent ramasser tout le territoire », a-t-il expliqué en 2008 à un anthropologue du Collège universitaire de Saint-Boniface.

  • LA PUTAIN RESPECTUEUSE | Irrédentiste !
    https://sporenda.wordpress.com/2019/10/15/la-putain-respectueuse

    Ce texte est-il extrait d’une allocution de Ludivine de la Rochère prenant la parole dans un meeting catho tradi contre la PMA ? « Je tiens la famille pour un endroit, un moment, un environnement où l’on rit et se parle et se confie plus que n’importe où ailleurs, où l’on a les mêmes victoires, les mêmes défaites ; la famille est un endroit où la race humaine semble plus belle, plus noble et fragile, élevant une communauté au-dessus de la fange… »

    Raté, en fait c’est extrait de « La Maison » le livre d’Emma Becker qui fait le buzz en ce moment.

    Le problème avec Emma Becker, c’est qu’elle n’a aucune analyse politique de la famille comme lieu de violences et d’exploitation patriarcale des femmes, ni par conséquent d’analyse du bordel en tant qu’autre lieu de cette même exploitation/oppression patriarcale des femmes, ni des rapports de force qui régissent les interactions entre les sexes, ni en général ne perçoit comment les rapports d’exploitation et de domination-soumission structurent toute la société.

    Car ces femmes qui oeuvrent « avec leur chair et leur infinie patience pour le bien des individus qui composent cette société… s’oublient elles mêmes par définition… »
    C’est dégoulinant de sentimentalité-guimauve, ce sacrifice masochiste de la prostituée qui offre son corps à des hommes qui la dégoûtent. Emma Becker, c’est Harlequin au bordel, une midinette porno qui met un petit coeur sur le i de Justine, son pseudo de « travailleuse du sexe ».
    Elle le dit à plusieurs reprises : si les prostituées sont des vraies femmes, c’est parce qu’elles sont au service des hommes–la féminité, c’est le masochisme et le servage.

    « La Maison » sert au moins à rappeler qu’être du côté de la prostitution, ce n’est ni transgressif ni révolutionnaire, c’est au contraire parfaitement conformiste et traditionaliste, c’est être complètement du côté du pouvoir.

    #prostitution #patriarcat

    • Le même texte + 2 autres sur le blog de Christine Delphy
      https://christinedelphy.wordpress.com/2019/11/08/francine-sporenda-la-putain-respectueuse-plus-deux-textes/#more-1503

      « je pense que, dans la condition même de la pute, d’une femme que l’homme paie pour la posséder, en fait dans cette espèce de vérité toute nue, il y a quelque chose qui je pense se rapporte aussi d’une façon ou d’une autre à la condition féminine, c’est-à-dire la femme dont la fonction est de servir l’homme avant tout. »

      Emma Becker dans l’émission « la Grande Librairie » du 12 septembre 2019
      https://seenthis.net/messages/806058
      #strass

    • Si la prostitution était un travail comme un autre...
      https://sporenda.wordpress.com/2019/11/03/si-la-prostitution-etait-un-travail-comme-un-autre

      – il y aurait des IUT qui feraient passer des examens et délivreraient des diplômes de prostitution, et où des professeur-es donneraient des cours de fellation, de psychologie du client, de proxénétisme etc.

      – Pôle emploi publierait des annonces de bordels et de salons de massage, et toute femme qui refuserait un tel job verrait ses indemnités de chômage réduites ou supprimées.

      – il n’y aurait pas besoin de recourir à la violence et à la traite pour recruter des personnes prostituées.

      – dans la mesure où ce sont des comportements punis par la loi, les femmes en prostitution pourraient déposer plainte contre les clients en cas de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle.

      – les femmes prostituées enregistrées légalement auraient droit à des congés payés, 35 heures par semaine, heures sups payées, mois double, etc.

      – l’entrée en prostitution ne se ferait pas à l’âge moyen de 13/14 ans : la loi interdit le travail des enfants dans toutes les professions.

      – les clients n’exigeraient pas exclusivement des femmes très jeunes et jolies : on n’engage pas un plombier ou une comptable uniquement sur la base de sa jeunesse et de son apparence physique.

      – il ne serait pas nécessaire d’accompagner les personnes voulant sortir de la prostitution par des aides financières et une prise en charge psychotraumatologique.

      – le taux de mortalité des femmes en prostitution ne serait pas 40 fois ce qu’il est pour la population ordinaire.

      – il n’y aurait pas besoin d’installer des « boutons d’urgence » dans les chambres des bordels pour que les femmes prostituées puissent donner l’alarme si un client devient violent.

      – les « syndicats de travailleur-euses du sexe » organiseraient des manifestations et des grèves contre leurs patrons, c’est-à-dire contre les propriétaires de bordels et de salons de massage et autres proxénètes. A ma connaissance, ça ne s’est jamais produit nulle part.
      Parce que ces syndicats ne défendent pas les « travailleur-euses du sexe », ils défendent la prostitution.

    • J’ai une amie qui dit souvent que si les prostitué·es partageaient le sort des femmes de ménage (même métier féminin au service des hommes), ils et elles ne manifesteraient pas avec des slogans « On aime nos clients » et déjà les appelleraient des patrons !

    • On n’est pas des maquerelles, on est des directrices d’agence
      https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/nest-pas-des-maquerelles-est-des-directrices-dagence


      https://schlaasss.bandcamp.com/track/pupute

      Ça défonce trop ta schneck comme un dauphin dans un poisson mort wallah. Viens t’enjailler le reste on s’en balec, ça va t’ambiancer un peu comme quand tu bédaves de la banane. Et tu verras même si t’as le seum ça passe crème, après tu seras trop oklm frérot-e. Et le la premier-ère qui dit qu’ils « font du bon son » je le la démonte sa gueule.

      https://schlaasss.bandcamp.com/music
      #schlaasss

  • Romaric Godin : « Les élites néolibérales ne veulent plus transiger avec le corps social »
    https://lvsl.fr/romaric-godin-les-elites-neoliberales-ne-veulent-plus-transiger-avec-le-corps-s

    Nous avons retrouvé Romaric Godin au siège de Médiapart, dans le XIIe arrondissement parisien. Journaliste économique, passé par « La Tribune » où ses analyses hétérodoxes l’ont fait connaître, il travaille désormais pour le site d’actualité dirigé par Edwy Plenel. En septembre dernier, il publie son premier livre « La guerre sociale en France. Aux sources économiques de la démocratie autoritaire » paru aux éditions La Découverte. Dans cet essai, il développe ce qui constitue selon lui la spécificité du moment Macron et analyse les racines sociales et économiques profondes qui ont présidé à l’avènement du néolibéralisme autoritaire qu’il dépeint. Source : Le vent se (...)

  • En Allemagne, des sanctions contre les chômeurs sont censurées par la justice - Le Temps
    https://www.letemps.ch/monde/allemagne-sanctions-contre-chomeurs-censurees-justice

    La Cour constitutionnelle allemande a censuré mardi un volet majeur des réformes nationales du marché du travail de 2005, jugeant les sanctions infligées aux chômeurs de longue durée en partie incompatibles avec le respect de leur dignité.
    Ces coupes dans leur allocation mensuelle dite « Hartz IV » de 424 euros, décidées s’ils refusent par exemple une offre d’emploi, ne doivent pas excéder 30% de cette somme, a décidé à la Cour, alors que la loi permet pour l’heure de supprimer l’intégralité de l’allocation pendant 3 mois.

    le modèle qui a inspiré Emmanuel Macron L’enfer du miracle allemand un papier d’ Olivier Cyran, toujours disponible sur le site du diplo et sans paywall. et plusieurs fois sur seenthis : https://seenthis.net/sites/1299712
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/CYRAN/57833
    https://seenthis.net/tag/hartz_iv


    https://www.chappatte.com
    #Hartz_IV #Chapatte #chômage #libéralisme #allemagne

    • Hartz IV est la dernière des quatre lois de mise au pas des chômeurs adoptées entre 2003 et 2005 sous la coalition des sociaux-démocrates et des écolos dirigée par le chancelier Gerhard Schröder. Leur concepteur, Peter Hartz, ancien DRH de Volkswagen, a été condamné à deux ans de prison avec sursis et à 500 000 € d’amende en 2007 pour avoir « acheté la paix sociale » chez le constructeur en distribuant pots-de-vin, voyages exotiques et prestations de prostituées aux membres du comité d’entreprise.

      http://cqfd-journal.org/Un-axe-Berlin-Marseille-contre-la

  • La bombe néolibérale explose au Chili | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/311019/la-bombe-neoliberale-explose-au-chili

    Ce qui se passe au Chili n’est pas une crise, mais une véritable multicrise qui touche toutes les dimensions de la vie. Une solution politique à cette question n’est pas crédible, car la classe politique fait partie du problème et non de la solution. La société civile est lasse de la culture des satrapes. Les événements, jour après jour, n’arrêtent pas. L’espoir est de construire un Chili solidaire, loin des divisions du néolibéralisme. Le combat continue !

    #chili #Sebastian-Pinera #révolte #libéralisme #néo-libéralisme

  • Et la ZAD sauvera le monde..., par Frédéric Lordon (Le Monde diplomatique, octobre 2019)
    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/10/LORDON/60498

    Il est certain que le renversement de masse est souterrainement préparé par une série de décrochages individuels. Ça cède d’abord en silence dans les têtes, et l’épidémie de désertions se répand d’autant plus vite qu’abondent les exemples alentour. Il est certain également que, toutes choses égales par ailleurs, le désastre climatique accélérera les déplacements — nécessité commencera à faire loi. En ce sens, le ressort du désir d’en finir avec l’ordre capitaliste, c’est de ce côté que, de plus en plus, il va prendre consistance.

    #ZAD #mondialisation #libéralisme #consumérisme #environnement #alternative

  • Public Monopolies Are a Good Thing
    https://jacobinmag.com/2019/10/monopoly-public-schools-warren-education-plan

    On peut trouver des arguments valables contre cet argument contre les monopoles privés et pour les monopoles publiques. C’est quand même un bon modèle pour construire des arguments du même type.

    Trust-busting liberalism starts from the premise that competitive markets generally serve the public good better than any alternative. If you’re the sort of person who calls yourself a capitalist to your bones and you see an area where markets are manifestly not serving the public good, your first instinct is not to endorse public ownership but to find a way to make that part of the market more competitive.

    This instinct is so powerful that it’s applied in all sorts of areas where it makes no sense. For example, we’re seeing more and more calls (from trust-busting liberals and even from social democrats who should know better) to break up Twitter and Facebook, even though the nature of the services severely limits how much they can be broken up without losing their functionality.

    Simply separating Facebook from Messenger and Instagram, for instance, still leaves Mark Zuckerberg with extraordinary control over the flow of information. Really breaking up Facebook would mean having to keep track of which of your friends were on which mini-Facebook. Nationalizing the social media giants would solve the same problems more efficiently and also have the advantage of extending the First Amendment to social media.

    #libéralisme #monopoles

  • C’est la #uber #économie, stupide !
    http://carfree.fr/index.php/2019/10/28/cest-la-uber-economie-stupide

    Les libéraux sont incroyables. En plein débat sur la sécurité dans les #trains suite au droit de retrait massif des cheminots il y a moins de 15 jours, le gouvernement Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Insécurité_routière #Transports_publics #libéralisme #privatisation #sécurité_routière #sncf #société #TER #transports #transports_en_commun

  • Au #Canada, Justin #Trudeau affaibli par ses contradictions
    https://lemediapresse.fr/international/au-canada-justin-trudeau-affaibli-par-ses-contradictions

    Il est beau, sympathique, décontracté, incarne le triomphe de la #Politique-spectacle. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a charmé la terre entière après son élection, en octobre 2015. Derrière le masque de gendre idéal se cache pourtant un néo-libéral convaincu, maladroit sur les dossiers diplomatiques, écologiste de façade.

    #International #Ecologie #libéralisme #Québec

  • Surprise : la suppression de l’ISF a profité aux ultra-riches – La Chronique Éco
    https://lemediapresse.fr/economie/surprise-la-suppression-de-lisf-a-profite-aux-ultra-riches-la-chroniqu

    « Il n’existe cependant aucune preuve que l’argent redonné aux plus #riches est allé financer l’investissement direct dans des entreprises ». L’économiste atterré Henri Sterdyniak revient sur les conséquences de la suppression de l’ISF.

    #Économie #Impôt #ISF #libéralisme #PFU

  • • Le mythe de la philanthropie

    À l’heure de la montée des inégalités, les élites philanthropes prétendent vouloir « changer le monde ». Anand Giridharadas montre qu’elles ne font en fait que détourner le changement social dans leur propre intérêt, refusant de bouleverser le système qui les a consacrées.

    https://laviedesidees.fr/Anand-Giridharadas-Winners-take-all.html
    #capitalisme #phylanthropie #libéralisme #mythe

    • Le philanthrocapitalisme et les « crimes des dominants » | Cairn.info
      https://www.cairn.info/revue-politix-2018-1-page-29.htm

      Cet article a deux objectifs principaux. Dans une première partie, nous définissons la notion de « philanthrocapitalisme », un mouvement mondial qui prétend accroître l’efficacité de la philanthropie en appliquant les logiques de marché issues du monde de l’entreprise à la sphère caritative. À l’encontre d’autres analyses du philanthrocapitalisme, nous suggérons qu’une augmentation du volume des dons privés ne constitue pas une caractéristique intrinsèque des nouveaux modèles philanthropiques. Leur nouveauté réside plutôt dans l’attribution de subventions directes à de grandes entreprises grâce aux dons provenant d’organisations philanthropiques telles que la Fondation Bill et Melinda Gates. Cela nous amène à notre second point, où nous défendons l’idée selon laquelle la caractéristique la plus importante de la nouvelle philanthropie réside dans la façon dont les philanthrocapitalistes manient une rhétorique pro-marché pour conférer une certaine légitimité morale aux réglementations favorables aux entreprises et aux dépenses publiques qui exacerbent les inégalités économiques. Cette légitimité ne peut durer que tant que les conséquences négatives des transferts de richesse des fonds publics vers les entreprises sont stratégiquement ignorées. Nous postulons que les organisations philanthrocapitalistes remplissent une fonction épistémologique et moralisatrice qui soustrait à la vue du public les préjudices causés par les entreprises. En nous appuyant sur le concept d’autorité charismatique de Max Weber et sur les travaux de criminologues portant sur les « crimes des dominants », nous examinons comment et pourquoi une élite d’acteurs philanthropiques, dont l’existence et les agissements nuisent souvent au public, a réussi à présenter comme socialement bénéfique le recours à des solutions de marché en réponse à des problèmes humains.

  • Chacun sa part « Monde qui bouge
    http://www.mondequibouge.be/index.php/2019/06/chacun-sa-part

    Ces différents exemples mettent en évidence que l’individualisme et le volontarisme participent à une certaine représentation du monde où le bienêtre, la réussite, le succès et autres dépendent essentiellement d’une attitude individuelle positive.

    Cela peut figer la lecture que l’on peut avoir de certains phénomènes sociaux complexes comme le chômage, les déséquilibres dans la production et la redistribution de richesses ou encore le bonheur d’une population, en négligeant entre autres des paramètres comme le hasard, la reproduction des privilèges sociaux, etc.

    C’est en cela qu’il s’agit bien d’une idéologie. Une idéologie correspond à un ensemble plus ou moins cohérent des idées, des croyances et des doctrines philosophiques, religieuses, politiques, économiques, sociales, propre à une époque, une société, une classe et qui oriente l’action. Nous ajoutons avec Paul Ricœur (4) qu’une idéologie comporte une dimension de dissimulation d’elle-même : elle est le processus par lequel un individu ou une classe témoigne de sa condition tout en ignorant qu’il en rend compte. Autrement dit, le propre d’une idéologie, c’est de formater notre vision du monde sans que nous ayons conscience de ce formatage. Une idéologie cesse dès lors d’être opérante lorsque nous prenons conscience des processus qui la sous-tendent.

    Le volontarisme est la tendance à croire (notamment en politique) que la volonté humaine est capable d’imposer le changement ; thèse, tendance selon laquelle la volonté humaine l’emporte sur toutes les autres facultés, sur le réel, sur les évènements, dans l’État et la société.

    L’individualisme correspond, en politique, à un idéal qui accorde le maximum d’importance à l’individu, à l’initiative privée et réduit le rôle de l’État au minimum ou même à rien. Elle se traduit notamment par une tendance à l’affirmation personnelle ou à l’expression originale.
    Volontarisme et individualisme dans l’enseignement

    Cette manière de surestimer le poids des caractéristiques individuelles (la volonté, le courage, les efforts…) au détriment des facteurs sociaux a été baptisée erreur fondamentale d’attribution. Dans l’enseignement, les sciences humaines et sociales ont montré combien les dynamiques d’étiquetage individuel pouvaient contribuer à reproduire les inégalités.

    Concrètement : si un enseignant considère qu’un élève en difficulté est un cancre, un bon à rien qui n’y met simplement pas du sien pour réussir, ce même enseignant accompagnera peut-être moins cet enfant vers la réussite, et l’enfant finira lui-même peut-être par se conformer à l’étiquette qui lui est imposée. Il s’agit notamment de ce que l’on appelle l’effet Pygmalion (ou effet Rosenthal-Jacobson).

    Quid de la maitrise des codes sociaux qui favorisent la compréhension des implicites partagés par les enseignants ? Quid de partis pris pédagogiques qui permettent à un type d’élèves de mieux s’en sortir que d’autres ? Que penser des phénomènes de ghettoïsation et de stigmatisation interclasses (bonnes classes versus mauvaises classes), interécoles (bonnes écoles versus mauvaises écoles) et interfilières dont sont encore empreintes les écoles ?

    Malgré ces constats sur la réussite des individus, les idéologies volontaristes et individualistes demeurent fortement ancrées dans le monde de l’enseignement, tant dans les contenus d’apprentissage dans des situations de sensibilisation (il faut amener les jeunes à être des adultes responsables) que dans l’accompagnement pédagogique (il faut individualiser les parcours. La réussite et les échecs des élèves sont de leur ressort).

    #individualisme #libéralisme #école #bien-être #développement_personnel

    • « Des dizaines de milliers de personnes de tous âges et de tous horizons. » Le lendemain matin, cruelle déception, France Culture m’apprend que seules 7 000 personnes ont défilé aux Invalides devant la dépouille de l’ancien président.

      #lol #Jacques_Chirac

      Depuis des jours que les télés nous saoulent avec son amour de la Corona, c’est forcément bouleversant de voir le président mis en bière.

      Quel exploit… Démagogie, clientélisme et passe-droits : le portrait du plus populaire des présidents français ne sera pas mieux brossé que par ses adorateurs.

      « C’est vrai que l’héritage économique de Chirac président n’est pas très conséquent », persifle l’économiste de TF1. Mais le président en question n’y est pour rien : « Il a subi une longue cohabitation avec Lionel Jospin… » Maudits socialo-communistes. « Et puis il a difficilement navigué entre explosions sociales (les grèves de 1995, les émeutes de 2015) et contraintes financières. » Si le social « explose », la finance « contraint ».

      « En réalité, c’est à Matignon que Chirac a marqué l’économie entre 1986 et 1988. Libération totale des prix pour favoriser le consommateur grâce à la concurrence. » Ah oui, cette fameuse concurrence qui, récemment, a vertigineusement fait chuter les prix de l’électricité. « Jusqu’alors, c’était l’Etat qui fixait le prix d’un café. » Souvenez-vous : sitôt son tarif libéré, le prix d’un café chutait de moitié.

      « Modernisation du marché du travail avec le développement du temps partiel… » Quoi de plus moderne que le temps partiel ? Sans parler des facilités accordées aux employeurs pour licencier et aux propriétaires pour augmenter les loyers, comme le rappelle l’historienne Ludivine Bantigny. « … Privatisation de soixante-cinq entreprises dans l’industrie et dans la banque… » Et dans le secteur de l’audiovisuel : Bouygues achète TF1 sous couvert de « mieux-disant culturel ». « … Baisse des impôts pour tous… » Sauf pour les plus modestes, exonérés de l’impôt sur le revenu. « … Et suppression de l’impôt sur les grandes fortunes. » Déjà ! Chirac avait trente ans d’avance.

      « Je voudrais qu’on réécoute les mots de Jacques Chirac en 2007 quand il quitte l’Elysée », propose la présentatrice. Extrait : « Ne composez jamais avec l’extrémisme, le racisme, l’antisémitisme ou le rejet de l’autre. Dans notre histoire, l’extrémisme a déjà failli nous conduire à l’abîme. C’est un poison. »

      #le_bruit_et_l'odeur, quoi
      So #80s ! #libéralisme #backlash_libéral
      J’ai beaucoup d’empathie pour ce monsieur qui s’oblige à regarder la télévision et voir toutes ces merdes...

    • Jacques Chirac, avec Bill Clinton, porte une lourde responsabilité dans le massacre de 8000 civils musulmans par les Serbes en Bosnie en 1995 :

      À la fin du mois de mai 1995, six semaines avant l’assaut sur Srebrenica, Bill Clinton et Jacques Chirac, respectivement présidents des États-Unis et de la France, ainsi que le
      Premier ministre britannique John Major se mettent d’accord pour suspendre les frappes aériennes de l’Otan contre les force serbes. Une décision majeure qu’ils ne transmettent pas aux autorités néerlandaises, et qui s’avère contraire à l’engagement qu’ils avaient pris de répliquer en cas d’attaque.

      « Le commandant néerlandais des forces de maintien de la paix à Srebrenica avait demandé une aide aérienne rapprochée à neuf reprises et on me l’avait par ailleurs promise. Mais rien ne s’est passé avant qu’il ne soit trop tard », confie à France 24 Joris Voorhoeve, ministre néerlandais de la Défense de l’époque. « J’ai découvert que derrière cette promesse, il y avait cet accord passé entre le Royaume-Uni, la France et les États-Unis de ne plus déclencher de frappes aériennes… Les trois alliés auraient dû discuter de cette décision avec les autorités des Pays-Bas. Nous avons été tenus dans l’ignorance », poursuit-il.

      C’est grâce à la déclassification de documents américains, il y a deux ans, que Voorhoeve peut aujourd’hui être aussi affirmatif. Dans ces notes, issues d’une réunion du 18 mai 1995 qui a réuni les principaux décideurs de l’administration Clinton, il est écrit : "L’administration a décidé de suspendre « discrètement » l’usage de frappes aériennes contre les Serbes dans un avenir proche, dans la mesure où les forces de maintien de la paix de l’ONU ont été trop exposées à la riposte serbe. Cette décision a reçu le soutien de Chirac et Major (comme ils en ont tous deux informé le président Clinton la veille)".

      Cette « vulnérabilité » des forces de l’ONU évoquée dans la note fait référence à la capture, quelques jours auparavant, de vingt-et-un casques bleus français et de treize observateurs militaires de l’ONU par les Serbes de Bosnie. Les otages avaient été déplacés et utilisés comme boucliers humains sur des sites stratégiques, afin de contraindre l’Otan à cesser ses frappes aériennes.

      https://www.france24.com/fr/20150710-nouveaux-documents-accusation-occidentaux-massacre-srebrenica-gue

      #Jacques-Chirac #Bosnie #Serbie #Epuration-ethnique

  • « Dette, concurrence et Brexit ont entraîné la faillite du voyagiste britannique Thomas Cook » Le Monde, Jean-Michel Bezat, 23.09.2019
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/09/23/dette-concurrence-et-brexit-ont-entraine-la-faillite-du-voyagiste-britanniqu

    Quelque 600 000 vacanciers dans le monde devront être rapatriés et les 22 000 salariés du groupe risquent de perdre leur emploi. […]

    Vendredi 20 septembre, des fonds spéculatifs, détenteurs de credit default swaps (CDS) et pariant sur une incapacité du voyagiste à rembourser sa dette, ont réclamé 200 millions de livres supplémentaires pour valider le plan de restructuration engagé à l’été, ce qui portait ce plan de sauvetage à 1,1 milliard de livres, entraînant une plongée du titre de 22,78 % à la Bourse de Londres.

    Le gouvernement britannique a refusé, dimanche, de voler au secours de ce fleuron de l’industrie touristique, […] fidèle à une longue tradition libérale de non-intervention. […] »

    #paywall #tourisme #finance #cds #liberalisme

    • fidèle à une longue tradition libérale de non-intervention. […]

      n’est-ce pas en légère contradiction avec la suite :

      Le gouvernement a activé un plan d’urgence baptisé « opération Matterhorn », du nom d’une campagne de bombardement américaine, lors de la seconde guerre mondiale. Pour le ministère des transports, c’est « l’opération de rapatriement de civils la plus importante de l’histoire en temps de paix ».

  • L’orientation politique des gays, des bis et des lesbiennes à la veille des élections européennes de 2019 - IFOP
    https://www.ifop.com/publication/lorientation-politique-des-gays-des-bis-et-des-lesbiennes-a-la-veille-des-elec

    L’orientation politique des gays, des bis et des lesbiennes à la veille des élections européennes de 2019

    À quelques jours du scrutin, le magazine Têtu publie une enquête exclusive sur l’orientation politique et le vote des gays, des bis et des lesbiennes aux élections européennes, qui montre notamment un désenchantement à l’égard du macronisme, dans un contexte toujours marqué par le non-respect du président de sa promesse de loi ouvrant la PMA aux couples de femmes.

    LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS

    Premières concernées par la loi sur la PMA, les lesbiennes votent en effet massivement pour des listes de gauche ou d’extrême gauche (54 %) : seuls 12 % des homosexuelles déclarent avoir l’intention de voter pour la liste LREM-MoDem, 15% pour une liste de droite (LR, UDI) et 17 % pour liste de droite radicale ou souverainiste (DLF, RN, LP, UPR).

    En cela, les affinités politiques des lesbiennes se distinguent assez nettement de celles des gays, qui restent encore attachés au macronisme : 30 % des homosexuels voteraient pour la liste conduite par Loiseau, soit un peu moins de 10 points de plus que l’ensemble de l’électorat. On observe cependant une baisse significative de proximité aux forces politiques soutenant l’action du président : seul un quart des gays exprime sa sympathie pour un parti centriste (24 %), contre plus d’un tiers (37%) lors de l’élection présidentielle de 2017.

    Le vote des bisexuels est quant à lui très genré :

    les femmes bisexuelles ont un vote très similaire à celui des lesbiennes, c’est-à-dire très ancré à gauche et à l’extrême gauche.
    les hommes bisexuels votent nettement plus que la moyenne pour la droite radicale (39%, contre 27% des gays et 17% des lesbiennes) : le choix pour certains de ne pas assumer une homosexualité à part entière pouvant sans doute les rendre moins sensibles à la défense des droits LGBT portés par les forces progressistes.

    #masculinité #hommerie #LGBT #racisme #libéralisme #misogynie #fascisme

    J’ai trouvé ce sondage via un blog sur mediapart : https://blogs.mediapart.fr/franck-noir/blog/010819/sondage-ifop-pour-tetu-2019-les-gays-sont-ils-dextreme-droite-1
    Le mec qui écrit ce blog est très probablement un bourgeois blanc misogyne. A ses yeux si les gays votent fascistes et racistes c’est de la faute des féministes et des orgas de la LGBTpride qui n’ont pas mis assez d’hommes blancs en tête de cortège l’année dernière... Par contre il a rien à dire sur Sens commun, son problème c’est les féministes et les gays et bis non blancs. Il compare les féminismes aux masculinismes et recommande de les exclure du mouvement LGBT. Il m’a l’air bien en marche pour le vote RN ce blogueur.

    J’ai d’autres hypothèses à proposer :
    – Si les gay et hommes bi votent fasciste et raciste, c’est que les gays et hommes bis de gauche et ceux qui ne sont pas racistes ont été plus touchés par l’épidémie de #Sida .
    – On peu aussi supposé que la forte fréquentation de milieu très masculin blanc et bourgeois favorise les comportement masculinistes.
    – Mais l’hypothèse qui me semble la plus forte est l’influence du discours islamophobe du RN auprès de ces hommes. Ce qu’on appel l’ #homonationalisme

    #GPA #masculinisme #islamophobie

  • Réveille-toi Adam Smith, sors de ta tombe Milton Friedman!
    http://carfree.fr/index.php/2019/07/10/reveille-toi-adam-smith-sors-de-ta-tombe-milton-friedman

    Quand les médias parlent de dysfonctionnement d’un service public, rapidement se pose la question de le rendre payant. Récemment, un éditorialiste de la chaîne de télévision LCI, François Lenglet, croyait Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Transports_publics #critique #économie #Gratuité_des_transports_en_commun #libéralisme #routes #santé #services_publics

  • Représentation(s) des femmes dans le jeu vidéo - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=7GgdbzgEyj0

    Le 15 juin, la Cité des sciences et de l’industrie a invité le public à s’interroger sur l’évolution de la place de la femme dans l’univers vidéoludique. Les femmes, aujourd’hui, représentent en effet la moitié des joueuses. Valorisant la mixité et la diversité des profils dans l’industrie du jeu vidéo, des chercheuses, des créatrices et des développeuses sont venues dans l’e-Lab partager avec le public leurs expériences et donner leurs conseils à celles et ceux qui souhaitent en faire leur métier. La conférence aborde le traitement de l’image des femmes dans le jeu vidéo allant des rôles des personnages à l’hypersexualisation graphique.

    Intervenantes Sophie Krupa : Directrice de publication de JV le mensuel de la culture du jeu vidéo Nat’Ali : Streameuse de jeux vidéo Marie-Eline Guillet : Psychologue clinicienne et chercheuse Chloé Desmoineaux : Artiste, curatrice La table ronde est modérée par Peter Pescari, chargé de médiation jeux vidéo

    Je trouve que c’est une redite du travail de Mare_lard en moins fouillé et moins incisif et sans la cité. Le présentateur explique que aujourd’hui les genres sont déconstruits car les hommes peuvent être féminins grâce aux LGBT++
    Au niveau du contenu c’est principalement sur Bayonetta qui serait un exemple d’hypersexualisation positive.

    #genre #libéralisme

  • Assurance-chômage : une #Réforme idéologique – La Chronique Éco
    https://lemediapresse.fr/economie/assurance-chomage-une-reforme-ideologique-la-chronique-eco

    Dans ce nouvel épisode de la Chronique Éco, l’économiste atterré Henri Sterdyniak révèle les fondements idéologiques d’une réforme qui se pare des oripeaux de la technicité : celle de l’assurance-chômage.

    #Économie #assedic #chômage #emploi #Gouvernement #libéral #libéralisme #Macron #marché #pénicaud #philippe #Travail #unedic

  • #autoroutes : l’histoire secrète des privatisations
    http://carfree.fr/index.php/2019/06/26/autoroutes-lhistoire-secrete-des-privatisations

    Comment s’est déroulée la #privatisation des concessions d’autoroutes ? Pourquoi ce secret autour d’un accord négocié entre l’État et les sociétés d’autoroutes ? Comment le secteur autoroutier espère accroître ses revenus ? La Lire la suite...

    #Fin_des_autoroutes #audio #histoire #libéralisme

  • Cynisme absolu. Après avoir exhorté les dirigeants mondiaux à se tourner vers l’écologie il y a quelques temps :
    A Genève, Macron dénonce les dérives d’un « capitalisme devenu fou »

    « On ne peut pas défendre ce que je dis à l’OIT et dire ensuite au FMI ou autour de la table du Conseil européen : “vous allez vous ajuster face à la crise financière et réduire vos droits sociaux”. Ça doit être terminé », a-t-il insisté, plaidant la cohérence. « Ou dire à l’OMC : “c’est formidable le commerce, il faut négocier des accords avec tout le monde, quelle que soit leur sensibilité sociale et environnementale. Et vive le dumping, ça ira mieux, ça enrichit tout le monde” », a-t-il ajouté, se défendant de tenir un discours « crypo-marxiste » à l’OIT et libéral en France..

    En allusion au mouvement des « gilets jaunes » en France, le chef de l’Etat français a par ailleurs reconnu de nouveau avoir fait une « erreur fondamentale » non de fond mais de méthode. « Nous avons peut-être parfois construit des bonnes réponses trop loin de nos concitoyens en considérant qu’il y avait des sachants et des subissants. C’était une erreur fondamentale », a-t-il admis.

    Il parle aussi du G7 où visiblement il compte servir le même baratin en prônant couverture sociale et salaire minimum pour tous les pays...

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/06/11/a-geneve-macron-denonce-les-derives-d-un-capitalisme-devenu-fou_5474800_8234

    #confusionisme #politique #gauche #socialisme #liberalisme #capitalisme #baratin

  • Eh bien, recyclez maintenant ! | Grégoire Chamayou
    https://www.monde-diplomatique.fr/2019/02/CHAMAYOU/59563

    Poubelle jaune, poubelle verte, poubelle bleue… À grand renfort de sermons, on nous chante les louanges d’une « citoyenneté moderne » associée à un geste : le tri des déchets, considéré comme la garantie de sauver une planète dégradée de toutes parts. C’est peut-être se méprendre sur la logique qui sous-tend cette injonction à l’« écoresponsabilité » des consommateurs. Source : Le Monde diplomatique