• Mouvement du libre et Gafam, la bataille du futur
    http://www.villes-internet.net/site/mouvement-du-libre-et-gafam-la-bataille-du-futur

    Déclin ou expansion du mouvement du libre, l’enseignement de l’achat de GitHub par Microsoft

    En 2018, Microsoft a fait l’acquisition de la société GitHub pour 7,5 milliards de dollars. Le plus grand référentiel de code open-source sur le web, où plus de 27 millions de développeurs et développeuses partagent leur code et collaborent sur des projets dans le monde entier passait ainsi sous le giron de la multinationale.

    Que dit cette transaction de la santé du mouvement du libre ? Certain·es la voient comme une trahison de GitHub vis-à-vis de ses millions d’utilisateur·trices qui perdent leur indépendance. D’autres considèrent que GitHub est une société privée à but lucratif et qu’il est logique qu’elle réponde aux lois du marché. Cet achat démontre quoi qu’il arrive l’intérêt de Microsoft pour le libre, à la fois en termes d’image, d’évolution de son approche du monde informatique et surtout d’un point de vue financier évidemment, Microsoft n’étant pas une société philanthropique. Dans le cadre d’un procès antitrust intenté contre Microsoft, le département de la justice américaine a un jour qualifié la stratégie de Microsoft par 3 verbes : adopter, étendre et étouffer. C’est une stratégie commerciale : prendre ce qui marche bien, l’open source fonctionne bien donc c’est normal que Microsoft s’y intéresse, puis y ajouter des fonctionnalités fermées et donc lucratives.

    Cet événement nous enseigne donc que le mouvement du logiciel libre se porte bien, mais n’a pas gagné la bataille. Il montre que l’intérêt pour l’open-source est devenu incontournable dans le secteur du développement logiciel, mais que la philosophie de logiciel libre en matière de gouvernance collective reste à défendre.

    De la liberté à la décentralisation, l’enjeu du 21e siècle

    Avec ses 36 millions d’utilisateurs, GitHub est devenu un géant du Web, même avant son rachat par Microsoft. Certes, sa culture était celle du mouvement du logiciel libre, mais on pouvait s’interroger sur les raisons qui poussaient les développeurs et développeuses à toutes et tous mettre leurs codes au même endroit, et penser les conséquences de cette centralisation pour la culture du libre. Ce questionnement a pris tout son sens lorsque Microsoft a acheté GitHub et ses millions d’utilisateurs avec. Bien sûr, ils et elles étaient libres de quitter la plateforme, mais cela est plus facile à dire qu’à faire. GitHub était devenu un vaste réseau social dont beaucoup de développeurs et développeuses ont du mal à se séparer, tout comme il est difficile pour certain·es de s’affranchir des outils des GAFAM qui sont installés dans nos vies. Or, les outils numériques actuels impliquent l’utilisation de services exécutés sur des serveurs distants et non sur notre propre ordinateur : l’enjeu de l’accès au code source tend alors à se déplacer vers ceux de la propriété des infrastructures et de la circulation des données.

    La décentralisation correspond donc à un besoin de gouvernance démocratique et répond en partie aux problématiques de protection des données personnelles.

    #Logiciels_libres #Décentralisation

  • Why programmers don’t write documentation | Kislay Verma
    https://kislayverma.com/programming/why-programmers-dont-write-documentation

    Writing is a tough, demanding task. It requires organizing our thoughts clearly, examining them critically, and expressing them clearly. While the expressing part can be simplified to some extent (depending on the quality of writing required), all three steps are taxing when done properly.

    In the world of programming, where “it depends” is often the best answer and everything is based on trade-offs, writing becomes that much harder. It needs to set the context, justify the decisions, and then power the low-level thinking leading into the code. This type of writing is only useful if done well, and since doing it well is tough, it often doesn’t get done at all. Bad code will still fly, bad documentation won’t.

    Not documenting doesn’t block shipping

    If a developer doesn’t write documentation, their work still gets done. Not writing doesn’t block shipping (at least not right away). The damage done by not documenting technical decisions is cumulative. Much like tech debt, it doesn’t cause damage in the here and now.

    Like I said above, writing is primarily a matter of thinking and analyzing. In most places, coding can be done by the seat of your pants. A disorganized pile of classes and methods in code may work – a pile of work of words and paragraphs won’t work. Writing HAS to be clear if it is to be of any use. Code will be accepted (to some extent) as long as it does its job. And since most organizations focus only on getting the product shipped, that which doesn’t block shipping gets ignored.

    #Logiciel #Documentation #Ecriture

  • Forum ouvert : « Faut-il en finir avec le #Libre ? » – @LaDerivation
    Au-delà de toutes les réussites du mouvement du Libre, nous avons le sentiment qu’à se focaliser sur les libertés, nous en avons oublié de penser l’émancipation et la #justice. L’open source est au sommet du « in » : #Microsoft fait du #Linux et la startup nation y justifie ses « crédits impôts recherche ». À s’être concentré·es sur les droits des #logiciels, la responsabilité sociale des logiciels libres en est restée flou. À hésiter sur les stratégies de financement, des outils cruciaux peinent à être maintenus, pendant que d’autres perdent leur âme dans la course aux investisseurs, aux rachats et aux #business models douteux. On peine à renouveler nos forces, en terme de nombre et de sortie de l’entre-soi. On a du mal à accueillir celles et ceux qui franchissent la porte, et on a arrêté de compter les cas de #harcèlement, à plus ou moins grande échelle. Pour régler le problème de #Doctolib, recoder un équivalent libre tient du réflexe, mais pourquoi ne pas faire campagne pour sa nationalisation, une libération du #code et sa maintenance par « la sécu » ?
    Des modes d’#action conçus il y a 30 ans sont-ils encore adaptés aujourd’hui ? S’il ne sert qu’à consolider les #pouvoirs en place, faut-il tout simplement en finir avec le Libre… ou a-t-il une chance de se transformer en #lutte #collective, réelle composante d’un mouvement #social plus large ?
    https://xn--drivation-b4a.fr/evenement/forum-ouvert-faut-il-en-finir-avec-le-libre

  • Le retour de Richard Stallman à la FSF irrite.
    A l’occasion d’une conférence, le chantre du logiciel libre a indiqué discrètement avoir réintégré le conseil d’administration de la FSF (Free Software Foundation) qu’il a fondé en 1985. Il l’avait quitté en 2019 après des propos sur l’affaire Epstein et la défense d’un chercheur du MIT. Le retour du gourou du libre a du mal à passer pour certains qui ont lancé une pétition pour l’éviction définitive de Richard Stallman jugé comme « une force dangereuse pour la communauté du libre ». L’ambiance risque donc d’être électrique lors de la prochaine réunion du conseil d’administration.

    https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-telex-retranscription-live-pour-teams-le-retour-de-stallman

    #logiciel-libre #sexisme

  • Pourquoi les #logiciels_libres intéressent-ils les #États ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/pourquoi-les-logiciels-libres-interessent-ils-les-etats

    Une mission sur les logiciels libres lancée par le gouvernement de Jean Castex. Un directeur de la technologie de la Maison Blanche spécialiste des logiciels libres nommé par Joe Biden. Une commission européenne qui s’intéresse aux logiciels libres… Dans un contexte où la pandémie a renforcé le monopole des #GAFAM, ces géants du numérique que sont Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft ; plusieurs signaux montrent une ouverture vers ce type de stratégie #numérique. Enjeux politiques, démocratiques, économiques, géopolitiques… pourquoi les logiciels libres peuvent-ils intéresser les États ?

    Guillaume Erner reçoit Valérie Peugeot, chercheuse au laboratoire de sciences sociales d’Orange, commissaire à la #CNIL (en charge du secteur santé), directrice pédagogique du Master Humanités numériques à Sciences Po.

  • #Galène

    Galène is a #videoconferencing_server that is easy to deploy (just copy a few files and run the binary) and that requires moderate server resources. It was originally designed for lectures and conferences (where a single speaker streams audio and video to hundreds or thousands of users), but later evolved to be useful for student practicals (where users are divided into many small groups), and meetings (where a few dozen users interact with each other).

    Galène’s server side is implemented in #Go, and uses the #Pion implementation of #WebRTC. The server is regularly tested on Linux/amd64 and Linux/arm64, and has been reported to run on Windows; it should in principle be portable to other systems, including Mac OS X. The client is implemented in #Javascript, and works on recent versions of all major web browsers, both on desktop and mobile (but see below for caveats with specific browsers).

    While traffic is encrypted from sender to server and from server to client, Galène does not perform end-to-end encryption: anyone who controls the server might, in principle, be able to access the data being exchanged. For best security, you should install your own server.

    Galène’s is not the only self-hosted WebRTC server. Alternatives include Janus, Ion-SFU, and Jitsi.

    Galène is free and #open_source #software, subject to the MIT licence. Galène’s development is supported by Nexedi, who fund Alain Takoudjou’s work on the user interface.

    https://galene.org
    #alternatives #alternative #zoom #microsoft_teams #teams #vidéoconférences #visioconférences #visio-conférences #vidéo-conférences #logiciel #galene

    pas utilisé... mais peut-être utile et intéressant à tester ?

  • L’ERG, le choix du libre
    https://www.domainepublic.net/L-ERG-le-choix-du-libre.html

    Peggy Pierrot, enseignante en Théorie des médias et de la communication, et préposée technique et logistique à l’Erg, a répondu à nos questions sur le télétravail, et sur le fonctionnement de l’Erg sous #Logiciels_Libres, et les raisons de ce choix collectif. Au programme : l’Erg, à l’épreuve des deux confinements ; l’autonomie du libre ; la nécessité de la formation ; une critique du mythe de l’immédiateté ; le choix du circuit court ; et enfin, la lutte contre (...) Logiciels Libres

  • « Ces derniers jours, nous voyons de nombreuses personnes, notamment sur les médias sociaux, enjoindre des vidéastes de renom (ou pas) à "passer à PeerTube". Cela ne nous met pas très à l’aise, et il faut que l’on vous explique pourquoi. »

    Un très bon article sur la dégafaïsation, la tension entre actions individuelles et problèmes politiques collectifs, les différentes formules d’hébergement (notamment pour la vidéo). Si vous mettez des vidéos en ligne, c’est un article à lire.

    https://framablog.org/2020/10/29/message-aux-youtubeurs-youtubeuses-et-surtout-a-celles-et-ceux-qui-aiment

    #YouTube #PeerTube #fédération

    • Très intéressant de manière générale quant à l’idée de #militer pour les #logiciels_libres.

      D’abord, Framasoft est une petite association d’éducation populaire aux enjeux du numérique. Nous défendons l’esprit critique et la liberté de choix. Nous pensons que les injonctions au changement induisent de la résistance au changement.

      Dit autrement, nous savons que les vidéastes sont des personnes douées d’intelligence et de capacités de veille. Il est peu probable qu’elles acceptent les contraintes de Youtube en s’en fichant complètement. Il est aussi peu probable qu’une personne ne leur ait pas déjà pointé l’existence d’alternatives (il n’y a pas que PeerTube, d’ailleurs). Bref, il est vraisemblable de penser que beaucoup de vidéastes sont dans un processus de réflexion (« Rester sur Youtube ? Partir ? Comment ? Pour aller où ? Avec quelle énergie ? Et qu’est-ce que je fais de l’existant ? de ma communauté ? », etc).

      Nous respectons pleinement ce processus, et nous vous encourageons à le respecter aussi. Peut-être que votre vidéaste préféré⋅e choisira d’expérimenter des alternatives (bien !), de quitter Youtube (bien !) ou même de rester sur Youtube (bien aussi ! C’est son choix, pas le vôtre, pas le nôtre).

      Par ailleurs, cela donne l’impression que vous êtes des « témoins de Framasoft » 😛 Je vous laisse vous mettre à la place du vidéaste qui reçoit son douzième tweet « Tu devrais essayer PeerTube ! » de la journée. C’est… Saoulant ! Et nous, cela nous place dans une situation un peu compliquée, où des personnes croient qu’on a lâché une armée de fidèles à leurs trousses pour les convertir au libre de gré ou de force par le harcèlement. Du coup, et c’est compréhensible, ces vidéastes ont une mauvaise image du libre avant même d’avoir essayé .

      Et donc #troll aussi.

    • Pour les livres c’est un poil plus compliqué, car ce n’est pas l’auteur (ni même l’éditeur) qui en décide, cf. https://www.actualitte.com/article/tribunes/bye-bye-amazon-il-en-va-de-la-responsabilite-de-chaque-editeur/103699

      ne pas vendre de livre sur Amazon. De prime abord ce choix paraît compliqué, car la majorité des éditeurs (dont nous faisons partie) n’a pas de lien direct avec la plateforme : ce sont en effet les diffuseurs-distributeurs qui négocient les conditions de vente avec leurs revendeurs, dont la majorité est constituée de librairies physiques, mais aussi d’Amazon, de Fnac.com, etc. (…)
      Il y a pourtant une solution assez simple qui permet de pallier cette situation et d’éviter que le diffuseur-distributeur ne soit confronté à un problème juridique de « refus de vente » dans le cas où un éditeur voudrait se passer de tel ou tel espace de ventes : le code-barre du livre. Comme l’a relevé avec sagacité notre confrère belge des éditions Vies parallèles, le fait de ne pas mettre le code-barre à l’extérieur du livre le rend inexploitable par (les robots d’) Amazon. Zones sensibles a donc décidé de placer ce code-barre en deuxième de couverture

    • PeerTube

      Vi parliamo un po’ oggi di questo interessante progetto open source 1, si chiama PeerTube e vuole essere l’alternativa decentralizzata a YouTube. Ne abbiamo infatti già parlato all’interno dell’articolo su YouTube e abbiamo tempo fa anche aperto un nostro canale sull’istanza gestita dal collettivo Devol sul dominio peertube.uno. Di recente abbiamo pubblicato anche qualche video-recensione e PeerTube è il nostro punto fermo di riferimento per tutto quello che riguarda la parte video del nostro sito.

      Prima di tutto: cos’è una istanza? Il nostro dizionario Nerd – Italiano è qui per voi, ma vi trascriviamo volentieri il significato di istanza: “In base al tipo di licenza il software libero può essere eseguito da più persone su server differenti. Significa che chiunque può tirare su un server e far girare questo software su qualsiasi indirizzo.“

      Come dicevamo PeerTube è un’alternativa decentralizzata e federata a YouTube. Utilizza inoltre la tecnologia P2P per ridurre il carico sui singoli server. Non spaventatevi per le parole complesse, come al solito vi spiegheremo tutto cercando di essere semplici e chiari.

      Decentralizzato e federato significa che chiunque può tirare su un server su qualunque dominio e far girare questo software. Ogni istanza avrà come al solito le sue funzionalità e le sue regole. In sostanza: su PeerTube.uno ci saranno determinate regole, su video.linux.it altre, su midi-les-animes.moe altre ancora. Tutti questi siti sono però interoperabili tra di loro: per iscrivervi a un canale o per commentare su uno di questi siti vi basterà un qualunque account del Fediverso, come ad esempio un account Mastodon.
      Video: cos’è PeerTube?

      https://peertube.uno/w/qDFZHUUHViLSPs59GQX36U?start=0s

      Utilizzare la tecnologia peer-to-peer, invece, vuol dire permettere agli utenti collegati alla piattaforma di inviare pezzi di video ad altri utenti utilizzando la propria banda. Proprio come funzionano i più famosi programmi di file sharing.

      Oltre a questo fa parte del Fediverso, è dunque compatibile con altri servizi come Mastodon, PixelFed, Funkwhale e tutti gli altri.

      PeerTube 3.0 e lo streaming

      Nella versione 3.0 di PeerTube, rilasciata agli inizi del 2021 2, è stato finalmente rilasciato anche lo streaming live. È stata una release molto importante perché lo streaming può aiutare PeerTube a tenere il passo con i colossi del web, come ad esempio Twich o lo stesso YouTube.

      Se siete curiosi di provarlo, una delle istanze già aggiornate alle versione 3.0 con attivo già lo streaming è questa qui.

      Su PeerTube ad oggi non si possono (per fortuna) inserire annunci pubblicitari prima o durante i video, c’è però la possibilità di inserire sul proprio canale e all’interno di ogni video, il tastino “supporta l’autore” dove saranno presenti tutti i metodi per supportare l’autore ad esempio con donazioni oppure acquistando dal suo negozio.
      Cerca i video con Sepia Search

      Esiste anche un motore di ricerca chiamato Sepia Search che permette di ricercare video all’interno di tutte le istanze di PeerTube. Lo potete utilizzare andando su sepiasearch.org. In alternativa potete provare ad utilizzare anche SimpleerTube, un progetto open source 3 che permette di cercare all’interno di tutte le istanze PeerTube e che permette anche di vedere qualunque video senza mai abilitare JavaScript. Sepia Search è decentralizzato e chiunque può crearne un’istanza. Questa ad esempio è quella italiana dei Devol.

      Ultima nota: grazie all’applicazione NewPipe, che già abbiamo conosciuto per poter vedere YouTube privatamente, è possibile cercare e guardare video di PeerTube su Android attraverso proprio il motore di ricerca SepiaSearch!
      Video: come cercare su PeerTube con NewPipe

      https://peertube.uno/w/9dTsafkZRZ8TswAX64Hxf4?start=0s

      Insomma a noi piace molto, è un’idea affascinante e funziona per ora davvero molto bene. L’unico difetto è che non si trovano molti video ma ovviamente questo non è colpa della piattaforma in sé ma del suo utilizzo. Più siamo, più carichiamo e più verrà utilizzato e più potrà essere considerata una vera alternativa a YouTube. A noi ogni tanto è capitato di chiedere a qualche influencer più o meno famoso di YouTube di portare i suoi video anche su PeerTube. Per ora non abbiamo mai ricevuto risposta, ma prima o poi qualcuno di curioso e interessato a questa nuova tecnologia siamo sicuri di incontrarlo!
      PeerTube su smartphone

      È anche possibile utilizzare PeerTube su smartphone. Lo si può fare usando direttamente i siti delle varie istanze tramite browser ad esempio. In alternativa esistono anche le applicazioni per Android. Potete provare ad esempio l’ottima TubeLab disponibile sia su F-Droid che su Google Play, creata dagli stessi autori di Fedilab.

      Esiste anche Thorium, anche questa disponibile sia su F-Droid che su Google Play (in beta).
      Peerchat

      Aggiungiamo infine che da qualche tempo esiste anche una chat open source 4 per i video di PeerTube. Si chiama Peerchat e potete cliccare qui per provarne un’istanza.

      https://www.lealternative.net/2021/05/26/peertube

  • Une Histoire du logiciel libre - Polémix et la voix off
    https://polemixetlavoixoff.com/emission-une-histoire-du-logiciel-libre

    Alors comme ça, Big Brother veut nous coller de la 5G partout ?

    Une Histoire du logiciel libre. Une heure avec Philippe Rivière, spécialiste d’internet et journaliste au Monde Diplomatique.

    Où l’on verra le rapport que l’on peut faire entre le chanteur et militant politique Woody Guthrie … et internet…

    Première diffusion : Novembre 2012.

    http://polemix.dooz.org/HistoireDuLogicielLibre.mp3

    #internet #libre #communs #logiciel #informatique #libertés #audio

  • #Thunderbird survivra aux licenciements #Mozilla

    Open Source : Malgré les rumeurs, le client de messagerie Thunderbird de Mozilla sera toujours maintenu par Mozilla.

    Récemment, Mozilla a licencié près d’un quart de son personnel, une mauvaise nouvelle pour son navigateur web Firefox. Mais certains se sont aussi interrogés sur l’avenir du Thunderbird, le client de messagerie électronique de Mozilla, Thunderbird, qui compte 25 millions d’utilisateurs. Pas d’inquiétude, Thunderbird est sauf.

    Ali Taghavi, directeur de la communication d’entreprise de Mozilla, confirme que « Thunderbird n’est pas touché par les licenciements ». En janvier de cette année, Thunderbird a commencé à opérer à partir d’une nouvelle filiale à part entière de la Fondation Mozilla, MZLA Technologies Corporation.

    https://www.zdnet.fr/actualites/thunderbird-survivra-aux-licenciements-mozilla-39908305.htm

    #mail #logiciel_libre #open_source

    • Plusieurs infos intéressantes :

      En janvier de cette année, Thunderbird a commencé à opérer à partir d’une nouvelle filiale à part entière de la Fondation Mozilla, MZLA Technologies Corporation.

      Selon Statista, 18 % de tous les utilisateurs de courrier électronique utilisent encore des clients de messagerie électronique de bureau.

      Enfin, si vous pensez que le courrier électronique est en train de mourir à cause de la concurrence de programmes comme Teams, Slack et Zoom, détrompez-vous. Statista et The Radicati Group constatent tous deux que le nombre d’utilisateurs du courrier électronique ne cesse de croître.

      Et une question qui tue :

      L’audience de Thunderbird ne va donc pas s’étioler. La véritable question est la suivante : Thunderbird, désormais semi-indépendant, parviendra-t-il à prospérer lui aussi ?

  • Suite à un article sur la publication d’un guide à destination des organisations de l’#ESS, le directeur de @framasoft répond à une critique sur le fait que le logiciel libre, c’est un peu la zone, on n’y comprend souvent rien, on ne sais pas par où rentrer dedans et c’est chronophage...

    Un texte inspirant partagé par @nicod_ sur la communauté #spip

    Ca fait plus de 20 ans que j’entends cette critique du « Le libre, c’est trop le bordel, on voudrait un point d’entrée clair et bien foutu, svp ». J’ai moi-même émis cette critique, d’ailleurs.

    C’est légitime, mais … ça n’est pas comme ça que fonctionne le libre, et j’ai mis des années à comprendre pourquoi.
    Je partage donc ma réflexion, qui ne vaut que pour moi (d’où l’utilisation du « je » ci-dessous), mais qui peut être t’aidera à comprendre mon point de vue.

    Je ne voulais à l’époque qu’une distribution Linux (et non des milliers), un seul annuaire (celui de Framasoft tant qu’à faire), un seul guide, un seul logiciel de retouche d’images, etc.
    Mais ça m’aura pris des années pour comprendre que le côté « bazar » du libre ne vise pas aux mêmes objectifs que ceux que la société de consommation/compétition essaie de nous imposer (relire https://archive.framalibre.org/IMG/cathedrale-bazar.pdf même si ça a plus de 20 ans peut être utile).

    1. Je ne pense pas que le libre ait besoin de « gagner » : ça n’est pas une lutte du bien contre le mal. On est dans un monde de compétition, mais je m’intéresse plus aux valeurs défendues par le libre que par ses parts de marché. Ca a été difficile pour moi de faire le deuil du « Mais enfin, il faut qu’on fasse croître le taux d’adoption du libre ! » et autres « On se bat pour #lesgens, donc il faut que le maximum de #lesgens utilisent du libre ». Non, me concernant je ne fais pas du libre pour passer de 2% de postes de travail sous linux à 20% puis 50% puis 100%. Je le fais parce que le modèle et les valeurs portées m’intéressent. Parce que, même avec 2%, on y fait des choses formidables. Parce que ça m’apporte, ça m’enrichit. Si pour passer à 20% de part de marché, cela signifiait utiliser des méthodes marketing/management qui sont à mon sens délétères, alors je préfère rester à 2%. Comme dit le proverbe : « Assied toi au bord de la rivière et tu verra passer le corps de ton ennemi ». Le temps joue en notre faveur, nous n’avons pas d’actionnaires qui nous mettent sous pression. Alors nous sommes au bord de la rivière, à faire nos « trucs ». Nous rejoins qui veut. Mais nous ne sommes pas une entreprise de propagande.

    2. Le libre est un moyen, non une fin. Pour moi, c’est un moyen vers une société libre. Mais même si on était à 100% de taux d’adoption du libre (bye bye Microsoft, Google, Zoom, etc). Ca ne signifie pas que la société elle même serait libre. Il s’agit donc d’opposer en quelque sorte des « forces centrifuges » (qui tendent vers l’extérieur, le collectif et la diversité) face à des « forces centripètes » (qui tendent vers l’intérieur, l’individualisme et la normalisation). « Pousser » le libre permet d’ajouter une force à d’autres, mais la prétendre comme une fin en soi est à mon sens une erreur de jugement, où l’on reste dans sa tour d’ivoire, sans voir que d’autres forces doivent être actionnées. Le coeur du problème est donc de jouer notre part dans ce rapport de force. Mais ça ne signifie pas que nous devons gagner à tout prix.

    3. La diversité est une force supérieure à la faiblesse qu’elle comporte intrinsèquement. Par exemple : gérer du collectif (dans une association, une colocation, une équipe projet, voir une famille 😛 …) c’est … chiant, c’est relou Souvent ça bouscule, ça provoque de fortes émotions. Mais c’est aussi ce qui fait qu’en tant qu’humain⋅es, on apprend, on change, on évolue. Ca serait parfois *tellement* plus simple de dire : « Je décide, vous appliquez », ou « Toi, tu es trop différent⋅e, je préfère ne pas me prendre la tête et ne pas m’occuper de toi ». Et parfois, on le fait, d’ailleurs, parce qu’on est humain⋅es et faillibles. Mais je suis convaincu (c’est même un moteur pour moi) que l’intelligence collective et les solidarités spontanées sans attentes de retour non seulement existent, fonctionnent, mais qu’elles sont notre seul avenir. Avoir 1001 distribution Linux, ça fait chier, c’est relou. MAIS ça nous permet d’apprendre ensemble, d’expérimenter, de tester. On est sur un côté presque organique, où la vie cherche son chemin. Il y aura évidemment énormément de déperdition d’énergies, c’est vrai. Mais au moins on est pas avec un seul projet, autoritaire, prêt à penser.

    4. Je ne peux pas préjuger de ce dont #lesgens ont besoin. J’ai mes biais et un point de vue situé. Tu aime le site « Dégooglisons Internet » ? Tant mieux (moi aussi :P). Mais est-ce que parce que ça te convient à toi ou à moi, ça signifie que [RESOLU], qui est avant tout un guide papier avant un site web, ne conviendra pas mieux à d’autres publics (par exemple moins connectés) ?

    5. Enfin, le plus important pour moi : ne voir et ne vouloir qu’une seule tête, c’est mettre en place des mécanismes de pouvoir. Favoriser des projets multiples, même foutraques, c’est donner la possibilité à des gens lambdas, « non spécialistes », d’apprendre en faisant, en construisant, en se plantant. Et donc de sortir d’un système où seuls « ceux qui savent », « ceux qui ont les moyens », « ceux qui ont les compétences » font.

    Rapporté à [RESOLU] (qui est un projet sur lequel je n’ai pas travaillé, en plus 😛 ) ça me pousse donc à te répondre qu’on est ici sur un projet sur lesquelles des personnes qui n’avaient jamais travaillées ensemble ont pu penser, écrire, décider, rédiger, repenser, faire et défaire ensemble. Une expérience qui les a rapporchées, et qui ont qu’elles feront sans doutes d’autres projets ensemble par la suite.

    Que le résultat ne te convienne pas, c’est tout à fait entendable. Que cette énergie aurait pu être mise ailleurs, c’est probable. Mais je veux insister sur le fait que, malgré tout, le monde (oui oui carrément !) avait besoin de ce projet. Même s’il termine dans un tiroir dans 3 mois. Même s’il ajoute de la confusion pour certain⋅es d’entre vous. Parce qu’il n’a rien à vous vendre. Parce qu’il ne cherche pas à être un projet « dominant », parce qu’il a exploré d’autres pistes et d’autres façons de faire, parce qu’il a permis à des gens de se rencontrer et de « faire ensemble », parce qu’il ajoute sa pierre à l’édifice même si cette pierre à la taille d’un grain de sable.

    Voilà, désolé du côté un peu lyrique de ma réponse. Mais il me semblait important de prendre un peu de hauteur pour répondre à la frustration que tu exprimais.
    Il est d’ailleurs probable que cette frustration existe encore pour toi (« Mais c’est pas comme ça qu’il faut faire, comment voulez vous que [insère ici les objectifs qui TE paraissent importants] »). Mais au moins j’espère que ces éléments de réponse, même à l’arrache, t’auront fait comprendre que notre façon de faire n’est pas erratique, mais bien le résultat d’une pensée murement réfléchie.

    Librement,
    pyg

    #framasoft #logiciel_libre

  • Are we making spacecraft too autonomous ? | MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/2020/07/03/1004788/spacecraft-spacefight-autonomous-software-ai/?truid=a497ecb44646822921c70e7e051f7f1a

    Le syndrome Neil Armstrong ne leur a pas suffit ?

    When SpaceX’s Crew Dragon took NASA astronauts to the ISS near the end of May, the launch brought back a familiar sight. For the first time since the space shuttle was retired, American rockets were launching from American soil to take Americans into space.

    Inside the vehicle, however, things couldn’t have looked more different. Gone was the sprawling dashboard of lights and switches and knobs that once dominated the space shuttle’s interior. All of it was replaced with a futuristic console of multiple large touch screens that cycle through a variety of displays. Behind those screens, the vehicle is run by software that’s designed to get into space and navigate to the space station completely autonomously.

    “Growing up as a pilot, my whole career, having a certain way to control a vehicle—this is certainly different,” Doug Hurley told NASA TV viewers shortly before the SpaceX mission. Instead of calling for a hand on the control stick, navigation is now a series of predetermined inputs. The SpaceX astronauts may still be involved in decision-making at critical junctures, but much of that function has moved out of their hands.

    But overrelying on software and autonomous systems in spaceflight creates new opportunities for problems to arise. That’s especially a concern for many of the space industry’s new contenders, who aren’t necessarily used to the kind of aggressive and comprehensive testing needed to weed out problems in software and are still trying to strike a good balance between automation and manual control.

    Nowadays, a few errors in over one million lines of code could spell the difference between mission success and mission failure. We saw that late last year, when Boeing’s Starliner capsule (the other vehicle NASA is counting on to send American astronauts into space) failed to make it to the ISS because of a glitch in its internal timer. A human pilot could have overridden the glitch that ended up burning Starliner’s thrusters prematurely. NASA administrator Jim Bridenstine remarked soon after Starliner’s problems arose: “Had we had an astronaut on board, we very well may be at the International Space Station right now.”

    But it was later revealed that many other errors in the software had not been caught before launch, including one that could have led to the destruction of the spacecraft. And that was something human crew members could easily have overridden.

    Boeing is certainly no stranger to building and testing spaceflight technologies, so it was a surprise to see the company fail to catch these problems before the Starliner test flight. “Software defects, particularly in complex spacecraft code, are not unexpected,” NASA said when the second glitch was made public. “However, there were numerous instances where the Boeing software quality processes either should have or could have uncovered the defects.” Boeing declined a request for comment.

    Space, however, is a unique environment to test for. The conditions a spacecraft will encounter aren’t easy to emulate on the ground. While an autonomous vehicle can be taken out of the simulator and eased into lighter real-world conditions to refine the software little by little, you can’t really do the same thing for a launch vehicle. Launch, spaceflight, and a return to Earth are actions that either happen or they don’t—there is no “light” version.

    This, says Schreier, is why AI is such a big deal in spaceflight nowadays—you can develop an autonomous system that is capable of anticipating those conditions, rather than requiring the conditions to be learned during a specific simulation. “You couldn’t possibly simulate on your own all the corner cases of the new hardware you’re designing,” he says.

    Raines adds that in contrast to the slower approach NASA takes for testing, private companies are able to move much more rapidly. For some, like SpaceX, this works out well. For others, like Boeing, it can lead to some surprising hiccups.

    Ultimately, “the worst thing you can do is make something fully manual or fully autonomous,” says Nathan Uitenbroek, another NASA engineer working on Orion’s software development. Humans have to be able to intervene if the software is glitching up or if the computer’s memory is destroyed by an unanticipated event (like a blast of cosmic rays). But they also rely on the software to inform them when other problems arise.

    NASA is used to figuring out this balance, and it has redundancy built into its crewed vehicles. The space shuttle operated on multiple computers using the same software, and if one had a problem, the others could take over. A separate computer ran on entirely different software, so it could take over the entire spacecraft if a systemic glitch was affecting the others. Raines and Uitenbroek say the same redundancy is used on Orion, which also includes a layer of automatic function that bypasses the software entirely for critical functions like parachute release.

    On the Crew Dragon, there are instances where astronauts can manually initiate abort sequences, and where they can override software on the basis of new inputs. But the design of these vehicles means it’s more difficult now for the human to take complete control. The touch-screen console is still tied to the spacecraft’s software, and you can’t just bypass it entirely when you want to take over the spacecraft, even in an emergency.

    #Espace #Logiciel #Intelligence_artificielle #Sécurité

  • [RÉSOLU] Un pas de plus dans #Contributopia
    https://framablog.org/2020/06/27/resolu-un-pas-de-plus-dans-contributopia

    Pour accompagner vers le Libre les organisations qui agissent pour l’Économie Sociale et Solidaire, il fallait davantage qu’un guide. Il fallait un outil évolutif, un outil que ces organisations puissent modifier, tronquer, bidouiller, bref s’approprier les contenus pour mieux les … Lire la suite­­

    #Communs #Dégooglisons_Internet #Libertés_Numériques #Migration #Association #associations #cemea #Fiches #Framabook #logiciel_libre

  • Écoutez ce soir l’actualité du Logiciel Libre, de la sécurité informatique et de la vie privée sur Internet grâce à l’Écho des Gnous :
    • 19h à 20h sur Radio Campus, 106,6 FM autour de #Lille, ou via https://campuslille.com
    • en différé via le #podcast sur https://podcast.grossard.fr

    Grand retour : c’est le 1ᵉʳ numéro inédit depuis le confinement ! Cependant, pas encore en direct, nous avons enregistré hier.

    Retrouvez les sources et la playlist sur : http://wiki.chtinux.org/doku.php?id=echo_des_gnous:emission_207

    #ÉchoDesGnous #LogicielLibre #RadioCampus

  • Low Tech, logiciels libres et Open Source : quelles synergies à développer ? – – S.I.Lex –
    https://scinfolex.com/2020/04/22/low-tech-logiciels-libres-et-open-source-quelles-synergies-a-developper

    Le mois dernier l’association Ritimo a publié un numéro de sa collection Passerelle consacré à la question du Low Tech (consultable en libre accès). Dans ce cadre, l’association m&rsquo… — Permalien

    #logiciel-libre #lowtech #opensource

  • The Hippocratic License 2.1 : An Ethical License for Open Source
    https://firstdonoharm.dev

    For too long, we as software developers have divorced ourselves from the consequences of the code that we write. We have told ourselves that development is a pure and abstract pursuit, and have spent our careers writing programs with the goals of clarity, conciseness, readability, performance, and elegance.
    But we are starting to realize that the software that we create has a real and lasting impact on the world in which we live.
    Politics and software are so tangled that they cannot be reasonably separated. Consider the GPS software that tells you how to get to a restaurant; it’s also used to direct military drones to their targets. The facial recognition software that unlocks your phone? It’s being used to record, track, and target the activities of political dissenters.

    voir aussi : The Ethical Source Definition https://ethicalsource.dev/definition

    #Hippocratic_License #open_source #ethique