President Arce to Seek Access to the Sea for Bolivia | News | teleSUR English
▻https://www.telesurenglish.net/news/President-Arce-to-Seek-Access-to-the-Sea-for-Bolivia-20230323-0010.h
President Arce to Seek Access to the Sea for Bolivia | News | teleSUR English
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He looks for a new stage in the Bolivia-Chile relations so that “a sincere and viable dialogue” allows addressing issues that have historically separated both countries.
On Thursday, President Luis Arce confirmed that his administration is interested in achieving access to the Pacific Ocean for his country since Bolivia’s insular condition implies annual losses equivalent to 1 percent of its gross domestic product (GDP).
“Today marks another year since we lost our ancestral relationship with the seas,” he said during a ceremony on the Sea Day, a date on which Bolivians commemorate the defense of the territory of Calama during the 1879 Chilean military invasion.
[…]
Arce recalled that Bolivia lost its access to the sea as a result of the “#War_of_the_Pacific,” which was “motivated by Imperial interests.” In this context, he called for an agreement between Chile, Argentina, Peru, and Bolivia to protect lithium from extra-regional powers.
“We are willing to jointly design a policy that ensures our countries as suppliers of this type of energy in sovereign conditions that favor our peoples.”
“We do not want our #lithium to be in the eyes of the Southern Command or be a reason for destabilization of democratically elected governments,” he stressed.
Lecture de : La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique, de Guillaume Pitron
Une perspective nationaliste navrante, mais une somme d’informations capitales.
Extraits :
« Le monde a de plus en plus besoin de terres rares, de « #métaux rares », pour son #développement_numérique, et donc pour ttes les #technologies_de_l’information_et_de_la_communication. Les #voitures_électriques et #voitures_hybrides en nécessitent deux fois plus que les voitures à essence, etc. »
« Nos aïeux du XIXe siècle connaissaient l’importance du #charbon, & l’honnête homme du XXe siècle n’ignorait rien de la nécessité du pétrole. Au XXIe siècle, nous ne savons même pas qu’un monde + durable dépend en très grande partie de substances rocheuses nommées métaux rares. »
« #Terres_rares, #graphite, #vanadium, #germanium, #platinoïdes, #tungstène, #antimoine, #béryllium, #fluorine, #rhénium, #prométhium… un sous-ensemble cohérent d’une trentaine de #matières_premières dont le point commun est d’être souvent associées ds la nature aux métaux les + abondants »
« C’est là la clé du « #capitalisme_vert » : [remplacer] des #ressources qui rejettent des millions de milliards de tonnes de #gaz_carbonique par d’autres qui ne brûlent pas – et ne génèrent donc pas le moindre gramme de CO2. »
« Avec des réserves d’or noir en déclin, les stratèges doivent anticiper la guerre sans #pétrole. […] ne plus dépendre des énergies fossiles d’ici à 2040. […] En recourant notamment aux #énergies_renouvelables & en levant des légions de robots alimentés à l’électricité. »
« La Grande-Bretagne a dominé le XIXe s. grâce à son hégémonie sur la production mondiale de charbon ; une grande partie des événements du XXe s. peuvent se lire à travers le prisme de l’ascendant pris par les Etats-Unis et l’Arabie saoudite sur la production et la sécurisation des routes du pétrole ; .. au XXIe siècle, un État est en train d’asseoir sa domina routes du pétrole ; au XXIe siècle, un État est en train d’asseoir sa domination sur l’exportation et la consommation des métaux rares. Cet État, c’est la Chine. »
La Chine « détient le #monopole d’une kyrielle de métaux rares indispensables aux énergies bas carbone & numérique, ces 2 piliers de la transition énergétique. Il est le fournisseur unique du + stratégique : terres rares — sans substitut connu & dont personne ne peut se passer. »
« Notre quête d’un modèle de #croissance + écologique a plutôt conduit à l’exploitation intensifiée de l’écorce terrestre pr en extraire le principe actif, à savoir les métaux rares, avec des #impacts_environnementaux encore + importants que cx générés par l’#extraction_pétrolière »
« Soutenir le changement de notre #modèle_énergétique exige déjà un doublement de la production de métaux rares tous les 15 ans environ, et nécessitera au cours des trente prochaines années d’extraire davantage de minerais que ce que l’humanité a prélevé depuis 70 000 ans. » (25)
« En voulant nous émanciper des #énergies_fossiles, en basculant d’un ordre ancien vers un monde nouveau, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance, plus forte encore. #Robotique, #intelligence_artificielle, #hôpital_numérique, #cybersécurité, #biotechnologies_médicale, objets connectés, nanoélectronique, voitures sans chauffeur… Tous les pans les + stratégiques des économies du futur, toutes les technologies qui décupleront nos capacités de calcul et moderniseront notre façon de consommer de l’énergie, le moindre de nos gestes quotidien… et même nos grands choix collectifs vont se révéler totalement tributaires des métaux rares. Ces ressources vont devenir le socle élémentaire, tangible, palpable, du XXIe siècle. » (26)
#Metaux_Rares Derrière l’#extraction et le « #raffinage », une immense #catastrophe_écologique : « D’un bout à l’autre de la chaîne de production de métaux rares, quasiment rien en #Chine n’a été fait selon les standards écologiques & sanitaires les plus élémentaires. En même temps qu’ils devenaient omniprésents ds les technologies vertes & numériques les + enthousiasmantes qui soient, les métaux rares ont imprégné de leurs scories hautement toxiques l’eau, la terre, l’atmosphère & jusqu’aux flammes des hauts-fourneaux – les 4 éléments nécessaires à la vie »
« C’est ici que bat le cœur de la transition énergétique & numérique. Sidérés, ns restons une bonne h à observer immensités lunaires & paysages désagrégés. Mais il vaut mieux déguerpir avant que la maréchaussée alertée par les caméras ne débarque »
« Nous avons effectué des tests, et notre village a été surnommé “le village du cancer”. Nous savons que nous respirons un air toxique et que nous n’en avons plus pour longtemps à vivre. »
« La seule production d’un #panneau_solaire, compte tenu en particulier du silicium qu’il contient, génère, avance-t-il, plus de 70 kilos de CO2. Or, avec un nombre de panneaux photovoltaïques qui va augmenter de 23 % par an dans les années à venir, cela signifie que les installations solaires produiront chaque année dix gigawatts d’électricité supplémentaires. Cela représente 2,7 milliards de tonnes de carbone rejetées dans l’atmosphère, soit l’équivalent de la #pollution générée pendant un an par l’activité de près de 600 000 automobiles.
« Ces mêmes énergies – [dites] « renouvelables » – se fondent sur l’exploitation de matières premières qui, elles, ne sont pas renouvelables. »
« Ces énergies – [dites] « vertes » ou « décarbonées » – reposent en réalité sur des activités génératrices de #gaz_à_effet_de_serre . »
« N’y a-t-il pas une ironie tragique à ce que la pollution qui n’est plus émise dans les agglomérations grâce aux voitures électriques soit simplement déplacée dans les zones minières où l’on extrait les ressources indispensables à la fabrication de ces dernières ?
.. En ce sens, la transition énergétique et numérique est une transition pour les classes les plus aisées : elle dépollue les centres-villes, plus huppés, pour mieux lester de ses impacts réels les zones plus miséreuses et éloignées des regards. »
« Certaines technologies vertes sur lesquelles se fonde notre idéal de sobriété énergétique nécessitent en réalité, pour leur fabrication, davantage de matières premières que des technologies plus anciennes. »
.. « Un futur fondé sur les technologies vertes suppose la consommation de beaucoup de matières, et, faute d’une gestion adéquate, celui-ci pourrait ruiner […] les objectifs de développement durable. » (The World Bank Group, juin 2017.)
« Le #recyclage dont dépend notre monde + vert n’est pas aussi écologique qu’on le dit. Son bilan environnemental risque même de s’alourdir à mesure que nos sociétés produiront des alliages + variés, composés d’un nombre + élevé de matières, ds des proportions tjrs + importantes »
« Dans le monde des matières premières, ces observations relèvent le + souvent de l’évidence ; pr l’immense majorité d’entre nous, en revanche, elles sont tellement contre-intuitives qu’il va certainement nous falloir de longues années avant de bien les appréhender & faire admettre. Peut-être [dans 30 ans] nous dirons-nous aussi que les énergies nucléaires sont finalement moins néfastes que les technologies que nous avons voulu leur substituer et qu’il est difficile d’en faire l’économie dans nos mix énergétiques. »
« Devenue productrice prépondérante de certains métaux rares, la Chine [a] désormais l’opportunité inédite d’en refuser l’exportation vers les États qui en [ont] le plus besoin. […] Pékin produit 44 % de l’#indium consommé dans le monde, 55 % du vanadium, près de 65 % du #spath_fluor et du #graphite naturel, 71 % du germanium et 77 % de l’antimoine. La Commission européenne tient sa propre liste et abonde dans le même sens : la Chine produit 61 % du silicium et 67 % du germanium. Les taux atteignent 84 % pour le tungstène et 95 % pour les terres rares. Sobre conclusion de Bruxelles : « La Chine est le pays le plus influent en ce qui concerne l’approvisionnement mondial en maintes matières premières critiques ». »
« La République démocratique du Congo produit ainsi 64 % du #cobalt, l’Afrique du Sud fournit 83 % du platine, de l’iridium et du #ruthénium, et le Brésil exploite 90 % du #niobium. L’Europe est également dépendante des États-Unis, qui produisent plus de 90 % du #béryllium . »
« Les 14 pays membres de l’OPEP, capables depuis des décennies d’influencer fortement les cours du baril, ne totalisent « que » 41 % de la prod. mondiale d’or noir… La Chine, elle, s’arroge jusqu’à 99 % de la prod. mondiale de terres rares, le + convoité des métaux rares ! »
Aimants — « Alors qu’à la fin de la décennie 1990 le Japon, les États-Unis et l’Europe concentraient 90 % du marché des aimants, la Chine contrôle désormais les 3/4 de la production mondiale ! Bref, par le jeu du chantage « technologies contre ressources », le monopole chinois de la production des minerais s’est transposé à l’échelon de leur transformation. La Chine n’a pas trusté une, mais deux étapes de la chaîne industrielle. C’est ce que confirme la Chinoise Vivian Wu : « Je pense même que, dans un avenir proche, la Chine se sera dotée d’une industrie de terres rares totalement intégrée d’un bout à l’autre de la chaîne de valeur. » Vœu déjà en partie réalisé. Il a surtout pris racine dans la ville de #Baotou, en #Mongolie-Intérieure . »
« Baotou produit chaque année 30 000 tonnes d’aimants de terres rares, soit le tiers de la production mondiale. »
« Nos besoins en métaux rares se diversifient et s’accroissent de façon exponentielle. […] D’ici à 2040, nous devrons extraire trois fois plus de terres rares, cinq fois plus de tellure, douze fois plus de cobalt et seize fois plus de #lithium qu’aujourd’hui. […] la croissance de ce marché va exiger, d’ici à 2050, « 3 200 millions de tonnes d’acier, 310 millions de tonnes d’aluminium et 40 millions de tonnes de #cuivre 5 », car les éoliennes engloutissent davantage de matières premières que les technologies antérieures.
.. « À capacité [de production électrique] équivalente, les infrastructures […] éoliennes nécessitent jusqu’à quinze fois davantage de #béton, quatre-vingt-dix fois plus d’aluminium et cinquante fois plus de fer, de cuivre et de verre » que les installations utilisant des #combustibles traditionnels, indique M. Vidal. Selon la Banque mondiale, qui a conduit sa propre étude en 2017, cela vaut également pour le solaire et pour l’hydrogène. […] La conclusion d’ensemble est aberrante : puisque la consommation mondiale de métaux croît à un rythme de 3 à 5 % par an, « pour satisfaire les besoins mondiaux d’ici à 2050, nous devrons extraire du sous-sol plus de métaux que l’humanité n’en a extrait depuis son origine ».
.. Que le lecteur nous pardonne d’insister : nous allons consommer davantage de #minerais durant la prochaine génération qu’au cours des 70 000 dernières années, c’est-à-dire des cinq cents générations qui nous ont précédés. Nos 7,5 milliards de contemporains vont absorber plus de #ressources_minérales que les 108 milliards d’humains que la Terre a portés jusqu’à ce jour. » (211-214)
Sans parler des « immenses quantités d’eau consommées par l’industrie minière, [des] rejets de gaz carbonique causés par le transport, [du] #stockage et [de] l’utilisation de l’énergie, [de] l’impact, encore mal connu, du recyclage des technologies vertes [de] toutes les autres formes de pollution des #écosystèmes générées par l’ensemble de ces activités [et] des multiples incidences sur la biodiversité. » (215)
« D’un côté, les avocats de la transition énergétique nous ont promis que nous pourrions puiser à l’infini aux intarissables sources d’énergie que constituent les marées, les vents et les rayons solaires pour faire fonctionner nos technologies vertes. Mais, de l’autre, les chasseurs de métaux rares nous préviennent que nous allons bientôt manquer d’un nombre considérable de matières premières. Nous avions déjà des listes d’espèces animales et végétales menacées ; nous établirons bientôt des listes rouges de métaux en voie de disparition. » (216)
« Au rythme actuel de production, les #réserves rentables d’une quinzaine de métaux de base et de métaux rares seront épuisées en moins de cinquante ans ; pour cinq métaux supplémentaires (y compris le fer, pourtant très abondant), ce sera avant la fin de ce siècle. Nous nous dirigeons aussi, à court ou moyen terme, vers une pénurie de vanadium, de #dysprosium, de #terbium, d’#europium & de #néodyme. Le #titane et l’indium sont également en tension, de même que le cobalt. « La prochaine pénurie va concerner ce métal, Personne n’a vu le problème venir. »
« La #révolution_verte, plus lente qu’espéré, sera emmenée par la Chine, l’un des rares pays à s’être dotés d’une stratégie d’approvisionnement adéquate. Et Pékin ne va pas accroître exagérément sa production de métaux rares pour étancher la soif du reste du monde. Non seulement parce que sa politique commerciale lui permet d’asphyxier les États occidentaux, mais parce qu’il craint à son tour que ses ressources ne s’amenuisent trop rapidement. Le marché noir des terres rares, qui représente un tiers de la demande officielle, accélère l’appauvrissement des mines, et, à ce rythme, certaines réserves pourraient être épuisées dès 2027. »
De la question « du #taux_de_retour_énergétique (#TRE), c’est-à-dire le ratio entre l’énergie nécessaire à la production des métaux et celle que leur utilisation va générer. […] C’est une fuite en avant dont nous pressentons l’absurdité. Notre modèle de production sera-t-il encore sensé le jour où un baril permettra tt juste de remplir un autre baril ? […] Les limites de notre système productiviste se dessinent aujourd’hui plus nettement : elles seront atteintes le jour où il nous faudra dépenser davantage d’énergie que nous ne pourrons en produire. »
« Plusieurs vagues de #nationalisme minier ont déjà placé les États importateurs à la merci de pays fournisseurs prtant bien moins puissants qu’eux. En fait de mines, le client ne sera donc plus (toujours) roi. La géopolitique des métaux rares pourrait faire émerger de nouveaux acteurs prépondérants, souvent issus du monde en développement : le #Chili, le #Pérou et la #Bolivie, grâce à leurs fabuleuses réserves de lithium et de cuivre ; l’#Inde, riche de son titane, de son #acier et de son #fer ; la #Guinée et l’#Afrique_australe, dont les sous-sols regorgent de bauxite, de chrome, de manganèse et de platine ; le Brésil, où le bauxite et le fer abondent ; la Nouvelle-Calédonie, grâce à ses prodigieux gisements de #nickel. » (226-227)
« En engageant l’humanité ds la quête de métaux rares, la transition énergétique & numérique va assurément aggraver dissensions & discordes. Loin de mettre un terme à la géopol. de l’énergie, elle va au contraire l’exacerber. Et la Chine entend façonner ce nouveau monde à sa main. »
« Les #ONG écologistes font la preuve d’une certaine incohérence, puisqu’elles dénoncent les effets du nouveau monde plus durable qu’elles ont elles-mêmes appelé de leurs vœux. Elles n’admettent pas que la transition énergétique et numérique est aussi une transition des champs de pétrole vers les gisements de métaux rares, et que la lutte contre le réchauffement climatique appelle une réponse minière qu’il faut bien assumer. » (234-235)
« La bataille des terres rares (et de la transition énergétique et numérique) est bel et bien en train de gagner le fond des mers. Une nouvelle ruée minière se profile. […] La #France est particulièrement bien positionnée dans cette nouvelle course. Paris a en effet mené avec succès, ces dernières années, une politique d’extension de son territoire maritime. […] L’ensemble du #domaine_maritime français [est] le deuxième plus grand au monde après celui des #États-Unis. […] Résumons : alors que, pendant des milliers d’années, 71 % de la surface du globe n’ont appartenu à personne, au cours des six dernières décennies 40 % de la surface des océans ont été rattachés à un pays, et 10 % supplémentaires font l’objet d’une demande d’extension du plateau continental. À terme, les États pourvus d’une côte exerceront leur juridiction sur 57 % des fonds marins. Attirés, en particulier par le pactole des métaux rares, nous avons mené, en un tps record, la + vaste entreprise d’#appropriation_de_territoires de l’histoire. »
« Le projet, entonné en chœur par tous les avocats de la #transition_énergétique et numérique, de réduire l’impact de l’homme sur les écosystèmes a en réalité conduit à accroître notre mainmise sur la #biodiversité. » (248)
« N’est-il pas absurde de conduire une mutation écologique qui pourrait tous nous empoisonner aux métaux lourds avant même que nous l’ayons menée à bien ? Peut-on sérieusement prôner l’harmonie confucéenne par le bien-être matériel si c’est pour engendrer de nouveaux maux sanitaires et un #chaos_écologique – soit son exact contraire ? » (252)
Métaux rares, transition énergétique et capitalisme vert ▻https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/01/23/metaux-rares-transition-energetique-et-capitalisme-vert_4727 (Lutte de classe, 10 janvier 2023)
L’auteur au micro de #radio_Zinzine (5 février 2023, rediffusion) : « Les pénuries de certains métaux rares nécessaires aux voitures électriques interviendront avant celles des combustibles fossiles. »
Interview de Guillaume Pitron qui présente son livre La Guerre des métaux rares, la face cachée de la transition énergétique et numérique paru aux éd. Les Liens qui Libèrent, 2018. Interview suivie de quelques commentaires critiques sur les perspectives que met en avant G. Pitron, notamment la réouverture des mines de
Lien de l’émission :
A titre indicatif : Philippe Bihouix : contre l’ouverture de mines de terres rares en France
▻https://www.socialter.fr/article/tribune-philippe-bihouix-contre-l-ouverture-de-mines-de-terres-rares-en-fr
Lithium : EDF et Eramet envisagent d’extraire 10.000 tonnes par an en Alsace
▻https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/industrie-lourde/lithium-edf-et-eramet-envisagent-d-extraire-10-000-tonnes-par-an-en-alsace
Le groupe minier français Eramet et Électricité de Strasbourg ont signé un protocole d’accord exclusif pour étudier le développement en Alsace d’une production de lithium de source géothermale. 10.000 tonnes de production annuelle sont envisagées, ce qui permettrait de fournir 250.000 batteries de véhicules électriques par an. L’exploitation pourrait démarrer avant la fin de la décennie.
[...]
La production et les réserves de lithium aujourd’hui se concentrent surtout en Australie, en Chine et en Amérique du Sud. Ce métal est surnommé « le pétrole du 21e siècle » tant il est un élément clé dans la fabrication des batteries des voitures électriques, censées être les seuls véhicules neufs à pouvoir être vendus dans l’Union européenne à partir de 2035. La demande est donc vouée à augmenter à l’avenir.
[...]
Outre la production, c’est aussi la transformation du lithium qu’il faut pouvoir assurer. La multinationale Ensorcia a justement annoncé la semaine dernière la création d’une filiale pour construire en Europe une usine de production d’hydroxyde de lithium destiné aux batteries de voitures électriques, un projet pour lequel la France est « pressentie ». Si plusieurs sites en Europe sont à l’étude, « la France se situe en tête de liste », selon le groupe, dont l’investissement permettrait la création de plus de 100 emplois directs. L’usine lancerait ses opérations en 2025 avec une capacité installée de 20.000 tonnes par an pour produire, à terme, plus de 40.000 tonnes.
Comment l’on renforce la dépendance structurelle à l’énergie nucléaire pour en faire une obligation, chantage à l’emploi, en paquet cadeau.
Titane, pétrole, fer, gaz, manganèse… Le contrôle des ressources fossiles et des minerais enfouis dans le territoire ukrainien est au cœur du conflit.
Origine de ces informations : Reporterre ▻https://reporterre.net/Un-enjeu-cache-de-la-guerre-en-Ukraine-les-matieres-premieres
Les médias qui font semblant de nous informer sur ce qui se passe en Ukraine en sont à parler d’affrontements religieux entre la catholicisme et la religion orthodoxe. Une guerre de religion en somme.
Et pourtant,
L’accaparement des matières premières enfouies sous le sol ukrainien est à la racine d’un conflit où les voix des puissances nationales et industrielles priment sur celles des Ukrainiens.
Depuis 2014, le rapprochement des gouvernements ukrainiens avec les puissances occidentales a permis aux États-Unis et à l’Union européenne de planifier l’extraction des matières premières de ce pays richement doté.
En 2010, d’importants gisements de #gaz_de_schiste ont été découverts en Ukraine. En 2013, les permis ont été attribués aux sociétés étasuniennes #Shell et #Chevron. Sur fond de corruption.
Le gigantesque projet d’extraction de Yuzivska a déclenché l’opposition des habitants de la région, qui se sont mobilisés contre les pollutions des eaux qui résulteraient de la fracturation hydraulique.
Au même moment, l’exploitation d’hydrocarbures à l’est de la Crimée visant à produire 3 millions de tonnes de #pétrole par an démarre.
L’annexion de la Crimée », par la Russie a mis cette exploitation pétroliére en stand by.
Les conquêtes de 2014 ont permis à la Russie « de contrôler la moitié du pétrole conventionnel de l’Ukraine, 72 % de son #gaz naturel, et l’essentiel de sa production et de ses réserves de charbon ». Ces dernières sont situées dans le Donbass.
Le sous-sol du pays recèle des gisements considérables estimés par les services de géologie ukrainiens à une valeur de 7 500 milliards de dollars.
L’Ukraine est classée au cinquième rang mondial pour ses réserves en #fer, en #graphite et en #manganèse — deux éléments critiques pour la production de batteries électriques.
Elle est aussi sixième productrice mondiale de #titane, métal stratégique pour la production aéronautique, et recèle d’importants gisements de #lithium, de #cuivre, de #cobalt et de #terres_rares.
Il y a aussi du #zirconium, utilisé aux trois quarts pour le nucléaire ; de #scandium, sous-produit de la métallurgie du titane utilisé dans les piles à combustible et les alliages ultralégers de l’aéronautique ; ou encore de #molybdène, employé dans les superalliages, les écrans et les puces électroniques.
Pour la fabrication de semi-conducteurs, l’industrie étasunienne est par ailleurs dépendante à 90 % du #néon de qualité ultrapure produit à Odessa à partir du gaz issu des acieries.
L’Ukraine s’était engagée à privatiser ses mines et son industrie métallurgique, à collaborer avec les services géologiques européen.
À partir de 2016, le gouvernement ukrainien a commencé à vendre ses permis miniers par le biais d’enchères électroniques.
Tous ces gisements de minerais sont aussi stratégiques pour les pays de l’Otan qu’ils le sont pour la Russie.
L’agression russe de l’Ukraine a donc aussi pour toile de fond cet affrontement pour l’approvisionnement en matières critiques, dont la première victime est la population ukrainienne.
En ce moment, tout le monde promet ou prête de l’argent à l’Ukraine.
Quelle marge de manœuvre restera-t-il aux dirigeants du pays quand il faudra rembourser les dizaines de milliards d’euros de prêts contractés auprès de la BERD, de la Banque mondiale, des États-Unis et des pays européens qui convoitent ses ressources naturelles ?
Une fois la guerre terminée, les Ukrainiens n’auront-ils pas la mauvaise surprise de découvrir que pendant qu’ils tentaient de survivre aux assauts et aux bombardements russes, leurs régions ont été vendues aux entreprises minières et gazières ?
#ukraine #économie #guerre #otan #usa #énergie #ue #géopolitique #matières_premières #Russie #Donbass
Le premier voltet de l’enquête : ▻https://reporterre.net/Titane-comment-Airbus-contourne-le-blocus-de-la-Russie
Lithium loin des yeux mais pourtant devant ta porte
Attendez les gens... si l’ exploitation de Lithium s’avérait polluant (imaginons), vous ne seriez pas prêt à l’assumer sur le territoire franćais, alors qu’en RDC, pas de problème ?
Et je suppose que ce refus ne s’accompagnerait pas d’un boycott des voitures et vélos électriques ? Non, ca non, faut continuer à se bercer d’illusions de transitions écologique...
▻https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/terre-lithium-france-impact-ecologique-nouvel-or-blanc-101509
Lithium : les conséquences écologiques de « l’or blanc »
▻https://www.socialter.fr/article/lithium-ruee-or-blanc
Téléphones mobiles, ordinateurs portables et, aujourd’hui, voitures électriques… l’électrification de la mobilité s’est traduite par une ruée vers le #lithium, matériau qui a bouleversé l’industrie des batteries il y a trente ans. La maîtrise de l’extraction de cet « or blanc » et de sa transformation revêt une importance stratégique. Quitte, jusqu’ici, à occulter totalement les désastres écologiques et sociaux liés à sa production.
#Lithium : à #Echassières, entre terres de mineurs et interrogations majeures
Soixante ans après la fermeture de la mine des #Montmins, la commune de l’#Allier a appris lundi que le précieux #minerai blanc, indispensable aux #batteries des #voitures_électriques, pourrait être extrait d’ici 2028. Suscitant un débat environnemental et industriel.
L’effervescence est retombée à Echassières ce mardi-là, vingt-quatre heures après l’annonce qui a placé cette commune de l’Allier, moins de 400 habitants au compteur, au centre de l’actualité. Deux journalistes traînent encore dans le coquet centre-ville, interceptent le maire, passé à l’hôtel de ville pour signer des papiers entre deux rendez-vous professionnels – il exerce comme commercial vétérinaire. Le secrétariat croule sous les appels d’administrés qui, à la télé, ont entendu parler d’une carrière devant laquelle ils passent tous les jours, mais qui pourrait devenir l’une des plus grandes mines de lithium d’Europe d’ici à 2028. On s’enquiert auprès de Frédéric Dalaigre, le maire (sans étiquette), de son état d’esprit : « On fait au mieux, on gère. » Le coup de semonce a retenti lundi matin, un an et demi après un arrêté municipal autorisant les opérations de recherche minière par le poids lourd français Imerys.
Cinq kilomètres après le bourg, deux wagons miniers dorment sur des rails devant des maisons et une ferme. On demande à un homme qui charge sa camionnette si les voies mènent à l’ancienne #mine_des_Montmins, qui extrayait du tungstène. Laurent Malterre sourit : « C’est moi qui ai construit ces 2,5 kilomètres de voies. J’aime les trains mais c’est aussi pour rappeler la mémoire des mines qu’il y avait là. » Le quinquagénaire, exploitant agricole, est le président de #Wolframines, un musée consacré à la minéralogie retraçant l’histoire géologique et minière du coin.
Un riche passé dont les origines remontent au XIXe siècle, avec des gisements d’étain, de tantale, de kaolin. Après la fermeture de la mine des Montmins en 1962, ainsi que de plusieurs carrières, seul un site d’extraction de kaolin (une argile entre autres utilisée dans la porcelaine) a résisté. C’est de lui, sur le site de Beauvoir, dont on parle depuis lundi. Toujours exploité par Imerys, c’est encore plus en profondeur que le lithium devra être cherché. L’entreprise l’assure : aucun ballet de camions n’est à craindre, puisque tout se passera sous terre, avec notamment un énorme tuyau transférant les minerais vers une gare dont on ne connaît pas encore le lieu exact.
« L’une des grandes chances minières de la France » en 1985
On suit Laurent Malterre dans l’un des champs de son exploitation agricole. Il ramasse une pierre qui brille lorsque les rayons du soleil percent les nuages. C’est du lépidolite : une fois travaillé, il permettra d’obtenir du lithium. « Il y a des milliers d’hectares ici qui pourraient en contenir », précise-t-il. Une richesse dont les habitants étaient jusqu’alors très peu conscients.
La mémoire minière est pourtant partout. Un couple nous accueille. Dans le salon, une vitrine présente différents objets et des minéraux, comme des sportifs exhiberaient avec fierté leurs trophées. La femme, énergique, sort un sachet contenant de la poudre blanche. Elle demande à son mari – qui a bossé dans la mine des Montmins jusqu’à son licenciement brutal en 1962 – si ce n’est pas du lithium. L’étiquette indique qu’il s’agit de poudre de lépidolite. « C’est le BRGM [Bureau de recherches géologiques et minières, ndlr] qui m’a donné ça en 1985 », se rappelle-t-il.
Son épouse sort une archive de Libération datant de la même année, une pleine page qui se demande si « la ruée sur le lithium aura lieu » et décrit ce gisement du Massif central comme l’« une des grandes chances minières de la France ». Haroun Tazieff, alors secrétaire d’Etat chargé de la Prévention des risques naturels et technologiques majeurs, était même venu à Echassières constater le potentiel « miracle blanc », à une époque où les élus communistes du département exigeaient la création d’une filière du lithium, bien avant la création des smartphones ou des véhicules électriques et de leurs batteries.
Une des « grandes chances minières de la France » ? Les associations écologistes alertent sur les zones d’ombre du projet d’Imerys, qui anticipe l’extraction de « 34 000 tonnes d’hydroxyde de lithium par an pour une durée d’au moins vingt-cinq ans », ce qui permettrait d’équiper quelque « 700 000 véhicules » électriques. Et de signaler, notamment, que la « mine propre » ou à bilan carbone neutre n’existe pas, malgré les promesses des industriels du secteur. D’autres s’interrogent : vaut-il mieux des mines en Australie (50 % de l’extraction mondiale) dont le minerai sera raffiné en Chine (60 % du raffinage mondial), puis transporté en Europe par porte-conteneurs ? Ou développer une filière française, avec des normes et contrôles hexagonaux ?
Du côté du groupe écologiste au conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, si l’on considère que les objectifs d’accroître l’indépendance énergétique de la France et de l’UE et de « réduire les coûts financiers et écologiques de transports de minerais » sont « louables », on estime que « ce projet ne pourra être accepté socialement que s’il est réellement vertueux écologiquement », comme le formule l’élue Anne Babian-Lhermet. Son groupe pointe une dizaine de « questions en suspens » : les proportions dans lesquelles la mine sera agrandie, l’impact carbone et sur l’eau, la qualité des emplois…
Dans un communiqué, Imerys promet « un projet responsable et respectueux de l’environnement et des populations locales ». Les camions ? Il n’y en aura pas plus. Les poussières ? En profondeur, aucune crainte à avoir, jure l’entreprise. La question de l’eau reste le point noir. Pour extraire le lithium, il en faut énormément. Combien ? Imerys, qui n’a pas souhaité nous répondre, ne le dit pas pour l’instant. Pas plus qu’on ne connaît l’impact sur les nappes phréatiques, dans une région agricole qui avait été placée en état de « crise » sécheresse sans discontinuer de juillet à mi-septembre.
« On vivait dans un petit paradis et ça va devenir l’enfer »
Les arguments environnementaux, économiques et sociaux s’entrechoquent. « La moitié est d’accord, la moitié est contre », résume Laurent Malterre. Une ancienne élue, née ici « bien avant » que la mine de Montmins ne ferme, inscrit ce débat dans le temps et l’espace : « Ce projet nous rappelle la vocation minière du village. C’est un changement qui peut plaire ou déplaire, mais ça peut être une énorme bouffée d’oxygène pour Echassières. » La fermeture de 1962 a traumatisé le bourg, passé de 800 à 400 habitants. Cinq commerces sont encore actifs et pourraient bénéficier de la centaine d’emplois créés dans le village, selon la promesse d’Imerys, 1 millier dans l’Allier.
« Imerys a présenté un projet solide, avec des arguments. Les seules réserves que nous pouvons avoir, c’est en effet sur l’environnement et l’eau mais nous verrons en temps et en heure », promet le maire Frédéric Dalaigre, qui va prochainement organiser une « réunion publique » afin de répondre aux « questionnements » de ses administrés. Notamment celui d’un habitant qui semble désabusé : « On vivait dans un petit paradis et ça va devenir l’enfer. » L’avenir de la forêt des Colettes – 762 hectares classés Natura 2000 – qui enlace le site de Beauvoir inquiète. Mais Imerys n’a pas encore communiqué sur d’éventuelles coupes aux alentours de la future mine. « Quand la forêt des Colettes, qui était l’une des plus belles hêtraies de France, a été à moitié détruite pour y récolter du bois, cela n’a pourtant choqué personne », soupire Laurent Malterre. Qui s’interroge : « On n’arrête pas de nous dire qu’il faut rouler avec des voitures électriques pour lutter contre le réchauffement climatique. Il faut bien qu’on extraie du lithium quelque part, non ? »
▻https://www.liberation.fr/environnement/mine-de-lithium-le-village-dechassieres-entre-sideration-et-resurrection-
#extractivisme #mines #France #Europe
Convoitise européenne sur le #lithium serbe
Devant l’ampleur des manifestations organisées au printemps dernier, le président serbe a dû renoncer à l’exploitation d’un important gisement de lithium. Mais M. Aleksandar Vučićć pourrait relancer le projet du géant minier #Rio_Tinto, sous la pression de l’Union européenne, qui entend développer massivement les #voitures_électriques… en délocalisant les sources de #pollution.
Près de la ville de #Loznica, en Serbie occidentale, les maisons vides aux toits pentus et les animaux errant sur les routes désertes rappellent des scènes de western. La plupart des habitants du village de #Gornje_Nedeljice ont déjà vendu leurs propriétés à la multinationale anglo-australienne Rio Tinto. En 2004, les explorateurs de ce géant minier ont découvert à proximité des rives de la rivière #Jadar un nouveau #minerai, baptisé la « #jadarite ». Sa composition exceptionnellement abondante en lithium et en #bore laisse penser qu’il pourrait répondre au besoin de plus en plus pressant de ces éléments pour la fabrication des #batteries alimentant les #moteurs_électriques.
Le 8 juin dernier, le Parlement européen a voté l’interdiction à la vente des voitures thermiques neuves à partir de 2035. Et le vice-président de la Commission européenne chargé de la prospective, le Slovaque MaroÅ¡ Å efÄ oviÄ , a fixé comme objectif à l’Union européenne de devenir la deuxième région productrice de batteries au lithium dans le monde, après la Chine, d’ici 2025. Or, aujourd’hui, l’Europe importe la quasi-totalité du lithium dont elle a besoin et elle doit diversifier ses approvisionnements. On comprend donc pourquoi, à Bruxelles, la direction générale du marché intérieur, de l’industrie, de l’entrepreneuriat et des petites et moyennes entreprises soutient l’investissement de Rio Tinto en Serbie.
Cette multinationale - dont le capital est principalement détenu au Royaume-Uni (42 %), en Australie (16 %) et aux États-Unis (18 %) - est l’une des plus actives dans les Balkans depuis l’enregistrement de sa première filiale à Belgrade en 2001. En 2017, elle a signé avec le gouvernement un protocole d’accord pour la mise en oeuvre du projet Jadar. Le groupe de travail qui a préparé celui-ci comprenait des représentants de la multinationale, du gouvernement, mais aussi M. Mike Shirat, le deuxième secrétaire à l’ambassade d’Australie, et l’Américano-Kenyan Stephen Ndegwa, alors directeur de la Banque mondiale en Serbie. Plusieurs documents divulgués en 2021 montrent que le gouvernement serbe a subi d’intenses pressions de la part des ambassades occidentales pour que cet accord se concrétise et que les études d’impact environnemental ne soient qu’une simple formalité.
Pressions américaines et allemandes
En mai 2018, le Britannique Alan Duncan, alors ministre d’État pour l’Europe et les Amériques, a rencontré plusieurs responsables de Rio Tinto au sujet du projet Jadar (1). « La discussion s’est déroulée dans une bonne ambiance et le représentant de Rio Tinto a interrogé le ministre britannique sur les chances de la Serbie de devenir membre de l’Union, ce que Rio Tinto considère comme important pour le projet », peut-on lire dans le compte rendu de cette réunion, publié par un réseau de journalistes d’investigation des Balkans (Balkan Investigative Reporting Network, BIRN) (2). Selon plusieurs responsables de l’opposition, le représentant spécial des États-Unis pour les Balkans occidentaux (jusqu’en 2021), M. Matthew Palmer, aurait fait pression sur eux en leur demandant de ne pas « attaquer le gouvernement [serbe] » sur la question de Rio Tinto (3). Enfin, pendant la tournée de ses adieux, lors d’une conférence de presse conjointe avec le président de la Serbie, M. Aleksandar VuÄ ić, Mme Angela Merkel a également signalé que l’Allemagne s’intéressait au lithium serbe : « Si le monde entier est intéressé, nous le sommes aussi. Nous avons beaucoup investi dans l’industrie automobile, y compris en Serbie, et nous savons tous à quel point le lithium est important pour la mobilité future et les cellules de batterie (4). » Un document émanant de la mission de la République de Serbie à l’Union européenne montre que Rio Tinto a établi des contacts avec trois grandes entreprises automobiles allemandes : Daimler, Volkswagen et BMW (5).
La Serbie pourrait devenir la plus grande source de lithium en Europe dans les quinze prochaines années, déclarait, en mai 2021, Mme Marnie Finlayson, la directrice de Rio Tinto, en signant un protocole d’accord avec le fabricant de batteries InoBat. Mais pourquoi mettre en avant la Serbie alors que des gisements importants ont été découverts dans des pays membres de l’Union : Allemagne, République tchèque, et, dans une moindre mesure, Espagne, Portugal, Autriche, France ou Finlande ? Selon le dernier rapport de l’institut d’études géologique des États-Unis, les ressources serbes de lithium représentent seulement 1,3 % de celles de la planète, contre 23,5 % pour celles de la Bolivie, 21 % pour celles de l’Argentine ou 3 % pour celles de l’Allemagne (6). Dans les gisements du fossé rhénan, entre Bâle et Francfort, l’extraction du minerai à partir de sources thermales produirait beaucoup moins de gaz carbonique que l’exploitation et le traitement du lithium en Serbie. Mais les écologistes qui participent au gouvernement à Berlin s’y opposent.
En repoussant les dommages à la périphérie européenne, l’externalisation des productions sales permet à la fois une maximisation des profits pour les multinationales et la minimisation des risques pour les États centraux. « La saga des mines de lithium va bien au-delà du calendrier environnemental, souligne l’économiste serbe NebojÅ¡a Katić, consultant indépendant à Londres. Les effets environnementaux ne font ici que montrer plus clairement l’absurdité du modèle de développement postsocialiste serbe. C’est une illustration ou un symbole de plus du statut colonial de la Serbie. »
Plus de quatre mille personnes vivent aux abords de la rivière Jadar, où on prévoit d’extraire la jadarite. Cette partie de la Serbie est riche en flore et en faune, avec cent quarante espèces végétales et animales protégées par les lois serbes ou européennes, ainsi que cinquante sites officiellement classés au patrimoine culturel et historique. Rio Tinto nie tout impact négatif. Pourtant, une étude commandée par la société à la faculté de biologie de Belgrade et non rendue publique indiquerait que « plus de 45 hectares de forêts primaires seraient menacés, ainsi que 37 hectares de forêts naturelles, 3 hectares de prairies et 703 hectares de terres agricoles », selon le professeur d’université et membre de l’Académie des sciences serbe Vladimir Stevanović. « Nous sommes des cobayes, affirme Mme Marijana Trbović Petković, enseignante au lycée de Loznica et membre du mouvement local Ne Damo Jadar (« Nous ne donnons pas Jadar »). Nous ne croyons pas les inspecteurs d’État, car la plupart d’entre eux ne sont même pas allés sur le terrain. Des terres agricoles ont déjà été ravagées par de précédents forages, qui ne sont que préliminaires. On peut voir des matières toxiques dans la rivière. Nous sommes dans un écosystème fermé ici ; un empoisonnement de la terre et de l’eau dégradera toute la chaîne alimentaire. »
La production de lithium à partir de minerai, ainsi que la séparation avec le bore, provoque plus d’impacts environnementaux toxiques qu’à partir de saumures, la pratique en vigueur dans les lacs salés des Andes ou le bassin rhénan. Les filières minières demandent beaucoup d’eau et d’énergie (provoquant des émissions de gaz à effet de serre), et peuvent entraîner de graves pollutions. Car, lors des travaux miniers d’excavation et de pompage, l’équilibre chimique des affleurements et des gisements profonds est perturbé par des conditions oxydantes soudaines qui provoquent un drainage minier acide, lequel représente une menace majeure : il libère dans le système hydrographique des tonnes de composés métalliques nocifs (cuivre, plomb, nickel, zinc ou arsenic).
Si l’on tient compte de la valeur et du potentiel des terres agricoles, du cheptel et des cultures qui y sont pratiquées, les bénéfices de l’exploitation du lithium et du bore sont, selon plusieurs experts, très inférieurs aux dommages attendus. Des projections non officielles suggèrent ainsi que la société Rio Tinto réaliserait environ 4 milliards d’euros de bénéfices au cours des dix premières années d’exploitation, tandis que les licences minières devraient rapporter 300 millions à l’État serbe. Or les opposants au projet insistent sur le fait que les recettes de la production agricole dans la région pourraient atteindre 80 millions d’euros par an avec des investissements minimaux de l’État, qui sont actuellement inexistants. Même en écartant les conséquences environnementales potentiellement dévastatrices du projet, la question de l’intérêt économique pour la population reste posée.
Comme la plupart des États d’Europe centrale et orientale depuis la chute du mur de Berlin, la Serbie a perdu la maîtrise de son développement en devenant tributaire des investissements occidentaux. Dans un tel contexte, tous les fonds extérieurs sont a priori les bienvenus, quels que soient leurs effets à long terme. D’ailleurs, la mobilisation contre Rio Tinto n’a pris corps qu’avec les soupçons de corruption. C’est moins l’origine des fonds que leur destination qui a écoeuré la population, lorsque des journalistes d’investigation ont découvert que la multinationale a pris pour sous-traitant une entreprise appartenant à l’oncle du ministre des mines de Serbie. « Si on veut être un peu cynique, on dirait que des projets qui peuvent être néfastes pour le pays peuvent en fait être très bénéfiques pour les décideurs locaux et leurs familles, souligne NebojÅ¡a Katić. Cela concerne non seulement le pouvoir politique, mais aussi tous les experts qui participent au processus de décision et qui devraient protéger l’intérêt public, mais ne protègent que leur intérêt propre. »
Lorsque des paysans ont refusé de vendre leur propriété à Rio Tinto, le Parti progressiste serbe (SNS) - au pouvoir - a cru pouvoir passer en force en déclarant le projet Jadar d’intérêt national et en proposant une loi visant à accélérer la procédure d’expropriation - avec une durée réduite à cinq jours si l’intérêt national est en jeu. Cette décision a entraîné une mobilisation écologiste et sociale sans précédent dans la Serbie postsocialiste (blocage de ponts et de routes), faisant trembler le pouvoir pour la première fois en dix ans. À tel point que le président VuÄ ić a dû promettre publiquement le retrait de la loi sur les expropriations, le vote d’une loi sur les études d’impact ainsi que la cessation de la coopération avec Rio Tinto. « Les manifestations ont montré comment ce pouvoir fonctionne : seule une pression énorme, et celle sur les flux de capitaux, par le biais de barrages routiers, ainsi que le soutien d’un public plus large que celui intéressé par les questions environnementales peuvent provoquer une réaction », souligne l’une des figures de proue des écologistes, Mme Iva Marković.
Ce mouvement a également prouvé que la Serbie pouvait sortir du cercle vicieux des divisions d’après-guerre entre nationalistes et libéraux, qui a permis que passent au second plan l’appauvrissement des classes populaires, la destruction de l’industrie et des ressources naturelles, sans oublier l’exode des cadres bien formés qui migrent vers les pays occidentaux. Contrairement à la question du Kosovo, la question écologique est une question émancipatrice, qui réoriente le débat public vers les priorités sociales. Lorsque l’on parle d’eau propre, de terres fertiles, de partage équitable des ressources nationales qui appartiennent à tous, les questions de classe réapparaissent. Lors des élections législatives d’avril 2022, les mobilisations ont entraîné un recul du SNS, qui conserve cependant une majorité parlementaire relative, mais aussi l’émergence d’une union de la gauche et des écologistes dans une coalition, « Nous devons ». Pour la première fois depuis 1990, elle aura des représentants au Parlement national et au Parlement local de Belgrade, où elle a recueilli 11 % des voix.
Toutefois, le projet Jadar est loin d’être arrêté, si l’on en croit plusieurs responsables d’entreprises intéressées liées à Rio Tinto. « Les deux parties vont se retrouver et essayer de parvenir à un accord mutuellement bénéfique », affirme un interlocuteur qui travaille dans une entreprise collaborant avec le ministère des mines. Les déclarations des représentants de la multinationale vont dans le même sens. « Nous espérons vraiment que nous pourrons discuter de toutes les options avec le gouvernement serbe maintenant que les élections sont terminées », indiquait le président du conseil d’administration de Rio Tinto, M. Simon Thompson, lors de l’assemblée annuelle de la société en Australie (7). « Nous n’avons certainement pas renoncé à Jadar, car, très franchement, c’est un projet parfait », ajoutait le directeur général Jakob Stausholm. « Ils se dissimulent, je ne crois pas qu’ils partiront », confie Mme Trbović Petković, présente sur le terrain. Les organisations locales, qui n’accordent aucun crédit aux promesses télévisées des responsables politiques, continuent à monter la garde (8).
« La guerre en Ukraine a déplacé l’attention, affirme M. Aleksandar Jovanović Ćuta, tête de liste de l’union de la gauche et des écologistes. Mais les citoyens auront désormais des représentants au Parlement, car nous venons directement de la rue. Nous faisons témoigner des gens de Gornje Nedeljice à l’Assemblée nationale. Notre objectif est de rendre l’exploitation minière du bore et du lithium illégale sur tout le territoire de la Serbie. » Si le gouvernement tente de relancer la réalisation du projet Jadar sous l’« amicale pression » européenne, il se heurtera à cette opposition-là.
Note(s) :
(1) The Times, Londres, 18 juin 2021.
(2) SaÅ¡a Dragojlo, « Litijumsko lobiranje : Rio Tintov projekat prevelik da bi propao ? », BIRN, 25 octobre 2021.
(3) « Mediji : Palmer lobirao za interese Rio Tinta », Danas, 9 novembre 2021.
(4) « Merkel : Germany is interested in Serbia’s lithium », Balkan Green Energy News, 14 septembre 2021.
(5) Aleksa TeÅ¡ić, « Iz diplomatske depeÅ¡e : "Jadar 2", Rio Tinto planira proÅ¡irenje kapaciteta », BIRN, 9 juillet 2021.
(6) « Mineral Commodity Summaries », US Geological Survey, Reston (Virginie), janvier 2022.
(7) Reuters, 5 mai 2022.
(8) Le gouvernement serbe n’a pas répondu aux questions que nous lui avons adressées sur l’avenir de ce projet.
(#paywall)
▻https://www.monde-diplomatique.fr/2022/09/DRAGOJLO/65034
#extractivisme #mines #Serbie #Europe
En Chine, 66 rivières à sec, le Yang Tsé à son plus bas niveau...
En plus du gaz, de l’eau, on va manquer d’engrais, de batteries, de panneaux solaires, de batteries au lithium (Telephones portables)...
Canicule en Chine : « Dans la province du Sichuan, toutes les usines ont été mises à l’arrêt » (11mn)
Le mercure dépasse allègrement les 40 °C ces derniers jours au Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine. En raison de la canicule, les cours d’eau de la région sont asséchés, ce qui pèse sur le réseau électrique car les climatiseurs tournent à plein régime. Selon notre correspondante, Lou Kisiela, « toutes les usines ont été mises à l’arrêt depuis deux semaines » pour réduire la consommation en électricité.
<▻https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20220820-canicule-en-chine-dans-la-province-du-sichuan-toutes-les-usines-o>
Un enfant de 11 ans gravement brûlé par l’explosion d’une batterie de vélo électrique Times of Israel Staff
Six autres personnes, dont la mère et la sœur du garçon, ont été blessées dans l’incident ; les batteries au lithium sont responsables de nombreux incendies
Un garçon de 11 ans a subi de graves brûlures sur la moitié de son corps après qu’une batterie de vélo électrique qui était en train de charger dans sa chambre a pris feu lundi, selon les secouristes.
Aviel Dabush a été extrait de sa chambre en feu dans un immeuble résidentiel de Netanya et a été transporté en urgence à l’hôpital Sheba de Ramat Gan, inconscient et dans un état grave.
Six autres personnes ont été blessées dans l’explosion. Un homme de 42 ans a été modérément blessé suite à l’inhalation de fumée et cinq autres, dont la mère et la sœur de Dabush, ont été légèrement blessés. Elles ont été évacuées vers l’hôpital Laniado de Netanya, a indiqué le service d’urgence du Magen David Adom.
Une première enquête sur l’incident a confirmé que le feu a été causé par la batterie au lithium qui s’est enflammée pendant la charge, a déclaré le service d’incendie et de secours.
« La batterie d’un vélo électrique utilisé par son grand frère qui dort dans la même chambre que lui était en train de charger à ce moment-là et a apparemment explosé », a déclaré la sœur de Dabush, Daniela, au site d’information Walla.
« Nous avons entendu dire que des choses comme ça pouvaient arriver, et que c’était dangereux », a-t-elle ajouté. « D’habitude, ils faisaient très attention. Ma mère ne permettait pas de mettre ces batteries à l’intérieur de la maison et normalement elles étaient [à l’extérieur] sur le balcon. »
L’utilisation de batteries au lithium a augmenté de façon spectaculaire ces dernières années, les véhicules électriques à deux roues étant de plus en plus populaires.
Ces batteries auraient déjà provoqué des incendies par le passé.
En septembre, un garçon de 12 ans est mort après qu’un incendie a ravagé sa maison à Petah Tikva. L’incendie aurait été causé par une batterie de trottinette électrique non surveillée ou en mauvais état de marche qui chargeait dans le salon.
#vélo_électrique #vélo #alternatives_à_la_voiture #mobilité #énergie #batterie #électricité #batteries #écologie #transport #lithium #trottinette_électrique
Mais qui achète des vélos électriques ?
Quand t’as 11 ans, tu utilises tes jambes et tu attends la greffe de hache pour passer à l’électrique.
Des ascenseurs dans les écoles primaires tant qu’on y est.
Mais qui achète des vélos électriques ?
Les bourgeoises et les bourgeois qui n’en n’ont, le plus souvent, même pas eu (des vélos) quand ils étaient gosses. Elles, ils ne savent même pas rouler en bicyclette.
On remarquera leur avidité à porter un casque de cycliste, et une tenue décathlon.
Ceci dit, les plus dingues, ce sont les fanas des trottinettes électriques.
Pour ce qui est des machins inutiles, les détecteurs de co2 dans les écoles.
Comme si on ne pouvait pas donner comme instruction d’aérer les salle de classes durant les récréations.
Le summum, les porteurs de montre connectées, qui font la queue aux urgences, car la pile usée fait que celle ci, la montre connectée, affiche des fréquences cardiaques délirantes.
▻https://seenthis.net/messages/967337
Allemagne : doublement de la facture de gaz dans la région de Cologne - Le figaro corrigé _
▻https://www.lefigaro.fr/flash-eco/allemagne-doublement-de-la-facture-de-gaz-dans-la-region-de-cologne-2022080
La facture de gaz de plus de 2 millions de foyers et entreprises de la région de Cologne, dans l’ouest de l’Allemagne, va plus que doubler dès le 1er octobre, sur fond de hausse des prix et de réduction de livraisons pour cause de boycott par l’union européenne.
« Le prix du kilowattheure de gaz naturel passera (...) de 7,87 centimes à 18,43 centimes d’euros à partir du 1er octobre », a indiqué dans un communiqué RheinEnergie, le premier fournisseur important du secteur à donner une indication détaillée de la hausse prochaine des tarifs.
Cette hausse de 10,43 centimes représente une multiplication par environ 2,3 des prix du gaz pour les 2,5 millions de foyers et d’entreprises que fournit RheinEnergie dans la région de Cologne (ouest). Par exemple, dans une maison familiale avec une consommation annuelle de 15.000 kilowattheures les « nouveaux coûts annuels s’élèvent à environ 2918 euros, contre 1353 euros avant », a détaillé l’entreprise. RheinEnergie explique cette hausse par « l’augmentation de près de 450% des coûts d’approvisionnement en gaz » sur un an qui pèsent sur lui.
L’Allemagne, dépendait à 55% de Moscou pour ses importations avant la guerre. Les prix étaient déjà élevés avant le conflit, en raison d’une forte hausse de la demande mondiale d’énergie sur fond de reprise économique post-Covid-19.
le géant Uniper, proche de la faillite, a dû être secouru fin juillet par l’État, qui est entré à hauteur de 30% dans son capital. Berlin a également autorisé récemment le secteur à répercuter davantage sur ses clients les hausses de prix qu’ils subissent, au prix de nouvelles fortes hausses pour les ménages. Les augmentations dévoilées par RheinEnergie ne prennent d’ailleurs « pas en compte ces coûts supplémentaires », selon l’entreprise. La facture devrait donc être encore plus salée pour ses clients.
Du Mali au Zimbabwe, le lithium africain suscite des convoitises
▻https://www.voaafrique.com/a/du-mali-au-zimbabwe-le-lithium-africain-suscite-des-convoitises/6605128.html
Il y a x compagnies étrangères en Afrique, mais l’étasunien « VOA » ne veut pointer que la Chine
Les mines fournissent des emplois, mais les critiques disent que les populations locales ne voient pas assez les retombées de ces projets de plusieurs millions de dollars.
En 2021, le président congolais Félix Tshisekedi a déclaré que les personnes vivant dans les régions où se trouvent des mines « croupissent toujours dans la misère », alors que les multinationales étrangères prospèrent. Il a lancé un examen des contrats « minéraux contre infrastructures » conclus par son prédécesseur avec des sociétés minières chinoises.
Des montres de la marque Fitbit brûlaient le poignet L ‘essentiel
▻https://www.lessentiel.lu/fr/story/des-montres-de-la-marque-fitbit-brulaient-le-poignet-541025402321
La filiale de Google rappelle son modèle de smartwatch Ionic, susceptible d’occasionner des blessures à ses porteurs.
Coup dur pour Fitbit. La filiale du groupe Alphabet/Google a annoncé le rappel de sa montre connectée Ionic. Elle a motivé la mesure par des problèmes de surchauffe de la batterie #lithium-ion pouvant présenter un risque de brûlure dans « des cas très limités ». L’autorité américaine de la protection des consommateurs a fait état de 174 plaintes, dont deux mentionnant des brûlures du poignet au deuxième degré et quatre au troisième degré.
Remboursement
Fitbit a relativisé les cas de brûlure représentant selon ses chiffres « 0,01% des unités vendues », tout en disant mettre en place cette procédure « par excès de prudence ». Les détenteurs du modèle peuvent espérer se faire rembourser le montant d’achat même s’ils ne l’ont plus utilisé depuis longtemps. Ils peuvent en cas de renvoi de l’appareil obtenir en plus un rabais sur leurs prochains appareils Fitbit, selon le site dédié au rappel de la société. L’affichage au dos de la montre connectée du code FB503 fait cependant foi pour faire valoir ses droits.
#Fitbit a été racheté en 2020 par le groupe #Alphabet / #Google qui espère toujours concurrencer #Apple et ses #Apple_Watch avec notamment des fonctions pour superviser le rythme cardiaque et le sommeil.
Bretagne : L’impressionnant gisement de lithium de cette zone protégée attise les convoitises
►https://www.20minutes.fr/planete/3241907-20220225-bretagne-impressionnant-gisement-lithium-zone-protegee-at
Des élus régionaux s’inquiètent de potentiels forages sur la commune de Tréguennec, dans le Finistère, où une réserve de 66.000 tonnes de lithium serait enfouie
Finistère. A Tréguennec, un gisement de lithium sur une zone protégée du littoral cristallise les inquiétudes
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/quimper/finistere-a-treguennec-un-gisement-de-lithium-sur-une-z
Le sous-sol de Tréguennec, dans le Finistère, recèlerait un important gisement de #lithium. Alors quand la ministre de la Transition écologique affirme que « la France doit extraire ce métal blanc sur son territoire », l’inquiétude monte dans le Pays Bigouden. « Pas question d’avoir une exploitation minière ici » rétorquent élus et habitants, même si ce projet n’est pas d’actualité. Le site concerné est au coeur d’une zone où la biodiversité est protégée.
▻https://twitter.com/LesEchos/status/1494366378865922052
▻https://video.twimg.com/amplify_video/1494357360256729094/vid/320x320/bROsJrZiTZEAGycR.mp4?tag=14
ouh la ! ça ne me rajeunit pas tout ça, @vanderling …
La fièvre du lithium gagne le Portugal
►https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/04/la-fievre-du-lithium-gagne-le-portugal_6112250_3234.html
« Nous n’avons rien d’autre que cette nature et, en même temps, nous avons tout ce dont nous avons besoin, souffle cette agricultrice de 43 ans, qui élève, avec son mari, vingt-six vaches de la race autochtone barrosa, dont la viande est réputée dans tout le pays. Il n’y a pas de boutiques, pas de cinéma, mais ce paysage n’a pas de prix, de même que la qualité des produits de la terre et la pureté de l’eau des rivières. Avec 500 euros, nous vivons mieux que ceux qui, en ville, en gagnent 1 500. Mais si la mine vient, nous perdrons tout et nous devrons partir… »
#paywall 😶
Sur le promontoire rocheux qui domine « sa » vallée, Aida Fernandes ouvre les bras en grand, comme pour embrasser les collines verdoyantes qui lui font face, où serpentent des chemins de campagne. Rien ne vient troubler le silence qui règne sur ce paysage idyllique de bocages. Pas même le bruit des vaches à longues cornes, que l’on croise, plus souvent que les hommes, sur les routes en lacet qui mènent à #Covas_do_Barroso, hameau de 180 âmes du nord du Portugal.
« Nous n’avons rien d’autre que cette nature et, en même temps, nous avons tout ce dont nous avons besoin, souffle cette agricultrice de 43 ans, qui élève, avec son mari, vingt-six vaches de la race autochtone barrosa, dont la viande est réputée dans tout le pays. Il n’y a pas de boutiques, pas de cinéma, mais ce paysage n’a pas de prix, de même que la qualité des produits de la terre et la pureté de l’eau des rivières. Avec 500 euros, nous vivons mieux que ceux qui, en ville, en gagnent 1 500. Mais si la mine vient, nous perdrons tout et nous devrons partir... »
Alors que la #Serbie a annoncé par surprise, le 20 janvier, qu’elle mettait un terme au projet d’exploitation de mines de lithium le long de la rivière #Jadar, dans l’ouest du pays, par l’entreprise anglo-australienne #Rio_Tinto, après des mois de manifestations massives, le Portugal est sur le point de faire l’inverse. Lisbonne pourrait débloquer dans les prochaines semaines le projet de la plus grande mine à ciel ouvert d’Europe de l’Ouest de ce minerai stratégique, utilisé dans la fabrication des batteries des voitures électriques, sur les terres peu habitées de la région de #Barroso, classée au #Patrimoine_agricole_mondial, à 150 kilomètres au nord-est de Porto.
Six nouvelles zones
La société #Savannah_Resources, implantée à Londres, travaille sur le projet depuis 2017. Elle a obtenu le permis d’exploration et déjà réalisé les prospections qui lui ont permis d’identifier des gisements de #spodumène, des #minéraux très riches en lithium, renfermant près de 287 000 tonnes du précieux #métal. De quoi produire les #batteries de 500 000 #véhicules_électriques par an pendant une dizaine d’années, grâce à un projet de #mine_à_ciel ouvert de 542 hectares, comprenant quatre cratères profonds et un immense terril.
Il reste encore à cette société d’investissement britannique à rédiger la version définitive de l’étude de faisabilité, qui doit déterminer la #rentabilité du projet, le #coût de la production étant considérablement plus élevé que celui des bassins d’évaporation des saumures dont est extrait le lithium d’Amérique latine, où se trouvent les principales réserves mondiales. Et elle n’attend plus que l’avis des autorités portugaises sur l’étude d’#impact_environnemental. Les conclusions, imminentes, ont été repoussées après les élections législatives anticipées, qui ont eu lieu dimanche 30 janvier au Portugal.
S’il n’y a pas de contretemps, #Savannah espère commencer à produire du lithium dans deux ans, et promet pour cela 110 millions d’euros d’investissement. Elle n’est pas la seule à avoir flairé le filon. Les réserves de lithium ont éveillé l’appétit de nombreuses compagnies nationales et internationales, en particulier australiennes, qui ont déposé des demandes de prospections, ces dernières années. Et ce mercredi 2 février, le ministère de l’environnement portugais a donné son accord pour que des prospections soient lancées dans six nouvelles zones du pays. Leurs droits seront attribués grâce à un appel d’offres international dans les deux prochains mois.
Non seulement le gouvernement portugais du premier ministre socialiste, Antonio Costa, qui vient d’être reconduit au pouvoir avec une majorité absolue à l’Assemblée, est favorable à la production de lithium, considéré comme essentiel à la #transition_énergétique. Mais, assis sur des réserves confirmées de 60 millions de tonnes, les plus importantes de l’Union européenne, il souhaite qu’une #industrie_métallurgique de pointe se développe autour des mines. « Le pays a une grande opportunité économique et industrielle de se positionner sur la chaîne de valeur d’un élément crucial pour la #décarbonation », a encore déclaré, en décembre 2021, le ministre de l’environnement, Joao Pedro Matos Fernandes, qui espère qu’ « aucun gramme de lithium ne s’exportera .
L’enjeu est prioritaire pour le Portugal. Et pour l’Union européenne, qui s’est fixé comme objectif d’atteindre 25 % de la production mondiale de batteries d’ici à 2030, contre 3 % en 2020, alors que le marché est actuellement dominé par la Chine. Et les #fonds_de_relance européens #post-Covid-19, qui, pour le Portugal, s’élèvent à 16,6 milliards d’euros, pourraient permettre de soutenir des projets innovants. C’est, en tout cas, ce qu’espère la compagnie d’énergie portugaise #Galp, qui, en décembre 2021, s’est unie au géant de la fabrication de batterie électrique suédois #Northvolt pour créer un joint-venture, baptisé #Aurora, pour la construction, d’ici à 2026, de « la plus importante usine de transformation du lithium d’Europe », à #Sines ou à #Matosinhos.
Avec une capacité de production annuelle de 35 000 tonnes d’hydroxyde de lithium, cette usine de #raffinage pourrait produire 50 gigawattheures (GWh) de batteries : de quoi fournir 700 000 #voitures_électriques par an. Le projet, qui espère bénéficier des fonds de relance européens et aboutir en 2026, prévoit un investissement de 700 millions d’euros et la création de 1 500 #emplois directs et indirects. « C’est une occasion unique de repositionner l’Europe comme leader d’une industrie qui sera vitale pour réduire les émissions globales de CO2 », a souligné le président de Galp, Andy Brown, lors de la présentation. « Cette initiative vient compléter une stratégie globale basée sur des critères élevés de #durabilité, de #diversification des sources et de réductions de l’exposition des #risques_géopolitiques », a ajouté le cofondateur de #Northvolt, Paolo Cerruti. La proximité de mines serait un atout.
Résistance
D’autres projets de #raffinerie sont en cours de développement, comme celui de l’entreprise chimique portugaise #Bondalti, à #Estarreja, au sud de Porto, qui a annoncé en décembre 2021 s’être associée à la compagnie australienne #Reed_Advanced_Materials (#RAM). Mais, dans les régions convoitées, la #résistance s’organise et les élus se divisent sur la question. Le maire de la commune de #Boticas, à laquelle est rattachée Covas de Barroso, du Parti social-démocrate (PSD, centre droit), doute publiquement de sa capacité à créer de la richesse localement, et craint qu’elle ne détruise le #tourisme rural, la #gastronomie et l’#agriculture. Tandis qu’à 25 kilomètres de là, à #Montalegre, où la compagnie portugaise #Lusorecursos entend construire une mine à ciel ouvert sur une surface de 825 hectares avec une raffinerie, le maire socialiste, Orlando Alves, y est a priori favorable, à condition qu’elle obtienne la validation de son étude d’impact environnemental .
« C’est une occasion de combattre le #dépeuplement, explique-t-il. La réalité actuelle du territoire, c’est que les gens émigrent ou s’en vont dans les grandes villes, que les jeunes partent pour faire leurs études et ne reviennent pas. Sans habitant, il n’y aura plus de #tourisme_rural ni d’agriculture... » Au gouvernement, on essaie aussi de rassurer en rappelant que le pays compte déjà vingt-six mines de #feldspath « semblables à celle du lithium » .
« Près de 125 exploitations agricoles et la réserve de biosphère transfrontalière #Gerês-Xures se trouvent dans un rayon de 5 kilomètres autour du projet de #Montalegre. Et, ces derniers temps, des jeunes reviennent pour devenir apiculteurs ou produire des châtaignes... », rétorque Armando Pinto, 46 ans, professeur et coordinateur de la plate-forme #Montalegre_com_Vida (« Montalegre vivante »). Le 22 janvier, près de 200 personnes ont manifesté dans les rues de cette commune dominée par les ruines d’un château médiéval.
Conscient de l’importance de rallier l’opinion publique, lors d’une conférence sur les « #mines_vertes » , organisée en mai 2021, le ministre Matos Fernandes a insisté sur l’importance « d’aligner les intérêts de l’#économie et de l’#industrie en général avec ceux des communautés locales », pour qu’elles perçoivent des « bénéfices mutuels . Pour y remédier, le directeur général de Savannah, #David_Archer, a assuré qu’il tâchera de recycler l’#eau utilisée sur place, qu’il investira près de 6 millions d’euros pour construire une #route de contournement du village, qu’il créera 200 #emplois_directs, ou qu’il versera des #fonds_de_compensation de 600 000 euros par an pour les communautés affectées par la mine. Sans parvenir à convaincre les habitants de Covas, dont le village est parsemé de graffitis clamant « #Nao_a_minas » (« non aux mines »).
« Pas de #sulfure »
« Il y a toujours des impacts, mais si le projet est bien bâti, en utilisant les dernières technologies pour le traitement et l’#exploitation_minière, elles peuvent être très acceptables, estime l’ingénieur Antonio Fiuza, professeur émérite à l’université de Porto. L’avantage est que les roches qui renferment le lithium sont des #pegmatites qui ne contiennent pas de sulfures, ce qui rend le risque de #contamination de l’eau très limité. » Selon ses calculs, si l’intégralité des réserves connues de lithium du Portugal est exploitée, elles pourraient permettre la construction de batteries pour 7,5 millions de véhicules électriques.
« Pour nous, un projet si grand pour un si petit territoire, c’est inconcevable. Nous sommes tous des petits fermiers et il n’y a pas d’argent qui compense la destruction des montagnes », résume Aida Fernandes. Ses deux jeunes enfants sont scolarisés à Boticas, à une vingtaine de kilomètres de là. Il n’y a que quatre autres enfants à Covas do Barroso, un hameau sans école, ni médecin. « Il y a bien sûr des problèmes dans les villages de l’intérieur du pays, mais les mines ne peuvent pas être une solution, dit Nelson Gomes, porte-parole de la plate-forme Unis en défense de Covas do Barroso. On n’est pas des milliers ici et personne ne voudra travailler dans des mines. Des gens viendront d’ailleurs et nous, on devra partir. Quand les cours d’eau seront déviés et pollués, les terres agricoles détruites et que la mine fermera, douze ans plus tard, que se passera-t-il ? Ils veulent nous arracher un bras pour nous mettre une prothèse... »
►https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/04/la-fievre-du-lithium-gagne-le-portugal_6112250_3234.html
#lithium #Portugal #mines #extractivisme
#green-washing #Europe
Quand la Transition gagne le nord (59)
►https://chez.renart.info/?Quand-la-Transition-gagne-le-nord
Que nous veulent-ils tous en ce moment ?
En cinq jours, notre région aura reçu 26 ministres européens de l’Industrie, un président-candidat, et trois concurrents à la présidentielle, entre le bassin minier et Lille.
Que nous veulent-ils ?
1. Que l’on pleure ensemble notre désolation industrielle.
2. Que l’on adhère à leurs plans de Transition.
Sans eux, nous ne serions que de pauvres hères n’attendant rien que de ressortir les bleus pour redescendre dans les mines.
Parce que notre région est également dévastée par le chômage et l’industrie, ils se croient les bienvenus à venir larguer ici leurs malfaisances.
Après 200 ans d’exploitation houillère, les Hauts-de-France sont déjà la première région de production d’électricité éolienne de l’Hexagone.
Dunkerque, qui se voit imposer une usine éolienne offshore au large de ses 14 usines SEVESO, vient d’apprendre en outre l’arrivée de la troisième giga-usine pour voitures électriques de la région.
La France roule à tombeau ouvert, depuis les rives de la Mer du nord, vers sa « décarbonation ». Mais les métaux rares sont rares.
Un rapport ministériel annonce déjà un plan de « sécurisation » de la filière. Oui, ils vont bien rouvrir les mines, et jusque dans les grands fonds marins.
La semaine a débuté à Lens avec le « Conseil compétitivité » des 26 ministres européens de l’Industrie : « L’Europe de l’industrie se réunit à Lens pour être transformée, déclare la secrétaire d’État Agnès Pannier-Runacher.
L’idée est de faire venir les ministres sur des sujets nouveaux, et d’actualité, comme la décarbonation de l’industrie [1]. »
Yannick Jadot embraye le soir-même avec sa « Tournée des possibles », à Lille, « sur une terre de combats, une terre de réindustrialisation », qui doit voir accélérée la transition écologique.
L’interview d’Emmanuel Macron dans La Voix du nord au même moment met un terme au suspense : une troisième « giga-factory » de composants de voitures électriques ouvrira bien à Dunkerque, et la région est déjà rebaptisée « La Vallée européenne de la batterie électrique » [2].
Le président verse dès le lendemain, à Liévin, sa larme présidentielle en mémoire des 42 mineurs de la Fosse n°3 tués lors de l’accident de 1974. Tout juste Marine Le Pen parvient-elle à s’intercaler à Bruay-la-Buissière, dénonçant les promesses présidentielles, et les « emplois industriels supprimés depuis qu’Emmanuel Macron a été ministre de l’Économie [3] »
. Zemmour clôture cette semaine pénible samedi 5 février par un meeting à Lille. Il était déjà à Calais il y a deux semaines, discourant face à la mer, le regard porté vers le Brexit, contre les « technocrates européens », mais pour de plus subtiles « coopérations industrielles » dans le nucléaire, le spatial et les nouvelles technologies.
Comment sauver la « France éternelle » en la défigurant du nord au midi – mais avec des technocrates bien de chez nous, diplômés de Sciences Po (comme Zemmour), et de l’ENA (comme sa directrice de campagne).
Que d’attention portée à notre avenir, par des candidats et ministres débarqués avec leurs projets industriels sous le bras.
On y a droit tous les cinq ans – remember le « Plan Marshall de la réindustrialisation » de Macron en 2017. Le président revient cette année, avec à son catalogue, trois usines de batteries. Mais derrière les mots-clés de « Souveraineté » et de « Transition écologique » se cache le pillage des métaux rares partout sous Terre. Voilà pourquoi reviennent depuis quelques semaines les bruits d’ouverture de mines en France et d’exploration des grands fonds marins.
La rapacité de la transition « écologique »
En plus des deux « giga-usines » de batteries en construction à Douai (Renault) et Douvrin (PSA-Total), l’entreprise grenobloise Verkor (avec un K comme Konnard), spécialisée dans les cellules de batteries, se posera donc donc dans le port de Dunkerque en 2025. Ses 5 000 emplois directs et indirects s’ajouteront aux 45 000 qui font déjà des Hauts-de-France la première région automobile [4].
Voyons les quantités de minerais qu’il faut acheminer dans le nord, nécessaires à ladite « transition » . . . . . . . . . .
Nos technocrates à la manœuvre
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Vers les grands fonds et au delà
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En attendant, nous voyons défiler les candidats à la gestion du pillage, tous plus pressés d’aller plus vite et plus profond que le préposé précédent. Et nous n’espérons, du fond des mines, qu’un seul grand cri : qu’ils dégagent tous !
L’intégralité de cet article : ►https://chez.renart.info/?Quand-la-Transition-gagne-le-nord
Le #BRGM, après avoir déjà salopé tant de paysages, a déjà recensé 41 sites potentiels d’extraction du #lithium en #France, principalement sous le Massif central et le Massif armoricain [7].
[7] Ressources métropolitaines en lithium et analyse du potentiel par méthodes de prédictivité, Rapport du BRGM, décembre 2018.
Pris au piège dans une voiture électrique en feu, un homme gravement brûlé à Villeneuve-lès-Béziers Dimanche 13 juin 2021 Par Clara Guichon, France Bleu Hérault
▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/pris-au-piege-dans-sa-voiture-electrique-un-homme-gravement-blesse-a-vill
Une voiture électrique a pris feu, ce dimanche 13 juin 2021, sur la commune de Villeneuve-lès-Béziers (Hérault). Les flammes ont blessé deux personnes. L’une d’entre elle est gravement touchée. Selon les secours, près de la moitié de son corps a été brûlé au troisième degré. L’homme a été évacué par hélicoptère. La deuxième personne, plus épargnée par l’incendie, a également été transportée au centre hospitalier.
L’enquête doit déterminer les causes de l’incendie. La voiture est en tout cas calcinée. Les flammes se sont étendues sur une surface de 100 m² autour du véhicule.
#batterie #électricité #batteries #lithium-ion #transports #mobilité #transport #énergie #Actualités_High-Tech #High_Tech #technologisme #voiture_électrique
Quatre explosions de batteries de trottinettes en huit jours, les pompiers de Bruxelles appellent à la vigilance et au respect des règles
Les pompiers sont intervenus dimanche matin après l’explosion d’une batterie de trottinette qui était en train de charger dans un appartement de la chaussée de Louvain à Evere.
L’occupant des lieux souffre de brûlures au premier degré. Les pompiers bruxellois recensent quatre incidents similaires en huit jours de temps et appellent les utilisateurs à recharger les batteries de leurs équipements électriques dans les conditions requises par le fabricant.
Les pompiers se sont souvent déplacés ces derniers jours pour des cas similaires, notamment par deux fois dans l’entrepôt d’un loueur professionnel de trottinettes électriques.
#batterie #électricité #batteries #lithium-ion #transport #trottinette #trottinettes #mobilité #transport #gentrification #transports #alternatives_à_la_voiture #énergie #Actualités_High-Tech #High_Tech #technologisme
Source : ▻https://www.rtbf.be/info/belgique/detail_quatre-explosions-de-batteries-de-trottinettes-en-huit-jours-les-pompier
C’est comme les #tesla , quand la batterie explose, il faut la plonger dans l’eau
En Californie, accident mortel avec une Tesla apparemment sans conducteur
▻https://www.rts.ch/info/monde/12133551-en-californie-accident-mortel-avec-une-tesla-apparemment-sans-conducteu
Deux hommes sont morts au Texas dans l’accident d’une Tesla à bord de laquelle il n’y avait apparemment personne derrière le volant, ont indiqué dimanche le Wall Street Journal et la chaîne de télévision locale KPRC2.
Le véhicule roulait à vive allure quand il s’est écrasé samedi soir contre un arbre et a pris feu, selon ces médias. Les autorités n’ont retrouvé que deux individus, l’un à la place du passager et l’autre sur le siège arrière.
▻https://www.rts.ch/2021/04/19/04/13/12133544.image?w=1280&h=720
« Les premiers éléments de l’enquête, qui n’est pas encore terminée, montrent qu’il n’y avait personne au volant du véhicule », a indiqué un responsable de la police du comté de Harris, Mark Herman, au Wall Street Journal.
Ils n’avaient pas encore déterminé dimanche si l’airbag du siège du conducteur s’était déployé et si le système d’assistance à la conduite du véhicule était enclenché au moment de la collision.
Un véhicule pas encore autonome, selon Tesla
Sur son site internet, Tesla prévient que les systèmes d’assistance à la conduite qu’ils proposent ne rendent pas le véhicule autonome et que la supervision active d’un conducteur reste nécessaire.
Mais des vidéos montrent régulièrement des Tesla avec des conducteurs endormis ou sans les mains sur le volant pendant un temps prolongé.
ats/ther
#tesla #piege_à_cons #elon_musk #baudruche #Actualités_High-Tech #High_Tech #voiture_électrique #IA #algorithme #intelligence_artificielle #technologisme
Version française de ▻https://seenthis.net/messages/911615 (François Isabel)
Les géants du numérique nous prennent-ils pour des idiots ? Anouch Seydtaghia
Deux Américains sont morts dans l’accident d’une Tesla Model S au Texas. D’après les forces de police, il n’y avait personne au volant au moment des faits. Sommes-nous devenus naïfs face à la technologie ou est-ce la faute des géants de la tech ?
Un accident mortel lors duquel personne ne conduisait la Tesla Model S, semble-t-il. La voiture est sortie de la route et a heurté un arbre avant de prendre feu. Dans un tweet publié le 18 avril toutefois, le PDG de Tesla, Elon Musk, est formel. Selon lui, l’Autopilot n’était pas en marche au moment de l’accident et il assure que le « Full-Driving System » n’avait pas été acheté pour ce véhicule.
Est-ce de la faute de Tesla, qui joue sans cesse avec les mots en affirmant que ses voitures sont presque autonomes ? Ou est-ce la faute des occupants du véhicule, qui ont mis leur destin entre les mains d’une technologie non aboutie ?
Même si ce type d’accident est extrêmement rare, il met en lumière certaines de nos faiblesses, dont celle de trop faire confiance à la technologie.
Reconnaissance vocale
Aujourd’hui, les systèmes de reconnaissance vocale sur smartphone font des merveilles. Nous passons de plus en plus de temps, dans les voitures, à dicter nos messages en roulant. Même si nous gardons les yeux sur la route, c’est une source de distraction.
Plus la technologie évolue, plus la tentation d’aller plus loin est grande, comme de participer à une vidéoconférence depuis son véhicule. Il semblerait que certains installent leur téléphone sur le tableau de bord, ce qui est un comportement illégal et irresponsable.
Quand les services sont performants et la qualité de connexion puissante, il est difficile, pour certains, de résister à l’envie de pousser de nouvelles limites, quitte à adopter des comportements dangereux.
Lève la tête avec Google
Certains géants du numérique pensent alors que les utilisateurs ont besoin d’une application pour que notre téléphone nous enjoigne à regarder autour de nous dans l’espace public. C’est ce qu’estime Google avec l’application « Heads up » qui incitera à regarder devant nous si un mouvement de marche est détecté par le téléphone. Pour l’instant, cette fonctionnalité n‘est disponible que sur les smartphones Pixel de Google.
En d’autres mots, la société qui nous a rendu accro aux smartphones nous fournit un outil pour éviter de se cogner contre un lampadaire.
Bien sûr, la technologie permet d’accomplir des choses extraordinaires, mais il faudrait évaluer ce que la technologie nous apporte concrètement, sans « avaler » toutes les innovations comme des moutons. Il est temps d’être un peu plus critique, un peu plus responsable et surtout… un peu moins connecté.
Source : ▻https://www.rts.ch/info/culture/12152127-les-geants-du-numerique-nous-prennentils-pour-des-idiots.html
autre petitesse : il a fallu 100 000 l d’eau et 4 heures pour finalement éteindre le foyer de l’ #incendie dans la batterie #lithium-ion.
▻https://www.handelsblatt.com/finanzen/maerkte/aktien/aktie-unter-der-lupe-nach-dem-model-s-crash-in-texas-wie-geht-es-mit-der-tesla-aktie-weiter/27113088.html
La Face cachée des #énergies_vertes
Voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires… La transition énergétique laisse entrevoir la promesse d’un monde plus prospère et pacifique, enfin libéré du pétrole, de la pollution et des pénuries. Mais cette thèse officielle s’avère être un mythe : en nous libérant des combustibles fossiles, nous nous préparons à une nouvelle dépendance à l’égard des métaux rares. De graves problèmes écologiques et économiques pour l’approvisionnement de ces ressources stratégiques ont déjà commencé. Et si le « monde vert » qui nous attend se révélait être un nouveau cauchemar ?
▻http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/61421_1
#film #film_documentaire #documentaire
#COP21 #COP_21 #transition_énergétique #technologie #technologies_vertes #voiture_électrique #énergies_propres #extractivisme #mines #green-washing #greenwashing #délocalisation_de_la_pollution #pétrole #métaux_rares #néodyme #cobalt #graphite #lithium #photovoltaïque #énergie_solaire #énergie_éolienne #éolienne #solaire #dépendance #RDC #République_démocratique_du_Congo #Australie #Chili #Bolivie #Indonésie #Chine #industrie_minière #Mongolie #Terres_rares #eaux_usées #radioactivité #réfugiés_des_technologies_vertes #eau #IDPs #déplacés_internes #cuivre #santé #Chuquicamata #cancer #Aliro_Boladas #centrales_à_charbon #modèle_économique_extractiviste #énergies_renouvelables #engie #Norvège #charbon #hypocrisie #green_tech #zéro_émissions #changement_climatique #Jean-Louis_Borloo #ADEME #Renault #bornes_électriques #Rapport_Syrota #Jean_Sirota #BYD #EDF #Photowatt #Péchiney_métallurgie #magnésium #nationalisme_des_ressources #Bolivie #recyclage #déchets #décharges_sauvages #Neocomp #fausse_transition #sobriété #progrès_technologique #décroissance #énergies_renouvelables
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déjà signalé par @odilon sur seenthis :
▻https://seenthis.net/messages/888273
« La face positive des énergies vertes »
Le documentaire « La face cachée des énergies vertes » est passé fin novembre sur Arte. Truffé d’erreurs et d’arguments partisans, allant jusqu’à comparer le problème des pales d’éoliennes, soit disant non recyclables, à celui posé par les déchets nucléaires !
Autre exemple : ce documentaire assène que les énergies vertes et que les batteries nécessitent obligatoirement l’utilisation de terres rares. Ce n’est pourtant pas du tout l’avis de l’Ademe. D’autre part, le photovoltaïque n’utilise jamais de terres rares. Et pour l’éolien et les voitures électriques, leur utilisation dans les moteurs à aimants permanents permet de gagner en performances, mais cet usage n’est ni systématique, ni indispensable.
Cet article présente :
– La quinzaine d’erreurs grossières parmi les très nombreuses qui émaillent ce documentaire.
– Le cercle vertueux du photovoltaïque et de l’éolien : plus on en installe, plus on réduit les émissions de gaz carbonique.
– Que nos voitures contiennent davantage de terres rares que les voitures électriques sans moteurs à aimants permanents.
– Pour qui roule le journaliste Guillaume Pitron, à l’origine de ce documentaire.
En se fondant sur les avis qui se colportent, principalement sur la production des terres rares utilisées dans les énergies vertes, Guillaume Pitron, qui a enquêté dans une douzaine de pays, nous fait visiter quelques sites d’exploitation qui portent atteinte à l’environnement et à la santé des travailleurs.
Hélas ce documentaire est gâché autant par sa partialité, que par de très nombreuses erreurs grossières.
►https://www.passerelleco.info/article.php?id_article=2390
►https://seenthis.net/messages/894307
Geologic and anthropogenic sources of contamination in settled dust of a historic mining port city in northern Chile: health risk implications
Chile is the leading producer of copper worldwide and its richest mineral deposits are found in the Antofagasta Region of northern Chile. Mining activities have significantly increased income and employment in the region; however, there has been little assessment of the resulting environmental impacts to residents. The port of Antofagasta, located 1,430 km north of Santiago, the capital of Chile, functioned as mineral stockpile until 1998 and has served as a copper concentrate stockpile since 2014. Samples were collected in 2014 and 2016 that show elevated concentrations of As, Cu, Pb, and Zn in street dust and in residents’ blood (Pb) and urine (As) samples. To interpret and analyze the spatial variability and likely sources of contamination, existent data of basement rocks and soil geochemistry in the city as well as public-domain airborne dust were studied. Additionally, a bioaccessibility assay of airborne dust was conducted and the chemical daily intake and hazard index were calculated to provide a preliminary health risk assessment in the vicinity of the port. The main conclusions indicate that the concentrations of Ba, Co, Cr, Mn, Ni, and V recorded from Antofagasta dust likely originate from intrusive, volcanic, metamorphic rocks, dikes, or soil within the city. However, the elevated concentrations of As, Cd, Cu, Mo, Pb, and Zn do not originate from these geologic outcrops, and are thus considered anthropogenic contaminants. The average concentrations of As, Cu, and Zn are possibly the highest in recorded street dust worldwide at 239, 10,821, and 11,869 mg kg−1, respectively. Furthermore, the contaminants As, Pb, and Cu exhibit the highest bioaccessibilities and preliminary health risk indices show that As and Cu contribute to elevated health risks in exposed children and adults chronically exposed to dust in Antofagasta, whereas Pb is considered harmful at any concentration. Therefore, an increased environmental awareness and greater protective measures are necessary in Antofagasta and possibly other similar mining port cities in developing countries.
L’association #Vernunftkraft
Aufgeklärte und deshalb zu Recht besorgte Bürger dieses Landes (▻https://www.vernunftkraft.de/bundesinitiative) erkennen hinsichtlich der Rationalität energiepolitischer Entscheidungen nicht hinnehmbare Defizite.
Die Zerstörung von Wäldern zwecks Ansiedlung von volkswirtschaftlich sinnlosen Windindustrieanlagen ist dabei die Spitze des Eisbergs.
Zentrale Elemente der gegenwärtigen Energiepolitik sind extrem unvernünftig.
Daher möchten wir der Vernunft Kraft geben.
▻https://www.vernunftkraft.de
La guerre des métaux rares. La face cachée de la transition énergétique et numérique
En nous émancipant des énergies fossiles, nous sombrons en réalité dans une nouvelle dépendance : celle aux métaux rares. Graphite, cobalt, indium, platinoïdes, tungstène, terres rares… ces ressources sont devenues indispensables à notre nouvelle société écologique (voitures électriques, éoliennes, panneaux solaires) et numérique (elles se nichent dans nos smartphones, nos ordinateurs, tablettes et autre objets connectés de notre quotidien). Or les coûts environnementaux, économiques et géopolitiques de cette dépendance pourraient se révéler encore plus dramatiques que ceux qui nous lient au pétrole.
Dès lors, c’est une contre-histoire de la transition énergétique que ce livre raconte – le récit clandestin d’une odyssée technologique qui a tant promis, et les coulisses d’une quête généreuse, ambitieuse, qui a jusqu’à maintenant charrié des périls aussi colossaux que ceux qu’elle s’était donné pour mission de résoudre.
▻http://www.editionslesliensquiliberent.fr/livre-La_guerre_des_m%C3%A9taux_rares-9791020905741-1-1-
Rapport ADEME 2012 :
Énergie et patrimoine communal : enquête 2012
L’enquête « Énergie et patrimoine communal » est menée tous les cinq ans depuis 1990. Elle porte sur les consommations d’énergie et les dépenses payées directement par les communes sur trois cibles principales : le patrimoine bâti, l’éclairage public et les carburants des véhicules.
▻https://www.ademe.fr/energie-patrimoine-communal-enquete-2012
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Rapport ADEME 2015 :
Quel mix énergétique pour les années 2030-2050 ? L’ADEME actualise son scénario Énergie Climat et propose des mesures pour contribuer à la déclinaison du plan CLIMAT.
Les objectifs ambitieux du Plan Climat lancé par Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, confirment la stratégie volontariste de la France pour la transition énergétique. Dans le contexte actuel de mise à jour de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), l’actualisation du scénario énergie-climat de l’ADEME vient contribuer aux réflexions pour mettre en oeuvre ces objectifs.
Cette contribution est double : d’une part, l’actualisation des « Visions énergétiques » de l’ADEME, qui souligne l’enjeu que représente l’atteinte des objectifs ambitieux inscrits dans la loi, et d’autre part, l’étude « Propositions de mesures de politiques publiques pour un scénario bas carbone », qui propose une liste de mesures concrètes à mettre en oeuvre.
▻https://www.ademe.fr/recherche-innovation/construire-visions-prospectives/scenarios-2030-2050-vision-energetique-volontariste
En #Géorgie, la révolte de la “capitale du #manganèse” contre une exploitation hors de contrôle
Le développement de technologies comme les voitures électriques a fait grimper la demande de manganèse. À #Tchiatoura, où cette ressource est abondante, on en paie les conséquences : excavations à tout-va, paysage saccagé, maisons qui s’effondrent, et main-d’œuvre mal payée.
La grogne sociale monte depuis 2019 dans le district de Tchiatoura, ancienne “capitale” soviétique de la production de manganèse. Depuis trois mois, 3 500 mineurs sont en #grève pour réclamer la hausse de leurs salaires (qui ne dépassent pas 250 euros) et une meilleure assurance maladie. À la mi-mai, quelques mineurs du village de #Choukrouti, près de Tchiatoura, se sont cousus la bouche et ont entamé une #grève_de_la_faim, rapporte le site géorgien Ambebi.
Face au silence des autorités locales et nationales, depuis le 31 mai, dix familles font un sit-in devant l’ambassade des États-Unis (la puissance occidentale la plus influente en Géorgie), à Tbilissi, la capitale. “Les gens réclament des compensations pour leur maison et demandent l’aide des diplomates étrangers”, pour rappeler à l’ordre la compagnie privée #Georgian_Manganese, filiale géorgienne de la société britannique #Stemcor, explique le site Ekho Kavkaza.
Les habitants protestent contre les dégâts écologiques, économiques et culturels causés par une extraction intensive à ciel ouvert du manganèse. Utilisé dans la fabrication de l’acier, la demande pour ce métal est en forte croissance, notamment pour les besoins de l’industrie des véhicules électriques, des piles, des batteries et circuits électroniques.
►https://www.courrierinternational.com/article/degats-en-georgie-la-revolte-de-la-capitale-du-manganese-cont
En #Géorgie, la révolte de la “capitale du #manganèse” contre une exploitation hors de contrôle
Le développement de technologies comme les voitures électriques a fait grimper la demande de manganèse. À #Tchiatoura, où cette ressource est abondante, on en paie les conséquences : excavations à tout-va, paysage saccagé, maisons qui s’effondrent, et main-d’œuvre mal payée.
La grogne sociale monte depuis 2019 dans le district de Tchiatoura, ancienne “capitale” soviétique de la production de manganèse. Depuis trois mois, 3 500 mineurs sont en #grève pour réclamer la hausse de leurs salaires (qui ne dépassent pas 250 euros) et une meilleure assurance maladie. À la mi-mai, quelques mineurs du village de #Choukrouti, près de Tchiatoura, se sont cousus la bouche et ont entamé une #grève_de_la_faim, rapporte le site géorgien Ambebi.
Face au silence des autorités locales et nationales, depuis le 31 mai, dix familles font un sit-in devant l’ambassade des États-Unis (la puissance occidentale la plus influente en Géorgie), à Tbilissi, la capitale. “Les gens réclament des compensations pour leur maison et demandent l’aide des diplomates étrangers”, pour rappeler à l’ordre la compagnie privée #Georgian_Manganese, filiale géorgienne de la société britannique #Stemcor, explique le site Ekho Kavkaza.
Les habitants protestent contre les dégâts écologiques, économiques et culturels causés par une extraction intensive à ciel ouvert du manganèse. Utilisé dans la fabrication de l’acier, la demande pour ce métal est en forte croissance, notamment pour les besoins de l’industrie des véhicules électriques, des piles, des batteries et circuits électroniques.
►https://www.courrierinternational.com/article/degats-en-georgie-la-revolte-de-la-capitale-du-manganese-cont
« Notre crime est d’avoir bâti un modèle viable sans le FMI » - Entretien avec Evo Morales
▻https://lvsl.fr/notre-crime-est-davoir-bati-un-modele-viable-sans-le-fmi-entretien-avec-evo-mor
En novembre 2019, un coup d’État ébranlait la Bolivie et mettait fin à treize ans de pouvoir du Mouvement vers le socialisme (MAS). Le Vent Se Lève a suivi de près ces événements, qui ont vu un gouvernement libéral et pro-américain, contenant des éléments d’extrême-droite, prendre la main sur le pays. Dans cet entretien avec Evo Morales, nous revenons sur la situation dans laquelle se trouve la Bolivie depuis le coup d’État, ses causes et sa genèse, ainsi que sur les perspectives pour l’opposition. Nous avons souhaité inscrire ces enjeux dans l’histoire longue de la Bolivie, caractérisée par d’intenses conflits sociaux et un incessant combat pour l’indépendance nationale, sur lesquels l’ex-syndicaliste devenu président est revenu en détail. Entretien réalisé par Denis Rogatyuk et Bruno Sommer. Traduit par Nubia Rodríguez, Marine Lion, Maïlys Baron, Rachel Rudloff et Adria Sisternes.
Le 24 juillet dernier, le chef de l’entreprise de voitures électriques Tesla, a lui aussi sous-entendu sa participation à la réalisation du coup d’État.
Ce coup d’État visait nos ressources naturelles, notre lithium. Nous avions décidé d’industrialiser le lithium. Nous avions signé des contrats avec l’Europe et la Chine. Nous avions décidé que les Etats-Unis ne feraient pas partie de notre marché pour le lithium. Nous avions consigné dans l’agenda patriotique du Bicentenaire quarante-et-une usines, plus de quinze pour le chlorure de potassium, le carbonate de lithium, l’hydroxyde de lithium et trois pour la création de batteries au lithium. Les autres usines étaient destinées à des intrants mais aussi à des sous-produits alimentaires et des médicaments. Ainsi, nous avions décidé que les États-Unis ne feraient pas partie de notre marché de lithium, et ce fut notre crime.
MiningWatch Portugal est un réseau de monitoring indépendant conçu pour soutenir la société civile et les communautés locales confrontées aux projets miniers proposés au #Portugal. À cet égard, le réseau réalise des activités de suivi et d’analyse des projets miniers prévus dans notre pays. En cas de besoin, il contribue aux actions de plaidoyer pour influencer les décideurs au Portugal et dans l’UE afin que les communautés locales puissent exprimer leurs préoccupations et leurs revendications, et façonner leur propre avenir.
▻https://www.miningwatch.pt/index-fr.html
The spiralling environmental cost of our lithium battery addiction
▻https://www.wired.co.uk/article/lithium-batteries-environment-impact
As the world scrambles to replace fossil fuels with clean energy, the environmental impact of finding all the lithium required could become a major issue in its own right Here’s a thoroughly modern riddle : what links the battery in your smartphone with a dead yak floating down a Tibetan river ? The answer is lithium – the reactive alkali metal that powers our phones, tablets, laptops and electric cars. In May 2016, hundreds of protestors threw dead fish onto the streets of Tagong, a town (...)
Quand les voitures électriques prennent feu…
▻http://carfree.fr/index.php/2019/10/07/quand-les-voitures-electriques-prennent-feu
Voici un dommage collatéral (un de plus) de la généralisation envisagée des voitures électriques. Apparemment, elles peuvent être sujettes à embrasement, ce qui pose des problèmes très spécifiques pour éteindre Lire la suite...
#Destruction_de_la_planète #Fin_de_l'automobile #Belgique #bmw #eau #lithium #pollution #tesla #voiture_électrique
Amusant : les « marchés » se sont plantés en spéculant sur l’essor des véhicules électriques. Le #lithium n’a plus la cote.
La voiture électrique en panne de batterie n’a plus la cote : le prix du lithium s’effondre | Atlantico.fr
▻https://www.atlantico.fr/decryptage/3577463/la-voiture-electrique-en-panne-de-batterie-n-a-plus-la-cote--le-prix-du-li
Les anticipations de besoin en lithium depuis 2015 avaient déclenché une spéculation effrénée et du coup, fait exploser les prix et les investissements. Depuis quelques mois, les marchés ont pris conscience que la demande en batterie pour les voitures électriques ne serait pas aussi importante que l’ampleur des mouvements écologistes le laissait présager. Les prix se sont retournés à la baisse.
.../...
L’offre de véhicule électrique est devenue excédentaire et les constructeurs notent une évolution dans le comportement du consommateur. La voiture électrique est certes plus propre à l’usage que la voiture à carburation, mais son bilan carbone est-il véritablement meilleur que la voiture à essence (ou même au diesel), compte tenu des progrès technologiques réalisés sur les moteurs, compte tenu de la pollution entrainée par l’exploitation du lithium et des difficultés de recyclage des vieilles batteries. Sans parler des difficultés de recharge des batteries qui limitent actuellement le développement de l’électrique.
#accaparement (spéculatif)
Un article dont j’ai donné le lien il y a 2 semaines aborde la question soulevée par @sombre d’une manière globale :
Between the Devil and the Green New Deal • Commune
▻https://seenthis.net/messages/794041
Glencore ferme la plus grande mine de cobalt au monde en RDC Sandrine Hochstrasser/jvia - 7 Aout 2019 - RTS
►https://www.rts.ch/info/economie/10616500-glencore-ferme-la-plus-grande-mine-de-cobalt-au-monde-en-rdc.html
République démocratique du Congo. L’entreprise zougoise d’extraction et de négoce de matières premières invoque des raisons économiques.
La majorité du cobalt est extrait en République démocratique du Congo, et la mine de Mutanda fournit un cinquième du cobalt mondial. Ce minerai est d’ailleurs considéré comme celui du futur : il est utilisé pour produire des batteries rechargeables et se retrouve donc dans les appareils électroniques - les ordinateurs, les téléphones mobiles - et dans les voitures électriques, dont la production augmente chaque année.
. . . . . .
Pourquoi le prix du cobalt s’effondre-t-il, alors qu’il s’agit d’un minerai d’avenir ? Il y a quelques années, les investisseurs ont misé sur ce minerai, rêvant du boom des voitures électriques. Le prix du cobalt a donc flambé en mars 2018. Son extraction a fortement augmenté, il y a eu une vraie ruée sur le cobalt en RDC... mais le marché des voitures électriques, lui, n’a pas encore explosé. Résultat : la production est plus importante que la demande et les prix s’effondrent.
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Voiture électrique : l’industrie du lithium en surcapacité
▻https://www.latribune.fr/entreprises-finance/green-business/voiture-electrique-l-industrie-du-lithium-en-surcapacite-825230.html
Entre production accélérée de ce composant essentiel des batteries et croissance ralentie du marché du véhicule électrique dans le monde, les prix ont chuté de 30% depuis la mi-2018, et la filière souffre. Mais les industriels veulent être prêts pour le vrai décollage de la voiture électrique, sur lequel tout le monde s’accorde sans en connaître précisément l’échéance.
Entre 2015 et 2019, les cours du lithium ont triplé. Une conséquence logique pour ce composant central des batteries lithium-ion, aujourd’hui les plus répandues pour les véhicules électriques, alors que le marché mondial franchissait le cap des 5 millions de véhicules.
Mais les efforts menés pour accroître la production se sont avérés trop efficaces, alors que la croissance des ventes connaissait ses premiers ralentissements, notamment en Chine, premier marché au monde. Pourtant, elles y ont enregistré une hausse de 90% au premier trimestre 2019 en comparaison de l’année précédente. Mais c’est deux fois moins que la hausse observée sur la même période entre 2017 et 2018.
Or, dans le même temps, six nouvelles mines ont ouvert en Australie depuis 2017 et le premier producteur mondial prévoit d’accroître sa production de 23% dans les deux prochaines années. Le Chili, autre gros producteur, prévoirait de doubler la sienne dans les quatre ans. Logiquement, cette situation de surcapacité a entraîné un effondrement des prix de 30% depuis la mi-2018.
Mais cela ne semble pas s’arrêter là car Morgan Stanley s’attend à voir le prix de la tonne de lithium en provenance d’Amérique du sud passer prochainement sous la barre des 10.000 dollars et le prix moyen converger dans une fourchette de 7.000 à 8.100 dollars la tonne à l’horizon 2025.
Et les producteurs doivent faire face à d’autres difficultés, notamment un goulet d’étranglement dans la chaîne de valeur au stade de la transformation du minerai brut en produit fini, des temps plus longs de mise en service de leurs installations ou encore de moins bonnes conditions de crédit.
Merci @simplicissimus nous nous sentons concernés étant les heureux propriétaire d’une Nissan Leaf électrique depuis 2014 (et notre porte-feuille sent très bien la différence avec une voiture essence, mais peut-être que la l’environnement aussi sent la différence...)
Glencore ferme la plus grande mine de cobalt au monde en RDC Sandrine Hochstrasser/jvia - 7 Aout 2019 - RTS
►https://www.rts.ch/info/economie/10616500-glencore-ferme-la-plus-grande-mine-de-cobalt-au-monde-en-rdc.html
République démocratique du Congo. L’entreprise zougoise d’extraction et de négoce de matières premières invoque des raisons économiques.
La majorité du cobalt est extrait en République démocratique du Congo, et la mine de Mutanda fournit un cinquième du cobalt mondial. Ce minerai est d’ailleurs considéré comme celui du futur : il est utilisé pour produire des batteries rechargeables et se retrouve donc dans les appareils électroniques - les ordinateurs, les téléphones mobiles - et dans les voitures électriques, dont la production augmente chaque année.
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Pourquoi le prix du cobalt s’effondre-t-il, alors qu’il s’agit d’un minerai d’avenir ? Il y a quelques années, les investisseurs ont misé sur ce minerai, rêvant du boom des voitures électriques. Le prix du cobalt a donc flambé en mars 2018. Son extraction a fortement augmenté, il y a eu une vraie ruée sur le cobalt en RDC... mais le marché des voitures électriques, lui, n’a pas encore explosé. Résultat : la production est plus importante que la demande et les prix s’effondrent.
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#Lithium, where it is and where it goes, how it is extracted and what it is used for. (National Geographic, February 2019)
▻https://twitter.com/canalesgraphics/status/1089568396684021760
#matières_premières et la cartographie et le design sont remarquables