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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 30/01/2024
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    @af_sobocinski
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    Vivre et lutter dans un monde toxique. #Violence_environnementale et #santé à l’âge du #pétrole

    https://ref.lamartinieregroupe.com/media/9782021516081/grande/151608_couverture_Hres_0.jpg

    Pour en finir avec les success stories pétrolières, voici une histoire des territoires sacrifiés à la transformation des #hydrocarbures. Elle éclaire, à partir de sources nouvelles, les #dégâts et les #luttes pour la santé au XXe siècle, du #Japon au #Canada, parmi les travailleurs et travailleuses des enclaves industrielles italiennes (#Tarento, #Sardaigne, #Sicile), auprès des pêcheurs et des paysans des « #Trente_Ravageuses » (la zone de #Fos / l’étang de# Berre, le bassin gazier de #Lacq), ou encore au sein des Premières Nations américaines et des minorités frappées par les #inégalités_environnementales en #Louisiane.
    Ces différents espaces nous racontent une histoire commune : celle de populations délégitimées, dont les plaintes sont systématiquement disqualifiées, car perçues comme non scientifiques. Cependant, elles sont parvenues à mobiliser et à produire des savoirs pour contester les stratégies entrepreneuriales menaçant leurs #lieux_de_vie. Ce livre expose ainsi la #tension_sociale qui règne entre défense des #milieux_de_vie et #profits économiques, entre santé et #emploi, entre logiques de subsistance et logiques de #pétrolisation.
    Un ouvrage d’une saisissante actualité à l’heure de la désindustrialisation des #territoires_pétroliers, des #conflits sur la #décarbonation des sociétés contemporaines, et alors que le désastre de #Lubrizol a réactivé les interrogations sur les effets sanitaires des dérivés pétroliers.

    ▻https://www.seuil.com/ouvrage/vivre-et-lutter-dans-un-monde-toxique-collectif/9782021516081

    #peuples_autochtones #pollution #toxicité #livre

    CDB_77 @cdb_77
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 30/01/2024

      Ces territoires sacrifiés au pétrole

      La société du pétrole sur laquelle s’est bâtie notre prospérité ne s’est pas faite sans sacrifices. Gwenola Le Naour et Renaud Bécot, co-directeurs d’un ouvrage sur ce sujet, lèvent le voile sur les dégâts causés par cette « pétrolisation » du monde, en France et à l’étranger.

      Si le pétrole et ses produits ont permis l’émergence de notre mode de vie actuel, l’activité des raffineries et autres usines de la pétrochimie a abîmé les écosystèmes et les paysages et a des effets de long terme sur la santé humaine. Dans le livre qu’ils ont coordonné, Vivre et lutter dans un monde toxique (Seuil, septembre 2023), Gwénola Le Naour et Renaud Bécot lèvent le voile sur les dégâts causés par cette « pétrolisation » du monde, selon leurs propres mots. Ils ont réuni plusieurs études de cas dans des territoires en France et à l’étranger pour le démontrer. Un constat d’autant plus actuel que la société des hydrocarbures est loin d’être révolue : la consommation de pétrole a atteint un record absolu en 2023, avec plus de 100 millions de barils par jour en moyenne.

      À la base de votre ouvrage, il y a ce que vous appelez « la pétrolisation du monde ». Que recouvre ce terme ?
      Gwenola Le Naour1. Dans les années 1960, s’est développée l’idée que le pétrole était une énergie formidable, rendant possible la fabrication de produits tels que le plastique, les textiles synthétiques, les peintures, les cosmétiques, les pesticides, qui ont révolutionné nos modes de vie et décuplé les rendements agricoles. La pétrolisation désigne cette mutation de nos systèmes énergétiques pendant laquelle les hydrocarbures se sont imposés partout sur la planète et ont littéralement métamorphosé nos territoires physiques et mentaux.

      L’arrivée du pétrole et de ses dérivés nous est le plus souvent présentée comme une épopée, une success story. On a mis de côté la face sombre de cette pétrolisation, avec ses territoires sacrifiés comme Fos-sur-Mer, qui abrite depuis 1965 une immense raffinerie représentant aujourd’hui 10 % de la capacité de raffinage de l’Hexagone, ou Tarente, dans le sud de l’Italie, où se côtoient une raffinerie, une usine pétrochimique, un port commercial, une décharge industrielle et la plus grande aciérie d’Europe.

      Comment des territoires entiers ont-ils pu être ainsi abandonnés au pétrole ?
      Renaud Bécot2. L’industrie du pétrole et des hydrocarbures n’est pas une industrie comme les autres. Les sociétés pétrolières ont été largement accompagnées par les États. Comme pour le nucléaire, l’histoire de l’industrie pétrolière est étroitement liée à l’histoire des stratégies énergétiques des États et à la manière dont ils se représentent leur indépendance énergétique. L’État a soutenu activement ces installations destinées à produire de la croissance et des richesses. Pour autant, ces industries ne se sont pas implantées sans résistance, malgré les discours de « progrès » qui les accompagnaient.

      Des luttes ont donc eu lieu dès l’installation de ces complexes ?
      G. L. N. Dès le début, les populations locales, mais aussi certains élus, ont compris l’impact que ces complexes gigantesques allaient avoir sur leur environnement. Ces mobilisations ont échoué à Fos-sur-Mer ou au sud de Lyon, où l’installation de la raffinerie de Feyzin et de tout le complexe pétrochimique (le fameux « couloir de la chimie ») a fait disparaître les bras morts du Rhône et des terres agricoles... Quelques-unes ont cependant abouti : un autre projet de raffinerie, envisagé un temps dans le Beaujolais, a dû être abandonné. Il est en revanche plus difficile de lutter une fois que ces complexes sont installés, car l’implantation de ce type d’infrastructures est presque irréversible : le coût d’une dépollution en cas de fermeture est gigantesque et sans garantie de résultat

      Les habitants qui vivent à côté de ces installations finissent ainsi par s’en accommoder… En partie parce qu’ils n’ont pas d’autre choix, et aussi parce que les industriels se sont efforcés dès les années 1960-1970 et jusqu’à aujourd’hui de se conduire en « bons voisins ». Ils négocient leur présence en finançant par exemple des infrastructures culturelles et/ou sportives. Sans oublier l’éternel dilemme entre les emplois apportés par ces industries et les nuisances qu’elles génèrent. Dans le livre, nous avons qualifié ces arrangements à l’échelle des districts pétrochimiques de « compromis fordistes territorialisés ».

      Que recouvre ce terme de compromis ?
      R. B. En échange de l’accaparement de terres par l’industrie et du cortège de nuisances qui l’accompagne, les collectivités locales obtiennent des contreparties qui correspondent à une redistribution partielle des bénéfices de l’industrie. Cette redistribution peut être régulière (via la taxe professionnelle versée aux communes jusqu’en 2010, notamment), ou exceptionnelle, après un accident par exemple. Ainsi, en 1989, après une pollution spectaculaire qui marque les habitants vivant près de Lubrizol en Normandie, l’entreprise a versé 100 000 francs à la municipalité du Petit-Quevilly pour qu’elle plante quatre-vingts arbres dans la ville...

      Mais ce type de compromis a également été très favorable aux industries en leur offrant par exemple des allégements fiscaux de long terme, comme en Sicile près de Syracuse où se situe l’un des plus grands sites chimiques et pétrochimiques qui emploie plus de 7 000 personnes, voire une totale exonération fiscale comme en Louisiane, sur les rives du Mississippi. Des années 1950 aux années 1980, pas moins de 5 000 entreprises sur le sol américain – majoritairement pétrochimiques, pétrolières, métallurgiques ainsi que des sociétés gazières – ont demandé à bénéficier de ces exonérations, parmi lesquelles les sociétés les plus rentables du pays telles que DuPont, Shell Oil ou Exxon...

      Ces pratiques, qui se sont développées surtout lors des phases d’expansion de la pétrochimie, rendent plus difficile le retrait de ces industries polluantes. Les territoires continuent de penser qu’ils en tirent un bénéfice, même si cela est de moins en moins vrai.

      On entend souvent dire, concernant l’industrie pétrolière comme le nucléaire d’ailleurs, que les accidents sont rares et qu’on ne peut les utiliser pour remettre en cause toute une industrie… Est-ce vraiment le cas ?
      G. L. N. On se souvient des accidents de type explosions comme celle de la raffinerie de Feyzin, qui fit 18 morts en 1966, ou celle d’un stock de nitrates d’ammonium de l’usine d’engrais AZF à Toulouse en 2001, qui provoqua la mort de 31 personnes – car ils sont rares. Mais si l’on globalise sur toute la chaîne des hydrocarbures, les incidents et les accidents – y compris graves ou mortels pour les salariés – sont en réalité fréquents, même si on en entend rarement parler au-delà de la presse locale (fuites, explosions, incendies…). Sans oublier le cortège des nuisances liées au fonctionnement quotidien de ces industries, telles que la pollution de l’air ou de l’eau, et leurs conséquences sur la santé.

      Pour qualifier les méfaits des industries pétrochimiques, sur la santé notamment, vous parlez de « violence lente ». Pouvez-vous expliquer le choix de cette expression ?
      G. L. N. Cette expression, créée par l’auteur nord-américain Rob Nixon, caractérise une violence graduelle, disséminée dans le temps, caractéristique de l’économie fossile. Cette violence est également inégalitaire car elle touche prioritairement des populations déjà vulnérables : je pense notamment aux populations noires américaines de Louisiane dont les générations précédentes étaient esclaves dans les plantations…

      Au-delà de cet exemple particulièrement frappant, il est fréquent que ces industries s’installent près de zones populaires ou touchées par la précarité. On a tendance à dire que nous respirons tous le même air pollué, or ce n’est pas vrai. Certains respirent un air plus pollué que d’autres. Et ceux qui habitent sur les territoires dévolus aux hydrocarbures ont une qualité de vie bien inférieure à ceux qui sont épargnés par la présence de ces industries.

      Depuis quand la nocivité de ces industries est-elle documentée ?
      G. L. N. Longtemps, les seules mesures de toxicité dont on a disposé étaient produites par les industriels eux-mêmes, sur la base des seuils fixés par la réglementation. Pourtant, de l’aveu même de ceux qui la pratiquent, la toxicologie est une science très imparfaite : les effets cocktails ne sont pas recherchés par la toxicologie réglementaire, pas plus que ceux des expositions répétées à faibles doses sur le temps long. De plus, fixer des seuils est à double tranchant : on peut invoquer les analyses toxicologiques pour protéger les populations, l’environnement, ou les utiliser pour continuer à produire et à exposer les gens, les animaux, la nature à ces matières dangereuses. Ainsi, ces seuils peuvent être alternativement présentés comme des seuils de toxicité, ou comme des seuils de tolérance… Ce faisant, la toxicologie produit de l’imperceptibilité.

      R. B. Des études alternatives ont cependant commencé à émerger, avec des méthodologies originales. Au Canada, sur les territoires des Premières Nations en Ontario, au Saskatchewan précisément, une étude participative a été menée au cours de la décennie 2010 grâce à un partenariat inédit entre un collectif de journalistes d’investigation et un groupe de chercheurs. En distribuant très largement des kits de mesure, peu coûteux et faciles d’utilisation, elle a permis de démontrer que les populations étaient exposées aux sulfures d’hydrogène, un gaz toxique qui pénètre par les voies respiratoires. Grâce à cette démarche participative, des changements de règlementation et une meilleure surveillance des pollutions ont été obtenus. Il s’agit d’une réelle victoire qui change la vie des gens, même si l’industrie n’a pas été déplacée.

      Qu’en est-il des effets sur la santé de tous ces polluants ? Sont-ils documentés ?
      G. L. N. En France, les seuls travaux menés à ce jour l’ont été autour du gisement de gaz naturel de Lacq, exploité de 1957 à 2013 dans les Pyrénées. Une première étude, conduite en 2002 par l’université, concluait à un surrisque de cancer. Deux autres études ont été lancées plus récemment : une étude de mortalité dévoilée en 2021, qui montre une plus forte prévalence des décès par cancer, et une étude de morbidité toujours en cours. À Fos-sur-Mer, l’étude « Fos Epseal », conduite entre 2015 et 20223, s’est basée sur les problèmes de santé déclarés par les habitants. Ses résultats révèlent que près des deux-tiers des habitants souffrent d’au moins une maladie chronique – asthme, diabète –, ainsi que d’un syndrome nez-gorge irrités toute l’année qui n’avait jamais été identifié jusque-là.

      R. B. Ce que soulignent les collectifs qui évoquent des problèmes de santé liés à l’industrie pétrochimique – maladies chroniques de la sphère ORL, diabètes, cancers, notamment pédiatriques, etc. –, c’est la difficulté de prouver un lien de corrélation entre ces maladies et telle ou telle exposition toxique.

      L’épidémiologie conventionnelle ne le permet pas, en tout cas, car elle travaille à des échelles larges, sur de grands nombres, et est mal adaptée à un déploiement sur de plus petits territoires. C’est pourquoi les collectifs militants et les scientifiques qui travaillent avec eux doivent faire preuve d’inventivité, en faisant parfois appel aux sciences humaines et sociales, avec des sociologues qui vont recueillir des témoignages et trajectoires d’exposition, des historiens qui vont documenter l’histoire des lieux de production…

      Cela suppose aussi la mise au point de technologies, d’outils qui permettent de mesurer comment et quand les gens sont exposés. Cela nécessite enfin une coopération de longue haleine entre chercheurs de plusieurs disciplines, militants et populations. Car l’objectif est d’établir de nouveaux protocoles pour mieux documenter les atteintes à la santé et à l’environnement avec la participation active de celles et ceux qui vivent ces expositions dans leurs chairs.

      ▻https://lejournal.cnrs.fr/articles/ces-territoires-sacrifies-au-petrole

      CDB_77 @cdb_77
    • @af_sobocinski
      AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND 4/02/2024

      #pétrole #pétrochimie #pétrolisation #industrie #histoire #stratégies_énergétiques #états #accaparement_de_terres #nuisances #collectivités_locales #exonération_fiscale #feyzin #pollution_de_l’air #santé #violence_lente #économie_fossile #toxicité #toxicologie #épidémiologie #risques
      #fiscalité

      AF_Sobocinski @af_sobocinski CC BY-NC-ND
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  • @bricabraque
    bricabraque @bricabraque CC BY 17/02/2021
    3
    @sombre
    @supergeante
    @gblin
    3

    l’histgeobox : Les bayous de la Louisiane, conservatoire de la musique cajun et zydeco.
    ▻https://lhistgeobox.blogspot.com/2020/03/les-bayous-de-la-louisiane.html

    https://1.bp.blogspot.com/-Bhea_Cm7B9U/XfokIN1Vl2I/AAAAAAAAjKA/KetmAKlnLJg0AS6PaZuomVGnqHcoqDQGwCLcBGAsYHQ/s400/Lake_Martin_LA_USA_swamp.JPG

    Le pays des bayous est un monde amphibie, une vaste zone où s’entremêlent les bras morts du Mississippi. La végétation étrange se compose de cyprès, de palétuviers recouverts de rideaux de mousse espagnole. En langue amérindienne, "bayou" signifie serpent, sinuosité. C’est bien ce que semblent dessiner les méandres des bras de rivières glissant lentement vers la mer.
    Les bayous constituent un réservoir de biodiversité d’une grande richesse ; un véritable paradis pour les oiseaux, les poissons, les tortues, les alligators ou les écrevisses ; un garde manger indispensable à la survie des habitants des marais.
    Avant même que la Louisiane ne devienne américaine, en 1803, ces terres inhospitalières servirent d’ultime refuge à des peuples dont personne ne voulait. Dans son ouvrage In the Creole Twilight, l’écrivain Josh Caffery décrit cet espace comme une "sorte de zone frontière entre les USA et la Caraïbe, entre le « Deep South » et le « Wild West », entre les langues française et anglaise, entre la terre et l’eau..." Rejetés dans ces terres hostiles, les Hommes s’unirent pour survivre. Les souffrances communes permirent, sinon de se comprendre, tout au moins d’échanger et se mélanger.

    bricabraque @bricabraque CC BY
    • @bricabraque
      bricabraque @bricabraque CC BY 17/02/2021

      #musique #zydeco #blues #Louisiane #francophonie #EtatsUnis #Mississippi

      bricabraque @bricabraque CC BY
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 15/09/2020
    3
    @biggrizzly
    @reka
    @02myseenthis01
    3

    Après l’#ouragan Laura, des « nuages de #moustiques tueurs » frappent la #Louisiane - Soirmag
    ▻https://soirmag.lesoir.be/324883/article/2020-09-14/apres-louragan-laura-des-nuages-de-moustiques-tueurs-frappent-la-loui

    https://soirmag.lesoir.be/sites/default/files/dpistyles_v2/ena_16_9_extra_big/2020/09/14/node_324883/27711483/public/2020/09/14/B9724583042Z.1_20200914130357_000+G1FGLQ102.2-0.jpg?itok=ZEScCxLF1600084951

    [...] Déjà nombreux à cause de la présence des célèbres #bayous, ceux-ci se sont multipliés à cause de la présence d’un #climat qui leur est propice, c’est-à-dire de la #chaleur et de l’#humidité. Mais leur nombre est devenu si important qu’ils n’ont pas manqué de faire des victimes au passage.

    [...] Vaches, cerfs, taureaux… tous ont dû subir cette présence invasive, au péril de leur vie. Car en effet, les moustiques tentent de se nourrir en aspirant le sang de ces bêtes, qui n’ont d’autre choix que de se débattre pour les éloigner en bougeant continuellement. Mais face à une telle concentration, c’est peine perdue. Fatigué par un effort continu, le bétail s’affaiblit puis finit par s’écrouler au sol, laissant aux moustiques la voie libre pour s’offrir un véritable festin..

    Ce phénomène n’est pas une première pour les habitants de la région qui ont déjà vécu ça après l’ouragan Lili en 2002 et l’ouragan Rita en 2005. Les Etats du Texas et de Floride l’ont également expérimenté. Mais cette fois-ci, l’ampleur du « nuage » marque les esprits. « Je n’ai jamais rien vécu de tel », raconte à USA Today Jeremy Hebert, un agent du Centre agronomique de l’université d’État de Louisiane. « Dès que vous marchez dehors, vos jambes deviennent noires à cause de la quantité de moustiques ».

    [.,.] Seule solution pour lutter efficacement contre cette invasion : déverser des tonnes d’#insecticide. Pas la meilleure solution pour l’#environnement mais dans l’urgence, la Louisiane n’a rien trouvé de mieux.

    #états-unis

    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 15/09/2020

      ►https://seenthis.net/messages/875990

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @touti
      vide @touti 15/09/2020

      #moustiques

      vide @touti
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  • @monolecte
    Monolecte 😷🤬 @monolecte CC BY-NC-SA 14/09/2020
    11
    @biggrizzly
    @sombre
    @tintin
    @kassem
    @odilon
    @reka
    @sinehebdo
    @touti
    @7h36
    @vazi
    @alexcorp
    11

    Un nuage de moustiques tueurs balaie le sud des États-Unis | Slate.fr
    ▻http://www.slate.fr/story/194996/un-nuage-de-moustiques-tueurs-balaie-le-sud-des-etats-unis

    http://www.slate.fr/sites/default/files/styles/1200x680/public/mosquito-3860900_1920.jpg

    2020  : cuvée exceptionnelle  !

    Pour venir à bout d’un cheval ou d’un cerf, les moustiques rassemblés en essaims piquent sans relâche la bête jusqu’à ce qu’elle se vide de son sang. Épuisé à force de bouger constamment pour chasser les milliers d’insectes, l’animal finit par abandonner et, allongé sur le sol, il se laisse dévorer par les moustiques jusqu’à son dernier souffle.

    Les bêtes qui survivent doivent également faire face à de nombreuses séquelles. Plusieurs vaches en gestation ont par exemple perdu leurs veaux à cause du stress provoqué par ces attaques.

    Monolecte 😷🤬 @monolecte CC BY-NC-SA
    • @sombre
      Sombre @sombre CC BY-NC-SA 14/09/2020

      Ici en France, nul besoin de moustiques pour venir à bout d’un cheval ou tout autre animal d’élevage. Une « nuée » de psychopathes fait le job ...

      Sombre @sombre CC BY-NC-SA
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 14/09/2020

      #it_has_begun #moustiques_tueurs

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @marcimat
      marcimat @marcimat 15/09/2020

      Ça promet...

      marcimat @marcimat
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 15/09/2020

      ►https://seenthis.net/messages/876138

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 15/09/2020

      #Chine : Envahis par les #moustiques, les habitants d’un immeuble végétalisé contraints de fuir leur appartement
      ▻https://seenthis.net/messages/876224

      #USA #Louisiane

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 4/10/2020

      Ça peut marcher avec les poux aussi : ▻https://lobservateur.info/les-poux-tuent-une-fillette-de-12-ans

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @martin4
      martin dufresne @martin4 4/10/2020

      Je serais curieux d’entendre les prêches fondamentalistes dans la « Bible Belt »... Font-ils allusion aux sept plaies d’Égypte ?

      martin dufresne @martin4
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 18/11/2019
    8
    @recriweb
    @biggrizzly
    @simplicissimus
    @bce_106_6
    @fil
    @7h36
    @cy_altern
    @kassem
    8

    Le ruissellement des engrais crée la plus grande zone morte jamais observée aux États-Unis
    ▻https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2019/06/le-ruissellement-des-engrais-cree-la-plus-grande-zone-morte-jamai

    https://static.nationalgeographic.fr/files/styles/desktop/public/gulf-mexico-deadzone.jpg?itok=sM89ydUU

    Au large des côtes de la #Louisiane et du #Texas, à l’endroit même où le #Mississippi finit sa course à travers les États-Unis, l’#océan meurt à petit feu. Ce phénomène cyclique est connu sous le nom de #zone_morte et il se produit tous les ans mais selon les scientifiques, la zone atteindra cette année sa superficie maximale depuis le début des relevés.

    #engrais #pollution #agro-industrie

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @fil
      Fil @fil 19/11/2019

      #cartographie #beau #mort

      Fil @fil
    • @touti
      vide @touti 21/11/2019

      #vous_aimerez_aussi
      Je ne l’invente même pas, c’est marqué sous l’article, avec des tas d’autres liens déprimants sur l’environnement.
      Un peu au-dessus de cette zone du Mississipi c’est Cancer alley …
      ▻https://seenthis.net/messages/809891

      https://www.liberation.fr/apps/2019/06/bienvenue-a-cancer-alley/static/newImages/infographie_1-1547806375.png

      vide @touti
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  • @reka
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 31/10/2019
    1
    @sinehebdo
    1

    The Thibodaux Massacre Left 60 African-Americans Dead and Spelled the End of Unionized Farm Labor in the South for Decades | History | Smithsonian

    ▻https://www.smithsonianmag.com/history/thibodaux-massacre-left-60-african-americans-dead-and-spelled-end-un

    https://thumbs-prod.si-cdn.com/Ol6v3iYdzkD7MK_YD9D_u_gHjq8=/fit-in/1600x0/https://public-media.si-cdn.com/filer/56/91/56911feb-3c4e-4625-95f2-5d39272a7f15/j024kc.jpg

    On November 23, 1887, a mass shooting of African-American farm workers in Louisiana left some 60 dead. Bodies were dumped in unmarked graves while the white press cheered a victory against a fledgling black union. It was one of the bloodiest days in United States labor history, and while statues went up and public places were named for some of those involved, there is no marker of the Thibodaux Massacre.

    #états-unis #racisme #massacre #violences

    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
    • @cdb_77
      CDB_77 @cdb_77 31/10/2019

      #Thibodaux_Massacre #Thibodaux #USA #histoire #Louisiane

      CDB_77 @cdb_77
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 8/11/2019

      Récemment sur Seenthis, d’autres massacres racistes de l’histoire des USA, à Tulsa, #Oklahoma (1921) et à Elaine, #Arkansas (1919) :
      ►https://seenthis.net/messages/795706
      ►https://seenthis.net/messages/804392

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 12/08/2019
    5
    @monolecte
    @rezo
    @7h36
    @kassem
    @reka
    5

    The Mississippi Delta’s History of Black Land Theft - The Atlantic
    ▻https://www.theatlantic.com/magazine/archive/2019/09/this-land-was-our-land/594742

    https://cdn.theatlantic.com/assets/media/img/2019/07/WEL_Newkirk_Opener/facebook.jpg?1565200354

    Major audits and investigations of the USDA have found that illegal pressures levied through its loan programs created massive transfers of wealth from black to white farmers, especially in the period just after the 1950s. In 1965, the United States Commission on Civil Rights uncovered blatant and dramatic racial differences in the level of federal investment in farmers. The commission found that in a sample of counties across the South, the FmHA provided much larger loans for small and medium-size white-owned farms, relative to net worth, than it did for similarly sized black-owned farms—evidence that racial discrimination “has served to accelerate the displacement and impoverishment of the Negro farmer.”

    #agriculture #terres #Delta_du_Mississippi #racisme #discrimination #vol_de_terres #Louisiane

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 13/08/2019

      African Americans have lost untold acres of farmland over the last century
      ▻https://thefern.org/2017/06/african-americans-lost-untold-acres-farmland-last-century

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @sinehebdo
    Dror@sinehebdo @sinehebdo 3/08/2019
    @mad_meg

    Nouvel album de Keb’ Mo’ - Oklahoma (2019), avec plusieurs chansons politisées

    This is My Home
    ►https://www.youtube.com/watch?v=9Irip5pIRb4

    A rajouter sur la compilation de chansons anti-#Donald_Trump :
    ►https://seenthis.net/messages/727919

    Put a Woman in Charge
    ►https://www.youtube.com/watch?v=FciQeRGYFlw

    #Féministe, à rajouter sur la liste de chansons féministes chantées par des #hommes de @mad_meg :
    ►https://seenthis.net/messages/710091

    Oklahoma
    ►https://www.youtube.com/watch?v=fEoKAMpth54

    A propos de l’histoire méconnue de l’émeute raciste de Tulsa, Oklahoma, la destruction le 1er juin 1921 du quartier noir le plus florissant des Etats-Unis (sur Greenwood Avenue, entre Archer et Pine, le « Black Wall Street »), un danger et un affront pour les blancs aux alentours qui n’ont pas fait de quartier : 300 Noirs furent massacrés, 800 blessés, 10.000 sans abris, plus de 40 bâtiments détruits, et des milliers endommagés... Voir par exemple ici :

    Le massacre de BLACK WALL STREET
    B. World Connection,
    ▻http://www.bworldconnection.tv/grandeur-noire/le-massacre-de-black-wall-street

    #Musique #Musique_et_politique #USA #Keb_Mo #blues
    #Tulsa #Racisme #Massacre #Black_Wall_Street

    Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 13/11/2019

      Récemment sur Seenthis, d’autres massacres racistes de l’histoire des USA, à Elaine, #Arkansas (1919) et à Thibodaux, #Louisiane (1887) :
      ►https://seenthis.net/messages/804392
      ►https://seenthis.net/messages/808662

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 19/04/2020

      Dror, La Chanson Politique du Mois, Décembre 2019 :
      ►https://seenthis.net/messages/845098

      Keb’ Mo’ - Oklahoma

      https://1.bp.blogspot.com/-HrIIW18WU3E/XpbatR1UsYI/AAAAAAAAR_8/1IOtvzT5U0snMd_VcPeY1h-CfSfAUw1XQCPcBGAYYCw/s1600/CPM1219.png

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 6/06/2020

      Et un de plus, celui de la communauté #Move à #Philadelphie en 1985 :
      ►https://seenthis.net/messages/858791

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 4/09/2020

      Mort de l’un des derniers survivants de Tusla, #Hal_Singer :
      ►https://seenthis.net/messages/872543

      Un procès 100 ans plus tard ?
      ▻https://seenthis.net/messages/874381

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
    • @sinehebdo
      Dror@sinehebdo @sinehebdo 1/06/2021

      Joe Biden à Tulsa, théâtre d’un massacre raciste longtemps oublié
      Gilles Paris, Le Monde, le 1 juin 2021
      ▻https://www.lemonde.fr/international/article/2021/06/01/joe-biden-a-tulsa-theatre-d-un-massacre-raciste-longtemps-oublie_6082288_321

      Dror@sinehebdo @sinehebdo
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  • @cdb_77
    CDB_77 @cdb_77 27/07/2019

    #BNP_Paribas financera jusqu’en 2024 un groupe américain spécialisé dans la détention des migrants

    En Europe, BNP Paribas s’enorgueillit d’aider les réfugiés. Aux États-Unis, la première banque française finance pourtant depuis 2003 le groupe GEO, numéro un des prisons privées spécialisé dans la détention des migrants, au cœur de nombreux scandales. Elle a annoncé son désengagement financier… en 2024.

    BNP Paribas, première banque française et une des plus grandes du monde, se targue d’être « la banque qui aide les réfugiés » en Europe. « Depuis 2015, BNP Paribas soutient une vingtaine d’entrepreneurs sociaux et associations engagés dans l’accueil des réfugiés, expliquait l’an dernier Le Journal du dimanche. Au total, près de 12 millions d’euros seront déboursés d’ici à 2021. »

    Sur son site, la célèbre banque au logo vert s’engage même à doubler les dons versés par ses clients à son propre fonds d’aide aux réfugiés, créé en 2012. « Le drame des réfugiés est une catastrophe humanitaire majeure, qui mobilise de nombreuses associations et bénévoles, explique le PDG de la banque, Jean-Laurent Bonafé. […] BNP Paribas est à leurs côtés. »

    Aux États-Unis, la banque est plutôt du côté de ceux qui les enferment. Selon In The Public Interest, un centre de recherche sur les privatisations situé en Californie, elle participe en effet depuis seize ans, et de manière active, au financement du groupe GEO, le géant américain des prisons privées.

    GEO, dont le siège social est en Floride, incarne l’incroyable essor du secteur du complexe pénitentiaire depuis trente ans aux États-Unis, qui comptent 2,3 millions de prisonniers – 655 pour 100 000 habitants, un record mondial.

    Un cinquième du chiffre d’affaires annuel de GEO (2,3 milliards de dollars, 2 milliards d’euros) provient de la détention des migrants au #Texas, en #Louisiane ou en #Californie, pour le compte de l’agence gouvernementale #ICE (#Immigration_and_Customs_Enforcement).

    Depuis 2003, cette activité de crédit, dont la banque ne s’est jamais trop vantée, lui a fait gagner beaucoup d’argent. « Sans doute des dizaines de millions de dollars », évalue pour Mediapart Kevin Connor, chercheur au Public Accountability Initiative de Buffalo (New York), qui a épluché les contrats souscrits par les banques avec les mastodontes de la détention privée aux États-Unis. Une estimation prudente, car les clauses des contrats de financement entre GEO et BNP Paribas restent secrètes.

    L’administration Trump, qui a criminalisé l’immigration, cherche à terroriser les migrants et à tarir les demandes d’asile. Elle enferme en continu environ 50 000 migrants, pour beaucoup originaires d’Amérique latine, un record historique.

    En 2018, 400 000 migrants au total ont été détenus par les gardes-frontières et l’agence ICE. Environ 70 % des migrants détenus par ICE le sont par des groupes privés comme GEO, #CoreCivic ou #Caliburn. Depuis deux décennies, l’industrie des prisons privées, en perte de vitesse à la fin des années 1990, a profité à plein de la criminalisation des migrants.

    « La détention des migrants aux États-Unis a été quasiment sous-traitée au privé, nous explique Lauren-Brooke Eisen, chercheuse au Brennan Center for Justice de l’université de New York, auteure de Inside Private Prisons (Columbia University Press, non traduit). En aggravant la crise à la frontière, les politiques de l’administration Trump ont soutenu cette industrie. » Sitôt élu, Trump a d’ailleurs annulé un ordre de l’administration Obama limitant le recours aux prisons privées.

    Pour ces groupes privés dépendant des contrats publics, cajoler les politiques est une nécessité. Pour la seule année 2018, GEO a dépensé 2,8 millions de dollars de #lobbying et de dons à des politiques, la plupart des républicains.

    Le groupe a également versé 250 000 dollars pour la cérémonie d’investiture de Trump, et fait un don de 225 000 dollars au comité d’action politique ayant financé la campagne de l’actuel président, un geste qualifié d’« illégal » par l’ONG Campaign Legal Center, #GEO étant un sous-traitant du gouvernement.

    L’industrie est coutumière des allers-retours entre public et privé : le groupe Caliburn, récemment épinglé par Amnesty International pour sa gestion de la prison géante pour mineurs migrants de #Homestead (Floride), a même embauché l’ancien secrétaire à la sécurité nationale #John_Kelly, qui fut directement en charge de la politique migratoire au début de la présidence Trump – et continua à la superviser lorsqu’il devint chef de cabinet du président…

    D’après un rapport publié en novembre 2016 par In The Public Interest, BNP Paribas, de concert avec de grandes banques américaines, a joué un rôle actif depuis seize ans auprès de GEO :

    https://i.imgur.com/zxDHtEz.png

    « Risques immédiats » pour les migrants

    BNP a en effet participé depuis 2003 à plusieurs tours de table permettant de dégager, via des crédits renouvelables (« #revolving_credits »), des prêts à terme (« #term_loans ») ou la souscription d’obligations (« #bonds »), d’énormes lignes de crédit pour GEO – des centaines de millions de dollars à chaque fois –, ensuite utilisées par le groupe pour acheter des sociétés, accaparer de nouvelles prisons, ou financer ses activités courantes.

    À la suite d’un nouvel accord passé l’an dernier, GEO dispose désormais d’un crédit renouvelable de 900 millions de dollars avec six banques (BNP Paribas, #Bank_of_America, #Barclays, #JPMorgan_Chase, #SunTrust, #Wells_Fargo). Il a souscrit avec les mêmes établissements un prêt à terme de 800 millions de dollars.

    « Pour les prisons privées, ces prêts massifs sont un peu des cartes de crédit, explique Shahrzad Habibi, directrice de la recherche de In The Public Interest. Pour éviter de payer l’impôt sur les sociétés, les groupes comme GEO ont un statut de trust d’investissement immobilier (REIT) qui leur impose de distribuer une grande partie de leurs profits à leurs actionnaires. » Faute de cash disponible, ils dépendent donc largement des crédits extérieurs.

    Pour ce service, les établissements bancaires sont grassement rémunérés : selon des documents transmis au régulateur américain, GEO a payé l’an dernier 150 millions de dollars d’intérêts à ses différents créditeurs.

    Une partie, non connue, de cette somme est allée à #BNP, qui touche aussi des #redevances substantielles en tant qu’« agent administratif » pour certaines de ses opérations. « Ces redevances, dont on ne connaît pas les détails, se chiffrent en centaines de milliers, potentiellement en millions de dollars », explique le chercheur Kevin Connor.

    Contacté, BNP Paribas assure ne pas « communiqu[er] les informations relatives aux crédits de [ses] clients ». Mais les prêts de la banque ne constituent, selon une porte-parole, que « 3 % du total » des financements du groupe GEO, et « une part négligeable » des revenus de BNP.

    Ces derniers mois, les images de migrants entassés dans des centres de détention surpeuplés et sordides ont ému le monde entier. Pour éviter de voir leur image de marque entachée, des géants de Wall Street (JPMorgan Chase, Bank of America, SunTrust, etc.), pressés depuis des années de se désengager du secteur par des activistes, ont annoncé les uns après les autres qu’ils cessaient de financer le secteur des prisons privées.
    BNP Paribas a récemment suivi leur exemple. « BNP Paribas a pris la décision, comme plusieurs banques américaines, de ne plus intervenir sur le marché du financement des #prisons_privées. Désormais la banque n’engagera plus de financement dans ce secteur », nous a confirmé la banque, à la suite d’un article paru début juillet dans le quotidien belge L’Écho.

    Elle « honorera » toutefois « son engagement contractuel vis-à-vis de GEO », c’est-à-dire les crédits en cours, qui prennent fin en 2024.

    Pendant cinq ans, BNP Paribas continuera donc de financer les investissements et les dépenses courantes d’un groupe contesté, dont le nom est entaché par de multiples scandales.

    Comme le rappelle le Miami Herald, GEO a été « poursuivi à de multiples reprises pour avoir supposément forcé des détenus à travailler pour de la nourriture », a été accusé de « torturer des détenus dans l’Arizona », est épinglé depuis des années pour le taux alarmant de décès dans certains de ses centres gérés pour le compte d’ICE, des conditions sanitaires déplorables, l’abus du recours à l’isolement, le mépris des droits élémentaires des prisonniers. Il détient aussi des familles avec enfants dans son centre texan de #Karnes, une activité décriée depuis les années Obama par les défenseurs des migrants.

    Un rapport de l’inspection générale du Département de la sécurité nationale datant de juin 2019 fait état de « risques immédiats et de violations scandaleuses des standards de détention » dans certains des centres pour migrants de GEO, notamment dans le camp d’#Adelanto (#Californie), qui accueille 2 000 migrants, tristement connu pour ses abus répétés.

    Plusieurs candidats démocrates, comme Elizabeth Warren, Bernie Sanders, Beto O’Rourke ou Kamala Harris, ont indiqué souhaiter interdire les prisons privées s’ils étaient élus.

    Mais si Trump est réélu en novembre 2020, BNP Paribas, Bank of America et les autres, qui ne comptent se retirer qu’à partir de 2024, continueront de prêter à GEO de quoi fonctionner et prospérer tout au long de son deuxième mandat, au cours duquel les humiliations contre les migrants ne manqueront pas de continuer, voire de s’amplifier.

    ▻https://www.mediapart.fr/journal/international/220719/bnp-paribas-financera-jusqu-en-2024-un-groupe-americain-specialise-dans-la
    #privatisation #business #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #USA #Etats-Unis #sous-traitance #hypocrisie

    CDB_77 @cdb_77
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  • @jeanmarie
    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 30/05/2019

    Nouvelle-France (1/2) : La fondation de la Nouvelle-France

    1534 : #Jacques_Cartier découvre le #Canada. 1608 : #Samuel_de_Champlain s’établit à Québec, qui devient la capitale de la #Nouvelle-France. Entre guerres iroquoises et britanniques, l’historien #Jean-François_Mouhot nous raconte la construction difficile de cette colonie française...

    ▻https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13847-13.08.2016-ITEMA_21050241-0.mp3

    Nouvelle-France (2/2) : Le Grand Dérangement des Acadiens

    En 1713, lorsque l’#Acadie est cédée à l’Angleterre par le #traité_d'Utrecht, les Acadiens refusent de prêter allégeance à la couronne britannique. Ils seront alors expulsés puis déportés de force. L’historien Jean-François Mouhot nous raconte le #Grand_Dérangement des Acadiens.

    ▻https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13847-14.08.2016-ITEMA_21050638-0.mp3

    ▻https://www.franceculture.fr/emissions/les-hommes-aux-semelles-de-vent/nouvelle-france

    ▻https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2016/08/a61c46b7-1895-407b-83ee-93e08194aa6d/838_samuel_de_champlain_carte_geographique_de_la_nouvelle_france.web

    #deportation #Louisiane #cajun #France_Culture #podcast

    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
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  • @jeanmarie
    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 24/10/2018
    1
    @gastlag
    1

    Le swing des Indiens noirs

    Il y a des siècles, dans les bayous de #Louisiane, les esclaves africains tentaient d’échapper à leurs bourreaux, les colons européens, et trouvaient parfois refuge au sein de tribus indiennes disséminées sur un territoire que l’on n’appelait pas encore « Les États-Unis ». Par respect pour leurs sauveurs, les fuyards adoptaient alors les us et coutumes, danses et chants, rites et codes, de leurs hôtes. 400 ans plus tard, les #Indiens_noirs préservent toujours ces traditions ancestrales comme un rempart aux divisions communautaires.

    À travers David Montana, « Big Chief of Washitaw Nation », nous entrons dans l’univers musical, spirituel, et parfois militant d’une population fière et combative.

    ▻https://vimeo.com/235368703

    #NOLA #Nouvelle_Orléans #black_indians #esclavage #états_unis #colonisation

    jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
    • @rastapopoulos
      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC 24/10/2018

      #musique #documentaire

      RastaPopoulos @rastapopoulos CC BY-NC
    • @jeanmarie
      jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA 27/10/2018
      @rastapopoulos

      Ah ah, oui @rastapopoulos, j’en oublie les tags de base :)

      jeanmarie @jeanmarie CC BY-NC-SA
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  • @drnoze
    FoxyLounge @drnoze 29/03/2017

    Une musique négligée
    ▻http://www.swampdiggers.com/Une-musique-negligee

    Le rap énervé des petits jeunes de #Baton_Rouge est la musique idéale pour faire des conneries et se faire coffrer. Des jeunes qui brandissent des flingues deux fois plus gros qu’eux sur Instagram, quitte à voir la volaille débarquer à la maison... Des gamins épais comme des réfugiés érythréens qui portent leurs slims à mi-cuisses... Des rappeurs-nés qui froissent le micro comme si leur vie en dépendait... Bienvenue dans le monde de ces gosses qui grandissent devant les vidéos de baston de rue sur (...)

    #Sélections

    / #Sélections, #Maine_Musik, T.E.C., #Compilation, #Louisiane, #trap, #bounce, #No_Limit_Records, #Master_P, Baton (...)

    #T.E.C.
    « ▻http://www.foxnews.com/us/2016/06/10/rapper-busted-after-video-shows-him-blasting-trump-while-brandishing-stolen »
    « ▻https://www.youtube.com/watch?v=I10lhSltUVQ

     »
    « ▻https://spinrilla.com/artists/MaineMusikxTEC »
    « ▻http://www.mediafire.com/file/yaux7yzuzczr0se/Maine_Musik_TEC.zip »

    FoxyLounge @drnoze
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  • @drnoze
    FoxyLounge @drnoze 22/03/2017

    Tha Verdict
    ▻http://www.swampdiggers.com/Mista-Cain-Tha-Verdict

    Originaire de Baton Rouge, le jeune louisianais a sorti mi-mars l’album « Tha verdict », un projet axé notamment sur sa rédemption, après 3 ans passés en prison. En 2012, Samuel Nicholas est en effet condamné pour homicide volontaire sans préméditation dans une sombre histoire d’assassinat, avant de se retrouver au final acquitté 3 ans plus tard. Déjà repéré pour des apparitions sur des projets de Kevin Gates ou de Boosie Badazz, celui-ci est désormais décidé à se focaliser sur sa musique comme en (...)

    #Brèves

    / #Sortie, #Louisiane, #trap, #Brèves, #Mista_Cain

    « ▻https://www.youtube.com/watch?v=chUmypzRv2A

     »
    « ▻https://www.youtube.com/watch?v=PYjXHRlcP6w
     »
    « ▻https://www.youtube.com/watch?v=GdDby2ODaIc
     »

    FoxyLounge @drnoze
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 5/01/2017
    1
    @reka
    1

    Louisiana Faces Faster Levels of Sea-Level Rise Than Any Other Land on Earth
    ▻http://www.ecowatch.com/louisiana-sea-level-rise-2178631264.html

    Louisiana—which faces faster levels of sea-level rise than any other land on Earth—could lose as many as 2,800 square miles of its coast over the next 40 years and about 27,000 buildings will need to be flood-proofed, elevated or bought out, the New Orleans Advocate reported.

    https://assets.rbl.ms/9231564/980x.jpg

    #Louisiane #montée_des_eaux #climat #réfugié·es_climatiques #cartographie

    • #Louisiana
    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @reka
      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 5/01/2017

      #katrina #mississippi #nouvelle-orléans

      Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
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  • @lyco
    Lyco @lyco 4/04/2016
    1
    @02myseenthis01
    1

    Louisiana’s vanishing island: the climate ’refugees’ resettling for $52m
    ▻http://www.theguardian.com/environment/2016/mar/15/louisiana-isle-de-jean-charles-island-sea-level-resettlement

    https://i.guim.co.uk/img/media/f9a1e181abd95d8a11a9d4fcdd16289fe2a77be8/0_29_2400_1441/master/2400.jpg?w=1920&q=55&auto=format&usm=12&fit=max&s=2f03f17cb5b69ae61d6718e748d1243b#.jpg

    Billiot and his equally sprightly 91-year-old wife, Denecia Naquin, are among the last remaining residents of this island, which has lost 98% of its land and most of its population to coastal erosion and rising sea levels since 1955. The population, which peaked at around 400, is now down to around 85.

    [...] In January the tribe was awarded $52m for resettlement from the Department of Housing and Urban Development, as part of its $1bn Natural Disaster Resiliency Competition. The money will fund a new sustainably designed development to provide housing to up to 400 tribe members on a new plot inland. Planning is in the early stages, but officials hope to choose a site likely somewhere north of Houma, the closest city, later this year.

    The project will be watched closely as a testing ground for the resettlement of whole communities – culturally sensitive ones, in particular – as the effects of climate change begin to be felt more acutely along the coasts of North America and indigenous communities in Alaska face similar prospects of disappearing land.

    #climat #érosion #Louisiane

    • #Louisiana
    Lyco @lyco
    • @lyco
      Lyco @lyco 22/03/2018

      As Louisiana island shrinks, state paying to move residents
      ▻https://www.washingtonpost.com/national/energy-environment/as-louisiana-island-shrinks-state-paying-to-move-residents/2018/03/21/975b4a10-2d69-11e8-8dc9-3b51e028b845_story.html

      Groundbreaking is expected next year at the resettlement project near Schriever in northern Terrebonne Parish — the culmination of many years of planning for people who long survived in isolation along Lousiana’s swampy coast.

      #relocation

      Lyco @lyco
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  • @reka
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 17/01/2016
    2
    @unagi
    @colporteur
    2

    Mississippi : les méandres de la haine |ICI Radio-Canada.ca

    ▻http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2016/1/serie-mississippi/index5.html

    Quelle extraordinaire série de petits reportages sur l’histoire du racisme dans le sud des Etats-Unis. Voir en particulier Tupelo, témoignage brutal de la résurgence du mouvement suprémaciste, mais tous les reportages sont vraiment très bien.

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2016/1/serie-mississippi/img/carte_tupelo.jpg http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2016/1/serie-mississippi-cairo/img/cairo1.jpg http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2016/1/serie-mississippi-cairo/img/DOIGTDUPOMPIER.jpg

    Une série de Christian Latreille, Marcel Calfat et Sylvain Richard

    Radio-Canada a suivi les traces du racisme le long du Mississippi. Un périple qui nous a conduit de la ville morte de Cairo jusqu’à Tupelo, au coeur d’une Amérique encore profondément raciste. Revoyez les reportages de la série.

    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2016/1/serie-mississippi/img/Serie_Mississippi_382.jpg http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2016/1/serie-mississippi/img/Serie_Mississippi_410.jpg http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/special/2016/1/serie-mississippi/img/IMG_5439.jpg

    #louisiane #mississippi #haine #racisme #esclavage

    • #Ici Radio
    • #Mississippi
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 7/10/2015
    3
    @reka
    @mad_meg
    @supergeante
    3

    #Voix d’esclaves. Antilles, Guyane et Louisiane françaises, XVIIIe-XIXe siècles - Karthala
    ▻http://www.karthala.com/esclavages/2988-voix-d-esclaves-antilles-guyane-et-louisiane-francaises-xviiie-xixe-s

    http://www.karthala.com/2988-3948-large/voix-d-esclaves-antilles-guyane-et-louisiane-francaises-xviiie-xixe-siecles.jpg

    Cet ouvrage invite à entendre la voix des esclaves des #Antilles, de la #Guyane et de la #Louisiane françaises, qui, longtemps, ont été considérés comme des « sans voix ». Des documents extraits de sources judiciaires et infra-judiciaires, impliquant directement des esclaves ou exceptionnellement des témoins non esclaves des XVIIIe et XIXe siècles, donnent à découvrir leur histoire dans toute sa complexité.

    En permettant un accès direct aux documents, par une transcription rigoureuse quoique modernisée, tout en accompagnant le lecteur par des introductions et des compléments bibliographiques, cette anthologie est une première en langue française, en particulier pour le XVIIIe siècle.

    Le résultat est impressionnant. Il nous révèle des hommes et des femmes, africains ou créoles, noirs ou métis, citadins ou ruraux, exprimant leurs peurs, leurs humiliations, mais aussi leur « agency », leur capacité à agir, dans un univers trop souvent hostile, en continuant à vivre, par l’insolence, l’humour, les relations de sociabilité, la négociation ou la fuite.

    L’ouvrage est né de la collaboration d’une quinzaine de chercheurs, coordonnés par Dominique Rogers, maître de conférences à l’université des Antilles et de la Guyane, membre du laboratoire AIHP-Géode et du CIRESC. Historienne, elle travaille sur les sociétés esclavagistes du monde atlantique, et particulièrement de la Caraïbe.

    #esclavage #histoire #livre

    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @supergeante
      Supergéante @supergeante 7/10/2015

      Génial, je travaille sur ce sujet, justement. Il y a peu de traces en français, parce que contrairement à d’autres zones d’esclavages et de colonisation, les religieux et les abolitionnistes n’ont pas favorisé la prise de parole autonome — se servant de ces textes comme base de leur combat, ni accompagné de la même façon la lutte des anciens esclaves. Que des hommes en couverture, évidemment :(

      Supergéante @supergeante
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  • @odilon
    odilon @odilon CC BY-NC-ND 25/03/2015
    1
    @reka
    1

    Losing Ground
    ►http://projects.propublica.org/louisiana

    http://www.propublica.org/images/social/la-without-restoration-1200.png

    Losing Ground
    by Bob Marshall, The Lens, Brian Jacobs and Al Shaw, ProPublica, Aug. 28, 2014

    In 50 years, most of southeastern Louisiana not protected by levees will be part of the Gulf of Mexico. The state is losing a football field of land every 48 minutes — 16 square miles a year — due to climate change, drilling and dredging for oil and gas, and levees on the Mississippi River. At risk: Nearly all of the nation’s offshore oil and gas production, much of its seafood production, and millions of homes.

    Louisiana is drowning, quickly
    ►http://projects.propublica.org/louisiana

    In just 80 years, some 2,000 square miles of its coastal landscape have turned to open water, wiping places off maps, bringing the Gulf of Mexico to the back door of New Orleans and posing a lethal threat to an energy and shipping corridor vital to the nation’s economy.

    This story was written by Bob Marshall of The Lens. Data reporting, maps and design by Al Shaw of ProPublica and Brian Jacobs of Knight-Mozilla Open News. Photo research and audio production by Della Hasselle. Photography by Ellis Lucia of Knapp+Lucia Photography and Edmund D. Fountain.

    Satellite-imagery training for this project was provided by the Tow Center for Digital Journalism at Columbia Journalism School.

    https://d1t8xfi7n2gbr1.cloudfront.net/projects/louisiana/images/explainer/canals-jonathan-henderson-465.jpg?v=201408261534

    Très bien fichu #cartographie #littoral #Louisiane #histoire

    • #oil and gas
    • #Gulf of Mexico
    • #Mississippi river
    • #Brian Jacobs
    • #Louisiana
    • #Mississippi
    • #Gulf of Mexico
    odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 25/03/2015

      https://d1t8xfi7n2gbr1.cloudfront.net/projects/louisiana/images/manila-village/08132014_MANILA_020-465.jpg?v=201408271636

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 25/03/2015

      La seconde partie

      Louisiana’s Moon Shot
      ▻http://projects.propublica.org/larestoration

      http://tiles-b.propublica.org/larestoration/raster/7/4102/6783/14/lake-hermitage-2014-flat.png

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
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  • @kassem
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA 20/04/2014

    Des #prisons privées critiquées en #Louisiane | Geopolis
    ▻http://geopolis.francetvinfo.fr/des-prisons-privees-critiquees-en-louisiane-27033

    La Louisiane est la championne du monde des prisons. Sa première place aux Etats-Unis lui assure aussi la première place au niveau mondial. Le taux d’incarcération y est trois fois supérieur à celui de l’Iran et sept fois supérieur à celui de la Chine. Les détenus y sont majoritairement incarcérés dans des établissements à but #lucratif. Ils doivent recevoir un flux constant d’êtres humains pour éviter que ce secteur, qui pèse à peu près 150 millions d’euros, périclite.

    La Louisiane possède une particularité : les entrepreneurs du secteur carcéral sont pour la plupart des shérifs ruraux. Ils financent leur activité de maintien de l’ordre en grande partie grâce aux dollars légalement prélevés sur leurs activités pénitentiaires. 

    (...)

    Les shérifs les négocient comme des chevaux et se déchargent d’un détenu superflu au bénéfice d’un collègue qui a des places libres. Le système carcéral de Louisiane, qui louait déjà ses détenus pour travailler dans les plantations au 19e siècle, est redevenu un secteur très #rentable.

    (...)

    En Louisiane, un adulte sur cinq est en prison. A la Nouvelle-Orléans, un homme #noir sur 14 est derrière les barreaux et un homme noir sur sept est soit en prison, soit en sursis, soit en liberté conditionnelle.

    (...)

    Un Etat qui compte pourtant un pourcentage bien plus faible de personnes incarcérées pour des crimes violents et un pourcentage bien plus élevé de personnes derrière les barreaux pour des infractions liées à la drogue.

    « Certaines personnes sont extrêmement investies dans la préservation du système actuel et pas seulement des shérifs, mais des juges et des procureurs », explique Burk Foster, ancien professeur à l’université de Louisiane. « Ils ne veulent pas entendre parler d’une baisse du nombre de détenus, même si la criminalité recule, car ils sont tous liés à un réseau qui les avantage financièrement et politiquement. »

    Au début des années 90, le taux d’incarcération était deux fois plus élevé qu’aujourd’hui, la Lousiane a été sommée par un tribunal fédéral de réduire sa population carcérale. L’Etat avait deux choix : enfermer moins de gens ou construire plus de prisons. Il a choisi la deuxième option en bâtissant des prisons privées et a décidé d’encourager les shérifs et les entreprises privées à construire des établissements pénitentiaires en leur promettant un retour sur #investissement.

    • #Chine
    • #États-Unis
    • #Iran
    • #Louisiane
    Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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  • @chd_d
    chd_d @chd_d 30/03/2014

    South - codycobb.com
    ▻http://www.codycobb.com/South

    #photographie #usa #louisiane #bayou

    chd_d @chd_d
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  • @reka
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 20/12/2013
    1
    @cela
    1

    L’évolution du cours du Mississippi au fil des siècles

    ►http://www.laboiteverte.fr/evolution-cours-mississippi

    Ces représentations des différents cours que le Mississippi a suivi depuis des siècles ont étés créés suite à une étude géologique du corps des ingénieurs de l’armée américaine en 1944.

    Chaque couleur représente le trajet que le fleuve empruntait à une époque différente.

    Vous pouvez télécharger toutes les plaques en haute résolution sur le site Pruned.

    http://www.laboiteverte.fr/wp-content/uploads/2010/08/evolution-cours-mississipi-meandres.jpg

    #cartographie #représentation #visualisation #misissippi #états-unis #louisiane #fleuves #grand_fleuves

    • #le Mississippi
    • #Mississippi
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
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  • @reka
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA 12/06/2013
    2
    @biggrizzly
    @02myseenthis01
    2

    More than 3,500 state health workers to be laid off under Louisiana privatization drive - World Socialist Web Site

    ▻http://www.wsws.org/en/articles/2013/06/12/loui-j12.html

    More than 3,500 state health workers to be laid off under Louisiana privatization drive
    By Tom Hall
    12 June 2013

    Louisiana’s Civil Service Commission voted 3-to-2 Monday to allow the privatization plans for four south Louisiana hospitals to go ahead. The measure will result in just over 3,500 layoffs of state employees, overturning the Civil Service protections covering the vast majority.

    #états-unis #santé #privatisation #louisiane

    • #Civil Service
    • #Tom Hall
    • #Louisiana
    • #south Louisiana
    Phil Reka docs & archives @reka CC BY-NC-SA
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  • @lucile
    Lucile @lucile CC BY-NC-SA 7/02/2013

    ▻http://vimeo.com/5262516

    Un mini docu réalisé par un jeune ethnomusicologue sur la musique dans la prison fédérale « Angola » en Louisiane.

    #prison #Louisiane #musique

    • #Angola
    • #Louisiane
    Lucile @lucile CC BY-NC-SA
    • @lucile
      Lucile @lucile CC BY-NC-SA 7/02/2013

      ▻http://www.thestranger.com/seattle/back-to-angola/Content?oid=284711

      Lucile @lucile CC BY-NC-SA
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  • @lucile
    Lucile @lucile CC BY-NC-SA 4/02/2013

    Le Figaro - International : En Louisiane, des loups formés pour garder une prison d’Etat
    ▻http://www.lefigaro.fr/international/2012/08/02/01003-20120802ARTFIG00407-en-louisiane-des-loups-formes-pour-garder-une-pri

    Une fois formés à leur mission de sécurisation de l’enceinte de la prison, les chiens-loups sont capables de garder les grilles électrisées hautes de 4 mètres qui font le tour des sept complexes du centre. Si les évasions sont rares, le risque existe, et Burl Cain, le directeur de la prison, le sait. « Il me faudrait cent officiers pour couvrir les ruisseaux, les rivières et les routes. Je dois payer tous ces gens en heures supplémentaires », explique-t-il, avant d’ajouter qu’une journée de recherche d’un évadé coûte plus de 15.000 euros. Chaque animal doit couvrir plus de 300 mètres de terrain au-delà des grillages et le fait plus rapidement qu’un gardien en voiture qui n’a pas développé les mêmes facultés olfactives qu’un chien-loup formé. « Vous pouvez toujours courir, mais ils vous rattraperont », admet un détenu à vie, Lou Cruz.

    #prison #Louisiane #USA

    • #Louisiane
    Lucile @lucile CC BY-NC-SA
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  • @lucile
    Lucile @lucile CC BY-NC-SA 4/02/2013
    3
    @moderne
    @kassem
    @odilon
    3

    ÉTATS-UNIS • En Louisiane, les prisonniers rapportent gros | Courrier international
    ▻http://www.courrierinternational.com/article/2012/05/31/en-louisiane-les-prisonniers-rapportent-gros

    ❝Au début des années 1990, alors que le taux d’incarcération était deux fois moins élevé qu’aujourd’hui, la Louisiane s’est retrouvée sommée de réduire sa surpopulation carcérale par un tribunal fédéral. L’Etat avait deux choix : enfermer moins de gens ou construire plus de prisons.

    Il a choisi la seconde option, non pas en bâtissant de nouvelles prisons d’Etat – il n’y avait pas d’argent pour ça. Il a choisi d’encourager les shérifs et les entreprises privées à construire des prisons en leur promettant un retour sur investissement. Les incitations financières étaient si alléchantes et les emplois dans l’univers carcéral si recherchés que de nouveaux centres de détention ont poussé comme des champignons dans toute la Louisiane. La surpopulation est devenue un lointain souvenir, et ce malgré l’explosion de la population carcérale.

    Aujourd’hui, les directeurs des prisons locales passent quotidiennement des appels téléphoniques à d’autres centres de détention à la recherche de condamnés pour remplir leurs lits. Les zones urbaines comme La Nouvelle-Orléans et Baton Rouge ont souvent trop de criminels condamnés, alors que les prisons rurales doivent importer des détenus pour survivre. Plus il y a de lits vides, plus l’exploitation est dans le rouge. En revanche, avec des taux d’occupation maximum et une gestion prudente des dépenses, un shérif peut employer les bénéfices dégagés pour son activité de maintien de l’ordre, en équipant ses adjoints de nouvelles voitures, d’armes flambant neuves et d’ordinateurs dernier cri. Les détenus, eux, passent des mois ou des années dans des dortoirs de 80 lits sans rien à faire et disposent rarement de possibilités de formation, avant d’être rendus à la société avec 10 dollars et un ticket de bus.

    #USA #prison #Louisiane

    • #États-Unis
    • #Louisiane
    Lucile @lucile CC BY-NC-SA
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 4/02/2013

      #business

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @kassem
      Kassem @kassem CC BY-NC-SA 5/02/2013

      ▻http://www.aclu.org/blog/criminal-law-reform/senator-leahy-says-no-mandatory-minimums-will-congress-listen

      The current cost of federal incarceration per prisoner is roughly $28,000 a year, money that could be spent on important priorities such as improving schools and healthcare.

      Kassem @kassem CC BY-NC-SA
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