• #film #documentaire
    #Libre-échange ou libres citoyens ?

    Le #traité_transatlantique qui se négocie actuellement entre Bruxelles et Washington suscite les inquiétudes : des choix politiques fondamentaux seront-ils sacrifiés sur l’autel du libre-échange ? Avec cette enquête fouillée, qui interroge économistes orthodoxes ou contestataires, opposants au #Tafta et simples citoyens, les enjeux de ce traité capital nous sont parfaitement exposés.

    http://www.arte.tv/guide/fr/055858-000/libre-echange-ou-libres-citoyens
    #mondialisation #globalisation

  • Entre l’#Europe et l’#Afrique de l’Ouest, un #libre-échange à sens unique
    http://www.liberation.fr/debats/2014/12/12/entre-l-europe-et-l-afrique-de-l-ouest-un-libre-echange-a-sens-unique_116

    Par cette politique commerciale agressive, et la pression qu’elle fait subir à des Etats économiquement fragiles, l’Union européenne joue une nouvelle fois les #pompiers_pyromanes. Elle met gravement en péril le développement de certains secteurs économiques de ces pays, et donc leur capacité à diversifier leurs économies. Pire, ces accords menacent les processus d’intégration régionale, et ce au nom même du développement de ces pays. En agissant ainsi, l’UE se fait le principal pourvoyeur des milliers de candidats à l’#immigration fuyant la #misère depuis l’Afrique vers l’espace #Schengen. Quel sens cela a-t-il de s’engager sur des objectifs du millénaire pour le développement tout en refusant le droit minimum des pays en développement de protéger leurs marchés des importations ? Ce qui garantissait justement leur sécurité alimentaire et leur développement économique et social dans le cadre de stratégies régionales d’intégration.

    La schizophrénie continue de la majorité des dirigeants européens sur ce point prêterait à sourire si elle ne mettait pas en danger les moyens d’#existence de centaines de millions d’hommes et de femmes. Comme l’avait si justement déclaré Mamadou Cissokho, président honoraire du Réseau des organisations paysannes et des producteurs agricoles d’Afrique de l’Ouest (Roppa), devant l’#OMC en octobre : « Tous les pays qui se sont développés ont commencé par créer les conditions pour le faire en se protégeant et ce n’est qu’après qu’ils se sont ouverts aux autres. On ne peut demander aujourd’hui à l’Afrique d’être le premier exemple qui montrera que c’est en s’ouvrant d’abord au commerce qu’elle va se développer. » On ne saurait être plus clair.

    La #France poursuit le torpillage de la taxe sur les transactions financières et s’apprête à approuver l’accord #néocolonial de « partenariat économique » avec l’Afrique de l’Ouest
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2014/12/11/la-france-poursuit-le-torpillage-de-la-taxe-sur-les-transactions-financieres-et-s’apprete-a-approuver-l’accord-neocolonial-de-«-partenariat-economique-»-avec-l’afriqu/#more-905

    Je ne devrais pas écrire « la France », car dans les deux cas c’est une #oligarchie politique liée à celle des #multinationales et des #banques qui agit, le plus loin possible de la société civile dont les organisations sont unanimes pour dénoncer ces orientations. Vous ne trouverez pas grand-chose sur ces deux enjeux dans les #médias dits « de masse ».

  • Un activisme savant
    http://www.laviedesidees.fr/Un-activisme-savant.html

    La remise en cause par les malades du pouvoir médical est une des spécificités de l’épidémie de #sida. Gaëlle Krikorian analyse les développements récents de ce mouvement : avec l’arrivée des antirétroviraux, c’est autant le savoir des médecins que les règles de #libre-échange qui sont au centre des luttes.

    Essais & débats

    / libre-échange, #médecine, #biomédecine, sida, #épidémie, santé

    #Essais_&_débats #santé

  • Arbitrage privé : pourquoi le traité Europe-Canada est inquiétant
    http://transatlantique.blog.lemonde.fr/2014/11/19/arbitrage-prive-pourquoi-le-traite-europe-canada-est-in

    Dans un rapport publié mercredi 19 novembre (« Marchander la démocratie »), une quinzaine d’ONG européennes et canadiennes traditionnellement critiques des accords commerciaux livrent un réquisitoire sans merci contre l’un des chapitres les plus controversés de l’accord : le mécanisme de règlement des différends investisseurs-Etats (ISDS, en anglais), qui instaure des tribunaux d’arbitrage privés pour trancher les litiges entre les entreprises et les Etats.

    #Canada #Globalisation #Libre-échange #Libéralisme_économique #Lobbying #Partenariat_transatlantique_de_commerce_et_d'investissement #Traité_de_libre-échange #Union_européenne #Économie

  • Novembre 2014
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/11


    Géopolitique de l’#espionnage, les ramifications de l’affaire #Snowden ; #Kurdes, combien de divisions ? Ni assurance ni charité, la #solidarité ; retour des chiites sur la scène yéménite ; #libre-échange, version #Pacifique ; l’#Europe condamnée par l’Europe ; valse-hésitation des dirigeants birmans ; l’#Afrique_francophone piégée par sa monnaie unique ; le carnaval tragique de #Karl_Kraus ; Etats en miettes dans l’#Europe_des_régions ; #prison hors les murs ; métro, boulot, chrono ; dégel sous les tropiques entre Washington et La Havane ; quand les présidents étaient poètes ; aides à la #presse, un scandale qui dure ;# oracles, mode d’emploi ; offensive contre le #code_du_travail

  • CETA : l’accord commercial qui menace les filières locales
    http://www.bastamag.net/CETA-l-accord-commercial-qui

    Les accords de libre-échange paraissent souvent loin des préoccupations quotidiennes. Et pourtant ! L’accord commercial que s’apprête à conclure l’Union européenne et le Canada ce 26 septembre à Ottawa (le Ceta, pour Canada-EU Trade Agreement), comporte des dispositions interdisant aux collectivités de privilégier l’approvisionnement local dans leurs appels d’offres. Côté Canada, des villes comme Toronto qui promeuvent les filières courtes pour approvisionner les cantines des écoles et des universités (...)

    En bref

    / #Alimentation, #Multinationales, #Europe, #Amériques, #Souveraineté_populaire

    • Pourquoi l’accord UE-Canada pourrait ne jamais voir le jour
      http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/09/26/pourquoi-l-accord-ue-canada-pourrait-ne-jamais-voir-le-jour_4495301_4355770.

      Finalisé, l’accord CETA doit maintenant être signé par les 28 chefs d’Etat et de gouvernement européens. Il sera intéressant d’observer le vote de l’Allemagne, dont le ministre de l’économie social-démocrate, Sigmar Gabriel, disait encore le 25 septembre qu’il était « complètement clair que nous rejettons ces accords de protection des investissements », en référence au mécanisme d’arbitrage.

      La position française était plus floue : alors que la ministre délégué au commerce extérieure, Nicole Bricq, s’était clairement opposée à l’ISDS début 2014 dans le cadre du traité transatlantique, le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, s’est montré bien moins ferme, en déclarant en juillet que la question n’était « pas décidée ». Quand au nouveau secrétaire d’Etat au commerce extérieur, Mattias Fekl, appelé en catastrophe pour remplacer le démissionnaire Thomas Thévenoud, il n’a pas encore pris position sur le sujet.

      L’accord CETA pourrait toutefois survivre à un veto franco-allemand, puisque seule une majorité qualifiée des Etats-membres est nécessaire à sa validation. Il devrait rencontrer plus de difficultés au Parlement européen, où il est attendu de pied ferme.

      Outre le traditionnel scepticisme de la gauche radicale, des écologistes et d’une partie de l’extrême droite envers ce genre d’accord, il devrait rencontrer l’opposition du groupe social-démocrate et même d’une partie des libéraux, fermement opposés à l’ISDS malgré leur enthousiasme pour le reste de l’accord. De quoi ressusciter le spectre de l’accord anti-contrefaçon ACTA, réduit à néant en 2012 par un vote négatif des députés européens après six ans de négociations.

      Enfin, s’il devait passer l’étape du Parlement de Strasbourg, l’accord CETA devrait encore être ratifié par les 28 parlements nationaux de l’Union européenne, ce qui promettrait des débats houleux dans les pays les plus mobilisés contre le traité, France et Allemagne en tête.

      #ISDS

  • Pourquoi les lobbies du tabac adorent les #traités de #libre-échange - Observatoire des multinationales
    http://multinationales.org/Pourquoi-les-lobbies-du-tabac

    Tous les paquets de cigarettes australiens se ressemblent depuis 2012. Seul élément distinctif : la marque et le nom du produit, tous inscrits avec les mêmes caractères pour éviter design attractif et effet marketing. Faisant front commun, les cigarettiers – dont British American Tobacco, Japan Tobacco International, Imperial Tobacco (qui possède en France l’ex-SEITA) et Philip Morris – ont dénoncé une atteinte à la propriété intellectuelle et à la liberté de commerce, ainsi que le risque de contrefaçon, les paquets étant plus faciles à copier.

    Ils ont porté plainte devant la Haute Cour d’Australie, pour obtenir la suspension de la loi, ainsi que des compensations de plusieurs milliards de dollars [1]. Cette plainte a été rejetée. Leader mondial du secteur avec la marque Marlboro, Philip Morris a alors eu une autre idée. Passant par une filiale basée à Hong Kong, il a attaqué le gouvernement australien au motif cette fois que la législation du pays violerait l’accord bilatéral passé entre l’Australie et Hong Kong. Ce n’est donc pas la justice australienne qui doit se prononcer, mais un tribunal arbitral privé international. Le jugement devrait intervenir début 2015.

  • #Libre-échange #Canada-Europe : entente sur un texte final | André Dubuc | International
    http://affaires.lapresse.ca/economie/international/201408/05/01-4789481-libre-echange-canada-europe-entente-sur-un-texte-final.

    Les paragraphes relatifs aux marchés de l’énergie attireront aussi l’attention du juriste. « La France et, depuis les problèmes avec l’Ukraine, l’Allemagne, sans doute, s’intéressent beaucoup aux questions d’accès aux ressources énergétiques », dit Me Potter. Il s’attend à une libéralisation des échanges et de l’investissement dans les secteurs pétrolier et gazier, à l’image des relations Canada-États-Unis dans ces domaines.

    Ah ça, le conflit Ukraine-Russie est une aubaine pour le pétrole de sables bitumineux canadien

  • L’horizon s’assombrit pour le traité de libre-échange avec les Etats-Unis
    http://www.mediapart.fr/journal/international/290714/lhorizon-sassombrit-pour-le-traite-de-libre-echange-avec-les-etats-unis

    L’explication est simple : CETA (le surnom de l’accord canadien, toujours en chantier) sert de modèle aux négociations menées avec les États-Unis pour aboutir au TTIP. Plusieurs sources proches des discussions assurent que des pans entiers de l’accord passé avec Ottawa ont fourni le point de départ aux débats avec Washington. Si CETA s’écroule, le TTIP est menacé.

    Si l’on en croit un article publié samedi par le Süddeutsche Zeitung, qui cite plusieurs diplomates allemands et européens, Berlin s’oppose désormais à l’accord avec le Canada « tel qu’il a été négocié ». Dans la ligne de mire des Allemands : la clause d’arbitrage État/investisseur, intégrée au traité, et dont Berlin ne veut pas.

    Ce mécanisme sulfureux – baptisé ISDS dans le jargon bruxellois – doit, pour ses défenseurs, donner de meilleures garanties juridiques aux entreprises, pour qu’elles investissent davantage à l’étranger. Mais ses adversaires y voient une procédure d’exception, qui autorise des groupes privés à attaquer des États en justice, à l’encontre de l’intérêt général (lire notre enquête). L’ISDS est présent, à l’identique, dans le texte en chantier avec les États-Unis.

    #Accord_économique_et_commercial_global #Canada #Justice #Libre-échange #Libéralisme #Partenariat_transatlantique_de_commerce_et_d'investissement #Union_européenne #Économie #États-Unis

  • L’Assemblée nationale refuse l’arrêt des négociations UE-USA - Capital.fr
    http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/l-assemblee-nationale-refuse-l-arret-des-negociations-ue-usa-936235

    Les députés français ont rejeté jeudi un texte qui exigeait la suspension des négociations entre les Etats-Unis et l’Union européenne sur un accord de libre-échange transatlantique, infligeant un revers aux opposants au projet.

    A trois jours des élections européennes où ce dossier est au centre des débats de la campagne, ils ont adopté par 28 voix contre huit une proposition de résolution incitant simplement les autorités françaises à la « vigilance » vis-à-vis de la Commission européenne, qui mène ces négociations au nom des Vingt-Huit.

    La proposition, qui émane du groupe Front de gauche, a été fortement amendée pour en limiter la portée.

    Le texte ne comporte plus la demande de suspension immédiate des négociations et ne prévoit plus de demander aux peuples de l’Union européenne de se prononcer sur leur poursuite.

    Il ne comporte plus le retrait du mécanisme d’arbitrage international privé en cas de litige en remplacement de recours devant les tribunaux des Etats membres, ce que les opposants au traité de libre-échange présentent comme la porte ouverte aux poulets désinfectés à l’eau de javel et aux organismes génétiquement modifiés américains.

    La nouvelle rédaction n’en demande plus l’exclusion définitive mais se contenter de proposer la suspension provisoire de la négociation sur ce point.

    La demande d’une cessation des activités d’espionnage des Etats-Unis vis-à-vis de l’Union européenne n’y figure plus, au motif qu’elle serait hors sujet........

    #États-Unis
    #Union-européenne
    #libre-échange-transatlantique
    #ZLET ( zone de libre-échange transatlantique )
    #TAFTA ( Transatlantic Free Trade Area )
    #TTIP ()

    _() partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (anglais : Transatlantic Trade and Investment Partnership )_

  • A propos de « La grande bifurcation ». Entretien avec Gérard Duménil et Dominique Lévy | Contretemps
    http://www.contretemps.eu/interviews/propos-grande-bifurcation-entretien-g%C3%A9rard-dum%C3%A9nil-dominique-l

    Venons-en à la seconde partie de la question, la « contradiction » que vous avez relevée. La première observation est que, du point de vue de la propriété, l’Europe est moins intégrée dans la grande nébuleuse du #néolibéralisme anglo-saxon qu’on aurait pu le craindre. C’est une chance. On observe également, que la propriété est moins intégrée entre les différents pays qu’on pouvait le penser. Si l’on croit en la construction européenne, il faut le regretter. Le point fort est que les réseaux de la gestion (entre conseils d’administration) existent et se renforcent à l’échelle continentale, et n’ont pas été détruits en Europe comme dans le monde plus directement soumis à la Finance anglo-saxonne. C’est un facteur jouant en faveur d’une dynamique européenne alternative.

    Enfin, l’affrontement avec « les institutions de l’#Union_européenne et la mise en échec de ce projet des classes dominantes ». N’est-il pas nécessaire ? C’est, en effet, une des thèses centrales du livre.

    Enfin, on voit que les pays de la périphérie ont abandonné les politiques de substitution d’importation. Pour l’heure, certains ont réussi une intégration dans la mondialisation néolibérale (ce qui ne signifie pas nécessairement un abandon aux règles néolibérales à l’intérieur). Le Brésil fournit un bon exemple d’une telle intégration, réorientant son commerce extérieur vers des circuits moins centrés vers le Etats-Unis, et dans des structures sociales simultanément consacrant la prééminence du secteur financier et établissant certaines formes de protection sociale. La thèse est maintenant soutenue par nombre d’économistes de ce pays, d’un retour vers les politiques développementalistes. Le Mexique est le meilleur contre-exemple, ancré aux Etats-Unis et au Canada par un accord de #libre-échange aux conséquences catastrophiques. Là, les options néolibérales sont, depuis longtemps, sans équivoque et on en voit les conséquences dramatiques. On notera que les deux pays ont de beaux milliardaires, parmi les plus grands.

  • Les Européens mobilisés contre le #traité_transatlantique
    http://fr.myeurop.info/2014/05/21/europeens-mobilise-contre-traite-transatlantique-13892

    Delphine Nerbollier Ludovic Clerima Elise Gazengel Tristan de Bourbon Ariel Dumont

    Le traité transatlantique cristallise la #colère de milliers d’Européens. Négocié en #secret par la Commission, il prévoit une zone de #libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne (UE).

    #Tafta ? #TTIP ? Quésaco ? lire la (...)

    #EUROFOCUS #Institutions #Politique #Allemagne #Espagne #Europe #France #Italie #Royaume-Uni #élection #election #européennes2014 #fuite #huis_clos #mobilisation #négociations #parti #politique #USA

  • Crise ukrainienne, crise de l’Europe
    http://www.chevenement.fr/Crise-ukrainienne-crise-de-l-Europe_a1616.html

    Il serait tout à fait erroné de présenter la crise ukrainienne comme une « surprise stratégique ».

    Une transition avec l’ère soviétique peu coopérative.
    Déjà en 2006, alors que Georges W. Bush était au milieu de son deuxième mandat, la question de l’entrée dans l’OTAN de l’Ukraine (et de la Géorgie) avait provoqué une mini-crise au sein même de l’Organisation entre l’Allemagne et la France, qui y étaient hostiles, et les Etats-Unis qui, en fin de compte, n’avaient pas trop insisté.

    C’est que l’Ukraine est le « gros morceau » d’un problème plus vaste, celui des ex Républiques soviétiques qui se sont détachées politiquement de la Russie, en décembre 1991, mais dont les liens de tous ordres avec elle demeurent étroits (minorités russes – étroitesse des relations économiques…)

    Le cas des Pays Baltes a été réglé par le retour au statut qui était le leur avant 1939 et leur inclusion dans l’Union européenne et dans l’OTAN. Mais partout ailleurs, une situation nouvelle s’est créée : en Ukraine, en Biélorussie, en Moldavie, dans le Caucase, en Asie centrale, ces pays anciennement soviétiques ont plus ou moins admis le principe de l’économie de marche, privatisé de larges pans de leur appareil productif, au bénéfice de quelques oligarques, eu recours à des élections plus ou moins transparentes pour désigner leurs dirigeants. De tous ces nouveaux pays, l’Ukraine est évidemment celui que la Russie considère comme lui étant le plus proche par l’Histoire (elle a fait partie de l’Empire russe depuis 1657), l’intensité des relations économiques, en particulier dans les régions industrielles de l’Est de l’Ukraine et enfin la culture (proximité linguistique-orthodoxie sauf dans la partie galicienne, catholique uniate, et tournée vers l’Europe Centrale, hier la Pologne, avant-hier l’Autriche-Hongrie).

    La Russie depuis 1991 a vu avec inquiétude l’inclusion des PECOs dans l’Union européenne et surtout l’extension de l’OTAN à l’Est, contrairement aux engagements pris en 1990 au moment de la réunification de l’Allemagne. La persistance à l’Ouest d’un schéma binaire Europe-Russie, alors que l’URSS avait disparu, a peu à peu réveillé en Russie un nationalisme obsidional qui a culminé au moment de la guerre du Kosovo et de son détachement de la Serbie (1999). C’est à ce moment là que le premier Président de la Russie, Boris Eltsine a appelé comme Premier ministre Vladimir Poutine. Celui-ci, élu Président en 2000, en 2004, puis réélu en 2012, après le mandat de D. Medvedev, s’est acquis une certaine popularité dans l’opinion publique russe en rétablissant l’ordre, la croissance économique (+7% par an dans la décennie 2000-2010) et en donnant le sentiment d’interrompre le déclassement stratégique de la Russie (deuxième guerre de Tchétchénie, conflit géorgien (2008), accord New Start avec les Etats-Unis (2010)).

    C’est peu dire que la Russie n’a pas vu d’un bon œil les « révolutions de couleur » soutenues par les Etats-Unis dans les pays qu’elle considère comme faisant partie de son « étranger proche », c’est-à-dire de sa zone d’influence traditionnelle. Les pays de la CEI sont ainsi devenus un enjeu entre l’Union européenne et la Russie avec, en arrière-plan, l’OTAN et les Etats-Unis, peu désireux d’atténuer les tensions.

    La réélection de Vladimir Poutine, en 2012, et l’effacement de M. Medvedev qui incarnait un certain « soft power » russe, mais dont l’image avait été atteinte par le « feu vert » qu’il avait donné, en 2011, à l’intervention de l’OTAN en Libye, ont ressuscité les tensions (affaire Magnitski - tentation russe d’idéologiser l’opposition entre un Occident hyperindividualiste et décadent et une Russie restée fidèle aux valeurs traditionnelles, à quoi répond un retour de russophobie dans les pays occidentaux).

    Ces remugles de guerre froide correspondent-ils à quelque chose de profond ?
    Pour ma part, j’en doute. En effet, les bases matérielles et idéologiques qui opposaient deux systèmes économiques et politiques et deux visions du monde incompatibles n’existent plus. L’URSS a disparu, ce dont nos médias en général tardent à s’aviser. La Russie est certes un vaste pays, grand comme trente quatre fois la France, mais son étendue même et la rigueur de son climat sont source d’innombrables difficultés. La démographie russe est stagnante. Avec 140 millions d’habitants, la Russie d’aujourd’hui est deux fois moins peuplée que l’URSS il y a vingt-deux ans. Sa population est au niveau de celle l’Empire tsariste en 1914. Le peuple russe est un grand peuple européen. 20% de sa population est de tradition musulmane (Tatars, Bachkirs de la Volga, Caucase du Nord, Sibérie méridionale) ou allogène (Sibérie du Nord, extrême Orient russe).

    Entre l’Europe et l’Asie la Fédération de Russie (plus de 80 « sujets » c’est-à-dire entités constitutives) est un gigantesque « Etat-tampon » entre l’Europe et l’Asie ; elle est à cet égard indispensable et incontournable, comme elle l’est également par sa qualité de membre permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, par sa puissance nucléaire, par ses richesses énergétiques et par l’attrait de sa culture.

    Economiquement, le PNB russe se situe au 8ème rang mondial. La Russie réalise près de la moitié de son commerce extérieur avec l’Union européenne principalement l’Allemagne (total des échanges de 74 Milliards d’euros), l’Italie (30 milliards) et la France (23 milliards).

    Raisonnons en cinétique : dans quelques années (vers 2020), le PNB chinois aura rattrapé celui des Etats-Unis. Les capacités financières et budgétaires de la Chine vont égaler voire dépasser celles des Etats-Unis dans la prochaine décennie. Dans un XXIe siècle que structurera toujours plus la bipolarité sino-américaine, la place de l’Europe va continuer à rétrécir à tous points de vue, démographique (Europe : 20 % de la population mondiale en 1900, 7 % aujourd’hui, 4 % en 2050), mais aussi économique et budgétaire.

    Dans de nombreux domaines, l’Union européenne ne pèsera plus assez lourd en 2050 pour exister face à la concurrence des Etats-Unis, de la Chine, voire d’autres pays émergents, à supposer qu’elle le veuille. Or, quelles que soient les tentations « eurasiatiques » de la Russie, il faut se persuader que celle-ci est d’abord « d’Europe ». Sa culture est européenne. Les aspirations de son peuple la tournent vers l’Europe, à commencer par celles des classes moyennes nombreuses qui s’y développent rapidement et offrent un marché aux produits européens. Cela ne l’empêche pas de chercher des débouchés en Asie pour son gaz, mais c’est une autre affaire… Si nous raisonnons toujours en cinétique, nous serons amenés à constater que l’Europe occidentale et la Russie, si elles ne coopèrent pas dans l’avenir, seront amenées à « sortir du jeu » dans un monde dont le centre de gravité se sera définitivement fixé au milieu de ce siècle dans le Pacifique.

    On comprend que les néoconservateurs américains ne voient pas d’un bon œil le resserrement de la coopération entre les deux parties de l’Europe. Pourtant d’anciens secrétaires d’Etat comme MM. Kissinger ou Breszinski à la vue moins myope en viennent à admettre ce qu’ils appellent « une finlandisation » de l’Ukraine (terme qui évoque quand même la guerre froide). Sans doute dans leur esprit le « problème russe » n’a-t-il pas la même ampleur que le « problème chinois ».

    La crise ukrainienne : distorsions et erreurs
    Ce détour par la Russie permet de relativiser l’ampleur de la crise ukrainienne de 2014. Celle-ci traduit l’incapacité à penser ce que Georges Nivat appelle « la troisième Europe », après la première et la seconde, celles d’avant et d’après la chute du mur de Berlin. L’implosion de l’URSS a créé un « espace post-soviétique » voué pour l’essentiel après 1991 aux « thérapies de choc » libérales. Les Etats-Unis, à l’époque des Présidents Bill Clinton et George W. Bush ont encouragé les « révolutions de couleur ». Si la Russie, humiliée, a voulu reprendre la main dans son « étranger proche », on ne peut pas dire que l’Union européenne ait fait preuve de beaucoup de perspicacité dans le traitement du problème « post-soviétique ».

    La principale erreur a été de vouloir traiter séparément le partenariat stratégique avec la Russie et le partenariat oriental avec les autres membres de la CEI. Le partenariat stratégique avec la Russie se trouvait en 2012 dans l’impasse (libéralisation non achevée des visas – « troisième paquet énergétique » en panne, etc.) quand les premiers accords d’association avec l’Ukraine, la Moldavie, l’Arménie, etc. commencèrent à être finalisés.

    Certes la politique de l’Union européenne porte la marque d’impulsions contradictoires, provenant les unes des pays voisins (Pologne et pays baltes), les autres de l’Allemagne, de l’Italie et de la France, les pays anglo-saxons cultivant, à l’enseigne des « Droits de l’Homme », une idéologie non exempte d’une certaine russophobie. L’exportation des standards de la démocratie occidentale et d’une économie de marché concurrentielle ne pouvait que se heurter à la réalité des économies et des régimes post-soviétiques. La Russie elle-même s’efforçait de promouvoir une zone de libre-échange eurasiatique dont l’Ukraine était le gros morceau. Ces deux projets de « libéralisation » auraient pu confluer sur le papier. Dans la réalité, il n’en a rien été. Le bras de fer engagé avant le sommet de Vilnius (28 novembre 2013) entre le projet d’accord d’association porté par l’Union européenne et l’accord financier et gazier russo-ukrainien, a tourné à l’avantage de la Russie, le Président ukrainien Yanoukovitch ayant fait monter les enchères pour céder aux offres, plus alléchantes, il est vrai, de la Russie (15 milliards de prêts et forte réduction des prix du gaz russe). C’était sans compter sur les « tropismes européens » de l’Ukraine, pays composite et fragile, et le soulèvement de Maïdan, encouragé par maints dirigeants européens et américains. La destitution et la fuite du Président Yakounovitch aboutissaient à la formation d’un nouveau gouvernement ukrainien dont la Russie conteste la légitimité.

    L’annexion de la Crimée a été la réplique apportée par la Russie à ce processus évidemment inconstitutionnel. Cette réplique viole évidemment la convention de Budapest de 1994 enlevant à l’Ukraine ses armes nucléaires mais garantissant en retour ses frontières de l’époque. Il est vrai que celles-ci étaient récentes, le décret rattachant une Crimée, historiquement russe, à l’Ukraine résultant d’un caprice de Khrouchtchev, lui-même ukrainien et désireux de commémorer, à sa façon, le trois-centième anniversaire du rattachement de l’Ukraine à la Russie. Ce transfert, à l’époque soviétique, ne changeait rien à la réalité du pouvoir. Il ne donna lieu à aucun référendum qui eût permis de connaître l’avis des Criméens.

    Le viol de la légalité internationale était cependant caractérisé. Il n’est guère douteux non plus que les « forces locales d’autodéfense » qui ont pris le pouvoir en Crimée, devaient être fortement noyautées par des forces spéciales russes … La Russie allègue le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes reconnu par l’ONU. Mais la Charte des Nations Unies reconnaît d’abord le principe de la souveraineté et de l’intégrité territoriale des Etats. Dans l’idéal, une négociation aurait pu permettre de concilier ces deux principes. Dans les faits, il n’en a rien été. La Russie a opéré une simple « prise de gage », Peut-être craignait-elle la remise en cause par le nouveau gouvernement ukrainien du contrat de concession du port de Sébastopol à la Russie jusqu’en 2042.

    Si les dirigeants européens voulaient bien, de leur côté, procéder à cet « examen de conscience » auquel les bons pères forment les élèves qui leur sont confiés, ils devraient reconnaître que le comportement de maints de leurs dirigeants a frôlé l’ingérence. Rien non plus n’autorisait le Commissaire Olli Rehn à affirmer que le but de l’accord d’association était l’adhésion pure et simple de l’Ukraine à l’Union européenne. Le Conseil européen n’avait rien décidé de tel. Quant aux déclarations faites en pleine crise par le Secrétaire général de l’OTAN, M. Rasmussen, elles n’étaient pas adroites. Si corrompu qu’il soit, le Président Yanoukovitch n’en était pas moins un Président élu. A un processus évidemment inconstitutionnel mais largement interne à l’Ukraine, la Russie quant à elle a apporté une réponse qui viole le droit international et dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’a pas péché par excès de subtilité. Il n’est cependant guère douteux que si la population criméenne devait être à nouveau consultée, sous l’égide des Nations Unies, elle confirmerait son choix en faveur de la Russie.

    Depuis l’échange téléphonique Poutine-Obama suivi de la rencontre entre les deux ministres des Affaires étrangères des Etats-Unis et de la Russie, fin mars 2014, il semble bien, au moment où j’écris (9 avril 2014), que la Russie n’ait pas l’intention de pousser en Ukraine l’avantage qu’elle a sur le terrain même si la situation dans les villes de l’Est ukrainien peut évidemment déraper. Au plan économique, la Russie aurait beaucoup à y perdre mais les pertes, pour l’Allemagne, l’Italie, la France et d’autres ne seraient pas nulles.

    Comment rendre possible la troisième Europe ?
    Le moment est donc venu, dans l’intérêt de l’Europe tout entière, d’engager une désescalade et de ne pas céder aux sirènes des partisans d’une nouvelle « guerre froide ». Celle-ci serait contraire à l’intérêt de la France et de l’Europe tout entière. Les conditions dans lesquelles se dérouleront les élections prévues le 25 mai en Ukraine devraient permettre d’amorcer le retour à la légitimité démocratique. Leur liberté et leur transparence doivent être assurées. Ce sont ces garanties qu’il faut réunir.

    La fédéralisation à tout le moins ou une décentralisation poussée de l’Ukraine ne doit pas être un tabou. La seule vraie question est celle des compétences de l’Etat ukrainien et donc aussi celles des régions. La création, à brève échéance, d’une Commission impliquant les régions et visant à préparer cette transformation de l’organisation interne de l’Ukraine permettrait de détendre l’atmosphère. La garantie internationale de la neutralité de l’Ukraine entre les pays de l’OTAN et la Russie serait de bon sens. La Russie n’a ni les moyens ni la volonté d’une guerre avec l’OTAN et celle-ci n’a pas vocation à s’étendre plus à l’Est. A plus long terme, la libéralisation des échanges doit se faire progressivement de Brest à Vladivostok. Ce processus, inscrit dans les traités, doit se réaliser par étapes. La Russie fait aujourd’hui partie de l’OMC. Il n’y a aucune bonne raison de traiter séparément l’Ukraine et la Russie. L’intérêt bien compris de l’Europe n’est pas, encore une fois, de ranimer les brandons de la guerre froide.

    La crise ukrainienne de 2014 illustre surtout l’incapacité de penser le problème européen dans son ensemble, à l’échelle de la grande Europe, jadis évoquée par le général de Gaulle, celui d’une Europe vraiment européenne, qui ne recréerait pas en son sein la frontière qui séparait jadis l’Empire byzantin de l’Empire romain d’Occident. Dans l’immédiat, l’Union européenne et la Russie feraient bien de se concerter, sous l’égide du FMI, pour stabiliser l’Ukraine dont l’économie est au bord de la banqueroute. La guerre du gaz évoquée par les médias n’a pas de sens. Le gaz ne coulera pas d’Ouest en Est, pas plus que l’eau des fleuves ne remonte à sa source. Mais on peut attendre que dans l’intérêt européen commun, la Russie accorde un rabais sur le prix du gaz qu’elle vend à l’Ukraine. En ce sens, la crise ukrainienne de 2014 est bien une « crise européenne », celle de la « troisième Europe » qu’il nous faut aujourd’hui surmonter si nous voulons qu’à l’avenir notre continent cesse d’être un objet et redevienne un sujet des relations internationales.

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    Le site internet de la Revue Défense Nationale

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    #allemagne,
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    #ukraine

  • Retour sur le D19/20 et la lutte contre l’Austérité et les politiques libre-échangistes de l’Union Européenne (1) – Récit
    http://diffractions.info/2014-04-14-retour-sur-le-d1920-et-la-lutte-contre-lausterite-et-les-p

    Cet article revient, sous la forme d’un témoignage, sur les événements survenus le #19_décembre_2013 lors de la #manifestation organisée par la plateforme du D19/20 contre les Traités d’austérité budgétaire et de #libre-échange transatlantique négociés par l’Union Européenne.

    #politique #société #arrestations #austérité #D19/20 #États-Unis #Europe #police #Union_Européenne

  • L’abus de libre échange peut nuire à votre santé
    http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/250314/labus-de-libre-echange-peut-nuire-votre-sante

    Préoccupation majeure des Français, la santé est au cœur des négociations de libre-échange (Tafta ou TTIP) qu’ont engagé les Etats-Unis et l’Union européenne depuis juillet 2013. Après des années de combat pour doter l’Union européenne d’un cadre législatif protecteur en matière de santé, le risque est grand de voir les 28 faire un bond en arrière et ainsi mettre en danger des acquis essentiels.

    Rappelons l’urgence de la situation. Malgré les progrès de la médecine, les maladies liées à notre environnement explosent. Les Français perdent 2% de leur fertilité tous les ans, les cancers hormonaux se multiplient, les maladies chroniques frappent un nombre croissant de nos concitoyens. En cause notamment, les pesticides et autres produits chimiques qui envahissent notre quotidien. Tous ces perturbateurs endocriniens, comme les phtalates et le bisphénol A, qui migrent des emballages alimentaires vers nos assiettes, les parabens contenus dans les cosmétiques qui traversent la peau, les résistances aux antibiotiques qui progressent dangereusement, ou encore des résidus médicamenteux qui se mélangent dans l’eau du robinet et dans l’eau en bouteille. Conséquence, des pans entiers de la santé des citoyens se dégradent, le déficit de la sécurité sociale se creuse, et la biodiversité se trouve chaque jour plus attaquée.

    Malgré la pression acharnée des lobbys industriels et agricoles, l’Union européenne s’est dotée de l’arsenal juridique le plus protecteur au monde, pour encadrer par exemple la mise sur le marché de ces produits chimiques grâce à la législation Reach adoptée en 2007. Celle-ci oblige ainsi l’industrie à évaluer et à gérer les risques posés par les produits chimiques, et d’en substituer les plus dangereux. Elle a aussi, au nom du principe de précaution et d’une réalité scientifique que trop d’Etats veulent ignorer, lutté bien avant la France contre la pollution de l’air par les particules fines, de l’eau par les nitrates et des terres par les pesticides.

    Tous ces efforts pourraient hélas être remis en cause. Car comme pour l’environnement, l’agriculture, les données personnelles ou l’alimentation, l’ambition européenne et certains acquis en matière de santé pourraient être sacrifiés sur l’autel du libre-échange. Déjà, la Commission, qui était tenue d’adopter d’ici fin 2013 les critères d’identification et d’évaluation des perturbateurs endocriniens pour les législations biocides et pesticides, joue la montre. Pour ne pas froisser les lobbies de la chimie, très puissants des deux côtés de l’Atlantique, elle a préféré lancer une évaluation d’impacts économiques préalable à l’élaboration de ces critères. La protection des consommateurs n’est plus une priorité, et l’exigence scientifique est revue à l’aune d’enjeux économiques contestables......

    #santé
    #libre-échange
    #accord-transatlantique
    #TAFTA
    #Traité-transatlantique
    #TTIP

  • Aux différentes utilités de la crise ukrainienne recensées par Jim Lobe http://www.ipsnews.net/2014/03/uses-ukraine, ajouter celle-ci,

    La crise en Ukraine dope les pourparlers commerciaux USA-UE
    http://fr.news.yahoo.com/la-crise-en-ukraine-dope-203847947.html

    Quatre jours avant le sommet UE-USA mercredi à Bruxelles en présence du président américain Barack Obama, Michael Froman ["le représentant américain au Commerce"] a jugé que le raisonnement « ne pourrait jamais être plus fort » qu’en ce moment en faveur du pacte de #libre-échange en cours de négociations depuis juillet entre les deux parties.

    « Quand on regarde le monde aujourd’hui, il y a de puissantes raisons pour que l’Europe et les Etats-Unis s’associent pour démontrer qu’ils peuvent porter leur relation à un nouveau niveau », a-t-il dit à la presse à Bruxelles.

    « Les développements récents soulignent l’importance de la relation transatlantique. Aussi bien du point de vue stratégique qu’économique, le raisonnement en faveur du #TTIP ne pourrait jamais être plus fort », a-t-il ajouté, en utilisant le sigle américain du « partenariat transatlantique de commerce et d’investissement » en cours de discussions.

  •  » [Ukraine : on a oublié de vous dire... 1] Les racines de la crise
    http://www.les-crises.fr/ukraine-oaodvd-1

    21/11/2013 : L’Ukraine rejette le traité de libre-échange avec l’UE

    La surprise a été de taille pour les diplomates européens. Dans la dernière ligne droite des négociations pour la signature d’un accord d’association avec l’UE, et l’accord de libre échange qui se cache derrière, l’Ukraine a fait volteface et arrêté unilatéralement les pourparlers. Et ceci alors que l’accord devait être signé par le président Victor Ianoukovitch lors du sommet de Vilnius du 29 novembre prochain. L’UE et ses pays membres feraient bien de s’en inspirer pour suspendre les négociations avec Washington sur le « grand marché transatlantique (TTIP) »

    Le cabinet du Premier ministre Mykola Azarov a invoqué les « intérêts de sécurité nationale » du pays pour commander « une étude détaillée, ainsi que le développement d’une série de mesures devant permettre à l’Ukraine de restaurer ses capacités de production perdues et de relancer les domaines de coopération économique avec la Fédération russe et la Communauté des Etats indépendants (CEI), et de créer un marché domestique capable d’assurer que les relations entre l’Ukraine et les pays membres de l’Union européenne soient sur un pied d’égalité. »

    Les négociations avec l’Union douanière comprenant la Russie, la Biélorussi et le Kazakhstan seront relancées. Le ministère des Affaires étrangères ukrainien, avec les ministères à vocation économique et industrielle du pays, ont reçu l’ordre de proposer à l’UE et à la Russie la formation d’un commission conjointe pour explorer les perspectives de reprises de la production et du commerce. D’autres ministères ont reçu l’instruction de développer les relations avec la CEI, « afin de préserver l’emploi et de répondre aux autres problèmes sociaux par une amélioration de la stabilité économique ».

    La partie centrale du projet d’association économique de 1200 pages, aujourd’hui abandonné, était le Deep and Comprehensive Free Trade Agreement (DCFTA). Il s’agit d’un accord de libre-échange étendu qui aurait éliminé les protections pour ce qui reste de l’industrie ukrainienne, déjà sauvagement sacrifiée dans le processus de privatisation engagé au cours des années 1990, puis par les termes d’admission à l’Organisation mondiale du commerce (OMC) en 2008. Ce traité de libre échange est qualifié par l’UE du « plus ambitieux accord bilatéral » jamais signé par elle, dont l’effet aurait été rapidement dévastateur pour les deux signataires. Le chapitre 1 annonce, en effet, que « la vaste majorité de tarifs douaniers seront éliminés aussitôt l’accord entré en application ». « Globalement, l’Ukraine et l’Union européenne élimineront respectivement 99,1% et 98,1 % des tarifs ».

    La Russie avait prévenu le pays contre les perturbations des liens commerciaux historiques entres les deux plus grandes économies de la période soviétique, tandis que l’UE faisait miroiter la promesse d’une aide à l’Ukraine de la part du Fonds monétaire international (FMI) si la Russie venait à imposer des sanctions.....

    #Ukraine
    #Crise
    #Dates-Clés
    le 21/11/2013 : L’ #Ukraine rejette le #traité de #libre-échange avec l’ #UE
    ........

  • Plus de 300 responsables allemands toujours espionnés par la NSA
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2014/02/23/plus-de-300-responsables-allemands-toujours-espionnes-par-la-nsa_4371992_651

    L’agence américaine de renseignement NSA, qui a mis en place un système d’espionnage à l’échelle planétaire et a notamment été montrée du doigt pour avoir espionné le portable de la chancelière Angela Merkel, écoute encore 320 responsables politiques et économiques allemands, dont le ministre de l’intérieur Thomas de Maizière, affirme le quotidien Bild dimanche 23 février.

    « Nous avons pour ordre d’éviter toute déperdition d’informations depuis que nous n’avons plus le droit d’espionner directement les communications de la chancelière », affirme un « employé de haut rang des services secrets américains », cité dans le Bild am Sonntag (en abonnés).
    Selon les informations de l’édition dominicale du journal le plus lu d’Allemagne, 297 employés de la NSA sont stationnés en Allemagne pour espionner 320 personnes, « principalement des décideurs politiques, mais aussi économiques ».

    Parmi eux, le ministre de l’intérieur, et proche de la chancelière, Thomas de Maizière. « Nous voulions nous assurer que c’est un allié fiable », a commenté le responsable américain auprès du Bild à son sujet.

    RELATION ETATS-UNIS-ALLEMAGNE PROFONDÉMENT AFFECTÉE

    La NSA est au cœur d’un vaste scandale d’espionnage depuis l’été 2013, les révélations de son ancien collaborateur Edward Snowden ayant mis en lumière des pratiques d’espionnage à grande échelle, notamment de dirigeants étrangers dont la chancelière allemande.....

    #Allemagne
    #espionnage
    #NSA
    #Angela-Merkel
    #libre-échange ?
    #toujourspartant ?

  • Dorénavant pour le Pentagone, les drapeaux américains seront « made in USA »
    http://www.francetvinfo.fr/monde/ameriques/dorenavant-pour-le-pentagone-les-drapeaux-americains-seront-americains_

    Une nouvelle loi impose désormais au département de la Défense de n’acheter que des bannières produites aux Etats-Unis. Le Pentagone est un gros consommateur de drapeaux, qu’ils flottent sur la poupe des navires, dans les bases, ou soient utilisés lors de célébrations ou de cérémonies d’inhumation de militaires tués au combat.

    Sous pression notamment de l’élu démocrate Mike Thompson, dont la circonscription abrite un fabricant de drapeaux, le Congrès a voté un amendement draconien pour que la fabrication mais aussi l’encre et le tissu utilisés soient fabriqués aux Etats-Unis. « Nos hommes et femmes en uniforme devraient servir sous des drapeaux faits aux Etats-Unis », a-t-il plaidé sur page Facebook.

    Le sous-secrétaire à la Défense chargé des achats, Richard Ginman, a mis en œuvre cette nouvelle politique d’achat dans un mémorandum envoyé vendredi 21 février aux différents services, selon le Pentagone. Cette disposition sur les drapeaux ne concerne que le département de la Défense et non l’ensemble du gouvernement américain. Elle a été intégrée à l’"Amendement Berry" de 1941 qui impose au Pentagone, sauf dérogation, de se fournir exclusivement aux Etats-Unis pour toute une série de produits, notamment la nourriture ou les uniformes.

    #États-Unis
    #Accord Europe/États-Unis
    #libre-échange ?
    #toujourspartant ?

  • L’Europe capitaliste n’est pas l’Europe - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5447

    L’Union européenne s’est enfermée dans le carcan néo-libéral. Pour Aurélien Bernier, la gauche radicale écologiste doit admettre que son projet de société se heurte à une construction européenne vouée au capitalisme, au productivisme et au libre échange.

    L’imposture écologique de l’Union européenne a vécu. Il y a peu encore, ses représentants semblaient vouloir entraîner le reste du monde sur la voie de la réduction des gaz à effet de serre et de l’efficacité énergétique. Ils ne juraient que par le développement durable ou l’économie « verte ». Ils jouaient la comédie aux tribunes des sommets internationaux pour convertir les brebis égarées (Chine, États-Unis, Canada, Australie...) aux bienfaits de la révolution écologique.

    Pour ceux qui y ont cru, la désillusion est douloureuse. Aujourd’hui, en pleine crise économique, il n’est question que d’autoriser de nouvelles plantes génétiquement modifiées, de favoriser l’extraction des gaz de schiste, d’adapter les normes environnementales aux exigences libre-échangistes des multinationales américaines dans le cadre du grand marché transatlantique en cours de construction. A l’image de « l’Europe sociale », « l’Europe verte » n’aura pas lieu [1].

    La gauche radicale écologiste devrait admettre que son projet de société se heurte frontalement à cet autre projet de société : celui d’une construction européenne vouée au capitalisme, au productivisme, au libre échange et à la libre concurrence.

    Malheureusement, cette prise de conscience est encore loin d’être accomplie. Car nous avons tous été intoxiqués par cette pensée unique : l’Europe c’est la paix et la fraternité ; les Nations, c’est la guerre et le repli sur soi. Mais où est la fraternité lorsque des dirigeants allemands proposent à la Grèce de vendre ses îles pour payer sa dette ?....

    #Société
    #Europe-capitaliste
    #néo-libéral
    #productivisme
    #libre-échange
    #libre-concurrence