• Covid-19 : au Royaume-Uni, le business très rentable des tests PCR pour les voyageurs
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/09/23/covid-19-au-royaume-uni-le-business-tres-rentable-des-tests-pcr-pour-les-voy

    Covid-19 : au Royaume-Uni, le business très rentable des tests PCR pour les voyageurs. Chez les Français du Royaume-Uni, c’est devenu l’une des questions les plus récurrentes : « Connais-tu un fournisseur de tests PCR pas trop cher ? » Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les voyageurs venant de l’étranger et qui arrivent en Angleterre (les règles sont différentes en Ecosse, au Pays de Galles et en Irlande du Nord) sont contraints de se plier à des tests PCR payants et à effectuer uniquement auprès d’une liste de laboratoires agréés. Face à cette clientèle captive, les entreprises ont élaboré une politique de prix exorbitants, qui, les premiers temps, atteignaient facilement 200 livres sterling le test (un peu plus de 230 euros), avant de devenir plus raisonnables ces derniers mois. Sachant qu’il fallait à l’origine réaliser des tests PCR obligatoires au deuxième et au huitième jours après l’arrivée sur le territoire britannique – plus un test non obligatoire le cinquième jour afin de pouvoir sortir de sa quarantaine –, le « budget test » d’une famille de quatre personnes qui souhaitait partir en vacances hors du Royaume-Uni pouvait allègrement dépasser le millier d’euros.Dans ces conditions, chacun s’échange conseils et bonnes adresses. Les noms des laboratoires efficaces et pas trop onéreux circulent activement. Un nouveau secteur semble émerger : la liste des fournisseurs officiels, initialement très resserrée, comprend désormais 435 entreprises. Comme s’il s’agissait de sociétés de plomberie, leurs noms sont parfois incongrus afin d’arriver en tête du classement alphabétique : la liste débute à «  ! + 0091 Aasha Testing » et se termine à « ZoomDoc Health ».
    Réduction sensible des bénéfices
    Longtemps, les prix n’étaient guère transparents et il fallait se renseigner pour chaque fournisseur. Au cours des dernières semaines, le gouvernement a amélioré les choses, rassemblant les prix sur un même site. Ceux-ci vont d’un inexplicable 675 livres (786 euros) le test – avec l’envoi à domicile d’un membre du corps médical pour le réaliser – à un très raisonnable 7,45 livres (8,70 euros), à condition de se rendre à un laboratoire à l’aéroport d’Heathrow. La grande majorité des tests sont à faire soi-même à domicile puis à renvoyer au laboratoire par la poste, moyennant une cinquantaine d’euros. A compter de « fin octobre », les voyageurs vaccinés en provenance d’un pays de la « liste verte » pourront se limiter à un seul test antigénique au deuxième jour de leur retour. La politique du gouvernement britannique sur les tests a toujours été claire : en cas de symptômes, ceux-ci sont gratuits. En revanche, il n’y a aucune raison que les frais découlant des séjours à l’étranger, qui relèvent de convenance personnelle, soient pris en charge par l’Etat.
    L’industrie, née de cette politique, risque de voir ses juteux bénéfices se réduire sensiblement. Le 17 septembre, les autorités ont annoncé qu’à compter de « fin octobre », les voyageurs vaccinés en provenance d’un pays de la « liste verte » pourraient se limiter à un seul test antigénique au deuxième jour suivant leur retour, ce qui devrait nettement limiter les coûts. Il ne restera comme clientèle captive seulement ceux qui viennent des pays de la « liste rouge », jugés dangereux. Ils devront respecter une quarantaine et se soumettre aux tests PCR.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#test#economie#industrie#listeverte#listerouge#quarantaine

  • Covid-19 : dépistage, quarantaine… les failles du contrôle aux frontières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/07/03/covid-19-controles-a-la-frontiere-quarantaines-la-grande-loterie-sanitaire-d

    Covid-19 : dépistage, quarantaine… les failles du contrôle aux frontières
    Alors que le début des vacances d’été fait craindre une accélération de l’épidémie en France, les règles d’entrée sur le territoire varient et leur application est très aléatoire.
    Le premier week-end des départs en vacances, samedi 3 et dimanche 4 juillet, n’annonce pas le début de l’insouciance pour les Français. Le pays pourrait être confronté à une reprise de l’épidémie de Covid-19 durant l’été en raison de la progression du variant Delta, qui représente désormais près d’un tiers des nouvelles contaminations en France, selon les estimations d’Olivier Véran vendredi, le ministre de la santé appelant une nouvelle fois la population à se faire vacciner. Et l’instauration du passe sanitaire européen, depuis le 1er juillet, ne suffit pas, pour le moment, à fluidifier les déplacements d’un pays à l’autre. D’autant que l’entrée sur le territoire, en métropole, n’obéit pas aux mêmes règles pour tous.
    Du 1er au 30 juin, selon le ministère de l’intérieur, 30 215 personnes ont été dépistées à leur arrivée dans les aéroports parisiens, 16 746 mesures de quarantaine ont été prononcées, de même que vingt-huit mises à l’isolement – les quarantaines concernent toute personne, même négative au test, arrivant d’un pays classé « rouge », alors que les mises à l’isolement sont prononcées pour les cas positifs. Le ministère précise aussi que les voyageurs en transit, qui stationnent donc en zone internationale, ne sont pas contrôlés.
    Quant au passe sanitaire, il a pour objectif « de permettre la reprise des voyages cet été, de contrôler l’authenticité des documents certifiés par les Etats membres et d’optimiser la gestion des flux de voyageurs, car on s’attend, d’ici à la mi-juillet, à une augmentation de 60 % des voyages », précise-t-on au ministère des transports. Selon l’heure d’arrivée, la destination d’origine aussi, ces voyageurs ne racontent pas la même histoire. Qui, parfois, tourne au casse-tête, comme pour Adrien d’Hondt. Travaillant au centre spatial de Kourou, en Guyane, cet ingénieur de 36 ans est venu en métropole, début mai, et a dû se mettre, sur arrêté préfectoral, en quarantaine, soit dix jours. Interdiction donc de sortir du logement qu’il a été tenu de notifier à la police, au sortir de l’avion, dans le même temps qu’était contrôlé son test PCR, effectué moins de 72 heures avant, et qu’était attendu le résultat du test antigénique réalisé, lui, à l’aéroport d’Orly, à l’arrivée de l’avion.
    « Trois à quatre heures d’attente à l’aéroport Felix-Eboué à Cayenne, neuf heures de vol et trois heures entre le débarquement, le temps pour rejoindre par bus le hall pour les tests, la signature de l’arrêté de mise en quarantaine et enfin le moment pour récupérer les bagages. Avec l’impossibilité de respecter les distanciations physiques, pas d’accès aux toilettes. Comme du bétail », dénonce le voyageur.L’histoire ne s’arrête pas là. Adrien d’Hondt n’ayant pas de famille à Paris, iavait réservé un Airbnb, mais, au vu des dix jours de quarantaine, il a dû changer de logement en cours de séjour. Nouveau problème, car, cherchant à signaler le changement d’adresse, pour ne pas risquer les 1 000 euros d’amende prévus pour le non-respect de l’isolement, il s’est entendu dire au commissariat voisin de sa résidence qu’« ils n’étaient pas formés pour ça, qu’ils ne savaient pas ce qu’il fallait faire ni où il fallait signaler le changement ».
    Finalement, l’ingénieur a reçu la visite, à trois reprises, de policiers venus contrôler sa présence dans le logement. « S’auto-isoler ne me choque pas, faire des tests ne me pose pas problème, mais ce qui est choquant, c’est de voir des policiers en armes venir vous contrôler chez vous, vous demander de descendre dans la rue pour montrer vos papiers d’identité. Le contrôle est extrême, d’autant que les voisins, qui ne nous connaissaient pas, c’était un Airbnb, nous regardaient bizarrement en nous voyant contrôlés par la police », raconte Adrien d’Hondt.D’autres témoignages font état d’une situation familiale rendue complexe du fait de la réglementation. Pour Sophie Cauchois, qui habite en Guyane française, l’envoi de ses trois enfants, le 21 juin, chez leurs grands-parents dans le Val-d’Oise a été éprouvant. « Mon fils de 16 ans avait un schéma vaccinal complet, ma fille de 14 ans une première vaccination seulement [les délais de l’ouverture de la vaccination aux plus de 12 ans n’ayant pas permis les deux injections] et ma plus jeune de 6 ans était trop jeune pour le schéma vaccinal. Pour ma fille de 14 ans, c’était très dur de voir frère et sœur sortir, profiter des vacances, de respecter cette quarantaine totale sous peine d’amende, alors que sa petite sœur pouvait sortir comme elle le voulait et contaminer la terre entière », s’émeut cette infirmière de 42 ans.
    Comme de nombreux autres voyageurs venant de Guyane, dont les témoignages et les recours ont été rassemblés sur une page Facebook, « Les indignés du parcours du combattant aérien Cayenne-Paris », Sophie Cauchois a déposé une requête auprès du juge des libertés, car la situation était ingérable.Les requérants, nombreux, qui font appel à la justice mettent tous en avant une mesure de mise en quarantaine « totalement disproportionnée et portant gravement atteinte notamment à la liberté individuelle d’aller et de venir ». Dans le cas de la fille de Sophie, l’arrêté de mise en quarantaine a été abrogé, une issue heureuse loin d’être systématique. Ces astreintes et contrôles durant la quarantaine sont rarement bien vécus, quand ils sont effectués, ce qui n’est pas toujours le cas. Andrée Montagne n’a reçu aucune visite durant son auto-isolement, à Toulouse, en provenance de Turquie. Seuls deux coups de téléphone de l’Assurance-maladie. Arrivant à Roissy d’Istanbul, où elle réside, ayant enseigné au lycée Pierre-Loti de la métropole turque, cette retraitée de 69 ans est venue se faire vacciner en France, la Turquie ayant recours aux vaccins chinois non reconnus pour l’établissement du passe sanitaire.
    Andrée Montagne dit avoir été choquée par la tension régnant à l’arrivée du vol. « L’avion d’Istanbul était plein, ce 28 mai, notamment de nombreux jeunes revenant de vacances prises en Turquie. Ils ne s’étaient pas renseignés sur le fait que ce pays était passé en rouge, et qu’il fallait déclarer un lieu de quarantaine pour dix jours. Le ton est monté très vite, certains jeunes ne voulant pas donner d’adresse, insultant les policiers, leur disant “viens dans ma cité, tu te feras casser la gueule”. En Turquie, vous ne pouvez rien dire à un policier », témoigne-t-elle.Thomas Puget, lui aussi, arrivait de Turquie. De retour d’une semaine de vacances, le 13 mai, il a suivi tout le processus, jusqu’au confinement à Lyon chez lui. Un confinement « plus dur » que ceux de 2020, juge-t-il, car, lors de ces quarantaines, seules des sorties entre 10 heures et 12 heures dans un rayon d’un kilomètre pour acheter des produits de première nécessité ou la « réalisation de soins médicaux programmés » sont autorisées. « Mon téléphone portable étant en panne, je devais sortir en acheter un nouveau car il est indispensable pour mon travail à distance, mais ce n’était pas dans les motifs d’autorisation. Cette quarantaine était dure à vivre, d’autant plus que l’ambiance était au déconfinement », raconte l’homme de 36 ans travaillant dans l’informatique.
    Ces mesures sont surtout complexes à appréhender au vu des changements réguliers. Pour les pays ou territoires à risque fort, en zone rouge, tels ceux d’Amérique latine, l’Inde, l’Afrique du Sud, la Russie, la Guyane, etc. – vingt-quatre étaient recensés au 28 juin –, il faut, outre un motif impérieux pour venir en France, un test PCR négatif de moins de 72 heures avant d’embarquer, subir une « quarantaine volontaire de sept jours » pour les personnes complètement vaccinées, et une « quarantaine forcée et contrôlée de dix jours » pour les autres.
    Encore faut-il que le contrôle soit effectif à l’entrée sur le sol national. Nathalie (qui a souhaité rester anonyme), 56 ans, est rentrée de Russie – elle a la double nationalité qui lui a permis d’y aller –, en passant par la Suisse. Au regard de la réglementation française, elle n’avait en effet pas le droit de s’y rendre ou d’en revenir, et, ajoute-t-elle, le vaccin russe n’est pas reconnu par la communauté européenne. « Après de nombreux contrôles avant le décollage, puis la demande par les douaniers suisses du test PCR de 72 heures, les Français ne m’ont rien demandé lorsque j’ai été prendre le train de Genève pour Lyon. S’ils avaient regardé mon test, ils auraient vu que j’arrivais de Russie. J’ai quand même fait attention et suis restée plutôt chez moi dans les jours qui ont suivi mon retour », raconte Nathalie.De retour du Bénin, pays qui n’est pas en liste rouge, Victorien Tronche, journaliste de 33 ans, témoigne aussi de « contrôles faiblards ». « J’avais fait mon test PCR au Bénin, obligatoire pour sortir du pays, j’ai été contrôlé trente-six fois là-bas, mais arrivé à Roissy, au petit matin, on ne m’a rien demandé, ni ce test ni la certification sur l’honneur de mon isolement, tous ces documents sont restés dans mon sac. Aucun des passagers qui étaient dans la file “passeport européen” n’a été contrôlé », témoigne-t-il.

    #Covid-19#migrant#migration#sante#france#frontiere#controle#listerouge

  • Etudier en France, un rêve suspendu pour les jeunes issus de pays classés en zone rouge
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2021/06/29/etudier-en-france-un-reve-suspendu-pour-les-jeunes-issus-de-pays-classes-en-

    Etudier en France, un rêve suspendu pour les jeunes issus de pays classés en zone rouge. Même s’ils ont été admis par un établissement français, les jeunes originaires de certains pays, comme le Brésil ou l’Inde, ne peuvent obtenir, à ce jour, de visa étudiant en raison de la crise sanitaire.
    Natalia Helen Ferraira, docteure en sciences, doit rejoindre en septembre le centre de recherche en cancérologie et immunologie de l’université d’Angers en tant que stagiaire postdoctorale. Raissa Chielle a décroché une bourse afin de poursuivre sa thèse en océanographie au Museum national d’histoire naturelle, à Paris. Valquir Francisco Pacheco Neto a été admis à la rentrée à l’Ecole des mines, à Nancy…Tous les trois sont brésiliens, désireux de poursuivre leurs études en France. Mais leur projet de traverser l’Atlantique est mis à mal : le Brésil figure sur une liste de 21 pays où la situation liée à l’épidémie de Covid-19 est si préoccupante que la France ne délivre plus de visa, sauf motif impérieux. Y figure également le Chili, la Colombie, l’Argentine, la Russie, l’Inde, l’Afrique du Sud… « Les étudiants résidant dans les pays classés en zone rouge n’ont pas été inclus dans les catégories de voyageurs considérés comme ayant un motif impérieux pour voyager en France », confirme le ministère des affaires étrangères.
    Combien sont-ils, ces étudiants qui voient leur rêve suspendu ? Quelques milliers, si l’on se base sur les derniers chiffres rapportés par Campus France, l’organisme public chargé de la mobilité des étudiants étrangers. A la rentrée 2020, 4 800 visas étudiants ont été délivrés à des étudiants originaires des Amériques – un chiffre en baisse de 60 % par rapport à l’année précédente, en raison de la pandémie. A la même période, 8 700 visas avaient été délivrés à des étudiants asiatiques aspirant à suivre un cursus en France.Si la situation ne se débloque pas dans les semaines qui viennent, « c’est la fin d’un rêve » pour Anna Sançao. « Cela fait cinq ans que je me prépare à ce voyage. J’ai énormément travaillé à l’université pour avoir les meilleures notes possible, j’ai dépensé de l’argent pour prendre des cours de français et j’ai obtenu ma place à l’université Lyon-III en relations internationales », soupire la Brésilienne de 22 ans, qui, prête à partir, a déjà vendu sa voiture et quelques effets personnels.
    Laura Reyes, Colombienne de 22 ans, diplômée d’un master de psychologie de l’éducation de l’université de Bogota en février, est aussi très inquiète. Elle a été admise en master de psychologie des troubles du développement chez l’enfant à l’université de Nantes. Le 28 mai, elle a reçu un courriel lui signifiant qu’elle était acceptée : la rentrée est fixée au 30 août… Mais, à ce jour, l’ambassade de France ne peut donner suite à sa demande de visa. Quant à poursuivre ses études dans son pays, c’est impossible. « En Colombie, les inscriptions universitaires sont closes depuis avril », explique-t-elle.Pour les établissements français, cette incertitude est source de difficultés logistiques et budgétaires. En particulier dans les grandes écoles, où les frais de scolarité payés par les étudiants étrangers contribuent pour une large part à leur équilibre financier. « Nous avons admis plusieurs étudiants colombiens et brésiliens, et à ce jour nous n’avons aucune visibilité sur leur venue », regrette Alexandre Nominé, responsable des relations internationales de l’école d’ingénieurs Mines Nancy. De même à l’Institut de management et de communication interculturels (ISIT), qui reçoit des demandes d’étudiants tentant de trouver un moyen de rejoindre l’école : « Ils sont coincés par la situation sanitaire, et nous sommes démunis », regrette Sarah Bordes, directrice du développement international de l’ISIT.Les établissements envisagent de proposer des cours à distance pour ces jeunes, à la manière de ce qui a été mis en place l’année dernière, tout en leur permettant d’arriver en milieu de trimestre si la situation se débloquait. La liste des pays en zone rouge est « régulièrement réévaluée », souligne le Quai d’Orsay, qui conseille aux étudiants de déposer quand même leur demande de visa, dans le cas où la situation sanitaire de leur pays s’améliorerait. L’ambassadeur de France en Inde a même publié, le 14 juin, une vidéo dans laquelle il encourage vivement les étudiants indiens à ne pas laisser tomber leur projet d’études en France.Un collectif d’étudiants et de chercheurs brésiliens tente, par ailleurs, de susciter une mobilisation autour de ce sujet. Ils ont créé un compte Instagram, au travers duquel ils demandent à la France de considérer leurs projets d’études comme un « motif impérieux », condition sine qua non pour obtenir, aujourd’hui, le précieux visa. Il compte, à ce jour, un peu plus de 4 000 abonnés.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#etudiant#circulation#frontiere#listerouge#visa#inde#bresil#motifimperieux

  • India variant could seriously disrupt lifting of lockdown, says Boris Johnson | Coronavirus | The Guardian
    http://www.theguardian.com/world/2021/may/14/india-variant-could-seriously-disrupt-lifting-of-lockdown-says-boris-jo
    https://i.guim.co.uk/img/media/a1e66b010cd22c1fd87211d4eda9cd732f985796/0_133_5053_3033/master/5053.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    India variant could seriously disrupt lifting of lockdown, says Boris Johnson
    The final stage of the lifting of coronavirus lockdown restrictions across England could face “serious disruption” due to the India variant, the prime minister has warned, as he announced plans to accelerate the vaccine programme to curb its spread.Boris Johnson said the gap between the first and second Covid jab would be cut from 12 weeks to eight for all over-50s and the clinically vulnerable, admitting: “The race between our vaccine programme and the virus may be about to become a great deal tighter.”
    He announced that the army would be deployed to two variant hotspots – Bolton and Blackburn with Darwen – to help with vaccinations, and urged residents in those areas to “think twice” before taking advantages of the freedoms allowed again from Monday.
    Johnson said the India variant appeared to be “more transmissible” than the dominant strain in the UK, which originated in Kent, but that it was not yet clear by how much. If it is significantly more, then, he warned, “we’re likely to face some hard choices”. Asked whether the lockdown easing would have to be paused during a press conference, he added: “The truth is, we cannot say for certain … The situation is very different from last year, we are in the throes of an incredible vaccine rollout … We just have to wait and see … We rule nothing out.”The PM’s words came as new documents released by the Scientific Advisory Group for Emergencies (Sage) revealed just how worried scientists are about the variant. Modelling by Sage suggested it was “a realistic possibility” that it could be up to 50% more transmissible than the Kent variant.If that was the case, they said, progressing to stage 3 of the road map – due on Monday – would “lead to a substantial resurgence of hospitalisations (similar to, or larger than, previous peaks)”. The variant’s spread will raise questions about perceived government delays in adding India to the “red list” of countries from which arrivals have to quarantine in hotels.Johnson’s announcement came following calls from councils in Lancashire and Greater Manchester to let them roll out vaccines to all over-18s in some variant hotspots, including Bolton and Blackburn with Darwen.

    #Covid-19#migrant#migration#grandebretagne#sante#vaccination#variant#frontiere#circulation#quarantaine#hotel#restrictionsanitaire#listerouge