• #Edith_Thomas (1), lumineuse sœur de l’ombre de #Simone_de_Beauvoir
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/260716/edith-thomas-1-lumineuse-soeur-de-lombre-de-simone-de-beauvoir

    Carte de combattante volontaire de la Résistance d’Édith Thomas. © DR Femme engagée, tour à tour romancière et journaliste, poète et historienne, diariste et dramaturge, Édith Thomas est, parmi les figures d’écrivaines françaises d’avant la révolution féministe post-68, la seule à être tombée dans un oubli à peu près total. Premier article d’une série de trois consacrés à cette écrivaine en son temps adoubée par Paul Nizan et Jean-Paul Sartre.

    #Culture-Idées #Littérature #Philosophie #résistance #roman

  • Retour sur « Harmonia Cælestis », après le décès de Péter Esterházy
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/200716/retour-sur-harmonia-caelestis-apres-le-deces-de-peter-esterhazy

    L’écrivain hongrois Péter Esterházy vient de mourir. Il est l’auteur d’un des très grands romans de ce début de siècle : retour sur Harmonia Cælestis et sa suite, ou comment un chef-d’œuvre de fiction peut être dévoré par la puissance d’invention de la dictature communiste.

    #Culture-Idées #Hongrie #Littérature #Peter_Esterhäzy

  • Ces éditeurs qui nous font lire (1) : #Jacqueline_Chambon
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/180716/ces-editeurs-qui-nous-font-lire-1-jacqueline-chambon

    Nom, couleur de la jaquette, logo, collection, on reconnaît d’emblée leurs livres. Dans un paysage littéraire qui tend à s’uniformiser et où la promotion joue un rôle grandissant, certains éditeurs se distinguent : par leurs choix, leurs fidélités. Et leur opiniâtreté, bien souvent. Rencontre avec celle qui, la première, édita en France Elfriede Jelinek. © DR

    #Culture-Idées #Eduard_Von_Keyserling #Littérature #Marta_Rojals #Matei_Visniec

  • L’OR de Baldomero Lillo - Créations originales et Traductions de Paul Bétous

    Un matin où le soleil surgissait des abîmes et se lançait dans l’espace, une embardée de son flamboyant chariot, le fit effleurer le sommet de la montagne.

    Dans l’après-midi un aigle, retournant à son aire, vit sur la cime noire, un point si brillant qu’il resplendissait comme une étoile.

    Il piqua son vol et aperçut dans une faille rocheuse un rutilant rayon de soleil emprisonné.

    -- Mon pauvre petit – lui dit l’oiseau compatissant – ne t’inquiète pas, je vais escalader les nuages et je rattraperais le rapide attelage avant qu’il ne disparaisse dans la mer.

    Et le prenant dans son bec, il remonta dans les airs pour voler après l’astre qui se précipitait dans le couchant.

    Mais, alors qu’il était près d’atteindre le fugitif, l’aigle sentit que le rayon, dans une superbe ingratitude, enflammait le bec crochu qui le ramenait au ciel.

    L’aigle irrité ouvrit alors les mandibules et le précipita dans le vide.

    Le rayon tomba comme un étoile filante, percuta la terre et se releva avant de s’effondrer à nouveau. Il erra à travers les champs comme une merveilleuse luciole, et son éclat, infiniment plus intense que celui d’un million de diamants, se voyait au milieu du jour, et scintillait de nuit comme un soleil minuscule.

    Les hommes, ébahis, cherchèrent durant très longtemps l’explication de ce fait extraordinaire. Jusqu’au jour où les mages et les nécromants déchiffrèrent l’énigme. L’étoile vagabonde n’était autre qu’un filament qui s’était détaché de la chevelure du soleil. Et ils ajoutèrent que celui qui parviendrait à l’emprisonner verrait son existence éphémère se changer en une vie immortelle ; mais, pour attraper le rayon sans être consumé, il fallait tout d’abord extirper de son âme tout vestige d’amour et de piété.

    C’est ainsi que tous les liens se brisèrent et qu’il n’y eut plus ni parents, ni enfants, ni frères. Les amants abandonnèrent leurs aimées et l’Humanité toute entière poursuivit, comme une meute déchaînée, le céleste pèlerin tout autour de la Terre. Nuit et jour, des milliers de mains avides se tendaient sans cesse vers la fulgurante braise, dont le contact réduisait à rien les audacieux et ne laissait de leurs corps, de leurs cœurs égoïstes et prétentieux, qu’une poignée de poussière de la couleur du blé mûr, semblable aux rayons du soleil.

    Et pourtant ce prodige, sans cesse renouvelé, n’arrêtait pas la nuée de ceux qui partaient à la conquête de l’immortalité. Nul doute que ceux qui succombaient conservaient encore dans leur cœur un vestige de sentiments contraires, et chacun, confiant dans le pouvoir victorieux de son ambition, poursuivait la chasse interminable, sans relâche ni méfiance, sûrs qu’ils étaient du succès final.

    Le rayon erra donc aux quatre coins de la planète, marquant son pas de cette traînée de poussière brillante et dorée qui, entraînée par les eaux, pénétra dans la terre et se déposa dans les fissures des roches et le lit des torrents.

    Enfin, l’aigle, sa rancœur maintenant évanouie, le prit à nouveau dans son bec et le posa sur la route de l’astre qui montait au zénith.

    Et le temps passa. L’oiseau, plusieurs fois centenaire, vit se noyer dans le rien d’innombrables générations. Un jour, l’Amour déplia ses ailes et remonta vers l’infini. Et, croisant sur son passage l’aigle qui voguait dans l’azur, il lui dit :

    – Mon règne a pris fin. Regarde là, en bas.

    Et la vue pénétrante de l’aigle distingua les hommes occupés à extraire de la terre et du fond des eaux une poussière jaune, blonde comme les épis, dont le contact infiltrait dans leurs veines un feu inconnu.

    Et voyant les mortels, dont l’essence de l’âme avait été bouleversée, se battre entre eux comme des lions, l’aigle s’exclama :

    – Oui, l’or est un métal précieux. Mélange de lumière et de boue, il a la couleur blonde du rayon de soleil ; mais ses carats sont l’orgueil, l’égoïsme et l’ambition.

    texte en pdf : http://p0.storage.canalblog.com/00/02/1087345/111431412.pdf
    plus d’écrits : http://paulbetous.canalblog.com/archives/2016/07/09/34066568.html
    #littérature_latinoamericaine #Chili #Lillo_Baldomero #traduction_originale #inédit

  • L’âme de la machine de Baldomero Lillo - Créations originales et Traductions de Paul Bétous

    De l’aube au crépuscule, la silhouette du machiniste dans son bleu de travail se détache au sommet de la plate-forme de la machine. Il travaille douze heures sans interruption.

    Les ouvriers qui retirent les chariots de charbon des ascenseurs, le regardent avec une envie non dénuée d’animosité. Envie, parce que, brûlés par le soleil d’été ou détrempés par les pluies de l’hiver, ils se démènent sans relâche, poussant les lourds wagonnets depuis la margelle du puits de mine jusqu’à l’aire de stockage, tandis que lui, sous son toit de zinc, ne bouge pas et ne dépense pas plus d’énergie qu’il n’en faut pour diriger la machine.

    Puis, quand les hercheurs courent et halètent dans le vague espoir d’obtenir une seconde de répit après avoir vidé le minerai, à l’envie s’ajoute l’animosité, en voyant l’ascenseur qui les attend, déjà, chargé une nouvelle fois de brouettes pleines à ras bord, alors que le regard sévère du machiniste, du haut de son poste, semble leur dire :

    – Plus vite, fainéants, plus vite !

    La déception, renouvelée à chaque trajet, leur fait croire que, si la tâche les détruit, la faute en revient à celui-là qui n’a qu’à étirer et contracter le bras pour les éreinter.

    Ils ne pourront jamais comprendre que ce labeur, aussi insignifiant qu’il puisse leur paraître, est plus exténuant que celui du galérien attaché à son banc. Lorsque le machiniste prend de la main droite le manche d’acier gouvernant la machine, il fait instantanément partie de l’énorme et complexe organisme de fer. Son être, pensant, se transforme en automate. Son cerveau se paralyse. À la vue du cadran peint en blanc, où s’agite l’aiguille indicatrice, le présent, le passé et l’avenir sont remplacés par l’idée fixe. Ses nerfs en tension, sa pensée, tout en lui se concentre sur les chiffres qui, sur le cadran, représentent les tours de la bobine gigantesque qui enroule seize mètres de câble à chaque révolution.

    Les quatorze tours nécessaires à l’ascenseur pour parcourir son trajet vertical s’effectuent en moins de vingt secondes, ainsi une seconde de distraction veut dire une révolution supplémentaire, et une révolution supplémentaire, le machiniste ne le sait que trop bien, c’est : l’ascenseur qui se fracasse là-haut, contre les poulies ; la bobine, arrachée de son axe, qui se précipite comme une avalanche que rien ne peut arrêter, tandis que les pistons, fous, cassent les bielles et font sauter les bouchons des cylindres. Tout cela peut être la conséquence de la plus petite distraction de sa part, d’une seconde d’oubli.

    C’est pourquoi ses pupilles, son visage, sa pensée s’immobilisent. Il ne voit rien, n’entend rien de ce qui se passe autour de lui, si ce n’est l’aiguille qui tourne et le marteau indicateur qui cogne au-dessus de sa tête. Et cette attention ne connaît pas la trêve. À peine un ascenseur se montre par la margelle du puits de mine que deux coups de cloches lui font savoir que, en bas, l’autre attend déjà, chargé complètement. Il étire le bras, la vapeur pousse les pistons et siffle en s’échappant par les joints, la bobine enroule rapidement le fil de métal et l’aiguille du cadran tourne en s’approchant rapidement de la flèche de fin. Avant qu’elle ne la croise, il le machiniste attire vers lui la manivelle et la machine stoppe sans bruit, sans saccades, comme un cheval qui mâche bien son mort

    Mais alors que le tintement du dernier signal vibre encore dans la plaque métallique, le marteau la blesse à nouveau d’un coup sec et strident à la fois. Le bras du machiniste s’allonge à nouveau sous le mandat impérieux, les engrenages rechignent, les câbles oscillent et la bobine tourne à une vitesse vertigineuse. Et les heures succèdent aux heures, le soleil monte au zénith, redescend ; l’après-midi vient puis décline et le crépuscule, surgissant au ras de l’horizon, élève et étend son immense pénombre de plus en plus vite.

    Tout à coup, un sifflement assourdissant rempli l’espace. Les hercheurs lâchent les brouettes et se dressent étincelants. Le labeur du jour a pris fin. Des diverses sections annexes de la mine sortent les ouvriers en une cohue confuse. Dans leur précipitation à abandonner les ateliers, ils se pressent et se bousculent, mais pas une voix ne s’élèvent pour se plaindre ou protester : les visages sont radieux.

    Petit à petit, la rumeur de leurs pas sonores s’éloigne et disparaît sur le trottoir envahi par les ombres. La mine est maintenant déserte.

    Il n’y a plus que dans la cabine de la machine que l’on distingue une silhouette humaine confuse. C’est le machiniste : assis sur son trône élevé, la main droite appuyée sur la manivelle, il reste immobile dans la demi-obscurité qui l’encercle. Le labeur prenant fin, la tension de ses nerfs a cessé brusquement et il s’est écroulé sur le banc comme une masse inerte.

    Un lent processus de retour à l’état normal s’opère dans son cerveau abruti. Il recouvre difficilement ses facultés annulées, atrophiées par douze heures d’obsession, d’idée fixe. L’automate redevient une nouvelle fois une créature de chair et d’os qui voit, qui entend, qui pense, qui souffre.

    L’énorme mécanisme gît paralysé. Ses membres puissants, surchauffés par le mouvement, se refroidissent en produisant de légers craquements. C’est l’âme de la machine qui s’échappe par les pores du métal, pour allumer dans les ténèbres qui couvrent le haut trône de fer, les fulgurances tragiques d’une aurore toute rouge de l’horizon jusqu’au zénith.

    texte en pdf : http://p0.storage.canalblog.com/09/19/1087345/111577622.pdf
    plus d’écrits : http://paulbetous.canalblog.com/archives/2016/07/09/34066568.html
    #littérature_latinoamericaine #Chili #Lillo_Baldomero #traduction_originale #inédit

  • The Tale of Beatrix Potter | The Public Domain Review
    http://publicdomainreview.org/2014/07/23/the-tale-of-beatrix-potter

    Her appeal is so powerful that museums hold her in permanent exhibition – and some of them even commemorate her solely. Hollywood has trawled through her life, if somewhat on tiptoe. The great and the good have acknowledged her influence and the affection she inspires. Pottery, apparel, wallpaper – all kinds of domestic accoutrements bear her quaint, unthreatening drawings; her inescapably fluffy image has driven a licensing industry that has been worth millions. Yet Beatrix Potter was a sharp-edged, and reclusive woman, serious and complex, and her “nursery” reputation does her scant justice; she was much more than a “mere” children’s writer. Which, however, is where and how her famed “product” began – with the famous letter from Beatrix aged 27 to Noel Moore, aged 6, the little son of her final governess;

    Sep 4th 93
    My dear Noel, I don’t know what to write to you, so I shall tell you a story about four little rabbits whose names were – Flopsy, Mopsy, Cottontail – and Peter. They lived with their mother in a sand bank under the root of a big fir tree…

    She called it a “picture letter.” In among the words she had sketched each character in the tale, with Peter unquestionably the perkiest: he’s the only one standing upright. As adults’ novelists do, she had taken him from life – Peter Rabbit was based on a Belgian buck, she’d given him the name “Peter Piper” and described him thus: “Whatever the shortcomings of his fur, and his ears and toes, his disposition was uniformly amiable and his temper unfailingly sweet.”

    #littérature #public_domain

  • Dialectique du monstre. Enquête sur Opicino de Canistris

    http://mappemonde.mgm.fr/num45/librairie/lib15101.html

    via Françoise Bahoken sur Twitter

    Fonctionnaire de rang intermédiaire dans l’administration pontificale à Avignon, Opicinus de Canistris, né à Pavie en 1296 et mort en Avignon vers 1353, est l’auteur d’une œuvre textuelle et (carto)graphique très intrigante. Le clerc a disposé sur des papiers ou parchemins grand format des textes en latin autobiographiques, religieux et ecclésiologiques, des schémas symboliques ou figuratifs – personnages, saints, monstres, animaux réels ou mythiques – qu’il a superposé à des cartes extraordinaires, dressées selon les méthodes de la cartographie marine et qui font apparaître de saisissantes figures anthropomorphes aux motifs parfois explicitement sexuels. L’étrangeté de ce travail a attiré la curiosité des historiens de l’art, des artistes et des psychiatres, moins celle des cartographes ou des géographes. Opicinus n’apparaît dans aucune histoire de la cartographie (hormis une note dans l’histoire de la cartographie de Harley et Woodward). Christian Jacob ne le mentionne pas dans sa somme L’Empire des Cartes. La fameuse exposition Cartes et figures de la terre à Beaubourg en 1980 présenta pourtant au grand public une de ses cartes, « cas extraordinaire d’"art brut" et de folie cartographique » selon le visiteur Italo Calvino.

    #littérature #cartographie

  • Autour de Franz Fanon | Radio-là
    http://www.radio-la.fr/vendredi-03-juin

    Alice Cherki, psychiatre et psychanalyste, a bien connu Frantz Fanon à l’hôpital de Blida, en Algérie, où il révolutionna la psychiatrie dès 1950 par la « socio-thérapie » : il s’agissait de faire que l’institution redonne la parole aux patients. Il est urgent de redécouvrir Fanon, pas seulement comme théoricien anti-colonialiste mais bien comme psychiatre, car si aujourd’hui les stigmatisations sont en apparence plus « soft », celui qui en est la victime n’en a pas moins l’impression qu ‘il est « rien », un « déchet » en quelque sorte. Durée : 31 min. Source : Radio Grenouille

    http://media.radiogrenouille.com/2016_06_03_radio-la_itw_alice_cherki_autour_de_franz_fanon-we

  • Un piano dans le caniveau - En attendant Nadeau
    http://www.en-attendant-nadeau.fr/2016/06/28/piano-caniveau-morrissy

    Mary Morrissy affirme clairement son ambition : Les Révolutions de Bella Casey est une fiction qui réinterprète la vie de son héroïne. Un roman donc, celui d’un réel possible, qui prend ses couleurs et son relief sous un double éclairage : celui de l’auteur, bien sûr, mais aussi, en contrepoint, celui du frère de Bella, Sean, grâce à quelques emprunts directs à son autobiographie et à un second récit qu’il aurait écrit (récit à la troisième personne comme dans l’autobiographie).

    #littérature

  • #David_Simon, aux origines de #The_Wire
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/030716/david-simon-aux-origines-de-wire

    Easy money, ce sont les reportages du jeune David Simon, reporter à #Baltimore, qui formeront la matrice de la série télévisée « Sur écoute ». On y découvre le portrait d’un homme et celui d’une Amérique où la porosité entre deux mondes, hors et dans la loi, fait régulation.

    #Culture-Idées #Littérature #Melvin_Williams #Show_me_a_hero

  • Le «collectif Inculte» appelle le XXe siècle à la barre
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/290616/le-collectif-inculte-appelle-le-xxe-siecle-la-barre

    Dans un ouvrage collectif, vingt écrivains scrutent le siècle dernier à travers autant de #procès, célèbres ou inconnus. De Sarajevo 1914 à Guantanamo. L’entreprise était périlleuse : elle se révèle passionnante.

    #Culture-Idées #Collectif_Inculte #Littérature #XXème_siècle

  • Qu’est-ce que le contemporain ?
    http://www.laviedesidees.fr/Qu-est-ce-que-le-contemporain.html

    Comment rendre compte de notre expérience du contemporain ? À travers une analyse transhistorique d’une catégorie encore largement mésestimée dans l’histoire des arts et les études littéraires, L. Ruffel décrit l’utopie d’un XXIe siècle multiple, pluriel et complètement démocratique.

    Livres & études

    / #littérature, #art_contemporain, modernité

    #Livres_&_études #modernité

  • À quoi jouent les littéraires ?
    http://www.laviedesidees.fr/A-quoi-jouent-les-litteraires.html

    La fameuse crise de la #littérature est en réalité celle de son partage. Une forme d’anesthésie a enferré les études littéraires dans des routines théoriques qui étouffent les réactions du lecteur ordinaire. Hélène Merlin-Kajman pose les jalons d’une « analyse transitionnelle » qui rend justice aux émotions et à l’aptitude à occuper, par le langage, des espaces communs.

    Livres & études

    / #enseignement, littérature, #culture

    #Livres_&_études

  • En #Grèce, « un peuple qui se sent coincé »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/160616/en-grece-un-peuple-qui-se-sent-coince

    Dans #Athènes. © #Christos_Chryssopoulos / Athènes - Disjonctions L’écrivain Christos Chryssopoulos, figure émergente de la #Littérature grecque, décrit le « sentiment que les choses ne peuvent pas s’améliorer » qui parcourt son pays. Si le monde de l’édition est directement et sévèrement touché par l’étranglement financier, ce contexte oblige aussi tous les artistes à « se positionner » dans une société marquée désormais par une forte « polarisation ».

    #International #Création #Crise #écrivain #europe #Syriza #théâtre

  • Hermann Kant wird 90: Auf der Straßenbahnlinie 46 zum Schriftsteller geworden | Berliner Zeitung
    http://www.berliner-zeitung.de/kultur/hermann-kant-wird-90-auf-der-strassenbahnlinie-46-zum-schriftstelle

    Hermann Kant hatte in den 50er-Jahren gleich einen großen Antikriegsroman schreiben wollen. Aber er zeigte sich zu befangen, die rohe Landser-Ironie aufs Papier zu bringen. Er warf diese Kladden weg. Erst zwanzig Jahre später, als in der DDR ein neues Nachdenken über „Kindheitsmuster“ aus der NS-Zeit einsetzte, brachte er das Werk zustande. „Der Aufenthalt“ wurde sein bestes Buch. In der großen Szene, da Mark Niebuhr durch das zerstörte Warschau geht und sich nach seiner Schuld fragt, stockt einem der Atem. Alle Ironie ist abgestreift.

    In Kants Erstlingsroman über seine Schuljahre an der Greifswalder Arbeiter-und-Bauern-Fakultät geht es anders zu. Im Volksbuch „Die Aula“ wurde ein für die DDR-Aufbauliteratur ungewohnt kecker Ton angeschlagen. Der Ironiker Kant ließ Heiterkeit walten beim Zurückschauen, wie Robert Iswall, Trullesand und Quasi Riek, einfacher Leute Kinder, die Höhen der Kultur erstürmen. Sprachlich auf Glanz gebracht, präsentierte der Roman eine sympathische DDR, die Stalin-Kult und Dogmatismus lachend hinter sich lassen kann. Wenn man nur kritisch mitdenke und mitfrage…Der Lehrer Riebenlamm schreibt der Landarbeiterin Rose Paal eine Eins ins Klassenbuch, „weil sie ,aber‘ gedacht und ,aber‘ gesagt“ hat.

    Hermann Kant
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Hermann_Kant

    Dans les années 1950, il prend fonction en tant que secrétaire du parti de l’organisation des germanistes à l’Université Humboldt de Berlin, ainsi que membre de la direction au sein de l’université. Il s’investit dans l’Association des Écrivains à partir de 1959 (dont il occupe le poste de vice-président en 1969, puis le poste de président entre 1978 et 1990) et devient membre du PEN Club en 1964, dont il sera dans le comité de présidence entre 1967 à 1982. Entre 1969 et 1992, il est membre de l’Académie des Arts.

    En 1979, il sanctionne des écrivains membres de l’Association comme Adolf Endler, Stefan Heym, Karl-Heinz Jakobs, Klaus Schlesinger. En 1987, il soutient prudemment la tentative de Günter de Bruyn et Christoph Hein, d’assouplissement de la censure en RDA.

    Entre 1974 et 1979, il est membre de la direction du SED pour le district de Berlin, représentant à la Chambre du Peuple de 1981 à 1990 et membre du Comité Central du SED entre 1986 et 1989. Depuis 1990, il est inscrit sur les listes du PDS.

    #DDR #littérature #anniversaire

  • Buchentdeckungen | Ludwig Renns „Nobi“ und Götz R. Richters „Savvy“ weckten meine Sympathie für Menschen mit anderer Hautfarbe
    http://www.buchentdeckungen.de/blog/2013/01/31/ludwig-renns-nobi-und-goetz-r-richters-savvy-weckten-meine-sympathi

    Ein Gutes hat die aktuelle Diskussion über politisch korrekte Sprache in Kinder- und Jugendbüchern wie „Tom Sawyer“, „Die kleine Hexe“ oder „Pippi Langstrumpf“ – nach langer Zeit habe ich wieder einmal zwei meiner Lieblingsbücher aus meiner Kindheit aus dem Bücherschrank geholt und gelesen: „Der Neger Nobi“ von Ludwig Renn und „Savvy, der Reis-Shopper“ von Götz R. Richter.

    https://www.youtube.com/watch?v=QWea-_gVJWw


    Musikvideo: Der schwule Neger Nobi

    Der schwule Neger Nobi | Film 2010 | moviepilot.de
    http://www.moviepilot.de/movies/der-schwule-neger-nobi

    von Wilm Huygen
    Nobi wuchs als homosexueller Schwarzer in der DDR-Provinz auf. Seine Sexualität offen auszuleben, war unmöglich. Wegen eines Ausreiseantrages geriet er in den Fokus der Stasi und nach einem Fluchtversuch landete er für ein Jahr im Knast. Heute genießt er seine Freiheit als Kiosk-Besitzer in der Schwulenmetropole Köln. Angetrieben von seinem Optimismus ist Nobi seinen Weg gegangen. Auf mehreren Reisen geht er ihn nun zurück. Er trifft alte Schulkameraden, durchstreift das Gefängnis, in dem er eingesessen hat und besucht seinen ersten Freund aus dem Westen.

    Comics in der Trommel
    http://www.ddr-comics.de/trommel.htm

    Lexikon Schimpfwortkunde: „Der Neger“
    http://www.berliner-zeitung.de/kultur/lexikon-schimpfwortkunde---der-neger--5857308

    Für den Nachbarn war es ein Fortschritt, dass er von der Beschimpfung „Bimbo“ für Dunkelhäutige zu „Neger“ wechselte; er behauptet: „Der Begriff „Neger“ sei im Deutschen wertneutral, und diejenigen, in deren Ohren er einen schlechten Klang habe, würden ihn mit dem abschätzigen amerikanischen Wort „Nigger“ verwechseln. „Neger“ sei aber nicht über das Englische, sondern über das Französische in unsere Sprache gelangt. Und der Begriff „négritude“ sei absolut positiv besetzt. Bis wann aber war „Neger“ im deutschen Sprachraum positiv besetzt? Wohl niemals.

    In „Brockhaus Bilder-Conversations-Lexikon“ von 1839 liest man von „der sammtartig weichen, fettig anzufühlenden Haut“ der Neger und dass sie dem gröbsten Aberglauben huldigen indem sie Götzen und Fetische anbeten und zertrümmern, wenn ihre Wünsche unerfüllt bleiben: „Im Allgemeinen spricht sich auch im Charakter der Neger jene Mischung von Regsamkeit und Schlaffheit aus, welche bei allen Südvölkern vorkommt. Sie lieben Tanz und Musik, in welcher letztern sie es jedoch nur zur Hervorbringung eines rohen Lärms mittels Trommeln, Hörnern und Blechinstrumenten gebracht haben.“

    In Meyers Konversations-Lexikon von 1897 liest man korrekt, dass sich das Wort vom lateinischen „niger“ für „schwarz“ ableitet, synonym für Nigritier und Äthiopier verwendet wurde und eine „Menschenrasse“ bezeichnet. Diese Klassifizierung könnten wir akzeptieren, wenn sie nicht ebenfalls mit Wertungen verbunden wäre. In der Enzyklopädie heißt es: „Die meisten Neger haben hohe und schmale Schädel; dazu gesellt sich ein Vortreten des Oberkiefers und schiefe Stellung der Zähne. Den der Rasse eigentümlichen Geruch führt Falkenstein auf eine etwas öligere Beschaffenheit des Schweißes zurück, der bei unreinlicher Lebensweise leicht ranzige Säure entwickelt. Von Charakter sind die Neger heiter, eitel, lügenhaft und sinnlich, aber auch in hohem Grade gelehrig.“

    Man bemerkt, wie die Bezeichnung „Neger“ auch bei Wissenschaftlern durch rassistische Stereotypen unterwandert war und leicht zur Grundlagen einer gepflegten Verachtung anderer Völker werden konnte. Die heutige Biologie unterteilt den Menschen weder in Rassen noch Unterarten, weil es keinen Sinn hat. Die genetischen Unterschiede innerhalb von Völkern oder Nationen sind meist viel größer, als zwischen ihnen. In der Wissenschaft also gibt es keine Menschenrassen mehr. Natürlich war weder 1850 noch später jeder ein Rassist, der Neger sagte.

    In der DDR wurden „Negersänger“ wie Paul Robeson, „Neger-Komponisten“, „Neger-Tenöre“ oder „Neger-Volkslieder“ offiziell gelobt und so von kommerziellen Entartungen wie Jazz oder Rock’n’Roll unterschieden. In der Zeitschrift „Trommel“ für Thälmann-Pioniere wurde der aus Kuba stammende Comic über einen afrikanischen Rebellen unter dem Titel „Der Neger Nobi“ einmal 1982 und dann noch mal 1989 abgedruckt.

    Für Westdeutschland sei Rudi Dutschke zitiert, der 1967 mit Kampfgenossen diskutierte: „In Amerika ist ein Lotse in die Zukunft zu erkennen. Es gibt dort die radikale Negation in Gestalt der nationalen Minoritäten, der Neger. Das bedeutet Schaffung neuer menschlicher Beziehungen im Kampf, Organisierung der armen Neger, vielleicht auch Organisierung der armen Weißen; daraus entstehen wiederum Organisationsformen, die menschlicher sind, die vielleicht schon Bedürfnisse erfüllen, die bei uns verdrängt werden.“

    Seit ungefähr 1995 sind es nur noch Rechtsextreme oder Leute mit ausgeprägter Provokationslust, die Menschen afrikanischer Herkunft als „Neger“ bezeichnen. Ausnahme sind die vor 1940 geborenen, denen man zugutehalten kann, nicht über die semantischen Entwicklungen der letzten drei Jahrzehnte informiert zu sein. Diese Entschuldigung gilt aber nicht mehr nach Lektüre dieses Beitrags.

    Ludwig Renn
    https://de.wikipedia.org/wiki/Ludwig_Renn

    Nach der Niederlage der Republikaner in Spanien gelangte Renn über England und Amerika nach Mexiko ins Exil, wo er als Vorsitzender der Bewegung „Freies Deutschland“ tätig war und die Weltsprache Esperanto förderte. Nach Deutschland kehrte Renn 1947 zurück, ließ sich in der DDR nieder und wurde Mitglied der SED. Er war an der Technischen Hochschule Dresden und an der Humboldt-Universität zu Berlin tätig und war Mitglied des 1. Volksrates der SBZ.

    Ab 1952 schrieb er als freier Schriftsteller militärhistorische und politische Abhandlungen, Reise- und Lebensberichte sowie Kinderbücher. Dabei blieb er streng auf Parteilinie.

    Der homosexuelle Renn lebte seit der Rückkehr aus dem mexikanischen Exil mit dem aus Dresden stammenden Max Hunger (1901–1973) zusammen. Zu beiden stieß 1949 noch Hans Pierschel (1922–1994). Von 1952 bis zu seinem Tod wohnte Renn mit seinen Freunden in Berlin-Kaulsdorf. Er und seine Lebensgefährten wurden in einem gemeinsamen Grab auf dem Zentralfriedhof Friedrichsfelde in Berlin beigesetzt, das unter Denkmalschutz steht.

    #socialisme #homosexualité #racisme #littérature #enfants #bande_dessinée

  • Hanns Heinz Ewers
    https://de.wikipedia.org/wiki/Hanns_Heinz_Ewers

    In seinem äußerst bewegten Leben vertrat Ewers auch einander widersprechende Positionen. So setzte er sich für die Gleichberechtigung der Juden ein, trat aber 1931 der NSDAP bei und engagierte sich in der Propagandaarbeit. 1934 wurde ihm ein generelles Publikationsverbot erteilt.Ewers machte sich an die Recherchen zu seinem letzten Roman Horst Wessel. Ein deutsches Schicksal (1932). Der 1930 ermordete SA-Sturmführer Horst Wessel sollte nach Plänen von Goebbels zu einem Märtyrer der nationalsozialistischen Bewegung aufgebaut werden. Ewers nahm Kontakt zu Wessels Familie und Kameraden aus seinem Sturm auf. Es darf als wahrscheinlich gelten, dass sich Ewers und Wessel zu Lebzeiten gekannt haben – beide studierten Rechtswissenschaften an der Friedrich-Wilhelm-Universität Berlin, beide waren in derselben Studentenverbindung, der Normannia – Ewers als Alter Herr, Wessel als Corpsbursch. Außerdem wirkte Wessel in der zweiten Fassung des Studenten von Prag (1926) bei den Dreharbeiten in Berlin als Statist mit. Ewers führte bei dem Film zusammen mit Henrik Galeen Regie und wird in der Biographie von Wilfried Kugel sogar als eventueller Ghostwriter des Textes des Horst-Wessel-Liedes vermutet.

    Wenn Nazis weltenbummeln und schreiben.
    http://www.timokl.de/index.php/germanistik-mainmenu-9/68-wenn-nazis-weltenbummeln-und-schreiben

    Die Besessenen
    Die Anthologie „Die Besessenen“ (Ewers 1914) erschien erstmals 19084 im Münchner Verlag Georg Müller, der sich auf Phantastische Literatur spezialisiert hatte.

    Die blauen Indianer
    Ein namenloser Ich-Erzähler reist durch Mexiko. Unterwegs hat er Mitleid mit einem dahin siechenden Esel und erschießt ihn. Um eventuellen Forderungen des Besitzers zu entgehen, verlässt er überstürzt die Stadt mit dem fliegenden Händler Don Pablo, der ursprünglich aus Remscheid stammt und eigentlich Paul Becker heißt. Don Pablo berichtet dem Ich-Erzähler vom Indianerstamm der Momoskapan, dessen Mitglieder eine komplett blaue Haut hätten. Neugierig geworden reist der Ich-Erzähler zu dem Stamm. Doch von der Hautfarbe ist der Erzähler nur „eine Viertelstunde“ (Ewers 1914a, 70) fasziniert. Vielmehr interessiert ihn das außergewöhnliche Gedächtnis des Stamms. Schließlich stellt er fest, dass sich die Indianer auch an Ereignisse ihrer Vorfahren erinnern können, also über eine Art vererbte Erinnerung verfügen. Ein Indianer präsentiert ihm seine Tochter Teresita, die angeblich Spanisch sprechen könne, obwohl sie diese Sprache nie gelernt haben konnte. Als Teresita durch eine starke Droge in Rausch versetzt worden ist, stellt sich das Spanisch als Deutsch heraus – einer ihrer Vorfahren war ein Missionar aus Köln, der das Wort Christi am liebsten mit Feuer und Folter predigte. Auf dem grellen Höhepunkt der Erzählung zwingt der Vorfahre durch den Mund des Mädchens deren Vater zu einer brutalen Selbstverstümmelung – er beißt sich selbst die Zunge ab.

    Mein Begräbnis und andere seltsame Geschichten von Hanns Heinz Ewers - Die Tomatensauce
    http://gutenberg.spiegel.de/buch/-7883/3

    »Wirf die Binde weg, wenn du Mut hast!« schrie der Kleine und riß sich selbst mit den Zähnen das Tuch vom linken Arm.

    Lagartijillo zögerte einen Augenblick, dann folgte er dem Beispiel. Unwillkürlich parierten sie nach wie vor mit den linken Armen, die in wenigen Minuten völlig zerfleischt waren.

    Wieder brach eine Klinge, wieder trennte man sie mit der morschen Tür; reichte ihnen neue Messer und Branntwein.

    »Stoß ihn, Lagartijillo, mein starkes Stierchen, stoß ihn!« rief einer der Männer. »Reiß ihm die Eingeweide aus, dem alten Klepper!«

    Der Angerufene gab, unerwartet, in dem Augenblick, als man die Türe wegzog, seinem Gegner von unten her einen furchtbaren Stoß in den Bauch und riß seitlich die Klinge hinauf. Wirklich quoll die ekelhafte Masse der Eingeweide aus der langen Wunde. Und dann, von oben her, stieß er blitzschnell wieder, traf ihn unter dem linken Schultergelenk und zerschnitt die große Ader, die den Arm ernährt.

    Bombita schrie auf, bog sich zusammen, während ein armdicker Blutstrahl aus der Wunde spritzte, dem anderen mitten ins Gesicht. Es hatte den Anschein, als ob er ermattet umsinken wolle; doch plötzlich richtete er noch einmal die breite Brust in die Höhe, hob den Arm und stieß auf den blutgeblendeten Feind. Und er traf ihn, zwischen zwei Rippen durch, mitten ins Herz.

    Lagartijillo schlug mit beiden Armen in die Luft, das Messer entfiel der rechten Hand. Leblos sank der mächtige Körper nach vorn über die Beine hin.

    Und als ob dieser Anblick dem sterbenden Bombita, dessen entsetzlicher Blutstrahl in breitem Bogen auf den toten Gegner spritzte, neue Kräfte verleihe, stieß er wie ein Wahnsinniger immer, immer wieder den gierigen Stahl in den blutigen Rücken.

    »Hör’ auf, Bombita, tapferer Kleiner, du hast gesiegt!« sagte ruhig der Patron.

    Da geschah das Schrecklichste. Bombita Chico, dessen letzter Lebenssaft den Besiegten in ein feuchtes, rotes Leichentuch hüllte, stützte sich mit beiden Händen fest auf den Boden und hob sich hoch, so hoch, daß aus dem handbreiten Riß an feinem Leibe die Fülle der gelben Eingeweide wie eine Brut ekelhafter Schlangen weit hinauskroch. Er reckte den Hals, reckte den Kopf, und durch das tiefe Schweigen der Nacht erscholl sein triumphierendes

    » Kikeri-ki!!«

    Dann sank er zusammen: das war sein letzter Gruß an das Leben – –

    Vampir von Hanns Heinz Ewers - Text im Projekt Gutenberg
    http://gutenberg.spiegel.de/buch/vampir-7882/1

    ALBERTINA - Ria Munk III von Gustav Klimt
    http://www.albertina.at/forschung/projekte_und_ergebnisse/grafische_sammlung/ria_munk_iii_von_gustav_klimt


    _Source: http://kelliedayart.com/klimts-portrait-of-ria-munk-iii-and-unbridled-doodling/_

    Erstveröffentlichung in: Parnass 3/2009

    Vor kurzem wurde das von Klimt posthum gemalte Bildnis von Maria Munk ("Ria Munk III") vom Lentos-Museum in Linz an die Erben der Aranka Munk, der Mutter der Dargestellten, restituiert. Maria Munk hatte sich mit 24 Jahren wegen ihrer unglücklichen Liebesgeschichte mit dem Schriftsteller Hanns Heinz Ewers am 28.12.1911 durch einen Herzschuss das Leben genommen. Auf Grund ihrer Gespräche mit Erich Lederer, dem um neun Jahre jüngeren Cousin Maria Munks, konnte Alice Strobl die Dargestellte 1984 identifizieren; von ihr wurde das Gemälde erstmals ausführlich beschrieben und mit einer Gruppe von Studien in Zusammenhang gebracht.1 Zur Zeit des tragischen Vorfalls war Erich Lederer 15 Jahre alt; seine Mutter Serena - eine prominente Mäzenin Gustav Klimts - war die Schwester von Aranka Munk. Lederer zufolge schuf Klimt von seiner Cousine, von der bis heute leider kein einziges Foto bekannt geworden ist, drei posthume Gemälde. Zunächst malte der Künstler 1912 das als „Ria Munk I“ bekannte Totenbildnis, höchst wahrscheinlich mit Hilfe eines Fotos der Aufgebahrten, von der er auch Skizzen angefertigt haben mag. 1913 bekam er den Auftrag, die junge Frau als stehende Figur wiederzugeben. Weil das Ergebnis den Auftraggebern missfiel, behielt Klimt das Bild und arbeitete es zur leicht entblößten „Tänzerin“ um ("Ria Munk II"). Das dritte, 1917 begonnene und 1918 durch den Tod des Künstlers unvollendet gebliebene Gemälde „Ria Munk III“

    Sandammeer - Die virtuelle Literaturzeitschrift
    http://www.sandammeer.at/rezensionen/hhewers.htm

    Karl Hans Strobl, übrigens Nachfahre des letzten Scharfrichters von Iglau, bis 1913 im Staatsdienst in Iglau und Brünn, dann Zeitschriftenredakteur in Leipzig, Frontberichterstatter im Ersten Weltkrieg, nach 1918 als Schriftsteller in Perchtoldsdorf ansässig, 1938 Landesleiter der Reichsschrifttumskammer Wien, und gleich Ewers Jurist sowie Verfasser u.a. von Spukgeschichten in der Tradition des fantastischen Realismus, weiter: „Satanismus und Perversität ist recht eigentlich die neue Note, die Ewers in die deutsche Phantastik hineingetragen hat. Eine Verruchtheit, die nicht ohne Bedacht ist, und wirklich, in Berlin W. raunen alle unbeschäftigten, unbefriedigten, unverstandenen Bankdirektorsgattinnen und literarischen Jungfräulein unter angenehmen Schauern des Entsetzens: ’Mein Gott, was ist dieser Hanns Heinz Ewers doch für ein dämonischer Mensch!“

    Biographie und verfügbare Werke von Hanns Heinz Ewers (Hans Heinrich Ewers)
    https://www.ngiyaw-ebooks.org/ngiyaw/author/ewers.htm

    Grupello Verlag: Der Unverantwortliche, Hanns Heinz Ewers, Wilfried Kugel,
    http://www.grupello.de/verlag/anzeigen/isbn/3-928234-04-8/session/ident

    #nazis #littérature #vampires #gore #auf_deutsch

  • “La consommation de viande augmente, et la sixième extinction massive des espèces se poursuit” - Idées - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/livre/la-consommation-de-viande-augmente-et-la-sixieme-extinction-massive-des-esp

    Avec “Défaite des maîtres et possesseurs”, l’écrivain Vincent Message nous ramène aux images chocs d’abattoirs et d’élevages industriels dévoilées par L214. Cette fable glaçante nous a donné envie de questionner l’auteur sur son roman et sur le rapport de l’humain aux animaux.

    (Pas encore lu)

    #antispécisme #littérature

  • Paris à l’heure indienne
    http://www.laviedesidees.fr/Paris-a-l-heure-indienne.html

    Qu’a fait l’Inde à la #littérature française ? Guillaume Bridet croise les sources et les approches pour montrer comment, après la Grande Guerre, la réception des écrivains indiens ‒ Tagore au premier chef ‒ favorise le passage de l’exotisme à une vision décolonisée. L’analyse décentre à la fois les études orientalistes et l’histoire littéraire traditionnelle.

    Livres & études

    / #études_postcoloniales, littérature, #orientalisme

    #Livres_&_études

  • #La_fin_de_la_société_carbonifère, une cantate de Baatsch
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/090616/la-fin-de-la-societe-carbonifere-une-cantate-de-baatsch

    © DR Né après la guerre, #Henri-Alexis_Baatsch publie un remarquable « je me souviens » de cette #banlieue_ouest ouvrière où il a grandi. Écriture de la mémoire qui pense notre présent. Extrait en fin d’article.

    #Culture-Idées #Boulogne #Littérature #Mémoires #Sèvres

  • Comment parler des #sexualités minoritaires ?
    http://www.laviedesidees.fr/Comment-parler-des-sexualites-minoritaires.html

    Les sexualités minoritaires font l’objet de nombreux discours, pas nécessairement proportionnels à leur diffusion : autant que les manières de les pratiquer, ce sont les manières d’en parler qui posent question. À mi-chemin de l’essai à la fiction, Marco Vidal propose des voies à explorer.

    Livres & études

    / sexualité, #déviance, #littérature, #Foucault, #langage

    #Livres_&_études

  • Réédition de « Spartacus », en mémoire d’un soulèvement collectif
    https://www.mediapart.fr/journal/france/040616/reedition-de-spartacus-en-memoire-dun-soulevement-collectif

    En 1951, #Howard_Fast publie #Spartacus, roman sur une révolte d’esclaves dans l’Empire romain, qui a servi de trame au film avec Kirk Douglas. Il est réédité aujourd’hui dans une nouvelle traduction. Voilà une lecture pour ceux qui passent leur Nuit debout : une histoire de soulèvement collectif, venue d’un temps où l’on croyait aux lendemains qui chantent.

    #France #Culture-Idées #Littérature