#Des_Livres_en_Communs lance son appel à publication 2024
▻https://framablog.org/2024/02/09/des-livres-en-communs-lance-son-appel-a-publication-2024
Rappelez-vous, il y a deux ans (déjà !) nous vous avions annoncé le lancement de notre maison d’édition version 2 qui succède à Framabook. #des_livres_en_communs avait alors lancé deux propositions : un modèle alternatif radical (et anticapitaliste) à l’édition, … Lire la suite
#Communs_culturels #Commun #DLeC #édition #licence_libre #Livre #Projet
]]>#PVH éditions et #Ludomire : édités, libérés
▻https://framablog.org/2023/03/22/pvh-editions-et-ludomire-edites-liberes
Le 12 janvier dernier, PVH éditions a annoncé la libération de sa collection Ludomire. Vu la faible fréquence de ce genre de démarche dans le milieu de l’édition traditionnelle, nous avons eu envie d’aller interroger ce courageux éditeur suisse. Rencontre … Lire la suite
#Communs_culturels #Lecture #communs #Crouzet #édition #Interview #licence_libre #Ploum
]]>Entretien avec David Revoy : « Au début, publier en licence libre me faisait peur »
▻https://www.unioncommunistelibertaire.org/?Entretien-avec-David-Revoy-Au-debut-publier-en-licence-l
Faire des bandes dessinées, décider d’en abandonner le droit d’auteur et espérer en vivre en terres capitalistes, mais quelle idée ! C’est pourtant ce qu’a décidé de faire le bédéiste et militant libriste David Revoy. Retour sur un parcours hors du commun dans les communs.
Alternative libertaire : Salut David, ton œuvre principale narre les aventures de la jeune sorcière Pepper et de son chat Carrot, et tu diffuses tes œuvres sous licences libres. Qu’est-ce qui t’as mené à faire de tes œuvres des communs ?
David Revoy : Au début, les licences libres me faisaient peur, j’avais peur qu’un de mes personnages soit repris, que mon style soit imité, que je n’ai pas de contrôle dessus.
Dans les années 2009–2010, j’ai travaillé pour la Blender Foundation, la Creative Commons était obligatoire et sous son égide, ça me faisait moins peur. J’ai fait des concept-arts et ça s’est bien passé, j’ai vu de belles dérivations, des fan-arts et aucune dérivation déplaisante, ça m’a beaucoup rassuré. J’ai même vu des effets bénéfiques de propagation, d’audience et d’engouement. Il y avait une plus-value, ça devenait un bien commun, un bac à sable que d’autres créateurs et créatrices pouvaient réutiliser.
Quand j’ai fait mon propre projet de bande dessinée, Pepper & Carrot [1], c’est devenu une évidence du commun.
#creative_commons #licence #licence_libre #livre #bd #édition
]]>Mina the Hollower by Yacht Club Games » Update #13 - Exciting new surprises! — Kickstarter
▻https://www.kickstarter.com/projects/yachtclubgames/mina-the-hollower
A Treasure Trove of Art
[…] The spark of the idea came way back in 2013 during the Shovel Knight kickstarter when someone shared with us a picture of an unknown game dev at a game jam using Shovel Knight sprites as reference. He was making art for HIS game referencing art from OUR game. We love the idea of enabling other game devs! So, to that end, we are finally realizing one or our dreams by publishing the Treasure Trove: a nearly 1 gigabyte .zip containing ALL of the art from the 7 years of production of Shovel Knight Treasure Trove. 1 gigabyte doesn’t sound like a lot in modern video game terms but it’s pixel art, these files are usually measured in Kilobytes. It’s huge and it’s YOURS!
We’re publishing it all under the Creative Commons license [CC BY-NC 4.0].
#jeu_vidéo #jeux_vidéo #yacht_club_games #jeu_vidéo_shovel_knight #licence_creative_commons #licence_cc_by_nc_4.0 #kickstarter #sprites #graphismes #réutilisation #prototypage #partage
]]>Mon pays fabrique des #armes
Depuis quelques années, les ventes d’armes françaises explosent et notre pays est devenu le troisième exportateur mondial. Pourtant, le grand public sait peu de choses de ce fleuron industriel français, de ses usines, de ses salariés, des régions productrices d’armes et des grandes instances d’État chargées de les vendre.
Car la France exporte massivement vers le Moyen-Orient. Beaucoup vers l’Arabie Saoudite. Au sein de l’État, qui arbitre lorsqu’il s’agit de vendre à des régimes suspectés de crimes de guerre ? A quoi la realpolitik nous contraint-elle ? Dans le reste de l’Europe, la société civile réagit à cette question. Si les armes sont si cruciales pour l’emploi des Français, si elles participent autant à l’indépendance de notre pays, pourquoi y sont-elles un angle mort du débat public ?
▻http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/54294_1
#film #film_documentaire #documentaire
#France #armement #commerce_d'armes #Dassault #Rafale #François_Hollande #Hollande #Inde #Qatar #Egypte #avions #bombes #munitions #missiles #MBDA #Nexter #Bourges #Avord #industrie_militaire #armée #La_Chapelle_Saint-Oursin #emploi #Jean-Yves_Le_Drian #ministère_de_l'armée #hélicoptère_Caïman #Direction_générale_de_l'armement (DGA) #commission_interministérielle_pour_l'étude_des_exportations_de_matériels_de_guerre (#CIEEMG) #Louis_Gautier #guerres #conflits #Cherbourg #CMN #Arabie_Saoudite #Yémen #crimes_de_guerre #ventes_d'armes #Traité_sur_le_commerce_des_armes (#TCA) #justice #contrat_Donas #Jean-Marc_Ayrault #licence_d'exportation #Jean-Charles_Larsonneur #canons_caesar #hypocrisie #impératif_de_vente #armes_de_surveillance #armes_d'interception #ERCOM #chiffrement #nexa_technologies #AMESYS #torture #complicité_d'actes_de_torture #Libye #al-Sissi #écoutes #Emmanuel_Macron #Macron #secret_défense
Amazon libère la scierie - Lumberyard, Amazon Game Studios, Amazon Games - News - Factornews
▻https://www.factornews.com/actualites/amazon-libere-la-scierie-47757.html
Conscient de cet état de fait, Amazon a décidé de rendre le Lumberyard complètement open source et a choisi la licence Apache 2.0 qui est très permissive. Le résultat s’appelle bêtement Open 3D Engine et le code est même déjà dispo sur GitHub. Le tout est géré par la toute nouvelle Open 3D Foundation, une nouvelle ONG créée par la Linux Foundation qui compte parmi ses membres fondateurs Adobe, Audiokinetic (Wwise), Huawei, Intel, Niantic (Pokémon Go), Red Hat et Wargaming.
#jeu_vidéo #jeux_vidéo #développement_informatique #open_source #logiciel_libre #licence_apache_2.0 #linux_foundation #moteur_de_jeu #amazon_lumberyard #open_3d_engine
]]>L’#enseignement_numérique ou le supplice des Danaïdes. Austérité, surveillance, désincarnation et auto-exploitation
Où l’on apprend comment les étudiants en #STAPS de #Grenoble et #Saint-Étienne ont fait les frais de la #numérisation - #déshumanisation de l’#enseignement bien avant l’apparition du coronavirus. Et comment ce dernier pourrait bien avoir été une aubaine dans ce processus de #destruction programmé – via notamment la plate-forme #FUN (sic).
Les #plateformes_numériques d’enseignement ne datent pas de la série quasiment continue de confinements imposés aux universités depuis mars 2020. Enseignante en géographie à l’Université Grenoble Alpes, je constate le développement croissant d’« outils numériques d’enseignement » dans mon cadre de travail depuis plus d’une dizaine d’années. En 2014, une « #licence_hybride », en grande majorité numérique, est devenue la norme à Grenoble et à Saint-Étienne dans les études de STAPS, sciences et techniques des activités physiques et sportives. En 2020, tous mes enseignements sont désormais numériques à la faveur de l’épidémie. Preuves à l’appui, ce texte montre que le passage total au numérique n’est pas une exceptionnalité de crise mais une #aubaine inédite d’accélération du mouvement de numérisation global de l’#enseignement_supérieur en France. La #souffrance et les dégâts considérables que provoque cette #numérisation_de_l’enseignement étaient aussi déjà en cours, ainsi que les #résistances.
Une politique structurelle de #transformation_numérique de l’enseignement supérieur
La licence hybride de l’UFR STAPS à Grenoble, lancée en 2014 et en majorité numérique, autrement dit « à distance », est une des applications « pionnières » et « innovantes » des grandes lignes stratégiques du ministère de l’Enseignement supérieur en matière d’enseignement numérique définies dès 2013. C’est à cette date que la plateforme FUN - #France_Université_Numérique [1] -, financée par le Ministère, a été ouverte, regroupant des #MOOC - Massive Open Online Courses - ayant pour but d’« inciter à placer le numérique au cœur du parcours étudiant et des métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche [2] » sous couvert de « #démocratisation » des connaissances et « #ouverture au plus grand nombre ». De fait, la plateforme FUN, gérée depuis 2015 par un #GIP - #Groupe_d’Intérêt_Public [3] -, est organisée autour de cours gratuits et en ligne, mais aussi de #SPOC -#Small_Private_Online_Course- diffusés par deux sous-plateformes : #FUN-Campus (où l’accès est limité aux seuls étudiant·e·s inscrit·e·s dans les établissements d’enseignement qui financent et diffusent les cours et doivent payer un droit d’accès à la plateforme) et #FUN-Corporate (plate-forme destinée aux entreprises, avec un accès et des certifications payants). En 2015, le ministère de l’Enseignement supérieur présentait le nouveau « #GIP-FUN » et sa stratégie pour « mettre en place un modèle économique viable en développant de nouveaux usages de cours en ligne » avec :
- une utilisation des MOOC en complément de cours sur les campus, voire en substitution d’un #cours_magistral, selon le dispositif de la #classe_inversée ;
- une proposition de ces #cours_en_ligne aux salariés, aux demandeurs d’emploi, aux entreprises dans une perspective de #formation_continue ;
– un déploiement des plateformes en marques blanches [4]
Autrement dit, il s’agit de produire de la sur-valeur à partir des MOOC, notamment en les commercialisant via des #marques_blanches [5] et des #certifications_payantes (auprès des demandeurs d’emploi et des entreprises dans le cadre de la formation continue) et de les diffuser à large échelle dans l’enseignement supérieur comme facteur de diminution des #coûts_du_travail liés à l’#encadrement. Les MOOC, dont on comprend combien ils relèvent moins de l’Open Source que de la marchandise, sont voués aussi à devenir des produits commerciaux d’exportation, notamment dans les réseaux postcoloniaux de la « #francophonie [6] ». En 2015, alors que la plateforme FUN était désormais gérée par un GIP, vers une #marchandisation de ses « produits », était créé un nouveau « portail de l’enseignement numérique », vitrine de la politique du ministère pour « déployer le numérique dans l’enseignement supérieur [7] ». Sur ce site a été publié en mars 2016 un rapport intitulé « MOOC : À la recherche d’un #business model », écrit par Yves Epelboin [8]. Dans ce rapport, l’auteur compare en particulier le #coût d’un cours classique, à un cours hybride (en présence et via le numérique) à un cours uniquement numérique et dresse le graphique suivant de rentabilité :
Le #coût fixe du MOOC, à la différence du coût croissant du cours classique en fonction du nombre d’étudiants, suffit à prouver la « #rentabilité » de l’enseignement numérique. La suite du document montre comment « diversifier » (depuis des partenariats publics-privés) les sources de financement pour rentabiliser au maximum les MOOC et notamment financer leur coût de départ : « la coopération entre les universités, les donateurs, des fonds spéciaux et d’autres sources de revenus est indispensable ». Enfin, en octobre 2019, était publié sur le site du ministère de l’Enseignement supérieur un rapport intitulé « #Modèle_économique de la transformation numérique des formations dans les établissements d’enseignement supérieur [9] », écrit par Éric Pimmel, Maryelle Girardey-Maillard et Émilie‐Pauline Gallie, inspecteurs généraux de l’éducation, du sport et de la recherche. Le rapport commence par le même invariable constat néolibéral d’#austérité : « croissance et diversité des effectifs étudiants, concurrence nationale et internationale, égalité d’accès à l’enseignement supérieur dans les territoires et augmentation des coûts, dans un contexte budgétaire contraint », qui nécessitent donc un développement généralisé de l’enseignement numérique. La préconisation principale des autrices·teurs du rapport tient dans une « réorganisation des moyens » des universités qui :
« consiste notamment à réduire le volume horaire des cours magistraux, à modifier les manières d’enseigner (hybridation, classes inversées...) et à répartir différemment les heures de cours, voire d’autres ressources, comme les locaux par exemple. Les économies potentielles doivent être chiffrées par les établissements qui devront, pour ne pas se voir reprocher de dégrader les conditions d’enseignement, redéployer ces montants dans les équipements ou le développement de contenus pédagogiques. »
Autrement dit encore, pour financer le numérique, il s’agit de « redéployer » les moyens en encadrement humain et en locaux, soit les moyens relatifs aux cours « classiques », en insistant sur la dimension « pédagogique » du « redéploiement » pour « ne pas se voir reprocher de dégrader les conditions d’enseignement ». Le financement du numérique dans l’enseignement universitaire par la marchandisation des MOOC est aussi envisagé, même si cette dernière est jugée pour l’instant insuffisante, avec la nécessité d’accélérer les sources de financement qu’ils peuvent générer : « Le développement de nouvelles ressources propres, tirées notamment de l’activité de formation continue ou liées aux certificats délivrés dans le cadre des MOOCs pourrait constituer une voie de développement de ressources nouvelles. » Un programme « ambitieux » d’appel à « #flexibilisation des licences » a d’ailleurs été lancé en 2019 :
Au‐delà de la mutualisation des ressources, c’est sur la mutualisation des formations qu’est fondé le projet « #Parcours_Flexibles_en_Licence » présenté par la mission de la pédagogie et du numérique pour l’enseignement supérieur (#MIPNES / #DGESIP) au deuxième appel à projets du #fonds_pour_la_transformation_de_l’action_publique (#FTAP) et financé à hauteur de 12,4 M€ sur trois ans. La mission a retenu quatre scénarios qui peuvent se combiner :
- l’#hybridation d’une année de licence ou le passage au #tout_numérique ;
- la transformation numérique partielle de la pédagogie de l’établissement ;
- la #co‐modalité pour répondre aux contraintes ponctuelles des étudiants ;
- les MOOCS comme enjeu de visibilité et de transformation.
Le ministère a pour ambition, depuis 2013 et jusqu’à aujourd’hui, « la transformation numérique partielle de la pédagogie des établissements ». Les universités sont fermées depuis quasiment mars 2020, avec une courte réouverture de septembre à octobre 2020. L’expérience du passage au numérique, non plus partiel, mais total, est en marche dans la start-up nation.
Nous avons déjà un peu de recul sur ce que l’enseignement numérique produit comme dégâts sur les relations d’enseignement, outre la marchandisation des connaissances qui remet en cause profondément ce qui est enseigné.
A Grenoble, la licence « pionnière » de STAPS- Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives
En 2014 et dans le cadre des politiques financières décrites précédemment, était lancée à Grenoble une licence « unique en son genre » de STAPS- Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives dont voici le fonctionnement :
Les universités Grenoble-Alpes et Jean-Monnet-Saint-Étienne proposent une licence STAPS, parcours « entraînement sportif », unique en son genre : la scolarité est asynchrone, essentiellement à distance, et personnalisée.
Cette licence s’appuie sur un dispositif de formation hybride : les étudiant·e·s s’approprient les connaissances chez eux, à leur rythme avant de les manipuler lors de cours en présentiel massés.
Le travail personnel à distance s’appuie sur de nouvelles pédagogies dans l’enseignement numérique : les cours #vidéos, les #screencasts, #quizz et informations complémentaires s’articulent autour de #parcours_pédagogiques ; des sessions de #classe_virtuelle sont également organisées à distance [10].
Dès 2017, des enseignant·e·s de STAPS faisaient paraître un texte avec la section grenobloise du syndicat FSU - Fédération Syndicale Unitaire - intitulé « Les STAPS de Grenoble sont-ils un modèle à suivre ? ». Les auteur·trice·s expliquaient que, en 2014, la présidence de l’université avait instrumentalisé un « dilemme impossible : “la pédagogie numérique ou la limitation d’accueil” ». Il s’agit ici d’un exemple significatif de technique néolibérale de capture de l’intérêt liée à la rhétorique de l’#austérité. Ce même non-choix a été appliqué dans l’organisation de la #PACES à Grenoble, première année de préparation aux études de médecine : numérique ou limitation drastique des étudiant·e·s accueilli·e·s. La tierce voie, toujours écartée, est évidemment celle de recruter plus d’enseignant·e·s, de personnels administratifs, de réduire les groupes d’amphithéâtres, de construire des locaux qui permettent à des relations d’enseignement d’exister. En 2017, les enseignant·e·s de STAPS constataient, effectivement, que « l’enseignement numérique permet(tait) d’accueillir beaucoup de monde avec des moyens constants en locaux et personnels enseignants titulaires (postes) ; et même avec une diminution des #coûts_d’encadrement ». Elles et ils soulignaient dans le même temps que le niveau d’#épuisement et d’#isolement des enseignant·e·s et des étudiant·e·s était inédit, assorti d’inquiétudes qui résonnent fortement avec la situation que nous traversons aujourd’hui collectivement :
—Nous craignons que le système des cours numérisés s’accompagne d’une plus grande difficulté à faire évoluer les contenus d’enseignements compte tenu du temps pour les réaliser.
— Nous redoutons que progressivement les cours de L1 soient conçus par un seul groupe d’enseignants au niveau national et diffusé dans tous les UFR de France, l’enseignant local perdant ainsi la main sur les contenus et ceux-ci risquant de se rigidifier.
— Un certain nombre de travaux insistent sur le temps considérable des jeunes générations accrochées à leur smartphone, de 4 à 6 heures par jour et signalent le danger de cette pratique pour la #santé physique et psychique. Si s’ajoutent à ces 4 à 6 heures de passe-temps les 3 ou 4 heures par jour de travail des cours numériques sur écran, n’y a-t-il pas à s’inquiéter ?
— Si les étudiants de L1 ne sont plus qu’une douzaine d’heures par semaine à l’université pour leurs cours, qu’en est-il du rôle de #socialisation de l’université ?
(…)
Il est tout de même très fâcheux de faire croire qu’à Grenoble en STAPS en L1, avec moins de moyens humains nous faisons aussi bien, voire mieux, et que nous ayons trouvé la solution au problème du nombre. Il serait plus scrupuleux d’exposer que :
— nous sommes en difficulté pour défendre la qualité de nos apprentissages, que sans doute il y a une perte quant aux compétences formées en L1 et que nous devrons compenser en L2, L3, celles-ci. Ce qui semble très difficile, voire impossible ;
— le taux de réussite légèrement croissant en L1 se fait sans doute à ce prix et qu’il est toujours faible ;
— nous nous interrogeons sur la faible participation de nos étudiants au cours de soutien (7 % ) ;
— nous observons que les cours numériques n’ont pas fait croître sensiblement la motivation des étudiants [11].
Ces inquiétudes, exprimées en 2017, sont désormais transposables à large échelle. Les conditions actuelles, en période de #confinement et de passage au tout numérique sur fond de #crise_sanitaire, ne sont en effet ni « exceptionnelles », ni « dérogatoires ». Ladite « #exceptionnalité de crise » est bien plus l’exacerbation de ce qui existe déjà. Dans ce contexte, il semble tout à fait légitime de s’interroger sur le très probable maintien de l’imposition des fonctionnements généralisés par temps de pandémie, aux temps « d’après », en particulier dans le contexte d’une politique très claire de transformation massive de l’#enseignement_universitaire en enseignement numérique. Ici encore, l’analyse des collègues de STAPS publiée en 2017 sur les modalités d’imposition normative et obligatoire de mesures présentées initialement comme relevant du « volontariat » est éloquente :
Alors qu’initialement le passage au numérique devait se faire sur la base du #volontariat, celui-ci est devenu obligatoire. Il reste à l’enseignant ne souhaitant pas adopter le numérique la possibilité d’arrêter l’enseignement qui était le sien auparavant, de démissionner en quelque sorte. C’est sans doute la première fois, pour bon nombre d’entre nous, qu’il nous est imposé la manière d’enseigner [12].
Depuis 2020, l’utopie réalisée. Passage total à l’enseignement numérique dans les Universités
Depuis mars et surtout octobre 2020, comme toutes les travailleur·se·s et étudiant·e·s des universités en France, mes pratiques d’enseignement sont uniquement numériques. J’avais jusqu’alors résisté à leurs usages, depuis l’analyse des conditions contemporaines du capitalisme de plateforme lié aux connaissances : principalement (1) refuser l’enclosure et la #privatisation des connaissances par des plateformes privées ou publiques-privées, au service des politiques d’austérité néolibérale destructrices des usages liés à l’enseignement en présence, (2) refuser de participer aux techniques de surveillance autorisées par ces outils numériques. Je précise ici que ne pas vouloir déposer mes cours sur ces plateformes ne signifiait pas me replier sur mon droit de propriété intellectuelle en tant qu’enseignante-propriétaire exclusive des cours. Au contraire, un cours est toujours co-élaboré depuis les échanges singuliers entre enseignant·e·s et étudiant·e·s ; il n’est pas donc ma propriété exclusive, mais ressemble bien plus à un commun élaboré depuis les relations avec les étudiant·e·s, et pourrait devoir s’ouvrir à des usages et des usager·ère·s hors de l’université, sans aucune limite d’accès. Sans défendre donc une propriété exclusive, il s’agit dans le même temps de refuser que les cours deviennent des marchandises via des opérateurs privés ou publics-privés, déterminés par le marché mondial du capitalisme cognitif et cybernétique, et facilité par l’État néolibéral, comme nous l’avons vu avec l’exposé de la politique numérique du ministère de l’Enseignement supérieur.
Par ailleurs, les plateformes d’enseignement numérique, en particulier de dépôt et diffusion de documents, enregistrent les dates, heures et nombres de clics ou non-clics de toutes celles et ceux qui les utilisent. Pendant le printemps 2020, sous les lois du premier confinement, les débats ont été nombreux dans mon université pour savoir si l’ « #assiduité », comme facteur d’ « #évaluation » des étudiant·e·s, pouvait être déterminée par les statistiques individuelles et collectives générées par les plateformes : valoriser celles et ceux qui seraient les plus connectées, et pénaliser les autres, autrement dit « les déconnecté·e·s », les dilettantes. Les éléments relatifs à la #fracture_numérique, l’inégal accès matériel des étudiant·e·s à un ordinateur et à un réseau internet, ont permis de faire taire pendant un temps celles et ceux qui défendaient ces techniques de #surveillance (en oubliant au passage qu’elles et eux-mêmes, en tant qu’enseignant·e·s, étaient aussi possiblement surveillé·e·s par les hiérarchies depuis leurs fréquences de clics, tandis qu’elles et ils pouvaient s’entre-surveiller depuis les mêmes techniques).
Or depuis la fermeture des universités, ne pas enseigner numériquement signifie ne pas enseigner du tout. Refuser les plateformes est devenu synonyme de refuser de faire cours. L’épidémie a créé les conditions d’un apparent #consentement collectif, d’une #sidération aussi dont il est difficile de sortir. Tous les outils que je refusais d’utiliser sont devenus mon quotidien. Progressivement, ils sont même devenus des outils dont je me suis rendue compte dépendre affectivement, depuis un rapport destructeur de liens. Je me suis même mise à regarder les statistiques de fréquentation des sites de mes cours, les nombres de clics, pour me rassurer d’une présence, là où la distance commençait à creuser un vide. J’ai eu tendance à surcharger mes sites de cours de « ressources », pour tenter de me rassurer sur la possibilité de resserrer des liens, par ailleurs de plus en plus ténus, avec les étudiant·e·s, elles-mêmes et eux-mêmes confronté·e·s à un isolement et une #précarisation grandissantes. Là où la fonction transitionnelle d’objets intermédiaires, de « médias », permet de symboliser, élaborer l’absence, j’ai fait l’expérience du vide creusé par le numérique. Tout en étant convaincue que l’enseignement n’est jamais une affaire de « véhicule de communication », de « pédagogie », de « contenus » à « communiquer », mais bien une pratique relationnelle, réciproque, chargée d’affect, de transfert, de contre-transfert, que « les choses ne commencent à vivre qu’au milieu [13] », je n’avais jamais éprouvé combien la « communication de contenus » sans corps, sans adresse, créait de souffrance individuelle, collective et d’auto-exploitation. Nombreuses sont les analyses sur la difficulté de « #concentration », de captation d’une #attention réduite, derrière l’#écran. Avec Yves Citton et ses travaux sur l’#écologie_de_l’attention, il m’apparaît que la difficulté est moins celle d’un défaut de concentration et d’attention, que l’absence d’un milieu relationnel commun incarné :
Une autre réduction revient à dire que c’est bien de se concentrer et que c’est mal d’être distrait. Il s’agit d’une évidence qui est trompeuse car la concentration n’est pas un bien en soi. Le vrai problème se situe dans le fait qu’il existe toujours plusieurs niveaux attentionnels. (…) La distraction en soi n’existe pas. Un élève que l’on dit distrait est en fait attentif à autre chose qu’à ce à quoi l’autorité veut qu’il soit attentif [14].
La souffrance ressentie en tant que désormais « enseignante numérique » n’est pas relative à ce que serait un manque d’attention des étudiant·e·s généré par les écrans, mais bien à l’absence de #relation incarnée.
Beaucoup d’enseignant·e·s disent leur malaise de parler à des « cases noires » silencieuses, où figurent les noms des étudiant·e·s connecté·e·s au cours. Ici encore, il ne s’agit pas de blâmer des étudiant·e·s qui ne « joueraient pas le jeu », et n’ouvriraient pas leurs caméras pour mieux dissimuler leur distraction. Outre les questions matérielles et techniques d’accès à un matériel doté d’une caméra et d’un réseau internet suffisamment puissant pour pouvoir suivre un cours et être filmé·e en même temps, comment reprocher à des étudiant·e·s de ne pas allumer la caméra, qui leur fait éprouver une #intrusion dans l’#espace_intime de leur habitation. Dans l’amphithéâtre, dans la salle de classe, on peut rêver, regarder les autres, regarder par la fenêtre, regarder par-dessus le tableau, à côté, revenir à sa feuille ou son écran…pas de gros plan sur le visage, pas d’intrusion dans l’espace de sa chambre ou de son salon. Dans une salle de classe, la mise en lien est celle d’une #co-présence dans un milieu commun indéterminé, sans que celui-ci n’expose à une intrusion de l’espace intime. Sans compter que des pratiques d’enregistrement sont possibles : où voyagent les images, et donc les images des visages ?
Pour l’enseignant·e : parler à des cases noires, pour l’étudiant·e : entendre une voix, un visage en gros plan qui ne le·la regarde pas directement, qui invente une forme d’adresse désincarnée ; pour tou·te·s, faire l’expérience de l’#annihilation des #corps. Même en prenant des notes sur un ordinateur dans un amphithéâtre, avec un accès à internet et maintes possibilités de « s’évader » du cours, le corps pris dans le commun d’une salle engage des #liens. Quand la relation ne peut pas prendre corps, elle flotte dans le vide. Selon les termes de Gisèle Bastrenta, psychanalyste, l’écran, ici dans la relation d’enseignement, crée l’« aplatissement d’un ailleurs sans au-delà [15] ».
Le #vide de cet aplatissement est synonyme d’#angoisse et de symptômes, notamment, celui d’une #auto-exploitation accrue. Le récit de plusieurs étudiant.e.s fait écho à l’expérience d’auto-exploitation et angoisse que je vis, depuis l’autre côté de l’écran. Mes conditions matérielles sont par ailleurs très souvent nettement meilleures aux leurs, jouissant notamment de mon salaire. La précarisation sociale et économique des étudiant·e·s creuse encore le vide des cases noires. Plusieurs d’entre elles et eux, celles et ceux qui peuvent encore se connecter, expliquent qu’ils n’ont jamais autant passé d’heures à écrire pour leurs essais, leurs dissertations…, depuis leur espace intime, en face-à-face avec les plateformes numériques qui débordent de fichiers de cours, de documents… D’abord, ce temps très long de travail a souvent été entrecoupé de crises de #panique. Ensuite, ce temps a été particulièrement angoissant parce que, comme l’explique une étudiante, « tout étant soi-disant sur les plateformes et tout étant accessible, tous les cours, tous les “contenus”, on s’est dit qu’on n’avait pas le droit à l’erreur, qu’il fallait qu’on puisse tout dire, tout écrire, tout ressortir ». Plutôt qu’un « contenu » élaborable, digérable, limité, la plateforme est surtout un contenant sans fond qui empêche d’élaborer une #réflexion. Plusieurs étudiant·e·s, dans des échanges que nous avons eus hors numérique, lors de la manifestation du 26 janvier 2021 à l’appel de syndicats d’enseignant·e·s du secondaire, ont également exprimé cet apparent #paradoxe : -le besoin de plus de « #contenu », notamment entièrement rédigé à télécharger sur les plateformes pour « mieux suivre » le cours, -puis, quand ce « contenu » était disponible, l’impression de complètement s’y noyer et de ne pas savoir quoi en faire, sur fond de #culpabilisation d’« avoir accès à tout et donc de n’avoir pas le droit à l’erreur », sans pour autant parvenir à élaborer une réflexion qui puisse étancher cette soif sans fin.
Face à l’absence, la privatisation et l’interdiction de milieu commun, face à l’expression de la souffrance des étudiant·e·s en demande de présence, traduite par une demande sans fin de « contenu » jamais satisfaite, car annulée par un cadre désincarné, je me suis de plus en plus auto-exploitée en me rendant sur les plateformes d’abord tout le jour, puis à des heures où je n’aurais pas dû travailler. Rappelons que les plateformes sont constamment accessibles, 24h/24, 7j/7. Poster toujours plus de « contenu » sur les plateformes, multiplier les heures de cours via les écrans, devoir remplir d’eau un tonneau troué, supplice des Danaïdes. Jusqu’à l’#épuisement et la nécessité - politique, médicale aussi - d’arrêter. Alors que je n’utilisais pas les plateformes d’enseignement numérique, déjà très développées avant 2020, et tout en ayant connaissance de la politique très offensive du Ministère en matière de déshumanisation de l’enseignement, je suis devenue, en quelque mois, happée et écrasée par la fréquentation compulsive des plateformes. J’ai interiorisé très rapidement les conditions d’une auto-exploitation, ne sachant comment répondre, autrement que par une surenchère destructrice, à la souffrance généralisée, jusqu’à la décision d’un arrêt nécessaire.
L’enjeu ici n’est pas seulement d’essayer de traverser au moins pire la « crise » mais de lutter contre une politique structurelle de #destruction radicale de l’enseignement.
Créer les milieux communs de relations réciproques et indéterminées d’enseignement, depuis des corps présents, et donc des présences et des absences qui peuvent s’élaborer depuis la #parole, veut dire aujourd’hui en grande partie braconner : organiser des cours sur les pelouses des campus…L’hiver est encore là, le printemps est toujours déjà en germe.
▻https://lundi.am/L-enseignement-numerique-ou-le-supplice-des-Danaides
#numérique #distanciel #Grenoble #université #facs #France #enseignement_à_distance #enseignement_distanciel
]]>Une licence ouverte pour les vaccins, douce utopie ou arme fatale anti-Covid ? par Camille Gévaudan (Libération)
]]>Oh joie, comme environ 3 fois par jour, Darty m’envoie une newsletter me présentant une sélection de produits avec des réductions pas intéressantes.
Dans celle-ci, l’illustration attire mon regard :
▻https://www.darty.com/darty-et-vous/maison/confort-de-la-maison/chauffage-climatisation/comment-marche-un-rafraichisseur-d-air
Parce qu’illico je me dis : mais je la connais, elle, je la connais. Mais d’où ?
]]>VIH & #Banque_mondiale
Les exigences du #FMI, imposant la restriction des dépenses publiques dans le but de relancer les économies, ont des conséquences graves sur la propagation des épidémies et l’accès aux traitements, tandis que le monopole des firmes pharmaceutiques est rarement remis en question, occasionnant des dépenses absurdes et parfaitement évitables. Malgré les échecs répétés des mesures d’austérité néolibérales et le succès du Portugal, qui a pris la voie opposée, les institutions internationales continuent d’imposer leur carcan, au mépris de la vie des personnes.
#VIH #HIV #sida #santé #ViiV_Healthcare #big-pharma #industrie_pharmaceutique #licences_volontaires #médicaments #ajustements_structurels #Argentine #austérité #Roche #La_Roche #Grèce #Portugal #Pfizer #système_de_santé #brevets #médicaments_génériques #sofsbuvir #licence_d'office #évasion_fiscale #pandémie
]]>Climate Strike Software
Climate Strike Software is software that uses the Climate Strike License, a software license that developers can use to prohibit the use of their code by applications or companies that threaten to accelerate climate change through fossil fuel extraction.
Une #licence_logicielle interdisant l’utilisant par des sociétés contribuant au #changement_climatique via l’extraction d’énergies fossiles.
▻https://github.com/climate-strike/license
Via ▻https://twitter.com/tristanharris/status/1277136696568508418
]]>Un coup de pouce de #Sourcehut pour financer vos débuts sur #PeerTube ?
▻https://framablog.org/2020/06/01/un-coup-de-pouce-de-sourcehut-pour-financer-vos-debuts-sur-peertube
Pour la culture #Libre, le problème du #Financement est souvent crucial. Voici la proposition d’une sorte de petite bourse de « débutant sur PeerTube » qui nous fait plaisir et que nous vous invitons à considérer. Sourcehut qui fait cette offre est … Lire la suite
#Contributopia #caméra #Liberapay #licence_libre #micro #OpenSource #Video
]]>Les musées de Paris numérisent plus de 100 000 œuvres de leurs collections
▻https://www.actualitte.com/article/patrimoine-education/les-musees-de-paris-numerisent-plus-de-100-000-oeuvres-de-leurs-collections/98615?origin=newsletter
Tweet
imprimer
Paris Musées regroupe depuis 2013 l’ensemble des musées de la ville de Paris et œuvre pour la gestion d’une politique culturelle globale. Il a annoncé la mise à disposition en libre accès de plus de 100 000 reproductions numériques des œuvres conservées dans les collections de ses différents musées.
Paris Musées franchit ainsi une étape de plus dans le développement de sa politique numérique et renforce son action en faveur de l’accès à l’art et à la culture envers le plus grand nombre.
L’ensemble des productions proposées est mise à disposition sur le portail de collections de Paris Musées ou via des applications dédiées en Open Content, c’est-à-dire disponibles gratuitement et sans restriction. Toutes bénéficiant de la licence reconnue internationalement Créative Commons Zero (CCØ), il est ainsi possible de les réutiliser sans restriction technique, juridique ou financière, que ce soit pour un usage commercial ou non.
Joint à cette politique de libre accès, Paris Musées entend également poursuivre son rôle de médiation de l’art en sensibilisant tout internaute souhaitant se procurer une œuvre à la bonne pratique d’utilisation des images.
Ainsi chaque reproduction téléchargée sera accompagnée d’un fichier comprenant une charte explicative des Creative Commons, ainsi que la notice de l’œuvre. Paris Musées invitant par là-même tout un chacun à non seulement citer sa source, mais à le faire en bonne connaissance de cause.
Les œuvres libres de droit sont mises à disposition dans un format haute définition (3000 pixels). Quant à celles n’étant pas encore tombées dans le domaine public, elles ne sont visibles qu’en tant qu’illustrations sur le site, en basse définition.
Déjà utilisée par d’autres musées dans le monde, à l’instar du Rijksmuseum à Amsterdam ou du Metropolitan Museum à New York, la licence CCØ est pour la première fois adoptée par une institution muséale en France.
Avec cette ouverture sur le numérique Paris Musées entend ainsi contribuer à valoriser à la connaissance des collections municipales tant en France qu’à l’étranger en accroissant leur visibilité.
<
>
Entreprise en partenariat avec Wikimedia France, acteur associatif engagé dans le partage de la connaissance, cette initiative vient compléter l’offre numérique de Paris Musées comme impression 3D, le GigaPixel ou le portail des collections.
#Musées #Licence_CC0 Creative_commons #Domaine_public #Paris
]]>Choisis ta licence
Une #infographie pour aider au choix de sa #licence_libre #Creative_Commons, au moment de publier ses contenus.
Traduction par Cédric Frayssinet
]]>INVITATION OYE OYE !!!
Nous sommes très heureuses et heureux de vous convier
les 13, 14, 17 ou 18 juin 2019 à Grenoble pour l’exposition-performance-requête-procès
Bureau des dépositions. Exercice de justice spéculative.
20h00 Théâtre Midi/Minuit, 38 rue Saint Laurent, 38000 Grenoble
Le Bureau des dépositions est un collectif ouvert, une oeuvre sous licence creative commons, qui a commencé à s’élaborer au Patio solidaire en février 2018, lieu et collectif d’occupation sur le campus universitaire grenoblois.
Les co-auteur.trice.s du Bureau des dépositions, autorisé.e.s à travailler ou non, fonctionnaires ou non, en demande d’asile ou non, abonné.e.s au gaz ou non, rédigent des lettres qui lèvent les complicités en matière de politiques migratoires.
Les 13, 14, 17 et 18 juin, en public et sur les ondes (r22 Tout-Monde), les co-auteur.trice.s exposeront une requête juridique en cours d’écriture, qui vise à attaquer le droit des étrangers, depuis le droit d’auteur. Ce travail de justice spéculative, qui part du présent et du droit d’existant et institue une autre justice, s’inspire de la performance Plaidoirie pour une jurisprudence écrite et performée par O. Martin, P. Bernier, S. Preuss-Laussinotte, S. Canevet.
Essai de requête pour atteinte à l’intégrité de Bureau des dépositions,
co-auteurs.co-autrices : Mamy Kaba, Ousmane Kouyaté, Sarah Mekdjian, Mamadou Djoulde Baldé, Aliou Diallo, Aguibou Diallo, Diakité Laye, Marie Moreau, Ben Bangoura, Pathé Diallo, Saâ Raphaël Moudekeno.
Avec la radio r22 Tout-Monde : ►https://r22.fr
Réservation et informations : justice.speculative@gmail.com
]]>Un projet de licence universitaire financée par BNP Paribas fait débat
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/22/un-projet-de-licence-universitaire-financee-par-bnp-paribas-fait-debat_54269
La dizaine d’élus représentant les enseignants, les personnels et les étudiants du conseil d’administration – qui réunit 30 membres – du regroupement universitaire PSL (comptant dans ses rangs l’université Paris-Dauphine, l’Ecole normale supérieure Paris, l’Observatoire de Paris…) s’est mobilisée, quand elle a découvert qu’une licence sur les questions de développement durable était sur les rails avec la grande banque française pour seul mécène. Le projet a néanmoins été adopté à une large majorité (19 pour, trois contre, sur le total des 22 votants), lors du conseil d’administration de PSL, jeudi 21 février, délocalisé au rectorat de Paris, à la suite d’une tentative de blocage d’étudiants, mobilisés sur cette question.
ça fait envie, hein ?
▻https://www.youtube.com/watch?v=cGrzjSuMq8k
#enseignement_supérieur #formation #privatisation
Le Met autorise l’utilisation gratuite et sans condition de 375 000 images d’œuvres d’art - Pop culture - Numerama
▻https://www.numerama.com/pop-culture/231343-le-met-autorise-lutilisation-gratuite-et-sans-condition-de-375-000-
Et en HD. Ils ne se moquent pas de nous.
Le Metropolitan Museum of Art annonce cette semaine l’arrivée d’une licence très permissive pour 375 000 images d’œuvres d’art. Cette nouvelle licence permet à n’importe qui d’utiliser ces reproductions gratuitement et sans condition.
C’est une décision formidable pour le domaine public et on espère ardemment qu’elle fera tache d’huile dans tous les musées du monde. Mardi, le très célèbre Metropolitan Museum of Art a en effet annoncé la mise à disposition sur un site web dédié de plus de 375 000 reproductions d’œuvres d’art.
Vous voulez voir une interprétation du Couronnement de la Vierge ? Une estampe nippone de Utagawa Yoshikazu sur une Française à cheval ? L’un des tableaux du Champ de blé avec cyprès de Vincent Van Gogh ? La Mer calme de Gustave Courbet ? Alors il vous suffit de vous rendre sur le site des Creative Commons.
]]>Réforme européenne du droit d’auteur : une nouvelle directive contre les libertés fondamentales !
▻https://www.laquadrature.net/fr/node/10288
Paris, le 11 septembre 2017 — Ce ne sont plus seulement les organisations de la société civile qui affirment que le projet de directive sur le droit d’auteur, actuellement en cours de discussion au Parlement européen, contient des dispositions attentatoires aux libertés fondamentales. Six États-membres ont adressé la semaine dernière des observations au Conseil de l’Union pour attirer son attention sur les dangers de certaines mesures, et en particulier une obligation de filtrage automatisé des plateformes. Alors que se rapproche en septembre un vote important sur le texte, il importe que les citoyens se mobilisent et que toutes les conclusions soient tirées de cette nouvelle dérive répressive. Belgique, République Tchèque, Finlande, Hongrie, Irlande, Pays-Bas : pour ces six États, (...)
#censure_et_filtrage_du_Net #contribution_créative #directive_copyright #droit_d'auteur #licence_globale #Andrus_Ansip #Günther_Oettinger #communiqué
]]>Page d’accueil | OpenSourceSeeds
►http://www.opensourceseeds.org/fr
L’initiative OpenSourceSeeds vise à rétablir les semences comme un commun accessible à tous. Elle met à disposition de nouvelles variétés sous la Licence Semence Libre. Ceci est le moyen le plus efficace de protéger une semence contre les brevets et les diverses protections de variété.
]]>Une curieuse histoire de #licence_logicielle : un chercheur en #bioinformatique avait écrit un logiciel, il était sous une licence assez libérale, pas mal de gens l’ont utilisé dans la recherche scientifique, puis le chercheur a changé la licence. Banal, vous allez me dire ? Sauf que la nouvelle licence est… assez dingue. Je vous laisse la lire sur le site officiel (pas sûr que j’ai envie de la recopier ici) :
Cet article de Science résume l’affaire :
▻http://www.sciencemag.org/news/2015/09/scientist-says-researchers-immigrant-friendly-nations-cant-use-his-softw
]]>#directive_copyright : le Parlement européen sous la menace des lobbies et des manoeuvres françaises
►https://www.laquadrature.net/fr/directive-copyright-lobbies
Paris, le 6 juin 2017 — Alors que toutes les commissions concernées au Parlement européen ont rendu leurs avis sur la proposition de directive sur la réforme du droit d’auteur, la situation est plus que complexe : les rapports constructifs des différentes commissions ont été pilonnés à la fois par la Commission européenne, mécontente de voir ses dispositions dangereuses être contestées, par les ayants-droit et les lobbies de l’industrie culturelle qui refusent de céder le moindre point aux utilisateurs, et par certains acteurs parlementaires ou nationaux, au premier rang desquels malheureusement la représentation française, qui continue de défendre les positions les plus réactionnaires sur le droit d’auteur. La Quadrature du Net dénonce le dévoiement du travail parlementaire au profit des (...)
#censure_et_filtrage_du_Net #contribution_créative #droit_d'auteur #licence_globale #Andrus_Ansip #Günther_Oettinger #communiqué
]]>Filtrage automatisé des plateformes : La Quadrature envoie ses arguments aux eurodéputés
▻https://www.laquadrature.net/fr/argument-filtrage-automatis%C3%A9-MEPs
Paris, le 7 mars 2017 — Le projet de directive européenne sur la réforme du droit d’auteur a été présenté en septembre 2016. À cette heure, les travaux qui se déroulent au Parlement européen et les mobilisations d’acteurs concernés à l’extérieur se multiplient, faisant notamment une part importante aux deux articles que La Quadrature du Net a pointés dès septembre : l’article 11 sur la création d’un droit voisin pour les éditeurs de presse, et l’article 13 sur l’obligation de détection automatique de contenus illicites sur les plateformes de partage de contenus. La Quadrature du Net publie des positions sur l’article 13 qui ont été nourries de discussions et d’ateliers menés avec des créateurs, des juristes et globalement avec des acteurs quotidiens des pratiques (...)
#censure_et_filtrage_du_Net #contribution_créative #directive_copyright #droit_d'auteur #licence_globale #Andrus_Ansip #Günther_Oettinger #communiqué
]]>La Quadrature du Net appelle à soutenir la campagne #SaveTheLink !
▻https://www.laquadrature.net/fr/save-the-link
Paris, le 12 janvier 2017 — Un groupe d’eurodéputés de tous bords politiques, parmi lesquels la représentante du Parti Pirate Julia Reda, appelle les citoyens à se mobiliser pour empêcher l’introduction de dispositions dangereuses dans la réforme européenne du droit d’auteur. Leur campagne Save The Link ! vise à préserver notre capacité à partager l’information sur Internet, en empêchant la remise en cause de la liberté de faire des liens hypertexte et la généralisation du filtrage automatisé des contenus. La Quadrature du Net appelle à soutenir cette campagne pour éviter que la réforme du droit d’auteur ne débouche sur une nouvelle régression des libertés.
Les analyses de ces eurodéputés rejoignent celles que La Quadrature du Net a publiées à propos du projet de nouvelle directive (...)
#censure_et_filtrage_du_Net #contribution_créative #directive_copyright #droit_d'auteur #licence_globale #loi_HADOPI #Andrus_Ansip #Günther_Oettinger #communiqué
]]>Invitation : 9 janvier, soirée « Réforme du droit d’auteur pour le 21e siècle »
▻https://www.laquadrature.net/fr/soiree-directive-copyright
Paris, le 5 janvier 2017 — La directive européenne sur la révision du droit d’auteur a été présentée en septembre 2016. Elle est actuellement en discussion au Parlement européen. Devant l’indigence ou les propositions dangereuses de cette directive, plusieurs associations et acteurs de la création, dont Mozilla, Wikimédia France et La Quadrature du Net, proposent une soirée d’explication et de mobilisation ouverte à tous le lundi 9 janvier prochain dans les locaux de Mozilla à Paris.
La révision de la directive européenne sur le droit d’auteur était attendue, tant la législation européenne actuelle est inadaptée aux usages liés au numérique dans le domaine culturel, aux nouvelles pratiques des créateurs et reste désespérément inscrite dans le vieux moule d’un droit d’auteur (...)
#censure_et_filtrage_du_Net #contribution_créative #directive_copyright #droit_d'auteur #licence_globale #loi_HADOPI #Andrus_Ansip #Günther_Oettinger #communiqué
]]>CurrencyLab Game - Coinspiration
▻http://www.coinspiration.org/game
an engaging and fun way to learn more about alternative currencies. Players become currency designers and get to collaborate and discuss strategies they can use to overcome the many challenges facing the creation of a new currency.
Print, Cut and Play!
]]>Observations à la Commission européenne sur la taxe « Google Images »
▻https://www.laquadrature.net/fr/observations-taxe-google-images
Paris, le 12 décembre 2016 — La Loi « Liberté de création, architecture, patrimoine » votée au printemps 2016 a instauré le principe d’un nouveau système de redevance que les moteurs de recherche d’images devront payer à des sociétés de gestion collectives de droits. La Quadrature du Net considère que ce nouveau régime porte lourdement atteinte aux créateurs qui choisissent de publier leurs images et photographies sous des licences libres ou dans le domaine public volontaire et est contraire à la jurisprudence de la Cour de justice de l’Union européenne. La France a notifié à la Commission européenne le décret d’application correspondant à cette loi début septembre 2016. La Commission avait trois mois pour refuser ou accepter cette nouvelle taxe. Devant cette régression pour les Communs (...)
#contribution_créative #droit_d'auteur #financement_mutualisé #liberté_d'expression #licence_globale #loi_HADOPI #Andrus_Ansip #Günther_Oettinger #communiqué
]]>La #Bibliothèque de #Lyon libère le #domaine_public avec la #Licence_Ouverte
Je ne sais pas exactement quand ce changement est intervenu, mais il est loin d’être anodin. La Bibliothèque Municipale de Lyon a modifié les conditions d’utilisation de #Numelyo, sa bibliothèque numérique lancée en 2012. A l’ouverture, le choix avait été fait d’appliquer une licence #Creative_Commons CC-BY-NC-ND (Paternité – Pas d’Usage Commercial – Pas de modification), y compris aux fichiers correspondant à des oeuvres appartenant au domaine public. Or on constate que ce n’est plus le cas à présent : les oeuvres diffusées sont accompagnées de la mention « Domaine public. Licence Ouverte – #Open_Licence ». En témoigne par exemple l’estampe ci-dessous, signée Rembrandt.
La Bibliothèque de Lyon libère le domaine public avec la Licence Ouverte | Calimaq
►https://scinfolex.com/2016/08/23/la-bibliotheque-de-lyon-libere-le-domaine-public-en-passant-a-la-licence-
Je ne sais pas exactement quand ce changement est intervenu, mais il est loin d’être anodin. La Bibliothèque Municipale de Lyon a modifié les conditions d’utilisation de Numelyo, sa bibliothèque numérique lancée en 2012. A l’ouverture, le choix avait été fait d’appliquer une licence Creative Commons CC-BY-NC-ND (Paternité – Pas d’Usage Commercial – Pas de modification), y compris aux fichiers correspondant à des oeuvres appartenant au domaine public. Or on constate que ce n’est plus le cas à présent : les oeuvres diffusées sont accompagnées de la mention « Domaine public. Licence Ouverte – Open Licence ». Source : : : S.I.Lex (...)
]]>►http://oeuvresouvertes.net/spip.php?article2217
Un artiste de la faim de Franz Kafka, très bien traduit de l’Allemand par Laurent Margantin, admirablement typographié par Alain Hurtig (►http://www.alain.les-hurtig.org) et avec deux très beaux dessins de @l_l_de_mars : que du bonheur !
Le secrétaire général de la #Hadopi quitte la Haute Autorité
▻http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/08/03/le-secretaire-general-de-la-hadopi-quitte-la-haute-autorite_4709898_4408996.
En cause, principalement, un rapport publié par la Hadopi à l’initiative de M. Walter, qui explorait plusieurs pistes alternatives de rémunération des ayants droit, dont le principe d’une « #licence_globale » – le paiement d’une somme forfaitaire en contrepartie d’une légalisation des échanges non marchands de fichiers. Une piste de financement de la culture à laquelle les éditeurs de musique et de films se sont toujours opposés, estimant qu’elle était impossible à mettre en place.
]]>▻http://www.makery.info/2015/01/19/urbolienne-une-nouvelle-eolienne-open-source-en-ville
Une éolienne de ville verticale, open-source.
Voir ▻https://github.com/aeroseed/urbolienne pour les plans et la doc.
Via @_fuse (twitter).
Sous double license #GNU + #TAPR (▻http://tapr.org/ohl)
]]>Blog Libre | Je vous propose un jeu, une aventure partagée
▻http://blog-libre.org/post/2014/11/18/je-vous-propose-un-jeu-une-aventure-partagee
Une bouteille à la mer. Vous pouvez la récupérer, la compléter, ou bien lui laisser poursuivre son voyage.
Lors de ma dernière traversée, comme à chaque fois d’ailleurs, j’ai rempli des pages lorsque la météo et mon temps libre me le permettait. Du temps libre j’en avais certes mais pas tant que çà. En navigation solitaire les jours et les nuits sont longues et les heures de sommeil total bien courtes, mais il y a toujours à faire en bateau, y compris la bouffe (tu parles), le ménage et le rangement , les courses (ben voyons), et profiter de l’horizon bien sûr.
Bref, j’ai rempli des pages de mots, de paragraphes, de situations toutes imaginaires car la solitude y prête et la folie guète. La stabilité du bord un peu moins. Résultat, sur 90 jours tout juste une vingtaine de pages. Quand je vous disais que l’on est très occupé en mer. Faut dire aussi que j’ai rempli d’autres pages, mais celles-ci je me les garde, du moins pour le moment.
Donc cette bien modeste œuvre de l’esprit, totalement imaginaire et dans laquelle, comme ils disent, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite, donc ce morceau d’anthologie je vous propose de le continuer ensemble si vous le voulez bien. Vous pouvez vous l’approprier, le transformer, en faire ce que bon vous semble, il est placé sous #Licence_Art_Libre, mais il serait bon de pouvoir le partager ensemble aussi . . .
]]> Un marché des algorithmes
▻http://datanews.levif.be/ict/actualite/un-marche-des-algorithmes/article-4000734838609.htm
Les nouveaux algorithmes restent aussi trop souvent enfermés dans des articles académiques, selon Diego Oppenheimer, co-fondateur d’Algorithmia (et ex-program manager chez Microsoft, impliqué dans les ‘data analysis facilities’ d’Excel et Power Pivot). Voilà pourquoi il a lancé en 2013 conjointement avec Kenny Daniel une startup pour créer un marché où les développeurs d’algorithmes et les utilisateurs/programmeurs peuvent entrer en contact. Dans ce but, Algorithmia a mis au point une API (une REST API appelable depuis n’importe quel langage), afin que les algorithmes puissent être aisément utilisés (éventuellement même en tant que ‘boîte noire’, si le développeur de l’algorithme le souhaite). Les algorithmes pourront être employés sous la forme d’un service en ligne, ce qui résoudra pas mal de problèmes possibles en matière d’implémentation correcte, et un éventuel système de licences.
Sur le principe l’idée est bonne (populariser des algorithmes pas ou peu utilisés), mais le système de licences payantes voire de boite noire est dommage... À quand un Wikipédia des algorithmes ?
#API #Algorithme #Cloud_computing #Licence_Logicielle #Numérique #Programmation_informatique
]]>wysihtml5 - A better approach to rich text editing
▻http://xing.github.io/wysihtml5
wysihtml5 is an open source #rich_text_editor based on #HTML5 technology and the progressive-enhancement approach. It uses a sophisticated security concept and aims to generate fully valid HTML5 markup by preventing unmaintainable tag soups and inline styles.
]]>« Urbolienne », une #éolienne sous licence libre
▻http://www.socialter.fr/fr/module/99999672/69/eolienne_sous_licence_libre
Après quatre années de recherche et développement pour la concevoir, l’entreprise AeroSeed a finalement décidé de ne pas breveter l’invention, mais de la rendre accessible au plus grand nombre grâce au système de #licence_libre.
]]>Le #Parti_Pirate défend les droits des auteurs ! | Alexis Kraland
▻http://www.huffingtonpost.fr/alexis-kraland/le-parti-pirate-defend-le_b_5379443.html
Annotations :
Introduit en 1710, le droit d’auteur devait protéger les artistes de l’exploitation commerciale qui pourrait être faite de leurs œuvres à leur insu, leur accordant un monopole commercial de 14 ans − renouvelable une fois. Lorsque quelqu’un achète un produit culturel sur une plateforme labélisée « offre légale », seule une maigre partie des fonds récoltés est transmise à l’auteur, le reste disparaissant malencontreusement dans des montages financiers corporatistes orchestrés par SACEM & Cie. Montages que la Cour des Comptes critique ouvertement. Ainsi, seul un très faible pourcentage de la somme déboursée est reversée aux artistes. Par exemple, pour une chanson (...)
]]> Peer Production Licence : le chaînon manquant entre la Culture libre et l’Economie Sociale et Solidaire ?
▻http://scinfolex.com/2014/04/18/utiliser-la-peer-production-licence-pour-favoriser-le-cooperativisme-ouve
Récemment, Michel Bauwens a écrit un article dans lequel il explique que l’usage de cette Peer Production Licence pourrait constituer un outil important pour permettre l’émergence d’une économie des communs durable, peu à peu capable de s’autonomiser par rapport à l’économie de marché capitaliste.
#Peer_Production_Licence #Licence_(juridique) #Licence_Logicielle #Économie_sociale_et_solidaire #Culture_libre #Creative_Commons #Bien_commun_(économie) #Michel_Bauwens #Économie_collaborative
]]>Plant Breeders Release First ’Open Source Seeds’ : The Salt : NPR
▻http://www.npr.org/blogs/thesalt/2014/04/17/303772556/plant-breeders-release-first-open-source-seeds
A group of scientists and food activists is launching a campaign Thursday to change the rules that govern seeds. They’re releasing 29 new varieties of crops under a new “open source pledge” that’s intended to safeguard the ability of farmers, gardeners and plant breeders to share those seeds freely.
It’s inspired by the example of open source software, which is freely available for anyone to use but cannot legally be converted into anyone’s proprietary product.
(...)
The practical impact of the Open Source Seed Initiative on farmers and gardeners, however, may be limited. Even though anyone can use such seed, most people probably won’t be able to find it.
The companies that dominate the seed business probably will keep selling their own proprietary varieties or hybrids. There’s more money to be made with those seeds.
]]>Du communisme du capital au capital pour les Communs - P2P Foundation
▻http://alireailleurs.tumblr.com/post/82881012476
Le mouvement en faveur des #biens_communs est aujourd’hui confronté à un paradoxe, estime Michel Bauwens sur son blog. D’un côté le mouvement de coopération renait, mais souffre d’une faiblesse structurelle, qui, s’il se pense démocratique, renâcle souvent à s’ouvrir à de nouvelles coopérations. De l’autre, les productions open source sont trop souvent exploitées et valorisées par des startups et de grandes entreprises qui en tirent les bénéfices financiers au détriment des premiers. Pour Michel Bauwens, le mouvement a besoin d’une convergence, d’une synthèse, d’un “coopérativisme ouvert” qui lui permette à la fois d’asseoir un modèle économique solide et d’ouvrir sa gouvernance. La solution repose sur la Peer production licence (la licence de production de pair à pair), une licence conçue pour les biens communs, (...)
]]>The benefits and risks of genetic modification of crops
▻http://diffractions.info/2014-03-16-the-benefits-and-risks-of-genetic-modification-of-crops
Or why to use Open Seeds This article was originally written as an assignment for one of my university courses, hence the more ‘academic’ format than what is usual in...
#politique #sciences #articles_in_english #Creative_Commons #culture_libre #GMO #licence_libre #monsanto #Open_Seed
]]>