• « Cela fait plusieurs fois que je retweete du @JLMelenchon
    mais c’est ainsi : sur l’écologie et le vivant il est de plus en plus précis et sa vision a pris de la hauteur. Il en parle donc de mieux en mieux. Et même avec de l’humour. » Aymeric Caron
    https://www.youtube.com/watch?v=CqKa7n9VLk0

    Le lundi 29 mars 2021, Jean-Luc Mélenchon intervenait à l’Assemblée nationale pour rejeter la prétendue loi climat du gouvernement. Le président du groupe « La France insoumise » a expliqué tous les manques qui rendaient ce projet de loi inadapté à l’urgence. Il a ainsi demandé comment LREM pouvait prétendre faire une loi sur le climat dans laquelle il n’était fait aucune mention des accords de libre échange, du 100% renouvelable ou encore de la question de l’interdiction des pesticides dangereux comme le glyphosate.

    Face à l’inaction climatique du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon a notamment décrit les changements que l’activité humaine produisaient sur notre planète, jusqu’à la modification des couches géologiques qui comportent désormais des traces des explosions nucléaires, d’os de poulets ou encore de plastiques. Il a peint le tableau de l’urgence climatique à l’heure où des îles sont submergées par les flots, où la fonte des banquises menace les courants océaniques qui régulent le climat, où il y aura 250 millions de réfugiés climatiques en 2050, où les plastiques se retrouvent dans les foetus humains, où l’évaporation accélérée de la mer Méditerranée provoque des pluies diluviennes...

    #LoiClimat

  • Éducation et développement durable : quand le volontarisme politique se réduit à un effet d’annonce... de ce qui existe déjà

    On sait qu’aujourd’hui l’action politique repose avant tout sur des effets d’annonce.
    Ce qui ne cesse de surprendre, c’est qu’avec LREM, lorsqu’il s’agit de décisions plutôt positives sur le fond, elles se réduisent presque systématiquement à des effets d’annonce... de trucs qui existent déjà.

    La décision telle que présentée dans un tweet de LCP :

    “Les députés adoptent l’article 2 du projet de loi #ClimatResilience. Il prévoit l’éducation à l’environnement "tout au long de la formation scolaire", notamment sur le "changement climatique et la préservation de la biodiversité". #DirectAN #LoiClimat
    Source : https://twitter.com/LCP/status/1369671608927916032

    L’existant sur les sites du MEN :
    – La circulaire de septembre dernier où Blanquer dit qu’il a modifié les programmes dans l’été et qu’un vademecum "identifie des ressources utiles et accompagne les enseignements relatifs au changement climatique, au développement durable, à la biodiversité dans chaque cycle de formation pour la rentrée 2020".
    Source : https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo36/MENE2025449C.htm
    – Le “vademecum pour éduquer au développement durable à l’horizon 2030” sur Eduscol, accompagné de tout un tas de ressources et de dispositifs déjà existants dans l’Éducation Nationale (label E3D, éco-délégués, semaine du climat à l’école, etc.)
    Source : https://eduscol.education.fr/1117/education-au-developpement-durable
    – Le détail du contenu de cette éducation au développement durable sur l’ensemble des niveaux de formation du système scolaire, contenu fondé sur la “Charte de l’environnement” de 2004.
    Source : https://www.education.gouv.fr/l-education-au-developpement-durable-7136
    – des éléments de communication ministérielle avec liens vers des mises en œuvre concrètes et deux paragraphes intitulés "2015, une année particulière pour l’éducation au développement durable" et "2019 : L’École se mobilise face au changement climatique" qui inscrivent cette mobilisation du ministère et de notre système scolaire dans la durée.
    Source : https://eduscol.education.fr/1118/qu-est-ce-que-l-education-au-developpement-durable

    Évidemment, pour une réelle montée en puissance d’une “éducation au développement durable”, ce qu’il faudrait ce sont du temps de concertation pour la mise en œuvre de ces dispositifs et de la formation continue pour accompagner les enseignant·es à les faire vivre, mais il est indubitablement moins coûteux de faire voter aux député·es, en mars 2021, la circulaire de rentrée 2020.

    #éducation #développement_durable