• Sandrine Rousseau : un CV de technocrate
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?article1567

    Sandrine Rousseau vient d’échouer à la primaire des Verts pour candidature à la présidentielle, à 2 % de voix près derrière Yannick Jadot. C’est dommage, cela aurait été l’occasion d’examiner ce que signifie « l’écologie radicale » selon elle et selon Le Monde, Reporterre, Valeurs actuelles, Radio France et tous les médias. Qu’à cela ne tienne, Renart (voir ici) qui est lillois comme Sandrine Rousseau, nous dévoile son CV. C’est ça, les Verts. (Pour lire le CV de Sandrine Rousseau, ouvrir le document ci-dessous.) #Faits_divers

    https://chez.renart.info
    https://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/sandrine_rousseau_un_c.v.pdf

    • . . . . .
      2018 – candidate à la direction de Science Po Lille pour y défendre une « recherche d’excellence »,avec des valeurs reposant « sur le triptyque curiosité, pluridisciplinarité, excellence », sur un site« d’excellence environnementale », et dans l’esprit de son fondateur qui voulait « créer une formation d’excellence pour une élite ».

      2018 – déserte la mobilisation associative contre la bétonisation de la friche Saint-Sauveur à Lille.

      2018 – déserte les mouvements de contestation du logiciel « Parcoursup ».

      2019 – candidate à la direction de l’Institut Régional d’Administration (IRA) de Lille.

      2019 – se déclare « sorcière » tout en siégeant dans une Université scientifique d’excellence.

      2020 – ré-adhère au parti EELV pour présenter sa candidature à la primaire écologiste.

      2021 – vote au conseil d’administration de l’université de Lille le nouveau projet de fusion intitulé« Établissement Public expérimental » malgré le refus à 90% des étudiants et personnels.

      2021 – victime d’une « bousculade violente » par Eric Piolle, l’ingénieur-maire de Grenoble candidat à la primaire écologiste – quoique les images démentent cette version.

      2021 – les médias, de Reporterre au Monde , la présentent comme la candidate de l’« écologie radicale » à la présidentielle 2022 – quoique tout son C.V. démente cette version.

      #EELV #Science_Po #Saint-Sauveur #Lille #Parcoursup #Université #enseignement_supérieur #IRA #CV #bétonisation #hypocrisie #Hystérique #arriviste #sandrine_rousseau

    • Rappelons qu’en Allemagne, les écologistes ont voté les immondes lois hartz IV, inspirées par peter hartz, le directeur du personnel de Volkswagen

      L’enfer du miracle allemand

      https://www.youtube.com/watch?v=VsiK174Svpk

      La population allemande n’a jamais compté aussi peu de demandeurs d’emploi. Ni autant de précaires. Le démantèlement de la protection sociale au milieu des années 2000 a converti les chômeurs en travailleurs pauvres. Ces réformes ont inspiré la refonte du code du travail du gouvernement français.

      « L’enfer du miracle allemand », par Olivier Cyran (septembre 2017) https://www.monde-diplomatique.fr/2017/09/CYRAN/57833

  • Sandrine Rousseau, pas vraiment prophète en son pays ! Mediacités - Hugo Palacin
    https://www.mediacites.fr/decryptage/lille/2021/09/27/sandrine-rousseau-pas-vraiment-prophete-en-son-pays

    Elle est, à n’en pas douter, l’une des personnalités politiques qui a le plus fait parler d’elle ces dernières semaines. Porte-étendard de l’« éco-féminisme » pour les uns, dangereuse représentante du « wokisme » https://www.marianne.net/agora/entretiens-et-debats/sandrine-rousseau-premiere-candidate-a-woke-a-lelection-presidentielle et de la « cancel culture » pour les autres, l’écologiste Sandrine Rousseau, installée à Lille depuis la fin des années 90, ne laisse personne indifférent. Capitalisant sur une radicalité assumée, elle a rallié à sa cause 25,14% des 122 670 participants au premier tour de la primaire écologiste, ce qui lui vaut d’affronter l’eurodéputé Yannick Jadot dans l’ultime round pour décrocher l’investiture verte à l’élection présidentielle de 2022.


    Depuis quelques jours, l’ancienne secrétaire nationale adjointe d’Europe Écologie Les Verts multiplie les séquences polémiques. Des « bad buzz » alimentés par des camarades écologistes nordistes, mais aussi des collègues au sein de l’Université de Lille, dont elle est vice-présidente déléguée à la vie universitaire depuis 2008. Mediacités vous donne les principales clés de ce désamour local.

    1/ Des échecs électoraux qui pèsent lourd
    S’il existe bien une dynamique favorable à Sandrine Rousseau au niveau national, on a du mal à en trouver trace dans son fief nordiste. L’ancienne numéro deux d’EELV a multiplié les investitures vertes : aux législatives de 2012 dans la vingt-et-unième circonscription du Nord, en tant que tête de liste aux municipales de 2014 à Villeneuve d’Ascq ou encore aux législatives de 2017 dans la neuvième circonscription nordiste. Mais cela s’est soldé à chaque fois par un échec cuisant. Or ces défaites semblent avoir défavorablement marqué les élus et militants écologistes de la métropole lilloise.

    La plus retentissante remonte à 2015, lorsque Sandrine Rousseau mène la liste EELV pour faire entrer les écologistes dans l’assemblée de la nouvelle région Hauts-de-France. Collectivement, les Verts décident de ne pas se rallier aux socialistes dès le premier tour. Mal leur en prend : avec seulement 4,84% des suffrages recueillis, les frais de campagne ne peuvent être remboursés par l’État. Alors que le parti lance une souscription pour recueillir 200 000 euros et renflouer les caisses de l’antenne régionale, Sandrine Rousseau, elle, se fait très discrète. « Après la défaite, les militants et les colistiers ont éprouvé une certaine amertume à son égard suite à sa fuite rapide, confie une élue écologiste. C’est probablement la cause du manque d’engouement autour de sa candidature dans nos rangs locaux aujourd’hui. »

    « Que ce soit aux régionales ou aux municipales à Villeneuve d’Ascq, elle a fait couler les Verts. Et ce sera pareil si elle est désignée candidate à la présidentielle », tance une ancienne proche collaboratrice. « Quasiment tous les anciens conseillers régionaux et tous les gens qui ont travaillé avec Sandrine Rousseau soutiennent un autre candidat qu’elle », fait même remarquer le co-président du groupe d’opposition municipal Lille Verte et conseiller métropolitain Stéphane Baly, partisan de Yannick Jadot à la primaire.

    https://twitter.com/StefBaly/status/1439926499759505415?s=20

    2/ Un positionnement très contesté
    La radicalité de la prétendante à la fonction suprême est également source de malaise parmi ses anciens camarades. « J’ai des interrogations sur le programme qu’elle pourrait porter si elle est désignée car j’ai l’impression qu’elle se détache de l’écologie, poursuit Stéphane Baly. Je n’ai pas adhéré au NPA [Nouveau parti anticapitaliste, un parti d’extrême gauche créé en 2009, ndlr] ! »

    À en croire Pauline Ségard, présidente du groupe écologiste à la MEL, la virulence de Sandrine Rousseau ne date pas d’hier : « En 2014, aux élections municipales à Villeneuve d’Ascq, elle a adopté une posture très en opposition à Gérard Caudron [maire divers gauche sortant, ndlr] avec des attaques verbales notamment. C’est quelque chose qui ne plaît pas forcément, même en interne - nous aspirons à davantage de paix. »

    Le positionnement radical de la candidate constitue même « une erreur » pour Jérémie Crépel, élu écologiste lillois et soutien de Yannick Jadot : « Ce rôle est déjà occupé par La France insoumise et elle n’est pas apte à convaincre les Français indécis de voter pour notre programme. On ne peut pas braquer une partie de la société contre une autre comme le fait Sandrine. »

    3/ Une « radicalité de façade » à l’université
    Sandrine Rousseau ne suscite pas seulement la controverse dans le milieu écologiste lillois. Elle est également très critiquée par ses collègues de l’Université de Lille. Chercheuse en sciences économiques, l’ex-numéro 2 d’EELV est devenue vice-présidente de l’université lilloise en 2008, juste avant que n’émerge le mouvement de contestation de la loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU). S’exprimant à ce sujet lors de l’émission « À l’air libre » de Mediapart, le 23 septembre, elle revendique avoir « fait quatre mois de grève sur la LRU » et s’être « opposée à toutes les réformes de libéralisation de l’université. » Une affirmation qui a aussitôt suscité une vague de protestations sur les réseaux sociaux.

    https://twitter.com/Mediapart/status/1441080060639916033?s=20

    Fabien Desage, maître de conférences en science politique à l’Université de Lille, se montre particulièrement critique. « Quatre mois de grève ? Mon œil ! J’étais très engagé dans cette contestation et ni moi, ni mes collègues n’avons le souvenir d’avoir vu Sandrine Rousseau à nos côtés à cette époque. » Aucun souvenir non plus d’une prise de position publique dans d’autres dossiers très polémiques : fusion des universités lilloises, Parcoursup, loi de programmation de la recherche (LPR) ou lancement de l’EPE, établissement public expérimental… « Entre collègues, on est excédés et hyper énervés par l’imposture de son discours, poursuit Fabien Desage. Tout ce qu’elle a fait depuis quinze ans, c’est des compromis. Elle est solitaire, et n’a jamais soutenu les mouvements progressistes au sein de l’université. »

    https://twitter.com/SimonGrivet/status/1441521005369954304?s=20

    « Durant son mandat, elle est loin d’être celle qui a pris les positions les plus radicales ; ce n’est qu’une radicalité de façade, renchérit un de ses collègues à la vice-présidence de l’université. L’université ne lui sert que de marchepied. Elle a passé le mandat à essayer de faire autre chose, se portant candidate à la présidence de Sciences Po Lille puis à l’Institut régional d’administration. Depuis plusieurs semaines, elle fait une interview par jour à Paris alors qu’il y a des rentrées importantes à l’université. Tout le monde voit qu’elle n’est pas à Lille, mais personne ne se demande si elle travaille... »

    4/ Des soutiens locaux qui se comptent sur deux mains
    La tenue de cette primaire -la seule- a été exemplaire.
    Heureux de ce 2nd tour entre 2 candidat•e•s de gauche qui portent l’écologie en actes depuis longtemps.
    Je soutiendrai avec conviction celle où celui qui arrivera en tête.
    Je soutiens @sandrousseau . pic.twitter.com/NJAL5BAJFD
    -- Simon Jamelin (@JamelinSimon) September 21, 2021
    Au niveau de la métropole lilloise, on dénombre tout de même quelques élus écologistes ayant publiquement affiché leur soutien à celle qui fut, de 2010 à 2015, vice-présidente de la région Nord-Pas-de-Calais, déléguée à l’Enseignement supérieur et à la Recherche. Les nouveaux élus départementaux du Nord, Simon Jamelin et Anne Mikolajczak, en font partie, tout comme les conseillers municipaux lillois Maroin Al Dandachi, Stéphanie Bocquet, Joe Dabit et Mélissa Camara. Cette dernière a d’ailleurs été désignée par Sandrine Rousseau pour être l’une des porte-paroles de sa campagne à la primaire écologiste. Joffrey Leroy, jeune conseiller communal écologiste à Lomme, est lui aussi un de ses fidèles soutiens.

    En dehors de ces sept fidèles, difficile de trouver des soutiens publics chez les écologistes nordistes ayant un mandat d’élu local.

    #sandrine_rousseau #EELV #virulence #violence #université #Lille #loi_lru #posture

  • L’interpellation d’une mère devant sa fille à Lille crée l’émoi
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/video-l-interpellation-d-une-mere-devant-sa-fille-a-lil

    A l’origine de cette interpellation inhabituelle, la collision entre une cycliste et un policier. Tout a été crescendo ensuite. Des passants se sont interposés en criant. Que s’est-il vraiment passé ? Deux versions s’opposent.

    Une altercation surprenante a créé l’émoi cet après-midi dans le centre-ville de Lille. Une mère de famille accompagnée par sa petite fille d’environ 5 ans a été interpellée par des policiers municipaux. Des vidéos ont circulé sur les réseaux sociaux montrant cette interpellation qui a fait réagir plusieurs passants. 

    

D’après le témoignage d’une personne qui a filmé une partie de l’interpellation mais qui n’a pas assisté directement au début de la scène, la thèse d’une collision entre la petite fille à vélo et un policier a circulé. Voici ce qu’il nous a dit : "Je vois une maman menottée et un policier en train de lui faire une clé de bras pendant que sa petite fille, âgée de 5 ans environ, pleurait et hurlait.

    « Des passants ont empêché les policiers »
    Des passants se sont ensuite rassemblés autour de la mère, de la petite fille et des trois policiers municipaux. Les policiers ont appelé du renfort car les passants hurlaient sur les policiers et se rassemblaient de plus en plus. Les policiers ont essayé d’embarquer à plusieurs reprises la maman et sa fille mais les passants les en ont empêché et la maman se débattait comme elle pouvait. 

    La mairie de Lille sollicitée réagit. Un des trois agents qui circulaient à pied dans les rues piétonnes a "soudainement [été] percuté par une femme qui roulait à vélo, sur le trottoir, sans casque, et suivie par son enfant, également à vélo.

    Comportement « violent et outrageant » de la mère
    « L’agent lui rappelle les règles du code de la route et les manquements dont elle est l’autrice, en lui précisant qu’il est interdit de rouler à vélo sur les trottoirs. Face au comportement verbalement violent et outrageant de cette personne, le policier municipal verbalise la femme, pour circulation à vélo sur le trottoir, qui refuse de présenter sa pièce d’identité.

    Alors que le procès-verbal vient d’être dressé, la femme s’emporte violemment, jette son vélo sur le policier, puis tente de lui porter un coup de tête. Un des deux autres agents est contraint de s’interposer et tente ensuite de rassurer l’enfant qui est effrayé par la situation, ce qui met la mère dans un état de colère encore plus important.

    Plusieurs témoins de la scène, selon la Ville, ont manifesté aux agents de la police municipale leur souhait de se porter en qualité de témoin ».


    Les Sapeurs-Pompiers sont intervenus ensuite pour prendre en charge la femme et son enfant, afin de les conduire à l’hôpital Saint-Vincent de Lille. La police municipale a déposé plainte contre la mère de famille pour outrage et violences volontaires sur agent de la force publique.

    #Lille #violence #vélo #cyclisme #femme #enfant #Interpellation

  • Zukunft der Mobilität: Der Berliner Bergmannkiez probt die Verkehrswende | rbb24
    https://www.rbb24.de/panorama/beitrag/2021/06/bergmannstrasse-autofrei-fussgaengerzone-zukunft-mobilitaet.html

    Na da hammse sich ja wat feinet ausjedacht.

    04.06.21 | 06:12 Uhr
    Der Bergmannkiez in Berlin-Kreuzberg soll weitgehend autofrei werden – die Planungen laufen bereits seit Jahren, jetzt wurden die ersten „Durchfahrt Verboten“-Schilder aufgestellt. Kann das Vorbild für Berlins Mobilität der Zukunft sein? Von Wolf Siebert und Sylvia Tiegs

    Kein Autolärm, stattdessen das Lachen von Menschen, die links und rechts der Straße in Cafés oder auf Bänken sitzen, ein breiter Radstreifen und in der Mitte eine Wasserrinne, in der Kinder Papierboote fahren lassen: Bis 2025 soll die Bergmannstraße in Kreuzberg zwischen Nostitzstraße und Schleiermacherstraße neu gestaltet werden: weitgehend autofrei, mehr Grün, ein Ort zum Flanieren und Einkaufen, zum Sitzen und Reden.

    Im Mai wurden nun die ersten Verkehrsschilder aufgebaut: „Durchfahrt für Kfz verboten, Anlieger frei - bei Tempo 20“. Es ist der erste Schritt zur Verbannung des Durchgangsverkehrs aus dem Viertel, später sollen Fußgängerzonen auf der Bergmannstraße und dem Chamissoplatz folgen. Bezirksbürgermeisterin Monika Herrmann (Bündnis 90/Die Grünen) spricht von einem "Kiez der Zukunft“, in dem Menschen besser miteinander leben werden – und der Vorbild für andere Teile Berlins sein kann. Elf Millionen Euro sind für alle Maßnahmen eingeplant. Bezirk und Land Berlin beteiligen sich, Fördermittel aus Finanztöpfen des Bundes sind eingeplant.

    Umleitung von bis zu 10.000 Autos täglich

    Bis zu 10.000 Autos am Tag fahren über die Zossener Straße, die in die Bergmannstraße mündet, sagt Felix Weisbrich. Er leitet das Straßen- und Grünflächenamt des Bezirks. Stadtplaner Weisbrich ist derjenige, der während der Corona-Pandemie in Berlin die Pop-up-Radwege eingerichtet hat. 10.000 Autos, von denen viele einen Schlenker durch die Bergmannstraße machen, um dann über die Friesenstraße Richtung Tempelhofer Feld zu fahren. „Diese Verbindung nehmen wir aus dem Hauptroutennetz raus“, sagt Weisbrich. Soll heißen: kein Autoverkehr mehr.

    Weisbrich, 48 Jahre alt, war lange Förster in Mecklenburg-Vorpommern. Seit zweieinhalb Jahren ist er nun im Bezirk und mit dem Projekt Bergmannstraße beschäftigt. Seitdem wurde vieles ausprobiert – und wieder verworfen: zum Beispiel grüne Punkte auf der Fahrbahn zur Verkehrsberuhigung, sogenannte Parklets zum gemütlichen Aufenthalt am Straßenrand. Kosten: mehr als eine Million Euro.

    Fußgänger- statt Begegnungszone

    Ursprünglich sollte die Straße eine sogenannte Begegnungszone werden: mit mehr Platz für Bürger – ob zu Fuß oder per Rad – aber auch mit Autos, alle mit gleichen Rechten. Aber, sagt Weisbrich, „die Bürger wollten Klarheit und mehr Ruhe“. Das habe sich in den vielen zeitaufwändigen Gesprächsrunden mit Anwohnern und Gewerbetreibenden herauskristallisiert. Und deshalb kommen die Autos nun raus aus der Bergmannstraße, nach und nach: Zunächst wird die Bergmannstraße zu einer Einbahnstraße gemacht, anschließend werden Lieferzonen eingerichtet, darauf folgt die Sperrung der Verbindung Zossener-/Friesenstraße, und dann erst wird die Bergmannstraße zur Fußgängerzone. Im Planerdeutsch heißt die neue Vision korrekt: Fußgängerzone mit Trennverkehr.

    Fahrradfahrer bekommen einen abgetrennten Fahrradstreifen, teilen sich den Straßenraum mit den Fußgängern. Lieferverkehr wird es auch weiterhin geben. Aber der bekommt eigene Lieferzonen, die er nur zu bestimmten Zeiten am Morgen und am Vormittag benutzen darf.

    Auch Anwohner dürfen dann hier nicht mehr parken, müssen in die Seitenstraßen ausweichen. Birgt das nicht Konfliktpotential? Nein, meint der Dortmunder Verkehrswissenschaftler Martin Randelhoff im Interview mit rbb|24: „Teilweise entstehen diese Konflikte ja gar nicht, weil man zu unterschiedlichen Tageszeiten unterwegs ist. Anwohner, die den Pkw zum Pendeln nutzen, sind meistens tagsüber gar nicht da. Die parken abends und nachts.“ Die Kunden von Geschäften dagegen parkten insbesondere tagsüber, während der Geschäftszeiten - sagt der Verkehrsforscher, und schlussfolgert: „Das sollte funktionieren - zumindest in der Theorie.“

    Neue Parkflächen in den Seitenstraßen geplant

    Auch der Leiter des Straßen- und Grünflächenamtes, Felix Weisbrich, reagiert gelassen. So wie alle, die etwas Neues versuchen wollen und Widerstände erwarten: „Das ist alles keine Revolution!“ Man habe ja auch schon früher in Berlin Fußgängerzonen eingerichtet.

    Außerdem haben sich die Planer in einem wichtigen Punkt flexibel gezeigt: Ein kleiner Teil der Bergmannstraße wird nicht zur Fußgängerzone. Auf den letzten Metern bis zum Mehringdamm liegt nämlich ein Gesundheitszentrum. Zum Gebäudekomplex gehören auch ein Supermarkt und ein Discounter. Diesen Teil der Straße dürfen Lieferanten und motorisierte Kundinnen auch weiterhin nutzen. Und noch ein Versprechen für die Autobesitzenden Anwohner der künftigen Fußgängerzone: In den Seitenstraßen sollen neue Parkflächen geschaffen werden.

    Kritik an Zeitzonen für den Lieferverkehr
    Michael Becker, Geschäftsführer eines Geschenke-Ladens auf der Bergmannstraße, ist trotzdem skeptisch: „Wenn es für den Lieferverkehr tatsächlich Zeitzonen geben würde, müsste ich mehr Personal beschäftigen, um diese Zeit abzudecken. Ich sehe aber noch gar kein Konzept dafür.“

    Mit Blick auf seinen Kollegen, der Weinhändler um die Ecke ist, fragt sich Michael Becker, wie dessen Kundschaft künftig ihre Großeinkäufe erledigen will – wenn das Parken vor dem Laden nicht mehr möglich ist. „Früher sind die Autofahrer gekommen und haben kistenweise Wein bei ihm gekauft, um die im Keller einzulagern. Zu Fuß aber nimmt man gerade mal zwei Flaschen mit. Da sind es richtige Umsatzeinbußen!“

    Ganze 45 Sekunden braucht man mit dem Fahrrad für die umzugestaltende Strecke auf der Bergmannstraße – wenn man wie vorgeschrieben maximal 20 Stundenkilometer fährt. Die Planungszeit dafür: acht Jahre – und bis zur Fertigstellung dauert es jetzt noch drei bis vier Jahre. Sind Aufwand und Ergebnis noch verhältnismäßig? Bezirksbürgermeisterin Herrmann räumt ein, dass es Fehler gegeben habe. Das Verfahren habe viel zu lange gedauert. „Das können wir uns künftig nicht mehr leisten.“ Beteiligungs- und Planungsprozesse müssten durchdacht und gestrafft werden.

    In Zukunft autofreie Blöcke wie in Barcelona?
    Die Umgestaltung betrifft aber nicht nur die Bergmannstraße. Der ganze Bergmannkiez zwischen Mehringdamm, Gneisenaustraße, Südstern und Columbiadamm soll verkehrsberuhigt werden. Vor allem durch ein ausgeklügeltes Netz von Einbahnstraßen, die die Fahrt mit dem Auto unattraktiv machen sollen. Im Wrangel- und im Samariter-Kiez habe das schon funktioniert, sagt Weisbrich. Beide liegen in seinem Bezirk.

    Verkehrsforscher Martin Randelhoff betreibt seit mehreren Jahren den Blog "Zukunft Mobilität [zukunft-mobilität.net]. Er kennt in ganz Europa Beispiele für gelungene Verkehrsführung. Etwa in Barcelona, wo mehrere Wohnblöcke in der Innenstadt sogenannte Super-Blöcke bilden, innerhalb derer keine Autos mehr fahren dürfen. Grundsätzlich hält er das auch für Berlin denkbar. „Die Herausforderung ist, dass man einen Ausgleich schaffen muss zwischen den Interessen von Anwohner oder Anwohnerinnen und von Dritten, die durch das Gebiet fahren müssen“, so Randelhoff. Der Verkehrsforscher betont: Projekte wie im Bergmannkiez seien insbesondere für die Steigerung der Lebensqualität, der Aufenthaltsqualität und der Verkehrssicherheit geeignet.

    Sein Blick auf mögliche Klimaschutzeffekte ist gleichzeitig ernüchternd: Der Wegfall von ein oder zwei Kilometer langen Autofahrten helfe zwar, aber die Menge an Emissionen sei eben nicht so groß wie im täglichen Pendel- oder Flugverkehr. „Wenn man wirklich was für den Klimaschutz reißen will, muss man an die großen Distanzen ran.“

    Sendung: Inforadio, 04.06.2021, 12:45 Uhr

    Beitrag von Wolf Siebert und Sylvia Tiegs mit Material von Holger Trzeczak

    #Berlin #Verkehr #Stadtentwicklung #Kreuzberg #Bergmannstraße #Schwiebusser_Straße #Friesenstraße #Fidicinstraße #Am_Tempelhofer_Berg #Kopischstraße #Willibald-Alexis-Straße #Kloedenstraße #Arndtstraße #Chamissoplatz #Schenkendorfstraße #Nostizstraße #Solmsstraße #Riemannstraße #Marheinekeplatz #Zossener_Straße #Jüterboger_Straße #Heimstraße #Golßenerstraße #Züllichauer_Straße #Lilienthalstraße

  • #Arrêt_maladie_collectif des #précaires de la section de science politique de l’#Université_de_Lille

    Bonjour,

    Par le présent mail, nous vous informons que 16 arrêts maladie ont été déclarés parmi les précaires du département de science politique de l’Université de Lille (soit 38 jours cumulés) pour la journée du 31 mai 2021, jour du rendu des notes du second semestre dans notre faculté. Ces arrêts maladie illustrent l’état physique et psychologique des précaires du département de science politique de l’Université de Lille après une année de surcharge globale de travail, d’un manque de prise en compte de la dégradation des #conditions_de_travail et des multiples réorganisations du passage du présentiel au distanciel.

    À cela s’est ajoutée la charge induite par les corrections des examens du second semestre aboutissant à des situations intenables (allant jusqu’à plus de 400 copies à corriger pour certain·e·s). L’accumulation subie par les doctorant·e·s, docteur·e·s sans postes, vacataires, post-doc et ATER depuis plusieurs années (austérité, LPR, pandémie, manque de postes, absence totale d’horizons professionnels et bas salaires) ont provoqué la #détresse dans laquelle nous nous trouvons. Nous nous mettons en #arrêt aujourd’hui en pensant aussi à tout.es celles et ceux qui mènent leurs recherches sans contrat de travail et ne peuvent pas faire reconnaître leur #souffrance_au_travail, ainsi qu’à toutes les fois où nous nous sommes retrouvé.es dans cette situation.

    Cet arrêt maladie collectif ne fait que signaler la situation globale que connait l’Université aujourd’hui. Nous appelons nos collègues précaires d’autres composantes et universités à se joindre à notre ras le bol. En guise d’avertissement, nous prévenons nos collègues titulaires mais surtout le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche que si la situation n’évolue pas, ce mode d’action est appelé à se répéter.

    Ça y est : l’université craque.

    Le collectif des précaires du département de science politique de l’Université de Lille

    Reçu via la mailing-list Facs et labos en lutte, 01.06.2021.

    #précarité #précarisation #université #facs #France #Lille #collectif_des_précaires #arrêt_maladie #santé_mentale

  • Les « dames pipi » parisiennes obtiennent gain de cause en justice

    Six « dames pipi » poursuivaient le gestionnaire des toilettes de lieux touristiques de la capitale pour avoir refusé de les embaucher.

    Six « dames pipi » de la ville de Paris, qui poursuivaient le gestionnaire de plusieurs toilettes de lieux touristiques parisiens pour avoir refusé de les embaucher en 2015, ont obtenu gain de cause, a-t-on appris mardi de source judiciaire.


    Gabriel Adams pose pour les journalistes en 2015. L’ancienneté des « dames pipi » allait de 12 à 32 ans au moment des faits.

    En juillet 2015, les toilettes de lieux comme la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre, la Cathédrale Notre-Dame de Paris ou la Place de l’Etoile avaient changé de gérant, tombant dans l’escarcelle de la société néerlandaise 2theloo. Cette dernière avait refusé de reprendre les onze « dames pipi » y travaillant jusque-là, arguant que son activité principale ne relevait « pas de la propreté » mais consistait en « l’exploitation commerciale de sites », avec un service « différent » de « toilettes-boutiques » proche des « conciergeries de luxe ». Finalement, six d’entre elles viennent de remporter une bataille devant le tribunal des prud’hommes, compétent pour tous les litiges concernant le code du travail, qui a considéré que leur contrat « aurait dû faire l’objet d’un transfert à la SAS 2theloo France ».
    10.000 euros pour préjudice moral

    Dans l’une de ces décisions que l’AFP a pu consulter, la justice a décidé d’indemniser l’une de ces femmes à hauteur de « 10.000 euros » à titre des dommages et intérêts pour « préjudice moral ». Le montant des indemnités des autres demandeuses n’a pas été rendu public. « L’accès à une même clientèle » mais aussi la poursuite d’« une activité de même nature indépendamment des règles d’organisation, de fonctionnement et de gestion » de l’entité économique, font que les contrats de travail auraient dû être transférés chez 2theloo, selon la décision.

    Un accompagnement par la ville de Paris
    En 2015, les onze salariées qui s’étaient retrouvées sur le carreau avaient de 12 à 32 ans d’ancienneté. Ni licenciées ni reprises par le nouveau gestionnaire, elles n’avaient pu prétendre à une indemnité chômage et s’étaient trouvées entre début juillet et la rentrée sans revenus. La mairie de Paris s’était engagée à accompagner ces salariés « vers une solution professionnelle stable ». De fait, dans la décision consultée par l’AFP, on apprend que la personne concernée a été embauchée en janvier 2016 par la ville de Paris. Cette affaire avait eu un écho médiatique et mis en lumière certaines pratiques ayant cours dans le secteur de la propreté où les contrats basculent d’une société à l’autre au gré des appels d’offres.

    #femmes #pip #travail #france #toilettes #2theloo #travail #dames_pipi #propreté #exploitation #privatisation #prud'hommes

  • A Lille, des locataires essuient les plâtres d’un bailleur public 100 % Internet Nicolas Lee - mediacites

    La révolution numérique vire parfois au cauchemar. Dans un immeuble neuf mais truffé de défauts, des locataires de CDC Habitat sont confrontés à un service client entièrement dématérialisé capable de rester plusieurs semaines aux abonnés absents.

    Moisissures sur les murs, dégâts des eaux, prises électriques défectueuses, système de ventilation inopérant… le bâtiment B du 291 boulevard Victor Hugo à Lille a beau être flambant neuf, les problèmes n’ont cessé de s’accumuler depuis son inauguration en décembre 2020. « On ne pensait pas avoir autant de soucis », souffle Fostine, jeune salariée en communication arrivée avec son compagnon parmi les premiers locataires.


    Depuis le boulevard Victor Hugo à Lille, le bâtiment flambant neuf de CDC Habitat. Photo : Nicolas Lee

    Sur les 32 logements de l’immeuble, au moins 10 occupants rapportent des imperfections et des défaillances dans leur foyer. Ce n’est pas la seule galère qu’ils partagent. Tous sont confrontés au même dialogue impossible avec leur bailleur : la Caisse des Dépôts et Consignations Habitat (CDC Habitat). Et à l’obligation de passer par un service client 100 % web.

    « Sans faille côté client »
    
Cela fait maintenant trois ans, en 2017, que l’entreprise publique, plus gros bailleur de France, a pris le tournant de la dématérialisation totale de ses relations avec les locataires. Une décision qui concerne quelque 500 000 logements.« Sans faille côté client », assure Tristant d’Inguimbert, le directeur délégué du service client. De l’entretien qui évalue l’éligibilité à la location jusqu’à la signature du bail sur une tablette numérique, en passant par la communication avec le bailleur après l’emménagement : tout se passe par internet.

    Fostine a trouvé la procédure de location dématérialisée plutôt efficace : « Là-dessus, j’ai rien à redire », reconnaît-elle. Mais les ennuis commencent lorsqu’elle remarque une fuite d’eau importante dans la salle de bain. La jeune locataire contacte alors le bailleur sur l’application « CDC Habitat et moi ». Quelques jours sont nécessaires . . .

    La suite payante : https://www.mediacites.fr/decryptage/lille/2021/04/30/a-lille-des-locataires-essuient-les-platres-dun-bailleur-public-100-inter

     #ia #algorithme #révolution_numérique #intelligence_artificielle #technologisme #bigdata #bêtise #CDC_Habitat #cauchemar #immobilier #dématérialisation #sevice_client #locataire #logement #internet #Lille #PS

  • Tourcoing, Lille : Le résultat du système darmanin.
    Le « C’est la guerre » d’emmanuel macron prend tout son sens.

    Lille : les pompiers attaqués par des tirs de mortiers d’artifice, une école en partie incendiée
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-une-ecole-maternelle-en-partie-incendiee-les-pomp

    Lille : une élue blessée dans les tensions aux Bois Blancs
    https://www.lavoixdunord.fr/987892/article/2021-04-21/lille-des-elus-chahutes-aux-bois-blancs

    Tourcoing : le domicile d’un policier touché par des tirs de mortiers d’artifice
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/tourcoing/tourcoing-le-domicile-d-un-policier-vise-par-des-tirs-d

    Tourcoing : Tirs de mortiers d’artifice et véhicules incendiés : troisième nuit de violences urbaines
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/tourcoing/tirs-de-mortiers-d-artifice-et-vehicules-incendies-deux
    #émeutes #police #france #Lille #Tourcoing #émeute #violence #révolte #EnMarche

  • Cartes sensibles ou subjectives

    Cartographie sensible ou subjective
    Pour Quentin Lefèvre, la cartographie sensible (ou #cartographie_subjective) peut se définir comme un média de restitution de l’#expérience du territoire ou encore comme la "#spatialisation_sensible de données sensibles".
    http://quentinlefevre.com/cartographie-sensible

    Cartographie sensible, émotions et #imaginaire
    #Elise_Olmedo cerne les contours théoriques et méthodologiques de la cartographie sensible, en décrit les étapes de création et s’interroge sur ses impacts, son utilité et ses limites, à partir d’une expérimentation faite sur le terrain au Maroc, à Marrakech, au printemps 2010.
    http://visionscarto.net/cartographie-sensible

    Cartographier les #interstices de la #ville
    En faisant remonter à la surface les éléments du #paysage, l’artiste scénographe #Mathias_Poisson délivre des informations sur l’#ambiance des lieux, qui sensorialisent la carte. Élise Olmedo rend compte de cette #expérience_urbaine subjective dans ce beau billet.
    http://www.strabic.fr/Mathias-Poisson-Cartographier-les-interstices-de-la-ville

    Cartes et cartographie des ressentis et représentations d’individus
    La cartographie d’objets tels que des #ressentis (une gêne) ou des représentations de l’#espace_vécu (un risque) relatés par des individus mobilise des bagages conceptuels et techniques nombreux, nécessitant une mise au point sémantique et méthodologique. Aurélie Arnaud discute l’état de la recherche dans ce domaine dans la revue M@ppemonde.
    https://journals-openedition-org/mappemonde/4666

    Et si les cartes permettaient aussi d’explorer l’#invisible ?
    C’est ce que propose l’atelier pédagogique de la BNF "Les cartes de l’invisible".
    http://c.bnf.fr/JtG

    L’#Otletosphère
    Cette cartographie relationnelle des personnalités et institutions liées à #Paul_Otlet cherche à mettre en visibilité la forte implication de l’auteur au sein des organisations pacifistes internationales ainsi qu’au sein des institutions bibliographiques et documentaires.
    http://hyperotlet.huma-num.fr/otletosphere/117

    Pour une pratique féministe de la #visualisation de données
    #Donna_Haraway, dans son essai fondateur sur les #savoirs_situés, offre une critique brillante non seulement de la représentation visuelle mais de la préférence extrême et perverse donnée aux yeux sur le corps dans la pensée occidentale.
    http://visionscarto.net/visualisation-donnees-feministe
    #feminisme

    Nouvelles cartographies – Lettres du #Tout-Monde
    Ce projet de création expérimental et ouvert à tou.te.s a été lancé par des artistes et journalistes associés au #Labo_148. Quelle sera la cartographie du monde après la crise sanitaire ? Que redéfinit-elle ? Quelles urgences « à rêver un autre rêve, à inventer d’autres espoirs » s’imposent ? Le “Tout-Monde” selon #Edouard_Glissant, est cette inextricabilité de nos devenirs, et en cela, il invite à une poétique active de la #mondialité, de rencontres des imaginaires. Voir notamment l’expérience de Paul Wamo Taneisi : “Je porterai moi-même ma carte géographique”
    http://www.labo148.com/category/nouvelles-cartographies

    #Cartographies_traverses
    « Cartographies traverses » est un dispositif de recherche-création qui regroupe des productions visuelles et sonores traitant des expériences migratoires contemporaines.
    http://visionscarto.net/cartographies-traverses

    Re-dessiner l’expérience, art, sciences, conditions migratoires
    #Sarah_Mekdjian et #Marie_Moreau utilisent la cartographie avec des migrants "pour un autre partage du sensible". Le projet débouche sur l’élaboration d’une très belle carte sensible (à voir).
    http://www.antiatlas-journal.net

    Cartes de migrants
    L’artiste camerounais #Jean_David_Nkot réalise des portraits avec des cartes afin de "représenter les nombreux lieux qui se bousculent dans la tête des migrants" : https://wepresent.wetransfer.com/story/jean-david-nkot

    Cartes d’ici et d’ailleurs
    Favoriser l’inclusion sociale des personnes migrantes en France à travers des ateliers de #cartographie_participative et sensible (CartONG) : tel est l’objectif global du projet “Cartes d’ici et d’ailleurs”, soutenu par la Fondation de France et mis en oeuvre par #CartONG.
    http://veillecarto2-0.fr/2018/12/21/carte-sensible-un-outil-dinclusion-sociale

    #Guerilla_Cartography
    L’objectif de Guerrilla Cartography est d’utiliser l’#art pour promouvoir une #cartographie_collaborative et engagée. Le site rassemble plusieurs atlas originaux et artistiques sur l’#eau, la #nourriture, les migrants.
    http://www.guerrillacartography.org

    Plateforme Art & Géo de Cartes Sensibles
    Proposé par le polau-pôle des arts urbains et #Crévilles, ce site regroupe des cartes artistiques et géographiques qui rendent compte d’un territoire existant en assumant un regard sensible et/ou subjective. Il est conçu comme un outil de ressource et de partage pour chercheurs, artistes et curieux.
    http://polau.org/pacs

    L’art est dans la cARTe
    #Ghislaine_Escande est artiste peintre et plasticienne. Avec ses cARTes, elle redessine le Monde et nous fait voyager.
    http://neocarto.hypotheses.org/10407

    Carte sensible du festival de #Glastonbury
    Le plan du célèbre festival de musique et d’arts de Glastonbury au Royaume-Uni selon The Word Magazine.

    La carte subjective du musicien #Nick_Cave
    Il s’agit d’une affiche de 2006 pour le concert de Nick Cave à Manchester en Angleterre. Elle contient plus de 50 énigmes basées sur les paroles de ses chansons. Voir cette vidéo qui revient sur le sens de cette carte subjective.
    http://www.davidrumsey.com/luna/servlet/s/3ypdis

    Médier les récits de vie. Expérimentations de #cartographies_narratives et sensibles
    Article de Sarah Mekdjian et Élise Olmedo paru en 2016 sur le site de M@ppemonde.
    http://mappemonde.mgm.fr/118as2
    #cartographie_narrative

    Cartographier une année de sa vie
    #Nicholas_Felton est un artiste designer qui traduit les données de la vie quotidienne en objets et en expériences significatives. Il est l’auteur de plusieurs rapports annuels qui résument les événements de l’année en cartes et graphiques rendant compte de son expérience subjective.
    http://feltron.com/FAR08.html

    Cartographie du #confinement en période d’épidémie
    L’artiste britannique #Gareth_Fuller (https://fullermaps.com/artworks/quarantine-maps) raconte en 14 cartes l’expérience de survie que représente la #quarantaine. Un grand nombre de cartes décrivant différents vécus en mode confiné sur Citylab (www.citylab.com/life/2020/04/neighborhood-maps-coronavirus-lockdown-stay-at-home-art/610018/). Le confinement en croquis, vu de France : géographie politique, sociale et culturelle du monde post-Covid19 par #Jérôme_Monnet (Cybergéo : https://journals.openedition.org/cybergeo/34804). Une manière de décaler le regard sur le monde peut être d’utiliser (et d’admirer au passage) les très belles oeuvres de #street-art (https://www.francetvinfo.fr/culture/arts-expos/street-art/coronavirus-tour-du-monde-des-plus-belles-oeuvres-de-street-art-face-a-) produites dans le contexte de la pandémie. #Virginie_Estève a proposé un projet cartographique à ses élèves de 4e : cartographier leur espace vécu de confinement et aborder le paysage sensible depuis leur fenêtre. La preuve que l’on peut continuer à faire de la géographie et travailler à distance, moyennant quelques aménagements ( voir ce Genialy : https://view.genial.ly/5e80c8155ad5150d93dab237/guide-geographie-du-confinement). Julien Dupont (Kobri), professeur d’histoire-géographie en collège à Vaulx-en-Velin et auteur de fictions radiophoniques et cartographiques, a mis en ligne sur son site Kartokobri (https://kartokobri.wordpress.com) ses cartes quotidiennes du confinement. #SCOPIC (http://www.revuesurmesure.fr/issues/battre-aux-rythmes-de-la-ville/explorations-sensibles-de-notre-1km) s’est interrogée sur l’expérience du kilomètre autour de nos habitats. Pour d’autres liens, consulter le billet "Faire de la géographie en période de confinement" (https://cartonumerique.blogspot.com/2020/03/geographie-et-confinement.html).

    Maps of Home
    "Maps of Home" est une vision nostalgique faite des souvenirs de #Janesville dans le #Wisconsin, où l’auteur a grandi et où il a dû revenir à cause de la pandémie.
    http://moriartynaps.org/maps-of-home

    Suivre ses proches en temps de guerre
    Carte dessinée à la main par ma grand-mère pour suivre les mouvements de mes grands-pères pendant la Seconde Guerre mondiale (1943-1945).
    http://www.reddit.com/comments/be814f

    #Nomadways
    Le groupe Nomadways a invité 24 artistes, éducateurs et travailleurs sociaux à découvrir et explorer l’espace à partir de leurs #émotions et à créer leurs propres cartes subjectives dans un but de construction et d’inclusion communautaires.
    http://nomadways.eu/subjective-mapping-2017-france

    Cartographie autochtone, activités extractives et représentations alternatives
    Le réseau #MappingBack a pour objectif de fournir du soutien cartographique aux membres des communautés autochtones luttant contre les industries extractives sur leur territoire. MappingBack cherche à utiliser la cartographie comme un outil de #résistance.
    http://mappingback.org/home_fr
    #peuples_autochtones #extractivisme

    #Native_land, cartographier les voix autochtones
    Le site Native Land, mis sur pied en 2015 par #Victor_Temprano, propose un outil cartographique participatif permettant une conceptualisation décoloniale des Amériques, du #Groenland, de l’#Australie et de la #Nouvelle-Zélande. Lire la présentation du site.
    http://native-land.ca
    #décolonial

    Cartographie et #langues_autochtones
    #Marlena_Myles utilise son art pour célébrer sa culture et sa langue autochtones ainsi que pour aider le public (notamment les enfants) à comprendre l’importance des traditions et de l’histoire orales autochtones. Ses cartes racontent le passé, le présent et l’avenir du peuple et de la langue du #Dakota.
    http://marlenamyl.es/project/dakota-land-map
    #histoire_orale

    Counter Mapping
    #Jim_Enote, agriculteur #zuni traditionnel dans le Colorado (Etats-Unis), collabore avec des artistes pour créer des cartes qui ramènent une voix et une perspective autochtones à la terre. Ces cartes zunis s’inspirent profondément d’expériences partagées de lieux dans une volonté de #réappropriation du territoire par les #Amerindiens.
    http://emergencemagazine.org/story/counter-mapping

    Cartographie personnelle et subjective de #Mary_Jones
    Au cours de ses dérives dans la ville de #Des_Moines, Mary Jones observe les lieux et les habitant⋅e⋅s, fait des photos, remplit des carnets d’#esquisses, prend des notes, enregistre parfois aussi des sons. Une masse de matériaux bruts qu’elle assemble ensuite en images hybrides (#collages, #superpositions, #sampling_visuels) qui composent une sorte de cartographie personnelle, subjective, voire intime de la cité et de ses marges.
    http://aris.papatheodorou.net/une-flaneuse-a-la-derive

    Cartographier les espaces vécus et les émotions (#Drusec)
    La ville telles qu’elle est vécue par les usagè.re.s de drogue marginalisés de #Bordeaux.
    http://drusec.hypotheses.org/1722

    #Queering_the_Map
    Queering the Map est un projet de cartographie généré par la communauté #queer afin de géolocaliser des moments, des souvenirs et des histoires par rapport à leur espace physique. En cartographiant ces moments éphémères, Queering the Map vise à créer une archive vivante d’expériences queer.
    http://queeringthemap.com

    Cartographie subjective des Etats-Unis par #Paul_Steinberg
    Cette série de vues subjectives des Etats-Unis et du monde a été réalisée par Saul Steinberg pour des couvertures anciennes de magazines (The New Yorker ou autres)
    http://saulsteinbergfoundation.org/essay/view-of-the-world-from-9th-avenue

    La cartographie au service des théories platistes
    La théorie de la Terre Plate perdure jusqu’à aujourd’hui. La réalisation de cartes à l’image de la #terre_plate devient un objet de promotion de ces théories.
    http://veillecarto2-0.fr/2020/09/22/la-cartographie-au-service-des-theories-platistes

    Le monde vu de...
    Une série de vues du monde à partir de #New_York, #San_Francisco et différentes villes des Etats-Unis (lire notre article sur le monde vu de la Silicon Valley).
    https://imgur.com/a/XTnSn#0

    Le monde vu par les Anciens
    Cet atlas de #Karl_Müller de 1874 reproduit "les systèmes géographiques des Anciens" et d’une certaine manière la façon dont ces systèmes de représentation de l’#Antiquité étaient eux-mêmes vus au XIXe siècle.
    http://geodata.mit.edu/catalog/princeton-r207tq824

    L’Europe vue de la Russie
    L’Europe vue de Moscou et l’Asie vue d’#Irkoutsk pendant la Guerre froide (1952).
    https://www.reddit.com/r/MapPorn/comments/epdn4c/europe_from_moscowasia_from_irkutsk_time_magazine

    Cartographie et subjectivité chez #Alexander_von_Humboldt
    En scrutant minutieusement les différentes cartes réalisées par Alexander #von_Humboldt, on remarque certaines particularités, des mentions qui, à priori, n’auraient pas lieu de s’y trouver tant elles témoignent de la subjectivité de l’auteur.
    http://visionscarto.net/Humboldt-carto-subjective

    Le monde sens dessus dessous
    Un planisphère renversé montrant la Terre vue depuis l’hémisphère sud (à télécharger en haute résolution). Consulter la page des #projections cartographiques (http://cartonumerique.blogspot.com/p/projections-cartographiques.html) pour accéder à d’autres vues renversantes de la Terre.
    https://www.digitalcommonwealth.org/search/commonwealth:9s161j433

    Cartographie ultrapériphérique, et si on changeait de point de vue
    Une carte des territoires ultramarins vus depuis l’hémisphère sud.
    http://www.une-saison-en-guyane.com/extras/carte/carto-ultraperipherie-si-on-changeait-de-point-de-vue%e2%80%89

    Projections du futur
    Les projections du futur seront probablement centrées sur les océans, comme ces deux cartes du monde en projection Mercator oblique qui représentent les continents tout autour d’un océan unique.
    http://rightbasicbuilding.com/2019/09/09/the-world-maps-of-the-future

    Carte subjective de #Paris en 2050
    Cette carte imagine Paris en 2050, lorsque les effets du #réchauffement_climatique se seront durement faits ressentir... si rien n’est fait. Voir notre article de présentation : https://cartonumerique.blogspot.com/2019/02/carto-subjective-geo-prospective.html
    http://www.deuxdegres.net/projects/paris-2050
    #changement_climatique

    Utiliser des #SIG pour cartographier les #pratiques_spatiales
    Des recherches récentes montrent l’intérêt d’utiliser les données fournies par les #réseaux_sociaux pour les cartographier et mettre en évidence des comportements des individus dans l’espace.
    http://www.gislounge.com/using-gis-to-analyze-peoples-attitudes

    Cartographie collaborative
    L’objectif de ce site est de développer un ensemble d’usages pour aider à la dissémination des pratiques collaboratives en matière de cartographie, que ce soit pour le citoyen ou au sein de structures (associations, collectivités, milieu scolaire).
    http://cartographie-collaborative.eu

    #Mapquote
    Le projet collaboratif Mapquote prend la forme d’une #carte_interactive où chaque utilisateur peut déposer une #citation de #romans où il est question de cartes.
    http://neocarto.hypotheses.org/6502

    L’usage de Google Maps dans « #Netherland »
    Netherland est une belle réflexion désabusée sur les lieux et le déplacement, l’#espace et la #séparation, le fait de pouvoir être physiquement dans un lieu et mentalement dans un autre. Google Maps n’intervient que dans deux courts passages au début et à la fin du livre (source : Spacefiction)
    http://spacefiction.fr/2009/11/01/google-maps-enters-litteraturegoogle-maps-entre-dans-la-litterature

    #Hoodmaps
    Hoodmaps permet de créer des cartes participatives pour éviter les #pièges_à_touristes et fréquenter les quartiers branchés de la ville. La typologie est assez basique, voire un peu réductrice : entre les “hipsters”, les touristes, les étudiants, les “riches”, les “costards” et les “normaux”, mais permet de rapidement identifier les différents quartiers d’une ville.
    http://hoodmaps.com

    Apprendre sur le territoire en représentant son territoire
    Carte sensible élaborée par une classe de 1re ES qui montre la vision de leur lycée. A compléter par l’interview de Sophie Gaujal pour le Café pédagogique : L’approche sensible en cours de géographie, un ingrédient du bonheur ?
    http://hal.archives-ouvertes.fr

    Cartographie ton quartier
    Les cartes postales géocartographiques permettent d’articuler géographie spontanée et géographie raisonnée. Organisé par Sophie Gaujal, en partenariat avec le Café pédagogique, la Cité de l’architecture et l’IGN, le concours Cartographie ton quartier récompense les cartes postales cartographiques réalisées par des classes.
    http://blog.ac-versailles.fr/geophotographie

    Atelier de cartographie sensible (Ehess)
    La plateforme SIG de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, met à disposition des ressources sur la cartographie sensible dans le cadre des ateliers Géomatique et humanités numériques qu’elle organise, notamment sur Gennevilliers.
    http://psig.huma-num.fr/cartes-sensibles

    #Cartes_mentales dans le nord de #Marseille
    Ce billet de #Jérémy_Garniaux relate un atelier « cartes mentales » mené à Marseille, dans les 14, 15 et 16e arrondissements, par une plate-forme culturelle hors-les-murs constituée de cinq structures culturelles du Nord de Marseille.
    http://www.mapper.fr/cartes-mentales-dans-le-nord-de-marseille

    Chicago HomeStories Project
    Le projet est né à #Chicago et commence à se diffuser dans le monde. Il s’agit d’encourager les citoyens par des #marches_civiques à en savoir plus sur leur quartier.
    http://www.nationalgeographic.org/projects/out-of-eden-walk/blogs/lab-talk/2021-04-chicago-homestories-goes-global

    Concours #cartographie_imaginaire
    Cartographier la ville de demain, son quartier dans le futur, son école ou son collège idéal...
    http://www.concourscarto.com/accueil-cci

    Concours de dessin de cartes du monde pour enfants
    Le concours #Barbara_Petchenik est un concours biennal de dessin de carte destiné aux enfants. Il a été créé par l’Association cartographique internationale en 1993 dans le but de promouvoir la représentation créative du monde sous forme graphique par les enfants.
    http://icaci.org/petchenik

    Lignes d’erre - Les cartes de #Fernand_Deligny
    Pendant des années, Deligny a dessiné et fait dessiner des cartes de ce qu’il appelle leurs #lignes_d’erre, soit les trajets « libres » des #enfants sur leur aire de séjour. Il a perçu, par l’observation, que les autistes avaient une autre façon d’être au monde, une autre manière d’incarner l’humain.
    http://culture.univ-lille1.fr/fileadmin/lna/lna60/lna60p34.pdf

    La carte sensible de #Boulogne-Billancourt
    Un projet pédagogique conduit par une équipe d’enseignants du lycée J. Prévert de Boulogne-Billancourt avec des classes de Seconde.
    http://www.cafepedagogique.net

    La "carte du Tendre" de #Nantes
    #Gwenaëlle_Imhoff et #Emilie_Arbey, professeures de français et d’histoire géographie au collège Gutenberg de Saint-Herblain ont amené leurs 4èmes à réaliser de nouvelles « Cartes du Tendre » à la manière de Madame de Scudéry pour inventer « une géographie nantaise de l’Amour ». Enjeu de ce travail créatif et collaboratif, visuel et oral : aider les élèves à s’approprier « l’espace urbain proche et pourtant trop souvent lointain ».
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2020/08/31082020Article637344555283464848.aspx
    http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/lettres/continuite-pedgogique-et-numerique-en-lettres-carte-du-tendre-pr

    Cartographier l’#insécurité au collège
    Professeure d’histoire-géographie au collège Molière de Beaufort en Anjou, #Anaïs_Le_Thiec lance sa classe de 5ème dans une cartographie sensible du collège. Elle les invite à libérer leur parole via une #storymap.
    http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2019/10/18102019Article637069844590338061.aspx

    Dans ma ville on traîne
    Visite guidée et habitée par le rappeur #Orelsan, qui propose une description de la ville de #Caen. L’intérêt principal est de rappeler qu’un espace géographique, avant d’être un objet d’étude, reste surtout un lieu de vie que l’on habite. Le rappeur énumère ses souvenirs d’enfant, d’adolescent, d’étudiant. Ce faisant, il raconte SA ville. Il associe chaque action passée au lieu où elle s’est déroulée.
    http://lhistgeobox.blogspot.com/2020/10/dans-ma-ville-on-traine-visite-guidee.html

    Des lieux où l’on exprime ses sentiments
    Carte interactive des lieux où les étudiants ont déclaré avoir pleuré sur le campus de l’université de Waterloo aux Etats-Unis (avec les commentaires). Cela correspondrait-il aux bâtiments de sciences et de mathématiques ?
    http://www.reddit.com/r/dataisbeautiful/comments/l3t3xx/oc_an_interactive_map_of_where_students_have

    Psycho-géographie de la ville de #Gibellina
    Quand les artistes essaient de tromper les algorithmes de télédétection. C’est ce qu’a fait l’artiste #Burri avec une oeuvre d’art gigantesque couvrant les ruines de la vieille ville de Gibellina en Italie (à voir dans Google Maps)
    http://www.archdaily.com/958178/the-psycho-geography-of-the-cretto-di-burri

    Lyon-La Duchère 2030 : imaginer des scénarios prospectifs
    Ces #scénarios prospectifs sont proposés par des élèves de 2nde du Lycée La Martinière-Duchère concernant le projet d’aménagement urbain #Lyon-La Duchère 2030.
    http://canabae.enseigne.ac-lyon.fr/spip/spip.php?article1103

    #Cartographie_sonore du quartier de l’Union (#Lille - #Roubaix - #Tourcoing)
    Réalisé dans le cadre du projet de recherche Géographie et prospective piloté par l’IFE, cette expérimentation pédagogique a permis de découvrir par l’expérience spatiale un projet d’#aménagement_urbain d’envergure (son évolution, ses acteurs et ses enjeux) dans l’environnement proche des élèves, en privilégiant une géographie fondée sur l’expérience du terrain.
    http://ife.ens-lyon.fr/geo-et-prospective/projet/cartographie-sonore-du-quartier-de-lunion

    #Cartophonies
    Comment sonne le monde ? Le site « Cartophonies » a pour objectif d’explorer l’#expérience_sonore contemporaine et d’aider a les prendre en compte dans l’avenir et dans les projets de transformation. Il contribue à construire une connaissance des milieux habités, du vécu des espaces et des ambiances contemporaines, celles du passé proche comme celles du futur.
    http://www.cartophonies.fr
    #son

    Cartes et mise en récit des mobilités
    Dans le cadre d’une recherche doctorale, #Sylvie_Joublot-Ferré étudie les spatialités des adolescents en s’appuyant sur la cartographie de leurs déplacements quotidiens enregistrés sous forme de traces GPS et en analysant ces cartes comme des #récits_de_vie.
    http://www.researchgate.net
    http://www.radiobus.fm/episode/interview-de-sylvie-joublot-ferre-hepl

    Comment les enfants ont perdu le droit de se déplacer
    Carte montrant le territoire pratiqué pendant l’enfance sur quatre générations à #Sheffield.
    http://www.dailymail.co.uk/news/article-462091/How-children-lost-right-roam-generations.html

    Comment les jeunes géographes ressentent-ils le monde contemporain ?
    Un exercice de cartographie sensible proposé à des étudiants de master destinés à s’orienter vers le monde associatif donne un regard sur leurs représentations du monde. Environnement menacé, mobilités généralisées, et questionnements autour de la mondialisation émergent de ces cartes mentales, témoignant des inquiétudes d’une génération.
    http://geoconfluences.ens-lyon.fr/informations-scientifiques/a-la-une/carte-a-la-une/cartographie-emotions-monde-contemporain

    « Mais madame, je n’y suis jamais allé ! »
    Un #voyage_virtuel à #La_Réunion à travers la confection de #cartes_postales sensibles par des élèves de lycée professionnel. La #géographie_expérientielle ce n’est pas seulement du vécu, ce sont aussi (et surtout) des représentations (article extrait des Cahiers pédagogique, n° 559 "L’aventure de la géographie".
    http://www.cahiers-pedagogiques.com/Mais-madame-je-n-y-suis-jamais-alle

    Tour de la France par deux enfants (G. Bruno)
    Cet ouvrage constitue l’archétype du roman scolaire géographique. Réédité de nombreuses fois depuis sa sortie en 1877, l’ouvrage a connu un énorme succès (plus de 9 millions d’exemplaires), contribuant à façonner une image du territoire national.
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5684551x

    Une géographie subjective à travers les romans d’aventure pour la jeunesse
    Aurélie Gille Comte-Sponville, Modernité et archaïsme des lieux dans les romans d’enquête et d’aventure pour la jeunesse pendant les Trente Glorieuses en France, thèse soutenue en 2016. L’importance des lieux correspond à la quête d’une #utopie de l’enfance éternelle, qui figerait non seulement les héros dans la perfection de leur âge, mais aussi les lieux, dans une forme d’uchronie idéalisée.
    http://www.theses.fr/2016ARTO0008

    Le #Londres des romans de #John_Le_Carré
    #Mike_Hall a été chargé de dessiner pour l’éditeur Penguin Books la carte des personnages, des lieux et des scènes de romans d’espionnage de John Le Carré.
    http://thisismikehall.com/smileyslondon

    La carte de la classe de khâgne
    Cartographie subjective de la classe khâgne par Gus (@ecsolius) : quand un khagneux dresse la carte symbolique d’une année en prépa littéraire
    http://twitter.com/ecsolius/status/1292071140047937536

    La carte des mathématiques
    La carte du "#Mathematistan" représente les rapports ambigus que l’on peut avoir les #mathématiques. Une région souvent inaccessible ?
    http://www.reddit.com/r/math/comments/2av79v/map_of_mathematistan_source_in_comments

    Cartographie de son appartement
    Géographie de mon appartement vu par Thibaut Sardier.
    http://twitter.com/tsardier/status/1326832393655816192

    Cartographie imaginaire du nourrisson
    @LittleBigData suit, en infographies et sur les réseaux sociaux, les tourments et les joies de #jeunes_parents (voir cette présentation). Le résultat est un cartographie imaginaire des premiers mois de la vie d’un enfant. Avec une magnifique carte de la première année extraite de l’ouvrage Le Bébégraphe publié par Claire Dealberto et Jules Grandin aux éditions Les Arènes en 2021.
    http://twitter.com/LittleBigData_/status/1263721598076555265

    Carte des #lieux_communs
    De "l’usine à gaz" au "terrain d’entente", @LaMineComics passe en revue tous nos lieux communs inspirés de métaphores géographiques.
    http://twitter.com/LaMineComics/status/1097068721846321152

    https://cartonumerique.blogspot.com/p/cartes-sensibles.html

    #cartographie_sensible #bibliographie #ressources_pédagogiques

    ping @visionscarto @odilon @reka

  • Classement des grandes villes françaises les plus piétonnes
    http://carfree.fr/index.php/2021/04/13/classement-des-grandes-villes-francaises-les-plus-pietonnes

    Nos villes se transforment. Un critère intéressant est la place donnée aux #piétons. Voici le premier classement libre des grandes villes françaises les plus piétonnes. Pourquoi Libre ? Parce que Lire la suite...

    #Alternatives_à_la_voiture #Marche_à_pied #Ressources #france #grenoble #lille #marche #paris #projets #rennes #ville

  • Lille ce 27 Mars 2021. On a suivi HK et les Saltimbanques à Lille.
    On a pas vu grand chose de tout cela sur les sites web de France 3 et La voix du nord.
    La partialité du journalisme officiel est de plus en plus patente.
    En se rangeant constamment et à l’unisson derrière le discours gouvernemental et policier, il joue une partition très dangereuse, consciemment ou non. Ça ne doit pas s’enseigner dans les écoles supérieures de journalisme, les ESJ.

    Idem en Belgique, où par exemple, A propos du rassemblement au Bois de la Cambre du 1/04/201 la RTBF affirme que la police déploie des pompes à eau, les autres médias : Des canons à eau.

    « Les jeunes paient le plus lourd tribut à la crise alors qu’ils représentent la population la moins touchée dans sa santé. Mais on ne les écoute pas. »

    https://www.youtube.com/watch?v=VML96Wdf41g

    #Lille #HK #ESJ #information #chanson #la_voix_du_nord #france3 #RTBF #covid-19 #confinement #stigmatisation

  • L’Éthique catholique et l’esprit du capitalisme- Bleue comme une orange chap. 10
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1488

    Selon un cliché aussi buté qu’erroné et venu d’abord d’Engels, le protestantisme serait l’idéologie dont la bourgeoisie avait besoin pour couvrir d’un voile de piété le développement sauvage du capitalisme. « Je récuse expressément la possibilité de la thèse absurde selon laquelle la seule Réforme […] aurait créé l’esprit capitaliste. » Malgré ses protestations, Max Weber, le sociologue de L’Ethique Protestante et l’esprit du capitalisme, est constamment cité à l’appui de cette « thèse absurde ». On verra ici, comment la Reconquista hispano-catholique des Flandres au XVI° siècle, contre les protestants repoussés aux « Pays-Bas du nord », mobilise les arguments, anciens déjà, des franciscains et des dominicains, en faveur du commerce de l’argent. À l’avant-garde de cette reconquête, le corps d’occupation (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/pays-bas_10.pdf

    • le corps d’occupation spirituel des jésuites-3000 frères pour 32 000 habitants, à Lille au début du XVII° siècle:un pour dix –et leur champion, Léonard Lessius de Louvain (1554-1623), « l’Oracle des Pays-Bas ». Quand il s’agit d’argent, tous les hommes sont de la même religion, selonVoltaire.Mais on verra en fin de compte qu’il ne s’agit pas tant d’argent que de puissance et des moyens de la puissance.

      #Lille

  • A #Lille, des épiceries solidaires étudiantes au chevet des plus fragiles - Mouvement UP
    https://www.mouvement-up.fr/articles/a-lille-des-epiceries-solidaires-etudiantes-au-chevet-des-plus-fragiles

    « On n’a pas attendu la crise sanitaire pour découvrir la précarité étudiante. » Clara Dufresnoy, chargée de mission en charge de la responsabilité …

    #Hauts-de-France #Nord #Étudiants #Précarité

  • Lille : les fausses signatures aux municipales sont donc avérées vendredi 19 février 2021
    https://chez.renart.info/?Les-360-fausses-signatures-aux-municipales-sont-donc-averees

    Ce jeudi 18 février se tenait l’audience des 360 fausses signatures repérées sur les listes d’émargement des municipales 2020 à Lille. Martine Aubry l’avait remporté de 227 voix, sur 39 000 votants, face aux candidats des Verts et d’En Marche. Le rapporteur public a balayé un à un les griefs des deux listes perdantes, faisant valoir son « orthodoxie » : les preuves des fausses signatures ont été apportées après le délai de cinq jours. Mais alors... il reconnaît qu’il y a bien au moins 360 fausses signatures ! Ce que l’avocat de Martine Aubry ne conteste d’ailleurs pas.

    La quatrième ville de France sera-t-elle gouvernée par une équipe dont tout le monde reconnaît que l’élection est soupçonnée d’irrégularités ? Reprenons.

    Le premier tour des élections se tient quelques jours avant le confinement. Aubry, candidate sortante, Baly pour les Verts, et Spillebout pour En Marche, se qualifient pour le second tour, reporté de trois mois. Avec les bons scores des Verts aux élections précédentes et le foin autour de la friche Saint-Sauveur, Martine Aubry reverdit à la hâte bilan et programme. On rit des pancartes annonçant « Ici, bientôt un arbre. » Les élections se déroulent en dépit des mesures sanitaires, des restrictions de certaines libertés fondamentales, des centaines de Lillois en réanimation. La soirée électorale est palpitante. Les candidats comptent les bulletins au fur et à mesure de l’arrivée des urnes. La mairie crépite comme un PMU pendant le Grand Prix d’Amérique : Aubry derrière ; Aubry devant ; Baly qui recolle ; Baly qui semble se détacher ; oui, il se détache ; plus que quelques voix ; les écolos peinent à masquer leur joie ; mais la casaque rose n’a pas dit son dernier mot ; la voilà qui remonte, la bride lâchée, droite dans son couloir ; inexorablement ; et coiffe le Vert sur la ligne d’arrivée ! Les marbres de l’hôtel de ville résonnent d’un tonitruant « On les a niqués [1] ! »

    Bref. Comme le veut le code électoral, la contestation d’une élection doit se faire connaître dans les cinq jours, preuves à l’appui. Ce qui fait court pour une commune de 124 000 votants – n’importe quel observateur de l’ONU en conviendra. Les équipes de Baly et de Spillebout, bravant les restrictions d’accès liées aux mesures sanitaires, courent à la préfecture ausculter les listes d’émargement. Ils n’ont le temps que d’éplucher treize bureaux de vote mais photographient déjà 62 signatures différentes entre le premier et le second tour. Donc 62 votants imaginaires, possiblement en faveur d’Aubry, ce qui ne ferait plus que 165 voix d’écart. Les candidats malheureux continuent leur travail de comparaison tout l’été. Ils n’ont le temps que de scruter 70 bureaux de vote sur 130, mais détectent déjà plus de 360 signatures litigieuses. Soit, en extrapolant, et puisqu’aucun bureau de vote n’est clean, probablement plus de 500 cas en tout.

    A soupçon, soupçon et demi
    Comme le veut la procédure, un rapporteur public – un magistrat, quoi – lit les requêtes, analyse le litige, et livre sa conclusion (merci Wikipedia). « Il n’y a pas lieu d’annuler les élections », conclut-il, en prétextant le dépassement des délais. La presse répète alors, sans qu’on sache d’où vienne le chiffre, que dans pareille circonstance, le juge suit « à 90 % » les conclusions du rapporteur public. « Martine Aubry devrait garder son fauteuil », présume Libération. « Aubry en position de force », croit savoir La Voix du Nord. « Les voyants sont au vert pour Martine Aubry », jubile Médiacités. Les dés seraient jetés.

    Mais qu’importe l’issue du procès. L’information la plus importante, qui devrait faire bondir n’importe quel démocrate, demeure que le rapporteur public admet non seulement l’existence de 62 votes frauduleux, mais aussi les 360 fausses signatures déposées hors délais. Elles ne sont pas recevables, mais elles existent bel et bien. Ce qui est de nature à changer « radicalement » le résultat du scrutin, pour parler comme le Conseil d’État. Pas même l’avocat tout en manches de Martine Aubry ne conteste l’existence de ces voix imaginaires qui entachent pourtant la réélection de sa cliente. Il préfère orienter sa plaidoirie contre des candidats qui, en faisant fi des « règles de procédure », contribueraient au climat de « soupçon généralisé » qui pèse sur notre « vie démocratique ».

    Finalement, ce 18 février 2021 en la commune de Lille, toutes les parties en présence dans l’affaire dite des « 360 fausses signatures » admettent implicitement leur existence, et concluent que Mme Aubry puis sa remplaçante gouverneront pendant cinq ans avec des soupçons d’irrégularités. La « vie démocratique » de 124 000 électeurs est désormais entre les mains d’un juge, seul face à « son âme et conscience ». Délibéré sous quinze jours.

    Notes
    [1] La Voix du nord, 28 juin 2020.

    #triche #fraude #Lille #Aubry #martine_aubry #élections #france #politique #démocratie #manipulation #en_vedette #elections #élection
    #Baly #Spillebout

  • #La_Brique : N°63 - Automne 2020 - Poulets partout, justice...
    https://labrique.net/index.php/numeros/1190-n-63-automne-2020

    2. Édito : Titre avec des blagues sur la poulice https://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1191-edito-n-63-titre-avec-des-blagues-sur-la-poulice
    3. Procès des 16 du 5 étoiles
    4. Lillenium : découverte accompagnée
    5. Le développement du Drive piéton à Lille
    6. Notre bouquin est sorti
    7-12. Dossier sur l’industrie
    13. L’histoire de Toufik, mort en GAV
    14-15. Ceci n’est pas une bavure (affiche)
    16-17. M. Rigouste : Un seul héros, le peuple https://labrique.net/index.php/45-antiracisme/1189-interview-mathieu-rigouste
    18-19. Procès de l’extrême-droite lilloise ? https://labrique.net/index.php/45-antiracisme/1186-generation-hate-une-enquete-policiere-baclee-un-proces-en-demi-teinte
Portrait d’un flic républicain https://labrique.net/index.php/thematiques/hors-canard/1188-qui-est-m-gheeraert-directeur-de-police-de-lille
    20-21. L’« Insécurité » selon la Voix de la Police
    22. Réforme du baccalauréat https://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/1183-les-profs-du-xxie-siecle-version-blanquer
    23. Cluster des crevard.es des Hauts-de-France https://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/1184-cluster-des-crevard-e-s-deuxieme-vague
    24. Santé ! https://labrique.net/index.php/42-sante/1169-a-la-sante-de-la-notre-perdue
    25. Interview des poètes des Étaques
    26. Expo Kapitale à St-Sauveur https://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1176-saint-sauveur-de-la-friche-industrielle-a-la-ruine-culturelle
    27. Page Q
    28. Vérité pour Toufik
    Et la BD exclusive « Proletair’man », dispersée dans le numéro.
     
    DOSSIER : L’INDUSTRIE, SON GOÛT, SES COULEURS
    7. Édito thématique : Le bruit et l’odeur de l’industrie 
Cartographie de l’industrie locale
    
8. Clarebout, un belge qui sent mauvais
    
9. L’augmentation de la population aviaire

    10. Cargill Haubourdin : un an de lutte

    11. Mineurs marocains : histoire du mépris

    12. Brèves

    #Lille

    • Édito n°63 - Titre avec des blagues sur la poulice
      https://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1191-edito-n-63-titre-avec-des-blagues-sur-la-poulice

      Nombreuses furent les personnes qui vécurent comme une asphyxie la seconde fermeture des bars, des restaurants, des cinémas, des salles de spectacle, des clubs de sport - bref, de la plupart des lieux de sociabilité - parce qu’on l’avait déjà vécu et qu’au fond de nous, on se dit qu’elle ne va pas durer... Pour d’autres, déjà victimes de privations au quotidien par la précarité, ce sont les derniers espaces publics de respiration qui ont disparus.

      Depuis quelques temps, une des stratégies rhétoriques privilégiées du gouvernement consiste à revendiquer le mot « République ». On voit bien le bénéfice : en France, « République » ferait écho à la Révolution française, aux philosophes des Lumières… et en particulier, tiens, tiens, à leur lutte contre le « préjugé religieux » ou l’autoritarisme. Pourtant, on aura beau se frotter les yeux jusqu’au sang, on ne parviendra jamais à associer Macron à Raison ou Darmanin à lutte contre l’arbitre policier (voir p.13 notre article sur Ian B). Plutôt comme dirigeants d’une France forteresse qui laisse mourir à ses frontières (Calais, Vintimille, Méditerrannée…) et traque l’ennemi.e intérieur.e au dedans (voir ici p.11 sur les mineurs marocains, ou p. 13-14-15 sur les « morts naturelles » liées à la police).

      Cette République bourgeoise qui, quelques années après son institution, organise un référendum pour l’autodétermination du peuple algérien pour ensuite organiser la répression meurtrière du 17 octobre 1961 immortalisée par cette phrase : « Ici on noie des Algériens ». C’est à l’anniversaire de cette date que le gouvernement a choisi de façon très cynique de commencer le couvre-feu de 2020. Le couve-feu, c’est la mesure de Sarkozy pour contrôler les révoltes dans les quartiers populaires. Il n’a jamais été généralisé en métropole depuis la guerre d’Algérie en 1961 (voir p. 16 l’interview de Mathieu Rigouste), avant ça, le dernier date de 1944, pendant la collaboration avec les nazis.

      Aucune surprise, donc, de voir le mot « République », dévoyé, revenir maintenant pour justifier les attaques réactionnaires qui s’abattent sur nous : loi anti-musulman.es, loi flic’and’love, loi contre la liberté de penser à l’université ou dans les associations, lois contraignant la liberté de la presse... Leur république concerne de moins en moins la chose publique, qui offre un visage autoritaire (avec Jupiter à sa tête) : une république impérialiste, coloniale, avec son aristocratie et son règne sans partage tant dans la rue que dans les têtes.

      Les mots de cette République ne doivent être pris que comme des mots d’ordre ; des mots qui se bornent à dire : soumets-toi (à l’étranger, à l’ouvrier.e, aux jeunes, aux femmes etc.) Il en est bien sûr ainsi de la prétendue « liberté d’expression » qu’on nous a resservie suite à l’assassinat de Samuel Paty. La liberté d’expression ? Dans un pays où la presse est aux mains des premières fortunes de France ? Où lorsqu’on ose souligner l’évidence autoritaire, prononcez par exemple les termes de « violences policières », « d’islamophobie », de « racisme institutionnel », on s’attire immédiatement les cris d’orfraies des éditorialistes et de ces bourgeois.es de salon. Cachez-nous ces insupportables Gilets jaunes que je ne saurai voir dans mes beaux quartiers !

      La liberté d’expression est une notion relative dans ce pays. Beaucoup pensent qu’elle n’existe plus et qu’elle devrait exister : que l’égalité, le droit de tous et toutes à l’expression, ont été temporairement détruits par le cadenassage du discours public, et qu’il s’agit maintenant de réclamer de la « pluralité », afin de recréer les conditions d’un « libre débat » où chaque voix trouverait à « s’exprimer ». Aussi longtemps qu’on a le droit de parler, c’est que ce qu’on dit est inoffensif, et dans chaque moment d’obscurité se resserrent les bâillons des contre-pouvoirs. Voici bien la seule vérité énoncée par Macron : « nous sommes en guerre ». Cette guerre, la bourgeoisie et la réaction la mènent main dans la main contre celles qui ne sont pas résigné.es, et les médias dominants sont sciemment utilisés dans cette lutte (voir notre article sur nos collègues de la Voix du Nord). À La Brique, nous ne voulons pas lutter pour cette liberté d’expression-là : nous préférons un monde où on peut dire ce que l’on veut tant que les contre-pouvoirs existent et ne sont pas réprimés. Nous préférons les médias qui donnent la voix à celles et ceux que les autres ne daignent pas regarder. La liberté d’expression ne s’use que si on ne s’en sert pas. Autrement dit, la volaille-qui-fait-l’opinion, sauce CNews, ne participe pas de la pluralité des expressions. Elle ne fait que se draper dans du politiquement incorrect pour mieux légitimer le Pouvoir et les oppressions.

      Nous vivons un temps où le seul discours toléré n’entretient plus aucun rapport au réel. Macron est le visage d’une époque qui se donne pour tâche de s’aveugler : à coups de LBD, de jusqu’au boutisme productiviste (voir notre dossier industrie, en particulier p. 9 pour apprendre comment se débarrasser des poulets) sur fond de crise écologique ou de slogans creux (voir p.26, nos comptes-rendus des expos pour bourges). Le gouvernement tisse tout autour de nous ses flics d’acier. Mais à jouer ce jeu dangereux, les ambitions des poulets les plus extrémistes n’auront bientôt plus de mesure. À l’heure où nous terminons cet édito, les sirènes des manifestations sauvages de keufs retentissent autour de nous...

      Macron nous promet le retour « des jours heureux ». Quelle blague ! De notre côté c’est surtout le moment où les mauvais jours finiront que l’on espère. C’est le nom du programme du Conseil National de la Résistance à la sortie de la guerre, une république... sociale. Car, oui, à chaque déconfinement, nos luttes ont aussitôt redémarré. À chaque « retour au réel », leur agenda leur échappe, la rue est chaude, voilà pourquoi l’arsenal (guerrier, judiciaire, législatif...) est en train de se mettre en place.

      Le collectif de la Brique

      « Une poule sur un mur
      En a marre de picorer du pain dur
      Elle veut de la brioche, des croissants
      Et puis danser la rumba, en buvant du punch ou de la vodka.
      Pain dur, pain sec,
      Elle en a ras le bec ! »

      Bernard Friot

  • « Sélom et Matisse : pourquoi des jeunes courent ? » : une enquête à écouter - Basta !
    https://www.bastamag.net/Selom-et-Matisse-pourquoi-des-jeunes-courent-podcasts-enquete-violences-po

    Après avoir mené une enquête pour Basta ! sur les conditions du décès de deux jeunes lillois, en décembre 2017, et l’éventualité d’un lien avec une intervention policière, le journaliste Yann Lévy et Radio Parleur ont réalisé une série de podcasts sur cette affaire.

    « Sélom et Matisse : pourquoi des jeunes courent ? » est une enquête en huit épisodes de 15 à 20 minutes chacun, diffusée sur Radio Parleur chaque mercredi et samedi jusqu’au 9 décembre 2020. Elle est le fruit d’un travail de plusieurs mois initié par le journaliste Yann Lévy, suite à ses deux articles publiés par Basta ! en décembre 2019. Elle reprend toute l’affaire – la mort de deux jeunes garçons, le 15 décembre 2017, percutés par un train à Lille – depuis ses origines, et comporte des révélations de nature à relancer l’enquête. L’accident mortel est-il lié à une intervention policière ?

    Cette série interroge et explore les différents mécanismes d’un combat contre les #violences_policières, du dépôt de plaintes et de la recherche de preuves, à la création d’un collectif. Yann Levy et Tristan Goldbronn ont rencontré les acteurs et actrices de cette histoire et questionné, entre autres, les aspects de la réalité urbaine de Fives, un quartier populaire de #Lille en voie de gentrification après des années d’abandon.

  • On ne naît pas Blanc·he, on le devient | Kiffe ta race
    https://play.acast.com/s/kiffe-ta-race/-58-onnenaitpasblanc-he-onledevient

    Aux racines de l’esclavage, la colonisation et la discrimination raciale, il y a l’idéologie blanche.Quels événements ont ponctué la construction de la pensée blanche ? Comment la blancheur est-elle devenue synonyme de beauté et de réussite sociale partout dans le monde ? Qu’est-ce que l’analyse de l’idéologie blanche permet de comprendre sur le racisme aujourd’hui ? Pour répondre à ces questions, Rokhaya Diallo et Grace Ly reçoivent Lilian Thuram, auteur et ex-footballeur, qui a fait paraître « La pensée blanche » (2020, Philippe Rey). Durée : 46 min. Source : Binge Audio

    https://stitcher.acast.com/livestitches/b11dff87-e33c-40ee-8675-b9433bdd03ce/4e174425b05b89d9b64e12016c84201f.mp3

    • Violences policières, racisme : « Un puissant déni validé chaque jour par les politiques »

      Dans notre émission « À l’air libre », retour sur la vidéo de violences policières dans le XVIIe arrondissement, avec le journaliste #David_Perrotin, l’universitaire #Mame-Fatou_Niang et l’ancien footballeur #Lilian_Thuram.

      Au sommaire :

      ➡️ Un homme a été tabassé pendant vingt minutes samedi par des policiers dans le XVIIe arrondissement de Paris. Les images sont insoutenables. La victime s’appelle Michel, il est producteur et il est noir. Il affirme que pendant son passage à tabac, les policiers l’ont traité de sale nègre. Ces images ont été révélées par le média Loopsider et le journaliste David Perrotin, qui est avec nous ce soir.

      ➡️ Nous revenons également sur cette affaire avec Mame-Fatou Niang, professeure associée à l’université Carnegie-Mellon à Pittsburgh (Pennsylvanie), où elle enseigne la littérature française et francophone. Et avec Lilian Thuram, l’ancien joueur de football qui vient de faire paraître La Pensée blanche (éditions Philippe Rey).

      ➡️ Dialogue également avec une actrice et réalisatrice engagée, Aïssa Maïga, rencontrée mercredi 25 novembre.

      https://www.youtube.com/watch?v=ZkBSiSbqtwM&feature=emb_logo

      https://www.mediapart.fr/journal/france/261120/violences-policieres-racisme-un-puissant-deni-valide-chaque-jour-par-les-p

  • Art-machine pour monde-machine (Chez Renard)

    Faut-il sauver la culture ?
    Faut-il sauver les professionnels du secteur de la culture ?
    Faut-il sauver la culture des professionnels du secteur ?

    L’année 2020 se termine alors que
    1) les salles de spectacle sont fermées, et
    2) le plus illustre chansonnier lillois Alexandre Desrousseaux n’aura reçu aucun hommage https://chez.renart.info/?Aubry-ou-l-art-du-mepris-en-2020-le-design-enterre-Min-p-tit-quinquin pour le bicentenaire de sa naissance. Les professionnels de la culture ont préféré débourser quatre millions d’euros pour exposer des designers comme Philippe Starck. Fermés ou non, les salles et lieux d’exposition n’avaient de toute façon rien prévu pour Desrousseaux.

    Chacun programme ce qu’il veut, rien n’interdit de noter la disparition de l’auteur de Min p’tit quinquin.

    Les Flandres, la Picardie, ce sont des langues et dialectes (le Boulonnais, l’Amiénois, le Tourquennio, etc), des carnavals disparus comme à Lille, des jeux d’adresse et de boules remplacés par le foot, des harmonies, des marionnettes, des chansons, des majorettes, des contes et légendes, une colombophilie, une gastronomie, une culture paysanne du « courtil », et puis une braderie aussi, de plus en plus resserrée sur les quartiers du Centre et du Vieux-Lille.
    
Lille fut capitale européenne de la culture en 2004, capitale mondiale du design en 2020, mais tout le monde ici sait qu’en vérité, Lille est la capitale intergalactique des moules-frites, du pâté à la bière, du poulet au Maroilles, et des gens qui parlent fort avec leurs blagues de fesses et de beuverie. Mais chut... les « chargés de prod’ » n’en savent rien. Il n’en est pas question dans les U.V. de « médiation culturelle ». Et c’est peut-être mieux comme ça finalement.

    La culture populaire est vraiment vulgaire pour les professionnels de la culture et leur ministère de tutelle qui préfèrent « déconstruire » dans toutes sortes d’expérimentations liant Art, Science et Technologie, jusqu’à mettre en scène les dernières idées postmodernes et transhumanistes. Dans l’article qui suit, récemment publié par la revue Écologie & Politique http://www.ecologie-et-politique.info/spip.php?page=rubriqueder&id_rubrique=577 , vous retrouverez des hommes-machines (comme Dorothée Smith venue du Fresnoy) et des spectacles-machine (ceux de Christophe Rauck https://chez.renart.info/?SCUM-Manifesto-au-Theatre-du-nord , Julien Gosselin et Tiphaine Raffier présentés au Théâtre du nord) livrant un imaginaire au service du monde-machine (celui d’Euratechnologies). Ce sont juste quelques exemples tirés de la métropole lilloise, mais n’importe qui peut faire la même chose chez lui.

    Ce que l’on perd avec la multiplication des écrans, des sons électroniques, et des installations numériques, c’est le côté vivant du « spectacle vivant ». En 1988, deux ans après Tchernobyl, la surréaliste Annie Le Brun https://chez.renart.info/?Du-trop-de-dechets-Entretien-avec-Annie-Le-Brun trouvait l’air tout aussi irrespirable au sens propre qu’au figuré. Elle lançait un Appel d’air à celles et ceux qui auraient encore « des matins plein les poches » (réed. Verdier, après Fukushima, 2011) :

    « Je me flatte de n’avoir aucun goût et surtout pas celui de me laisser divertir par le spectacle d’une culture qui, pour la première fois, et au mépris d’elle-même, trouve son sens à s’abaisser devant le réel. 
Je doute même qu’il y ait jamais eu plus étroite collaboration entre artistes, universitaires, industriels, scientifiques, promoteurs et politiciens, pour en finir avec ce no man’s land entre réalité et langage grâce auquel, depuis toujours, la pensée déjoue le réel et son emprise sur l’être tout entier. De cet espace incontrôlable, où se crée organiquement le lien entre l’imaginaire et la liberté, nous sont venues et peuvent encore nous venir nos plus fortes chances de conjurer le désagrément d’exister. Ce qu’on appelle la poésie n’a pas d’autre justification. Elle est cette fulgurante précarité, à même de faire rempart, certains jours, contre l’inacceptable et, parfois, d’en détourner le cours. Il suffit pourtant qu’elle cesse d’être cet éclair dans la nuit, pour devenir clarté installée en mensonge esthétique où les mots comme les formes s’organisent en figures interchangeables dont l’unique fonction se réduit, en fin de compte, à divertir.
Les exemples en sont aujourd’hui si nombreux qu’on pourrait croire à une entreprise délibérée. »

    En voici quelques exemples relevés à Lille pour l’inauguration du festival Elnorpadcado organisé contre Eldorado en 2019, et sa culture de et pour promoteurs immobiliers et startuppers : Art-machine pour monde-machine. https://chez.renart.info/IMG/pdf/art-machine_pour_monde-machine.pdf

    #Lille #Design #Tomjo #Annie_Lebrun #culture #histoire #art #Fresnoy #Eldorado