• Point trop n’en faut
    http://www.laviedesidees.fr/Point-trop-n-en-faut.html

    Les méfaits du #progrès : une idée rebattue, mais on ne s’est pas suffisamment avisé, selon Olivier Rey, que la cause fondamentale est dans la démesure impliquée par le développement #technique. Est-ce à dire qu’il existe une échelle propice à l’humanité ?

    Livres & études

    / progrès, technique

    #Livres_&_études

  • Tiens les décodeurs du Monde intègrent, tout d’un coup, la Russie et la Turquie dans l’Europe... c’est sûr que c’est plus pratique quand on veut titrer :

    Les attaques terroristes en Europe ont fait plus de 1 800 morts depuis 2001

    Ce qui permet d’ajouter environ de 1230 morts...

    Et on attend toujours leurs articles sur le nombre de femmes assassinées par leurs conjoints ou le nombre de personnes tuées par le système automobile depuis 2001 dans toute l’Europe.

    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2016/03/24/les-attaques-terroristes-en-europe-ont-fait-plus-de-1-800-morts-depuis-2001_

    #Les_déconneurs

    • Sur twitter, des personnes font remarqué qu’intégrer la Turquie et la Russie est absurde :

      Philippe LACOUR ‏@_phiphou_ 24 mars
      @decodeurs là, ça déconne : la Russie, la Norvège, l’Ukraine et la Turquie ne sont pas ds l’#Europe #WTF #FAIL

      Philippe LACOUR ‏@_phiphou_ 24 mars
      @decodeurs soyons clairs, demandez ds la rue à quiconque si Moscou est en Europe, si Ankara l’est, etc... #limite non ?

      Mac Guffin ‏@Guffin_Mac 2 hil y a 2 heures
      @decodeurs Il y a une contradiction entre le titre de la carte et ce qu’elle représente : la Turquie se trouve en Asie. (@glorieusefrance)

      Ou que la comparaison internationale sera (plus) intéressante

      Loïc Le Clerc ‏@LoicLeClerc33 6 hil y a 6 heures
      @decodeurs et si on veut une vision plus globale, avec le ratio UE/Monde ?

      Voir avec d’autres cause de mortalité, comme les assassinats :

      Mehdi Benadel ‏@mehdi_benadel 19 hil y a 19 heures
      @decodeurs Je propose de faire le parallèle avec d’autres chiffres, pour rappeler à tous que la terreur induite n’est que du vent.

      La seule réponse apporté est étonnante :

      Les Décodeurs ‏@decodeurs 24 mars
      @_phiphou_ nous avons pris les limites géographiques de l’Europe, pas l’Union européenne.

      à laquelle le twittos répond :

      Philippe LACOUR ‏@_phiphou_ 24 mars
      @decodeurs de plus, même si je reconnais que le cas de la Russie n’est ps clair, celui de la Turquie l’est : ps ds l’Europe géographique.

      Philippe LACOUR ‏@_phiphou_ 24 mars
      @decodeurs Trouvez moi un géographe qui mets la Turquie ds l’Europe géographique... #boncourage

      La réaction des décodeurs est encore plus étonnante :

      Gary Dagorn ‏@garyDagorn 24 mars
      @_phiphou_ À vrai dire, c’est plus compliqué que les strictes limites géographiques, qui d’ailleurs font débat.

      Gary Dagorn ‏@garyDagorn 24 mars
      @_phiphou_ Encore une fois, c’est plus compliqué que la stricte géographie. C’est une question que l’on s’est posé, et il nous a semblé...

      Gary Dagorn ‏@garyDagorn 24 mars
      @_phiphou_ que l’on devait également prendre en compte les facteurs géopolitiques.

      Un autre twittos signale d’ailleurs d’autres découpages « géopolitiques » :

      իշխանուհի Al Tarouk ‏@UnpeudeXYetdeZ 6 hil y a 6 heures
      @decodeurs CARTE - L’Afrique, continent le plus touché par les attaques terroristes depuis janvier 2015 http://ebx.sh/1Zz3BCG @marianne2fr

      voir aussi http://seenthis.net/messages/472782

      Bref encore une fois les décodeurs déconnent.

  • Limites et frontières : là où finira notre civilisation - Basta !
    http://www.bastamag.net/La-finitude-de-notre-civilisation-entre-limites-et-frontieres
    http://www.bastamag.net/IMG/arton5112.jpg?1444645342

    notre civilisation industrielle ne va pas droit dans le mur. Elle est confrontée à deux autres types de limites, ou plus précisément, à des limites (limits) et à des frontières (boundaries). Les limites sont représentées par la fin de notre réservoir d’essence, et les frontières par les bords de la route.

    [...] La technologie, qui a longtemps servi à repousser ces limites thermodynamiques, est de moins en moins capable d’assurer cette accélération, et « verrouille » cette trajectoire non durable en empêchant l’innovation d’alternatives. L’ère des énergies fossiles abondantes et bon marché touche à sa fin, comme en témoigne la ruée vers les énergies fossiles non conventionnelles aux coûts environnementaux, énergétiques et économiques prohibitifs.

    [...] La transgression des frontières annonce des ruptures de systèmes alimentaires, sociaux, commerciaux ou sanitaires. C’est-à-dire, concrètement, des déplacements massifs de population, des conflits armés, des épidémies et des famines. Dans ce monde devenu « non-linéaire », les événements imprévisibles de plus forte intensité seront la norme. Et il faut s’attendre à ce que régulièrement les solutions que l’on tentera d’appliquer perturbent encore davantage ces systèmes.

    [...] Le résultat est clair, mais il fait mal. Pour nous préserver de trop grandes perturbations climatiques et écosystémiques (qui sont les seules à menacer l’espèce), il faut un arrêt du moteur.

    [...] Pour reprendre la métaphore de la voiture, alors que l’accélération n’a jamais été si forte, le niveau de carburant indique que nous sommes sur la réserve et que le moteur, à bout de souffle, se met à fumer et à tousser. Grisés par la vitesse, nous quittons la piste balisée et dévalons, avec une visibilité quasi nulle, une pente abrupte truffée d’obstacles. Certains passagers se rendent compte que la voiture est très fragile, mais apparemment pas le conducteur, qui continue à appuyer sur le champignon !

    Extraits d’extraits de « Comment tout peut s’effondrer. Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes », de Pablo Servigne & Raphaël Stevens.

    #effondrement #limites #frontières #collapsologie #Pablo_Servigne #Raphaël_Stevens

    • Pour nous préserver de trop grandes perturbations climatiques et écosystémiques (qui sont les seules à menacer l’espèce), il faut un arrêt du moteur.

      J’ajoute qu’il y a aussi comme grande menace également sur l’espèce et la vie le #nucléaire déjà simplement en cas de crise économique et/ou d’accès au pétrole… Il faut minimum 6 mois pour éteindre un réacteur nucléaire (240 (civiles) sont en marche), et ça nécessite de l’énergie (fossile) pour maintenir les moteurs de refroidissement pour les éteindre ; sans même parler de démantèlement ou de chape de béton : qui pourrait en faire alors ? y a plus de sable, plus de pétrole accessible… c’est une autre grosse épée de Damoclès…

  • Hollande instaure la #retraite à 70 ans pour les amis du président
    https://www.mediapart.fr/journal/france/290116/hollande-instaure-la-retraite-70-ans-pour-les-amis-du-president

    Suite à nos révélations sur l’amendement concocté par #François_Hollande pour prolonger son ami #Bernard_Bajolet à la tête de la #DGSE, l’exécutif a préféré négocier en coulisses avec la droite. Et a accepté la possibilité de prolonger jusqu’à 70 ans le mandat des patrons de 47 entreprises et organismes publics stratégiques, qui vont de l’Autorité des marchés financiers à la SNCF.

    #France #Alain_Vasselle #Fonctionnaires #limite_d'âge #Marylise_Lebranchu #parlement #politique #Sénat #Services_secrets

  • Avons-nous besoin d’une vitesse limitée sur l’internet ?
    http://www.internetactu.net/2015/12/01/avons-nous-besoin-dune-vitesse-limitee-sur-linternet

    Internet est-il trop centralisé ? Sommes-nous au bord de la congestion du réseau des réseaux ?… Ces alarmes reviennent régulièrement. En mai dernier, Martin Untersinger pour Le Monde revenait sur la crise de capacité (capacity crunch) mise en avant par la Royal Society britannique, l’équivalent de notre Académie des sciences. Pour Andrew Ellis, de l’université de Birmingham, les innovations n’arriveront…

    #écologie #biens_communs #communauté #empowerment #innovation_ascendante #innovation_sociale #mobilité #pays_en_développement #politiques_publiques #transitions #Usages

  • Plus fort que les lobbies, des citoyens réinventent l’aéroport de Nantes
    http://www.reporterre.net/Plus-fort-que-les-lobbies-des-citoyens-reinventent-l-aeroport-de-Nantes

    D’où la démarche est-elle née ? En juin 2014, le Collectif d’élus doutant de la pertinence de l’aéroport (CéDpa) a demandé à deux architectes de réaliser une contre-expertise d’un rapport de la DGAC. Les auteurs, Ivan Fouquet et Franco Fedele, y pointaient de « nombreux raccourcis, lacunes et erreurs » et proposaient pour Nantes Atlantique un scénario « pensé et dimensionné avec intelligence et sobriété », deux à quatre fois moins cher.

    Ce fut le point de départ de l’atelier citoyen : prolonger cette expertise et permettre au public de s’approprier le débat. Pendant six mois, les bénévoles – opposants de longue date à Notre-Dame-des-Landes ou riverains plus indécis de la zone aéroportuaire, étudiants, salariés d’Airbus et d’entreprises locales – ont partagé leurs compétences pour étudier l’alternative sous différents angles.

    Parmi eux, trois étudiantes en architecture, réunies au sein du Labo méta urba, ont poursuivi un travail sur l’urbanisme de la zone de l’actuel aéroport, posant la question : « Déplacer l’aéroport, n’est-ce pas déplacer le problème ? »

    Jean-Marie Ravier, chef d’entreprise passionné de chiffres, et un jeune retraité, qui a passé trente ans à réparer la piste de Nantes Atlantique et souhaite garder l’anonymat, ont déconstruit les calculs de la DGAC. Résultat : la facture de la rénovation de la piste passe de 378 millions d’euros à 25 millions d’euros.

    #NDDL #atelier_collectif #limiter_la_casse

  • Transhumanisme : du progrès de l’inhumanité
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=735

    La revue Nature & Progrès publie dans son numéro d’été 2015 un article de Pièces et main d’oeuvre : "Transhumanisme, du progrès de l’inhumanité", (à lire ci-dessous et dans la revue, disponible sur abonnement* et dans les magasins bio). Encore un dossier sur le transhumanisme ? Depuis deux ans, pas une semaine sans un article, une émission, un livre, un film sur le sujet. On finira par ne plus en parler, si le transhumanisme devient, comme l’informatique, si familier qu’on ne le remarque plus. Il y a dix ans, le sujet était quasi tabou, et l’on traitait nos alertes de « complotistes » et de « catastrophistes ». En 2006, nous publiions un dossier d’Antonin Reigneaud sur "Le fantassin du futur" (ici). Depuis, non seulement les chasseurs alpins ont reçu leur matériel "FELIN" (Fantassin à équipement et (...)

    #Nécrotechnologies
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Transhumanisme_inhumanite_-2.pdf

    • Au début des années 2000, la World Transhumanist Association (devenue « Humanity + » en 2008), créée par les philosophes Nick Bostrom et David Pearce, popularise le mot et l’idéologie. Aidée par le softpower : blockbusters, livres de SF, design, cyber-art, forment les esprits à l’idée d’un homme-machine aux capacités supérieures. Un cybernanthrope. Il faut dix ans à peine au transhumanisme pour devenir familier au téléspectateur – c’est-à-dire à tout le monde.

    • Le prof de philo et sociologue #Raphaël_Liogier par exemple, auteur d’un livre sur « Le mythe de l’islamisation », a donné un séminaire sur le transhumanisme au Collège international de philosophie début 2015, dans lequel il fustige le « fétichisme de la forme » (du corps humain et de son génome) et « l’éthique palliative » de ceux qui voudraient rester humains : « c’est un peu narcissique de penser que le meilleur, l’absolu, l’idéal, c’est l’homme tel qu’il existe aujourd’hui (...). Qui le dit ? à part cet homme-là, justement, qui a tellement peur de changer et qui, pour ça, a besoin de se rétracter ? On pourrait dire que c’est une forme d’équivalent du nationalisme, on se rétracte sur son identité, mais là, c’est son identité corporelle. » Comparaison est déraison : refuser le posthumain serait du racisme.

    • Tout se passe comme si des processus techniques très rationnels étaient capturés par un irrationnel très fou. Tout à coup ce désir de non-limite devient aujourd’hui envisageable scientifiquement, dans une vision du monde sans #limites. Des processus tout à fait rationnels sont hantés par un désir absolument irrationnel d’absence de limites.
      [...]
      Il est important d’éviter cette contamination idéologique du « toujours plus », de l’absolu qui du religieux est aujourd’hui passé dans le scientisme. La #culture doit recoloniser la technique et l’économie.
      L’absence de limites, au niveau individuel ça correspond à la psychose, au niveau biologique c’est le cancer, et au niveau social c’est la #barbarie ou le #néolibéralisme.

      https://www.youtube.com/watch?v=8LHPR9uawrI


      #démesure

    • http://www.lan02.org/2015/01/lextreme-droite-est-elle-technocritique

      Dans le champ politique, la technocritique n’a bonne presse ni à gauche ni à droite. Pour la droite libérale, elle est le nouveau visage d’une obsession régulatrice tentant de brider la libre entreprise et le progrès. A gauche subsiste l’idée que “des pensées conservatrices, voire réactionnaires, alimentent aujourd’hui encore certaines actions technophobes” » (1). Effectivement, pour une partie de la gauche, y compris de la gauche anticapitaliste, dès qu’on critique la technoscience, l’idéologie du progrès ou la société industrielle, le spectre de l’extrême droite n’est pas loin… Mais ce rapprochement est-il fondé ? L’#extrême-droite a-t-elle véritablement procédé à une critique de la science et de la technique modernes ?

      Lorsqu’on prononce le mot « extrême droite », la première image qui vient à l’esprit est naturellement celle du #fascisme italien et de l’Allemagne nationale-socialiste. Or le régime de Mussolini s’est précisément distingué par une série de grands travaux publics visant à moderniser une Italie perçue comme retardataire par rapport aux grandes puissances industrielles du nord de l’Europe : assèchement et mise en culture des marécages du Latium, stimulation de la production agricole, construction d’autoroutes et de lignes de chemin de fer, investissements massifs dans l’industrie lourde, etc. Le #nazisme, pour sa part, s’est caractérisé par le recours accru aux pesticides et aux engrais chimiques dans le domaine agricole, la valorisation de l’automobile pour tous et la construction d’un des premiers réseaux autoroutiers au monde, l’usage intensif des nouvelles techniques de communication de masse, le redressement et la mobilisation de l’arsenal industriel allemand en vue de préparer la guerre, la mise au point de nouveaux procédés industriels pour obtenir des substances telles que matières plastiques, caoutchouc et textiles de synthèse, etc. (2) Autant de faits qui allaient bien dans le sens du #progrès … technique. En outre, comme plusieurs auteurs l’ont fait remarquer, les mécanismes d’extermination mis en œuvre dans les camps nazis peuvent eux-mêmes être rapportés aux logiques fondamentales de la #modernité industrielle (3).

      J’ajouterais que l’idéologie nazie était extrêmement empreinte d’une vision eugéniste de l’humanité, haïssant la faiblesse et l’imperfection. C’est aussi ce qui me fait trouver dangereuse cette volonté de créer des corps « améliorés » par la technique, j’y sens un refus exacerbé de la faiblesse, de la vieillesse et de la mort. Le fétichisme (pour reprendre le mot de Liogier) je le vois plutôt chez ceux qui aimeraient confier à la technique le soin de les débarrasser de leur peur de la mort et de leur créer l’illusion d’une jeunesse et d’une force éternelles.

    • merci @koldobika, c’est bien dit !
      Je n’adhère pas à toute une partie de la technocritique, mais ton paragraphe précédent décrit le cœur de ma position.

      et aussi,

      Il est important d’éviter cette contamination idéologique du « toujours plus », de l’absolu qui du religieux est aujourd’hui passé dans le scientisme. La #culture doit recoloniser la technique et l’économie.

      Pour le reste, je reste assez « Leroi-Gourhan », même si la lecture de Ellul (merci @rastapopoulos) m’a ouvert les yeux sur certaines choses (technique et techno-logie).

  • Steelseries annonce sa souris Rival White en Edition Limitée | Monhardware.fr

    http://www.monhardware.fr/steelseries-souris-rival-blanche-une-edition-limitee-pour-noel

    Steelseries annonce sa souris Rival White en Edition Limitée

    La souris Rival de SteelSeries est présente sur ​​le marché depuis plus d’un an, et pendant ce temps elle a su s’imposer auprès de beaucoup de joueurs comme étant une valeur sûre. Par conséquent, le fabricant a décidé de rafraîchir légèrement ce modèle, avec l’arrivée prochaine de son édition limitée en blanc.

    Les Hashtag pour trouver l’information rapidement :

    #Steelseries #Rival #souris #périphériques #Limited_Edition

  • 284 – Dennis Meadows | Plus loin que Jorion
    http://postjorion.wordpress.com/2014/02/21/284-dennis-meadows

    Dennis Meadows est l’un des auteurs de l’étude visionnaire sur « Les limites à la croissance” qui dès 1972 alertait sur le risque d’une crise d’effondrement dans la première moitié du 21ème siècle provoquée par l’épuisement des ressources de la planète.
    Voici en exclusivité pour Nœud Gordien la version française de l’interview qu’il accorda à l’occasion des quarante ans de l’étude originelle de 1972.

    Le message du septuagénaire n’est pas plus optimiste maintenant qu’à l’époque, et il n’est pas destiné aux petites natures.

    Dennis Meadows est l’un des auteurs du fameux livre de 1972 « Les limites à la croissance dans un monde fini« . Partant de l’idée de bon sens que la croissance indéfinie est impossible dans un monde fini, les auteurs, un groupe de scientifiques du M.I.T. américain, utilisaient une modélisation des interactions entre ressources, technologie, pollution et population au niveau du monde entier pour tenter de caractériser des « avenirs possibles » du système économique, de la population humaine et de la planète. Leurs résultats les amenèrent à alerter sur le risque qu’en continuant un développement économique sans limite, l’humanité risquait d’épuiser les ressources de la planète et même de dépasser la capacité de la nature à se renouveler elle-même.

    L’étude de 1972 a décrit plusieurs scénarios d’évolution possible de l’économie, de la population et des ressources mondiales, chaque scénario correspondant à des choix différents que l’humanité pouvait collectivement faire à partir de 1972. Leur scénario « On continue comme avant« , qui correspond grosso modo à ce qui s’est passé par la suite, prédisait que l’approche des limites de la planète commencerait à exercer un fort impact sur la croissance à partir des environs de l’année 2010, impact qui irait ensuite croissant, finissant par déboucher d’ici 2050 au plus tard sur un effondrement, c’est-à-dire une baisse précipitée du niveau de vie et peut-être de la population mondiale, dans une situation d’épuisement des ressources et de l’environnement naturel.

    Il est certes permis de mettre en rapport cette alerte précoce avec l’augmentation d’un facteur 2,5 du prix du pétrole depuis 2005, la tendance au plafonnement de la production de carburants liquides, les tensions alimentaires qui se manifestent depuis 2007 ainsi qu’avec la crise financière initiée en 2008 et toujours en cours....

    #économie
    #Dennis-Meadows
    Les #limites à la #croissance dans un #monde #fini

  • #Suisse, est-on arrivé aux #limites de la #démocratie_directe ?

    Etienne Grisel, professeur honoraire à l’UNIL. De plus en plus de Suisses acceptent les #initiatives populaires qui sont lancées, et pourtant, elles sont de moins en moins souvent appliquées à la lettre.

    http://avisdexperts.ch/videos/view/2345/8

    #application #implémentation

    (cela fait référence notamment à la dernière initiative "contre l’#immigration_de_masse : http://seen.li/4uk8)

  • Un collectif fort intéressant, #Rodéo_d'âme, dont voici un des projets :

    En août 2013, le collectif Rodéo d’âme s’est rendu dans le camp de réfugiés d’Aïda, à Bethlehem (Palestine) pour y monter une pièce de théâtre documentaire sur les relations entre Israéliens et Palestiniens. « Traversées » raconte cette aventure humaine. Sur scène, l’ancien soldat israélien Ayal affronte dans un jeu télévisé cynique Juliano Mer Khamis, directeur du Théâtre de la Liberté de Jénine, assassiné en 2011. Écrite à partir de témoignages et d’interviews, la pièce de théâtre de Claire Audhuy prend une profondeur et un sens particulier : peut-on faire du théâtre partout ? Un film de Baptiste Cogitore (28 minutes).

    http://www.rodeodame.fr/traversees-le-film

    #Palestine #théâtre #Israël #CollectifRodéo #réfugiés #camp_de_réfugié

    Autre projet :

    #livre Les théâtres de l’extrême

    Les Théâtres de l’extrême, de #ClaireAudhuy & Nicolas Lefebvre.
    Préface de Delphine de Stoutz.

    Ce carnet de route entre #Prague, #NewYork, #Jérusalem et #Strasbourg, pose la question du surgissement du théâtre en des lieux inattendus, sorte d’expérience #limite. Partant du #ghetto de #Terezín qui, pendant la #Seconde_Guerre_mondiale, accueillit des milliers de déportés juifs, dont une partie donna des représentations théâtrales, Claire Audhuy mène une réflexion sur la place de cette création et sur l’inévitable question éthique qui en découle. Peut-on faire du théâtre partout ? De ses #voyages, elle ramène d’autres réponses, certaines en écho à des pratiques très contemporaines, comme le Théâtre de la Liberté dans le camp de réfugiés de Jénine en Palestine.

    Les illustrations de Nicolas Lefebvre, compagnon de route, donnent un visage à ces combats de l’extrême.

    200 pages, édité chez Rodéo d’âme édition, mai 2013, 19 euros.

    ISBN 979-10-91045-01-8.

    cc @reka

  • LA RdL EST MORTE, VIVE LA RdL !
    http://www.revuedeslivres.fr

    La Revue des Livres a cessé de paraître. Il n’y aura pas de numéro de janvier-février 2014.

    Pourquoi interrompre aujourd’hui sa parution, alors que la RdL s’est construit un lectorat et une audience plus qu’honorables pour une revue aussi exigeante et peu consensuelle ? Pourquoi arrêter, alors que nous pouvons nous réjouir de sa qualité croissante et de sa contribution à la rencontre de courants critiques divers et à l’avancement de questions cruciales dans le débat public ?

    #édition #presse : ( via @prac_6

  • Les limites de la concurrence : éléments de théorie | RussEurope
    http://russeurope.hypotheses.org/1774

    Les limites de la concurrence : éléments de théorie
    29 novembre 2013
    Par Jacques Sapir
    Ce texte a été écrit à la demande du Ministère de l’Économie en août 2008. Il s’agissait de fournir un argumentaire au gouvernement français à la suite de l’échec des négociations de l’OMC de l’été 2008, et ce alors que des doutes se faisaient jour quant au libre-échange et plus généralement aux grandes négociations commerciales. Ce texte fut enterré par les services du Ministère, mais non sans avoir provoqué un certain débat au cabinet du ministre (Madame Lagarde, si l’on s’en souvient). La question du libre-échange ayant été de nouveau évoquée dans les colonnes d’un quotidien du soir (qui plus que jamais a mérité son surnom de Gazette Vespérale des Marchés[1]) je le publie afin que chacun sache que les économistes qui prétendent que le libre-échange est l’alpha et l’omega de l’économie sont soit des ignorants soit des économistes à gages, comme l’on dit des tueurs du même nom…

    --------------

    L’échec des négociations de dernière minute à Genève dans le cadre du Cycle de Doha a été présenté dans une large partie de la presse française comme un événement défavorable, causé par l’intransigeance de la Chine et de l’Inde. En réalité, comme le montre l’analyse de deux spécialistes dans la presse anglaise, c’est bien l’intransigeance et l’aveuglement dogmatique des États-Unis qui ont provoqué cet échec[2]. Ce dernier, loin d’être une catastrophe pour les pays en voie de développement constitue au contraire une opportunité historique, dans un contexte marqué par des fluctuations importantes des cours des matières premières. Il est temps, et grand temps, de mettre fin au dogme du libre-échange et de la « vérité » des prix de marché en ce qui concerne un certain nombre de produits.

    #limites-de-la-concurrence
    #économie
    #éléments-de-théorie

  • Numéro spécial de S !lence sur la démesure et l’absence de limites -
    http://www.revuesilence.net/index.php?mact=News,cntnt01,detail,0&cntnt01articleid=111&cntnt01retur

    La notion de #démesure et de dépassement des #limites se retrouve au cœur de notre société.

    Il nous paraît évident aujourd’hui que la démesure caractérise notre société au niveau écologique, au niveau des #inégalités sociales, au niveau économique avec le mythe de la croissance infinie, et au niveau de notre rapport au temps et à l’espace, par le désir d’aller toujours plus vite, plus loin et plus souvent.

    Mais on peut se demander si la démesure ne caractérise pas notre société encore plus profondément dans sa dimension politique et démocratique. Geneviève Azam explique ainsi que « l’une des premières conditions de la démocratie est (…) l’acceptation raisonnée et assumée de la #finitude du monde et de sa fragilité ». Jacques Testart, lui, aborde une dimension qui touche la nature même de l’humanité avec le développement de l’idéologie #transhumaniste et le refus de la « finitude » de l’humain, le rêve d’une jeunesse éternelle, le tabou sur la mort.

    A ces fantasmes de démesure, à cet #imaginaire collectif si peu remis en question, que pouvons-nous opposer ? Le fait que le bonheur passe par l’acceptation de ses limites et que la loi est le fondement de la liberté ? Au-delà des mots, nous pouvons agir pour proposer un autre modèle de société, ouvrir toujours plus de pistes vers un avenir où le bonheur de chacun ne se fera pas au détriment de l’autre et de la #nature.

    lien avec http://seenthis.net/messages/166428

  • Michel Foucault et la question du droit - raison-publique.fr
    http://www.raison-publique.fr/article649.html

    Le droit serait-il le parent pauvre des analyses de Foucault ? Le reproche est courant [1], laissant entendre que le philosophe en serait resté à une conception étatique et étroite du droit, lue principalement dans les codes napoléoniens, sans tenir compte des évolutions contemporaines qui multiplient les possibilités de recours juridique des individus, y compris contre les États. Foucault aurait oublié les vertus du jus politicum, méprisé à la fois comme trop surplombant dans la pensée politique traditionnelle et impropre à saisir le fonctionnement réel du pouvoir moderne dans ses deux formes principales : « pouvoir disciplinaire » et « biopouvoir ». Pour le philosophe français, depuis l’âge classique, la prise du politique sur les corps individuels se ferait principalement par l’intermédiaire d’une physis, comme science de la croissance des êtres, renvoyant les fictions juridiques au magasin des accessoires. Dans cette perspective, la résistance au pouvoir ne pourrait être pensée qu’en termes de rapports de forces, non en termes de droits.

    Jugement sévère, que semble contredire la pratique même du philosophe : n’en appelle-t-il pas constamment dans ses propres engagements de militant au droit des individus, au respect des lois contre les violences de l’État ? Paradoxe dont Foucault semble lui-même s’amuser dans son débat télévisé avec Noam Chomsky en 1971, où le souci de se démarquer des utopies politiques de ce dernier le pousse à refuser toute définition du « juste » et du « légal ». Apprenant à la fin du débat qu’il n’a plus que deux minutes de temps de parole, Foucault lance dans un éclat de rire : « Eh bien moi je dis que c’est injuste ». « Absolument, oui. » renchérit Chomsky [2]. Pour tenter d’éclairer cet apparent paradoxe, nous nous attarderons sur les cours donnés au Collège de France de 1973-1974 (Le Pouvoir psychiatrique) à 1978-1979 (Naissance du biopouvoir), en les confrontant aux textes de combat rédigés par le philosophe dans ces années-là.

    #Michel-Foucault et la question du #droit
    #pouvoir
    #obstruction
    #approche
    #limite
    #libérale

  • Sur l’absence de limites et la perte de sens, les liens entre science et irrationnalité, la barbarie

    entretiens avec Jacques Ellul
    http://www.dailymotion.com/video/x4dwrz_jacques-ellul_tech


    [à partir 6:05] Ce monde #technique est sûrement celui de l’insignifiance, où tout est équivalent à tout, en même temps que celui de la puissance. Les deux choses sont liées. Quand vous arrivez à une #puissance extrême, ce que vous faites n’a plus de sens [...] Quand vous pouvez tout faire, vous avez éliminé les #valeurs. Quand un Etat arrive, comme l’Etat hitlérien, au sommet du « tout est possible », ça veut dire que rien n’a plus de sens.
    [...]
    L’Etat hitlérien a été une réussite assez exceptionnelle, une crise de fièvre qui heureusement n’a pas été au delà (mais nous en sommes toujours menacés). C’est bien plus qu’une dictature, c’est la combinason d’une #rationalité technicienne absolument rigoureuse et de l’utilisation de l’irrationnel de l’homme qui est intégré dans le système. C’est ça qui me paraît être la réussite effroyable des hitlériens.
    [...]
    La technique militaire à permis d’éliminer l’hitlérisme, mais d’un autre côté quand on voit l’utilisation de la torture et le développement des camps de concentration et de tous les systèmes bureaucratiques et aussi la croissance du pouvoir de l’Etat, on est bien obligé de dire que le système hitléren a influencé notre société, et combien. Alors on a des réserves morales, c’est bien gentil mais pour le fond du problème nous sommes mal engagés à sa suite.

    conf de Miguel Benasayag
    https://www.youtube.com/watch?v=8LHPR9uawrI


    [à partir de 6:58] Tout se passe comme si des processus techniques très rationnels étaient capturés par un irrationnel très fou. Tout à coup ce désir de non-limite devient aujourd’hui envisageable scientifiquement, dans une vision du monde sans #limites. Des processus tout à fait rationnels sont hantés par un désir absolument irrationnel d’absence de limites. Problème : ce sont en grande partie des fanatiques ou des obscurantistes ou des moralistes qui nous disent « il y a des limites », et on a vite fait de les qualifier de technophobes ayant peur de choses nouvelles qu’ils ne comprennent pas. La réponse « des valeurs, oui, même irrationnelles » n’est pas satisfaisante, et en même temps tout se passe comme s’il y avait d’un côté une « sagesse » fanatique et de l’autre un irrationnnel technico-scientifique. La question est comment pouvons-nous introduire dans notre modèle de pensée, d’agir, de recherche, des limites qui disent que tout n’est pas possible, car si on postule que tout est possible rien n’est réel.
    Il existe certains invariants biologiques, par exemple le fait que le vivant fonctionne en perte permanente de son matériel. Si cette perte ne peut plus avoir lieu le vivant disparaît. L’identité du vivant existe au prix de la perte matérielle. L’idée irrationnelle du « toujours plus » est dangereuse et idéologique.
    Actuellement nous vivons peut-être l’équivalent d’une transition de phase, pendant laquelle une partie des processus ne sont pas codifiables et modélisables, ne peuvent pas être compris par les outils conceptuels de la technologie dominante. Le danger vient d’une information et d’une modélisation trop virtualisées, qui font que ce « toujours plus » est en pure perte de substance et de sens, et qu’on peut louper et piétiner sans s’en rendre compte des choses essentielles.
    Il est important d’éviter cette contamination idéologique du « toujours plus », de l’absolu qui du religieux est aujourd’hui passé dans le scientisme. La #culture doit recoloniser la technique et l’économie.
    L’absence de limites, au niveau individuel ça correspond à la psychose, au niveau biologique c’est le cancer, et au niveau social c’est la #barbarie ou le #néolibéralisme.

    (au passage merci @Mona et @bug_in par qui j’ai découvert il y a quelques années Miguel Benasayag et Jacques Ellul)

    • Dommage que Benasayag en reste a l’idée de réintroduction des valeurs, qui sont d’ailleurs plus une question d’établissement de sens, de justice, que de limite (la limite est donné par le sens, les objectifs qui apparaissent grace a lui).
      A chaque fois que je reparle du transhumanisme et des idées de ce genre, il est clair pour moi que c’est une question de justice, de ce qu’entraine des dépendances.
      On aura tjs des dépendances, c’est comme ça, on est vulnérable (comme disent les partisans du care), mais c’est une vulnérabilité qui doit être pensée, rationalisée, questionné au niveau de ce que les diverses possibilité de dépendances entrainent.
      A partir de la il y a tout un tas de critères intéressant, comme la possibilité de réparer soi même ou en petit groupe (sans dépendre d’entreprises et de diplome, ou certificat), que ce soit avec des éléments rennouvellables disponible localement etc...
      Je pense que l’angle de benasayag, même s’il n’est pas faux, sur la question de la nécessité d’acceptation d’une perte pour avancer et venir critiquer le tjs plus, ainsi que sur l’importance du lien plutôt que les parties, risque de perdre les auditeurs et surtout de nous mettre sur un terrain trop peu politique et trop culturel. Un terrain malheureusement établi par Illich et d’autres :/

    • salut Florian
      je passais de temps en temps sur le forum de decroissance.info de fin 2004 (zecc « organisons-nous » à l’époque) à 2007

      sur le fait d’accepter la perte comme faisant partie du vivant ça me rappelle aussi ce qu’en disait Harold Morowitz (cité par Augustin Berque) :

      Toute chose vivante est une structure dissipative, c’est-à-dire qu’elle ne dure pas en soi, mais seulement en tant que résultat du flux continuel de l’énergie dans le système. De ce point de vue, la réalité des individus pose problème parce qu’ils n’existent pas [en eux-mêmes] mais seulement comme des perturbations locales dans ce flux d’énergie universel.

      Je pense que c’est un peu aussi à ça que Benasayag fait référence. C’est une vision de l’individu que j’aime bien.

      oui les sauts béarnais et les sauts basques sont en fait les mêmes, c’est juste la langue qui les accompagne qui change :-)

    • Je ne remet pas en cause sinon, les propositions de benasayag sur l’individu qu’on trouve notamment dans ses livres, que j’avais bien aimé (le mythe de l’individu). Mais j’ai peur qu’il reste au niveau psy - qui est son domaine - alors qu’il y a d’autres éléments politiques sur lesquels on a tous droit de s’exprimer qui peuvent être recherché.

      Pour les sauts, pas tout a fait ! (je connais quand même un peu :p ) D’abord il semble qu’il y a des sauts basques qui n’ont pas d’équivalent béarnais, ensuite la manière dont on termine le pas du « simple » par ex. ou d’autres est différente. Sans oublier évidemment les particularité selon les vallées, mais ça c’est autre chose.

    • oui possible qu’il s’attache surtout au niveau psy, je ne saurais trop le dire. pour ma part j’aime bien l’approche sorcière http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=59#chapitre4 (sans pour autant que ça en exclue d’autres)

      je n’ai pas regardé les sauts béarnais d’assez près alors :-), la fois où j’en avais vu j’étais surtout frappé par leur ressemblance avec les nôtres.
      l’histoire et la romanisation partielle des Pyrnénées ont fait diverger certains détails, mais le fond est commun.

  • Affaire Vanneste : un licenciement sec ? | Causeur
    http://www.causeur.fr/affaire-vanneste-un-licenciement-sec,16955

    Après tout, même si les propos de Vanneste peuvent blesser des communautés et des gens, doit-on réduire l’expression politique à l’aune des susceptibilités communautaires ? Même si l’on est choqué par les propos de l’élu, même si l’on déplore ses généralisations et ses avis personnels sur l’homosexualité, ne pouvons-nous souffrir de les entendre ? En réprimant les grandes gueules, nous n’autorisons plus que la pratique de la langue de bois, qui anesthésie la politique et en détourne les amateurs de sensations fortes, lesquels ne manquent pas de grossir les rangs des abstentionnistes. La démocratie est plus vivante quand ses acteurs parlent trop que quand ils n’osent plus rien dire. En protégeant les individus ou les communautés de toute critique qui pourrait être jugée offensante, on n’affadit pas seulement le débat politique, on finit par empêcher toute défense de l’intérêt général qui pourrait être « stigmatisante » et, donc, de l’idée que nous nous faisons de la République. Si la politique vise à civiliser les conflits par le débat contradictoire, nous devons accepter pour nous-mêmes et pour les autres la possibilité d’être critiqués, même jusqu’à l’offense. Il nous reste la possibilité d’y répondre : certains préfèrent appeler la police, se plaindre à la justice ou tenter d’imposer la loi du silence.

    #liberté_d'expression #censure #limites

    Il s’agit ici à mon sens de principes. Je suis assez d’accord avec ce texte, même si je suis opposé aux propos que tient habituellement Vaneste. la liberté, c’est d’abord celle de ceux qui pensent différemment. Comme le rappelle la Cour Européenne des droits de l’Homme

    la liberté d’expression vaut non seulement pour les « informations » ou « idées » accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels, il n’est pas de société démocratique"

    Avec un bémol. Il existe une loi qui réprime la diffamation. La diffamation peut être tellement grave qu’elle peut aboutir à discréditer durablement la personne qui est visée. Sa réponse devient alors inodible. Les tribunaux tranchent ses questions, souvent au bénéfice de la liberté d’expression. Mais le recours à la justice peut être non seulement utile, mais nécessaire, voire indispensable