• La fragilité du souci des autres - Adorno et le care, Estelle Ferrarese
    https://books.openedition.org/enseditions/8805

    Ce livre renouvelle et acère la théorie critique par le féminisme. Il interroge la philosophie sociale de Theodor W. Adorno et propose de penser, au moyen des théories du care, la question de la fragilité sociale du souci des autres. Comment le geste moral émerge-t-il dans notre forme de vie capitaliste sous-tendue par une indifférence généralisée ? Quelles en sont les conditions sociales ? Son hypothèse est que le #capitalisme compartimente l’attention à autrui, limite son possible développement en l’assignant aux #femmes, dans des domaines et pour des tâches toujours spécifiques. Comment appréhender le contenu moral du care effectivement mis en actes, dès lors qu’il se révèle être le produit d’ une distribution genrée des dispositions morales, celle-ci étant une condition de possibilité du marché ?

    si @rezo diffusait aux plagistes et aux autres, ce serait bath

    #livre #libre_accès #soin #care #théorie #féminisme

  • La délinquance, c’était mieux avant ?
    https://lesjours.fr/obsessions/proces-1973/ep1-ete-paris


    #Libre_accès

    Attendu que Les Jours racontent l’actualité différemment. Attendu que la société produit des récits bruts, souvent inexploités, qui décrivent parfois aussi bien que des reportages l’état de la France actuelle ou passée. Attendu que nous vous avons déjà proposé pour la période de l’été, plus propice à la lecture que le reste de l’année, des extraits de mains courantes (dans les deux saisons de la série Main courante), de cahiers citoyens post-gilets jaunes (« Monsieur le Président… ») ou les Nouvelles en trois lignes de Félix Fénéon (Nouvelles en deux clics). Attendu que nous avons découvert en nous rendant aux archives municipales de la capitale qu’étaient communicables les minutes des chambres correctionnelles du tribunal de grande instance de Paris d’il y a très exactement cinquante ans, Les Jours vous proposent de lire tout cet été, à midi du lundi au vendredi et en accès libre, des jugements rendus en juillet et en août 1973 par ledit tribunal (alors compétent sur une partie de l’ancien département de la Seine). Et attendu que les magistrats rendent la justice à coup de paragraphes qui commencent par cette expression (et que nous allons arrêter d’utiliser dans cet épisode, rassurez-vous), cette série a pour nom « Attendu que… ».

    • Pour ce qui est des délits, certains apparaissent très datés, d’autres non. Comme on pouvait le lire il y a cinquante ans dans Le Monde, 50 % de l’activité des tribunaux correctionnels était alors « consacrée aux retombées de deux phénomènes nés de la société de consommation moderne : les infractions à la circulation automobile et à la législation des chèques ». Pour ce qui est des délits routiers, on ne peut pas dire que cela ait changé : en 1973, les minutes correctionnelles sont remplies de condamnations de conducteurs sans permis ou sous l’emprise de l’alcool (même si le seuil maximal était beaucoup plus tolérant). En 2021, selon les statistiques du ministère de la Justice, 37 % des condamnations concernaient une infraction liée à la circulation. Mais le délit de « chèque sans provision », lui, a disparu. Depuis 1991, faire un chèque avec un compte insuffisamment approvisionné ne vous mène plus au tribunal : vous risquez simplement l’interdit bancaire.

      (la rédaction omet de mentionner une délinquance alors massive, l’utilisation de chèques volés)

      #Félix_Fénéon ! un must read
      #droit_pénal #jugement #1973

  • NYPL Research Catalog
    https://www.nypl.org/research


    La bibliothèque de la ville et de l’état de New York permet l’accès à un nombre élevé de ses ressources digitales. Le masque de recherche permet de filtrer les ressources libres de droits (public domain).

    With our expansive collections, expert curators and librarians, and a variety of fellowships and learning opportunities, The New York Public Library is an invaluable resource for writers, scholars, students, and creators worldwide.
    Search the Research Catalog

    Discover NYPL’s new Research Catalog, featuring an expanded and improved research experience.

    #librairies #USA #New_York #libre_accès #public_domain

  • Films en libre accès.

    Le grenier magique, un film collectif des Casseuses de crise (2017, 16min)

    Partout à Bruxelles, des citoyens s’unissent pour rendre la vie en ville plus agréable et plus durable. Ils s’entraident, fabriquent et réparent des objets, créent des services ou gèrent des biens et lieux accessibles au public.
    Ils proposent ainsi une alternative à l’économie de sur-consommation et d’accumulation de possessions. Le Grenier des Casseuses de Crise (Laeken) se vit comme une alternative au système patriarcal, raciste et capitaliste.
    À ce jour, 7 collectifs citoyens et solidaires ont bénéficié d’un court atelier vidéo donnant lieu à un film. Quatre nouveaux films sont en tournage.
    En septembre 2020, les 12 collectifs se réuniront pour parler de la ville qu’ils inventent et des moyens de lier leurs actions. Restez branchés !

    https://vimeo.com/222832249

    Sous la douche, le ciel de Effi et Amir (2018, 1h25)

    À Bruxelles, un groupe de citoyens tâche pendant 5 ans de trouver, financer et réhabiliter un bâtiment qui accueillera des services sanitaires permettant aux plus démunis de "se refaire une beauté et redresser la tête".
    Leur parcours du combattant, tant financier qu’administratif, prend les allures d’un film à suspense. « Sous la douche, le ciel » donne à voir la transformation d’une idée en réalité, revendiquant la place de l’imagination comme moteur d’action citoyenne face à un horizon politique bouché.

    https://vimeo.com/248294117


    #ville #Bruxelles #cinéma #film
    #libre_accès #gratuit #ressources_en_ligne #confinement

    • C’est mon ancien cinéma de quartier qui offre ça chaque jour.

      L’amour existe
      https://vimeo.com/200049162

      Obscurité lumière obscurité :
      https://vimeo.com/212875761

      L’île aux fleurs :
      https://vimeo.com/92443333

      À ces trois films courts, nous sommes ravis d’en ajouter un quatrième, que le CRIPS Ile de France laisse actuellement en accès libre sur sa chaîne You Tube et qui nous permet de rendre hommage à Tonie Marshall avec ce que certains considèrent comme sa meilleure réalisation. Un film qui, tout en gardant la justesse de son sujet d’origine, résonne également et étrangement d’une autre façon aujourd’hui.

      Avant mais après
      https://www.youtube.com/watch?v=fO-MP-47tqs

    • Deux films pour le Centre Vidéo de Bruxelles :

      1/ La Terre abandonnée de Gilles Laurent (1h14)
      Dans la zone évacuée autour de la centrale nucléaire de Fukushima, 5 ans après la catastrophe, le village de Tomioka est toujours vide de ses quinze mille habitants. Quelques rares individus vivent encore sur cette terre brûlante de radiations.
      Les Hangaï ont décidé de continuer à cultiver leur terre. Les Sato réinvestissent peu à peu leur maison avec le projet de s’y réinstaller prochainement, persuadés qu’un repeuplement est possible.
      Matsumura san, avec son vieux père, s’occupe des animaux abandonnés aux lendemains de l’accident nucléaire. Il est le premier à avoir refusé l’ordre d’évacuer. À sa manière, en faisant de sa vie un symbole, il témoigne et milite pour un monde dénucléarisé.
      Alors que les travaux de « décontamination », orchestrés par le gouvernement nippon, semblent bien dérisoires et vains face à l’étendue du séisme tant humain qu’écologique, l’existence apparemment déraisonnable mais paisible de ces irréductibles nous rappelle qu’un bout de terre est, en dernier recours, notre lien le plus sûr au monde.
      https://vimeo.com/157113277

      Avec, en complément, Retour sur la territoire (12’), court métrage sur les villes fantômes du territoire déserté autour de la centrale : https://vimeo.com/387969580

      2/ Bazar dans le climat - film collectif de la maison de jeune Le Bazar (26’)
      "Climat : les jeunes de la classe populaire ne manifestent pas."
      Cette affirmation est le point de départ d’un débat télé et radio sur un grand média belge. À la Maison de Jeunes Le Bazar, à Saint-Gilles, de jeunes ados s’interrogent sur l’avenir de leur planète. De leur quartier au parlement européen, leur quête sera ambitieuse pour affirmer leurs points de vue sur la question. Bouillonnants, drôles et perspicaces, ils seront amenés dans une folle aventure auprès d’un apiculteur passionné de Forest, en passant par Louvain-la-Neuve la piétonne et pousseront même la porte du bureau d’une députée européenne en campagne.
      Un film pour questionner ces mouvements de jeunes sur le climat et leurs contradictions et pour affirmer comme Moussa : "C’est pas parce que je ne vais pas manifester que je ne me préoccupe pas du climat !"
      https://vimeo.com/338649398

      Trois films pour l’Agence du court métrage

      1/ Coming-Out de Olivier Ayache-Vidal avec Omar Sy (9’)
      https://svod.brefcinema.com/films-gratuits/coming-out.html

      2/ Le Sens du toucher de Jean-Charles Mbotti Malolo (14’)
      https://svod.brefcinema.com/films-gratuits/le-sens-du-toucher.html

      3/ Qui de nous deux de Benjamin Bouhana (13’)
      https://svod.brefcinema.com/films-gratuits/qui-de-nous-deux.html

      Ces trois films peuvent également être accessibles ici : https://svod.brefcinema.com

    • Sélection de l’opéra de Paris.

      Le premier film est très #beau.

      Les Indes galantes de Clément Cogitore
      Clément Cogitore adapte une courte partie de ballet des Indes galantes de Jean-Philippe Rameau, avec le concours d’un groupe de danseurs de Krump, et de trois chorégraphes : Bintou Dembele, Igor Caruge et Brahim Rachiki. Le Krump est une danse née dans les ghettos de Los Angeles dans les années 90. Sa naissance résulte des émeutes et de la répression policière brutale qui ont suivi le passage à tabac de Rodney King.
      https://www.operadeparis.fr/3e-scene/les-indes-galantes

      De longs discours dans vos cheveux de Alexandre Steiger
      Paul et Adèle, figurants désabusés sur l’opéra de Tristan et Isolde, profitent d’une pause pour partir à la recherche du lac souterrain du Palais Garnier. Un parcours labyrinthique dans les entrailles de l’opéra, au fil d’une discussion sinueuse sur l’amour, qui agira sur eux comme un philtre magique, à l’image des deux héros de Wagner. Comme s’il était impossible d’échapper aux légendes et aux mythes. « Il y a sans doute quelque part, juste là, à portée de main, un monde caché, des trésors millénaires enfouis sous nos pieds. J’aime croire que nous sommes, en permanence, traversés pas des mythes, des rêves et des légendes. Que le passé et le présent ne font qu’un. Qu’il suffit de prêter attention aux signes et de déchirer le voile du réel, pour découvrir cette autre dimension. En plein cœur de Paris, entre un Uniqlo, un Apple Store, et les vendeurs d’aspirateurs des grands boulevards, se dresse le Palais Garnier, au sommet duquel nous contemple la statue d’Apollon. Comme pour nous rappeler que la beauté nous guette encore. Tous les soirs le rideau se lève pour convoquer le sublime et les fantômes du passé. Une amie m’a parlé de l’existence d’un lac caché sous l’opéra. J’ai voulu y croire et partir à sa recherche, en compagnie de Paul et d’Adèle, deux figurants imaginaires embarqués sur l’Opéra de Tristan et Isolde.
      https://www.operadeparis.fr/3e-scene/de-longs-discours-dans-vos-cheveux

      De la joie dans ce combat de Jean-Gabriel Périot
      Dans ce film-documentaire, Jean-Gabriel Périot dresse en creux le portrait d’un groupe de femmes pour qui la musique est un moyen de résister et de sortir de l’isolement. Le compositeur Thierry Escaich collabore à cette réalisation en composant la musique originale du film, interprétée par neuf musiciens de l’Opéra national de Paris.
      https://www.operadeparis.fr/3e-scene/de-la-joie-dans-ce-combat

      Degas et moi de Arnaud des Pallières
      En s’entourant de Michael Lonsdale et Bastien Vivès, Arnaud des Pallières consacre un court métrage à Edgar Degas qui mêle danse et dessin et lève le voile sur la part d’ombre de l’artiste.
      https://www.operadeparis.fr/3e-scene/degas-et-moi

      Vers le silence de Jean-Stéphane Bron
      Après la sortie au cinéma du film-documentaire « L’Opéra » en avril 2017, le réalisateur Jean-Stéphane Bron a suivi le Directeur musical de l’Opéra de Paris, Philippe Jordan, et l’Orchestre de l’Opéra de Paris dans le cadre des répétitions de la Symphonie n°9 de Gustav Mahler dont l’interprétation repose paradoxalement sur... le silence.
      https://www.operadeparis.fr/3e-scene/vers-le-silence

    • Les Braves 1 : Raymond Lévy de Alain Cavalier (36 min)
      Sous l’occupation allemande en France en 1944, Raymond Lévy, dix-neuf ans, est arrêté pour faits de résistance. Avec d’autres déportés, il est mis dans un wagon de marchandises à destination d’un camp de concentration en Allemagne. Avec quelques camarades, il essaie de mettre au point ce qui paraît impossible : s’évader de ce wagon avant le passage de la frontière. A plus de quatre-vingt ans, il raconte...
      "Les Braves sont, pour moi, ceux qui refusent de se plier devant l’injustice. Je les filme de face, en un seul plan fixe, sans aucun document extérieur. Ils ne racontent que le moment précis où ils font preuve de courage pour rester eux-mêmes. La bravoure est partout, en guerre comme en paix. J’ai déjà filmé trois hommes qui n’ont pas eu froid aux yeux. Je souhaite en faire plus."
      Alain Cavalier
      https://vimeo.com/133535211/d7c020dcfc

      Brother Yusef de Werner Penzel, Nicolas Humbert (52 min)
      Une boîte aux lettres dans la forêt hivernale, au bord d’une route étroite, au milieu de nulle part. C’est ici qu’habite Yusef Lateef, et c’est là que nous venons le rencontrer avec les réalisateurs. Ce musicien de jazz habite seul avec ses instruments, coupé du monde, et il nous parle de ses souvenirs du travail avec John Coltrane et Dizzy Gillespie, teintés d’une douce mélancolie. Les anecdotes et les réflexions sur la musique sont interrompues par le chant de Lateef et son jeu sur ses instruments. En parlant et en faisant de la musique, le vieil homme dégage une profonde et paisible sincérité ; entre les phrases et les passages mélodiques, il hésite fréquemment, écoute en lui-même, et ce qui résonne alors ressemble à une méditation née du moment. La recherche individuelle de sa propre voix, nous dit Lateef, c’est la racine de la créativité. Le portrait filmé de Nicolas Humbert et de Werner Penzel respecte totalement l’être qu’ils filment. Avec un mélange pertinent de distance paisible et de sensibilité, ils s’intéressent au musicien et lui accordent beaucoup d’espace et de temps. Ainsi, les prises de vue sobres deviennent saisissantes ; ses mains sur les touches d’un piano, les rides sur son visage, les vibrations dans sa voix : tous ces détails rencontrent un écho dans la réduction consciente de la création cinématographique, qui se reflète dans l’austérité de la forêt enneigée. "Brother Yusef" donne l’impression d’une collaboration aboutie et harmonieuse entre les trois personnes
      « Pour le prix Suissimage nous avons choisi de distinguer ce documentaire, qui revisite les origines du cinéma, grâce à un travail remarquable sur la lumière, le cadre, le son. Celui-ci traduit l’ambition de ses auteurs, au service du personnage qu’ils filment, un artiste arrivé au terme de sa vie.
      Avec acuité, sans recours à l’anecdote et dans un huis-clos fertile ce film installe, grâce a un style épuré et élégant une qualité d’écoute qui permet d’entendre l’écho-même de sa musique. » (Jury Cinéma suisse, Visions du Réel 2005)
      https://vimeo.com/169689675/3e8bf90d25

      La Bête lumineuse de Pierre Perrault (2h07)
      La bête lumineuse, c’est l’orignal, animal mythique des forêts canadiennes. Mythique par sa pérennité, sa rareté. À tel point légendaire que tout ce qui le concerne "se légende". Selon l’expression de Pierre Perrault lui-même. S’agit-il d’une partie de chasse ? Nous assistons en effet aux préparatifs, la mise en place des stratégies, aux longues stations des chasseurs, dans la nature ; mais le sujet de ce film admirable est ailleurs. Il est dans la rencontre de quelques hommes, coupés de leur vie ordinaire et qui ont rendez-vous avec l’Extraordinaire. Avec un fantasme de force et de beauté et qui, dans le meilleur des cas, ne rencontreront qu’eux-mêmes. Il faut saluer l’exploit de Pierre Perrault qui déjoue les pièges du folklore, dépasse l’anecdote et nous restitue à travers quelques individus l’âme de son terroir.
      "J’ai pensé à la chasse, parce qu’ils l’habitent comme un sanctuaire, comme un pèlerinage au fond d’eux-mêmes... La chasse qui n’a pas, ici au Québec, le sens qu’elle peut avoir ailleurs. Fête aussi de la parole, et jeu de la vérité... [...] La chasse, c’est, enfin, la chance de l’exploit dans nos vies sans exploit, routinières, monotones et généreuses... quand l’hiver s’annonce comme un règlement de comptes... " Pierre Perrault

      "Il me faut bien l’avouer, dans un premier temps, j’ai violemment rejeté La Bête Lumineuse, film documentaire réalisé par Pierre Perrault, en 1982, et qui retrace l’équipée de 10 hommes, des citadins, la quarantaine environ, qui se retrouvent dans un chalet perdu de la région du Maniwaki, au Québec, pendant une semaine pour une traditionnelle partie de chasse à l’orignal, le grand élan du Canada. Parmi ces hommes, l’un, Stéphane-Albert ne semble pas tout à fait à sa place : il dénote. Il s’exprime mieux que les autres, n’hésitant pas à l’occasion à faire de grandes phrases un peu pédantes, parle d’idéalisme, d’amitié. Les autres s’intéressent davantage aux bouteilles d’alcool qu’ils vident avec constance lors de longues soirées de beuverie, profèrent des jurons et racontent des blagues graveleuses.
      J’ai rejeté ces hommes qui juraient, criaient, buvaient plus que de raison, riaient de tout et surtout de rien. Je les ai tous rejetés, autant Stéphane-Albert, le novice, le poète que Bernard, le cuisinier et chasseur aguerri. Je n’ai pas aimé leur affrontement. La virilité exacerbée des uns m’agaçait autant que la sensiblerie de l’autre.
      Et je n’étais pas loin de penser que Pierre Perrault s’était perdu en partant chasser avec ces pocailles de Maniwaki comme il aimait à les appeler. [Pocaille vient de l’anglais poked eye\n qui signifie œil poché]
      Bref je n’aimais pas La bête lumineuse. Mais je n’étais pas la seule. Et si ce film est maintenant devenu un film-culte, ce ne fut pas le cas lors de sa présentation à la Quinzaine des réalisateurs, en 1982, loin de là ! Pierre Perrault me disait souvent avec un sourire navré qu’il avait enregistré là le plus grand succès de vidage de salle jamais obtenu.
      Autant dire que je n’avais rien compris à ce film que j’ai depuis revu à de nombreuses reprises et que j’aime infiniment.
      A ma décharge, il faut dire que le début du film est tout à fait déstabilisant. Tout d’abord, il y a la langue québécoise, une langue rugueuse à laquelle il faut s’accoutumer. Et il y a le montage qui passe d’un personnage à l’autre sans le moindre avertissement, saute allègrement d’un moment à un autre, présente des faits bruts tout cela sans la moindre explication. Plus déroutant encore, un dialogue entre Stéphane-Albert et Bernard, découpé et placé à intervalles réguliers dans cette séquence d’ouverture, dialogue qui anticipe sur l’histoire à venir. Dans ce dialogue que l’on comprendra plus tard, Bernard explique à Stéphane-Albert comment la meute de loups encercle l’orignal avant de s’abattre sur lui pour la curée finale.
      Ensuite on passe à la séquence des préparatifs : les hommes font leurs adieux à leurs femmes et à leurs enfants, font les provisions pour la semaine : boissons et nourriture. S’installent au chalet. Très vite, on a affaire à deux groupes distincts, un homogène et compact formé par les habitués et un composé du seul Stéphane Albert. L’un est dans l’imagination, dans le fantasme, les autres dans le concret, pieds et mains dans la boue.
      Contrairement à mes premières impressions, le film ne se réduit pas une simple virée entre copains, copieusement arrosée, une occasion de boire, de manger et de s’amuser. Le film présente la chasse comme un rite de passage, une initiation au cours de laquelle les hommes s’inventent une image mythique d’eux-mêmes en se confrontant à un animal lui-même mythique. On réalise aussi très vite que la chasse à l’orignal n’est pas le seul sujet du film et qu’une autre chasse se livre ailleurs, entre les hommes, les soirs de beuveries dans le chalet, et qui se résoudra lorsque la bête lumineuse que Stéphane-Albert attend depuis une semaine n’est autre que Bernard, ivre mort qui s’écroule en rigolant. Stéphane-Albert se rend compte alors qu’il est victime d’un canular que lui ont servi ses copains. Le dialogue du début prend alors tout son sens : les hommes entre eux sont aussi féroces que les loups. Au fur et à mesure de l’avancement du film, Stéphane-Albert se retrouve de plus en plus isolé même carrément lâché par Bernard, son ami d’enfance. Les hommes se moquent de lui alors que, lui, se livre de plus en plus, s’offrant telle une victime expiatoire, exposant sa vulnérabilité. Il voudrait faire partie du groupe, être comme les autres, refuse de reconnaître qu’il est différent. Ses illusions se heurtent alors à la réalité et tout ce qu’il a fantasmé éclate au contact du groupe.
      Autre chose : Perrault ne s’est pas perdu avec ces hommes. Loin de là ! En filmant cette partie de chasse, cette confrontation de l’homme avec la nature, le cinéaste met en images un imaginaire et une mythologie typiquement québécois. Et continue encore et toujours de filmer le Québec et d’en offrir une représentation nouvelle et originale. De plus, comme dans Pour la suite du monde\n, il met en scène une parole et donne à entendre, dans une série d’échanges intimes ou non, drôles ou tragiques, une langue riche et variée. La Bête lumineuse\n, le film, est comme la chasse, le grand lieu de la parole. Une autre des grandes préoccupations de Pierre Perrault, homme de radio venu au cinéma.
      Surtout ne faîtes pas mon erreur initiale. Laissez-vous embarquer par ces dix solides gaillards. Sachez voir au-delà des apparences et vous découvrirez un film d’une beauté folle. Un film cruel et parfois même terrifiant qui présente un portrait de groupe magnifique, sensible et riche de toutes les complexités humaines. » (Simone Suchet)
      https://www.onf.ca/film/bete_lumineuse

    • Et des films pour les #enfants et les #parents :

      Le Renard minuscule (8 min) - à partir de 3 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/le-renard-minuscule.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/le_renard_minuscule.pdf

      L’Hiver de Léon (28 min) - à partir de 5 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/l-hiver-de-leon.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/lhiver_de_leon.pdf

      Charlot musicien (25 min) - à partir de 6 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/charlot-musicien.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/04charlot_musicien.pdf

      Sientje (4 min) - à partir de 6 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/sientje.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/sientje.pdf

      La Saint Festin (15 min) - à partir de 7 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/la-saint-festin.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/14la_saint_festin.pdf

      Lisboa Orchestra (12 min) - à partir de 10 ans
      https://svod.brefcinema.com/gratuit-pour-les-enfants/lisboa-orchestra.html

      avec un dossier pédagogique téléchargeable :
      https://www.lekinetoscope.fr/sites/default/files/court-metrage/pdf/10lisboa_orchestra.pdf

      cc @reka @arno

    • Une séance en ligne de films jeunesse.

      Mais commençons cette séance qui nous emmène 120 ans en arrière, à l’époque des débuts du cinéma...

      Les premiers films d’animation apparaissent très rapidement après l’invention du cinématographe.

      Le pionnier des réalisateurs, s’appelait Emile Courtet (dit Emile Cohl) et était français. Il réalise en 1908 :
      Fantasmagorie
      https://vimeo.com/16526021

      Par la suite il s’exilera aux Etats-Unis pour initier les américains à cette nouvelle forme d’art.
      Ces derniers feront émerger de grands noms, dont le premier Winsor Mccay et son fameux :
      Gertie le dinosaure
      https://vimeo.com/143171554

      Vous trouverez ici la version longue, expliquant la genèse de ce film et montrant comment on fabriquait les films d’animation à l’époque, quand nous ne connaissions pas encore les ordinateurs... un vrai travail de titans.

      Ces pionniers ont tracé la voie aux plus grands noms dont on entend encore parler aujourd’hui.

      Impossible donc de faire l’impasse sur le plus célèbre d’entre eux : Walt Disney qui commencera sa carrière avec le fameux Mickey Mouse. Voici la toute première aventure de la souris mythique et pour le plaisir un épisode avec Donald Duck, qui se fait bien chahuter par Tic et tac.

      Mickey Mouse Steamboat billy
      https://vimeo.com/48709307

      Donald Duck
      https://vimeo.com/37932395

  • Tous les #livres des éditions #Entremonde sont disponibles en libre accès PDF sur notre site internet depuis notre fondation en 2009.

    Depuis 2008 dans cette folle équipée éditoriale, malgré tous les obs­­ta­­cles qui jalon­nent la confec­­tion de nos ouvra­­ges, nous sommes plus obs­­ti­­nés que jamais à faire de l’édition un foyer de dys­­fonc­­tion­­ne­­ment du sys­tème et d’évoluer plei­­ne­­ment dans notre époque.

    Dans l’ancien régime, l’aris­to­cra­tie lit­té­raire pre­nait pos­ses­sion de la répu­bli­que des let­tres, leur pro­duc­tion mar­quée par la grâce royale était pro­duite par une cor­po­ra­tion qui mono­po­li­sait la chose impri­mée. Depuis, l’ancien régime a cédé sa place à de nou­veaux régi­mes. La pro­duc­tion lit­té­raire n’y est plus mar­quée de la grâce royale, mais de celle des capi­taux et les mono­po­les y sont confé­rés par le roi argent.

    https://entremonde.net/ebook
    #pdf #libre_accès

    J’utilise aussi le tag #continuité_pédagogique, car ça complète la liste de #films compilée ici :
    https://seenthis.net/messages/832035

    • Covid-19 : recensement des facilités offertes par les #éditeurs du fait de la pandémie

      Nous souhaitons pouvoir relayer les initiatives des éditeurs pour aider le monde académique, et la population en général, à faire face aux conséquences de la crise sanitaire actuelle. Ce recueil d’initiatives peut également avoir un caractère incitatif auprès d’autres éditeurs.

      https://www.couperin.org/site-content/145/1413-covid19-recensement-des-facilites-offertes-par-les-editeurs-du-fait-d
      #liste #recueil

      ping @karine4

    • A l’université de #Grenoble :

      Sélection d’#ebooks dans le cadre du confinement COVID19

      En raison de la crise sanitaire liée au COVID19 que la France et notre établissement traversent en ce moment et afin de faciliter le travail à distance, spécialement pour les étudiants, vous trouverez sur cette page quelques ouvrages numériques fondamentaux dans toutes les disciplines.

      https://bibliotheques.univ-grenoble-alpes.fr/collections/collections-numeriques/selection-d-ebooks-dans-le-cadre-du-confinement-co
      #ebook

    • #LibGen et #Sci-Hub, what and how ?

      Library Genesis et Sci-Hub sont deux projets, certes illégaux, mais utiles, visant à mettre à disposition de tous un grand corpus de littérature scientifique. Le second recense des articles de recherche, le premier des livres, et s’est étendu à des thèmes plus vastes (fiction, bande dessinée, manuels…). Les pages Library Genesis et Sci-Hub de Wikipedia expliquent en détail ce dont il s’agit, ainsi que l’histoire de ces projets :

      Puisque ces sites ne respectent pas la législation sur le droit d’auteur, des éditeurs scientifiques (Elsevier et Springer en tête) ont obtenu de la justice française que ces sites soient bloqués par les fournisseurs d’accès Internet (Orange, Free, Bouygues…).

      La méthode choisie est un blocage DNS — c’est-à-dire qu’ils ont retiré ces entrées de leurs serveurs DNS. Rappelons juste qu’un serveur DNS est une espèce d’annuaire qui transforme une adresse littérale (du genre academia.hypotheses.org en une adresse IP numérique telle 134.158.39.133).

      Il y a plusieurs méthodes pour contourner ce blocage.

      1. Utiliser un autre serveur DNS.

      Ceux proposés par Google sont très connus et faciles a retenir, mais on peut vouloir diminuer sa dépendance à ce géant, ni lui fournir la liste de toutes nos requêtes réseaux — nous ne savons pas ce qu’il en fera, mais lui sait ce qu’il pourrait en faire.
      Il faut ensuite modifier vos préférences réseaux pour le mettre en place.

      Une recherche sur « open dns server » va vous en proposer plein.

      C’est une solution efficace, surtout si, confinés chez vous, vous n’avez qu’une seule config réseau.
      2. Connaître par cœur l’adresse IP (numérique) de ces sites

      Plus prudent, car ces adresses ont tendance à changer : savoir les retrouver, par exemple grâce aux pages de Wikipedia ou au compte Twitter @scihub_love.
      Il est aussi possible d’utiliser un site comme nslookup qui est une espèce de « serveur DNS manuel ».

      3. Configurer son navigateur

      L’intérêt de de ne pas avoir à changer sa configuration réseau mais de laisser le navigateur s’en charger.

      Avec Firefox, l’option DnsOverHttps le conduit à demander à d’autres serveurs de lui fournir les adresses IP correspondant à une adresse texte. Pas mal de sites web expliquent comment activer cette option, cette explication dans Zdnet m’a semblé assez claire.

      Le navigateur Opera offre un VPN (virtual private network) qui, si je comprends bien, revient plus ou moins à cela.
      4. Utiliser Tor

      Tor ressemble de l’extérieur à un navigateur en mode de navigation privé, mais le fonctionnement interne est plus compliqué, de sorte que les sites ne puissent pas retracer l’origine de la requête, laquelle passe par tellement d’endroits que le blocage initial est inopérant.

      5. Et sur un téléphone portable (en 4G) ?

      Je ne sais pas mettre en œuvre l’option 1.
      Les options 2 (connaître l’adresse IP) et 4 (Tor) sont transparentes.
      L’option 3 (DnsOverHttps) est un peu plus compliquée à mettre en place parce que la page de paramétrage de la version Android de Firefox est moins conviviale.

      Il paraît aussi que des applications comme Intra ou nextDNS font ça automatiquement, très simplement.
      6. Et pour une solution légale ?

      De nombreuses institutions académiques ont souscrit des abonnements à des portails de littérature scientifique. L’accès est contrôlé par l’origine des requêtes Internet : si vous êtes depuis votre bureau, cela marche de façon transparente.

      Grâce au système de proxy, vous pouvez faire croire aux sites que vous êtes au travail. Par exemple, l’extension EzProxy, disponible pour Chrome ou Firefox (à ne pas confondre avec ce que propose l’entreprise privée du même nom) est préconfigurée pour vous permettre, en cliquant simplement sur l’icone de la toque universitaire puis en utilisant vos identifiants usuels d’ENT, d’accéder à ces sites. À l’installation, il faut juste sélectionner votre institution parmi les préférences de l’extension (à ce jour, l’extension en recense 591 ! dont 27 en France, si votre institution est absente, prenez contact avec le service informatique afin qu’ils s’ajoutent à la liste).

      Le logiciel Zotero a également une extension pour navigateur capable de reconnaître ces proxys.

      https://academia.hypotheses.org/21190
      #articles_scientifiques #édition_scientifique

    • #Dalloz, #La_Découverte : des éditeurs en accès libre pendant le grand confinement

      Plusieurs institutions culturelles ou médiatiques ont décidé de rendre accessibles une partie de leur fonds. C’est le cas du MET, du Berliner Philharmoniker, par ex.

      Pour ce qui est de la recherche, nous sommes heureux d’apprendre que les éditions La Découverte ainsi que les éditions Dalloz participent à l’effort national en donnant accès à une (petite) partie de leur catalogue.


      https://academia.hypotheses.org/21271

    • Où trouver des ouvrages en ligne ?

      Après la fermeture des bibliothèques universitaires et des écoles d’architecture (vous avez fait des stocks de livres impressionnants le vendredi de fermeture), et avec le passage en stade 3 de l’épidémie de coronavirus, c’était celle de « tous les lieux recevant du public non indispensables à la vie du pays » … dont les bibliothèques publiques (et les librairies) ! (et oui, votre plan B était à l’eau !).

      Mais les Lab&docs ont recensé pour vous les ouvrages numérisés que beaucoup de bibliothèques ou de services institutionnels proposent et dont l’accès est gratuit pour vous. Quand vous aurez épuisé toutes les bibliothèques d’ouvrages libre de droit et leurs milliers de livres numériques (Wikisource, Gutenberg Project, Gallica), les bibliothèques numériques académiques, les plateformes des éditeurs, les services d’accès aux ressources du CNRS ou de votre bibliothèque universitaire, il vous restera votre abonnement à la bibliothèque municipale … certaines possèdent des ressources numériques susceptibles de vous intéresser et leur accès est actuellement facilité (abonnement en ligne possible).

      Et si cela ne suffit pas, vous pouvez toujours relire (lire ?) certains livres de votre propre bibliothèque …

      Services de consultation de livres numérisés

      Google Livres : https://books.google.fr : si le livre relève du domaine public ou si l’éditeur ou l’auteur en a donné l’autorisation, un aperçu du livre est présenté et, dans certains cas, le texte intégral. Si l’ouvrage relève du domaine public, vous pouvez en télécharger librement un exemplaire en PDF

      Google Scholar : https://scholar.google.com : base de données bibliographique spécialisé sur la recherche de documents scientifiques et universitaires : articles approuvés ou non par des comités de lecture, thèses, livres, abstracts, rapports techniques, citations, etc. Tous ces documents sont issus de laboratoires de recherche, écoles et universités.

      HathiTrust https://www.hathitrust.org : bibliothèque numérique mettant en commun le contenu de plusieurs bibliothèques numériques d’universités des États-Unis et d’Europe, ainsi que de Google Livres et d’Internet Archive.

      Gutenberg project – http://www.gutenberg.org : livres numériques, revus et corrigés par des volontaires ; grande littérature mondiale, particulièrement les ouvrages anciens désormais libres de droits. Des titres disponibles en histoire de l’architecture

      Wikisource : https://fr.m.wikisource.org/wiki/Wikisource:Accueil : projet de bibliothèque soutenu par la Wikimedia Foundation. Il est animé, entretenu et élaboré par des contributeurs bénévoles. Catégorie Architecture

      Internet Archive : https://archive.org/details/texts

       : organisme à but non lucratif consacré à l’archivage du Web qui agit aussi comme bibliothèque numérique. Pour avoir accès à ces ouvrages, les internautes doivent s’inscrire à une liste d’attente.

      Open Library : https://openlibrary.org projet de l’Internet Archive visant à cataloguer tous les livres publiés, quelle que soit leur langue, dans une base de données librement accessible sur Internet

      COVID 19 : National Emergency Library : Internet Archive supprime cette contrainte en offrant un accès illimité jusqu’au 30 juin 2020.

      Nos livres : http://noslivres.net : La Bibliothèque électronique du Québec (BEQ), la Bibliothèque numérique romande (BNR), Ebooks libres et gratuits, éFéLé et Projet Gutenberg ont rassemblé sur le site près de 5500 livres catalogue de livres électroniques du domaine public francophone . Des titres pour l’architecture et le paysage
      Bibliothèques numériques issues d’initiatives institutionnelles et académiques

      Gallica Livres https://gallica.bnf.fr/services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&startRecord=0&maximumRecords=15 Plusieurs milliers de livres sont téléchargeables au format EPub gratuitement depuis Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF.

      Europeana : https://www.europeana.eu/fr/portal bibliothèque numérique permettant de consulter en ligne un grand nombre de documents de tous types, textes imprimés, images, vidéo, grâce aux liens donnant accès aux catalogues des institutions participantes.

      Numelyo : https://numelyo.bm-lyon.fr bibliothèque numérique de la Bibliothèque municipale de Lyon. En libre accès, elle regroupe des livres numérisés, des revues, des photos, des affiches et des estampes

      Cnum : Conservatoire numérique des Arts et Métiers : http://cnum.cnam.fr bibliothèque numérique consacrée à l’histoire des sciences et des techniques (Catalogues de constructeurs, Construction, Énergie, Expositions universelles, Transports …)

      Bibliothèque numérique de l’Institut national d’histoire de l’art : https://bibliotheque-numerique.inha.fr : collections des Bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art, collections Jacques Doucet, Bibliothèque centrale des musées nationaux (BCMN), de l’École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA)

      Digital Collections | Library of Congress : https://www.loc.gov/collections

      https://www.loc.gov/search/index/location/?fa=partof:open+access+books : 300 ebooks

      Digital Public Library of America (DPLA) : https://dp.la La DPLA sert de point d’entrée aux collections numériques de plus d’un millier d’institutions culturelles ou d’enseignement américaines (dont la New York public library, les bibliothèques de Harvard…). Elle contient 5,5 millions de documents dont plus de 1,6 millions de livres et périodiques numérisés.

      Classiques des sciences sociales : http://classiques.uqac.ca hébergée par l’Université du Québec à Chicoutimi. Elle propose en ligne des textes, libres de droit au Québec, d’auteurs classiques en sociologie, anthropologie, économie, politique ou philosophie. (ouvrages en français numérisés, sans droits d’auteur, et téléchargeables).

      La Bibliothèque numérique mondiale – World Digital Library (WDL) : https://www.wdl.org/fr : bibliothèque numérique lancée par l’UNESCO et la Bibliothèque du Congrès américain, elle regroupe un ensemble de documents en provenance du monde entier, dont des ouvrages .

      OAPEN (Open Access Publishing in European Networks) : la Fondation basée aux Pays-Bas gère deux plateformes : the OAPEN Library (www.oapen.org), plateforme de livres électroniques en texte intégral dans le domaine des sciences humaines et sociales et DOAB : www.doabooks.org : répertoire de livres numériques diffusés selon le modèle du libre accès par divers éditeurs universitaires comme Taylor & Francis ou Academia Press

      OECD Library (bibliothèque en ligne de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE)) :https://www.oecd-ilibrary.org : permet l’accès à des publications ainsi qu’à une base de données statistiques

      Open Knowledge Repository (Banque Mondiale) https://openknowledge.worldbank.org :dépôt électronique en libre accès de livres, de rapports et de documents de recherche (working papers) produits par la Banque mondiale
      Services d’accès institutionnels

      BibCNRS : https://bib.cnrs.fr Accès aux ressources documentaires des unités de recherche du CNRS via Janus (Sésame) : livres électroniques openeditionBooks, Springer, 2500 livres électroniques Elsevier, 26 livres Ebsco, …)

      COVID-19 : liste des facilités offertes par les fournisseurs : https://bib.cnrs.fr/covid-19-liste-des-facilites-offertes-par-les-fournisseurs-portees-a-notre-connaissance/?category=biologie

      Services d’accès des éditeurs ou de fournisseurs

      Cairn livre : https://www.cairn.info/ouvrages.php : Service d’accès aux publications en sciences humaines et sociales de divers éditeurs francophones. L’abonnement donne accès au texte intégral portail web d’ouvrages et revues en SHS ; sur abonnement, consultez votre BU

      COVID -19 : Cairn propose aux établissements membres de votre réseau un test gratuit et sans engagement de ses offres d’ouvrages et de poches jusqu’à la fin du mois d’avril. Cairn.info propose temporairement une méthode simplifiée d’accès distant si votre institution ne le propose pas ou s’il vous est impossible d’utiliser le système d’authentification actuel

      Ebsco ebooks : https://www.ebsco.com/products/ebooks : plate-forme d’e-books . Sur abonnement, consultez votre bibliothèque et BU . (collection académique, collection Presses Universitaires)

      COVID-19 Tous les titres EBSCO ebooks passent en accès illimité (pour les éditeurs participant à l’opération) jusqu’au 30 juin 2020.

      OpenEdition Books : https://books.openedition.org Plateforme de livres électroniques, Open Edition Books permet l’accès à 233 titres en texte intégral en sciences humaines, majoritairement en français. La plupart sont édités par le CNRS ou par des presses universitaires.

      COVID 19 : Ouverture élargie des publications sur OpenEdition Books : https://leo.hypotheses.org/16941

      Quae Open : https://www.quae-open.com maison d’édition scientifique et technique issue de la recherche publique française ; Plus d’une centaine d’ouvrages scientifiques (développement durable, environnement, etc.) en français ou en anglais, disponibles gratuitement et librement aux formats PDF ou ePub.

      The National Academies Press (NAP) (Whashington, DC) : https://www.nap.edu : 3000 ouvrages à lire en ligne gratuitement sur le site de l’éditeur. Certains téléchargements sont payants (Sciences, Engineering, and Medicine)
      Bibliothèques universitaires et de recherche

      BNF- Bibliothèque de recherche : https://www.bnf.fr/fr/les-ressources-accessibles-distance pour les détenteurs du Pass Recherche, une centaine de bases de données thématiques (presse, droit, sciences) et 100 000 livres électroniques (accès à Scholarvox by Cyberlibris)

      Ressources des BU : les bibliothèques ont acquis de nombreuses ressources en ligne (accès par vos codes doctorants ou lecteurs)

      Covid-19 : les éditeurs et fournisseurs ont été contactés par les BU afin d’obtenir des accès gratuits à leurs revues et ouvrages. La situation évolue régulièrement : consulter les listes sur les sites de vos bibliothèques ou sur la liste de recensement proposés par le Consortium Couperin : https://www.couperin.org/site-content/261-a-la-une/1413-covid19-recensement-des-facilites-offertes-par-les-editeurs-du-fait-d

      Vous pouvez vous inscrire par exemple à :

      (frais d’inscriptions pour certaines hors convention !)

      BIS : Bibliothèque Interuniversitaire Sorbonne – La Sorbonne https://www.biu.sorbonne.fr/bius

      qui donne accès à :

      Numérique Premium : livres électroniques en sciences humaines et sociales.

      Covid 19 : Jusqu’au 19 avril 2020, l’éditeur a ouvert les accès à l’intégralité des collections.

      Cyberlibris ScholarVox : https://univ.scholarvox.com : bibliothèque numérique communautaire dédiée aux institutions académiques, écoles de commerce et écoles …

      Covid-19 : Accès aux collections jusqu’à la fin de l’été

      Cairn.info – Encyclopédies de poche : Accès en ligne à l’ntégralité des collections Que sais-je ? et Repères : environ 1600 titres disponibles dans toutes les disciplines.

      De Gruyter – Ebooks : 223 eBooks en langue française, édités par De Gruyter et publiés sous différentes marques éditoriales entre 1965 et 2017 dans sept disciplines des sciences humaines dont art et architecture

      Cambridge Histories Online : quinze domaines des sciences humaines et sociales, avec une concentration sur l’histoire politique et culturelle, la littérature, la philosophie, les études religieuses

      Wiley Online Library : 73 livres électroniques de l’éditeur Wiley en antiquité, histoire, religion et philosophie, etc. quelques titres en architecture

      Classiques Garnier en ligne – Livres numériques

      Dawsonera : plate-forme de livres électroniques de Dawson ; 2500 titres en architecture

      Numérique Premium – Atlas : collection “Atlas” des éditions Autrement

      COVID-19 : La BIS ouvre à la communauté universitaire un accès à ses collections électroniques aux étudiants et enseignants-chercheurs pouvant bénéficier d’une accréditation à la BIS (étudiants à partir du Master, enseignants et chercheurs) : inscription gratuite de 6 semaines, du 24 mars au 8 mai.

      Ou à :

      La BULAC : https://www.bulac.fr/?id=3604 négocie depuis son ouverture un accès distant aux ressources électroniques pour l’ensemble de son public, quel que soit son statut et son affiliation institutionnelle.

      https://labedoc.hypotheses.org/7565

    • Où trouver des #thèses en ligne ?

      Rechercher des thèses en France
      Les catalogues

      SUDOC : Catalogue du Système Universitaire de Documentation est le catalogue collectif français réalisé par les bibliothèques et centres de documentation de l’enseignement supérieur et de la recherche.
      Recherche avec type de document = thèse et mot sujet : « Architecture », « Paysage »,
      « Urbanisme ». Vous aurez les liens vers celles qui sont en ligne.
      TRHAA (Travaux de Recherche en Histoire de l’Art et Archéologie) : recense l’ensemble des travaux soutenus (maîtrises, DEA, master 1, master 2, doctorats, habilitations à diriger des recherches) et des sujets de doctorats déposés en histoire de l’art et en archéologie dans les universités et les grands établissements d’enseignement supérieur.

      Les portails

      Tel (thèses-en-ligne) : serveur d’auto-archivage en ligne des thèses de doctorat et habilitations à diriger des recherches (HDR). Elles sont toutes en ligne en version intégrale. Recherche par discipline : « Architecture et aménagement de l’espace », « Art et histoire de l’art ».
      Theses.fr : moteur de recherche des thèses en cours et soutenues en France depuis 1985. Recherche thèses soutenues par discipline et uniquement en ligne : « Architecture »,
      « Paysage », « Urbanisme ».
      Pastel : thèses soutenues dans les Grandes écoles parisiennes d’ingénieurs. Recherche par discipline : « Architecture et aménagement de l’espace ».

      Les bibliothèques numériques

      Bibliothèque doctorale numérique de la Cité de l’architecture et du patrimoine : accès aux thèses émanant des unités de recherche rattachées aux écoles nationales supérieures d’architecture françaises.
      Bibliothèque numérique Octaviana de la BU de Paris 8 : Fonds des thèses (1970-2014) : Plus de 800 thèses et mémoires avec recherche par thème dont « Architecture » et « Urbanisme ». Fonds de thèses nativement numérique depuis 2014.

      et quelques autres sites pour approfondir :
      – Liste des universités françaises : accédez à la liste des universités par académie.
      – Annuaire des bibliothèques universitaires : informations principales relatives à plus de 700 bibliothèques.
      – Les trésors des bibliothèques de l’enseignement supérieur : panorama des documents remarquables conservés dans les bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur français.
      – Sites de l’ABES : sélection de site de l’ABES (Agence Bibliographique de l’Enseignement Supérieur) d’accès aux thèses en texte intégral.
      Rechercher des thèses en Europe

      Plusieurs bases de données, portails, bibliothèques numériques vous permettent d’accéder à des thèses en ligne en version intégrale en Europe.

      Ainsi, Dart-Europe, portail de thèses en texte intégral provenant d’environ 600 universités européennes et 28 pays et en recherchant avec mot clé : “Architecture“, “Paysage“, “Urbanisme“.

      Vous pouvez rechercher aussi via des portails nationaux :
      – BICTEL (répertoire commun des thèses électroniques des universités de la communauté française de Belgique),
      – Dialnet (portail des thèses espagnoles en SHS, Recherche avec mot clé : « Architecture »,
      « Paysage », « Urbanisme »),
      – DissOnline (base des thèses électroniques allemandes),
      – DIVA (base comportant les thèses et travaux de recherche de 28 universités scandinaves, Recherche avec Thèse et Sujet : « Architecture », « Histoire de l’art »),
      – EThOS (base national des thèses du Royaume-Uni),
      – ORBi (Open Repository and Bibliography) (open access de l’Université de Liège (Belgique) dont les thèses, Recherche avec type de document thèse et mot-clé : « Architecture », « Paysage »,
      « Urbanisme »),
      – RERODOC (bibliothèque électronique du réseau RERO (réseau de suisse romande) comportant livres, thèses, mémoires en texte intégral, Recherche avec type de document « thèse » et mot clé :
      « Architecture », « Urbanisme » ).

      Pour approfondir vos recherches par université, vous pouvez consulter la liste des contributeurs au portail Dart-Europe : 619 universités.
      Rechercher des thèses dans le monde

      Des moteurs de recherche et portails vous permettent de repérer et consulter des thèses en ligne dans le monde.

      4 moteurs de recherche vous donnent cette possibilité :
      – BASE (Bielefeld Academic Search Engine) : méta-moteur de recherche référençant et donnant accès à plus de 120 millions de documents universitaires en texte intégral, dont des thèses. Recherche avec type de document « Doctoral and postdoctoral thesis » et accès « Open Access » et entrées matières : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme »
      – Dissertation reviews : recense les thèses qui viennent d’être soutenues, avec le résumé de la thèse et présentation des sources utilisées (Pas d’Open access).
      – FreeFullPdf : Indexe les documents .pdf, accessibles gratuitement en texte intégral, dont les thèses.
      – OATD (Open Access Thesis Dissertation) : moteur de recherche international dédié aux thèses électroniques diffusées en libre accès. Certaines thèses sont accessibles en texte intégral. Recherche avec sujet : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».

      et 1 portail :
      – NDLTD : Networked Digital Library of Theses and Dissertations : thèses et mémoires électroniques dans le monde. Recherche avec sujet : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».

      Plusieurs moteurs de recherche et portail vous donneront des thèses en ligne par pays :
      – ADT (Australasian Digital Theses) : thèses soutenues dans les 22 plus grandes universités australiennes Recherche de thèse avec mot-clé : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».
      – Cybertesis : portail de thèses soutenues principalement en Amérique Latine et en Amérique du Nord Recherche sur type de document « Thesis » et sujet : « Architecture ».
      – Erudit : plateforme de diffusion et valorisation numérique de publications en SHS dont les thèses et mémoires de plusieurs universités canadiennes. Recherche avec Type de document thèse et mot-clé : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».
      – Shodhganga : réservoir des thèses indiennes.
      – Theses Canada : catalogue des thèses et mémoires réalisés dans les universités canadiennes Recherche avec Mot-clé : « Architecture », « Paysage », « Urbanisme ».
      – Toubk@l : catalogue national des thèses et mémoires du Maroc.

      Via la plateforme BibCnrs avec vos identifiants Janus (pour les membres des UMR) :
      – ProQuest (Dissertations & Theses) : base proposant thèses et mémoires en arts, sciences sociales, langues et littérature des universités américaines et canadiennes.

      Vous pouvez consulter le site de NDLTD qui vous liste une sélection de sites par pays pour accéder aux thèses en ligne.

      https://labedoc.hypotheses.org/7511

    • #Public_Books_Database

      With university classrooms and libraries shuttered because of the COVID-19 crisis, scholars are facing disruptions not only in their teaching lives but also in their ability to access research materials. In response, many academic presses have made hundreds of their titles freely accessible online. The Public Books Database aims to catalog such resources in a single location and to highlight titles of particular interest. We’ll be updating the list regularly as additional materials are made available.

      https://www.publicbooks.org/public-books-database/#cornell

  • Les travaux scientifiques financés par l’#argent_public en #libre_accès

    Les chercheurs financés par des fonds publics devront rendre accessibles tous leurs travaux dans des revues consultables sans restriction sur internet. Il s’agit d’un changement complet du système académique qui reposait sur des revues coûteuses et réservées aux abonnés.

    C’est l’ex-directeur de la recherche à la Commission européenne, Robert-Jan Smits, qui a mis un coup de pied dans la fourmilière avec son plan dit « Open Access ». « Seuls 15% des résultats de la recherche financés par de l’argent public sont disponibles immédiatement pour le public. On a peu progressé parce qu’il y a d’énormes intérêts financiers dans ce domaine », relève-t-il.

    Le marché de la publication pèse 15 milliards d’euros par année, et il est dominé par un petit nombre d’entreprises « qui font pas mal de profit », précise Robert-Jan Smits.

    Dans ce système actuellement dominant, l’argent des contribuables est redistribué aux scientifiques via les agences de financement. Il sert aussi aux universités à payer les abonnements aux revues... des journaux fermés au public et à la communauté globale non abonnés.
    Chercheurs suisses favorables

    Le plan européen, appelé Plan S, entrera en vigueur en Europe en 2021. En Suisse, le Fonds national pour la recherche scientifique vise déjà 100% de publications en libre accès. Cette situation a été reçue plutôt favorablement par la plupart des chercheurs.

    « Tout le monde est d’accord pour affirmer qu’il faudrait davantage publier en open access. Mais, en pratique, le système bouge très lentement. Il y a beaucoup de conservatisme et d’intérêts différents. Donc je pense qu’à ce stade-là, forcer la chose et aller de l’avant est important et pertinent », explique le professeur associé à l’Université de Lausanne (UNIL) Marc Robinson-Rechavi.

    La publication est aussi souvent le moteur de la carrière des chercheurs. Pour Sophie Martin, professeur ordinaire à l’UNIL, la question du libre accès n’est pas la seule. « Il y a toujours des questions sur l’audience, qui va lire le travail ? Quel niveau de prestige vise-t-on ? Cela reste des questions importantes dans une carrière scientifique qu’on ne peut pas ignorer ».
    Une chance pour la société civile

    Le bénéfice d’une telle démarche devrait ainsi retourner à la société civile. « Concrètement, cela veut dire qu’un enseignant qui donne un cours, par exemple sur le cancer du sein, va pouvoir accéder au dernier article scientifique à ce sujet et en discuter avec ses élèves, ou des patients qui souffrent d’une maladie rare vont pouvoir se plonger dans cette littérature alors qu’aujourd’hui ce n’est presque pas possible », explique le biologiste et historien à l’Université de Genève Bruno Strasser.

    A ce jour sur internet, il existe déjà plus de 13’000 revues en accès libre. La révolution pour une science plus ouverte a commencé.

    https://www.rts.ch/info/sciences-tech/10832455-les-travaux-scientifiques-finances-par-largent-public-en-libre-acces.ht

    #édition_scientifique #Suisse #open_access #science #université

    • https://fr.wikipedia.org/wiki/Plan_S

      WP pas à jour : le 31/05/2019, après le départ de Robert-Jan Smits, une version plus « réaliste » du Plan S a été diffusée :

      Open Access : une nouvelle version du Plan S, plus réaliste et applicable | Inserm - La science pour la santé
      https://www.inserm.fr/actualites-et-evenements/actualites/open-access-nouvelle-version-plan-plus-realiste-et-applicable

      L’objectif global du Plan S demeure identique, mais plusieurs aménagements et précisions en font désormais un plan plus réaliste et applicable. Citons les mesures les plus importantes :

      Le délai d’application est repoussé d’un an, au 1 janvier 2021. 
      Le dépôt de manuscrit auteur accepté (MAA) dans une archive ouverte (HAL) est clairement reconnu comme une des voies de conformité au Plan S, à condition que le MAA soit sous licence CC-BY et disponible immédiatement, sans délai d’embargo. 
      Le soutien de la cOAlition S aux nouvelles initiatives ou modes de publications est affiché (modèle « Diamant », par exemple).
      Le financement de publications dans des revues hybrides n’est plus exclu d’office. Il reste possible à conditions que ces journaux fassent partie d’accords « transformants » (publish and read, par exemple) et transparents, possiblement conclus jusqu’à une date limite de fin 2024. 
      Le besoin de révision des modes d’évaluation de la recherche - notamment en début de carrière des chercheurs - est également identifié et nécessite de poser de nouvelles règles internationales d’évaluation.

  • La tragédie des communs était un mythe | CNRS Le journal
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/la-tragedie-des-communs-etait-un-mythe

    Décembre 1968 : le biologiste américain Garrett Hardin (1915-2003) publie l’un des articles les plus influents de l’histoire de la pensée environnementale1. Il décrit, dans la revue Science, un mécanisme social et écologique qu’il nomme la « tragédie des communs ». Le concept va rapidement faire florès, tant au sein des cercles académiques que des médias, des milieux écologistes, des administrations, du personnel politique. Les uns et les autres y trouvent une justification scientifique à une gestion étatique ou (surtout) à une privatisation des ressources et des écosystèmes. Or, le recul historique et l’avancée des connaissances nous montrent aujourd’hui ce raisonnement pour ce qu’il est : une vue de l’esprit, déconnectée des réalités concrètes et biaisée par une vision très idéologique du monde social.

    L’une des raisons de ce succès tient, au moins au départ, à la conclusion binaire de Hardin. Elle peut en effet être invoquée à la fois par les partisans de l’intervention étatique et par ceux prônant un recours privilégié au marché. Néanmoins, avec l’essor du néolibéralisme comme école de pensée et force sociopolitique, la « tragédie des communs » va être rapidement simplifiée sous la forme d’un plaidoyer pour la seule propriété privée.

    Dans les années 1980 et 1990, le récit du pâturage hardinien est populaire au sein des administrations américaines, des institutions internationales et des firmes promouvant les privatisations et le « free-market environmentalism ». Le raisonnement est appliqué aux ressources forestières, aux bassins hydriques, aux terres agricoles, mais aussi à l’atmosphère ou aux ressources marines, auxquels il s’agit d’étendre des logiques d’appropriation passant par la privatisation ou la création de marchés de droits d’usage.

    Une pensée malthusienne

    Ce qui a aussi été perdu de vue en route, c’est le but que visait Hardin dans son article de 1968. Celui-ci est un biologiste, mais avant tout un militant fervent de la cause néomalthusienne. Son article vise surtout à dénoncer le mécanisme irrépressible qui pousserait les individus à se reproduire sans frein, jusqu’à détruire les ressources naturelles. Dans sa métaphore, les bêtes que les éleveurs rajoutent sans cesse au pâturage, ce sont aussi… les enfants de ces mêmes éleveurs, qui ponctionnent toujours plus les richesses communes. Et c’est pourquoi il recommandait, là aussi, deux solutions : soit un contrôle de l’État sur la reproduction humaine, soit la création de « droits à enfanter » monétisables et échangeables. Un mélange d’État coercitif et d’idéologie de marché caractéristique de cette pensée de guerre froide que fut la (soi-disant) « tragédie des communs ».

    #Communs #Garrett_Hardin

  • Gilets jaunes : « Les #bavures policières, c’est l’omerta absolue » - Par La rédaction | #Arrêt_sur_images
    https://www.arretsurimages.net/emissions/arret-sur-images/gilets-jaunes-les-bavures-policieres-cest-lomerta-absolue
    #violences_policières
    #libre_accès #video

    @davduf

    Plusieurs semaines de silence quasi complet de tous les médias et tout à coup, en quelques jours, un déferlement d’émissions et d’articles sur la répression policière du mouvement des #Gilets_jaunes. Répression qui, à ce jour, a provoqué une centaine de blessés graves, dont une quinzaine a perdu un #œil. Pour comprendre comment et pourquoi un système médiatique peut focaliser sur un phénomène qu’il ignorait la veille nous recevons sur notre plateau : #David_Dufresne, journaliste indépendant, auteur de Maintien de l’ordre (Hachette Littérature), il recense depuis le début du mouvement toutes les images de violences policières contre des Gilets jaunes et des journalistes ; Axel Ronde, secrétaire général du syndicat #VIGI_Police (organisation ex CGT) ; Eric Dessons, reporter photographe au Journal du Dimanche, gravement blessé à la main par les forces de l’ordre durant l’acte 4.

    • Je n’ai jamais supporté Schneidermann qui n’est qu’un usurpateur, il n’a jamais eu l’idée ni du contenu de l’émission ni même du nom d’Arrêt sur Images, et s’est approprié ma conceptualisation via Alain Jaubert. Tous deux font partis de ces petits marquis de 68 qui tout en ayant une façade de mecs de gauche (partage, militantisme) ont au final bel et bien construit leur pouvoir sur le travail des autres.

      Ici, non seulement DS laisse David pleurer sans le sortir de l’ornière en le guidant comme doit le faire un journaliste qui mène une interview mais il donne encore la preuve de sa morgue en balançant à David Dufresne @davduf « y’a que 30 millions d’amis que vous avez pas encore fait ».
      Et l’émission de se conclure par un Ben finalement, ça fait longtemps que les manifs sont violentes, et elles le sont quand même moins maintenant () et hop jetés aux oubliettes les 350 manifestants blessés.
      #chien_de_garde
      Franchement, je ne sais pas sur quelle base il y a encore une équipe pour le suivre, tenue par le fric ou le mensonge ?

    • C’est sévère mais peut-être le connais) tu très bien , J’ai bossé un peu avec lui au Monde vers les années 1990-1993 et ce n’est pas le souvenir que j’en avais (mais je ne le connaissais pas plus que ça). ET comme toi, y en a certains autres pour qui je nourris une haine sans limite :) dans ce groupe de presse, mais ils ne méritent même pas d’être nommés.

  • La tragédie des communs était un mythe
    https://lejournal.cnrs.fr/billets/la-tragedie-des-communs-etait-un-mythe

    La propriété commune d’une ressource conduit nécessairement à la ruine de celle-ci, concluait en 1968 un biologiste dans la revue Science. Son article, « La tragédie des communs », a façonné les raisonnements économiques et politiques de ces dernières décennies. L’historien Fabien Locher nous expose les enjeux de ce débat et en souligne les limites dans le cadre d’une pensée de l’environnement.

    • (...) d’ajout en ajout, le pâturage est surexploité et finalement détruit. Même s’ils sont conscients de la catastrophe à venir, explique Hardin, les éleveurs sont pris dans une logique inexorable, qui les conduit à détruire la ressource qui les fait vivre. Jusqu’au bord de l’abîme, ils ont intérêt à tirer profit de l’ajout d’une nouvelle bête. Si le biologiste a choisi le terme de « tragédie », c’est pour insister sur cette idée d’enchaînement inéluctable, comme dans la tragédie grecque.

      La conclusion est sans appel : il y a incompatibilité entre la propriété commune d’une ressource et sa durabilité. Pour éviter la destruction, assène Hardin, il n’y a que deux solutions : soit la diviser en parcelles possédées par des acteurs individuels, soit la faire gérer par une administration supérieure. C’est la propriété privée ou l’État.

      Ce qui fait penser aux recherches de mathématiciens sur le modèle HANDY :

      La fin du monde : la faute à qui ?
      Dror Warschawski, Le Courrier (Genève), le 6 mai 2014
      https://seenthis.net/messages/254232

      #inégalité #modèle #mathématique #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène

      Donc à jouter à la compilation :
      https://seenthis.net/messages/499739

      La remise en cause du raisonnement :

      D’abord, parce qu’il se fonde sur une modélisation très peu crédible des acteurs. En effet, le raisonnement ne tient que si l’on suppose qu’on a affaire à des éleveurs n’agissant qu’en fonction d’un intérêt individuel étroit, réduit au gain financier. Ces mêmes éleveurs, on les dirait aussi privés de langage, car ils sont incapables de communiquer pour créer des formes d’organisation régulant l’exploitation du pâturage. Cela renvoie à une erreur historique et conceptuelle grossière de Hardin. Il confond en effet ce qu’il appelle des « communs » (commons) avec des situations de libre accès où tout le monde peut se servir à sa guise. Or, le terme de « communs » recouvre tout autre chose : il désigne des institutions grâce auxquelles des communautés ont géré, et gèrent encore aujourd’hui, des ressources communes partout dans le monde, et souvent de façon très durable.

      L’autre raison cachée de Hardin :

      Celui-ci est un biologiste, mais avant tout un militant fervent de la cause néomalthusienne. Son article vise surtout à dénoncer le mécanisme irrépressible qui pousserait les individus à se reproduire sans frein, jusqu’à détruire les ressources naturelles. Dans sa métaphore, les bêtes que les éleveurs rajoutent sans cesse au pâturage, ce sont aussi… les enfants de ces mêmes éleveurs, qui ponctionnent toujours plus les richesses communes.

      #libre_accès #néomalthusienne #Garrett_Hardin

  • Libre accès immédiat et libre accès différé : impact sur la consultation des articles | Salons
    https://salons.erudit.org/2017/10/18/libre-acces-immediat-et-libre-acces-differe

    L’impact positif du libre accès sur l’usage et la diffusion des publications scientifiques est bien connu, mais, pour la première fois, nous pouvons démontrer cet impact pour les revues savantes diffusées sur la plateforme Érudit. L’analyse des téléchargements effectués entre 2011 et 2015 au Canada et à l’international nous a en effet permis de constater que le libre accès immédiat favorisait les revues, de plusieurs façons et davantage que le libre accès différé.

    #libre_accès #publications #revues

  • Le Libre Accès et la « Grande Conversation » scientifique - Parcours numériques
    http://parcoursnumeriques-pum.ca/le-libre-acces-et-la-grande-conversation-scientifique

    Par Jean-Claude Guédon, une histoire synthétique de l’accès libre aux publications

    Ce texte, on l’aura vu, positionne le libre accès comme une facette fondamentale, indispensable, incontournable en fait, d’un passage réussi au numérique, du moins dans les domaines associés à la recherche. En effet, en recherche, ce qui prime, ce ne sont ni les vecteurs, ni les dispositifs, et encore moins les institutions sur lesquelles s’appuyaient autrefois les centres d’où partaient les imprimés scientifiques ou savants, mais bien plutôt les processus au travers desquels se constitue cette « Grande Conversation » qui forme le pivot de l’argument de ce texte. Le libre accès découle directement et nécessairement des besoins de la « Grande Conversation », et l’évolution des dix dernières années démontre en fait que, petit à petit, sa logique se renforce et s’impose. Parfois, cela se passe en bousculant des ordres établis : ainsi, les métiers regroupés dans une maison d’édition traditionnelle sont en train de se redistribuer différemment au sein d’entités beaucoup plus proches des milieux de la recherche. Les nouvelles alliances entre presses universitaires et bibliothèques, par exemple à l’Université du Michigan, en témoignent. Ainsi, des formes de contrôle sur les questions admissibles ou intéressantes en recherche se voient contournées ou transformées par l’invention de nouvelles formes de vecteurs, ou par la prise en charge de certaines formes de traitement de documents par des algorithmes. Cela dit, il faut toujours dépasser tout réflexe nous confinant aux « incunables numériques » pour garder les yeux fixés sur le bon compas, celui qui pointe vers les promesses d’une intelligence humaine réellement et universellement distribuée. Utopie ? Sans doute ! Mais la communauté des chercheurs s’est constituée sur la base d’une utopie sociale qu’a bien décrite le sociologue R.K. Merton. Et le fil allant de la « Nouvelle Atlantide [réf41] » de F. Bacon aux structures de la Société royale de Londres [réf42] demeure visible.

    #Libre_accès #Communication_scientifique #Histoire_OA

  • Les coûts cachés du #libre_accès

    Chaque année, les universités suisses dépensent des millions de francs pour leurs abonnements à des revues scientifiques. L’alternative du libre accès y remédie, mais partiellement.

    En cause notamment : la facture salée pour les universités et hautes écoles, qui se montait à 70 millions de francs pour la seule année 2015 selon une récente étude.

    A Genève en 2015, l’université a ainsi payé plus de 1,3 million de francs à Elsevier, plus de 500 000 à Wiley et près de 300 000 à Springer. Dans la plupart des bibliothèques universitaires du pays, les chiffres sont du même acabit, voire bien plus élevés pour les plus grandes institutions comme l’université de Zurich – qui a payé près de 3,5 millions pour ces trois éditeurs en 2015 uniquement pour sa bibliothèque principale.

    http://www.lecourrier.ch/146655/les_couts_caches_du_libre_acces
    #édition_scientifique #business #université #recherche #science #publications_scientifiques #Springer #Elsevier #Wiley

    –-

    ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
    https://seenthis.net/messages/1036396

    • C’est quand même formidable de tordre les mots à ce point ! Le « libre accès » est tout sauf libre…

      > Le libre accès (« open access », OA) consiste à diffuser en ligne les versions numériques des articles scientifiques et des résultats de la recherche. Deux voies s’offrent aux universitaires, avec des variantes possibles pour chacune.

      > La « green road » signifie que l’article a été publié par un éditeur traditionnel, puis mis en ligne, parfois en respectant un certain délai qui permet d’écouler les versions imprimées.

      > La « gold road », modèle où les articles scientifiques, une fois publiés par les revues, sont immédiatement et gratuitement accessibles au public.

      > Les frais de publication ou « article processing charges » (APC) comprennent notamment les frais d’édition des articles (mise en page, ajout d’image et de graphiques, etc.). CO

      #vocabulaire #copyright_madness #recherche #Elsevier #édition

  • L’#Open_Access dans les carrières académiques
    https://mediaserver.unige.ch/collection/VN4-1465-2016-2017
    #université #science #savoir #édition_scientifique
    cc @fil @reka

    Plusieurs conférences :
    Cinquante nuances d’Open

    La conférence de Bruno Strasser pose le contexte global de la problématique « Open Access » : définitions, différents modèles, économie morale et politique, transitions.

    https://mediaserver.unige.ch/play/98069

    Perspectives pratiques et morales du chercheur sur l’Open Access

    Avec sa double fonction de chercheur et d’éditeur scientifique de revues en open access, Marc Robinson-Rechavi livre son point de vue personnel et engagé en faveur de l’Open Access. Idées fausses, raisons pratiques et morales et archives preprint sont les thèmes principaux de son exposé.

    https://mediaserver.unige.ch/play/98070

    Quelle stratégie Open Access pour la #Suisse ?

    Responsable du domaine politique des hautes écoles pour swissuniversities, Axel Marion présente le processus d’élaboration d’une stratégie nationale d’Open Access : principes, objectifs (80% OA en 2020, 100% OA en 2024), domaines d’action.

    https://mediaserver.unige.ch/play/98072

  • 1002 articles scientifiques pour #VertigO : une bibliothèque scientifique francophone sur les enjeux environnementaux

    Lors de sa création en 1999, une des missions de VertigO était d’offrir une source de connaissance en accès libre à l’ensemble de la francophonie et conséquemment d’offrir un lieu de publication pour l’ensemble des chercheurs francophones en sciences de l’environnement. La semaine de la langue française et de la francophonie, qui se déroule actuellement, nous offre l’opportunité de faire un état de cette mission. Surtout que l’édition savante francophone s’inscrit clairement dans le rayonnement de la langue française et sa reconnaissance comme langue afin de comprendre et décrire le monde et son évolution – une de nos motivations lors de la création de la revue. Lors de la création de la revue, nous voulions offrir une plateforme ouverte qui rejoignait les étudiants et chercheurs africains ayant souvent peu accès aux revues savantes ainsi que la société civile. Dans ce dernier cas, l’improbable lecteur, qui se trouve hors de la communauté scientifique, mais qui peut être inspiré dans sa vie professionnelle ou dans son implication sociale par les résultats d’une recherche, nous a toujours inspiré.

    https://vertigo.hypotheses.org/2222
    #environnement #articles_scientifiques #open_source #libre_accès
    via @ville_en (twitter)

  • Dewey.maps | Dewey
    http://dewey.be/dewey-maps

    « #Bruxelles mode d’emploi » est une #carte de la #région_bruxelloise qui dresse l’inventaire de nos #ressources_partagées. Par cela, on entend : les ressources qui revêtent un caractère #non-propriétaire, de #libre_accès, de don, de mise en partage.

    Concrètement, les points de la carte renvoient à des lieux liés au partage de ressources. Il peut s’agir de ressources aussi diverses que le logement, les denrées alimentaires, les biens de première nécessité, les moyens de transports, les outils de travail et les éléments de patrimoine culturel ou naturel.

  • Pour pouvoir passer en accès libre, tous les journalistes d’un journal scientifique démissionnent
    http://lemonde.fr/campus/article/2015/11/04/pour-pouvoir-passer-en-acces-libre-l-ensemble-des-editeurs-d-un-journal-scie

    "Depuis plusieurs années, de nombreuses voix s’élèvent contre son modèle économique, basé sur l’acquisition des droits de publications de travaux de recherche qui sont pour la plupart financés par de l’argent public."(Permalink)

    #sciences #openaccess #copyright

  • Quel “open access” pour les publications scientifiques ?
    https://www.futuribles.com/base/article/quel-open-access-pour-les-publications-scientifiqu

    Au-delà des modèles économiques, l’open access pose des questions politiques et sociales. Le rôle des éditeurs doit-il être préservé au motif qu’ils représentent une activité économique à défendre ? À quelles conditions d’autres systèmes d’évaluation, directement gérés par les chercheurs et les institutions scientifiques (sur le modèle des presses universitaires ou des sociétés savantes), peuvent-ils garantir un niveau d’exigence satisfaisant ? Ici, c’est également le sens de l’évaluation scientifique qu’il s’agit d’interroger, les limites de la bibliométrie étant soulignées par de nombreux chercheurs, en particulier en sciences humaines et sociales, mais également en mathématiques, les biologistes étant les plus favorables (peut-être parce que les plus adaptés) à ces procédés [9]. Enfin, ne doit-on pas considérer les résultats scientifiques comme des « biens communs [10] » et redéfinir leur statut ?

    #Bibliométrie #Libre_accès_(édition_scientifique) #Open_access #Publication_scientifique #Recherche_scientifique #Recherche_universitaire #Université #Édition_scientifique