• Le naufrage réactionnaire du mouvement anti-industriel · Histoire de dix ans - Marseille Infos Autonomes
    https://mars-infos.org/le-naufrage-reactionnaire-du-7269

    J’ai toujours pensé que les gens de l’Echappée et de PMO étaient des penseurs ridicules, qui agitaient des peurs pour éviter de parler du monde réel, des oppressions et des inégalités, et surtout pour développer un cynisme qui finit forcément par suggérer que le monde actuel, voire celui du passé, serait au final mieux que toutes les utopies.

    Mais cet article passionnant, écrit par des gens qui se sont coltinés toute la littérature de ces auteurs (une pensée pour leur courage) montre quelque chose de bien plus profond : la manipulation des discours anarchistes pour les faire entrer dans la logique libertarienne, et les complicités en ce domaine avec tout ce que l’extrême-droite compte de stratèges retors, de Steve Banon à Alain de Benoist.

    La déliquescence idéologique générale de la gauche sociale et libertaire a ouvert la porte à de telles idées. Il est temps et plus que temps de donner une pensée cohérente aux concepts de liberté, d’égalité et de fraternité qui soient réellement adaptés au XXIe siècle... mais sans perdre la nature même qui relie les combats d’émancipation actuels avec l’histoire et les sacrifices des penseurs de l’émancipation des siècles qui nous précèdent.

    Et face à de tels manipulateurs, c’est un sacré boulot. Merci aux gens de Mars de nous montrer l’étendue des idées d’extrême-droite au sein des idées de gens qui se croient de gauche et sensibles aux arguments à l’emporte-pièce (et main d’oeuvre).

    Histoire de dix ans du naufrage réactionnaire d’un mouvement se prétendant « libertaire », à travers ses acteur·ices et ses publications.

    L’article est long, mais à lire en entier. Alors je ne fais même pas de résumé ici.

    #Extrême-droite #PMO #L_Echappée #Libertariens

  • ★ Ⓐ Le libertarien / proprietarien et des médias aux ordres - Le Café Anarchiste

    Il y a des acteurs politiciens ou journalistes qui utilisent des mots sans considération pour leur signification. En ce moment, les médias sont obnubilés par un politicien argentin propriétarien antisystème qui se présente aux élections avec des termes “anarco” ou “libertario”. Si les médias savaient faire leur travail de journalistes, ils sauraient que le terme libertario, dans ce cas, signifie “libertarien” (lorsqu’il s’agit de libéraux de la droite extrême) et non libertaire. Ne pas faire ce travail d’analyse basique c’est travailler pour la confusion organisé par la classe des riches. On sait que la propriété c’est le vol. Pour ceux-là, la pratique de la propriété, donc du vol, est une habitude et une norme. Pour eux un mot est une marchandise, donc ça se vole, ça se manipule. Le terme propriétarien (plutôt que libertarien) leur conviendrait pourtant bien mieux, on les définit ainsi dans cet article (...)

    #escroquerie #confusionnisme #libertarien #libertarianisme #extrêmedroite #capitalisme #étatisme
    ★ Ⓐ #anarchisme #anticapitalisme #antiétatisme

    https://le-cafe-anarchiste.info/le-libertarien-et-les-perroquets-idiots

  • Bon, d’accord, le nouveau taré argentin a l’air sévèrement taré. Mais est-ce quelqu’un aurait des articles avec un peu de fond qui analysent pourquoi ce nouvel étron bolsonaro-trumpiste est parvenu à se faire élire ? (Culture-war réactionnaire ? Nullité du camp d’en face ? Gauche qui aurait abandonné les pauvres ? Classes moyennes barbarisées ?)

    • Notamment cette partie je pense :
      "Le discours de M. Milei touche surtout les jeunes, particulièrement exposés aux réseaux sociaux et aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. « Jamais, depuis la fin de la dictature, la droite radicale n’a eu une résonance aussi puissante auprès des jeunes », constate Ariel Goldstein, chercheur au Conseil national de la recherche scientifique et technique (Conicet) à Buenos Aires. Selon un sondage du cabinet de conseil Synopis (9), la moitié des militants de M. Milei, majoritairement des hommes issus des classes moyenne et populaire urbaines, ont moins de 29 ans. Pendant la pandémie, « l’État est devenu leur ennemi », explique Sergio Morresi, politiste de l’université nationale du Littoral. « À leurs yeux, le discours progressiste selon lequel l’État est celui qui prend soin de nous, nous protège, nous aide, n’a pas de sens. Leur seule expérience est celle d’un État qui ne fonctionne pas. »"

    • taux de participation de 76 %

      Ils veulent apparemment le changement, quel qu’il soit.

      De mon côté, suivi de loin, je me souviens :
      – accusations de corruption contre les dirigeants de gauche
      – arrivée au pouvoir de la droite corrompue, marasme économique
      – retour d’une certaine gauche, mais sans retour à la normale
      – tensions sur la monnaie, historique lourd de ce point de vue, marchés internationaux peu amicaux
      – inflation incontrôlable

    • une salve de « vive la liberté, bordel ! », son slogan préféré, crié d’une voix rocailleuse de rockeur.

      « On peut s’attendre à un scénario de grande conflictualité sociale », estime Lara Goyburu, politiste à l’université de Buenos Aires, avec la probable mobilisation des syndicats et des organisations sociales. A moins, ajoute-t-elle, que Javier Milei n’opte pour la répression afin d’imposer ses réformes.
      Le président élu ne dispose pas de majorité au Congrès, ni de gouverneur provincial ou de maire appartenant à sa coalition : les doutes sur sa capacité à gouverner restent entiers. « Cela peut provoquer une paralysie institutionnelle. Car même en comptant sur les députés d’une partie de la droite, il n’aura pas de majorité qualifiée, observe la politiste. Aussi, il ne pourra peut-être pas retirer l’avortement légal ou dollariser l’économie, mais il va pouvoir couper de nombreuses dépenses publiques en gouvernant par décret. »

      dans Le Monde
      https://archive.ph/YfWEQ

      edit vu l’ampleur de la #pauvreté et le taux d’#inflation, on voit mal comme un ministre de l’économie aurait pu contrer ce sale type

      #Argentine

    • à propos de Milei un seen de @deun, " extrême droite et misère de position"
      https://seenthis.net/messages/1019616

      cite DES INSURRECTIONS SANS LUMIÈRES
      https://lundi.am/Des-insurrections-sans-lumieres

      à quoi ont ajouter la parution aujourd’hui de
      QUI EST JAVIER MILEI LE NOUVEAU PRÉSIDENT ARGENTIN LIBERTARIEN ? (D’après Pablo Stefanoni, La rébellion est-elle passée à droite ?)
      https://lundi.am/Qui-est-Javier-Milei-le-nouveau-president-argentin-libertarien

      une ode punk a icelui

      https://www.youtube.com/watch?v=6-g2OjuuNCs

      « Allez vous faire foutre, salauds d’empresaurios[empresario (entrepreneur) et dinosaurio (dinosaure) ] / Allez vous faire foutre, sodomites du capital / On en a marre des ordures keynésiennes / Le moment libéral est arrivé / Nous avons un leader, et c’est un référent majeur / Qui arrive toujours à incommoder l’État / Javier Milei, notre futur président / Javier Milei le dernier des punks / Toujours mobilisé contre la pression fiscale / Toujours mobilisé contre l’étatisme prédateur / Luttant pour une Argentine libertarienne / Et pour la liberté du peuple travailleur. »

      un résumé vidéo du Monde via @sandburg
      https://www.lemonde.fr/comprendre-en-3-minutes/article/2023/11/19/qu-est-ce-que-la-figure-de-javier-milei-nous-dit-des-crises-que-traverse-l-a

      #extrême_droite #paléolibertarianisme #libertariens

    • Argentine : Javier Milei n’est ni Trump ni Bolsonaro, il est pire,
      Ludovic Lamant
      https://www.mediapart.fr/journal/international/201123/argentine-javier-milei-n-est-ni-trump-ni-bolsonaro-il-est-pire

      L’Argentin Javier Milei est le dernier avatar d’un mouvement de fond des droites extrêmes « anti-système » qui s’épanouissent dans les failles et insuffisances des démocraties actuelles. Mais les rapprochements avec Donald Trump ou Jair Bolsonaro échouent à saisir la spécificité du phénomène.
      Le « saut dans le vide » tant redouté par les gauches argentines s’est produit : le #libertarien Javier Milei a été élu dimanche 19 novembre, avec un score sans appel et bien supérieur à ce qu’annonçaient des instituts de sondage décidément très peu fiables pour prendre le pouls du malaise qui traverse ce pays.
      Milei a devancé de plus de onze points son adversaire péroniste, le ministre de l’économie sortant, Sergio Massa, rassemblant pas moins de 14,5 millions de voix (sur 36 millions d’inscrit·es) . Sa formation, La liberté avance, s’est imposée dans 21 des 24 provinces du pays. Il a profité d’un report massif des voix des candidat·es arrivé·es en troisième et quatrième places au premier tour.

      Sans surprise, Donald Trump est l’un des premiers à avoir félicité sur X le vainqueur : « Je suis très fier de toi. Tu transformeras ton pays et lui redonneras de nouveau sa grandeur ! » Lors du premier tour, le 22 octobre, le fils de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, Eduardo Bolsonaro, député à Brasilia, avait fait le déplacement à Buenos Aires pour soutenir Milei : « Javier incarne l’espoir que les choses changent », avait-il dit, alors qu’il arborait ce jour-là une pince à cravate en forme de pistolet devenue virale sur les réseaux.
      Dès le mois d’août dernier, à l’approche des primaires dont Milei était déjà sorti vainqueur, Jair Bolsonaro en personne s’était fendu d’une vidéo de soutien : « [Milei et moi] partageons beaucoup de choses en commun. [...] Nous défendons la famille, la #propriété_privée, le #libre_marché, la liberté d’expression, le droit à se défendre. »

      Le énième avatar d’une « internationale national-populiste » ?

      Le triomphe de l’outsider Milei s’inscrit dans ce mouvement de montée en puissance des #droites les plus extrêmes, engagées dans une #guerre_culturelle contre les gauches progressistes. Milei tempête contre « la caste » comme Trump l’a fait contre « l’establishment » de Washington. Milei s’est fait connaître en tant qu’expert des plateaux de télévision à partir de 2015, comme Trump est passé par la télé-réalité dans les années 2000 pour accroître sa notoriété.
      En plus de leur style agressif, extravagant et télégénique, les trois – avec Jair Bolsonaro – tonnent contre « le communisme » et/ou « le socialisme » et défendent - sur des registres à peine différents - le droit de chaque citoyen à porter une arme pour se défendre. Trump, Milei ou encore Boris Johnson du temps du Brexit se sont nourris d’une explosion des inégalités dans leur pays, capitalisant sur le mal-être d’une classe moyenne appauvrie.

      « Des petits commerçants, des indépendants, qui gagnent peu, sont très remontés contre le #péronisme, et voient qu’ils gagnent quasiment la même chose que des chômeurs qui bénéficient de plans sociaux, expliquait à Mediapart le sociologue Gabriel Vommaro, du centre de recherche argentin Conicet et de l’EHESS à Paris. C’est une vieille histoire en sociologie politique, qui se répète : celle du jeune Blanc aux États-Unis, ou du Brexiter en Angleterre. »
      Interrogé par le site en espagnol de CNN, le patron de la version argentine du Monde diplomatique, José Natanson, identifie un autre point commun : tous ont profité, avant leur victoire, d’une « sous-estimation » : « Il y a l’idée qu’ici, cela ne peut pas arriver, qu’un personnage pareil ne peut pas devenir président de l’Argentine, du Brésil, de l’Uruguay... Jusqu’à ce que cela arrive. »
      Mais le jeu des échos et comparaisons s’arrête là, au sein de cette « internationale national-populiste ». Les raccourcis qui présentent Milei comme un « Trump argentin » ne suffisent pas à comprendre ce qui se joue à Buenos Aires. L’ascension de Milei s’inscrit d’abord dans un contexte de dégradation du système politique argentin. Et beaucoup de ses caractéristiques sont très spécifiques.

      Un homme sans parti

      Aux États-Unis, Donald Trump s’est imposé aux primaires du parti républicain. Au Royaume-Uni, les partisans du Brexit ont pris d’assaut le parti conservateur (Tories). À Buenos Aires, Milei a construit son ascension sans ancrage national. Son pseudo-parti, La liberté avance, a enchaîné les mauvais scores aux différentes élections régionales qui ont ponctué l’année 2023, preuve que cette entité peine à exister si Milei ne se présente pas.
      Cela signifie d’abord que Milei a les mains libres pour fixer sa ligne radicale, en toute indépendance, avec quelques personnes clés de son entourage. À commencer par son énigmatique sœur cadette, Karina, qu’il surnomme, au masculin, « El jefe » (le chef), ou encore « Le messie », et qui fut la stratège en chef de sa campagne victorieuse.
      Revers de la médaille : à ce stade, son parti est loin de détenir les clés de la Chambre des député·es. Milei ne détiendra que 38 élu·es à la chambre basse (contre trois sur le mandat précédent). La majorité absolue est à 129. Il devra donc convaincre des député·es de la droite plus traditionnelle, par exemple au sein du PRO de Patricia Bullrich et Mauricio Macri.
      D’où les analyses de certains observateurs, qui font déjà de l’ancien président #Mauricio_Macri (2015-2019), le premier à avoir soutenu Milei durant l’entre-deux-tours, le « parrain » de la présidence Milei à venir.

      Une ascension éclair

      Au Chili, le candidat néo-pinochetiste José Antonio Kast, qui a failli l’emporter face à Gabriel Boric en 2021, est élu pour la première fois député en 2002. Au Salvador, Nayib Bukele, devenu l’une des figures les plus inquiétantes de l’extrême droite au pouvoir dans les Amériques après son élection à la présidence en 2019, a démarré sa carrière politique en 2012, depuis la gauche.
      Là encore, Milei tranche avec ce type de parcours. Il a été élu député national pour la première fois en décembre 2021. L’ascension éclair de ce novice en politique, dénué a priori de toute capacité de négociation politique, s’explique en grande partie par un contexte très local : le bilan calamiteux de la présidence péroniste d’Alberto Fernández depuis 2019. En particulier sur le front économique : une inflation de 648 % sur la période, des dévaluations du peso à répétition, et un taux de pauvreté en hausse, à 40,1 % de la population (18,5 millions d’Argentin·es).

      Un candidat « mono-thématique »

      Milei a longtemps été le candidat d’une seule proposition, la dollarisation de l’économie argentine face à l’inflation galopante (et son pendant, la fermeture de la Banque centrale), qu’il a martelée sur les plateaux télé. « Trump parlait d’économie mais de beaucoup d’autres choses, notamment d’international. Milei est davantage mono-thématique : il critique la caste et parle d’économie », relève le sociologue Gabriel Vommaro.
      Carlos Pagni, l’éditorialiste du quotidien La Nación l’explique autrement à Mediapart : « Milei n’est pas Bolsonaro, il serait plutôt comme la fusion de Bolsonaro et [Paulo] Guedes dans la même personne », en référence au conseiller économique ultralibéral de la présidence Bolsonaro.
      Si l’attention des médias, surtout à l’étranger, s’est fixée sur la personne extravagante de Milei, le triomphe électoral de dimanche est bien le fruit d’un binôme. Son choix de s’entourer de Victoria Villaruel comme candidate à la vice-présidence, a été un coup de maître.
      Il lui a permis de se faire entendre sur d’autres sujets que l’économie (critique des féminismes, opposition au droit à l’#avortement, dénonciation de la politique mémorielle sur la dictature menée par les Kirchner, etc.). Villaruel a permis à Milei à se relier à cette internationale ultra-conservatrice, de Giorgia Meloni en Italie à Santiago Abascal en Espagne, pour laquelle le libertarien n’avait jusqu’alors montré que peu d’intérêt.

      Un programme encore plus extrême

      Milei se dit « libéral libertarien » ou encore « anarcho-capitaliste ». Au-delà du vertige des étiquettes, son programme semble aller encore plus loin que ceux de Bolsonaro, Trump ou Kast. L’économiste portègne veut tout à la fois supprimer les ministères de l’environnement et de l’éducation, privatiser les médias publics et les compagnies énergétiques. « Tout ce qui peut se retrouver aux mains du secteur privé, sera remis aux mains du secteur privé », a-t-il déclaré lundi 20 novembre, lors de son premier entretien post-élection.
      Il veut encore libéraliser les ventes d’organes, faciliter le port d’armes et abroger le #droit_à_l’avortement. Il est revenu en fin de campagne sur ses promesses de privatiser l’école et l’éducation, reconnaissant lundi qu’il s’agit d’une compétence des provinces... Victoria Villaruel a de son côté encore électrisé la fin de campagne en promettant de fermer le musée ouvert depuis 2015 dans l’un des principaux centres de torture de la dictature argentine (1976-1983) à Buenos Aires, l’ESMA.
      À ce stade, celles et ceux qui pariaient sur un assouplissement de Milei une fois élu, contraint à des compromis avec des partis traditionnels pour former des majorités au sein de la Chambre, comme l’anticipait durant la campagne Guillermo Francos, annoncé comme son futur ministre de l’intérieur, en sont pour leurs frais. L’économiste de 53 ans, qui préfère « la mafia à l’État », a prévenu dès dimanche soir : « Il n’y a pas de place pour le gradualisme, la tiédeur ou les demi-mesures. »

      Un autre rapport à la religion ?

      Donald Trump et surtout Jair Bolsonaro ont pu compter sur le soutien des évangéliques. Milei confère lui aussi une place centrale au religieux, mais cela s’est surtout traduit, durant sa campagne, par une série de vives critiques à l’encontre du pape argentin François, accusé par des pans de la droite d’être trop progressiste (et de soutenir la campagne des péronistes). Bousculé sur le sujet par Sergio Massa durant le premier débat télévisé début octobre, Milei avait dû faire en partie marche arrière.
      Surtout, Milei assume une forme de mysticisme, qui transparaît dans les entretiens qu’il a donnés sur un registre plus personnel. Lorsqu’il était un peu moins connu, Milei a par exemple expliqué que la Banque centrale était « le malin », et que le socialisme avait été inventé par « le diable ». Son biographe, le journaliste Juan Luis González, auteur d’El Loco (Le fou, Planeta, 2023), décrit un « leader messianique », qui compare ses actions à des passages des textes sacrés, mais se compare aussi lui-même à des figures de la Bible, comme Moïse.
      Milei est persuadé que Dieu, non seulement existe et qu’il est libertarien, mais aussi qu’il lui est arrivé d’échanger avec lui. Il a déjà expliqué très sérieusement qu’il parlait à Dieu à travers son chien, Conan, mort en 2017, et dont il avait fait réaliser, peu de temps avant sa mort, six clones aux États-Unis.
      L’économiste reprend aussi souvent à son compte une citation de l’Ancien Testament, devenue très populaire sur les réseaux : « À la guerre, la victoire ne dépend pas du nombre de soldats, mais des forces du ciel. » L’un de ses autres slogans durant les meetings – « Je suis venu pour réveiller les lions », en référence à ses électeurs –, porte aussi cette couleur messianique, dont on peine à savoir, à ce stade, comment elle jouera sur sa manière de présider l’Argentine.

      #messianisme (de bazar)

    • #Milei_fou_furieux Après le #narco_capitalisme, l’#anarcho_capitalisme (en tant que dernier avatar du #capitalisme_de_désastre)

      L’économiste reprend aussi souvent à son compte une citation de l’Ancien Testament, devenue très populaire sur les réseaux : « À la guerre, la victoire ne dépend pas du nombre de soldats, mais des forces du ciel. » L’un de ses autres slogans durant les meetings – « Je suis venu pour réveiller les lions », en référence à ses électeurs –, porte aussi cette couleur messianique, dont on peine à savoir, à ce stade, comment elle jouera sur sa manière de présider l’Argentine.

      Pour ce dernier point, c’est pourtant assez facile à imaginer ...

    • En Argentine, la naissance du fascisme religieux de marché
      https://legrandcontinent.eu/fr/2023/08/21/en-argentine-la-naissance-du-fascisme-religieux-de-marche

      On pourrait nommer « fascisme religieux de marché » ou « autoritarisme technocratique » le type de régime que les libertariens et les nationalistes conservateurs entendent fonder en Argentine. Une pareille formule a déjà existé dans l’histoire de l’Amérique latine : dans le Chili de Pinochet, dans l’Argentine de Videla, dans le Pérou de Fujimori et dans le Brésil de Bolsonaro. Elle combine des réformes néolibérales avec l’autoritarisme politique, qui s’est exprimé dans les régimes dictatoriaux des années 1970 en Amérique latine et au Brésil ces dernières années. Une différence avec le phénomène Bolsonaro pourrait être que ce dernier bénéficiait d’un fort soutien de la part des militaires et des évangélistes, ce qui ne serait pas si évident à réaliser pour Milei.

      " La victoire de Milei aux primaires montre qu’une partie importante de la société considère que la voie de la recomposition sociale par le biais d’une proposition conflictuelle et autoritaire est plus appropriée. "
      Ariel Goldstein

      Le libéralisme de Milei et la démocratie libérale ne sont pas compatibles. Aucune société démocratique ne peut supporter ces réformes d’ajustement sans autoritarisme. Ce qui est intéressant, c’est la façon dont son langage combine les appels religieux avec la doctrine économique néolibérale. Il utilise des versets bibliques pour justifier ses positions économiques de réduction des dépenses publiques, telles que « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » (Genèse 3 : 19).

      Une phrase revient souvent dans La révolution libérale, un documentaire de Santiago Oría qui défend l’héritage de Milei, ainsi que dans sa campagne : « la guerre la victoire ne va pas aux plus nombreux, car c’est du Ciel que vient la force » (Maccabées 3 : 19).

      Milei est l’instrument de la revanche d’une partie de la société contre une classe politique perçue comme inutile, parasitaire et uniquement tournée vers ses propres intérêts. L’adhésion à un leader désigné comme celui qui punira un ennemi explique la montée en puissance de Milei, comme tous les phénomènes de droite radicale16.

      « Ceux qui jettent des pierres, je vais les mettre en prison et s’ils encerclent la Casa Rosada, ils devront me sortir mort » a-t-il déclaré lors de l’une de ses dernières apparitions télévisées. Milei mise ainsi sur une violence rédemptrice qui le montre, dans cette vision guerrière et religieuse, comme le grand illuminé. Il semble, en ce sens, avoir un profil plus fondamentaliste que Trump et Bolsonaro, qui dérive peut-être du fait qu’il a moins d’expérience politique que ces derniers.

      Ce que nous vivons est une nouvelle destruction de la composante rationaliste du libéralisme par un autoritarisme et un fondamentalisme religieux qui se l’approprient. Il appartient à la gauche, aux sociaux-démocrates, aux progressistes et aux libéraux de s’unir pour défendre cet ensemble d’idées et de valeurs afin de préserver la démocratie. En effet, le processus de normalisation, sous Milei, a été extraordinairement rapide. Aucun cordon sanitaire n’a été formé comme en Europe.

      Milei semble avoir un profil plus fondamentaliste que Trump et Bolsonaro, en raison de sa moindre expérience politique.

      Il a une vision fanatique de la réalité dans laquelle il fait une distinction entre les personnes « pures » et « impures ». Par exemple, cette réflexion adressée à la dirigeante de l’opposition, Elisa Carrió : « Chacun est gouverné par la morale et l’éthique, les gris disparaissent et les tièdes deviennent de parfaits complices des criminels (ils ne diffèrent que par les formes) ». Dans ce type de réflexion, il défend une croisade morale contre les « impurs », qui est évidemment dangereuse pour la pérennité du système démocratique. Dans cette vision complotiste, ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont transformés en ennemis qui représentent un danger pour son existence.

    • L’ouragan Milei. Les sept clés de l’élection argentine
      https://www.contretemps.eu/argentine-milei-libertarien-extreme-droite-macri

      Cette victoire d‘un économiste qui se définit comme « anarcho-capitaliste » – et qui appartient plus précisément au courant « paléolibertarien » analysé notamment par Pablo Stefanoni – ouvre en tout cas un scénario inédit et imprévisible. Comment comprendre ce basculement politique qui a porté au pouvoir un homme sans expérience politique ni véritable mouvement structuré derrière lui, mais appartenant à une nouvelle extrême droite globale ?

    • « La victoire de Javier Milei en Argentine s’inscrit dans un contexte mondial de consolidation des droites radicales », Olivier Compagnon, Historien, David Copello, Politiste
      https://archive.ph/p1Uu3

      Une fois que l’on s’est accoutumé au spectacle de foules saccageant le Capitole à Washington, comme cela s’est produit le 6 janvier 2021, ou le palais du Planalto à Brasilia, le 8 janvier 2023, on se formalise moins qu’un nouveau venu, étranger à la scène politique il y a encore trois ans, fasse campagne, tronçonneuse à la main et insultes aux lèvres, en promettant de libéraliser le port d’armes et le commerce d’organes.
      La victoire de Milei s’inscrit donc dans un contexte régional – mais aussi global – de consolidation de droites radicales qui ne cherchent plus à masquer les aspects les plus extrêmes de leur programme, mais les mettent en scène pour en faire des produits d’appel. (...) l’essentiel réside désormais dans l’hubris, la démesure, la provocation, voire la bouffonnerie.

      Ces droites ont des phobies communes, du nord au sud de l’Amérique et de part et d’autre de l’Atlantique – l’avortement, la « théorie du genre » [terme employé pour marquer un rejet des études de genre], les communautés LGBTQIA+, le « marxisme culturel » [une théorie conspirationniste mettant en cause les élites intellectuelles], les migrants, etc. Elles désignent à la vindicte populaire leurs nouveaux ennemis de l’intérieur, qui se sont substitués aux communistes depuis la fin de la guerre froide. Se présentant sous les atours de la nouveauté, leur discours de rejet de la « caste » politique ne s’en accommode pas moins du recyclage de barons de la politique locale, changeant d’étiquettes partisanes au gré des occasions, ou de vieilles gloires des années passées.

      (...) Seize années de kirchnérisme (2003-2015 et 2019-2023), entrecoupées par le mandat du libéral Mauricio Macri (qui n’a pas hésité une seconde avant d’apporter son soutien à Milei), n’ont pas permis de réenchanter durablement le politique, de stabiliser une économie minée par la dette et les crises cycliques ni de mettre en place des politiques de redistribution pérennes.
      Epuisés par l’un des confinements les plus stricts du monde au plus fort de la pandémie de Covid-19, asphyxiés par une inflation qui pourrait atteindre, selon la Banque centrale du pays, plus de 180 % fin 2023, lassés des scandales de corruption, les Argentins ont voté en majorité pour une altérité radicale, bien que celle-ci ne présage pas vraiment de jours meilleurs.
      Le suffrage des plus jeunes, particulièrement prononcé en faveur de Milei, attire l’attention. Celles et ceux qui, nés en 2007, ont voté pour la première fois lors de ces élections n’ont connu, leur vie durant, que des taux d’inflation et des indices de pauvreté supérieurs à 20 %. Face à la misère, la relativisation des crimes passés de la dictature par Milei et sa vice-présidente, Victoria Villarruel, ainsi que leur dénigrement du travail de mémoire ne suscitent guère que l’indifférence.

    • Bon, je ne vois pas beaucoup de réponses à ta question dans les commentaires, donc en voici une réponse largement pompé de cet article :
      https://www.humanite.fr/monde/argentine/argentine-javier-milei-la-victoire-du-fmi

      1ere raison : le fond de crise

      C’est bien la droite de Mauricio Macri, président de 2015 à 2019, qui a créé les conditions de l’arrivée de Milei à la Casa Rosada (maison rose), avec l’aide de l’organisme financier siégeant à Washington.

      En doublant le poids de la dette publique extérieure (69 % du PIB) et en signant, fin 2018, le prêt le plus important jamais accordé par le FMI à un pays (56 milliards de dollars), le gouvernement Macri s’est plié aux recettes du FMI et a plongé l’économie dans une spirale récessionniste. En effet, la stratégie de « l’austérité expansionniste » promue par le programme de réajustement du FMI n’a en rien fonctionné.

      Ce que prédisaient déjà à l’époque nombre de détracteurs de l’accord. « Si le gouvernement s’en tient aux objectifs de ce programme, des millions d’Argentins connaîtront des souffrances et des difficultés accrues à mesure que le chômage et la pauvreté augmenteront avec la récession », prévenaient, fin 2018, les économistes Mark Weisbrot et Lara Merling.

      Ainsi, avec son couteau placé sous la gorge de la banque centrale argentine, le FMI n’a fait qu’accentuer ses difficultés macroéconomiques. Fuite de capitaux, dépréciation du peso, hausse du poids des devises étrangères dans la dette, croissance du déficit de la balance courante…

      L’« assainissement budgétaire » et le resserrement monétaire, appliqué à la lettre par le gouvernement de droite, ont piégé le pays dans le bourbier d’une dette ingérable, alimentée par une spirale inflationniste et dépréciative au coût humain catastrophique.

      Au terme du mandat de Macri, la pauvreté a augmenté de 50 % et l’inflation atteint les 54 %. Seuls vrais gagnants de ce désastre économique : les fonds vautours états-uniens, véritables charognards des marchés financiers, n’hésitant pas à traîner le pays devant les tribunaux américains pour empocher des milliards de dollars, après avoir racheté pour une bouchée de pain des parts de la dette extérieure de Buenos Aires.

      2eme raison : une gauche pas à la hauteur

      Fin 2019, la gauche péroniste reprend les rênes du pays. Mais, dans ces conditions, il est bien difficile pour le président Alberto Fernandez (centre gauche) de redresser la barre. Avec son ministre de l’Économie, Sergio Massa, il hérite d’une situation exécrable et la renégociation d’une partie du prêt du FMI, ramené à « seulement » 44 milliards, n’y changera rien, bien au contraire.

      Contrairement à Néstor Kirchner (2003-2007) et à Cristina Fernandez de Kirchner (2007-1015), qui avaient réussi à relever le pays après la terrible crise de 1998-2002 qui avait poussé 65 % des Argentins en dessous du seuil de pauvreté, lui est pieds et poings liés par un FMI qui se retrouve en position de force, accentuée par un défaut de paiement dès mai 2020.

      Le Fonds continue ainsi d’imposer des coupes à la hache dans les dépenses publiques et sociales. Le contexte mondial ne joue pas en la faveur de l’Argentine, avec d’abord les conséquences économiques de la pandémie de Covid, puis une sécheresse exceptionnelle qui a diminué de 20 % les recettes du secteur des exportations agro-industrielles, pilier de l’économie nationale.

      4,9 milliards d’euros d’« aide » ont été de nouveau débloqués, en avril dernier. En échange de ces crédits, le FMI impose baisse du déficit budgétaire et politique de contrôle des dépenses, avec, par exemple, une suspension des subventions sur l’énergie. « Ce sont des usuriers, ils nous asphyxient avec les intérêts de l’argent qu’ils nous ont prêté », dénoncera plus tard le président Fernandez, conspuant des positions aussi inflexibles qu’« idéologiques ». Le pays est alors traversé par des mouvements sociaux contre l’austérité et l’inflation qui conspuent autant le FMI et sa dette « illégitime » que le gouvernement qui met en place ses exigences.

      Finalement, avec des taux d’inflation frôlant tous les records, les classes populaires subissent une précarisation accélérée et le bilan des années Fernandez est – forcément – mauvais. C’est dans ce contexte que surgit Javier Milei. Quoi de plus simple pour lui que de s’en prendre à l’« establishment », de surfer sur le mécontentement populaire et, au final, de remporter la mise, avec le soutien de la droite qui lui aura préparé le terrain.

      3eme raison : le soutien de la droite traditionnelle entre les 2 tours

      Avec des mesures d’austérité que la gauche n’a pas été en mesure de résilier, la droite a en effet ouvert la porte à l’arrivée de l’extrême droite, ce qui s’est d’ailleurs confirmé après le premier tour. En effet, entre le maintien au pouvoir du centre gauche et l’arrivée d’un néofasciste, celle-ci n’a pas longtemps hésité à se prononcer en faveur de Milei.

      Après sa qualification pour le second tour, celui-ci a en effet reçu le soutien de Patricia Bullrich (22 % au premier tour), candidate malheureuse de la droite traditionnelle, ainsi que de l’ancien président Mauricio Macri en personne.

      4eme raison, en finir avec le Péronisme

      Particularité de ce tribun facho : Il avait en face de lui les héritiers du péronisme, (donc de la dictature, des escadrons de la mort, etc.) . Il ne pouvait donc pas se réclamer du soutien de l’armée comme Bolonaro. Voilà pourquoi son camp a communiqué sur son pseudo « anarchisme de droite » (avec plein de guillemets, hein ? parce que l’anarchie, ça ne peut pas être de droite). Parce qu’il a connoté dans sa campagne, le dépassement de toute forme d’autoritarisme (c’est un comble, mais ça a fonctionné).

      C’est bien résumé ici :
      https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/peron-peronismo-argentine-election-politique-javier-milei

  • Elon Musk Is a Digital Citizen Kane - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/04/14/technology/elon-musk-is-a-digital-citizen-kane.html

    By Shira Ovide

    What if one of the world’s important tools for information was owned by a mercurial billionaire who could do whatever he wanted with it?

    Yes, I am talking about Elon Musk’s proposal to purchase Twitter for himself, which he disclosed on Thursday. His offer works out to more than $43 billion, which is a lot of money, even for Musk, the chief executive of Tesla and the owner of SpaceX. (Musk’s letter offering to buy Twitter said that his purchase would be conditioned on finding help in paying for the acquisition. It didn’t say where the money might come from.)

    Will Musk actually have the cash and attention span to follow through on his proposed acquisition, and will Twitter say yes? Who knows? The word “unpredictable” doesn’t do justice to this moment. We’re already in Week 2 of Musk and Twitter’s very public and rocky romance, and there may be more weirdness to come.

    But imagine that Musk eventually buys Twitter from the stockholders who own it today. The closest comparison to this might be the 19th-century newspaper barons like William Randolph Hearst, Joseph Pulitzer and the fictional Charles Foster Kane, who used their papers to pursue their personal agendas, sensationalize world events and harass their enemies.

    We have not really had a Citizen Kane of the digital age, but Musk might be it. And Twitter’s global influence is arguably larger and more powerful than that of any Hearst newspaper of its day.

    Jeff Bezos’ purchase of The Washington Post and Rupert Murdoch’s news media empire are close, perhaps, but this would be a milestone: A 21st-century tech baron’s purchase of a digital platform of global importance, with the purpose of recasting it in his image.

    “He would be a throwback to the ‘Citizen Kane’ days of press barons using their newspapers to advance their favorite causes,” Erik Gordon, a professor at the University of Michigan’s business school, told me.

    Musk’s favorite idea is a Twitter that operates the way he uses Twitter: no holds barred. He imagines a social network transformed, by him, into a paragon of expression without theoretical limits.

    It’s basically the same pitch that former President Donald J. Trump has for his app, Truth Social. Several other social media sites also promised to build internet gatherings without the arbitrary rules imposed by companies like Twitter, Google and Facebook. But those sites remain relatively small and unimportant compared with Twitter.
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    Musk’s proposed purchase of Twitter, then, would amount to a real-world experiment in a parallel social media app without restrictions on what people can do or say. I don’t know what this would look like when applied.

    Truth Social does not permit absolute free expression. Few people want to have their social media feeds clogged by spammy advertisements for cryptocurrency, terrorist recruitment pitches or harassment of children. No one is sure what a Twitter that is accountable to no one but Musk would be like. (One intriguing question: Would Musk restore Trump’s Twitter account?)

    I also wonder if Musk actually wants to own Twitter. It’s fun to imagine what you’d do if you were the boss of Twitter, but it’s not so fun actually being the boss of Twitter. Look at Mark Zuckerberg running Facebook. That guy does not seem like he’s having fun.

    “My guess is that Musk enjoys being able to tell Twitter what to do and does not care very much about it actually getting done,” the Bloomberg Opinion writer Matt Levine said Tuesday in an eerily prescient column.

    If Twitter were solely owned by Musk, he wouldn’t have to worry about the vagaries of a stock price or shareholders’ demands, as Zuckerberg does. But that doesn’t mean Musk would be free from irritations.

    When you own a powerful internet site, you might be on the receiving end of threats from the Russian government to imprison your employees over posts they don’t like or a family member asking why a stalker is allowed to harass them in their private messages. Musk might not want to deal with the ugly details of owning a tool of global influence, but he wouldn’t have a choice if he were Twitter’s sole proprietor.

    I want us to save a small measure of pity for the executives and directors of Twitter. They are in an impossible situation. (The company said that its board would “carefully review” Musk’s proposal and decide what it believes is in the best interests of Twitter and its stockholders.)

    Twitter’s board of directors could agree to Musk’s offer, and he could decide that finding the cash to buy Twitter and turn it into an imagined free-speech haven is not a great use of his money, time and energy. Then, Twitter would have a worthless acquisition offer, the company’s share price would most likely tank, and angry stockholders would probably sue the board.

    Twitter’s board could say no to Musk on the theory that the company has a long-term plan that would make it far more valuable than what Musk is offering. In that case, Musk has said, he might sell the billions of dollars in Twitter shares that he recently bought. Twitter’s stock price would most likely tank, and angry stockholders would probably sue the board.

    Twitter’s relatively new chief executive, Parag Agrawal, might prefer to yank out his toenails than to deal with weeks of messy drama over Musk. Maybe it’s not great for Musk, either, to continue engaging in messy drama over Twitter — although … OK, that is what he does in his leisure time.

    What if Musk achieves what he thinks he wants? I won’t spoil the movie “Citizen Kane” if you haven’t seen it, but here is the short version: Kane achieved his wildest dreams, and he was miserable.

    #Elon_Musk #Twitter #Libertarien #Idéologie #Richesse

  • What Is It About Peter Thiel ? | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/news/letter-from-silicon-valley/what-is-it-about-peter-thiel

    ilicon Valley is not a milieu known for glamour and charisma. Still, Peter Thiel has cultivated a mystique. A billionaire several times over, Thiel was the first outside investor in Facebook; he went on to co-found PayPal, the digital-payment service, and Palantir, the data-intelligence company that has worked with the U.S. government. He has co-written a business best-seller, “Zero to One,” and launched a hedge fund; he now runs three venture-capital firms. But Thiel’s aura emanates not so much from these achievements as from a more general fish-out-of-water quality. In 2018, citing a regional intolerance of conservative perspectives, he moved from Silicon Valley to Los Angeles; he recently purchased a mansion in Miami Beach. He served on Donald Trump’s transition team and, in an address before the Republican National Convention, declared, “I am proud to be gay.” He has invested in efforts to “cure” aging, and also in libertarian organizations that hope to create floating cities in international waters. He publishes long, winding essays on politics, globalization, economics, and the nature of humanity that often contain Biblical epigraphs and references to the philosophy of his late mentor and friend, the anthropological theorist René Girard. Thiel also has side projects: Frisson, a now shuttered lounge and restaurant in San Francisco; American Thunder, a short-lived conservative publication geared toward Nascar fans; and the bankrolling of a lawsuit launched on behalf of the wrestler Hulk Hogan, which culminated in the 2016 bankruptcy of Gawker Media.

    Thiel has fans who follow him in his peregrinations. He has become a center of gravity in the culture of Silicon Valley, and his infrequent talks and essays are circulated and analyzed by both admirers and critics. In “The Contrarian: Peter Thiel and Silicon Valley’s Pursuit of Power,” the Bloomberg journalist Max Chafkin argues that Thiel “has been responsible for creating the ideology that has come to define Silicon Valley: that technological progress should be pursued relentlessly—with little, if any, regard for potential costs or dangers to society.” Thiel’s devotees see him differently—as a techno-libertarian who associates technological advancement with personal freedom, scientific progress, and even salvation.

    Thiel arrived at Stanford in 1985. He played speed chess, discovered Ayn Rand, and gravitated toward the work of Girard, a professor at the school. Thiel was particularly taken with Girard’s concept of mimetic desire. “Man is the creature who does not know what to desire, and he turns to others in order to make up his mind,” Girard wrote. “We desire what others desire because we imitate their desires.” Mimetic desire involves a surrender of agency—it means allowing others to dictate one’s wants—and, the theory goes, can foster envy, rivalry, infighting, and resentment. It also, Girard wrote, leads to acts of violent scapegoating, which serve to preclude further mass conflicts by unifying persecutors against a group or an individual. Thiel would later use this framework to develop his own theories about politics, tech investing, and culture.

    He started a hedge fund, Thiel Capital, with money raised from family and friends, and then, in 1998, met a young cryptographer, Max Levchin, and invested in his startup. Within a year, Thiel was the C.E.O. of Levchin’s company, Confinity, which offered a money-transfer service called PayPal. For Thiel, the service had revolutionary potential: a digital wallet, he said, could lead to “the erosion of the nation-state.” Confinity went on to hire four former Review editors, and half a dozen former staffers.

    PayPal was not registered as a bank, and did not collect information about its users; as a result, Chafkin writes, it could be used for illicit transactions that many banks and credit-card companies did not tend to support (porn, gambling), and which the company later banned. Meanwhile, Levchin created an eBay bot that contacted sellers, expressed interest in their wares, and then asked that they implement PayPal in order to be paid. (The company donated the items that it bid for and won to the Red Cross.) Thanks to these ethically dubious techniques—which might now be referred to as “growth hacking”—PayPal’s user base boomed.

    Dodge the rules, skirt the law, shiv your business partner, abandon your friends: Chafkin argues that the Silicon Valley edition of this playbook was written at PayPal. Perhaps for this reason, the company’s early executives and employees became known as the “PayPal mafia.” A group portrait made in 2007, for a story in Fortune, suggested that they embraced the moniker. In the photograph, twelve former PayPal employees sit in a restaurant. They are styled like the Corleone family, in plush tracksuits and back-room casual. Musk is conspicuously absent; Thiel sits center stage, at a two-top covered in neat towers of poker chips. With his high forehead, deep-set blue eyes, and faint smile, he looks placid and amused.

    Chafkin writes that, following September 11th, Thiel became “increasingly consumed by the threat posed by Islamic terrorism,” and grew skeptical “of immigration, and of all other forms of globalization.” While working at his new hedge fund, Clarium Capital, Thiel bankrolled a project called Palantir—its name was inspired by a “seeing stone” from J. R. R. Tolkien’s “Lord of the Rings” trilogy—which sought to collate and analyze an abundance of government data, from financial records to cell-phone logs. Palantir reportedly used software developed at PayPal to identify criminal networks and mitigate fraud; the idea was that, if the software was good enough to identify money launderers, it could probably identify terrorists, too. (Thiel says that Palantir used no PayPal tools whatsoever.) “It was assumed that this would violate certain pre-9/11 privacy norms, but that would be totally fine in a post-9/11 world,” Chafkin writes. Then as now, it can be hard for outsiders to get a handle on how well the software works: Chafkin claims that, at least at first, Palantir’s intelligence offerings were “effectively useless” and “more a demo than a real product.” (Thiel denies this characterization.) The C.I.A. invested through its venture-capital arm, and the N.Y.P.D. was a customer. Palantir, which went public last year, is now valued at more than fifty billion dollars.

    In 2004, Thiel invested in Facebook, loaning it what would later translate to a ten-per-cent stake in the company. Around the same time, he organized a small symposium at Stanford on “Politics and the Apocalypse.” Thiel’s contribution, later published as an essay titled “The Straussian Moment,” was built on the premise that September 11th had upended “the entire political and military framework of the nineteenth and twentieth centuries,” demanding “a reexamination of the foundations of modern politics.” The essay drew from a grab bag of thinkers—it meditated on Thomas Hobbes and John Locke, then combined ideas from the conservative political theorists Leo Strauss and Carl Schmitt, who wrote about the inadequacies of liberal democracy, with the work of Girard—to offer a diagnosis of modernity. “A religious war has been brought to a land that no longer cares for religious wars,” Thiel wrote. “Today, mere self-preservation forces all of us to look at the world anew, to think strange new thoughts, and thereby to awaken from that very long and profitable period of intellectual slumber and amnesia that is so misleadingly called the Enlightenment.”

    Whether the future would be utopian or apocalyptic, Thiel positioned himself to profit. In 2005, he established a venture-capital firm, Founders Fund, which announced that it would be seeking “riskier, more out-of-the-box companies that really have the potential to change the world.” He developed an interest in life-extension and anti-aging technologies—one of the firm’s early investments was Halcyon Molecular, a startup that sought to defeat aging through the development of genomic-sequencing technology—and in defense contractors, including SpaceX, Musk’s aerospace company. Around this time, Valleywag, a new Silicon Valley gossip blog owned by Gawker Media, began making Thiel a regular subject. A 2006 post, “Three Valley Moguls Dabble in Humanity’s Future,” noted that Thiel—a “Valley exec investing in weird dreams of a super-intelligent race”—had joined the board of the Singularity Institute for Artificial Intelligence (now the Machine Intelligence Research Institute). In a later post, Valleywag mentioned a rumored million-dollar donation Thiel had made to the Federation for American Immigration Reform, a group affiliated with NumbersUSA, a far-right anti-immigration nonprofit. A 2007 post, titled “Peter Thiel Is Totally Gay, People,” was particularly upsetting to Thiel: although many of his friends and colleagues had known that he was gay, he saw the post as an outing.

    As the decade drew to a close, Thiel befriended Patri Friedman, a computer programmer and grandson of Milton Friedman, who had written about so-called seasteading communities—hypothetical libertarian utopias floating in international waters. Thiel offered Friedman half a million dollars to start a seasteading nonprofit. He also gave money to the SENS Research Foundation, an anti-aging nonprofit, and to the Methuselah Foundation, an organization dedicated to life extension. In 2009, he wrote an essay for Cato Unbound, an online libertarian journal published by the Cato Institute, in which he stated that he no longer believed “freedom and democracy are compatible,” and that “the vast increase in welfare beneficiaries” and the extension of voting rights to women had “rendered the notion of a ‘capitalist democracy’ into an oxymoron.” (Following backlash to the essay, Thiel put out an addendum of sorts: “While I don’t think any class of people should be disenfranchised, I have little hope that voting will make things better.”) All of this only served as more fodder for Gawker.

    Does Thiel’s world view make any sense? Critics see a tangle of unprincipled hypocrisies—intellectual ground cover for banal shamelessness and techy self-interest. Admirers perceive depth, and an enthralling, novel framework for the future. Thiel’s involvement with Trump alienated some followers, but for others it deepened his mystique, raising the possibility that he knew something his contemporaries did not.

    Most prominent Silicon Valley executives have historically identified as liberal, but one might ask whether their companies and products have actually advanced progressive values or causes; today, privately owned platforms touted as democratizing are arguably among the most centralized and anti-democratic. Inasmuch as Thiel’s approach to technology acknowledges Silicon Valley’s roots in the military-industrial complex, he may be the tech industry’s most honest representative. It is often remarked that he is a villain out of central casting.

    #Peter_Thiel #Néo_conservatisme #Extrême_droite #Libertariens #Silicon_Valley

  • Andrea-DWORKIN-Heartbreak-The-Political-Memoir-of-a-Feminist-Militant.pdf
    http://www.feministes-radicales.org/wp-content/uploads/2010/11/Andrea-DWORKIN-Heartbreak-The-Political-Memoir-of-a-Feminist-M

    The fight

    I loved Allen Ginsberg with the passion that only a teenager knows, but that passion did not end when adolescence did.

    (...)

    On the day of the bar mitzvah newspapers reported in huge headlines that the Supreme Court had ruled child pornogra­phy illegal. I was thrilled. I knew that Allen would not be. I did think he was a civil libertarian. But in fact, he was a pedophile. He did not belong to the North American Man- Boy Love Association out of some mad, abstract conviction that its voice had to be heard. He meant it. I take this from what Allen said directly to me, not from some inference I made. He was exceptionally aggressive about his right to fuck children and his constant pursuit of underage boys.

    (...)

    Ginsberg would not leave me alone. He followed me every­where I went from the lobby of the hotel through the whole reception, then during the dinner. He photographed me con­stantly with a vicious little camera he wore around his neck. He sat next to me and wanted to know details of sexual abuse I had suffered. A lovely woman, not knowing that his interest was entirely pornographic, told a terrible story of being molested by a neighbor. He ignored her. She had thought, “This is Allen Ginsberg, the great beat poet and a prince of empathy. ” Wrong. Ginsberg told me that he had never met an intelligent person who had the ideas I did. I told him he didn’t get around enough. He pointed to the friends of my godson and said they were old enough to fuck. They were twelve and thirteen. He said that all sex was good, including forced sex.I am good at getting rid of men, strictly in the above-board sense. I couldn’t get rid of Allen. Finally I had had it. Referring back to the Supreme Court’s decision banning child pornog­raphy he said, “The right wants to put me in jail. ” I said, “Yes, they’re very sentimental; I’d kill you. ” The next day he’d point at me in crowded rooms and screech, “She wants to put me in jail. ” I’d say, “No, Allen, you still don’t get it. The right wants to put you in jail. I want you dead. ” He told everyone his fucked-up version of the story (“You want to put me in jail”) for years. When he died he stopped.

    #dead_men_don't_rape

    #ginsberg #pédocriminel #pedophile #68 #beat_generation #tanger #contre_culture #North_American_Man_Boy_Love_Association #peine_de_mort #libertarien #vengeance #haine #meurtre #assassinat #justice

  • How Libertarian theology and Trump are destroying the Internet — and America – Alternet.org
    https://www.alternet.org/2019/01/how-libertarian-theology-and-trump-are-destroying-the-internet-and-america

    With speeds up to 100 times faster than current 4G cellular data, 5G will make possible everything from driverless cars to cell-connected long-distance drones to precision remote surgery. The amount of data flowing through our cellular systems will explode, along with places it can be used and the uses to which it can be applied.

    Remote applications that are currently too difficult to wire for high-speed internet or won’t work well at 4G speeds will easily become remotely controlled, spreading the internet revolution to every device in the home, office, and even remote workplaces.

    Along with all this data will, inevitably, come hackers, both criminal and state-sponsored. The amount of data that it now takes a third of a year to harvest with 4G can be scooped up in a single day using 5G.

    Given that the U.S. government invented the internet (yes, Al Gore did co-author the legislation) and has a huge stake in its security, doesn’t it make sense that our government should provide, at least in framework and standards, for its security?

    But, no. Trump and Pence want to do to the FCC what they’ve done to the EPA, the Department of the Interior, the FDA, and to oversight of our banking systems.

    According to Trump and his billionaire libertarian owners, the safety and security of America is not the proper role of government. Not our air, our water, our public lands, or even our internet.

    “Just turn it all over to the billionaires,” they say. “What could possibly go wrong?”

    FCC Chairman Ajit Pai, the former Verizon lawyer, even went so far as to say that “the market, not government, is best positioned to drive innovation and leadership” with regard to internet security.

    Meanwhile, the President’s National Security Telecommunications Advisory Committee—after looking at how 5G will blow open data operations across the country—wrote just three months ago that “the cybersecurity threat now poses an existential threat to the future of the nation.”

    #Cybersécurité #Libertariens #Idéologie_californienne #5G #Normalisation

  • Je suis furax. #Thinkerview a invité #Laurent_Obertone... et lui permet de dérouler sa pensée (il se présente comme #libertarien) avec très, trop peu de contradiction. Le nombre d’assertions fausses et des approximations est énorme, les glissements et sous entendus aussi. Le #factchecking de #CaptainFact n’y suffira pas et bien peu iront voir la vidéo sur ce support : https://captainfact.io/videos/gKE3
    https://s14-eu5.startpage.com/cgi-bin/serveimage?url=https:%2F%2Fpbs.twimg.com%2Fmedia%2FDrYlU1oX4AED6d
    La plupart du public ira seulement sur youtube et passera à côté de toutes les #fakenews. Pire, le côté gentil débat montre un mec sympa qui papote peinard et se marre avec un autre mec qui lui pose autant de questions promotionnelles (parler de son boulot, de ses précédents bouquins) que de questions tranquilles, et bien peu de contradictions.
    Selon sa présentation, Thinkerview a pour objectifs :
    – Mettre à l’épreuve les idées/discours en décelant leurs failles, leurs limites.
    (bah là c’est loupé)
    – Écouter les points de vue peu médiatisés afin d’élargir nos prismes de lecture.
    (peu médiatisé, c’est vite dit vu l’activité de la faschospère sur le web)
    – Appréhender toute la complexité des enjeux actuels et futurs de notre monde.
    (à force d’amalgames douteux ?)
    C’était la deuxième interview fleuve de l’après-midi pour thinkerview, le journaliste est fatigué, il fait même une pause pipi en pleine interview et porte ensuite, enfin, un peu plus de la contradiction, mais essentiellement à coup de « quelles sont vos sources ? ». Tout sourire, Obertone déroule tranquillement son rejet de la migration et de l’intégration sous couvert des « faits historiques », de « chiffres scientifiques » et surtout, très fier, de « sources bien placées » (il insistera dessus plusieurs fois).
    Obertone peinait à promouvoir son livre. L’interviewer n’explique même pas leur choix... C’est une cata....
    J’explique ça ici parce que sur twitter c’est essentiellement la fachosphere qui fait la promo de l’émission. Et ça marche quand même : déjà 81k de vues contre 37k pour « Terrorisme ou Légitime défense ? » avec Thibault de Montbrial, enregistrée elle aussi en direct quelques heures plus tôt.
    C’est la honte de laisser ça en ligne comme ça, de ne pas prendre ses responsabilités au vu de ce qui est affirmé, la théorie du #grand_remplacement et de la disparition de la « race blanche »...
    Ouaip, je suis furax !

    #migration #immigration #confusionnisme #nationalisme #protectionnisme #souverainisme #racisme

    • Bigre ! ThinkerView doit être dans les parages puisque ce matin j’ai découvert qu’ils m’avaient bloquée sur twitter ! C’est ballot, je comptais pas en parler sur les réseaux sociaux pour ne pas faire de pub à l’autre mais là... #Groumph

    • Pour qu’on ne me fasse pas dire ce que je ne dis pas : ça ne me gêne pas que Obertone, Chouard et autres soient invités, ça ne me gêne pas d’entendre des opinions différentes des miennes. Je suis pour la liberté de s’exprimer quand bien même je tente de déconstruire la #kyriarchie (je viens de découvrir ce mot/concept et le trouve très pratique !) Ce qui me gène c’est que la chaine se présente comme capable de « Mettre à l’épreuve les idées/discours en décelant leurs failles, leurs limites » et qu’elle ne le fasse pas. Et ici c’est très grave. Sans cette #déconstruction et l’indication claire de toutes les #manipulations (je crois qu’il détient le record chez @Captainfact), j’estime que laisser s’exprimer de telles idées, c’est collaborer à leurs progressions.

    • La solution pour rendre ça acceptable (même si personnellement, je pense qu’un mec de cet acabit qu’on voit partout à la télé et qui distille le même discours que Zemmour n’a pas besoin qu’on lui serve de nouveau la soupe sur une émission un peu underground du net) c’est que thinkerview devrait faire une video debrief en présentant les principales failles relevées sur captain fact. Et puis l’interviewer devrait faire un peu moins le malin et mieux préparer les interviews plutôt que de tout laisser reposer sur du « fact checking » a posteriori, qu’effectivement peu de monde va regarder.

    • devrait faire un peu moins le malin et mieux préparer les interviews plutôt que de tout laisser reposer sur du « fact checking » a posteriori, qu’effectivement peu de monde va regarder

      Oui c’est ça le problème principal, genre « je le fais parler longtemps et ensuite on va tout décortiquer », sauf que la majorité des gens ne vont regarder que l’interview.

    • Tsss tsss @alexcorp ! C’est pas bien de me donner envie de retourner voir une de leurs vidéos !
      Ceci dit, ce billet coup de gueule me permet de prendre acte d’une vraie modification de l’impact des réseaux virtuels : publié initialement ici, il aurait eut, je crois, peu d’impact si Thinkerview ne m’avait pas bloquée sur twitter et ainsi mise en colère au point de le diffuser sur les #réseaux_sociaux, ce que je n’avais pas initialement prévu de faire. Je l’ai donc fait à la fois sur #facebook, #twitter et #mastodon. Et bien c’est sur mastodon qu’il a eut le plus d’impact, le plus de commentaires... Vient en second twitter puis, très loin derrière, facebook (où j’ai dû le publier en mode privé, mais ça n’aurait pas changé grand chose je crois).
      C’est aussi sur Mastodon qu’il a été évoqué une piste de réponse hyper intéressante, faisant justement référence à #Arrêt_sur_image et la technique de « la ligne jaune » de #Guy_Birendaum : https://mamot.fr/@sossalemaire/101040373765679230
      Et comme toujours c’est sur Seenthis que se prolonge le plus la réflexion <3
      Ceci dit ça continue de m’intriguer de savoir que c’est suite à ma publication ici que j’ai été bloquée par Thinkerview sur twitter... seraient-ils dans les parages ?

    • @whilelm : Non !!! J’ai été bloquée avant de le faire, j’ai même dû le faire à l’aveugle, ensuite. Mais en recherchant l’historique de mes interactions avec eux, je me dis que je les ai peut-être vexés le 24 septembre dernier : https://twitter.com/search?f=tweets&q=valkphotos%20(thinkerview%20OR%20thinker_view)&src=typd ;)

      @ninachani : je n’ai aucune envie de partir sur un autre débat ici et maintenant. Mettre les deux noms ensemble ne signifie pas forcément que j’estime qu’ils ont les mêmes pensées, mais surement que ce sont des noms qui entrainent souvent des polémiques autour du fait de leur donner la parole. Si tu veux en savoir plus, n’hésite pas à aller voir les nombreux articles sur #Chouard ou #Etienne_Chouard.

    • J’ai vu avec Schneidermann, et effectivement, c’est flagrant comment tu sens le journaliste chevronné, peu importe si on est d’accord avec lui ou pas, mais qui a la tradition de bosser ses sujets avant, etc. Et l’autre qui a 3/4 de questions très générales, enfin ça fait pas très travaillé, que ce soit amateur/bénévole n’étant pas vraiment une raison à partir du moment où le but affiché est plus haut que ça.

    • @val_k ben non j’ai pas envie d’aller voir des articles SUR chouard. Je cherche des trucs problématiques (vu ce que tu dis) qu’il aurait dit ou écrit pas ce que des gens disent de lui : du 1ère main en quelque sorte. Comme j’ai écouté beaucoup d’audios/vidéos de lui sans que rien ne me pose problème, au contraire, j’aimerais savoir sur quoi se fonde le fait que par exemple tu le cites comme quelqu’un à qui il ne faudrait pas donner la parole. Et je dis ça sans aucune intention de polémiquer mais peut-être de changer d’avis sur quelqu’un dont je trouve la pensée pertinente, mais quelque chose aurait pu m’échapper.
      Je viens de regarder vite fait ton lien hashtag sur seenthis et je vois qu’il y a eu des discussions à n’en plus finir avec une réprobation générale. Et pourtant impossible de savoir ce qui fait qu’il est classé dans l’extrême-droite. Ça serait pas un phénomène un peu « moutonnesque » cette histoire s’il n’y a personne qui peut dire ce qui le gêne concrètement dans ses propos ? Je suis perplexe ! Les vidéos en lien soit ne répondent pas à mon interrogation, soit ne sont plus visibles.

      Quant à Thinkerview, moi j’ai toujours trouvé le gars qui interview totalement insupportable. Et le fait qu’ils te bloquent à la première critique, qui est quand même argumentée et plutôt constructive, ça me laisse sur le cul ! En fait c’est le moment où on comprend qu’ils sont juste dans la posture et rien de plus profond. Leurs vidéos sont intéressantes quand l’invité a de la matière sinon ils sont vides !

    • Ah c’est exactement ça

      Leurs vidéos sont intéressantes quand l’invité a de la matière sinon ils sont vides !

      et

      le gars qui interview totalement insupportable

      à couper l’interviewé au milieu d’une réponse construite avec une question débile ou une private joke quand il connaît personnellement l’invité...

    • C’est assez amusant au final parce que ce qui est reproché à Thinkerview est de la même famille que ce qui est reproché à Chouard : donner une tribune sans suffisamment souligner les problèmes que posent certaines assertions ou certains choix.
      Je vais donc faire un énorme effort, @ninachani , (si, si, je t’assure, mon niveau d’épuisement à ce sujet est total, et ton insistance me rappelle à quel point les « Gentils Virus » ont failli tuer plein demodérateur-ices quand iels ont débarqué).
      Voici donc une vidéo qui exprime pas mal ma pensée, elle est nuancée, étayée et provient en plus d’une personne qui apprécie beaucoup Chouard dans un premier temps, elle est donc d’autant plus audible : Usul / mes chers concitoyens : https://youtu.be/QVFTC7MngDI


      Mais je vais être très claire : si ensuite tu reviens ici pour parler de Chouard plutôt que de Thinkerview, ma fatigue extrême m’obligera à te bloquer, non pour t’empêcher de parler, tu le pourras toujours, mais pour ne pas relancer la charge mentale de la modératrice / administratrice de réseaux que je suis dans l’ombre (plusieurs comptes twitter et facebook) : je ne verrai ainsi plus tes publications.
      En tout cas ton analyse finale en une phrase assassine de Thinkerview m’a bien fait rire : merci !

    • @ninachani je sais que c’est un lien vers un article (qui date un peu) mais cette discussion Ruffin/Chouard donne un aperçu des limites du bonhomme (faut descendre de 50/60 lignes pour trouver le passage utile) : http://www.fakirpresse.info/L-air-du-soupcon.html
      Mon opinion : Chouard n’est pas « facho » mais il est assez peu critique de l’extrême droite et leur donne parfois de la visibilité (en étant méchant, on pourrait appeler ça un idiot utile à l’extrême droite).

    • @val_k

      si ensuite tu reviens ici pour parler de Chouard plutôt que de Thinkerview, ma fatigue extrême m’obligera à te bloquer

      étant donné que c’est toi qui a cité Chouard dans ce fil de conversation, je trouve ça assez gonflé de me dire ça. Pourquoi tu lui donnes de la visibilité en le citant alors ?
      Je préfère m’arrêter maintenant, je déteste les menaces et ce n’est certainement pas avec ce genre d’échange que je reverrai mon jugement. Bye bye et bonne continuation.
      @alexcorp merci pour le lien. Le problème c’est que le racisme de Ruffin s’est clairement exprimé dans sa prise de parole en public quand on lui a demandé de s’engager pour défendre Adama Traoré. Par conséquent si c’est Ruffin qui est censé donner la leçon ou servir d’exemple de bonnes pratiques contre l’extrême droite, ça va pas le faire !

    • Une personne capable de nier les limites et les souffrances de l’autre autant que des explications étayées en inversant les rôles agressif/agressée, tout ça afin de protéger ses croyances, c’est plutôt, hélas, assez courant. Je sais, désormais, qu’il n’y a pas grand chose à faire face à la #dissonance_cognitive...

    • Qui se cache derrière Thinkerview, la chaîne YouTube qui surfe sur le mouvement des « gilets jaunes » ?
      https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/qui-se-cache-derriere-thinkerview-la-chaine-youtube-qui-surfe-sur-le-mo

      Un fond noir, un simple fauteuil et un invité qui répond aux questions d’un mystérieux intervieweur pendant une à deux heures, voire plus. La recette de Thinkerview paraît minimaliste, mais le succès est au rendez-vous. Lancé avec peu de moyens il y a plus de six ans, le concept de ces longs entretiens, diffusés en direct et relayés sur les réseaux sociaux, a trouvé son public.

      .

      Les invités viennent d’horizons divers avec une petite préférence pour les intellectuels iconoclastes et les contestataires de tous bords, de l’ancien ministre grec Yanis Varoufakis à l’historien et essayiste Emmanuel Todd, en passant par les journalistes Natacha Polony et Laurent Obertone ou encore la coqueluche des « gilets jaunes » Etienne Chouard. « On est au milieu de toutes les communautés qui s’écharpent sur internet, de l’extrême droite à l’extrême gauche, explique Sky. On cherche à créer un terrain neutre pour que tout le monde puisse échanger. »

    • La France est une aubaine pour QAnon

      À leur arrivée en France, les théories de #QAnon ont également pu compter sur le savoir-faire et le public de Léonard Sojli. Le jeune homme d’origine albanaise a pris son élan sur Internet en 2011 en lançant J’ai un doute, un site d’agrégation de documentaires mainstream (Cash Investigation, Les Nouveaux chiens de garde…) dont le but était de « poser des questions » et « développer l’esprit critique » des internautes. Il affirme aussi avoir co-fondé ThinkerView, une chaîne YouTube de débat accusée de tendances complotistes ou de sympathies d’extrême droite par certains observateurs, et présidé l’association dont elle dépendait pendant trois ans.

      Léonard Sojli croit que son implication dans J’ai un doute et ThinkerView lui a coûté la nationalité française. « Ils trouvaient ça louche, explique-t-il sans plus de précisions. Un péquin lambda avec un diplôme de mécanicien automobile qui finit par interviewer l’ancien patron de la DGSE… Ça m’a posé beaucoup de problèmes. [...] Je me suis dit, pays des droits de l’Homme de mon cul. Si tu n’es pas d’accord avec ceux du haut, on te coupe les bras. Du coup, j’ai tout arrêté. »

      https://www.vice.com/fr/article/4aykwb/la-france-est-une-aubaine-pour-qanon

  • Peter Thiel, l’homme qui voulait achever la démocratie
    https://usbeketrica.com/article/peter-thiel-l-homme-qui-voulait-achever-la-democratie

    Cofondateur de #PayPal et investisseur historique de #Facebook, Peter Thiel est une figure à part dans la #Silicon_Valley. #Libertarien invétéré, conseiller de Donald Trump, transhumaniste convaincu, capable de disserter sur les philosophes grecs aussi bien que sur l’avenir des #crypto-monnaies, le golden boy de la vallée veut faire de la technologie l’arme qui portera le coup fatal à la politique.

  • YIMBYs Exposed: The Techies Hawking Free Market “Solutions” to the Nation’s Housing Crisis
    http://inthesetimes.com/features/yimbys_activists_san_francisco_housing_crisis.html

    Zamudio now sees the YIMBY ethos as an oversimplification that doesn’t take into account the racist history of development: “They’re like, ‘Just build housing, you stupid brown people! I moved here last week, and I need a place to live!’ ” Zamudio has come to believe the YIMBY movement “is about developers and speculators who are starting to get a bad rap and need to rebrand themselves.”

    In order to sort through the wildly divergent portraits of the YIMBYs, In These Times looked at the ideology, lobbying efforts and funding of Bay Area YIMBY groups.

    #libertariens #san-francisco #logement #racisme #gentrification #YIMBY

    via @clhenrik

  • #tomate Le #capitalisme raconté par le #ketchup, par Jean-Baptiste Malet (Le Monde diplomatique, juin 2017) #libertarien #anar_de_droite
    https://www.monde-diplomatique.fr/2017/06/MALET/57599

    Traversé continuellement d’un essaim de camions tractant des doubles bennes de fruits rouges, l’établissement est le plus compétitif du monde. Il fonctionne en trois-huit et n’emploie que soixante-dix travailleurs par rotation. L’essentiel des ouvriers et des cadres ont été éliminés, remplacés par des machines et des ordinateurs. De ce traitement de « première transformation » sortent de grandes caisses contenant différentes qualités de concentré.

    Mises en conteneurs, elles circuleront sur tous les océans du globe. On les retrouvera, aux côtés de barils de concentré chinois, dans les mégaconserveries napolitaines qui produisent l’essentiel des petites boîtes de concentré vendues par la grande distribution européenne. Les usines dites « de seconde transformation » des pays scandinaves, d’Europe de l’Est, des îles Britanniques ou de Provence emploieront également du concentré importé comme ingrédient dans leur nourriture industrielle — ratatouille, pizzas surgelées, lasagnes... Ailleurs, ce produit pourpre et visqueux, mélangé à de la semoule ou à du riz, entre dans les recettes populaires et les mets traditionnels, du mafé à la paella en passant par la chorba. Le concentré de tomate est le produit industriel le plus accessible de l’ère capitaliste : on le trouve sur la table des restaurants branchés de San Francisco comme sur les étals des villages les plus pauvres d’Afrique, où il se vend parfois à la cuillère, comme dans le nord du Ghana, pour l’équivalent de quelques centimes d’euro (lire « Des produits chinois frelatés pour l’Afrique »).

    Apparues au XIXe siècle aux États-Unis, la boîte de soupe à la tomate Campbell’s et le flacon rouge Heinz — dont il se vend annuellement 650 millions d’unités à travers le monde — rivalisent avec la bouteille de Coca-Cola pour le titre de symbole du capitalisme. Fait méconnu, ces deux marchandises ont précédé l’automobile dans l’histoire de la production de masse. Avant que Ford n’assemble des automobiles sur des chaînes de montage, les usines Heinz de Pittsburgh, en Pennsylvanie, fabriquaient déjà des conserves de haricots à la sauce tomate sur des lignes de production où des tâches telles que le sertissage des boîtes étaient automatisées. Des photographies de 1904 montrent des ouvrières en uniforme Heinz travaillant sur des lignes de production : les bouteilles de ketchup s’y déplacent sur un rail. Un an plus tard, Heinz vend un million de bouteilles de ketchup. En 1910, il produit quarante millions de boîtes de conserve et vingt millions de bouteilles de verre. L’entreprise est alors la plus importante multinationale américaine

  • Floating Cities, No Longer Science Fiction, Begin to Take Shape
    https://www.nytimes.com/2017/11/13/business/dealbook/seasteading-floating-cities.html

    Earlier this year, the government of French Polynesia agreed to let the #Seasteading Institute begin testing in its waters. Construction could begin soon, and the first floating buildings — the nucleus of a city — might be inhabitable in just a few years.

    “If you could have a floating city, it would essentially be a start-up country,” said Joe Quirk, president of the Seasteading Institute. “We can create a huge diversity of governments for a huge diversity of people.”

    #silicon

  • ’Weeping Nazi’ Christopher Cantwell went from Libertarian to Fascist—and He’s Not Alone | Alternet
    http://www.alternet.org/right-wing/weeping-nazi-christopher-cantwell-went-libertarian-fascist-and-hes-not-alo

    Sheffield traced the paleo-libertarian movement — which is essentially a merging of free-market fundamentalism and far-right cultural populism — back to the “anarcho-capitalist” economist Murray Rothbard, who is famous for, among other things, advocating child labor and claiming that parents should have the legal right “not to feed [their] child [and] allow it to die.” Rothbard was a co-founder of the Koch-funded think tank Cato Institute, and later the Ludwig von Mises Institute, which “enabled the fledgling [libertarian] movement to establish affinity with the neo-Confederate Lost Cause movement.”

    “To solve the problem that few Americans are interested in small government,” Sheffield explained, “Rothbard argued that libertarians needed to align themselves with people they might not like much in order to expand their numbers.” These people included Evangelical Christians and neo-Confederates (i.e., white supremacists) who despised the federal government — especially after it stepped in to defend the civil rights of oppressed African-Americans in the South during the 1960s.

    Paleo-libertarianism was, in other words, a thoroughly reactionary ideology that combined the very worst aspects of both libertarianism and right-wing populism. This makes it distinct from the broader libertarian movement, which tends to be more socially liberal or at least socially tolerant. The “alt-right” was an outgrowth of this unholy alliance.

    This “survival of the fittest” mentality ended up driving Cantwell into outright fascism and white supremacy as he began espousing a pseudoscientific racialist worldview. Many of the white supremacists who marched in Charlottesville no doubt followed a similar path.

    It has long been common knowledge that the libertarian movement in America is dominated by young white males. A 2013 survey from Public Religion Research Institute found that, compared to the general population, “libertarians are significantly more likely to be non-Hispanic white, male, and young.” Nearly all libertarians, the researchers write, “are non-Hispanic whites (94%), more than two-thirds (68%) are men, and more than 6-in-10 (62%) are under the age of 50.” It hardly needs to be pointed out that the “alt-right” is also overwhelmingly white, male and young.

    What this reveals is that young white males are far more susceptible to reactionary thinking. This is not surprising in itself. The explicit (or implicit) aim of any reactionary movement or ideology is to restore society to some golden age of the past. Needless to say, it is much easier for white men to romanticize history than it is for women, people of color or LGBTQ people.

    #Libertariens #Politique_USA #néo_fascisme

  • Ethereum’s Boy King Is Thinking About Giving Up the Mantle - Motherboard
    https://motherboard.vice.com/en_us/article/ethereums-boy-king-is-thinking-about-giving-up-the-mantle

    Buterin’s politics reveal the origins of his belief in economic incentives. When I asked which political writers he’s interested in, he listed off the major libertarian thinkers: Mises, Hayek, Friedman, Sowell, Rothbard, Rand. He used to think that the world was a contest between “centralized, evil” politicians and corporations, he explained, and the “good, virtuous” people. But the political tumult of 2016 changed his mind—he now says he has more in common with Angela Merkel than with Trump supporters or militant anti-fascists. He doesn’t think everybody’s nice anymore; the world is split into “tribes,” he said, and the only way to make them work together is with money.

    #Ayn_Rand #ethereum #bitcoin #crypto

  • Go Wet, Young Man, by Tyler Cowen - Bloomberg View
    https://www.bloomberg.com/view/articles/2016-12-07/seasteading-isn-t-such-a-crazy-idea

    It is sometimes forgotten there is a good deal of de facto seasteading today, in the form of cruise ships. They sail in international waters, are owned by private corporations and the law on board is generated by contract and governed by private arbitration. Plenty of cruise lines and ships compete for business in a relatively unregulated environment, with global business approaching $40 billion a year, in the range of the gross domestic product of countries such as Ghana, Serbia or Turkmenistan. 

    One lesson of current seasteading is that it is not much of a vehicle for political liberty. (…)

    The second and more important lesson is that some of the elderly have started living on cruise ships full-time. A good assisted-living facility might cost $80,000 a year in the U.S., more than many year-long cruises. (Cruising could also be cheaper than living in an expensive neighborhood.)

    #vieux #croisières #offshore #mers #escapism #libertariens #privatisation

  • Islande : le Parti Pirate chargé de former un gouvernement
    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_islande-le-parti-pirate-charge-de-former-un-gouvernement?id=9470470

    Le Parti pirate islandais a été chargé vendredi de former un gouvernement par le président de la République, qui tentait un coup de poker après les échecs successifs de la droite et de la gauche.

    Aucune majorité claire

    Gudni Johannesson l’a annoncé depuis sa résidence près de Reykjavik où il venait de recevoir la présidente du groupe parlementaire Pirate, Birgitta Jonsdottir. « Dans la journée, j’ai rencontré les chefs de tous les partis et leur ai demandé qui d’après eux devait mener ces négociations. Après cela, j’ai invité Birgitta Jonsdottir et lui ai transmis le mandat », a-t-il déclaré à la presse.

    L’Islande a organisé des élections législatives anticipées le 29 octobre, qui ont donné un Parlement divisé entre sept partis, sans majorité claire permettant de former une coalition viable.

    #islande #parti_pirate

  • #Alan_Greenspan, « l’homme qui savait » mais n’a rien fait
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/121116/alan-greenspan-l-homme-qui-savait-mais-n-rien-fait

    Avec Alan Greenspan : l’homme qui savait, #Sebastian_Mallaby livre une contribution majeure à la compréhension d’une histoire financière qui a débouché sur la #Crise globale survenue en 2007 et 2008. Adulé avant cette date, vilipendé (par les mêmes) après, l’ancien président de la Réserve fédérale des États-Unis aura joué un rôle majeur dans cette affaire. Pour le pire.

    #Economie #Ana_Schwartz #Ayn_Rand #étalon-or #Fed #libertarien #Margaret_Thatcher #Paul_Volcker #politique_monétaire #subprimes

  • How Silicon Valley’s Palantir wired Washington - POLITICO
    http://www.politico.com/story/2016/08/palantir-defense-contracts-lobbyists-226969

    When a little-known Silicon Valley software startup began vying for national security contracts, it went up against an entrenched bureaucracy and opposition from major contractors skilled in the Washington game.

    But quickly, Palantir began pulling pages from the defense industry’s own playbook — bulking up on lobbyists, challenging the Pentagon’s contracting rules and getting members of Congress to sprinkle favorable language into defense legislation. Seven years later, the secretive firm has landed $1.2 billion worth of federal business, and critics say the legislative favors it has secured will give it a leg up on billions more.

    #libertariens (mon cul) #surveillance #lobbying #états-unis #silicon_army

    • #Propriétarien / #Libertarien / #Libéral / #Libéralisme / #Propriété

      une Constituante s’impose également non comme un jeu juridique formel hors-sol mais comme le moyen de donner la plus haute forme juridique aux principes fondamentaux d’un modèle de société : de même que les constitutions successives des républiques françaises, par-là bien toutes les mêmes !, avaient pour finalité réelle de sanctuariser le droit de propriété qui donne sa base au capitalisme, il apparaît que le projet d’en finir avec l’empire du capital sur la société ne peut que passer par une destitution du droit de propriété et une institution de la propriété d’usage (quand je parle ici de propriété, il n’est évidemment question que des moyens de production et pas des possessions personnelles). Seul un texte de la portée juridique ultime que revêt la constitution peut opérer ce changement à proprement parler révolutionnaire.

      Et voilà, du coup, la deuxième lecture de l’appel à une Constituante, une lecture historique et stratégique : il faut bien voir en effet tout ce qui nous éloigne en réalité d’un processus constituant, à plus forte raison qui déboucherait sur une république sociale telle que je la pense, à savoir débarrassée du droit de propriété (au sens que j’ai indiqué à l’instant) !

  • La Fabrique de l’Histoire • Libéralisme 1/4 - avec Domenico Losurdo : Professeur de philosophie à l’université d’Urbino
    http://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/liberalisme-14


    http://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2015/01/s02/NET_FC_771b9331-eb4f-4327-b78e-c4352dd1357b.mp3

    #Libéralisme / #Libertarien / #Propriétarien

    Domenico Losurdo, Contre-histoire du libéralisme
    https://chrhc.revues.org/3342

    Victor Hugo passe pour être l’auteur de l’observation selon laquelle « l’amour des Anglais pour la #liberté se complique d’une certaine acceptation de la servitude d’autrui. » Si l’on réclame des preuves, c’est du côté de Domenico Losurdo qu’il faut se tourner , avec cette Contre-histoire du libéralisme qui paraît aux éditions La Découverte, traduction bienvenue d’un ouvrage italien, paru en 2006 aux éditions Laterza. Le philosophe d’Urbino, spécialiste de Hegel, nous y propose une enquête attentive sur les angles les moins flatteurs du libéralisme réel. Il insiste en particulier sur la permanence massive de pratiques attentatoires à toute liberté, dans les sociétés britanniques et américaines des XVIIIe et XIXe siècles.

    Les premières révolutions « libérales » – celles d’Angleterre, d’Amérique et bien sûr, avant cela, de Hollande – ont largement renforcé l’#esclavage. Bien loin de constituer une menace pour lui, leurs principes généreux l’ont conduit à son âge d’or – statistiquement visible à l’explosion du nombre d’#esclaves. Domenico Losurdo parle ainsi d’un « accouchement gémellaire » du libéralisme et de l’#esclavage_racial. Ce thème constitue le point de départ de sa démarche qui, par un jeu serré de citations éclairées par quelques faits de contexte, nous conduit des colonies à la métropole, avant d’aborder la vision mondiale des libéraux classiques, puis de conclure par l’héritage supposé de cette vision dans les catastrophes politiques du siècle dernier.

    [...]

    À ces nuances près, le sens des évènements corrobore nettement la thèse du livre : l’époque de l’ascension libérale fut aussi celle du déclin de nombreux droits individuels, en lien avec des préjugés de caste et des intérêts. Ce travail historique implacable rend raison du mythe de l’idéalisme – la vision du libéralisme comme un mouvement moral, uniquement préoccupé par l’application d’une doctrine généreuse et universelle. Domenico Losurdo le définit plutôt comme « la conscience de soi d’une classe de #propriétaires d’esclaves ou de #serviteurs, qui se forme au moment où le système #capitaliste commence à émerger ».

    À la première dispute, les #libéraux de l’époque n’avaient d’ailleurs pas été longs à se dire leur vérité. On apprend ainsi que John Millar, un représentant des Lumières écossaises, disciple d’Adam Smith, s’amusait en 1771 des grands discours des colons d’Amérique autour de leur « liberté » foulée par la Couronne, venant de gens qui vivaient essentiellement de l’esclavage : « Le hasard n’a peut-être pas produit une situation plus capable que celle-ci de ridiculiser une hypothèse libérale ou de montrer combien peu la conduite des hommes est, au fond, orientée par quelque principe philosophique. »

    http://www.alternatives-economiques.fr/une-contre-histoire-du-liberalisme_fr_art_1196_63031.html

    Ces contradictions sautent aux yeux des lecteurs d’aujourd’hui, alors que ces penseurs libéraux et racistes à la fois estimaient simplement que les seuls individus à défendre étaient les #propriétaires_blancs.

    #Propriétaire

  • #blockchain : un rêve technocratique totalitaire -... - A lire ailleurs
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/143051866843/blockchain-un-r%C3%AAve-technocratique-totalitaire

    Michel Bauwens (@mbauwens), théoricien de l’économie collaborative et fondateur de la Peer-to-peer foundation, règle son compte à la Blockchain sur Le Monde.fr : “La #technologie n’est jamais neutre. C’est un terrain de conflit influencé par les imaginaires et les intérêts des personnes en charge de son design. La blockchain dérive ainsi d’une vision de l’homme très particulière : des individus autonomes passent des contrats entre eux. Ils n’ont pas besoin de collectif, de communauté. Et les contrats sont fondés sur une forme de propriété. (…) La blockchain reste techniquement problématique, pour deux raisons. D’une part, pour créer de la confiance entre deux personnes, elle demande de vérifier l’intégralité du réseau. C’est loufoque ! A cause de l’énergie dépensée, mais aussi en termes de confiance humaine. (...)

    #démocratie

  • Ayn Rand, l’esprit de liberté

    Ayn Rand a vendu des millions de livres aux États-Unis. Elle a marqué des personnalités aussi diverses que Jimmy Wales, fondateur de Wikipédia, le réalisateur Frank Miller, Ronald Reagan, Hilary Clinton ou Terry Goodkind. Ayn Rand a influencé les mouvements #libertarien et #transhumaniste. Malgré ce succès, elle est inconnue en France. C’est probablement parce que ses idées sont profondément contraires au paradigme social qui domine notre pays.

    Ayn Rand, qui a fuit très jeune l’URSS, est fermement opposée à l’#égalitarisme. Les héros de ses deux best-sellers, La Grève et Foutainhead, conçoivent la poursuite de leur bonheur individuel comme le plus haut but moral de leur vie. Ils refusent de se sacrifier pour la collectivité et cultivent une vision élitiste du monde : il y a nous, moralement supérieur, infiniment capables et il y a eux, les parasites qui veulent profiter de leur excellence et les zombies qui regardent leur vie passer. Ses personnages sont également des défenseurs convaincus du #capitalisme de laissez-faire, c’est-à-dire avec une moindre intervention de l’État dans les activités économiques.

    https://nicomaque.com/2015/04/05/ayn-rand-en-3-minutes-chrono

  • Sur l’opposition #Libertarien / #Propriétarien / Libertaire :

    Murray Bookchin - The Real Roots of Traditional Libertarianism
    https://www.youtube.com/watch?v=Cnj3dObd6do

    https://theanarchistlibrary.org/library/the-anarchist-faq-editorial-collective-150-years-of-libertarian

    The facts are somewhat different. As Murray Bookchin noted, “libertarian” was “a term created by nineteenth-century European anarchists, not by contemporary American right-wing proprietarians .” [The Ecology of Freedom, p. 57] While we discuss this issue in An Anarchist FAQ in a few places (most obviously, section A.1.3) it is useful on the 150^th anniversary to discuss the history of anarchist use of the word “libertarian” to describe our ideas.

    https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00650825/document
    http://1libertaire.free.fr/JCAngaut01.html

    Ainsi #Murray_Bookchin 6, l’un des théoriciens #libertaires les plus importants de la fin du siècle dernier aux États-Unis, estime que les libertariens seraient plus correctement qualifiés de « propriétariens » (proprietarian). C’est là un élément à garder à l’esprit avant de décréter hâtivement que la distinction entre libéral et #libertaire serait propre à l’Europe continentale.
    Bookchin, 1987, p. 1.
    BOOKCHIN Murray, 1987, The Modern Crisis, Gabriola Island, New Society Publishers.

    #libertarian #proprietarian #Propriété #Propriétaires #Propriétaire