Le point de vue de S. Haddad : ▻https://www.lorientlejour.com/article/1038405/le-sommet-de-amman-entre-attentes-et-realites.html
Sur la base de ces données et à la lumière d’un certain assouplissement des positions des différentes délégations de l’opposition syrienne à Genève, il semblait possible de croire à un développement important au sujet du siège de la Syrie à la Ligue arabe dans le cadre du prochain sommet. D’ailleurs, au cours de la conférence de presse conjointe entre le président Aoun et son homologue égyptien, le général Sissi avait laissé entendre que son pays souhaitait jouer un rôle important sur la scène arabe, sachant que le dossier syrien est l’un des plus urgents à traiter.
En dépit de ces indices positifs, une source diplomatique arabe à Beyrouth estime qu’il est trop tôt pour ce genre de développement. Selon cette source, le prochain sommet de Amman n’apportera pas d’éléments nouveaux sur la scène arabe, car l’élan qui avait commencé avec l’élection de Donald Trump a été rapidement stoppé avec l’hostilité déclarée de la nouvelle administration américaine envers l’Iran, qui constitue une nouvelle redistribution des cartes dans la région.