• Les littoraux espaces convoités : #Quiberon et le #golfe_du_Morbihan

    L’étude de cas s’appuie sur "une façade littorale plurifonctionnelle (tourisme, activité halieutique, urbanisation, espaces protégés) afin de considérer les différents degrés d’anthropisation et d’analyser une plus riche palette de conflits (…).


    http://www.cartolycee.net/spip.php?article80
    #littoral #France #cartographie #visualisation #ressources_pédagogiques

    • Merci beaucoup pour ce partage ;-) Pour info, sur les stats de l’office du tourisme, sa directrice estime que sur les périodes de pointe (juillet - août), il faudrait multiplier par 10 les chiffresde la fréquentation de l’office pour approcher la fréquentation réelle (avec toutes les précautions que cela suppose).

  • webdocumentaire issu d’un programme de recherche : Environnement littoral : Comment construire un intérêt général territorialisé ?

    Le projet "Grand Angle Environnement Littoral" (GAEL), financé en 2013-2016 par la Fondation de France (coordonné par Jean-Eudes Beuret (Agrocampus Ouest, UMR ESO) et Anne Cadoret (AMU, TELEMME), portait sur la façon dont des projets nationaux justifiés par la lutte contre le changement climatique ou la conservation de la biodiversité s’inscrivent dans les territoires. Ce webdocumentaire en est l’un des produits :

    il est consultable à l’adresse : http://telemme.mmsh.univ-aix.fr/media/webdoc_environnement_littoral

    (Délai d’affichage des PDF variable en fonction de la connexion Internet. Cliquer sur la carte pour accéder aux rubriques par thématiques et sites)

    Il intéressera des chercheurs, enseignants, étudiants, acteurs des collectivités territoriales, agents d’aires protégées et autres personnes intéressées par la construction de compromis dans les territoires lorsque des intérêts généraux se confrontent à des intérêts locaux, économiques et/ou environnementaux.
    Hiérarchisation des enjeux, ajustements, transactions, construction de proximités organisées, exit spatial font partie des principaux mécanismes identifiés, mobilisés par les acteurs pour construire ces compromis. Dans ce webdocumentaire sont évoquées les travaux de terrains réalisés, portant sur des projets de parcs éoliens en mer (Saint Brieuc, Saint Nazaire), des projets de percées fluviales dans des grands ports maritimes (Le Havre, Marseille-Fos), des aires protégées littorales ou maritimes (notamment les Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan ou de la Narbonnaise, le Parc Naturel Marin de Mayotte…)

    Ce Webdoc est composé d’extraits vidéos (séances de travail, interviews de chercheurs, agents de collectivités, élus, etc. ), de posters scientifiques, de résumés et liens vers les articles scientifiques produits, de photos et de comptes rendus du colloque du 19 et 20 mai 2016 (MMSH, Aix-En-Provence) centré sur les oppositions « Green on green » (expression utilisée pour qualifier les situations d’opposions entre des enjeux environnementaux globaux et des enjeux environnementaux locaux. Les mots clés sont : acceptabilité sociale, conflits, concertation, environnement littoral, éolien off shore, intérêt général territorialisé, parcs naturels.

    Ces travaux ont fait l’objet de publications qui complètent ce webdocumentaire, dont certaines sont accessibles en ligne :
    Beuret J-E., Cadoret A., Rey-Valette H. (2016), Développement durable en zones côtières : comment territorialiser l’intérêt général environnemental ? Un cadre d’analyse, Développement Durable et Territoires, Vol. 7, n°3 | 2016, https://developpementdurable.revues.org/11386 ;
    Beuret J-E. (2016), La confiance est-elle négociable ? La construction d’un intérêt général territorialisé pour l’acceptation des parcs éoliens offshore de Saint Brieuc et Saint Nazaire , Géographie Economie et Société, 2016 / 3, Vol. 18 ;
    Cadoret A., Beuret J-E., (2016), Aire Marine Protégée, intérêt général environnemental et territoire, un rendez-vous manqué ? Le cas de Mayotte, VertigO - la revue électronique en sciences de l’environnement [En ligne], Volume 16 Numéro 1, mai 2016, URL : http://vertigo.revues.org/17173 ; DOI : 10.4000/vertigo.17173.


    http://telemme.mmsh.univ-aix.fr/media/webdoc_environnement_littoral
    #littoral #webdoc #France

  • Une multinationale pétrolière poursuit l’Italie pour avoir protégé son littoral
    http://www.bastamag.net/Une-multinationale-petroliere-poursuit-l-Italie-pour-avoir-protege-son-lit

    C’est au tour de l’Italie d’être trainé en justice par une multinationale pétrolière. Son crime : vouloir protéger son littoral des risques d’une marée noire. L’Italie est poursuivie devant un tribunal d’arbitrage international par Rockhopper Exploration, une compagnie britannique pétrolière et gazière qui lui réclame des dommages et intérêts. En cause : l’interdiction votée par le Parlement italien en janvier 2016 de toute nouvelle activité d’exploration et de production à moins de 12 mille marins de la côte, (...)

    En bref

    / #Europe, Traités de libre-échange : les #Multinationales contre la démocratie ?, Multinationales, Démocratie !, (...)

    #Traités_de_libre-échange_:les_multinationales_contre_la_démocratie ? #Démocratie_ ! #Pollutions_

    • C’est complètement aberrant. C’est quoi ce tribunal d’arbitrage international ? ah oui la commission européenne.

      En Europe, le géant suédois de l’énergie Vattenfall réclame plus de 3,7 milliards d’euros à l’Allemagne en compensation de sa décision de sortir du nucléaire. La compagnie canadienne Lone Pine Ressources réclame également 250 millions de dollars au Canada, suite au moratoire sur la fracturation hydraulique mis en œuvre par le Québec dans la vallée du Saint-Laurent.

      En fait si ces entreprises ont les moyens de faire des recours aussî honteux l’europe devrait leur rajouter une belle contravention pour abus justice histoire de les calmer.

    • Ce type de demandes de compensation de la part de multinationales se multiplient, en particulier sur le pétrole, le gaz ou l’exploitation minière, des secteurs que tentent d’encadrer les législations environnementales et de protection des travailleurs. En Europe, le géant suédois de l’énergie Vattenfall réclame plus de 3,7 milliards d’euros à l’Allemagne en compensation de sa décision de sortir du nucléaire. La compagnie canadienne Lone Pine Ressources réclame également 250 millions de dollars au Canada, suite au moratoire sur la fracturation hydraulique mis en œuvre par le Québec dans la vallée du Saint-Laurent. La société civile s’inquiète de voir le Ceta, l’accord de libre échange entre le Canada et l’Union européenne soutenu par François Hollande, occasionner de nouvelles mises en cause des règlementations environnementales dans les années à venir.

  • Tourisme au Monténégro : deux décennies de destruction du littoral

    Un nouveau terme est récemment apparu dans le vocabulaire monténégrin : « #budvanisation », synonyme d’#urbanisation_chaotique et corrompue. Mais #Budva n’est qu’une ville côtière parmi d’autres saccagée par les appétits financiers sans scrupule des cadres du DPS, le parti au pouvoir, en charge de l’Aménagement du territoire et du Tourisme. Explications.


    http://www.courrierdesbalkans.fr/articles/amenagement-du-territoire-et-corruption.html

    #tourisme #littoral #Monténégro

  • #Changement_climatique : l’Assemblée adopte la proposition de loi pour mieux faire face à l’#érosion du #littoral - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&cid=1250271870778&jid=1250271871597&nl=1

    L’Assemblée nationale a adopté le 1er décembre en première lecture la proposition de loi socialiste qui entend adapter les territoires littoraux au changement climatique, en prenant mieux en compte les conséquences de l’érosion. Parmi les amendements votés en séance : la création d’un nouveau Fonds d’#adaptation au recul du trait de #côte pour accompagner financièrement les collectivités à initier un repli stratégique.

  • Troubled $29 Billion U.S. Warship Sows Fresh Doubt on Worth - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2016-12-01/navy-s-troubled-littoral-combat-ship-at-crossroads-gao-says

    The U.S. Navy’s #Littoral_Combat_Ship program “stands at a crossroads,” as the service prepares to ask Congress to authorize spending as much as $14 billion to buy more of the troubled vessels, congressional auditors say.

    Congress must decide “whether a ship that costs twice as much yet delivers less capability than planned warrants an additional investment,” the U.S. Government Accountability Office said in a report issued Thursday as the Senate Armed Services Committee met to review the $29 billion program.

    The Navy plans to ask early next year for authorization to build the final 12 of 40 ships as well as equipment for missions. Those final ships are described as “frigates” that will be better-armed than the existing designs.
    […]
    The taxpayers have paid for — and are still paying for — 26 ships that have demonstrated #next-to-no_combat_capability,” McCain, an Arizona Republican, said in opening Thursday’s hearing. Calling it an “all too common example of defense acquisition gone awry,” McCain said Congress has continued to fund the ships even though lawmakers have raised questions about it since the first funds were sought in 2002.

    #LCS

  • Les ONG se mobilisent pour l’invalidation d’un décret et la municipalité oublie ses droits - Suzanne BAAKLINI - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1013701/les-ong-se-mobilisent-pour-linvalidation-dun-decret-et-la-municipalit

    C’était en 1989, en pleine guerre libanaise : il y avait, dans le pays, deux gouvernements qui se disputaient la légalité, l’un présidé par Michel Aoun, à l’Est, et l’autre par Sélim Hoss, à l’Ouest. Dans un contexte aussi dramatique, certains ont prouvé qu’ils ne perdaient pas le nord : un décret a été adopté par le gouvernement Hoss cette année-là, un cabinet qui se contentait de facto d’expédier les affaires courantes après la fin du mandat du président Amine Gemayel. Le décret en question annulait les contraintes imposées par d’anciens textes de lois sur les propriétaires de terrains dans la zone 10 de Beyrouth (allant grosso modo de Raouché jusqu’à Ramlet el-Baïda, la façade de Beyrouth), notamment celle de devoir céder 25 % de leurs terrains à la municipalité de Beyrouth au cas où ils voudraient y édifier des constructions. Et c’est cet avantage, accordé par la loi aux institutions étatiques, que le cabinet de l’époque a enrayé d’un coup, au profit des investisseurs privés... Ce fut sans nul doute une brèche dans laquelle s’engouffrent, depuis, tous ceux qui projettent de privatiser la façade maritime de la capitale.

    #biens_fonds #maritimes #littoral #Beyrouth #urbanisme #corruption

  • L’extraction de sable dans la baie de Lannion est provisoirement stoppée
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/09/13/segolene-royal-soutient-les-opposants-a-l-extraction-de-sable-dans-la-baie-d

    Les opposants ont eu gain de cause, au moins provisoirement : l’exploitation de la dune de #sable_coquillier immergée dans la baie de #Lannion (Côtes-d’Armor) est stoppée. « Dans un souci d’apaisement », la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), une filiale du groupe Roullier, a annoncé, mardi 13 septembre, qu’elle « décidait de suspendre » jusqu’en novembre ses prélèvements. Elle venait tout juste de les commencer, les 5 et 6 septembre, dans la nuit.

    Ce début d’exploitation avait redoublé la #colère des habitants de la Côte de granit rose. Dimanche, à Lannion, ils étaient entre 4 000 et 5 000 à manifester bruyamment leur rejet de cette #exploitation_industrielle avec l’intention de faire entendre leur concert de casseroles « jusqu’à Rennes et Paris ».

    • Les marchands de #sable s’attaquent au #littoral

      Face à la colère des milliers d’opposants à l’exploitation du sable coquillier en baie de Lannion (Côtes d’Armor), qui ont manifesté dimanche, la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), a décidé, mardi 13 septembre, de suspendre jusqu’en novembre ses prélèvements, qu’elle venait tout juste de lancer. La victoire, cependant, n’est que provisoire. C’est le 4 juillet 2016, que le préfet des Côtes-d’Armor, Pierre Lambert avait annoncé que le projet d’extraction en baie de #Lannion allait vraisemblablement se concrétiser dès septembre. Et cela a effectivement été le cas, puisque l’extraction a commencé, en pleine nuit, entre mardi et mercredi 7 septembre. Un camouflet pour les deux associations et les treize communes qui, depuis plus de cinq ans, défendent âprement le fragile écosystème littoral. Cette annonce fait logiquement suite à la décision prise en septembre 2015 par le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l’Économie Emmanuel Macron d’accorder pour vingt ans à la CAN — filiale du groupe international Roullier — une concession sur cette côte du nord de la Bretagne, afin notamment de fournir aux agriculteurs de quoi amender leurs terres pour en atténuer l’acidité. De fait, les navires aspirateurs de sable — appelés « mariessalopes » du fait de leur travail jugé « sale » — ont commencé à prélever le précieux matériau d’une dune sous-marine située à moins de dix kilomètres de la côte et à une quarantaine de mètres de profondeur. Problème : cette accumulation de débris de coquilles est une zone de reproduction et de naissance des jeunes poissons et d’anguilles des sables, bien connue des pêcheurs. D’où leur inquiétude : avec la mise en route du projet d’extraction, tous les organismes vivant au sein de la dune sont condamnés à être déchiquetés. Cette frayère alimente également les colonies de fous de Bassan et de macareux moines de la réserve naturelle nationale des Sept-Iles, situées à proximité.

      http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/developpement-durable/20160912.OBS7880/les-marchands-de-sable-s-attaquent-au-littoral.html

    • Lannion (Côtes-d’Armor) : Contre l’extraction de sable, le local PS incendié
      https://attaque.noblogs.org/post/2016/09/14/lannion-cotes-darmor-contre-lextraction-de-sable-le-local-ps-incendie/#more-10104

      À #Lannion, la permanence du Parti socialiste a été la cible d’un engin incendiaire qui a sérieusement endommagé la porte d’entrée. Les faits remonteraient à la nuit de dimanche à lundi durant laquelle une inscription en breton contre l’extraction de sable en baie de Lannion a aussi été taguée sur la façade.

      C’est un passant qui a alerté le maire, Paul Le Bihan (PS), ce mardi matin vers 8 h. Il venait de constater que la porte d’entrée de la permanence du Parti socialiste, rue de Kergariou, en plein centre-ville de Lannion, avait été endommagée par une explosion ou un engin incendiaire. Ce matin, on découvrait un trou au bas de la porte noircie par les flammes. Il n’y a pas de dégâts à l’intérieur mis à part des projections de verre.

      Il semblerait que les faits remontent à la nuit de dimanche à lundi, où vers 3 h 30 du matin, plusieurs habitants de la ville ont entendu un bruit d’explosion. Il pourrait s’agir de l’explosion du double vitrage de la porte sous l’effet de la chaleur. Mais personne n’avait donné l’alerte avant ce mardi matin. Il est vrai que bon nombre de voisins de la permanence reconnaissaient, ce matin, n’avoir rien entendu.

      C’est durant cette même nuit de dimanche à lundi qu’a été taguée une inscription en breton sur la façade de la permanence, protestant contre l’extraction de sable en baie de Lannion. Son ou ses auteurs pourraient être à l’origine des dégâts sur le bâtiment.
      Les élus socialistes qui se sont rendus sur place, ce matin, ont, en tout cas fait le lien et fait part de leur indignation. « C’est vraiment scandaleux, on manifestait ensemble le matin même contre l’extraction de sable, et le soir même on nous prend pour cible. »

  • #Beyrouth : Le mohafez demande « l’arrêt de tous les travaux » sur les terrains controversés - S. B. - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/993605/le-mohafez-demande-larret-de-tous-les-travaux-sur-les-terrains-contro

    Suite à la polémique qui a éclaté la semaine dernière autour de la démolition d’un escalier et de petits kiosques sur des terrains accolés à la plage de Ramlet el-Baïda (l’escalier avait été construit par la municipalité pour un accès des baigneurs à la plage), le mohafez de Beyrouth Ziad Chbib a notifié hier les différentes autorités compétentes de « l’arrêt de tous les travaux » sur les différents terrains accolés à la plage.

    Pour rappel, la polémique n’a pas seulement été suscitée par la démolition en elle-même, mais aussi par la partie qui l’a exigée : les terrains en question, bien que sablonneux, ont des « propriétaires », des héritiers de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, qui, selon les informations disponibles, ont voulu dégager le terrain en prévision d’une vente. Selon certaines informations récentes, notamment relayées par la chaîne OTV, la vente de ces terrains à un homme d’affaires de la famille Ghaddar aurait bel et bien eu lieu. Or, selon la société civile qui a engagé depuis longtemps une lutte contre la privatisation de ce site, ces terrains ne sont pas supposés être privés, étant donné leur nature qui en fait nécessairement un bien-fonds public.

    #littoral

  • There’s Nothing Average About This Year’s Gulf of Mexico ’Dead Zone’
    http://ecowatch.com/2016/06/13/gulf-mexico-dead-zone

    The National Oceanographic and Atmospheric Administration (NOAA) released Thursday its annual forecast for the size of the Gulf of Mexico “dead zone”—an area of coastal water where low oxygen is lethal to marine life. They say we should expect an “average year.” That doesn’t sound so bad, but as we wrote last year, the dead zone average is approximately 6,000 square miles or the size of the state of Connecticut. Average is not normal.

    The hypoxic zone in the Gulf of Mexico is the second only in the world to the flush of toxins from Eurasia that pollute the Baltic Sea. Hypoxic zones occur naturally wherever major rivers meet the ocean. However, human activity has increased their area, and these persistent dead zones lead to health threats, economic losses and diminished food supplies. Photo credit: NOAA

    This is especially troubling when we know that solutions exist for reducing agricultural pollution, which contributes to the dead zone. And for many years, there’s been a lot of effort dedicated to reducing the #dead_zone’s massive footprint.

    #hypoxie #agro-industrie #pollution #algues_vertes #littoral

  • Nous avons le plaisir de vous annoncer la mise en ligne du n°236 (2015/3) de la revue Norois : https://norois.revues.org/5680

    Frédéric Lasserre, Olga V. Alexeeva et Linyan Huang : La stratégie de la #Chine en #Arctique : agressive ou opportuniste ?, China’s strategy in the Arctic : aggressive or opportunist ?
    Elisabeth Grimaud : Renouer le lien entre #port et citadins, un défi impossible à relever ? Le cas du #Havre, Re-establishing the link between port and city dwellers, an impossible challenge ? The case of Le Havre
    Lucien Perras, Ingrid Peuziat, Iwan Le Berre, Adeline Maulpoix, Louis Brigand et Nicolas Le Corre : Vers un nouveau modèle de la plaisance ? Profils et pratiques des plaisanciers du #Finistère, Towards a new model of yachting ?
    Ewan Sonnic :L’usine marémotrice a t-elle contribué au développement du #nautisme en #Rance maritime ?,Does tidal power plant contributed to the development of nautism in the Rance estuary ?
    Freddy Vinet, Frédéric Leone, Guillaume Lahache et Paul Cancel :La protection du bâti individuel et des commerces contre l’#inondation. Opportunités et obstacles ,The adaptation of houses and shops to flooding. Opportunities and obstacles
    Comptes rendus bibliographiques

    Bertrand Guest : L’imaginaire géographique. Entre géographie, langue et littérature [Texte intégral]
    Sébastien Fleuret :Vieillir chez soi. Les nouvelles formes de maintien à domicile [Texte intégral]
    Vincent Herbert :Atlas permanent de la #mer et du #littoral n° 7 : Les #risques littoraux et maritimes [Texte intégral]

    Reçu via la mailing-list Geotamtam
    cc @reka

  • Salut tout le monde,
    le programme de khâgne pour l’an prochain vient de sortir pour le concours de l’ENS de Lyon, je suis donc preneur de toute information, actualité, référence scientifique ou autre sur la question suivante : « #Population et #inégalités dans le monde ».
    #démographie #géographie #mobilités
    @reka @cdb_77 @odilon


    La lettre de cadrage est la suivante :

    Population et inégalités dans le monde

    La question au programme invite les candidats à rapprocher l’analyse des dynamiques #démographiques de l’étude des inégalités, des processus dont elles résultent et des dispositifs mis en oeuvre pour tenter de les réduire. La compréhension des dynamiques démographiques est au coeur de la réflexion géographique et l’analyse des inégalités est centrale pour la compréhension du monde globalisé. Les inégalités peuvent être définies comme des disparités - diversement perçues, construites et traitées socialement dans le monde – en matière d’accès aux biens, aux ressources et aux services. Elles recoupent plusieurs domaines qui relèvent plus largement du #développement humain. Plusieurs dimensions peuvent être prises en compte telles que les conditions d’existence, les #revenus, l’accès aux services de base, la #santé, l’#éducation, les #ressources, la #sécurité, la #justice, les droits fondamentaux.

    Il s’agit de se demander dans quelle mesure les inégalités persistent ou s’accroissent, dans un contexte d’évolution des situations de développement et de mondialisation qui tendent à reconfigurer les caractéristiques démographiques des populations humaines.

    La question invite à considérer les interactions entre population et inégalités. Les différents types de dynamiques démographiques génèrent des motifs et des formes de répartition des populations et des inégalités. Ces inégalités sont, à leur tour, à l’origine de nouvelles dynamiques démographiques.

    Les relations réciproques entre démographie et inégalités doivent être analysées sur un plan géographique, à différentes échelles (mondiale, régionale et intra-régionale). Des travaux menés à l’échelle locale seront mobilisables dans la mesure où ils servent à illustrer des processus et des dynamiques liées aux inégalités au sein des populations. Au-delà des grandes formes de #distribution spatiale, il s’agira aussi de considérer les #flux de population en relation avec les grands types d’inégalités dans le monde. Les inégalités d’accès à des biens fondamentaux tels que l’#eau potable et l’#alimentation génèrent, par exemple, de multiples formes de #mobilités et de #conflits. De même, les enjeux sociaux liés au #vieillissement des populations s’expriment sous différentes formes selon les régions du monde. Enfin, il conviendra d’aborder des champs traités plus récemment par la géographie telles que les études de #genre, les logiques de l’#exclusion sociale au détriment de celles de l’intégration, les formes de s#égrégation et de #discrimination, les régimes de #visibilité/invisibilité.
    La connaissance des principaux indicateurs synthétiques de mesure des inégalités (IDH, PIB, PPA…) est attendue. Leur spatialisation permet une lecture géographique des inégalités, à plusieurs échelles. En outre, la prise en compte de différentes approches des inégalités (par les capabilités, par exemple) complètera les informations données par les indicateurs synthétiques. Concernant les dynamiques démographiques, la connaissance des caractéristiques d’une population (pyramide des âges, sex ratio, stratifications sociales…), des indicateurs démographiques (taux de fécondité, taux de natalité…), des composantes, rythmes et modalités de la croissance (solde naturel, solde migratoire, transition démographique, vieillissement…) permet de poser des jalons de compréhension. L’analyse de ces différents paramètres devra être menée dans une perspective comparative, en cherchant à repérer et à expliquer les principaux contrastes géographiques et les discontinuités spatiales qui en résultent.
    Les principaux processus causant les inégalités au sein des populations devront être étudiés. La #croissance de la population mondiale est en effet à mettre en lien avec l’organisation des sociétés contemporaines et avec les processus globaux, qu’il s’agisse de la #mondialisation, des enjeux démographiques des changements environnementaux, des problématiques de santé globale, de l’émergence de nouveaux régimes #migratoires, ou des transformations sociales. L’analyse géographique doit considérer les conséquences spatiales du très fort accroissement démographique dans ses différentes dimensions régionales. Les processus tels que l’#urbanisation ou la #littoralisation devront être connus. A l’inverse, la décroissance démographique dans certaines régions ou dans certains Etats, conséquence d’un déficit naturel et/ou de l’#émigration renvoient à des formes d’organisation des territoires à ne pas négliger. La question implique enfin d’analyser les #transitions,
    la transition démographique en premier lieu mais également les transitions urbaine, alimentaire et mobilitaire. Il faudra aussi prendre en compte de nouveaux niveaux d’organisation : les inégalités peuvent être saisies au niveau des groupes humains, où les questions de #genre importent. Ces processus conduiront à analyser de manière critique les grandes catégories de lecture et de classification du monde sous l’angle de la population (opposition #Nord/Sud, ou jeunes/vieux par exemple).
    Au-delà de la connaissance des contrastes économiques et sociaux, le programme invite à s’interroger sur les réponses apportées par les acteurs géographiques et territoriaux aux situations d’inégalité. Les principales stratégies de réduction des inégalités entre individus et entre territoires, devront être abordées. D’un côté, les populations génèrent elles-mêmes des dynamiques pour s’extraire de leurs difficultés socio-territoriales (rôle croissant des #femmes dans ces dynamiques, logiques migratoires, nouvelles formes de #solidarité…). D’un autre côté, les politiques et les programmes de lutte contre les inégalités sont menés à différentes échelles et visent à garantir un meilleur accès aux ressources (éducation, emploi, NTIC) à toutes les populations, quel que soit leur lieu de naissance (région prospère ou en retard de développement, ville ou campagne) et leurs caractéristiques (âge, genre, #ethnie, orientation sexuelle). Ces politiques sont portées par des acteurs de nature très diverse (organisations internationales et régionales, Etats, organisations non gouvernementales et, de plus en plus, organismes privés). A ce sujet on pourra mettre en évidence le retrait de l’Etat de certains grands programmes de réduction des inégalités (comme l’Aide publique au développement) au profit d’autres acteurs. La connaissance de quelques grandes politiques démographiques incitatives, des évolutions des modalités de l’aide au développement pour les pays du Sud ou des mesures de protection sociale et de leurs impacts spatiaux dans les pays du Nord est attendue.

  • À Ramlet el-Beida, des terrains censés être publics vont être « achetés » par la municipalité - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/983578/a-ramlet-el-beida-des-terrains-censes-etre-publics-vont-etre-achetes-

    Ces terrains, sur le sable de la plage, sont supposés être des biens-fonds maritimes publics, donc en aucun cas des terrains privés, si l’on s’en tient à la loi de 1925 qui régit le littoral. Or ils ont été progressivement privatisés depuis les années 60, passant d’acheteur en acheteur.
    [...]
    Interrogé par l’agence al-Markaziya, Raja Noujaim, représentant l’Association pour la protection du patrimoine libanais (APPL), se demande « sur quel principe ou texte légal on se base pour permettre au conseil municipal d’acheter des terrains de ceux qui n’en sont pas les propriétaires ». Il annonce que « plusieurs plaintes pour falsification et escroquerie seront déposées auprès de la Cour des comptes, du parquet financier et du Conseil d’état ». Le militant s’insurge contre le fait que le conseil municipal a pris cette décision sans en référer au ministère des Transports, qui est le ministère en charge du littoral, ni à personne d’autre d’ailleurs, n’hésitant pas à la qualifier « d’opération d’escroquerie ».
    « Le vrai propriétaire de ces terrains est l’État libanais, et les preuves existent, même si les titres de propriété sont légaux dans la forme, ils ne le sont pas dans le fond », ajoute Raja Noujaim.

    Il note que ces terrains privatisés ont changé plusieurs fois de main depuis les années 60, jusqu’à leur acquisition par l’ancien Premier ministre Rafic Hariri, « qui, lui, les avait mis à la disposition du public ». Il note enfin que la décision ne tient pas compte des prérogatives du mohafez (qui est la partie exécutive dans la capitale), se demandant si celui-ci « n’a pas été soumis à des pressions ».

    #Beyrouth #littoral #biens_publics_maritimes

  • En #Algérie, la lutte contre le béton s’arme de ruse et de douceur
    http://www.reporterre.net/En-Algerie-la-lutte-contre-le-beton-s-arme-de-ruse-et-de-douceur

    Mer, montagne et forêt : à moins de 200 kilomètres à l’est d’Alger, #Béjaïa est bijou naturel convoité par les promoteurs et les autorités algériennes. Une association locale a décidé de se battre sur tous les – nombreux – fronts du #bétonnage.

    [...] Béjaïa, 200.000 habitants, connaît une effervescence économique sous la #pression_démographique suscitée par l’#exode_rural. Les quartiers-champignons ne cessent de pousser d’un bout à l’autre de la ville de petite #Kabylie. Sans compter l’afflux touristique qui conduit chaque été des centaines de milliers de personnes sur le #littoral. Une aubaine pour les promoteurs voraces, souvent de mèche avec les autorités.« On se bat à la fois contre les promoteurs privés et contre l’#État qui au travers de l’Agence foncière, tente d’accaparer les derniers poumons verts de la ville pour les revendre ensuite », détaille Karim.

    #tourisme #militantisme #environnement #étalement_urbain

  • Au Liban, Suez transforme une décharge en parc
    http://www.lefigaro.fr/societes/2016/03/23/20005-20160323ARTFIG00283-au-liban-suez-transforme-une-decharge-en-parc.php
    J’apprécierais beaucoup si qqun pouvait me donner accès à la version intégrale de cet article.

    Le groupe a réussi à traiter la « montagne de la honte » qui empoisonnait la ville de Saïda.

    Saïda

    Les Libanais l’avaient baptisée la « montagne de la honte ». Des ordures déchargées là pendant trente-cinq ans, au bord de la Méditerranée, avaient fini par créer cette éminence de 58 mètres de haut, à Saïda, à une vingtaine de kilomètres au sud de Beyrouth : 1,5 million de m3 de déchets en tous genres - hospitaliers, ménagers, industriels, et même en provenance des abattoirs et des tanneries.

    C’est désormais une pelouse synthétique d’un vert éclatant qui recouvre l’ancien dépotoir assaini par le groupe Suez, associé à l’entreprise libanaise JCC.

    #déchets #remblais #Liban #littoral #Saida

    • Au Liban, Suez transforme une décharge en parc
      Rizk, Sibylle

      Le groupe a réussi à traiter la « montagne de la honte » qui empoisonnait la ville de Saïda.

      Les Libanais l’avaient baptisée la « montagne de la honte ». Des ordures déchargées là pendant trente-cinq ans, au bord de la Méditerranée, avaient fini par créer cette éminence de 58 mètres de haut, à Saïda, à une vingtaine de kilomètres au sud de Beyrouth : 1,5 million de m3 de déchets en tous genres - hospitaliers, ménagers, industriels, et même en provenance des abattoirs et des tanneries.

      C’est désormais une pelouse synthétique d’un vert éclatant qui recouvre l’ancien dépotoir assaini par le groupe Suez, associé à l’entreprise libanaise JCC. La ville n’a pas attendu que le gazon repousse naturellement tant son impatience de montrer le résultat était grande. « En 2010, nous avions classé le dépotoir de Saïda en tête de notre liste des risques pour l’environnement au Liban, explique Edgar Chéhab, représentant du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Entre autres conséquences catastrophiques, les lixiviats (liquides issus de la décomposition des déchets, NDLR) y avaient tué toute vie marine. »

      Lancé en mai 2013, le chantier a duré trente mois, en vertu d’un contrat de 25 millions de dollars, dont 4 alloués à Suez, leader avec quelque 44 millions de tonnes de déchets traitées dans le monde.

      Implantation historique

      Dégazification de la montagne de déchets, analyse de sa composition, séparation de la partie devenue inerte de celle qui continue de produire biogaz et lixiviats, recyclage des matériaux pouvant encore l’être : Suez a piloté le traitement du massif dont la moitié environ a été enfouie dans des cellules sanitaires, protégées par des géomembranes imperméables. Les gaz sont drainés et les jus sont acheminés vers l’usine attenante de traitement des eaux usées. La moitié de la décharge est ainsi sous contrôle. L’autre moitié de la surface a été transformée en jardin public de 33.000 m2 qui sera inauguré le 21 avril.

      Ce savoir-faire, développé en Europe où Suez réalise les deux tiers de son chiffre d’affaires de 15 milliards d’euros, le groupe souhaite de plus en plus le proposer aux pays émergents, notamment au Proche-Orient. Son chiffre d’affaires combiné au Liban, en Jordanie et en Égypte y est encore modeste (60 millions d’euros contre 710 millions pour le seul Maroc). Mais il bénéficie dans la région d’une implantation historique en particulier dans le traitement de l’eau. En Jordanie, le quatrième pays le plus pauvre en eau du monde, Suez a par exemple bâti la plus grande usine d’épuration du pays. Elle traite 70 % des eaux usées, est autosuffisante à 80 % en énergie et fournit 10 % de l’eau d’irrigation au service des agriculteurs.

      Dans le traitement des déchets, le développement des infrastructures est plus récent, sous la pression d’une urbanisation grandissante, comme l’illustre la crise de huit mois dont peine à sortir le Liban. « Nos solutions offrent un levier important pour les pays souhaitant résoudre les nuisances liées aux dépotoirs sauvages(le Liban en compte 700, NDLR) sans compter l’impact en termes de réduction des émissions de CO2 », explique Pierre-Yves Pouliquen, directeur Afrique, Inde et Moyen-Orient.

  • Les #frontières incertaines : un obstacle au développement du #Québec

    Quand il parle du #Plan_Nord, #Jean_Charest aime bien évoquer ces « #ports en eaux profondes à notre extrémité nordique où mouilleront des navires en transit entre l’Europe et l’Asie », pour reprendre une phrase de son discours inaugural du 23 février. Dans le budget Bachand, on annonçait même des « études en vue de la construction » d’un tel port à #Whapmagoostui-Kuujjuarapik, dans la #baie_d'Hudson.

    « L’ennui, c’est que les bateaux... ils ne seraient même plus en territoire québécois ! », note le géographe Henri Dorion. Tout simplement parce que sur le #littoral, de la baie James à la baie d’Ungava, « à marée haute, on est au Québec. Et à marée basse, on en sort ! » Il s’agit d’un cas rare, voire unique, où la frontière a été fixée « à la limite des basses eaux ». Le premier ministre du Québec songe donc à financer la construction de ports en territoire non québécois. Plus précisément au #Nunavut...

    http://www.ledevoir.com/politique/quebec/320269/les-frontieres-incertaines-un-obstacle-au-developpement-du-quebec
    #Canada #transport_maritime #frontière_mobile
    cc @reka @albertocampiphoto

    • Et le #livre :
      Le Québec : territoire incertain

      Henri Dorion et Jean-Paul Lacasse ont examiné à la loupe les nombreuses incertitudes qui concernent le territoire québécois, tant au plan de son contenant que de son contenu. Les statuts incertains de la côte du Labrador, du golfe du Saint-Laurent et des îles littorales du Nunavik font du Québec le territoire le moins précisément délimité de l’Amérique. Si ces régions constituent les principaux sujets horizontaux de l’ouvrage, la dimension verticale des pouvoirs est aussi traitée, comme les interventions des gouvernements fédéral et provincial sur le territoire en vertu de leurs compétences respectives.

      À la frontière du droit, de la politique et de la géographie, les auteurs ont voulu mettre sur la table des questions importantes qui impliquent aussi les communautés autochtones, la population en général de même que les entreprises de développement des ressources. Les auteurs se trouvent à rappeler aux autorités du Québec qu’il leur incombe une grande responsabilité : celle d’imaginer, pour les nombreuses incertitudes qui font l’objet de cet ouvrage, des solutions plus précises et stables que l’éternel statu quo.


      http://www.septentrion.qc.ca/catalogue/quebec-territoire-incertain-le

  • Usurpation du domaine public maritime Libanais : 5 millions de mètres carrés - Localiban
    http://www.localiban.org/article5734.html

    L’occupation du domaine public dans les zones côtières au Liban est un sujet à la fois capital et épineux. Capital, car qu’elle soit de nature légale ou non, elle ne génère pas pour l’État libanais de recettes en rapport avec la réelle valeur des terrains. Épineux, car depuis la fin de la guerre civile, en raison de l’ingérence des acteurs politiques locaux et régionaux, aucune solution n’a été trouvée pour récupérer ces droits usurpés de l’Etat.

    Nombreuses données sur le sujet.
    #Liban #Littoral

  • « Une société doit décider de ce qu’elle met en commun »
    http://www.reporterre.net/Une-societe-doit-decider-de-ce-qu-elle-met-en-commun

    L’émergence du commun comme principe s’explique d’abord sur fond de résistance historique à la généralisation de la logique propriétaire qui s’est manifestée un peu partout sous des formes différentes mais convergentes : les #terres, les #semences, les #gènes, le #littoral, l’#éducation, les #connaissances, etc. Les #privatisations des biens publics depuis trente ans en sont l’un des aspects importants. Cette réponse est d’abord apparue sous la forme d’un « retour aux communs ». Par communs, on entend moins des biens à proprement parler que des institutions qui visent à produire, sauvegarder, entretenir une ressource destinée à une communauté d’usagers, restreinte ou large.
    L’essentiel est justement que les #communs ne sont pas « produits » mais « institués » : c’est la raison pour laquelle nous sommes très réticents à l’égard de la notion de « biens communs ». Car tous les « biens » ainsi considérés partagent cette qualité d’être « produits ». Il nous semble qu’on doit renverser le raisonnement : tout commun institué (ressource naturelle, connaissances, lieu culturel, etc.) est un bien, mais aucun bien n’est par lui-même commun. Une fois institué, un commun n’est pas aliénable ni appropriable, il n’est pas une « chose ». Au sens où nous l’entendons, un commun est le lien vivant entre, d’une part, une chose, un objet ou un lieu et, d’autre part, l’activité du collectif qui le prend en charge, l’entretient et le garde.

    De quelle façon les mouvements sociaux et écologistes actuels s’appuient-ils sur les communs ?

    Parler de communs, dans le mouvement altermondialiste et écologiste, c’est refuser les « nouvelles enclosures », c’est-à-dire la manière dont la propriété absolutiste et exclusiviste limite les accès à ces ressources et à ces productions qui doivent être communes. Les enclosures sur les ressources naturelles conduisent à leur gâchis et à des effets externes de plus en plus nuisibles, comme la pollution de l’environnement. Dans le cas de la production de ressources nouvelles (les connaissances, par exemple), la logique propriétaire conduit à leur sous-production et à leur sous-utilisation, comme on s’en aperçoit avec les brevets qui freinent la circulation des résultats de la recherche. Mais ces conséquences négatives des enclosures ne peuvent pas être séparées d’un effet global de désintégration sociale et de crise de la démocratie due aux inégalités croissantes et aux pouvoirs accrus du capital. Propriété et démocratie s’opposent désormais de manière directe. C’est pourquoi le commun est d’abord une rationalité anti-« propriétariste » et donc radicalement anticapitaliste.

    Essai sur la révolution au XXIe siècle de Pierre Dardot et Christian Laval

    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13954-23.02.2015-ITEMA_20726501-0.mp3

  • Site du Costa Brava : un nœud ou une solution - Suzanne BAAKLINI - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/952725/site-du-costa-brava-un-noeud-ou-une-solution.html

    Une nouvelle modification a été apportée hier au plan de sortie de crise, concernant les déchets, préparé par la commission d’experts présidée par le ministre de l’Agriculture Akram Chehayeb : il semble que l’idée d’une décharge au Sud ou dans la Békaa (que devait assurer le Hezbollah et Amal) soit pratiquement abandonnée. Aux dernières nouvelles, selon des sources bien informées, on serait face au schéma suivant : la décharge de Srar au Akkar, une autre sur la côte de Choueifate, connue sous le joli nom de « Costa Brava », l’usine de Saïda (qui traitera 250 tonnes par jours), la décharge de Naamé (qui sera rouverte pour sept jours seulement, le temps d’y placer les déchets empilés depuis le 15 juillet) et, enfin, le dépotoir de Bourj Hammoud (sa réouverture d’ici à six mois devrait se faire dans le cadre de sa réhabilitation, suivant le plan Chehayeb). C’est, selon les informations de L’OLJ, l’acceptation ou le refus du site du Costa Brava qui déterminera l’avenir immédiat du plan. Nœud ou solution ? On devrait le savoir aujourd’hui.

    En effet, l’agence al-Markaziya indique « de sources bien informées » que la séance de dialogue prévue aujourd’hui sera décisive pour le dossier des déchets. Le député Talal Arslan, qui était auparavant opposé à l’établissement d’une décharge sur la côte de Choueifate, devra faire une intervention à ce sujet autour de la table de dialogue. Toujours selon l’agence, les contacts établis avec lui semblent présager d’une issue positive quant à l’adoption finale de ce site. Si tel est le cas, le Premier ministre Tammam Salam pourrait bien fixer une date pour un Conseil des ministres urgent, aujourd’hui ou demain, en vue de l’adoption des modifications du plan Chehayeb.

    Les avis favorables à l’installation d’une décharge sur la côte de Choueifate sont fondés sur le fait que cette portion du littoral a déjà subi d’importants dégâts environnementaux, et ne peut que bénéficier d’une réhabilitation qui la transformerait en décharge sanitaire : en effet, elle tombe en gros entre la décharge improvisée qui a accueilli les déblais suite aux destructions de la guerre de 2006, et la station de traitement des eaux usées (traitement primaire seulement) de Ghadir. Mais tout le monde ne l’entend pas de cette oreille. Hier, en soirée, un communiqué a été publié au nom des « associations de la société civile à Choueifate », qui relaie « un refus total de l’établissement d’une décharge dans la ville ou sur sa côte, et même de négociations à ce propos avec une quelconque partie officielle ». Ce communiqué « met en garde la population contre des dangers sanitaires et sécuritaires » et appelle à l’adoption d’un plan qui privilégie des pratiques telles que le tri à la source par exemple.
    Une « usine » prévue au Metn
    En attendant le feu vert en faveur du plan Chehayeb, le député Michel Murr a tenu hier une conférence de presse pour apporter une proposition de solution au problème des déchets du Metn-Nord. Il s’agit d’une usine de traitement des déchets pouvant être construite à Bourj Hammoud, dans un délai de six mois, selon M. Murr.
    Celui-ci a fait valoir que ce projet bénéficie déjà d’un décret adopté en 1990 et portant le numéro 682, qui n’avait jamais été appliqué jusque-là. Ce décret permet à la Fédération des municipalités du Metn-Nord de construire une usine de traitement sur un terrain de 100 000 mètres carrés sur les biens-fonds maritimes publics à Bourj Hammoud. Le député a précisé que le terrain en question tombe dans les limites de la municipalité de Bourj Hammoud, mais qu’il ne s’agit pas du dépotoir qui se trouve dans cette région. Il a également souligné que le projet devrait être financé grâce au paiement des fonds alloués aux municipalités du Metn et à la Fédération des municipalités, des dus qu’il a estimés à 30 milliards de livres libanaises provenant de la Caisse autonome des municipalités, et à 43 milliards des revenus du secteur du téléphone portable (en tout quelque 50 millions de dollars).

    Pour ceux qui s’intéressent à l’histoire longue des projets de remblai sur le littoral libanais, et leur articulation aux décharges, je me permets de renvoyer au chapitre 11 de ma thèse consultable ici : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00003919
    #littoral #déchets #Liban

  • Nouveau projet de remblaiement du littoral avec des ordures à Beyrouth, cette fois ci dans la zone de Choueifate

    Pas de Conseil des ministres aujourd’hui, les déchets trahissent les réflexes politiques et identitaires - Sandra NOUJEIM - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/952597/pas-de-conseil-des-ministres-aujourdhui-les-dechets-trahissent-les-re

    Un plan s’est d’ailleurs précisé ensuite, en vertu duquel la décharge de Srar devrait accueillir les déchets du Metn, de Aley et du Kesrouan, tandis que Aley, le Chouf et la banlieue sud déchargeraient leurs ordures à Choueifate, et précisément à Costa Brava, une zone du littoral. La Békaa et le Sud géreraient leurs propres déchets.
    Le refus de Choueifate a vite fusé, dès samedi, par la voix du député Talal Arslane. « En toute franchise, je ne parviens pas à me faire une idée, ni de près ni de loin, sur ce projet de décharge », a-t-il déclaré hier à la suite d’une réunion d’urgence avec les responsables municipaux de la localité, annonçant toutefois une réunion mardi des responsables de la région pour décider de la question de la décharge conformément aux intérêts des habitants.Samedi, il avait déjà exprimé son opposition à un remblaiement du littoral à Choueifate pour accueillir une décharge, lors d’une réunion similaire au siège de la municipalité de Choueifate, en présence de dignitaires et d’activistes civils. Dans un communiqué, ils ont exprimé « un refus catégorique d’une solution aux déchets qui se fasse au détriment de Costa Brava, une zone maritime et touristique ». « Nous refusons catégoriquement le remblaiement des plages », avait assuré M. Arslane au cours d’une conférence de presse, se déclarant prêt à descendre dans la rue. Le député avait également souligné que « Walid Joumblatt n’accepterait aucun projet de ce type sans notre accord ». Le président de la municipalité de Choueifate avait également exprimé son opposition à l’installation d’une décharge maritime au large de sa ville.Selon le ministre Nabil de Freige, le projet de décharge à Costa Brava est en réalité un projet de réhabilitation de la façade maritime, semblable à celui qui avait été proposé à Bourj Hammoud. « C’est une offre qu’on ne peut refuser », précise-t-il, s’interrogeant sur les motifs du mécontentement injustifié, aussi bien des notables de Choueifate que des habitants de Bourj Hammoud. Ce réflexe de « refus d’accueillir les déchets des autres » est, pour le moins, paradoxal : la plupart des habitants qui refusent l’aménagement de décharges dans leurs régions, sous prétexte de les préserver, y disposent arbitrairement de leurs propres déchets.

    #décharge #littoral #Beyrouth

  • BBSR Homepage - Population development trends in Europe
    http://www.bbsr.bund.de/BBSR/EN/SpatialDevelopment/SpatialDevelopmentEurope/AnalysesSpatialDevelopment/Projects/PopulationDevelopment/PopulationDevelopment_node.html

    Where the population in Europe is growing or shrinking

    (24/06/2015) A new analysis of the BBSR reveals large disparities in the population development within Europe. Shrinking and growing regions are often side by side.
    The west is growing – the east shrinking

    http://www.bbsr.bund.de/BBSR/EN/SpatialDevelopment/SpatialDevelopmentEurope/AnalysesSpatialDevelopment/Projects/PopulationDevelopment/Images/MAP_Population_development.jpg;jsessionid=FAF845B98791386C8764CF4FFC534594

    Declining population figures can especially be observed in the eastern European countries except Poland and parts of the Czech and the Slovak Republic. The highest increases can be mainly found in the western countries. One reason for these trends is the general trend of people in Eastern Europe migrating to metropolises. Another possible reason are migrations from east to west, from the new to the old EU member states.

    –—

    Nytt kart viser dramatiske bosettingsendringer i Europa - NRK Verden - Utenriksnyheter og -dokumentarer

    http://www.nrk.no/verden/nytt-kart-viser-dramatiske-bosettingsendringer-i-europa-1.12496050

    Nytt kart viser dramatiske bosettingsendringer i Europa

    Europa har opplevd så store endringer i befolkningsmønsteret siden årtusenskiftet at de vises tydelig selv på et kart over hele kontinentet.
    Kart over befolkningsutvikling i Europa 2001-2011

    Kart over befolkningsutvikling i Europa 2001–2011. For å lese kartet kan man enkelt si at jo sterkere blå- eller rødfarge, jo større befolkningsendring. Se nærmere forklaring i faktaboks i saken.
    Foto: Bundesinstitut für Bau-, Stadt- und Raumforschung (BBSR)

    Forskere ved det tyske instituttet for byutvikling (BBSR) har samlet inn befolkningsdata fra alle kommuner i Europa for tiårsperioden 2002–2011.

    #europe #population #démographie #cartographie

  • #Monténégro : la destruction programmée du #littoral

    Hôtels de luxe, villas privées construites en toute illégalité sur des sites classés, mais aussi chantiers abandonnés et règlements de comptes mafieux : le littoral monténégrin est soumis à une exploitation forcenée, qui risque de dégrader à jamais ce patrimoine exceptionnel... Pourtant, les citoyens commencent à se mobiliser pour défendre ce bien commun.

    http://www.courrierdesbalkans.fr/littoral-cg
    #tourisme

  • A map of Beirut’s private coast - Executive Magazine
    http://www.executive-magazine.com/private-coast-map

    Click here to download Executive’s full PDF map of Beirut’s private coast from Dalieh to the southern city limits.
    [http://www.executive-magazine.com/wp-content/uploads/2015/06/private-coast-final-web.pdf]
    Read the accompanying article, ‘Seashore, Inc.’, here. [http://www.executive-magazine.com/business-finance/real-estate/seashore-inc
    https://dl.dropboxusercontent.com/u/17206670/beyrouth%20private%20coast.JPG
    Executive will be publishing the primary source documents that formed the basis for this map and report on a rolling basis. Check back for more on this over the next month.

    #cartographie #Beyrouth #littoral #biens_fonds_maritimes #Hariri