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  • @framasoft
    Framasoft.org @framasoft via RSS CC BY 22/06/2022

    Gao & Blaze : le #jeu mobile immersif qui utilise et respecte vos données personnelles
    ▻https://framablog.org/2022/06/22/gao-blaze-le-jeu-mobile-immersif-qui-utilise-et-respecte-vos-donnees-pers

    Nous avons été contacté·es récemment par l’équipe de la coopérative « La Boussole », pour nous parler d’un tout nouveau projet : le jeu Gao & Blaze. Gao & Blaze, est un jeu libre et gratuit pour smartphone, qui permet de prendre conscience … Lire la suite­­

    #Interview #Libres_Logiciels #Culture_Libre #EducPop #émancipation #Licences #vie_privée

    Framasoft.org @framasoft via RSS CC BY
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  • @wilem_ortiz
    Wilem Ortiz @wilem_ortiz CC BY-SA 8/04/2022
    9
    @rastapopoulos
    @arno
    @odilon
    @hassan_nya
    @sombre
    @7h36
    @vanderling
    @colporteur
    @jluc1
    9

    Quelques années plus tard ... :D

    Si vous aimez l’anticipation et la science-fiction soft, une ambiance révolutionnaire avec un petit côté espionnage et piraterie, mais que vous n’aimez pas vivre un récit au travers de personnages qui sont du côté de l’autorité (au service de la loi ou de l’armée), mon roman-feuilleton pourrait peut-être vous intéresser.

    "Trois écoles" est en licence libre [CC BY-SA], lecture au format web, epub et pdf (gratuit et sans passer par Amazon et GAFAM) :
    ►https://troisecoles.noblogs.org

    Le premier chapitre disponible est assez long (11 500 mots, l’équivalent de 35 pages en livre de poche) et se lit comme une nouvelle avec un petit récit qui a son propre développement rencontre-quête-résolution, tout en présentant quelques-un⋅es des personnages important⋅es et des futurs enjeux.

    [ Avertissement de contenu : violence policière, isolement, dépression, menace raciste]

    ====================
    Résumé de 4e de couverture
    ====================
    La France, dans un futur proche. Depuis plus de dix ans un petit groupe clandestin s’organise en vue d’un projet insensé, renverser les structures centrales du pouvoir et de l’industrie dans le pays. Mais le temps presse, les pièces les plus importantes ne sont pas encore en place à l’approche du déclenchement révolutionnaire prévu par le groupe sans nom. Il faut réussir à négocier la sortie de laboratoire d’un outil à technologie neurale, par le réseau d’un trafiquant, et opérer un regroupement géographique avec une ancienne formation de combattantes dispersées à travers l’Europe.

    À une époque de surveillance étendue et de changements technologiques profonds où les neurosciences commerciales ont fait un bond, c’est grâce à l’aptitude mystérieuse d’une de ses membres, et à une hypothèse invérifiable jusque-là, que le groupe post-anarchiste pourrait trouver le moyen le plus rapide d’attaquer les pouvoirs en place. Autour de cette nébuleuse clandestine sans nom, des obstacles qu’elle rencontre et de ses contradictions, plusieurs voix, plusieurs parcours naissent ou s’abîment dans l’espoir d’une révolution prochaine. Un jeune nouveau est en cours de recrutement et chaque rendez-vous avec les membres anonymes devient un exercice « simulation », une ancienne en conflit ouvert avec le groupe fuit d’autres dangers dans les montagnes hors Europe, un membre déchu essaie de recréer ses propres cérémoniaux individualistes après le retour à une vie sans missions, dans la pauvreté et l’échec répétitif…
    –--------------------

    #roman #roman-feuilleton #licencelibre #trois_écoles

    Wilem Ortiz @wilem_ortiz CC BY-SA
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  • @martin
    Martin @martin PUBLIC DOMAIN 20/03/2022

    Mina the Hollower by Yacht Club Games » Update #13 - Exciting new surprises! — Kickstarter
    ▻https://www.kickstarter.com/projects/yachtclubgames/mina-the-hollower

    A Treasure Trove of Art

    […] The spark of the idea came way back in 2013 during the Shovel Knight kickstarter when someone shared with us a picture of an unknown game dev at a game jam using Shovel Knight sprites as reference. He was making art for HIS game referencing art from OUR game. We love the idea of enabling other game devs! So, to that end, we are finally realizing one or our dreams by publishing the Treasure Trove: a nearly 1 gigabyte .zip containing ALL of the art from the 7 years of production of Shovel Knight Treasure Trove. 1 gigabyte doesn’t sound like a lot in modern video game terms but it’s pixel art, these files are usually measured in Kilobytes. It’s huge and it’s YOURS!

    We’re publishing it all under the Creative Commons license [CC BY-NC 4.0].

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #yacht_club_games #jeu_vidéo_shovel_knight #licence_creative_commons #licence_cc_by_nc_4.0 #kickstarter #sprites #graphismes #réutilisation #prototypage #partage

    Martin @martin PUBLIC DOMAIN
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 4/12/2021
    1
    @ghald
    1

    Mon pays fabrique des #armes

    https://www.asset.imagotv.fr/img/content/documentary/cover_big/mon_pays_fabrique_des_armes.jpg

    Depuis quelques années, les ventes d’armes françaises explosent et notre pays est devenu le troisième exportateur mondial. Pourtant, le grand public sait peu de choses de ce fleuron industriel français, de ses usines, de ses salariés, des régions productrices d’armes et des grandes instances d’État chargées de les vendre.
    Car la France exporte massivement vers le Moyen-Orient. Beaucoup vers l’Arabie Saoudite. Au sein de l’État, qui arbitre lorsqu’il s’agit de vendre à des régimes suspectés de crimes de guerre ? A quoi la realpolitik nous contraint-elle ? Dans le reste de l’Europe, la société civile réagit à cette question. Si les armes sont si cruciales pour l’emploi des Français, si elles participent autant à l’indépendance de notre pays, pourquoi y sont-elles un angle mort du débat public ?

    ▻http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/54294_1

    #film #film_documentaire #documentaire
    #France #armement #commerce_d'armes #Dassault #Rafale #François_Hollande #Hollande #Inde #Qatar #Egypte #avions #bombes #munitions #missiles #MBDA #Nexter #Bourges #Avord #industrie_militaire #armée #La_Chapelle_Saint-Oursin #emploi #Jean-Yves_Le_Drian #ministère_de_l'armée #hélicoptère_Caïman #Direction_générale_de_l'armement (DGA) #commission_interministérielle_pour_l'étude_des_exportations_de_matériels_de_guerre (#CIEEMG) #Louis_Gautier #guerres #conflits #Cherbourg #CMN #Arabie_Saoudite #Yémen #crimes_de_guerre #ventes_d'armes #Traité_sur_le_commerce_des_armes (#TCA) #justice #contrat_Donas #Jean-Marc_Ayrault #licence_d'exportation #Jean-Charles_Larsonneur #canons_caesar #hypocrisie #impératif_de_vente #armes_de_surveillance #armes_d'interception #ERCOM #chiffrement #nexa_technologies #AMESYS #torture #complicité_d'actes_de_torture #Libye #al-Sissi #écoutes #Emmanuel_Macron #Macron #secret_défense

    CDB_77 @cdb_77
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  • @ant1
    ant1 @ant1 CC BY-NC 5/11/2021

    Arrêt du #financement des #énergies #fossiles à l’étranger : pourquoi la France ne fait pas partie des signataires
    ▻https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/11/05/arret-du-financement-des-energies-fossiles-a-l-etranger-pourquoi-la-france-n

    Cette initiative vise à ne plus délivrer de nouvelles #licences d’#exploration et d’#exploitation de #pétrole et de #gaz et à éliminer progressivement la #production existante – ce que la France a déjà entrepris depuis la loi Hulot de 2017 sur les #hydrocarbures. « Cela montre qu’il y a un problème de #cohérence en France : pourquoi ne plus octroyer de licences chez nous, mais continuer de financer des #projets ailleurs ? »

    ant1 @ant1 CC BY-NC
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  • @ericw
    EricW @ericw CC BY-SA 3/09/2021

    Monkey : the satirical Go package used unwittingly by Arduino and SalesForce - esoteric.codes
    ▻https://esoteric.codes/blog/bouk-monkey-satirical-code-used-by-people-who-dont-get-the-joke

    https://esoteric.codes/uploads/193df948-323d-4bab-bb51-5c48f1e7e26e/monkeypatching3.png

    If anyone actually wants to do monkey patching in Go, they can use this project which is being kept up to date and has a permissive license.

    But, just to spell it out in case it still isn’t clear: you shouldn’t!

    Quand les mauvaises pratiques de certains développeurs apparaissent au grand jour. Et pan, les doigts dans la tapette a souris !
    #monkey_patching #licences #développement #logiciel

    EricW @ericw CC BY-SA
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  • @martin
    Martin @martin PUBLIC DOMAIN 9/08/2021

    Gamasutra - Going forward, Unity devs will need Unity Pro to publish on consoles
    ▻https://gamasutra.com/view/news/386242/Going_forward_Unity_devs_will_need_Unity_Pro_to_publish_on_consoles.php

    In late June, Unity quietly updated its licensing policy requirements for developers working on “closed platforms” like Xbox, PlayStation, Nintendo Switch, and Google Stadia.

    Unity developers starting new projects will now need either a Unity Pro license or a Preferred Platform License Key to develop for these platforms.

    Certains développeurs consoles utilisant le moteur de jeu Unity devront débourser au moins $1800 par an et par utilisateur pour démarrer un nouveau projet à destination des consoles de jeux vidéo. Jusqu’ici, une licence gratuite était suffisante. Les développeurs ne semblent pas s’en inquiéter, certaines de ces licences étant déjà fournies par les consoliers.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #jeu_vidéo_unity #unity #licence #consoles #jeu_vidéo_consoles #business #développement #développement_informatique #jeu_vidéo_console_xbox #jeu_vidéo_console_playstation #jeu_vidéo_console_switch #sony #microsoft #nintendo #google

    Martin @martin PUBLIC DOMAIN
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  • @martin
    Martin @martin PUBLIC DOMAIN 11/07/2021

    Amazon libère la scierie - Lumberyard, Amazon Game Studios, Amazon Games - News - Factornews
    ▻https://www.factornews.com/actualites/amazon-libere-la-scierie-47757.html

    https://www.factornews.com/images/base/13/136682.jpg

    Conscient de cet état de fait, Amazon a décidé de rendre le Lumberyard complètement open source et a choisi la licence Apache 2.0 qui est très permissive. Le résultat s’appelle bêtement Open 3D Engine et le code est même déjà dispo sur GitHub. Le tout est géré par la toute nouvelle Open 3D Foundation, une nouvelle ONG créée par la Linux Foundation qui compte parmi ses membres fondateurs Adobe, Audiokinetic (Wwise), Huawei, Intel, Niantic (Pokémon Go), Red Hat et Wargaming.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #développement_informatique #open_source #logiciel_libre #licence_apache_2.0 #linux_foundation #moteur_de_jeu #amazon_lumberyard #open_3d_engine

    Martin @martin PUBLIC DOMAIN
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  • @jluc1
    JLuc’s trucs @jluc1 29/06/2021
    11
    @marcimat
    @rastapopoulos
    @cy_altern
    @jeanmarie
    @arno
    @7h36
    @biggrizzly
    @ericw
    @severo
    @tofulm
    @simplicissimus
    11

    Un assistant dopé à l’IA pour programmer un peu à notre place, avec OpenAI et entraîné sur des milliards de lignes de code par microsoft github. Et on dirait que ça marche : le codeur rédige un prototype de fonction et le commentaire qui décrit ce qu’elle fait (dans Visual Studio ...) et l’assistant rédige le code. Si on lui demande, il propose d’autres versions.
    ▻https://copilot.github.com

    #programmation #IA #deep_learning #github #visualstudio #openAI #text_generation

    JLuc’s trucs @jluc1
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 29/06/2021

      #programmation #IA #deep_learning #github

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @ericw
      EricW @ericw CC BY-SA 30/06/2021

      Et on dirait que ça marche

       : la remarque résume tout le problème des réseaux de neurones. Au jour d’aujourd’hui on ne sait pas prouver la correction des sorties par rapport aux entrées. Tant qu’on atteindra pas cet objectif (si tant est qu’il soit atteignable) il va être compliqué de faire confiance au code produit par ce zinzin.

      EricW @ericw CC BY-SA
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 30/06/2021

      Est-ce que tu peux expliciter ce que veut dire « prouver la correction des sorties par rapport aux entrées » ?

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @ericw
      EricW @ericw CC BY-SA 30/06/2021

      Pardon je me suis très mal exprimé. Je précise :
      Qu’on est pas capable aujourd’hui d’avoir un modèle mathématique déterministe expliquant le pourquoi d’une solution plutôt que d’une autre. un réseau de neurones est une boîte noire. C’est bien pour ça que j’ai trouvé la remarque « on dirait que ça marche » particulièrement à propos.

      Je ne suis pas très fan des systèmes n’ayant pas d’explicabilité.

      EricW @ericw CC BY-SA
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 30/06/2021

      Merci je comprends mieux :)

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @severo
      severo @severo PUBLIC DOMAIN 30/06/2021

      Si j’ai bien compris, c’est un autocomplete amélioré, et donc au pire on ignore les suggestions, et au mieux ça fait gagner du temps. Techniquement, c’est très utile à mon avis. Politiquement, ça implique d’envoyer tout le code, ainsi que toutes les mini-itérations (ajout/suppression de caractères, c’est à dire les hésitations des dévs), à github, ce qui leur permet d’entrainer leur modèle.

      https://copilot.github.com/diagram.png

      severo @severo PUBLIC DOMAIN
    • @jluc1
      JLuc’s trucs @jluc1 30/06/2021

      On dirait que ça fait plus, la démo est assez spectaculaire, mais c’est présenté à moitié comme simplement une alternative à la recherche sur internet et à l’écrémage des forums comme stackoverflow : « GitHub Copilot draws context from the code you’re working on, suggesting whole lines or entire functions. It helps you quickly discover alternative ways to solve problems, write tests, and explore new APIs without having to tediously tailor a search for answers on the internet. As you type, it adapts to the way you write code—to help you complete your work faster. » https://github.blog/2021-06-29-introducing-github-copilot-ai-pair-programmer

      JLuc’s trucs @jluc1
    • @ericw
      EricW @ericw CC BY-SA 30/06/2021

      Je vais encore faire mon grognon :o)

      Il y a un truc qui me gêne : le bidule est entraîné à partir de logiciels open source, puisque l’entraînement se fait à partir des déôts présents sur github, mais rien n’empêchera de s’en servir pour développer du logiciel propriétaire. Ça me chagrine un peu (doux euphémisme) que tout ce volume de connaissance issu du monde de l’open source puisse bénéficier au monde du logiciel propriétaire.

      EricW @ericw CC BY-SA
    • @severo
      severo @severo PUBLIC DOMAIN 30/06/2021

      Ouaip, c’est une bonne question : quelle licence pour le code généré ? Si les données d’entrainement contiennent des sources GPL3, on peut imaginer que le code devrait être contaminé (le mot est moche, mais l’idée est belle) et donc publié en tant que GPL3 aussi.

      J’imagine que la réponse de GitHub sera : c’est la responsabilité de la personne qui utilise la génération de code de s’en assurer, nous on ne fait que fournir un outil.

      severo @severo PUBLIC DOMAIN
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 30/06/2021

      Oui rien de foncièrement nouveau c’est le même principe que… depuis que la GPL existe, ou des sites comme stackoverflow : il est évident que des gens codant des logiciels privateurs peuvent lire du code de bibliothèques existantes en libre et les forums d’entraide et s’en inspirer pour leur code/architecture. Vu que leur logiciel est par nature une boite noire, ça n’arrive quasiment jamais de savoir si c’est repiqué tel quel ou adapté. Là c’est pareil mais directement depuis l’éditeur de code. Mais comme d’hab ce qui est nouveau c’est l’échelle, l’ampleur, de l’aspiration automatique.

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @valnum
      valnum @valnum 2/07/2021

      Sachant que Microsoft indexe le web via Bing, ils disposent d’un bon corpus, mais ont-ils le droit de l’utiliser ?

      valnum @valnum
    • @valnum
      valnum @valnum 2/07/2021
      @severo

      @severo bonne question, quelle licence s’applique ?

      En France (si mes connaissances ne sont pas obsolètes) le droit d’auteur s’applique. Donc si le logiciel copie du code il pourrait exposer le développeur à des poursuites en justice.

      valnum @valnum
    • @jluc1
      JLuc’s trucs @jluc1 12/07/2021

      Certains codes sont en effet reproduits avec les commentaires, même lorsqu’ils contiennent des jurons.

      JLuc’s trucs @jluc1
    • @jluc1
      JLuc’s trucs @jluc1 12/07/2021

      Voici une analyse de la qualité du code produit (et ça aborde la question du « faire use » qui permet d’ignorer la licence) ▻https://gist.github.com/0xabad1dea/be18e11beb2e12433d93475d72016902

      function validateUserJWT(jwt: string): boolean {
      return true;
      }

      JLuc’s trucs @jluc1
    • @jluc1
      JLuc’s trucs @jluc1 15/07/2021

      Une analyse légale, selon que le code ingurgité est sur github ou non, et qui porte aussi sur les licences : ▻https://fossa.com/blog/analyzing-legal-implications-github-copilot
      #licence #opensource #gpl #copilot

      JLuc’s trucs @jluc1
    • @jluc1
      JLuc’s trucs @jluc1 29/07/2021

      La FSF maintenant lance une enquête et un appel à contribution sur le sujet des aspects philosophiques et légaux de Copilot :
      ▻https://www.fsf.org/blogs/licensing/fsf-funded-call-for-white-papers-on-philosophical-and-legal-questions-around-co
      #IA #copilot #foss #fsf #github #opensource

      JLuc’s trucs @jluc1
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  • @olange
    Olivier Lange @olange CC BY-SA 24/02/2021
    1
    @02myseenthis01
    1

    Ethical Source: Open Source, Evolved
    ▻https://ethicalsource.dev

    « Social Good, Source Available.

    Christine Peterson coined the term ‹open source› in 1998.

    Coalescing around the ideal of software freedom, over the past 20 years the open source community has come to thrive, enjoying wild success and permanently changing the technology landscape. But the world has also changed in the past two decades. It’s time for open source to evolve to meet the magnitude and complexity of today’s social, political and technological challenges.

    Today, the same open source software that enriches the commons and powers innovation also plays a critical role in mass surveillance, anti-immigrant violence, protester suppression, racist policing, the deployment of cruel and inhumane weapons, and other human rights abuses all over the world.

    We want to do something about this misuse of our software. But as developers we don’t seem to have any recourse, no way to prevent our work from being used to harm others.

    We want to change that.
    We are creating ways to empower developers, giving us the freedom and agency to ensure that our work is being used for social good and in service of human rights.

    We are building tools to enforce fair, ethical, and community-minded terms for those who benefit from or are affected by our work.

    We are united in our conviction that software freedom must always be in service of human freedom.

    We are the Ethical Source Movement. »

    #openSource #ethicalSource #governance #licence #values #definition

    Olivier Lange @olange CC BY-SA
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  • @olange
    Olivier Lange @olange CC BY-SA 24/02/2021
    1
    @02myseenthis01
    1

    The Hippocratic License 2.1 — An Ethical License for Open Source Projects
    ►https://firstdonoharm.dev

    « For too long, we as software developers have divorced ourselves from the consequences of the code that we write. We have told ourselves that development is a pure and abstract pursuit, and have spent our careers writing programs with the goals of clarity, conciseness, readability, performance, and elegance.

    But we are starting to realize that the software that we create has a real and lasting impact on the world in which we live.

    Politics and software are so tangled that they cannot be reasonably separated. […]

    Introducing the Hippocratic License: an Ethical Source license that specifically prohibits the use of software to violate universal standards of human rights, and embodying the principles of Ethical Source Software. »

    #openSource #licence #governance #values #ethicalSource

    Olivier Lange @olange CC BY-SA
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  • @suske
    Suske @suske 23/02/2021

    Le PC d’occasion – 4e partie | Zythom
    ▻https://zythom.fr/2021/02/le-pc-doccasion-4e-partie

    Ayant constaté avec le support #Microsoft que la #licence #Windows 10 fournie avec le #PC d’#occasion était déclarée chez eux comme “piratée”, j’ai contacté aussitôt le vendeur de Backmarket. Voici nos échanges : [...]

    #145€ pour se faire piquer/lessiver sa vie privée à la poudre de Redmond ^^

    Bon en vrai dans l’histoire, il en trouve une un peu moins chère...

    Suske @suske
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 21/02/2021

    La #convention de #mécénat de la licence #BNP de #PSL enfin dévoilée

    Le collectif PSL contre-attaque, formé à l’origine en opposition à l’ouverture du #diplôme « #Sciences_pour_un_monde_durable » en 20191, a obtenu la convention de mécénat liant l’université PSL (#Paris_Sciences_et_Lettres) et la banque #BNP_Paribas, dans le cadre du financement de cette formation niveau #licence.

    https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/bnpsl-1536x581.png

    Depuis les débuts de cette formation sur le développement durable financée par la BNP Paribas, pollueur de renom, PSL clamait que la convention qui la liait à la BNP était un document confidentiel. La direction de PSL en avait même refusé l’accès aux élu·es du Conseil d’administration ! Après plusieurs demandes restées sans réponse, PSL contre-attaque a saisi la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA), qui nous a donné raison. PSL n’avait alors toujours pas communiqué la convention, et le collectif avait donc commencé un recours au tribunal administratif. Finalement, PSL nous a enfin envoyé la convention avec la BNP !

    Voici les éléments saillants de la convention ainsi que les doutes qui subsistent encore.

    • Le mépris du droit. PSL s’engage à être libre de « tout engagement qui l’empêcherait de signer le présent accord », au mépris de la loi qui prévoit que ce genre de document est public.

    • L’obsession de la #confidentialité. Sur les sept pages de la convention, une page complète est dédiée à la confidentialité. On comprend d’ailleurs mieux que PSL rechigne à fournir la convention quand on voit que la BNP se réserve le droit de résilier la convention, et de cesser le paiement en cas de divulgation de la convention !

    • La BNP Paribas ne s’engage à payer que de 2019 à 2024. Que deviendra la licence quand la source de financement s’arrêtera ? De plus, la convention est très peu contraignante pour la BNP, qui peut également rompre ses engagements sans gros dommages.

    • La clause de #protection_de_l’image de la BNP (article 7.3) : PSL s’engage à « ne faire aucune déclaration ni commentaire public susceptible de porter atteinte à l’image ou à la réputation du mécène ». Ce paragraphe très critiqué lors de la première version de la convention est assorti d’une mention qui protège la #liberté_pédagogique. Nous voilà rassuré·es. Néanmoins, prenons le problème autrement : pourquoi PSL accepte-t-elle de se bâillonner ? Comment former correctement au changement climatique sans parler des responsables, qui financent les énergies fossiles depuis des décennies et refusent d’en sortir malgré la catastrophe climatique à venir ?

    • Le « comité de suivi et d’information », comportant des membres de la BNP à 50 %, et dont le rôle est de « garantir les orientations stratégiques du projet ». Face au tollé suscité par l’ingérence de la BNP dans le contenu de la formation, PSL et la BNP se sont payées de mots en assurant que le comité ne jouera pas de rôle pédagogique et académique. Décider des orientations stratégiques d’une licence, sans jouer de rôle académique ou pédagogique, cela ne va pas de soi !

    • Le montant apporté par la BNP n’a pas été communiqué ; cependant, on peut l’estimer à environ 8 millions d’euros sur 5 ans.

    • La présence d’autres mécènes : les informations à disposition sont contradictoires. Dans une interview récente au Monde4, Alain Fuchs, le président de PSL qui a chapeauté la création de cette formation, prétend que d’autres mécènes sont présents (#Foncia et #Engie). Il l’a aussi affirmé en Conseil d’administration de PSL. Cependant, dans un courrier relatif à nos démarches pour accéder aux conventions, #Alain_Fuchs indiquait à propos des #conventions_de_mécénat : « Il n’en existe qu’une à ce jour ». Ces conventions ne nous ont pas été communiquées, alors que la CADA nous a donné raison pour obtenir ces documents s’ils existent.

    Pour la présence d’autres mécènes, comme pour les autres points cités, la direction de PSL donne des informations obscures, tient un double discours et se tient parfois à la limite de la légalité.

    La convention de mécénat peut être consultée dans son intégralité sur ce fil Twitter ou ci-dessous.

    https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_1.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_2.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_3.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_4.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_5.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_6.png https://f-origin.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/793/files/2021/02/Convention-n%C2%B02019-029-mecenat-Fondation-PSL-BNP-Paribas-1_Page_7.png

    ▻https://academia.hypotheses.org/31013
    #green-washing #BNPSL #privatisation #financement #université #France #facs

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    Pixflowave @pix_wave ART LIBRE 18/02/2021

    #Regouverner (1/2) : la nouvelle ère des #licences #libres | InternetActu.net
    ►https://www.internetactu.net/2021/02/17/regouverner-1-2-la-nouvelle-ere-des-licences-libres
    /assets/images/logo_ia.png

    Pixflowave @pix_wave ART LIBRE
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 15/02/2021
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    @colporteur
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    L’#enseignement_numérique ou le supplice des Danaïdes. Austérité, surveillance, désincarnation et auto-exploitation

    Où l’on apprend comment les étudiants en #STAPS de #Grenoble et #Saint-Étienne ont fait les frais de la #numérisation - #déshumanisation de l’#enseignement bien avant l’apparition du coronavirus. Et comment ce dernier pourrait bien avoir été une aubaine dans ce processus de #destruction programmé – via notamment la plate-forme #FUN (sic).

    Les #plateformes_numériques d’enseignement ne datent pas de la série quasiment continue de confinements imposés aux universités depuis mars 2020. Enseignante en géographie à l’Université Grenoble Alpes, je constate le développement croissant d’« outils numériques d’enseignement » dans mon cadre de travail depuis plus d’une dizaine d’années. En 2014, une « #licence_hybride », en grande majorité numérique, est devenue la norme à Grenoble et à Saint-Étienne dans les études de STAPS, sciences et techniques des activités physiques et sportives. En 2020, tous mes enseignements sont désormais numériques à la faveur de l’épidémie. Preuves à l’appui, ce texte montre que le passage total au numérique n’est pas une exceptionnalité de crise mais une #aubaine inédite d’accélération du mouvement de numérisation global de l’#enseignement_supérieur en France. La #souffrance et les dégâts considérables que provoque cette #numérisation_de_l’enseignement étaient aussi déjà en cours, ainsi que les #résistances.

    Une politique structurelle de #transformation_numérique de l’enseignement supérieur

    La licence hybride de l’UFR STAPS à Grenoble, lancée en 2014 et en majorité numérique, autrement dit « à distance », est une des applications « pionnières » et « innovantes » des grandes lignes stratégiques du ministère de l’Enseignement supérieur en matière d’enseignement numérique définies dès 2013. C’est à cette date que la plateforme FUN - #France_Université_Numérique [1] -, financée par le Ministère, a été ouverte, regroupant des #MOOC - Massive Open Online Courses - ayant pour but d’« inciter à placer le numérique au cœur du parcours étudiant et des métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche [2] » sous couvert de « #démocratisation » des connaissances et « #ouverture au plus grand nombre ». De fait, la plateforme FUN, gérée depuis 2015 par un #GIP - #Groupe_d’Intérêt_Public [3] -, est organisée autour de cours gratuits et en ligne, mais aussi de #SPOC -#Small_Private_Online_Course- diffusés par deux sous-plateformes : #FUN-Campus (où l’accès est limité aux seuls étudiant·e·s inscrit·e·s dans les établissements d’enseignement qui financent et diffusent les cours et doivent payer un droit d’accès à la plateforme) et #FUN-Corporate (plate-forme destinée aux entreprises, avec un accès et des certifications payants). En 2015, le ministère de l’Enseignement supérieur présentait le nouveau « #GIP-FUN » et sa stratégie pour « mettre en place un modèle économique viable en développant de nouveaux usages de cours en ligne » avec :

    - une utilisation des MOOC en complément de cours sur les campus, voire en substitution d’un #cours_magistral, selon le dispositif de la #classe_inversée ;
    - une proposition de ces #cours_en_ligne aux salariés, aux demandeurs d’emploi, aux entreprises dans une perspective de #formation_continue ;
    – un déploiement des plateformes en marques blanches [4]

    Autrement dit, il s’agit de produire de la sur-valeur à partir des MOOC, notamment en les commercialisant via des #marques_blanches [5] et des #certifications_payantes (auprès des demandeurs d’emploi et des entreprises dans le cadre de la formation continue) et de les diffuser à large échelle dans l’enseignement supérieur comme facteur de diminution des #coûts_du_travail liés à l’#encadrement. Les MOOC, dont on comprend combien ils relèvent moins de l’Open Source que de la marchandise, sont voués aussi à devenir des produits commerciaux d’exportation, notamment dans les réseaux postcoloniaux de la « #francophonie [6] ». En 2015, alors que la plateforme FUN était désormais gérée par un GIP, vers une #marchandisation de ses « produits », était créé un nouveau « portail de l’enseignement numérique », vitrine de la politique du ministère pour « déployer le numérique dans l’enseignement supérieur [7] ». Sur ce site a été publié en mars 2016 un rapport intitulé « MOOC : À la recherche d’un #business model », écrit par Yves Epelboin [8]. Dans ce rapport, l’auteur compare en particulier le #coût d’un cours classique, à un cours hybride (en présence et via le numérique) à un cours uniquement numérique et dresse le graphique suivant de rentabilité :

    https://lundi.am/local/cache-vignettes/L629xH437/num1-00e58.png?1613303285#.jpg

    Le #coût fixe du MOOC, à la différence du coût croissant du cours classique en fonction du nombre d’étudiants, suffit à prouver la « #rentabilité » de l’enseignement numérique. La suite du document montre comment « diversifier » (depuis des partenariats publics-privés) les sources de financement pour rentabiliser au maximum les MOOC et notamment financer leur coût de départ : « la coopération entre les universités, les donateurs, des fonds spéciaux et d’autres sources de revenus est indispensable ». Enfin, en octobre 2019, était publié sur le site du ministère de l’Enseignement supérieur un rapport intitulé « #Modèle_économique de la transformation numérique des formations dans les établissements d’enseignement supérieur [9] », écrit par Éric Pimmel, Maryelle Girardey-Maillard et Émilie‐Pauline Gallie, inspecteurs généraux de l’éducation, du sport et de la recherche. Le rapport commence par le même invariable constat néolibéral d’#austérité : « croissance et diversité des effectifs étudiants, concurrence nationale et internationale, égalité d’accès à l’enseignement supérieur dans les territoires et augmentation des coûts, dans un contexte budgétaire contraint », qui nécessitent donc un développement généralisé de l’enseignement numérique. La préconisation principale des autrices·teurs du rapport tient dans une « réorganisation des moyens » des universités qui :

    « consiste notamment à réduire le volume horaire des cours magistraux, à modifier les manières d’enseigner (hybridation, classes inversées...) et à répartir différemment les heures de cours, voire d’autres ressources, comme les locaux par exemple. Les économies potentielles doivent être chiffrées par les établissements qui devront, pour ne pas se voir reprocher de dégrader les conditions d’enseignement, redéployer ces montants dans les équipements ou le développement de contenus pédagogiques. »

    Autrement dit encore, pour financer le numérique, il s’agit de « redéployer » les moyens en encadrement humain et en locaux, soit les moyens relatifs aux cours « classiques », en insistant sur la dimension « pédagogique » du « redéploiement » pour « ne pas se voir reprocher de dégrader les conditions d’enseignement ». Le financement du numérique dans l’enseignement universitaire par la marchandisation des MOOC est aussi envisagé, même si cette dernière est jugée pour l’instant insuffisante, avec la nécessité d’accélérer les sources de financement qu’ils peuvent générer : « Le développement de nouvelles ressources propres, tirées notamment de l’activité de formation continue ou liées aux certificats délivrés dans le cadre des MOOCs pourrait constituer une voie de développement de ressources nouvelles. » Un programme « ambitieux » d’appel à « #flexibilisation des licences » a d’ailleurs été lancé en 2019 :

    Au‐delà de la mutualisation des ressources, c’est sur la mutualisation des formations qu’est fondé le projet « #Parcours_Flexibles_en_Licence » présenté par la mission de la pédagogie et du numérique pour l’enseignement supérieur (#MIPNES / #DGESIP) au deuxième appel à projets du #fonds_pour_la_transformation_de_l’action_publique (#FTAP) et financé à hauteur de 12,4 M€ sur trois ans. La mission a retenu quatre scénarios qui peuvent se combiner :

    - l’#hybridation d’une année de licence ou le passage au #tout_numérique ;

    - la transformation numérique partielle de la pédagogie de l’établissement ;

    - la #co‐modalité pour répondre aux contraintes ponctuelles des étudiants ;

    - les MOOCS comme enjeu de visibilité et de transformation.

    Le ministère a pour ambition, depuis 2013 et jusqu’à aujourd’hui, « la transformation numérique partielle de la pédagogie des établissements ». Les universités sont fermées depuis quasiment mars 2020, avec une courte réouverture de septembre à octobre 2020. L’expérience du passage au numérique, non plus partiel, mais total, est en marche dans la start-up nation.

    Nous avons déjà un peu de recul sur ce que l’enseignement numérique produit comme dégâts sur les relations d’enseignement, outre la marchandisation des connaissances qui remet en cause profondément ce qui est enseigné.

    A Grenoble, la licence « pionnière » de STAPS- Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives

    En 2014 et dans le cadre des politiques financières décrites précédemment, était lancée à Grenoble une licence « unique en son genre » de STAPS- Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives dont voici le fonctionnement :

    Les universités Grenoble-Alpes et Jean-Monnet-Saint-Étienne proposent une licence STAPS, parcours « entraînement sportif », unique en son genre : la scolarité est asynchrone, essentiellement à distance, et personnalisée.

    Cette licence s’appuie sur un dispositif de formation hybride : les étudiant·e·s s’approprient les connaissances chez eux, à leur rythme avant de les manipuler lors de cours en présentiel massés.

    Le travail personnel à distance s’appuie sur de nouvelles pédagogies dans l’enseignement numérique : les cours #vidéos, les #screencasts, #quizz et informations complémentaires s’articulent autour de #parcours_pédagogiques ; des sessions de #classe_virtuelle sont également organisées à distance [10].

    Dès 2017, des enseignant·e·s de STAPS faisaient paraître un texte avec la section grenobloise du syndicat FSU - Fédération Syndicale Unitaire - intitulé « Les STAPS de Grenoble sont-ils un modèle à suivre ? ». Les auteur·trice·s expliquaient que, en 2014, la présidence de l’université avait instrumentalisé un « dilemme impossible : “la pédagogie numérique ou la limitation d’accueil” ». Il s’agit ici d’un exemple significatif de technique néolibérale de capture de l’intérêt liée à la rhétorique de l’#austérité. Ce même non-choix a été appliqué dans l’organisation de la #PACES à Grenoble, première année de préparation aux études de médecine : numérique ou limitation drastique des étudiant·e·s accueilli·e·s. La tierce voie, toujours écartée, est évidemment celle de recruter plus d’enseignant·e·s, de personnels administratifs, de réduire les groupes d’amphithéâtres, de construire des locaux qui permettent à des relations d’enseignement d’exister. En 2017, les enseignant·e·s de STAPS constataient, effectivement, que « l’enseignement numérique permet(tait) d’accueillir beaucoup de monde avec des moyens constants en locaux et personnels enseignants titulaires (postes) ; et même avec une diminution des #coûts_d’encadrement ». Elles et ils soulignaient dans le même temps que le niveau d’#épuisement et d’#isolement des enseignant·e·s et des étudiant·e·s était inédit, assorti d’inquiétudes qui résonnent fortement avec la situation que nous traversons aujourd’hui collectivement :

    —Nous craignons que le système des cours numérisés s’accompagne d’une plus grande difficulté à faire évoluer les contenus d’enseignements compte tenu du temps pour les réaliser.
    — Nous redoutons que progressivement les cours de L1 soient conçus par un seul groupe d’enseignants au niveau national et diffusé dans tous les UFR de France, l’enseignant local perdant ainsi la main sur les contenus et ceux-ci risquant de se rigidifier.
    — Un certain nombre de travaux insistent sur le temps considérable des jeunes générations accrochées à leur smartphone, de 4 à 6 heures par jour et signalent le danger de cette pratique pour la #santé physique et psychique. Si s’ajoutent à ces 4 à 6 heures de passe-temps les 3 ou 4 heures par jour de travail des cours numériques sur écran, n’y a-t-il pas à s’inquiéter ?
    — Si les étudiants de L1 ne sont plus qu’une douzaine d’heures par semaine à l’université pour leurs cours, qu’en est-il du rôle de #socialisation de l’université ?

    (…)

    Il est tout de même très fâcheux de faire croire qu’à Grenoble en STAPS en L1, avec moins de moyens humains nous faisons aussi bien, voire mieux, et que nous ayons trouvé la solution au problème du nombre. Il serait plus scrupuleux d’exposer que :

    — nous sommes en difficulté pour défendre la qualité de nos apprentissages, que sans doute il y a une perte quant aux compétences formées en L1 et que nous devrons compenser en L2, L3, celles-ci. Ce qui semble très difficile, voire impossible ;
    — le taux de réussite légèrement croissant en L1 se fait sans doute à ce prix et qu’il est toujours faible ;
    — nous nous interrogeons sur la faible participation de nos étudiants au cours de soutien (7 % ) ;
    — nous observons que les cours numériques n’ont pas fait croître sensiblement la motivation des étudiants [11].

    Ces inquiétudes, exprimées en 2017, sont désormais transposables à large échelle. Les conditions actuelles, en période de #confinement et de passage au tout numérique sur fond de #crise_sanitaire, ne sont en effet ni « exceptionnelles », ni « dérogatoires ». Ladite « #exceptionnalité de crise » est bien plus l’exacerbation de ce qui existe déjà. Dans ce contexte, il semble tout à fait légitime de s’interroger sur le très probable maintien de l’imposition des fonctionnements généralisés par temps de pandémie, aux temps « d’après », en particulier dans le contexte d’une politique très claire de transformation massive de l’#enseignement_universitaire en enseignement numérique. Ici encore, l’analyse des collègues de STAPS publiée en 2017 sur les modalités d’imposition normative et obligatoire de mesures présentées initialement comme relevant du « volontariat » est éloquente :

    Alors qu’initialement le passage au numérique devait se faire sur la base du #volontariat, celui-ci est devenu obligatoire. Il reste à l’enseignant ne souhaitant pas adopter le numérique la possibilité d’arrêter l’enseignement qui était le sien auparavant, de démissionner en quelque sorte. C’est sans doute la première fois, pour bon nombre d’entre nous, qu’il nous est imposé la manière d’enseigner [12].

    Depuis 2020, l’utopie réalisée. Passage total à l’enseignement numérique dans les Universités

    Depuis mars et surtout octobre 2020, comme toutes les travailleur·se·s et étudiant·e·s des universités en France, mes pratiques d’enseignement sont uniquement numériques. J’avais jusqu’alors résisté à leurs usages, depuis l’analyse des conditions contemporaines du capitalisme de plateforme lié aux connaissances : principalement (1) refuser l’enclosure et la #privatisation des connaissances par des plateformes privées ou publiques-privées, au service des politiques d’austérité néolibérale destructrices des usages liés à l’enseignement en présence, (2) refuser de participer aux techniques de surveillance autorisées par ces outils numériques. Je précise ici que ne pas vouloir déposer mes cours sur ces plateformes ne signifiait pas me replier sur mon droit de propriété intellectuelle en tant qu’enseignante-propriétaire exclusive des cours. Au contraire, un cours est toujours co-élaboré depuis les échanges singuliers entre enseignant·e·s et étudiant·e·s ; il n’est pas donc ma propriété exclusive, mais ressemble bien plus à un commun élaboré depuis les relations avec les étudiant·e·s, et pourrait devoir s’ouvrir à des usages et des usager·ère·s hors de l’université, sans aucune limite d’accès. Sans défendre donc une propriété exclusive, il s’agit dans le même temps de refuser que les cours deviennent des marchandises via des opérateurs privés ou publics-privés, déterminés par le marché mondial du capitalisme cognitif et cybernétique, et facilité par l’État néolibéral, comme nous l’avons vu avec l’exposé de la politique numérique du ministère de l’Enseignement supérieur.

    Par ailleurs, les plateformes d’enseignement numérique, en particulier de dépôt et diffusion de documents, enregistrent les dates, heures et nombres de clics ou non-clics de toutes celles et ceux qui les utilisent. Pendant le printemps 2020, sous les lois du premier confinement, les débats ont été nombreux dans mon université pour savoir si l’ « #assiduité », comme facteur d’ « #évaluation » des étudiant·e·s, pouvait être déterminée par les statistiques individuelles et collectives générées par les plateformes : valoriser celles et ceux qui seraient les plus connectées, et pénaliser les autres, autrement dit « les déconnecté·e·s », les dilettantes. Les éléments relatifs à la #fracture_numérique, l’inégal accès matériel des étudiant·e·s à un ordinateur et à un réseau internet, ont permis de faire taire pendant un temps celles et ceux qui défendaient ces techniques de #surveillance (en oubliant au passage qu’elles et eux-mêmes, en tant qu’enseignant·e·s, étaient aussi possiblement surveillé·e·s par les hiérarchies depuis leurs fréquences de clics, tandis qu’elles et ils pouvaient s’entre-surveiller depuis les mêmes techniques).

    Or depuis la fermeture des universités, ne pas enseigner numériquement signifie ne pas enseigner du tout. Refuser les plateformes est devenu synonyme de refuser de faire cours. L’épidémie a créé les conditions d’un apparent #consentement collectif, d’une #sidération aussi dont il est difficile de sortir. Tous les outils que je refusais d’utiliser sont devenus mon quotidien. Progressivement, ils sont même devenus des outils dont je me suis rendue compte dépendre affectivement, depuis un rapport destructeur de liens. Je me suis même mise à regarder les statistiques de fréquentation des sites de mes cours, les nombres de clics, pour me rassurer d’une présence, là où la distance commençait à creuser un vide. J’ai eu tendance à surcharger mes sites de cours de « ressources », pour tenter de me rassurer sur la possibilité de resserrer des liens, par ailleurs de plus en plus ténus, avec les étudiant·e·s, elles-mêmes et eux-mêmes confronté·e·s à un isolement et une #précarisation grandissantes. Là où la fonction transitionnelle d’objets intermédiaires, de « médias », permet de symboliser, élaborer l’absence, j’ai fait l’expérience du vide creusé par le numérique. Tout en étant convaincue que l’enseignement n’est jamais une affaire de « véhicule de communication », de « pédagogie », de « contenus » à « communiquer », mais bien une pratique relationnelle, réciproque, chargée d’affect, de transfert, de contre-transfert, que « les choses ne commencent à vivre qu’au milieu [13] », je n’avais jamais éprouvé combien la « communication de contenus » sans corps, sans adresse, créait de souffrance individuelle, collective et d’auto-exploitation. Nombreuses sont les analyses sur la difficulté de « #concentration », de captation d’une #attention réduite, derrière l’#écran. Avec Yves Citton et ses travaux sur l’#écologie_de_l’attention, il m’apparaît que la difficulté est moins celle d’un défaut de concentration et d’attention, que l’absence d’un milieu relationnel commun incarné :
    Une autre réduction revient à dire que c’est bien de se concentrer et que c’est mal d’être distrait. Il s’agit d’une évidence qui est trompeuse car la concentration n’est pas un bien en soi. Le vrai problème se situe dans le fait qu’il existe toujours plusieurs niveaux attentionnels. (…) La distraction en soi n’existe pas. Un élève que l’on dit distrait est en fait attentif à autre chose qu’à ce à quoi l’autorité veut qu’il soit attentif [14].

    La souffrance ressentie en tant que désormais « enseignante numérique » n’est pas relative à ce que serait un manque d’attention des étudiant·e·s généré par les écrans, mais bien à l’absence de #relation incarnée.

    Beaucoup d’enseignant·e·s disent leur malaise de parler à des « cases noires » silencieuses, où figurent les noms des étudiant·e·s connecté·e·s au cours. Ici encore, il ne s’agit pas de blâmer des étudiant·e·s qui ne « joueraient pas le jeu », et n’ouvriraient pas leurs caméras pour mieux dissimuler leur distraction. Outre les questions matérielles et techniques d’accès à un matériel doté d’une caméra et d’un réseau internet suffisamment puissant pour pouvoir suivre un cours et être filmé·e en même temps, comment reprocher à des étudiant·e·s de ne pas allumer la caméra, qui leur fait éprouver une #intrusion dans l’#espace_intime de leur habitation. Dans l’amphithéâtre, dans la salle de classe, on peut rêver, regarder les autres, regarder par la fenêtre, regarder par-dessus le tableau, à côté, revenir à sa feuille ou son écran…pas de gros plan sur le visage, pas d’intrusion dans l’espace de sa chambre ou de son salon. Dans une salle de classe, la mise en lien est celle d’une #co-présence dans un milieu commun indéterminé, sans que celui-ci n’expose à une intrusion de l’espace intime. Sans compter que des pratiques d’enregistrement sont possibles : où voyagent les images, et donc les images des visages ?

    Pour l’enseignant·e : parler à des cases noires, pour l’étudiant·e : entendre une voix, un visage en gros plan qui ne le·la regarde pas directement, qui invente une forme d’adresse désincarnée ; pour tou·te·s, faire l’expérience de l’#annihilation des #corps. Même en prenant des notes sur un ordinateur dans un amphithéâtre, avec un accès à internet et maintes possibilités de « s’évader » du cours, le corps pris dans le commun d’une salle engage des #liens. Quand la relation ne peut pas prendre corps, elle flotte dans le vide. Selon les termes de Gisèle Bastrenta, psychanalyste, l’écran, ici dans la relation d’enseignement, crée l’« aplatissement d’un ailleurs sans au-delà [15] ».

    Le #vide de cet aplatissement est synonyme d’#angoisse et de symptômes, notamment, celui d’une #auto-exploitation accrue. Le récit de plusieurs étudiant.e.s fait écho à l’expérience d’auto-exploitation et angoisse que je vis, depuis l’autre côté de l’écran. Mes conditions matérielles sont par ailleurs très souvent nettement meilleures aux leurs, jouissant notamment de mon salaire. La précarisation sociale et économique des étudiant·e·s creuse encore le vide des cases noires. Plusieurs d’entre elles et eux, celles et ceux qui peuvent encore se connecter, expliquent qu’ils n’ont jamais autant passé d’heures à écrire pour leurs essais, leurs dissertations…, depuis leur espace intime, en face-à-face avec les plateformes numériques qui débordent de fichiers de cours, de documents… D’abord, ce temps très long de travail a souvent été entrecoupé de crises de #panique. Ensuite, ce temps a été particulièrement angoissant parce que, comme l’explique une étudiante, « tout étant soi-disant sur les plateformes et tout étant accessible, tous les cours, tous les “contenus”, on s’est dit qu’on n’avait pas le droit à l’erreur, qu’il fallait qu’on puisse tout dire, tout écrire, tout ressortir ». Plutôt qu’un « contenu » élaborable, digérable, limité, la plateforme est surtout un contenant sans fond qui empêche d’élaborer une #réflexion. Plusieurs étudiant·e·s, dans des échanges que nous avons eus hors numérique, lors de la manifestation du 26 janvier 2021 à l’appel de syndicats d’enseignant·e·s du secondaire, ont également exprimé cet apparent #paradoxe : -le besoin de plus de « #contenu », notamment entièrement rédigé à télécharger sur les plateformes pour « mieux suivre » le cours, -puis, quand ce « contenu » était disponible, l’impression de complètement s’y noyer et de ne pas savoir quoi en faire, sur fond de #culpabilisation d’« avoir accès à tout et donc de n’avoir pas le droit à l’erreur », sans pour autant parvenir à élaborer une réflexion qui puisse étancher cette soif sans fin.

    Face à l’absence, la privatisation et l’interdiction de milieu commun, face à l’expression de la souffrance des étudiant·e·s en demande de présence, traduite par une demande sans fin de « contenu » jamais satisfaite, car annulée par un cadre désincarné, je me suis de plus en plus auto-exploitée en me rendant sur les plateformes d’abord tout le jour, puis à des heures où je n’aurais pas dû travailler. Rappelons que les plateformes sont constamment accessibles, 24h/24, 7j/7. Poster toujours plus de « contenu » sur les plateformes, multiplier les heures de cours via les écrans, devoir remplir d’eau un tonneau troué, supplice des Danaïdes. Jusqu’à l’#épuisement et la nécessité - politique, médicale aussi - d’arrêter. Alors que je n’utilisais pas les plateformes d’enseignement numérique, déjà très développées avant 2020, et tout en ayant connaissance de la politique très offensive du Ministère en matière de déshumanisation de l’enseignement, je suis devenue, en quelque mois, happée et écrasée par la fréquentation compulsive des plateformes. J’ai interiorisé très rapidement les conditions d’une auto-exploitation, ne sachant comment répondre, autrement que par une surenchère destructrice, à la souffrance généralisée, jusqu’à la décision d’un arrêt nécessaire.

    L’enjeu ici n’est pas seulement d’essayer de traverser au moins pire la « crise » mais de lutter contre une politique structurelle de #destruction radicale de l’enseignement.

    Créer les milieux communs de relations réciproques et indéterminées d’enseignement, depuis des corps présents, et donc des présences et des absences qui peuvent s’élaborer depuis la #parole, veut dire aujourd’hui en grande partie braconner : organiser des cours sur les pelouses des campus…L’hiver est encore là, le printemps est toujours déjà en germe.

    ▻https://lundi.am/L-enseignement-numerique-ou-le-supplice-des-Danaides

    #numérique #distanciel #Grenoble #université #facs #France #enseignement_à_distance #enseignement_distanciel

    CDB_77 @cdb_77
    • @cy_altern
      cy_altern @cy_altern CC BY-SA 15/02/2021

      Le #coût fixe du MOOC, à la différence du coût croissant du cours classique en fonction du nombre d’étudiants, suffit à prouver la « #rentabilité » de l’enseignement numérique.

      mais non ! Si la création du MOOC est effectivement un coût fixe, son fonctionnement ne devrait pas l’être : à priori un cours en ligne décemment conçu nécessite des interactions de l’enseignant avec ses étudiants...

      cy_altern @cy_altern CC BY-SA
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    Fil @fil 1/02/2021
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    Une licence ouverte pour les vaccins, douce utopie ou arme fatale anti-Covid ? par Camille Gévaudan (Libération)

    ▻https://justpaste.it/3dup2

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    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 1/02/2021

      Merci Filou #fbmg #vaccins #brevets #licence_ouverte

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @touti
      vide @touti 1/02/2021

      passionnant, merci

      vide @touti
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 1/02/2021

      Quand un journaliste lui a demandé, à la télé, qui détenait le brevet [du vaccin contre la polio], Salk a eu cette réponse restée célèbre : « Eh bien, le peuple, je dirais. Il n’y a pas de brevet. Peut-on breveter le soleil ? »

      #propriété_intellectuelle #santé_publique #bien_commun #Bill_Gates

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @cy_altern
      cy_altern @cy_altern CC BY-SA 1/02/2021

      Mais dans les « situations d’urgence nationale » ou « d’autres circonstances d’extrême urgence », un Etat membre de l’OMC peut donc délivrer une licence obligatoire pour autoriser un tiers à fabriquer le produit sans le consentement du titulaire du brevet. Pas question d’en faire un juteux commerce pour l’export : les licences obligatoires doivent être accordées « principalement pour l’approvisionnement du marché intérieur », ou (pour les membres de l’UE) « vers des pays connaissant des problèmes de santé publique ». Et pour ne pas trop nuire aux intérêts du labo inventeur, les accords Adpic prévoient aussi que le deal ne sera pas gratuit : « Le détenteur du droit recevra une rémunération adéquate, compte tenu de la valeur économique de l’autorisation ».

      ...pas certain que la situation actuelle du COVID-19 soit suffisamment « d’urgence nationale » ou « d’extrême urgence » pour que ça justifie "d’écorner" le système...

      #licence_obligatoire

      cy_altern @cy_altern CC BY-SA
    • @fil
      Fil @fil 1/02/2021

      La célèbre interview de Salk
      ►https://www.youtube.com/watch?v=erHXKP386Nk

      cf. ▻https://seenthis.net/messages/148081

      Fil @fil
    • @yohooo
      yohooo @yohooo CC BY-ND 2/02/2021

      C’est ce que défend Cuba avec son vaccin :
      ►https://www.humanite.fr/vaccin-cuba-brise-la-domination-dun-secteur-monopolise-699519

      Nous convenons avec les organisations internationales de défense de la santé publique que les vaccins et les médicaments contre Covid-19 ne doivent pas être brevetés. Les acteurs internationaux qui défendent à tout prix le système capitaliste en crise et en décadence - les États-Unis, l’Union européenne et le Japon, entre autres - se sont positionnés contre l’exemption de brevets, car cela affecterait la spéculation financière et les bénéfices des sociétés transnationales qui commercialisent ces produits destinés à la santé humaine. Les gains qu’ils ont réalisés tout au long de la pandémie et ceux qu’ils espèrent continuer de réaliser sont énormes. Les riches sont désormais plus riches et les pauvres sont plus pauvres qu’en mars 2019, lorsque la pandémie a commencé. Le verrou des brevets laisse une grande partie de la population des pays les plus pauvres sans vaccins.

      yohooo @yohooo CC BY-ND
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 3/02/2021

      ▻https://seenthis.net/messages/899804

      Vanderling @vanderling
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  • @suske
    Suske @suske 21/01/2021

    Si comme moi vous avez un jour la faiblesse d’installer Teams sur votre Linux, autant savoir ;-)

    Meeting #Teams ce soir. Tentative de connexion à 18h59. #Microsoft décide à cet instant de m’envoyer un « code de sécurité » par #mail. Ce mail tombe dans ma boite perso à 19h19. Ma connexion n’a donc été possible que 20 minutes après ma tentative initiale, après avoir reçu le mail en question.

    Je ne vais pas rentrer dans le détail des #licences et systèmes d’authentification utilisés par Microsoft. Avoir installé cette application sur mon système Linux est une incohérence que j’assume par souci de convivialité avec mes contemporains en cette période de #vidéoconférences... A noter aussi : j’ai dû « me connecter » avec un « #compte_Microsoft » , ce n’est donc pas gratuit vu que d’après les #CGU mes #données_personnelles sont devenues un produit qu’ils peuvent exploiter... Ce n’est donc pas une solution à imposer à nos contemporains, qu’on se le dise.

    Suske @suske
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  • @april
    April.org @april CC BY 29/08/2020

    Intervention de l’April dans le Master I2L le 31 aout 2020
    ▻https://www.april.org/intervention-de-l-april-dans-le-master-i2l-le-31-aout-2020

    Start : 31 Août 2020 - 09:30End : 31 Août 2020 - 16:30

    François Poulain, administrateur de l’April, interviendra le 31 août 2020 à l’université de Calais dans le cadre du Master I2L (Ingénierie du Logiciel Libre) sur le thème : « Logiciel libre : droit d’auteur, #Licences, communautés et enjeux de société ». La deuxième partie du cours est prévue le mercredi 2 septembre. La journée de lundi est consacrée principalement à la présentation des concepts du droit d’auteur, du logiciel libre, de son histoire au travers du projet GNU. Puis des éléments autour des licences libres, des communautés du libre et de l’activité de l’April. La journée du mercredi sera l’occasion d’aborder la problématique du climat, regarder le rôle de l’informatique sur ce sujet, et la relation au logiciel libre. Il s’agira (...)

    #Le_Logiciel_Libre #L'association #Philosophie_GNU

    April.org @april CC BY
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  • @fil
    Fil @fil 19/08/2020
    9
    @ericw
    @cy_altern
    @biggrizzly
    @rastapopoulos
    @gblin
    @monolecte
    @7h36
    @reka
    @suske
    9

    The Anti-Capitalist Software License
    ▻https://anticapitalist.software

    The Anti-Capitalist Software License (ACSL) is a software license towards a world beyond capitalism. This license exists to release software that empowers individuals, collectives, worker-owned cooperatives, and nonprofits, while denying usage to those that exploit labor for profit.

    #licence

    Fil @fil
    • @b_b
      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN 19/08/2020

      En lien avec ▻https://seenthis.net/messages/863784 & ►https://seenthis.net/messages/843081

      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN
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  • @arno
    ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020
    8
    @kent1
    @pascal_le
    @ericw
    @vanderling
    @rastapopoulos
    @marcimat
    @grommeleur
    @tintin
    8

    Oh joie, comme environ 3 fois par jour, Darty m’envoie une newsletter me présentant une sélection de produits avec des réductions pas intéressantes.

    Dans celle-ci, l’illustration attire mon regard :
    ▻https://www.darty.com/darty-et-vous/maison/confort-de-la-maison/chauffage-climatisation/comment-marche-un-rafraichisseur-d-air

    https://www.darty.com/darty-et-vous/sites/default/files/thumbnails/image/chalor-de-chaloritude.jpg

    Parce qu’illico je me dis : mais je la connais, elle, je la connais. Mais d’où ?

    ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Hop un petit Google image, et je trouve l’origine de la photo :
      ▻https://fr.123rf.com/photo_95174949_fille-stressée-souffrant-d-amp-une-chaleur-rafraîchissante-

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1802/antonioguillem180200028/95174949-fille-stressée-souffrant-d-amp-une-chaleur-rafraîchissante-avec-un-ventilateur-assis-sur-un-canapé-dans.jpg

      C’est donc une « fille stressée souffrant d’une chaleur rafraîchissante avec un ventilateur assis sur un canapé dans le salon à la maison ». En effet.

      Mais ça ne me dit pas d’où je la connais.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      En tout cas, c’est une fille qui est généralement stressée et qui souffre beaucoup physiquement.

      Elle souffre dans le train :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900150/44976931-femme-a-souligné-avec-des-douleurs-au-cou-assis-dans-un-train-wagon-plaintes.jpg

      Elle souffre avec son bébé :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1708/antonioguillem170800100/83997386-mère-désespérée-tenant-son-bébé-en-colère-en-train-de-pleurer.jpg

      Elle souffre de la tête :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1409/antonioguillem140900064/31658733-femme-au-foyer-femme-dans-un-canapé-avec-des-maux-de-tête-et-une-main-sur-le-front.jpg

      Ah, elle avait déjà mal à la tête avant d’accoucher :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1702/antonioguillem170200159/71232750-femme-enceinte-avec-la-main-sur-le-front-souffrant-de-maux-de-tête-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-.jpg

      Et en plus elle souffre d’une pression artérielle basse (me dit le photographe) :
      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1802/antonioguillem180200005/95171476-femme-souffrant-d-amp-une-pression-artérielle-basse-tenant-de-la-soude-douce-assis-sur-un-canapé-dans.jpg

      Elle a mal au dos, aussi, quand elle est enceinte :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1702/antonioguillem170200166/71232757-femme-enceinte-souffrant-de-maux-de-dos-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-l-intérieur-de-la-maison.jpg

      En fait elle a mal au dos même quand elle est pas enceinte :
      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100170/69027609-femme-souffrant-des-maux-de-dos-et-de-se-plaindre-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg

      Et puis ses lunettes lui filent la migraine :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100129/68711098-femme-avec-des-lunettes-souffrant-de-fatigue-après-avoir-lu-un-ebook-assis-sur-un-canapé-chez-soi.jpg

      Ah, mais sa grossesse, ça a été un calvaire : elle a mal au ventre aussi

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1702/antonioguillem170200138/71232728-maux-de-ventre-femme-enceinte-souffrant-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-dans-un-intérieur-de-maison-av.jpg

      Et plus le niard il grandit, et plus il lui colle la migraine :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1801/antonioguillem180100450/94436426-vue-frontale-portrait-de-a-agacé-mère-à-son-bébé-fils-pleurer-séance-sur-une-divan-dans-les-salon-à-maison.jpg

      Et puis vraiment il faut qu’elle change de lunettes, parce que c’est pas possible de se faire du mal comme ça :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1707/antonioguillem170700152/83043413-tudiant-célibataire-portant-des-lunettes-souffrant-de-fatigue-visuelle-pendant-qu-il-étudie-dans-un-p.jpg

      Le café aussi, c’est connu, ça colle des migraines :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1709/antonioguillem170900113/86173952-triste-femme-se-plaignant-assis-dans-une-terrasse-de-café.jpg

      Non mais ce gosse, c’est pas possible :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1802/antonioguillem180200128/95457869-mère-souffrant-et-bébé-pleurant-désespérément-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg

      Au lit aussi elle souffre :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1601/antonioguillem160100129/50532379-profil-d-un-mal-de-tête-femme-souffrance-couchée-sur-le-lit-à-la-maison.jpg

      En fait, elle a aussi une fille, et c’est pas mieux que l’autre : la gamine aussi lui colle des migraines :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1710/antonioguillem171000017/87114556-bébé-en-colère-et-mère-fatiguée-allongé-sur-un-tapis-dans-une-pièce.jpg

      Migraines, horrible :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100175/69027621-femme-souffrant-de-maux-de-tête-et-se-plaçant-assise-sur-un-canapé-dans-le-salon-d-une-maison.jpg

      Là, grave ça va pas :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1503/antonioguillem150300192/37323207-femme-déprimée-pleurer-et-crier-désespérément-isolé-dans-un-fond-noir.jpg

      Un petit tour dehors pour s’aérer. Mais non, la migraine ne part pas :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1708/antonioguillem170800118/84149578-seul-étudiant-concerné-se-lamenter-seul-à-l-extérieur-dans-un-parc.jpg

      L’ordinateur lui prend la tête :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1709/antonioguillem170900035/85245067-une-seule-lecture-de-l-exécutif-inquiet-sur-le-contenu-en-ligne-dans-un-ordinateur-portable-assis-d.jpg

      Mal à la tête, nausée, tu serais pas enceinte ?

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1710/antonioguillem171000241/88672621-femme-enceinte-souffrant-de-migraine-assis-sur-un-canapé-à-la-maison.jpg

      Ah, c’est descendu dans le cou, je suis toute tendue, là :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100162/69027599-femme-souffrant-de-douleurs-au-cou-et-se-plaignant-assise-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg

      Un ibuprofène, vite, tant pis pour le Covid :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1706/antonioguillem170600091/80684052-femme-souffrant-d-une-douleur-de-tête-tenant-un-verre-d-eau-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-m.jpg

      Vraiment vraiment ? Ne cherches pas : c’est les lunettes. Au bout d’un moment, faut les changer (ou peut-être juste leur mettre des verres : les lunettes, ça marche mieux quand tu as pas juste des montures) :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1710/antonioguillem171000218/89084733-fille-portant-des-lunettes-avec-des-problèmes-de-cartes-à-l-amp-aide-de-lire-le-texte-portable-à-la-mai.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1801/antonioguillem180100008/92595559-femme-avec-des-problèmes-de-vue-en-essayant-de-lire-le-contenu-en-ligne-dans-un-ordinateur-portable-à-la.jpg

      Gniiii.

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1707/antonioguillem170700162/83972024-seule-femme-souffrant-de-douleurs-au-cou-après-une-mauvaise-fenêtre-de-nuit-dans-un-lit-de-dentiste-d-am.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1706/antonioguillem170600092/80684054-dame-souffrant-de-maux-de-tête-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1706/antonioguillem170600069/80699396-femme-de-travail-fatiguée-portant-un-costume-après-le-travail-pendant-que-sa-fille-dort-sur-un-lit-dans-.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1706/antonioguillem170600094/80684059-femme-souffrant-de-problèmes-de-respiration-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1711/antonioguillem171100183/90087903-portrait-de-façade-d-une-femme-triste-se-plaindre-dans-un-restaurant.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1710/antonioguillem171000251/88672656-une-femme-enceinte-souffrant-de-maux-de-rousseur-assis-sur-un-canapé-à-la-maison.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1710/antonioguillem171000092/88148077-femme-souffrant-de-problèmes-voir-à-lire-sur-le-contenu-de-la-ligne-d-amp-un-ordinateur-portable-à-la-m.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Mais ça ne me dit toujours pas d’où je la connais.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Ah, et puis des photos dans la rue qui me disent vraiment quelque chose (je veux dire : au-delà du fait que visiblement, même dans la rue elle en chie) :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1709/antonioguillem170900066/85348690-femme-célibataire-souffrant-de-mal-de-tête-dans-la-rue.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1709/antonioguillem170900070/85723757-femme-seule-souffrant-de-maux-de-tête-marchant-dans-la-rue.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1709/antonioguillem170900073/85723758-femme-seule-souffrant-cou-cou-marche-dans-la-rue.jpg

      Alors, hein, non ? Ça te dit rien non plus ?

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      En fait, elle vit avec quelqu’un. Est-ce le papa des enfants ?

      En tout cas, lui aussi il a mal :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1707/antonioguillem170700096/82118360-couple-s-éveillant-souffrant-après-une-mauvaise-nuit-dans-un-lit-pas-confortable-à-la-maison-ou-à-la-cham.jpg

      Il a mal, mais lui aussi je le connais ! Mais d’où… ?

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Mais c’est pas possible : ils se sont bien trouvés ces deux-là. Toujours tordus de douleur…

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1602/antonioguillem160200014/52407668-couple-fatigué-déménagement-souffrant-des-maux-de-dos-assis-sur-le-sol.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Et là, l’illumination : ces deux-là je sais d’où je les connais…

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900072/44715630-homme-déloyal-marche-avec-sa-petite-amie-et-en-regardant-surpris-par-une-autre-jeune-fille-séduisante.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Tu m’étonnes qu’elle ait mal à tête, toujours tendue, là, avec un trou du cul pareil.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @ledeuns
      Denis Fondras @ledeuns CC BY 23/07/2020

      Tu les as vu dans la rue. Iils marchaient main dans la main lorsqu’ils croisent une jeune femme en robe rouge. Le bonhomme jette un coup d’oeil discret et se fait un torticolis :-(

      Denis Fondras @ledeuns CC BY
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Mais mais ça va, te gêne pas, t’avais qu’à carrément la draguer sous mon nez…

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900052/44683562-discussion-de-trois-amis-en-colère-se-disputant-dans-un-café.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Mais qu’est-ce que je fous avec toi. Alors qu’on a déjà trois enfants…

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1604/antonioguillem160400008/56102113-homme-réconfortant-à-une-femme-déprimée-triste-qui-a-besoin-d-aide-dans-un-magasin-de-café-break-up-ou-le-m.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Pfff…

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1601/antonioguillem160100062/50563212-mauvaise-relation-avec-un-couple-ou-le-mariage-colère-et-triste-après-une-dispute-assis-sur-un-canapé-à-la.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1611/antonioguillem161100003/65125295-vue-de-face-d-un-couple-en-colère-regardant-les-uns-les-autres-de-côté-après-l-argument-dans-la-cuisi.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      – Voilà, c’est moi qui part. T’as qu’à garder les gosses, ils me prennent trop la tête.
      – Non, ne me laisse pas avec les monstres !
      – Et j’emmène l’Ibuprofène avec moi.

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1503/antonioguillem150300321/37920142-breakup-d-un-couple-avec-un-homme-triste-dans-le-fond-et-la-petite-amie-lui-laissant-au-premier-p.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 23/07/2020

      « une chaleur rafraîchissante » #licence_poétique

      #lol

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 23/07/2020

      y a p’t être aussi un léger biais de sélection…

      en cherchant juste le nom du photographe :

      https://thumbs.dreamstime.com/b/les-couples-dr-les-riant-avec-un-blanc-perfectionnent-le-sourire-44858833.jpg

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 23/07/2020

      malheureusement, l’actualité la rattrape…

      https://thumbs.dreamstime.com/b/l-exécutif-inquiet-vérifie-le-thermomètre-dans-la-quarantaine-de-covid-au-bureau-une-femme-inquiète-portant-un-masque-du-181538956.jpg

      avec une légende pas piquée des hannetons :
      L’exécutif inquiet vérifie le thermomètre dans la quarantaine de covid-19 au bureau.

      et un descriptif qui éclaire tout :

      Une femme inquiète vérifie le thermomètre portant un masque dans la quarantaine du 19 novembre, assise sur un bureau du bureau

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Ah tu vois que c’est pas ma faute : elle est mannequin spécialisée dans les soucis et les maux de tête. Il y a les mannequins pour les mains, les mannequins pour les maillots, les mannequins pour les coiffeurs, et donc les mannequins pour les migraines.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Bon, sinon, ta propre photo, c’est très malhonnête de ta part de la sortir de son contexte.

      Parce que regarde son haut vert-d’eau, avec le motif ajouré :

      https://thumbs.dreamstime.com/b/les-couples-dr-les-riant-avec-un-blanc-perfectionnent-le-sourire-44858833.jpg

      Balancé comme ça, on pourrait croire que c’est une jolie histoire. Mais on voit bien que c’est le même top que là :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900072/44715630-homme-déloyal-marche-avec-sa-petite-amie-et-en-regardant-surpris-par-une-autre-jeune-fille-séduisante.jpg

      et que là :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900052/44683562-discussion-de-trois-amis-en-colère-se-disputant-dans-un-café.jpg

      et là :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1707/antonioguillem170700152/83043413-tudiant-célibataire-portant-des-lunettes-souffrant-de-fatigue-visuelle-pendant-qu-il-étudie-dans-un-p.jpg

      et si je me fie à la couleur, sans doute aussi le même que là :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1503/antonioguillem150300321/37920142-breakup-d-un-couple-avec-un-homme-triste-dans-le-fond-et-la-petite-amie-lui-laissant-au-premier-p.jpg

      Il me semble que le contexte est tout à fait éclairant : c’est une histoire malheureuse, et cette jeune femme en souffre épouvantablement.

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      D’ailleurs :

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100071/68711025-pouse-trouve-culotte-sur-un-canapé-et-découvre-que-son-mari-la-trompe.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1701/antonioguillem170100067/68711022-couple-en-argumentant-femme-crier-à-son-mari-désespéré-assis-sur-un-canapé-dans-le-salon-à-la-maison.jpg https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1610/antonioguillem161000018/64936817-couple-en-colère-faisant-valoir-à-l-extérieur-dans-un-parc-avec-la-ville-en-arrière-plan.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Il est grave le mec:

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1601/antonioguillem160100082/50566205-unfaithful-homme-embrassant-sa-petite-amie-en-est-à-la-recherche-les-uns-les-autres-dans-la-rue.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020

      Nan mais vraiment:

      https://previews.123rf.com/images/antonioguillem/antonioguillem1509/antonioguillem150900053/44683565-cheater-homme-tricherie-lors-d-une-proposition-de-mariage-avec-sa-petite-amie-innocente.jpg

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @arno
      ARNO* @arno ART LIBRE 23/07/2020
      @simplicissimus

      @simplicissimus Je ne comprends pas comment tu peux défendre ce mec.

       :-))

      ARNO* @arno ART LIBRE
    • @marcimat
      marcimat @marcimat 24/07/2020

      #roman-photo

      marcimat @marcimat
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 24/07/2020

      Les légendes (noms des photos), mal traduites, sont effectivement de véritables épisodes de feuilleton. La dernière particulièrement gratinée, en effet.

      Deux remarques :
      • je serais curieux de savoir quel est le revenu mensuel du photographe. Autrement dit, l’exploitation méthodique d’un tel filon permet-il de croûter pour le photographe, son modèle favori et les 2 comparses
      • j’ai du mal à imaginer que les séances de pose ne soient pas ponctuées de fous rires. En faire trop, jamais !

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @antonin1
      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA 24/07/2020

      #photographie #lol

      Antonin @antonin1 CC BY-NC-SA
    • @fil
      Fil @fil 24/07/2020
      @arno

      Je suis un peu inquiet pour ta santé mentale @arno ; répète après moi "person woman man camera tv".

      L’interview de Laura et Mario (TL ;DR : “hahaha”) :
      ▻https://nymag.com/intelligencer/2017/08/disloyal-man-meme-models-laura-mario-antonio-guillem.html
      et un mail de Guillem rebâtonné (TL ;DR : “todo bien”) :
      ▻https://nymag.com/intelligencer/2017/08/antonio-guillem-the-photographer-behind-guy-looking-back-meme.html

      Fil @fil
    • @b_b
      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN 24/07/2020
      @fil

      haaa merci @fil ! sinon ça va ? pas trop «contaminé» après ces recherches ? ^^

      #meme_cluster

      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN
    • @vanderling
      Vanderling @vanderling 8/08/2020

      gwenndael.tumblr.com/

      https://64.media.tumblr.com/7e3371837ef5f5f343eb33f73917817a/tumblr_pe13dfUoyq1rh1ctpo1_540.jpg

      ▻https://www.slate.fr/story/167720/suede-meme-distracted-boyfriend-juge-sexiste

      Vanderling @vanderling
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 9/07/2020

    VIH & #Banque_mondiale

    Les exigences du #FMI, imposant la restriction des dépenses publiques dans le but de relancer les économies, ont des conséquences graves sur la propagation des épidémies et l’accès aux traitements, tandis que le monopole des firmes pharmaceutiques est rarement remis en question, occasionnant des dépenses absurdes et parfaitement évitables. Malgré les échecs répétés des mesures d’austérité néolibérales et le succès du Portugal, qui a pris la voie opposée, les institutions internationales continuent d’imposer leur carcan, au mépris de la vie des personnes.

    https://vacarme.org/local/cache-vignettes/L500xH334/pl-buenosaires-rvb-2db54.jpg?1546717603#.jpg

    ▻https://vacarme.org/article3193.html

    #VIH #HIV #sida #santé #ViiV_Healthcare #big-pharma #industrie_pharmaceutique #licences_volontaires #médicaments #ajustements_structurels #Argentine #austérité #Roche #La_Roche #Grèce #Portugal #Pfizer #système_de_santé #brevets #médicaments_génériques #sofsbuvir #licence_d'office #évasion_fiscale #pandémie

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 9/07/2020

      Les effets des politiques d’austérité sur les dépenses et services publics de santé en Europe

      Cet article analyse l’évolution des politiques et des dépenses de santé depuis la grande récession (2008-2009) dans les pays européens. Dans un premier temps, l’article analyse les modalités des réformes et des mesures prises dans le secteur de la santé, en particulier depuis le tournant de l’austérité débuté en 2010, qu’il s’agisse de mesures visant à diminuer directement le volume et le prix des soins au moyen d’une limitation des emplois et des rémunérations dans le secteur de la santé ou à travers des réformes plus « structurelles ». La compression des dépenses publiques de santé a été d’autant plus forte que les mesures ont porté sur le facteur travail. Dans un second temps, l’article documente et analyse l’évolution des dépenses de santé. Si la croissance des dépenses (totales et publiques) de santé a été très peu altérée durant la récession de 2008-2009, une rupture est intervenue dans tous les pays après 2009 (l’Allemagne faisant exception). Certains pays « périphériques » ont connu une baisse des dépenses de santé sans équivalent dans l’histoire contemporaine. L’article conclut sur les limites des politiques d’austérité appliquées au champ de la santé, non pas tant au regard de leurs effets sur le soin ou la situation sanitaire, mais au regard même de leur objectif de réduction des déficits publics. Les travaux montrent que les restrictions opérées dans les dépenses publiques de santé, mais aussi celles en matière d’éducation et de protection sociale, ont des effets récessifs désastreux et s’avèrent inefficaces, ou moins efficaces que des réductions d’autres dépenses publiques.

      ▻https://www.cairn.info/revue-de-l-ires-2017-1-page-17.htm

      CDB_77 @cdb_77
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  • @jeanmarie
    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 29/06/2020
    2
    @b_b
    @cy_altern
    2

    Climate Strike Software

    Climate Strike Software is software that uses the Climate Strike License, a software license that developers can use to prohibit the use of their code by applications or companies that threaten to accelerate climate change through fossil fuel extraction.

    Une #licence_logicielle interdisant l’utilisant par des sociétés contribuant au #changement_climatique via l’extraction d’énergies fossiles.

    ▻https://github.com/climate-strike/license

    Via ▻https://twitter.com/tristanharris/status/1277136696568508418

    https://i.imgur.com/x6ksHl4.png

    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
    • @b_b
      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN 30/06/2020

      Un peu en lien avec ▻https://macwright.org/2020/06/21/ethics-in-geo.html qui mentionne ►https://firstdonoharm.dev déjà cité ici ►https://seenthis.net/messages/843081

      Ethos licensing is a way of using the power of copyright to do more than just protect your rights or give them away: it’s the idea that you could prevent human rights abusers from using your work via legal means.

      It probably won’t work, at least how you would hope. We’re in the age of legal realism, in which power and money matters more than the letter of the law. And you probably shouldn’t call it ‘open source’ because the OSI, the organization that controls the term (somehow?) says that ethos licensing isn’t open source. But using an exotic license would work in the case of large companies which have explicit lists of allowed & banned licenses, like Google.

      b_b @b_b PUBLIC DOMAIN
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  • @framasoft
    Framasoft.org @framasoft CC BY 1/06/2020

    Un coup de pouce de #Sourcehut pour financer vos débuts sur #PeerTube ?
    ▻https://framablog.org/2020/06/01/un-coup-de-pouce-de-sourcehut-pour-financer-vos-debuts-sur-peertube

    Pour la culture #Libre, le problème du #Financement est souvent crucial. Voici la proposition d’une sorte de petite bourse de « débutant sur PeerTube » qui nous fait plaisir et que nous vous invitons à considérer. Sourcehut qui fait cette offre est … Lire la suite­­

    #Contributopia #caméra #Liberapay #licence_libre #micro #OpenSource #Video

    Framasoft.org @framasoft CC BY
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 2/03/2020
    1
    @gonzo
    1

    #Arrêté du 27 janvier 2020 relatif au #cahier_des_charges des #grades_universitaires de #licence et de #master

    ▻https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041623431&dateTexte=&categorieLie
    #France #université #ESR #enseignement_supérieur #France

    –----

    Commentaire de Yann Bisiou, Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles :

    Ce texte est, une nouvelle fois, bien mal nommé puisque sa finalité principale est de permettre aux établissements qui ne sont pas des universités, en particulier les #établissements_privés, de délivrer les grades de Licence et de master pour leurs « Bachelors » ou leurs diplômes « Grande École ». Et oui, la pseudo « excellence » à la française n’est pas reconnue dans le monde entier où seuls les diplômes d’universités publiques, Licence, Maîtrise ou maintenant Master, et Doctorat, sont légitimes. Avec le « #grade » qui se superpose au « #diplôme » le #lobby des Écoles sauve son fonds de commerce.

    ▻https://lesupenmaintenance.blogspot.com/2020/03/en-marche-vers-le-sup-deux-vitesses.html
    #grandes_écoles

    –-----

    J’ajoute à cette métaliste des réformes à venir (ou pas, espérons-le) qui intéressent l’#enseignement_supérieur :
    ►https://seenthis.net/messages/820330

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 13/02/2020
    3
    @odilon
    @kassem
    @vazi
    3
    @reka @odilon @karine4 @fil @albertocampiphoto

    Farine de teff : main-basse sur une tradition africaine

    http://s.rfi.fr/media/display/dbfbc956-4dec-11ea-b046-005056bfd1d9/w:980/p:16x9/000_par7804814_0.jpg

    Pendant plus de quinze ans, une société néerlandaise a fait prospérer un brevet qu’elle avait déposé en Europe sur la farine de teff, une céréale servant d’aliment de base en Éthiopie et en Érythrée depuis des siècles, en dépit des protestations de nombre d’ONG qui considèrent cette pratique comme un vol des cultures traditionnelles, notamment africaines. Enquête.

    C’est une crêpe épaisse couleur sable, sur laquelle les cuisinières dispersent les purées, les viandes mijotées, les ragoûts. Des lambeaux déchirés avec la pince des doigts servent à porter le repas à la bouche. Depuis des siècles, c’est ainsi que l’on mange en Éthiopie et en Érythrée : sur une injera, une grande galette spongieuse et acidulée fabriquée à base de teff, une graine minuscule aux propriétés nutritives exceptionnelles, riche en protéines et sans gluten. Depuis trois mille ans, on la récolte en épi dans des brassées de fines et hautes herbes vertes sur les hauts-plateaux abyssins.

    Mais une cargaison de teff expédiée en 2003 aux Pays-Bas a aussi fait la fortune d’une petite société privée néerlandaise. Dirigée par l’homme d’affaires Johannes « Hans » Turkensteen et le chercheur Jans Roosjen, cette structure baptisée à l’époque Soil & Crop Improvements (S&C) a en effet prospéré sur un brevet européen s’appropriant l’utilisation de cette « super céréale », alors que le marché du bio et des aliments sans gluten connaissait une expansion progressive.

    Un voyage d’affaires

    Tout avait commencé quelques mois plus tôt par un voyage de Hans Turkensteen à Addis-Abeba. Se prévalant du soutien de l’Université de sciences appliquées de Larenstein, l’homme d’affaires avait signé, en mars 2003, un mémorandum avec l’Organisation éthiopienne de la recherche agricole, l’EARO, accordant à sa société la livraison de 1 440 kg de graines de teff, prétendument destinées à l’expérimentation scientifique.

    « Turkensteen a fait croire à un accord mutuellement bénéfique pour toutes les parties : un meilleur rendement du teff pour les agriculteurs éthiopiens et un programme de lutte contre la pauvreté pour l’université, raconte le journaliste éthiopien Zecharias Zelalem, qui a mené sur le sujet une grande enquête pour le quotidien éthiopien Addis Standard. Il a même utilisé le prétexte de la grande famine de 1984 pour convaincre les signataires, affirmant que si les paysans éthiopiens avaient eu un meilleur teff à l’époque, le désastre n’aurait pas eu lieu. »

    Or, parallèlement, S&C a déposé auprès de l’agence néerlandaise des brevets une demande de protection des « méthodes de transformation » du teff ; un brevet finalement accordé le 25 janvier 2005, contraignant tous ceux qui souhaiteraient produire de la farine de teff ou des produits issus de la graine éthiopienne à obtenir une licence auprès d’eux, contre le paiement de royalties. Au bas du document figurait cette mention pour le moins étonnante pour une farine utilisée depuis des millénaires : « Inventeur : Jans Roosjen ».

    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/aefimagesnew/imagecache/aef_image_original_format/sites/images.rfi.fr/files/aefimagesnew/aef_image/000_par7804815_0.jpg

    « Étonnement, les autorités éthiopiennes n’ont pas admis - ou n’ont pas voulu admettre - la supercherie, se désole Zecharias Zelalem. Même après que l’Université de Larenstein a exprimé des doutes et commandé un rapport d’enquête sur l’accord et même après que les Néerlandais ont reçu un "Captain Hook Award" [une récompense infamante baptisée d’après le pirate de dessin animé Capitaine Crochet et décernée chaque année par une coalition d’ONG, la Coalition contre la biopiratie, ndlr] en 2004, pour leur exploit en matière de biopiraterie. »

    Sans autres entraves que les protestations et la mauvaise publicité, les deux associés ont donc continué leur moisson de brevets. Les années suivantes, ils ont d’abord obtenu une licence auprès de l’Office européen des brevets, lui ouvrant le droit de faire des demandes auprès des agences de protection de la propriété intellectuelle d’Allemagne, d’Australie, d’Italie et du Royaume-Uni.

    « Les plus étonnant, explique l’avocat allemand Anton Horn, spécialiste de la propriété intellectuelle, est que le bureau européen des brevets leur aient accordé un brevet exactement tel qu’ils l’avaient demandé. C’est très rare. D’habitude, on fait une demande plutôt large au départ, afin que le périmètre puisse être réduit pendant son examen par le bureau des brevets. Là, non. Il a été accepté tel quel, alors que, pour ma part, il m’a suffi de trente minutes pour comprendre que quelque chose clochait dans ce brevet. » Du reste, ajoute-t-il, celui-ci a été refusé par les agences des États-Unis et du Japon.

    Treize années de bénéfices

    Pourtant, pendant les treize années suivantes, personne n’est venu s’opposer à ce que Zecharias Zelalem considère comme « un pillage des traditions éthiopiennes et un pur et simple vol des paysans éthiopiens ». C’est la curiosité de la presse éthiopienne qui a commencé à perturber des affaires alors florissantes.

    Toutefois, de faillites opportunes en changements de noms, la compagnie néerlandaise, rebaptisée entre-temps ProGrain International, a tout fait pour conserver les droits acquis par son tour de passe-passe juridique. Elle a continué à développer son activité, au point que Turkensteen a pu, par exemple, célébrer en grande pompe, en 2010, la production de sa millième tonne de farine de teff dans ses usines d’Espagne, de Roumanie et des Pays-Bas. À raison de 100 euros le kilo, selon le compte effectué en 2012 par l’hebdomadaire éthiopien Addis Fortune, son bénéfice a été considérable, alors que l’Éthiopie n’a touché, en tout en pour tout, qu’environ 4 000 euros de dividendes, selon l’enquête du journaliste Zecharias Zelalem.

    Mais l’aventure a fini par atteindre ses limites. Un jour de 2017, saisi par un ami éthiopien devenu directeur du Bureau éthiopien de la propriété intellectuelle, l’avocat Anton Horn a d’abord suggéré aux associés néerlandais de ProGrain International, par courrier, d’abandonner, au moins en Allemagne, leurs droits sur la farine de teff. Mais le duo néerlandais n’a pas répondu. Puis une société ayant acheté une licence à la société de Turkensteen et Roosjen a attaqué le brevet néerlandais devant un tribunal de La Haye, refusant dorénavant de lui payer des royalties. Pari gagné : le 7 décembre 2018, la justice lui a donné raison et « annulé » le brevet, estimant qu’il n’était ni « innovant » ni « inventif », tandis que, simultanément, sur ses propres deniers, Anton Horn a contesté le brevet en Allemagne devant les tribunaux et obtenu, là aussi, son annulation. Deux coups portés au cœur de la machine industrielle des Néerlandais, après quinze ans sans anicroche.

    Abandon progressif

    Sollicités par RFI, ni la société détentrice des brevets restants ni Hans Turkensteen n’ont souhaité donné leur version de l’histoire. Mais le duo néerlandais semble avoir abandonné la partie et renoncé à ses droits. Annulé aux Pays-Bas et en Allemagne, le brevet reste cependant valide aujourd’hui dans plusieurs pays européens. « Mais depuis août 2019, le non-paiement des frais de renouvellement du brevet devrait conduire logiquement, durant l’été 2020, à l’annulation de celui-ci dans tous les pays de l’espace européen », espère Anton Horn.

    Cette appropriation commerciale d’une tradition africaine par une société occidentale n’est pas un cas unique. En 1997, la société américaine RiceTec avait obtenu un brevet sur le riz basmati, interdisant de fait la vente aux États-Unis de riz basmati cultivé dans ses pays d’origine, l’Inde et le Pakistan. « En 2007, la société pharmaceutique allemande Schwabe Pharmaceuticals obtenait un brevet sur les vertus thérapeutiques de la fleur dite pélargonium du Cap, originaire d’Afrique du Sud et connue pour ses propriétés antimicrobiennes et expectorantes, ajoute François Meienberg, de l’ONG suisse ProSpecieRara, qui milite pour la protection de la diversité génétique et culturelle. Brevet finalement annulé en 2010 après une bataille judiciaire. Et c’est aujourd’hui le rooibos (un thé rouge, ndlr), lui aussi sud-africain, qui fait l’objet d’une bataille similaire. »

    Des négociations internationales ont bien été engagées pour tenter de définir un cadre normatif qui enrayerait la multiplication des scandales de vol de traditions ancestrales par des prédateurs industriels. Mais elles n’ont pour l’instant débouché sur rien de significatif. Le problème est que, d’une part, « tous les pays ne protègent pas les traditions autochtones de la même manière, explique François Meierberg. Les pays scandinaves ou la Bolivie, par exemple, prennent cette question au sérieux, mais ce sont des exemples rares. » L’autre problème est que nombre d’États industrialisés refusent d’attenter à la sainte loi de la « liberté du commerce ». Au prix, du coup, de la spoliation des plus démunis.

    ▻http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200212-farine-teff-main-basse-une-tradition-africaine
    #teff #farine #alimentation #céréale #céréales #agriculture #Afrique #tef #injera #Pays-Bas #brevet #industrie_agro-alimentaire #mondialisation #dynamiques_des_suds #ressources_pédagogiques #prédation #géographie_culturelle #culture #Hans_Turkensteen #Turkensteen #Jans_Roosjen #Soil_&_Crop_Improvements (#S&C) #brevet #propriété_intellectuelle #gluten #bio #EARO #licence #loyalties #Université_de_Larenstein #Captain_Hook_Award #biopiraterie #pillage #vol #ProGrain_International #justice #innovation #appropriation_commerciale #RiceTec #riz #riz_basmati #basmati #Inde #Pakistan #Schwabe_Pharmaceuticals #industrie_pharamceutique #big_pharma #multinationales #mondialisation #globalisation

    L’injera, plat cuisiné dans la #Corne_de_l'Afrique, notamment #Erythrée #Ethiopie :

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/0/03/Alicha_1.jpg/250px-Alicha_1.jpg

    ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Injera

    ping @reka @odilon @karine4 @fil @albertocampiphoto

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