• Bandcamp’s Entire Union Bargaining Team Was Laid Off
    https://www.404media.co/bandcamps-entire-union-bargaining-team-was-laid-off

    Bandcamp’s entire union bargaining team, the eight union members democratically elected by their peers to negotiate their first union contract, were laid off when Epic Games sold Bandcamp to music licensing company Songtradr on Monday.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #musique #business #ressources_humaines #syndicalisme #epic_games #bandcamp #songtradr #licenciements

  • Epic Games cuts almost half of Bandcamp pre-Songtradr sale
    https://www.gamedeveloper.com/business/epic-games-cuts-almost-half-of-bandcamp-pre-songtradr-sale

    Nearly half of Bandcamp’s staff has been laid off, according to Kotaku reporter Ethan Gach. The reductions come in the aftermath of parent company Epic Games’ layoffs earlier in the month, and ahead of Bandcamp being sold to music company Songtradr.

    #jeux_vidéo #jeu_vidéo #musique #songtradr #epic_games #bandcamp #licenciements #ressources_humaines

  • CD Projekt Red devs are forming a Polish games industry union after a wave of layoffs earlier this year | VG247
    https://www.vg247.com/cd-projekt-red-devs-form-polish-games-industry-union

    This year has been an incredibly rough one for developers across the board, with wave after wave of unnecessary layoffs across multiple major studios. CD Projekt Red was no different, with July seeing the third round of layoffs within three months at the Cyberpunk 2077 and Witcher 3 developer. Now, staff at CD Projekt Red have formed a video game union called the Polish Gamedev Workers Union that all members of the Polish games industry are encouraged to join. It has the express purpose of improving “workplace/industry standards in a way that has legal power and amplifies” voices of the workers in question.

    F.A.Q. – Polish Gamedev Workers Union
    https://gamedevunion.pl/?page_id=88&lang=en

    Q: Why did you organize a union?

    A: We started talking about unionizing after the 2023 wave of layoffs when 9% of Reds (that is roughly 100 people) were let go. This event created a tremendous amount of stress and insecurity, affecting our mental health and leading to the creation of this union in response. Having a union means having more security, transparency, better protection, and a stronger voice in times of crisis.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #cd_projekt_red #licenciements #ressources_humaines #syndicalisme

  • Epic Games’ Sale of Bandcamp Has Left the Artist-Friendly Music Platform in Limbo | WIRED
    https://www.wired.com/story/epic-games-sale-bandcamp-music-platform-limbo

    Those employees were not included in Epic’s sale of Bandcamp. Songtradr purchased the platform’s business and operations but not its staff, according to Sandy Pope, bargaining director for the Office of Professional Employees International Union, which since March has represented 67 out of some 120 Bandcamp workers.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #musique #bandcamp #songtradr #epic_games #cession #rachat #business #ressources_humaines #licenciements

  • Epic Games Is Cutting About 900 Jobs, or 16% of Staff - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2023-09-28/epic-games-is-cutting-about-900-jobs-or-16-of-staff

    Epic Games Inc., the maker of the popular Fortnite video game, is laying off 870 employees as it seeks to rein in costs.

    “For a while now, we’ve been spending way more money than we earn,” Chief Executive Officer Tim Sweeney wrote in a memo to employees seen by Bloomberg News. “I had long been optimistic that we could power through this transition without layoffs, but in retrospect I see this was unrealistic.”

    The job cuts will affect about 16% of the workforce, according to people familiar with the matter, who asked not to be named disclosing information that’s not yet public. Epic didn’t immediately reply to a request for comment.

    Fortnite maker Epic Games to cut nearly 900 jobs, 16% of workforce
    https://www.axios.com/2023/09/28/fortnite-epic-900-cuts

    What they’re saying: Sweeney blamed the cuts on unrealistic growth expectations at the privately held company.

    "For a while now, we’ve been spending way more money than we earn, investing in the next evolution of Epic and growing Fortnite as a metaverse-inspired ecosystem for creators.
    “I had long been optimistic that we could power through this transition without layoffs, but in retrospect I see that this was unrealistic.”

    Epic Games Lays Off Over 800 Employees - Game Informer
    https://www.gameinformer.com/2023/09/28/epic-games-lays-off-over-800-employees

    Epic Games has announced it is laying off roughly 16 percent of its workforce, resulting in around 830 employees losing their jobs.

    Layoffs at Epic - Epic Games
    https://www.epicgames.com/site/en-US/news/layoffs-at-epic

    As we shared earlier, we are laying off around 16% of Epic employees. We’re divesting Bandcamp and spinning off most of SuperAwesome.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #ressources_humaines #licenciements #tim_sweeney #moteur_de_jeu #jeu_vidéo_fortnite

  • Première vague de licenciements chez Credit Suisse, 200 postes de banquiers d’affaires biffés RTS - ats/vajo

    Credit Suisse a procédé à une première vague de licenciements et 200 banquiers d’affaires ont perdu leur emploi. Ces suppressions d’emplois sont intervenues au niveau mondial, dans la banque d’investissement et l’unité du marché des capitaux, a rapporté mercredi le portail Financial News.

    Les licenciements touchent tous les étages de direction dans la banque d’investissement et la plupart des équipes de branche. Les réductions concernent particulièrement le domaine des marchés des actions.

    Selon le portail Financial News, la vague de licenciements a débuté le 31 juillet. Deux nouvelles vagues doivent intervenir en septembre et en octobre.

    Tant Credit Suisse qu’UBS étaient inatteignables mardi soir pour un commentaire.

    Fermeture de la succursale d’Houston
    Mercredi matin, Bloomberg avait annoncé la fermeture de la succursale d’Houston de la banque aux deux voiles. Avec la reprise par UBS, la banque d’investissement de Credit Suisse va être fortement réduite. En raison d’investissements risqués, elle avait causé des pertes à hauteur du milliard ces dernières années.

    Au niveau mondial, la fusion des deux grandes banques devrait, selon divers articles de presse, entraîner la suppression de 30’000 à 35’000 emplois. Fin 2022, les deux établissements employaient au total 120’000 collaborateurs. Entre-temps, plusieurs milliers ont quitté le navire.

    #licenciements #économie #capitalisme #banques #banquiers #finance #crise #austérité #credit_suisse #Suisse

    Source : https://www.rts.ch/info/economie/14217088-premiere-vague-de-licenciements-chez-credit-suisse-200-postes-de-banqui

  • La maison du patron de Delhaize saccagée à la peinture  Par Anne Poncelet - RTBF

    Le mouvement se durcit chez Delhaize. La façade de la maison de son patron a été couverte de peinture cette nuit, en Brabant flamand. Une action menée par des opposants au plan de franchisation de l’enseigne au Lion. "Il est inacceptable de s’attaquer à la vie privée", s’est insurgé le porte-parole de Delhaize ce samedi matin. « Nous allons porter plainte. »

    Les activistes, de leur côté, revendique une radicalisation de leurs actions. Après quatre mois et l’absence de réponse, ces militants considèrent qu’il est temps de monter d’un cran dans le rapport de force, annoncent-ils dans un communiqué. « Si la franchisation a lieu, elle engendrera la précarité auprès de 9000 ménages de travailleurs. Il n’y a pas de raison que l’on épargne le domicile du CEO de Delhaize Belgique qui en a pris la décision. Lui et ses collègues n’auront pas droit à la tranquillité tant qu’ils amèneront la précarité. C’est une lutte des classes. »

    #Belgique #Delhaize Réactions à la #violence_patronale suite à #licenciements #lutte_des_classes

    Source : https://www.rtbf.be/article/la-maison-du-patron-de-delhaize-saccagee-a-la-peinture-inacceptable-pour-lensei

  • Licenciements : le bilan explosif des ordonnances Macron | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-eco/licenciements/licenciements-le-bilan-explosif-des-ordonnances-macron-800240

    Les deux économistes se concentrent sur les effets du plafonnement des indemnités prud’homales versées aux salariés licenciés sans cause réelle et sérieuse (ordonnance de septembre 2017). Elles prennent tout d’abord au sérieux le principal argument invoqué par l’exécutif : réduire les coûts du licenciement devait inciter les patrons à embaucher davantage en CDI.

    Las, les chercheuses ne trouvent aucune donnée corroborant cette fable. On observe bien une hausse des embauches en CDI, mais le retournement de tendance remonte à 2014 : « Alors qu’elles étaient plutôt en baisse sur la période 2007-2014, (ces embauches) augmentent de façon continue ensuite avec une croissance plus marquée entre 2016 et 2017, notent-elles. Après 2017 (c’est-à-dire après l’introduction des ordonnances), elles poursuivent leur hausse mais de manière moins prononcée. »

    • Les effets des ordonnances Macron de 2017 sur les licenciements étudiés, Bertrand Bissuel, Le Monde

      Deux chercheuses se sont penchées sur l’impact de ces textes et avancent l’hypothèse d’une hausse des licenciements pour faute, qui permettent aux employeurs de ne pas indemniser leur salarié.

      La réforme du code du travail au début du premier quinquennat d’Emmanuel Macron a-t-elle eu comme incidence d’augmenter les licenciements pour faute ? Cette hypothèse est avancée dans une étude que la très sérieuse revue Droit social datée du mois de juin vient de publier, sous forme de synthèse. Ses deux autrices se montrent prudentes : à ce stade, notent-elles, il est impossible d’affirmer de façon certaine qu’un lien de causalité existe.

      Julie Valentin, maîtresse de conférences à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne, et Camille Signoretto, maîtresse de conférences à l’université Paris-Cité, ont cherché à cerner l’impact des ordonnances de septembre 2017. Ces textes avaient pour ambition de « libérer » la capacité d’initiative des entreprises et de mieux « protéger » les travailleurs, avec comme ligne directrice de favoriser les créations de postes.

      Pour savoir si la réforme a eu la répercussion escomptée, Julie Valentin et Camille Signoretto ont collecté de nombreuses statistiques, qui mettent en évidence une inflexion notable : entre la fin de 2017 et la fin de 2021, le nombre de licenciements pour faute s’est accru de 32,3 % ; c’est un rythme plus soutenu que celui observé entre le troisième trimestre de 2015 et le troisième trimestre de 2017 (+ 28,4 %), avant l’entrée en vigueur des ordonnances.

      Un petit nombre de professions concernées

      Cette accélération de la hausse « peut être envisagée comme un effet » des changements décidés en 2017. Deux dispositions seraient concernées. L’une plafonne les dommages-intérêts accordés par la justice prud’homale à un salarié ayant fait l’objet d’un licenciement injustifié. Le but était de « sécuriser » les employeurs et de « lever la peur de l’embauche » en rendant prévisible le coût d’une rupture du contrat du travail, en cas de contentieux. Ce mécanisme a eu pour conséquence de faire baisser un peu le montant des sommes qu’une juridiction octroie à une personne injustement congédiée par son patron.
      L’autre mesure citée par les deux économistes résulte d’un décret de septembre 2017, qui a augmenté le montant des indemnités légales versées par une entreprise quand elle licencie un ou plusieurs membres de son personnel.

      Julie Valentin et Camille Signoretto se demandent si la combinaison de ces deux dispositions n’a pas conduit des employeurs à privilégier les licenciements pour faute. Dans ce dernier cas, ils ne sont pas tenus d’indemniser leur salarié. Celui-ci peut, certes, contester la rupture du contrat de travail, mais si les prud’hommes lui donnent gain de cause, les dommages-intérêts peuvent s’avérer bien moins importants, donc, qu’avant la réforme. Autrement dit, le patron aurait un intérêt financier à procéder de la sorte. Cependant, pour pouvoir établir le lien de causalité, des investigations complémentaires seraient nécessaires, insistent les deux autrices de l’article dans Droit social.

      Une chose paraît acquise, ajoutent-elles : les licenciements pour faute « sont concentrés sur un petit nombre de professions » – une quinzaine, en l’occurrence. Apparaissent dans la liste les employés du secteur de la #propreté, les salariés du #commerce_alimentaire et de la #restauration, les #chauffeurs-livreurs. Il s’agit, en somme, d’activités relevant de la « deuxième ligne », avec des conditions de travail « particulièrement dégradées » et où le taux de syndicalisation est, très souvent, faible.

      #travail #travailleurs_précaires #précarisation #licenciement_pour_faute #indemnités_de_licenciement #prud’homes

  • EA Does Mass Apex Legends QA Layoff Over Zoom
    https://kotaku.com/ea-apex-legends-bugs-layoffs-respawn-zoom-1850168472

    Over 200 quality assurance testers at Electronic Arts’ Baton Rouge, LA office were abruptly laid off during a surprise Zoom call on Tuesday, three sources familiar with the meeting tell Kotaku. They worked predominantly on Apex Legends, the publisher’s hit battle royale developed by Respawn Entertainment.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #ea #electronic_arts #ressources_humaines #licenciements #jeu_vidéo_apex_legends #assurance_qualité #qa

  • Dans le fond, toujours actuel, ce tract #LO diffusé lors de la grande manifestation nationale du 4 février 2021 :

    https://www.lutte-ouvriere.org/documents/tract-pour-la-manifestation-du-4-fevrier-2021-154423.html

    pdf https://www.lutte-ouvriere.org/sites/default/files/documents/20210204-tract.pdf

    Travailleuses, travailleurs,
    Militantes, militants de la classe ouvrière,
    Camarades,

    Ce qui nous réunit dans cette manifestation, c’est la volonté de pousser un cri de protestation contre l’aggravation des conditions d’existence du monde du travail.

    On nous saoule de discours sur la responsabilité du coronavirus dans cette situation. Mais si la #pandémie est une réalité avec laquelle il faudra vivre le temps de la vaincre, ce dont l’humanité crève littéralement, c’est de l’organisation capitaliste de la société et de la domination de la grande bourgeoisie.

    Derrière la pandémie, l’oppression de classe

    La découverte rapide du vaccin, un succès pour les capacités de l’homme, se traduit en même temps par une exacerbation de la concurrence entre gros requins des trusts pharmaceutiques, par l’intensification de la rivalité entre nations capitalistes, avant même que la vaccination massive ait sérieusement commencée. Quant aux pays pauvres qui ne peuvent pas payer, le système les laissera sans défense face au coronavirus, comme il les laisse déjà face à tant de maladie que l’on sait guérir depuis longtemps.

    Cette crise sanitaire nous renforce, nous militants de #Lutte_ouvrière, dans la conviction que, sans renverser le pouvoir de cette classe privilégiée, sans détruire le capitalisme, il n’y a pas d’avenir vivable pour l’humanité . Nous faisons nôtre la perspective, défendue par les éléments les plus conscients du mouvement ouvrier depuis ses origines, que c’est aux travailleurs de diriger la société, pas à la minorité de parasites capitalistes. L’émancipation des travailleurs, et par là-même l’émancipation de la société, sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes !

    Manifester, brandir le drapeau des intérêts ouvriers, même par dizaines de milliers, n’a jamais suffi pour inverser le rapport de forces, et les militants présents le savent bien . Pour être en mesure de stopper l’offensive patronale et gouvernementale, il faut qu’une partie significative des travailleurs entre dans l’action et soit prête à se battre de façon assez déterminée pour entraîner le reste de la classe ouvrière, au point de se faire craindre de la classe privilégiée et de son #État.

    Ce n’est pas le cas aujourd’hui. Cela peut le devenir demain, tant la société capitaliste est rongée par sa propre pourriture, sur le plan matériel comme sur le plan politique et même simplement humain.

    Contre le #capitalisme en faillite, défendre nos exigences d’exploités

    Coronavirus ou pas, il n’y a aucune raison de se résigner à la politique anti-ouvrière du gouvernement et du #patronat. Il n’y a aucune raison de se taire face au refus du gouvernement d’embaucher dans les hôpitaux et dans les écoles. Aucune raison de se résigner aux licenciements et aux attaques patronales. Aucune raison d’accepter que les classes populaires soient poussées vers la misère pendant que la plupart des grandes entreprises capitalistes réalisent des profits exceptionnels et que leurs actionnaires empochent plus de dividendes que jamais.

    Mettre en avant des objectifs qui correspondent aux intérêts de la classe ouvrière et des classes exploitées est une nécessité lorsque les travailleurs, surmontant leurs inquiétudes et leur désorientation actuelles, reprendront confiance en eux-mêmes et se lanceront dans la lutte .

    Il faut stopper les #licenciements de la seule façon possible : en répartissant le travail entre tous avec maintien du salaire.

    Les actionnaires n’ont pas besoin de plus de dividendes pour vivre. Un travailleur, lui, n’a que son #salaire ou sa pension de retraite pour joindre les deux bouts : il faut les augmenter en prenant sur les profits !

    Si l’on ne veut pas que les 100 milliards du plan de relance atterrissent dans les profits, puis dans la spéculation, il faut que les salariés puissent contrôler ce que le grand patronat va encaisser, car cet argent doit servir aux salaires et aux emplois !

    Une #manifestation comme celle d’aujourd’hui permet de mettre en avant les intérêts généraux de la classe ouvrière, alors même que le réflexe des #bureaucraties_syndicales est de se replier sur des causes locales . L’illusion qu’il sera plus facile de se battre entreprise par entreprise, corporation par corporation, voire service par service, et qu’il est ainsi possible d’obtenir ne serait-ce que des avancées minimes, est toujours vive dans les périodes de recul du mouvement ouvrier. Cela va de pair avec la résignation. Mais, dans cette période de #crise, on ne peut se faire respecter par le grand patronat et le gouvernement qu’en étant unis et déterminés à mener un bras de fer long et difficile .

    Relever la tête

    Nous sommes conscients que notre conviction que la classe ouvrière sera amenée à reprendre le combat n’est pas partagée par une grande partie des militants ouvriers. Même parmi ceux qui ne sont pas démoralisés au point d’abandonner le combat, nombreux sont ceux qui s’accrochent au vain espoir des améliorations à petits pas, aux négociations avec le patronat et le gouvernement. Et combien d’entre eux s’alignent sur ces derniers au nom de « la solidarité nationale » face à la pandémie ?

    C’est une supercherie propagée par les porte-paroles, conscients ou inconscients de la classe privilégiée ! Il n’y a pas plus de solidarité entre exploiteurs et exploités par temps de coronavirus qu’en dehors. Pour une minorité capitaliste, c’est une occasion de bâtir des fortunes. Pour la majorité des classes populaires, c’est ajouter les mesures de contraintes sanitaires aux conséquences bien plus graves de la crise économique.

    Pour difficile que soit la période, la classe ouvrière relèvera la tête. La principale responsabilité d’un militant ouvrier par les temps qui courent est de ne pas perdre le moral, de garder la tête haute et, surtout, de ne pas perdre confiance en sa classe !

    Il leur faut retrouver le langage et la pratique de la #lutte_de_classe. Aussi morose que puisse paraître aujourd’hui le climat, la lutte de classe continue et la force de la classe ouvrière reste intacte.

    Les forces vives de la société, ce ne sont certainement pas les actionnaires spéculateurs, ni les milliardaires qui vivent de la sueur et du sang des exploités. Ce sont les travailleurs qui font tourner l’économie et qui font vivre la société .

    Plus la crise de l’économie capitaliste s’aggravera, plus la classe dominante et ses serviteurs politiques au gouvernement se battront bec et ongles pour conserver leurs privilèges. Il n’y a à en attendre ni compréhension ni compassion.

    Face à la guerre que mène la grande bourgeoisie aux travailleurs, ceux-ci seront amenés à reprendre leur propre guerre. Comme ils y ont été contraints tout au long de l’histoire du #mouvement_ouvrier . Ils ont leur nombre et le fait d’être irremplaçables à opposer à l’argent de la grande bourgeoisie. Il faut que la multitude d’individus, qui constituent le monde du travail dans toute sa diversité, prennent conscience de l’identité de leurs intérêts fondamentaux contre la #grande_bourgeoisie. Il faut qu’ils retrouvent leur conscience de classe et la confiance en leurs propres forces. Ils deviendront alors cette armée de #prolétaires, capables non seulement de se défendre, mais de reprendre son combat séculaire pour objectif, de prendre en main les destinées de la société.

    Lutte ouvrière

    #conscience_de_classe #contrôle_ouvrier #augmentation_des_salaire #partage_du_travail

  • Opinion | Layoffs by Email Show What Employers Really Think of Their Workers - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2023/01/29/opinion/mass-tech-layoffs-email-google.html

    Google’s parent company, Alphabet, recently announced that it would lay off around 12,000 people, 6 percent of its work force. Employees who were let go, some of whom had worked for the company for decades, got the news in their inbox. “It’s hard for me to believe that after 20 years at #Google I unexpectedly find out about my last day via an email,” a Google engineer, Jeremy Joslin, tweeted. “What a slap in the face.”

    That sting is becoming an all-too-common sensation. In the last few years, tens of thousands of people have been laid off by email at tech and digital media companies including Twitter, Amazon, Meta and Vox. The backlash from affected employees has been swift.

    Employees at a tech company called PagerDuty received notices last week that set a new low bar for a layoff announcement, starting off with a few hundred words of cheery blather and rounding out with a Martin Luther King Jr. quotation about overcoming adversity.

    As someone who’s managed people in newsrooms and digital start-ups and has hired and fired people in various capacities for the last 21 years, I think this approach is not just cruel but unnecessary. It’s reasonable to terminate access to company systems, but delivering the news with no personal human contact serves only one purpose: letting managers off the hook. It ensures they will not have to face the shock and devastation that people feel when they lose their livelihoods. It also ensures the managers won’t have to weather any direct criticism about the poor leadership that brought everyone to that point.

    Since then I’ve hired and trained first-time managers, and taught them how to do this in a way that respects the dignity of the people who are losing their job: Look people in the eye. Answer questions. If someone is upset, show some sympathy. Treat people the way we ourselves would wish to be treated. At the very least this demands an actual human conversation. It is more effort than sending a platitude-laden mass email, but it demonstrates respect.

    Perhaps the most appalling aspect of termination by email is the asymmetry between what corporations expect of their workers and how they treat them in return. Employees in all kinds of jobs are routinely pressed to give the maximum that they can. In low-wage service jobs that can mean insane, unpredictable hours with no benefits. At higher-paying tech jobs it can mean sacrificing any semblance of a life outside of the office, a requirement that is often justified by high-minded rhetoric about changing the world or the promise of some pot-of-gold reward in an unspecified future.

    The expectation that an employee give at least two weeks notice and help with transition is rooted in a sense that workers owe their employers something more than just their labor: stability, continuity, maybe even gratitude for the compensation they’ve earned.

    But when it’s the company that chooses to end the relationship, there is often no such requirement. The same people whose labor helped build the company get suddenly recoded as potential criminals who might steal anything that’s not nailed down.

    #Travail #Violence_capitaliste #Licenciement

  • Google annonce la suppression de 12 000 emplois dans le monde – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/economie-numerique/google-annonce-la-suppression-de-12-000-emplois-dans-le-monde-20230120_LK
    https://www.liberation.fr/resizer/HTiOpW0DZ3l7TeByXtSd6PIoZPo=/1200x0/filters:format(jpg):quality(70):focal(1021x1102:1031x1112)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/VLNJLPA2BFAZRCTWOT7U4IXVL4.jpg

    En virant plus de 5 % de ses employés, Microsoft compte « faire plus avec moins ». Meta, maison mère de Facebook, a quant à elle annoncé en novembre retirer 11 000 salariés de sa liste d’amis, soit 13 % de ses emplois. Peu de temps après, Amazon a fait tomber le couperet en révélant 18 000 licenciements. Et que dire de la violente purge menée par Elon Musk chez Twitter ? Interviewé par Libération en novembre 2022, l’analyste Diego Ferri, directeur de la stratégie d’EY Fabernovel, entreprise spécialiste du conseil en transformation stratégique, annonçait : « Nous arrivons à la fin d’un cycle d’innovation ».

    Une innovation qui, chez Google, est depuis quelques mois parfois sacrifiée sur l’autel de la réduction des coûts. En septembre, l’entreprise a révélé qu’elle ne développerait plus d’ordinateurs Pixelbook. En outre, rien que mercredi, elle a fini d’enterrer Stadia, son équivalent Netflix du jeu vidéo.

    • Amazon : 27 000 licenciements en deux mois
      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/23/amazon-27-000-licenciements-en-deux-mois_567774.html

      #Amazon, le géant du commerce en ligne dont le PDG est #Jeff_Bezos, a annoncé le #licenciement de 9 000 employés supplémentaires. En janvier, il avait déjà jeté à la rue 18 000 salariés, soit au total 27 000 travailleurs en deux mois.

      En février, Amazon avait pourtant annoncé des ventes en hausse de 9 %, un chiffre d’affaires de 137,4 milliards de dollars et un bénéfice net doublé à 14,3 milliards de dollars. Cette entreprise, qui avait eu un développement exceptionnel durant le ­Covid, a vu entre fin 2019 et fin 2021 son nombre de salariés passer de 800 000 à 1,6 million, en faisant le deuxième employeur du monde. Mais aujourd’hui les perspectives dans le domaine de la high-tech seraient moins bonnes – une « incertitude économique quant à l’avenir proche » d’après Amazon. Et dans le secteur, 503 entreprises ont annoncé le licenciement de 139 000 salariés depuis le début 2023, Amazon bien sûr mais aussi #Google, #Paypal, #Yahoo, #Twitter, etc.

      Alors, pour Bezos, ces #licen­ciements sont un message envoyé aux investisseurs pour indiquer qu’il y a « un pilote dans l’avion » et qu’ils peuvent continuer à investir sans crainte dans son entreprise. Pour Bezos, qu’il y ait 10 000, 20 000 licenciements ou plus peut-être dans les mois qui viennent, ce n’est rien ; mais pour tous ces #travailleurs c’est un drame. D’autant plus que c’est sur leur travail et celui de tous les salariés d’Amazon, dans des conditions dénoncées partout et pour des #salaires de misère, que Jeff Bezos, devenant l’homme le plus riche du monde, a construit sa fortune. Estimée à 100 milliards de dollars, que ne sert-elle pas à maintenir les emplois chez Amazon ?

      #licenciement_de_masse

  • Saccages sociaux obligent, tout va très bien pour #Larry_Fink et la masse des parasites qui s’enrichissent en spéculant sur les fonds indiciels cotés (#ETF)…

    L’année 2022 aura consacré #BlackRock comme leader mondial incontesté du marché des fonds indiciels cotés (ETF). Avec 2.910 milliards de $ (2.682,5 milliards €) d’encours à fin décembre, soit un tiers du marché, le numéro un de la gestion d’actifs reste le premier gérant d’ETF au monde.
    Surtout, après s’être fait damer le pion deux années de suite par son rival #Vanguard, il a obtenu la plus forte collecte nette du marché l’an dernier, avec 221 milliards de dollars de flux, contre 214 milliards de dollars pour le groupe mutualiste de Pennsylvanie, en recul par rapport aux deux années précédentes.
    Avec #State_Street, les trois premiers gérants d’ETF couvrent les deux tiers du marché mondial pour ce type de supports, gérés essentiellement de manière passive, c’est-à-dire en répliquant des indices de marché. Parce qu’ils permettent, notamment aux particuliers, d’investir à peu de frais sur de grands marchés, les ETF ont connu un essor considérable ces dernières années.
    En Europe, BlackRock reste de très loin le premier pourvoyeur d’ETF, avec 586 milliards d’encours pour ses produits #iShares (la marque du groupe pour les ETF). Suivent Amundi, champion français et numéro six mondial, mais avec trois fois moins d’encours d’ETF que BlackRock, puis #DWS, #Vanguard, et #UBS.
    Du côté des fonds, c’est à SPDR S&P 500 ETF Trust de State Street que revient l’honneur d’être à la fois le doyen et le plus large ETF au monde avec 370 milliards de dollars d’encours. Comme son nom l’indique, il réplique l’indice #S&P_500 et s’est donc replié de 16 % l’an dernier, après six années de hausse. Il est suivi par deux indices de BlackRock et Vanguard calquant eux aussi l’indice américain des 500 plus grandes sociétés cotées à New York.
    Plus de la moitié de la collecte de BlackRock l’an dernier provient des ETF, ce qui lui a permis de limiter la fonte de ses actifs sous gestion et d’afficher un chiffre d’affaires supérieur aux attentes du marché à 17.873 milliards de dollars sur l’année, en recul de 8 % par rapport à l’année précédente.
    De leur côté, les #résultats se sont repliés de 12 % à 5.178 milliards de dollars, grâce à une bonne maîtrise des coûts. Quelques jours avant la publication de ses résultats, le groupe avait annoncé une vague de 500 #licenciements, soit 2,5 % des effectifs, pour la première fois depuis 2019. Après s’être repliée de 23 % l’an dernier, l’action de BlackRock a repris 6,4 % depuis le début de l’année

    (Les Échos)

    #parasitisme #spéculation_boursière #spéculation #capitalisme #finance

  • 2022, année de #crise pour une grande partie la tech.

    Au global, les 6 plus gros groupes tech américain (#Apple, #Netflix, #Amazon, #Microsoft, #Meta et #Alphabet) avaient déjà perdu fin octobre 3.300 milliards de dollars de #capitalisation_boursière. La #chute est particulièrement brutale pour Meta. Avec 312 milliards de $ fin décembre, Meta vaut désormais moins en #Bourse que des poids lourds de l’économie traditionnelle, comme #Procter_&_Gamble (361 milliards) ou le pétrolier #Chevron (343 milliards…).

    #krach #secteur_technologique

    Aux salariés de payer (la loi du capital) :

    Au total, plus de 152.000 employés de la tech ont été licenciés en 2022, tous pays confondus, selon l’agrégateur Layoffs.fyi.

    #licenciement_de_masse #licenciement (Les Échos)

  • Un chauffeur de car licencié en Haute-Vienne pour avoir refusé de laisser une enfant seule en rase campagne Florence Clavaud-Parant - lepopulaire.fr/limoges
    https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/actualites/un-chauffeur-de-car-licencie-en-haute-vienne-pour-avoir-refuse-de-laisse

    Pour éviter à une jeune collégienne de parcourir chaque jour 650 mètres à pied sur une route de campagne isolée, sans trottoir, sans marquage et dans le noir, le conducteur du car scolaire avait pris l’habitude de s’arrêter devant son domicile situé exactement sur son circuit. Il vient d’être licencié par son entreprise pour faute grave.

    Par souci de sécurité, un conducteur de car scolaire avait pris l’habitude de s’arrêter devant le domicile de certains enfants pour leur éviter d’avoir à marcher seuls dans le fossé, et parfois dans la nuit. Une initiative qui n’est pas du goût de son entreprise, qui vient de le licencier pour faute grave. 

    L’affaire, qui met en émoi la petite commune des Billanges, en Haute-Vienne, relance le débat sur la gestion humaine des transports scolaires en milieu rural. 

    650 mètres à pied, dans le fossé, sans éclairage
    A plusieurs reprises, la maman d’une collégienne de 12 ans (résidant au lieu-dit Entrecolle et scolarisée à Saint-Sulpice-Laurière) avait pourtant alerté les services compétents afin qu’ils prennent en compte le bien-fondé de la démarche du conducteur, en expliquant que les 650 mètres que doit parcourir chaque jour son enfant pour rejoindre son arrêt de bus (ou à l’inverse pour rentrer chez elle le soir) ne sont en fait qu’un long parcours du combattant. Un bord de route en rase campagne, sans trottoir, sans éclairage, sans marquages, sur un axe très fréquenté avec virages et problèmes de visibilité...

     « Il n’est évidemment pas question de laisser ma fille prendre de tels risques, d’autant que notre domicile est situé exactement sur le trajet du bus, explique Christelle Nozière. Mais nous nous sommes heurtés à un mur. La règle veut que si le domicile de l’enfant est à moins d’un kilomètre de l’arrêt initial, on ne crée par de nouvel arrêt. On s’est même entendu répondre “on va quand même pas aller chercher les enfants jusque dans leur lit”... »

    Licencié lundi 28 novembre
    Pourtant plusieurs fois averti par son nouvel employeur (la société Europ Voyage a repris le service sur cette ligne en septembre dernier) qu’il s’exposait à des sanctions, le chauffeur du car s’est malgré tout refusé à laisser l’enfant seule.

    Il a donc continué à s’arrêter matin et soir chez la jeune collégienne. Jusqu’à ce vendredi 25 novembre, où il s’est retrouvé convoqué pour un entretien préalable au licenciement.

    « J’ai reçu ma lettre ce lundi 28 en recommandé, explique le chauffeur, Damien Tabard. Pour moi ce n’est pas grave après tout, je trouverai un emploi par ailleurs on cherche des chauffeurs partout. Mais ça me fait de la peine de laisser des enfants que j’aimais bien. Je voulais qu’ils soient en sécurité. C’est difficile de laisser un enfant seul sur la route. Tout comme de contraindre une maman avec une poussette et son bébé à marcher le long d’une voie dangereuse pour rejoindre un arrêt alors que mon bus passe juste devant chez eux. »

    Des itinéraires obsolètes ?
    Car le cas de la jeune collégienne n’est pas unique. Dans ce secteur rural à l’habitat dispersé, les circuits scolaires ont visiblement du mal à s’aligner sur les besoins. Le chauffeur, qui travaillait dans le secteur depuis 17 ans, avait donc l’habitude de faire preuve d’une certaine souplesse.

    Il évoque des itinéraires mal réactualisés et obsolètes. « Je l’ai signalé plusieurs fois, mais rien n’a été fait. Du coup j’estimais que je devais m’adapter. On me reproche des "arrêts sauvages". Mais pour moi, ce sont des arrêts de sécurité. D’ailleurs, on me disait : "faites selon votre bon sens". Jusqu’à cette année... »

    Le maire demande une révision du circuit 
    Le maire des Billanges se dit étonné de la décision de l’entreprise. « Le chauffeur licencié est un monsieur connu sur la commune, un professionnel sérieux et responsable, lui-même père de famille. S’il a pris des initiatives, c’est dans l’intérêt des enfants », explique Manuel Perthuisot qui dit avoir sollicité la région Nouvelle-Aquitaine pour obtenir la révision du circuit. « Il y a des contraintes que l’on comprend, mais tout de même, les gens qui font les circuits devraient en discuter plus souvent avec le terrain. Il y a certaines situations à prendre en compte. »

    La région promet une concertation
    La société Europ Voyage, que nous avons contactée, n’a pas souhaité répondre à notre demande d’interview. Quant à la région Nouvelle-Aquitaine ( désormais compétente pour la gestion des transports scolaires), elle dit envisager d’engager une concertation au plus vite sur le secteur des Billanges. 

    « Nous recevons chaque année environ 250 demandes de nouveaux points d’arrêt, explique Didier Duchier, directeur des transports routiers de voyageurs à la région Nouvelle-Aquitaine. Nous avons toujours un arbitrage à trouver pour ne pas s’arrêter trop souvent et préserver les temps de parcours, tout comme la sécurité des enfants, laquelle n’est pas forcément assurée au pied d’un domicile. Nous allons lancer une procédure pour faire évoluer les réseaux, sachant que l’organisation des transports scolaires en milieu rural est toujours complexe. »
     
    #enfants #transports_scolaires #sécurité #licenciement

  • Hécatombe dans la Tech : plus de 130.000 licenciements en 2022 Sylvain Rolland - La Tribune
    https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/hecatombe-dans-la-tech-plus-de-130-000-licenciements-en-2022-940762.html

    Après des licenciements chez Meta (Facebook), Snap, Twitter, Stripe, Uber ou encore #Salesforce, Amazon pourrait lui aussi renvoyer plus de 10.000 salariés dans le monde, d’après la presse américaine. Si le plan social du géant du e-commerce était confirmé, plus de 130.000 emplois auront été supprimés dans le secteur de la tech en 2022.

    A eux seuls, les cinq Gafam - Google, Apple, Facebook devenu Meta, Amazon et Microsoft - ont perdu 1.500 milliards de dollars de valorisation cette année. (Crédits : DADO RUVIC)
    A chaque semaine son plan social massif dans la tech. Au début du mois, le nouveau Twitter dirigé par Elon Musk annonçait 3.700 licenciements dans le monde, soit plus de 50% des effectifs de l’entreprise. La semaine suivante, Meta ( #Facebook, #Instagram, #WhatsApp) lui a emboîté le pas avec 11.000 suppressions d’emplois (13% des effectifs). Cette semaine, c’est au tour d’Amazon de se joindre au cortège macabre : d’après le New York Times , le numéro un mondial du commerce et ligne et du cloud s’apprête à se séparer de 10.000 employés. A qui le tour la semaine prochaine ?

    Plus de 131.000 licenciements dans la tech en 2022
    Si les plans sociaux des géants de la tech font les gros titres, le phénomène touche tout le monde, jusqu’à la petite startup. Au 15 novembre, plus de 121.400 emplois ont été supprimés dans 789 entreprises tech, d’après le décompte du site Layoffs.fyi https://layoffs.fyi . Dès qu’Amazon confirmera son plan social, ce total dépassera les 131.400 suppressions d’emplois, pour 790 entreprises. Ce chiffre est même certainement sous-évalué, puisqu’il se base uniquement sur des chiffres annoncés par les entreprises, certaines n’ayant certainement pas communiqué sur leurs réductions d’effectifs.

    A titre de comparaison, le record de suppressions d’emplois lors de l’éclatement de la bulle internet de 2000-2001 est largement dépassé : cette première grosse crise du secteur technologique avait engendré le licenciement de 107.000 personnes. Toutefois, la taille du secteur en 2022 n’a rien de comparable. Comme les chiffres sur la situation de l’emploi mondial dans la tech en 2001 manquent, il faut prendre la comparaison avec des pincettes , et ne pas oublier que 131.400 emplois en 2022 représentent une part beaucoup plus faible du total des emplois tech que les 107.000 poste supprimés de 2001.

    Cette année, les entreprises qui ont le plus licencié sont Meta (11.000 emplois) puis Amazon (10.000), #Uber (7.300 en mai), #Gettir (4480 en mai), #Booking.com (3.775 en juillet) et Twitter (3.700 en novembre). D’après le décompte, 34 entreprises ont effectué des plans sociaux d’au moins 1.000 salariés, dont #Shopify (1.000), #Stripe (1.000), #Yelp (1.000), #Lyft (1.682), #Airbnb (1.900) ou encore #Salesforce (2.000). Près de 400 grosses startups ont supprimé entre 100 et 1.000 postes.

    Proportionnellement au nombre d’employés, plus de 300 entreprises ont perdu au moins 30% de leur force de travail cette année. Parmi les géants de la tech, #Twitter (50%), #Groupon (44%) ou encore #Magic_Leap (1.000 suppressions soit 50%) sont les plus touchés. Au niveau des secteurs, tous sont touchés mais ceux de la crypto et de la finance ont particulièrement dégusté : 30% des emplois supprimés pour #Crypto.com, 27% pour #Bitpanda, 25% pour #Blockchain.com et 20% pour #Coinbase, entre autres, du côté des crypto ; 90% pour #ScaleFactor, 50% pour #Renmoney, 42% pour #Fundbox, 27% pour #Bolt, 23% pour #Robinhood, 10% pour #Klarna, entre autres, du côté des #fintech. Les startups dans la #foodtech, l’éducation, la santé, les transports ou le marketing ont aussi été très impactées.

    La tech avait aussi du gras à couper *
    Cet hiver de la tech -cune référence à la série Game of thrones et son fameux "winter is coming"c-, est la preuve que le secteur n’est pas insensible à la conjoncture de l’économie mondiale. Si les startups ont été les grandes gagnantes de la crise du Covid-19, qui a accéléré la transformation numérique de tous les secteurs d’activité, comme le reste de l’économie, les voilà rattrapées par le retour de l’inflation, l’explosion des taux d’intérêts, la crise de l’énergie et de ravitaillement en matières premières, ou encore les conséquences de la guerre en Ukraine.

    Alors que les valorisations des entreprises tech avaient explosé depuis 2020, les géants du secteur subissent depuis quelques mois une forte correction en Bourse. A eux seuls, les cinq #Gafam - #Google, #Apple, #Facebook devenu #Meta, #Amazon et #Microsoft - ont perdu 1.500 milliards de dollars de valorisation cette année. Par effet ricochet, la valorisation des #startups, qui avait atteint des niveaux délirants, chute lors des levées de fonds, entraînant des difficultés nouvelles pour les entrepreneurs. De leur côté, les fonds d’investissement réalisent moins de deals, prennent davantage de temps pour clôturer ceux qu’ils mènent à bien, et se montrent plus frileux, d’autant plus que leurs propres investisseurs tendent à privilégier des investissements moins risqués que la tech avec le relèvement des taux d’intérêts.

    Pour certaines entreprises, notamment les très grosses startups et les géants comme Amazon, Meta ou Snap (1.200 employés licenciés soit 20%), la correction paraît particulièrement violente. Mais c’est aussi parce qu’il y avait du gras à couper. Chez #Snap comme chez #Meta, les dirigeants ont taillé dans les divisions annexes pour se concentrer sur le cœur du business.

    De son côté, Amazon, par exemple, avait embauché à tour de bras pendant la pandémie pour répondre à l’explosion de la demande : son personnel mondial a doublé entre début 2020 et début 2022. D’après le New York Times, les postes visés par les réductions d’effectifs seront situés dans le département Amazon Devices (les appareils électroniques équipés de l’assistant vocal #Alexa ou encore les liseuses #Kindle ), dans la division de vente au détail, ainsi que dans les ressources humaines.

    • Amazon : 18 000 licenciements annoncés
      https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/01/11/amazon-18-000-licenciements-annonces_467573.html

      Après le milliardaire de Tesla, Elon Musk, #Jeff_Bezos a lui aussi subi une dégringolade du cours de ses actions et perd 100 milliards de dollars depuis le 1er janvier. Résultat : il vient lui aussi d’annoncer un plan de 18 000 #licenciements dans le monde.

      Il a suffi de l’annonce d’une légère baisse de ses activités, et donc ensuite d’une possible légère baisse des #dividendes, pour assister à cette dégringolade de plus de moitié du cours des actions d’Amazon en un an, soit 1000 milliards de dollars de capitalisation. Dans ces circonstances, Bezos recourt à l’annonce de licenciements massifs, qui devrait faire revenir vers lui l’argent des « investisseurs ».

      Les problèmes des salariés jetés à la rue ne sont pas un paramètre qui compte dans les calculs financiers des milliardaires. C’est le travail des centaines de milliers de salariés du groupe, mal payés, avec de conditions de travail exténuantes, qui fait monter jusqu’au ciel la fortune de Bezos, devenu l’homme le plus riche du monde. Aujourd’hui ceux qu’il menace de licenciement ont toutes les raisons de faire payer ce capitaliste qui possède encore en propre près de 100 milliards de dollars.

  • [visé par une enquête pour « prise illégale d’intérêts » et « corruption »] Olivier Dussopt prêt à durcir l’accès à l’indemnisation du chômage en cas d’abandon de poste
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/27/olivier-dussopt-pret-a-durcir-l-acces-a-l-indemnisation-du-chomage-en-cas-d-


    Olivier Dussopt, ministre du travail, du plein-emploi et de l’insertion, à la deuxième journée d’université d’été du Medef, le 30 août 2022. BENJAMIN GIRETTE POUR « LE MONDE »

    Un abandon de poste intervient lorsqu’un salarié ne vient plus travailler sans justification et finit par être licencié par son employeur.

    « Il y a une faille : un salarié qui procède à un abandon de poste a accès à des conditions d’indemnisation plus favorables qu’un salarié qui démissionne. » Devant la commission des affaires sociales de l’Assemblée, qui examine le projet de loi sur l’#assurance-chômage, le ministre du travail, Olivier Dussopt, s’est dit prêt, mardi 27 septembre, à durcir l’accès à l’indemnisation du #chômage dans le cas d’abandon de poste. Cette situation intervient lorsqu’un salarié ne vient plus travailler sans justification et finit par être licencié par son employeur.
    « Nous sommes ouverts à ce que ces conditions soient alignées » sur celles des démissions, a-t-il ajouté, alors qu’un amendement des Républicains (LR) a été déposé dans ce sens, tout en veillant « à ce que les salariés qui abandonnent leur poste pour des raisons de sécurité ne soient pas pénalisés ».

    Peu d’exceptions permettant aux démissionnaires d’être indemnisés

    Une poignée seulement d’exceptions permettent aux démissionnaires de toucher le chômage. Parmi elles, le fait de suivre un conjoint a concerné 14 000 cas en 2021, selon l’Union nationale pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Unédic). Depuis 2019, la possibilité est également ouverte une fois tous les cinq ans à ceux qui ont un projet professionnel (12 000 cas en 2021).

    Pour quitter son emploi en étant indemnisé, le salarié peut demander une rupture conventionnelle à son employeur, mais ce dernier n’est pas contraint de la lui donner. En l’absence d’obtention de cette rupture, certains salariés choisissaient donc l’abandon de poste, qui constitue un licenciement pour faute et ne le prive donc pas de son droit à bénéficier de l’assurance-chômage.

    S’il n’existe aucune statistique sur ces abandons de poste, les députés LR affirment dans leur amendement que « c’est un phénomène de plus en palpable par les milieux professionnels ». « Le salarié qui veut quitter son emploi (…) pour se retirer du marché du travail tout en ayant pour objectif de conserver un revenu ne va pas démissionner mais simplement ne plus revenir au travail afin que l’employeur, de guerre lasse, procède à son licenciement », avancent-ils. « Alors que le démissionnaire est tenu par un préavis qui permet à l’employeur de s’organiser, l’employé fantôme, en abandonnant son poste du jour au lendemain, perturbe le bon fonctionnement de l’entreprise », ajoutent-ils.

    Pour lutter contre les tensions de recrutement, M. Dussopt s’est, en revanche, montré plus réservé sur la volonté de certains députés de durcir l’accès au chômage pour un CDD refusant un CDI. Le ministre a rappelé que lorsqu’un salarié refuse un CDI proposé dans les mêmes conditions que son CDD, alors la prime de précarité de 10 % n’est pas due par l’employeur, une disposition méconnue selon lui.

    tiens encore un truc pointé à droite et pas compris à gauche : que l’on puisse ne pas vouloir un CDI, spécialement si on a fait assez de temps d’emploi pour avoir droit au chômage, le temps de trouver autre chose de pas trop inacceptable, pas trop long, pas trop nuisible. on peut se piquer d’écologie sans même piger que dans et contre l’économie primum non nocere, c’est une pratique, et que tabler là dessus plutôt que sur des idées supposerait plus de revenu.

    edit "Je déteste le procès en assistanat" : Olivier Dussopt [visé par une enquête pour « prise illégale d’intérêts » et « corruption »], un ministre au travail
    https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/je-deteste-le-proces-en-assistanat-olivier-dussopt-un-ministre-a

    rapports maffieux. faut parfois aller au charbon sur des bullshits jobs. l’un des premiers meurtres commis par Mesrine était motivé par la volonté de se concilier des proxénètes qui risquaient de s’en rependre à lui si il n’abattait pas un prolo de 22 ans

    #travail #employé_fantôme #discipline #droit_au_chômage #abandon_de_poste, #licenciement_pour_faute #démission #rupture_conventionnelle

    • S’ils nous pondent un CDD sans indemnités chômage à la fin, c’est assuré que 2 mois après on aura des patrons qui chouineront dans les médias « on ne trouve plus personne pour bosser pour nous ». Ce sont vraiment des génies. Je me souviens pourtant encore des promesses de Macron et les délires médiatiques sur le modèle « à la danoise », avec la démission qui ouvrirait droit aux indemnités (ce qui a accouché d’une souris avec cette histoire de tous les 5 ans et attention que si tu veux monter ta boîte).

    • le CDD sans droit au chômage existe ! qu’il dure moins de 6 mois, c’est le cas général. la durée des CDD n’a cessé de dégringoler (un mois en moyenne, je crois). quant à enchaîner assez de CDD (6 mois d’emploi sur les 24 derniers mois) pour ouvrir des droits, c’est pas évident, et si on pratique sur ce type de rythme pour compléter une alloc trop faible (45% des chômeurs indemnisés sont en « activité réduite ») on tombe dans le cas de ces montants d’allocs chômage dégraissées jusqu’à l’os ou réduites à rien du droit au chômage des salariés à l’emploi discontinu (intermittents spectaculaires soigneusement mis à part) opéré par la dernière contre-réforme https://seenthis.net/messages/931532, comme c’est le cas de centaines de milliers de personnes.

      à gauche, et syndicalement, on croit (au mieux...) que cela sert à faire baisser les salaires des ex-chômeurs et à leur faire accepter n’importe quelles conditions de travail (sans doute, peut-être, sauf que le retour de l’inflation rappelle que la rigidité des salaires à la baisse constitue un souci majeur auquel on oppose d’autres armes politiques que le choix du chômage ou la précarisation).
      mais au lieu de lire de telles opérations depuis la commisération ou l’empathie (exceptionnelle et sans fruit) « pour les chômeurs », les salariés en poste plus stable pourraient bien, plutôt que d’en venir au sempiternel ’"les pauvres jouent contre nous tant ils sont disponibles et conformes aux exigences patronales" (et, ambivalence évidente : « ce sont des cassos qui vivent à nos crochets » https://seenthis.net/messages/974441#message974449), partir de leur propre expérience : non seulement de salaires qu’ils ont du accepter en raison du risque chômage, mais combien d’heures supplémentaires non payées ? combien de tâches indues ? combien de souffrance au travail ? combien de salaires de merde toujours bloqués, parfois « compensés » par des primes à l’évanescence programmée ? penser à ce quittait mal, à toute cette acceptation d’un quotidien de travail. à quel point sommes-nous pris dans le modèle du travail indépendant où chaque jour on a - y compris en CDI ! - à se vendre comme performant et, mieux, cools, en cautérisant vaille que vaille la douleur en réfrénant la haine, n’arrivant que par exceptions (gilets jaunes) à en faire autre chose qu’une autodestruction plus ou moins radicale ?

      l’exploitation dans ce capitalisme de plate forme dont le site de France travail (ex policemploi) n’est qu’un des innombrables ouvroir allie bureaucratie, rapports féodaux, taylorisme, travail indépendant, management, domesticité, marketing (et marketing de soi) dans et hors emploi. la révolution capitaliste permanente se fout des dichotomies, des frontières, de la pureté, elle avance. en marche, disait dans les pas de Pétain un fameux cocaïné à moumoute

      #CDD #CDI #emploi

    • la société d’abandon s’équipe sans cesse contre qui risque de se soustraire à ses normes. si les employés pouvaient lâcher leurs patrons comme les patrons lâchent les salariés, ce serait terrible, ce serait une réalisation du fantasme de 36 (des congés payés, mais ils ne vont pas revenir !!!), et la triste réalité subie durant un bout des années 60 et 70 où l’usage ouvrier (ce turn-over que la gauche attribue en tous cas à la domination patronale, à sa puissance, ah ah ah) de la mobilité hypothéquait la rentabilité. cette histoire de démission autorisée se devait d’être aussi conditionnée à l’économie que possible. faut se créer comme boite, pas fabriquer encore plus des mères solos ça gâche une partie de l’élevage, pas payer des allocs « sans contrepartie » à qui n’est pas déjà rentier et propriétaire, on a donné !

      à noter une part des « abandons de poste » est due à des refus patronaux de démarriage à l’amiable (ruptures conventionnelles) et de propositions de rupture si méchamment peu payées qu’elles exigent vengeance (foutre le wild dans le service)

      #démission

    • À l’issue d’un dîner pestilentiel : Réforme des retraites : Olivier Dussopt n’exclut pas une dissolution de l’Assemblée en cas de motion de censure
      https://www.lemonde.fr/politique/article/2022/09/29/retraites-olivier-dussopt-n-exclut-pas-une-dissolution-de-l-assemblee-en-cas

      Il a été chargé par Elisabeth Borne de conduire « dès la semaine prochaine » des négociations avec partenaires sociaux et groupes parlementaires.

      Olivier Dussopt, interrogé sur LCI jeudi 29 septembre, n’a pas exclu qu’Emmanuel Macron décide de dissoudre l’Assemblée nationale en cas de vote d’une motion de censure contre le gouvernement au sujet de la réforme des retraites. « Si toutes les oppositions se coalisaient pour adopter une motion de censure et faire tomber le gouvernement, il [le président de la République] s’en remettrait aux Français et les Français trancheraient, et diraient quelle est la nouvelle majorité qu’ils veulent », a affirmé le ministre du travail.

      Cette réforme – qui prévoit notamment de reporter par paliers l’âge de départ en retraite, pour aboutir à 65 ans en 2031 – est le dossier le plus explosif de la rentrée politique et du début du second quinquennat d’Emmanuel Macron.(...)

      L’exécutif a décidé de temporiser sur la question, en ouvrant un nouveau cycle de concertations avec partenaires sociaux et forces politiques en vue d’une adoption d’un projet de loi global « avant la fin de l’hiver », a annoncé jeudi Elisabeth Borne à l’Agence France-presse (AFP). Il n’y aura donc pas de « passage en force » sur ce sujet, comme cela était redouté au sein même de la majorité.

      (...) la déclaration du ministre du travail sur LCI peut viser à s’assurer le soutien de la droite, car le parti Les Républicains, en cas de dissolution de l’Assemblée, risquerait de perdre des sièges. Marine Le Pen, forte de l’élection inédite de 89 députés en juin, qui a beaucoup contribué à chambouler le jeu parlementaire, a fait mine de se frotter déjà les mains : « Chiche » à la dissolution, a-t-elle écrit sur Twitter. (...)

      Un projet de loi dédié présente un risque de taille pour l’exécutif, qui ne dispose que d’une majorité relative à l’Assemblée. Il pourrait l’obliger à recourir à l’article 49.3 de la Constitution, qui permet l’adoption d’un texte sans vote sauf motion de censure, mais ce levier n’est utilisable qu’une fois par session parlementaire.

      La situation des assurés en fin de carrière
      https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/sites/default/files/2021-05/Fiche%2020%20-%20La%20situation%20des%20assurés%20en%20

      près de la moitié des personnes connaissent au moins une fois une période significative de chômage, de maladie, d’invalidité ou d’absence par rapport au marché du travail après 50 ans.

      Activité des seniors et politiques d’emploi, AVRIL 2022
      DONNÉES À FIN DÉCEMBRE 2021
      https://dares.travail-emploi.gouv.fr/sites/default/files/80d94dd7dbc89f535116072a9a536201/Dares_tableau-de-bord-seniors_T42021.pdf

      Emploi, chômage et inactivité des seniors
      Les seniors en emploi aidé
      Les cessations anticipées d’activité
      Taux d’emploi des seniors en comparaison internationale

      il a une tête d’officier parachutiste ce Dussopt

      #retraites

    • la jungle des droits collectifs : Chômage non indemnisé en fin de carrière : quelles conséquences sur ma retraite ?
      https://www.notretemps.com/retraite/comprendre/chomage-non-indemnise-en-fin-de-carriere-quelles-consequences-sur-ma-ret

      Travailleur indépendant ou salarié en fin de droits au chômage, inscrivez-vous à Pôle emploi, même sans indemnités. Ça peut être très utile pour votre retraite. Le point sur les trimestres gratuits avant et après 55 ans.

      Il n’est pas rare que les salariés pointent à Pôle emploi en fin de carrière. Malheureusement leur âge ne simplifie pas leur retour à l’emploi, une difficulté accrue par la crise sanitaire actuelle. Si votre période d’indemnisation au chômage a pris fin et que vous n’avez pas retrouvé de travail, pensez à rester inscrit au chômage, même sans percevoir d’indemnités. De même, si vous êtes travailleur indépendant et que vous n’avez plus d’activité, ayez le réflexe de vous inscrire à Pôle emploi. Cela peut vous valoir quelques trimestres. Leur nombre dépend de votre âge et de votre situation.

      Jusqu’à 20 trimestres validés après 55 ans

      Chaque période de chômage non indemnisé qui suit directement une période de chômage indemnisé est prise en compte dans le calcul de vos trimestres, dans des limites variables selon votre âge :

      Si vous cessez d’être indemnisé par Pôle emploi avant 55 ans, en restant inscrit à Pôle emploi, vous pouvez valider jusqu’à 4 trimestres (un an). Cette règle est valable pour chaque période de chômage non indemnisé qui fait suite à une période de chômage indemnisé.

      Si vous cessez d’être indemnisé par Pôle emploi après 55 ans, vous pouvez valider gratuitement jusqu’à 20 trimestres, soit 5 ans. Pour bénéficier de ce dispositif, vous devez justifier d’au moins 20 ans de cotisations à tous les régimes de retraite de base et ne relever d’aucun autre régime d’assurance vieillesse obligatoire. Attention ! Si vous reprenez un emploi, même de courte durée, vous perdez le bénéfice des 20 trimestres gratuits, même s’il ne vous permet pas de vous constituer de nouveaux droits au chômage ! (donc proscrire les emplois qui n’aboutiront pas à 6 mois de contrat sous peine de perdre 20 trimestres, ndc)

      À noter : les périodes de chômage non indemnisé ne vous permettent de valider aucun droit à la retraite complémentaire.

      Jusqu’à 6 trimestres pour une première période de chômage non indemnisé

      Une autre règle s’ajoute à la précédente : la première période de chômage involontaire non indemnisée, qu’elle soit continue ou non, est prise en compte dans le calcul de vos droits à la retraite dans la limite de 6 trimestres depuis 2011 (avant, c’était 4 trimestres). Ainsi, si vous vous étiez inscrit au chômage lorsque vous avez commencé à rechercher un emploi, cette période peut être comptabilisée dans votre retraite. De même si vous êtes travailleur non salarié et que vous n’avez pas droit au chômage, vous pouvez vous inscrire à Pôle emploi et valider des trimestres.

      Calcul du chômage non indemnisé dans la retraite

      La prise en compte de ces trimestres ne s’effectue que s’ils sont nécessaires pour vous donner droit au taux plein. Si vous avez déjà tous vos trimestres, ils ne vous seront donc pas utiles.

      En outre, si vous avez validé des trimestres de chômage non indemnisé faisant suite à une période indemnisée, vous ne pourrez pas bénéficier des trimestres pour première période de chômage non indemnisée.

      En pratique, pour obtenir la prise en compte des périodes de chômage non indemnisé, vous pouvez déclarer sur l’honneur que vous étiez en état de chômage involontaire non indemnisé et éventuellement joindre tout justificatif précisant votre situation, notamment une attestation de cessation de paiement de l’organisme qui vous indemnisait.

    • Retraites : Macron annonce la guerre sociale cet hiver

      65 ans, c’était l’âge légal du premier texte sur les retraites ouvrières et paysannes en 1910. Lors d’un dîner convoqué pour resserrer les rangs d’une minorité présidentielle qui montre de nouveaux signes de division, Emmanuel Macron l’a réaffirmé : il veut sa réforme des retraites et le report de l’âge légal à 65 ans. Il veut imposer au peuple français un recul social de plus d’un siècle.

      Pour déclencher cette guerre sociale, le président minoritaire aura besoin de troupes rassemblées, et ce n’est pas gagné. Pour résister à cette offensive sans précédent sur nos acquis sociaux, il faudra un front de résistance populaire plus puissant et plus uni. Les associations citoyennes pour la défense des droits humains et du climat, les partis politiques progressiste ont donné rendez-vous au peuple le 16 octobre. Ce pourrait être le deuxième acte, après le mouvement social historique contre sa réforme des retraites en 2020, de cette bataille sociale qui laisserait nécessairement un des deux protagonistes à terre. Macron et sa clique d’ultra-riches, ou le peuple ? Notre article.

      Les troupes macronistes étaient réunies mercredi 28 septembre à la veille de la manifestation intersyndicale. Au programme : écouter toutes les forces qui composent la minorité présidentielle et trouver un consensus qui permette de mettre fin aux divisions largement étalées devant l’opinion public sur la réforme des retraites.

      Après trois heures de discussions, Emmanuel Macron a tranché. Il veut absolument sa réforme des retraites, avec un report de l’âge légal à 65 ans. Le président des riches est prêt à s’aliéner une majorité écrasante de la population française qui confirme, sondage après sondage, son opposition à cette régression injuste et injustifiée. Pour la méthode, puisque c’est ce qui divisait jusqu’alors la majorité, Elisabeth Borne devra jouer le dialogue et la concertation. À un lapsus révélateur prêt, on aurait presque pu croire qu’elle y croyait elle-même, à ce dialogue.

      En réalité, personne n’est dupe, aucun syndicat, aucun opposant politique sérieux (oui donc ciao le RN et Les Républicains) n’acceptera de dialoguer. Tout ce qu’il reste à négocier, ce sont des miettes, des modalités d’application. Le fond a déjà été tranché : report de l’âge à 65 ans pour réaliser 8 milliards d’économie (exactement le même montant que la baisse de l’impôt sur les entreprises, oui oui, c’est une coïncidence).
      Un âge légal à 65 ans, ce sont les plus pauvres qui paient les retraites des plus riches.

      Or, c’est bien ce fond qui pose problème. A 62 ans, un quart des hommes les plus pauvres sont déjà mort. Un système de retraites avec un âge légal à 65 ans, c’est donc un système financé par les plus pauvres au bénéfice des plus riches. A 65 ans, chez les ouvriers et les employés, de nombreuses personnes sont déjà mortes, par manque de soins, éreintées par le travail. Le droit à la retraite pour laquelle ils ont payé toute leur vie, ils n’en verront jamais la couleur. Leurs cotisations ne serviront qu’à payer les dizaines d’années de retraites des personnes qui n’ont pas usé leur corps au travail.
      Emmanuel Macron se réserve le droit de retourner à sa méthode préférée : la brutalité

      Or, si personne d’autre que son fan club ne veut dialoguer et que la résistance sociale prend de l’ampleur, Emmanuel Macron se réserve le droit de retourner à sa méthode préférée : la brutalité. Au programme : amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale, un projet de loi qui pourrait lui-même adopté au 49.3. Et dire qu’il y a eu des éditocrates pour vanter pendant des heures sur la nouvelle méthode, basée sur la concertation, du nouveau quinquennat Macron…
      Il faut donc que le front de résistance populaire s’organise, s’unisse et se prépare à toutes les éventualités.

      La Première ministre fait mine de dialoguer, elle annonce vouloir adopter le projet de loi avant la fin de l’hiver après un temps de concertation. Cependant, les organisations de défenses des droits sociaux seraient bien mal avisées de faire confiance à ce gouvernement minoritaire qui n’a qu’un objectif : affaiblir autant que possible le peuple au bénéfice des plus riches. Pour les beaux yeux et les gros portefeuilles de leurs amis milliardaires, ils ne reculeront devant rien d’autres qu’une résistance implacable et prête à affronter la classe bourgeoise sur tous les terrains.

      Ce jeudi 29 septembre, une première manifestation intersyndicale aura lieu à Paris. Une prochaine date de mobilisation populaire est déjà connue : la marche contre la vie chère et l’inaction climatique, le 16 octobre, dont un des mots d’ordre est le rejet de la réforme des retraites de Macron et le progrès vers la retraite à 60 ans.
      Un combat plus large est lancée : Emmanuel Macron joue sa place sur le trône de la monarchie parlementaire.

      C’est un mot qui pourrait tout changer. Olivier Dussopt a admis qu’Emmanuel Macron était prêt à aller jusqu’à la dissolution de l’Assemblée nationale si celle-ci opposait une résistance à la réforme des retraites, par exemple en adoptant une motion de censure qui ferait tomber le gouvernement macroniste. Ce gouvernement, faut-il le rappeler, qui n’a jamais obtenu la confiance des députés élus en juin 2022.
      Le peuple tient donc une occasion d’en finir avec le pouvoir d’Emmanuel Macron.

      Le Président joue tapis. Il veut faire peur aux députés les Républicains qui doutent, probablement à raison, de leur chance d’être réélu en cas de dissolution. Il veut les convaincre qu’il ne serait pas dans leur intérêt de voter une motion de censure contre le gouvernement.

      Seulement quand on va au tapis, on peut aussi tout perdre. Les députés LR pourraient aussi saisir cette chance d’infliger une défaite cinglante au parti présidentiel et espérer redevenir la force conservatrice principale du pays.

      Et alors ? Emmanuel Macron devra convoquer de nouvelles élections législatives. Olivier Dussopt achève ainsi son propos : « évidemment […], nous serions en campagne pour que le président soit conforté ». Évidemment. Face aux macronistes et aux autres partis anti-sociaux : La Nupes. L’union politique du bloc populaire est toujours rassemblée et contredit chaque jour un peu plus les brillantes analyses prospectives des éditorialistes de plateaux. Elle avait remporté le premier tour de l’élection législative puis était devenue la première force d’opposition du pays au soir du second tour, autour d’un programme de rupture avec le néolibéralisme brutal prônée par tous les partis de droite et d’extrême-droite

      La Nupes sera en première ligne dans cette bataille autour de la réforme des retraites. En cas de dissolution, portée par la puissance d’un front de résistance sociale, l’union du bloc populaire pourrait être en capacité de devenir première force d’opposition à la première force tout court et appliquer enfin le programme partagé de gouvernement. Alors, Macron n’aurait plus que ses pouvoirs de président inscrit dans la constitution, le peuple aurait enfin un remède durable à sa brutalité.

      https://linsoumission.fr/2022/09/29/retraites-macron/?v=7

  • Blockchain game studio Immutable is making layoffs
    https://www.gamedeveloper.com/business/web3-developer-immutable-games-studio-hit-with-layoffs

    Founded in 2018 by Alex Connolly and James and Robbie Ferguson, and part of the blockchain company Immutable X, the studio develops NFT games. Immutable is credited with “pioneering the world’s first blockbuster NFT trading-card game” in Gods Unchained. It has also been involved with the development of upcoming mobile action-RPG, Guild of Guardians. 

    In March, Immutable X partnered with retailer GameStop to establish a $100 million fund in Immutable tokens to assist those looking to create NFT technology and content. GameStop recently launched its own NFT marketplace, which came under fire when it had to remove an NFT referencing a man who fell to his death during the September 11, 2001, terrorist attacks from its marketplace.

    NFTs are trying to make a place for themselves in gaming Right now, numerous NFT and blockchain companies are trying to push into the mainstream video game market, while some developers and publishers have also flirted with the controversial technology.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #finance #immutable #licenciements #ressources_humaines #nft #chaîne_de_blocs #blockchain #gamestop #microsoft #jeu_vidéo_minecraft #nft_worlds #jeu_vidéo_final_fantasy_vii #playstation_studios #john_garvin #michael_mumbauer #liithios #jeu_vidéo_ashfall #web3 #jeu_vidéo_stalker_2_heart_of_chernobyl #gsc_game_world #crypto #game_developers_conference #gdc #jeu_vidéo_guild_of_guardians

  • Unity’s Riccitiello and Whitten speak on the ironSource merger | Pocket Gamer.biz | PGbiz
    https://www.pocketgamer.biz/interview/79190/unity-ironsource-john-riccitiello-marc-whitten-merger

    Implementing monetisation earlier in the process and conversation is certainly an angle that has seen pushback from some developers.

    Riccitiello: Ferrari and some of the other high-end car manufacturers still use clay and carving knives. It’s a very small portion of the gaming industry that works that way, and some of these people are my favourite people in the world to fight with – they’re the most beautiful and pure, brilliant people. They’re also some of the biggest fucking idiots.

    I’ve been in the gaming industry longer than most anybody – getting to the grey hair and all that. It used to be the case that developers would throw their game over the wall to the publicist and sales force with literally no interaction beforehand. That model is baked into the philosophy of a lot of artforms and medium, and it’s one I am deeply respectful of; I know their dedication and care.

    But this industry divides people between those who still hold to that philosophy and those who massively embrace how to figure out what makes a successful product. And I don’t know a successful artist anywhere that doesn’t care about what their player thinks. This is where this cycle of feedback comes back, and they can choose to ignore it. But to choose to not know it at all is not a great call.

    I’ve seen great games fail because they tuned their compulsion loop to two minutes when it should have been an hour. Sometimes, you wouldn’t even notice the product difference between a massive success and tremendous fail, but for this tuning and what it does to the attrition rate. There isn’t a developer on the planet that wouldn’t want that knowledge.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #marketing #développement #Unity #ironsource #john_riccitiello #unity_create #marc_whitten #c_sharp #programmation #monétisation #licenciements #tomer_bar-zeev #pandémie #covid-19 #weta_digital

  • Augmented reality game market growth might be stalling
    https://www.gamedeveloper.com/extended-reality/ar-game-market-growth-might-be-stalling

    News of layoffs and cancelled game projects at Niantic this week stunned the game development world. For years, the Ingress and Pokémon Go developer has been acquiring companies, launching new games like Harry Potter: Wizards Unite and announcing new titles like Transformers Heavy Metal, Peridot, and NBA All-World.

    But layoffs, cost cutting and game cancellation may show that the titanic success of Pokémon Go is slowing down, or at the very least, isn’t easily translatable to other game brands. And if it’s not working well for Niantic, how might the rest of the AR game world be holding up?

    Il semblerait que le marché de la réalité augmentée soit en train de s’essouffler, au point qu’on se demande s’il ne s’agit pas d’un marché à un unique succès à la fois, en l’occurrence, Pokémon Go de Niantic, que personne ne semble savoir égaler.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #business #niantic #jeu_vidéo_pokémon_go #jeu_vidéo_harry_potter_wizards_unite #jeu_vidéo_transformers_heavy_metal #jeu_vidéo_peridot #jeu_vidéo_nba_all_world #licenciements #ressources_humaines #ar #réalité_augmentée #marché #essouflement #guillermo_escofet #jeu_vidéo_dragon_quest_walk #étude_de_marché #tencent #jeu_vidéo_let_s_hunt_monsters