• Angela Merkel dixit :

    “We have freedom of expression in our country. For all those who claim that they can no longer express their opinion, I say this to them: If you express a pronounced opinion, you must live with the fact that you will be contradicted. Expressing an opinion does not come at zero cost. But freedom of expression has its limits. Those limits begin where hatred is spread. They begin where the dignity of other people is violated. This house will and must oppose extreme speech”

    https://twitter.com/dw_politics/status/1199643245560643584
    #liberté_d'expression #Angela_Merkel #hate_speech

    ping @karine4

  • La France suit avec attention les manifestations qui se déroulent actuellement dans plusieurs villes en #Iran. Elle rappelle son attachement au respect de la liberté d’expression et du droit à manifester pacifiquement.

    Je n’arrive pas à trouver les bons tags...
    Peut-être celui de Mickaël Correia sur twitter est le meilleur : #rire_jaune
    Et j’ajoute #hypocrisie
    Et ce petit air de #colonialisme
    #France #manifester_pacifiquement #liberté_d'expression #manifestations #résistance

    ping @karine4 @cede

  • La manière de posé une question selon que vous serez faible ou puissant.


    Chez liberation on se demande ;

    Alain Finkielkraut a-t-il appelé à « violer les femmes » lors d’un débat sur LCI ?

    et

    Pourquoi le cri « Allahu akbar » a-t-il été scandé pendant la marche contre l’islamophobie ?

    Alors que libé aurais tout aussi bien pu se demander :

    Pourquoi Alain Finkielkraut a-t-il appelé à violer les femmes lors d’un débat sur LCI ?

    ni

    Est-ce que le cri « Allahu akbar » a-t-il été scandé pendant la marche contre l’islamophobie ?

    Pourtant Finkielkraut a bien fait appel au viol et apologie du viol avec circonstances aggravante de viol par conjoint. Il est donc passible de poursuite pour appel au crime contre un groupe discriminé.
    Mais Libé prend la défense de Finkielkraut qui est plus puissant que les femmes et Mme De Haas réunis.

    Dans la vidéo de 16 secondes intégrée à ce tweet, on entend juste Alain Finkielkraut, phallosophe, dire à Caroline De Haas, militante féministe : « Je dis aux hommes : "Violez les femmes !" D’ailleurs, je viole la mienne tous les soirs. » Le montage de cette vidéo ne permet pas de saisir la dimension « ironique » des propos du philosophe, qu’on comprend en écoutant l’intégralité de la séquence.

    Non seulement c’est un délit d’appeler au crime mais Finkielkraut par sa fonction d’académicien à une portée officiel. Ses propos engagent la république puisque ce délinquant misogyne et raciste est subventionné grassement par nos impôts.

    Pour l’ironie ca ne change rien, la loi ne dit pas que l’ironie autorise les appels au crime.

    Rappel de la loi :

    Seront punis des peines prévues à l’alinéa précédent (un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende ) ceux qui, par ces mêmes moyens, auront provoqué à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre ou de leur handicap ou auront provoqué, à l’égard des mêmes personnes, aux discriminations prévues par les articles 225-2 et 432-7 du code pénal.

    #humour #culture_du_viol #violophilie #masculinisme #appel_au_viol #académie_française #sexisme_d'état #phallosophe

    • Oui @martin4 d’où mon tag #sexisme_d'etat
      J’ajoute que le ministère de la culture recrute depuis 10 ans son personnel féminin avec une épreuve scatologique. Or après les signalements ni ce ministère si Sciappa n’ont désapprouvé et même après les révélation de la presse, le ministère ne récuse pas cette politique de recrutement et Sciappa ne répond pas plus. Je sais pas ce qu’en penserait Dreyfus mais je sais que si Libé dénonce d’un coté les féminicides et médiatise la politique de recrutement du ministère de la culture, #en_même_temps Libé trouve super drôle ce que dit Finkielkraut tout en oubliant étrangement de rappeler les limites que la loi pose à la #liberté_d'expression . Pour Finki, le minimum serait qu’après de tels propos, il soit viré de l’académie française.

    • Pour Finkielkraut (et d’autres) je pense qu’il est important de parler de « #Militant_pédophile_d'extrême_droite »

      Sur Finkielkraut et son militantisme pédophile :
      - Sur l’affaire Polanski, il ne cesse de minimiser le caractère enfantin de la victime (il compte les mois « 13 ans et 9 mois », il s’intéresse aux menstruations de la victime, il souligne qu’elle avait un « petit ami » (de son age) avec qui elle avait eu une ou deux relations sexuelles)
      - En 1977 avec Pascal Bruckner, il soutien Tony Duvert qui fait l’apologie de la pédophilie et considère que dès 10 ans un enfant peut avoir des relations sexuelles avec un adulte sans problème.

    • Amusant de constater qu’il y a une page consacrée au « gauchisme » sur Wikipédia.

      Gauchisme — Wikipédia
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Gauchisme

      Au milieu des années 1970 des provocations sociétales touchant à la pédophilie ont été lancées mais dans les milieux et cénacles littéraires et mondains, par des auteurs distincts du gauchisme, les écrivains Tony Duvert et Gabriel Matzneff, quasiment au même moment. Le seul gauchiste à leur emboiter directement le pas sera Daniel Cohn-Bendit, même si en 1977 Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut, dans Le Nouveau Désordre amoureux62,63, vont aller jusqu’à déplorer en 1977 la réprobation déclenchée par le livre de Tony Duvert, allant jusqu’à inciter à le lire.

    • Le cas est un peu tendancieux puisqu’il se défend justement d’appeler à violer en mettant en scène sa caricature appelant à violer. Une chose est sûre, le récit par Libé, aussi complaisant soit-il, est déjà gerbant : des mecs du côté du manche défendent le droit de marcher sur les personnes de groupes sociaux minoritaires ou minorisés. Et tous les mecs qui défendent sur Twitter avec des super arguments : « Mais c’est de l’humouuureuh ! »

      Ça n’est pas de l’humour, l’humour étant destiné à faire rire alors que cette énonciation un peu tordue avait pour but de choquer Caroline De Haas (je suis trop loin de mes études de linguistique pour dire de quoi il s’agit mais des énonciations ambiguës ne font pas une blague ni réciproquement, c’est autre chose).

      J’ai un peu hésité et puis j’ai fini par rapporter les faits au CSA. Justement, et ça a fini de me convaincre, parce que le CSA ne prend pas les plaintes pour des propos interdits par la loi mais pour tout ce qui passe en-deçà et témoigne d’un manque du respect basique pour les gens et leur intégrité corporelle et mentale dans cette société. Parce que c’est le public qui attribue des fréquences, voire des subventions, donc on peut estimer que le public a droit de regard sur ce genre de salauderie.

      D’autre part j’ai noté ici https://seenthis.net/messages/806932 que Finkielkraut est le premier à se plaindre de gérontophobie quand on s’attaque à sa situation de mâle en fin de carrière et au sommet de son pouvoir (ici de sa capacité de nuisance). Il comprend très bien ce qu’a de toxique la haine pour un groupe... à condition qu’il en fasse partie !

    • Je ne voie pas ce qui pourait faire pensé que Finki ne viol pas sa compagne tous les soirs. C’est plutot inimaginable qu’une femme consente à du sexe avec ce sphincter incontinent. J’en profite pour dire aux femmes de châtrer les hommes et de commencer par Finki, ca le fera surement bien rigoler.

    • Question de budget ? Dans l’émission sur le vieillissement où ils sont entre mâles à se féliciter de leur grande sagesse et que la société (dont la recherche médicale) soit à leur service, ils avouent que leur sexualité est sous perfusion de Viagra.

      Cette sortie ne signifie ni que Finkielkraut viole ni qu’il ne viole pas sa femme, mais bien qu’il s’en fiche et qu’il souhaite garder le privilège de ne pas y réfléchir. Elle m’a fait penser au début de Coïts (Intercourse) d’Andrea Dworkin. Elle raconte que Léon Tolstoï hait le sexe mais que de temps en temps il est submergé par sa libido, qu’il n’imagine pas satisfaire autrement qu’en violant sa femme. Il se vidange dans son corps comme si c’était une chose, sa chose, puis la regarde comme un tas de merde... jusqu’à la prochaine fois. Non, il ne la viole pas tous les soirs mais il la viole et tout le monde s’en fiche à part une poignée de féministes et pro-féministes.

      Tous les mecs de cette émission se sont comportés comme de merdes assises sur leur privilège de blesser les autres. Ce sont des raclures et pas un n’est venu à l’aide de Caroline De Haas qui ne représentait pas que le féminisme mais aussi la simple décence.

    • Lorsqu’il lance à la cantonade "Violez, violez, violez ! Je dis aux hommes : violez. D’ailleurs, je viole ma femme tous les soirs", Alain Finkielkraut sait qu’il s’adresse à une victime de viol. Il sait aussi qu’à l’instant où il prononce - éructe - cette phrase, des dizaines de milliers de victimes de viol le regardent.
      ...
      La parole est « normatrice », elle est un agent actif sur la société. Elle agit sur les mentalités et sur les comportements. Je suis très étonnée depuis mercredi de voir des journalistes m’expliquer que c’était du 2nd degré donc au final, ce n’est pas si grave. Ces personnes travaillent pour des médias. Ils passent leurs journées à écrire et, pour certain.e.s, à parler à la radio ou à la télé.

      Ils n’ont pas conscience de la puissance d’un mot, d’un écrit, d’une parole ?

      Les mots, qu’ils soient prononcés au 1er ou 2ème degré, agissent. Différemment, sans doute. Mais ils agissent quand même. Quand un homme se moque à la télévision d’une militante féministe qui rappelle le nombre de femmes victimes de viol en France, il ne se moque pas seulement d’elle. Il se moque de ses propos. Il se moque du sujet. Il se moque du viol.

      Il légitime au final l’oncle ou le neveu qui expliquera lors d’un prochain repas de famille que franchement, « on parle trop de cette question », que « ça va deux minutes », que « y a pas tant de viols que ça en France ». Et Alain Finkielkraut, volontairement ou pas, participe de fait à verrouiller un peu plus ce secret qu’on essaye, contre vents et marées, de lever.

      https://blogs.mediapart.fr/carolinedehaas/blog/151119/le-viol-alain-finkielkraut-et-le-deni

    • Merci Antonin de citer l’analyse qu’a fait Dworkin de l’hypocrisie sexuelle de Tolstoï (à partir de ses propres écrits et de ceux, plus discrets mais plus émouvants de Sophie Andreievna Tolstoi). COïTS met également en scène d’autres viols iconiques dans les écrits d’écrivains mâles couronnés : Tennessee Williams, Isaac Bashevis Singer, Diego Rivera, James Baldin, Kôbô Abé et beaucoup d’autres. (https://scenesdelavisquotidien.com/2019/03/06/dworkin-aujourdhui-a-propos-de-sa-preface-a-intercourse-coit)

    • « Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne, Danièle Obono, députée de Paris, Uga Bernalicis, députée du Nord et Bénédicte Taurine, députée de l’Ariège du groupe la France insoumise ont saisi aujourd’hui [vendredi] la procureur de la République de Paris sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale, pour les propos tenus par l’époux de Sylvie Topaloff le 13 novembre 2019 lors de l’émission La grande confrontation sur LCI », expliquent-ils.

      http://www.leparisien.fr/societe/propos-de-finkielkraut-sur-le-viol-quatre-deputes-lfi-saisissent-le-procu

      Les quatre Insoumises « considèrent que ces propos peuvent constituer un délit aux termes de l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881 » portant sur la provocation « à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre ».

    • Je trouve significatif que les hommes de droite - ce qu’est clairement Finkielkraut malgré une réputation acquise à gauche - instrumentalisent aussi cavalièrement les femmes, pas seulement la leur, mais celles de tous leurs auditeurs. Relire Dworkin ("Les Femmes de droite") à propos de la fausse sécurité promise aux femmes par les idéologues conservateurs-trices. « Il était une pomme » en a fait une série de vidéoclips : https://www.youtube.com/watch?v=yPkEd7vd0lI

    • Merci pour « il etait une pomme » @martin4

      Ici une déclaration sur les enfants de 16 ans malléables et influencables :

      « Je trouve lamentable que des adultes s’inclinent aujourd’hui devant une enfant. Je crois que l’écologie mérite mieux, et il est clair qu’une enfant de 16 ans, quel que soit le symptôme dont elle souffre, est évidemment malléable et influençable.

      https://www.ladepeche.fr/2019/09/20/alain-finkielkraut-tire-a-boulets-rouges-sur-greta-thunberg,8427127.php

      et ici une déclaration répété chez pujadas par le même sur les adultes de 13 ans et 9mois

      J’ai rappelé les faits, (...) cette jeune fille, qui avait en l’occurence 13 ans et 9 mois, elle n’était pas impubère, elle avait un petit ami (...)

      Ce qui implique que si une fille est pubère il ne peu plus y avoir de viol. Ca implique aussi que si une fille pubère est consentante un jour pour du sexe avec un garçon ou un homme alors elle est consentante pour toute pratique sexuelle avec n’importe quel homme n’importe quand, n’importe ou. C’est encore plus grave que ce que les analyses en disent. Ce que Finki défend comme idée c’est qu’une fille qui a passé la puberté n’est pas violable, une fille qui as un petit ami non plus... Il pense exactement comme les talibans qu’il prétend combattre.

      En 2009 il ajoutai aussi :

      « C’était une adolescente qui posait dénudée pour Vogue homme. Et Vogue homme n’est pas un journal pédophile.
      C’est quand même une chose à prendre en considération. »

      Sinon je me demande si Finki rigolerais dans le cas ou un antisémite noroire s’amusait à dire « Je dit aux goys, gazez, gazez, gazez les juifs. D’ailleurs je gaze un juifs chaque soirs. » pour se dédouaner d’être antisémite. Mais pas de pbl pour dire de la misogynie pour se défendre d’être misogyne. Ca me rappel mon ancien proprio qui me disait « Je suis pas raciste moi, je loge une négresse au 3eme ! »

      Par rapport à l’ironie et au 2nd degrès. Ce mode de communication exige une connivence entre les parties communicantes. Pour que le second degrés sois compris il faut de la connivence avec la ou les personne·s à qui s’adresse ce discours.

      https://www.youtube.com/watch?v=F9IOU0lB8j8

      Or Finki prétend faire de l’ironie sur le viol avec une victime de viol qui est face à lui, et il sais qu’il est regardé par des milliers de victimes de viol il ne peu donc absolument pas se faire valoir d’une connivence avec ses interlocutrices, les seuls avec qui il pourrait avoir de la connivence ce sont les agresseurs sexuels et leurs complices. Pour que Finki ai le droit à l’ironie, il faudrait qu’il n’ai jamais tenu de propos sexistes par le passé, qu’il n’ai jamais défendu de violeurs et qu’il prouve qu’il n’as jamais violé. Or Finki est un habitué du discours misogyne pro viol. Il a défendu le fait que toute fille qui passe la puberté ne peu plus refusé son consentement (ainsi que toute fille pubère qui a un petit ami ou/et qui a posé nu sur une photo un jour) et enfin vu sa conception du viol (une fois pubère les femmes n’ont plus le choix) il est plus que probable que Mme Topaloff en ai déjà subi de nombreux.

    • @tintin les sources sont multiples, mais je n’ai pas pu vérifier dans le livre écrit par Alain Finkielkraut et Pascal Bruckner (en soit, ces deux noms accolés c’est déjà un film d’horreur) dans « Le Nouveau Désordre amoureux » en 1977 et ré-édité en poche récemment. https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Finkielkraut#La_%C2%AB_pens%C3%A9e_68_%C2%BB,_le_progressisme_et Le lien de Big Grisly https://fr.wikipedia.org/wiki/Gauchisme#Les_provocations_soci%C3%A9tales semble provenir de la même source c’est à dire #Michel_Onfray (personne que je trouve tout autant critiquable que Finkielkraut) dans son livre « L’autre pensée 68 : Contre-histoire de la philosophie ». Onfray écrit :

      https://books.google.fr/books?id=261ODwAAQBAJ&lpg=PT18&dq=Pascal%20Bruckner%2C%20p%C3%A9tition%

      "Loin de l’empire des adultes sur le sexes des enfants, le narrateur tient ce propos dont on peut imaginer qu’il est celui de l’auteur du livre : « Aimer un enfant, c’est lui permettre d’accéder sans heurt, par la voie de l’affection et du savoir, à une émotion, à une sensibilité et à une conscience dont l’amour ne saurait se passer pour rayonner de cette humanité à laquelle nos sociétés lui permettent rarement de parvenir » (75) — nous sommes loin des thèses de #Pascal_Bruckner et #Alain_Finkielkraut qui, dans "Le Nouveau Désordre amoureux" (1977), invitaient à ce que leurs lecteurs s’inspirent des livres du pédophile #Tony_Duvert dont ils déploraient qu’ils « provoquent le scandale : ils devraient susciter des vocations, dessiller les yeux » (au Seuil, page 266). En 1979, dans "Au coin de la rue, l’aventure", les deux compères [Bruckner et Finkielkraut] récidivent en écrivant : « Désirez-vous connître l’intesité des passions impossibles ? Éprenez-vous d’un(e) enfant » (ibid, 91)..."

      Et samedi dernier encore, tranquillement lors de son émission Répliques où il avait invité #Laurent_Dandrieu (de #Valeurs_Actuelles) et #Antoine_Guillot (de #France_Culture) :

      https://archive.org/details/finkielkraut16novembre2019franceculture

      Alain Finkielkraut :
      « On est pédophile lorsqu’on veut, lorsqu’on désire des jeunes filles impubère. Quand elles sont pubères ce n’est plus de la pédophilie, cela peut être condamnable etc. mais à ce moment-là il faut utiliser le vocabulaire qui convient. »

      Laurent Dandrieu :
      « Je pense qu’en fait le seul cas où on pourrait, éventuellement, repousser et rejeter une oeuvre artistique en raison des comportements scandaleux de son auteur, serait le cas où l’oeuvre sert justement à l’auteur pour justifier son comportement scandaleux. Un pédophile qui fairait une oeuvre qui fasse l’apologie de la pédophilie, là effectivement, il y aurait un problème évident à apprécier cette selon des critères purements artistiques. Il me semble absolument évident que dans le cas de Woody Allen on n’est absolument pas dans ce cas de figure là. »

      Alain Finkielkraut :
      « Alors il est vrai que, quand même, nous avons beaucoup changé de contexte parce qu’il y a un auteur qui a fait ça, très admiré dans les années 1970, et peut-être pas tout à fait pour rien, c’était Tony Duvert. Tony Duvert dans "Quand mourut Jonathan" a fait en effet l’apologie de la pédophilie. Mais bon, voilà, c’était... autres temps autres moeurs. »

      Ou encore dans l’ouvrage de #Malka_Marcovich dans son livre « L’autre héritage de 68. La face cachée de la révolution sexuelle » (Albin Michel)

      https://www.letemps.ch/societe/revolution-sexuelle-mai-68-genere-un-tourbillon-dabus

      "D’ailleurs les « nouveaux philosophes reconnaissaient toute la pertinence des livres de Tony Duvert et de son apologie de la sexualité avec les enfants, qui devait selon eux « stimuler, susciter des vocations, dessiller les yeux » (dixit Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut dans Le Nouveau Désordre amoureux)."

    • Concernant la « définition de la pédophilie selon Alain Finkielkraut » on peut noter sa constance depuis au moins 1977 à défendre ce que nous appelons la pédophilie mais lui appelle des « relations sexuelles avec des jeunes filles pubères ».

      Pour moi Alain Finkielkraut procède à une réification des filles puisqu’il réduit celles-ci à un assemblage mécanique, la puberté , il nie la pertinence de la prise en compte de leur développement moral, psychologie, émotionnel, cognitif, intellectuel et social pour définir leur enfance.

      Alain Finkielkraut va ainsi à l’encontre

      – de la définition de l’ONU formalisée dans l’article 1er de "La Convention relative aux droits de l’enfant" :

      « _Au sens de la présente Convention, un enfant s’entend de tout être humain âgé de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable ._ »

      https://www.unicef.fr/sites/default/files/convention-des-droits-de-lenfant.pdf

      – de la définition légale française https://www.dictionnaire-juridique.com/definition/minorite.php

      "la « minorité ». est le nom donné au statut juridique que la loi attache à la situation juridique de la personne qui, en France, n’a pas atteint l’âge de 18 ans."

      La majorité sexuelle étant acquise à partir de 15 ans : https://www.planning-familial.org/fr/majorite-sexuelle-quelle-majorite-sexuelle-446

      ""Le fait, par un majeur, d’exercer SANS violence, contrainte, menace NI surprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de 15 ans est puni de cinq ans d’emprisonnement et 75 000€ d’amende"

      – Je n’ai pas trouvé de définition claire de l’enfance selon l’Organisation Mondiale de la Santé, mais voici comment l’ OMS définie la petite enfance :
      https://www.who.int/social_determinants/themes/earlychilddevelopment/early_child_dev_ecdkn_fr.pdf

      « Le présent document fait la synthèse des connaissances sur les possibilités d’améliorer la situation relative au développement de la petite enfance (DPE) à l’échelle mondiale. Conformément aux normes politiques inter-
      nationales, nous définissons la petite enfance comme la période allant du développement prénatal jusqu’à l’âge de huit ans. Ce que vivent les enfants durant leurs premières
      années sert de pierre angulaire pour le reste de leur vie. Cela s’explique par le fait que le DPE — dont les aspects physiques, sociaux, émotionnels, du langage et cognitifs — exerce une grande influence sur l’apprentissage de base, la réussite scolaire, la participation économique, la citoyenneté sociale et la santé. »

      On peut donc dire qu’en souhaitant restreindre l’enfance à la période avant la puberté (et donc potentiellement avant 13 ans et 9 mois mais aussi avant 11 ans) et donc la pédophilie aux relations sexuelles avec des enfants impubère, dans la situation actuelle, et compte tenu de ses valeurs sur d’autres sujets : Alain Finkielkraut est bien un militant pédophile d’extrême droite.

      Positions qu’il a exprimer à plusieurs reprises :

      9 octobre 2009 8h20

      « Polanski n’est pas pédophile ! Sa victime, la plaignante, qui a retiré sa plainte, qui n’a jamais voulu de procès public, qui a obtenu réparation n’était pas une fillette, une petite fille, une enfant au moment des faits ! C’était une adolescente qui posait nue, dénudée pour vogue homme ! Et vogue homme n’est pas un journal pédophile ! »

      https://archive.org/details/finkielkrautpolanskipedophilie2009

      Mercredi 13 novembre 2019

      Cette jeune fille qui avait en l’occurrence 13 ans et 9 mois, elle n’était pas impubère, elle avait un petit ami. Elle a eu cette relation avec Polanski, il a été accusée de viol.

      https://archive.org/details/alainfinkielkraut-lagrandeconfrontation-lci

      Samedi 16 novembre 2019

      « On est pédophile lorsqu’on veut, lorsqu’on désire des jeunes filles impubère. Quand elles sont pubères ce n’est plus de la pédophilie, cela peut être condamnable etc. mais à ce moment-là il faut utiliser le vocabulaire qui convient. »

      https://archive.org/details/finkielkraut16novembre2019franceculture

    • « il faut utiliser le vocabulaire qui convient » nous tance l’Académicien. Si les règles de la bienséance ne bâillonnaient pas celles qui partagent un plateau avec cet homme, il se ferait servir des propos inconvenants mais parfaitement justifiés. Car enfin, n’est-il pas obscène que l’Académie française, les grosses pointures du cinéma français et des émissions de grande écoute soient ainsi mobilisées par la défense d’un pleutre ? Polanski n’a rien d’un héros : il a sodomisé à deux reprises une adolescente de 13 ans après l’avoir subornée et droguée avec des Quaaludes. Il a reconnu ces actes et est, depuis, un fugitif de la justice, profitant des pays qui n’ont pas d’entente d’extradition avec les USA. Je trouve obscène qu’on l’ait laissé s’accaparer l’héroïsme d’Émile Zola pour tenter de se laver les mains.

    • Pour les pédosexuels académiciens on retrouve D’Ormesson chez les supporters de Matzneff

      Ainsi Jean d’Ormesson pouffe, dans « le Point », en 1993 :
      "« Notre ami Gabriel parle un joli français. A voir le nombre des enfants qui sont pendus à ses basques, on se dit que rien n’est perdu pour notre langue bien-aimée. »"

      https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20191226.OBS22783/gabriel-matzneff-ce-paria-tres-aime-qui-fait-l-apologie-de-la-pedophilie.
      le nouvel obs qui fait comme si le magazine avait été précurseur dans la dénonciation, se plaçant avant Denise Bombardier et ne fait aucune autocritique, comme si le nouvel obs n’avait jamais publié de contenu pro-pedoviol.

      Il n’y a guère que Guy Sitbon, dans « le Nouvel Obs », pour dénoncer, en 1990, le « mépris » de Matzneff « pour les enfants qu’il baise », et menacer : « Que Gab ne tombe pas un jour sur un père. Qu’il ne tombe pas sur un homme. » La même année, Josyane Savigneau prend la défense de l’auteur de « Mes amours décomposés » : « Matzneff ne viole personne, ne force aucune de ces jeunes femmes à partager sa vie amoureuse. » Et la critique s’offusque des accusations portées contre l’écrivain par Denise Bombardier dans l’émission « Apostrophes », quelques semaines plus tôt. Sur le plateau, l’essayiste canadienne a asséné :
      "« Monsieur Matzneff nous raconte qu’il sodomise des petites filles de 14 ans, 15 ans ; que ces petites sont folles de lui. […] On sait que les vieux messieurs attirent les petits enfants avec des bonbons, M. Matzneff, lui, les attire avec sa réputation. »"

      Elle ajoute qu’en France « la littérature sert d’alibi à ce genre de confidences ». En somme, peu importe les actes, pourvu que l’écrivain ait du style. Et du style, Gabriel Matzneff, avec ses costumes Arnys et son usage de mots rares, se targue d’en avoir.

      Je me demande si Finki ne fait pas partie des soutiens de Matzneff

  • PEN International — Malaysia : concerns for writer summoned for…
    https://pen-international.org/news/malaysia-concerns-for-writer-summoned-for-questioning

    PEN Malaysia and PEN International are deeply concerned by news that writer Maryam Lee has received a summons for questioning by JAIS – (Jabatan Agama Islam Selangor), the State of Selangor’s religious authority – under Section 58 (1) of the Syariah Criminal Procedure Enactment (Selangor) 2003.

    Harcèlement judiciaire contre Maryam Lee, autrice de Unveiling Choice qui lutte contre l’injonction au #voile en Malaisie. Rencontrée à Kuala Lumpur avec une copine convertie nouvellement voilée, les deux avaient énormément de points d’accord. De quoi montrer qu’on peut avoir un dialogue respectueux sur ces questions. Voir ici aussi : https://seenthis.net/messages/808725.
    #livre #liberté_d'expression

  • Comment le lobby israélien a mis en place le programme de l’UE sur l’antisémitisme
    David Cronin, The Electronic Intifada, le 30 septembre 2019
    https://agencemediapalestine.fr/blog/2019/10/04/18069

    Le travail de l’Union Européenne dans ce domaine est maintenant conduit par une définition douteuse de l’antisémitisme approuvée en 2016 par un club de 33 Etats connu sous le nom d’Alliance Internationale pour le Souvenir de l’Holocauste (IHRA).

    Cette définition est assortie d’exemples hautement contestables de commentaires condamnés pour être antisémites. On trouve parmi eux l’affirmation comme quoi la création d’Israël a été une « tentative raciste ».

    La haine des Juifs par l’extrême droite est issue de la simple haine des gens qui appartiennent à une ethnie ou une religion différentes. L’opposition de gauche au sionisme, d’autre part, est fondée sur une critique de l’idéologie de l’État d’Israël.

    S’attaquer au sionisme est un devoir moral pour de véritables socialistes, comme ça l’est de lutter contre toute discrimination envers les Juifs, fondée sur leur identité religieuse ou ethnique.

    Tout ça est très bien documenté sur Seenthis...

    #antisémitisme #antisionisme #Palestine #censure #Liberté_d'expression #BDS #IHRA #criminalisation_des_militants

  • Bret Stephens and the Crushing Fragility of Entitled Men – Mother Jones
    https://www.motherjones.com/politics/2019/08/bret-stephens-bedbugs-twitter

    In a grand gesture he’s sure to take back, New York Times columnist Bret Stephens announced on Tuesday that he was leaving Twitter.

    “Time to do what I long ago promised to do,” Stephens wrote before promptly deactivating his account. “Twitter is a sewer.”

    The abrupt departure brought to a close a very weird 24 hours for Stephens and the New York Times that began with word that the newspaper had a bedbug infestation. David Karpf, an associate professor at George Washington University, tweeted in response: “The bedbugs are a metaphor. The bedbugs are Bret Stephens.” This joke was too much for Stephens, whose career is rooted in mocking political correctness and safe spaces on college campuses and also writing about Palestinians as if they were vermin.

    #Twitter

  • Twitter won’t autoban neo-Nazis because the filters may ban GOP politicians
    https://www.yahoo.com/entertainment/twitter-won-t-autoban-neo-193850606.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6L
    https://s.yimg.com/uu/api/res/1.2/SyZwkt2MtT1N0h_jktcK7A--~B/aD04MjE7dz0xMjAwO3NtPTE7YXBwaWQ9eXRhY2h5b24-/http://media.zenfs.com/en-US/homerun/consequence_of_sound_458/14ca129c3a55abc8d9131c7b9e9c5b26

    Is booting neo-Nazis from Twitter a simple process? Probably not. Can steps be taken at the very least to punish racist tweets? Probably, but not everyone will be happy with whose hate speech gets scrubbed as a result.

  • Is NSO Group’s infamous Pegasus spyware being traded through the EU ?
    https://www.accessnow.org/is-nso-groups-infamous-pegasus-spyware-being-traded-through-the-eu

    When sophisticated surveillance systems are sold and used effectively without constraint, it puts civil society, free expression, and our democracies in the crosshairs. The brutal murder of Saudi journalist Jamal Khashoggi remains a grim reminder of the vulnerability of those speaking out for human rights. In the European Union, there are export controls designed to prevent sales of these kinds of systems to certain countries with troubling human rights records. The question is, how well (...)

    #NSO #Pegasus #spyware #exportation #activisme #sécuritaire #hacking #surveillance #journalisme #web (...)

    ##NovalpinaCapital

  • UN Human Rights Council Should Address Human Rights Crisis in Cambodia at its 42nd Session

    Dear Excellency,

    The undersigned civil society organizations, representing groups working within and outside Cambodia to advance human rights, rule of law, and democracy, are writing to alert your government to an ongoing human rights crisis in Cambodia and to request your support for a resolution ensuring strengthened scrutiny of the human rights situation in the country at the upcoming 42nd session of the UN Human Rights Council (the “Council”).

    National elections in July 2018 were conducted after the Supreme Court, which lacks independence, dissolved the major opposition party, the Cambodia National Rescue Party (CNRP). Many believe that this allowed the ruling Cambodian People’s Party (CPP) under Prime Minister Hun Sen to secure all 125 seats in the National Assembly and effectively establish one-party rule. Since the election, respect for human rights in Cambodia has further declined. Key opposition figures remain either in detention – such as CNRP leader Kem Sokha, who is under de facto house arrest – or in self-imposed exile out of fear of being arrested. The CNRP is considered illegal and 111 senior CNRP politicians remain banned from engaging in politics. Many others have continued to flee the country to avoid arbitrary arrest and persecution.

    Government authorities have increasingly harassed opposition party members still in the country, with more than 147 former CNRP members summoned to court or police stations. Local authorities have continued to arrest opposition members and activists on spurious charges. The number of prisoners facing politically motivated charges in the country has remained steady since the election. The government has shuttered almost all independent media outlets, and totally controls national TV and radio stations. Repressive laws – including the amendments to the Law on Political Parties, the Law on Non-Governmental Organizations, and the Law on Trade Unions – have resulted in severe restrictions on the rights to freedom of expression, peaceful assembly and association.

    It is expected that a resolution will be presented at the 42nd session of the Human Rights Council in September to renew the mandate of the UN Special Rapporteur on the situation of human rights in Cambodia for another two years. We strongly urge your delegation to ensure that the resolution reflects the gravity of the situation in the country and requests additional monitoring and reporting by the Office of the High Commissioner for Human Rights (OHCHR). Mandated OHCHR monitoring of the situation and reporting to the Council, in consultation with the Special Rapporteur, would enable a comprehensive assessment of the human rights situation in Cambodia, identification of concrete actions that the government needs to take to comply with Cambodia’s international human rights obligations, and would allow the Council further opportunities to address the situation.

    Since the last Council resolution was adopted in September 2017, the situation of human rights in Cambodia, including for the political opposition, human rights defenders, and the media, has drastically worsened. Developments since the 2018 election include:

    Crackdown on Political Opposition

    On March 12, 2019, the Phnom Penh Municipal Court issued arrest warrants for eight leading members of the opposition Cambodia National Rescue Party who had left Cambodia ahead of the July 2018 election – Sam Rainsy, Mu Sochua, Ou Chanrith, Eng Chhai Eang, Men Sothavarin, Long Ry, Tob Van Chan, and Ho Vann. The charges were based on baseless allegations of conspiring to commit treason and incitement to commit felony. In September 2018, authorities transferred CNRP head Kem Sokha after more than a year of pre-trial detention in a remote prison to his Phnom Penh residence under highly restrictive “judicial supervision” that amounts to house arrest. Cambodian law has no provision for house arrest and there is no evidence that Sokha has committed any internationally recognizable offense.

    During 2019, at least 147 arbitrary summonses were issued by the courts and police against CNRP members or supporters. Summonses seen by human rights groups lack legal specifics, containing only vague references to allegations that the person summoned may have violated the Supreme Court ruling that dissolved the CNRP in November 2017.

    Human Rights Defenders and Peaceful Protesters

    In November 2018, Prime Minister Hun Sen stated that criminal charges would be dropped against all trade union leaders related to the government’s January 2014 crackdown on trade unions and garment workers in which security forces killed five people. However, the following month, a court convicted six union leaders – Ath Thorn, Chea Mony, Yang Sophorn, Pav Sina, Rong Chhun, and Mam Nhim – on baseless charges and fined them. An appeals court overturned the convictions in May 2019, but in July 2019 the court announced its verdict in absentia convicting Kong Atith, newly elected president of the Coalition of Cambodian Apparel Workers Democratic Union (CCAWDU), of intentional acts of violence in relation to a 2016 protest between drivers and the Capitol Bus Company. The court imposed a three-year suspended sentence, which will create legal implications under Article 20 of the Law on Trade Unions, which sets out among others that a leader of a worker union cannot have a felony or misdemeanor conviction.

    In December 2018, Thai authorities forcibly returned Cambodian dissident Rath Rott Mony to Cambodia. Cambodian authorities then prosecuted him for his role in a Russia Times documentary “My Mother Sold Me,” which describes the failure of Cambodian police to protect girls sold into sex work. He was convicted of “incitement to discriminate” and in July 2019 sentenced to two years in prison.

    In March 2018, the government enacted a lese majeste (insulting the king) clause into the Penal Code, and within a year four people had been jailed under the law and three convicted. All the lese majeste cases involved people expressing critical opinions on Facebook or sharing other people’s Facebook posts. The government has used the new law, along with a judiciary that lacks independence, as a political tool to silence independent and critical voices in the country.

    In July 2019, authorities detained two youth activists, Kong Raya and Soung Neakpoan, who participated in a commemoration ceremony on the third anniversary of the murder of prominent political commentator Kem Ley in Phnom Penh. The authorities charged both with incitement to commit a felony, a provision commonly used to silence activists and human rights defenders. Authorities arrested seven people in total for commemorating the anniversary; monitored, disrupted, or canceled commemorations around the country; and blocked approximately 20 members of the Grassroots Democracy Party on their way to Takeo province – Kem Ley’s home province.

    Attacks on Journalists and Control of the Media

    Prior to the July 2018 election, the Cambodian government significantly curtailed media freedom, online and offline. In 2017, authorities ordered the closure of 32 FM radio frequencies that aired independent news programs by Radio Free Asia (RFA) and Voice of America. RFA closed its offices in September 2017, citing government harassment as the reason for its closure. The local Voice of Democracy radio was also forced to go off the air.

    Since 2017, two major independent newspapers, the Phnom Penh Post and The Cambodia Daily, were subjected to dubious multi-million-dollar tax bills, leading the Phnom Penh Post to be sold to a businessman with ties to Hun Sen and The Cambodia Daily to close.

    Social media networks have come under attack from increased government surveillance and interventions. In May 2018, the government adopted a decree on Publication Controls of Website and Social Media Processing via Internet and the Law on Telecommunications, which allow for arbitrary interference and surveillance of online media and unfettered government censorship. Just two days before the July 2018 elections, authorities blocked the websites of independent media outlets – including RFA and VOA – which human rights groups considered an immediate enforcement of the new decree.

    Since then, Cambodian authorities have proceeded with the politically motivated prosecution of two RFA journalists, Yeang Sothearin and Uon Chhin. They were arrested in November 2017 on fabricated espionage charges connected to allegations that the two men continued to report for RFA after RFA’s forced closure of its Cambodia office. They were held in pre-trial detention until August 2018. Their trial began in July 2019 and a verdict on the espionage charges is expected late August. They face up to 16 years in prison.

    *

    The Cambodian government’s actions before and since the July 2018 election demonstrate a comprehensive campaign by the ruling CPP government to use violence, intimidation and courts that lack judicial independence to silence or eliminate the political opposition, independent media, and civil society groups critical of the government.

    We strongly urge your government to acknowledge the severity of the human rights situation and the risks it poses to Cambodia’s fulfillment of its commitments to respect human rights and rule of law as set out in the Paris Peace Accords 1991. It is crucial that concerned states explicitly condemn the Cambodian government’s attacks on human rights norms and take steps to address them.

    For these reasons, we call on the Human Rights Council to adopt a resolution requesting the UN High Commissioner for Human Rights to monitor and report on the situation of human rights in Cambodia and outline actions the government should take to comply with its international human rights obligations. The High Commissioner should report to the Council at its 45th session followed by an Enhanced Interactive Dialogue with participation of the Special Rapporteur on Cambodia, other relevant UN Special Procedures, and members of local and international civil society.

    We further recommend that your government, during the Council’s September session, speaks out clearly and jointly with other governments against ongoing violations in Cambodia.

    We remain at your disposal for any further information.

    With assurances of our highest consideration,

    Amnesty International
    ARTICLE 19
    ASEAN Parliamentarians for Human Rights (APHR)
    Asian Forum for Human Rights and Development (FORUM-ASIA)
    Asian Legal Resource Centre (ALRC)
    Cambodian Alliance of Trade Unions (CATU)
    Cambodian Center for Human Rights (CCHR)
    Cambodian Food and Service Workers’ Federation (CFSWF)
    Cambodian Human Rights and Development Association (ADHOC)
    Cambodian League for the Promotion & Defense of Human Rights (LICADHO)
    Cambodian Youth Network (CYN)
    Cambodia’s Independent Civil Servants Association (CICA)
    Center for Alliance of Labor and Human Rights (CENTRAL)
    CIVICUS: World Alliance for Citizen Participation
    Civil Rights Defenders (CRD)
    Committee to Protect Journalists (CPJ)
    Commonwealth Human Rights Initiative (CHRI)
    FIDH – International Federation for Human Rights
    Fortify Rights
    Human Rights Now
    Human Rights Watch (HRW)
    International Commission of Jurists (ICJ)
    Independent Democracy of Informal Economy Association (IDEA)
    International Service for Human Rights (ISHR)
    Lawyers’ Rights Watch Canada (LRWC)
    National Democratic Institute (NDI)
    Reporters Without Borders (Reporters Sans Frontières - RSF)
    World Organisation Against Torture (OMCT)

    https://www.hrw.org/news/2019/08/30/un-human-rights-council-should-address-human-rights-crisis-cambodia-its-42nd-se
    #Cambodge #droits_humains #arrestations #opposition #liberté_d'expression #censure #presse #médias #lese_majeste #Kem_Ley #Rath_Rott_Mony #Kong_Raya #Soung_Neakpoan #réseaux_sociaux

  • International Cities of Refuge Network (ICORN)

    The #International_Cities_of_Refuge_Network (#ICORN) is an independent organisation of cities and regions offering shelter to writers and artists at risk, advancing freedom of expression, defending democratic values and promoting international solidarity.

    Writers and artists are especially vulnerable to censorship, harassment, imprisonment and even death, because of what they do. They represent the liberating gift of the human imagination and give voice to thoughts, ideas, debate and critique, disseminated to a wide audience. They also tend to be the first to speak out and resist when free speech is threatened.

    ICORN member cities offer long term, but temporary, shelter to those at risk as a direct consequence of their creative activities. Our aim is to be able to host as many persecuted writers and artists as possible in ICORN cities and together with our sister networks and organisations, to form a dynamic and sustainable global network for freedom of expression.


    https://www.icorn.org

    #villes-refuge #art #écrivains #artistes #solidarité #liberté_d'expression

    Ajouté à la métaliste :
    https://seenthis.net/messages/759145

  • Prison avec sursis pour des étudiants qui avaient chanté « un flic suicidé à moitié pardonné »
    Le Progrès, le 4 juillet 2019
    https://www.leprogres.fr/faits-divers-justice/2019/07/04/prison-avec-sursis-pour-des-etudiants-qui-avaient-chante-un-flic-suicide-a

    Ils étaient prévenus d’avoir, le 29 avril dernier, alors qu’ils étaient venus soutenir un gilet jaune devant le tribunal de grande instance de Montpellier, chanté devant les policiers déployés sur le parvis : « Elle est où la capitaine, pan, pan, pan ! » et « Un flic suicidé à moitié pardonné ».

    On n’a pas le droit de le dire, mais on peut citer cet article :
    « Elle est où la capitaine, pan, pan, pan ! »
    « Un flic suicidé à moitié pardonné ! »

    #police #justice #injustice " #outrage " #liberté_d'expression et aussi #Montpellier

    • Sursis aussi pour Brassens ?

      Or, sous tous les cieux sans vergogne,
      C’est un usag’ bien établi,
      Dès qu’il s’agit d’rosser les cognes
      Tout le monde se réconcilie.
      Ces furies perdant toute mesure
      Se ruèrent sur les guignols,
      Et donnèrent je vous l’assure
      Un spectacle assez croquignol.

      En voyant ces braves pandores
      Être à deux doigts de succomber,
      Moi, j’bichais car je les adore
      Sous la forme de macchabées.
      De la mansarde où je réside
      J’excitais les farouches bras
      Des mégères gendarmicides
      En criant :"Hip, hip, hip, hourra !"

  • Montpellier : Des étudiants condamnés pour avoir entonné des chants saluant le suicide de policiers
    https://www.20minutes.fr/justice/2556427-20190704-montpellier-etudiants-condamnes-avoir-entonne-chants-salu

    Quatre étudiants ont été condamnés jeudi par le tribunal correctionnel de Montpellier, dans l’Hérault, à trois mois de prison avec sursis pour outrage, pour avoir entonné, le 29 avril dernier, des chants saluant le suicide de policiers.​

    Ils étaient accusés d’avoir, le 29 avril dernier, alors qu’ils étaient venus soutenir un « gilet jaune » devant le tribunal de Montpellier, chanté devant les policiers déployés sur le parvis : « Elle est où la capitaine, pan, pan, pan ! » et « Un flic suicidé à moitié pardonné ». Une capitaine de police, mère de deux enfants, s’était suicidée quelques jours auparavant, le 18 avril, dans son bureau de l’hôtel de police de Montpellier.

    […]

    Les quatre condamnés, deux jeunes femmes et deux jeunes hommes, ont également été condamnés à verser 500 euros à chacun des huit policiers qui se sont portés parties civiles, et 500 euros au syndicat de police Alliance. Le juge leur a expliqué ce jeudi matin en rendant son délibéré que sa décision était notamment fondée sur les témoignages de huit policiers assermentés, et sur des vidéos.

  • Grandeurs et misères de la caricature
    Jean-François Nadeau, Le Devoir, le 15 juin 2019
    https://www.ledevoir.com/culture/medias/556800/grandeurs-et-miseres-de-la-caricature

    Voici une poire. Un dessin de poire. Mais regardez mieux. Dans un second dessin, la poire semble mûrir un peu vite. Au bout d’un enchaînement de quatre dessins, la tête d’un roi gras, Louis-Philippe, est là, à la place de la poire… La poire devenue roi. Et vice versa. Tout le monde rigole de cette audace du dessinateur. Vive la poire ! Vive le roi ! Nous sommes en 1831. La première version de ce dessin, qui connaîtra plusieurs déclinaisons, est un grand succès. Elle est l’oeuvre d’Honoré Daumier, selon une idée de Charles Philipon, directeur du journal La Caricature.

    En ce roi terne, Charles Philipon voit un barrage contre la liberté de la presse. C’est dans des saillies pareilles, portées par la caricature, que la presse gagne, au XIXe siècle, le droit d’exprimer librement des idées.

    Pour Ersy Contogouris, professeur au Département d’histoire de l’art de l’Université de Montréal et spécialiste de l’histoire de la caricature, « le gouvernement de Louis-Philippe attendait un prétexte pour essayer de limiter davantage la liberté d’expression ». En 1835, une tentative d’assassinat contre le roi, commise avec une arme artisanale, forgée de 25 canons, donne l’occasion à l’État de limiter la liberté d’expression. On en a particulièrement contre le dessin de presse, dit Ersy Contogouris, parce qu’il peut être vu et compris même par ceux qui ne savent pas lire. Avec le temps, la censure incline à censurer tantôt le dessin, tantôt l’écriture.

    Auteure d’une histoire de la caricature au Québec, Mira Falardeau juge que « c’est très grave ce qui se passe en ce moment dans l’univers de la caricature ». Pour elle, la censure constante dont fait de plus en plus l’objet cette discipline « n’a rien d’anecdotique » et devrait inquiéter au plus haut point.

    « Il y a en effet de quoi s’inquiéter », observe lui aussi Robert Aird, auteur d’une Histoire politique du comique au Québec. « Il y a eu plusieurs cas de caricaturistes muselés. Au Venezuela, au Nicaragua, en Russie. Aux États-Unis, les caricaturistes Nick Anderson et Rob Rogers, jugés trop anti-Trump, et maintenant le New York Times. »

    « On le sait, de tout temps, la caricature est détestée par les dictatures, rappelle Mira Falardeau. Or, ce n’est plus du côté des dictatures qu’on fait la guerre à la caricature. Qu’un journal comme le New York Times décide désormais qu’il vaut mieux arrêter les caricatures plutôt que de les prendre pour ce qu’elles sont — des objets de discussion —, cela participe d’un mouvement social inquiétant, le même qui invite à faire reculer le droit à l’avortement pour les femmes. On veut taire la caricature, pour toutes sortes de raison. C’est un très gros coup qui est porté. Ce n’est pas anecdotique. Le New York Times, qui est tout de même un pilier dans le monde du journalisme, envoie un signal inquiétant. Très inquiétant. »

    Il existe des lois contre la diffusion de messages haineux. Mais dans les limites de ces législations, on se montre néanmoins toujours plus frileux. C’est ce qu’estime en tout cas Mira Falardeau. « Dès qu’il est question de religion, on entre dans une frilosité pas possible. Les journaux sont hyperfrileux. Lorsqu’un débat éclate, on voudrait nous faire croire soudain qu’une caricature publiée n’est avalisée par personne, qu’un rédacteur en chef n’approuve pas la publication au préalable. Et on pénalise la caricature seule, le caricaturiste. On commence à écraser la caricature, mais où est-ce que cela va finir ? »

    Distinctions

    Ersy Contogouris expose le cas de deux caricatures dessinées autour de l’affaire SNC-Lavalin. Elles montrent Justin Trudeau boxer contre Jody Wilson-Raybould. Les deux dessins ont tous les deux été publiés le 15 février dernier. « Il y a eu tollé sur les réseaux sociaux à cause de la question de la violence représentée ou sous-entendue, qui a été jugée particulièrement problématique étant donné que Mme Wilson-Raybould est une femme autochtone. Un des caricaturistes, Michael de Adder, s’est excusé et a dit qu’il serait plus sensible à cette problématique, qu’il ne dessinerait plus d’images de femmes dans des situations violentes, alors que l’autre, Graeme MacKay, a dit que c’était une question de liberté d’expression et qu’il avait donc le droit de montrer ce qu’il voulait. » Selon l’historienne, les caricaturistes sont peut-être plus conscients désormais du caractère potentiellement sexiste, racisme, homophobe ou autre de leurs caricatures. Ils font sans doute plus attention. Mais « la censure qui vient du haut, de l’État ou des éditeurs et propriétaires de publications » soulève un tout autre type de problème, insiste-t-elle. Il ne faut pas tomber dans le piège de confondre les deux.

    Pour Robert Aird, il existe plusieurs angles d’analyse aux récents cas de censure. « La crise de la presse écrite affecte le dessin de presse comme le reste de l’information », dit-il. Par souci d’économie, au nom du profit, plusieurs journaux se sont séparés de leur caricaturiste attitré pour faire plutôt affaire avec des pigistes, moins payés, moins mordants aussi, explique Robert Aird. « Depuis plusieurs années, la presse engage des agences qui vendent des dessins de presse. Je me disais, en regardant ce phénomène, que cela engendrerait des caricatures plus inoffensives… Et voilà que le New York Times se fait reprocher la publication d’une caricature venant justement d’une agence ! » Dominic Hardy, professeur d’histoire de l’art à l’UQAM, observe aussi les piètres conditions de travail qui priment désormais chez les caricaturistes.

    Inadmissible

    Certes, reconnaît Mira Falardeau, les caricaturistes ne sont pas toujours très subtils. « Certains, disons, ont le trait un peu gros… Mais quoi qu’on pense par exemple de cette caricature particulière du New York Times, l’idée de supprimer complètement la caricature est un geste totalement inadmissible. »

    Aller jusque-là, insiste Robert Aird, voilà qui dépasse les bornes. « Dans le cas du New York Times, admettons que la caricature était d’un goût douteux, fallait-il cesser la publication d’autres caricatures ? Que fait-on des milliers d’autres qui ne causaient pas de controverses ? C’est abusif. »

    La caricature est peut-être dans une période de recul, après l’affranchissement qu’elle a connu au XIXe siècle, à la suite d’une lente maturation. « Cette forme graphique existe de longue date dans la tradition hollandaise, rappelle Ersy Contogouris. On y parle beaucoup de religions, contre le catholicisme en particulier. » Mais la tradition de la charge du dessin vient d’Italie, en particulier des frères Carracci qui, dans leurs ateliers, voient un côté très classique au dessin. Au XVIIIe siècle, les grands touristes anglais qui voyagent en Italie se font caricaturer. Ce travail est gravé puis diffusé en Angleterre. Ce mélange de tradition hollandaise et italienne va prospérer en Angleterre, dans un esprit de tolérance qui fera la fortune du genre.

    Pour Dominic Hardy, le contexte immédiat invite à penser que « la possibilité même d’une pensée complexe par le visuel » est désormais placée « sous haut soupçon, sous haute attaque ». Mais, dit-il, « je préfère encore de loin qu’on me dérange qu’on me dise que je n’ai pas le droit de penser, de réfléchir, de réagir, de ne pas être d’accord. »

    #BD #caricature #censure #liberté_d'expression

  • Un technicien a-t-il été renvoyé après avoir interpellé Castaner sur les violences policières à Rouen ?
    https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/15/un-technicien-a-t-il-ete-renvoye-apres-avoir-interpelle-castaner-sur-les-

    « Il a interpellé Christophe Castaner dans le cadre de ses fonctions professionnelles. Il représente mon entreprise. Il n’a pas été impoli, mais on ne peut pas mélanger le travail, avec la politique ou la religion », justifie-t-il. Il insiste aussi sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un licenciement, puisque le technicien n’était pas salarié, mais auto-entrepreneur, d’après lui.

    #liberté_d'expression #lèse-majesté

  • Pourquoi les infractions d’« outrage et rébellion » sont-elles critiquées ? - Libération
    https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/16/pourquoi-les-infractions-d-outrage-et-rebellion-dont-est-accuse-le-journa

    Dissimuler les violences policières

    La critique du délit d’outrage ne s’appuie pas que sur ces considérations financières. « Toute la difficulté de ces infractions c’est que ceux qui établissent les PV sont aussi victimes », pose Sophie Legrand, du syndicat de la magistrature. Un argument qu’on retrouve déjà dans une tribune de 2008 dans Libé, rédigée par le Collectif pour une dépénalisation du délit d’outrage (Codedo).

    Aussi, il est reproché aux forces de l’ordre de mobiliser les infractions de rébellion et d’outrages pour camoufler des violences et des erreurs policières. « Très souvent, les violences policières sont dissimulées derrière des outrages et rébellions. Si une personne blessée porte plainte alors qu’il n’y a pas de preuves, les policiers se retournent contre elle en parlant d’outrages et de rébellions. La victime des violences devient accusée. Dans un tribunal, c’est la parole des policiers contre la parole d’un jeune, qui ne fait pas beaucoup le poids. », déclarait l’actuel directeur de l’Ecole des hautes études en sciences sociales, Didier Fassin, à Franceinfo au début de l’affaire Théo en 2017.

    Sur le même mode, l’Acat (Action des chrétiens pour l’abolition de la torture) écrivait dans un rapport en mars 2016 sur « l’usage de la force par les représentants de la loi » que « le risque d’être ainsi poursuivi constitue un obstacle dans le recours à la justice à double titre : d’une part il dissuade un grand nombre de personnes de porter plainte, d’autre part il participe à décrédibiliser le plaignant et à déconsidérer sa plainte. Dans ce type d’affaires, les plaintes pour outrage et rébellion participent de facto à une stratégie de défense contre les accusations de violences policières et aggravent le climat d’impunité. »

    #maintien_de_l'ordre #police

  • Images interdites
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/260519/images-interdites

    Alors que le Festival de Cannes vient de boucler son édition 2019, deux auteurs, un sociologue et un philosophe, s’intéressent à la liberté d’expression et à ses possibles limites, à l’aune du traitement réservé à certaines images de cinéma, notamment pornographiques.

    #ESSAIS #Liberté_d'expression,_contrôle,_Arnaud_Esquerré,_Cinéma,_violence,_films,_réception,_classement,_Censure,_images,_Denis_Ramond,_spectateurs,_Pornographie

  • Myanmar: Surge in Arrests for Critical Speech | Human Rights Watch
    https://www.hrw.org/news/2019/04/26/myanmar-surge-arrests-critical-speech

    Myanmar’s authorities have in recent weeks engaged in a series of arrests of peaceful critics of the army and government, Human Rights Watch said today. The parliament, which begins its new session on April 29, 2019, should repeal or amend repressive laws used to silence critics and suppress freedom of expression.

    The recent upswing in arrests of satirical performers, political activists, and journalists reflects the rapid decline in freedom of expression in Myanmar under the National League for Democracy (NLD) government. In the latest blow to media freedom, on April 23, the Supreme Court upheld the seven-year prison sentences of two Reuters journalists accused of breaching the Official Secrets Act. Wa Lone and Kyaw Soe Oo, who won Pulitzer prizes earlier in April for their reporting, had been prosecuted in apparent retaliation for their investigation of a massacre of Rohingya villagers in Inn Din, Rakhine State, that implicated the army.

    “Myanmar’s government should be leading the fight against the legal tools of oppression that have long been used to prosecute critics of the military and government,” said Brad Adams, Asia director. “During military rule, Aung San Suu Kyi and many current lawmakers fought for free expression, yet now the NLD majority in parliament has taken almost no steps to repeal or amend abusive laws still being used to jail critics.”

    #Birmanie #liberté_d'expression #répression #prix_nobel_de_la_paix

  • Dozens of university dons concerned Singapore’s anti-fake news laws will stifle academic freedom

    Over 80 academics from around the world have written to the Singapore government expressing concerns over how recently proposed laws against online falsehoods could threaten academic freedom in the city state.

    The Protection From Online Falsehoods and Manipulation Bill, tabled in parliament on April 1, has raised eyebrows for the sweeping powers it would hand the government.

    In their letter, sent to Singapore’s education minister on April 11 and made available to the media on April 13, the academics focused on how the proposed powers to police falsehoods could backfire on researchers. “The legislation may also set negative precedents, with knock-on effects on the global academy,” wrote the academics.

    They noted that much of academic work focuses on disputing apparently established “facts”, which are confirmed or denied through research, and continuously reappraised as new data becomes available.

    https://www.scmp.com/news/asia/southeast-asia/article/3006013/dozens-university-dons-concerned-singapores-anti-fake-news
    #université #censure #liberté_d'expression #liberté_académique #Singapour #anti-fake-news #loi

  • „Reisebüro GIZ

    Die Entwicklungshilfeagentur GIZ ist für mich die am wenigsten transparente Einrichtung der Bundesregierung. Manch einer hat sie schon als „Staat im Staate“ bezeichnet. Sie umgibt ein Grundrauschen aus Interessenkonflikten und Missmanagement – den einen, großen Skandal hat es jedoch noch nicht gegeben.

    Die Journalisten, die sich gerne von der GIZ zu Pressereisen einladen lassen, wie das Medienmagazin Zapp in dieser Woche berichtet, dürften ihn jedenfalls nicht aufdecken."

    [SPOTLIGHT - Correctiv Newsletter]

    https://www.ndr.de/fernsehen/sendungen/zapp/PR-Instrument-Pressereisen-in-der-Politik,zapp11794.html

    #GIZ #presse #voyage_de_presse #liberté_d'expression #développement

  • #Columbia_University cancels panel on Turkey due to pressure from Turkish government”

    Colombia University effectively canceled a panel discussion on Turkey two days before the event, citing “academic standards.”

    Steven A. Cook, one of the panelists and a senior fellow for Middle East & Africa studies at the Council on Foreign Relations, has tweeted that the decision was made after “the university came under pressure form Turkish government.

    “Disappointed to learn that @Columbia ‘s Provost effectively canceled this panel two days before the event, citing “academic standards.” One can only assume that the university came under pressure form the govt of #Turkey and its supporters. Terrible precedent,” Cook tweeted.

    The panel discussion was about the Turkish governments increasing authoritarian tendencies and human rights violations in the country since a coup attmept on July 15, 2016.

    Daniel Balson invited the university administratrion to explain “what (specifically) about this panel does not meet its “academic standards.”

    “This is stunning – @Columbia should be pressed to explain what (specifically) about this panel does not meet its “academic standards”. If they think the facts are wrong they should publicly correct. Too serious a precedent to ignore. @KachaniS, @ColumbiaVPTL @ColumbiaSpec,” Balson tweeted.

    https://turkeypurge.com/columbia-university-cancels-panel-on-turkey-due-to-pressure-from-turkis
    #université #Turquie #censure #liberté_académique #liberté_d'expression #USA #Etats-Unis #standards_académiques

  • #Twitter refuse une pub du gouvernement français, afin de respecter la #loi « relative à la #manipulation de l’#information »

    Pour ne pas enfreindre les nouvelles règles des publicités politiques sur Internet, imposées par la loi dite contre les « fake news », Twitter a décidé de ne pas diffuser une publicité incitant à s’inscrire sur les listes électorales pour les élections européennes.

    https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/04/02/twitter-refuse-une-pub-du-gouvernement-afin-de-respecter-la-loi-relative-a-l
    #France #censure #liberté_d'expression #élections_européennes #fake_news #réseaux_sociaux #publicité

  • University of Arizona will charge 2 students over protest of Border Patrol event on campus

    Two students at the University of Arizona will be charged with misdemeanors after a video showing them protesting a Customs and Border Protection event on campus went viral, UA President Robert Robbins announced Friday.

    The potential charges stem from a Border Patrol presentation to a student club, the Criminal Justice Association, on campus on March 19.

    Video of the incident showed two Border Patrol agents in a classroom giving a presentation, with people outside the door recording them and calling them “Murder Patrol,” "murderers" and “an extension of the KKK.”

    After the agents leave the classroom, a group followed them until they left campus, chanting “Murder Patrol,” video footage on social media shows.

    Conservative media and commentators shared the video on social media and blogs as an example of free speech issues on college campuses.

    In the letter sent to students posted online, Robbins said the protest represented a “dramatic departure from our expectations of respectful behavior and support for free speech on this campus.”

    UA police determined Friday that they “will be charging” two students involved in the incident with “interference with the peaceful conduct of an educational institution,” which is a misdemeanor. A Class 1 misdemeanor could result in up to six months of jail time.

    Charges have not been filed yet, UA Police Chief Brian Seastone said in an email. The names of the two students have not been released.

    Robbins wrote that UA police will continue to investigate the matter for potential “additional criminal violations.” The Dean of Students’ office also is reviewing the incident to determine if the student code of conduct was violated.

    Separately, Robbins said the university would conduct a “probe into actions involving UA employees.” It’s unclear what role employees played in the situation.

    Robbins also has directed staff members to examine university policies “to ensure we are working effectively to help prevent similar incidents in the future” while still maintaining First Amendment rights.
    ’Protest is protected … but disruption is not’

    “At the core of these inquiries is the University of Arizona’s commitment to free speech,” he wrote. “The student club and the CBP officers invited by the students should have been able to hold their meeting without disruption. Student protest is protected by our support for free speech, but disruption is not.”

    In the days after the March 19 incident, Robbins wrote a statement affirming the university’s commitment to free speech.

    Top officers from the Associated Students of the University of Arizona, the school’s student government organization, wrote a letter dated March 21 that said unannounced visits to campus by Border Patrol were “unacceptable.”

    The letter pointed to an arrest by Border Patrol a few miles from campus the same day as the UA presentation, saying the concerns of undocumented and Deferred Action for Childhood Arrivals students were valid.

    Students should be notified in advance of Border Patrol visits to campus, the letter said. And there should be an understanding that the “mere presence” of Border Patrol on campus can negatively affect DACA and undocumented communities, it stated.

    On Monday, DACA recipients who attend UA also released a letter saying they face “discomfort and fear” when they see Customs and Border Protection.

    “As DACA recipients at the university, the presence of CBP on campus has a traumatic impact on our overall well being and impedes us from fully engaging with our academics. In a space where all students are given the right to pursue an education, their presence was and will always be an infringement on that right,” the letter states.

    Since the video was released, students have been “bombarded with threats to their physical and emotional well being,” the letter claimed.

    Robbins’ announcement of criminal charges for two students proves “the swiftness with which institutions criminalize people of color,” the letter said.

    The DACA recipients wrote that they are in “full support” of students who spoke out against Border Patrol on campus.

    https://eu.azcentral.com/story/news/local/arizona-education/2019/04/01/protest-university-arizona-over-border-patrol-event-result-charges-for-2-students/3335688002
    #liberté_d'expression #résistance #criminalisation #USA #Etats-Unis #frontières #protestations #délit_de_solidarité

  • Confronting racism is not about the needs and feelings of white people

    Too often whites at discussions on race decide for themselves what will be discussed, what they will hear, what they will learn. And it is their space. All spaces are.

    I was leaving a corporate office building after a full day of leading workshops on how to talk about race thoughtfully and deliberately. The audience for each session had been similar to the dozens I had faced before. There was an overrepresentation of employees of color, an underrepresentation of white employees. The participants of color tended to make eye contact with me and nod – I even heard a few “Amens” – but were never the first to raise their hands with questions or comments. Meanwhile, there was always a white man eager to share his thoughts on race. In these sessions I typically rely on silent feedback from participants of color to make sure I am on the right track, while trying to moderate the loud centering of whiteness.

    In the hallway an Asian American woman locked eyes with me and mouthed: “Thank you.” A black man squeezed my shoulder and muttered: “Girl, if you only knew.” A black woman stopped me, looked around cautiously to make sure no one was within earshot, and then said: “You spoke the truth. I wish I could have shared my story so you’d know how true. But this was not the place.”

    This was not the place. Despite the care I take in these sessions to center people of color, to keep them safe, this still was not the place. Once again, what might have been a discussion about the real, quantifiable harm being done to people of color had been subsumed by a discussion about the feelings of white people, the expectations of white people, the needs of white people.

    As I stood there, gazing off into the memory of hundreds of stifled conversations about race, I was brought to attention by a white woman. She was not nervously looking around to see who might be listening. She didn’t ask if I had time to talk, though I was standing at the door.

    “Your session was really nice,” she started. “You said a lot of good things that will be useful to a lot of people.”

    She paused briefly: “But the thing is, nothing you talked about today is going to help me make more black friends.”

    I was reminded of one of the very first panels on race I had participated in. A black man in Seattle had been pepper-sprayed by a security guard for doing nothing more than walking through a shopping center. It had been caught on camera. A group of black writers and activists, myself included, were onstage in front of a majority-white Seattle audience, talking about the incident. Fellow panelist Charles Mudede, a brilliant writer, film-maker and economic theorist, addressed the economic mechanisms at work: this security guard had been told that his job was to protect his employers’ ability to make a profit. He had been told that his job was to keep customers who had money to spend happy and safe. And every day he was fed cultural messages about who had money and who didn’t. Who was violent and who wasn’t. Charles argued that the security guard had been doing his job. In a white supremacist capitalist system, this is what doing your job looked like.

    Well, at least he was trying to argue that point. Because halfway through, a white woman stood up and interrupted him.

    “Look, I’m sure you know a lot about all this stuff,” she said, hands on hips. “But I didn’t come here for an economics lesson. I came here because I feel bad about what happened to this man and I want to know what to do.”

    That room, apparently, wasn’t the place either. According to this woman, this talk was not, or should not have been, about the feelings of the man who was pepper-sprayed, or those of the broader black community, which had just been delivered even more evidence of how unsafe we are in our own city. She felt bad and wanted to stop feeling bad. And she expected us to provide that to her.

    At a university last month, where I was discussing the whitewashing of publishing and the need for more unfiltered narratives by people of color, a white man insisted that there was no way we were going to be understood by white people if we couldn’t make ourselves more accessible. When I asked him if all of the elements of white culture that people of color have to familiarize themselves with just to get through the day are ever modified to suit us, he shrugged and looked down at his notebook. At a workshop I led last week a white woman wondered if perhaps people of color in America are too sensitive about race. How was she going to be able to learn if we were always getting so upset at her questions?

    I’ve experienced similar interruptions and dismissals more times than I can count. Even when my name is on the poster, none of these places seem like the right places in which to talk about what I and so many people of color need to talk about. So often the white attendees have decided for themselves what will be discussed, what they will hear, what they will learn. And it is their space. All spaces are.

    One day, in frustration, I posted this social media status:

    “If your anti-racism work prioritizes the ‘growth’ and ‘enlightenment’ of white America over the safety, dignity and humanity of people of color – it’s not anti-racism work. It’s white supremacy.”

    One of the very first responses I received from a white commenter was: “OK, but isn’t it better than nothing?”

    Is it? Is a little erasure better than a lot of erasure? Is a little white supremacy leaked into our anti-racism work better than no anti-racism work at all? Every time I stand in front of an audience to address racial oppression in America, I know that I am facing a lot of white people who are in the room to feel less bad about racial discrimination and violence in the news, to score points, to let everyone know that they are not like the others, to make black friends. I know that I am speaking to a lot of white people who are certain they are not the problem because they are there.

    Just once I want to speak to a room of white people who know they are there because they are the problem. Who know they are there to begin the work of seeing where they have been complicit and harmful so that they can start doing better. Because white supremacy is their construct, a construct they have benefited from, and deconstructing white supremacy is their duty.

    Myself and many of the attendees of color often leave these talks feeling tired and disheartened, but I still show up and speak. I show up in the hopes that maybe, possibly, this talk will be the one that finally breaks through, or will bring me a step closer to the one that will. I show up and speak for people of color who can’t speak freely, so that they might feel seen and heard. I speak because there are people of color in the room who need to hear that they shouldn’t have to carry the burden of racial oppression, while those who benefit from that same oppression expect anti-racism efforts to meet their needs first. After my most recent talk, a black woman slipped me a note in which she had written that she would never be able to speak openly about the ways that racism was impacting her life, not without risking reprisals from white peers. “I will heal at home in silence,” she concluded.

    Is it better than nothing? Or is the fact that in 2019 I still have to ask myself that question every day most harmful of all?

    https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/mar/28/confronting-racism-is-not-about-the-needs-and-feelings-of-white-people
    #racisme #inégalité #subalternité #silence #pouvoir #trauma #traumatisme #safe_place #porte-parole #espace_public #parole_publique #témoignage #liberté_d'expression #Noirs #Blancs #USA #Etats-Unis
    #can_the_subaltern_speak?

  • [Europe1] 30 ans après sa création, que faudrait-il changer au Web ?
    https://www.laquadrature.net/2019/03/25/europe1-30-ans-apres-sa-creation-que-faudrait-il-changer-au-web

    Matthieu Belliard embarque les auditeurs pour écrire avec lui ce “Grand journal du soir”. Trois heures d’actualité avec toute la rédaction d’Europe 1 et de nombreux invités. Coups de gueule, coups de cœur, témoignages, ils interviennent…

    #censure_et_filtrage_du_Net #Cite_La_Quadrature_du_Net #liberté_d'expression #Revue_de_presse #Vie_privée_-_Données_personnelles #revue_de_presse