Drôme : les agriculteurs et les forestiers en rêvaient, les loups l’ont fait - FNE Auvergne Rhône Alpes
▻https://www.fne-aura.org/communiques/region/drome-les-agriculteurs-et-les-forestiers-en-revaient-les-loups-lont-fait
En clair, les chasseurs admettent enfin que les loups drômois ont réussi à faire en 10 ans ce qu’eux n’avaient pas réussi à réaliser depuis plus de 30 ans au grand dam des agriculteurs et forestiers drômois qui, malgré la multiplication des battues, six mois par an, voyaient toujours autant de sangliers, de cerfs et de chevreuils dans leurs cultures et leurs parcelles forestières.
Les chasseurs confirment ainsi une belle réussite du loup à mettre à son crédit et leur propre échec à réduire les populations de « grand gibier » sans l’aide des loups.
La chasse au « grand gibier », en particulier dans la Drôme, génère un commerce particulièrement lucratif (4). Il n’est pas étonnant que les chasseurs drômois voient d’un très mauvais œil le retour du loup qui menace directement leur « chiffre d’affaires ».
Ils proposent à madame la préfète de la Drôme de tuer 100 (cent) loups par an dès l’année prochaine. De quoi remettre dans les cultures et dans les forêts du département des milliers de sangliers, cerfs et chevreuils supplémentaires… Pas sûr que cette idée réjouisse les agriculteurs et les forestiers drômois.
Taiga, the Last Nomads of Mongolia – documentaire de Hamid Sardar (Le cavalier mongol…)
Mongolian nomads’ ultimate dilemma | SLICE I Full documentary - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=_NcTKQmdKl8
une pure merveille !
Taiga, the Last Nomads of Mongolia – Dharma Documentaries
▻https://dharma-documentaries.net/taiga-the-last-nomads-of-mongolia
Like nomads everywhere Mongolian nomads are facing hard choices, and dwindling numbers, as the life becomes increasingly precarious and city life – however dull and un-free – is more stable and sustainable.
This film follows the life of the shephard Purevjav, one of the few remainding nomads living in the Taiga, or Boreal Forests of Mongolia. They live in symbiosis with wolves, who they both worship and hunt.
Purevjav is old now and his sons are increasingly frustrated by life as shephards, and are considering working in one of the numerous mining projects which are devouring the land in Mongolia.
Having lost too many sheep to wolf attacks Purevjav captures are raises the cubs of a mother wolf he has killed, intending to sell them for Chinese traditional medicine. The question is: can wolves really be treated as produce?
Le numéro 33-34 de la revue #Nunatak (version italophone)
La revue est disponible en ligne :
▻https://nunatak.noblogs.org/files/2020/05/n.33.34.inv_.prim2014.interni.pdf
Je mettrai ci-dessous des mots-clés et citations des articles...
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métaliste des numéros recensés sur seenthis :
►https://seenthis.net/messages/969908
Un’elvetica vendetta
#Marco_Camenisch #action_directe #résistance #justice
Marco Camenisch sur wiki:
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Marco_Camenisch
#anarchisme
Punk d’alta quota
#Rai_Ko_Ris #musique #punk #Népal #tourisme #développement
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- Come valutate l’influenza del turismo nella vita della popolazione nepalese: la considerate invasiva o un elemento capace di arricchire senza colonizzare il tessuto culturale del Paese?
Anche in questo caso la questione è da considerarsi in un contesto geopolitico. I turisti che vengono in Nepal sono per la maggior parte escursionisti, alpinisti o appassionati di trekking, ovvero persone che camminano e apprezzano le montagne, le colline e le comunità delle alture: non sono come i turisti che vengono in autobus alla torre Eiffel o al Vaticano, sono più umili e rispettano le popolazioni locali. Quando i turisti si inoltrano tra le montagne, spendono un po’ del loro denaro nei villaggi (per alloggiare e mangiare) e cercano di interagire con la popolazione. Con quel denaro la gente del luogo può costruirsi ponti, ambulatori, scuole comunitarie o qualunque altra struttura desideri o necessiti, e l’interazione con i turisti la porta a cambiare la propria mentalità nei confronti delle ragazze, delle donne o delle persone delle caste inferiori. Per questo credo che il turismo qui stia portando qualcosa di positivo. Il problema che abbiamo è rappresentato dalle ONG, sono loro i veri neo-colonialisti. Arrivano per portare sviluppo o assistenza ma difficilmente si spingono fino alle colline e alle montagne, spendono i loro soldi nella capitale e passano il loro tempo a organizzare seminari in hotel a cinque stelle. Il loro obiettivo è politico, visto che scelgono a quali progetti lavorare e come realizzarli, rendendoci dipendenti e succubi dei loro voleri politici ed economici. Le ONG pagano il loro personale nepalese meglio di qualsiasi altra impresa locale, pagano anche dieci volte di più per affittare case, comprare cibo, automobili, elettrodomestici e hanno creato una classe media nella capitale. Questa nuova classe media è ipercapitalista e con le sue comodità materiali è lontana anni luce dalle popolazioni delle alture, quindi si schiera dalla parte degli stranieri riguardo alla politica nazionale.
Il denaro non arriva mai alle montagne e viene utilizzato per retribuire gli stranieri o i ricchi autoctoni e coprire le spese di amministrazione e così tutti gli ’aiuti’ economici finiscono nella capitale per comprare prodotti stranieri destinati alle classi medio-alte, in modo che i soldi tornino ai paesi occidentali. Così non ci sono benefici per le popolazioni rurali, ma la creazione di un’éliste intercapitalista che osteggia gli obiettivi politici delle comunità della montagna e aiuti gli stranieri a garantire che le nuove leggi siano rigorosamente orientate verso i mercati e il capitalismo"
#capitalisme #classes_sociales #classe_moyenne
«In fin dei conti la vita è una lotta, e la tua comunità, comporta la volontà umana di sopravvivere»
ping @sinehebdo
La Prima Guerra Mondiale nel Nord dei Paesi Baschi
Cari amici di valle e di città
Citations :
«Quanto sta accadendo a noi è solo la cristallizzazione di una tendenza punitiva che attraversa diffusamente l’intera società, la quale, di fronte all’evidenza del suo fallimento, non ha altre risposte da dare che non comprendono manette, manganelli e filo spinato.»
(p.42)
«Benché l’ombra della legge giganteggi sui più, in questo mondo sempre più compresso tra cemento e reticolati, tra terre dei fuochi e basi militari, ci sarà sempre qualcuno disposto a ribellarsi.»
(p.42)
«Noi li lasceremo soli in quel triste mondo. Diserteremo la paura e guarderemo oltre. Accartocceremo i loro incubi come demoni di carta e continueremo a sognare, tra le sbarre, nei boschi, ovunque.»
(p.43)
#No_Tav #Val_Clarea #résistance #arrestation #procès #sabotage #luttes #Val_de_Suse
#Vajont, 9 ottobre 1963: strage di Stato. Tra ritagli di memoria e singolari analogie
#Suisse : « Les effectifs de loups augmentent de manière exponentielle » Yann Amedro/vajo - RTS
▻https://www.rts.ch/info/suisse/13283954-isabelle-germanier-les-effectifs-de-loups-augmentent-de-maniere-exponen
Cet été, les attaques de loups sur les bovins se multiplient dans le Jura et les Alpes vaudoises. La relative paix entre le grand carnivore et les humains semble menacée, car le prédateur s’est en partie adapté à son environnement.
La correspondante pour la Suisse romande du Groupe Loup Suisse, organisation s’engageant à faciliter la coexistence entre les humains et les grands carnivores indigènes dans le pays, Isabelle Germanier observe que les effectifs augmentent « de manière exponentielle ». En Suisse, les loups sont passés de 34 en 2015 à 180 en 2022.
« Forcément, quand il y a plus de loups, il y a plus d’attaques », note Isabelle Germanier, mercredi dans le 12h30 de la RTS. Le journal 24 heures explique que le loup s’est adapté à son environnement, « sans quoi il aurait déjà été exterminé », explique-t-elle.
Moins d’ovins dans le Jura vaudois
« Il y a beaucoup moins d’ovins dans la région du Jura vaudois », cite-t-elle en exemple. « En voyant que les proies étaient beaucoup plus volumineuses, le loup a pris l’habitude de garder des jeunes des années précédentes pour avoir une meute beaucoup plus grande afin d’attaquer des proies plus importantes. On observe à l’est de l’Europe que les loups arrivent à tuer des bisons quand ils sont en meute. »
Le canton de Vaud envisage donc d’abattre un des deux membres du couple géniteur de la meute du Marchairuz. « Le canton prévoit d’abattre le mâle, mais il se peut que ce soit la femelle qui mène les opérations. Les spécialistes sur place connaissent la meute, l’essentiel est de prélever le bon individu pour tenter de baisser la pression. Mais dans tous les cas, il n’y a aucune garantie de succès. On ne peut toutefois nier la souffrance des éleveurs et la situation actuelle ne fait que renforcer les extrémistes des deux côtés, ce qui est regrettable », expliquait il y a quelques jours le canton dans un communiqué.
« On essaie des choses »
Le nouveau conseiller d’Etat Vert Vassilis Venizelos avouait avoir fait « à contrecœur » la demande de régulation à l’Office fédéral de l’environnement.
« On essaie des choses », déclare Isabelle Germanier. « Si on tire des jeunes, c’est surtout pour éviter une dispersion dans d’autres meutes des mauvais comportements que les jeunes loups ont appris comme le détournement des moyens de protection. Ce n’est pas pour essayer de diminuer les pertes sur le lieu même des attaques. »
#loup #écologie #équilibre #nature #environnement #adaptation #animaux_domestiques #moutons #ovins #coexistence
En baie de Somme, des bébés phoques abandonnés à cause des touristes Allouville-Bellefosse (Seine-Maritime) et Saint-Valery-sur-Somme (Somme), reportage

De plus en plus de touristes se rendent dans la baie de Somme. Les associations de protection de la nature s’inquiètent des conséquences de cet afflux sur l’écosystème, en particulier sur les colonies de phoques.
Peut-on pâtir de sa mignonnerie ? Assurément, pense-t-on en plongeant son regard dans les grands yeux noirs des petits phoques veaux-marins (Phoca vitulina). Les voici étendus sur le carrelage délavé du centre de soins du Chene, à Allouville-Bellefosse (Seine-Maritime). Pelages humides, museaux fins et longues moustaches, Maloya, Pogo et Calypso sautillent gauchement en attendant leur repas.
Leurs cris s’intensifient à l’arrivée de leur soigneuse, Julia, les bras chargés d’une bouillie de poisson rosâtre. Revêtue d’une combinaison médicale, la jeune femme cale délicatement les petits phoques entre ses cuisses avant de les intuber pour leur faire ingurgiter la mixture. « Si on veut leur faire reprendre des forces, on n’a pas le choix, explique-t-elle. Ce ne sont pas des chiens, ils ne mangent pas dans une gamelle. Ce serait trop bien ! »

En tout, huit petits phoques ont été recueillis par le centre depuis le début de l’été. Tous ont été abandonnés par leurs mères encore allaitantes, très probablement après avoir été dérangés par des touristes. « Par curiosité, les gens viennent voir les phoques de près quand ils se reposent sur le sable. Les mamans ont peur et fuient dans l’eau, tandis que les bébés restent sur place », raconte Julia. À leur arrivée au centre de soins, la plupart étaient à peine plus gros que des chats. Quelques-uns avaient encore leur cordon ombilical.
« C’est désastreux, soupire une soigneuse, Louise. Certains touristes vont même jusqu’à les prendre dans leurs bras. Ça fait des orphelins. » Tous les petits ne survivent pas à cette séparation forcée. Deux jeunes recueillis par le centre après avoir été manipulés par des humains sont déjà morts cette année. « Il y en a un qui est parti dans mes bras », souffle Julia. Elle ironise : « Il faudrait qu’ils aient l’air plus féroce. Peut-être que l’on s’en approcherait moins. »

« Il faudrait qu’ils aient l’air plus féroce. Peut-être que l’on s’en approcherait moins. » © Tiphaine Blot / Reporterre
Les pensionnaires du Chene sont nés à 130 kilomètres de là, sur les côtes picardes de la baie de Somme (Hauts-de-France) : d’immenses étendues de sable cernées de salicorne, sans cesse dénudées et rhabillées par la mer. Le tourisme a commencé à se développer dans la région au cours des années 1980.
Il représente aujourd’hui une véritable manne : plus de 2 millions de visiteurs arpentent chaque année ses plages et ses prés salés, générant plus de 2 000 emplois et 160 millions d’euros de revenus, selon les chiffres de Somme Tourisme. L’agence vante un patrimoine naturel « exceptionnel », pouvant être consommé « à tout moment de l’année », comme l’expliquait son directeur François Bergez aux Échos, en 2020.
Boules à neige et porte-clés
La colonie locale de phoques, qui regroupe environ 400 veaux-marins (Phoca vitulina) et 100 phoques gris (Halichoerus grypus), a grandement contribué à l’essor de cette industrie. À Saint-Valery-sur-Somme, d’où partent la plupart des expéditions « nature », les phocidés sont partout. Déclinés en boules à neige, en peluches ou en porte-clés, des bébés phoques au sourire malicieux et au regard farceur inondent les vitrines des buralistes et des marchands de souvenir.
Jusque dans les toilettes des restaurants, des affiches promettent une expérience « unique » à la rencontre des mammifères marins. Sur les quais bondés, tous guettent l’animal, appareil photo en bandoulière. En mer, les conducteurs de bateaux touristiques se pressent devant les bancs de sable où se reposent les phocidés pour expliquer à leurs clients, micro en main, comment ils vivent.

La situation agace autant qu’elle inquiète Patrick Thiery, président de l’association de protection de l’environnement Picardie Nature. « La Baie de Somme est quasiment présentée comme un parc animalier gratuit », regrette-t-il. Depuis que l’endroit a été labellisé « Grand Site de France », en 2011, les activités commerciales liées à la nature ont explosé dans les zones où vivent les oiseaux et les phoques. « Il y a des guides à pied, des trottinettes électriques, des fat bikes, des chevaux, des pirogues, des bateaux à moteur… Quand on additionne tout ça, on arrive à un cumul d’activité, à marée basse et à marée haute, pile au moment où ils se reproduisent. Il n’y a aucun répit. »
Aucune étude d’incidence n’a été réalisée pour évaluer les effets cumulés de ces activités sur l’écosystème, regrette Patrick Thiery. Le ballet incessant d’êtres humains aux alentours des bancs de sable est pourtant susceptible de stresser la faune sauvage. Même s’il est interdit d’approcher les phoques à moins de 300 mètres, les bénévoles de Picardie Nature observent fréquemment des promeneurs s’arrêter pour les caresser ou prendre des selfies avec eux.
Des dérangements aux lourdes conséquences
« Les phoques sont capables d’apprendre ce qui peut être une source de dérangement ou non », signale Cécile Vincent, enseignante-chercheuse au Centre d’études biologiques de Chizé et spécialiste des phoques. Elle évoque l’exemple d’un site de reproduction anglais, situé juste à côté d’une piste de décollage d’avions de la Royal Air Force. « Il y a une pollution sonore énorme, mais les phoques s’y sont habitués, parce qu’ils savent que personne ne viendra les toucher. » En Baie de Somme, où les humains circulent librement, les phoques ne peuvent avoir cette certitude. Par peur, il arrive qu’ils se jettent à l’eau à leur approche.
« Ce n’est pas bon pour eux pour des questions de thermorégulation, poursuit Cécile Vincent. S’ils le font une seule fois, ce n’est pas dramatique. Le problème est la répétition. Les phoques sont des animaux homéothermes. Ils vivent dans un environnement plus froid que leurs corps, qui doit rester à environ 37 °C. Sous l’eau, l’environnement est beaucoup plus froid, et la perte de chaleur est beaucoup plus importante que dans l’air. S’ils vont fréquemment dans l’eau pour fuir les dérangements, ils perdent de l’énergie. » Les mères risquent également de ne pas retrouver leurs petits à leur retour sur terre. Cela peut « clairement » faire baisser les effectifs, selon la chercheuse.

Pour le moment, précise-t-elle, la colonie se porte bien. Mais le tourisme s’ajoute à d’autres menaces liées aux activités humaines, comme le changement climatique, la diminution des stocks de poisson, ou encore les captures accidentelles de phoques par les pêcheurs. « On ne connaît pas les effets de ces impacts cumulés, souligne Cécile Vincent. Il faut avoir une approche prudente, sans forcément tout bloquer. »
Chaque année, environ 15 phoques en détresse — soit 10 % des nouveaux-nés — sont recueillis par les bénévoles de Picardie Nature, puis placés au centre de soins du Chene ou de la Ligue de Protection des Animaux (LPA) de Calais. « Mais si on n’était pas là pour effectuer des patrouilles et prévenir les dérangements, ils seraient 30 ou 40 », estime Patrick Thiery.

Les phoques ne sont par ailleurs pas les seuls à pâtir de l’afflux de visiteurs. Le piétinement des passants peut endommager les plantes. Les oiseaux, dont certains nichent sur les plages, peuvent également être perturbés par les activités touristiques. « Quand il y a des vols de montgolfière à basse altitude, les brûleurs font un boucan du diable, et les oiseaux s’envolent », raconte Patrick Thiery.
Le président de Picardie Nature dénonce un « déséquilibre flagrant » entre les revenus générés par l’exploitation touristique de l’écosystème et les moyens alloués à sa protection. « Toutes ces activités génèrent des centaines de milliers d’euros de chiffres d’affaires, tandis que nous, on rame pour organiser une surveillance estivale et trouver des gîtes pour loger nos bénévoles. »
Chaque été, l’association se démène avec une petite dizaine de volontaires pour sensibiliser des centaines de milliers de touristes. « Ce n’est pas idéal. » Le centre de sauvegarde du Chene peine lui aussi à joindre les deux bouts. La prise en charge d’un jeune phoque coûte plus de 2 000 euros. « On est soutenus par les collectivités, mais pas autant que nous devrions l’être », estime Alain Beaufils, son responsable.
« On subit les bons vouloirs des politiques et des financeurs »
Le syndicat mixte Baie de Somme-Grand littoral picard, qui gère la réserve, plaide également un manque de moyens financiers et humains. Il ne dispose pour le moment que de deux gardes assermentés pour surveiller plusieurs milliers d’hectares. « On subit les bons vouloirs des politiques et des financeurs, confie Alexandre Quénu, la conservatrice de la réserve naturelle. Arriver à maintenir et justifier les postes de chacun, c’est un combat permanent. On serait plus confortables avec une ou deux personnes supplémentaires. »
Patrick Thiery, de Picardie Nature, défend depuis plusieurs années le principe d’une écotaxe, qui serait prélevée auprès des entreprises touristiques, puis reversée à ceux qui protègent la réserve. Les discussions avec les gestionnaires de la réserve n’ont pour le moment pas abouti. Seules quelques avancées ont été réalisées dans le domaine de la communication. Somme Tourisme s’est engagée à ne plus utiliser d’images de phoques en gros plan dans ses supports, afin de ne pas donner l’impression aux visiteurs qu’il est possible de les approcher de près.
L’agence essaie également de développer l’offre touristique dans les terres afin de réduire la pression sur le littoral. « Mais on ne peut pas obliger nos partenaires institutionnels et les prestataires privés à ne pas communiquer sur le phoque, précise Dorothée Maréchal, responsable du pôle développement de la performance. C’est plus vendeur qu’une plante, ils essaient forcément d’utiliser cette image-là. »

D’autres manières de cohabiter avec les phoques restent à inventer. Picardie Nature anime chaque année des points d’observation à la longue vue, grâce auxquelles les phocidés peuvent être observés sans être dérangés. Julia, du Chene, suggère d’interdire certaines plages au public lors de la période de reproduction des phoques. Une telle mesure semble encore loin. En attendant, les soigneurs réparent les pots cassés.
Sur les bords de la piscine du Chene, Julia apprend à ses protégés à manger des poissons entiers. Salsa, Boogie et Hip semblent en bonne voie. Les petits phoques se trémoussent dans l’eau jusqu’aux jambes de la soigneuse, puis bondissent pour attraper les harengs qu’elle leur tend. S’ils survivent, ils seront relâchés à l’automne, lorsqu’ils auront atteint 35 kilos. D’ici là, les parkings se seront vidés. La baie résonnera d’autres bruits que de ceux des touristes.
Notre reportage en images : Le lien ▻https://reporterre.net/En-baie-de-Somme-des-bebes-phoques-abandonnes-a-cause-des-touristes
Le numéro 5 de la revue #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...
métaliste des numéros recensés sur seenthis :
►https://seenthis.net/messages/926433
Promenons-nous dans les bois. Pendant que le #loup n’y est plus
Une citation...
« Contrairement à l’idée qu’a imposée par la suite la bourgeoisie à travers l’histoire officielle, les #lois_Ferry n’avaient pas pour but l’#émancipation des #enfants de prolétaires. Il s’agissait tout au contraire d’en faire de ’#bons_citoyens' capables d’obéir, de comprendre les ordres et de les exécuter ».
(Ysengrin, 2019/20, p.14)
Nicole écoute aux portes. Entretien à propos de radios, d’animaux et d’un bout du #Valgaudemar
#radio #téléphone_portable #tourisme #alpage #vallée_du_VAlgaudemar #bergers #élevage #Les_Portes #exode_rural #pastoralisme #France
La fin du monde, l’eau et le feu
#barrage #Gleno #histoire #barrage_hydro-électrique #Dezzo_di_Colere #énergie #Val_Camonica #Vallée_de_Scalve #Val_Scalve #lac_d'Isao #procès #Virgile_Vigano #La_Ponte_Abiate #justice #Vigano #industrie_textile (#coton) #responsabilité #femmes #injustice #fascisme
–-> original publié en italien :
▻https://nunatak.noblogs.org/post/2018/09/21/nunatak-n-51-52-estate-autunno-2018
#Transhumances. Une revue saisonnière (1978-1990)
#saisonniers #tourisme #travailleurs_saisonniers #travail #syndicats #conventions_collectives #grève #histoire #Nuits_Blanches_des_saisonniers #Festival_international_des_saisonniers #culture_touristique #revue
Une citation :
« A la fin du XXe siècle, c’étaient les militaires qui sauvaient les migrants, alors que les Piémontais franchissaient des cols de haute altitude à toutes les époques de l’année, partant du pays ou y revenant.
En #Ubaye, il y avait le lieutenant Trémeau qui était dans un poste militaire. Il appartenait au #CAF, comme beaucoup d’autres militaires. Il avait eu l’idée de construire un #refuge au #col_Sautron, où, si l’on en juge par le registre des décès de la paroisse italienne, au moins soixante-quinze migrants italiens sont morts. Plus près d’ici au #col_Agnel, quand le refuge a été occupé par les militaires dans les années 1890, les soldats voyaient passer des migrants à tout moment. Ils faisaient un peu buvette, moyennant finance. Quand on leur signalait des voyageurs, ils avaient un cor pour appeler, ou alors ils tiraient au fusil pour donner la direction du refuge. Ils ont recueilli des familles entières. Ce côté humain des événements n’empêchait pas, plus au sud, à Marseille notamment, les manifestations xénophobes »
(propos recueillis par Cyrille, p.43)
#xénophobie #migrations #frontières #frontière_sud-alpine #histoire
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Des livres aux #éditions_transhumances :
– Venus d’ailleurs (sur le panorama de l’immigration dans le Briançonnais de 1850 à 2000)
– L’autre versant (traite de l’émigration piémontaise-italienne)
– Versant de l’autre (côté #L'Argentière, immigration turque)
– D’Est en Ouest (à propos des migrants venus d’Europe de l’Est à Gap)
– Des pommes dans les mains (à propos des saisonniers de l’#arboriculture)
Imbroglio sur le #Markstein. Une histoire d’#arnica dans les #Vosges
#cueillette_sauvage #appropriation #cueillette #or_des_Vosges #laboratoires_pharmaceutiques #saisonniers #travail_saisonnier #cosmétique #Boiron #Bleu_Vert_Vosges #Weleda #Lehning #Parc_naturel_régional_des_Ballons_des_Vosges #AVEM #Vosges_Développement #homéopathie #allopathie #médecine #médicaments #économie #tourisme #cueillette_intensive #extractivisme #pillage
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Quelques références citées dans l’article :
Vosges : la cueillette de l’arnica, or jaune des montagnes, très surveillée
▻https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/vosges-la-cueillette-de-l-arnica-or-jaune-des-montagnes-tres-survei
Arnica montana
▻http://planteetplanete.org/continents/europe/documentaire-sur-larnica
▻https://vimeo.com/9761757
Cueillir la montagne - a travers landes, patures et sous-bois
Voyage, voyage ! Inteview de l’#Office_de_l'antitourisme
Un loup identifié dans les monts d’Arrée, une première depuis plus d’un siècle - Bretagne - Le Télégramme
▻https://www.letelegramme.fr/bretagne/un-loup-identifi-e-dans-les-monts-d-arree-une-premiere-depuis-plus-d-un
Un loup a été filmé mercredi à Berrien, dans les monts d’Arrée. L’animal n’avait plus été repéré dans le Finistère depuis plus d’un siècle.
« Dans la journée du mercredi 4 mai, un grand canidé a été filmé, par un appareil automatique, sur la commune de Berrien, dans les monts d’Arrée, dans le département du Finistèr », expliquent les services de la préfecture dans un communiqué.
Si la présence du loup dans le Finistère est une première depuis plus d’un siècle, l’espèce est connue pour sa grande capacité de dispersion. Ainsi, depuis le retour du loup en France dans les Alpes du Sud en 1992, l’espèce s’est installée sur les principaux massifs montagneux français. Elle est ponctuellement mais régulièrement aperçue sur des territoires éloignés du cœur de population alpin, comme ça a été le cas dans les départements de la Vendée, la Charente-Maritime, la Loire-Atlantique ou le Calvados.
Ce type d’observation d’un animal seul et éloigné des zones où l’espèce est installée est caractéristique des individus en phase de dispersion, phénomène qui intervient deux fois dans l’année, au printemps et à l’automne. À l’automne, les jeunes nés au printemps prennent pleinement leur place au sein du groupe, contraignant d’autres individus à quitter la meute pour chercher un nouveau territoire où s’établir. Au printemps, les subadultes qui ne peuvent se reproduire au sein des meutes quittent leur territoire de naissance en quête d’un partenaire sexuel. Ces individus en phase de colonisation peuvent parcourir plusieurs centaines de kilomètres avant de se fixer, et ceci en quelques mois… Avec une distance de dispersion record pouvant dépasser les 1 500 km depuis le lieu de naissance.
Rapide et discret
Le système de colonisation par « bonds » est caractéristique du loup. Le nouveau territoire d’installation peut être séparé de la meute d’origine de plusieurs dizaines, voire centaines de kilomètres, laissant des espaces vides qui peuvent être colonisés par la suite. Ceci explique notamment certaines observations isolées, loin des zones de présence permanente connues. Ces individus en phase de dispersion peuvent séjourner plusieurs mois dans un secteur avant de le quitter. La rapidité de déplacement et la discrétion de cette espèce d’un point à un autre fait que l’espèce peut facilement passer inaperçue le long de son trajet de dispersion.
À ce stade, cette observation dans le Finistère ne permet pas d’affirmer que le loup s’installe dans le département. La capitalisation des informations dans le temps est nécessaire pour évaluer l’évolution de la situation.
L’Office français de la biodiversité dispose d’un maillage territorial d’agents spécialement formés à la reconnaissance des indices de présence du loup et aux expertises de constats d’attaques, y compris dans les départements bretons où la présence de loup n’avait jamais été avérée jusqu’à présent.
Toute observation suspecte de grand canidé doit être rapidement signalée au service départemental compétent de l’OFB 29 au 02 98 82 69 24 ou par mail à sd29@ofb.gouv.fr
Le #loup : comment sortir du « pour » ou « contre » ?
La question du loup est bien trop complexe pour être répondue par « pour » ou « contre ». Mais comment sortir de cette dualité ?
▻https://www.youtube.com/watch?v=lP9UDAWx9Ik&list=PLQj84RQkFU-OKOnsi_ZpPpr8cDQTqK0GE&index=1
Le loup rouge est au bord de l’extinction pour la deuxième fois | National Geographic
▻https://www.nationalgeographic.fr/animaux/le-loup-rouge-est-au-bord-de-lextinction-pour-la-deuxieme-fois
Ils ne sont plus que vingt. Les loups les plus menacés du monde sont retranchés dans une unique région qui s’étend de la rivière Alligator au refuge national de Pocosin Lakes, dans l’est de la Caroline du Nord.
Mieux connu sous le nom de « loup d’Amérique », le loup rouge (Canis rufus) est l’unique superprédateur dont l’aire de répartition naturelle se trouve exclusivement aux États-Unis (du Texas à la Nouvelle-Angleterre). Petit à petit, la chasse a restreint l’habitat de ces loups, jusqu’à ce qu’on les déclare éteints en 1980. Dans le cadre d’une expérience révolutionnaire (et couronnée de succès), huit loups élevés en captivité ont été réintroduits en Caroline du Nord en 1987 et ont fini par engendrer une population de plus de 100 individus. Mais ils ont été décimés par le braconnage et les différentes politiques mises en œuvre par le Fish and Wildlife Service (FWS), l’agence fédérale américaine en charge de la faune.
#Belgique : 15 daims tués sans doute par un loup dans le parc de loisirs Hengelhoef
▻https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2021/10/24/15-daims-mordus-a-mort-sans-doute-par-un-loup-dans-le-parc-anima
Dans le parc de la zone de loisirs Hengelhoef, dans la commune limbourgeoise de Houthalen-Helchteren, 15 daims ont été retrouvés morts. Le bourgmestre Alain Yzermans a confirmé l’information. Les cervidés ont probablement été mordus à mort par un ou plusieurs loups
"Il y a deux carcasses et les autres daims ont été mordus à mort", a déclaré Alain Yzermans. Tout semble désigner le loup. "Les spécialistes supposent que c’est bien l’œuvre du loup. La manière d’aborder et les morsures ont été examinées", ajoute-t-il.
Les 30 à 35 cervidés restants du parc sont désormais regroupés sur une zone plus petite dont la clôture est à présent « à l’épreuve des loups". "L’équipe est là et les habitants de la commune ont mis en place des clôtures spéciales afin que nous soyons protégés contre une éventuelle nouvelle attaque dans les prochains jours", a déclaré le bourgmestre.
"C’est très triste que cela se reproduise après plusieurs attaques ces dernières semaines Nous devrons réfléchir à la manière dont nous pourrons mieux protéger ces prairies à l’avenir", conclut Alain Yzermans. "Cela nécessite une approche ferme."
Au moins dix loups vivent dans le Limbourg
Au moins dix loups sont présents dans le Limbourg : six louveteaux, deux âgés de deux ans et deux adultes, ont indiqué mardi les bourgmestres des communes concernées, la ministre flamande de la Nature, Zuhal Demir (N-VA), et l’Agence flamande Nature et Forêts. Le décompte a été effectué à l’aide de photographies.
#Loup #Loups #Nature #Ecologiste #ecologie #écologie #EELV #Verts #mort
Les loups ont toujours inspiré admiration, adoration et peur à travers le monde. Mais combien d’espèces existe-t-il ? Découvrez tout sur cet animal mystérieux.
National Geographic
▻https://video.twimg.com/amplify_video/1381957738587111424/vid/640x360/Qzkq4x849ANFdRoO.mp4?tag=14
#loup
Monsieur et Madame Union européenne voyagent en Turquie | KEDISTAN
▻http://www.kedistan.net/2021/04/07/union-europeenne-turquie
La Turquie, accusée d’une faute protocolaire sexiste.
▻http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/la-turquie-accusee-dune-faute-protocolaire-sexiste
La Turquie, est accablée par les critiques après l’affront protocolaire ressenti par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, mais rejette la faute sur l’UE. Ankara affirme que la disposition des fauteuils, au cœur de la polémique, a été suggérée par la partie européenne. L’affaire a suscité des réactions indignées en Europe.
Dessin de Mutio pour #Urtikan.net
KURDES : À QUOI JOUE L’ÉTAT FRANÇAIS ?
▻https://www.nantes-revoltee.com/kurdes-a-quoi-joue-letat-francais
Accueil glacial pour l’afflux de migrant.es aux portes de l’Europe
▻http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/accueil-glacial-pour-lafflux-de-migrants-aux-portes-de-leurope
Étrangers sur l’alpage
Avec Étrangers sur l’alpage, Roselyne Bertin ouvre aux jeunes lecteurs le monde de la vie des bergers et de leurs troupeaux de moutons sur un alpage des Hautes-Alpes le temps d’un été.
Ce roman fort est aussi un roman profondément humain, qui dénonce les #préjugés et l’#intolérance.
Etrangers sur l’alpage, s’adresse aux jeunes avec deux thèmes forts de l’actualité :
– les migrants qui passent d’Italie vers la France dans les Hautes-Alpes par la frontière surnommée la frontière de tous les dangers ;
– le loup présent dans les Hautes Alpes qui fait des ravages dans les troupeaux de moutons.
« Chaque année, quand arrivent les vacances, Germain a un job d’été tout trouvé : aide-berger au #col_des_Thures. Le troupeau de moutons, les chiens, la liberté en pleine montagne, la belle vie ! Une vie qu’il adore, un métier qui plus tard, pourrait être le sien.
La belle vie ? Et si ça n’était pas si simple ? Si les menaces qui pesaient sur l’#alpage, tellement paisible d’habitude ? Ces empreintes autour de l’abreuvoir, Germain les a vues. Ou les as imaginées peut-être ... Cet inconnu arrivé à la bergerie avec l’orage et dont la chienne Papou ne ferait qu’une bouchée, Germain est prêt à ...prêt à quoi ?
Cet été-là bouleverse à jamais la vie de Germain. »
▻https://www.leseditionsdumontblanc.com/fr/medias/etranger-sur-l-alpage-n20
#migrations #rencontre #frontières #livre #montagne #loup #asile #MNA #mineurs_non_accompagnés #Hautes-Alpes #frontière_sud-alpine #Roselyne_Bertin #Etrangers_sur_l'alpage #bergers #Alpes #France #livre_jeunesse #asile #réfugiés #jeunes
Green bridges in Germany are keeping a growing gray wolf population — and their prey — safe
https://massivesci.com/notes/gray-wolf-germany-green-bridge-wildlife
Road accidents account for over 75 percent of all known wolf mortality in Germany
Au #Haut-Karabakh, les identitaires français jouent à la guerre des civilisations
Des groupes #identitaires français profitent du conflit au Haut-Karabakh pour se fédérer sous une #identité_religieuse. Leur engagement affiché en faveur de l’#Arménie consiste surtout à mettre en scène un affrontement entre l’#islam et la #chrétienté, quitte à faire le jeu d’Erdogan.
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/220121/au-haut-karabakh-les-identitaires-francais-jouent-la-guerre-des-civilisati
#extrême_droite #religion #SOS_Chrétiens_d'orient #France #Caucase #Arménie #grand_remplacement #Turquie #Erdogan #Azerbaïdjan #Zouaves_Paris #Marc_de_Cacqueray-Valmenier #Zouaves #Choc_des_civilisations #Samuel_Huntington #Huntington #Stéphane_Ravier #action_humanitaire #humanitaire #Manif_pour_tous #aide #Solidarité_Arménie #Jean-Eudes_Gannat #identité_chrétienne #Kosovo #guerre_du_Kosovo #foi #guerre_des_civilisations #Defend_Europe #Génération_Identitaire (#GI) #Jérémie_Piano #propagande #identitarisme_religieux #Loups_gris #extrémisme #mythe
Amazing Map Uses GPS Locations to Show How Territorial Wolf Packs Are
In a recent post by the Voyageurs Wolf Project, they demonstrate how territorial wolf packs are through the mapping of 68,000 individual GPS locations from 7 wolves in different packs from the summer of 2018. They explain:
Each wolf’s collar took locations every 20 min (with the exception of the northernmost pack which took locations every 4 hr starting in October) for the duration of the summer. The last photo of the post shows the name and territory of each pack. There are a few packs that we have had collared in the past 2 years that we were not able to get GPS-collars on this year.
This detailed GPS-data is incredibly valuable for understanding pack boundaries and also for our predation research. We visited every spot these wolves spent more than 20 minutes to determine if the wolves made a kill. This required an estimated 5,000 miles of hiking this past summer from our field crew!
The Voyageurs Wolf Project (▻https://www.facebook.com/VoyageursWolfProject) studies wolves and their prey (moose, deer, and beavers) during the summer in and around Voyageurs National Park in Minnesota.
▻https://twistedsifter.com/2019/01/gps-map-shows-how-territorial-wolf-packs-are
Daily chart - The Trump administration takes grey wolves off the endangered list | Graphic detail | The Economist
▻https://www.economist.com/graphic-detail/2020/11/20/the-trump-administration-takes-grey-wolves-off-the-endangered-list
IT WAS NOT just human candidates such as Joe Biden and Donald Trump who were on the ballot on November 3rd: so were wolves. Coloradans narrowly approved a measure to reintroduce grey wolves to the state by 2023. This latest instalment in America’s wolf wars follows a decision by the Trump administration on October 29th to remove the grey wolf from the country’s endangered-species list. That sounds like a victory for conservation, signalling that wolves no longer need government help to thrive in the wild. Yet the decision has riled conservationists, and pitted them against the United States Fish and Wildlife Service (USFWS), the agency responsible for enforcing the country’s Endangered Species Act (ESA), which protects vulnerable animals. Why has the decision raised hackles among scientists?
#états-unis #loups #biodiversité #environnement #écologie #endangered_species
Ratonnades anti-arméniennes organisées par des fascistes turcs – ACTA
▻https://acta.zone/ratonnades-anti-armeniennes-organisees-par-des-fascistes-turcs
Les participants à ces expéditions punitives n’ont pas fait mystère de leur appartenance aux Loups Gris (ou a minima de leur sympathie pour cette organisation). De quoi parle-t-on ?
Les #Loups_Gris sont une organisation armée néo-fasciste, anti-communiste et panturque, fondée à la fin des années 1960 par Alparslan Türkeş (ancien colonel de l’armée turque et hitlérien revendiqué). Ils se signalent par un virulent racisme anti-arménien, anti-kurde, anti-grec et antisémite. Leur signe de ralliement – pouce, majeur et auriculaire joints – est clairement identifiable (voir image d’illustration). En cinquante ans d’existence les Loups Gris se sont rendus responsables de la mort de plusieurs milliers de personnes à travers des assassinats et massacres visant en particulier les membres des minorités ethniques, les syndicalistes, militants de gauche et combattants révolutionnaires – sur le sol turc aussi bien qu’à l’étranger.
(...)
Les médias français, dans leur couverture des événements d’hier soir à Dijon, se sont la plupart du temps contentés d’évoquer sans plus de précisions des « groupes de Turcs » déambulant dans les rues en criant « Allah Akbar » le soir de l’attentat islamiste ayant coûté la vie à trois personnes au sein de la basilique Notre-Dame de Nice. Ce faisant ils invisibilisent, au profit d’une propagande islamophobe facile, la nature politique réelle de ces ratonnades et le contexte international dans lequel elles s’inscrivent.
Dans la région lyonnaise, des #violences en écho au conflit du #Haut-Karabakh
Mercredi, des ultranationalistes turcs ont voulu en découdre avec la communauté arménienne dans l’Isère et le Rhône. Plusieurs enquêtes sont ouvertes.
▻https://www.liberation.fr/france/2020/10/29/dans-la-region-lyonnaise-des-violences-en-echo-au-conflit-du-haut-karabak
#Lyon #violence #Arménie #communauté_arménienne #Arméniens #France #pogroms #Vienne #pro-arméniens #pro-turcs #rixe #opération_escargot #paix #raid #Décines #Loups_gris #diaspora_arménienne
Manières d’être vivant : Enquêtes sur la vie à travers nous - Babelio
▻https://www.babelio.com/livres/Morizot-Manieres-detre-vivant-Enquetes-sur-la-vie-a-trav/1204384
Très chouette #livre, une analyse sensée et sensible
Imaginez cette fable : une espèce fait sécession. Elle déclare que les dix millions d’autres espèces de la Terre, ses parentes, sont de la “nature”. À savoir : non pas des êtres mais des choses, non pas des acteurs mais le décor, des ressources à portée de main. Une espèce d’un côté, dix millions de l’autre, et pourtant une seule famille, un seul monde. Cette fiction est notre héritage. Sa violence a contribué aux #bouleversements_écologiques. C’est pourquoi nous avons une bataille culturelle à mener quant à l’importance à restituer au vivant. Ce livre entend y jeter ses forces. En partant pister les #animaux sur le terrain, et les idées que nous nous faisons d’eux dans la #forêt des savoirs. Peut-on apprendre à se sentir vivants, à s’aimer comme vivants ? Comment imaginer une politique des #interdépendances, qui allie la #cohabitation avec des #altérités, à la lutte contre ce qui détruit le tissu du vivant ? Il s’agit de refaire connaissance : approcher les habitants de la Terre, humains compris, comme dix millions de manières d’être vivant.
A Décines, dans la banlieue de #Lyon, l’ombre des « #Loups_gris », des ultranationalistes turcs, sur les #Arméniens
Par Christophe Ayad // REPORTAGE // Publié hier à 10h15, mis à jour hier à 11h09
Dans cette ville de la métropole de Lyon, le groupuscule a semé la panique, le 24 juillet, au cours d’un rassemblement arménien. Son leader, Ahmet Cetin, originaire d’Oyonnax (Ain), devait comparaître, jeudi, devant le tribunal de Bourg-en-Bresse.
Le 24 juillet, au cœur d’un été déjà chargé, la France a échappé, sans même s’en rendre compte, à un drame qui aurait pu déchirer encore un peu plus le tissu fragile d’une société effilochée. A Décines, dans la banlieue de Lyon, des manifestants ultranationalistes turcs ont semé la panique dans une manifestation pro-arménienne, provoquant une réelle inquiétude dans une communauté installée dans la commune depuis bientôt un siècle et n’ayant jamais subi ce genre d’agression.
Décines, c’est une « petite #Arménie » entre Rhône et Saône. Sur 28 000 habitants, la commune compte aujourd’hui 5 000 Arméniens, dont un nombre important de nouveaux venus arrivés d’Arménie pour des raisons économiques et de Syrie ou d’Irak à cause des guerres. Au tout début des années 1920, la Lyonnaise de la soie artificielle est à la recherche de main-d’œuvre : un recruteur grec part à Thessalonique, où il embauche directement dans un camp de réfugiés des rescapés du génocide arménien. Dès 1932, la Maison de la culture arménienne ouvre ses portes, ainsi que, la même année, une église en face. Le long de la même rue, un monument en mémoire du génocide arménien de 1915 est inauguré en 1972, sur la place de la Libération. C’est le premier en Europe.
La même rue, rebaptisée « rue du 24-Avril-1915 » – jour du déclenchement du #génocide –, accueille également le Centre national de la mémoire arménienne (CNMA). C’est au pied du mémorial et tout près du CNMA que se tenait le rassemblement du 24 juillet. « Nous avions appelé à une manifestation pacifique et statique de solidarité avec l’Arménie agressée militairement par l’Azerbaïdjan », précise Sarah Tanzilli, 35 ans, membre du Comité de défense de la cause arménienne (CDCA).
« Tirs de mortiers »
Dans la nuit du 12 au 13 juillet, en effet, des heurts militaires ont opposé Erevan et Bakou, en conflit depuis 1991 sur le sort du Haut-Karabakh, une enclave peuplée d’Arméniens en territoire azerbaïdjanais. Pour la première fois, les accrochages se matérialisent par une incursion azerbaïdjanaise en territoire arménien, et non pas dans la seule région contestée du Haut-Karabakh. « Etant donné notre histoire, nous ne pouvons qu’être inquiets lorsque la sécurité de l’Arménie est menacée », plaide Sarah Tanzilli. D’autant que la Turquie est un soutien indéfectible de l’Azerbaïdjan, turcophone, face à l’ennemi arménien.
Quarante-huit heures avant la manifestation, un appel à une contre-manifestation est lancé sur les réseaux sociaux par Ahmet Cetin, une figure connue de la scène nationaliste turque de France, qui multiplie propos à l’emporte-pièce et déclarations d’allégeance au président turc, Recep Tayyip Erdogan. Le jeune homme est originaire d’Oyonnax (Ain), où la communauté turque, souvent originaire d’Isparta, est réputée pour ses idées nationalistes.
Le jour dit, les manifestants turcs débarquent en ville vers 18 h 30. Ils sont entre 50 et 150, selon les différentes sources. Sur la place de la Libération, quelque 500 Arméniens commencent leur rassemblement à 19 heures. A peine Sarah Tanzilli prononce quelques mots au micro qu’éclatent des « tirs de mortiers » – en fait, des pétards agricoles dont la déflagration est en effet effrayante. Ils ne causent aucun dommage, mais les manifestants sont terrorisés, d’autant que, sur les réseaux sociaux, plusieurs sonnent l’alerte aux Loups gris. Ce groupuscule paramilitaire ultranationaliste (MHP) sévit depuis les années 1970, tantôt avec l’accord tacite, voire les encouragements, du pouvoir turc, tantôt à son insu, contre « les gauchistes », les Kurdes et tous ceux qui dénigrent la grandeur turque.
Comme l’atteste une vidéo qu’Ahmet Cetin a mise en ligne, certains manifestants sont masqués, arborent l’insigne des Loups gris et font le signe de ralliement du mouvement avec leurs doigts en joignant le pouce, le majeur et l’annulaire, l’index et l’auriculaire dressés pour former le profil et les oreilles d’un loup. Sur cette même vidéo, ils scandent, en turc : « Nous sommes le commando turc ! »
D’après plusieurs témoins, que Le Monde n’a pas pu rencontrer, ces manifestants étaient armés de couteaux et de barres de fer. Deux couteaux auraient été retrouvés dans la boîte aux lettres d’un médecin. Les manifestants auraient aussi emprunté l’avenue Jean-Jaurès en criant : « Ils sont où les Arméniens ? », avant de s’en prendre à la boutique du cordonnier Arm-Ian, aux origines évidentes, épargnant son voisin, le kebab, sans savoir qu’il est en fait kurde.
« Pourquoi la police les a laissés arriver ? »
Interrogé par Le Monde, le cordonnier raconte : « Ils ont commencé à jeter des pierres et des pétards sur mon magasin. Avec mes amis, je les ai menacés avec un marteau et des outils, et ils se sont enfuis. Puis la police a débarqué et a lancé du gaz lacrymogène. C’est eux qui avaient peur plus que nous. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi la police les a laissés arriver en ville. Elle sait très bien que Décines est arménien et qu’il allait y avoir des problèmes. »
En effet, alors qu’une partie de la population se terre chez elle, de jeunes Arméniens sortent pour en découdre et la police doit s’employer à empêcher les deux groupes de s’affronter. Finalement, il n’y aura pas de confrontation directe, ni de blessé. Quatre Turcs arrêtés par la police font l’objet d’un rappel à la loi avant d’être libérés. L’affaire aurait pu en rester là, mais Ahmet Cetin continue de poster des messages inquiétants après la manifestation. Dans l’un d’entre eux, il déclare : « Que le gouvernement [turc] me donne 200 euros et une arme et je ferai ce qu’il y a à faire partout en France. » Il se plaint de la passivité des Turcs de Paris et de Strasbourg, pourtant plus nombreux mais « pas unis et pas soudés ». « A Lyon, nous, on gère », fanfaronne-t-il.
A Décines, le choc est réel. Jamais la communauté arménienne n’avait été directement ciblée. Même en mars 2006, lorsque le comité Talaat Pacha, une autre officine d’extrême droite turque, avait organisé une grande marche dans le centre de Lyon, avec 3 000 militants venus de toute l’Europe, contre l’inauguration prochaine d’un monument à la mémoire du génocide arménien place Antonin-Poncet. La marche, émaillée de slogans négationnistes et encadrée par un service d’ordre très agressif, avait affronté des groupuscules étudiants d’extrême gauche qui défilaient à l’époque contre le CPE.
Cagnotte de soutien
Très rapidement, le CDCA prend un avocat, Me Charles Consigny, et dépose deux plaintes : l’une pour « appels à la haine » et l’autre pour « attroupement en vue de fomenter des violences ». Le parquet se saisit de la première et décide de l’instruire en comparution immédiate. Placé en garde à vue le 17 août, Ahmet Cetin est interrogé par la police puis relâché. Son procès pour « appels à la haine raciale » est fixé dans l’après-midi de jeudi 17 septembre, au tribunal de Bourg-en-Bresse, le plus proche de son domicile.
Depuis son arrestation, M. Cetin a supprimé ses comptes sur les réseaux sociaux, mais des activistes arméniens ont archivé ses déclarations et vidéos – dont plusieurs nient la réalité du génocide arménien, ce qui, en France, n’est pas puni par la loi. Il a ouvert un nouveau compte Instagram, où sa communication est nettement plus contrôlée. Mercredi, il a appelé ses soutiens à ne pas se rendre au tribunal. En vue du procès, une cagnotte de soutien a recueilli 1 472 euros. Joint au téléphone, Ahmet Cetin, qui risque jusqu’à un an de prison, préfère ne pas s’exprimer avant le procès, tout comme son avocate, Me Marie Audineau.
De son côté, Jules Boyadjian, président du CDCA et frère de Sarah Tanzilli, souhaite ne pas en rester là et entend obtenir du ministère de l’intérieur la dissolution des Loups gris en tant que « groupement de fait ». Au-delà de Décines et de la communauté arménienne, l’incident du 24 juillet révèle au grand jour l’émergence d’une jeunesse franco-turque radicale islamiste et nationaliste, très minoritaire au sein des 200 000 Turcs de France mais très organisée et active : une jeunesse intolérante, négationniste, antisémite, antikurde et homophobe. « Cette jeunesse, qui a pu se sentir exclue par la société française, ne sort pas de nulle part, explique Pinar Selek, sociologue franco-turque, qui se présente comme « féministe et antimilitariste ». Elle est le fruit d’années de travail et de maillage associatifs. Elle a grandi dans un univers clos fait de cours de langue, de religion, de propagande télévisée et numérique. Ces jeunes ont un grand mépris pour leurs sociétés d’accueil et les valeurs européennes. Erdogan, en réussissant à marier le nationalisme jeune turc et l’islam ottoman, leur a fourni un contre-modèle fort. » Ce phénomène est présent dans toute l’Europe et la France n’y échappe pas. Mais l’alliance, depuis 2017, entre l’islamiste Erdogan et les ultranationalistes du MHP lui donne un tour franchement inquiétant. D’ailleurs, les actes antikurdes se multiplient ces dernières années dans toute l’Europe, y compris la France.
Culture en vase clos
L’un des principaux vecteurs de cette culture en vase clos, qui évoque fortement le « séparatisme » contre lequel le gouvernement Castex veut légiférer, est le Ditib, acronyme d’Union turco-islamique des affaires religieuses. Cette administration de l’Etat turc gère les lieux de culte à l’étranger – en Turquie, c’est le Diyanet – avec l’aide d’associations locales inféodées. « Sous Erdogan, le budget du Ditib a explosé, souligne la chercheuse Elise Massicard, politiste au CERI-Sciences Po et spécialiste de la Turquie. Les islamistes turcs ont toujours choyé la diaspora. Depuis qu’ils sont au pouvoir, c’est encore plus le cas. » M. Erdogan a multiplié les meetings en Europe, faisant des Turcs à l’étranger les « ambassadeurs » de leur pays et de sa vision du monde, très belliqueuse depuis cinq ans.
A Lyon, les opérations de vote aux dernières législatives turques de 2018 ont eu lieu au Ditib et non pas au consulat : 30 000 Turcs ont ainsi défilé en deux semaines dans la zone industrielle… de Décines. « C’est quand même un choix bizarre d’implanter leur mosquée ici alors que les places fortes de l’immigration turque sont Meyzieu et Vaulx-en-Velin », souligne Dany-Claude Zartarian, une élue locale d’origine arménienne. Coincé entre une déchetterie et une banque alimentaire, le Ditib est un gigantesque ensemble de salles de cours, salles de prière, bureaux et entrepôts.
Comme par hasard, c’est là que s’étaient donné rendez-vous les manifestants turcs le 24 juillet. Interrogés par Le Monde, les responsables du Ditib ne souhaitent faire aucun commentaire en l’absence de leur directeur, « en voyage ». Un employé local, qui ne souhaite pas donner son nom, assure avoir découvert ce rassemblement avec stupéfaction : « Je ne connaissais pas ces têtes. Je leur ai dit que c’était interdit de stationner ici. Je les ai mis dehors et j’ai fermé le portail », explique-t-il. La mise au jour d’une collusion entre cette nouvelle génération de Loups gris en France et l’Etat turc ferait très mauvais genre. Et alimenterait les tensions, déjà très fortes, entre Paris et Ankara, à couteaux tirés sur le dossier libyen et en Méditerranée orientale.
Christophe Ayad
Décines-Charpieu (Rhône), envoyé spécial
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/09/17/l-ombre-des-loups-gris-sur-les-armeniens-de-decines_6052553_3224.html
L’extrême droite tue encore
En Allemagne, mais aussi ailleurs en Europe, les crimes racistes font leur retour. Les auteurs de ces actes se sentent encouragés par les nouvelles droites, qui diffusent de façon décomplexée leurs théories sur une « race blanche » prétendument menacée. Enquête sur un phénomène particulièrement inquiétant.
Le 2 juin dernier, à Kassel, Walter Lübcke a été abattu à bout portant. Ce meurtre d’un membre de la CDU ouvertement pro-migrants, a ébranlé toute la société allemande. Car pour la première fois depuis la chute du régime nazi, un homme politique était assassiné par l’extrême droite. Comme l’a révélé l’enquête, le suspect principal, Stephan E., et son complice présumé, Markus H., appartenaient à la même mouvance. Ce meurtre n’est qu’un exemple parmi d’autres. Dans le collimateur des droites extrêmes, on trouve les migrants, les juifs, les musulmans, les membres de la gauche, les journalistes…
https://www.youtube.com/watch?v=najaYvIJs5k
The HOPE not hate campaign was founded in 2004 to provide a positive antidote to the politics of hate.
▻https://www.hopenothate.org.uk
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The International alternative right. An explainer
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#Rapport #State_of_the_hate
#2020 :
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#2019 :
https://www.hopenothate.org.uk/research/state-of-hate-report-2019
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#2018 :
https://www.hopenothate.org.uk/research/state-of-hate-2018
Die rassistische Mordserie des »#Nationalsozialistischen_Untergrunds« (#NSU) markiert eine Zäsur in der bundesrepublikanischen Geschichte. Die Taten des NSU, sein Netzwerk und die Rolle der Behörden sind noch lange nicht aufgeklärt.
NSU-Watch wird von einem Bündnis aus rund einem Dutzend antifaschistischer und antirassistischer Gruppen und Einzelpersonen aus dem ganzen Bundesgebiet getragen, die seit über einem Jahrzehnt zum Themenkomplex arbeiten.
Der Kern der momentanen Arbeit von NSU-watch ist die Beobachtung des Strafprozesses am Oberlandesgericht in München. Wir sind an jedem Verhandlungstag im Gerichtssaal dabei, berichten über Twitter (@nsuwatch) und erstellen detaillierte Protokolle.
Neben den Protokollen der Verhandlungstage ist die Vermittlung von Wissen über Neonazis und den NSU zentrale Aufgabe unserer Arbeit. NSU-watch als Projekt von antifaschistischen und antirassistischen (Recherche-)Gruppen hat Zugang zu umfangreichem Wissen über die neonazistische Szene und die im NSU involvierten Strukturen. Wir vernetzen kompetente antifaschistische Projekte und Einzelpersonen – auch mit Anwält_innen der Nebenklage – und erarbeiten gemeinsame Einschätzungen und Expertisen.
Il est venu pour rester
Voilà 25 ans que les #loups sont réapparus en #Suisse. Aujourd’hui, près de 80 d’entre eux vivent dans les #Alpes et le #Jura. Et leur nombre augmente rapidement. Mais cet animal sauvage protégé est à nouveau menacé.
En 1995, des loups ont à nouveau foulé pour la première fois le sol helvétique dans une région montagneuse escarpée du sud de la Suisse, près de la frontière. Ces jeunes mâles ont quitté leurs meutes d’origine dans les Alpes franco-italiennes pour aller chercher de nouveaux territoires vers le nord. Plus tard, ils ont été rejoints par des femelles qui ont donné naissance à des petits. À la fin de l’année 2019, on comptait environ 80 loups et huit meutes entre les cantons des Grisons, du Tessin, du Valais et de Vaud. Si leur nombre continue à augmenter sans frein, ils pourraient être près de 300 dans dix ans. Et leur espace vital en Suisse atteindrait ses limites sur le plan écologique. Théoriquement, 60 meutes de cinq à six individus peuvent vivre sur les quelque 20 000 kilomètres carrés de l’espace alpin et de l’arc jurassien. Vingt meutes environ sont nécessaires pour assurer la protection de l’espèce à long terme, indique Reinhard Schnidrig, chef de la section Faune sauvage et biodiversité en forêt à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) dans l’entretien qu’il a accordé à la « Revue » (page 9).
Pendant plus de 120 ans, le prédateur n’était pas du tout le bienvenu en Suisse. Après avoir été pourchassé pendant des siècles, le dernier loup suisse a été abattu au Tessin en 1872. Depuis, les Helvètes préféraient observer canis lupus en captivité. Quand le Zoo de Bâle a ouvert ses portes en 1874, le loup faisait partie des attractions majeures du pavillon des prédateurs à côté du lynx, du blaireau et du renard. Aujourd’hui, l’enclos des loups est utilisé à d’autres fins : Cléopâtre et César, les deux derniers individus de l’ancienne meute, ont été endormis et ainsi délivrés des maux dus à leur grand âge l’été dernier. Tandis que le Zoo de Bâle a désormais renoncé à garder des loups, on peut toujours admirer le carnassier dans plusieurs réserves naturelles suisses.
Entre crainte et fascination
En liberté en revanche, on a peu de chances d’apercevoir le loup, qui est farouche. Le photographe animalier Peter A. Dettling a réussi à prendre en 2006 l’un des premiers clichés d’un loup vivant en liberté en Suisse dans la région de Surselva. Âgé de 48 ans, ce Suisse de l’étranger vit essentiellement au Canada depuis 2002. Il a observé pendant des années le comportement social de meutes de loups dans le parc national de Banff. Quand, en 2012, on a trouvé des preuves de l’existence de la première meute suisse dans le massif du Calanda, le photographe est revenu dans les Grisons pour suivre l’évolution de ces loups. Ce passionné prend la défense de l’« animal incompris » par des exposés, des excursions et des livres (voir encadré). Pour lui, le loup a été accusé à tort, pendant des siècles, d’être un chasseur assoiffé de sang. On a oublié ce faisant que le loup, ancêtre du chien, « est notre plus ancien allié, qui a grandement contribué au développement de l’humanité », avance Peter A. Dettling.
Le retour du loup suscite par contre peu d’enthousiasme chez les éleveurs, notamment de moutons, dont les bêtes ont été attaquées par le prédateur. Suivant son instinct naturel, le loup s’attaque à une proie dès que l’occasion se présente – un comportement tout à fait judicieux dans la nature, ou le succès de la chasse n’est pas garanti. Son instinct de tueur est donc régulièrement réveillé par des moutons égarés, ce qui a entraîné plusieurs « carnages » dans les pâturages et laissé des paysans fort dépités. Depuis que bon nombre d’éleveurs de moutons protègent mieux leurs troupeaux, les dégâts sont moins importants et les indignés qui appellent à une nouvelle éradication du loup crient moins fort.
Tirs déjà autorisés
Comme le montre une statistique du KORA, fondation pour l’écologie des carnivores et la gestion de la faune sauvage qui, sur mandat de la Confédération, surveille l’évolution de la population des prédateurs et ses conséquences, les loups ont tué au total près de 3700 animaux de ferme entre 1999 et 2018. Les éleveurs concernés reçoivent une compensation financière de la part de la Confédération et des cantons pour les animaux tués par le loup. À l’avenir, ils ne seront cependant dédommagés que s’ils protègent leurs troupeaux de façon adéquate, par exemple au moyen de clôtures électriques et de chiens spécialement dressés pour surveiller les troupeaux de moutons à l’alpage et les défendre contre le loup. La Confédération subventionne ces mesures de protection des troupeaux à hauteur de trois millions de francs par an.
Par ailleurs, les autorités permettent l’abattage du loup lorsqu’il fait trop de dégâts : en général, la ligne rouge est franchie lorsqu’un loup tue plus de 25 moutons. Depuis 2000, les autorités ont délivré 23 autorisations de tir, dont dix ont pu être exécutées. Dans les autres cas, le prédateur a réussi à déguerpir avant que les gardes-chasse n’aient pu viser. Près de 20 loups ont trouvé la mort autrement, renversés par des voitures ou par des trains ou encore abattus illégalement. Quand un loup meurt d’une mort naturelle, on ne le retrouve pas, et il n’apparaît par conséquent dans aucune statistique.
Votation sur la loi sur la chasse
Le nombre croissant de loups a poussé les responsables politiques des cantons de montagne concernés à agir. En 2015 déjà, le Parlement chargeait le Conseil fédéral d’assouplir la protection des espèces de manière à ce que la population de loups puisse être régulée avant l’apparition de conflits importants. Le 17 mai, le peuple se prononcera sur une révision de la loi fédérale sur la chasse qui fait débat. Celle-ci permettrait aux autorités d’abattre des loups avant qu’ils n’aient commis des dégâts pour réguler leur population. La révision est défendue par les partis bourgeois, l’Union suisse des paysans et les chasseurs. De leur point de vue, les tirs constituent un outil incontournable pour permettre la cohabitation de l’être humain et du loup.
Les organisations de protection de la nature et des animaux s’opposent cependant à ces « tirs de régulation ». Elles voient dans ce projet de loi un signal fâcheux de l’affaiblissement de la protection des espèces. En peu de temps, elles sont parvenues à rassembler les 50 000 signatures nécessaires pour un référendum. Ces organisations s’élèvent aussi contre le fait que la nouvelle loi permet d’abattre des loups même dans les zones de protection de la faune sauvage. Des zones qui, à leur avis, devraient rester un lieu de refuge même pour les loups.
Le statut de protection du loup remis en question
Selon les autorités fédérales, l’assouplissement prévu de la protection du loup est conciliable avec la Convention internationale relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe conclue à Berne en 1979. L’OFEV indique que la Convention autorise expressément les tirs de loups avant qu’ils ne provoquent des dommages importants. Déposée en 2018, une demande de la Suisse visant à déclasser le loup d’« espèce strictement protégée » à « espèce protégée » dans le cadre de la Convention est toujours en suspens. En 2006, le Comité permanent de la Convention avait déjà rejeté une demande de la Suisse dans ce sens. Avant de prendre une nouvelle décision sur le statut de protection du loup, les pays européens veulent effectuer un relevé de la population des loups dans toute l’Europe. Les résultats ne sont pas encore sur la table.
La problématique du loup soulève les passions, et l’animal sauvage auréolé de mythes ne laisse personne indifférent. Au Parlement fédéral déjà, la loi sur la chasse a suscité un débat très émotionnel. Les montagnards reprochent aux habitants des plaines d’avoir une vision romantique du loup et de vouloir imposer aux populations concernées leur manière de gérer l’animal. Ce fossé entre ville et campagne risque de se creuser à nouveau le 17 mai, date de la votation. Mais quel que soit le verdict du peuple, le loup est là. Et il y restera.
▻https://www.revue.ch/fr/editions/2020/02/detail/news/detail/News/il-est-venu-pour-rester
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La peur ancestrale du loup est bien ancrée dans notre patrimoine culturel. Mais aujourd’hui, le souci de la biodiversité revalorise l’image du loup #histoire #biodiversité #loup #peur
►https://sms.hypotheses.org/24403
Des siècles durant, le loup a cohabité avec l’homme. L’homme et loup se sont longtemps affrontés dans une lutte sans merci. Dans l’histoire de l’Europe, le loup est le premier ennemi de l’homme et la peur de l’animal est ancrée dans notre patrimoine culturel et notre imaginaire.
Parmi les raisons de cette hostilité il faut mettre en premier les attaques du prédateur sur le bétail domestique jusqu’au XIXe siècle. Mais aussi les attaques du loup sur l’homme en personne, qui ne tiennent pas que de la légende. Des faits-divers tragiques semblent avoir été nombreux dans l’espace français. Il fallait donc limiter les risques et éradiquer un animal jugé insupportable. Depuis, notre représentation culturelle du loup est tributaire d’une histoire longue et complexe.
Jean-Marc Moriceau, historien, est l’un des spécialistes français du loup. Il nous le prouve (...)
À mettre en relation avec ce long rappel historique (et subjectif mais très historique et sourcé tout de même) :
▻https://seenthis.net/messages/823145
La peur ancestrale du loup est bien ancrée dans notre patrimoine culturel. Mais aujourd’hui, le souci de la biodiversité revalorise l’image du loup
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