#loi_pénale

  • Henri Leclerc et la « longue bataille du Groupe d’information sur les prisons » - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/07/16/henri-leclerc-et-la-longue-bataille-du-groupe-d-information-sur-les-priso

    Sort un #livre sur #histoire #gip #prison #plo :

    Intolérable, Groupe d’information sur les prisons, de Philippe Artières, Ed Verticales, 16,50 euros.

    « Le discours actuel sur les prisons ne peut plus être détaché d’une réflexion sur la #loi_pénale. Tant que la #politique_pénale ne trouvera d’autres solutions que d’envoyer de plus en plus de personnes en prison pour des durées de plus en plus longues, on ne pourra améliorer les #conditions_de_détention grâce à des mesures hygiéniques. Or, il ne se passe rien politiquement rien sur le sujet, aujourd’hui. J’ai peur qu’il se passe quelque chose... mais à l’intérieur des prisons. »

  • Taubira : « Mon souci, faire utile et efficace » - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2013/03/18/mon-souci-faire-utile-et-efficace_889568

    Taubira : « Mon souci, faire utile et efficace »

    .....

    Alors ne parlons pas de Nicolas Sarkozy, mais des peines plancher et de la rétention de sûreté…

    Les peines plancher seront abrogées. Si on me donne un ordre contraire, j’aviserai à ce moment-là. Pour l’instant, je ne l’ai pas ! Les peines plancher sont un automatisme qui réduit la liberté d’appréciation des magistrats. Or les statistiques disponibles, contredites, vérifiées, montrent bien que l’individualisation de la procédure jusqu’aux modalités d’exécution de la peine réduit le facteur de risque de récidive, donc le nombre de nouvelles victimes. C’est cela, mon objectif essentiel.
    Et la rétention de sûreté, allez-vous l’abroger ?

    C’est aussi prévu. Si on me dit le contraire, j’aviserai aussi. Sur la suppression de la rétention de sûreté, ceux qui poussent des hauts cris disent : « Que faites-vous des criminels dangereux ? » Pour eux, nous travaillons sur la surveillance sociojudiciaire. Mais quand on réduit les effectifs, notamment de personnel médical, quand on incarcère de plus en plus de personnes qui ont besoin de soins psychologiques ou psychiatriques, on ne facilite pas la lutte contre la récidive des criminels dangereux…
    Dans votre loi pénale, retiendrez-vous les préconisations novatrices issues de la conférence de consensus sur la prévention de la récidive, comme la libération conditionnelle automatique ou la peine de probation ?

    Je n’en suis pas au stade de la décision, car je suis en train de procéder à des consultations sur la base des 12 préconisations de la conférence de consensus, mais également des 76 recommandations de la mission Raimbourg [le député socialiste Dominique Raimbourg a remis un rapport contre la surpopulation carcérale en janvier, ndlr]. Je ne reprendrai pas en l’état la proposition de libération conditionnelle automatique, mais je ne la réfute pas non plus. Nous la travaillons comme un moyen parmi d’autres de lutter contre les sorties sèches, ces détenus qui sortent de prison après avoir exécuté leur peine jusqu’au dernier jour sans avoir bénéficié d’aucun accompagnement. Ce sont eux qui ont les risques de récidive les plus élevés.

    #prison #loi_pénale #Taubira