• Un ex-lobbyiste d’Airbnb recruté à l’Assemblée nationale | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/france/210923/un-ex-lobbyiste-d-airbnb-recrute-l-assemblee-nationale

    À la veille du projet de loi de finances, pour lequel la question des niches fiscales accordées aux plateformes va être débattue, le député de la majorité François Jolivet, rapporteur chargé des crédits « logement », a embauché l’ex-responsable des affaires publiques d’Airbnb.

    https://contre-attaque.net/2023/09/26/la-republique-des-lobbys-de-airbnb-au-conseil-dun-depute-charge-du-l

    David Miodownick est à l’image du macronisme : jeune cadre dynamique mêlant allègrement public et privé. Sorti de Science Po, il est vite propulsé comme attaché parlementaire au sein du clan Macron. Il va par exemple conseiller Élisabeth Borne alors ministre du travail.
    Puis David Miodownick s’envole vers le privé. Fort de ses contacts au sommet de l’État, il est embauché comme « responsable des affaires publiques d’Airbnb ». En septembre 2023, le député de la majorité François Jolivet, qui est accessoirement « rapporteur chargé des crédits logement » dans la commission des finances, le recrute comme conseiller. Le #lobbyisme en ligne directe. De la multinationale #Airbnb au Parlement, auprès d’un député qui s’occupe de #logement. Et justement, c’est très prochainement qu’un projet de loi de finances doit évoquer la #niche_fiscale Airbnb, sera au centre des débats. Heureuse coïncidence…

    « Pillage du bien public », par Ibrahim Warde (accès libre ⁕ en kiosques, septembre 2023) // https://www.monde-diplomatique.fr/66073
    #macronie #McKinsey

  • Uber Files : comment un lobbyiste de la firme a aidé Emmanuel Macron à financer LREM – Libération
    https://www.liberation.fr/politique/uber-files-comment-un-lobbyiste-de-la-firme-a-aide-emmanuel-macron-a-fina
    https://www.liberation.fr/resizer/XN-epCnbNMj16V_P9_hvc7P5iLk=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/UMSHFJIOUVAXNATCAHYBEFU7JI.jpg

    Non, mais là, c’est beaucoup plus sérieux.
    Dans le lobbyisme, il n’y a pas de séparation entre le « personnel » et le « professionnel ». C’est même la marque de fabrique de la méthode.
    Et celui qui « reçoit » le sait toujours très bien !!!

    On apprend aussi dans cet article du Guardian que le lobbyiste a personnellement aidé Emmanuel Macron, ce si conciliant ministre, à collecter des fonds pour son parti naissant en 2016, La République en marche. Auprès du média britannique, Mark MacGann souligne que son soutien politique au président français était une décision personnelle et n’avait « absolument rien à voir avec Uber ». La raison : les deux hommes s’appréciaient, étaient en (étroite ?) collaboration, échangeant régulièrement des SMS et ce jusqu’en avril. Même si cette aide financière est intervenue après que le lobbyiste ait claqué la porte d’Uber, voilà qui jette le trouble sur l’existence d’une éventuelle contrepartie à l’activisme pro-Uber d’Emmanuel Macron.

    #Uber #Lobbyisme #Uber_Files

  • « Nous avons vendu un mensonge aux gens » : les confessions de Mark MacGann, lanceur d’alerte des Uber Files
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/nous-avons-vendu-un-mensonge-aux-gens-les-confessions-de-mark-macgann-la

    Ancien chef lobbyiste pour le géant des VTC, Mark MacGann est à l’origine des révélations des Uber Files. Il décrit, dans un entretien au Guardian, les méthodes employées par l’entreprise américaine pour forcer les gouvernements à modifier les règles qui bloquaient alors son implantation.

    Il est celui qui a permis la révélation des Uber Files. Mark MacGann est la source qui a transmis au Guardian les 124.000 documents qui ont donné lieu à l’enquête du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ), conduite avec la cellule investigation de Radio France. Ancien chef lobbyiste pour le compte d’Uber entre 2014 et 2016, il était en charge de L’Europe, l’Afrique et du Moyen Orient. A ce titre, il a pris part aux dérives décrites à travers nos différents articles. Il a ensuite été en conflit avec son ex-société à qui il reprochait de ne pas avoir assez pris en compte les pressions qu’il subissait de la part des chauffeurs de taxis.

    Dans un entretien exclusif accordé au quotidien britannique The Guardian, partagé avec les médias partenaires de l’ICIJ, MacGann donne les coulisses du lobbying mené dans les pays où le géant des VTC souhaitait s’installer et où Uber n’était en général « pas autorisé, pas agréé, pas légal » et comment l’entreprise américaine n’a reculé devant (presque) rien pour obtenir la place qu’elle visait dans ces pays. S’il assume d’avoir pris part à ces méthodes, c’est aussi pour cela qu’il a décidé de parler.

    HE GUARDIAN : Pourquoi avez été engagé chez Uber précisément ?

    MARK MACGANN : J’ai été embauché par Uber pour diriger une équipe chargée d’élaborer et de mettre en œuvre notre stratégie de lobbying auprès des gouvernements d’Europe, d’Afrique et du Moyen-Orient, afin que nous puissions entrer sur le marché et nous développer, malgré des règlementations qui, dans la plupart des cas, empêchaient la mise en place d’Uber.

    Vous et d’autres cadres supérieurs d’Uber étiez-vous conscients à l’époque que la société bafouait la loi dans des villes et des pays où il existait une réglementation sur les taxis ?

    Dans la plupart des pays sous ma juridiction, Uber n’était pas autorisé, n’était pas agréé, n’était pas légal.

    Alors est-il juste de dire, en termes simples, que la stratégie était d’enfreindre sciemment la loi et de la changer ensuite ?

    Le mantra que les gens répétaient d’un bureau à l’autre était celui de la direction : ne demandez pas de permission, lancez-vous, bousculez, recrutez des chauffeurs, allez sur le terrain, faites du marketing et rapidement les gens se réveilleront et verront à quel point Uber est une chose géniale.

    Vous avez rencontré des présidents, des premiers ministres, des chanceliers, des maires. À quel point était-ce difficile d’obtenir ces rendez-vous pour Uber ?

    Je pense que je n’ai jamais eu, au cours de ma carrière, aussi facilement accès à des hauts fonctionnaires du gouvernement, à des chefs de gouvernement, à des chefs d’État. C’était enivrant. Je pense qu’Uber était à l’époque, dans le monde de la tech, et peut-être dans le monde des affaires en général, l’acteur le plus convoité. Et dans une certaine mesure, tant du côté des investisseurs que des politiques, tout le monde se bousculait pour décrocher un rendez-vous avec Uber et entendre ce que l’on avait à leur proposer.

    En passant vos documents au peigne fin, nous avons remarqué de nombreuses rencontres entre vous, ainsi que d’autres dirigeants d’Uber, et des ministres britanniques. Mais ces rendez-vous n’étaient jamais déclarés. Le public ne devait pas savoir qu’ils avaient lieu. Comment expliquez-vous cela ?

    Peut-être s’agissait-il simplement d’une série d’oublis administratifs ou peut-être était-il préférable de ne rien dire. Je ne sais pas, il faudrait demander aux politiciens.

    Quelle serait votre réponse ?

    Tout le monde a des amis, et les gens acceptaient les demandes de leurs amis. Ils leur rendaient la pareille, et il n’était dans l’intérêt de personne que cela soit mis en évidence. Que cela soit rendu public.

    Donc en clair, il s’agissait de rendez-vous secrets ?

    Il s’agit de réseaux feutrés, qui existent depuis très longtemps, mais qui parviennent à changer de forme et à continuer d’exister. L’accès au pouvoir n’est pas quelque chose qui se démocratise.

    Travis Kalanick (l’ancien patron d’Uber) a dit “La violence garantit le succès”. Que pensez-vous qu’il voulait dire par là ?

    Je pense qu’il voulait dire que le seul moyen d’amener les gouvernements à changer les règles, à légaliser Uber et à permettre à Uber de se développer, comme Uber le souhaitait, c’était de continuer le combat, de maintenir la controverse. Et si cela revenait à ce que les chauffeurs Uber se mettent en grève, qu’ils manifestent dans les rues, qu’ils bloquent Barcelone, Berlin ou Paris, alors c’était la voie à suivre.

    Ne pensez-vous pas que c’est dangereux ?

    Bien-sûr que c’est dangereux. C’est aussi très égoïste, d’une certaine manière. Parce que lui, il n’était pas la personne qui se trouve dans la rue, qui se faisait menacer, attaquer, frapper et dans certains cas tuer... Pour moi, cela a commencé par des insultes sur Twitter. Et puis j’ai commencé à me faire hurler dessus dans des aéroports, les gares, à tel point que des chauffeurs de taxi me suivaient partout où j’allais. Ils avaient repéré l’endroit où je vivais, ils venaient frapper à ma porte, ils publiaient des photos de moi avec des amis, avec les enfants de mes amis. Et j’ai commencé à recevoir des menaces de mort sur Twitter. Alors Uber a dit : “Ok, on doit te protéger.” Ils m’ont donc obligé à avoir des gardes du corps à chaque fois que je quittais mon domicile, ce qui était tout le temps puisque je voyageais en permanence... A Rome, nous sommes montés dans une voiture et une foule de chauffeurs de taxis en colère nous a bloqué la route, ils nous traitaient comme si nous étions l’ennemi. C’est quelque chose que je n’avais jamais vécu. Et je n’en veux pas aux personnes qui m’ont directement témoigné cette colère et cette haine. Voilà une entreprise qui était prête à enfreindre toutes les règles, et à utiliser son argent et son pouvoir pour détruire... pour ruiner leurs moyens de subsistance. Alors ils avaient besoin de quelqu’un contre qui être en colère. Ils avaient besoin de quelqu’un sur qui crier. Ils avaient besoin de quelqu’un à intimider, quelqu’un à menacer. Je suis devenu cette personne.

    Tenez-vous Uber pour responsable des menaces et de l’environnement hostile auxquels vous avez fait face dans l’exercice de votre métier ?

    Je tiens Uber pour responsable du fait que l’entreprise n’a pas changé sa façon de se comporter. Sa réponse à la violence contre l’un de ses cadres supérieurs a été de lui fournir des gardes du corps. Il n’y a pas eu de changement de comportement. Aucun changement de tactique. Aucun changement de ton. C’était : continuez le combat, continuez à entretenir le feu.

    N’auriez-vous pas pu faire quelque chose de plus, pendant que vous travailliez encore chez Uber, pour vous plaindre de ces pratiques en interne ?

    La culture d’entreprise ne permettait pas réellement de résister, de remettre en question les décisions de l’entreprise, sa stratégie ou ses pratiques. J’ai fini par me rendre compte que je n’avais aucune influence, que je perdais mon temps dans cette entreprise. Et ce sentiment, à ce stade de ma carrière, combiné au fait que je m’inquiétais non seulement pour ma propre sécurité, mais aussi pour celle de ma famille et de mes amis... M’ont poussé à démissionner.

    Qu’est-ce que vous diriez à ceux qui vous reprocheraient d’avoir fait fuiter ces documents pour vous venger d’Uber ?

    Je pense que les gens doivent regarder les faits que j’aide à mettre au jour. J’ai indéniablement eu des griefs contre Uber dans le passé. Ce n’est pas facile, mais je crois que c’est la bonne chose à faire.

    Vous sentez-vous en partie responsable ou coupable des conditions de vie actuelles des chauffeurs ?

    Oui, effectivement. Je suis en partie responsable, et c’est ce qui me motive à faire ce que je fais en tant que lanceur d’alerte. Ce n’est évidemment pas une chose facile, mais parce que j’étais là, à l’époque, j’étais celui qui parlait aux gouvernements, qui insistait auprès des médias, j’étais celui qui disait qu’il fallait changer les règlementations et que ça allait avantager les chauffeurs, que ça allait créer tellement d’opportunités économiques. Il s’est avéré que ce n’était pas le cas. Nous avons vendu un mensonge aux gens. Comment peut-on avoir la conscience tranquille si on n’assume pas sa propre responsabilité dans la manière dont les gens sont traités aujourd’hui ?

    Est-ce que c’est un moyen pour vous de faire amende honorable ?

    Il s’agit de faire amende honorable. Il s’agit de faire ce qui est juste. Je suis responsable de ce que j’ai fait. Ce dont j’essayais de convaincre les gouvernements, les ministres, les présidents et les chauffeurs se trouve être vraiment affreux, injuste et mensonger. Alors il m’incombe de revenir en arrière et de dire “Je pense que nous avons fait une erreur”. Et je pense que, dans la mesure où les gens veulent bien que je les aide, je ferai ma part en essayant de corriger cette erreur.

    #Uber #Lobbyisme #Uber_Files

    • "Nous avons violé les lois qui étaient le plus souvent l’expression de la volonté des peuples par le suffrage universelle. Nous n’en avons rien à foutre de la démocratie représentative. Nous corrompons sans vergogne les élites dirigeantes élues (toujours le plus souvent) au suffrage universelle. Nous n’hésitons pas à mettre les institutions étatiques devant le fait accompli et à foutre dans la merde des milliers de précaires en leur faisant croire qu’ils sont « entrepreneurs de leur vie » tout en détricotant les législations du travail. Nous sommes les ambassadeurs de l’#esclavage « librement » consenti" ...

  • Uber broke laws, duped police and secretly lobbied governments, leak reveals | Uber | The Guardian
    https://www.theguardian.com/news/2022/jul/10/uber-files-leak-reveals-global-lobbying-campaign
    https://i.guim.co.uk/img/media/5a11a2e3eb94b741de55e754f3b6b7f1f837293d/0_0_5816_3490/master/5816.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Marx appelle ça « le capitalisme sauvage » : s’imposer par la violence, imposer des,situations de fait et obtenir l’aval des autorités pour faire son trou. Viendra ensuite le temps de la loi et de la négociation, quand les fondations seront assurées et que le capital pourra s’imposer malgré tout.

    More than 124,000 confidential documents leaked to the Guardian
    Files expose attempts to lobby Joe Biden, Olaf Scholz and George Osborne
    Emmanuel Macron secretly aided Uber lobbying in France, texts reveal
    Company used ‘kill switch’ during raids to stop police seeing data
    Former Uber CEO told executives ‘violence guarantees success’

    #Uber #Macron #Violence #Lobbyisme

  • piqd | Der Weltverbesserer Ischinger und seine anrüchigen Deals
    https://www.piqd.de/europa-eu/der-weltverbesserer-ischinger-und-seine-anruchigen-deals?ref=dailydigest

    18.02.2022 von Keno Verseck - Heute beginnt die Münchener Sicherheitskonferenz, international eine der wichtigsten geopolitischen Veranstaltungen. Ihr Chef, Wolfgang Ischinger, ist dieser Tage auf allen medialen Kanälen präsent, erklärt uns Deutschen und Europäern die Welt und wie man sie besser, sicherer und berechenbarer macht. Ischinger schreibt auch flammende Artikel darüber, warum die Welt korruptionsfreier und werteorientierter werden muss und wie das funktionieren kann. Er betont gern, dass der Vorsitz der Münchener Sicherheitskonferenz ein Ehrenamt ist und er nichts daran verdient. Tatsächlich vergoldet Ischinger sein Telefonbuch. Er ist Mitbegründer und bis heute Mitbeteiligter an der Firma Agora Strategy Group, die Staatslenker aus aller Welt mit Investoren und Rüstungsfirmen zusammenbringt, unter anderem beim nicht-öffentlichen Teil der Münchener Sicherheitskonferenz. Wobei Ischinger selbst im Aufsichtsrat eines Rüstungskonzerns sitzt. Agora bietet – laut streng vertraulichen Unterlagen – an, Waffendeals in Krisen- und Kriegsgebieten mit einzufädeln, was unter Umständen ein Verstoß gegen das deutsche Kriegswaffenkontrollgesetz sein könnte. Außerdem veranstaltet Agora exklusive Events in so exklusiven Etablissements wie dem China Club Berlin, bei denen mitunter Autokraten wie der ehemalige mazedonische Herrscher Nikola Gruevski mit Größen der deutschen Politik zusammengebracht werden. Meine Kollegen Sven Becker, Rafael Buschmann, Nicola Naber und Christoph Schult vom SPIEGEL sowie meine Wenigkeit haben über Wolfgang Ischinger und seine anrüchigen Deals recherchiert. Es ist eine Geschichte über Doppelmoral, die Niederungen des Lobbyismus in Deutschland und den Zynismus selbsternannter Weltverbesserer.

    #ames guerre #lobbyisme #Allemagne #OTAN

  • Medienmäzen Google : Wie der Datenkonzern den Journalismus umgarnt
    https://netzpolitik.org/2020/wie-der-datenkonzern-den-journalismus-umgarnt


    Télécharger l’enquête
    https://www.dgb.de/themen/++co++58275ef8-1707-11eb-a524-001a4a16011a

    26.10.2020 von Alexander Fanta und Ingo Dachwitz - Google gibt in Europa viele Millionen Euro für politische Landschaftspflege aus. Unsere neue Studie beleuchtet, wie sich das auf die Unabhängigkeit der Medien auswirkt.

    Wer heute Journalismus im Internet Netz betreibt, der bewegt sich im Universum von Google. Das beginnt schon beim Schreiben von Texten. Keine Headline darf zu kurz, keine Zwischenüberschrift zu spröde, kein Schlüsselbegriff falsch geschrieben sein, sonst rutscht der Text in den Suchergebnissen nach unten. Viele Artikel würden heute nicht mehr für das Publikum geschrieben, sondern für den Google-Algorithmus, klagt ein Chefredakteur.

    Google verwandelt Überschriften in Klicks, und Klicks in Werbegeld. Nimmt man das Unternehmen mit anderen Digitalkonzernen wie Facebook und Amazon zusammen, kassieren sie nach Branchenschätzungen inzwischen beinahe jeden zweiten Euro ein, der weltweit für Werbung ausgegeben wird – online und offline.

    Zeitungsverlage klagen seit Jahren, dass die Digitalkonzerne sie vom Futtertrog vertreiben. Über Jahrzehnte war Werbung neben dem Abo-Geschäft eines der beiden Standbeine der Journalismus-Finanzierung. Doch das klappt im Netz nicht richtig, denn zentrale Drehscheibe für Werbung sind dort nicht die Anzeigenabteilungen des Axel-Springer-Verlages und von Bertelsmann, sondern die Server der Plattformkonzerne.

    Viele Medien fordern von dem Online-Riesen deshalb eine Beteiligung an den Werbeeinnahmen: wenn eine Suchmaschine ihre Inhalte wiedergibt, und sei es auch nur in Form eines Links mit kurzem Textausschnitt, soll sie dafür zahlen. Dagegen wehrt Google sich vehement.
    Der Digitalkonzern als Medienmäzen

    Doch Google ist für die Verlage nicht nur Konkurrent und Klickbringer, sondern auch Gönner. Inmitten der Coronapandemie, die den Verlagen empfindliche Verluste bescherte, war der Konzern mit Millionenhilfen zur Stelle. Erst vor wenigen Tagen verkündete er einen großzügigen Lizenzdeal mit Verlagen auf der ganzen Welt an, der diesen insgesamt eine Milliarde in die Kassen spülen soll. Teil des Deals ist aber auch, dass die Verlage Google nicht verklagen dürfen.

    Dass Google gegenüber den Medien großzügig ist, ist nicht neu – in den letzten sieben Jahren verschenkte der Konzern mehr als 200 Millionen Euro an europäische Medien. Inzwischen ist die News Initiative sogar ein weltweites Unterfangen, ausgestattet mit weiteren 300 Millionen Dollar. Über die Details des ungewöhnlichen Geldgeschenkes von Google schweigen sich die meisten Verlage aus.

    Dazu haben wir 2018 erstmals ausführlicher in einer Artikelreihe auf netzpolitik.org berichtet. Jetzt legen wir mit einer Studie nach. Monatelang haben wir untersucht, wie genau die vielschichtigen Beziehungen zwischen dem Konzern und der Medienbranche aussehen. Heute erscheint „Medienmäzen Google“, finanziert vom DGB und der Otto-Brenner-Stiftung.

    Für die Studie führten wir mehr als zwei Dutzend Gespräche mit Digitaljournalist:innen und Top-Manager:innen deutscher Nachrichtenmedien wie Der Spiegel, Zeit Online oder der Frankfurter Allgemeinen Zeitung. Wie heikel die Kooperation ist, zeigt sich daran, das fast alle Gesprächspartner:innen auf Anonymität bestanden. „Sie achten schon sehr genau darauf, was man über die Kooperation sagt“, erklärte ein Geschäftsführer, sobald wir das Mikro abschalteten.
    Eine Frage der Unabhängigkeit

    „Schon der Anschein, die Entscheidungsfreiheit von Verlag und Redaktion könne beeinträchtigt werden, ist zu vermeiden“, heißt es im deutschen Pressekodex und steht die Frage nach der Unabhängigkeit im Fokus unserer Untersuchung.

    Die gute Nachricht lautet: Die befragten Medienvertreter*innen betonten, dass ihnen kein Fall bekannt ist, in dem Google versucht hat, über die Initiative direkten Einfluss auf die Berichterstattung zu nehmen. Google selbst hebt hervor, dass die Mittelvergabe strikt von anderen Bereichen des Konzerns getrennt sei und eine überwiegend mit externen Mitgliedern besetzte Jury über die Förderungen entschied.

    Die schlechte Nachricht: Mehrere der befragten Journalist:innen äußerten Sorge, dass die Förderungen durch Google und die Nähe zum Konzern zu „Beißhemmungen“ und „Selbstzensur“ bei Journalist:innen führen könne.

    Als besondere Herausforderung identifiziert die Studie, dass die klassische Trennung zwischen Redaktion und Verlag im Kontext von Technologie-Entwicklungsprojekten durchlässiger wird: Wer Innovationen für den Journalismus entwickeln will, muss Redaktionen beteiligen. In einem Fall waren Journalist:innen, die über Google berichten, sogar federführend für ein von Google finanziertes Projekt zuständig.

    Sorge vor korrumpierender Nähe

    Die Sorge vor korrumpierender Nähe gilt besonders bei hohen oder wiederholten Förderungen, so-dass insbesondere eine weitere Normalisierung von Google als Sponsor kritisch gesehen wird. Denn Googles Großzügigkeit endet nicht mit Geldgeschenken für Innovationsprojekte.

    Das Unternehmen finanziert ausgewählten Medien auch Fellowships für aufstrebende Nachwuchsjournalist:innen und kostenlose Trainings mit digitalen Tools. Darüber hinaus ist der Konzern allgegenwärtiger Sponsor auf Branchenevents. Die Förderung von Google ermöglicht einige der größten Kongresse der Medienbranche, etwa das Internationale Journalismusfestival in Perugia oder die Global Investigative Journalism Conference.

    Google schreibt sich damit nicht nur in den Lebenslauf vieler Nachwuchsjournalist:innen ein, sondern erhält auch einen Platz am Tisch der vertrauten Runden auf Konferenzen und Kongressen. Der Konzern macht hier, was er am besten kann: Google wird wieder mal zur Plattform, dieses Mal für die Debatten der Branche um die Zukunft des Journalismus. Die Medien büßen damit ein Stück weit die Fähigkeit zur Selbstreflexion ein.
    Geschenke für große Verlage

    Eine Datenanalyse von Googles Medienförderung in Europa zeigt zudem, dass Google mit seinem Geldsegen ein Ungleichgewicht in der Branche schafft. Der typische Empfänger des Geldes ist ein etablierter, kommerzieller und westeuropäischer Verlag.

    Von den 140 Millionen, die der Konzern im Rahmen seiner Digital News Initiative zwischen 2015 und 2019 vergab, gingen drei Viertel an kommerzielle Verlage, hingegen aber nur fünf Prozent an nichtprofitorientierte Medien. Der Rest ging an Projekte von Einzelpersonen, Forschungsinstitute, öffentlich finanzierte Medien und nicht-publizistische Organisationen.

    Ungleich verteilte Google Nachrichteninitiative das Geld auch geographisch: Der überwältigende Großteil der Empfänger liegt in Westeuropa, mit etwa 21,5 Millionen Euro auf Platz eins liegt Deutschland. Dem Innovationsnarrativ zum Trotz ist die News Initiative zudem kein Konjunkturprogramm für journalistische Startups. Der Großteil des Geldes ging an Unternehmen, die über 20 Jahre alt sind.

    Die Detailanalyse für Deutschland zeigt zudem, dass nicht nur publizistische Neugründungen und Not-for-Profit-Medien, sondern auch Regionalverlage unterrepräsentiert sind. Nur vier der 28 hierzulande geförderten Großprojekte mit einem Volumen von bis zu einer Million Euro gehören zu Regionalverlagen. Die Liste der Top-Empfänger-Medien wird angeführt von der WirtschaftsWoche, der Deutschen Welle und dem Handelsblatt, die jeweils bis zu zwei Millionen Euro von Google erhalten haben könnten.

    Keine Missverständnisse

    Bleibt die Frage: Warum macht Google das alles? Dass es auch um die Vermarktung von Produkten geht, zeigen die Bestrebungen, eigene Dienste wie Youtube und Subscribe with Google stärker mit der News Initiative zu verknüpfen. Schon heute ist erkennbar, dass Google zu einer Art Betriebssystem für den digitalen Journalismus werden will.

    Wichtiger aber ist die politische Dimension. Fragt man den Konzern selbst, worum es geht, dann klingt das so: Man habe ein „Missverständnis“ zwischen sich und den Verlagen ausräumen wollen, sagt Google-Manager Madhav Chinnappa im Interview.

    Das Missverständnis? Die Verlage bekämpften über Jahre Google mit allen Mitteln. „Wir profitieren nicht von dem Traffic, den Google uns verschafft – wir sind komplett davon abhängig“, klagte einst Axel-Springer-Vorstandschef Matthias Döpfner.

    Die Zeitungsverlage unter Regie von Döpfner setzten in Deutschland ein Leistungsschutzrecht durch, das Google zu Zahlungen selbst für kurze Textschnipsel der Verlage zwingen sollte, in Italien und Frankreich drängten die Medienhäuser zu einer Steuer auf digitale Werbung. Das umstrittene Leistungsschutzrecht schaffte es schließlich als Artikel 15 in die EU-Reform des Urheberrechts, die meisten EU-Länder arbeiten derzeit an der Umsetzung. Kurzum: Google hat ein politisches Problem.

    Durch eine Rekonstruktion der Entstehungsgeschichte von Googles Förderprogrammen können wir zeigen, dass sie als Reaktion auf den immer stärker werden medienpolitischen Druck der Verlage in den 2010er Jahren entstanden sind. Noch vor der Digital News Initiative entstand Googles erster Medien-Fonds nämlich in Frankreich. Er sollte dort eine Debatte um die Beteiligung der Verlage an Googles Werbeeinnahmen beenden und wurde mit Staatspräsident François Hollande ausgehandelt.

    Unter Journalist:innen der beliebteste Digitalkonzern

    Die von uns befragten Medienvertreter:innen beschreiben Googles Initiativen fast einhellig als PR-Maßnahme, die das Ziel hat, das zerrütte Verhältnis mit den Medien zu kitten und eine Regulierung abzuwenden.

    Und tatsächlich: Heute ist Google in der Medienbranche der beliebteste unter den Digitalkonzernen, das ergab im Vorjahr eine Untersuchung des Reuters-Instituts an der Universität Oxford.

    Ein kausaler Zusammenhang lässt sich durch eine Studie wie unsere natürlich nicht beweisen. Doch zu dem guten Image dürften nicht nur Geldgeschenke an die Verlage, sondern auch das großzügige Sponsoring für Journalismuskongresse und Nachwuchsförderung beigetragen haben

    Auch Googles Förderung für die akademische Forschung könnte geholfen haben, selbst wenn sie nicht im Fokus der aktuellen Studie steht. Die eben erwähnte Umfrage der Universität Oxford finanzierte just der größte Gönner der Medienbranche: Google selbst.

    #médias #Google #journalisme #lobbyisme

  • Wie groß ist Googles Einfluss auf den Journalismus ? | DGB
    https://www.dgb.de/themen/++co++45945c54-16fe-11eb-95cb-001a4a160123


    Cette enquête s’intéresse aux acitivités de Google pour gagner le soutien des journalistes

    Neue Studie von DGB und Otto Brenner Stiftung: Medienmäzen Google

    Der Internet-Riese hat seit 2013 mehr als 200 Mio. Euro in den europäischen Journalismus gesteckt, der Löwenanteil ging nach Deutschland. Neben Technologie- und Rechercheförderung finanziert Google Journalismus-Kongresse und Ausbildungsaufenthalte junger JournalistInnen bei renommierten Medien. Warum macht der Technologie-Konzern das? Die Wissenschaftler und Netzjournalisten Ingo Dachwitz und Alexander Fanta beschreiben die Facetten eines komplexen „Ökosystems“ von Medienverlagen, Redaktionen und Datenkonzernen, werten aktuelle Daten über die finanziellen Zuwendungen aus und befragen AkteurInnen beider Seiten zu den Förderpraktiken. Die Studie wurde von der Otto Brenner Stiftung und dem DGB finanziert. Sie zeigt, mit welchen Methoden Google die Medien umgarnt und lädt dazu ein, über alternative Formen der Innovationsförderung zu diskutieren.

    https://www.dgb.de/themen/++co++58275ef8-1707-11eb-a524-001a4a16011a

    #médias #Google #journalisme #lobbyisme

  • « Merkel will die Wirtschaft zerstören und Armut herbeiführen » Karsten Hilse, AfD (MdB) 10.09.2019 - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=HzfDCS_seUE&t=185

    La droite au parlement allemand se compose surtout d’idiots finis. Ce monsieur essaye de démontrer au parlement que les Nations Unis sont un gouvernement mondial communiste qui poursuit le but d’appauvrir le monde entier. Allumez les sous-titres et amusez vous bien. (à partir de 3:00)

    Cette page contient les « preuves scientifiques » irréfutables pour ces affirmatons.

    Unabweisbare Schlussfolgerung nach Vorgabe der Bundesregierung : 97,5% Wissenschaftler-Konsens- Merkel ruiniert deutsche Wirtschaft – EIKE – Europäisches Institut für Klima & Energie
    https://www.eike-klima-energie.eu/2019/09/01/unabweisbare-schlussfolgerung-nach-vorgabe-der-bundesregierung-97

    In den Quellen haben wir nach Abstracts bzw. wissenschaftlichen Texten bzw. nach Dokumenten gesucht, die explizit die folgenden Hypothesen zurückweisen:

    Hypothese 1: Die Regierung Merkel hat das Ziel, die deutsche Wirtschaft zu zerstören und Armut herbeizuführen.

    Hypothese 2: Die UN ist ein kommunistisches Regime, das den vermeintlich menschengemachten Klimawandel nutzt, um Armut herbeizuführen.

    Hypothese 3: Unter den Parteien des Bundestages herrscht Konsens darüber, dass ihr Daseinszweck in Korruption und Selbstbereicherung besteht.

    Ergebnis:

    Die drei Hypothesen werden alle bestätigt.

    #AfD #Allemagen #politique #extrême_droite

  • Fabrice Nicolino : « L’Agence nationale de sécurité sanitaire fait partie du lobby des #pesticides »
    https://reporterre.net/Fabrice-Nicolino-L-Agence-nationale-de-securite-sanitaire-fait-partie-du

    Le titre ne ment pas, l’ouvrage se lit comme un polar. Le crime est presque parfait. L’enquête choc sur les #pesticides et les #SDHI (éditions Les Liens qui libèrent) nous donne pourtant d’emblée la victime — chacun de nous et la biodiversité en général — et le coupable — le lobby des pesticides. Mais la révélation des détails de son fonctionnement, des lacunes et accointances qui permettent d’autoriser l’épandage en plein air de produits potentiellement dangereux ne laisse pas d’étonner, d’indigner. La plume de Fabrice Nicolino porte avec agilité son propos dense et technique. Mais aussi politique : fondateur du mouvement des coquelicots, Nicolino demande l’interdiction de tous les pesticides de synthèse.

    Ce livre, qui paraîtra jeudi 12 septembre, apporte de précieuses informations au vif et actuel débat sur les pesticides. Des dizaines de communes ont depuis cet été pris des arrêtés antipesticides. Lundi 9 septembre, le gouvernement mettait en ligne, en consultation, son prochain règlement sur l’épandage de pesticides, préconisant 5 à 10 mètres de distance entre épandages et habitations selon les produits. Le projet de règlement s’appuie sur une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (#Anses). Cette agence est au cœur de l’enquête menée par le journaliste sur ces pesticides dont on connaît le nom depuis à peine plus d’un an, les SDHI, ou « #fongicides inhibiteurs de la succinate déshydrogénase ».

    #santé #lobbyisme #conflits_d'intérêts #agriculture #fnsea

  • #Lobbyisme : le grand #péché de l’#Union_européenne | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/086089-032-A/lobbyisme-le-grand-peche-de-l-union-europeenne

    « Le système #Coca-Cola soutient fièrement la première présidence roumaine du Conseil de l’#UE. » C’est par ces mots que les participants à des réunions organisées par la présidence tournante du Conseil ont été accueillis début 2019.

    Étonnant ? Pas tant que ça… La pratique est légale et la présidence roumaine n’est pas la seule à être soutenue par des %multinationales et Coca-Cola n’est pas son seul #sponsor. Le 7 mars, un autre événement a braqué les projecteurs sur l’étendue du lobbyisme dans l’UE, lorsque Marine Le Pen a accusé l’Alde, parti centriste européen dont s’était rapproché En marche, d’être financé par #Bayer-Monsanto… Là encore, la pratique n’a rien d’exceptionnel et touche plusieurs formations européennes.

    Quelles sont les règles en la matière ?

    #lobbying #légalité #intérêts_privés #légitimité #corruption_légale

  • Was fehlt ? Ein wirklich soziales Netzwerk ! - Fraktion DIE LINKE. im Bundestag
    https://www.linksfraktion.de/themen/nachrichten/detail/was-fehlt-ein-wirklich-soziales-netzwerk
    Blablabla. Voilà ce qui arrive quand un parti de la gauche choisit comme porte parole pour tout ce qui est digital une abcienne lobbyiste Microsoft et adversaire déclarée d’Edward Snowden.

    Von Anke Domscheid-Berg, Sprecherin für Netzpolitik der Fraktion DIE LINKE. im Bundestag:

    Manchmal hört man Leute vom Internet und von der richtigen Welt sprechen als wären dies zwei vollkommen unterschiedliche Bereiche. Aber für die meisten Menschen ist das Internet Teil der richtigen Welt, Teil des öffentlichen Raums, wo sich Menschen treffen, Gespräche führen, Beziehungen pflegen, sich streiten, fachsimpeln oder Witze machen. Manche dieser Räume sind riesig, bei Facebook tummeln sich inzwischen über zwei Milliarden Nutzer*innen.

    Es sind eine ganze Reihe dominanter Plattformen entstanden, die aufgrund des Netzwerkeffektes immer größer werden. Dieser Effekt meint den Vorteil, den ein soziales Netzwerk dadurch hat, dass schon viele daran teilnehmen. Wo die anderen sind, will man selbst auch sein. Soziale Netze, wo man niemanden kennt, sind wenig attraktiv. Wechselt man das soziale Netzwerk, etwa um die eigene Privatsphäre besser zu schützen, verliert man existierende Beziehungen und wäre in einem anderen sozialen Netzwerk möglicherweise einsam.

    Anti-Monopol-Gesetze gibt es fast in jedem Land, sie werden auch regelmäßig angewendet. Nur wenn es sich um digitale Monopole handelt, die ja weltweit agieren, versagt die Regulierung. Für einen Nationalstaat ist es in der digital-globalen Welt schwer, ein Unternehmen zu regulieren, das seinen Sitz ganz woanders hat. Einfacher wäre es auf europäischer Ebene, denn 500 Millionen Menschen bilden gemeinsam eine gewaltige Verhandlungsmacht. Sie sind ein Markt, den Unternehmen wie Facebook, YouTube oder Twitter nicht vernachlässigen können.

    Ob man die großen Digital-Unternehmen in ihre Schranken weisen soll, müssen wir nicht lange diskutieren. Die negativen Folgen für die Demokratie sind klar erkennbar. So kam ein Gutachten der UN zum Schluss, dass die Verbrechen an den Rohingya in Myanmar ganz maßgeblich durch Hassnachrichten und Falschinformationen auf Facebook initiiert, angefeuert und eskaliert worden. Facebook hat in Myanmar Menschen das Leben gekostet.

    Über den Brexit würden wir vielleicht jetzt gar nicht mehr reden, wenn es vor der Volksabstimmung in Großbritannien nicht einen schmutzigen Wahlkampf gegeben hätte, der in nennenswerten Teilen auf Facebook ablief. Es wurden z.B. so genannte „Dark Ads“ eingesetzt, Anzeigen der Pro-Brexit-Kampagne, die jeweils nur einer speziell durch Algorithmen gefilterten Nutzergruppe angezeigt wurden, während sie für alle anderen unsichtbar blieben und die genau ihre Herzensthemen mit Fakenews adressierten. Teeliebhaber bekamen angezeigt, dass die EU Teekessel verbieten will, Tierschützer, dass die EU den Mord an Robbenbabys erlauben will.

    Inzwischen wissen wir, dass negative Emotionen häufiger zu Interaktionen führen – in sozialen Netzen also zum Kommentieren, Liken und Teilen anregen. Dieser Effekt ist nicht nur stärker, sondern auch länger anhaltend als bei positiven Emotionen. In Verbindung mit dem Geschäftsmodell von Facebook, das auf dem Verkauf von Werbung basiert, wird so aus einem sozialen Netz ein asoziales Netz. Was viel geteilt, kommentiert und gelikt wird, bringt Klicks und viele Klicks bringen höhere Werbeeinnahmen. Das begünstigt Fakenews und Hassnachrichten, die so eine schnelle und große Verbreitung finden. Sie spalten und polarisieren unsere Gesellschaft. Deshalb braucht es Regulierung.

    Es braucht aber auch eine gemeinwohlorientierte Alternative. Was auch immer man reguliert, digitale Großkonzerne werden immer zuerst auf den Profit gucken. Meine linke Utopie ist ein wirklich soziales Netzwerk, dessen einziger Daseinszweck es ist, weltweit Menschen miteinander zu vernetzen. Das nicht Inhalte nach kommerziellen Interessen vorsortiert, sondern in dem jede*r selbst bestimmen kann, welche Inhalte in welcher Reihenfolge angezeigt werden. Es sollte als öffentlicher Diskursort zur Daseinsvorsorge gehören, wie Straßen, Parks und öffentliche Plätze und sollte kostenfrei sein. Ein solches, ausschließlich am Gemeinwohl orientiertes soziales Netz könnte von der EU finanziert und entwickelt werden und allen Menschen weltweit zur Verfügung stehen.

    Attraktiv wird ein solches Netzwerk natürlich, wenn viele Menschen dorthin wechseln. Dazu braucht es eine Regulierung, die den Netzwerkeffekt bricht. Möglich wäre das durch eine EU-Vorgabe, die soziale Netze zur Interoperabilität untereinander verpflichtet. So wie wir heute mit einem Telekom-Vertrag auch an Menschen mit Vodafone-Vertrag eine SMS schicken können, sollte es auch möglich sein, mit Freunden in gemeinwohlorientierten und kommerziellen sozialen Netzen gleichzeitig Inhalte zu teilen.

    Das Wissen der Welt wird bereits in der nicht kommerziellen Wikipedia gesammelt. Ein Weltwissen gesammelt und sortiert von Google oder Facebook möchte ich mir gar nicht erst vorstellen. Genauso wenig wie Wissen sollten soziale Beziehungen zwischen Menschen kommerzialisiert werden, erst recht nicht, wenn die Kommerzialisierung uns einander nicht näher bringt, sondern Zwietracht sät.

    #Allemagne #gauche #lobbyisme #Facebook

  • Why Has the E.P.A. Shifted on Toxic Chemicals ? An Industry Insider Helps Call the Shots - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2017/10/21/us/trump-epa-chemicals-regulations.html

    Un lng papier très intéressant sur les changements a sein de l’Environmental Protection Agency. Le poids du lobby de l’industrie chimique et surtout la manière de poser les problèmes pour dénaturer les alertes de santé repérés par les chercheurs. Des « éléments de langage » qu’on retrouve dans toutes les tentatives de diminuer la régulation sur les produits chimiques. Une méthode qui « mise en doute » qui est devenu un cas d’école sur les formes modernes de la domination politique sur la science.

    So scientists and administrators in the E.P.A.’s Office of Water were alarmed in late May when a top Trump administration appointee insisted upon the rewriting of a rule to make it harder to track the health consequences of the chemical, and therefore regulate it.

    The revision was among more than a dozen demanded by the appointee, Nancy B. Beck, after she joined the E.P.A.’s toxic chemical unit in May as a top deputy. For the previous five years, she had been an executive at the American Chemistry Council, the chemical industry’s main trade association.

    The E.P.A.’s abrupt new direction on legacy chemicals is part of a broad initiative by the Trump administration to change the way the federal government evaluates health and environmental risks associated with hazardous chemicals, making it more aligned with the industry’s wishes.

    It is a cause with far-reaching consequences for consumers and chemical companies, as the E.P.A. regulates some 80,000 different chemicals, many of them highly toxic and used in workplaces, homes and everyday products. If chemicals are deemed less risky, they are less likely to be subjected to heavy oversight and restrictions.

    The E.P.A.’s new leadership also pressed agency scientists to re-evaluate a plan to ban certain uses of two dangerous chemicals that have caused dozens of deaths or severe health problems: methylene chloride, which is found in paint strippers, and trichloroethylene, which removes grease from metals and is used in dry cleaning.

    “It was extremely disturbing to me,” Ms. Hamnett said of the order she received to reverse the proposed pesticide ban. “The industry met with E.P.A. political appointees. And then I was asked to change the agency’s stand.”

    “No matter how much information we give you, you would never write a fair piece,” Liz Bowman, a spokeswoman for the E.P.A., said in an email. “The only thing inappropriate and biased is your continued fixation on writing elitist clickbait trying to attack qualified professionals committed to serving their country.”

    Before joining the E.P.A., Ms. Bowman was a spokeswoman for the American Chemistry Council.

    Mr. Pruitt has selected a replacement for Ms. Hamnett: Michael L. Dourson, a toxicologist who has spent the last two decades as a consultant helping businesses fight E.P.A. restrictions on the use of potentially toxic compounds. He is already at work at the agency in a temporary post while he awaits Senate confirmation.

    The American Chemistry Council, and its members, are among the top private-sector sponsors of Mr. Dourson’s research. Last year, he collaborated on a paper that was funded by the trade group. His fellow author was Dr. Beck.

    #Environnement #Politique_USA #EPA #Lobbyisme

  • Why the Soda Industry Is the Big Tobacco of Our Times | Alternet
    https://www.alternet.org/books/why-soda-industry-big-tobacco-our-times

    Even this brief description demonstrates that the soda business involves many companies with a vested interest in its success. The stakeholders in the soda business include the soda companies themselves, of course, but also those that supply sugar and other raw ingredients, make syrup, produce carbon dioxide, fabricate the cans and bottles, can and bottle the products, make dispensers and vending machines, deliver ingredients, and supply and service the factories, dispensers, and vending machines. Sodas help support the restaurants, convenience stores, grocery stores, sports facilities, and movie theaters that sell drinks to customers, as well as the advertising agencies employed to market the products and the media venues in which advertisements appear. A seemingly infinite number of individuals, nonprofit organizations, educational institutions, health and environmental groups, and business associations benefit from soda company philanthropy, partnerships, and marketing. Because all of these entities depend on sodas for their livelihoods or function, they constitute an unusually wide-ranging support system for Big Soda. Indeed, one of Coca-Cola’s guiding rules is to ensure that everyone who touches its products along the way to the consumer should make money doing so. This is a business strategy guaranteed to ensure deep and lasting devotion.

    In the United States, many of the companies engaged in beverage manufacturing belong to the industry trade group, the American Beverage Association (ABA). This association’s role, among others, is to promote the value of its member companies to the U.S. economy. The soda industry, it says, “has a direct economic impact of $141.22 billion, provides more than 233,000 jobs, and helps to support hundreds of thousands more that depend, in part, on beverage sales for their livelihoods.” Moreover, says the ABA, the companies and their employees pay more than $14 billion in state taxes and nearly $23 billion in federal business and income taxes, and contribute hundreds of millions of dollars to charitable causes. Although the ABA does not say so directly, its point is that any public health campaign to reduce soda intake will cost jobs and harm the economy. You may recall that cigarette companies set the standard for use of such arguments. But in promoting the value of their industries to the economy, neither considers the economic or personal costs of the diseases their products may cause.

    #Soda #Tabac #Monopoles #Lobbyisme

  • U.S. Lawmakers Seek to Criminally Outlaw Support for Boycott Campaign Against Israel
    https://theintercept.com/2017/07/19/u-s-lawmakers-seek-to-criminally-outlaw-support-for-boycott-campaign-a

    The criminalization of political speech and activism against Israel has become one of the gravest threats to free speech in the West. In France, activists have been arrested and prosecuted for wearing T-shirts advocating a boycott of Israel. The U.K. has enacted a series of measures designed to outlaw such activism. In the U.S., governors compete with one another over who can implement the most extreme regulations to bar businesses from participating in any boycotts aimed even at Israeli settlements, which the world regards as illegal. On U.S. campuses, punishment of pro-Palestinian students for expressing criticisms of Israel is so commonplace that the Center for Constitutional Rights refers to it as “the Palestine Exception” to free speech.

    But now, a group of 43 senators — 29 Republicans and 14 Democrats — wants to implement a law that would make it a felony for Americans to support the international boycott against Israel, which was launched in protest of that country’s decades-old occupation of Palestine. The two primary sponsors of the bill are Democrat Ben Cardin of Maryland and Republican Rob Portman of Ohio. Perhaps the most shocking aspect is the punishment: Anyone guilty of violating the prohibitions will face a minimum civil penalty of $250,000 and a maximum criminal penalty of $1 million and 20 years in prison.

    #trahison #Israël #États-Unis #boycott #lobbyisme

  • Au cœur des manœuvres de Philip Morris - Le Temps
    https://www.letemps.ch/economie/2017/07/14/coeur-manoeuvres-philip-morris

    Des documents publiés par l’agence Reuters montrent comment Philip Morris tente de contrecarrer la lutte contre le tabac menée par l’Organisation mondiale de la santé

    Alors qu’un traité de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévoit d’étendre une pratique dont l’efficacité fait encore débat, un document de Philip Morris explique comment cette idée pourrait être contrée : en la présentant comme une atteinte aux accords commerciaux et aux lois internationales sur la protection des marques. La présentation évoque des « barrages routiers » contre le paquet neutre et exhorte les employés à « prendre le contrôle sur les articles de presse ».

    Les Etats et le secrétariat de l’OMS chargé de faire respecter la convention antitabac se disent débordés par l’armée de lobbyistes des groupes cigarettiers.

    Rien que chez Philip Morris, quelque 600 « directeurs des affaires corporatives » œuvrent à promouvoir les intérêts du géant du tabac. Soit l’une des plus grandes armées de lobbyistes au monde, selon Reuters, qui a consulté un courriel interne datant de 2015. Dans sa documentation interne, révélée par l’agence britannique, Philip Morris évoque fréquemment sa stratégie de lobbying par les expressions « jouer le jeu politique » et trouver des alliés qui « offrent une couverture et des victoires politiques ».

    Face à cette machine bien huilée, le secrétariat genevois de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), chargé de faire respecter les clauses antitabac contenues dans la convention FTCT, compte 19 employés. Son budget annuel ne dépasse pas 460 000 dollars (444 000 francs).

    #Tabac #Lobbyisme #Santé_publique

  • Libérer les animaux de l’antispécisme

    http://iaata.info/Liberer-les-animaux-de-l-antispecisme-1794.html

    L’antispécisme est-il un projet d’émancipation au même titre que le féminisme et l’antiracisme ? L’idée fait son chemin dans le milieu anarchiste. Et pourtant, elle soulève de nombreuses questions...

    Extrait :

    Dans un appel à « Abolir la viande », Antoine Comiti et Estiva Reus se demandent comment en finir « éthiquement » [13] avec ces 1,3 milliard d’éleveur.ses qui refusent d’intégrer la modernité. Prenant note que « des millions de familles pauvres n’abandonneront pas l’élevage ou la pêche si cela implique pour elles de passer de la grande à l’extrême misère », les auteur.es, dans un verbiage managérial assez remarquable, proposent « d’accompagner leur reconversion » dans d’autres secteurs. En plus « d’élaborer des politiques permettant [aux éleveur.ses] de développer d’autres activités », il serait souhaitable de mettre en place « des mesures incitatives pour faciliter l’acheminement de produits végétaux vers des zones qui n’en produisent ou n’en importent pas suffisamment pour pourvoir à l’alimentation des populations humaines ». En appui de la lutte antispéciste, donc : la mondialisation et le libre échange. Après tout, ce qui a tué l’élevage chez nous devrait bien faire l’affaire chez elleux...

    Et les auteur.es, faisant leurs les analyses de la FAO [14], concluent non sans cynisme : « Il convient d’ajouter qu’indépendamment de l’abolition de la viande, l’activité des petits producteurs pauvres est déjà compromise. La disparition accélérée prévisible des micro-exploitations résulte de leur non viabilité économique au regard des évolutions actuelles de l’agriculture. Le contrecoup social ne peut être évité que par des politiques visant à développer des emplois dans d’autres secteurs. (Voir encadré reproduisant l’analyse de la FAO). »

    En Occident, la révolution que les antispécistes appellent de leurs vœux a déjà eu lieu il y a deux siècles ; on a appelé ça la révolution industrielle.

    Avec l’incontournable #Jocelyne_Porcher, bien sûr.

    Jocelyne Porcher, Ne libérez pas les animaux ! , 2007
    http://sniadecki.wordpress.com/2012/01/25/jocelyne-porcher

    #animal, #anti-spécisme, #alimentation, #critique_techno.

    • #Backlash_carniste as usual
      #lobbyisme
      #stratégie_de_l'homme_de_paille
      #Non_comprenants_de_l'appropriation
      et des
      #rapports_de_domination itou.

      #blagues, aussi - mais de très mauvais goût. Florilège :

      Les animaux savent parler et, si l’on ne leur a jamais demandé de se positionner sur la question de la libération animale, encore faut-il les comprendre sur le reste. Il existe des humain.es qui en sont capables, et pour cause, iels vivent et travaillent avec eux : ce sont les éleveur.ses.

      Détester les éleveur.ses, et donc le monde paysan dont iels sont une composante indissociable, est un droit. Après tout, l’homme parvenu à la modernité des villes s’est toujours appliqué à couvrir de tout son mépris le monde rural auquel il était parvenu à s’arracher.

      n’avançant aucun moyen matériel ou politique de vivre à égalité avec les animaux, les antispécistes proposent d’en débarrasser purement et simplement la société humaine.

      Ah puis non, je m’arrête. Le, la ou les auteur-e-s ne connaissent qu’un rapport aux animaux : celui d’appropriation, et hors de cette perspective, point de salut. Dans ces têtes étroites, critiquer l’appropriation, c’est tuer le rapport aux animaux - alors que tuer les animaux, c’est perpétuer le rapport. Faut il se contorsionner l’esprit !

      La promotion échevelée de l’appropriation animale repose toujours sur les mêmes dénis, clichés et mépris, que l’on retrouve ici intacts. On a beau les démonter un à un, ils sont solidement implantés dans des têtes carnistes, qui ont effectivement besoin d’eux pour continuer de l’être. Quant à considérer historiquement l’élevage, les relations et les animaux particuliers qu’il produit, il n’en est jamais question.

      Ce panégyrique de l’élevage est surtout un affligeant étalage de complaisance.

    • @martin5

      Ce panégyrique de l’élevage est surtout un affligeant étalage de complaisance.

      C’est bizarre, il me semble à moi que ce texte critique l’anti-spécisme et sa complaisance envers certaines formes de dominations capitalistes et industrielles...

      Quant à considérer historiquement l’élevage, les relations et les animaux particuliers qu’il produit, il n’en est jamais question.

      C’est précisément ce que ne font pas les anti-spécistes, et c’est précisément ce qu’à fait Jocelyne Porcher. Mr Scribrouillard, vous inversez la réalité, vous marchez sur la tête !

      C’est curieux comme certains sont totalement imperméables à toute critique argumentée de leur idéologie fétiche...

      #aliénation

    • « C’est curieux comme certains sont totalement imperméables à toute critique argumentée de leur idéologie fétiche... »

      Tu as raison @tranbert et tu m’as convaincue par tes arguments.

      C’est claire que les végé-vegan et L314 sont une menace avant tout pour les petits producteurs de bio-local et pas du tout pour les gros industriels. D’ailleurs L314 ne film que de gentils petits producteurs locaux. Et ce qui met les éleveurs bio-gentils en péril c’est surtout les vegans et abosulument pas l’industrialisation, la FNSEA, l’UE & co.
      Les vegans sont des salauds qui ne participent même pas aux apéro saucission identitaires. Ils mettent en péril nos valeurs gauloises... Chasse, pèche, tradition tout ca. C’est sur il faut défendre nos valeurs contre ces dangereux idéologues fétichistes.

      C’est vrai qu’il est important de conserver des emplois épanouissant pour les travailleurs pauvres et immigrés dans nos beaux abbatoires bio-equitables de France. C’est vrai qu’il faut garder nos traditions. Les bourges ont le droit à de la bonne viande labelisé car ils le méritent et les pauvres ont le droit de se taper des lardons comigel aux hormones parcequ’ils le méritent aussi. Et puis la production local c’est claire qu’en ville c’est facilement réalisable, on aura qu’a faire des saucisses de pigeon et de rats assaisonné à la farine de cafards. Ces urbains vont pas faire la fine bouche, il y en a qui meurent de faim dans le monde après tout.

      Enfin tu as raison, c’est vrai que les éleveurs sont des imbéciles complets, incapables de trouver une autre activité que la production de viande dans l’hypothèse d’une magie maléfique vegans qui aurait fait cessé brutalement toute conso de viande dans l’univers. Tu as raison c’est important et urgent de défendre les eleveurs de leur propre connerie hypothètique si des fois un jour le monde changeait. Mais heureusement grâce à des gens comme toi @tranbert le monde n’est pas près de changer.
      https://www.youtube.com/watch?v=AhTI39LsC0c

      #dialogue_de_sourds #conservatisme #culpabilité

    • Merci @mad_meg je ne voulais pas rebondir sur ce texte parce que comme d’hab, le sujet est abordé d’une façon arrogante, partisane et caricaturale et je déteste ça.

      Je n’ai pas complètement fixé ma pensée sur ces questions mais quand même, j’ai arrêté de manger de la viande et du poisson parce que j’estime pouvoir m’en passer et je ne me reconnais absolument pas dans ce portrait. On y présente L ’anti-spécisme comme on parle de LA femme, sur un modèle monolithique, c’est parfaitement ridicule. Le gentil gardien de mouton et le méchant végétarien, franchement ?

      Alors puisqu’il est question des « petits » éleveurs des pays non industrialisés, il serait bon de s’y intéresser réellement pour savoir ce qu’il s’y passe, à savoir que qu’un nombre important d’ écosystèmes fragiles sont complètement détruits par les troupeaux . C’est le cas de l’Asie centrale comme des régions semi-arides d’Afrique. Cela fait plusieurs années maintenant que la Corne de l’Afrique est touché par des sécheresses qui affectent principalement les populations qui vivent de l’élevage. Résultat, des millions de bêtes et de personnes sont en train de crever en ce moment même dans cette région sans que personne ne lève le petit doigt. Au Kenya, les éleveurs ont quitté les zones de semi pâturage habituelles et ont conduit leurs animaux dans les zones de cultures qui sont maintenant complètement détruites. Éleveurs et cultivateurs s’affrontent violemment, il y a des morts. Oui oui, c’est en ce moment que ça se passe, tu le sais ?
      Un article du Courrier international que j’ai lu la semaine dernière (et mis ce matin sur seenthis) fait apparaitre que l’élevage serait en partie responsable de la désertification du Sahara.
      https://seenthis.net/messages/580597
      Bref, l’élevage est souvent pratiqué dans des zones fragiles, ce qui aggrave la situation.

      Perso je ne trouve pas stupide d’accompagner les éleveurs vers d’autres activités pas plus que d’accompagner les agro-industriel vers l’agroécologie ou les ouvriers du nucléaire vers les énergies renouvelables. Qu’on ne me reproche pas de nier les méfaits de l’industrie de la viande, j’y ai concentré tout un travail
      Quand la viande dévore la planète (celui-ci sera à revoir aussi)
      https://visionscarto.net/quand-l-industrie-de-la-viande

      Et là encore, on passe sur la mise à mort des animaux quand ils sont jeunes, pas après une bonne vie bien remplie comme le laisse supposer Porcher. Encore une fois, j’ai fait le choix de me passer de viande sans faire de prosélytisme et sans reprocher quoique ce soit à celleux qui n’ont pas fait ce choix mais quand je lit des insanités pareilles ça m’énerve.

    • Pour un antispécisme anarchiste et nihiliste
      http://iaata.info/Pour-un-antispecisme-anarchiste-et-nihiliste-1944.html

      L’auteur·e anonyme de l’article « Libérer les animaux de l’antispécisme » fait preuve d’une outrecuidance qui prête le flanc à la critique.[...] Ielle n’a pas cherché à reconnaître la possibilité d’un antispécisme anarchiste (donc anticapitaliste et illégaliste) et amoral et prétend démonter tout antispécisme en le réduisant à un antispécisme capitaliste, légaliste et moraliste. Ceci alors même qu’ielle écrit son texte parce que « [l’antispécisme] fait son chemin en milieu anarchiste »... Ielle reconnaît même seulement parler d’« une partie du mouvement antispéciste » et croit intelligent de préciser « mais je n’ai pas trouvé l’autre » ! Ielle n’a pas « trouvé » l’antispécisme anarchiste et nihiliste, donc il n’existe pas. CQFD ? On parle d’une position intellectuelle, pas d’un nouveau continent... pour la « trouver », il suffit de la penser. L’auteur·e manque soit d’imagination, soit de bonne foi. Je dirai de bonne foi.

      pas d’accord avec tout, cet article-ci nie encore une fois complètement la sensibilité des éleveureuses, avec un discours très fin et tout mais au final ça reste du blabla. Du blabla pas con, intéressant même, qui peut être à réfléchir, et dans une analyse plus fine qui reste à faire à utiliser comme révélateur face à des discours d’éleveureuses ; en gros l’argument c’est « non vous n’aimez pas vos bêtes, vous aimez votre métier, votre relation aux bêtes, vous aimez une abstraction essentialiste de ces bêtes qui est l’espèce et la race à laquelle elles appartiennent et non chaque animal individuel, voire la relation abstraite entre une essence animale et l’essence Humanité ». (Je vous laisse lire, je schématise peut-être pas bien, ne vous basez pas juste sur mon interprétation :))

      Par ailleurs c’est bien un espèce de position #NotAllVegans qui est défendue, comme s’il fallait défendre l’intégrité de l’antispécisme plutôt que de pointer du doigt là où effectivement ce mouvement dit de la merde. Après l’antispécisme n’est pas une identité (enfin, dans l’idéal...) c’est un courant de pensée qui peut prendre appui sur d’autres positions et luttes et donc défendre le fond de cette idée face à des caricatures qui circulent souvent a aussi du sens pour moi, et ça n’empêche pas de mettre le doigt sur les tendance racistes, classistes, urbanocentrées, pro-capitalistes, technophiles... du véganisme majoritaire.

      Enfin l’auteur reproche « l’outrecuidance » du premier, mais ne manque pas d’arrogance non plus, ce qui a tendance à m’énerver quel que soit le discours tenu...

      Bref, lisez, faites-vous votre opinion :)

    • Beaucoup d’incompréhensions qui viennent de la distinction « en théorie/en pratique » (en théorie l’élevage peut être non industriel, régénérer les écosystèmes, en pratique c’est +90% de l’industriel ; en théorie en peut avoir un véganisme non industriel, en pratique on entend surtout des citadins déconnectés de pas mal des éléments du débat), et de l’impossibilité de se mettre à la place de l’autre (ce n’est pas parce qu’on peut vivre sans manger de la viande que le carniste va arrêter d’en manger ; pourquoi les antispécistes devraient se soucier de la sensibilité des éleveurs s’ils pensent que leur activité est cruelle) ...

    • Reprenons les « arguments » de ce texte :

      « Pour nombre de penseur.ses de l’antispécisme, donner la parole aux éleveur.ses pour parler des animaux n’a pas plus de sens que d’écouter ce qu’ont à dire les esclavagistes de leurs esclaves. »

      Les éleveurs sont assurément les mieux placés pour dire... ce qu’ont a dire des éleveurs. Ils sont les mieux placés pour exprimer spontanément quelles consciences produisent les conditions matérielles que constitue l’élevage, la vie au cœur du rapport d’appropriation animale. Et ils le font de manière remarquable, qu’ils le veuillent ou non d’ailleurs – comme nous le faisons tous. On peut éventuellement parler à leur endroit d’aliénation, ce n’est pas un gros mot ni une insulte – un simple constat, un préalable possible à une approche critique de l’élevage, et de ce travail particulier. Mais prétendre que les éleveurs savent et comprennent comment les animaux parlent et ce qu’ils ont à dire , prétendre que l’élevage serait la condition de l’acquisition de ce savoir – tel est le fond du propos de Jocelyne Porcher et de celleux qui psittacisent autour d’elle – c’est réduire des animaux à ce qu’ils se trouvent pouvoir être dans cette condition particulière d’appropriés qui caractérise l’élevage, et à ce que les approprieur-euses sont elleux à même de leur reconnaître : c’est donc demeurer à l’intérieur de celle-ci, traiter l’appropriation animale en impensé, en faire un impensable. Celle-ci est posée comme déjà là, comme ayant toujours été déjà là – puisque notre humanité se serait constituée avec l’élevage - et instituée comme nécessaire. Voir là une approche « historique » très particulière, des plus pauvres, et soigneusement vidée de toute perspective critique.
      Toute proportion et mesure gardée, et puisque le ou les auteur-e-s se sont engagé-e-s sur ce terrain, cela revient effectivement à écouter ce que des esclavagistes diraient non pas tant de leurs esclaves que de l’esclavage, et de son caractère nécessaire pour eux, afin de demeurer des esclavagistes . Que cela soit fait délibérément, ou sans en avoir conscience n’a ici guère d’importance.

      Pour dire les choses autrement, le discours des éleveurs et de leurs amis sur l’élevage est pourtant nécessairement un objet de la critique. Et c’est bien ce qui semble leur déplaire le plus. Le discours caricatural de complaisance qui les pose en victimes innocentes d’urbains technolâtres aliénés leur vouant une haine imbécile dans un contexte de préjugés anti-ruraux – à quoi peut viser une telle caricature, si ce n’est tenter de faire diversion et décrédibiliser tout questionnement matérialiste sur l’appropriation animale et ses conséquences ?

      Quant à la subjectivité des éleveurs, elle est justement prise en compte par cette approche critique. Nul doute, par exemple, qu’une Jocelyne Porcher exprime sa subjectivité dans ses écrits. C’est-à-dire une subjectivité produite au sein de rapports sociaux, de conditions matérielles étroitement liées à la pratique de l’appropriation animale. Il faut avouer qu’elle donne plutôt généreusement à lire les contorsions d’une conscience humaine dotée d’empathie aux prises avec la nécessaire brutalité de conditions de domination qui lui bénéficient. Elle va jusqu’à prétendre s’intéresser aux souffrances indéniables des employés des abattoirs – non parce que la pratique organisée de la mise à mort est en soi peu compatible avec l’empathie, mais parce que le problème, dans la mise à mort, c’est l’industrie, seulement l’industrie.
      Juger simultanément l’industrie et la mise à mort comme deux problèmes cruciaux qui peuvent dans le même temps exister distinctement et se conjuguer atrocement dans l’élevage industriel ? N’y pensez même pas !

      Mais il est certain qu’une approche idéaliste, posant une telle subjectivité comme magiquement indemne de ces conditions matérielles, ou comme seule à même de dire la condition des animaux appropriés, est plus confortable.

      Les développements qui suivent sur la « libération animale » constituent un dévoiement manifeste de ce que peux recouvrir cette expression. La « libération animale » est une libération humaine avant tout. Il n’est pas besoin de parler au nom des animaux pour commencer de parler au nom de l’appropriateur, de l’exploiteur que l’on se trouve être soi-même. Reconnaître la place qu’occupent les animaux demande de poser comme point de départ que notre pensée d’approprieurs et exploiteurs est de fait façonnée pour justifier, cautionner et renforcer spontanément cette appropriation. Il faut accepter d’envisager qu’il y ait là un problème, une injustice profonde et lourde de conséquences, pour pouvoir commencer de les chercher. Il faut accepter de se pencher sur ce que l’appropriation animale nous fait aussi à nous - comme le faisait remarquer il y a quelques décennies James Baldwin à un autre sujet, ce sont les blancs qui ont un problème de racisme : et il est manifeste qu’en matière de rapport avec les animaux non-humains, ce les humains qui ont un problème de spécisme.
      C’est là ce à quoi se refusent avec la dernière énergie les promoteurs de l’élevage, qui ne cessent de rabâcher à quel point l’appropriation des animaux est indépassable, et quiconque la questionne, au mieux un imbécile égaré, plus sûrement un fourbe ennemi de l’émancipation humaine. La question de la libération animale est pourtant la question de la libération humaine d’un rapport de domination dont nous sommes les bénéficiaires, et des conséquences présentes d’un tel rapport sur nos consciences et nos sociétés dans leur ensemble.

      La question de l’amour des éleveurs pour leurs animaux ne se pose même pas. Il est évident que les éleveurs éprouvent de l’amour pour eux – comme il est tout aussi évident que cet amour ne les empêche pas de les faire tuer le moment venu. C’est assez dire que la question de la libération animale n’est pas une question d’ "amour pour les animaux". Cela fait longtemps que cela a été dit et redit. Le développement inepte sur les urbains qui croiraient aimer mieux leur chat que les éleveurs leurs brebis ou leurs vaches ne fait que refléter la force des préjugés de l’auteur-e – ou son intention de recourir ici encore à n’importe quoi pour tenter de décrédibiliser la critique de l’appropriation animale.

      Le paragraphe qui suit est un morceau de choix :

      « la place de la mort dans la relation ».

      Je ne sais pas quelle place a ma possible mise à mort dans ma relation avec qui que ce soit – hormis l’Etat, et je sais que, pour le coup, cela ne me convient pas du tout. Mais je sais que je ne tiens à aucune relation où la mise à mort à discrétion, selon les intérêts exclusifs d’une seule des parties, joue un rôle fondamental.

      « J’ai tué et vendu les agneaux auxquels les brebis ont donné naissance, et c’est ainsi qu’a pu durer la relation. »

      Oups. Il semblerait donc que la « relation » avec ces agneaux ait été quelque peu abrégée. Mais qu’importent les agneaux : c’est la fatalité , puisque ce sont des produits nécessaires à mon revenu, qui m’ont ainsi permis de faire durer ma belle et heureuse relation avec leur mère ? Pour ma part, je suis ici impressionné par la capacité d’aveuglement et de déni que requiert d’écrire dans un même paragraphe par le détail les bénéfices relationnels retirés de l’appropriation des brebis - et la réduction brutale de leurs agneaux à l’état de viande qui l’accompagne nécessairement. Il semble littéralement ne pas être apparu à l’auteur-e qu’une partie conséquente des ovins était vouée à ne pas connaître cette belle « relation », que ladite « relation » reposait justement sur le déni brutal de droit à la vie pour la grande majorité des agneaux. Un tel aveuglement laisse pantois. Et pour ma part, vanter les relatifs bienfaits de ma main droite en tachant d’oublier que ceux-ci reposent sur les méfaits brutaux de ma main gauche (ou l’inverse, je m’en fiche) me fait froid dans le dos.

      « Aujourd’hui, je vis à Paris. Je n’ai plus de brebis, mais une petite chienne. Je l’ai nommée, identifiée, vaccinée, stérilisée. (…) Mon revenu ne dépend pas de sa collaboration à mon travail, et c’est pourquoi la mort n’est pas un partenaire obligé de notre relation. »

      Ou l’on peut lire les limites de la subjectivité confrontée à la brutalité des conditions matérielles. Dans la relation d’appropriation, les animaux non-humains sont à la merci des animaux humains.

      « C’est là tout leur paradoxe : n’avançant aucun moyen matériel ou politique de vivre à égalité avec les animaux, les antispécistes proposent d’en débarrasser purement et simplement la société humaine. »

      Ce n’est pourtant pas difficile à comprendre : renoncer à l’appropriation, ça n’est pas « débarrasser la société humaine des animaux ». C’est se donner la possibilité de faire société autrement. C’est assurément renoncer à certaines formes de relation – mais pas à toute forme de relation. Mais cela suppose en effet le recul, et probablement la disparition de l’élevage, à tout le moins tel que nous le connaissons, et le renoncement aux formes de relation qu’il instaure, puisque cela suppose de ne plus faire reposer l’organisation de la satisfaction de nos besoins sur l’appropriation des animaux, de ne plus prétendre faire d’une telle appropriation une nécessité. Cela n’interdit ni affection, ni coopération, formes d’association.

      « Le rapport entre un éleveur et ses bêtes est aussi égalitaire que celui qui lie un.e habitant.e de la métropole à sa chienne. Il ne l’est pas. Et il n’a jamais prétendu l’être. L’éleveur.se, comme l’habitant.e de la métropole, a un pouvoir de vie et de mort sur ses bêtes, ce qui ne saurait donner lieu à autre chose qu’une relation asymétrique. »

      Nous revoilà pataugeant dans la caricature des urbains qui méprisent les ruraux. Mais pour nos apologistes cyniques d’une ruralité idéale ou l’on aime si bien les animaux que l’on tue, se bricoler à l’envi des hommes de paille est peut-être une seconde nature ?

      Vivre avec les animaux, "c’est notre projet" !, qu’ils disent.

      « La question de l’égalité entre humain.es et non-humain.es peut donc être posée – quelle question ne peut pas l’être ? – mais en quoi devrait-elle intéresser celleux qui ont pour projet de continuer à vivre avec les animaux ? »

      Eh bien, si « vivre avec les animaux » suppose pour vous d’organiser nécessairement une société autour de relations de domination, de pouvoir de vie ou de mort, d’appropriations, au prétexte que les êtres sentients qui en seraient l’objet ne seraient pas humains, figurez-vous que tout le monde n’est pas d’accord avec un tel "projet" - et j’ajouterai que des désaccords radicaux se sont manifestés bien avant les débuts du capitalisme ou de l’ère industrielle. Etonnant, non ?

      N’ayant pas que ça à faire aujourd’hui, j’en reste donc là pour l’instant.

      Mais la sympathie stupéfiante et la complaisance que rencontrent le mépris, l’arrogance, les agressions réactionnaires, les tentatives de discrédit, et les insultes à l’intelligence auxquels jugent bon de se livrer à répétition des militant-e-s écologistes et/ou anti-industriels à l’encontre de critiques qui ont pour principal tort de venir bousculer leurs fétiches humanistes et naturalistes m’escagasse quelque peu.

      Et ce que de tels propos disent malgré elleux de celleux qui les tiennent comme de celleux qui les trouvent à leur goût m’inquiète bien davantage.

    • @aude_v
      « C’est facile de dire not all vegans mais je n’ai jamais entendu de vegan admettre une différence entre élevage et production animale sans penser trahir son engagement. »
      Je te conseil cette émission dans laquelle Corine Pelluchon, une philosophe vegan explique qu’elle est amie avec un chasseur et qu’elle respecte sa position et arrive a la concilié avec son veganisme. Elle parle entre autre des problématiques qu’on a souvent ici entre paysannerie et veganisme.
      https://www.franceculture.fr/emissions/paso-doble-le-grand-entretien-de-lactualite-culturelle/corine-pelluchon-les-violences?xtmc=animaux&xtnp=1&xtcr=14

    • @martin5

      c’est donc demeurer à l’intérieur de celle-ci, traiter l’appropriation animale en impensé, en faire un impensable. Celle-ci est posée comme déjà là, comme ayant toujours été déjà là – puisque notre humanité se serait constituée avec l’élevage - et instituée comme nécessaire. Voir là une approche « historique » très particulière, des plus pauvres, et soigneusement vidée de toute perspective critique.

      C’est vrai que la domestication des animaux et l’élevage ne remontent qu’à seulement 10.000 ans... Une broutille qui ne mérite même pas qu’on s’en souvienne, encore moins qu’on en discute, probablement .

      Sur quoi donc, face à cela, la « perspective critique » de notre scribrouillard repose ? Une réécriture de l’histoire conformément à son idéologie ? ("notre humanité se serait constituée avec l’élevage" : ce serait donc faux, on m’aurait menti ?...)

      Et beaucoup de verbiage abstrait et creux. ("cela suppose de ne plus faire reposer l’organisation de la satisfaction de nos besoins sur l’appropriation des animaux" : rien de plus simple, n’est-ce pas...)

      le mépris, l’arrogance, les agressions réactionnaires, les tentatives de discrédit, et les insultes à l’intelligence auxquels jugent bon de se livrer à répétition des militant-e-s écologistes et/ou anti-industriels

      A mon sens, cette interprétation résulte de l’incapacité à seulement supporter le fait que d’autres ne partagent pas les mêmes idées et expriment leurs désaccords.

      Pauvre Martin, pauvre misère.

      P.S. : Et les plantes, et les bactéries, elles ne souffrent pas, peut-être ? La conception pacifiée de la vie de certains anti-spécistes pose de grandes questions... auxquelles ils ne répondent généralement jamais (sans parler de savoir si seulement ils se les posent).

      #pacification

    • C’est vrai que la domestication des animaux et l’élevage ne remontent qu’à seulement 10.000 ans... Une broutille qui ne mérite même pas qu’on s’en souvienne, encore moins qu’on en discute, probablement .

      Il y a des traditions dont on devrait se séparé. Les sacrifices humains, peine de mort, infenticide et ce genre de choses on les regrette pas. L’inceste, le viol, le meurtre, l’esclavage sont aussi de vieilles traditions humaines, c’est pas pour ca que ces pratiques deviennent acceptables.
      En passant la domestication animal par l’humanité est plus vieille que seulement 10.000 ans.

      Et les plantes, et les bactéries, elles ne souffrent pas, peut-être ? La conception pacifiée de la vie de certains anti-spécistes pose de grandes questions... auxquelles ils ne répondent généralement jamais (sans parler de savoir si seulement ils se les posent).

      Je ne suis pas vegan mais je vais te répondre. Dans l’émission que j’ai indiqué plus haut la philosophe explique que la question se pose pour les êtres sentients.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Sentience

      La sentience (du latin sentiens, « ressentant ») désigne la capacité d’éprouver des choses subjectivement, d’avoir des expériences vécues. Les philosophes du XVIIIe siècle utilisaient ce concept pour distinguer la capacité de penser (la raison) de la capacité de ressentir (sentience). En philosophie occidentale contemporaine, la sentience désigne la conscience phénoménale : la capacité de vivre des expériences subjectives, des sensations, que l’on appelle aussi qualia en philosophie de l’esprit. Dans les philosophies orientales (comme la philosophie bouddhiste), la sentience (en) est une qualité métaphysique qui implique respect et sollicitude.

      Le concept de sentience est central en éthique animale car un être sentient ressent la douleur, le plaisir, et diverses émotions ; ce qui lui arrive lui importe. Ce fait lui confère une perspective sur sa propre vie, des intérêts (à éviter la souffrance, à vivre une vie satisfaisante, etc.), voire des droits (à la vie, au respect…). Ces intérêts et ces droits impliquent l’existence des devoirs moraux de notre part envers les autres êtres sentients.

      Si le concept de sentience est central dans la question animaliste c’est bien que les Vegans ont déjà répondu à ta remarque. Le cri de la carotte est un poncif.
      Ca indique surtout un grand mépris de ta part pour les personnes à qui tu prétend répondre puisque tu ne connais même pas les idées de base qui les portent.

    • Je ne comprends pas le rapport à la chasse qu’entretiennent certains végans. C’était le discours d’un collègue hier après midi sur le respect de gens qui vont au bout de leurs « choix », prennent leur arc et leurs flèches pour abattre leur pitance. C’est un résumé of course.
      Suis je le seul à être choqué par Corine Pelluchon citant Abraham Lincoln comme référent philosophique ?

    • @mad_meg

      Merci pour la sentience. Le problème est que tous les êtres vivants sont dotés d’une sensibilité propre et d’une activité autonome. Donc, mettre une limite inférieure à cette sentience est finalement assez arbitraire.

      On sait maintenant que les arbres communiquent entre eux, par exemple, etc. Ont ils des émotions ? peut-être pas de la même manière que les animaux, certainement.

      La vision machiniste / utilitaire du vivant qui domine la biologie s’effrite de toutes parts. Et c’est tant mieux.

      Respecter seulement ce qui nous ressemble n’est donc qu’une autre forme - non assumée - de l’anthropocentrisme.

      Pour ma part, je pense qu’avec Élisée Reclus (1905) : « l’être humain est la nature prenant conscience d’elle-même »...

    • « Suis je le seul à être choqué par Corine Pelluchon citant Abraham Lincoln comme référent philosophique ? »
      @unagi Ca m’a posé problème aussi au debut de sa démonstration, en fait elle le cite par rapport à une methode de droit que Lincoln avait proposé pour la liberation des esclaves mais qui n’avait pas été retenue. Elle ne dit pas que les animaux sont comparables aux esclaves. Elle prend une précaution par rapport à ca. Elle dit que les droits pour abolir l’esclavage peuvent servir d’inspiration pour les droits d’abolition de l’elevage. C’est vrai que c’est assez délicat et que j’ai commencé par être choqué comme toi par son develloppement mais comme elle parle de droit et pas de la condition elle même ca me semble pas problématique. C’est discutable et si ca blesse des personnes racisées je comprendrait.

      @tranbert tu as pas compris la notion de sentience. C’est le fait qu’un être vivant ai une conscience de soi au point de ne pas avoir envie de mourir. Personnellement je ne confond pas une pomme - dont la consommation n’implique pas la mort du pommier - avec un lama ou un escargot qu’il faut trucider pour le consommer. Si ta vision de la bouffe c’est Salade=éléphant=vache=citron et tout ca comme un gros magma indifférencié mais toujours inférieur à toi on a vraiment rien à se dire. Personnellement je met toujours les intérêts des humains avant ceux des non-humains et je suis végé et pourtant je suis pour la recherche en labo sur les non-humains quant ca peu sauvé des vies humaines et je suis même pas contre la corrida tellement ca me semble anecdotique et sympa par rapport à l’industrie de la viande. Et toi tu voie pas la différence entre un courgette et une baleine ! Tu boufferai donc ton chien comme tu te tape des frites.
      Par rapport à la conscience, ca serait pas du luxe que tu change de siècle. Ca fait un moment que la conscience de soi n’est plus le propre de l’espèce humaine. Et c’est justement parcqu’on decouvre scientifiquement que les non-humains ont des cultures, des individualité, qu’on se pose des questions et qu’on a d’autres réponses que celles de 1905. On est en 2017 @tranbert il serait temps que tu sorte de ta caverne de troll.
      Sur le sujet tu peu écouté par exemple ceci :
      Le géni animal
      https://www.franceculture.fr/emissions/de-cause-effets-le-magazine-de-lenvironnement/le-genie-animal


      Comment pensent les animaux ?
      https://www.franceculture.fr/emissions/la-methode-scientifique/comment-pensent-les-animaux

    • Il y a des découvertes scientifiques qui sont faites @tranbert et qui changent les modes de vie. En 1905 il y avait encore très peu d’animaux de compagnie. Les mentalités ont beaucoup changé à ce sujet après la première guerre mondiale
      Sur le sujet je te conseil cette émission ;
      https://www.franceculture.fr/emissions/les-lundis-de-lhistoire/histoire-des-animaux-en-paix-et-en-guerre

      @nicolasm tu parlait des vegans citadins qui sont déconnectés de la réalité des eleveurs. Ca me semble assez important ce que tu pointait là . On n’a plus la manière de vivre des gens de 1905, on est très urbanisé, nos relations aux animaux en ville c’est globalement des animaux de compagnie très anthropomorphisés, des cadavres d’animaux sous forme très abstraite (voire ce texte très important http://terrain.revues.org/2932 ) et sinon des animaux parasites (cafard, rats, pigeons). Je sais qu’il y a des vegans à la campagne et des carnistes en ville mais je pense que le veganisme est liée à la sarcophagie et je pense que si on poursuit notre urbanisation les jours des eleveurs sont sérieusement compromis à moyen-long terme.

      @simplicissimus je l’avais raté ce texte. Ca à l’air interessant.
      Qui est passé aujourd’hui sur le sujet il y a aussi ce texte : https://seenthis.net/messages/581293 dans lequel des eleveurs devenu vegan témoignent de leur reconversion et leur relation aux non-humains.
      L’idée d’être moins prédateurs et de valorisé l’empathie, la symbiose, la collaboration est tout de même plus porteuse que celle de seulement convertir des êtres vivants en protéines. Vu ce que les éleveurs racontent sur l’article de libé il y a mieux à faire avec un cochon, un mouton, une vache que des steaks et les cochons, moutons, vaches prefereraient faire autre chose que steak dans la vie. D’un point de vue pratique je sais pas ou ca va nous conduire mais quant même c’est interessant d’y réfléchir, et d’essayé des choses nouvelles. C’est plus interessant que de rester dans la routine de la tradition dont on connaît les effets nocifs sur la planète, la santé, et même l’esprit des gens.

    • @unagi

      Je ne comprends pas le rapport à la chasse qu’entretiennent certains végans. C’était le discours d’un collègue hier après midi sur le respect de gens qui vont au bout de leurs « choix », prennent leur arc et leurs flèches pour abattre leur pitance.

      Je le comprend comme une posture théorique parce que la problématique des chasseureuses à l’arc qui mangent seulement ce qu’illes chassent me semble anecdotique. Par rapport a cet exemple à mon avis il est utilisé pour insisté sur une reprise de contacte concrète avec l’acte de mise à mort associé à la consommation de viande.

    • Merci. pour revenir sur Lincoln, je ne suis pas choqué par le parallèle animaux / esclaves j’en entend d’autres, mais bien par le personnage Lincoln qui était d’un racisme absolu et qui a tout fait sauf de l’émancipation.

    • Je ne connais pas Lincoln et je connais très mal l’histoire des USA. Corine Pelluchon le qualifie plusieurs fois de philosophe ce qui m’avais surpris parce que je n’avais jamais entendu Lincoln qualifié ainsi. Tu parle d’un racisme absolu mais il semble quant même avoir une grande importance dans l’histoire de l’abolition de l’esclavage. Enfin c’est ce que dit wikipédia, d’autres sources vont dans le sens de ce que tu dit. http://www.etaletaculture.fr/histoire/abraham-lincoln-ou-lart-et-la-maniere-de-bien-cacher-son-jeu

      Je dirai donc que je ne suis pas ni n’ai jamais été pour l’égalité politique et sociale des noirs et des blancs (…) il y a une différence physique entre la race blanche et la race noire qui interdira pour toujours aux deux races de vivre ensemble dans des conditions d’égalité sociale et politique(…)

      ici il y a plus d’infos ; http://www.sunuker.com/2015/02/04/les-racistes-celebres-que-les-noirs-adulent-encore-thomas-jefferson-abraham

      Ah oui parlé d’un grand philosophe c’est choquant. Pour Corine Pelluchon le #phallosophe ne peu pas me servir, mais #blancosophe ca peu fonctionner pour les philosophes aveugles au racisme.

    • @mad_meg Ici un extrait par howard Zinn https://books.google.fr/books?id=IBwuDAAAQBAJ&pg=PT282&lpg=PT282&dq=abraham+lincoln+howard+zinn
      Il y aussi une citation de Lincoln :
      « Je dirai donc que je ne suis pas ni n’ai jamais été pour l’égalité politique et sociale des noirs et des blancs, que je ne suis pas, ni n’ai jamais été, pour le fait d’avoir des électeurs ni des jurés noirs, ni pour le fait de les former à exercer ces fonctions, ni en faveur des mariages mixtes ; et je dirai en plus de ceci, qu’il y a une différence physique entre la race blanche et la race noire qui interdira pour toujours aux deux races de vivre ensemble dans des conditions d’égalité sociale et politique. Et dans la mesure où ils ne peuvent pas vivre ensemble mais qu’ils coexistent, il faut qu’il y ait une position de supériorité et d’infériorité, et moi-même, autant que n’importe quel autre homme, je suis pour le fait que la position de supériorité soit attribuée à la race blanche. »
      Je suis, après plusieurs discussion, plus que réservé sur le discours ou l’argumentation des végans que je j’ai pu rencontrer. malgré tout je trouve que les questions posées sont importantes. Ce matin j’ai continué par des textes bouddhiques et hindouistes qui me semblent important quand à la réflexion sur l’éthique et ce sans tordre les vérités pour convaincre. En ca le texte donné par Tranbert est pour moi intéressant.

      Pour terminer sur la chasse, plus personne ne vit par la chasse ou meme survit, la chasse aujourd’hui est classé comme « sport » de loisir... Tuer pour son loisir me semble plus le fait de psychopathes.

    • @aude_v

      Porcher parle d’une convergence entre agenda vegan et capitaliste sur la foi de quelques offensives communes comme la castration chimique du porc qui vient d’une campagne des grosses ONG et ouvre un marché énorme à Pfizer. Ou bien de la viande in vitro. On peut être vegan et anti-capitaliste mais il faut pouvoir repérer des convergences crades. Moi quand j’entends des trucs féministes racistes, je prends la peine de rappeler que cette convergence-là ne fait pas de sens à mes yeux et que nous sommes nombreuses à nous opposer à la récup du féminisme. Je ne crie pas à la caricature du féminisme, j’assume la variété de la sphère tout en posant mes convictions.

      Oui tu as raison excuse moi d’avoir raté cette remarque de ta part. Pour les vegans je suis loin de les approuvé toutes et tous. Je n’apprecie pas du tout Peta à cause de leur sexisme et j’avais pas pensé à l’aspect libéral compatible avec certains mouvements vegans. Tu as raison et merci d’avoir insisté là dessus.
      Personnellement je trouve la théorie vegan entousiasmante et cohérente d’un point de vue intellectuel et dans mon rapport aux non-humains (citadine avec animal de compagnie très anthropomorphisé) ca fonctionne très bien. Par contre dans la pratique je préfère vraiment me concentré sur le sujet de l’elevage industriel et du contexte urbain. Pour moi le mode de vie citadin est pas compatible avec la consommation de viande.
      Sur l’urbanisation il y a quelques chiffres ici qui montre quant même que c’est deja bien si cette population ne mangeait plus de viande car c’est surtout les pays développés qui sont urbanisés. Les riches qui mangent la viande et les pauvres qui en payent les frais comme le dit @odilon : http://keepschool.com/fiches-de-cours/college/geographie/urbanisation-dans-monde.html

      Taux d’urbanisation en 1999 dans le monde : 45 % ; dans le tiers monde : 40 % ; dans les pays développés : > 75 %

      C’est vrai que les campagnes se désertifient mais c’est pas en mangeant de la viande que les villes vont repeuplé les zones rurales. Castrer des porcs que ca soit chirurgicalement ou chimiquement ca reste une pratique horrible dont on pourrait commencer à réfléchir à comment s’en passer. Et quitte à choisir si j’avais des couilles je préférerait des cachetons pfizer à une rencontre avec cet outil :


      On a vraiment besoin de quelques élevages de porcs pour les valves cardiaques et des applications médicales mais je suis même pas sur qu’on ai besoin de les castrés pour ca. Le reste c’est juste du sadisme par confort, on peu s’en passé.

      Par rapport au travail, être eleveureuse c’est un travail qui exige des horaires de dingues, même si les conditions de travail sont correctes. Ce qui semble rare. Le circuit de la viande implique forcement un passage aux abattoirs et donc le maintiens d’emplois obligatoirement dehumanisants et cauchemardesques. Ca sera bientôt fait pas des robots mais ca me semble pas un progrès non plus.
      https://vimeo.com/190027585

      @unagi

      Pour terminer sur la chasse, plus personne ne vit par la chasse ou même survit, la chasse aujourd’hui est classé comme « sport » de loisir... Tuer pour son loisir me semble plus le fait de psychopathes.

      Pour la viande plus personne ne vit par l’ingestion de viande ou même survit, la viande aujourd’hui c’est un plaisir, un confort, une facilité... y a moyen d’avoir des protéines autrement et moins cher. Tuer pour son plaisir, confort, sa facilité c’est pas génial non plus. Enfin je parlerais pas de psychopathes ni pour les chasseurs ni pour les carnistes, ca dépend des chasseurs et des carnistes.

      @aude_v

      Quand @monolecte nous parle de désertification rurale organisée, je pense à l’image que me donnent les vegans que je côtoie : une agriculture végétale, donc pas biologique parce que les amendements bio sont d’origine animale, et une wilderness pas entretenue. On peut en parler ?

      Je ne comprend pas pourquoi les vegans ne pourraient pas manger de lentilles, tofu, seitan, laitue et autres végétaux bio. Je ne sais pas ce que veux dire « les amendements bio sont d’origine animale, et une wilderness pas entretenue. » du coup je peu pas en parler.

    • Le problème que je vois souvent c’est que la discussion de l’antispécisme se borne à des choix de consommation (nourriture surtout). Les conséquecnes pour les animaux son connues (ils ne souffrent plus, bon certains disparaissent aussi mais bon). Pas de réflexion sur l’économie, la gestion des paysages et des territoires. On transforme les prairies en bois sauvages et en engrais verts (pour les quelques uns qui pensent réellement au mode de production, ils sont rares). Mais ce n’est pas aussi simple que ça.

      C’est anecdotique mais en même temps c’est ma vie donc ça m’est important :)

      Ce que je vois depuis chez moi

      Franchement j’ai du mal à imaginer plus beau, et pendant ma formation agricole j’ai vu ce que c’était concrêtement des zones de maraichage et de vergers, eh beh je change pas pour des prairies.

      Et (c’est une fois encore anecdotique) c’est la seule production de nourriture possible sur certaines de ces zones. Et en plus ça aère le paysage, sert aux enfants pour jouer, récolter des fleurs, etc. Permet de ne pas être en combat avec les animaux sauvages (qui peuvent aller et venir sans nuire à la production)

    • Ce qui m’emmerde dans la façon dont ce sujet est abordé sur seenthis c’est qu’il mets toujours en avant la partie des végans qui pose problème pour justifier le carnisme. Les milliers de personnes, voire les millions de végans qu’on entend pas sont simplement ignorés. Quant à parler au nom de tous les éleveurs je trouve cela insupportable. Combien parmi eux ont choisi de faire ce métier, combien ?
      Je vais toutefois essayer d’intervenir posément.
      Je ne suis pas forcément contre le travail des animaux avec les humains à condition que les animaux soient bien traités et qu’ils ne sont pas mis à mort en pleine vie.
      Vis à vis des élevages à petite échelle, je pense qu’il ne sont possible qu’à la condition où les ressources sur place le permettent.
      Je pense aussi que l’élevage à petite échelle encourage l’élevage industriel : il n’y a pas de raison que seule une partie de la population puisse s’offrir de la viande. Je m’explique.

      Concrètement si on supprime complètement l’industrie de la viande (ce qui est souhaitable), cela signifie pour que satisfaire la demande il faut multiplier les petits élevages, je ne vois pas d’autres solutions. D’un point de vue géographique ça ne sera simplement pas possible. Il faut beaucoup de place pour pour avoir des animaux sans épuiser les ressources naturelles. En Chine c’est niet, le pays manque de terres. Dans les zones urbaines qui s’étendent à vitesse grand V c’est niet. Dans les zones arides, semi-arides, et toutes les zones aux écosystèmes fragiles, c’est niet sans un énorme travail préalable pour rendre ces zones propres à recevoir des élevages. Ailleurs, il faut veiller à ce que l’association végétation-animaux soit bénéfique pour les humains, les animaux et les écosystèmes. Dans ces conditions, le nombre d’animaux d’élevage serait drastiquement revu à la baisse et ne pourrait satisfaire la demande. Cela aurait comme résultat que les prix grimperait et que seuls les riches pourraient se payer de la viande et si seuls les riches peuvent se payer de la viande, l’industrialisation de la viande me parait inévitable.
      Alors quand Porcher avance que l’élevage permet de maintenir des espèces en vie, je m’étrangle. D’abord parce que l’élevage mange inexorablement sur les espaces naturels et que de ce fait des animaux sauvages sont touchés d’extinction. Ensuite parce que l’élevage à petite échelle à forcément son pendant industriel comme je l’ai dit et que de tous les élevages, petits et grands ne portent leur attention à qu’un nombre très limité d’animaux.
      Pour ma part je continue à soutenir qu’on peut, dans les pays industrialisés, avoir des espaces naturels ou semi naturels pour permettre aux espèces domestiquées jusque là de vivre une bonne vie tranquille.

    • Les vegans pro indus j’en ai jamais rencontré et illes ne sont pas sur seenthis. Je sais maintenant qu’illes existent mais à ce moment il vaudrait mieux chercher à s’allier contre l’industrie avec les vegans et vege d’ici plutot que plutot que de les traiter comme un gros bloc de peta qui veulent du tofu MacDonald avec une femme a poile sur le paquet.
      Les pâturages c’est très joli mais la nature sauvage aussî c’est très jolie et l’agriculture saine Ca fait des jachères et du coup Ca fait des jolis pâturages pour les bêtes sauvages qui seront les trouver. L’arrêt de consommation de viande si elle advien, ne se passera pas d’un coup, les éleveurs, les paysages de prairies aurons le temps de s’adapter et en attendant l’urgence c’est l’industrie et les abattoirs. Et les abattoires Ca conçerne aussi les petits éleveurs. Lè procès qui a lieu en ce moment contre trois employés des abattoires qui ont été filmés par L314 en train de s’amuser à torturer des animaux implique un éleveur de bovin bio a mi temps qui aime tellement ses brebis qu’il s’amuse à leur mettre des droites ou leur cramer lè museau a l’électricité.
      Aussî ce que dit porcher sur la mise à mort comme une rétribution pour avoir nourri et soigner les bêtes est une inversion de causalité. Les éleveurs nourrissent et soignent les bêtes uniquement pour leur viande. Et ils élèvent d’autres bêtes parfois qu’ils nourrissent comme des chiens par exemple et pourtant ils les bouffent pas en compensation quant ils ont atteint la puberté. La mise à mort n’est pas une compensation, c’est le but de l’élevage carné.

    • @mad_meg : oui la nature sauvage c’est joli, ça a plein de fonctions pour aller se ressourcer tout ça, par contre y vivre dedans c’est pas la même chose.
      Les jachères c’est joli sauf quand c’est en production de betteraves ou autre
      Je trouve qu’il y a beaucoup de méconnaissance sur le rôle des animaux. On se focalise sur les élevages (= production groupée de produit animal) mais il y a énormément de gens qui ont des animaux sans être éleveur, par exemple dans les jardins-forêt tropicaux.

      Je considère que prendre l’élevage par la conso de viande est une erreur. Les animaux apportent beaucoup de services, et il faudrait élever les animaux pour cela, et consommer la viande qui résulte de ces pratiques, tant pis si ça en fait pas beaucoup.

    • Concrètement si on supprime complètement l’industrie de la viande (ce qui est souhaitable), cela signifie pour que satisfaire la demande il faut multiplier les petits élevages, je ne vois pas d’autres solutions.

      Attention au biais : la manière dont on vit, ce n’est pas que la manière dont on produit, et le fait dans un monde capitaliste de consommateurs de « tout vouloir pareil pour tout le monde » est typiquement un état d’esprit propre à ce mode de vie. Cette égalité abstraite.

      À l’intérieur même de groupes sociaux, il peut y avoir des inégalités mais c’est encore un autre débat. Mais entre groupes sociaux vivant dans des territoires différents, il n’est absolument pas du tout question de manger tout le monde pareil suivant les territoires et les climats (dans un projet anti-indus). C’est tout à fait normal que dans tel endroit on mange plus de ceci et dans tel autre plus de cela. Parfois ce sera plus de légumes, de fruits, de viande, de poisson, ce n’est pas pareil partout.

      Baser sa réflexion sur le fait qu’on devra tous pouvoir manger du cochon, de la vache, de l’agneau, etc, comme maintenant, pour moi c’est déjà une mauvaise direction (y compris quand c’est pour critiquer la proposition).

    • @Tranbert
      Si vous parveniez à aborder le sujet de la critique du spécisme - un très vaste chantier, pour le moins, aux nombreuses contributions - sans arrogance ni le mépris, nul doute que vous vous exposeriez au risque d’en savoir un peu plus sur le sujet.
      La balle est dans votre camp - de ce point de vue, il semble qu’elle y soit depuis longtemps -, et si elle y reste, il y a un moment où c’est vous que cela regarde.

      @tous ou presque

      Je lis ici encore de longs développements sur la plus ou moins immédiate faisabilité de telle ou telle pratique, de telle ou telle organisation de la production, et je ne doute pas de vos compétences pour cela.
      Mais la question de la critique du spécisme est surtout celle du regard que l’humanité porte sur elle-même. Et, que l’on me permette cette comparaison, face à cette critique, mettre en avant comme vous le faites les innombrables difficultés pratiques pour parvenir dès demain, en partant de sociétés radicalement spécistes telles que celles que nous connaissons, à une société antispéciste : voilà qui ressemble à s’y méprendre au semelles de plomb du réalisme avec lequel la bourgeoisie a souvent su intimider et désarçonner des révoltes ouvrières. A une banale politique de la peur.
      – Mais malheureux, vous n’y pensez pas ! La révolution sociale - pardon, l’antispécisme - serait une catastrophe !
      –A n’en pas douter. Mais c’est aussi que la société présente est déjà une catastrophe. (Je vous en épargne le rappel des détails.)

      Parce qu’au jour d’aujourd’hui, il n’y a pas d’antispéciste - au sens de personne qui pourrait prétendre réellement « vivre en antispéciste », sans bénéficier à plein de ses privilèges - même en s’efforçant le plus rigoureusement d’être vegan.
      En dépit de cela, il est des personnes qui considèrent qu’il n’est pas possible de nier que l’appropriation animale, la constitution des animaux non humains en inférieurs, en moyens pour nos fins, soit un problème crucial dont les animaux humains et leurs relations entre eux ne sortent pas indemnes, - des personnes qui pensent et argumentent que cette domination là s’est co-construite avec d’autres - les dominations économiques, de genre et de race, pour le moins -, que ces dominations se soutiennent et s’imbriquent, que l’on ne saurait prétendre en finir avec aucune sans faire l’effort de les détricoter dans le même temps les unes des autres.

      Face à elles, face à leurs propos, vous empresser illico (certes pas tous, ou du moins, avec un empressement varié) d’agiter la peur d’un croquemitaine antispéciste, monstrueux mutant urbain-technolâtre littéralement contre nature, né de la dernière pluie acide, et enthousiaste à l’idée de contribuer avec zèle à la dévastation de saines traditions millénaires (qui, pour cela, seraient gages d’humanité) - excusez moi, mais au mieux, c’est complètement hors de propos et assurément, cela en dit beaucoup sur vous-mêmes.

      En fait, je pense que nous ne devrions jamais nous hasarder à essayer de défendre ou de justifier les privilèges dont nous nous trouvons être les bénéficiaires (et être traité en humain, dans une société spéciste, en est un). Ni vous, ni moi (et ne doutez pas que cela m’arrive aussi). Comme répondit spirituellement Baldwin à qui l’on demandait ce qu’il aurait à dire aux blancs à propos du racisme, « Vous ne devriez pas. Ce n’est pas bon pour vous ».

      Pour la dévastation, figurez-vous que je suis bien d’accord pour dire qu’elle a cours. Manifestement, nous divergeons radicalement sur un point : je tiens, et d’autres avec et bien avant moi, qu’elle a non seulement cours sans qu’y contribuent particulièrement les penseurs antispécistes, les vegans militants et autres végétariens empêcheurs d’élever en rond et de cuisiner en steaks, (bien que l’on puisse rencontrer des technolâtres dans tout les milieux) mais encore qu’il est hélas des plus vraisemblable que non seulement le spécisme - dont vous vous faites ici avec plus ou moins de zèle les défenseurs - de par la séparation radicale qu’il institue entre les humains et les non-humains, participe pleinement de l’histoire de l’appropriation humaine de la planète, de ce qui non seulement a mené à la dévastation industrielle présente : mais encore, qu’il contribue à faire de nous les agents de cette dévastation, et à maintenir hors d’atteinte toute alternative.

    • voilà qui ressemble à s’y méprendre au semelles de plomb du réalisme avec lequel la bourgeoisie a souvent su intimider et désarçonner des révoltes ouvrières. A une banale politique de la peur.
      – Mais malheureux, vous n’y pensez pas ! La révolution sociale - pardon, l’antispécisme - serait une catastrophe !
      –A n’en pas douter. Mais c’est aussi que la société présente est déjà une catastrophe. (Je vous en épargne le rappel des détails.)

      J’avais pensé aussi à utilisé cette comparaison au sujet de l’amour. Parce que les carnistes veulent qu’on sache qu’il y a des éleveurs qui aiment leurs bêtes. Comme si cela avait la moindre importance. Mais les patrons il y en a qui aiment leurs salariés. Ca change rien à la condition des ouvriers. Que les éleveurs castrent avec amour ca fait une belle jambe au cochon et pareil aux animalistes.

      De mon coté j’ai un animal familier, une chatte, en appartement et je l’ai faite castré. Je l’ai fait pour mon agrément à moi, mon confort de dominante à moi, grâce à mon pouvoir démesuré sur elle que j’ai en tant qu’humaine. Je ne cherche pas à me cacher derrière mon petit doigt en me faisant croire que c’est pour son bien à elle que je l’ai fait ou que je fait ca dans une compensation métaphysique du fait que je la nourrisse et que je l’héberge contre son grès. Je ne jette pas la pierre aux carnistes, comme @martin5 le dit, personne ne vie en régime vegan total. Mes relations avec les non-humains me semblent problématiques ainsi que celles des autres humains avec les non-humains, et les seuls qui s’interrogent sur cela aujourd’hui ce sont les anti-spécistes, vegans, animalistes. La reflexion sur le sujet par les carnistes on la connaît depuis des millénaires, c’est le discours dominant. La plus part des êtres humains sont omnivores et pensent en prédateurs. Cette pensée on en connaît le résultat, les effets sur humains et non-humains et de mon coté j’en suis pas satisfaite du tout.
      La pensée animaliste est récente, ca commence au milieu du XIXeme et la pratique des animaux de compagnie s’est répendu seulement dans les années 1950. Voire à ce sujet toutes les ressources radio que j’ai mis sur l’histoire de la domestication animal. Les chiens et chats de compagnie existaient avec mais de manière différente, plus distante et fonctionelle. par exemple les chats appartenait à la ferme ou au quartier et son boulot s’était les souris. Ils avaient rarement un nom, c’etait « le chat » la plus part du temps ou « le chat de la ferme machin ». Les chiens par exemple de berger ou de chasse étaient dans des chenils ou avec les moutons. Il y avait certainement des individus qui avaient une relation plus profonde avec certains chiens mais ca restait rare et individuel (nobles, bourgeois, artistes selon les modes, Boileau et son chien, Baudelaire et les chats..). En France on a une histoire de sévices avec les animaux très lourde en comparaison des anglosaxons qui ont toujours été choqués par les pratiques françaises. On brulait les chats vivants à des fêtes, on les ébouillantais vifs dans des sacs par paquet de 10. On traitait les chevaux comme des machines qui trimaient jusqu’a la mort sans prévoir de relais dans les campagne millitaires. Les anglais étaient très surpris qu’on ait de bons cavaliers avec un tel traitement des chevaux. Les chiens aussi mourraient en attelage et subissaient des maltraitances vraiment hard, qu’on imagine pas aujourd’hui. Les combats à mort entre animaux étaient communs. En Espagne par exemple les chasseurs tuaient les lévriers à la fin de la saison et ne gardaient que les meneurs de meute. Il y en a qui le font encore et les animalistes en Espagne luttent contre cette pratique. Les changements de mentalité sont lents mais c’est pas des éleveurs, chasseurs, bouchers, organisateurs de combats d’animaux... que ces changements sont venus. Même si il y a quelques indivudus dans ces milieux qui ont pu participé à des changements, ils ont du le faire en opposition à ces milieux Ces changements ne sont pas venus de la tradition de l’elevage, ils sont issu de l’urbanisation croissante et d’une modification du rapport aux non-humains que ca génère. Les gens supportent de moins en moins la violence, et s’identifient de plus en plus aux non-humains. J’espère qu’on va poursuivre dans cette direction.

    • @martin5 Je n’ai jamais vu dire qu’il ne fallait pas une société antispéciste car ça serait trop difficile. Perso ce que je dis c’est qu’il y a énormément de conséquences qui ne sont pas pensées par les antispécistes. Et ça pose problème, peut être pas pour les antispécistes car il sont guidés par une question morale, mais pour les autres ...

    • Les autres, une fois qu’ils ont reevaluees les question morales ils changerons de pratiques. Dans le texté de libe mis plus haut il y a des éleveurs qui racontent leur changement d’activité. Les vegans ne sont à mon avis pas opposés à une discutions pratique sur les modalité de changements (reconversion, paysage...) mais c’est pas ce qui se dégage des échanges. Par exemple lè texté dont on discute attaque la pensee antispecistes et se place donc sur un échange au niveau théorique.
      Cette demande de solution pratique est quand même un peu déplacé. Qu’est ce que tu veux qu’un citadin qui ne veux pas manger de viande puisse faire pour un eleveur qui veux persister à produire de la viande. Si il n’y a pas d’entente sur l’aspect théorique il n’y aura pas de collaboration possible entre ces deux antagonismes. Personnellement je n’aiderait pas des gens qui refusent une modification de leur pratique alors que je suis opposés à leur pratiques. Le texté en haut ne dit pas « ok d’un point de vue théorique votre idee se tien, svp aidez nous a passer aux actes et ne plus tuer » il dit « les vegans sont les ennemis des betes et c’est des cons de la ville, on va continuer de produir de la viande puisque vous êtes meme pas foutu de me trouver un boulot de remplacement dont je ne veux de toute façon meme pas entendre parler »
      Si on parle théorie on parle theorie. Si on parle pratique il faut un consensus théorique or il n’y en a pas, alors c’est inutile de parler de pratique.

    • @nicolasm : l’analogie de Martin était qq chose du genre "si tu t’attaques au capitalisme, tout de suite, tu as une nuée de gauchistes qui sortent du bois en disant « ah mais moi je vis bien en étant salarié, pourquoi vous voulez remettre ça en cause ? c’est trop dur d’abolir ces choses là, la propriété, la monnaie, le salariat... »" :-)

    • "La vérité est que l’agriculture est la chose la plus destructrice que les humains aient fait pour la planète, et ajouter plus [d’agriculture] ne nous sauvera pas. La vérité est que l’agriculture nécessite la destruction massive d’écosystèmes entiers. La vérité est aussi que la vie n’est pas possible sans la mort, que, peu importe ce que vous mangez, quelqu’un doit mourir pour vous nourrir.

      Plus précisément, l’agriculture est le nettoyage biotique. Elle nécessite la prise en charge et le déblaiement de communautés vivantes entières, puis l’utilisation de la terre pour l’homme seulement. Tout cela est le façon longue pour dire « extinction ». Aucun de nous ne peut vivre sans un endroit pour vivre, sans habitat. Une activité qui a détruit 98% de l’habitat de la plupart des animaux ne peut guère prétendre être à vocation des animaux."

    • @unagi Les projets d’agriculture autosuffisante en milieu urbain permettraient de limité l’impacte des surfaces agricoles. Puisque elles seraient concentré sur des surfaces reduites. C’est vrai que c’est utopique mais autant que le sont les idées anti-spécistes.

    • Il y a quand même des contradictions majeures dans certains discours et des pans laissés dans l’ombre. je reviens sur la chasse sans dire que l’argument est général à tous les végans, la chasse est un loisir et tuer pour son loisir me semble plus une activité de psychopathe que de quelqu’un de courageux.
      Corine Pelluchon parle du droit de tuer les animaux qui entrent en compétition avec l’homme, anéantir les nuisances, n’est ce pas du spécisme ?
      Dans les deux cas chasse et nuisibles j’y vois un rapport à la nature « sauvage » en opposition aux animaux qui nous sont familiers. N’y a t’il pas une hypocrisie dans le discours ?

    • @mad_meg C’est à dire que tu te replaces dans une logique anti-industrielle, produire une nourriture locale, intégrée dans son environnement.

      Je commence à lire une interview de Lierre Keith - Livre "Le mythe végétarien. Nourriture, justice et développement durable". https://fr.sott.net/article/15906-Le-mythe-vegetarien-ou-pourquoi-le-vegetarisme-ne-sauvera-pas-le-mond

      Pourquoi sentez-vous que le grand public met l’accent sur des choix de vie personnels comme la voie principale à suivre vers un avenir meilleur, et pourquoi pensez-vous que ce chemin est trompeur ?

      C’est trompeur parce que c’est inutile. Le grand public s’est accaparé cette direction parce qu’elle est facile. Cela ne nécessite de prendre aucun risque. Les confrontations directes avec le pouvoir, d’autre part, nécessitent un sérieux courage.

      Comme Frederick Douglass a écrit, « Le pouvoir ne concède rien sans une demande. Il ne l’a jamais fait et ne le fera jamais ». Sauver la planète demandera un mouvement de résistance très important au capitalisme industriel et, finalement, à la civilisation

    • @unagi "la chasse est un loisir et tuer pour son loisir me semble plus une activité de psychopathe que de quelqu’un de courageux.
      Corine Pelluchon parle du droit de tuer les animaux qui entrent en compétition avec l’homme, anéantir les nuisances, n’est ce pas du spécisme ?
      Dans les deux cas chasse et nuisibles j’y vois un rapport à la nature « sauvage » en opposition aux animaux qui nous sont familiers. N’y a t’il pas une hypocrisie dans le discours ?"
      Je pense pas que la chasse sois plus ou moins psychopathe que de manger de la viande qui est un plaisir et pas un besoin (il y a d’autres moyens d’avoir des protéines en 2017). Par rapport aux animaux contre lesquels ont pouvait être en compétition (parasites, animaux anthropophiles...) j’ai deja dit que je mettais toujours les besoins humains en priorité. Et donc si des non-humains mettent en danger la vie d’humains je suis pour les humains. Les vegans que j’ai lu ne sont pas hostiles à la mort des parasites, nuisibles et compagnie si c’est fait parcimonieusment et en dernier recours. Il vaut mieu chercher à les faire fuire que les exterminer en premier.
      Sinon comme je t’ai dit la chasse je m’en fiche je vais pas aller chasser le teckel dans le 16eme pour avoir de la viande alors le problème de la chasse dans le contexte de l’alimentation carné en milieu urbain j’ai rien à en dire.

      L’anti-specisme ca ne veux pas dire que les humains doivent crevé quant l’interet d’un non humain est en jeu. On peu très bien d’ume part pensé qu’on est pas supérieur aux non-humains, essayé de leur faire le moindre mal possible et en même temps privilégié sa propre espece et les interets des individus de notre espece. Par exemple je suis pour la preservation des tigres de siberie, mais pas au point d’approuvé la déportation des populations qui vivent dans ces régions et qui entrent en conflit territoriaux avec ces bêtes. Je suis pas pour qu’on laisse les gens souffrir de chikungunia au pretexte qu’il ne faudrait pas faire de mal aux moustiques tigres (et j’ai jamais entendu d’anti-spécistes défendre un truc pareil). Je ne voie pas de contradiction irrésoluble là dedans. Parler de touts les non-humains, tous les humains confondu avec de grands mots ca fait forcement des contradictions. Le sujet est complexe et à évalué au cas par cas, par contre tant qu’il n’y aura pas concensus sur l’idée de reduction de la violence on avancera jamais. Mettre à mort pour le plaisir d’un steak, alors qu’on peu avoir des protéines avec du tofu, c’est des violences inutiles, par contre lutter contre les moustiques qui donnent des maladie aux gens ca me semble pas inutile du tout.

      edit : désolé d’être si longue mais le sujet m’interesse le bouquin de l’ex-végétalienne j’en ai deja entendu parlé et ca me semble du gros n’importe quoi. Le résumé que tu met montre bien que c’est de la carricature

      Le débat pourrait commencer ainsi : d’une part, un steak cultivé localement, d’une vache élevée sur de la bonne vieille herbe et sans hormones. D’autre part, un hamburger de soja hautement transformé qui a été cultivé quelque part très loin, avec beaucoup d’ingrédients imprononçable.

      Comme si les éleveurs etaient tous dans des régions qui permettent le pâturage toute l’année. Le pâturage c’est limité dans le temps et les animaux a viande sont surtout nourris de tourteau de soja produit en agriculture (l’elevage a besoin d’agriculture encore plus que l’agriculture qui nourri directement les humains). Comme si les vegans en face étaient tous des adeptes de mac donalds. Tous les vegans-végé-antispécistes à qui j’ai eu à faire sont ecolos, très politisés à gauche, féministes, anti-racistes, anti-capacitisme et j’en passe. Je sais que les peta existent et je les combats. Je sais que le capitalisme récupère tout, y compris l’anti-specisme, l’anti-sexisme, l’anti-racisme, l’anti-capitalisme... mais si on accepte pas de faire de nuances en disant que les vegan c’est macDo+Pfiter et que les éleveurs c’est 100%bio avec de l’amour et seulement de l’amour pour les bêtes, on en sortira jamais.

    • @martin5 et autres

      il est hélas des plus vraisemblable que non seulement le spécisme - dont vous vous faites ici avec plus ou moins de zèle les défenseurs - de par la séparation radicale qu’il institue entre les humains et les non-humains, ...

      Il y a de fait une séparation entre humains et animaux, elle a été particulièrement bien établie par Frédéric Jacobus Johannes Buytendijk, L’homme et l’animal, essai de psychologie comparée , 1958 :

      http://archive.org/details/FrdricBuytendijkLhommeEtLanimalEssaiDePsychologieCompare1958

      Cela ne veut pas dire pour autant que cette séparation est radicale , l’animal reste présent en nous, puisque nous en sommes issus.

      ... participe pleinement de l’histoire de l’appropriation humaine de la planète, de ce qui non seulement a mené à la dévastation industrielle présente : mais encore, qu’il contribue à faire de nous les agents de cette dévastation, et à maintenir hors d’atteinte toute alternative.

      Mais oui, bien sûr, le néolithique devait inéluctablement nous mener à la société industrielle et les OGM ne sont que ce que les agriculteurs et les éleveurs ont toujours fait dans leurs champs et leurs étables. L’histoire était écrite de toute éternité... on se demande donc pourquoi certains prétendent lutter contre cette fatalité... (encore une vision typiquement progressiste , quoique inversée, soit dit en passant)

      Ceux qui sont opposés à « l’appropriation humaine de la planète » ou plus simplement à l’appropriation par l’être humain de ses propres conditions d’existence - autrement dit à la réalisation des conditions de sa liberté et de son autonomie (qui passent par la consommation d’autres êtres vivants, comme tous les êtres vivants) - ne cherchent visiblement pas l’ émancipation sociale et politique du genre humain , tellement ils mettent la barre de leurs exigences si haut qu’elle devrait aussi inclure certains animaux (et pas d’autres).

      Peut-on faire l’hypothèse que de telles exigences relèvent moins de la recherche de l’émancipation que de la #délivrance ?

      Aurélien Berlan, Autonomie et délivrance , 2014
      http://sniadecki.wordpress.com/2015/05/24/berlan-autonomie

      Ne pourrait-t-on pas commencer par l’émancipation humaine ? Cela semble déjà une tâche pas si simple. Ce qui n’empêche pas de reconsidérer nos rapports avec les autres êtres vivants et la nature en général, au contraire.

      Mais c’est vrai qu’il est parfois plus gratifiant de jouer à « plus radical que moi, tu meurs ! »...

    • « Ne pourrait-t-on pas commencer par l’émancipation humaine ? » Tu commence par ou tu veux @tranbert mais laisse les autres faire pareil. Si toi tu as de l’énergie pour empêcher les gens de lutter contre les violences sous toutes leurs formes, c’est quant même que tu as de drôles de priorités.
      #priorité_des_luttes

      « Frédéric Jacobus Johannes Buytendijk, L’homme et l’animal, essai de psychologie comparée , 1958 »
      Comparé l’homme avec petit H avec l’animal, comme si l’homme n’etait pas lui meme un animal. et comme si les non-humains pouvaient se pensé au singulier. Ca part mal ce bouquin et depuis 1958 les connaissances sur les non-humains ont fait bouger les lignes.

      Mais c’est vrai qu’il est parfois plus gratifiant de jouer à « plus radical que moi, tu meurs ! »...

      Je commence à comprendre ou est ton problème. tu prend la politique pour une competition de radicalisme. En fait si les vegans étaient plus radicaux que toi, pourquoi ne pas te réjouir pour elleux au lieu de leur reprocher leurs engagements ?

  • Près d’un tiers des députés européens qui ont quitté la politique travaillent désormais dans des organisations inscrites au registre des lobbyistes de l’UE. Pour les anciens commissaires, la part est supérieure à la moitié.

    https://transparency-france.org/project/rapport-de-transparency-international-europe-montre-lampleur-de

    #députés #Parlement_européen #corruption #transparence #lobbyistes #UE #Barroso #Goldman_Sachs #lobbyisme #lobby

  • EU’s public watchdog calls for more lawmaking transparency – POLITICO
    http://www.politico.eu/article/eus-public-watchdog-calls-for-more-lawmaking-transparency

    European Ombudsman Emily O’Reilly said the closed-door talks known as “trilogues” — in which representatives from the European Commission, Parliament and member countries meet to pre-cook agreements on legislation — were “efficient” but too cloaked in secrecy.

    After a year-long investigation, O’Reilly called the trilogues “an important tool for reaching agreement” between the EU institutions, “allowing 85 percent of laws to be agreed at an early stage.” But she said there needed to be more public information about them.

    “It is difficult to find out when trilogues are taking place, what is being discussed and by whom without a great deal of time and effort,” she said.

    http://www.politico.eu/person/emily-oreilly

    Emily O’Reilly Profile, Office of the Ombudsman
    https://web.archive.org/web/20070312023906/http://www.ombudsman.gov.ie/en/AboutUs/EmilyOReillyProfile/index.htm

    https://en.wikipedia.org/wiki/Emily_O%27Reilly

    #Europe #lobbyisme

  • « La France est saturée de #centres_commerciaux »
    https://www.reporterre.net/La-France-est-saturee-de-centres-commerciaux

    C’est plus de deux millions de mètres carrés par an qui sont autorisés chaque année. À peine un projet est-il terminé qu’on accorde l’autorisation à d’autres à quelques kilomètres de distance. L’année dernière, on comptait au total 66 millions de m² de centres commerciaux. Et encore, c’est sans compter les surfaces de moins de 1.000 m², car les statistiques pour ces petites surfaces ne sont plus mises à jour depuis 2008. Les projets sont de plus en plus pharaoniques, ces centres deviennent aussi ludiques.

    #aménagement_du_territoire #déréglementation #lobbyisme

  • Dans l’#Oklahoma, le #gaz de #schiste provoque des #séismes à répétition
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/01/15/dans-l-oklahoma-le-gaz-de-schiste-provoque-des-seismes-a-repetition_4847904_

    Pour les habitants de l’Oklahoma, c’est presque devenu une routine. La terre tremble régulièrement. Le 6 janvier, deux séismes d’une magnitude de 4,7 et 4,8 ont secoué la région septentrionale de cet État du centre des États-Unis. Les dégâts ont été mineurs mais ont néanmoins alerté les autorités locales. L’une des secousses, au début d’octobre 2015, a eu lieu à proximité de la ville de Cushing, qui abrite un énorme complexe de stockage de brut contenant jusqu’à 60 millions de barils d’or noir et considéré comme une infrastructure stratégique nationale. En 2015, l’Oklahoma a recensé plus de 900 tremblements de terre d’une magnitude proche de 3, soit deux et demi par jour.

    Pour 2016, les prédictions ne sont pas meilleures. Selon le National Earth­quake Information Center de Golden, dans le Colorado, la barre des mille séismes devrait être franchie. La région centrale du pays n’avait enregistré que 21 séismes de magnitude 3 et plus entre 1973 et 2008. Depuis 2008, l’augmentation du nombre de tremblements de terre est exponentielle. La cause de cette forte activité sismique est, à en croire une majorité de scientifiques, la fracturation hydraulique des formations de gaz et #pétrole de schiste et la multiplication des sites de forage – même si, en 2011, des failles parcourant l’État du nord-est au sud-ouest ont été à l’origine du plus puissant séisme que l’État ait connu (5,7)

    [...]

    Pour les sismologues, cela ne fait au­­cun doute, la #fracturation_hy­­drau­­lique, qui nécessite parfois dix barils d’eau pour chaque baril de pétrole produit, est directement en cause. Les volumes d’eau injectés peuvent avoir pour effet de soulever des plaques près de failles au lieu de les rapprocher, explique le US Geological Survey #USGS.

    Les autorités politiques ont été très lentes à réagir. La gouverneure de l’État, la républicaine Mary Fallin, a tout d’abord nié le problème avant de se rendre à l’évidence au vu du nombre croissant de #preuves_scientifiques. Selon Bloomberg, l’Oklahoma Geological Survey, une instance scientifique, a subi des #pressions de la part des sociétés pétrolières pour ne pas établir de liens entre l’hydrofracturation et les séismes et a longtemps affirmé que les secousses étaient un phénomène naturel. Le régulateur du secteur, l’Oklahoma Corporation Commission, n’a pas fait preuve d’une grande #indépendance non plus, se contentant de réduire le nombre de nouveaux puits de forage pour répondre à une montée de la colère de la population..

    #lobbyisme

  • Une nouvelle revue pour lobbyistes et décideurs _à Bruxelles

    Start im Frühjahr 2015 : Springer verrät erste Details zu Politico.eu › Meedia
    http://meedia.de/2014/12/10/start-im-fruehjahr-2015-springer-verraet-erste-details-zu-politico-eu

    Digital Economy “Fresh, sharp and fast”: Im Frühjahr soll das europäische Politico in Brüssel starten. Wie bereits in Washington soll auch die EU-Ausgabe zu einer journalistischen und wirtschaftlichen Erfolgsgeschichte werden. Damit der neue Polit-Player in der Medienbranche nicht bei Null anfangen muss, haben seine beiden Besitzer, Axel Springer und Politico-US, die Wochenzeitung European Voice und den französischen Event-Spezialisten DII gekauft.

    Von Alexander Becker

    Am heutigen Mittwoch-Mittag enthüllen die Macher ihre Pläne für die EU-Ausgabe in Brüssel. Bereits am Abend zuvor erklärten sie diese in Berlin, im feinen Journalisten-Club im Springer-Haus, vor der versammelten deutschen Fachpresse. Dabei wurde schnell klar: Politico.eu wird nach demselben Playbook wie Politico.com spielen.

    #presse #politique #lobbyisme #europe

  • Friends For Now : Can Poroshenko, Yatsenyuk work together ?
    http://www.kyivpost.com/content/ukraine/can-poroshenko-yatseyuk-work-together-370145.html

    The question on many minds after the election is whether the winners of the Oct. 26 election will be able to work together and advance a reform agenda to overhaul Ukraine’s fragile democracy and economy. 

    There is no clear answer to that yet.

    On Oct. 29, both top winners of the election, President Petro Poroshenko’s Bloc and President Arseniy Yatsenyuk’s Front of Change, presented competing drafts of an agreement to unite forces into a ruling coalition.

    While Poroshenko’s Bloc won the biggest number of seats, thanks to a strong showing in the single-mandate constituencies, Yatsenyuk’s party had the highest score in the party race. Altogether, six parties crossed the 5 percent threshold to get into parliament. With the many new faces, an assortment of holdovers or new legislators who supported the fugitive former President Viktor Yanukovych also got elected.

    Poroshenko’s version of the coalition agreement was a 50-page document that outlined plans across the spectrum, everything from battling corruption to pension reform.

    But Yatsenyuk, who is expected to keep his job, proposed his own just a few hours later. His plan was more concise, just 2.5 pages. It’s called the European Ukraine, and implies that the plan is basically to fulfill the nation’s commitments to change that came with the signing of the Association Agreement, a comprehensive trade-and-political pact with the European Union. In addition, Yatsenyuk presented a list of 36 laws that need to be adopted.

    This battle of platforms was one of the first signs that relations between Poroshenko and Yatsenyuk are far from smooth and raised fears that their rivalry might turn destructive.

    Maintenant que les camps se sont comptés (les deux chefs sont à égalité 1 partout), les choses sérieuses commencent…
    La pêche aux « indépendants » doit battre son plein et les intéressés doivent négocier les contre-parties, tout en braillant sur la nécessité de lutter contre la corruption (… du régime précédent !)

    • D’ailleurs, en parlant du régime précédent, justement…

      Will new parliament stay wedded to interests of oligarchs ?
      http://www.kyivpost.com/content/ukraine/will-new-parliament-stay-wedded-to-interests-of-oligarchs-370147.html

      The question now remaining is to what extent big business interests will clash with state-building endeavors that should include open and rules-based markets, the rule of law and respect for property rights.

      Avec une revue des oligarques restant (ou revenant) au parlement.

      Although never elected to parliament, chemicals tycoon Dmytro Firtash has had close associates in power and in the legislature. In the previous decade he played a major role in importing Russian natural gas to Ukraine. He currently is the nation’s leading nitrogen fertilizer producer.

      Yuriy Boyko, the former energy minister who was Firtash’s power-of-attorney in the past, got elected with the Opposition Bloc, a newly formed political force that is a reincarnation of the former ruling Party of Regions. Firtash’s former business partner in gas trader RosUkrEnergo, Ivan Fursin, got elected in a single-seat district in Odesa Oblast. Yevhen Bakulin, the former CEO of state-owned Naftogaz when Boyko was energy minister, successfully ran in a Luhansk Oblast constituency. Serhiy Lyovochkin, with whom Firtash co-owns the Inter television channel, also got in with the Opposition Bloc.

      I have close relations with (Opposition Bloc leader Yuriy) Boyko, we’re friends. With Seryozha (Serhiy Lyovochkin) too, for many years,” Firtash said in an Oct. 20 interview with Lb.ua conducted in Vienna where he is awaiting extradition to the U.S. on racketeering charges.

      (…)

      Opposition Bloc remains the biggest hope of oligarchs like Firtash and Rinat Akhmetov, the nation’s richest man, who made his $10.5 billion fortune, by Bloomberg estimates, on energy and metallurgy. Former Deputy Prime Minister Oleksandr Vilkul got elected with the Opposition Bloc – he formerly ran several companies belonging to Akhmetov’s System Management Capital.

      (…)

      Former Russian citizen Vadim Novinsky, worth an estimated $1.4 billion, is a member of the Opposition Bloc too, as well as Vadim Rabinovych, whose fortune was valued at $255 million before the 2008-2009 economic crisis, according to Focus, a weekly magazine. Novinsky voted for the so-called “dictator laws” on Jan. 16 at the height of the EuroMaidan Revolution that severely curbed civil liberties.

      The bloc’s seventh spot was Nestor Shufrych, who controls 25 percent of Naftogazvydobuvannya, a major privately-owned oil and gas producer, according to an investigation by The Insider, a Ukrainian website. He also voted for the January draconian laws.

      (…)

      Former energy oligarch Yulia Tymoshenko re-enters parliament as a leader of Batkivshchyna party. She has been known for her personal opposition to Firtash. “Please notice, I haven’t touched her. It’s she who waged war against me. Why, I don’t understand. I didn’t have a business with her, I didn’t share any money with her. No intersection points,” Firtash said in the Lb.ua interview.

      Ihor Kolomoisky, the billionaire Dnipropetrovsk governor who controls the country’s largest bank, Privat, and several major assets in energy and metals, tried to reach an agreement with populist politician Oleh Lyashko, whose Radical Party received 7.4 percent of the votes, according to The Insider. However, Kolomoisky didn’t succeed and is looking for another parliamentary force for support.

      (…)

      Breaking up Naftogaz and selling large stakes to private investors has been on the agenda of current Prime Minister Arseniy Yatsenyuk. This issue will likely lead to conflicts between oligarchs vying for control of the company, especially its profitable gas transportation and storage system. Kolomoisky is close to Yatsenyuk’s People’s Front as well as to Samopomich and several members of Poroshenko’s Bloc, according to Fesenko. His deputy governor, Borys Filatov, got elected in a single-seat district of Dnipropetrovsk Oblast.

      (…)

      Billionare Viktor Pinchuk owns a major pipe-making business and is also close to Yatsenyuk, Fesenko says. Pinchuk didn’t respond too.

      (…)

      Meanwhile, Samopomich’s leader Andriy Sadovy, the mayor of Lviv who refused to take a seat in the Rada, can be seen as a business-related figure too, despite Samopomich’s numerous statements about being absolutely independent of any businesses. Sadovy controls Lux, a radio and television company in western Ukraine, through his wife. The company’s key asset is Channel 24, a popular television station. Since Lux, like the rest of the local media market, is unlikely to make earnings, Sadovy needs to subsidize it.

      En résumé,…

      Volodymyr Ohryzko, the nation’s former foreign minister who failed to get a seat in the Rada, wrote in a blog recently: “In society’s conscience, parliament remains a place where one should go to ‘resolve (their own business) problems’ rather than write laws.

  • Le lobby secret des super-patrons, par Laure Daussy | Arrêt sur images, 13 mai 2014
    http://www.arretsurimages.net/articles/2014-05-13/Le-lobby-secret-des-super-patrons-id6748

    On connait le #Medef, mais beaucoup moins l’#Afep, association française des entreprises privées, qui rassemble les 100 plus grandes entreprises françaises (parmi elles : Total, Sanofi, Bouygues…) Particularité : elle ne cherche pas le débat public, et fuit les médias. Récemment, l’association a combattu pied à pied contre la proposition de loi de vigilance des entreprises, élaborée dans le sillage du drame du Rana Plaza, pour rendre pénalement responsable des entreprises françaises dans de tels accidents, y compris si des sous-traitants sont concernés. Nous l’évoquions dans cette émission. Radiographie d’un #lobbying discret mais efficace.