• Covid-19 : onze mois à suivre « les Experts : autoproclamés » - Christian Lehmann
    https://www.liberation.fr/france/2020/12/28/covid-19-onze-mois-a-suivre-les-experts-autoproclames_1809794

    De retour d’un voyage d’affaires à Macao, Beth Emhoff (interprétée par Gwyneth Paltrow) trompe son mari lors d’une escale à Chicago. Atteinte d’une forte fièvre et d’une toux insomniante, elle est hospitalisée et meurt bientôt, non sans avoir disséminé un nouveau virus responsable d’une pandémie dévastatrice. Nous sommes en 2011. C’est le monde d’avant, un monde lointain. On y va au cinéma sur un coup de tête, sans masque ni distanciation. Et Gwyneth Paltrow ne vante pas encore le sauna vaginal. Lorsque j’ai vu Contagion, de Steven Soderbergh, deux ans après la fausse alerte H1N1, je me souviens avoir tiqué sur le personnage d’Alan Krumwiede, interprété par Jude Law. Il m’avait semblé qu’en créant ce personnage de youtubeur complotiste, les scénaristes avaient surtout voulu confronter leurs héros du CDC (Center of Disease Control) à un antagoniste humain incarné en chair et en os, alors que le virus Mev-1 qui dévaste la planète reste invisible et insaisissable. Jude Law prête son charisme à ce conspirationniste qui prétend s’être guéri du virus en utilisant un traitement homéopathique à base de forsythia. S’autoproclamant voix du peuple et pourfendeur des lobbies pharmaceutiques, il crée des émeutes violentes quand son produit miracle disparaît des pharmacies. A l’époque, j’avais trouvé la ficelle scénaristique un peu grossière. Avec le recul, je réalise à quel point j’avais tort. A quel point j’avais sous-estimé la présence des adeptes du chaos dans nos rangs.

    Depuis le début de la pandémie, certains experts autoproclamés n’ont eu de cesse de porter une parole prétendument disruptive, d’aller à l’encontre des recommandations sanitaires comme des informations scientifiques disponibles. Si la communication gouvernementale avait réellement été aussi transparente que possible, comme l’avait promis Olivier Véran en succédant à Agnès Buzyn, leur pouvoir de nuisance aurait probablement été amoindri. (...)

    [La quasi-disparition des "rassuristes"] sur les plateaux télé des médias « mainstream » n’est en rien liée à leur dangerosité, comme l’explique à Libération le directeur de la rédaction de LCI avec une candeur sidérante : « Ces personnes ont pu avoir un temps d’antenne à un moment donné, parce que le tempo était plutôt en leur faveur, avec des propos qui faisaient écho dans la société. Ils avaient une certaine aura, ils étaient écoutés, c’est moins le cas aujourd’hui. Pour le moment, on estime que ces propos n’ont pas suffisamment d’écho dans la société pour être relayés. » La vérité scientifique, le simple respect de la méthode scientifique, la vérification des sources, tout ceci importe peu. Si demain un nouvel charlatan pique l’intérêt du public, il aura l’honneur des plateaux.

    (...) parmi les nouveaux venus, le docteur #Louis_Fouché, de l’hôpital de la Conception à Marseille. Nouvelle star des anti-masques, il utilise la #rhétorique de Chomsky sur « la fabrication du consentement » pour se faire inviter à Radio Courtoisie et chez Alain Soral, ou servir la soupe au gourou Thierry Casasnovas, qui explique dans une vidéo que boire du jus de légumes peut faire repousser un membre. Nul doute qu’un brillant avenir lui est réservé, de CNews à Sud Radio.

    Scott Z. Burns, scénariste de Contagion
    https://www.lesinrocks.com/2020/03/18/cinema/actualite-cinema/le-scenariste-de-contagion-se-confie-a-propos-du-coronavirus

    Je n’aurais jamais pensé, en écrivant le scénario de Contagion, que l’une des variables serait un #gouvernement qui ne croit pas en la #science et qui ensuite désinforme la population. Mais c’est ce que nous avons.

    #mensonge_d'État #désinformation #pandémie #Covid-19 #conspirationnistes #rassuristes #media

  • Feuilletez « Voyage au bout de la nuit » avec les oreilles
    https://www.franceculture.fr/litterature/feuilletez-voyage-au-bout-de-la-nuit-avec-les-oreilles

    Heroes and Villains – Celine’ vs. Johnny Rotten
    https://sheamagazine.com/art-vs-art-heroes-and-villains-celine-vs-johnny-rotten

    Both Celine and Rotten have a number of things in common, not the least of which is their anger, outrage, and outright contempt for a world they felt was inundated with idiocy and hypocrisy, a world run by bloated politicians asking you to die for god and country in the name of freedom and the common good –a lot of good it would do you, blown to smithereens, or worked to death in some factory making boots. Rotten was an angry young man. Celine was an an angry old man, but both were certainly angry, and both men enjoyed playing the villain, selecting their Guy Fawkes’s masks, so to speak, changing their names to suit their personas, as they pursued their satiric vendettas against the system. They were brave is their overt disgust, and neither of them gave two shits about what you had to say about it.

    le billet oublié : https://seenthis.net/messages/524989
    #Louis-Ferdinand_Céline

  • IL FAUT PROTÉGER LES ENFANTS !

    Dr. Louis Fouché le 5/12/20 à Marseille devant l’IHU :

    « Les médecins eux-mêmes commencent à se révolter : aller vacciner les personnes âgées en EPAD, vous êtes fous ! »
    "On est pas les esclaves des multinationales !"
    « On nous emmène vers la tyrannie. »
    "Les gens qui nous emmènent dans le labyrinthe, au motif de protéger la vie, ils nous tuent à petit feu..."
    « L’humain il n’est pas fait pour être bien rangé, il est fait au contraire pour foutre le bordel. »
    "Les deux qui sont en charge de la modélisation, qui ont dit qu’il y aura 400 000 morts et qu’on va tous crever, sont dans toutes les commissions, sur la vaccination, ils sont au conseil scientifique... Il y a profondément quelque chose de pourrit dans toutes les instances qui nous dirigent, de vrais conflits d’intérêts à tous les étages. C’est à nous de reprendre le pouvoir !"
    « Il s’agit de péter le labyrinthe et de sortir par une autre porte. »

    https://youtu.be/6z-z9kIld0s

  • Là où ni l’un ni l’autre : Paysage, attente et désir d’horizon en période de couvre-feu

    http://liminaire.fr/palimpseste/article/la-ou-ni-l-un-ni-l-autre

    Aménager le noir des signes sur le blanc de la page avec une intensité continue.
    Attendre.
    Dans le secret des paysages silencieux. (...) #Livre / #Lecture, #Ecriture, #Langage, #Numérique, #Poésie #LouiseBourgeois, #Art

  • Dr Damien Barraud commente la nouvelle vidéo de l’IHU :
    https://www.youtube.com/watch?v=r1hOyShXHak


    en réponse à la recommandation du savant de Marseille :
    https://twitter.com/raoult_didier/status/1313851127201398784

    https://twitter.com/fluidloading/status/1313950005116522503

    Bon @raoult_didier. Je vais t’expliquer pourquoi ce que raconte ce cinglé de Fouché est de la bêtise. Tu peux inviter tes petits charlatans @BrouquiPhilippe et @EChabriere aussi. Ils ont bcp de choses à apprendre. Et j’invite tous ceux qui ont cité ton tweet, parce que ce que j’ai lu dans ces citations est dégoulinant de bêtise. On mérite le Déluge et ce qui nous arrive je crois. Y a rien à sauver...

    Bon on va s’affranchir des choses avec lesquelles je suis d’accord. C’est facile il y en a peu. Et même pour cela il y a des bémols.

    1. Les conflits d’intérêts c’est mal. Ouais merci Captain Obvious. Les conflits d’intérêts c’est mal. Même les plus petits d’ailleurs. Ce qu’il oublie, en jugeant le Sir anglais, c’est que toi mon Didou tu en es perclus, de conflits, avec tes starts up. Joli mensonge devant la commission Parlementaire. Bref. C’est mal

    2. La Réanimation est une épreuve pour un malade. On les a vus ici, tous les débiles venir m’expliquer mon métier, et que j’étais Mengele ou le Boucher de l’Est, si je ne prenais pas en Réa papy ou mamy que les débiles en question laissaient mourir seuls dans des EHPAD ou avaient eux mêmes contaminés en allant se placer pour l’héritage. La Réa c’est une épreuve, un marathon couru au sprint. Qu’il ne faut pas infliger de manière indûe à des gens qui n’auront pas les réserves suffisantes pour cela, et qui ne profiteront pas de nos soins.

    3. Primum non nocere. C’est vrai. Il a raison. Il faut éviter au maximum la iatrogénie. Mais il se moque de nous et n’a manifestement rien compris à cette problématique, vu la quelques minutes dans lesquelles il parle des thérapeutiques que lui et sa team ont fait subir a ses cobayes.

    Et puis il y a le reste. Soit grosso modo 27 minutes de merde en barre. Avec des erreurs lourdes concernant la COVID. Sa physiopathologie. Son traitement. Avec @totomathon on avait déja assisté à ce triste (ou rigolo) spectacle dans une de ses vidéos YT de début de crise. En fait c’est triste. Parce que des malades subissent cela. Et des etudiants aussi. Et puis, plus grave à mon sens que ces péripéties virales, ce sont des erreurs lourdes, conceptuelles plus larges. Sur la philosophie de la Réanimation, dans ses aspects de triage, de gestion. Et sur la philosophie de l’"EBM", avec ces quelques minutes délirantes intitulées « épistémologie épidémique ». Tout cela sur un fond de complotisme distillé par petites touches à plusieurs moments.

    Je jette un voile pudique sur la forme hein. Le powerpoint est très mauvais. Et la manière de déclamer le message aussi. Encore qu’à coté de ton tripotage de barbiche sans regarder la caméra, cela reste très correct hein.

    Ah oui, j’oubliais. Le passage sur le fait qu’il vous admire, l’@IHU_Marseille et que nous « juchés dans nos certitudes sur la méthodologie » devrions « rougir jusqu’aux oreilles », « se cacher, se taire et faire » parce que nous avions les "mains propres mais vides. Bon ben j’ai moyennement apprécié. Parce que moi, contrairement à lui, j’ai fait. De la vraie réa, avec de vrais malades, en quantite, et sans compter mes heures. On n’est pas à l’@aphm_actu ici...

    Alors dans cette logorrhée de 28 minutes, il y a d’abord un axe sur les recommandations / dogmes / invasivité / iatrogénie...En bon Marseillais detestable, quand on est à cours d’arguments solides, on ressort la rivalité PSG-OM. Ca, quand on a rien à dire, on sait que l’on va se mettre l’amphithéatre de l’@IHU_Marseille dans la poche...Mais c’est nase. On dirait du @SamiaGhali . Ainsi donc il stigmatise ces « recommandations venant de Paris ». C’est vrai. les recommandations des sociétés savantes SFAR SRLF un peu SFMU éditées dans l’urgence en Avril étaient très parisiennes. Ca ne veut pas dire que c’est nul. Il y avait des gens très bien dedans. Il juge ces recommandations mauvaises. C’est vrai. Il était préconisé d’intuber très tôt les malades. C’est vrai. Dès 6 voire 4 litres. Bon ca n’était pas raisonnable, mais c’était à mon sens de l’erreur de bonne foi. L’idée en mettant un tuyau étanche dans la trachée du malade etait de protéger l’environnement d’une contamination par un malade qui respire, tousse, crache, tout cela facilité par des procédures d’aérosols, ou d’oxygénothérapie qui pouvaient majorer l’aérosolisation du virus et mettre en danger les soignants. C’était con mais encore une fois bien intentionné. J’en parle dès mars dans un tweet épinglé je crois...C’était con parce que - il ne faut pas sous estimer le risque d’aerosol, mais il en faut pas le surestimer, surtout si vous avez bien mis votre équipement de protection et surtout votre masque FFP2. - intuber quelqu’un n’est jamais anodin. Parce qu’il faut lui faire une anesthésie générale pour l’intuber, parce que intuber en détresse est risqué, parce que la ventilation mécanique un respirateur plusieurs jours a des effets indésirables, parce que la sédation qui va avec a des effets indésirables...

    C’est marrant parce qu’il avoue qu’il a fait cela, intuber tôt. Ben pas moi. Peut être puis je lui enseigner la réanimation et le zentensivism ?

    C’est mignon.

    Il a découvert que 100% de ce que l’on fait en réanimation a des effets indesirables. Mettre de l’adrénaline ou apparenté a des effets indésirables. Sédater a des effets indésirables. Ventiler avec un respirateur a des effets indésirables. Faire de l’épuration extrarénale a des effets indésirables. Tout. 100 ou quasi 100%. Ca n’est pas un problème. Ca n’est jamais un problème.

    – Si vous avez pesé votre indication et votre rapport bénéfice / risque correctement

    – Si, une fois l’indication posée, vous appliquez la technique correctement. On pourra parler un jour de comment perfuser de la noradrénaline, ou comment intuber, ou comment ventiler.

    C’est comme ca. Tout médecin fait cela tout le temps, peser un rapport bénéfice - risque. En fait si vous appliquez un traitement de manière irréflechie, ben ca fait plus de mal que de bien

    Un truc de dingue non ?. Si on avait a faire à un virus ultracontagieux genre rougeole ou varicelle, et avec une mortalité énorme, il n’aurait pas été idiot d’intuber très tôt. Là ca l’était idiot. C’est comme ca. C’est pas grave parce que l’on a su faire marche arrière dès les jours. On constate qu’il avoue avoir pris en Réa à Marseille des malades sous quelques litres d’oxygène. Alors dans le Grand Est on a pas eu ce loisir. Ne venaient en Réa que les plus cataclysmiques. Les malades sous 3 ou 4 litres étaient en secteur. J’en ai même laissé sous 15 litres. Mais à Marseille, comme on se tournait les pouces à cette époque, on pouvait prendre du malade pas grave. C’est sur que là en ce moment ca doit leur faire drôle de bosser à ces mecs qui n’ont même pas eu la décence de nous défendre quand Raoult nous crachait dessus. Bref.

    2ème problématique catastrophique de son discours, qui révèle une drôle de philosophie de la Réanimation : celle du triage et de la gestion des flux...ON. NE. DOIT. PAS. FAIRE. COMME. LUI. Si mon assistant fait cela, je mange son foie au staff.

    1. Une phrase qui disait à peu près « on a pris un malade de 85 ans en Réa en début de COVID pour avoir l’air de servir à quelque chose car on etait vide depuis 2 semaines ». Quelle abomination.

    En Réa on trie. Ca a bien fait hurler certains quand je leur disais cela. Mais on trie

    Tous les jours on trie. Dans l’INTERET du malade et du seul malade. Pour ne pas lui infliger des soins dits « futiles », qui ne lui profiteraient pas, qui seraient même parfois de l’acharnement thérapeutique. On trie et c’est l’exercice le plus difficile Parfois c’est clair qu’il faut prendre. Parfois c’est clair qu’il ne faut pas prendre. Et parfois on doute, et le doute doit profiter au patient. Et si on prend et que qques jours plus tard on s’est trompés, il est tjs temps et il faut faire marche arrière. Le malade est une fin en soi. Pas un moyen. Pas un moyen de « s’occuper parce qu’on est vide depuis 2 semaines ». Et surtout pas un moyen comme il le dit après de « faire du chiffre », de la cotation de T2A. Et c’est manifestement ce qu’il fait. Si c’est la philosophie de sa Réa c’est une honte. Garder une Réa en permanence pleine, et sortir un malade quand un autre se présente, pour être toujours plein, et ne pas fermer de lits, est à vomir. ALors je sais que beaucoup le font. Ca permet même à certains de choisir leurs admissions. Vous êtes pleins. Si on vous propose un vieux BPCO de 80 ans, vous dites que vous êtes navrés mais vous êtes pleins. Et si 30 minutes après on vous propose un SDRA de 40 ans, là vous faites en lit en 1h et vous acceptez le malade. Cette philosophie de management est detestable. Je n’ai pas été élevé ainsi et je n’élève pas mes jeunes ainsi. Un malade est admis quand on pense qu’on lui sera profitable. Et il sort à la minute ou il est apte à sortir. Point. On ne stocke pas un malade pour faire du chiffre, et pour choisir « le beau malade suivant ». Je connais même des fumiers qui surcotent les séjours. On prend le postoperatoire intubé. Et au lieu de l’extuber ASAP, on le maintient sédaté, ventilé PEEP 7 (ca rapporte plus que 6) et on l’extube le lendemain. COmme cela il côte 2 jours de ventilation. C’est de la réa de merde...Donc non un réa n’est pas « en tension en permanence ». Pas si on travaille correctement, sur les plans philosophiques, et techniques bien sûr. Les mecs jouent les révoutionnnaires anti-complotistes alors qu’ils sont de bons toutous du système de cotation de la T2A. Priceless non ?

    Autre passage bien émétisant : pour améliorer l’amont de la réanimation, il faut « Laisser les médecins prescrire ». Ca me rappelle vaguement une association de Mengele-lovers ca...Laisser les médecins prescrire. Prescrire quoi ? « quelquechose de cost effective, pas cher, pas toxique, et qui peut rapporter gros ». Je vous le donne en mille. Il vend la potion Raoult sans la citer ? Voila que notre révolutionnaire fait du cirage de pompes au Druide. On a les révolutionnaires que l’on mérite. Donc il vaut mieux laisser les médecins prescrire que «  fermer les restaurants ». Bon on s’en fout des restaurants. De manière plus large on retombe sur l’idée que prescrire la chloroquine permet d’éviter de confiner de manière plus ou moins large. Quel cinglé peut encore en octobre raconter des trucs pareils. C’est la stratégie Trump au début. Et Bolsonaro surtout. De la dinguerie.

    Petit passage complotiste. Où il reparle de la T2A. Et du codage des patients COVID. En insinuant comme d’autres qu’en gros cette épidemie est fausse et surévaluée, que l’on code COVID des malades qui ne sont pas COVID (des faux positifs de la faute des biologistes qui font n’importe quoi) ou qui sont COVID mais pour lesquels le COVID n’y est pour rien. Il y en a. Rarissime. En réa je n’en ai vu qu’un ou 2. J’ai souvenir d’une acidocétose inaugurale chez une asymptomatique COVID +. C’est rarissime. Et pas un problème car il est prévu plusieurs codes, en gros selon que le malade est infecté ou pas en situation d’infection mais COVID+. Tout est prévu. Il suffit juste de coder loyalement. Mais on ne fait pas expres de coder COVID pour gagner un magot caché. C’est detestable de faire croire cela.

    Bon je passerai sur sa vision de la physiopathologie de la COVID, en particulier pulmonaire. C’est de la physiologie de comptoir. Niveau externe. Et externe qui essaie d’expliquer un truc qu’il n’a pas compris. PEut etre @MarcGozlan pourrait remettre le lien de son papier où on avait débunké cela avec @totomathon . Le coup du remplissage qui fuite je n’en suis pas encore remis. Il dit que ce n’est pas un SDRA...mais décrit l’œdème pulmonaire lésionnel...donc un SDRA. C’est un merdier dans sa tête.

    Il y a un passage sur la thérapeutique. Hallucinant. Donc le Monsieur qui nous dit au début primum non nocere fait en fait après tout ce qu’il ne faut pas faire sur le plan thérapeutique, ni philosophiquement, ni en pratique. Il recherche les complications : embolie pulmonaire, oedème pulmonaire, et surinfection...et il « traite tout » comme il dit.

    – Des antibiotiques à large spectre (?!?). Spoiler : faut pas faire. Et puis si le malade à "39°, une atteinte lobaire, et une augmentation de la PCT"on « élargit » encore l’antibiothérapie. Il en faut SURTOUT pas faire. Sauf cas extrèmes, on n’élargit JAMAIS à l’aveugle et surtout pas sur une PCT. Les Danois ont essayé il ya qques années de faire cela : surmortalité. Verboten. Et ca ce sont des stratégies dans un CHU Francais en 2020. Hallucinant.

    –Il met des anticoagulants à fortes doses, curatives, pour une « éventuelle embolie pulmonaire ou pas qu’elle arrive » Attitude totalement hors des clous de l’EBM. De la physiopathologie de comptoir dangereuse. Je passe sur le chapitre antithrombine délirant et so rénaimation des années 90.

    –On « continue les antiviraux ». Bon

    Y a j’imagine qu’il parle de l’HCQ hein, pas de Remdesivir.

    Et puis ca finit avec l’immunomodulation. Et la tout y passe. Donc un gros CHU Francais, en 2020, comme des lapins de 3 semaines, on avoue pépouze balancer de l’antiIL1, du Tocilizumab, des antiJAK. C’est du délire absolu.

    Je passe aussi sur le délire du ’le malade n’est plus virifère et il est en orage inflammatoire". C’est faux pour la 1ère partie. Le malade est virifère (?!?) en Réa. Et l’orage inflammatoire on en a deja parlé. C’est de l’immunologie du sepsis niveau CM2.

    Mais le meilleur est la fin. L’epistémologie épidémique. Ou rebelote il cire les pompes du charlatan en chef, avec un discours totalement antiméthode et antiEBM, qui ne seraient pas adaptée à la pandémie. C’est faux. Et en opposant experience du mandarin, et preuves de la littérature, il montre qu’il ne maitrise pas du tout la définition princeps de l’EBM de Sackett. Un petit coup pour taper sur les bigs datas d’un monde monétarisé avec des entreprises qui « feraient un monde tel qu’ils ont décidé qu’il serait ». Du bon gros complotisme à 2 balles. ’il faut mettre de l’humain et pas de l’IA". Mandieu que c’est plat. Bigdatas et IA ne sont pas les réponses à tout. Ce sont des outils. Point. Les refuser serait comme refuser la roue ou l’imprimerie. C’est idiot. Il faut juste les apprivoiser car l’IA en réa fera toujours mieux que ces branques.

    Bon le problème c’est que ces outils vont faire du deep learning...à partir de la prise en charge des branques de la Réa de la Conception. Donc on n’est pas sauvés.

    Bref. Y a rien qui va. Et même sur des concepts plutot louables il se plante. Ca se passe comme cela dans une des reas d’un des plus gros hopitaux de France. Avec des vrais malades dedans. Et des étudiants à former.

    On mérite tous de mourir de la COVID.

  • La raison des plus forts. Chroniques du procès France Télécom

    Du 6 mai au 11 juillet 2019 s’est tenu le procès #France_Télécom. #Didier_Lombard, ex-président du groupe, comparaissait aux côtés de son ancien bras droit, #Louis-Pierre_Wenès, de l’ex-directeur des ressources humaines, #Olivier_Barberot, et de quatre autres cadres pour des faits de #harcèlement_moral ayant conduit à de multiples #suicides entre 2007 et 2010. Au premier rang des parties civiles, le syndicat Sud PTT et l’Union syndicale Solidaires, à l’origine de la #plainte contre la direction de l’entreprise.

    Porte-parole de Solidaires, Éric Beynel a lancé une démarche éditoriale inédite de suivi du procès, conviant chaque jour une personnalité (romancier.ère, chercheur.se, artiste) à rédiger ou dessiner un récit d’audience. Chaque texte constitue un épisode haletant, une plongée dans l’espace ritualisé, tragique, du tribunal.

    À gauche les avocat.e.s des parties civiles, à droite ceux des prévenu.e.s, deux fois plus nombreux.ses. Au centre des débats, des hommes, des femmes immolé.e.s, défenestré.e.s sur leur lieu de travail, pendu.e.s à leur domicile. Les dirigeant.e.s de France Télécom paraissent patauger dans leurs #contradictions

    http://www.editionsatelier.com/index.php?page=shop.product_details&category_id=1&flypage=bookshop-
    #raison #justice #procès

  • La #Suisse découvre son « #colonialisme_sans_colonies »

    Les mouvements de contestation contre le racisme « #Black_Lives_Matter », nés aux États-Unis, essaiment en Suisse avec une vigueur surprenante. Pourquoi ?

    L’élément déclencheur a été une vidéo dévoilant la violence extrême d’un officier de police blanc ayant entraîné la mort de l’Afro-Américain George Floyd à la fin du mois de mai dans la ville de Minneapolis, aux États-Unis. Cette vidéo a été relayée sur les réseaux sociaux du monde entier et, à la mi-juin, des milliers de personnes – essentiellement des jeunes – sont descendues dans les rues, y compris dans les villes suisses, pour manifester contre le racisme. Sous le slogan « Black Lives Matter », les manifestations se sont déroulées la plupart du temps de manière pacifique et ont été tolérées par les autorités, moyennant le respect des restrictions en vigueur dans l’espace public pour endiguer le coronavirus.

    La vague de contestation déclenchée en Suisse par un événement international n’est pas étonnante en tant que telle. Ce qui est exceptionnel, c’est plutôt la manière dont le racisme ordinaire vis-à-vis des gens de couleur noire y est devenu un sujet d’actualité brûlant, alors que la Suisse n’a jamais été une puissance coloniale active, ni un pays dans lequel l’autorité publique s’exprime de manière manifestement discriminatoire contre les personnes n’ayant pas la peau blanche.

    « La Suisse n’est pas un îlot à l’abri des problèmes »

    « Il me semble que la génération des jeunes prend de plus en plus conscience que la Suisse n’est, sur ces questions, pas un îlot à l’abri des problèmes », relève l’historien Bernhard C. Schär. « C’est étonnant en réalité, ajoute-t-il, car ces sujets ne sont toujours guère abordés à l’école. » Bernhard C. Schär mène des recherches à l’EPF de Zurich et fait partie d’un groupe d’historiens qui s’efforcent de promouvoir une relecture critique de l’#histoire de la #Suisse_mondialisée.

    Cette vision souvent refoulée de la Suisse trouve toujours plus de résonance. Notamment parce qu’elle tient compte de la réalité : 40 % des personnes vivant en Suisse sont issues de l’immigration. Et 70 % des employés des entreprises suisses travaillent à l’étranger. « L’histoire de la Suisse ne se déroule pas, et ne s’est jamais déroulée, uniquement en Suisse et en Europe. » C’est la raison pour laquelle de moins en moins de personnes se reconnaîtraient dans un récit qui se concentrerait uniquement sur la Suisse dans ses frontières. L’approche plus ouverte du passé de la Suisse fait que l’on tombe automatiquement sur des traces de colonialisme et de #racisme.

    Les Suisses s’en rendent compte aussi dans leur vie quotidienne. D’après un rapport du Service national de lutte contre le racisme, 59 % d’entre eux considèrent le racisme comme un problème important, et 36 % des personnes issues de l’immigration vivant en Suisse ont subi des discriminations au cours des années analysées (entre 2013 et 2018), principalement dans un contexte professionnel ou lors de la recherche d’un emploi.

    À cela s’ajoute le fait que pour les jeunes Suisses, il est aujourd’hui normal d’avoir des camarades d’une autre couleur de peau. Et la « génération YouTube » approfondit aussi le sujet du racisme grâce aux médias sociaux. Les clips d’animateurs de télévision noirs américains comme Trevor Noah, né en Afrique du Sud d’un père suisse immigré, trouvent également un public en Suisse. Cela stimule le besoin de s’emparer de la brutale agression raciste ayant eu lieu aux États-Unis pour s’interroger sur la situation en Suisse, d’autant plus que le pays compte également des cas de violences policières. En 2018, par exemple, un homme noir est décédé à Lausanne d’un arrêt respiratoire après que des policiers l’ont plaqué au sol.

    Des #monuments contestés

    En Suisse, un grand nombre de monuments historiques sont susceptibles d’attiser les colères antiracistes. Par exemple, les statues érigées en l’honneur de pionniers de l’économie ou de scientifiques suisses dont les implications dans la pratique coloniale de l’exploitation ont longtemps été niées. Comme le négociant neuchâtelois #David_de_Pury, qui fit fortune à la cour portugaise au XVIIIe siècle notamment grâce au #trafic_d’esclaves et qui légua ses biens à la ville de #Neuchâtel où il a sa statue en bronze. Après les manifestations « Black Lives Matter », des militants antiracistes ont barbouillée celle-ci de peinture rouge sang et lancé une pétition pour qu’elle soit déboulonnée.

    Longtemps larvée, la controverse autour du brillant glaciologue Louis Agassiz, qui développa au XIXe siècle une théorie raciste avec laquelle les États-Unis légitimèrent la discrimination de leur population noire, a repris de l’ampleur. En Suisse, un sommet montagneux porte le nom du savant à la frontière entre les cantons de Berne et du Valais. Un comité emmené par l’historien Hans Fässler demande depuis 15 ans qu’il soit rebaptisé. Les trois communes concernées s’y opposent toutefois fermement.

    Des accusations sont également portées contre la figure d’Alfred Escher, pionnier de l’économie zurichois. Sa famille, largement ramifiée, possédait des plantations à Cuba, où travaillaient des esclaves. Et même Henri Dunant, qui fonda le Comité international de la Croix-Rouge, s’était livré avant cela à des activités coloniales. À Sétif, en Algérie, il avait fondé une société financière pour un producteur de céréales genevois, apprend-on dans l’ouvrage « Postkoloniale Schweiz » (La Suisse post-coloniale, non traduit), publié par des historiennes suisses.

    Ce même ouvrage montre que si de riches entrepreneurs profitèrent du « colonialisme sans colonies » de la Suisse, ce fut aussi le cas de citoyens des classes moyenne et inférieure de la société. Par exemple, les mercenaires qui se sont battus dans les colonies françaises au sein de la Légion étrangère. Vu sous cet angle, l’héritage de la contribution suisse au colonialisme, longtemps nié, devient un sujet allant bien au-delà de l’éventuel déboulonnage des statues.

    Alimenté par les mouvements de protestation, le débat sur la manière dont un racisme structurel d’État impacte la vie des Noirs aujourd’hui en Suisse est plus récent. La majorité des personnes qui s’expriment publiquement indiquent que le profilage racial – soit les contrôles au faciès et les soupçons de la police et des autorités fondés sur la couleur de la peau et des cheveux – fait partie de leur quotidien. Un rapport de l’ONU reproche à la Suisse d’en faire trop peu contre le profilage racial.

    L’artiste Mbene Mwambene, originaire du Malawi et vivant à Berne, dit que le racisme qu’il rencontre en Suisse est, contrairement aux États-Unis, plutôt « caché » et traversé par des stéréotypes contradictoires. D’une part, relate-t-il, on attend de lui qu’en tant qu’Africain, il sache très bien danser. D’autre part, il est souvent arrêté et fouillé pour vérifier qu’il ne détient pas de drogue.

    Les autorités policières suisses contestent avoir recours au profilage racial. Avant d’entrer en fonction, les policiers suivent en Suisse une formation de base de deux ans pendant laquelle ils sont confrontés aux questions des jugements de valeur et du respect des droits humains. Les contrôles au faciès sont un thème systématiquement abordé dans la formation des policiers, confirme par exemple le chef de la police saint-galloise Fredy Fässler (PS).

    Les intellectuels de couleur vivant en Suisse ont clairement contribué à la montée en puissance des débats sur le racisme en Suisse. Ils se sont fédérés et ont mis en avant des personnalités qui parviennent à faire entrer dans le débat public la réalité du racisme qu’elles subissent au quotidien. Des docteures en sciences comme l’anthropologue afro-suisse Serena Dankwa sont régulièrement interviewées par les médias publics. Un point central de l’argumentation de cette dernière trouve toujours plus d’écho : elle invite à reconnaître enfin le lien entre l’ancienne vision coloniale raciste de l’Afrique, toujours répandue y compris en Suisse, et les discriminations systématiques d’aujourd’hui, qui touchent toutes les personnes de couleur.

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    David De Pury (1709–1786)

    L’ascension économique du Neuchâtelois David De Pury se fit au Portugal, où il se livra tout d’abord au commerce de diamants avec le Brésil avant de prendre part à la traite des esclaves à grande échelle. La compagnie de transport « Pernambuco e Paraiba », dont il était actionnaire, déporta entre 1761 et 1786 plus de 42 ?000 Africains capturés. En 1762, David De Pury fut appelé à la cour du roi du Portugal. Il légua son immense fortune à la ville de Neuchâtel. Celle-ci s’en servit pour construire les bâtiments qui lui confèrent aujourd’hui son caractère particulier.
    Louis Agassiz (1807–1873)

    Au début de sa carrière, le Fribourgeois Jean Louis Rodolphe Agassiz se consacra à l’étude des glaciers et des fossiles de poissons. Après son déménagement aux États-Unis (en 1846), il devient un professeur très en vue à l’université de Harvard. Ce qui pose problème, ce sont les théories racistes que Louis Agassiz développa et promut aux États-Unis. S’étant donné pour mission de prouver scientifiquement l’infériorité des esclaves noirs, il les décrivait comme une « race corrompue et dégénérée ». Il devint un défenseur véhément et influent de la ségrégation raciale.
    Alfred Escher (1819–1882)

    Le zurichois Alfred Escher, leader économique, pionnier du chemin de fer, fondateur du Crédit Suisse et politicien, eut une influence inégalée sur le développement de la Suisse au XIXe siècle (il est ici portraituré en tant que président du Conseil national en 1849). De son vivant déjà, sa famille fut accusée de profiter de l’esclavage. Les choses se sont clarifiées avec la publication de recherches historiques en 2017 : la famille Escher possédait une plantation de café à Cuba, où des esclaves surveillés par des chiens travaillaient 14 heures par jour.

    https://www.revue.ch/fr/editions/2020/05/detail/news/detail/News/la-suisse-decouvre-son-colonialisme-sans-colonies
    #colonialisme #colonisation #résistance #mémoire #Louis_Agassiz #Alfred_Escher #Cuba #esclavage #plantations #Henri_Dunant #Sétif #Algérie #mercenaires #Légion_étrangère #Brésil #diamants #Pernambuco_e_Paraiba #Crédit_Suisse #café

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    Ajouté à la méaliste sur la Suisse coloniale :
    https://seenthis.net/messages/868109

    ping @cede

  • #Louise_Farrenc : biographie, actualités et musique à écouter
    https://www.francemusique.fr/personne/louise-farrenc

    Avec Fanny Mendelssohn ou Clara Schumann, Louise Farrenc fait partie des grandes compositrices de la période romantique. Avec le soutien de son mari, Aristide Farrenc et d’autres grands musiciens de son temps, elle réussit une carrière de pédagogue et de compositrice. Ses œuvres furent jouées de son vivant, et remportèrent l’admiration du couple Clara-Robert Schumann.

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    1849, Louise Farrenc : Création de sa Symphonie n°3 en sol mineur op 36
    https://www.francemusique.fr/emissions/musicopolis/1849-louise-farrenc-creation-de-sa-symphonie-ndeg3-en-sol-mineur-op-36

    Le 22 avril 1849, le public parisien découvre la nouvelle symphonie de Louise Farrenc. Anne-Charlotte Rémond revient aujourd’hui sur le parcours de la compositrice, première femme au 19 ème siècle à s’imposer dans des genres de grande envergure...

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    Louise Farrenc : Symphonie n°3 en sol mineur op. 36 par l’Orchestre philharmonique de Radio France
    https://www.francemusique.fr/concert/interpretation/symphonie-ndeg3-en-sol-mineur-op-36

    Louise Farrenc : Symphonie n°3 en sol mineur op. 36 par l’Orchestre philharmonique de Radio France

    #compositrices #musiciennes

  • Après l’#ouragan Laura, des « nuages de #moustiques tueurs » frappent la #Louisiane - Soirmag
    https://soirmag.lesoir.be/324883/article/2020-09-14/apres-louragan-laura-des-nuages-de-moustiques-tueurs-frappent-la-loui

    [...] Déjà nombreux à cause de la présence des célèbres #bayous, ceux-ci se sont multipliés à cause de la présence d’un #climat qui leur est propice, c’est-à-dire de la #chaleur et de l’#humidité. Mais leur nombre est devenu si important qu’ils n’ont pas manqué de faire des victimes au passage.

    [...] Vaches, cerfs, taureaux… tous ont dû subir cette présence invasive, au péril de leur vie. Car en effet, les moustiques tentent de se nourrir en aspirant le sang de ces bêtes, qui n’ont d’autre choix que de se débattre pour les éloigner en bougeant continuellement. Mais face à une telle concentration, c’est peine perdue. Fatigué par un effort continu, le bétail s’affaiblit puis finit par s’écrouler au sol, laissant aux moustiques la voie libre pour s’offrir un véritable festin..

    Ce phénomène n’est pas une première pour les habitants de la région qui ont déjà vécu ça après l’ouragan Lili en 2002 et l’ouragan Rita en 2005. Les Etats du Texas et de Floride l’ont également expérimenté. Mais cette fois-ci, l’ampleur du « nuage » marque les esprits. « Je n’ai jamais rien vécu de tel », raconte à USA Today Jeremy Hebert, un agent du Centre agronomique de l’université d’État de Louisiane. « Dès que vous marchez dehors, vos jambes deviennent noires à cause de la quantité de moustiques ».

    [.,.] Seule solution pour lutter efficacement contre cette invasion : déverser des tonnes d’#insecticide. Pas la meilleure solution pour l’#environnement mais dans l’urgence, la Louisiane n’a rien trouvé de mieux.

    #états-unis

  • Un nuage de moustiques tueurs balaie le sud des États-Unis | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/194996/un-nuage-de-moustiques-tueurs-balaie-le-sud-des-etats-unis


    2020  : cuvée exceptionnelle  !

    Pour venir à bout d’un cheval ou d’un cerf, les moustiques rassemblés en essaims piquent sans relâche la bête jusqu’à ce qu’elle se vide de son sang. Épuisé à force de bouger constamment pour chasser les milliers d’insectes, l’animal finit par abandonner et, allongé sur le sol, il se laisse dévorer par les moustiques jusqu’à son dernier souffle.

    Les bêtes qui survivent doivent également faire face à de nombreuses séquelles. Plusieurs vaches en gestation ont par exemple perdu leurs veaux à cause du stress provoqué par ces attaques.

  • Banksy funds refugee rescue boat operating in Mediterranean | Refugees | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2020/aug/27/banksy-funds-refugee-rescue-boat-operating-in-mediterranean
    https://i.guim.co.uk/img/media/9c537a55c8670bc3aae9d8384dd7a036078b08ff/0_0_3451_2072/master/3451.jpg?width=605&quality=45&auto=format&fit=max&dpr=2&s=4a6708442fa582f5

    The British street artist #Banksy has financed a boat to rescue refugees attempting to reach Europe from north Africa, the Guardian can reveal.

    The vessel, named #Louise_Michel after a French feminist anarchist, set off in secrecy on 18 August from the Spanish seaport of Burriana, near Valencia, and is now in the central Mediterranean where on Thursday it rescued 89 people in distress, including 14 women and four children.

    It is now looking for a safe seaport to disembark the passengers or to transfer them to a European coastguard vessel.[...]

    Banksy’s involvement in the rescue mission goes back to September 2019 when he sent an email to #Pia_Klemp, the former captain of several NGO boats that have rescued thousands of people over recent years.

    Une bien belle équipe #migration #sauvetage #réfugié·es #assistance #humanisme #solidarité

    • https://www.lemonde.fr/international/article/2020/08/27/un-navire-pour-secourir-les-migrants-en-mediterranee-le-dernier-projet-du-st

      Ayant d’abord cru qu’il s’agissait d’un canular, Pia Klemp estime que Banksy l’a choisie en raison de ses prises de position politiques : « Je ne vois pas le sauvetage en mer comme une action humanitaire, mais comme faisant partie d’un combat antifasciste » , déclare-t-elle. Les dix membres d’équipage du Louise-Michel se revendiquent tous comme des militants antiracistes et antifascistes prônant un changement politique radical, rapporte le Guardian.

      https://pbs.twimg.com/media/EgfvZayUYAEadhM?format=jpg&name=small

    • via @val_k sur cuicui
      https://paris-luttes.info/l-humanitaire-ce-n-est-pas-ma-14189

      L’humanitaire, ce n’est pas ma lutte .

      Retour de mission avec l’ONG de sauvetage en mer Seawatch.

      Non, Papa, je ne crois pas que je sois fière de moi.

      A mon retour de mission avec Seawatch, tu as été le premier à me demander si j’étais « fière ».

      Fière de ces plus de 200 vies secourues en Méditerranée, « arrachées à l’enfer libyen » au cours de trois opérations de sauvetages difficiles. Difficiles car en contexte de COVID-19. De fermeture des ports européens. De politique d’intimidation des milices libyennes. De météo dégueulasse pour un mois de juin.

      Non, Papa, je ne crois pas que je sois fière de moi. La vérité, c’est que je n’ai jamais eu aussi honte. Je n’ai jamais été aussi en colère.

      La vérité, c’est que je ne sais pas comment je pourrais être fière.

      D’avoir embarqué sur un bateau de sauvetage avec d’autres militant.e.s plus ou moins pro pour secourir des vies en mer que les États européens ont les moyens et l’obligation légale de sauver eux-mêmes.

      D’avoir distribué des gilets de sauvetage à des enfants tout juste nés et d’avoir découvert à ce moment-là que les tailles bébés existaient aussi pour les équipements de secours en mer.

      D’avoir tenu dans mes bras des êtres humains incapables de soutenir leur poids, couverts d’essence et d’excréments après avoir dérivé pendant trois jours en mer.

      D’avoir dû avec le reste de l’équipage maintenir des corps en vie sur un bateau surpeuplé et une mer agitée en attendant que l’Italie accepte d’ouvrir ses ports pour les accueillir.

      D’avoir distribué des barres de survie, des chaussettes et des brosses à dents à des gens infiniment plus autonomes que moi.

      D’avoir pris soin de corps meurtris, affamés et torturés pour rien. Au nom de l’absurdité des politiques migratoires européennes.

      De m’être presque habituée aux histoires de torture et de viols. Aux marques sur les corps.

      D’avoir répondu « oui, je sais… » à une énième histoire de Libye. Pour l’écourter. Pour ne pas entendre plus. Ne pas voir.

      D’avoir été si faible devant des gens si forts.

      D’avoir oublié, le temps d’une fête improvisée sur le pont arrière du Sea watch, au milieu des cris de joie, des rires et des danses, la violence et l’absurdité de la situation.

      D’avoir menti en acquiesçant aux « tout ira mieux en Europe » lâchés çà et là, de peur de froisser trop vite et trop tôt des espoirs impossibles.

      D’avoir distraitement répondu « see you soon in Paris », sans avoir le courage d’expliquer la merde qu’était Dublin, de peur que des gens se jettent par-dessus bord, comme cela s’est passé sur l’Ocean Viking.

      D’avoir offert à ces personnes comme premier spectacle de l’Europe des hommes en uniforme armés de matraques.

      D’avoir endossé à leurs yeux l’image affreuse et violente du héros. Du sauveteur blanc venant au secours de personnes racisées.

      D’avoir dû « offrir » à des gens comme un privilège ce qui relève d’un droit fondamental.

      D’avoir posé mes fesses dans un avion pour faire un Palerme-Paris à 50 euros en pensant que ce même trajet prendrait à mes ami.e.s des mois voire des années, plusieurs centaines d’euros, une bonne dose de violences policières et tant des tracas administratifs.

      D’avoir lu à mon retour, dans un journal italien à l’aéroport, qu’au mois de juin, 20% des personnes ayant tenté de traverser la Méditerranée avaient perdu la vie.

      D’avoir les soirs observé la mer depuis la proue du bateau et de l’avoir trouvée belle. Aimé ce qui est une hideuse fosse commune. De m’y être baigné. D’y avoir nagé.

      D’avoir, entre deux dinghies, croisé en mer des ferries et des bateaux de croisière remplis de gens qui ont le droit de voyager. D’être libres. De vivre.

      D’avoir partagé des moments si forts et si précaires avec des inconnus, qui pour certains sont devenus des ami.e.s.

      Des personnes avec lesquelles on aimerait lutter ensemble et debout, plutôt qu’assise sur le pont d’un bateau à distribuer des chaussettes.

      Non, Papa, je ne crois pas que je sois fière de moi. La vérité, c’est que je n’ai jamais eu aussi honte. Je n’ai jamais été aussi en colère.

      L’humanitaire, ce n’est pas ma lutte. Ce n’est celle de personne d’ailleurs. Ni celle de Seawatch. Ni de son équipage.

      Tout cela ne devrait juste pas exister.

    • Migrants : deux navires humanitaires au secours du bateau de Banksy en Méditerranée
      https://www.arte.tv/fr/afp/actualites/migrants-deux-navires-humanitaires-au-secours-du-bateau-de-banksy-en-mediterran

      Deux navires humanitaires sont en route pour porter assistance au bateau affrété en Méditerranée par le street artist Banksy, qui compte 219 migrants à bord et a lancé un appel de détresse, a-t-on appris samedi de sources concordantes.
      Parti le 18 août d’Espagne dans le plus grand secret, le Louise-Michel est actuellement dans l’incapacité d’avancer après avoir sauvé vendredi 130 naufragés supplémentaires et a demandé « une assistance immédiate », affirmant avoir sollicité les autorités italiennes et maltaises. Un migrant est mort sur le bateau et plusieurs sont blessés.
      Actuellement en Méditerranée, où il a sauvé 201 migrants et est lui-même en quête d’un port d’accueil, le Sea-Watch 4 a décidé de venir en aide au Louise-Michel « face à l’absence de réaction » des autorités, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’ONG allemande Sea-Watch qui affrète ce bateau avec Médecins sans frontières.
      « Nous avons une clinique à bord du Sea-Watch 4 et on va voir comment on peut les aider. On pourra aussi peut-être prendre des migrants à bord même si nous avons des procédures Covid à respecter », a complété Hassiba Hadj-Sahraoui, chargée des questions humanitaires de MSF aux Pays-Bas, qui dénonce la « situation intenable » des navires humanitaires en Méditerranée.
      Parallèlement, le collectif italien de gauche Mediterranea a annoncé l’envoi du navire Mare Ionio depuis le port d’Augusta en Sicile pour porter assistance au Louise-Michel, invoquant lui aussi l’absence de réponse de l’Italie ou de Malte face « au danger de mort imminent » encouru par les migrants.
      « La situation est dramatique (...) Il y a beaucoup de femmes et d’enfants, beaucoup de gens ont de graves problèmes médicaux à cause de brûlures d’essence et de nombreuses heures passées en mer », affirme le collectif dans un communiqué.
      Selon les dernières données du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), les tentatives de départ augmentent en Méditerranée, route migratoire la plus meurtrière du monde. Entre début janvier et fin juillet, les tentatives au départ de la Libye ont augmenté de 91%, comparé à la même période l’an dernier, représentant 14.481 personnes ayant pris la mer.

    • Le bateau Le Louise Michel avec des migrants à bord a été refusé par plusieurs villes. Mais Marseille décide de lui venir en aide.
      https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/migrants/marseille-ouvre-son-port-au-louise-michel_4089283.html

      Qu’est-ce qui a motivé la Ville à prendre cette décision ? « Justement, ce ne sont pas des migrants. Je n’accepte pas ce terme. Ce sont des naufragés, ce sont de gens qui risquent la mort. Ils sont en mer dans une situation critique. Le droit maritime, l’Histoire maritime, l’Histoire de la ville, tous convoquent notre responsabilité. Des femmes et des enfants sont en train de mourir… dans cette situation-là, on ne demande ni les papiers, ni la régularité de la situation de ces gens-là. On les sauve, on les secoure », martèle Benoit Payan, premier adjoint de la ville de Marseille.

  • [10] Augustin Souchy - #Louis_Lecoin, un pacifiste radical
    https://www.partage-noir.fr/10-augustin-souchy-louis-lecoin-un-pacifiste-radical

    Mes compagnons antimilitaristes étaient d’indestructibles « poussières de paix », et tout particulièrement mon vieux compagnon de lutte Louis Lecoin, avec qui j’étais resté en relation depuis mon premier séjour en France, en 1921. Qu’il soit allemand ou fran­çais, le militarisme restait pour Lecoin le militarisme. Lors d’une réunion de délé­gués syndicaux parisiens, il critiqua les camarades qui parlent du réarmement outre-Rhin, mais n’ont pas un mot de reproche pour le colossal budget militaire français. Il (...) Augustin Souchy 3 - Attention : anarchiste !

    / Louis Lecoin

    #Augustin_Souchy_3_-_Attention :_anarchiste !

  • Digression autour de la question hiérarchique

    Louis de Colmar

    https://lavoiedujaguar.net/Digression-autour-de-la-question-hierarchique

    Louis Dumont, dans son livre de 1966 Homo hierarchicus, développe une thèse tout à fait stimulante pour la compréhension de la société de castes telle qu’elle s’est établie en Inde. Il considère que cette société de castes ne peut se comprendre que si l’on rattache centralement la question hiérarchique au domaine religieux, et non au pouvoir. Alors que dans nos sociétés occidentales, la question hiérarchique est rattachée au pouvoir, ce décentrement permet un autre regard sur notre propre structure sociétale, en particulier invite à repenser l’articulation du religieux et du pouvoir dans le contexte de l’État moderne.

    L’articulation de la hiérarchie et du pouvoir en Inde peut certes être abordée comme une particularité locale, il est également possible d’envisager la question sous un autre angle : ce pourrait aussi être la confusion de la hiérarchie et du pouvoir en Occident qui pourrait se révéler une particularité et une exception historique, confusion qui pourrait être une clé pour expliquer le fait que la modernité ne réussit décidément pas à se dépêtrer de la question religieuse…

    La critique de la modernité s’attache depuis longtemps à tirer des enseignements des modalités de fonctionnement des sociétés non étatiques, dans le sillage des travaux ethnologiques et d’anthropologie sociale, en particulier dans le sillage des travaux de Pierre Clastres ou de Marshall Sahlins. (...)

    #Louis_Dumont #hiérarchie #religion #État #critique #modernité #égalité #Pierre_Clastres #Marshall_Sahlins #Mauss #Landauer #anarchisme #individualisme #islam #communauté

  • #Louise_Hunt : « Elle ne peut pas dire non » : les hommes ougandais qui exigent d’être allaités
    https://tradfem.wordpress.com/2020/08/03/elle-ne-peut-pas-dire-non-des-hommes-ougandais-exigent-detre-alla

    Le mari de Jane* aime le lait maternel. « Il dit qu’il en aime le goût et que cela l’aide sur le plan de la santé. Il se sent bien après », dit cette Ougandaise de 20 ans, qui a un bébé de 6 mois.
    Jane dit que son mari a commencé à lui demander son lait le soir où elle est rentrée de l’hôpital après avoir accouché. « Il a dit que c’était pour m’aider à faire couler le lait. J’avais l’impression que c’était normal. »
    Il n’est pas rare que les hommes boivent le lait de leur partenaire dans certaines régions de l’Ouganda, et dans certaines parties de la Tanzanie et du Kenya. On lie aujourd’hui cette exigence à la violence sexiste et aux comportements coercitifs et l’on s’inquiète de l’impact sur la nutrition des bébés. Cette pratique était peu connue jusqu’à ce que la ministre ougandaise de la santé, Sarah Opendi, brise le silence au Parlement en 2018 et mette en garde contre « une culture croissante d’hommes exigeant de téter, ce qui devenait un problème pour certaines mères allaitantes et leurs bébés ».
    Les raisons de ce phénomène et ses conséquences font aujourd’hui l’objet de ce que l’on croit être la première étude préliminaire à ce sujet, réalisée par l’université Kyambogo de Kampala et l’université britannique du Kent, avec le soutien du Global Challenges Research Fund.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.theguardian.com/global-development/2020/jan/28/she-cant-say-no-the-men-who-take-breast-milk-from-babies
    #Ouganda #exploitation_des_femmes #malnutrition #violence_sexiste

  • Démarrage aujourd’hui de l’expo De Funès à la Cinémathèque. Alors un petit #shameless_autopromo : avec Mosquito on a développé un écran interactif pour l’expo.

    Ça fait partie des 3-4 chouettes développements qu’on avait terminés et qu’on devrait livrer pour des expositions qui allaient ouvrir quasiment la semaine du confinement

    Et pour de Funès, comme pour Pompéi, malgré la réouverture des expos, ce n’est toujours pas idéal, puisque pour l’instant il n’est pas possible de toucher les écrans. Donc à la place on a installé des boucles vidéos qui « jouent » à la place du visiteur (en attendant une période plus propice).

    L’interface est baptisée « La machine à mimiques » : il s’agit de 24 courts extraits de De Funès, « renfrogné », « colérique », « anxieux », « exaspéré »… « extatique », « modeste », « étonné », « attendri »… que l’on déclenche simplement avec des gros boutons répartis en « Bonne humeur / Mauvaise humeur » avec un gros slider pour passer de l’un à l’autre.

    Est-ce que c’est du #SPIP ? Bien sûr que c’est du SPIP.

    L’originalité, ici, c’est que c’est affiché grâce à un player BrightSign connecté à un écran tactile vertical. C’est une direction qu’on essaie de développer, parce que ça permet de proposer des supports moins chers qu’un PC complet pour faire tourner des médias HTML/CSS/JS, et c’est extrêmement facile à configurer : on met une carte SD dans le player et ça tourne tout seul (avec un PC sous Windows, créer un mode kiosque robuste, c’est casse-pied). Pour les clients, ça abaisse considérablement le prix du matériel.

    • Ah mais c’est pas mal, ça !

      Je viens d’essayer à la maison : ça fonctionne très bien avec un de mes vieux stylets à bout mou (je pense un Belkin, donc un peu cher), et pas du tout avec un autre (Bic 2 en 1), très bien avec un très ancien FiftyThree.

      Faudrait trouver le modèle qui va bien et qui coûte 50 centimes sur le Web. Parce prêter des modèles à 5 euros pièce, c’est un peu extravagant. Mais à 50 centimes le truc, c’est beaucoup plus jouable.

    • Sinon on me dit que la Cinémathèque va certainement remettre en place la version interactive. Et sinon on me parle aussi de films anti-bactériens (je ne sais pas trop ce que c’est), qu’on va tester demain.

    • Je vais voir ça vendredi prochain à 14h, j’ai eu l’immense honneur de pouvoir acheter mon billet au guichet et pas en ligne. Maintenant qu’on sait que le virus se propage sur les aérosols, on va peut-être mettre tous nos efforts sur le port du masque et arrêter la psychose sur les surfaces ?

      PS : Sinon, je m’en fous un peu, de pouvoir décider moi-même quelle tête faire faire à #Louis_de_Funès mais j’avoue qu’une fonction aléatoire m’agrée plus qu’un défilement dans l’ordre et une boucle qui ne change jamais. Ça me titillerait plus l’impatience.
      #exposition #musée #muséographie

  • Notes anthropologiques (LIV)

    Georges Lapierre

    https://lavoiedujaguar.net/Notes-anthropologiques-LIV

    Traité sur l’apparence (IX)
    Notes sur l’irréalité de l’être

    Marcel Mauss se lance dans une analyse théorique du don comme si cette pratique avait disparu dans nos sociétés et qu’il devait la retrouver avec une certaine surprise dans des sociétés qu’il jugeait primitives. À sa suite, les savants et les ethnologues se sont lancés dans une analyse théorique et subtile, parfois passionnée, de cet échange de cadeaux. Quelle pouvait bien être cette force difficilement saisissable qui poussait les gens à se faire des cadeaux et à échanger des présents ? Était-elle contenue dans la chose échangée ? Face à une telle innocence, les gens interrogés répondaient ce qui leur passait par la tête, n’importe quoi. C’est un peu comme si nous demandions de nos jours pourquoi nous donnons de l’argent en échange d’une marchandise. Est-ce l’argent qui obéirait à l’appel de la chose ? L’agencement des échanges repose sur des évidences qui sont difficiles à pénétrer et qui exigent de pousser assez loin toute une réflexion théorique sur l’être humain et la société. Rien n’est véritablement acquis, il s’agit de pousser la réflexion dans ses derniers retranchements et, à cette fin, changer de perspectives, modifier les points de vue. Nous voyons par exemple la société dans une perspective unique, qui est en général la perspective dominante, seul existerait, par exemple, l’échange marchand (qui s’oppose à l’échange de cadeaux), pourtant nous sommes amenés à faire continuellement l’expérience du chevauchement : l’échange marchand chevauchant l’échange de cadeaux. (...)

    #anthropologie #Mauss #échange #don #Grèce_ancienne #État #droit #Louis_Gernet

  • [22] #Augustin_Souchy - Révolutionnaires de France
    https://www.partage-noir.fr/22-augustin-souchy-revolutionnaires-de-france

    Le mouvement syndical français était à cette époque le théâtre d’intenses débats. La formule « Le syndicalisme se suffit à lui-même », forgée en 1905 en réaction au racolage électoral de militants syndicaux au profit de partis politiques, avait conduit à l’élaboration d’une stratégie purement syndicaliste pour instaurer le socialisme. Augustin Souchy 2 - Attention : anarchiste !

    / Augustin Souchy, #CGT, #Louis_Lecoin

    #Augustin_Souchy_2_-_Attention :_anarchiste !

  • Louise Michel
    https://www.nantes-revoltee.com/louise-michel

    Louise Michel , alias « Enjolras » de son surnom d’autrice à Victor Hugot est née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte (Haute-Marne) et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, Figure emblèmatique des anarchistes français, enseignante, communarde, écrivaine, poète, militante et propagandiste infatigable. Fille naturelle d’une servante, elle naît le 29 mai 1830 au […] L’article Louise Michel est apparu en premier sur Nantes Révoltée par homard DeRugy.

  • Générateur de #perruques_Rococo, sur le site du V&A Museum

    Le 23 mars 1673, le roi #Louis_XIV institue par un édit la communauté des « barbiers-perruquiers-baigneurs-étuvistes », une corporation qui développera dans les décennies suivantes des trésors d’inventivité puisque la #perruque, de plus en plus monumentale et garnie de breloques, devient non seulement un accessoire de mode, mais aussi un marqueur de #statut_social. Voilà pour la caution historique d’un #jeu que nous propose le site du Victoria & Albert Museum de Londres : devenir, en quelques clics, créateur de perruques rococo. Laissez libre cours à toutes vos extravagances, accessoirisez sans compter, frisez de tout votre saoul, poudrez comme si demain n’existait pas, n’ayez, en somme, qu’un seul mot d’ordre : toujours plus ».


    https://www.vam.ac.uk/designawig/?xtor=EREC-31&actId=ebwp0YMB8s1_OGEGSsDRkNUcvuQDVN7a57ET3fWtrS9YsEaa7zK8WpJrv »mpaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=501895

    #for_fun #histoire
    via @mobileborders

  • Louis Garrel, la #honte_du_cinéma, soutient les cinéastes pédophiles

    Louis Garrel qui joue chez Violanski après avoir apposé sa signature sur la pétition le défendant en juin 2010, joue également dans le dernier Woody Allen.
    Piétiner les femmes et les victimes de viol ne dérange pas l’acteur français qui a décidé de faire carrière chez les pédophiles.

    http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18688260.html

    Plus de 75 employés américains de Hachette se sont mis en grève alors que l’éditeur s’apprête à publier les mémoires du réalisateur Woody Allen sur le sol américain. Selon Deadline, ce mouvement s’inscrivait en soutien « à Ronan Farrow, Dylan Farrow et aux survivants d’agression sexuelle ».

    (…)

    Les mémoires de Woody Allen, titrés Apropos of Nothing, sortent pour l’instant aux Etats-Unis le 7 avril et en France, selon les informations du Figaro, le 29 avril chez Stock. Le cinéaste a tourné un nouveau film, Rifkin’s Festival, avec Christoph Waltz, Louis Garrel et Sergi López, …

    https://twitter.com/kabarkoff/status/1235669524902539268

    75 plus employees of Hachette are standing in solidarity with @ronanfarrow, @realdylanfarrow and survivors of sexual assault and walked out of the Hachette offices today in protest of Woody Allen’s memoir. #HachetteWalkout #LittleBrownWalkout

  • #Pesticides : un #lanceur_d'alerte congédié par le gouvernement du #Québec | Radio-Canada.ca
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1149614/pesticides-recherche-lanceur-alerte-agronome-congedie-gouvernement-

    Le ministère de l’#Agriculture du Québec a renvoyé un lanceur d’alerte qui avait dénoncé l’ingérence du privé dans la #recherche publique sur les pesticides, a appris Radio-Canada. Le fonctionnaire a été congédié jeudi dernier pour avoir fourni des renseignements confidentiels à un média, tandis que deux de ses collègues sont suspendus. Ces représailles suscitent des questions sur la protection des lanceurs d’alerte au Québec.

    Fort de 32 ans d’expérience au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), l’agronome Louis Robert est une sommité dans son domaine. Le fonctionnaire au bureau de Saint-Hyacinthe avait même fait l’objet d’un long reportage de l’émission La semaine verte cet automne.

    En 2017, le conseiller expert dans le secteur des #grains avait osé dénoncer, à l’interne, l’ingérence du #privé dans la recherche publique sur l’utilisation des pesticides. Insatisfait de l’écoute de ses supérieurs, il s’était tourné vers Radio-Canada. Le fonctionnaire avait partagé, en toute confidentialité, des documents accablants.

    Pesticides : la cure minceur dans le secteur public a ouvert la porte à l’influence des #lobbys
    http://theconversation.com/pesticides-la-cure-minceur-dans-le-secteur-public-a-ouvert-la-porte

    Comme l’a révélé la Commission Charbonneau, la perte d’expertise étatique place l’État « dans une relation de dépendance et de vulnérabilité face aux firmes […] privées » et l’appel à ces « partenaires » privés, « qui devait en principe apporter des économies importantes pour l’État, a plutôt mené à une hausse de #coûts » par la collusion qui s’en est suivie.

    La rhétorique de « couper dans le gras » est peut-être séduisante, mais s’avère du moins en partie fausse. Selon nos calculs réalisés sur la base des statistiques du Conseil du trésor de 1993 à 2019, la réduction en 26 ans de 85 % de l’effectif total au ministère des Transports et de 49 % au ministère de l’Agriculture n’est pas sans conséquence à court comme à long terme.

  • Du jour au lendemain - entretien d’Alain Veinstein avec Louis Calaferte - Réalisation Anne Franchini- 20/10/1993
    #Louis_Calaferte décède l’année suivante, le 2 mai 1994.
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-nuits-de-france-culture/du-jour-au-lendemain-louis-calaferte-1ere-diffusion-20101993


    https://www.ina.fr/video/LXD09006084

    “D’abord, on vous dit qu’on vous a donné la vie, et puis après qu’il faut la gagner.
    C’est une escroquerie !”

    #littérature

  • Condamnations du Monde et de Samuel Laurent pour diffamation envers Olivier Berruyer
    https://www.les-crises.fr/condamnations-du-monde-et-de-samuel-laurent-pour-diffamation-envers-olivi

    Dans deux jugements du 17 décembre 2019, le Tribunal de Paris a condamné le Monde et Samuel Laurent pour diffamation envers Olivier Berruyer. I. Condamnation du journal Le Monde Le Monde a été condamné (par l’intermédiaire de son Directeur de publication, Louis Dreyfus) pour son article du 16 mars 2017 d’Adrien Senecat sur l’industrie de […]