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RSS: #limites_planétaires

#limites_planétaires

  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 14/11/2025

    L’#inspirothèque d’un #numérique plus écologique

    L’inspirothèque de Limites Numériques est une bibliothèque d’idées, d’#expérimentations et de #projets inspirants pour penser un numérique plus écologique. Ce travail est alimenté au fur et à mesure par notre veille, nos réflexions, vos retours et vos contributions.

    Ce site est produit par Limites Numériques : un collectif de chercheurs et chercheuses en design et en informatique. Nous nous intéressons aux choix de conception, aux usages, aux fonctions et aux techniques d’un numérique s’inscrivant dans les #limites_planétaires.

    ▻https://inspirotheque.limitesnumeriques.fr
    #alternative #inspiration #idées #écologie #informatique #durée_de_vie #réparation #open_source #webdesign

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 1/09/2025
    2
    @reka
    @gillesm
    2

    Il est temps d’atterrir

    Autour de la figure du penseur Bruno Latour, disparu en 2022, Vincent Gaullier et Raphaël Girardot tissent des fils de réflexion en hommage à ce pionnier de l’#écologie_politique, dans un essai documentaire stimulant.

    « Où atterrir ? », interrogeait dans l’un de ses derniers essais l’anthropologue et philosophe des sciences Bruno Latour (1947-2022). Face à la #dérégulation, à l’explosion des #inégalités et au déni persistant des conséquences de la mutation climatique, il y proposait un #guide d’#orientation_politique à la hauteur de ces enjeux : une réflexion de terrain, puissamment ancrée dans la « #zone_critique », ce mince territoire que nous partageons avec l’ensemble du monde vivant. Trois ans après sa disparition, sa pensée reste plus vivace que jamais : aux côtés de ses écrits, les leçons que Bruno Latour a diffusées sur le Web pendant le Covid-19 continuent de circuler et donnent lieu à l’émergence d’un véritable mouvement d’éducation populaire.

    « Classe écologique »
    Pour rendre hommage à ce père de l’écologie politique et explorer sa pensée à contre-courant de la marche du monde, les réalisateurs Vincent Gaullier et Raphaël Girardot composent un essai documentaire qui en déniche les mille et un échos, glanés auprès de citoyens engagés – apprentis maraîchers, hydrologues, pêcheurs, simples curieux de l’œuvre de Bruno Latour constitués en groupe de lecture… Autant de « #Terrestres » qui s’essaient, depuis un champ du Finistère, une cité en Wallonie, aux abords d’un port sénégalais ou au pied des Alpes, à décrire leur territoire, explorer leurs liens de dépendance, et à tenter de marier géologie, biologie et sociologie : une filiation joyeuse et fertile, riche en échanges et en débats d’idées. Chacun à leur manière, ils et elles participent de l’émergence de cette « #classe_écologique » que Bruno Latour appelait de ses vœux : la prise de conscience des #limites_planétaires, alliée à un désir de revenir à l’#essentiel, constitue un premier pas crucial dans la mise en place d’un rapport de force indispensable à la construction et à la défense d’un #monde_habitable.

    ▻https://www.arte.tv/fr/videos/120477-000-A/il-est-temps-d-atterrir

    #documentaire #film #film_documentaire #où_atterrir #Bruno_Latour #habitabilité #hectares_fantômes #monde_dont_on_vit #monde_dans_lequel_on_vit #inquiétude #culpabilité #terrestres #univers #expérience_directe #décrire_à_l'endroit #décrire_à_l'envers #description #local #déconnexion #limites #subsistance #zone_critique #écologie #autonomie #libération #émancipation #habitabilité_de_la_terre #boussole #alliés #menaces #dépendance #auto-description #enracinement #identité #représentation #non-humains #classe_géo-sociale #engendrement #classe_écologique #doléances #politisation

    CDB_77 @cdb_77
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 4/05/2025

    Agriculture industrielle, on arrête tout et on réfléchit !

    « 99,9% des paysans français peuvent toucher des aides environnementales de l’Union européenne sans rien changer à leurs pratiques ».

    Dans son livre Agriculture industrielle, on arrête tout et on réfléchit ! publié aux éditions Rue de l’Échiquier en partenariat avec Agir pour l’environnement, #Jacques_Caplat — agronome et coordinateur des campagnes agriculture et alimentation chez Agir pour l’environnement — décrypte les rouages de l’agriculture industrielle, ses impacts sur le vivant et les alternatives concrètes à mettre en œuvre pour en sortir.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=UKxuQyXQV14

    ▻https://www.agirpourlenvironnement.org/blog/agriculture-industrielle-on-arrete-tout-et-on-reflechit
    #interview
    #agriculture #agriculture_industrielle #alternative #alimentation

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 4/05/2025

      Agriculture industrielle, on arrête tout et on réfléchit !

      https://www.ruedelechiquier.net/1467-large_default/agriculture-industrielle-on-arrete-tout-et-on-reflechit.jpg

      Face aux crises de l’agriculture contemporaine, comment concevoir un système agricole respectueux des êtres humains comme des #limites_planétaires ?

      Pourquoi les agriculteurs sont-ils toujours poussés à s’endetter ? Pourquoi les techniques agricoles semblent-elles incapables de s’adapter au dérèglement climatique ? Pourquoi des pratiques polluantes sont-elles devenues la norme ?

      Alors que l’agriculture contemporaine ne cesse d’être en crise, il devient urgent d’en comprendre les causes historiques structurelles, de saisir les logiques capitalistes et industrielles qui écrasent les paysan·ne·s en laissant croire qu’un seul modèle agricole serait possible pour nourrir l’humanité.

      Jacques Caplat décrypte ce système délétère et dénonce l’#imposture qui en est à l’origine. Il met en lumière les alternatives techniques et économiques qui existent, afin de dégager de nouveaux principes pour une agriculture réconciliée avec le vivant et les humains. Car une minorité de paysan·ne·s continuent à résister en France et à travers le monde. Il ne tient qu’à nous de les soutenir.

      ▻https://www.ruedelechiquier.net/essais/512-agriculture-industrielle-on-arrete-tout-et-on-reflechit.html

      #livre #pollution #changement_climatique #capitalisme #dette #endettement #alimentation

      CDB_77 @cdb_77
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  • @lvsl
    lvsl @lvsl via RSS 18/03/2025

    #Capitalisme_cybernétique : la machine qui dévore le monde
    ▻https://lvsl.fr/capitalisme-cybernetique-la-machine-qui-devore-le-monde

    Obsolescence programmée, montagnes de déchets toxiques, consommation énergétique vertigineuse… Derrière la promesse de progrès, le capitalisme cybernétique engloutit des ressources à un rythme insoutenable. Chaque processeur alimente des intelligences artificielles, automatise la spéculation, et modélise des cibles militaires – avant de finir sa course dans une décharge, empoisonnant sols et travailleurs. Pendant que les infrastructures […]

    #Écologie #Mirages_numériques #Déchets_numériques #limites_planétaires

    lvsl @lvsl via RSS
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 29/08/2024
    7
    @stephane_m
    @gao_tumbuktu
    @reka
    @vazi
    @simplicissimus
    @7h36
    @olaf
    7

    Vers l’#écologie_de_guerre. Une #histoire_environnementale de la #paix

    https://www.interforum.fr/images/DEC/P3/9782348072215.jpg

    L’étrange hypothèse qui structure ce livre est que la seule chose plus dangereuse que la guerre pour la #nature et le #climat, c’est la paix. Nous sommes en effet les héritiers d’une histoire intellectuelle et politique qui a constamment répété l’axiome selon lequel créer les conditions de la paix entre les hommes nécessitait d’exploiter la nature, d’échanger des ressources et de fournir à tous et toutes la prospérité suffisante. Dans cette logique, pour que jalousie, conflit et désir de guerre s’effacent, il fallait d’abord lutter contre la rareté des #ressources_naturelles. Il fallait aussi un langage universel à l’humanité, qui sera celui des #sciences, des #techniques, du #développement.
    Ces idées, que l’on peut faire remonter au XVIIIe siècle, ont trouvé au milieu du XXe une concrétisation tout à fait frappante. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le développement des infrastructures fossiles a été jumelé à un discours pacifiste et universaliste qui entendait saper les causes de la guerre en libérant la #productivité. Ainsi, la paix, ou l’équilibre des grandes puissances mis en place par les États-Unis, est en large partie un don des #fossiles, notamment du #pétrole.
    Au XXIe siècle, ce paradigme est devenu obsolète puisque nous devons à la fois garantir la paix et la sécurité et intégrer les #limites_planétaires : soit apprendre à faire la paix sans détruire la planète. C’est dans ce contexte qu’émerge la possibilité de l’écologie de guerre, selon laquelle #soutenabilité et #sécurité doivent désormais s’aligner pour aiguiller vers une réduction des émissions de #gaz_à_effet_de_serre. Ce livre est un appel lancé aux écologistes pour qu’ils apprennent à parler le langage de la #géopolitique.

    ▻https://www.editionsladecouverte.fr/vers_l_ecologie_de_guerre-9782348072215
    #guerre #environnement #livre

    CDB_77 @cdb_77
    • @lyco
      Lyco @lyco 30/08/2024

      Ainsi, la paix, ou l’équilibre des grandes puissances mis en place par les États-Unis,

      Bon, c’est pas vraiment des synonymes, il me semble qu’on appelait même ça la guerre froide. Bonneuil et Fressoz appellent aussi ça le thanatocène, parce que c’est une période marquée par une destruction fulgurante, produite par les outils servant à faire la guerre (pas la paix).

      Je peux comprendre qu’après l’invasion de l’Ukraine par la Russie on ait pu espérer que la sobriété énergétique serait un truc rassembleur. Ce que les écologistes et les scientifiques n’avaient pas réussi à accomplir, peut-être que le soutien à l’Ukraine et un certain patriotisme allaient réussir à le concrétiser. Sauf qu’il est vite apparu qu’on allait se noyer sous le GNL et ses nouvelles infrastructures, que les échanges de fossiles continuaient bon train, et que, la guerre continuant elle aussi en laissant les négociations s’essouffler toutes seules, la destruction généralisée continuait tranquille.

      Il y a quelques années, le changement climatique était régulièrement retraduit dans les mots de la sécurité : la rareté des matières premières allait amener des guerres, l’abondance des matières premières (en Arctique dégelé) allait amener des guerres, les guerres allaient amener des migrants, la chaleur avait provoqué la guerre en Syrie, etc. Bref, le changement climatique était un "accélérateur de menaces". Maintenant, on a le complément qui t’enferme dans le cercle vicieux de la sécurité : la lutte contre les menaces sont retraduites dans le langage de l’écologie, de la lutte contre le réchauffement. Pour lutter contre la Russie, il te faut une #économie_de_guerre_climatique : des mines de lithium qui produiront des ev et des microprocesseurs pour des armes sophistiquées ; des éoliennes et des réacteurs qui produiront ton chauffage et des rafales.

      (Charbonnier a pu être moqué en « penseur du vivant » inoffensif ; j’ai l’impression qu’une même posture viriliste se manifeste là aussi.)

      L’étrange hypothèse qui structure ce livre a été succinctement discutée par Durand & Keucheyan
      ▻https://shs.cairn.info/revue-green-2022-1-page-55

      l’écologie de guerre peut-elle être efficace du point de vue de l’avènement d’une économie bas carbone ? Et est-elle conforme aux valeurs d’une politique d’émancipation ?

      tldr : Ils répondent poliment non aux deux questions.

      Après, faudrait évidemment lire le livre.

      Lyco @lyco
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 31/08/2024

      Sur les différents avis de Pierre Charbonnier (anté chronologique)
      ▻https://seenthis.net/messages/1031069
      ▻https://seenthis.net/messages/992956
      ▻https://seenthis.net/messages/890182

      Ya ptetre d’autres prios à lire avant de penser que son avis pourrait être intéressant…

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @lyco
      Lyco @lyco 1/09/2024

      Pour le philosophe, qui reprend les critiques du #pacifisme formulées par le juriste allemand (et nazi) Carl Schmitt, l’expression du rapport de force entre nations demeure indépassable. Par conséquent, un déplacement de l’écologie sur le terrain du « #réalisme » politique s’impose (soit une rupture franche avec une tradition libertaire importante au sein des mouvements écologistes contemporains). Ainsi, il aboutit à l’idée, essentielle, que, faute de gouvernance mondiale crédible, seuls les Etats les plus puissants, réunis en une coalition dominante, pourront imposer une transition aux acteurs ayant intérêt à défendre l’infrastructure fossile (qu’il s’agisse d’industriels, d’investisseurs, de travailleurs des secteurs menacés, d’Etats pétro-gaziers ou de nations dépendantes du charbon). A la lecture, on s’interroge néanmoins sur la façon dont cette coalition devrait « imposer » la transition aux acteurs en question. On aurait également apprécié des précisions sur la stratégie que devraient adopter les démocraties dans cette perspective (l’Europe devrait-elle s’associer à la dictature chinoise pour composer une coalition « post-carbone » ? Devrait-elle se rapprocher des Etats-Unis ?)

      Analysant la situation géopolitique depuis 2020, Pierre Charbonnier se réjouit de certains « bougés » de la part des grandes puissances, qui associent désormais écologie et questions stratégiques. L’Europe, réagissant à l’agression russe, promeut les énergies décarbonées dans une logique de sécurité (et pas uniquement protéger l’environnement). Après la Chine, les Etats-Unis de Joe Biden financent massivement leur industrie verte dans le but d’affirmer leur leadership. Ce changement de paradigme, à peine initié et toujours fragile, représente un espoir majeur selon l’auteur : celui de mettre en branle des puissances capables de gagner la guerre du climat, celui d’une écologie réellement (géo)politique.

      ▻https://www.liberation.fr/culture/livres/lecologie-le-vert-de-la-guerre-selon-pierre-charbonnier-20240828_MQBVF5KB

      Lyco @lyco
    • @colporteur
      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA 1/09/2024

      de grandes puissances non-fossiles intégralement imaginaires.

      colporteur @colporteur CC BY-NC-SA
    • @lyco
      Lyco @lyco 22/04/2025

      Dans son ambition de faire converger sécurité et soutenabilité, Pierre Charbonnier, en conclusion, formule les objections et les contreparties à cette écologie de guerre. Premièrement, « ce cadre de pensée revient à renoncer à l’imaginaire politique et géopolitique par défaut du monde écologiste. » (p. 309) Deuxièmement, « l’assimilation des politiques climatiques aux politiques de sécurité » (p. 310). Troisièmement, « l’écologie de guerre serait contre-productive : loin de permettre un refroidissement des tensions internationales, elle y contribuerait. » (p. 312) Quatrièmement, « l’écologie de guerre adoube le capitalisme vert promu par les élites économiques. » (p. 313) Ces objections paraissent justes, mais il faut selon lui les dépasser, car leur prise de risque sera toujours moindre que le risque maximal de la catastrophe bioclimatique.

      ▻https://lestempsquirestent.org/fr/numeros/numero-5/sur-la-puissance-a-propos-de-l-ecologie-de-guerre-selon-pierre-c

      Lyco @lyco
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 26/05/2024
    1
    @roinu
    1

    Ecolos, mais pas trop…

    https://www.raisonsdagir-editions.org/wp-content/uploads/2024/02/Capture-d%E2%80%99%C3%A9cran-2024-02-26-152444-340x504.png

    Le #capitalisme menace la vie sur terre. Aucune issue technique à ce constat. Les usages destructeurs des ressources naturelles sont inscrits au plus profond des structures sociales : école, travail, propriété, marché, etc. Ils forgent des conditions de classe écologiquement inégales et antagoniques.
    Ce livre montre qu’une #écologie_politique véritablement transformatrice doit avoir pour horizon la refonte des cadres fondamentaux de la vie sociale qu’exige l’invention d’une société respectueuse des #limites_planétaires.

    ▻https://www.raisonsdagir-editions.org/catalogue/ecolos-mais-pas-trop

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=cpAY24KcGqw&embeds_referring_euri=https%3A%2F%2Fwww.raisonsdagir-ed


    #livre #écologie #classes_sociales

    CDB_77 @cdb_77
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 26/05/2024

      Recensé par Aude ici, avec la même vidéo conseillée :) ▻https://seenthis.net/messages/1050616

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 26/06/2023
    2
    @ericw
    @stephane_m
    2

    L’#utopie de la #décroissance

    For economist #Timothée_Parrique, our survival depends on our ability to change our economic model to degrowth towards a post-growth economy.
    A researcher in ecological economics at Lund University in Sweden, his thesis “The political economy of degrowth” (2019) has been adapted into a mainstream book: “Slow down or perish. The economics of degrowth” (September 2022). In it, he explains the urgent need for a great slowdown of production in rich countries, the overcoming of the mythology of growth, and the dismantling of capitalism. This talk was given at a TEDx event using the TED conference format but independently organized by a local community.

    ▻https://www.youtube.com/watch?v=Gfulzow1LGU


    #TedX #conférence #croissance_verte #croissance #décarboner #empreinte_écologique #économie #récession #limites_planétaires #green-washing #responsabilité #PIB #bien-être #justice_sociale #transition #contentement #post-croissance #capitalisme #post-capitalisme #solidarité #entraide #crise #écocide #économie_du_futur

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 26/06/2023

      Le livre de #Timothée_Parrique :

      https://seenthis.net/local/cache-vignettes/L395xH600/150809_couve432f-bfc0c.jpg

      ▻https://seenthis.net/messages/975165

      CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 26/06/2023

      The political economy of degrowth

      Qu’est-ce que la décroissance et quelles sont ses implications pour l’économie politique ? Divisée en trois parties, cette thèse explore le pourquoi, le quoi, et le comment de la décroissance.La première partie (De la croissance et des limites) étudie la nature, les causes, et les conséquences de la croissance économique. Chapitre 1 : Comprendre la croissance économique répond à plusieurs questions : Qu’est-ce qui croît exactement ? À quelle vitesse ? Quand et où est-ce que ça croît ? Comment est-ce que ça croît ? Et pourquoi est-ce que ça devrait croître ? Les trois chapitres suivants développent une triple objection à la croissance économique qui n’est plus possible (Chapitre 2 : Limites biophysiques de la croissance), plausible (Chapitre 3 : Limites socioéconomiques de la croissance), et souhaitable (Chapitre 4 : Limites sociales à la croissance).La deuxième partie (Éléments de décroissance) porte sur l’idée de la décroissance, en particulier son histoire, ses fondements théoriques, et ses controverses. Le Chapitre 5 : Origines et définitions retrace l’histoire du concept de 1968 à 2018. Le Chapitre 6 : Fondements théoriques présente une théorie normative de la décroissance comme déséconomisation, c’est-à-dire une réduction de l’importance de la rationalité et des pratiques économiques. Le Chapitre 7 : Controverses passe en revue les attaques reçues par le concept. Si la première partie a diagnostiqué la croissance économique comme étant le problème, cette partie propose une solution. L’argument principal est que la décroissance n’est pas seulement une critique mais aussi une alternative complète à la société de croissance.La troisième partie (Recettes de décroissance) concerne la transition d’une économie de croissance à une société de décroissance. La partie s’ouvre sur un inventaire des politiques mobilisées par les décroissants jusqu’à aujourd’hui (Chapitre 8 : Stratégies de changement). Les trois chapitres suivants, sur la propriété (Chapitre 9 : Transformer la propriété), le travail (Chapitre 10 : Transformer le travail) et l’argent (Chapitre 11 : Transformer l’argent) passent de la théorie à la pratique et transforment les valeurs et les principes de la décroissance en stratégies de transition. Le Chapitre 12 : Stratégie de transition décrit une méthode pour étudier l’interaction entre plusieurs politiques de décroissance, et cela pour mieux planifier la transition. Le message central de cette troisième partie est que la décroissance est un outil conceptuel puissant pour réfléchir à une transition vers la justice sociale et écologique.

      ▻https://www.theses.fr/2019CLFAD003
      #économie_politique #thèse #PhD

      CDB_77 @cdb_77
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