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  • @olange
    Olivier Lange @olange CC BY-SA 24/02/2021
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    @02myseenthis01
    1

    Ethical Source: Open Source, Evolved
    ▻https://ethicalsource.dev

    « Social Good, Source Available.

    Christine Peterson coined the term ‹open source› in 1998.

    Coalescing around the ideal of software freedom, over the past 20 years the open source community has come to thrive, enjoying wild success and permanently changing the technology landscape. But the world has also changed in the past two decades. It’s time for open source to evolve to meet the magnitude and complexity of today’s social, political and technological challenges.

    Today, the same open source software that enriches the commons and powers innovation also plays a critical role in mass surveillance, anti-immigrant violence, protester suppression, racist policing, the deployment of cruel and inhumane weapons, and other human rights abuses all over the world.

    We want to do something about this misuse of our software. But as developers we don’t seem to have any recourse, no way to prevent our work from being used to harm others.

    We want to change that.
    We are creating ways to empower developers, giving us the freedom and agency to ensure that our work is being used for social good and in service of human rights.

    We are building tools to enforce fair, ethical, and community-minded terms for those who benefit from or are affected by our work.

    We are united in our conviction that software freedom must always be in service of human freedom.

    We are the Ethical Source Movement. »

    #openSource #ethicalSource #governance #licence #values #definition

    Olivier Lange @olange CC BY-SA
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  • @olange
    Olivier Lange @olange CC BY-SA 24/02/2021
    1
    @02myseenthis01
    1

    The Hippocratic License 2.1 — An Ethical License for Open Source Projects
    ►https://firstdonoharm.dev

    « For too long, we as software developers have divorced ourselves from the consequences of the code that we write. We have told ourselves that development is a pure and abstract pursuit, and have spent our careers writing programs with the goals of clarity, conciseness, readability, performance, and elegance.

    But we are starting to realize that the software that we create has a real and lasting impact on the world in which we live.

    Politics and software are so tangled that they cannot be reasonably separated. […]

    Introducing the Hippocratic License: an Ethical Source license that specifically prohibits the use of software to violate universal standards of human rights, and embodying the principles of Ethical Source Software. »

    #openSource #licence #governance #values #ethicalSource

    Olivier Lange @olange CC BY-SA
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  • @suske
    Suske @suske 23/02/2021

    Le PC d’occasion – 4e partie | Zythom
    ▻https://zythom.fr/2021/02/le-pc-doccasion-4e-partie

    Ayant constaté avec le support #Microsoft que la #licence #Windows 10 fournie avec le #PC d’#occasion était déclarée chez eux comme “piratée”, j’ai contacté aussitôt le vendeur de Backmarket. Voici nos échanges : [...]

    #145€ pour se faire piquer/lessiver sa vie privée à la poudre de Redmond ^^

    Bon en vrai dans l’histoire, il en trouve une un peu moins chère...

    Suske @suske
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 21/02/2021

    La #convention de #mécénat de la licence #BNP de #PSL enfin dévoilée

    Le collectif PSL contre-attaque, formé à l’origine en opposition à l’ouverture du #diplôme « #Sciences_pour_un_monde_durable » en 20191, a obtenu la convention de mécénat liant l’université PSL (#Paris_Sciences_et_Lettres) et la banque #BNP_Paribas, dans le cadre du financement de cette formation niveau #licence.

    https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/bnpsl-1536x581.png

    Depuis les débuts de cette formation sur le développement durable financée par la BNP Paribas, pollueur de renom, PSL clamait que la convention qui la liait à la BNP était un document confidentiel. La direction de PSL en avait même refusé l’accès aux élu·es du Conseil d’administration ! Après plusieurs demandes restées sans réponse, PSL contre-attaque a saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA), qui nous a donné raison. PSL n’avait alors toujours pas communiqué la convention, et le collectif avait donc commencé un recours au tribunal administratif. Finalement, PSL nous a enfin envoyé la convention avec la BNP !

    Voici les éléments saillants de la convention ainsi que les doutes qui subsistent encore.

    • Le mépris du droit. PSL s’engage à être libre de « tout engagement qui l’empêcherait de signer le présent accord », au mépris de la loi qui prévoit que ce genre de document est public.

    • L’obsession de la #confidentialité. Sur les sept pages de la convention, une page complète est dédiée à la confidentialité. On comprend d’ailleurs mieux que PSL rechigne à fournir la convention quand on voit que la BNP se réserve le droit de résilier la convention, et de cesser le paiement en cas de divulgation de la convention !

    • La BNP Paribas ne s’engage à payer que de 2019 à 2024. Que deviendra la licence quand la source de financement s’arrêtera ? De plus, la convention est très peu contraignante pour la BNP, qui peut également rompre ses engagements sans gros dommages.

    • La clause de #protection_de_l’image de la BNP (article 7.3) : PSL s’engage à « ne faire aucune déclaration ni commentaire public susceptible de porter atteinte à l’image ou à la réputation du mécène ». Ce paragraphe très critiqué lors de la première version de la convention est assorti d’une mention qui protège la #liberté_pédagogique. Nous voilà rassuré·es. Néanmoins, prenons le problème autrement : pourquoi PSL accepte-t-elle de se bâillonner ? Comment former correctement au changement climatique sans parler des responsables, qui financent les énergies fossiles depuis des décennies et refusent d’en sortir malgré la catastrophe climatique à venir ?

    • Le « comité de suivi et d’information », comportant des membres de la BNP à 50 %, et dont le rôle est de « garantir les orientations stratégiques du projet ». Face au tollé suscité par l’ingérence de la BNP dans le contenu de la formation, PSL et la BNP se sont payées de mots en assurant que le comité ne jouera pas de rôle pédagogique et académique. Décider des orientations stratégiques d’une licence, sans jouer de rôle académique ou pédagogique, cela ne va pas de soi !

    • Le montant apporté par la BNP n’a pas été communiqué ; cependant, on peut l’estimer à environ 8 millions d’euros sur 5 ans.

    • La présence d’autres mécènes : les informations à disposition sont contradictoires. Dans une interview récente au Monde4, Alain Fuchs, le président de PSL qui a chapeauté la création de cette formation, prétend que d’autres mécènes sont présents (#Foncia et #Engie). Il l’a aussi affirmé en Conseil d’administration de PSL. Cependant, dans un courrier relatif à nos démarches pour accéder aux conventions, #Alain_Fuchs indiquait à propos des #conventions_de_mécénat : « Il n’en existe qu’une à ce jour ». Ces conventions ne nous ont pas été communiquées, alors que la CADA nous a donné raison pour obtenir ces documents s’ils existent.

    Pour la présence d’autres mécènes, comme pour les autres points cités, la direction de PSL donne des informations obscures, tient un double discours et se tient parfois à la limite de la légalité.

    La convention de mécénat peut être consultée dans son intégralité sur ce fil Twitter ou ci-dessous.

    https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_1.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_2.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_3.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_4.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_5.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_6.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_7.png

    ▻https://academia.hypotheses.org/31013
    #green-washing #BNPSL #privatisation #financement #université #France #facs

    CDB_77 @cdb_77
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  • @pix_wave
    Pix&Wave @pix_wave ART LIBRE 18/02/2021

    #Regouverner (1/2) : la nouvelle ère des #licences #libres | InternetActu.net
    ►https://www.internetactu.net/2021/02/17/regouverner-1-2-la-nouvelle-ere-des-licences-libres
    /assets/images/logo_ia.png

    Pix&Wave @pix_wave ART LIBRE
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 15/02/2021
    1
    @colporteur
    1

    L’#enseignement_numérique ou le supplice des Danaïdes. Austérité, surveillance, désincarnation et auto-exploitation

    Où l’on apprend comment les étudiants en #STAPS de #Grenoble et #Saint-Étienne ont fait les frais de la #numérisation - #déshumanisation de l’#enseignement bien avant l’apparition du coronavirus. Et comment ce dernier pourrait bien avoir été une aubaine dans ce processus de #destruction programmé – via notamment la plate-forme #FUN (sic).

    Les #plateformes_numériques d’enseignement ne datent pas de la série quasiment continue de confinements imposés aux universités depuis mars 2020. Enseignante en géographie à l’Université Grenoble Alpes, je constate le développement croissant d’« outils numériques d’enseignement » dans mon cadre de travail depuis plus d’une dizaine d’années. En 2014, une « #licence_hybride », en grande majorité numérique, est devenue la norme à Grenoble et à Saint-Étienne dans les études de STAPS, sciences et techniques des activités physiques et sportives. En 2020, tous mes enseignements sont désormais numériques à la faveur de l’épidémie. Preuves à l’appui, ce texte montre que le passage total au numérique n’est pas une exceptionnalité de crise mais une #aubaine inédite d’accélération du mouvement de numérisation global de l’#enseignement_supérieur en France. La #souffrance et les dégâts considérables que provoque cette #numérisation_de_l’enseignement étaient aussi déjà en cours, ainsi que les #résistances.

    Une politique structurelle de #transformation_numérique de l’enseignement supérieur

    La licence hybride de l’UFR STAPS à Grenoble, lancée en 2014 et en majorité numérique, autrement dit « à distance », est une des applications « pionnières » et « innovantes » des grandes lignes stratégiques du ministère de l’Enseignement supérieur en matière d’enseignement numérique définies dès 2013. C’est à cette date que la plateforme FUN - #France_Université_Numérique [1] -, financée par le Ministère, a été ouverte, regroupant des #MOOC - Massive Open Online Courses - ayant pour but d’« inciter à placer le numérique au cœur du parcours étudiant et des métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche [2] » sous couvert de « #démocratisation » des connaissances et « #ouverture au plus grand nombre ». De fait, la plateforme FUN, gérée depuis 2015 par un #GIP - #Groupe_d’Intérêt_Public [3] -, est organisée autour de cours gratuits et en ligne, mais aussi de #SPOC -#Small_Private_Online_Course- diffusés par deux sous-plateformes : #FUN-Campus (où l’accès est limité aux seuls étudiant·e·s inscrit·e·s dans les établissements d’enseignement qui financent et diffusent les cours et doivent payer un droit d’accès à la plateforme) et #FUN-Corporate (plate-forme destinée aux entreprises, avec un accès et des certifications payants). En 2015, le ministère de l’Enseignement supérieur présentait le nouveau « #GIP-FUN » et sa stratégie pour « mettre en place un modèle économique viable en développant de nouveaux usages de cours en ligne » avec :

    - une utilisation des MOOC en complément de cours sur les campus, voire en substitution d’un #cours_magistral, selon le dispositif de la #classe_inversée ;
    - une proposition de ces #cours_en_ligne aux salariés, aux demandeurs d’emploi, aux entreprises dans une perspective de #formation_continue ;
    – un déploiement des plateformes en marques blanches [4]

    Autrement dit, il s’agit de produire de la sur-valeur à partir des MOOC, notamment en les commercialisant via des #marques_blanches [5] et des #certifications_payantes (auprès des demandeurs d’emploi et des entreprises dans le cadre de la formation continue) et de les diffuser à large échelle dans l’enseignement supérieur comme facteur de diminution des #coûts_du_travail liés à l’#encadrement. Les MOOC, dont on comprend combien ils relèvent moins de l’Open Source que de la marchandise, sont voués aussi à devenir des produits commerciaux d’exportation, notamment dans les réseaux postcoloniaux de la « #francophonie [6] ». En 2015, alors que la plateforme FUN était désormais gérée par un GIP, vers une #marchandisation de ses « produits », était créé un nouveau « portail de l’enseignement numérique », vitrine de la politique du ministère pour « déployer le numérique dans l’enseignement supérieur [7] ». Sur ce site a été publié en mars 2016 un rapport intitulé « MOOC : À la recherche d’un #business model », écrit par Yves Epelboin [8]. Dans ce rapport, l’auteur compare en particulier le #coût d’un cours classique, à un cours hybride (en présence et via le numérique) à un cours uniquement numérique et dresse le graphique suivant de rentabilité :

    https://lundi.am/local/cache-vignettes/L629xH437/num1-00e58.png?1613303285#.jpg

    Le #coût fixe du MOOC, à la différence du coût croissant du cours classique en fonction du nombre d’étudiants, suffit à prouver la « #rentabilité » de l’enseignement numérique. La suite du document montre comment « diversifier » (depuis des partenariats publics-privés) les sources de financement pour rentabiliser au maximum les MOOC et notamment financer leur coût de départ : « la coopération entre les universités, les donateurs, des fonds spéciaux et d’autres sources de revenus est indispensable ». Enfin, en octobre 2019, était publié sur le site du ministère de l’Enseignement supérieur un rapport intitulé « #Modèle_économique de la transformation numérique des formations dans les établissements d’enseignement supérieur [9] », écrit par Éric Pimmel, Maryelle Girardey-Maillard et Émilie‐Pauline Gallie, inspecteurs généraux de l’éducation, du sport et de la recherche. Le rapport commence par le même invariable constat néolibéral d’#austérité : « croissance et diversité des effectifs étudiants, concurrence nationale et internationale, égalité d’accès à l’enseignement supérieur dans les territoires et augmentation des coûts, dans un contexte budgétaire contraint », qui nécessitent donc un développement généralisé de l’enseignement numérique. La préconisation principale des autrices·teurs du rapport tient dans une « réorganisation des moyens » des universités qui :

    « consiste notamment à réduire le volume horaire des cours magistraux, à modifier les manières d’enseigner (hybridation, classes inversées...) et à répartir différemment les heures de cours, voire d’autres ressources, comme les locaux par exemple. Les économies potentielles doivent être chiffrées par les établissements qui devront, pour ne pas se voir reprocher de dégrader les conditions d’enseignement, redéployer ces montants dans les équipements ou le développement de contenus pédagogiques. »

    Autrement dit encore, pour financer le numérique, il s’agit de « redéployer » les moyens en encadrement humain et en locaux, soit les moyens relatifs aux cours « classiques », en insistant sur la dimension « pédagogique » du « redéploiement » pour « ne pas se voir reprocher de dégrader les conditions d’enseignement ». Le financement du numérique dans l’enseignement universitaire par la marchandisation des MOOC est aussi envisagé, même si cette dernière est jugée pour l’instant insuffisante, avec la nécessité d’accélérer les sources de financement qu’ils peuvent générer : « Le développement de nouvelles ressources propres, tirées notamment de l’activité de formation continue ou liées aux certificats délivrés dans le cadre des MOOCs pourrait constituer une voie de développement de ressources nouvelles. » Un programme « ambitieux » d’appel à « #flexibilisation des licences » a d’ailleurs été lancé en 2019 :

    Au‐delà de la mutualisation des ressources, c’est sur la mutualisation des formations qu’est fondé le projet « #Parcours_Flexibles_en_Licence » présenté par la mission de la pédagogie et du numérique pour l’enseignement supérieur (#MIPNES / #DGESIP) au deuxième appel à projets du #fonds_pour_la_transformation_de_l’action_publique (#FTAP) et financé à hauteur de 12,4 M€ sur trois ans. La mission a retenu quatre scénarios qui peuvent se combiner :

    - l’#hybridation d’une année de licence ou le passage au #tout_numérique ;

    - la transformation numérique partielle de la pédagogie de l’établissement ;

    - la #co‐modalité pour répondre aux contraintes ponctuelles des étudiants ;

    - les MOOCS comme enjeu de visibilité et de transformation.

    Le ministère a pour ambition, depuis 2013 et jusqu’à aujourd’hui, « la transformation numérique partielle de la pédagogie des établissements ». Les universités sont fermées depuis quasiment mars 2020, avec une courte réouverture de septembre à octobre 2020. L’expérience du passage au numérique, non plus partiel, mais total, est en marche dans la start-up nation.

    Nous avons déjà un peu de recul sur ce que l’enseignement numérique produit comme dégâts sur les relations d’enseignement, outre la marchandisation des connaissances qui remet en cause profondément ce qui est enseigné.

    A Grenoble, la licence « pionnière » de STAPS- Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives

    En 2014 et dans le cadre des politiques financières décrites précédemment, était lancée à Grenoble une licence « unique en son genre » de STAPS- Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives dont voici le fonctionnement :

    Les universités Grenoble-Alpes et Jean-Monnet-Saint-Étienne proposent une licence STAPS, parcours « entraînement sportif », unique en son genre : la scolarité est asynchrone, essentiellement à distance, et personnalisée.

    Cette licence s’appuie sur un dispositif de formation hybride : les étudiant·e·s s’approprient les connaissances chez eux, à leur rythme avant de les manipuler lors de cours en présentiel massés.

    Le travail personnel à distance s’appuie sur de nouvelles pédagogies dans l’enseignement numérique : les cours #vidéos, les #screencasts, #quizz et informations complémentaires s’articulent autour de #parcours_pédagogiques ; des sessions de #classe_virtuelle sont également organisées à distance [10].

    Dès 2017, des enseignant·e·s de STAPS faisaient paraître un texte avec la section grenobloise du syndicat FSU - Fédération Syndicale Unitaire - intitulé « Les STAPS de Grenoble sont-ils un modèle à suivre ? ». Les auteur·trice·s expliquaient que, en 2014, la présidence de l’université avait instrumentalisé un « dilemme impossible : “la pédagogie numérique ou la limitation d’accueil” ». Il s’agit ici d’un exemple significatif de technique néolibérale de capture de l’intérêt liée à la rhétorique de l’#austérité. Ce même non-choix a été appliqué dans l’organisation de la #PACES à Grenoble, première année de préparation aux études de médecine : numérique ou limitation drastique des étudiant·e·s accueilli·e·s. La tierce voie, toujours écartée, est évidemment celle de recruter plus d’enseignant·e·s, de personnels administratifs, de réduire les groupes d’amphithéâtres, de construire des locaux qui permettent à des relations d’enseignement d’exister. En 2017, les enseignant·e·s de STAPS constataient, effectivement, que « l’enseignement numérique permet(tait) d’accueillir beaucoup de monde avec des moyens constants en locaux et personnels enseignants titulaires (postes) ; et même avec une diminution des #coûts_d’encadrement ». Elles et ils soulignaient dans le même temps que le niveau d’#épuisement et d’#isolement des enseignant·e·s et des étudiant·e·s était inédit, assorti d’inquiétudes qui résonnent fortement avec la situation que nous traversons aujourd’hui collectivement :

    —Nous craignons que le système des cours numérisés s’accompagne d’une plus grande difficulté à faire évoluer les contenus d’enseignements compte tenu du temps pour les réaliser.
    — Nous redoutons que progressivement les cours de L1 soient conçus par un seul groupe d’enseignants au niveau national et diffusé dans tous les UFR de France, l’enseignant local perdant ainsi la main sur les contenus et ceux-ci risquant de se rigidifier.
    — Un certain nombre de travaux insistent sur le temps considérable des jeunes générations accrochées à leur smartphone, de 4 à 6 heures par jour et signalent le danger de cette pratique pour la #santé physique et psychique. Si s’ajoutent à ces 4 à 6 heures de passe-temps les 3 ou 4 heures par jour de travail des cours numériques sur écran, n’y a-t-il pas à s’inquiéter ?
    — Si les étudiants de L1 ne sont plus qu’une douzaine d’heures par semaine à l’université pour leurs cours, qu’en est-il du rôle de #socialisation de l’université ?

    (…)

    Il est tout de même très fâcheux de faire croire qu’à Grenoble en STAPS en L1, avec moins de moyens humains nous faisons aussi bien, voire mieux, et que nous ayons trouvé la solution au problème du nombre. Il serait plus scrupuleux d’exposer que :

    — nous sommes en difficulté pour défendre la qualité de nos apprentissages, que sans doute il y a une perte quant aux compétences formées en L1 et que nous devrons compenser en L2, L3, celles-ci. Ce qui semble très difficile, voire impossible ;
    — le taux de réussite légèrement croissant en L1 se fait sans doute à ce prix et qu’il est toujours faible ;
    — nous nous interrogeons sur la faible participation de nos étudiants au cours de soutien (7 % ) ;
    — nous observons que les cours numériques n’ont pas fait croître sensiblement la motivation des étudiants [11].

    Ces inquiétudes, exprimées en 2017, sont désormais transposables à large échelle. Les conditions actuelles, en période de #confinement et de passage au tout numérique sur fond de #crise_sanitaire, ne sont en effet ni « exceptionnelles », ni « dérogatoires ». Ladite « #exceptionnalité de crise » est bien plus l’exacerbation de ce qui existe déjà. Dans ce contexte, il semble tout à fait légitime de s’interroger sur le très probable maintien de l’imposition des fonctionnements généralisés par temps de pandémie, aux temps « d’après », en particulier dans le contexte d’une politique très claire de transformation massive de l’#enseignement_universitaire en enseignement numérique. Ici encore, l’analyse des collègues de STAPS publiée en 2017 sur les modalités d’imposition normative et obligatoire de mesures présentées initialement comme relevant du « volontariat » est éloquente :

    Alors qu’initialement le passage au numérique devait se faire sur la base du #volontariat, celui-ci est devenu obligatoire. Il reste à l’enseignant ne souhaitant pas adopter le numérique la possibilité d’arrêter l’enseignement qui était le sien auparavant, de démissionner en quelque sorte. C’est sans doute la première fois, pour bon nombre d’entre nous, qu’il nous est imposé la manière d’enseigner [12].

    Depuis 2020, l’utopie réalisée. Passage total à l’enseignement numérique dans les Universités

    Depuis mars et surtout octobre 2020, comme toutes les travailleur·se·s et étudiant·e·s des universités en France, mes pratiques d’enseignement sont uniquement numériques. J’avais jusqu’alors résisté à leurs usages, depuis l’analyse des conditions contemporaines du capitalisme de plateforme lié aux connaissances : principalement (1) refuser l’enclosure et la #privatisation des connaissances par des plateformes privées ou publiques-privées, au service des politiques d’austérité néolibérale destructrices des usages liés à l’enseignement en présence, (2) refuser de participer aux techniques de surveillance autorisées par ces outils numériques. Je précise ici que ne pas vouloir déposer mes cours sur ces plateformes ne signifiait pas me replier sur mon droit de propriété intellectuelle en tant qu’enseignante-propriétaire exclusive des cours. Au contraire, un cours est toujours co-élaboré depuis les échanges singuliers entre enseignant·e·s et étudiant·e·s ; il n’est pas donc ma propriété exclusive, mais ressemble bien plus à un commun élaboré depuis les relations avec les étudiant·e·s, et pourrait devoir s’ouvrir à des usages et des usager·ère·s hors de l’université, sans aucune limite d’accès. Sans défendre donc une propriété exclusive, il s’agit dans le même temps de refuser que les cours deviennent des marchandises via des opérateurs privés ou publics-privés, déterminés par le marché mondial du capitalisme cognitif et cybernétique, et facilité par l’État néolibéral, comme nous l’avons vu avec l’exposé de la politique numérique du ministère de l’Enseignement supérieur.

    Par ailleurs, les plateformes d’enseignement numérique, en particulier de dépôt et diffusion de documents, enregistrent les dates, heures et nombres de clics ou non-clics de toutes celles et ceux qui les utilisent. Pendant le printemps 2020, sous les lois du premier confinement, les débats ont été nombreux dans mon université pour savoir si l’ « #assiduité », comme facteur d’ « #évaluation » des étudiant·e·s, pouvait être déterminée par les statistiques individuelles et collectives générées par les plateformes : valoriser celles et ceux qui seraient les plus connectées, et pénaliser les autres, autrement dit « les déconnecté·e·s », les dilettantes. Les éléments relatifs à la #fracture_numérique, l’inégal accès matériel des étudiant·e·s à un ordinateur et à un réseau internet, ont permis de faire taire pendant un temps celles et ceux qui défendaient ces techniques de #surveillance (en oubliant au passage qu’elles et eux-mêmes, en tant qu’enseignant·e·s, étaient aussi possiblement surveillé·e·s par les hiérarchies depuis leurs fréquences de clics, tandis qu’elles et ils pouvaient s’entre-surveiller depuis les mêmes techniques).

    Or depuis la fermeture des universités, ne pas enseigner numériquement signifie ne pas enseigner du tout. Refuser les plateformes est devenu synonyme de refuser de faire cours. L’épidémie a créé les conditions d’un apparent #consentement collectif, d’une #sidération aussi dont il est difficile de sortir. Tous les outils que je refusais d’utiliser sont devenus mon quotidien. Progressivement, ils sont même devenus des outils dont je me suis rendue compte dépendre affectivement, depuis un rapport destructeur de liens. Je me suis même mise à regarder les statistiques de fréquentation des sites de mes cours, les nombres de clics, pour me rassurer d’une présence, là où la distance commençait à creuser un vide. J’ai eu tendance à surcharger mes sites de cours de « ressources », pour tenter de me rassurer sur la possibilité de resserrer des liens, par ailleurs de plus en plus ténus, avec les étudiant·e·s, elles-mêmes et eux-mêmes confronté·e·s à un isolement et une #précarisation grandissantes. Là où la fonction transitionnelle d’objets intermédiaires, de « médias », permet de symboliser, élaborer l’absence, j’ai fait l’expérience du vide creusé par le numérique. Tout en étant convaincue que l’enseignement n’est jamais une affaire de « véhicule de communication », de « pédagogie », de « contenus » à « communiquer », mais bien une pratique relationnelle, réciproque, chargée d’affect, de transfert, de contre-transfert, que « les choses ne commencent à vivre qu’au milieu [13] », je n’avais jamais éprouvé combien la « communication de contenus » sans corps, sans adresse, créait de souffrance individuelle, collective et d’auto-exploitation. Nombreuses sont les analyses sur la difficulté de « #concentration », de captation d’une #attention réduite, derrière l’#écran. Avec Yves Citton et ses travaux sur l’#écologie_de_l’attention, il m’apparaît que la difficulté est moins celle d’un défaut de concentration et d’attention, que l’absence d’un milieu relationnel commun incarné :
    Une autre réduction revient à dire que c’est bien de se concentrer et que c’est mal d’être distrait. Il s’agit d’une évidence qui est trompeuse car la concentration n’est pas un bien en soi. Le vrai problème se situe dans le fait qu’il existe toujours plusieurs niveaux attentionnels. (…) La distraction en soi n’existe pas. Un élève que l’on dit distrait est en fait attentif à autre chose qu’à ce à quoi l’autorité veut qu’il soit attentif [14].

    La souffrance ressentie en tant que désormais « enseignante numérique » n’est pas relative à ce que serait un manque d’attention des étudiant·e·s généré par les écrans, mais bien à l’absence de #relation incarnée.

    Beaucoup d’enseignant·e·s disent leur malaise de parler à des « cases noires » silencieuses, où figurent les noms des étudiant·e·s connecté·e·s au cours. Ici encore, il ne s’agit pas de blâmer des étudiant·e·s qui ne « joueraient pas le jeu », et n’ouvriraient pas leurs caméras pour mieux dissimuler leur distraction. Outre les questions matérielles et techniques d’accès à un matériel doté d’une caméra et d’un réseau internet suffisamment puissant pour pouvoir suivre un cours et être filmé·e en même temps, comment reprocher à des étudiant·e·s de ne pas allumer la caméra, qui leur fait éprouver une #intrusion dans l’#espace_intime de leur habitation. Dans l’amphithéâtre, dans la salle de classe, on peut rêver, regarder les autres, regarder par la fenêtre, regarder par-dessus le tableau, à côté, revenir à sa feuille ou son écran…pas de gros plan sur le visage, pas d’intrusion dans l’espace de sa chambre ou de son salon. Dans une salle de classe, la mise en lien est celle d’une #co-présence dans un milieu commun indéterminé, sans que celui-ci n’expose à une intrusion de l’espace intime. Sans compter que des pratiques d’enregistrement sont possibles : où voyagent les images, et donc les images des visages ?

    Pour l’enseignant·e : parler à des cases noires, pour l’étudiant·e : entendre une voix, un visage en gros plan qui ne le·la regarde pas directement, qui invente une forme d’adresse désincarnée ; pour tou·te·s, faire l’expérience de l’#annihilation des #corps. Même en prenant des notes sur un ordinateur dans un amphithéâtre, avec un accès à internet et maintes possibilités de « s’évader » du cours, le corps pris dans le commun d’une salle engage des #liens. Quand la relation ne peut pas prendre corps, elle flotte dans le vide. Selon les termes de Gisèle Bastrenta, psychanalyste, l’écran, ici dans la relation d’enseignement, crée l’« aplatissement d’un ailleurs sans au-delà [15] ».

    Le #vide de cet aplatissement est synonyme d’#angoisse et de symptômes, notamment, celui d’une #auto-exploitation accrue. Le récit de plusieurs étudiant.e.s fait écho à l’expérience d’auto-exploitation et angoisse que je vis, depuis l’autre côté de l’écran. Mes conditions matérielles sont par ailleurs très souvent nettement meilleures aux leurs, jouissant notamment de mon salaire. La précarisation sociale et économique des étudiant·e·s creuse encore le vide des cases noires. Plusieurs d’entre elles et eux, celles et ceux qui peuvent encore se connecter, expliquent qu’ils n’ont jamais autant passé d’heures à écrire pour leurs essais, leurs dissertations…, depuis leur espace intime, en face-à-face avec les plateformes numériques qui débordent de fichiers de cours, de documents… D’abord, ce temps très long de travail a souvent été entrecoupé de crises de #panique. Ensuite, ce temps a été particulièrement angoissant parce que, comme l’explique une étudiante, « tout étant soi-disant sur les plateformes et tout étant accessible, tous les cours, tous les “contenus”, on s’est dit qu’on n’avait pas le droit à l’erreur, qu’il fallait qu’on puisse tout dire, tout écrire, tout ressortir ». Plutôt qu’un « contenu » élaborable, digérable, limité, la plateforme est surtout un contenant sans fond qui empêche d’élaborer une #réflexion. Plusieurs étudiant·e·s, dans des échanges que nous avons eus hors numérique, lors de la manifestation du 26 janvier 2021 à l’appel de syndicats d’enseignant·e·s du secondaire, ont également exprimé cet apparent #paradoxe : -le besoin de plus de « #contenu », notamment entièrement rédigé à télécharger sur les plateformes pour « mieux suivre » le cours, -puis, quand ce « contenu » était disponible, l’impression de complètement s’y noyer et de ne pas savoir quoi en faire, sur fond de #culpabilisation d’« avoir accès à tout et donc de n’avoir pas le droit à l’erreur », sans pour autant parvenir à élaborer une réflexion qui puisse étancher cette soif sans fin.

    Face à l’absence, la privatisation et l’interdiction de milieu commun, face à l’expression de la souffrance des étudiant·e·s en demande de présence, traduite par une demande sans fin de « contenu » jamais satisfaite, car annulée par un cadre désincarné, je me suis de plus en plus auto-exploitée en me rendant sur les plateformes d’abord tout le jour, puis à des heures où je n’aurais pas dû travailler. Rappelons que les plateformes sont constamment accessibles, 24h/24, 7j/7. Poster toujours plus de « contenu » sur les plateformes, multiplier les heures de cours via les écrans, devoir remplir d’eau un tonneau troué, supplice des Danaïdes. Jusqu’à l’#épuisement et la nécessité - politique, médicale aussi - d’arrêter. Alors que je n’utilisais pas les plateformes d’enseignement numérique, déjà très développées avant 2020, et tout en ayant connaissance de la politique très offensive du Ministère en matière de déshumanisation de l’enseignement, je suis devenue, en quelque mois, happée et écrasée par la fréquentation compulsive des plateformes. J’ai interiorisé très rapidement les conditions d’une auto-exploitation, ne sachant comment répondre, autrement que par une surenchère destructrice, à la souffrance généralisée, jusqu’à la décision d’un arrêt nécessaire.

    L’enjeu ici n’est pas seulement d’essayer de traverser au moins pire la « crise » mais de lutter contre une politique structurelle de #destruction radicale de l’enseignement.

    Créer les milieux communs de relations réciproques et indéterminées d’enseignement, depuis des corps présents, et donc des présences et des absences qui peuvent s’élaborer depuis la #parole, veut dire aujourd’hui en grande partie braconner : organiser des cours sur les pelouses des campus…L’hiver est encore là, le printemps est toujours déjà en germe.

    ▻https://lundi.am/L-enseignement-numerique-ou-le-supplice-des-Danaides

    #numérique #distanciel #Grenoble #université #facs #France #enseignement_à_distance #enseignement_distanciel

    CDB_77 @cdb_77
    • @cy_altern
      cy_altern @cy_altern CC BY-SA 15/02/2021

      Le #coût fixe du MOOC, à la différence du coût croissant du cours classique en fonction du nombre d’étudiants, suffit à prouver la « #rentabilité » de l’enseignement numérique.

      mais non ! Si la création du MOOC est effectivement un coût fixe, son fonctionnement ne devrait pas l’être : à priori un cours en ligne décemment conçu nécessite des interactions de l’enseignant avec ses étudiants...

      cy_altern @cy_altern CC BY-SA
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  • @fil
    Fil @fil 1/02/2021
    12
    @colporteur
    @odilon
    @touti
    @biggrizzly
    @cy_altern
    @7h36
    @reka
    @02myseenthis01
    @yohooo
    @monolecte
    @gblin
    @rastapopoulos
    12

    Une licence ouverte pour les vaccins, douce utopie ou arme fatale anti-Covid ? par Camille Gévaudan (Libération)

    ▻https://justpaste.it/3dup2

    Fil @fil
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 1/02/2021

      Merci Filou #fbmg #vaccins #brevets #licence_ouverte

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @touti
      touti @touti 1/02/2021

      passionnant, merci

      touti @touti
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 1/02/2021

      Quand un journaliste lui a demandé, à la télé, qui détenait le brevet [du vaccin contre la polio], Salk a eu cette réponse restée célèbre : « Eh bien, le peuple, je dirais. Il n’y a pas de brevet. Peut-on breveter le soleil ? »

      #propriété_intellectuelle #santé_publique #bien_commun #Bill_Gates

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @cy_altern
      cy_altern @cy_altern CC BY-SA 1/02/2021

      Mais dans les « situations d’urgence nationale » ou « d’autres circonstances d’extrême urgence », un Etat membre de l’OMC peut donc délivrer une licence obligatoire pour autoriser un tiers à fabriquer le produit sans le consentement du titulaire du brevet. Pas question d’en faire un juteux commerce pour l’export : les licences obligatoires doivent être accordées « principalement pour l’approvisionnement du marché intérieur », ou (pour les membres de l’UE) « vers des pays connaissant des problèmes de santé publique ». Et pour ne pas trop nuire aux intérêts du labo inventeur, les accords Adpic prévoient aussi que le deal ne sera pas gratuit : « Le détenteur du droit recevra une rémunération adéquate, compte tenu de la valeur économique de l’autorisation ».

      ...pas certain que la situation actuelle du COVID-19 soit suffisamment « d’urgence nationale » ou « d’extrême urgence » pour que ça justifie "d’écorner" le système...

      #licence_obligatoire

      cy_altern @cy_altern CC BY-SA
    • @fil
      Fil @fil 1/02/2021

      La célèbre interview de Salk
      ►https://www.youtube.com/watch?v=erHXKP386Nk

      cf. ▻https://seenthis.net/messages/148081

      Fil @fil
    • @yohooo
      yohooo @yohooo CC BY-ND 2/02/2021

      C’est ce que défend Cuba avec son vaccin :
      ►https://www.humanite.fr/vaccin-cuba-brise-la-domination-dun-secteur-monopolise-699519

      Nous convenons avec les organisations internationales de défense de la santé publique que les vaccins et les médicaments contre Covid-19 ne doivent pas être brevetés. Les acteurs internationaux qui défendent à tout prix le système capitaliste en crise et en décadence - les États-Unis, l’Union européenne et le Japon, entre autres - se sont positionnés contre l’exemption de brevets, car cela affecterait la spéculation financière et les bénéfices des sociétés transnationales qui commercialisent ces produits destinés à la santé humaine. Les gains qu’ils ont réalisés tout au long de la pandémie et ceux qu’ils espèrent continuer de réaliser sont énormes. Les riches sont désormais plus riches et les pauvres sont plus pauvres qu’en mars 2019, lorsque la pandémie a commencé. Le verrou des brevets laisse une grande partie de la population des pays les plus pauvres sans vaccins.

      yohooo @yohooo CC BY-ND
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 3/02/2021

      ▻https://seenthis.net/messages/899804

      Vanderling @vanderling
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  • @suske
    Suske @suske 21/01/2021

    Si comme moi vous avez un jour la faiblesse d’installer Teams sur votre Linux, autant savoir ;-)

    Meeting #Teams ce soir. Tentative de connexion à 18h59. #Microsoft décide à cet instant de m’envoyer un « code de sécurité » par #mail. Ce mail tombe dans ma boite perso à 19h19. Ma connexion n’a donc été possible que 20 minutes après ma tentative initiale, après avoir reçu le mail en question.

    Je ne vais pas rentrer dans le détail des #licences et systèmes d’authentification utilisés par Microsoft. Avoir installé cette application sur mon système Linux est une incohérence que j’assume par souci de convivialité avec mes contemporains en cette période de #vidéoconférences... A noter aussi : j’ai dû « me connecter » avec un « #compte_Microsoft » , ce n’est donc pas gratuit vu que d’après les #CGU mes #données_personnelles sont devenues un produit qu’ils peuvent exploiter... Ce n’est donc pas une solution à imposer à nos contemporains, qu’on se le dise.

    Suske @suske
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  • @april
    April.org @april CC BY 29/08/2020

    Intervention de l’April dans le Master I2L le 31 aout 2020
    ▻https://www.april.org/intervention-de-l-april-dans-le-master-i2l-le-31-aout-2020

    Start : 31 Août 2020 - 09:30End : 31 Août 2020 - 16:30

    François Poulain, administrateur de l’April, interviendra le 31 août 2020 à l’université de Calais dans le cadre du Master I2L (Ingénierie du Logiciel Libre) sur le thème : « Logiciel libre : droit d’auteur, #Licences, communautés et enjeux de société ». La deuxième partie du cours est prévue le mercredi 2 septembre. La journée de lundi est consacrée principalement à la présentation des concepts du droit d’auteur, du logiciel libre, de son histoire au travers du projet GNU. Puis des éléments autour des licences libres, des communautés du libre et de l’activité de l’April. La journée du mercredi sera l’occasion d’aborder la problématique du climat, regarder le rôle de l’informatique sur ce sujet, et la relation au logiciel libre. Il s’agira (...)

    #Le_Logiciel_Libre #L'association #Philosophie_GNU

    April.org @april CC BY
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  • @fil
    Fil @fil 19/08/2020
    9
    @ericw
    @cy_altern
    @biggrizzly
    @rastapopoulos
    @gblin
    @monolecte
    @7h36
    @reka
    @suske
    9

    The Anti-Capitalist Software License
    ▻https://anticapitalist.software

    The Anti-Capitalist Software License (ACSL) is a software license towards a world beyond capitalism. This license exists to release software that empowers individuals, collectives, worker-owned cooperatives, and nonprofits, while denying usage to those that exploit labor for profit.

    #licence

    Fil @fil
    • @b_b
      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN 19/08/2020

      En lien avec ▻https://seenthis.net/messages/863784 & ►https://seenthis.net/messages/843081

      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN
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  • @arno
    ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020
    8
    @kent1
    @pascal_le
    @ericw
    @vanderling
    @rastapopoulos
    @marcimat
    @grommeleur
    @tintin
    8

    Oh joie, comme environ 3 fois par jour, Darty m’envoie une newsletter me présentant une sélection de produits avec des réductions pas intéressantes.

    Dans celle-ci, l’illustration attire mon regard :
    ▻https://www.darty.com/darty-et-vous/maison/confort-de-la-maison/chauffage-climatisation/comment-marche-un-rafraichisseur-d-air

    https://www.darty.com/darty-et-vous/sites/default/files/thumbnails/image/chalor-de-chaloritude.jpg

    Parce qu’illico je me dis : mais je la connais, elle, je la connais. Mais d’où ?

    ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Hop un petit Google image, et je trouve l’origine de la photo :
      ▻https://fr.123rf.com/photo_95174949_fille-stressée-souffrant-d-amp-une-chaleur-rafraîchissante-

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1802/antonioguillem180200028/95174949-fille-stressée-souffrant-d-amp-une-chaleur-rafraîchissante-avec-un-ventilateur-assis-sur-un-canapé-dans.jpg

      C’est donc une « fille stressée souffrant d’une chaleur rafraîchissante avec un ventilateur assis sur un canapé dans le salon à la maison ». En effet.

      Mais ça ne me dit pas d’où je la connais.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      En tout cas, c’est une fille qui est généralement stressée et qui souffre beaucoup physiquement.

      Elle souffre dans le train :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900150/44976931-femme-a-souligné-avec-des-douleurs-au-cou-assis-dans-un-train-wagon-plaintes.jpg

      Elle souffre avec son bébé :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1708/antonioguillem170800100/83997386-mère-désespérée-tenant-son-bébé-en-colère-en-train-de-pleurer.jpg

      Elle souffre de la tête :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1409/antonioguillem140900064/31658733-femme-au-foyer-femme-dans-un-canapé-avec-des-maux-de-tête-et-une-main-sur-le-front.jpg

      Ah, elle avait déjà mal à la tête avant d’accoucher :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1702/antonioguillem170200159/71232750-femme-enceinte-avec-la-main-sur-le-front-souffrant-de-maux-de-tête-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-.jpg

      Et en plus elle souffre d’une pression artérielle basse (me dit le photographe) :
      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1802/antonioguillem180200005/95171476-femme-souffrant-d-amp-une-pression-artérielle-basse-tenant-de-la-soude-douce-assis-sur-un-canapé-dans.jpg

      Elle a mal au dos, aussi, quand elle est enceinte :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1702/antonioguillem170200166/71232757-femme-enceinte-souffrant-de-maux-de-dos-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-l-intérieur-de-la-maison.jpg

      En fait elle a mal au dos même quand elle est pas enceinte :
      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100170/69027609-femme-souffrant-des-maux-de-dos-et-de-se-plaindre-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg

      Et puis ses lunettes lui filent la migraine :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100129/68711098-femme-avec-des-lunettes-souffrant-de-fatigue-après-avoir-lu-un-ebook-assis-sur-un-canapé-chez-soi.jpg

      Ah, mais sa grossesse, ça a été un calvaire : elle a mal au ventre aussi

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1702/antonioguillem170200138/71232728-maux-de-ventre-femme-enceinte-souffrant-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-dans-un-intérieur-de-maison-av.jpg

      Et plus le niard il grandit, et plus il lui colle la migraine :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1801/antonioguillem180100450/94436426-vue-frontale-portrait-de-a-agacé-mère-à-son-bébé-fils-pleurer-séance-sur-une-divan-dans-les-salon-à-maison.jpg

      Et puis vraiment il faut qu’elle change de lunettes, parce que c’est pas possible de se faire du mal comme ça :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1707/antonioguillem170700152/83043413-tudiant-célibataire-portant-des-lunettes-souffrant-de-fatigue-visuelle-pendant-qu-il-étudie-dans-un-p.jpg

      Le café aussi, c’est connu, ça colle des migraines :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1709/antonioguillem170900113/86173952-triste-femme-se-plaignant-assis-dans-une-terrasse-de-café.jpg

      Non mais ce gosse, c’est pas possible :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1802/antonioguillem180200128/95457869-mère-souffrant-et-bébé-pleurant-désespérément-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg

      Au lit aussi elle souffre :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1601/antonioguillem160100129/50532379-profil-d-un-mal-de-tête-femme-souffrance-couchée-sur-le-lit-à-la-maison.jpg

      En fait, elle a aussi une fille, et c’est pas mieux que l’autre : la gamine aussi lui colle des migraines :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1710/antonioguillem171000017/87114556-bébé-en-colère-et-mère-fatiguée-allongé-sur-un-tapis-dans-une-pièce.jpg

      Migraines, horrible :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100175/69027621-femme-souffrant-de-maux-de-tête-et-se-plaçant-assise-sur-un-canapé-dans-le-salon-d-une-maison.jpg

      Là, grave ça va pas :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1503/antonioguillem150300192/37323207-femme-déprimée-pleurer-et-crier-désespérément-isolé-dans-un-fond-noir.jpg

      Un petit tour dehors pour s’aérer. Mais non, la migraine ne part pas :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1708/antonioguillem170800118/84149578-seul-étudiant-concerné-se-lamenter-seul-à-l-extérieur-dans-un-parc.jpg

      L’ordinateur lui prend la tête :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1709/antonioguillem170900035/85245067-une-seule-lecture-de-l-exécutif-inquiet-sur-le-contenu-en-ligne-dans-un-ordinateur-portable-assis-d.jpg

      Mal à la tête, nausée, tu serais pas enceinte ?

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1710/antonioguillem171000241/88672621-femme-enceinte-souffrant-de-migraine-assis-sur-un-canapé-à-la-maison.jpg

      Ah, c’est descendu dans le cou, je suis toute tendue, là :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100162/69027599-femme-souffrant-de-douleurs-au-cou-et-se-plaignant-assise-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg

      Un ibuprofène, vite, tant pis pour le Covid :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1706/antonioguillem170600091/80684052-femme-souffrant-d-une-douleur-de-tête-tenant-un-verre-d-eau-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-m.jpg

      Vraiment vraiment ? Ne cherches pas : c’est les lunettes. Au bout d’un moment, faut les changer (ou peut-être juste leur mettre des verres : les lunettes, ça marche mieux quand tu as pas juste des montures) :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1710/antonioguillem171000218/89084733-fille-portant-des-lunettes-avec-des-problèmes-de-cartes-à-l-amp-aide-de-lire-le-texte-portable-à-la-mai.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1801/antonioguillem180100008/92595559-femme-avec-des-problèmes-de-vue-en-essayant-de-lire-le-contenu-en-ligne-dans-un-ordinateur-portable-à-la.jpg

      Gniiii.

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1707/antonioguillem170700162/83972024-seule-femme-souffrant-de-douleurs-au-cou-après-une-mauvaise-fenêtre-de-nuit-dans-un-lit-de-dentiste-d-am.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1706/antonioguillem170600092/80684054-dame-souffrant-de-maux-de-tête-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1706/antonioguillem170600069/80699396-femme-de-travail-fatiguée-portant-un-costume-après-le-travail-pendant-que-sa-fille-dort-sur-un-lit-dans-.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1706/antonioguillem170600094/80684059-femme-souffrant-de-problèmes-de-respiration-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1711/antonioguillem171100183/90087903-portrait-de-façade-d-une-femme-triste-se-plaindre-dans-un-restaurant.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1710/antonioguillem171000251/88672656-une-femme-enceinte-souffrant-de-maux-de-rousseur-assis-sur-un-canapé-à-la-maison.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1710/antonioguillem171000092/88148077-femme-souffrant-de-problèmes-voir-à-lire-sur-le-contenu-de-la-ligne-d-amp-un-ordinateur-portable-à-la-m.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Mais ça ne me dit toujours pas d’où je la connais.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Ah, et puis des photos dans la rue qui me disent vraiment quelque chose (je veux dire : au-delà du fait que visiblement, même dans la rue elle en chie) :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1709/antonioguillem170900066/85348690-femme-célibataire-souffrant-de-mal-de-tête-dans-la-rue.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1709/antonioguillem170900070/85723757-femme-seule-souffrant-de-maux-de-tête-marchant-dans-la-rue.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1709/antonioguillem170900073/85723758-femme-seule-souffrant-cou-cou-marche-dans-la-rue.jpg

      Alors, hein, non ? Ça te dit rien non plus ?

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      En fait, elle vit avec quelqu’un. Est-ce le papa des enfants ?

      En tout cas, lui aussi il a mal :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1707/antonioguillem170700096/82118360-couple-s-éveillant-souffrant-après-une-mauvaise-nuit-dans-un-lit-pas-confortable-à-la-maison-ou-à-la-cham.jpg

      Il a mal, mais lui aussi je le connais ! Mais d’où… ?

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Mais c’est pas possible : ils se sont bien trouvés ces deux-là. Toujours tordus de douleur…

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1602/antonioguillem160200014/52407668-couple-fatigué-déménagement-souffrant-des-maux-de-dos-assis-sur-le-sol.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Et là, l’illumination : ces deux-là je sais d’où je les connais…

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900072/44715630-homme-déloyal-marche-avec-sa-petite-amie-et-en-regardant-surpris-par-une-autre-jeune-fille-séduisante.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Tu m’étonnes qu’elle ait mal à tête, toujours tendue, là, avec un trou du cul pareil.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @ledeuns
      Denis Fondras @ledeuns CC BY 23/07/2020

      Tu les as vu dans la rue. Iils marchaient main dans la main lorsqu’ils croisent une jeune femme en robe rouge. Le bonhomme jette un coup d’oeil discret et se fait un torticolis :-(

      Denis Fondras @ledeuns CC BY
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Mais mais ça va, te gêne pas, t’avais qu’à carrément la draguer sous mon nez…

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900052/44683562-discussion-de-trois-amis-en-colère-se-disputant-dans-un-café.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Mais qu’est-ce que je fous avec toi. Alors qu’on a déjà trois enfants…

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1604/antonioguillem160400008/56102113-homme-réconfortant-à-une-femme-déprimée-triste-qui-a-besoin-d-aide-dans-un-magasin-de-café-break-up-ou-le-m.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Pfff…

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1601/antonioguillem160100062/50563212-mauvaise-relation-avec-un-couple-ou-le-mariage-colère-et-triste-après-une-dispute-assis-sur-un-canapé-à-la.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1611/antonioguillem161100003/65125295-vue-de-face-d-un-couple-en-colère-regardant-les-uns-les-autres-de-côté-après-l-argument-dans-la-cuisi.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      – Voilà, c’est moi qui part. T’as qu’à garder les gosses, ils me prennent trop la tête.
      – Non, ne me laisse pas avec les monstres !
      – Et j’emmène l’Ibuprofène avec moi.

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1503/antonioguillem150300321/37920142-breakup-d-un-couple-avec-un-homme-triste-dans-le-fond-et-la-petite-amie-lui-laissant-au-premier-p.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 23/07/2020

      « une chaleur rafraîchissante » #licence_poétique

      #lol

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 23/07/2020

      y a p’t être aussi un léger biais de sélection…

      en cherchant juste le nom du photographe :

      https://thumbs.dreamstime.com/b/les-couples-dr-les-riant-avec-un-blanc-perfectionnent-le-sourire-44858833.jpg

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 23/07/2020

      malheureusement, l’actualité la rattrape…

      https://thumbs.dreamstime.com/b/l-exécutif-inquiet-vérifie-le-thermomètre-dans-la-quarantaine-de-covid-au-bureau-une-femme-inquiète-portant-un-masque-du-181538956.jpg

      avec une légende pas piquée des hannetons :
      L’exécutif inquiet vérifie le thermomètre dans la quarantaine de covid-19 au bureau.

      et un descriptif qui éclaire tout :

      Une femme inquiète vérifie le thermomètre portant un masque dans la quarantaine du 19 novembre, assise sur un bureau du bureau

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Ah tu vois que c’est pas ma faute : elle est mannequin spécialisée dans les soucis et les maux de tête. Il y a les mannequins pour les mains, les mannequins pour les maillots, les mannequins pour les coiffeurs, et donc les mannequins pour les migraines.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Bon, sinon, ta propre photo, c’est très malhonnête de ta part de la sortir de son contexte.

      Parce que regarde son haut vert-d’eau, avec le motif ajouré :

      https://thumbs.dreamstime.com/b/les-couples-dr-les-riant-avec-un-blanc-perfectionnent-le-sourire-44858833.jpg

      Balancé comme ça, on pourrait croire que c’est une jolie histoire. Mais on voit bien que c’est le même top que là :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900072/44715630-homme-déloyal-marche-avec-sa-petite-amie-et-en-regardant-surpris-par-une-autre-jeune-fille-séduisante.jpg

      et que là :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900052/44683562-discussion-de-trois-amis-en-colère-se-disputant-dans-un-café.jpg

      et là :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1707/antonioguillem170700152/83043413-tudiant-célibataire-portant-des-lunettes-souffrant-de-fatigue-visuelle-pendant-qu-il-étudie-dans-un-p.jpg

      et si je me fie à la couleur, sans doute aussi le même que là :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1503/antonioguillem150300321/37920142-breakup-d-un-couple-avec-un-homme-triste-dans-le-fond-et-la-petite-amie-lui-laissant-au-premier-p.jpg

      Il me semble que le contexte est tout à fait éclairant : c’est une histoire malheureuse, et cette jeune femme en souffre épouvantablement.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      D’ailleurs :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100071/68711025-pouse-trouve-culotte-sur-un-canapé-et-découvre-que-son-mari-la-trompe.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100067/68711022-couple-en-argumentant-femme-crier-à-son-mari-désespéré-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1610/antonioguillem161000018/64936817-couple-en-colère-faisant-valoir-à-l-extérieur-dans-un-parc-avec-la-ville-en-arrière-plan.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Il est grave le mec:

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1601/antonioguillem160100082/50566205-unfaithful-homme-embrassant-sa-petite-amie-en-est-à-la-recherche-les-uns-les-autres-dans-la-rue.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Nan mais vraiment:

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900053/44683565-cheater-homme-tricherie-lors-d-une-proposition-de-mariage-avec-sa-petite-amie-innocente.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020
      @simplicissimus

      @simplicissimus Je ne comprends pas comment tu peux défendre ce mec.

       :-))

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @marcimat
      marcimat @marcimat 24/07/2020

      #roman-photo

      marcimat @marcimat
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 24/07/2020

      Les légendes (noms des photos), mal traduites, sont effectivement de véritables épisodes de feuilleton. La dernière particulièrement gratinée, en effet.

      Deux remarques :
      • je serais curieux de savoir quel est le revenu mensuel du photographe. Autrement dit, l’exploitation méthodique d’un tel filon permet-il de croûter pour le photographe, son modèle favori et les 2 comparses
      • j’ai du mal à imaginer que les séances de pose ne soient pas ponctuées de fous rires. En faire trop, jamais !

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @antonin1
      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 24/07/2020

      #photographie #lol

      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
    • @fil
      Fil @fil 24/07/2020
      @arno

      Je suis un peu inquiet pour ta santé mentale @arno ; répète après moi "person woman man camera tv".

      L’interview de Laura et Mario (TL ;DR : “hahaha”) :
      ▻https://nymag.com/intelligencer/2017/08/disloyal-man-meme-models-laura-mario-antonio-guillem.html
      et un mail de Guillem rebâtonné (TL ;DR : “todo bien”) :
      ▻https://nymag.com/intelligencer/2017/08/antonio-guillem-the-photographer-behind-guy-looking-back-meme.html

      Fil @fil
    • @b_b
      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN 24/07/2020
      @fil

      haaa merci @fil ! sinon ça va ? pas trop «contaminé» après ces recherches ? ^^

      #meme_cluster

      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 8/08/2020

      gwenndael.tumblr.com/

      https://64.media.tumblr.com/7e3371837ef5f5f343eb33f73917817a/tumblr_pe13dfUoyq1rh1ctpo1_540.jpg

      ▻https://www.slate.fr/story/167720/suede-meme-distracted-boyfriend-juge-sexiste

      Vanderling @vanderling
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 9/07/2020

    VIH & #Banque_mondiale

    Les exigences du #FMI, imposant la restriction des dépenses publiques dans le but de relancer les économies, ont des conséquences graves sur la propagation des épidémies et l’accès aux traitements, tandis que le monopole des firmes pharmaceutiques est rarement remis en question, occasionnant des dépenses absurdes et parfaitement évitables. Malgré les échecs répétés des mesures d’austérité néolibérales et le succès du Portugal, qui a pris la voie opposée, les institutions internationales continuent d’imposer leur carcan, au mépris de la vie des personnes.

    https://vacarme.org/local/cache-vignettes/L500xH334/pl-buenosaires-rvb-2db54.jpg?1546717603#.jpg

    ▻https://vacarme.org/article3193.html

    #VIH #HIV #sida #santé #ViiV_Healthcare #big-pharma #industrie_pharmaceutique #licences_volontaires #médicaments #ajustements_structurels #Argentine #austérité #Roche #La_Roche #Grèce #Portugal #Pfizer #système_de_santé #brevets #médicaments_génériques #sofsbuvir #licence_d'office #évasion_fiscale #pandémie

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 9/07/2020

      Les effets des politiques d’austérité sur les dépenses et services publics de santé en Europe

      Cet article analyse l’évolution des politiques et des dépenses de santé depuis la grande récession (2008-2009) dans les pays européens. Dans un premier temps, l’article analyse les modalités des réformes et des mesures prises dans le secteur de la santé, en particulier depuis le tournant de l’austérité débuté en 2010, qu’il s’agisse de mesures visant à diminuer directement le volume et le prix des soins au moyen d’une limitation des emplois et des rémunérations dans le secteur de la santé ou à travers des réformes plus « structurelles ». La compression des dépenses publiques de santé a été d’autant plus forte que les mesures ont porté sur le facteur travail. Dans un second temps, l’article documente et analyse l’évolution des dépenses de santé. Si la croissance des dépenses (totales et publiques) de santé a été très peu altérée durant la récession de 2008-2009, une rupture est intervenue dans tous les pays après 2009 (l’Allemagne faisant exception). Certains pays « périphériques » ont connu une baisse des dépenses de santé sans équivalent dans l’histoire contemporaine. L’article conclut sur les limites des politiques d’austérité appliquées au champ de la santé, non pas tant au regard de leurs effets sur le soin ou la situation sanitaire, mais au regard même de leur objectif de réduction des déficits publics. Les travaux montrent que les restrictions opérées dans les dépenses publiques de santé, mais aussi celles en matière d’éducation et de protection sociale, ont des effets récessifs désastreux et s’avèrent inefficaces, ou moins efficaces que des réductions d’autres dépenses publiques.

      ▻https://www.cairn.info/revue-de-l-ires-2017-1-page-17.htm

      CDB_77 @cdb_77
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  • @jeanmarie
    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 29/06/2020
    2
    @b_b
    @cy_altern
    2

    Climate Strike Software

    Climate Strike Software is software that uses the Climate Strike License, a software license that developers can use to prohibit the use of their code by applications or companies that threaten to accelerate climate change through fossil fuel extraction.

    Une #licence_logicielle interdisant l’utilisant par des sociétés contribuant au #changement_climatique via l’extraction d’énergies fossiles.

    ▻https://github.com/climate-strike/license

    Via ▻https://twitter.com/tristanharris/status/1277136696568508418

    https://i.imgur.com/x6ksHl4.png

    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
    • @b_b
      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN 30/06/2020

      Un peu en lien avec ▻https://macwright.org/2020/06/21/ethics-in-geo.html qui mentionne ►https://firstdonoharm.dev déjà cité ici ►https://seenthis.net/messages/843081

      Ethos licensing is a way of using the power of copyright to do more than just protect your rights or give them away: it’s the idea that you could prevent human rights abusers from using your work via legal means.

      It probably won’t work, at least how you would hope. We’re in the age of legal realism, in which power and money matters more than the letter of the law. And you probably shouldn’t call it ‘open source’ because the OSI, the organization that controls the term (somehow?) says that ethos licensing isn’t open source. But using an exotic license would work in the case of large companies which have explicit lists of allowed & banned licenses, like Google.

      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN
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  • @framasoft
    Framasoft.org @framasoft CC BY 1/06/2020

    Un coup de pouce de #Sourcehut pour financer vos débuts sur #PeerTube ?
    ▻https://framablog.org/2020/06/01/un-coup-de-pouce-de-sourcehut-pour-financer-vos-debuts-sur-peertube

    Pour la culture #Libre, le problème du #Financement est souvent crucial. Voici la proposition d’une sorte de petite bourse de « débutant sur PeerTube » qui nous fait plaisir et que nous vous invitons à considérer. Sourcehut qui fait cette offre est … Lire la suite­­

    #Contributopia #caméra #Liberapay #licence_libre #micro #OpenSource #Video

    Framasoft.org @framasoft CC BY
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 2/03/2020
    1
    @gonzo
    1

    #Arrêté du 27 janvier 2020 relatif au #cahier_des_charges des #grades_universitaires de #licence et de #master

    ▻https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041623431&dateTexte=&categorieLie
    #France #université #ESR #enseignement_supérieur #France

    –----

    Commentaire de Yann Bisiou, Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles :

    Ce texte est, une nouvelle fois, bien mal nommé puisque sa finalité principale est de permettre aux établissements qui ne sont pas des universités, en particulier les #établissements_privés, de délivrer les grades de Licence et de master pour leurs « Bachelors » ou leurs diplômes « Grande École ». Et oui, la pseudo « excellence » à la française n’est pas reconnue dans le monde entier où seuls les diplômes d’universités publiques, Licence, Maîtrise ou maintenant Master, et Doctorat, sont légitimes. Avec le « #grade » qui se superpose au « #diplôme » le #lobby des Écoles sauve son fonds de commerce.

    ▻https://lesupenmaintenance.blogspot.com/2020/03/en-marche-vers-le-sup-deux-vitesses.html
    #grandes_écoles

    –-----

    J’ajoute à cette métaliste des réformes à venir (ou pas, espérons-le) qui intéressent l’#enseignement_supérieur :
    ►https://seenthis.net/messages/820330

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 13/02/2020
    3
    @odilon
    @kassem
    @vazi
    3
    @reka @odilon @karine4 @fil @albertocampiphoto

    Farine de teff : main-basse sur une tradition africaine

    http://s.rfi.fr/media/display/dbfbc956-4dec-11ea-b046-005056bfd1d9/w:980/p:16x9/000_par7804814_0.jpg

    Pendant plus de quinze ans, une société néerlandaise a fait prospérer un brevet qu’elle avait déposé en Europe sur la farine de teff, une céréale servant d’aliment de base en Éthiopie et en Érythrée depuis des siècles, en dépit des protestations de nombre d’ONG qui considèrent cette pratique comme un vol des cultures traditionnelles, notamment africaines. Enquête.

    C’est une crêpe épaisse couleur sable, sur laquelle les cuisinières dispersent les purées, les viandes mijotées, les ragoûts. Des lambeaux déchirés avec la pince des doigts servent à porter le repas à la bouche. Depuis des siècles, c’est ainsi que l’on mange en Éthiopie et en Érythrée : sur une injera, une grande galette spongieuse et acidulée fabriquée à base de teff, une graine minuscule aux propriétés nutritives exceptionnelles, riche en protéines et sans gluten. Depuis trois mille ans, on la récolte en épi dans des brassées de fines et hautes herbes vertes sur les hauts-plateaux abyssins.

    Mais une cargaison de teff expédiée en 2003 aux Pays-Bas a aussi fait la fortune d’une petite société privée néerlandaise. Dirigée par l’homme d’affaires Johannes « Hans » Turkensteen et le chercheur Jans Roosjen, cette structure baptisée à l’époque Soil & Crop Improvements (S&C) a en effet prospéré sur un brevet européen s’appropriant l’utilisation de cette « super céréale », alors que le marché du bio et des aliments sans gluten connaissait une expansion progressive.

    Un voyage d’affaires

    Tout avait commencé quelques mois plus tôt par un voyage de Hans Turkensteen à Addis-Abeba. Se prévalant du soutien de l’Université de sciences appliquées de Larenstein, l’homme d’affaires avait signé, en mars 2003, un mémorandum avec l’Organisation éthiopienne de la recherche agricole, l’EARO, accordant à sa société la livraison de 1 440 kg de graines de teff, prétendument destinées à l’expérimentation scientifique.

    « Turkensteen a fait croire à un accord mutuellement bénéfique pour toutes les parties : un meilleur rendement du teff pour les agriculteurs éthiopiens et un programme de lutte contre la pauvreté pour l’université, raconte le journaliste éthiopien Zecharias Zelalem, qui a mené sur le sujet une grande enquête pour le quotidien éthiopien Addis Standard. Il a même utilisé le prétexte de la grande famine de 1984 pour convaincre les signataires, affirmant que si les paysans éthiopiens avaient eu un meilleur teff à l’époque, le désastre n’aurait pas eu lieu. »

    Or, parallèlement, S&C a déposé auprès de l’agence néerlandaise des brevets une demande de protection des « méthodes de transformation » du teff ; un brevet finalement accordé le 25 janvier 2005, contraignant tous ceux qui souhaiteraient produire de la farine de teff ou des produits issus de la graine éthiopienne à obtenir une licence auprès d’eux, contre le paiement de royalties. Au bas du document figurait cette mention pour le moins étonnante pour une farine utilisée depuis des millénaires : « Inventeur : Jans Roosjen ».

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    « Étonnement, les autorités éthiopiennes n’ont pas admis - ou n’ont pas voulu admettre - la supercherie, se désole Zecharias Zelalem. Même après que l’Université de Larenstein a exprimé des doutes et commandé un rapport d’enquête sur l’accord et même après que les Néerlandais ont reçu un "Captain Hook Award" [une récompense infamante baptisée d’après le pirate de dessin animé Capitaine Crochet et décernée chaque année par une coalition d’ONG, la Coalition contre la biopiratie, ndlr] en 2004, pour leur exploit en matière de biopiraterie. »

    Sans autres entraves que les protestations et la mauvaise publicité, les deux associés ont donc continué leur moisson de brevets. Les années suivantes, ils ont d’abord obtenu une licence auprès de l’Office européen des brevets, lui ouvrant le droit de faire des demandes auprès des agences de protection de la propriété intellectuelle d’Allemagne, d’Australie, d’Italie et du Royaume-Uni.

    « Les plus étonnant, explique l’avocat allemand Anton Horn, spécialiste de la propriété intellectuelle, est que le bureau européen des brevets leur aient accordé un brevet exactement tel qu’ils l’avaient demandé. C’est très rare. D’habitude, on fait une demande plutôt large au départ, afin que le périmètre puisse être réduit pendant son examen par le bureau des brevets. Là, non. Il a été accepté tel quel, alors que, pour ma part, il m’a suffi de trente minutes pour comprendre que quelque chose clochait dans ce brevet. » Du reste, ajoute-t-il, celui-ci a été refusé par les agences des États-Unis et du Japon.

    Treize années de bénéfices

    Pourtant, pendant les treize années suivantes, personne n’est venu s’opposer à ce que Zecharias Zelalem considère comme « un pillage des traditions éthiopiennes et un pur et simple vol des paysans éthiopiens ». C’est la curiosité de la presse éthiopienne qui a commencé à perturber des affaires alors florissantes.

    Toutefois, de faillites opportunes en changements de noms, la compagnie néerlandaise, rebaptisée entre-temps ProGrain International, a tout fait pour conserver les droits acquis par son tour de passe-passe juridique. Elle a continué à développer son activité, au point que Turkensteen a pu, par exemple, célébrer en grande pompe, en 2010, la production de sa millième tonne de farine de teff dans ses usines d’Espagne, de Roumanie et des Pays-Bas. À raison de 100 euros le kilo, selon le compte effectué en 2012 par l’hebdomadaire éthiopien Addis Fortune, son bénéfice a été considérable, alors que l’Éthiopie n’a touché, en tout en pour tout, qu’environ 4 000 euros de dividendes, selon l’enquête du journaliste Zecharias Zelalem.

    Mais l’aventure a fini par atteindre ses limites. Un jour de 2017, saisi par un ami éthiopien devenu directeur du Bureau éthiopien de la propriété intellectuelle, l’avocat Anton Horn a d’abord suggéré aux associés néerlandais de ProGrain International, par courrier, d’abandonner, au moins en Allemagne, leurs droits sur la farine de teff. Mais le duo néerlandais n’a pas répondu. Puis une société ayant acheté une licence à la société de Turkensteen et Roosjen a attaqué le brevet néerlandais devant un tribunal de La Haye, refusant dorénavant de lui payer des royalties. Pari gagné : le 7 décembre 2018, la justice lui a donné raison et « annulé » le brevet, estimant qu’il n’était ni « innovant » ni « inventif », tandis que, simultanément, sur ses propres deniers, Anton Horn a contesté le brevet en Allemagne devant les tribunaux et obtenu, là aussi, son annulation. Deux coups portés au cœur de la machine industrielle des Néerlandais, après quinze ans sans anicroche.

    Abandon progressif

    Sollicités par RFI, ni la société détentrice des brevets restants ni Hans Turkensteen n’ont souhaité donné leur version de l’histoire. Mais le duo néerlandais semble avoir abandonné la partie et renoncé à ses droits. Annulé aux Pays-Bas et en Allemagne, le brevet reste cependant valide aujourd’hui dans plusieurs pays européens. « Mais depuis août 2019, le non-paiement des frais de renouvellement du brevet devrait conduire logiquement, durant l’été 2020, à l’annulation de celui-ci dans tous les pays de l’espace européen », espère Anton Horn.

    Cette appropriation commerciale d’une tradition africaine par une société occidentale n’est pas un cas unique. En 1997, la société américaine RiceTec avait obtenu un brevet sur le riz basmati, interdisant de fait la vente aux États-Unis de riz basmati cultivé dans ses pays d’origine, l’Inde et le Pakistan. « En 2007, la société pharmaceutique allemande Schwabe Pharmaceuticals obtenait un brevet sur les vertus thérapeutiques de la fleur dite pélargonium du Cap, originaire d’Afrique du Sud et connue pour ses propriétés antimicrobiennes et expectorantes, ajoute François Meienberg, de l’ONG suisse ProSpecieRara, qui milite pour la protection de la diversité génétique et culturelle. Brevet finalement annulé en 2010 après une bataille judiciaire. Et c’est aujourd’hui le rooibos (un thé rouge, ndlr), lui aussi sud-africain, qui fait l’objet d’une bataille similaire. »

    Des négociations internationales ont bien été engagées pour tenter de définir un cadre normatif qui enrayerait la multiplication des scandales de vol de traditions ancestrales par des prédateurs industriels. Mais elles n’ont pour l’instant débouché sur rien de significatif. Le problème est que, d’une part, « tous les pays ne protègent pas les traditions autochtones de la même manière, explique François Meierberg. Les pays scandinaves ou la Bolivie, par exemple, prennent cette question au sérieux, mais ce sont des exemples rares. » L’autre problème est que nombre d’États industrialisés refusent d’attenter à la sainte loi de la « liberté du commerce ». Au prix, du coup, de la spoliation des plus démunis.

    ▻http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200212-farine-teff-main-basse-une-tradition-africaine
    #teff #farine #alimentation #céréale #céréales #agriculture #Afrique #tef #injera #Pays-Bas #brevet #industrie_agro-alimentaire #mondialisation #dynamiques_des_suds #ressources_pédagogiques #prédation #géographie_culturelle #culture #Hans_Turkensteen #Turkensteen #Jans_Roosjen #Soil_&_Crop_Improvements (#S&C) #brevet #propriété_intellectuelle #gluten #bio #EARO #licence #loyalties #Université_de_Larenstein #Captain_Hook_Award #biopiraterie #pillage #vol #ProGrain_International #justice #innovation #appropriation_commerciale #RiceTec #riz #riz_basmati #basmati #Inde #Pakistan #Schwabe_Pharmaceuticals #industrie_pharamceutique #big_pharma #multinationales #mondialisation #globalisation

    L’injera, plat cuisiné dans la #Corne_de_l'Afrique, notamment #Erythrée #Ethiopie :

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/03/Alicha_1.jpg/250px-Alicha_1.jpg

    ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Injera

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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 6/02/2020

    #Projet_Nexus, 13ème semaine… Que se passe t-il à l’#Université_Paul_Valéry ?
    ▻https://solidairesetudiants34.files.wordpress.com/2019/11/affiche.png?w=1400

    Que se passe-t-il à l’UPV ?

    La perte de la 13e semaine d’#enseignement en #Licence depuis la rentrée 2018

    Lors de sa séance du 13 mars 2018, le Conseil d’administration de Paul-Valéry a approuvé la réduction des semestres d’enseignement de 13 à 12 semaines à partir de la rentrée 2018. Pour les Licences, il s’agit d’une réduction sèche du volume horaire des formations : sur l’ensemble des 6 semestres de Licence, ce sont 6 semaines de cours qui sont perdues, soit près de la moitié d’un semestre.

    Pour les Masters, il s’agit d’une simple réduction du nombre de semaines d’enseignement, la masse horaire demeurant la même. Cette relative préservation des Masters peut s’expliquer par la réduction drastique des volumes horaires en Master lors du dernier renouvellement des maquettes, et par le plus grand impact d’une réduction du volume horaire des Licences.

    En effet, il ne s’agit pas d’une simple réorganisation du calendrier universitaire, sans quoi on aurait pu imaginer de conserver le même volume horaire sur un nombre réduit de semaines : l’enjeu est bien de réduire le volume des formations. Dans une université de Lettres, langues et sciences humaines comme Paul-Valéry, la principale dépense est la masse salariale (c’est-à-dire les salaires payés au personnel de l’université), loin devant les dépenses de fonctionnement qui sont très faibles.

    En dépit des multiples mesures d’économie réalisées sur la masse salariale (gel des postes de titulaires, besoins croissants en formation assurés par des précaires sous-payés) et de l’inadéquation criante entre les besoins des étudiant.e.s et le nombre d’enseignant.e.s, la dotation de l’Etat peine à couvrir la masse salariale. Pire, la précarisation croissante du personnel de l’université publique sert d’argumente en faveur de la réduction des formations, puisqu’on entend la DGS de Paul-Valéry affirmer qu’il y aurait “trop de vacataires” dans notre université.

    La décision d’amputer la Licence de 6 semaines est toutefois impopulaire auprès des enseignant.e.s comme des étudiant.e.s, d’où le calendrier opportuniste de cette décision (prise en catimini au printemps 2018, alors qu’étudiant.e.s et enseignant.e.s sont mobilisé.e.s contre la loi ORE et Parcoursup). Pour faire passer la pilule auprès des enseignant.e.s, les directions des UFR leur permettent d’ailleurs de réduire le nombre d’évaluations en cours de semestre. La réduction du semestre à 12 semestres contribue donc aussi à affaiblir le contrôle continu.
    Déploiement du programme Nexus de numérisation des enseignements

    Dans un courriel daté du 9 juillet 2018, le Président de l’UPV Patrick Gilli présentait ainsi le projet Nexus :

    “Le projet Nexus que notre université avait déposé au titre des « Nouveaux cursus à l’université » (NCU) du PIA 3 a été retenu par le jury international. Doté de 7 millions d’euros sur 10 ans, il permettra à notre établissement d’engager la mutation progressive de nos formations qui intègreront des modules d’apprentissage numérique dans toutes les licences, de connecter plus fortement les sciences humaines et sociales à la nouvelle économie de la connaissance et ce faisant, de donner à nos étudiants davantage d’atouts dans leur vie professionnelle.”

    Incroyable ! Paul-Valéry a obtenu plein d’argent pour faire évoluer les formations et faire réussir les étudiant.e.s ! Qui pourrait être contre un tel projet, dont le dossier d’expertise du Bâtiment Nexus de septembre 2019 nous dit que “par ses aspects modernes et innovants, il inscrit l’Université dans la dynamique du XXIième siècle” ?

    Lorsqu’on lit ce même dossier d’expertise, la présentation d’ensemble du projet peut toutefois faire naître des premières inquiétudes, puisqu’il s’agirait de “construire grâce à une spécialisation et à une professionnalisation progressives, à une architecture modulaire et à un accompagnement des étudiants tout au long de leur cursus, des parcours plus flexibles et plus individualisés” et que “Les projets sélectionnés [à l’instar de Nexus] prévoient des actions structurantes, susceptibles de faire l’objet d’un déploiement à grande échelle”.

    En français dans le texte, qu’est-ce que ça veut dire ? Cela veut dire que Nexus organise :

    le démantèlement de l’offre de formation à Paul-Valéry, éclatée en une multitude de modules ;
    la numérisation de l’ensemble de l’offre de formation, l’intégration de modules d’apprentissage numériques dans toutes les licences ne constituant que la première phase du déploiement de Nexus

    L’enseignement à distance (EAD) n’est pas une chose nouvelle à Paul-Valéry, comme le rappelle le dossier d’expertise du projet Nexus :

    “L’UPVM offre un enseignement à distance depuis sa création en 1970. Elle est désormais la première université française pour l’offre de formations complètes à distance (L, M, D) : 10 licences complètes, 1 licence pro, 18 master 1, 22 master 2, 1 Ecole Doctorale (35 mentions), 3 DU, le DAEU A. Les effectifs se sont très fortement accrus depuis une dizaine d’années : 670 étudiants en 2008-2009, 1893 étudiants en 2016-2017 (soit près de 10% de nos étudiants).”

    Toutefois, il est essentiel de distinguer entre l’EAD conçu comme la possibilité de donner accès à l’université à des personnes qui en seraient sinon exclues par des obstacles matériels insurmontables, et l’entreprise généralisée de numérisation des enseignements, guidée par l’austérité et une croyance millénariste dans le caractère inévitable de l’invasion numérique de l’ensemble de nos vies.

    Ne nous contentons pas, toutefois, de cette présentation générale, et allons voir dans le détail ce que le projet Nexus nous prépare. Dans les documents de présentation de Nexus, ce dernier est caractérisé par les actions suivantes :

    création de modules d’apprentissages (les « Briques ») centrés sur les Humanités numériques ;
    labellisation des licences afin d’offrir une meilleure visibilité des parcours professionnels des étudiants ;
    modularité des rythmes d’apprentissage ;
    mise en place d’un tiers lieu, « La Fabrique » ;
    accompagnement et orientation des étudiants

    Création de modules d’apprentissages (les « Briques ») centrés sur les Humanités numériques

    “Les Briques d’Humanités Numériques sont des modules de formation à distance, interdisciplinaires (cadre commun des 10 premières briques) et disciplinaires (10 briques suivantes), bâties sur des sujets propres aux humanités dans leurs liens aux mutations digitales de la société.”

    “Chaque brique […] (Fig. 1) vaut pour 36h d’EQTD et se compose de 9 chapitres thématiques évolutifs, subdivisés en quatre niveaux d’alvéoles (± 1h) de contenu progressif (bases, développement, approfondissement, prolongement) [cf. Fig. 2].”

    https://solidairesetudiants34.files.wordpress.com/2019/11/nexus-1.png

    “Elles sont conçues par des équipes-projets interdisciplinaires qui font dialoguer les approches LLASHS, au coeur du dispositif, avec les sciences de l’ingénieur, de l’informatique et du codage et, d’autre part, avec les applications industrielles du domaine (sous forme d’études de cas). Diverses activités d’application mettent en oeuvre les savoirs-faire exposés.”

    “Concrètement, les Briques se présentent sous la forme de modules de formation à distance interactifs et adaptables à la diversité des apprenants. Chacune de ces Briques vaudra pour 2 ECTS par semestre, soit 7% de la licence au total (ce pourcentage prenant uniquement en compte les Briques obligatoires ; les étudiants pourront accéder à des Briques supplémentaires grâce au label Humanités numériques).”

    https://solidairesetudiants34.files.wordpress.com/2019/11/nexus-2.png

    “Les thématiques abordées dans les dix premières briques sont :

    Codage et langage
    Litteracies numériques

    Données et enquêtes

    Espaces digitaux

    Éthique et société connectée

    Intelligences Artificielles

    Industries numériques
    Interfaces humain / machine
    Information et attention
    Art et cultures digitales.”

    https://solidairesetudiants34.files.wordpress.com/2019/11/nexus-3.png

    Dans un second temps, il est prévu de permettre la création de dix autres briques, plus spécialisées dans un domaine particulier des Humanités numériques (par exemple, philologie numérique, etc.) ou articulant deux à trois disciplines dans ce cadre.”

    “L’offre est en ligne et scénarisée pédagogiquement, ce qui évite la lourdeur organisationnelle des enseignements présentiels tout en autorisant souplesse et personnalisation. Les premières alvéoles de chaque chapitre seront ouvertes en libre accès (dans une double fonction citoyenne et de vitrine de nos LLASHS), les autres seront accessibles sur la base d’une inscription à l’université et feront l’objet d’une validation pédagogique.”

    Notre analyse

    L’argumentaire de présentation de Nexus en révèle immédiatement un enjeu décisif : lorsqu’il est dit que l’offre en ligne permet d’éviter la “lourdeur organisationnelle des enseignements présentiels”, il faut comprendre qu’elle permet d’éviter de recruter et de payer des enseignant.e.s pour assurer des enseignements en présentiel et garantir de bonnes conditions d’apprentissage, et qu’elle permet d’éviter de financer la construction de nouvelles salles de cours nécessaires à l’amélioration des conditions d’études.

    Avec Nexus, Paul-Valéry s’inscrit pleinement dans le programme du gouvernement actuel pour l’Enseignement supérieur et la recherche : plutôt que d’accorder aux universités publiques une dotation budgétaire leur permettant d’assurer une formation à la hauteur des besoins des étudiant.e.s, des dispositifs sont mis en place pour réduire le coût de la formation pour le budget de l’État.
    Labellisation des licences

    “Dans l’offre de formation 2021, à partir de la L2, les labels proposent de donner de la visibilité aux enseignements existants pré-professionnalisant en regroupant ces enseignements sous 5 labels :

    Enseignement
    Académique / Recherche

    International
    Monde socio-économique
    Humanités Numériques”

    “A partir du semestre 3, chaque étudiant pourra ainsi choisir de rejoindre l’un des 5 Labels proposés dans chacune des licences, avec possibilité d’en changer jusqu’au semestre 4, selon son projet professionnel mûri au long de sa Licence 1. Les Labels permettront de valider chacun 4 ECTS par semestre soit 9% de la licence au total. Comme les Briques de formation en Humanités numériques, les labels sont un parfait exemple de mutualisation et d’hybridation des cours. Ces labels sont composés de troncs communs transversaux (proposés à l’ensemble des étudiants de l’université à l’identique) et de développements spécifiques à chaque discipline. La part de tronc commun est variable selon les labels : 20% pour les labels Enseignement et Académique (nourris par les spécialités disciplinaires), 50% pour le label International, 80% pour Entreprise et 100% pour Humanités numériques.”
    Modularité des rythmes d’apprentissage

    “Afin de faciliter le parcours de l’étudiant et sa personnalisation, Nexus permet l’inscription à l’UE en présentiel ou distanciel. L’objectif est de proposer, dans 10 ans, cette alternative pour 80% des cours de licence.”

    “Le projet Nexus souhaite permettre une plus grande flexibilité dans les modalités d’apprentissage. Actuellement, un étudiant se voit proposer une offre de formation exclusivement en EAD ou exclusivement en présentiel, sans possibilité de mixer les deux. Afin d’individualiser davantage son offre, Nexus prévoit le passage en EAD de l’ensemble de ses licences et une inscription à la carte : tout étudiant pourra choisir de s’inscrire en EAD ou en présentiel à chaque module d’enseignement. Cette hybridation des modes d’apprentissage permet de réussir en licence via : i) l’individualisation des emplois du temps « à la carte » rendant la formation adaptable au rythme de vie et disponibilités des apprenants : étudiant salarié, FTLV, étudiant en situation de handicap ou publics empêchés, étudiants à l’étranger ou éloignés une partie de l’année, etc. ; ii) l’individualisation des parcours : l’étudiant peut suivre plusieurs cursus à la fois (double licence) sans pâtir d’incompatibilité d’emplois du temps ; iii) l’individualisation des rythmes d’apprentissage : l’étudiant peut suivre par anticipation des cours en EAD (jusqu’à valider une licence en 2 ans) et compléter sa licence plus rapidement ou libérer du temps pour davantage de stages en fin de licence.”

    Notre analyse

    Tant d’attention portée au rythme de vie et aux disponibilités individuelles des “apprenants”, c’est vraiment touchant ! La numérisation est toutefois conçue comme une réponse aux besoins spécifiques des étudiant.e.s d’une université publique en Lettres, langues et sciences humaines et sociales, dont les conditions d’études sont effectivement affectées par la difficulté à financer leurs études. Plutôt que donner aux étudiant.e.s les conditions financières leur permettant de suivre leurs études dans de bonnes conditions, ce qui supposerait que la collectivité prenne ses responsabilités à l’égard de la jeunesse, Nexus propose aux étudiant.e.s de se contenter de cours en ligne.

    Sur la pertinence de ceux-ci, on se contentera de remarquer qu’une telle numérisation massive des cours n’est envisagée qu’à l’université publique, et certainement pas dans les classes préparatoires aux grandes écoles qui scolarisent les enfants des classes supérieures. La dépense par étudiant.e est, en France, 50% plus élevée pour un.e étudiant.e de CPGE que pour un.e étudiant.e de Licence : cela correspond aux heures beaucoup plus nombreuses d’enseignement (en présentiel) en CPGE, y compris individuellement ou en petits groupes.

    Ensuite, 80% des enseignements de Licence proposés également en distanciel d’ici 10 ans, cela veut dire 80% des enseignements qui pourront n’être plus proposés qu’en distanciel au prochain tour de vis de l’austérité, lorsque le gouvernement exigera que les universités réduisent plus fortement encore leur masse salariale.
    Accompagnement et orientation des étudiants

    “Un test de positionnement sera réalisé par l’ensemble des étudiants dès la cinquième semaine de Licence 1.”

    “Ce test, propre à chaque filière et dont les résultats seront traités de manière automatisée, permettra une meilleure appréhension des compétences, connaissances et sentiment d’auto-efficacité de chaque étudiant. Il sera réalisé en partenariat avec les enseignants pour déterminer quelles compétences évaluer et à quels profils proposer la remédiation. Selon les résultats du test, des réunions collectives et entretiens individuels seront proposés aux étudiants. Ils seront réalisés par les directeurs d’études (mis en place par la loi ORE du 8 mars 2018) et permettront de proposer à chaque étudiant un parcours adapté à sa situation. A la suite, chaque étudiant se verra proposer un parcours adapté à sa situation.”

    “L’offre de formation portée par Nexus a été construite de façon à faciliter l’accompagnement et l’orientation personnalisés des étudiants tout au long de leur cursus. Trois aspects sont essentiels de ce point de vue :

    l’orientation des étudiants néo-entrants dans la structure de la maquette Nexus, en particulier sur le choix de Labels à opérer par la suite
    le repérage des difficultés des étudiants afin de proposer des parcours individualisés (L1 en deux ans) ;
    la possibilité de réaliser le parcours de licence de manière accélérée pour les étudiants le souhaitant (à haut potentiel), par la déclinaison massive des formations permettant l’hybridation. [= possibilité de s’inscrire en distanciel]”

    Notre analyse

    A travers ce dispositif, Nexus s’inscrit complètement dans la continuité de la loi ORE, qui fait reposer les difficultés des étudiant.e.s à terminer leur Licence non pas sur la dégradation des conditions d’études, non pas sur la nécessité pour beaucoup de travailler à côté des études, non pas sur le fait que la L1 peut constituer un lieu d’attente d’une place dans une formation dite sélective, mais sur les seules faiblesses des étudiant.e.s : il serait donc urgent de les classer, dès la 5e semaine de L1, entre des étudiant.e.s en difficulté dont le parcours serait ralenti, et des étudiant.e.s “à haut potentiel” dont le parcours serait accéléré. Avec Nexus, la “modularité des rythmes d’apprentissage” est mise au service du classement des étudiant.e.s selon leur “potentiel”, qui vient remplacer les résultats obtenus aux examens comme déterminant du rythme de la formation.

    Mise en place d’un #tiers_lieu, « La Fabrique »

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    “L’approche par compétences vise, conformément au processus de Bologne, à permettre une mise en valeur des formations et des diplômes non pas en fonction des contenus ou de la durée de la formation, mais selon les acquis des étudiants. En conséquence, elle suppose une mise en place de nouvelles conceptions des formations et des évaluations, et impose une clarté permettant la valorisation des diplômes par les professionnels.”

    “La nouvelle offre de formation sera aussi complétée par des dispositifs innovants de formation.

    Fabrique Nexus, un tiers-lieu pour la pédagogie par projet, en lien avec les entreprises (et notamment la French Tech) et le monde socio-économique (institutions, collectivités, associations…)
    L’Atelier, un service d’accompagnement à la transformation et à l’innovation dans l’enseignement et la recherche sera mis en place dès la rentrée 2018. L’ensemble des enseignants seront accompagnés pour permettre la mise en place de dispositifs de formation hybrides permettant la fluidité des apprentissages ;
    Archipel, une salle d’expérimentation pédagogique, préfigurant le Learning center d’Atrium (2020) sera également en place dès la rentrée 2018.”

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    “Le projet Nexus requiert des ingénieurs pédagogiques, des développeurs, des espaces d’innovation qui doivent être gérés, mais aussi des responsables financiers, des porteurs de projets, etc. Il doit être arrimé à un environnement institutionnel et administratif à la fois flexible et de proximité : flexible, parce que les personnes qui accompagnent l’innovation sont financées sur des missions spécifiques et temporaires qui nécessitent un accompagnement particulier ; de proximité parce que les enseignants-chercheurs ont besoin de trouver le soutien, en amont comme en aval, de leurs projets, en ayant identifié clairement les lieux et les personnes idoines.”

    Notre analyse

    Le massacre des formations continue, puisqu’il s’agit de structurer celles-ci non plus en fonction de contenus d’enseignement ou de progression pédagogique pensée comme un ensemble d’étapes, mais en termes de compétences. Cela veut dire qu’au lieu d’évaluer des productions/réalisations des étudiant.e.s, ce sont les étudiant.e.s elles-mêmes et eux-mêmes qui sont évalué.e.s pour identifier leur acquisition de compétences.

    Cette nouvelle conception de l’enseignement semble nécessiter, aux yeux de nos dirigeant.e.s éclairé.e.s, la construction d’un bâtiment de prestige, dont le dossier d’expertise précise qu’il sera équipé d’un “showroom”, d’une “salle de créativité”, d’un “grand écran de téléprésence”, ou encore de “murs inscriptibles”. C’est probablement plus important que d’équiper l’ensemble des salles de cours de tableaux vraiment fonctionnels et de systèmes multimédia : est-ce parce que le bâtiment Nexus accueillera “les entreprises et le monde socio-économique”, auxquelles la direction de l’université souhaite offrir des conditions d’accueil meilleures que celles des personnels et des étudiant.e.s ? C’est probablement aussi la raison pour laquelle l’accès à ce bâtiment sera sélectif/select, le dossier d’expertise précisant : “L’accès au bâtiment, puis à certains espaces spécifiques, seront réservés aux porteurs de projets en lien avec les humanités numériques et à leurs partenaires suivant un système de contrôle d’accès avec demande en ligne et autorisation d’accès pour une période déterminée.”

    Nexus, c’est toutefois le prestige au moindre coût, puisqu’il est bien rappelé que “les personnes qui accompagnent l’innovation sont financées sur des missions spécifiques et temporaires” (= précaires), et que l’accueil du bâtiment Nexus sera assuré par un “agent virtuel / écran tactile”. C’est l’occasion de rappeler les gels et suspensions de postes systématiques dans notre université, justifiés notamment par la nécessité d’apporter les garanties budgétaires exigées par les financeurs des nouveaux bâtiments comme Nexus.

    Si Nexus est l’avenir de l’université publique, nous ne sommes pas pressés d’y être !
    Contextualisation
    Numérisation : l’illusion du progrès

    La numérisation des formations prévue par le projet Nexus est présentée comme un outil au service de la réussite étudiante et comme une réponse à la “digitalisation” de l’économie. Il semble utile de rappeler plusieurs choses concernant la numérisation :

    la numérisation n’est pas une dématérialisation écologiquement vertueuse, mais repose sur le déploiement d’une infrastructure (serveurs, réseaux, ordinateurs, etc) consommatrice de ressources produites par les industries d’extraction et d’électricité ;
    la numérisation n’est pas un processus inévitable, mais le résultat de choix politiques visant à l’économie de moyens dans les processus de production (automatisation) et dans la délivrance de services (numérisation des impôts, etc), qui renforcent la précarisation dans l’ensemble des secteurs affectés ;
    la numérisation n’est pas, par elle-même, source de démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur : elle nécessite des ressources matérielles (connexion internet, ordinateur) dont l’ensemble des étudiant.e.s (et de celles et ceux qui souhaitent le devenir) ne disposent pas, et de compétences numériques qui sont inégalement distribuées, si bien qu’elle est susceptible de renforcer les inégalités sociales dans l’accès aux études et la réussite dans celles-ci.

    Logique d’austérité

    La suppression de la treizième semaine du semestre sur le calendrier universitaire correspond à la perte de six semaines sur une licence, soit environ un douzième de la formation.

    Pour justifier cette suppression, la Présidence de l’Université plaide le manque de budget. En effet, cela fait des années que les dotations de l’état n’augmentent pas ou peu, alors que le nombre d’étudiant-e-s ne cesse de croître, d’environ 2,5% chaque années. Le résultat de cela est la stagnation, voire la réduction du nombre de places dans les Universités, ainsi que le non-recrutement de nouveaux-elles enseignant-e-s.

    Face à ce manque d’investissements, le gouvernement a une parade toute trouvée : Il investit en fin de compte dans l’ESR, mais passe par des appels à projets. Ceux-ci ont un effet pervers : d’une part, ils accentuent les inégalités entre établissements, d’autre part, ils incitent fortement les universités à mettre en œuvre la politique du gouvernement pour décrocher ces financements.

    Ceci est une des conséquences de la LRU de 2007 (Loi Relative aux libertés et responsabilités des Université) qui confie la gestion de leur budget aux Universités, c’est à dire que comme le feraient des chefs d’entreprise, les Présidents des Universités gèrent leur masses salariales et leur patrimoine immobilier.

    C’est notamment dans cette logique d’austérité que le projet Nexus est défavorable, à la fois aux enseignant-es mais aussi aux étudiant-es. En effet, numériser toujours plus d’enseignements (Jusqu’à 80% prévu en 2028), revient forcément à réduire la masse salariale enseignante, dans un premier temps par la réduction du nombre de vacataires et dans un second temps par une accélération probable du non-remplacement des départs à la retraite. Dans un troisième temps, on peut tout à fait imaginer un plan de départs volontaires, comme le permet désormais la Loi du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique.
    Le Projet Nexus, droit dans la logique du plan étudiant

    – Réduction de la part de l’enseignement

    L’article 8 de la loi ORE supprime le minimum de 1500 heures de cours en présentiel, c’est à dire que ces 1500 heures pourront maintenant compter des heures de travail en autonomie, de stage, de projet etc. C’est l’aboutissement du Processus de Bologne, à savoir qu’une licence en vient à être définie par l’obtention de 180 ECTS – des crédits dont la modalité d’accumulation importe peu. Cela explique la liberté de plus en plus grande laissée aux établissements quant à la manière dont ces crédits sont obtenus (forme des cours, nombre d’heure de cours, voire pas de cours du tout)… Ce qui laisse la place à des dérives mettant en jeu la valeur du diplôme.

    – Individualisation des parcours : L1 en 2 ans ; Licence accélérée

    L’arrêté licence, complétant la loi ORE, permet la personnalisation des parcours par le contrat pédagogique. Ce contrat pédagogique, qui prend en compte le profil des étudiant-e-s, énonce des “engagements réciproques” entre l’étudiant-e et l’Université mais n’a aucune portée juridique. L’objectif est clairement de concilier le caractère national du diplôme et la mise en place de parcours personnalisés. Le cadre national du diplôme est affaibli lorsque la Licence est est définie principalement par l’acquisition des 180 ECTS, et plus par un nombre d’heures définies.

    Il est dit très clairement que le projet Nexus “s’inscrit dans [la réforme de la loi ORE]. Ainsi, dans la même lignée que cette loi, il propose “la possibilité de réaliser le parcours de licence de manière accélérée”. Il prévoit que les étudiant-e-s passeront un “test de positionnement” dès la cinquième semaine de cours de licence 1. Ces tests permettront de proposer aux étudiant-e-s de passer leur licence en deux ans. L’instauration de cette individualisation des parcours crée une inégalité entre détenteurs du même diplôme.
    Recomposition de l’ESR : une université à deux vitesses

    Le mode de gestion du secteur de l’ESR par le ministère, qui combine austérité budgétaire et inégalité de traitement par l’attribution d’appels à projets, met en concurrence l’ensemble des établissements pour donner la priorité aux quelques rares universités susceptibles d’être concurrentielles à l’échelle internationale.

    Le projet Nexus répond d’ailleurs à l’appel à projets “ANR PIA NCU”, inscrit dans le PIA 3 (Programme d’Investissement d’Avenir), dans lequel le gouvernement a insufflé 700 millions d’euros. Le but est de renforcer leur “stratégies d’excellence” sur les plans de la recherche et de la formation, au travers de “programmes de grande ampleur, à vocation fortement structurante et se déployant dans la durée”. Ceci participe à faire émerger quelques universités d’élite au détriment des autres. Face à cela, nous revendiquons la fin des financements des appels à projets ainsi qu’un investissement massif dans toute les universités selon leur besoin.

    ▻https://solidairesetudiants34.wordpress.com/2019/11/12/defendons-nos-formations-projet-nexus-13eme-semaine

    #ESR #université #France #Nexus #calendrier_universitaire #enseignement #précarisation #précaires #numérisation #numérique #évaluation #contrôles_continus #apprentissage_numérique #nouvelle_économie_de_la_connaissance #it_has_begun #flexibilité #flexibilisation #individualisation #enseignement_à_distance #EAD #austérité #humanités_numériques #souplesse #budget #coût_de_la_formation #loi_ORE #tiers-lieu #French_Tech #innovation #transformation #hybridation #expérimentation_pédagogique #pédagogie #innovation #compétences #créativité #showroom #bâtiment_Nexus

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 13/01/2020

    #Métaliste réformes à venir (ou pas, espérons-le) qui intéressent l’#enseignement_supérieur

    #France #réforme #réformes #recherche #université #fonction_publique

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 13/01/2020

      Une réforme qui concerne directement l’#ESR :

      La réforme de la #Loi_de_programmation_pluriannuelle_de_la_recherche (#LPPR)

      1er fil de discussion :
      ►https://seenthis.net/messages/819491

      2e fil de discussion (suite) :
      ►https://seenthis.net/messages/827430

      3e fil de discussion : la LPPR après le confinement :
      ▻https://seenthis.net/messages/853898

      4e fil de discussion : le projet de loi es sorti, analyses et commentaires :
      ▻https://seenthis.net/messages/859265

      5e fil de discussion : le projet de loi est discuté devant l’#assemblée_nationale...
      ►https://seenthis.net/messages/878250

      6e fil de discussion : après la sortie de la loi dans le #journal_officiel (rappel, c’était le #26_décembre_2020) :
      ▻https://seenthis.net/messages/898421

      –-> les actions de #résistance :
      1er fil : ►https://seenthis.net/messages/820393
      2ème fil : ►https://seenthis.net/messages/827418

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 13/01/2020

      Et deux autres, plus larges, mais qui vont aussi impacter fortement les enseignant·es-chercheur·es :

      Retraites
      (évidemment, ça concerne au-delà de l’ESR... hélas il y a plein de choses sur seenthis, pas facile de faire une liste thématique. Je ne vais pas le faire du coup, par manque de temps avant tout, mais il y a toujours la possibilité d’utiliser le moteur de recherche seenthis pour trouver des infos...

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 13/01/2020

      #Loi_de_transformation_de_la_fonction_publique (►https://www.fonction-publique.gouv.fr/loi-de-transformation-de-la-fonction-publique) : ▻https://seenthis.net/messages/820331

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 16/01/2020

      A mettre en lien avec cette autre métaliste générale sur le monde de l’#université en #France (mais pas que, évidemment...)
      ►https://seenthis.net/messages/816183

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 18/01/2020

      Réforme du #master_MEEF (#formation_des_enseignants)
      ▻https://seenthis.net/messages/821323

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 20/02/2020

      Le #pacte_productif...
      ▻https://seenthis.net/messages/826739
      #pacte_productivité

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 2/03/2020

      #Arrêté du 27 janvier 2020 relatif au #cahier_des_charges des #grades_universitaires de #licence et de #master
      ▻https://seenthis.net/messages/828434

      CDB_77 @cdb_77
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 9/01/2020

    Les musées de Paris numérisent plus de 100 000 œuvres de leurs collections
    ▻https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/les-musees-de-paris-numerisent-plus-de-100-000-oeuvres-de-leurs-collections/98615?origin=newsletter

    https://www.actualitte.com/images/facebook/muse-cc-81es-20paris1-5e164a3a3ba65.jpg

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    Paris Musées regroupe depuis 2013 l’ensemble des musées de la ville de Paris et œuvre pour la gestion d’une politique culturelle globale. Il a annoncé la mise à disposition en libre accès de plus de 100 000 reproductions numériques des œuvres conservées dans les collections de ses différents musées.

    Paris Musées franchit ainsi une étape de plus dans le développement de sa politique numérique et renforce son action en faveur de l’accès à l’art et à la culture envers le plus grand nombre.

    L’ensemble des productions proposées est mise à disposition sur le portail de collections de Paris Musées ou via des applications dédiées en Open Content, c’est-à-dire disponibles gratuitement et sans restriction. Toutes bénéficiant de la licence reconnue internationalement Créative Commons Zero (CCØ), il est ainsi possible de les réutiliser sans restriction technique, juridique ou financière, que ce soit pour un usage commercial ou non.

    Joint à cette politique de libre accès, Paris Musées entend également poursuivre son rôle de médiation de l’art en sensibilisant tout internaute souhaitant se procurer une œuvre à la bonne pratique d’utilisation des images.

    Ainsi chaque reproduction téléchargée sera accompagnée d’un fichier comprenant une charte explicative des Creative Commons, ainsi que la notice de l’œuvre. Paris Musées invitant par là-même tout un chacun à non seulement citer sa source, mais à le faire en bonne connaissance de cause.

    Les œuvres libres de droit sont mises à disposition dans un format haute définition (3000 pixels). Quant à celles n’étant pas encore tombées dans le domaine public, elles ne sont visibles qu’en tant qu’illustrations sur le site, en basse définition.

    Déjà utilisée par d’autres musées dans le monde, à l’instar du Rijksmuseum à Amsterdam ou du Metropolitan Museum à New York, la licence CCØ est pour la première fois adoptée par une institution muséale en France.

    Avec cette ouverture sur le numérique Paris Musées entend ainsi contribuer à valoriser à la connaissance des collections municipales tant en France qu’à l’étranger en accroissant leur visibilité.

    <

    >

    Entreprise en partenariat avec Wikimedia France, acteur associatif engagé dans le partage de la connaissance, cette initiative vient compléter l’offre numérique de Paris Musées comme impression 3D, le GigaPixel ou le portail des collections.

    #Musées #Licence_CC0 Creative_commons #Domaine_public #Paris

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
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  • @hlc
    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY 8/10/2019

    An Open Source License That Requires Users to Do No Harm | WIRED
    ▻https://www.wired.com/story/open-source-license-requires-users-do-no-harm

    https://media.wired.com/photos/5d96445d34cab0000861c4c0/master/w_2560,c_limit/business%2520-%2520feature%2520art%2520-%2520hippocratic%2520license.jpg

    China uses facial recognition technology to track Uyghur Muslims. The US military uses drones to kill suspected terrorists—any nearby civilians. US Immigration and Customs Enforcement—which has locked children in cages near the Mexican border—relies on software for communications and coordination, like all modern organizations.

    Someone had to write the code that makes all of that possible. Increasingly, some developers are calling on their employers and the government to stop using their work in ways they believe are unethical. Google employees convinced the company to stop its drone footage analysis work and cancel plans to bid on a cloud computing contract with the Pentagon. Microsoft employees have protested the company’s work for ICE and the military, though with little success thus far.

    But it’s hard to stop a company or government from using software that it already has, especially if that software is open source. Last month, for example, programmer Seth Vargo deleted some of his open source code from online repositories to protest its potential use by ICE. But because open source code can be freely copied and distributed, his code was soon back online elsewhere.

    Coraline Ada Ehmke wants to give her fellow developers more control over how their software is used. Software released under her new “Hippocratic License” can be shared and modified for almost any purpose, with one big exception: "Individuals, corporations, governments, or other groups for systems or activities that actively and knowingly endanger, harm, or otherwise threaten the physical, mental, economic, or general well-being of individuals or groups in violation of the United Nations Universal Declaration of Human Rights.”

    #Logiciels_libres #Licence #Hippocratic_licence #Coraline_Ada_Ehmke

    Articles repérés par Hervé Le Crosnier @hlc CC BY
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  • @wilem_ortiz
    Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA 20/09/2019

    Est-ce qu’un message posté ici atterri automatiquement sur la page d’accueil publique seenthis.net si toutes les publications ont été placées en licence libres dans les préférences ?

    #licences_libres #seenthis

    Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 22/09/2019

      Oui, et cela quelle que soit la licence. En revanche : un billet à la fois par auteur à chaque fois.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @wilem_ortiz
      Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA 23/09/2019
      @arno

      @arno merci d’avoir répondu :) J’ai testé avec mes deux premiers messages et ça n’a pas marché, ils ne sont jamais apparu sur la page publique (j’ai vérifié sans être loggué et même en changeant d’adresse ip). Je connais une autre personne qui a fait le même test juste après inscription et ses messages ne sont jamais apparu non-plus. Le seul facteur commun que je vois c’est qu’on n’avait pas encore d’abonnés peut-être ?...

      Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA
    • @b_b
      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN 23/09/2019
      @arno @wilem_ortiz

      @arno précision, la boucle exclue les auteurs dont le score de troll est inférieur à 100, cf ▻https://github.com/seenthis/seenthis_squelettes/blob/master/bonjour.html#L86 ; ce qui est bien le cas de @wilem_ortiz dont le « score » est pour l’instant de 76.

      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN
    • @wilem_ortiz
      Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA 23/09/2019

      je dois améliorer mon score de troll, ça veut dire qu’il faut que j’acquière plus de points par ma capacité à troller ? :D

      Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA
    • @b_b
      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN 23/09/2019
      @wilem_ortiz @arno

      @wilem_ortiz je laisse @arno te répondre sur ce point, c’est lui qui a la recette de « la soupe au troll » :p

      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/09/2019

      Pour améliorer son score, c’est relativement simple : il faut commencer à être suivi par des gens, éventuellement avoir des billets partagés par d’autres.

      Normalement, postant des messages un peu documentés (comme tu l’as fait « il y a deux jours »), et en répondant de manière constructive aux messages d’autres usagers, c’est très rapide.

      ARNO* @arno ART LIBRE
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  • @wilem_ortiz
    Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA 20/09/2019
    8
    @arno
    @val_k
    @rastapopoulos
    @grommeleur
    @ericw
    @7h36
    @fredlm
    @framasoft
    8

    Je recherche des articles et discussions (en français ou en anglais) sur le sujet de la clause restrictive NC (pas d’utilisation commerciale) dans les Creative Commons, plus particulièrement dans le domaine du droit d’auteur des écrits, romans, essais etc.

    Y a t’il des opposant⋅es notables à cette restriction (ou à la restriction de modification d’une œuvre d’ailleurs), qui ne soient pas strictement des informaticien⋅nes mais plus des « auteur⋅es » (et à part Eric S. Raymond) ?

    #Creative_Commons #romans #littérature #licences_libres #livres

    Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA
    • @val_k
      ¿’ ValK. @val_k CC BY-NC-SA 22/09/2019

      C’est la licence que j’utilise en photo quand je peux (c’est à dire trop rarement à mon goût) : il y a un gros souci avec les médias et autres concernant cette licence, qu’ils confondent avec le copyleft. Je pars du principe que si quelqu’un-e est payé, alors je le suis aussi, et je refuse particulièrement que des medias qui ont des régies publicitaires se servent de mon travail sans le rémunérer.
      Ça répond pas trop à ta demande, mais comme c’est rare que je puisse aborder le sujet, qui m’importe beaucoup, étant photographe auteure, bah... c’est une manière de me présenter à toi !

      ¿’ ValK. @val_k CC BY-NC-SA
    • @grommeleur
      grommeleur @grommeleur 22/09/2019

      David Revoy ? ▻https://www.davidrevoy.com
      Pepper&Carrot est en CC BY 4.0 et je crois me souvenir que la publication par Glénat avait soulevé un torrent d’indignation d’autres dessinat-eur-rice-s.

      Par exemple : ▻https://www.du9.org/humeur/vues-ephemeres-rentree-2016

      grommeleur @grommeleur
    • @wilem_ortiz
      Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA 23/09/2019
      @val_k @grommeleur

      @val_k je comprends ton point de vue, ça fait toujours mal de voir des gros médias faire de l’argent sans en reverser aux personnes qui créent les contenus (et mal payer aussi leurs employé⋅es dans le processus)
      @grommeleur Je ne connaissais pas David Revoy, merci pour les liens.

      Je suis allé faire un tour sur la page actualités de la licence art libre, il y a plusieurs projets « commercialisés » sous cette licence :
      ▻http://artlibre.org/category/news

      J’essaierai de mettre par écrit ce que je pense sur le sujet, personnellement les restrictions NC et ND ne me satisfont pas dans le cadre d’une diffusion censée être libre, mais je reconnais que c’est un sujet délicat. Je trouve que les notions d’œuvre initiale et d’attribution sont déjà protectrices, et j’aurai tendance à dire que le problème de la rétribution est le même que dans l’économie du logiciel libre. Sauf que je sais aussi qu’il y a une différence entre du code « fonctionnel » et une œuvre de l’esprit (même si les deux se rejoignent par endroits). Le vrai problème là-dedans c’est l’industrie et l’absence de masse critique en face d’elle probablement...

      Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA
    • @b_b
      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN 23/09/2019
      @wilem_ortiz

      @wilem_ortiz j’ai souvenir de quelques articles à ce sujet, ils pointaient souvent le problème de « la définition de l’usage commercial ». On peut trouver pas mal d’exemples dans cet article traduit sur framablog ▻https://framablog.org/2012/10/15/non-commercial-creative-commons

      Je viens de trouver cet autre article (pas encore lu) : ▻https://opencontent.org/blog/archives/347

      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN
    • @wilem_ortiz
      Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA 24/09/2019

      Et donc il y a aussi Framabook qui édite en papier des livres (manuels, bédés, romans) qui sont seulement sous licence CC By-SA ou ArtLibre :
      ►https://framabook.org

      Wilem Ortíz @wilem_ortiz CC BY-SA
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  • @jeanmarie
    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 13/07/2019
    3
    @biggrizzly
    @rastapopoulos
    @ericw
    3

    Choisis ta licence

    Une #infographie pour aider au choix de sa #licence_libre #Creative_Commons, au moment de publier ses contenus.
    Traduction par Cédric Frayssinet

    https://pbs.twimg.com/media/D_DTXb6WsAEIxEv.jpg

    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
    • @jeanmarie
      jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 13/07/2019

      Source ▻https://twitter.com/alainmi11/status/1148650314041630721

      jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
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  • @af_sobocinski
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 1/07/2019
    1
    @simplicissimus
    1

    À quel prix le Zolgensma®, le #médicament le plus cher du monde, sera-t-il vendu en France ? | Slate.fr
    ▻http://www.slate.fr/story/178845/sante-medicaments-zolgensma-novartis-avexis-fixation-prix-transparence

    http://www.slate.fr/sites/default/files/styles/1200x680/public/zolgensma_prix_medicament.jpg

    Record mondial battu : ce sera 2,125 millions de dollars l’injection unique, soit environ 1,9 million d’euros. La Food and Drug Administration (FDA) américaine venait à peine, le 24 mai 2019, de donner son autorisation de mise sur le #marché que la #multinationale_pharmaceutique suisse #Novartis annonçait sa revendication de prix pour sa dernière pépite de thérapie génique, le #Zolgensma®.

    Ce prix délirant est fondé sur une avancée biologique majeure réalisée pour partie par une équipe de recherche française dirigée par Martine Barkats chez #Généthon, une structure créée grâce à l’énergie et au fruit des opérations caritatives de l’#AFM-Téléthon.

    […] En France, ces discussions seront menées – dans le plus grand secret– au sein du Comité économique des produits de santé (#CEPS). Le fait que cette avancée thérapeutique majeure trouve son origine dans des travaux menés en France est-il de nature à peser sur les tractations à venir ? C’est fort peu vraisemblable.

    « Certes, les travaux fondamentaux financés depuis trente ans par l’AFM-Téléthon, suivis des recherches novatrices de Martine Barkats, ont été essentiels, mais ils ont aussi été complétés par les travaux d’AveXis et des accords ont été passés quant à l’utilisation des brevets français, souligne Christian Cottet, directeur général de l’AFM-Téléthon. Ces accords de #licence prévoient le versement de 4 millions d’euros à la signature puis des versements échelonnés d’un total de 11 millions d’euros, au fur et à mesure des étapes de développement, le tout associé à un pourcentage sur les ventes du médicament aux États-Unis et en Europe. Ce qui correspond à des sommes de l’ordre de plusieurs dizaines de millions d’euros sur la durée, que se partageront Généthon et la recherche publique français (#CNRS), co-propriétaires des brevets. Bien entendu, ces sommes seront entièrement réinvesties dans de nouveaux programmes de recherche, notamment pour des maladies rares, dans le respect de la vocation non lucrative de Généthon. »

    […] « Ainsi, le prix réellement perçu in fine par Biogen pour son Spinraza® est inférieur à celui officiellement affiché, confie Christian Cottet. Pour autant, c’est en se comparant aux chiffres officiels de son concurrent que Novartis a fixé le prix de son Zolgensma®, en arguant qu’il permettait, en une seule injection, d’obtenir de bien meilleurs résultats à moitié prix du traitement Spinraza® sur dix ans. Où l’on voit qu’à l’évidence, l’absence entretenue de transparence est une cause majeure d’inflation, même s’il faut cependant reconnaître que les coûts de production du Zolgensma® sont bien supérieurs à ceux du Spinraza®. »

    #industrie_pharmaceutique #sécurité_sociale #thérapie_génique #maladie_orpheline

    • #EUR
    • #USD
    AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
    • @monolecte
      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA 1/07/2019

      Le prix est totalement injustifié.

      Agnès Maillard @monolecte CC BY-NC-SA
    • @af_sobocinski
      AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 1/07/2019

      J’ai oublié : #brevet

      AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
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  • @nestor1
    Nestor Makhno @nestor1 10/06/2019
    2
    @vanderling
    @reka
    2

    INVITATION OYE OYE !!!

    Nous sommes très heureuses et heureux de vous convier
    les 13, 14, 17 ou 18 juin 2019 à Grenoble pour l’exposition-performance-requête-procès
    Bureau des dépositions. Exercice de justice spéculative.
    20h00 Théâtre Midi/Minuit, 38 rue Saint Laurent, 38000 Grenoble

    Le Bureau des dépositions est un collectif ouvert, une oeuvre sous licence creative commons, qui a commencé à s’élaborer au Patio solidaire en février 2018, lieu et collectif d’occupation sur le campus universitaire grenoblois.

    Les co-auteur.trice.s du Bureau des dépositions, autorisé.e.s à travailler ou non, fonctionnaires ou non, en demande d’asile ou non, abonné.e.s au gaz ou non, rédigent des lettres qui lèvent les complicités en matière de politiques migratoires.

    Les 13, 14, 17 et 18 juin, en public et sur les ondes (r22 Tout-Monde), les co-auteur.trice.s exposeront une requête juridique en cours d’écriture, qui vise à attaquer le droit des étrangers, depuis le droit d’auteur. Ce travail de justice spéculative, qui part du présent et du droit d’existant et institue une autre justice, s’inspire de la performance Plaidoirie pour une jurisprudence écrite et performée par O. Martin, P. Bernier, S. Preuss-Laussinotte, S. Canevet.

    Essai de requête pour atteinte à l’intégrité de Bureau des dépositions,
    co-auteurs.co-autrices : Mamy Kaba, Ousmane Kouyaté, Sarah Mekdjian, Mamadou Djoulde Baldé, Aliou Diallo, Aguibou Diallo, Diakité Laye, Marie Moreau, Ben Bangoura, Pathé Diallo, Saâ Raphaël Moudekeno.
    Avec la radio r22 Tout-Monde : ►https://r22.fr

    Réservation et informations : justice.speculative@gmail.com

    Nestor Makhno @nestor1
    • @nestor1
      Nestor Makhno @nestor1 10/06/2019

      #justice #politiques_migratoires #droit_d'_auteur #licence_creative_commons #droits_des_étrangers #requête #migrations #procédure_Dublin #performance #justice_spéculative #justice_transformative

      Nestor Makhno @nestor1
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 10/06/2019
      @isskein

      @isskein et moi-même nous y serons !

      CDB_77 @cdb_77
    • @nestor1
      Nestor Makhno @nestor1 10/06/2019

       :)

      Nestor Makhno @nestor1
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 18/02/2020

      Performing the law / LE #BUREAU_DES_DEPOSITIONS
      ▻https://seenthis.net/messages/826217

      CDB_77 @cdb_77
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