• La censure, une nouvelle contrainte artistique ...
    http://www.scoop.it/t/artpol/p/4000879833/la-censure-une-nouvelle-contrainte-artistique?hash=9e6ee458-38ce-4bfd-b0ce-fc2

    « Alors que la France est un pays démocratique qui assure la liberté d’expression, la censure est une notion qui depuis plusieurs années devient un phénomène récurrent dans le milieu culturel. En apparence, le mot censure n’est pas toujours clairement mentionné par les institutions, mais parfois, notamment face aux vives réactions de la population devant certaines réalisations artistiques, elle peut être appliquée sous une forme directe ou indirecte, et avoir des implications sur l’exposition ou la création d’oeuvres artistiques »

    #art #politique #censure #démocratie #culture #liberté_d'expression

  • L’homophilie réhabilitée - La Vie des idées
    http://www.laviedesidees.fr/L-homophilie-rehabilitee.html

    (Article du 11 décembre 2009)

    Le mouvement Arcadie lutta pendant une trentaine d’années pour la reconnaissance civile des homosexualités, militant d’une manière qui peut paraître aujourd’hui surannée dans des conditions particulièrement hostiles. L’historien anglais Julian Jackson rend justice à l’audace de ces activistes d’un autre temps, précurseurs et parfois critiques par anticipation des développements contemporains.


    #Histoire #société_civile #homosexualité #liberté_d’expression

  • Ça peut en intéresser certains de ce côté-ci de l’Atlantique :

    « Illinois appeals court finds that bad rap lyrics are not a crime »

    http://www.slate.com/blogs/crime/2013/03/12/olutosin_oduwole_illinois_appeals_court_finds_that_bad_rap_lyrics_are_not.htm

    If you’re interested in First Amendment issues, you might already be familiar with the case of Olutosin Oduwole, the Illinois college student who in 2011 was sentenced to five years in prison for attempting to make a terrorist threat—even though he never actually attempted to threaten anybody. Last week, an Illinois appellate court reversed Oduwole’s conviction, issuing an opinion that’s a thoughtful affirmation of free speech principles and a rebuke to all those who would prosecute people for thought-crime.

    #rap_US #rap_agressif #US #justice #liberté_d_expression

  • Sur « la liberté d’expression »
    http://brasiersetcerisiers.wordpress.com/2013/02/02/sur-la-liberte-dexpression

    La défense de la « liberté d’expression » est une question qui traverse aujourd’hui les mouvements sociaux, les organisations politiques, les collectifs militants divers et variés. En effet, elle se retrouve au cœur d’affrontements à propos de l’attitude à adopter face à certains adversaires. Plus précisément, autours de cette question s’opposeront certain-es souhaitant ouvrir leurs espaces (toujours au nom de la « diversité d’opinions », du « pluralisme », de la « liberté d’expression ») à des courants que l’on qualifiera de conspirationnistes, confusionnistes, où même parfois tout simplement fascistes, et d’autre part des militants qui, dans un objectif antifasciste, souhaitent au contraire maintenir toute cette sphère à distance de leur propre réseaux et du mouvement social en général. Et surtout, ils s’opposent à l’idée « voltairienne » (remise au gout du jour par des théoriciens comme Noam Chomsky), qu’il faudrait se battre « pour la liberté d’expression de ses pires ennemis ».

    • La limite me semble pourtant assez évidente, surtout dans nos milieux : à force de s’excommunier, on finit par discuter tout seul. Le texte en question référence directement un billet d’un autre site, lequel billet parle d’un de ses articles, lequel s’étonne que…
      http://conspishorsdenosvies.noblogs.org/post/2012/03/10/oui-viktor-dedaj-du-grand-soir-est-un-antisemite

      Le pire est sans doute que ce texte ait été applaudi dans les commentaires du Grand Soir par des blogueurs influents de la blogosphère de gauche (quasiment tous référencés par le portail altermondialiste Rezo.net), qui n’y ont semble-t-il pas vu malice. Le tenancier des « Chroniques du Yéti » exprime, avec les mêmes comparaisons douteuses et les mêmes confusions, son « Accord complet avec Viktor Dedaj. Voici que les “enfants battus” de la Shoah, maltraitent à leur tour les enfants de leur voisinage. Terrifiant destin ! » Le journaliste Olivier Bonnet, tenancier du blog « Plume de presse » n’a relevé aucun antisémitisme non plus dans ce texte, se contentant d’y apporter cette précision : « De juillet 2006 (guerre du Liban) à décembre 2008/janvier 2009 : “Plomb durci” et carnage sur Gaza. » Emcee, tenancière du blog « Des bassines et du zèle » va plus loin et salue « un texte admirable qui n’a pas pris une ride ». Quant à l’actrice Saïda Churchill, épouse de Romain Bouteille et vulgarisatrice de Noam Chomsky, elle ne souhaite pas être en reste dans ce concert de louanges : « La même chose pour moi, s’il vous plaît ! » Ce texte a par ailleurs été repris sur le blog « Police, etc. » de la fliquette se voulant « de gauche » malgré le métier qu’elle exerce Bénédicte Desforges5, qui indique l’avoir elle-même repompé sur le blog de l’animateur de radio Philippe Sage.

      Comme il nous paraît impossible que tous ces gens ne sachent pas lire, on va supposer qu’ils se sont laissés aveugler par leur détestation – légitime – du sort fait par l’Etat d’Israël aux Palestiniens et par la petite phrase magique de Dedaj sur le-mot-qu’il-ne-faut-surtout-pas-prononcer-mais-qu’on-prononce-quand-même mais que, ayant pris connaissance de notre analyse, ils vont promptement soit revenir sur leurs déclarations de soutien, soit retirer ce texte de leurs sites respectifs, si ce n’est déjà fait.

      Et voilà. On croyait dénoncer Faurisson, et finalement on excommunie rezo.net et des gens qui y ont été référencés à un moment donné. Ça me semble l’illustration parfaite, par l’absurde, de la position de Chomsky.

    • Il ne s’agit même pas de réclamer leur censure, simplement s’ils se font censurer, on ne va pas se battre pour eux non plus. Tout comme on n’a pas à se battre pour la liberté d’expression de Laurence Parisot si l’Humanité refusait de lui ouvrir ses colonnes pour une tribune où elle fustigerait le « coût du travail ».

    • @baroug : ça s’appelle l’hypertexte. J’ai suivi un lien depuis le texte de Brasiers et Cerisiers, lien qui est clairement fourni en support à la démonstration évoquée ici (concernant la censure). Lequel site explique qu’il est lui-même « censuré » à cause d’un texte qu’il a écrit contre Le Grand Soir (lien interne au site). Et dans lequel rezo.net se retrouve in fine explicitement impliqué.

      Donc le texte référencé ici, via ses propres liens hypertexte, mène directement à un autre texte qui dénonce rezo.net et des gens qu’il a référencé ; dans une logique que je comprends bien comme de l’excommunication et de la censure (rezo.net se retrouvant tout de même associé très explicitement aux termes « négationnisme » et « antisémitisme ».

      Donc j’insiste, on assiste à la démonstration par l’absurde de la position de Chomsky : ne défendons pas la liberté d’expression, c’est facile il y a des affreux facilement identifiables ; sauf qu’en suivant un lien hypertexte dans ce texte, on découvre qu’on est nous-mêmes dans la liste des affreux antisémites et négationnistes.

    • Ah mais moi je réagissais pas à ta réponse, je sortais juste du texte une phrase qui me semblait juste. Pour le reste, je ne me sens pas d’attaque.

    • L’article ne dit pas « ne défendons pas la liberté d’expression », mais bien autre chose : à savoir qu’on constate sans arrêt que l’extrême droite couine qu’elle se fait censurer (cf. Le Pen allant sur toutes les télés pour se plaindre de la censure), et qu’on voit aussi plein de gens de gauche prendre leur défense au nom de la liberté d’expression alors même qu’ils ne défendent pas l’extrême gauche quand elle est elle-même victime de censure. On peut partager ou non ce constat, mais c’est un argument bien différent.

    • Deuxième argument où l’article me semble pertinent : l’envahissement, par des militants d’extrême droite, des trolls conspis, etc, des espaces créés par des militants de gauche. Cela aboutit à pourrir les discussions, à diviser les gens entre pro-"censure" et anti-"censure", et au final à dynamiter ces espaces — ce qui n’est pas forcément le but de chacun de ces trolls, mais est globalement nuisible.

      Ma réponse, apprise auprès d’@aris en 1995, serait de virer les nuisibles sans ménagement, en leur expliquant éventuellement qu’ils peuvent tout à fait s’éditer eux-mêmes sur leurs propres serveurs. Il y a une différence de taille entre protéger le droit de quiconque à s’exprimer sur Internet, d’une part, et, d’autre part, à leur en fournir les moyens en les accueillant dans nos espaces et en les laissant y agir à leur guise. (et par moyens je parle concrètement des serveurs et des sites, pas des logiciels comme #SPIP dont je me réjouis qu’il serve à tous)

    • On se retrouve dans une sorte de maccarthysme consensuel où il ne faut fréquenter que des gens qui eux-mêmes ne fréquentent que des gens qui ne font pas tousser le consensus mou qui m’a tout l’air d’être vachement sécrété par les classes dominantes, lesquelles ont, étrangement, lourdement tendance à monopoliser le crachoir pour leur profit, à distribuer allègrement les bons et les mauvais points et à hurler au loup dès qu’on émet des doutes sur la simple qualité des pseudoarguments si allègrement assénés.
      Ce qui ne serait pourtant pas trop grave si cette tendance n’avait fini par devenir une sorte de réflexe mental pavlovien du type : « t’es d’accord avec moi ou tu dégages », ce qui érige en censeur à peu près tout le monde et n’importe qui, transformant l’agora du web en une vaste fumisterie à excommunier tout ce qui n’est pas mainstream.

    • Voilà, @monolecte, c’est binaire : si tu ne donnes pas aux fafs toute la place qu’ils veulent chez toi, c’est que tu es mccarthyste du consensus mou du bienpensant politiquement correct pavlovien. Super.

    • Pas d’accord @monolecte ! Marre de supporter cette espèce de glue puante de #confusionnisme sur le net, comme ailleurs. Merde alors, on perd beaucoup d’énergie et de temps, qu’on pourrait utiliser autrement, pour veiller et dénoncer les ruses de l’extrème-droite qui voudrait bien se refaire une virginité, mais purée de crottes d’oiseaux, il est nécessaire de le faire !
      Il est nécessaire de refuser définitivement ses colporteurs ! De retracer les lignes à ne pas franchir, claires, précises. Des mecs comme Collon, cheval de Troie fasciste, qui mêlent les genres gauche/extrème-droite tout en masquant leur finalité destructrices sont particulièrement insupportables. Refuser de les distinguer pour les plus jeunes qui ne voient pas la différence est criminel ! Leur but est bien de prendre le pouvoir en mettant à bas toute pensée créatrice de gauche.
      Franchement, je doute que tu aies lu le texte en lien, car ce n’est pas possible que tu es cette réaction !

    • L’extrême droite n’existe que parce qu’on en parle. Et... il ne reste plus qu’à déterminer qui est le « on » pour savoir à quoi peut servir l’extrême droite.
      J’ignore pourquoi, comment, mais nous sommes en train de prendre conscience du faible pouvoir que nous avons, nous, là, à croire qu’Internet est un contre-pouvoir. Le pouvoir, il est toujours dans la télé, dans les journaux quotidiens. Il suffit de voir autour de soit, tous ces glands qui ne jurent que par le consumérisme. Ils existent ces gens, pour de vrai, et ils sont plus nombreux que nous ! Vraiment ! Partout ! Et ils ne croient que ce qui est dans le poste. Même ma femme trouve que je suis sectaire, juste parce que j’exprime des idées tranchées sur tel ou tel sujet et que j’insulte Jupadas à chaque fois que j’ai le malheur de le voir. Tout à l’heure, j’expliquais l’obscenité de cette émission hier soir qui tentait de nous faire pleurer sur ces pauvres riches qui ont dû faire leurs preuves dans la vie suite à un malheur... Ok, ils ont du malheur, mais il vaut mieux être une femme riche et perdre son mari à 35 ans, qu’être une smicarde et perdre son mari de la même façon... Bon, voilà, impossible de causer avec quiconque de ce genre de choses, parce que tout le monde s’en fout ! ! ! Ici, c’est survivance et consommation. Tiens, autre preuve. Les enseignes de hard discount... Faut voir le rayon « biscuits ». Que des saloperies avec pleins de chocolat crêmeux, de ceci cela... à base de toutes ces saloperies industrielles pour « que ça coûte moins cher et que ça se conserve ». Pourtant les pauvres, y pourraient la faire frugal, juste des petits beurres... pas cher et tout... mais... 1), les petits beurres sont chers parce que c’est le seul truc du rayon confectionné avec du vrai beurre, et en plus, 2) c’est trop simple, on veut jouir nous aussi, et bouffer des trucs compliqués parce que ça fait riche.

      A part ça, l’extrême droite... Agnès reste engluée dans l’attaque des « nous à Reflets » qui eux même restent englués dans leur visite à Auschwitz. Parfois, les grilles de lecture deviennent dogmatiques et perdent en pertinence... Je pense que cette attaque est une énième preuve que les gauchistes sont des cons qui ne savent que se prendre la tête entre eux... faute de mieux.

      Aussi, Hollande a bien raison de se montrer sectaire à l’égard de sa gauche. Le personnel politique se fout des idées, il est professionnalisé et répond donc positivement à tous les stimuli managérials : la carotte et le baton. On pouvait être étonné de le voir aussi intransigeant à l’égard du PC et du FdG ensuite... mais les faits lui ont donné raison. La majorité se contrefout de tout ce qui n’est pas adoubé par le 20h.

      Qui c’est qui croyait que le 20h allait disparaître déjà ?

    • L’extrême droite n’existe que parce qu’on en parle.

      Ah chouette, l’extrême droite va disparaitre parce qu’on ne va plus en parler. Et supprimer tous les crapauds empêcherai les séismes ?
      Pff, autant il faut savoir générer des points porteurs de valeurs collectives, et je tente d’éviter pour cela le cynisme, autant nommer et contrer l’extrème-droite me parait une nécessité et l’enjeu majeur des groupes qui se disent anarchistes ou de gauche et qui ont tendance a ne rien comprendre des organisations politiques et de leur façon d’agir !

      Au besoin, je donnerais des exemples, mais il parait qu’il ne faut pas en parler !

    • Je me laisse aller à la facilité, je le reconnais, par le cynisme. Pas la capacité à faire plus. Ceci dit, ce qui m’importait, c’était la considération autour du « on ». Dans quelle mesure est-il pertinent pour une publication de commander un sondage mensuel sur la popularité du FN si elle ne fait pas la même chose pour... disons... au hasard... le Front de Gauche... Après tout, des gens qui se sentent proches des écolos ou des gauchistes, il doit y en avoir. Peut-être même qu’il y en a plus que pour les idées du FN. Mais on n’en fera pas des sondages hebdomadaires.
      Et donc, si nous là, on fait comme les « on », aka « ceux qui nous informent par voie de sondages réguliers », on réagit comme les taureaux face au chiffon rouge, et on se tape la tête contre les murs en gémissant que l’extrême droite y faut lutter contre parce que l’extrême droite est méchante et que quand on a fréquenté Auschwitz, on sait où est le diable (coucoukitetoa :-) ).

      C’est toujours la même musique, comme ce fut le cas exténuant à partir de 2007 : chiffons rouges après chiffons rouges, on ne se retrouvait plus qu’à se positionner « contre ».

    • Quand la liberté d’expression devient liberté de pression. A la base, je prônais, mordicus, la première. Mais à force de perdre beaucoup d’énergie à réguler, à force de voir des sites se faire envahir à tel point qu’on ose plus y foutre les pieds de peur de se les prendre dans un tapis pas persan pour un sous, bah il faut trouver des solutions. Et cet entêtement qu’ont l’extrême droite, les pro-colonialistes et autres conspi à squatter des sites qui ne souhaitent pas les accueillir a un nom : le trollage. Une seule réponse : don’t feed the trolls. Alors oui je suis pour la liberté d’expression de mes ennemis... mais sur leurs sites. Et je retrouverai ainsi avec plaisir celles et ceux avec qui on pourra débattre, ne pas être d’accord mais sans avoir envie de vomir.

    • La liberté d’expression, c’est pour quand on exprime des idées et que l’on souhaite le débat, pas pour éructer et chercher la baston :

      Charte du Monolecte
      Pour commenter ici :
      – Pas d’attaques personnelles
      – Pas de hors-sujet (type troll)
      – Pas de comportements agressifs
      La diversité des opinions est la bienvenue tant qu’elle respecte ces 3 petites règles simples et faciles à comprendre et retenir.
      Et don’t feed the troll !

    • Pour ma part je n’arrive pas à comprendre comment on peut se sentir « envahis » par des trolls. Soit ce qu’ils disent est absurde et on balaie, soit c’est construit et on contre-argumente.
      L’argument du manque de temps me navre.
      Si on ne veut pas s’engager dans la bataille idéologique, effectivement on reste en circuit fermé entre nous bien au chaud, et vogue la galère...

      Moi qui aime bien le débat, je suis frustré, je n’arrive pas à en susciter, même les trolls ne viennent pas chez moi. Je ne sais si c’est parce que je suis illisible ou insipide, peu importe, dommage je suis plein d’énergie :-)
      Au service militaire, mon binôme était un jeune bourguignon embrigadé dans la mouvance catholique extrémiste St Nicolas du Chardonnay qui participait à des commandos anti-IVG et autres subtilités du genre.
      Ensuite pour mon premier boulot d’informaticien, mon collègue était adepte des bouquins d’Alain Soral, Houellebecq, Marc Edouard Nabe et autres joyeux lurons de la haine ordinaire et du nihilisme snob.
      Pour mon deuxième boulot, j’étais là avec un militant actif du bloc identitaire dont le look proche de l’archétype du skin ne devait rien au hasard.

      A chaque fois on avait en commun quelques réflexes face au mainstream, la presse, le système, le politiquement correct, on arrivait à discuter un peu avant de nous crisper sérieusement sur nos divergences. Mais je prenais quand même une certaine satisfaction à les mettre en face de leur propre haine et leurs fantasmes, et à les ébranler dans leur conviction..
      On ne peut rien quand ils sont en meute, mais échanger quand ils sont isolés n’est pas complètement inutile, moi je le vois comme nécessaire... Il y a quand même un humain derrière chaque troll...

    • (HS : lol, s’il mettait Nabe dans le même sac idéologique que Soral et Houellebecq — qui eux-mêmes n’ont aucun rapport —, c’est un bel exemple de confusionnisme et de peu de culture.)

      Sinon je suis d’accord avec @fil. Si c’est pour faire des vraies phrases, et qu’il n’y a pas envahissement (genre les autres ne peuvent plus parler des sujets de départ), on peut discuter avec tel ou tel personne « trollesque ». Mais si c’est pour se faire insulter et avoir des suites d’injonctions copier-coller, voire de phrases grammaticalement illisibles comme celles de notre poutinophile d’ici, alors je suis désolé mais c’est facile de se créer un blog quelque part ou d’en héberger un soi-même et répondre sur son endroit : il y a les liens hypertextes pour ça, si on veut pointer à quoi on répond sur un autre site.

      Il y a une différence entre dire que tous peuvent s’exprimer, et les inviter à discuter dans notre salon. On ne demande pas à fermer leurs blogs, que je sache. (Mais je suis conscient qu’il y a aussi un biais, car quelque soit notre bord, exprimer ses idées sur son petit blog que personne ne connaît a moins d’impact que d’aller discuter sur des sites connus existants. Ça vaut pour tout le monde.)

    • Ben oui, yen a plein des mauvais lecteurs... :)

      Et surtout des gens qui n’arrivent pas à comprendre que : « les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis. »
      Et que donc ce n’est pas parce qu’une personne a les mêmes griefs que toi sur tel ou tel point (Israël ou autre) que c’est à mettre tout dans le même panier.

      Mais bon, les fans conspiros aiment bien tout mélanger... c’est la Réconciliation de tous les Dissidents du Système tu vois (- rires -).

    • Je ne suis toujours pas convaincu par cet article (même si évidemment comme tout le monde je fais gaffe et je choisis les gens avec qui je travaille), essentiellement parce qu’il mélange tout et n’importe quoi ; et parce que j’en ai vu d’autres auparavant avec les mêmes démons.

      – On démarre sur Chomsky et l’affaire Faurisson, puis on se demande s’il faut « héberger les fachos », alors que Chomsky, que je sache, ne fréquente personne de réellement infréquentable sur Zmag et autres publications. Donc je ne comprends pas comment on peut opposer Chomsky à ce qui se dit par la suite. Sauf si on invente un débat totalement artificiel (Chomsky milite-t-il pour que ZNet héberge Faurisson ?).

      – Évidemment, ce genre de texte prétend assez rapidement décrire nos propres expériences, et on se projette tous avec nos propres choix, nos propres supports, ce qui permet à nouveau de tout mélanger : associations où l’on choisit tout de même avec qui on veut militer, manifestations publiques où la possibilité de choisir est déjà plus faible, sites Web d’un groupe identifié, site de débat d’idée et carrément réseaux sociaux. La question devient totalement farfelue si on se demandait s’il faut refuser de s’exprimer sur Twitter parce qu’on y trouve des flux parfaitement dégueulasses. Je pense qu’on est pourtant ici dans ce genre de glissement de la discussion.

      – Autre mélange des genres : on passe de l’antiimpérialisme à l’antisionisme aux actions sociales locales et inversement, comme si les questions qui se posent sont les mêmes. Ça revient à admettre que ceci est une question logique : ah ah, si je refuse d’aller militer avec Coppé sur les questions sociales en France, pourquoi j’accepterais de fréquenter des sympathisants du Hezbollah libanais (qui n’est pas non plus un mouvement politique libertaire très progressiste) dans les manifestations contre les crimes israéliens ?

      – De plus, ce texte s’inscrit dans une longue tradition pénible avec son name-dropping de l’affreux, sans trop de précisions, sur le ton de l’évidence, sauf qu’il est ensuite explicitement reproché aux personnes dénoncées non pas d’« être fascistes », mais de « fricoter avec les fascistes ». Je veux bien, mais du coup le name dropping permet de conchier, ici, Chouard, Bricmont et, en suivant un seul lien, Rezo.net et d’autres personnes qui y étaient référencées régulièrement.

      Ce faisant, si la logique d’excommunier publiquement les gens se base sur leurs fréquentations et non sur le fait qu’ils soient eux-mêmes fascistes, pourquoi encore citer ce négationniste de Chomsky ? Ce type était copain avec Serge Thion et a pétitionné en faveur de Faurisson. C’est pourtant la logique de ce texte (les gens que le texte cite nommément se voient, généralement, reprocher d’avoir fait des choses bien moins graves que ça), alors j’aimerais savoir s’il faut aussi qu’on cesse de citer Chomsky ?

      – Et tout cela dans une saine ambiance de dénonciation d’antisémites qui se déguiseraient en pseudo-antisionistes. Mais enfin c’est pas nouveau et c’est un sujet souvent très discutable, alors que c’est toujours présenté sur le ton de l’évidence. J’ai déjà indiqué que ce texte dénonce Chouard, Collon et Bricmont comme infréquentables, qu’en un seul lien ça dénonce par association Le Grand Soir, Rezo.net, Chroniques du Yéti, Viktor Dedaj, Olivier Bonnet, Emcee, Saïda Churchill, Romain Bouteille, Noam Chomsky, Bénédicte Desforges, Philippe Sage… et que tout le monde est encore en train de parler ici sur le ton de l’évidence de ce qu’il faut faire « en général » contre les fachos et les conspis. Quoi, on est bien d’accord, alors, tous ces gens sont infréquentables et ce qu’ils font est équivalent à soutenir Faurisson ?

      Mais j’en ai vu passer d’autres, croyez-moi. Finkelstein, je peux vous trouver des tonnes de textes expliquant qu’il est d’évidence antisémite. Ménargues est-il encore fréquentable ? Atzmon ne me passionne pas (Angry Arab le qualifie clairement d’antisémite, perso j’évite de le référencer), mais il est préfacé par Bricmont (hop, antisémite aussi) et, aux États-Unis, défendu par John Mearsheimer (antisémite évidemment). Edward S. Herman vient de publier un article intitulé « Beyond Chutzpah » (comme le pamphlet antisémite de Finkelstein ?). Ben non, l’évidence n’est dans ces cas qu’une mode ou, plus certainement, une option politique, et le name-dropping est dangereux (et dégueulasse).

      Sans trop de surprise, le texte référencé qui dénonce LGS, rezo.net et Saïda-Churchill-compagne-de-Romain-Bouteille suinte de foutaises gentiment sionistes. C’est un gros non-dit, dans ces discussions, tout de même, que d’accepter de se faire dicter des listes de gens infréquentables au motif qu’ils seraient de faux-antisionistes (mais de vrais-antisémites) par des gens qui ont des idées que, pour ma part, je juge obscènes sur le sujet.

      Vous n’imaginez pas le nombre de listes d’exclusion publique d’extrême-gauche que je vois passer dans lesquelles il est explictement reproché la fréquentation de sympathisants du Hamas ou du Hezbollah (ou d’autres partis palestiniens, syriens, libanais). Merci de fournir une liste des gens fréquentables par un authenthique militant d’extrême-gauche au Moyen-Orient.

      Bref, pour un contre-exemple évident (Faurisson), je vois passer quotidiennement des listes d’exclusions basées toujours sur les mêmes arguments, mais qui contiennent systématiquement des gens présentés comme à l’évidence antisémites et infréquentables, et c’est soit sur des accusations par association, soit sur une lecture très tendancieuse (de manière assez transparente : d’inspiration sioniste) de ce qu’ils écrivent.

      – Après, je ne suis pas plus naïf qu’un autre. Quand il commence à y avoir trop de signaux bizarres, des contacts pénibles, je fais attention et je limite les référencements. Je ne cherche pas à rencontrer certaines personnes et je refuse des invitations à certains groupes. Mais le côté « évident » des listes de noms qui circulent me fait chier, et les accusations par association sont très dangereuses. Quant aux accusations émises par des gens qui puent le sionisme mou, elles n’ont rigoureusement aucun intérêt ; l’idée même de discuter sur la base des imputations par les faussaires sionistes est clairement inacceptable.

      – Pour une raison qui m’échappe, l’imputation d’antisémitisme (souvent discutables ou polémique) est la seule qui semble justifier les listes de dénonciations qui circulent sur le Web gaucho. Pourtant il y a des tripotées d’autres raisons d’exclusion dans les milieux pro-palestiniens : un ou deux États, reconnaissance ou non d’Israël, quelles frontières, rapport à la violence, rapport aux régimes autoritaires, collaboration avec des militants israéliens, etc. Historiquement ce sont des thèmes très clivants dans ces milieux. C’est très sérieux et grave. Si tu veux que des gens refusent de se fréquenter et travaillent ensemble, tu abordes ces sujets frontalement. Tu verras les exclusions et les « ah non c’est vraiment pas possible de donner la parole à ces gens-là ». Tu dois certainement savoir que Chomsky est à la fois dénoncé sérieusement comme antisémite et comme crypto-sioniste.

      Sans compter évidemment les autres sujets clivants qui ont toujours bien planté tous les mouvements anti-impérialistes (Serbie, Libye, Syrie…). À chaque fois de belles occasions de voir surgir ces belles listes d’excommunications (pro-russes, pro-dictature…) plus ou moins teintées d’accusations de conspirationnisme, de complaisance avec les fascistes ou, allez, avec les antisémites.

      – Et je signale que je bloque dans mes propres flux les gens que je juge trop graves (le cas pathologique évoqué sur Seenthis est bloqué depuis belle lurette), comme je bloque aussi préventivement tous les abrutis sionistes que j’identifie (« la seule démocratie de la région, blah blah », hop bloqué).

      – Bref, on nage en pleine confusion parce que ce texte mélange totalement différents niveaux de réflexion (liberté d’expression, liberté académique, sites collectifs, réseaux sociaux, associations, manifestations publiques…), différents types de personnages, différents types d’endroits et de supports, et qu’il accumule les non-dits ou les raccourcis dangereux.

      C’est toujours le même piège quand on parle de « liberté d’expression » : partir des cas les plus graves et les plus avérés (Faurisson, des fois qu’on aurait un doute), pour ensuite faire de grandes théories. Alors que justement la difficulté est qu’on n’est que rarement dans l’évidence (même si accoler Bricmont à Faurisson dans le même texte, sur le ton de l’évidence, est un raccourci bien pratique). Le principe de « ligne rouge » qui sous-tend toujours ce genre de discussion est pénible dans la pratique : il y a rarement la même perception de la ligne rouge dans nos milieux, notamment en matière d’anti-impérialisme et d’antisionisme, et on a souvent tendance à se faire dicter la position de la ligne rouge par des gens qui sont déjà, pour moi, du mauvais côté de la ligne.

    • Juste une contextualisation rapide pour expliquer mon commentaire. Je parlais de mon expérience d’ex modératrice d’indymedia. Ces sites sont la proie de groupes, pas si nombreux, qui se livrent à une guerre de publications et commentaires entre eux, sorte de jeu à qui ne se fera pas modérer. Autour du conflit israelo-palestition, autour des fascistes rouges, autour de... que sais-je encore. Je n’y mets presque plus les pieds, et pourtant c’est un super outil...
      Voici un exemple de ce que provoque la même publication d’article sur indy nantes (pour paris c’est pire...) : https://nantes.indymedia.org/article/27075

    • @Simplicissimus
      <HS> : oups, ou plutôt hips.. Merci pour la correction... St Nicolas du Chardonnet, à votre santé m’ssieurs-dames, il faut dire que le manant en question venait d’une famille de viticulteurs de Nuits St Georges (et véridique : depuis plusieurs générations, l’ainé était officier militaire et reprenait de l’exploitation viticole à sa retraite, le second rentrait dans les ordres.... Coup de bol pour lui (?) il était l’aîné, et il était le premier à déroger à la règle en faisant un BTS d’oenologie après avoir foiré St Cyr..) </HS>

  • Le prix de l’#information | Lionel Maurel (Calimaq)
    http://owni.fr/2012/11/22/le-prix-de-l-information

    Pour l’information comme pour le reste, la liberté a un prix. Mais l’information peut-elle réellement avoir un coût sans risquer de générer une paradoxale entrave à sa propre liberté ? La réflexion du jour, signée Lionel Maurel.

    #Chronique #Freeculture #copyright #culture_libre #droit_d'auteur #lex_google #liberté_de_la_presse #stewart_brand

  • L’irrépressible liberté des données - De quels droits - Politis
    http://www.politis.fr/L-irrepressible-liberte-des,20070.html

    Il existe un mouvement né avec l’Internet, né de l’Internet, qu’on pourrait appeler l’irrépressible liberté des données. Les données, ce sont les œuvres culturelles et de l’esprit, les datas administratives mais aussi les cartes, les bases de données, les mots, l’encyclopédie, etc. Bref, toutes les datas que l’humain fabrique (à l’exception des données personnelles) et qui réclament de circuler, d’être accessibles à tous, combinables et réutilisables par tous.

    Il existe bien sûr un mouvement inverse visant à propriétariser, à enclore ces mêmes données, sources de profit et de rentes. Poussant la roue dans cette direction, on trouve la nébuleuse des « auteurs » – en réalité leurs représentants encaisseurs de droits –, les entreprises en tout genre et les législateurs soumis aux pressions des lobbyistes d’icelles et aveuglés par une propre conception obsolète, « luminariste », de la propriété intellectuelle. Ce dernier mouvement agit à rebrousse-droit de la liberté revendiquée par l’autre....

    #liberté_des_données #open_data #enclosure #FaceNuke #Greenpeace #PirateDrone #PirateBox

  • Derrière les palissades azerbaïdjanaises | Jean Marc Manach
    http://owni.fr/2012/11/09/derriere-les-palissades-azerbaidjanaises

    Cancre parmi les cancres de la liberté d’expression, l’Azerbaïdjan organisait sa virginité à Bakou au cours du Forum sur la gouvernance de l’Internet auquel Jean-Marc Manach a assisté. Il y a vu la devanture. Mais il est aussi allé regarder derrière. #Reportage.

    #Libertés_Numériques #Pouvoirs #azerbaidjan #Emin_Milli #Forum_sur_la_gouvernance_de_l'Internet #IGF #Ilham_Aliev #Internet_Governance_Forum #Khadija_Ismayilova #liberté_d'expression

  • Pourquoi condamnons-nous l’#antisémitisme et pas l’#islamophobie ? | Slate
    http://www.slate.fr/story/62681/hypocrisie-discours-haine-islamophobie-antisemitisme-homophobie-liberte-expres

    A travers le monde, certains discours de haine sont interdits, d’autres sont autorisés voire défendus au nom de la #liberté_d'expression. Le point de vue d’un journaliste américain.

    Le lendemain, l’ambassadeur du Pakistan aux Nations unies, s’adressant au nom de l’Organisation de la coopération islamique, déclarait devant le Conseil des droits de l’homme :

    « Nous savons tous qu’il existe en Europe, et dans d’autres pays, des lois qui imposent des restrictions, par exemple, aux discours antisémites, à la négation de l’Holocauste ou aux insultes racistes. Nous devons donc admettre, une bonne fois pour toutes, que l’islamophobie et les discriminations sur la base d’une religion ou d’une croyance sont des formes contemporaines de racisme et doivent être traitées comme telles. Ne pas le faire serait un parfait exemple de deux poids deux mesures. Le traitement accordé à l’islamophobie, dans la loi comme dans la pratique, doit être égal à celui de l’antisémitisme. »

    Il a raison. A travers toute l’Europe, des lois interdisent n’importe quelle forme d’expression qui « minimise », « banalise », « sous-estime », « minore », « conteste » ou « remet en doute » les crimes nazis. La Hongrie, la Pologne et la République Tchèque étendent l’interdiction aux atrocités communistes.

    Les infractions à ces lois sont passibles de peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement. L’Allemagne ajoute deux ans pour tout individu qui « dénigre la mémoire d’une personne décédée ».

    #racisme #censure

    • Scandaleux, l’article de Slate, qui met sur le même plan (y compris dans son titre) le racisme et la critique d’une religion. Que les intégristes utilisent cette réthorique, ce n’est pas nouveau mais l’article de Slate légitimise cette approche.

      De toute façon, dès qu’un article parle d’« islamophobie », je me méfie. C’est en général une tentative pour faire croire que le racisme (la discrimination dont sont victimes, par exemple, les maghrébins en France) a une base religieuse. Cela sert les intérêts des intégristes de tout poil mais c’est faux. Je me souviens d’avoir entendu le témoignage d’injures racistes dans un collège contre un enfant d’origine égyptienne... et issu d’une famille copte. Qui peut croire que les électeurs du FN qui le traitaient de sale Arabe se souciaient de sa religion ?

    • Sauf que ça fait un bon moment maintenant qu’il est mal vu de traiter quelqu’un en public de « sale arabe » (même si ça ce fait toujours évidemment) et qu’une bonne partie des racistes passent désormais par le subterfuge « sale musulman », pour faire vite. Se sont-ils soudain tous transformés en critiques de la religion ? C’est peu probable. C’est juste que le racisme change de discours suivant les lois et la culture du moment.

    • @RastaPopoulos Effectivement, un bon nombre de racistes se déguisent désormais en défenseurs de la laïcité, voire du féminisme, car le racisme à l’ancienne mode est moins bien accepté aujourd’hui. Et ils prétendent s’attaquer à l’intégrisme alors qu’ils sont simplement racistes. Ce genre de tricherie est de tous les temps, hélas.

      Mais elles ne changent pas la réalité : l’intégrisme existe, il est, dans certains pays, un des premiers dangers. Il est toujours aussi nécessaire de le combattre. Et, pour cela, il faut commencer par appeler les phénomènes par leur nom. Quand Copé essaie de faire peur aux français avec l’affaire du pain au chocolat, il ne représente pas un nouveau courant politique qui serait « islamophobe ». Il reprend simplement le vieux fond raciste, avec un nouvel habillage. Et quand un athée blasphème contre la religion, il n’est pas islamophobe, il travaille à la libération des esprits, qui nécessite de critiquer toutes les religions, islam inclus.

      Il faut aussi penser à avoir une perspective mondiale : l’argument « l’islam est une religion des couches sociales défavorisées (et est attaqué pour cela) » est vrai en France. Il ne l’est pas au niveau mondial (cf. la dictature intégriste et milliardaire d’Arabie Saoudite).

    • je ne comprends pas bien ton argumentation en fait @stephane
      Perso je ne trouve pas scandaleux de se poser des questions (l’article se propose comme une suite de questions et de constats sur la liberté d’expression qu’on peut tout à fait contester calmement) à propos de concepts mis entre guillemets... je trouverai plutôt scandaleux de ne pas s’en poser (des questions) d’autant que je pense que l’article est discutable sur d’autres points mais je n’ai pas encore d’idée bien arrêtée. Mettre en perspective « islamophobie » et « antisémitisme » n’est pas complètement absurde. « Islamophobie » en tant que discrimination non critique d’une religion et « antisémitisme » comme un « racisme » particulier
      visant les Juifs (et non les Arabes) dont la dimension religieuse est tout de même très imbriquée.

  • Les #trolls, ou le mythe de l’espace public | Antonio A. Casilli
    http://owni.fr/2012/06/26/les-trolls-ou-le-mythe-de-espace-public

    Les trolls, ces héros. Pour le sociologue Antonio Casilli, les fameux perturbateurs de communautés en ligne sont plus que de simples utilisateurs d’Internet aigris. Méprisés par les commentateurs autorisés, ils contribuent en effet à repenser l’espace public.

    #Cultures_numériques #Vive_Internet! #Censure #defamation_bill #espace_public #jürgen_habermas #liberté_d'expression #médias #royaume_uni #sociologie #The_Guardian #troll #trolling

  • Copier, coller, respirer ! | Lionel Maurel (Calimaq)
    http://owni.fr/2012/06/20/copier-coller-respirer

    Déformer, détourner, transformer, partager : le #remix et le #mashup nous enrichissent, à l’#image de ces festivals consacrés à ces pratiques amateurs. Jusqu’aux frontières du légal aussi, vu que le #droit d’auteur n’a pas été inventé pour amuser la galerie. Entre « droit moral » et « liberté d’expression », choisis ton camp !

    #Chronique #Culture #Pouvoirs #creative_commons #dailymotion #droit_d'auteur #droit_moral #exception_culturelle #forum_des_images #liberté_d'expression #Mashup_Festival_Film #Rebecca_black #youtube

  • Le nouvel ennemi public numéro 1 | Le Devoir
    http://www.ledevoir.com/societe/justice/349972/le-nouvel-ennemi-public-numero-1

    La Ville de Montréal mène la charge contre le manifestant masqué, nouvel ennemi public numéro 1. À tort ou à raison ?

    Il a suffi de trois bombes fumigènes dans le métro et de l’annonce de perturbations futures pour que la Ville de Montréal court-circuite le processus démocratique et précipite l’adoption du règlement obligeant les manifestants à se découvrir et à fournir leur itinéraire à la police.

    Le projet du maire n’est pas exempt de critiques, à commencer par l’application à géométrie variable du futur règlement. Le père Noël ne sera pas inquiété par les policiers, les femmes voilées non plus.

    #manifestation #surveillance #répression #liberté_d'expression

  • Le #FBI saisit un serveur hébergeant un service de courriels anonymes - Actualité PC INpact
    http://www.pcinpact.com/news/70383-fbi-serveur-mixmaster-remailer-anonymat.htm

    Selon les organisations Riseup Networks et May First/People Link, toutes deux détentrices de la machine saisie, cette « attaque gratuite » vise l’anonymat dans son ensemble. « Cette saisie n’est pas seulement une attaque à notre encontre, mais une attaque à l’encontre de tous les utilisateurs d’Internet qui ont besoin de communications anonymes » résume Jamie McClelland, le directeur de May First/People Link.

    D’après le communiqué commun des deux fournisseurs de services, le FBI ne s’est pas attaqué ici à des fous et des terroristes, mais à des « universitaires, des artistes, des historiens, des groupes féministes, des groupes de défense des droits des homosexuels, des centres sociaux, des archives de documentation et de développement de logiciels ainsi que des groupes sur la #liberté_d’expression ».

    #internet #repression #anonymat

  • How open is your internet? An interactive map | Technology | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/technology/datablog/interactive/2012/apr/16/web-filtering-censorship?intcmp=122

    The OpenNet Initiative has analysed government interference with the internet in 74 countries. The level of tampering in four categories is graded out of four in each country. See how each country is ranked below.

    #internet #cartographie #censure #liberté_d'expression

  • Liberté, Libertés chéries : La Cour européenne, la liberté de #presse... et #Médiapart
    http://libertescheries.blogspot.fr/2012/04/la-cour-europeenne-la-liberte-de-presse.html#

    Un motif pertinent, mais pas suffisant

    La Cour déduit que la nécessité de l’atteinte à la liberté d’expression et à la protection des sources n’a pas été démontrée par le gouvernement français. Aux yeux de la Cour, la recherche de la violation du #secret_professionnel est un motif pertinent pour justifier l’atteinte au secret des #sources, mais ce n’est pas un motif suffisant pour fonder une procédure aussi attentatoire aux droits des journalistes que la perquisition dans les locaux du journal. La Cour reconnaît donc l’existence d’une violation de l’article 10 de la Convention.

    Au secours de Médiapart ?

    Cette décision témoigne d’une attention particulière accordée par la Cour européenne au respect de la #liberté_d'expression dans la presse. Ce rappel est sans doute très utile alors que trois journalistes ou anciens journalistes de Médiapart et deux du Point sont aujourd’hui mis en examen dans l’affaire Bettencourt. Ils sont accusés d’avoir diffusé sur ce site des extraits des enregistrements effectués chez la milliardaire par l’un de ses employés.

    Il est vrai que l’accusation ne porte pas sur un recel de violation du secret professionnel et l’ingérence ne réside pas dans une perquisition. Elle réside dans une mise en examen pour recel de violation du secret de la vie privée. Il se trouve cependant que la Convention européenne soumet l’ingérence dans la vie privée aux mêmes conditions que l’ingérence dans la liberté d’expression. Autrement dit, l’ingérence doit, dans les deux cas, être une « nécessité dans une société démocratique » et répondre à un « but légitime ».

  • Affaire Vanneste : un licenciement sec ? | Causeur
    http://www.causeur.fr/affaire-vanneste-un-licenciement-sec,16955

    Après tout, même si les propos de Vanneste peuvent blesser des communautés et des gens, doit-on réduire l’expression politique à l’aune des susceptibilités communautaires ? Même si l’on est choqué par les propos de l’élu, même si l’on déplore ses généralisations et ses avis personnels sur l’homosexualité, ne pouvons-nous souffrir de les entendre ? En réprimant les grandes gueules, nous n’autorisons plus que la pratique de la langue de bois, qui anesthésie la politique et en détourne les amateurs de sensations fortes, lesquels ne manquent pas de grossir les rangs des abstentionnistes. La démocratie est plus vivante quand ses acteurs parlent trop que quand ils n’osent plus rien dire. En protégeant les individus ou les communautés de toute critique qui pourrait être jugée offensante, on n’affadit pas seulement le débat politique, on finit par empêcher toute défense de l’intérêt général qui pourrait être « stigmatisante » et, donc, de l’idée que nous nous faisons de la République. Si la politique vise à civiliser les conflits par le débat contradictoire, nous devons accepter pour nous-mêmes et pour les autres la possibilité d’être critiqués, même jusqu’à l’offense. Il nous reste la possibilité d’y répondre : certains préfèrent appeler la police, se plaindre à la justice ou tenter d’imposer la loi du silence.

    #liberté_d'expression #censure #limites

    Il s’agit ici à mon sens de principes. Je suis assez d’accord avec ce texte, même si je suis opposé aux propos que tient habituellement Vaneste. la liberté, c’est d’abord celle de ceux qui pensent différemment. Comme le rappelle la Cour Européenne des droits de l’Homme

    la liberté d’expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels, il n’est pas de société démocratique"

    Avec un bémol. Il existe une loi qui réprime la diffamation. La diffamation peut être tellement grave qu’elle peut aboutir à discréditer durablement la personne qui est visée. Sa réponse devient alors inodible. Les tribunaux tranchent ses questions, souvent au bénéfice de la liberté d’expression. Mais le recours à la justice peut être non seulement utile, mais nécessaire, voire indispensable

  • Le salarié de TF1 licencié pour un courriel #anti-Hadopi face aux prud’hommes
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/04/06/le-salarie-de-tf1-licencie-pour-un-courriel-anti-hadopi-face-aux-prud-hommes

    Février 2009 : les débats sur la loi Hadopi font rage. Jérôme Bourreau-Guggenheim, directeur du pôle innovation Web de TF1, écrit à sa députée, Françoise de Panafieu, pour exprimer son opposition au projet de loi et demander à l’élue de voter contre le texte.

    Mal lui en prend : son courriel est transmis au ministère de la culture, qui renvoie à son tour le message à la direction de TF1. Christophe Tardieu, directeur adjoint du cabinet de Christine Albanel, alors ministre, accompagne le message d’un laconique « Vous avez manifestement des salariés qui aiment tirer contre leur camp ».

    Jérôme Bourreau-Guggenheim est alors convoqué par sa direction et se voit notifier son licenciement, pour divergence forte sur la stratégie de l’entreprise. Trois ans après les faits, le licenciement de M. Bourreau-Guggenheim doit être examiné, ce vendredi 6 avril, par les prud’hommes de Boulogne-Bilancourt.

    #liberté_d'expression #justice

  • There’s no escape from the corporations that run India | Arundhati Roy | Comment is free | guardian.co.uk
    http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2012/mar/19/corporations-india-arundhati-roy

    We all watch Tata Sky, we surf the net with Tata Photon, we ride in Tata taxis, we stay in Tata hotels, sip our Tata tea in Tata bone china and stir it with teaspoons made of Tata steel. We buy Tata books in Tata bookshops. Hum Tata ka namak khatey hain. We’re under siege.

    #multinationales #liberté_d'expression #Inde

  • Le « déni de démocratie » au cœur des débats du colloque sur #Israël de Paris-VIII - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2012/02/28/le-deni-de-democratie-au-c-ur-des-debats-du-colloque-sur-israel-de-paris-vii

    « Si le président de Paris-VIII était venu, il se serait rendu compte combien son interdiction est stupide et malvenue », lance à l’assistance Dominique Chagnollaud, un des pontes du droit constitutionnel en France. Sous les applaudissements de la centaine de personnes, en majorité des étudiants, réunies lundi 27 février à la Bourse du travail de Seine-Saint-Denis, pour un colloque universitaire international intitulé « Israël, un état d’apartheid ? ».

    Toute la matinée, les présentations se sont succédé sans dérapage. Les faits, les constructions théoriques et le débat d’idées ont pris le pas sur la polémique. Seuls quelques sifflets sont venus ponctuer les interventions, à l’évocation du nom du président de l’université qui est allé jusqu’à fermer le campus pour s’assurer que le colloque ne s’y tienne pas. Organisé par le collectif #Palestine Paris 8 dans le cadre de la « semaine contre l’apartheid israélien », ce colloque a bien failli ne jamais avoir lieu.

    #université #liberté_d'expression

  • Un colloque sur l’apartheid en Israël à nouveau censuré

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/24/un-colloque-sur-l-apartheid-en-israel-a-nouveau-censure_1648057_3232.html

    Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) sont coutumiers des attaques contre toute expression d’idées ne se conformant pas à leur position de soutien inconditionnel à Israël : campagnes contre France 2, son journaliste Charles Enderlin et l’émission « Un oeil sur la planète », protestation contre la diffusion par Canal+ de la série « Le Serment », pressions sur l’Ecole normale supérieure (ENS) pour interdire une conférence de Stéphane Hessel... Cette fois, le CRIF et le BNVCA ont appelé la présidence de l’université Paris-VIII à annuler un colloque intitulé « Des nouvelles approches sociologiques, historiques et juridiques à l’appel au boycott international : Israël, un Etat d’apartheid ? », que Paris-VIII avait préalablement autorisé et financé à hauteur de 2 500 euros.

    Tiens, les intérêt du CRIF et d’Israël serait liés ? Le CRIF est moins sensible quand il s’agit de jeter de l’huile sur le feu de l’islamophobie. Encore une atteinte à la liberté d’expression.

    #CRIF, #Israël, #liberté_d'expression

  • #Twitter : vers une géo-censure de certains contenus | bluetouff
    http://reflets.info/twitter-vers-une-censure-de-certains-contenus

    C’est une dépêche Reuters fort intéressante que nous avons là. Nous savions que le réseau social avait joué au bas mot un rôle de facilitateur, voir d’accélérateur, dans le cadre des révolutions du Printemps Arabe. La plateforme de micro-blogging a permis aux manifestants de coordonner leurs actions. Est-il possible que ce succès commence à effrayer le réseau social ? Toujours est-il que Twitter opère un virage stratégique important en terme de contrôle de l’information. Jusque là Twitter n’opérait pas de géo-censure, les tweet de tous étaient visibles par tous. Et bien ceci va changer et Twitter s’en explique dans un billet publié cette nuit son blog officiel, Tweets still must flow. Invoquant sa croissance à l’international et la perception un peu différente de la liberté d’expression que peuvent avoir les différentes régions de la planète, Twitter explique qu’il pourrait très prochainement être amené à censurer certains contenus en fonction des pays. Attention, le pro

    #A_la_Une #Technos #Censure #Chillingeffect #DMCA #Liberté_d'expression

  • De l’hacktivisme à la vie publique | bluetouff
    http://reflets.info/de-lhacktivisme-a-la-vie-publique

    Nous souhaitions réagir aux derniers propos de Christophe Barbier, directeur de la rédaction de l’Express, qui comme nous le présentions a malheureusement essuyé hier une attaque par déni de service, paralysant pendant 2 heures l’Express.fr. Reflets.info est un média un peu particulier, jeune, qui se cherche, sans modèle économique (un sujet de plaisanterie chez nous), mais un média quand même. Reflets est un site de presse édité par la SAS ./rebuild.sh. De ce fait nous considérons Christophe Barbier et les journalistes de la rédaction de l’Express comme des confrères. Il va de soi que dans ces conditions, nous ne pouvons, nous aussi, que condamner une action visant à « éteindre » un média, quel qu’il soit. Dans son dernier édito vidéo, Christophe Barbier revient sur l’incident d’hier et pose un regard réfléchi sur la portée de l’action d’#Anonymous et porte la réflexion, très intéressante du passage de l’hacktivisme à la vie politique. De l’hacktivisme à une vie publique, au

    #A_la_Une #Rainbow_Hat #Technos #Hacktivisme #L'Expresse #Liberté_d'expression #Media #Presse #TAZ

  • Le #Koweit veut interdire les comptes Twitter anonymes - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/12/29/le-koweit-veut-interdire-les-comptes-twitter-anonymes_1623751_651865.html

    Le ministère de l’intérieur du Koweit a demandé au ministre de la communication de cette monarchie du Golfe d’interdire les comptes anonymes sur le réseau de micro-messages Twitter, rapporte l’agence officielle Kuna. Cette décision doit « protéger les droits des citoyens et des habitants face aux gens qui les diffament, eux et leur famille, sous de faux noms », explique l’agence.

    Ces derniers mois, plusieurs internautes ont été arrêtés au Koweit pour avoir publié des propos jugés diffamants sur les réseaux sociaux et des blogs. Deux hommes ont notamment été arrêtés pour avoir publié des commentaires jugés désobligeants sur la famille royale saoudienne et la famille royale du Koweit. En janvier, c’est un blogueur qui avait été attaqué en diffamation par un restaurateur après avoir publié une critique sévère contre le restaurant du plaignant. D’autres procédures en diffamation ont visé des journalistes qui avaient émis des critiques contre le gouvernement ou la famille royale, rappelle l’organisation de défense de la #liberté_d'expression Reporters sans frontières.