#lou_reed

  • Keith Richards célèbre Lou Reed sur “I’m Waiting for the Man”
    https://www.radiofrance.fr/fip/keith-richards-celebre-lou-reed-sur-i-m-waiting-for-the-man-1757566

    Lou Reed nous manque. Disparu en octobre 2013, l’ange noir du rock aurait fêté ses 82 ans il y a quelques jours tandis que son influence et son héritage, en solo ou avec le #Velvet_Underground, demeurent aujourd’hui encore immenses. Après avoir exhumé il y a peu une série d’archives poignantes du rockeur américain, le label américain Light in the Attic poursuit cette année son travail de mémoire en annonçant la sortie le mois prochain d’un album de reprises en forme d’hommage collectif à l’auteur de Walk on the Wild Side. Intitulée The Power Of The Heart : A Tribute To #Lou_Reed, cette célébration discographique couvre l’ensemble de la carrière du rockeur au travers de relectures inédites enregistrées par ses amis, compagnons de route, ou disciples tardifs, parmi lesquels Rosanne Cash, Lucinda Williams, Joan Jett and the Blackhearts, The Afghan Whigs, ou encore Maxim Ludwig & Angel Olsen.

    https://lightintheattic.net/products/the-power-of-the-heart-a-tribute-to-lou-reed-rsd-2024-world-exclusi
    https://loureed.bandcamp.com/track/i-m-waiting-for-the-man


    https://seenthis.net/messages/973894

  • À propos de la filiation entre #Lou_Reed et le #punk_rock.

    Ce qui suit vient en complément de la remarque que j’ai laissée sur le thread de @colporteur concernant Tronti :
    https://seenthis.net/messages/1012626
    Dans mon commentaire, j’évoquais le fait qu’un passage d’une interview tardive de Tronti, se montrant très critique vis à vis de l’autonomie des années 70, m’évoquait le jugement négatif porté par Lou Reed sur le punk anglais. Je précisais que, dans les deux cas, il s’agit de fortes personnalités qui ont chacune inspiré une forme de continuité ou de filiation dans lesquelles elles ne se reconnaissaient pas en totalité, voire pas du tout.

    Plutôt que d’encombrer le thread de colporteur avec un sujet qui n’a, en définitive, qu’un rapport très éloigné avec son objet principal, je préfère compléter ma remarque avec ce nouveau seen. Cela me donnera l’occasion de proposer quelques réflexions et autres éléments factuels, concernant Lou Reed et son rapport au punk rock, au moment de l’émergence de ce courant (75-78).

    Et d’abord, est-il nécessaire de s’attarder sur la filiation existante entre Lou Reed et le punk rock, tant elle semble s’imposer, presque naturellement ? Il n’y a qu’à voir la multitude de textes qui pullulent sur le web pour constater à quel point le consensus règne sur ce sujet.

    La question vaut pourtant d’être posée, me semble-t-il, surtout pour ce qui concerne la période de l’éclosion de la tendance punk, au sens où nous l’entendons désormais, c’est à dire entre 1975 et 1978. Après, c’est une autre histoire. Lou Reed lui même n’est plus la même personne et le genre musical punk évolue aussi de son côté.

    Qui dit punk dit provocation et quand on regarde les vidéos qui suivent, on se demande s’il est possible de dépasser Lou Reed dans l’art de la provoc :

    https://youtu.be/UsiA6jiIaDE?feature=shared


    Lou Reed Interview 1974 Australia

    https://youtu.be/bx-mH9ZjnuM?feature=shared


    Are You Happy Being A Schmuck ? Lou Reed, Sydney 1975

    Dès le début, dans le Velvet Underground de 65, Lou Reed porte les cheveux courts. Il affiche une attitude outrageante et cynique, frappée d’une esthétique noire et blanche, toute en contraste. Ses chansons évoquent en termes crus la violence urbaine, la drogue, le sexe, la prostitution et l’identité queer (à une époque où le sujet était transgressif). À rebours de la mode dominante dans les 70’s, il déteste depuis toujours les hippies et revendique une forme musicale qui s’en tient à la simplicité du rock ‘n’ roll des origines (3 accords suffisent pour l’essentiel). On retrouve ici tous les ingrédients qui constituent la base même du punk rock.

    À partir de 1977 et cela, pour une poignée d’années, il n’y a aucun doute : plus qu’Iggy, Lou est l’idole des jeunes punks (en France). Il suffit d’avoir les cheveux courts, de porter des lunettes de soleil, un jean serré, un blouson de cuir et d’écouter ces nouvelles choses venues d’Angleterre. On est alors partie prenante de la génération qui s’affirme en congédiant violemment toutes les saintes icônes du passé, s’imaginant, par là-même, faire table rase. Ce n’est ni la première, ni la dernière fois, mais peu importe.

    Lou Reed était alors le repère absolu de cette brusque mutation. Personne ne pouvait même envisager qu’il puisse porter le moindre regard critique sur un mouvement qui reprenait ses codes et le portait en étendard.

    On l’avait vu au CBGB. Il côtoyait Patti Smith et affirmait, en novembre 1975, son admiration pour les Ramones :

    When Lou Reed Heard the Ramones For The First Time - Riot Fest 2023 – September 15th-17th
    https://riotfest.org/2017/11/15/lou-reed-heard-ramones-first-time


    “They’re crazy. That is without a doubt, the most fantastic thing you’ve ever played for me, bar none. It makes everybody else look so bullshit and wimpy – Patti Smith and me included, just wow. Everybody else looks like they’re really old-fashioned.”
    “That’s rock ‘n’ roll,” he continues. “They really hit where it hurts. They are everything everybody worried about; every parent would freeze in their tracks if they heard this stuff.”
    Everything, you know… They got them an amp, they got them a guitar. Now loStoogesok! (laughing). There they are! Their worst dreams come true. It doesn’t take any talent, all they’re doing is banging it, And look at this. That is the greatest thing. I’ve ever heard.”

    Alors, au nom de quoi en viendrait-on à remettre en cause la légende du « Godfather of Punk » ? Tout porte à penser, au contraire, que Lou Reed refuse, dans ces années-là (75-78), de jouer un quelconque rôle dans la mafia du punk.

    D’abord il suffit de se rappeler qu’il déclare, alors, détester, à peu de chose près, le monde entier (sauf lui), surtout si ce monde est localisé aux Royaume Unis et, pis, sur la côte ouest des USA. Il n’est donc pas nécessaire d’essayer de chercher des déclarations explicites sur le web pour savoir s’il conchie ou non le punk rock, en cette période de sa vie. Punk ou non, la règle générale pour M. Reed, c’est « Pas de quartier ! », comme l’a si bien titré le hors-série de Rock& Folk – Uncut (sorti, il y a quelques années) qui lui est consacré.

    Ensuite, il ne faut pas oublier que Lou Reed était, à ce moment-là, en permanence dans le jeu, la simulation et le mensonge. D‘ailleurs, il ne s’en cachait pas : mieux valait ne jamais prendre pour argent comptant tout ce que le personnage incarné par Lou Reed racontait aux journalistes.

    Lorsqu’il « se shootait avec une seringue » sur scène en interprétant Heroin, ce n’était rien d’autre que du grand cirque. Une mise en scène, en tout point comparable à la pendaison kitsch d’Alice Cooper, même si la comparaison insupporte au plus haut point les puristes du Velvet Underground.

    C’est ce qu’avait très bien compris Johnny Rotten qui, contrairement à Sid Vicious, n’est pas tombé dans l’addiction. Le pauvre Sid s’avérait être dans l’incapacité de prendre la moindre distance avec toutes ces images de débile qu’on lui demandait d’interpréter pour se transformer en nouveaux archétypes de l’industrie du rock ‘n’ roll. Il s’est laissé enfermer par toutes les instances destructrices de son personnage, à commencer par la pire de toutes, celle du rocker junkie qui lui a été fatale. ( Sex Pistols – Rotten by Lydon p.224)

    L’explication générationnelle, souvent évoquée, selon laquelle la « new wave » aurait menacé la vieille garde rock des 60’s - début 70’s, est plausible pour les Stones, Led Zeppelin, The Who, David Bowie, etc. mais elle ne tient pas vraiment la route avec Lou Reed ni, d’ailleurs, avec l’autre « parrain du punk », Iggy Pop.

    Le punk – anglais, notamment – s’impose à la fois comme une surenchère du Rock des 70’s et comme son dépassement. En l’occurrence, il s’agit de dépasser, sur son propre terrain, la mode précédente, à savoir le « glam rock » (ou « rock décadent », selon l’expression en usage à l’époque, tout du moins, en France), tout en empruntant un retour formel aux fondamentaux du rock ‘n’ roll des 60’s.

    Lou Reed et Iggy Pop, étaient les inspirateurs directs de cette nouvelle vague qui, à partir de 1975, s’est mise à dépasser brutalement le glam rock (et les autre genres moins populaires, comme le rock progressif). Ces deux rockers n’appartenaient pas à l’univers musical en train d’être dépassé.

    Bien que n’étant pas exactement de la même génération et ne se rattachant pas à la même origine musicale – l’un ayant créé de toute pièce un genre typiquement new-yorkais, avec le Velvet Underground, et l’autre étant associé avec les Stooges, à la scène « brut de décoffrage » de Detroit, celle du MC5 – Lou et Iggy ne pouvaient pas être associés à la scène « glam rock », si ce n’est de façon superficielle, par leur relation avec David Bowie.

    Pour toutes ces raisons, un « Lou Reed punk » semblait à l’époque - et s’impose encore aujourd’hui - comme l’évidence même. Pour autant, tout porte à penser, comme je l’ai déjà évoqué, que cette filiation stylistique tient du plus grand des malentendus et c’est ce que nous allons voir à présent (pour Iggy, c’est une autre histoire).

    Le mythe du « Lou Reed punk » repose en grande partie sur une image correspondant à une période musicale qu’il a toujours décrite lui-même comme étant la pire de toutes. Celle du sale gamin blond, qu’on a vu sur l’une des vidéos, ci-dessus, dont le crâne est éventuellement orné d’une croix de fer.

    L’image de ce personnage juvénile (Lou Reed est alors âgé de 32 ans), qui prend la pose, jouant au gosse teigneux et mal élevé, vous regardant de travers derrière ses Ray-Ban, c’est celle de Sally Can’t Dance (1974), un disque truffé d’overdubs, dans lequel la rock star n’est réellement intervenue elle-même que 20 minutes, entourée de requins de studio et d’un producteur qui n’est autre que l’ancien guitariste de Blood Sweat & Tears. Dans le genre DIY, on fait mieux !

    De cette époque, ne reste, en fait, que l’image sulfureuse du provocateur, auxquelles s’ajoutent, certes, les riches évocations musicales et visuelles des périodes précédentes, du Velvet Underground, de Transformer et de Rock ‘n‘ Roll Animal (ce dernier étant la captation d’un concert de 73, publié en 74) mais, en cette année 74, précédant juste l’émergence du mouvement punk, on ne retient pas grand-chose de en terme de « punkitude », du côté de l’œuvre musicale de Lou Reed.

    On pourrait même dire que, d’un point de vue stylistique, la période de l’éclosion du punk s’avère être totalement à rebours de celle de Lou Reed.

    Au même moment, le musicien évoque souvent que, parmi ses propres disques, Berlin est le plus important. On ne peut pas vraiment décrire le genre musical de cet opus comme étant un must « d’esthétique punk », pas plus, d’ailleurs, que tous les autres disques studio qui suivront jusqu’en 77 : Sally Can’t Dance , Metal Machine Music, Coney Island Baby, Rock and Roll Heart.

    Il faudra attendre 1978, en pleine furie punk et new wave, pour que Lou Reed, avec Streeet Hassle, « remette les pendules à leur place » (comme dirait notre Johnny national). Il lâche alors un brûlot, ponctué toutefois de douces mélodies au violoncelle, qui renoue avec la réputation trash et provocante du musicien. Ce disque est reconnu, dès sa parution, comme une pièce maîtresse de Lou Reed. Il est beaucoup plus largement compatible avec l’air du temps que ceux qui l’ont précédé. Le beau ténébreux impose son ascendance sur le mouvement musical du moment. Néanmoins, le message ressemble plus à un bras d’honneur qu’à une marque de réciprocité affectueuse adressée à des admirateurs.

    Par sa production musicale de 75-78, Lou Reed s’adresse donc à son « public punk » - c’est à dire, à ceux qu’il considérait probablement comme étant des suiveurs - soit par une indifférence totale, soit par un dédaigneux Leave me alone.

    Le parrain refuse alors clairement de commander ses troupes. Non seulement, Lou Reed méprise profondément le punk rock et la new wave mais il estime qu’il n’a absolument rien à voir avec tout cela.

    En 1975, Lester Bang relate que Lou Reed réfutait déjà toute filiation avec le glam rock, auquel il alors était associé (Psychotic reactions & autres carburateurs flingués – p.266). Comme nous le verrons, il aura exactement le même comportement avec le punk rock en 1976. On se demande même s’il faisait réellement la différence entre ces deux genres musicaux.

    En fait, pour le Lou Reed de cette époque, toute comparaison avec lui est inutile, quel que soit le genre musical, puisqu’il se considère comme étant fondamentalement différent des autres. Il est à la fois rock ‘n’ roll et littéraire ; outrageux et cultivé.

    Pour terminer, j’aimerais évoquer en quelque sorte « l’ultime preuve » de mon propos ; plus exactement, la référence qui s’est imposée directement à moi quand j’ai envoyé mon commentaire au message de colporteur. Il s’agit d’un passage de Shot !, le documentaire consacré au célèbre photographe Mick Rock, à qui on doit, entre autres, le visuel de Transformer et celui de Raw Power.

    Dans cet extrait du documentaire on entend notamment une conversation entre le photographe et Lou Reed, concernant le punk rock. Le propos m’avait frappé quand je l’ai écouté la première fois parce que, précisément, il contredit complètement la thèse du Godfather of Punk .

    Ce passage du film fait partie d’un enregistrement sur K7, réalisé par Mick Rock en 1976. D’autres extraits de cet enregistrement sonore figurent dans le film.

    Je n’avais plus cette vidéo. Je l’ai donc récupérée. J’en gardais, me semblait-il, un souvenir suffisamment précis, pour que je puisse m’avancer sur le thread de colporteur sans même vérifier mes sources.

    En réalité, ma mémoire m’a trahi (même si, pour l’essentiel, je ne me suis pas planté en formulant mon commentaire).

    Tout d’abord, j’avais oublié que ce passage du film n’était qu’un enregistrement strictement sonore. Dans mon souvenir, je voyais même le visage de Lou Reed exprimant, par sa moue caractéristique, un jugement sans appel contre le punk rock, alors que pendant toute cette séquence, la vidéo ne présente aucune autre image que la photo d’une K7, accompagnée de temps à autre, d’un gros plan sur le profil de Mick Rock qui écoute la conversation. Comme quoi, il faut toujours se méfier de ses souvenirs !

    De façon plus importante, ma mémoire m’a joué des tours sur le contenu : je pensais que Lou Reed exprimait une critique, en ciblant plus particulièrement le punk anglais, d’où mon commentaire. En fait, c’est au genre « punk rock » dans sa globalité que Reed réserve ici ses injures ; car il s’agit bien d’injures, adressées, y compris aux Ramones dont il avait pourtant fait l’éloge, quelques mois plus tôt (comme nous l’avons vu). Ceci étant, dans un milieu où l’on s’adressait mutuellement des salutations en s’envoyant des crachats, l’injure reste probablement une aimable civilité.

    Le deux protagonistes étaient intimes. Cela signifie qu’il ne s’agit pas d’une interview classique où Reed s’amuse à déstabiliser le ou la journaliste en lui tendant des pièges. La conversation était au contraire, très apaisée. Tout porte à croire que le musicien exprimait réellement ce qu’il pensait.

    La retranscription de la bande son, proposée ci-dessous, est tirée directement du sous-titrage en VO du film.

    SHOT ! The Psycho-Spiritual Mantra Of Rock – 2016 – 58:17

    Mick : What about punk rock, thought ? ‘Cause you get balmed for that. But it’s getting to be a real number at the moment, isn’t it ? In England and in London and New Yok, too…
    Lou : Oh it’s absolute shit. It’s stupid.
    Mick : It’s just what ?
    Lou : It’s just stupid.
    Mick : What ? Punk rock ? Well, that may be true…
    Lou : I’d be too literary for punk rock.
    Mick : Oh yeah…
    Lou : I told people endlessly ; I… No I did not do doo-wop songs, uh, songs on street corners.
    Mick : You mean you don’t spiritualy feel akin to… some poeple like the Ramones… Stuff like that ?
    Lou : Oh please !
    Mick : [laughs]
    Lou : They’re so dirty.
    Mick : But you like that little single they did there… I thought that was quite cute « I Wanna Be Your Boyfriend ».
    Lou : It’s a heap of shit…
    Mick : Huh ? Yous say « It’s heap of shit ? »
    Lou : Uh-huh…

    • Der Musiker und die Stadt : Was Lou Reed über Berlin sagte
      https://www.tagesspiegel.de/gesellschaft/panorama/was-lou-reed-uber-berlin-sagte-3525565.html
      En 2013 un journaliste se rappelle d’une interview de 1973 avec Lou Reed

      Sein Album „Berlin“ entstand allerdings, bevor er die Stadt überhaupt persönlich kannte. Das düstere Werk, in dem es um gewalttätige Beziehungen, Drogenabhängigkeit und Prostitution geht, schockierte bei seinem Erscheinen Kritik und Öffentlichkeit. Heute gilt es als Klassiker der Rockmusik. Als Reed die Songs für das Album schrieb, war sein Berlin-Bild geprägt von Filmen und Büchern. „Ich dachte an Christopher Isherwood, der in seinen Romanen die 1920er Jahre beschrieben hat, an den Schauspieler Peter Lorre, den Regisseur und Schauspieler Erich von Stroheim oder an Marlene Dietrich.“ Auch Filme wie „Nosferatu“ und Stücke wie die „Dreigroschenoper“ hätten sein damaliges Bild von Deutschland und Berlin geprägt. Die Mauer tauchte in seinen Songs als Metapher für die Trennung der Geschlechter, für Gefühlskälte und Depression auf. „Berlin stand für mich damals als Metapher für Eifersucht, für Zorn und Sprachlosigkeit.“

  • Quand Lou Reed se faisait électrocuter pour homosexualité – #Gonzaï
    http://gonzai.com/quand-lou-reed-se-faisait-electrocuter-pour-homosexualite

    Près de dix ans après la mort de Lou Reed, le label Light In The Attic publie « Words & Music, May 1965 », un album de démos de ce qui deviendra le premier album du Velvet Underground. Derrière la découverte de ces premières émulations entre Lou Reed et John Cale, c’est aussi l’occasion de revenir sur la jeunesse chaotique du New-Yorkais et le traitement par électrochocs qu’il reçut à l’âge de dix-sept ans.

    • Lou Reed . https://lightintheattic.bandcamp.com/music

      https://loureed.bandcamp.com/album/words-music-may-1965

      Light in the Attic Records, in cooperation with #Laurie_Anderson, proudly announces the inaugural title in their ongoing #Lou_Reed Archive Series: Words & Music, May 1965. Released in tandem with the late artist’s 80th birthday celebrations, the album offers an extraordinary, unvarnished, and plainly poignant insight into one of America’s true poet-songwriters. Capturing Reed in his formative years, this previously unreleased collection of songs—penned by a young Lou Reed, recorded to tape with the help of future bandmate John Cale, and mailed to himself as a “poor man’s copyright”—remained sealed in its original envelope and unopened for nearly 50 years. Its contents embody some of the most vital, groundbreaking contributions to American popular music committed to tape in the 20th century. Through examination of these songs rooted firmly in the folk tradition, we see clearly Lou’s lasting influence on the development of modern American music – from punk to art-rock and everything in between. A true time capsule, these recordings not only memorialize the nascent sparks of what would become the seeds of the incredibly influential #Velvet_Underground; they also cement Reed as a true observer with an innate talent for synthesizing and distilling the world around him into pure sonic poetry.

  • Pourquoi la réédition de “New York” tue Lou Reed une seconde fois – Gonzaï
    http://gonzai.com/pourquoi-la-reedition-du-new-york-tue-lou-reed-une-seconde-fois

    L’avantage avec les #artistes_morts, c’est qu’ils n’ont plus leur mot à dire sur les projets de réédition ressemblant à des excavations sans gêne. Après Prince et Bowie, pour qui on devrait bientôt apprendre qu’un coffret collector de 45 vinyles bruités à la bouche par le Thin White Duke himself est « sur le feu », c’est au tour de #Lou_Reed de faire les frais d’un relifting post-mortem avec la publication imminente de « New York » en version deluxe. Outre le fait que l’emmerdeur new-yorkais était déjà cliniquement mort avant son décès, l’écoute de l’objet donne envie d’enterrer à ses côtés les responsables de cette merdique machine music.

    On souhaite bonne chance aux fossoyeurs ; la pelle n’est pas incluse dans ce coffret à 80 €.

    #Gonzaï #industrie_du_disque