La peur ancestrale du loup est bien ancrée dans notre patrimoine culturel. Mais aujourd’hui, le souci de la biodiversité revalorise l’image du loup
#histoire #peur #biodiversité #environnement #loup
La peur ancestrale du loup est bien ancrée dans notre patrimoine culturel. Mais aujourd’hui, le souci de la biodiversité revalorise l’image du loup
#histoire #peur #biodiversité #environnement #loup
En ces temps où on nous demande de faire de la #continuité_pédagogique (►https://seenthis.net/messages/831759), des collègues partagent des idées de #films à suggérer aux étudiant·es confiné·es chez elleux...
L’IRD Audiovisuel met à disposition une grande base de films de géographes (et d’autres disciplines) dont certains peuvent être vus en ligne notamment les films d’étudiants réalisés dans le master PED Paris 1 et Paris 7 sous la co-direction de Bernard Surugue.
Voici quelques ressources non exhaustives :
– le site Doc2Geo, créé il y a plusieurs années par X. Browaeys : ►https://sites.google.com/site/doc2geo/visionner
Il n’est plus vraiment à jour, mais possède un grand nombre de films très intéressants par des géographes.
– le site d’hypothèse rassemble de nombreux films de recherche en sciences sociales qui sont associés à des textes de présentation (►https://sms.hypotheses.org)
– le dernier numéro de la RFMV (Revue Française des Méthodes Visuelles) est consacré aux géographies audiovisuelles (►https://rfmv.fr/numeros/3). Vous y trouverez de nombreux liens vers des films à la lecture des articles.
Notamment :
– un film d’O. Bories sur l’#urbanisation des #terres_agricoles (►https://sms.hypotheses.org/19065)
– un film de Marie Chenet sur la question du #loup en (►https://vimeo.com/212742493
Citons aussi le travail de Laura Corsi qui a réalisé des magazines télévisuels sur l’#entreprenariat dans les #îles_du_Ponant (►https://www.id-iles.fr).
5 vidéos courtes sur des scénarios de #transition_énergétique en ville.
Centré sur un des acteurs-pivots de l’ et de l’#urbanisme (Collectivités locales, Etat, entreprises gestionnaires de l’énergie, coopératives d’habitants), chaque scénario présente les implications à trois niveaux : bâtiment, ville et Pays.
►https://www.youtube.com/playlist?list=PLIXAicJJXv1Cq1GymN_D6w03xS2k4q_Rc
Dans le cadre d’un projet de recherche sur la place des #patrimoines dans la #planification_urbaine, nous avons mis en ligne un certain nombre de ressources vidéos, dont un documentaire d’une trentaine de minutes intitulé « A la recherche du #PLU patrimonial » (▻https://www.canal-u.tv/video/plu_patrimonial/a_la_recherche_du_plu_patrimonial.50841).
Toutes les vidéos sont en accès libre et gratuit sur une chaîne Canal-U dédiée : ▻https://www.canal-u.tv/producteurs/plu_patrimonial
#patrimoine
CBC a fait cet inventaire de films autochtones en ligne : ►https://www.cbc.ca/arts/there-s-a-massive-free-catalogue-of-indigenous-films-online-and-we-have-6-picks-
Et deux podcasts, que vous connaissez peut-être déjà :
– Kiffe ta race, sur les rapports sociaux de race : ▻https://www.binge.audio/category/kiffetarace
– et les couilles sur la table, sur les masculinités : ▻https://www.binge.audio/category/les-couilles-sur-la-table
Ce n’est pas un film de géographe mais c’est un très beau film documentaire géographique :
« Les femmes aussi... » série en 4 tableaux dont un sur les « travailleuses de la nuit à Paris » qui porte sur ces femmes de ménage qui se lèvent à 4h du matin ou encore plus tôt pour nettoyer les bureaux, les gares, etc.
1967. En noir et blanc. Archive INA, mise sur youtube :
▻https://www.youtube.com/watch?v=611FiGKm-jE
De la belle géographie sociale, et une façon de filmer fort intéressante aussi.
et depuis ce film là on peut enchainer sur d’autres films de l’époque tout aussi bien (je suis en train de surfer sur un film sur la mémoire de Belleville).
Et je vous recommanderais bien Ils ont filmé les grands ensembles, travail de recueil puis de montage de films-amateur tournés par les 1ers habitants des grands ensembles de la banlieue parisienne. Très utile pour faire vraiment saisir à nos étudiants que ces quartiers n’ont pas toujours été, et ne sont toujours pas pour bcp d’entre eux, des repoussoirs et zones franches où règne la violence.
Mais il n’est pas disponible en ligne. Bcp de BU ont le DVD, mais elles sont fermées pour l’instant. Mais à garder ds votre filmo pour des jours meilleurs.
Le première choque qui devrait interpeller le géographe est l’étymologie du mot « confinement », le « confin » désignant à peu près le contraire de la situation qui nous est imposée.
En Russie, une série assez populaire sur la 1ère chaîne, На краю ("sur le confin") met en scène des péripéties en dehors du pays, vers le proche-Orient... où ils se retrouvent en captivité : voir sur Яндекс : ▻https://yandex.ru/search/?text=%D0%BD%D0%B0%20%D0%BA%D1%80%D0%B0%D1%8E&clid=1985050-165&win=220&lr=112
Sur le confin, c’est aussi une chanson d’Emin, un chanteur russo-azéri.
Emin - На краю
▻https://www.youtube.com/watch?v=L1tCH66ZX44
« Sur le confin - deux coeurs Solitaires, deux mélodies.
Sur le confin de l’amour, la route n’est pas terminée.
Nous y sommes comme en apesanteur. »
Filmer les grands ensembles 2016
▻https://www.youtube.com/watch?v=VDUBwVPNh0s
J’utilise aussi (très court et néanmoins intéressant) :
▻https://www.ina.fr/video/CAF89027084
11 avril 1964, émission Journal de Paris à l’Télévision française
▻https://www.ina.fr/video/AFE85009790/ces-miserables-cites-qu-on-nomme-bidonvilles-video.html
9 janvier 1963, le journal « les actualités françaises »
La conférence de J-B FRESSOZ (historien des sciences) est très utile à tout géographe qui veut comprendre les liens entre énergie - automobile - maison individuelle - lobbys et plus globalement l’étalement urbain et la transition énergétique et écologique.
Deux excellents reportages réalisés par le géographe Olivier Archambeau et des étudiant.e.s du Pôle image du département de géographie de l’Université Paris 8 sur la route 66 et les Great Northern et Stuart Higways (Australie), et que vous pourrez trouver sur Viméo en consultant les liens suivants : ▻https://vimeo.com/35060677
(route 66) et ▻https://vimeo.com/35057618 ( Great Northern et Stuart Higways).N’oublions pas le site MédiHAL (▻https://medihal.archives-ouvertes.fr) petit frère de HAL et inventé par des géographes et des archéologues il y a quelques années à Bordeaux et à Paris, dans le cadre du TGE Adonis devenu Huma-Num (bien connu pour son outil de recherche Isidore) : il y a des vidéo(s) de géographes (trop peu) à visionner et on peut surtout y déposer des photos mais aussi des vidéo(s).
Merci ! J’adore « KIffe ta race » et « Les couilles sur la table ».
à signaler aussi :
Barons sans descendance, « Martine Aubry, la dame de Lille », « Gaudin, l’heure de l’inventaire », « De Gérard à Monsieur Collomb », « Juppé, un roman bordelais », films documentaires, 13 Productions, 2019. URL : ▻https://www.13productions.fr/barons-sans-descendance
avec une recension de Nicolas Maïsetti sur Métropolitiques : ▻https://www.metropolitiques.eu/Barons-sans-descendance-portraits-de-maires-de-grandes-villes.html
Dans la continuité du message sur les films réalisés par Olivier Archambeau, je vous signale son dernier film sur Port-au-Prince dans le cadre du programme de recherche PRCU. ▻https://vimeo.com/224445414
Lavil andeyo (La ville en dehors)films de géographes que j’ai appréciés :
– le film de Jacques Lévy Urbanité/s (1h17) ►https://vimeo.com/84457863
– la série Thinking places, là encore avec sous-titres possibles, pilotée par le même Jacques Lévy
Thinking Places est une série de neuf films scientifiques dont le principe est d’associer, par le langage du cinéma, le discours d’un chercheur travaillant sur l’espace à un lieu que ce chercheur a lui-même choisi parce ce lieu l’a changé. Il s’agit donc d’un dialogue entre deux personnages de cinéma, un penseur-acteur et un lieu.
Chaque film est fondé sur quatre règles :
– La personne et le lieu doivent être filmés simultanément.
– Le film comprend un seul plan-séquence
– Le tournage est limité à une seule prise.
– Le lieu filmé est ce dont parle la personne filmée.
La durée est fixée librement par le chercheur lui-même (de moins d’une demi-heure à plus d’une heure).
Jacques m’a confirmé que la formule appelle à être dupliquée par toute personne géographe intéressée. Si certains ou certaines ont été changées par leur appartement ou leur maison de confinement, à votre caméra !
Béatrice Collignon/Ottawa, 32 min, français ▻https://vimeo.com/album/3575603/video/139349603
Jean-François Staszak/Boston, 29 min, français ▻https://vimeo.com/album/3575603/video/140032297
John Agnew/Belfast, 24 min, anglais, sous-titres français ▻https://vimeo.com/album/3575603/video/140032827
Franco Farinelli/Florence, 37 min, italien, sous-titres français ▻https://vimeo.com/album/3575603/video/139431686
Paola Viganò/Courtrai + Anvers, 47 min, anglais, sous-titres français ▻https://vimeo.com/album/3575603/video/140033453
Michel Lussault/Lyon, 57 min, français ▻https://vimeo.com/album/3575603/video/139361302
Augustin Berque/Imintanoute (Maroc), 66 min, français ▻https://vimeo.com/album/3575603/video/139361284
Susanne Rau/Grande Canarie, 37 min, allemand, sous-titres français ▻https://vimeo.com/album/3575603/video/140035483
Jacques Lévy/Séoul, 34 min, français ▻https://vimeo.com/album/3575603/video/139346092
MERCI @cdb_77, j’en ai pensé aussi, de regrouper ici, mais t’as été plus vite, trop bien ! :)
bonjour,
je me permets de rajouter le film qu’on a réalisé pour la Région Grand Est à l’occasion de la commémoration des inondations de décembre 1919. ▻https://www.youtube.com/watch?v=tHPEOLlkxMg
6 minutes pour parler de genre & mobilités : ►https://vimeo.com/151365379
Vidéos réalisées dans le cadre du projet de recherche-action « Map & Jerry » que nous avons mené avec Martin Lozivit et l’IRD au #Bénin.
Il s’agit d’un projet d’ et de #cartographie_participative conduit avec des jeunes d’un quartier précaire, un #fablab local et la communauté Open StreetMap.
– Vidéo bilan du projet : ▻https://youtu.be/8f6sknx7sTQ
Deux articles permettent de compléter ces vidéos :
Armelle Choplin et Martin Lozivit, « Mettre un quartier sur la carte : Cartographie participative et innovation numérique à Cotonou (Bénin) », Cybergeo : European Journal of Geography [En ligne], Espace, Société, Territoire, document 894, mis en ligne le 02 mai 2019, consulté le 20 mars 2020. URL : ▻http://journals.openedition.org/cybergeo/32152 ; DOI : ▻https://doi.org/10.4000/cybergeo.32152
Armelle Choplin & Martin Lozivit, « Les fablabs en Afrique : l’innovation numérique au service d’une ville durable ? », Métropolitiques, 20 janvier 2020. URL : ▻https://www.metropolitiques.eu/Les-fablabs-en-Afrique-l-innovation-numerique-au-service-d-une-ville
Anarchist Film Archive
►https://christiebooks.co.uk/anarchist-film-archive
#anarchisme
Nomad Maps, une #itinérance_cartographique andine à #vélo
▻https://peertube.openstreetmap.fr/videos/watch/384d14d7-9d19-4d15-a958-74aae719b48f
–-> film documentaire de 28 min, voici le synopsis :
#Alban_Vivert, géographe et cartographe, de formation -
et surtout de passion -, a pédalé pendant 6 mois à
travers les Andes colombiennes, équatoriennes et
péruviennes, à la rencontre des membres locaux de la
communauté cartographique libre #OpenStreetMap.
Durant ce périple en totale autonomie entre lui à sa
bicyclette, il a tendu le micro aux acteurs et
contributeurs de cette carte collaborative du monde afin
de connaître leur implication et la motivation qui les
animent dans ce vaste projet mondial collaboratif qui
entend donner le pouvoir des cartes aux citoyens.
Ce road movie est une invitation au spectateur à se
questionner sur l’usage et l’utilité des cartes dans nos
sociétés contemporaines où celles-ci occupent un
espace croissant dans nos quotidiens que peu
soupçonnent.
Les films de #Tarkovsky sont désormais en ligne
Andreï Tarkovsky (1932-1986) est reconnu comme le meilleur réalisateur soviétique de la période d’après guerre. Et son influence s’est étendue bien au delà de l’Union Soviétique.
LISTE DE RESSOURCES DE GEOGRAPHIE POUR LE SUPERIEUR
VIDEO / AUDIO / COURS EN LIGNE : RESSOURCES GRATUITES ET SANS ABONNEMENT EXCLUSIVEMENT
La géographie, c’est vraiment utile ?
Pitch chaîne Boussole, vidéo YouTube de vulgarisation, 4’30, niveau débutant : ▻https://www.youtube.com/watch?v=RASyN8gAKKo
Pour la Nuit de la Géo spécial confinement, la Géothèque vous propose de découvrir le 3 avril le documentaire « #L'image_qu'on_s'en_fait », dont la projection était prévue initialement comme un temps fort de la Nuit de la Géographie de Lyon annulée comme beaucoup d’autres événements pour cause de crise sanitaire.
Nous vous proposons donc de plonger dans ce film autour des « #panneaux_marrons » jalonnant les #autoroutes de France, pour réfléchir à leur sens et aux représentations des territoires qu’ils construisent et reflètent...
Soyez nombreux.ses au rendez-vous en ligne le 3 avril, pour voir le film entre 10h et 21h et rencontrer le réalisateur sur Facebooklive à partir de 21h ! Gratuit, sur inscription à geotheque@gmail.com (un lien et code d’accès vous seront alors communiqués).
▻https://www.franceinter.fr/emissions/capture-d-ecrans/capture-d-ecrans-05-mars-2020?xtmc=_coupy_&xtnp=1&xtcr=5
HENRI LEFEBVRE – LE DROIT À LA VILLE. UN FILM DE JEAN LOUIS BERTUCCELLI, 1974
Henri Lefebvre (1901-1991), est un marxiste « indépendant », en cela il se présente comme « marxien », même si à plusieurs reprises il chemine avec le Parti communiste français (PCF). Il se dit également « utopien » et un temps « situationniste ». Incroyablement inventif et intuitif, il perçoit l’importance de la vie quotidienne et y consacre trois ouvrages majeurs (Critique de la vie quotidienne, 1947, 1962 et 1981), de l’urbanisation et de la ville qu’il analyse dans six ouvrages (Le droit à la ville, 1968 ; Du rural à l’urbain, 1970 ; La révolution urbaine, 1970 ; La pensée marxiste et la ville, 1972 ; Espace et politique, 1973 et La production de l’espace, 1974), de l’informatique (Vers le cybernanthrope, contre les technocrates, 1973), de l’altérité (Manifeste différentialiste, 1971), sans compter ses
réflexions sur l’État, la dialectique, le marxisme…
www.eterotopiafrance.com/catalogue/elements-de-rythmanalyse-et-autres-essais-sur-les-temporalites/
Conseils généraux de sites mentionnés par les un.e.s et les autres
Canal U, du collège de France, de FUN Mooc , plateforme TENK, ▻https://imagesdelaculture.cnc.fr/web/guest/catalogue-general
Le site archive.org mentionné par l’EHESS propose une banque de donnée en libre accès impressionnante : ici le lien vers leur catégorie « films académiques et culturels » : ▻https://archive.org/details/culturalandacademicfilms
L’université de Genève met en libre accès des films d’étudiants de leur atelier (thèmes : frontières, villes, utopies etc).
▻https://www.unige.ch/sciences-societe/geo/etudes/master-1/atelierfilms
Le volet « films » du site « Mondes Sociaux », un magazine interdisciplinaire en ligne du Labex SMS dont l’objectif principal est de valoriser des recherches autour des notions suivantes : réseaux, régulations, dispositifs et territoires. Donc pas mal de trucs en lien avec la géo ! ▻https://sms.hypotheses.org/category/film-recherche
La vidéothèque du CNRS
Le site Doc2Geo, créé il y a plusieurs années par X. Browaeys ►https://sites.google.com/site/doc2geo/visionner
CBC a fait cet inventaire de films autochtones en ligne : ►https://www.cbc.ca/arts/there-s-a-massive-free-catalogue-of-indigenous-films-online-and-we-have-6-picks-
La première loi de la géographie ; Des villes en systèmes dans le monde ; Réseaux et graphes en sciences sociales : accessibles via FUN MOOC
« voici trois courts métrages de 8’ sur certaines activités de recherches de l’IFP (écologie, manuscrits, photos) :
▻https://www.ifpindia.org/content/cnrs-images-m%C3%A9dia-3-courts-m%C3%A9trages-sur-les-activit%C3%A9s-de-re
Ils sont disponibles aussi sur ▻https://videotheque.cnrs.fr, qui est surement une mine ».
« Un film (vieux mais encore largement d’actualité), sur les évolutions de l’irrigation en Inde… ». Écrit et réalisé par Nathanaël Coste et Nicolas Ploumpidis. Ce documentaire aborde la question de la gestion de l’eau en Inde du Sud, sujet d’inquiétude sous-jacent en ville comme à la campagne. Laissant la parole aux acteurs locaux, il montre comment la gestion de l’eau a évolué au cours des dernières décennies et comment cette ressource tant convoitée peut être source de prospérité mais aussi d’expériences amères. L’eau apparaît ici clairement comme un révélateur des enjeux auxquels se trouve confrontée une société en plein bouleversement.
Bittersweet Waters / Eaux douces, Eaux amères
Written and Directed : Nathanael Coste & Nicolas Ploumpidis
Co authors : Olivia Aubriot / Yanni Gunnell / Anupama Krishnamurthy
Co production : IFP
▻https://bittersweetwaters.wordpress.com
Bittersweet Waters (Eng)
▻https://vimeo.com/223454473
Eaux douces, Eaux amères (Fr)
▻https://vimeo.com/223447091
▻https://parisdugenre.fr qui fait suite à un programme de recherche avec pleins de chercheuses en géographie, urbanisme, démographie, architecture... sur lequel on trouve deux films d’Anne Jarrigeon sur la mobilité des femmes et la libraire Violette and co. il y a aussi des films de Mina Saidi-Sharouz et Anne Jarrigeon sur les politiques publiques de genre de Barcelone et Berlin.
▻https://parisdugenre.fr/les-thematiques/mobilite/#toute-chose-egale-par-ailleurs-film
▻https://parisdugenre.fr/les-thematiques/politiques-publiques/#politique-degalite-a-berlin-justice-de-genre-a-barcelone-films
Marie Chenêt - Entre chiens et loups : ►https://vimeo.com/212742493
Invisibles. Les travailleurs du clic - 4 épisodes diffusés récemment (pas conçu par des géographes, plutôt sciences sociales, mais plein de trucs à en tirer d’un point de vue géographique). Série conçue avec la participation d’Antonio Casilli (approches critiques du numérique)
▻https://www.youtube.com/watch?v=ST_KVB6bEdw&list=PLUDzuI7to_hD6PswmzU0r9oSq048EDoY8
Urbanités de Jacques Lévy : ►https://vimeo.com/84457863
mais tu as dû le trouverSur canal u vous trouverez en accès libre un film sur la cafeiculture au Kilimandjaro que j’ai réalisé avec F. Devenne et S.Bouharaoura. il date de 2000 mais peut servir pour l’analyse des filières agricoles côté producteurs.
▻https://www.canal-u.tv/video/universite_toulouse_ii_le_mirail/cafeicultures_kilimanjaro_le_cafe_au_bois_dormant_bernard_charlery_de_la_mas
« Ultima Patagonia rassemble de nombreux scientifiques dont un géographe de notre laboratoire, Richard Maire. Une version pirate est disponible sur YouTube :
▻https://www.youtube.com/watch?v=u5oFiCQ6Kbc
Il y a tout un volet géomorphologie passionnant et riche avec des explications limpides et des images de structures uniques au monde, enrichi par un rythme façon aventure très agréable à voir. On en ressort l’esprit aéré, un peu humide, mais avec de magnifiques images dont une adorable petite chouette qui arrache des "ooooh" même aux plus insensibles. Très dépaysant pour les étudiants et étudiantes en mal de grands espaces ».
Un film documentaire réalisé dans le cadre de son mémoire de master 2 à Bordeaux par une de mes étudiante de géographie Suzanne Le Maréchal Il s’intitule : Viaje’Arte l’art de voyager
On le trouve sur youtube :
▻https://www.youtube.com/watch?v=9Uj_ZCZ6_Vs
« Je peux vous suggérer ce film, que j’avais regardé en tant qu’étudiante dans un cours sur les pays en développement, il commence à dater mais il est bien conçu. Pour info, ce n’est pas diffusé via une plate forme légale » : ▻https://spoonconcept.com/main-basse-sur-le-riz
« J’ai beaucoup aimé le film de la géographe Marie Chenet "Entre chiens et loups" qui propose une immersion dans le quotidien de Thierry Giordan, éleveur-berger des Alpes-Maritimes (►https://sms.hypotheses.org/9352), mais il y en a bien d’autres ...
L’un de mes films est présent sur ce site, Fogo na Boca, sur la gestion de crise pendant l’éruption du volcan de Fogo (Cap-Vert) en 2014-2015 : ►https://sms.hypotheses.org/10522.
Je serais très heureuse de partager ce film avec la communauté géographique, chercheurs et élèves, d’autant plus qu’il peut, à mon sens, servir pour faire un parallèle avec la gestion de crise actuelle.
Si ça vous intéresse, mes autres films sont en libre accès sur Youtube, sur ma chaîne vidéo : ▻https://www.youtube.com/channel/UCVBSEBT9Zit1I-k1IJq_2WQ
Si vous utilisez l’un de mes films pour vos cours et que vos étudiants font de l’analyse de contenu des discours (ou autre type d’analyse), j’aimerais beaucoup pouvoir savoir comment vous vous y prenez et éventuellement accéder à certains devoirs. C’est en effet passionnant de comparer les interprétations et réceptions des films en fonction des situations, publics, voire de l’actualité ».
Il y a deux ans s’est déroulé à Bordeaux le colloque "Le film dans la pratique de la géographie".
►https://colloquefilmgeo.wordpress.com
Un compte-rendu sous forme de fil Twitter est disponible, accessible à tous et toutes »
▻https://twitter.com/i/events/979650295864152065
« Ce qui fait terrain. Fragments de recherche » ▻https://vimeo.com/40585715
« Fabrique de l’océan Indien » ▻https://videotheque.cnrs.fr/index.php?urlaction=doc&id_doc=6630&rang=3
« Quelques films-recherche de géographes ruralistes de l’équipe Dynamiques Rurales du laboratoire LISST (Laboratoire interdisciplinaire Solidarités, Sociétés, Territoires) à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès sont disponibles à cette adresse » : ▻https://www.dailymotion.com/Dynamiques-Rurales/videos?sort=visited
« Nous avons réalisé des films sur le Brésil à Rennes 2 sous la direction de Robert Bariou, collègue hélas décédé récemment. Tu trouveras les liens sur ma page perso, rubrique "activités d’enseignement" et "Participation à la réalisation de documentaires" :
▻https://perso.univ-rennes2.fr/vincent.dubreuil#ancre_enseignement
On peut les visualiser en ligne sans contrainte ».
« Je n’ai pas de films de géographes sous la main, mais deux films qui peuvent être support d’analyse géographique.
D’une part, Greepeace met à disposition gratuite le film qui a gagné le festival qu’ils organisent annuellement. Je n’ai pas vu celui-ci en particulier mais la sélection est toujours de qualité. Il croise crise écologique, trajectoires sociales et Monts du Lyonnais. Il est ici : ▻https://greenpeacefilmfestival.org/film/chemins-de-travers
D’autre part, et là le décalage est plus grand, mais pour un cours sur la montagne ça peut intéresser : voici trois films gratuits d’un trailer de haute montagne (à défaut d’une vertu pédagogique le décentrement peut faire du bien) ▻https://www.theriderpost.com/disciplines/dirt/autres-dirt/trail/kilian-jornet-met-trois-de-ses-films-en-acces-libre
« Le dernier numéro de la RFMV (Revue Française des Méthodes Visuelles) est consacré aux géographies audiovisuelles (►https://rfmv.fr/numeros/3). Vous y trouverez de nombreux liens vers des films à la lecture des articles. Notamment : un film d’O. Bories sur l’urbanisation des terres agricoles (►https://sms.hypotheses.org/19065), un film de Marie Chenet sur la question du loup en France (►https://vimeo.com/212742493
) et un autre sur l’apprentissage de la géomorphologie par le terrain (►https://medihal.archives-ouvertes.fr/medihal-01178310), un film de Benoit Raoulx sur des ramasseurs de déchet à Vancouver (►https://www.canal-u.tv/video/cerimes/traplines_in_vancouver.9476) et un autre sur la vie d’un marché au Venezuela (►https://www.canal-u.tv/video/cerimes/las_playitas.13575), un film de Floriane Chouraqui sur le risque volcanique au Cap-Vert (►https://sms.hypotheses.org/10522). Citons aussi le travail de Laura Corsi qui a réalisé des magazines télévisuels sur l’entrepreunariat dans les îles du Ponant (►https://www.id-iles.fr). »« Si la série Terres Extrêmes d’Heidi Sevestre n’est plus en ligne, on peut trouver quelques ressources dans les trente épisodes de Habiter sur Terre »
▻https://www.dailymotion.com/playlist/x6af1a
« Voici une contribution.
5 vidéos courtes sur des scénarios de transition énergétique en ville.
Centré sur un des acteurs-pivots de l’énergie et de l’urbanisme (Collectivités locales, Etat, entreprises gestionnaires de l’énergie, coopératives d’habitants), chaque scénario présente les implications à trois niveaux : bâtiment, ville et Pays.
►https://www.youtube.com/playlist?list=PLIXAicJJXv1Cq1GymN_D6w03xS2k4q_Rc
Et pour un travail pédagogique approfondi, un livre présente les scénarios de façon détaillée, décrit la méthodologie de leur élaboration et offre des lectures croisées pluridisciplinaires des études de terrain qui ont permis d’identifier les liens entre les principaux déterminants des scénarios.
Scénarios de transition énergétique en ville : Acteurs, régulations, Technologies
Une version pré-publication est disponible sur researchgate : ▻https://www.researchgate.net/publication/299409636_Scenarios_de_transition_energetique_en_ville_Acteurs_regulat
La version finale papier de l’ouvrage est épuisée : une version epub (payante) est disponible sur le site de l’éditeur.
▻https://www.vie-publique.fr/catalogue/23665-scenarios-de-transition-energetique-en-ville
Sur le même thème et dans un objectif proche, la Boite à Outils Climat Air Urbanisme rédigée par Le laboratoire PACTE, l’Agence d’Urbanisme de la Région Urbaine Grenobloise et Grenoble Alpes Métropole.
S’ y trouvent - :
– (presque) toutes les prescriptions de sobriété, efficacité et développement d’énergie renouvelable ainsi que d’adaptation aux effets du changement climatique à introduire dans un PLU et compatibles avec le code de l’urbanisme
– une méthode de copilotage par les services ou élus communaux de la conception de projets immobiliers privés en amont de la délivrance du permis de construire.
Cette boite à outils articule ainsi prescriptions d’urbanisme réglementaire et méthode d’urbanisme négocié. Une part de ces prescriptions a été reprise par le PLU métropolitain entré en vigueur au premier janvier 2020. »
« Nous avions organisé un colloque sur l’alerte à la population en France en 2019 à Avignon (pour ceux que cela intéresserait) » :
▻https://www.canal-u.tv/recherche/?q=Cap%27Alert&submitProgramSearch=Ok&simpleform_submitted=searchbar-form&fr
« Tu trouveras à cette adresse :
▻https://master-dr.univ-lyon2.fr/c-films-realises-par-les-etudiant-e-s-638844.kjsp?RH=1436173976
les liens vers des films réalisés par des étudiants du Master 2 "Gestion des territoires et développement local", parcours "Développement rural", que je dirige. C’est un Master pluridisciplinaire porté par un département de géographie. Les films sont réalisés dans le cadre d’une option vidéo ayant pour but de former les étudiants au film de territoire.
Le film en cours de réalisation cette année porte sur le Pays Gévaudan en Lozère (rôle du projet de SCOT dans le cadre du projet de développement du PETR) et sera bientôt finalisé ».
« La conférence de J-B FRESSOZ (historien des sciences) Transition Piège à con ? est très utile à tout géographe qui veut comprendre les liens entre énergie - automobile - maison individuelle - lobbys et plus globalement l’étalement urbain et la transition énergétique et écologique ».
►https://www.youtube.com/watch?v=lO0r5O4-2wU
« Deux petits guides à destination des géographes, aménageurs et urbanistes que nous avons réalisé avec le Syndicat Mixte du SCoT d’Epinal Cœur des Vosges.
Il s’agit de présenter comment réaliser la transition vers un territoire à énergie positive en l’inscrivant dans le règlement d’un SCoT.
Les deux volumes du guide sont téléchargeables sur le site du SCoT d’Epinal (en bas de page) » :
▻http://www.scot-vosges-centrales.fr/page/R%E9vision+du+Plan+Climat-298.html
« En complément du message de Marie Chenet, vous trouverez effectivement d’autres films aussi comme celui portant sur le projet participatif "l’encyclopedie des migrants" placé sur plusieurs sites ►https://www.encyclopedie-des-migrants.eu/projet/film) avec sous-titrage possible en 4 langues et des films d’atelier sur le site du programme FRESH sur celui de la MRSH sur 4 thèmes. ▻http://www.unicaen.fr/recherche/mrsh/fresh/atelier
Par ailleurs, le site national ▻https://www.canal-u.tv outre quelques films héberge surtout des conférences filmées sur des thématiques diverses »
« visualisation des conférences d’Aurélien Barrau, astrophysicien et philosophe, militant, qui parle de changement climatique et de perte de biodiversité. Très peu réjouissant, surtout en ce moment, mais une dénonciation qui correspond malheureusement aux observations des climatologues et biologistes et une vision politique radicale ».
Conférence Climax Aurelien Barrau : Harceler le politique face aux catastrophes – 2018- 11mn ▻https://www.youtube.com/watch?v=R7sMZiSKmqg
Depuis 19 ans, le FIFA se consacre à la promotion de la jeune création cinématographique et à la création musicale pour l’image.
En période de confinement, le festival se dématérialise. Il aura lieu cette année sur le net. Les films pour lesquels il a obtenu l’autorisation seront disponibles gratuitement, pendant 24h, à la date initialement prévue pendant le Festival. Vous pourrez ainsi voir l’intégralité des courts métrages prévus et les 3/4 des longs en SVOD. Il vous suffira de créer un compte pour y accéder et devenir officiellement un e-festivalier !
▻https://www.fip.fr/evenements/21e-edition-du-festival-international-du-film-d-aubagne-music-cinema
▻https://festival2020.aubagne-filmfest.fr/fr
Rédiger sa thèse en confinement : tips, outils, méthodes
►https://www.youtube.com/watch?v=7FTTB5MYfdY
Avec l’ensemble de l’équipe de la Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines, nous avons rassemblé ci-dessous quelques ressources, libre d’accès, issues des travaux POPSU :
– Les six « portraits de petites villes », qui donnent à voir les recherches menées dans le cadre du programme POPSU Territoires : ▻https://www.youtube.com/playlist?list=PLvlJoZ77CV31fio95BZ0TZ_xofLgKD6zK
– La captation du Forum POPSU Territoires du 15 janvier 2020, et en particulier la conférence inaugurale de Sylvie Fol qui fera l’objet dans les prochaines semaines d’une publication dans la collection Les Conférences POPSU : ▻https://www.youtube.com/watch?v=xkI7bzvtEmY&list=PLvlJoZ77CV31fio95BZ0TZ_xofLgKD6zK&index=10&t=769s
– Les « cartes postales de thèses », qui présentent succinctement les thèses en cours de réalisation par les doctorants POPSU : ▻http://www.popsu.archi.fr/sites/default/files/nodes/popsu/page-speciale/1150/files/cartes-doctorants270220-bd.pdf
– Le podcast de la conférence organisée à Abu Dhabi dans le cadre du Forum urbain mondial, « Interdépendances et coopérations dans les territoires métropolitains », en présence de Xavier Desjardins, de Marie-Christine Jaillet et de Soham El Wardini, maire de Dakar : ▻http://www.urbanisme-puca.gouv.fr/IMG/mp3/10th_feb_urban_library_session_1_session_floor_tracks_live_leger
– Les dernières publications dans la collection Les Conférences POPSU et Les Cahiers POPSU : ▻https://hal.archives-ouvertes.fr/POPSU
Enfin, je vous invite à lire le dernier ouvrage de Jean-Marc Offner, Anachronismes urbains, publié aux Presses de Sciences Po (▻http://www.pressesdesciencespo.fr/fr/book/?GCOI=27246100062460).
Notes anthropologiques (XLVII)
Georges Lapierre
▻https://lavoiedujaguar.net/Notes-anthropologiques-XLVII
Traité sur l’apparence (III)
Cosmovision et réalité
Percevoir le monde comme purement naturel et dire que la nature est toute la réalité, que celle-ci n’a rien d’humain, qu’elle est constituée de phénomènes physiques, qu’elle n’est qu’une pure apparence dont le fondement ne nous est pas accessible, ou alors qu’il fuit toujours devant nous, devant tous les instruments de la science qui le poursuivent et le traquent sans relâche, qui poursuivent et traquent la matière, telle serait notre façon de voir les choses. Et cette façon de concevoir le réel, nous est propre, elle est propre à notre civilisation, elle a émergé peu à peu au cours des temps, elle est un aboutissement et elle n’est partagée que par l’avant-garde de notre civilisation, par son élite, par tous ceux qui travaillent d’arrache-pied à son accomplissement. C’est à la fois une idéologie et une cosmovision. C’est une vue de la réalité qui a pu apparaître chez quelques penseurs grecs, il y a très, très longtemps sur la côte égéenne de l’Asie mineure. Elle est apparue, d’une manière encore bien floue, chez ces penseurs grecs alors que leur société était devenue (ou était en train de devenir) une société fondamentalement esclavagiste, mais cette vision du monde n’était partagée ni par la population grecque dans son ensemble ni même par les esclaves. Ce n’est que tout dernièrement qu’elle a fini par s’imposer au plus grand nombre, en opposition auxdites « superstitions » qui ont toujours cours dans certaines couches de plus en plus marginalisées de la société. Que signifie, ou que peut bien signifier, cette adhésion pour ainsi dire unanime de la société à une telle cosmovision ? (...)
#apparence #réalité #cosmovision #genre #être #société #loup-garou #jaguar #alchimie #Marshall_Sahlins #La_Ciotat
Et moi, je hurle avec les loups
▻http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1245
Avertissement aux lecteurs
Le texte ci-dessous contient des éléments qui pourraient heurter la sensibilité de certains groupes et de certaines personnes, malgré l’important travail de correction, de suppression et de reformulation auquel il a été procédé. Nous pensons notamment aux moutons, aux éleveurs, aux chasseurs, aux tueurs, aux bouchers, aux restaurateurs, aux hôteliers, aux touristes, aux carnivores, aux végétariens, aux sociologues, aux experts, aux élus, aux syndicalistes, aux militants, aux artistes, aux ingénieurs, aux anti-spécistes, aux bonnes gens, aux salauds, aux abrutis, aux partisans de « l’écriture inclusive », et à quelques autres encore qui nous pardonneront de les avoir oubliés. En fait, c’est à se demander si le dessein de l’auteur n’est pas de se foutre de la gueule du monde, et à se mettre celui-ci à dos. Confiants dans l’intelligence et les capacités de discernement des lecteurs, nous vous laissons en juger.
(Pour lire le texte, ouvrir le document ci-dessous.)
▻http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/je_hurle_avec_les_loups.pdf
On l’a dit, ce n’est pas seulement la faim de terre et l’âpreté au gain qui mobilisaient ces joyeuses troupes de tueurs festifs. Quand on regarde la photo des chasseurs, autour de la dépouille du « dernier loup » abattu en 1954, à Vignieu, ces hommes en cercle, satisfaits, souriants et féroces, avec leurs bleus, leurs salopettes, leurs croquenots, bérets, casquettes, leurs mégots aux coins des lèvres et des moustaches, leurs gros ventres ou leurs corps noueux, sous les vestes ouvertes ou boutonnées jusqu’aux cols, leurs fusils au pied ou pointés sur la bête, leurs mines butées et goguenardes, leurs regards défiants, farouches, qui nous fixent à travers l’objectif, et le gendarme au milieu, un peu frêle, sourire gêné dans son uniforme, de figurer dans cette cohue si peu officielle et ordonnée, on a une impression de déjà-vu. Il manque les femmes, mais j’ai déjà vu cette foule joyeuse et unie dans sa victoire collective, dans l’exultation et la certitude de son bon droit face à l’agresseur. Oui, c’est la fameuse photo, celle-ci parmi des centaines d’autres, de cette foule de lyncheurs, dans l’Indiana, en 1930, venus en famille et en voiture, assister à la pendaison de deux noirs. Je le dis tout de suite, cette foule, ce sont les miens, ceux dont je viens, la cousine Henriette et Alfred, paysans picards dans la Somme, l’oncle Roger, et d’autres avant, ailleurs : tueurs et brûleurs de loups, écobueurs, pagus, paysans gaulois, abattus, brûlés, exterminés avec tout le troupeau, en 14- 18. Qu’on ne me dise pas que ce n’était pas voulu. Qu’on n’avait pas décidé notre perte. De faire place nette pour la ville et l’usine. Ca s’est perdu, ça ne vous regarde pas. De toutes façons c’est fini, on est finis, on s’est perdus, et moi, je suis un enfant perdu de cette perdition. J’ai perdu les miens presque avant ma naissance mais je sais un peu d’où je viens, et ça compte bien plus pour moi que là où vous allez, vous les salauds bien de leur temps, les possédés du monde-qui-bouge et du progrès-qu’on-n’arrête-pas. Même si je me suis séparé des miens. Même si je leur en veux d’avoir vendu, de nous avoir vendus à la perdition et d’être devenus ce que vous êtes.
Moi je hurle avec les loups. Le sang, non merci. Le sacrifice, tous ensemble, tous contre un, non, sans moi.
ce passage est pas mal #domestication
Le bon loup, c’est le loup mort, ou le loup domestique venu se chauffer au coin du feu et partager une charogne en échange de ses services. Celui-là, il s’est domestiqué tout seul, il y a 30 000 ans, comme le cheval, la chèvre, le chat (hum), le bœuf, le cochon, etc., tous venus se mettre sous la protection du Maître du feu, en échange de leur viande, de leur cuir, de leur laine, de leur lait, de leur sueur. C’est un contrat comme disent les extorqueurs aux commerçants du quartier, protection contre les incendies criminels, tu n’es pas obligé remarque. Les animaux domestiques ont signé, comme les esclaves plus tard. C’est un contrat social. Servitude et sécurité plutôt que risque et sauvagerie. Le maître prend soin d’eux. Il leur assure une vie bonne, on travaille ensemble, des liens se tissent. Des liens de confiance. Le bon berger connaît ses brebis et ses brebis le connaissent. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse. Evidemment, le bon berger ne peut pas garder tous les agneaux. Et de même pour les veaux, les cochons, les moutons. Il y en aurait trop. Et puis il faut bien vivre, manger pour vivre. Donc arrive un moment où l’éleveur, qui aime ses bêtes, qui les traite bien et tisse avec elles des liens de respect, de confiance et de dignité, leur assure, après une bonne vie, une bonne mort, digne et respectueuse. Mais les bêtes sont d’accord, elles ont signé le contrat. Demandez à la sociologue Jocelyne Porcher, chercheuse à l’Inra et ex-éleveuse. Elle a retrouvé les contrats dans les archives et déchiffré les signatures des bêtes (quelquefois une simple griffure ou trace de patte)
Retour du #loup : Intégration réussie, éleveurs affaiblis | Public Senat
▻https://www.publicsenat.fr/article/debat/retour-du-loup-integration-reussie-eleveurs-affaiblis-138270
En 1992, il faisait son grand retour en France. Depuis, la population de loups continue de grimper. Bonne nouvelle ? La réponse n’est pas si évidente. Si le retour d’une espèce peut être perçu comme un plus pour la #biodiversité, certains ne voient pas cette nouvelle d’un bon œil. Les éleveurs des zones concernées par le retour du prédateur ont peur pour leurs bêtes, et pour leurs affaires. Avec 14 000 attaques sur des animaux d’élevage en 2018, ils ont de quoi s’inquiéter. Quelles solutions apporter ? Si le but n’est pas de réconcilier les deux prédateurs que sont l’homme et le loup, comment minorer les risques d’attaques et rassurer les éleveurs ?
#élevage #pastoralisme #plan_loup #oncfs #france_nature_environnement
Rapport du sénateur Pellevat « Plan national d’actions 2018-2023sur le loup et les activités d’élevage » : ▻http://www.senat.fr/rap/r17-433/r17-4331.pdf
The Invaders — Pat Shipman | Harvard University Press
▻http://www.hup.harvard.edu/catalog.php?isbn=9780674975415
With their large brains, sturdy physique, sophisticated tools, and hunting skills, Neanderthals are the closest known relatives to humans. Approximately 200,000 years ago, as modern humans began to radiate out from their evolutionary birthplace in Africa, Neanderthals were already thriving in Europe—descendants of a much earlier migration of the African genus Homo. But when modern humans eventually made their way to Europe 45,000 years ago, Neanderthals suddenly vanished. Ever since the first Neanderthal bones were identified in 1856, scientists have been vexed by the question, why did modern humans survive while their evolutionary cousins went extinct?
The Invaders musters compelling evidence to show that the major factor in the Neanderthals’ demise was direct competition with newly arriving humans. Drawing on insights from the field of invasion biology, which predicts that the species ecologically closest to the invasive predator will face the greatest competition, Pat Shipman traces the devastating impact of a growing human population: reduction of Neanderthals’ geographic range, isolation into small groups, and loss of genetic diversity.
But modern humans were not the only invaders who competed with Neanderthals for big game. Shipman reveals fascinating confirmation of humans’ partnership with the first domesticated wolf-dogs soon after Neanderthals first began to disappear. This alliance between two predator species, she hypothesizes, made possible an unprecedented degree of success in hunting large Ice Age mammals—a distinct and ultimately decisive advantage for humans over Neanderthals at a time when climate change made both groups vulnerable.
#livre cité par Scott dans Homo domesticus #chasse #chien #loup #domestication_du_loup (qui remonterait à 36 000 ans) #préhistoire #homo_sapiens
Ajouter à la compilation #archéologie :
►https://seenthis.net/messages/633249
Derrière mon #loup, je fais ce qu’il me plait
▻http://www.radiopanik.org/emissions/pbg/derriere-mon-loup-je-fais-ce-qu-il-me-plait
Cachés derrière les micros de Radio Panik, #PBG a décidé de pousser encore plus loin la réflexion sur la vie et le métier d’un animateur radio avec l’exploration d’un thème qui leur parle, un thème qui constitue presque une mise en abime de leur propre existence : l’anonymat.
Les loups, les doubles identités, les artistes masqués, la liberté de l’anonymat, la joie de l’incognito, voilà ce dont nous allons aujourd’hui parler, à visage couvert, mais à coeurs ouverts, bien sûr.
Avec un gros dossier hyper bien sur les #Residents !
Bonne écoute !
Tracklist :
(the unheard music du podcast : Dopplereffekt - Delta Wave)
Neal Hefti - Batman Theme The Cramps – What’s Behind the Mask Dälek - Masked Laughter Moontribe - Technology The Residents - Santa Dog (Ivory and the Brain Eaters - (...)
#masque #incognito #PBG,loup,masque,incognito,Residents
▻http://www.radiopanik.org/media/sounds/pbg/derriere-mon-loup-je-fais-ce-qu-il-me-plait_05666__1.mp3
#Film Dans le massif du #Mercantour, les #bergers doivent partager les territoires du #pastoralisme avec le #loup, espèce protégée. Or cette cohabitation est source de problèmes…
►http://sms.hypotheses.org/9352
#film, #mercantour, #loup, #brebis, #berger, #pastoral, #pastoralisme, #cohabitation, #territoire, #espace, #pâture, #pâturage, #élevage, #garde, #troupeau
Raised by Wolves | by Tim Flannery | The New York Review of Books
▻http://www.nybooks.com/articles/2018/04/05/raised-by-wolves
Distinguishing a dog from a wolf is not always straightforward, and because several US states have laws prohibiting the keeping of wolves or wolf/dog hybrids, expert testimony is often called upon to determine whether an animal is a dog or wolf. Pierotti has been called as a witness eighteen times; having kept wolf/dog hybrids and studied both wolves and dogs extensively, his testimony is highly valued. In many cases, he has been able to demonstrate that the canid in question has no admixture of wolf genes. But as he points out, there is a larger question here, for the laws assume that wolves are more dangerous than dogs, when in fact the reverse is true. In the US between 1979 and 1996, more than three hundred people were killed by 406 dogs, and only fifteen of these instances involved purported wolf/dog crosses, some of which, according to Pierotti, are “highly questionable.” The situation with purebred wolves is even more clear-cut, for there is not a single example of a wolf in nature killing a human in the entire history of North America.
News - La vache d’#Hérens contre les attaques du #loup ? En France on y croit - Rhône FM, la radio de l’info en Valais
▻http://www.rhonefm.ch/fr/news/la-vache-d-herens-contre-les-attaques-du-loup-en-france-on-y-croit-1004777
La vache d’Hérens, une réponse aux attaques du loup : en France, des éleveurs y croient.
C’est en tout cas la conviction du président de la race d’Hérens en France, Gilles Dupenloup. Depuis plusieurs années, il mène une étude sur cette vache combattante. Et une conclusion, parmi un troupeau de bovins, la vache d’Hérens ferait fuir le loup et éviterait les attaques.
Les promoteurs de la « vache d’Hérens France » ont sollicité leurs dirigeants. Ils ont écrit entre autre à Nicolas Hulot, Ministre de la Transition Ecologique, en juillet dernier, avec l’intention de proposer la création d’une filière spécialisée dans le futur. Pour l’heure, le ministre n’a pas répondu.
Alors ce qui marche pour les troupeaux de vaches, peut-il être reproduit avec des moutons ? Gilles Dupenloup y songe sérieusement et compte mener l’expérience. Pour le président de la race d’Hérens France, cette pratique pourrait intéresser les régions concernées telles que le Val d’Aoste, la Savoie/haute-Savoie et bien sûr le Valais.
Les différents éleveurs valaisans contactés se montrent sceptiques. Exemple avec Benoit Berguerand, vice-président de la Fédération suisse d’élevage de la race d’Hérens : « Je n’ai jamais entendu parler d’une telle pratique, honnêtement, je doute que cela puisse marcher dans nos régions ».
Affaire des #assistants #FN : un aveu et des preuves
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/031017/affaire-des-assistants-fn-un-aveu-et-des-preuves
Au #Parlement_européen, le 17 décembre 2015. © Reuters Mediapart a eu accès à des documents qui montrent « l’absence totale ou quasi totale » de travail au parlement d’une partie des collaborateurs d’eurodéputés FN « et, au contraire, un travail effectué au profit du #Front_national ». Révélations.
#France #Charles_Hourcade #Florian_Philippot #Loup_Viallet #Marine_Le_Pen
Paris : un soldat de l’opération Sentinelle se suicide avec son Famas
▻http://www.leparisien.fr/faits-divers/paris-un-soldat-de-l-operation-sentinelle-se-suicide-avec-son-famas-26-08
Le drame a eu lieu dans les locaux du ministère des Armées.
Il a pris son Famas de calibre 5.56mm, a placé le canon au niveau de sa tête et a tiré. Un jeune soldat de l’opération Sentinelle, 26 ans, s’est suicidé vendredi soir à 23h40. Ses camarades ont tenté de le ranimer, en vain. Le décès a été annoncé par le médecin du Samu une heure plus tard.
Le drame s’est noué dans des locaux du ministère des Armées, rue Saint-Dominique (VIIe) où le soldat de l’opération Sentinelle était en poste. Le jeune militaire était seul dans sa chambre au 2e étage. C’est sur réquisition du capitaine d’unité de cette 5e compagnie de combat du 1e régiment de tirailleurs que les policiers ont été autorisés à entrer dans cette zone militaire. La gendarmerie nationale, chargée de l’enquête, ainsi que l’Identification criminelle, sur place, ont pris le relais.En juin 2016, un soldat de l’opération Sentinelle s’était suicidé au sous-sol des Galeries Lafayette avec son arme de service.
Est-ce qu’on peut considérer qu’il s’agit d’un #attentat #terroriste ? Etait-ce un #musulman ou un #loup_solitaire ?
C’était son vieux. Il était fier et digne, et savait les vraies choses. Chenu, blanc de moustaches aussi, il avait la peau rose et lisse et le regard bien droit. Sa voix, profonde et grave, belle comme un cor au bois, foutait la trouille aux loups. Il en usait à bon escient, pas pour massacrer des bourrées comme un con folklorique sur FR3-Régions, mais simplement pour chanter aux veillées de novembre en regardant les châtaignes s’éclater sous la braise. Il était beau comme un druide irlandais.
Pierre Desproges, Des femmes qui tombent, Seuil, «Points», 1985, p. 79.
#pierre_desproges #desproges #geoculturelim #folklore #châtaigne #loup
À propos des chevaux du haras de Pompadour :
Ils pâturent toute la journée, mais, la nuit, ils rentrent à l’écurie, à cause des loups, si nombreux qu’ils constituent un vrai fléau pour la population.
Arthur Young, Voyages en France en 1787, 1788 et 1789, Armand Colin, 1931, p. 99 (sur Gallica : ▻http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1192719/f111.image).
#arthur_young #pompadour #chevaux #corrèze #limousin #geoculturelim #loup
Mais nul ne la gardera qu’elle-même, que son courage lorsque le loup surgira du soir précoce, rougeoyant de janvier, à trois pas d’elle, la bête aux yeux obliques, flamboyants qui n’est pas seulement un personnage de récit, qui joue toujours son rôle dans la réalité. S’il jette son dévolu sur une brebis et l’emporte, ce n’est pas à cause des sabots que la fillette entrechoque désespérément. Il l’a jugée trop maigre. Et c’est dix jours plus tard, seulement,que celle-ci, à qui la terreur a coupé la gorge, recouvrera sa voix, racontera son aventure.
Pierre Bergounioux, « Millevaches », dans Un peu de bleu dans le paysage, Verdier, 2001, p. 74-75
Les sabots qu’on entrechoque...évoqués par Jean Giraudoux dans Suzanne et le Pacifique (▻https://geoculture.fr/j-avais-dix-huit-ans) :
Une bergère qui faisait claquer ses deux sabots l’un contre l’autre : c’était voilà vingt ans l’appel contre les loups, il servait maintenant contre les renards, dans vingt ans il ne servirait plus que contre les fouines.
#pierre_bergounioux #bergounioux #jean_giraudoux #giraudoux #limousin #millevaches #loup #geoculturelim
Dans Pierre Bergounioux, la passion d’écrire film de Sylvie Blum (2017, diffusé sur France 3 [▻https://www.france.tv/documentaires/art-culture/226159-l-heure-d-pierre-bergounioux-la-passion-d-ecrire.html]), à la question de « qu’est-ce qui vient après ? » pour ce qui est de la Corrèze, Pierre Bergounioux, après avoir regretté que le seul avenir de la Corrèze soit « son enrésinement » massif et l’exploitation de cette vaste forêt par « des gens moins regardant que des salariés français sur les conditions de travail », évoque le retour du loup :
Les loups vont revenir. On avait réussi à les expugner en 1904 [...] et j’ai appris avec une émotion que je ne cherche pas à dissimuler que la trace de l’un d’entre eux avait été repéré à une quarantaine de kilomètres d’ici, trace génétique à l’appui. Donc, à l’heure qu’il est, ils sont peut-être déjà là, tapis dans l’éternelle pénombre de la lisière sapinière à nous observer avec curiosité et peut-être appétit.
(conclue-t-il avec un sourire malicieux)
#pierre_bergounioux #bergounioux #corrèze #loup #forêt #geoculturelim
▻https://seenthis.net/messages/624738 (Pierre Desproges, Des femmes qui tombent)
« Mon fils a sous-estimé l’état politique de la #turquie d’aujourd’hui »
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/040817/mon-fils-sous-estime-l-etat-politique-de-la-turquie-d-aujourd-hui
Serein dans l’inquiétude. Loïc Bureau, le père du journaliste emprisonné en Turquie, évoque la passion de son fils pour le métier de reporter. Selon ses informations, #Loup_Bureau « a un traitement plutôt privilégié par rapport à un simple détenu de droit commun ».
#Loup_Bureau, un nouveau #journaliste arrêté en #turquie
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/030817/loup-bureau-un-nouveau-journaliste-arrete-en-turquie
Loup Bureau a été arrêté fin juillet à la frontière entre la Turquie et l’Irak. Son cas est particulièrement préoccupant. Le journaliste fait l’objet d’accusations qui relèvent de la loi anti-terroriste turque.
Loup : et si les bergers s’adaptaient à sa présence ? - Journal de l’environnement
▻http://www.journaldelenvironnement.net/article/loup-et-si-les-bergers-s-adaptaient-a-sa-presence,84001?xto
Les brebis sont les Attila de la biodiversité en montagne, rappelle le conseil national de protection de la nature
Or, plutôt que de mener une stratégie « ciblée spatialement et temporellement, en riposte ou en anticipation de situations de dommage », l’Etat cherche à « briser la démographie de l’espèce en neutralisant (…) tout l’excédent de croissance démographique une fois prise en compte la mortalité naturelle. » Une démarche de quasi extermination, avec une population de 300 à 400 loups qui est « loin d’être viable génétiquement. »
Partager le #territoire avec les loups
Un territoire sans bornes, des moutons, des chiens, un berger… et le loup. Une « guerre » quotidienne entre les réalités d’un élevage séculaire et les nouvelles représentations urbaines de la #nature.
►http://sms.hypotheses.org/9352
#film #documentaire #vidéo
via @ville_en
Piétons fauchés devant une mosquée de Londres : 1 mort et 10 blessés
▻http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/pietons-fauches-devant-une-mosquee-de-londres-1-mort-et-10-blesses-740614.
Une camionnette a foncé sur des piétons près de la mosquée de Finsbury Park, au nord de Londres. Après cet « #incident », selon le terme employé par la police qui reste prudente en évoquant pour l’heure une « potentielle attaque terroriste », l’enquête a été confiée aux services britanniques du contre-terrorisme.
S’il était encore besoin d’éléments sur le biais du vocabulaire utilisé…
Voy a matar a todos los musulmanes, gritó el atacante de Londres | Emergencia, Gobierno, Londres, Militares
▻http://www.elobservador.com.uy/voy-matar-todos-los-musulmanes-grito-el-atacante-londres-n1086437
Según testigos, el agresor ingresó a la zona al grito de «voy a matar a todos los musulmanes», informaron AFP y EFE.
version française…
Le maire de Londres dénonce « une attaque terroriste horrible » aux abords de la mosquée de Finsbury Park
▻http://www.lemonde.fr/europe/article/2017/06/19/un-vehicule-fauche-des-pietons-a-londres-faisant-plusieurs-blesses_5146885_3
La police britannique a annoncé traiter comme « terroriste » l’attaque commise vers minuit vingt, lundi 19 juin, par le conducteur d’une camionnette ayant foncé sur des piétons près de la mosquée de Finsbury Park, dans le nord de Londres. L’attaque a fait dix blessés et une personne a été retrouvée morte sur les lieux de passage du véhicule. Le conducteur, un homme de 48 ans, a été arrêté pour « tentative de meurtre ». En trois mois, le Royaume-Uni a déjà été frappé par trois attentats, dont deux (à Westminster et sur le London Bridge – « pont de Londres ») impliquant des véhicules fauchant des piétons.
La police a ensuite expliqué ne pas être en mesure d’affirmer dans l’immédiat si la mort constatée sur les lieux était liée à la collision. « L’éventuel lien de causalité entre cette mort et l’attaque relèvera de l’enquête. Il est trop tôt pour dire que cette mort est le résultat de cette attaque », a déclaré Neil Basu, coordinateur national de la lutte antiterroriste, précisant que la victime recevait des premiers soins par des personnes présentes sur place lorsque le véhicule a fauché des piétons. Le conducteur de la camionnette a été conduit à l’hôpital, où sa santé mentale fera l’objet d’une évaluation, a poursuivi la police.
[…]
Un témoin interrogé par la BBC, Khalid Amin, a par ailleurs assuré que l’auteur des faits a crié : « Tous les musulmans, je veux tuer tous les musulmans. »Très vite, la principale organisation musulmane britannique a dénoncé une « manifestation violente d’islamophobie » et réclamé des mesures de sécurité supplémentaires aux abords des mosquées. Scotland Yard a chargé son unité antiterroriste de l’enquête. « Le conducteur de la camionnette a été conduit à l’hôpital par précaution, précise la police. A ce stade, aucun autre suspect n’a été identifié. » Scotland Yard précise que « du fait de la nature de l’événement, des renforts de police ont été déployés afin de rassurer les communautés », en particulier les musulmans qui observent le ramadan en ce moment.
Vers 3 heures du matin, alors que le mot « terrorisme » n’avait pas encore été employé par Theresa May, la colère grondait aux abords des mosquées contre les médias et la BBC était prise à partie. « Pourquoi on ne dit pas que c’est une attaque terroriste ?, s’agaçait Nasir Ali, qui sortait d’une salle de gym. C’était clairement délibéré. » Des juifs orthodoxes sont venus en signe de solidarité. « Cela ressemble à un attentat terroriste », pour le rabbin Herschel Gluck, qui estime que la colère des habitants de Finsbury Park soulève une « question légitime ».
Il est, évidemment, indispensable de nommer le témoin pour bien faire comprendre qu’il n’est sans doute pas impartial…
On notera également que, pour LeMonde.fr, les mots « Finsbury Park » ont toujours été systématiquement associés à l’islam radical, voire synonyme de.
j’ai lu encore plus euphémique comme titres :
Un véhicule fauche des piétons à Londres
▻http://www.huffpostmaghreb.com/2017/06/18/vehicule-pietons-londres_n_17199326.html
Un véhicule renverse des piétons à Londres ; un mort
▻http://journalmetro.com/monde/1157283/un-vehicule-renverse-des-pietons-a-londres-un-mort
Et le voilà, le #loup_solitaire du Times :
VIDEO – L’imam de la mosquée de Londres empêche la foule de lyncher l’assaillant à la voiture bélier | Telquel.ma
▻http://telquel.ma/2017/06/20/video-limam-mosquee-londres-empeche-foule-lyncher-lassaillant_1551201
« L’héroïsme de l’imam de la mosquée de Finsbury Park montre d’où Londres tire sa force », a déclaré le maire de la capitale britannique Sadiq Kahn, en félicitant l’imam Mohammed Mahmoud pour son geste d’apaisement.
Après l’attaque de la mosquée de Finsbury Park à la voiture-bélier dans la nuit de dimanche à lundi, le religieux s’est interposé alors que la foule en quête de vengeance s’apprêtait à se faire justice. L’assaillant, qui aurait clamé son désir de « tuer des musulmans » selon des témoins, avait déjà été frappé par la foule. Alors qu’il était embarqué dans un fourgon de police, Mohammed Mahmoud a fait barrage avec son corps en s’écriant « Personne ne le touche ! ». Des consignes respectées par les fidèles malgré leur colère face au sinistre bilan de l’attaque : 1 mort et 8 blessés.
Non à la #chasse aux #ours et loups ainsi que leurs bébés en #Alaska !
▻http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2017/06/non-la-chasse-aux-ours-et-loups-ainsi.html
Donald Trump a donné les pleins pouvoirs aux chasseurs d’Alaska pour traquer et tuer les ours et les loups jusque dans leurs tanières pendant les périodes d’hibernation, ainsi que leurs bébés. Cette nouvelle #loi concernant la régulation des pratiques de chasse de ces #animaux fait machine arrière sur toute une série de mesures prises par l’ancien président des Etats-Unis, Barack Obama... Depuis avril 2017, les loups et les ours pourront être à nouveau abattus en Alaska, y compris les bébés et les animaux hibernants, qui pourront être tués également par avion ou hélicoptère mais aussi directement dans leurs terriers, au moment où ils sont le plus vulnérables.Poussée par des sénateurs Républicains, cette loi a été approuvée par le congrès des Etats-Unis par 52 voix contre 47. Elle signe la fin de l’Alaska (...)
#loup
Loups solitaires en toute liberté
Pourquoi certains loups quittent-ils leur meute pour parcourir des milliers de kilomètres ? Une odyssée sur les traces de chasseurs infatigables, avec des images à couper le souffle.
▻https://www.youtube.com/watch?v=4xMVmkp4NAM
cc @cdb_77
Sur les traces des « loups solitaires » sur Arte
Pourquoi « Ligabue », « Alan » et « Slavko », jeunes loups mâles quittent-ils leur meute et vont parcourir des centaines de kilomètres en prenant des risques parfois inconsidérés ? Qu’est-ce qui les motive ? Pour le savoir, des biologistes, en Italie, en Allemagne et en Slovénie ont tenté de les suivre à la trace en les équipant d’un collier de géolocalisation durant deux ans. Une première rendue possible grâce aux progrès technologiques et à la passion des chercheurs, deux femmes et un homme.
Ce documentaire de Volker Schmidt-Sondermann, émouvant sans être empreint de sensiblerie, offre de belles images de paysages vus depuis des drones ainsi que des scènes en gros plan de meutes sauvages ou de loups solitaires, ces derniers étant joués, pour la bonne cause, par des loups dressés.
La Gueule du Loup
C’est l’histoire des hommes qui ont vu le loup et qui se querellent à son propos.
Lumière du progrès ou retour à l’obscurité des temps anciens ?
Le loup est-il l’ange - ou le démon - annonciateur d’un nouveau monde globalisé plutôt qu’une renaissance de la vie sauvage ?
▻https://www.zed.fr/fr/cinema/distribution/catalogue/programme/la-gueule-du-loup
Les #loups sont-ils aux portes de Paris ? | Eco(lo)
▻http://ecologie.blog.lemonde.fr/2017/01/16/les-loups-sont-ils-aux-portes-de-paris
Pour eux, cela ne fait aucun doute : des loups ont élu domicile dans le sud de la région parisienne. « Nous avons amassé des preuves de la dispersion d’au moins trois canidés sur deux zones entre l’Essonne, les Yvelines et la Seine-et-Marne, sur une superficie de 100 000 hectares au total. Tout porte à croire que les canidés se sont installés, et pas seulement de passage, en provenance de la Marne et de la Haute-Marne », assure Jean-Luc Valérie, président de l’#Observatoire_du_loup, confirmant une information du Parisien.
[…] Des informations que récuse en bloc l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (#ONCFS), chargé du suivi des populations de Canis lupus. « Nous avons expertisé ces chevreuils, croyant à un braconnage. Ils sont en réalité morts de maladie et ont été partiellement consommés par un renard, rétorque Eric Hansen, délégué régional Centre, Val-de-Loire et Ile-de-France pour l’établissement public. Nous savons que le loup va finir par arriver en région parisienne, mais à ce jour, nous ne sommes pas en mesure d’affirmer qu’il y est déjà présent, ni qu’il n’y est pas, puisque nous n’avons pas pu expertiser des données fiables, comme l’écartement des canines ou faire des recherches ADN sur des poils ou des crottes. »
Carte de dispersion du Loup en France -
▻http://www.observatoireduloup.fr/carte-de-dispersion-du-loup-en-france
#loup
Monstruosité sémiologique.
#carte #cartographie #sémiologie
Ils ne veulent pas d’un McDo près du Vatican (L’essentiel/AFP)
▻http://www.lessentiel.lu/fr/news/insolites/story/Ils-ne-veulent-pas-d-un-McDo-pres-du-Vatican-16946040
« C’est une décision perverse et controversée à tout le moins », souligne le cardinal Elio Sgreccia dans un entretien au quotidien La Repubblica publié samedi. Ouvrir un établissement du géant américain de la restauration rapide à droite de la basilique du Vatican « est irrespectueux » à l’égard de l’une des places architecturales les plus emblématiques donnant sur les colonnades de Saint-Pierre, ajoute-t-il. Ce cardinal ne vit pas lui-même dans le bâtiment où serait installé le futur restaurant mais s’exprime au nom de sept prélats qui y résident. La location des lieux est gérée par la société ASPA chargée de la gestion des biens immobiliers du Vatican.
« Je ne vois pas où est le scandale », indique le cardinal Domenico Calcagno, patron de ASPA, en précisant qu’il n’y a aucune raison de revenir en arrière sur un accord conclu en toute légalité. Selon La Repubblica, un cardinal en colère a écrit au pape François pour lui demander d’intervenir contre un choix commercial qui devrait rapporter au Vatican 30 000 euros par mois.
Responsable d’une association de défense du quartier historique entourant le Vatican, Moreno Prosperi déplore que ce dernier perde son image. En raison de la prolifération de stands de souvenirs illégaux et de supérettes, « l’identité de cette zone disparait », indique-t-il. D’autres membres de cette association qualifient de folie un projet qui va entraîner des regroupements de gens dans un endroit à haut risque pour la sécurité antiterroriste. Cet espace serait bien plus utile pour accueillir des nécessiteux, en accord avec la volonté du pape d’une Église au service des pauvres, fait valoir le cardinal Sgreccia.
#Rome #mac_do #Loups_qui_se_bouffent_entre_eux #argent
#religion #affaires
Balkan wildlife faces extinction threat from border fence to control migrants
Controversial razor-wire fence put up by Slovenia along its border with Croatia could wipe out local bear, lynx and wolf populations, say researchers
What would Trump’s wall mean for wildlife?
Free movement between the US and Mexico - the hottest of topics in the 2016 US presidential campaign - is not just a human issue. What would the construction of a wall mean for animals that live near the border?
Border walls are bad for wildlife
In 1996, #Botswana erected an 83-mile fence along its border with Namibia. The goal was to protect domestic cattle from the highly contagious foot-and-mouth disease. Within a year, though, the barrier had snared five giraffes, one elephant, several antelopes and numerous other wild animals.
▻https://www.washingtonpost.com/news/animalia/wp/2016/11/01/border-walls-are-bad-for-wildlife
#Namibie
Scientists say Trump’s border wall would devastate wildlife habitat
At the U.S.-Mexico border, scientists say existing fencing is hurting endangered wildlife and warn that a continuous wall could devastate many species.
▻https://www.texastribune.org/2017/03/03/environmental-impacts-border-wall
#USA #Etats-Unis
Trump Border Wall Could Have Big Consequences For Animals, Habitat
“It’s just an arbitrary line that’s drawn across a very diverse region,” Millis said, standing next to Sedgwick on the gusty ridge. “It severs and destroys habitat for wildlife. We have animals that aren’t able to move across the border.”
▻http://kjzz.org/content/446276/trump-border-wall-could-have-big-consequences-animals-habitat
#ligne_arbitraire
Embattled Borderlands
Will the border wall strike a fatal blow to one of the most imperiled wild regions in North America?
▻http://storymaps.esri.com/stories/2017/embattled-borderlands/index.html
The Disastrous Impacts of Trump’s Border Wall on #Wildlife
▻http://www.biologicaldiversity.org/programs/international/borderlands_and_boundary_waters/pdfs/A_Wall_in_the_Wild.pdf
#rapport
Trump’s Border Wall Could Impact an Astonishing 10,000 Species
The list, put together by a team led by Dr. Gerardo J. Ceballos González of National Autonomous University of Mexico, includes 42 species of amphibians, 160 reptiles, 452 bird species and 187 mammals. Well-known species in the region include the jaguar, Sonoran pronghorn, North American river otter and black bear.
Rise of border fences hampers wildlife movements
The growth of border fences in Central and Eastern Europe in recent years is a “major threat” to wildlife, according to a new study.
Border Security Fencing and Wildlife: The End of the Transboundary Paradigm in Eurasia?
The ongoing refugee crisis in Europe has seen many countries rush to construct border security fencing to divert or control the flow of people. This follows a trend of border fence construction across Eurasia during the post-9/11 era. This development has gone largely unnoticed by conservation biologists during an era in which, ironically, transboundary cooperation has emerged as a conservation paradigm. These fences represent a major threat to wildlife because they can cause mortality, obstruct access to seasonally important resources, and reduce effective population size. We summarise the extent of the issue and propose concrete mitigation measures.
►http://journals.plos.org/plosbiology/article?id=10.1371/journal.pbio.1002483
#faune #Europe #Europe_centrale #Europe_de_l'Est #cartographie #visualisation
The Border Wall Is Underway . . . Right in the Middle of a Wildlife Refuge
Trump’s already offensive wall will also endanger an already endangered species.
▻https://www.nrdc.org/onearth/border-wall-underway-right-middle-wildlife-refuge
Up Against the Wall
The U.S.-Mexico borderlands contain some of the most biologically diverse ecosystems in either country. Trump’s wall would imperil all of it.
Wildcats, butterflies, tortoises: all are endangered by Trump’s border wall
In the Rio Grande Valley, close to the border with Mexico, the president’s proposed barrier spells danger for the region’s plentiful wildlife
▻https://www.theguardian.com/us-news/2017/dec/12/butterflies-trump-wall-mexico-border-wildlife
Rewriting biological history: Trump border wall puts wildlife at risk
Mexican conservationists are alarmed over Trump’s wall, with the loss of connectivity threatening already stressed bison, pronghorn, bighorn sheep, bears and other animals.
About one-third of the border, roughly 700 miles, already has fencing; President Trump has been pushing a controversial plan to fence the remainder.
A wall running the entire nearly 2,000-mile frontier from the Pacific Ocean to the Gulf of Mexico, conservationists warn, would be catastrophic for borderland ecosystems and many wildlife species, undoing years of environmental cooperation between the two countries to protect animals that must move freely or die.
The wall is currently a key bargaining chip, and a sticking point, in ongoing immigration legislation negotiations taking place this week in Congress. Also expected this week: a federal court ruling on whether the administration can legally waive environmental laws to expedite border wall construction.
A Land Divided
The national debate about border security doesn’t often dwell on the natural environment, but hundreds of miles of public lands, including six national parks, sit along the U.S.-Mexico border. What will happen to these lands — and the wildlife and plants they protect — if a wall or additional fences and barriers are built along the frontier?
R ULES C OMMITTEE P RINT 115–66 T EXT OF THE H OUSE A MENDMENT TO THE S ENATE A MENDMENT TO H.R. 1625
US spending bill requires “an analysis, following consultation with the Secretary of the Interior and the Administrator of the Environmental Protection Agency, of the environmental impacts, including on wildlife, of the construction and placement of physical barriers” (p 677)
▻http://docs.house.gov/billsthisweek/20180319/BILLS-115SAHR1625-RCP115-66.pdf
Extrait partagé par Reece Jones sur twitter
▻https://twitter.com/reecejhawaii/status/977304504700780544
Activists Vow Fight as Congress Funds Portions of Border Wall
Last week Congress voted to appropriate some monies to build new fortifications along the United States–Mexico border, but border activists in the Rio Grande Valley say the fight against President Donald Trump’s border wall is far from over.
The nearly $1.6 billion in border wall funding included in the omnibus spending bill that Trump signed Friday provides for the construction of some 33 miles of new walls, all in Texas’s ecologically important Rio Grande Valley. Those walls will tear through communities, farms and ranchland, historic sites, and thousands of acres of protected wildlife habitat, while creating flooding risks on both sides of the border. But far from admitting defeat, border activists have already begun mapping out next steps to pressure Congress to slow down or even halt the wall’s construction.
▻https://www.sierraclub.org/sierra/activists-vow-fight-congress-funds-portions-border-wall
Congress is quietly letting Trump bulldoze a butterfly refuge to build a border wall
A wildlife refuge was spared, but 33 miles of new wall that will cut through protected areas in #Texas have been funded.
▻https://www.vox.com/2018/3/28/17152644/trump-border-wall-texas-environment-refuge-butterflies
State attorney general, environmental group to appeal decision on Trump’s border wall
A ruling by a San Diego federal judge allowing construction of President Donald Trump’s border wall to go ahead will be appealed by two entities that opposed it, including the state Attorney General.
Both the Center for Biological Diversity and Attorney General Xavier Becerra filed formal notices of appeal on Monday seeking to reverse a decision in February from U.S District Court Judge Gonzalo Curiel. The judge ruled that the Trump administration did not abuse its discretion in waiving environmental laws in its rush to begin border wall projects along the southwest border.
The center had said after the ruling it would appeal, and Becerra also hinted the state would seek appellate court review at the Ninth U.S. Circuit Court of Appeals.
The notices declare an intent to appeal. They do not outline arguments to be made on appeal or why each group believe that Curiel got it wrong.
In a prepared statement Becerra said, “When we said that a medieval wall along the U.S.-Mexico border does not belong in the 21st century, we meant it. There are environmental and public health laws in place, and we continue to believe that the Trump Administration is violating those laws. We will not stand idly by. We are committed to protecting our people, our values and our economy from federal overreach.”
The lawsuits challenged a law that allowed the federal government not to comply with environmental and other laws and regulations when building border security projects. They argued the law was outdated and Congress never intended for it to be an open-ended waiver for all border projects, and contended it violated constitutional provisions of separation of powers and states’ rights.
In his decision Curiel said both that the law was constitutional and it gave the Department of Homeland Security wide latitude over border security.
Justice Department spokesman Devin O’Malley said in response to the Curiel ruling that the administration was pleased DHS “can continue this important work vital to our nation’s interest.”
“Border security is paramount to stemming the flow of illegal immigration that contributes to rising violent crime and to the drug crisis, and undermines national security,” O’Malley said.
▻http://www.sandiegouniontribune.com/news/public-safety/sd-me-border-appeal-20180409-story.html
Les murs n’arrêtent pas que les humains
Des États-Unis à la Malaisie, en passant par Israël ou la Hongrie, les hommes construisent de multiples murs pour contraindre les déplacements de nos semblables. N’oublions pas, explique l’auteur de cette tribune, que nous ne sommes pas les seuls à habiter la Terre et donc à pâtir de ces barrières.
La #forêt_de_Bialowieza a quelque chose de mythique et de sacré. Âgée de plus de 8.000 ans, elle est la dernière forêt primaire d’Europe. S’étalant sur 150.000 hectares entre la Pologne et la Biélorussie, inaccessible aux visiteurs sans guide assermenté, elle constitue un sanctuaire d’espèces témoignant de la richesse des mondes anciens. Le bison d’Europe y vit encore de manière naturelle, côtoyant élans, cerfs, loups, lynx, etc.
En 1981, à l’époque du rideau de fer, l’URSS a décidé de clôturer la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, coupant à travers cette forêt et séparant en deux la dernière population de bisons d’Europe (environ 500 individus de part et d’autre). Cette clôture est symboliquement forte, car elle témoigne de la coupure existentielle (« ontologique », diraient les philosophes) que les humains se sont imposée vis-à-vis des autres êtres vivants. Ces derniers semblent ne pas exister à nos yeux.
Mais cette séparation est plus que symbolique, elle est concrète. Les murs dressés par l’espèce humaine représentent une menace importante et sous-estimée pour de nombreux êtres vivants non humains.
Murs de béton, de pierre, de boue, de sable ou de brique, de barbelés, de grilles en acier ou de clôtures électrifiées
On en trouve surtout aux frontières : entre les États-Unis et le Mexique, la Corée du Nord et du Sud, Israël et la Cisjordanie, la Malaisie et la Thaïlande, l’Inde et le Pakistan, l’Iran et l’Irak, la Chine et la Mongolie, le Botswana et le Zimbabwe, etc. Ils prennent la forme de murs de béton, de pierre, de boue, de sable ou de brique, de barbelés, de grilles en acier ou de clôtures électrifiées, et viennent accompagnés de routes, de casernes, de lumières et de bruits. Leur nombre a considérablement augmenté depuis les attentats du 11 septembre 2001. Par exemple en Eurasie (sans le Moyen-Orient), il existe aujourd’hui plus de 30.000 km de murs, grillages et barbelés aux frontières.
Ces murs affectent évidemment les populations humaines en brisant les trajectoires personnelles de millions de personnes. Ils affectent aussi les autres espèces [1]. À Białowieża, par exemple, la séparation a empêché les flux génétiques (et a donc fragilisé) des populations de bisons, d’ours, de loups et de lynx. Pire, 25 ans après la destruction du rideau de fer entre l’Allemagne et la République tchèque, les jeunes cerfs (qui n’avaient jamais vu de clôtures) ne traversaient toujours pas la frontière [2].
En mai 2018 paraissait dans la revue Bioscience un article cosigné par dix-huit grands noms de l’étude et de la protection de la biodiversité (dont Edward O. Wilson) et signé par 2.500 scientifiques, qui alertait sur les « conséquences inattendues mais importantes » de ces murs frontaliers sur la biodiversité [3]. Ce cri d’alarme n’est pas le premier [4], mais il résume bien l’état des lieux de la recherche, et aussi l’état de préoccupation des chercheurs.
Lorsque les habitats se fragmentent, les territoires des populations se réduisent
Les murs nuisent à la biodiversité de plusieurs façons. Premièrement, ils peuvent blesser ou tuer des animaux directement, quand ils s’emmêlent dans les fils barbelés, sont électrocutés ou marchent sur des mines antipersonnelles.
Deuxièmement, ils fragmentent et dégradent les habitats. Par exemple la frontière de 3.200 km entre le Mexique et les États-Unis traverse les aires de répartition géographique de 1.506 espèces natives (parmi lesquelles 1.077 espèces animales) dont 62 sont sur la liste des espèces en danger. Le mur menace cinq régions particulièrement riches en biodiversité (on les nomme « hotspots ») qui retiennent presque tous les efforts de conservation et de « réensauvagement » (rewilding). Lorsque les habitats se fragmentent, les territoires des populations se réduisent, et le nombre d’espèces présentes sur ces petites surfaces se réduit plus que proportionnellement, rendant ainsi les populations plus vulnérables, par exemple aux variations climatiques. Les clôtures frontalières contribuent aussi à accroître la mortalité de la faune sauvage en facilitant la tâche des braconniers, en perturbant les migrations et la reproduction, et en empêchant l’accès à la nourriture et à l’eau. Par exemple, le mouton bighorn (une espèce en danger) migrait naturellement entre la Californie et le Mexique mais ne peut aujourd’hui plus accéder aux points d’eau et aux sites de naissance qu’il avait l’habitude de fréquenter.
Troisièmement, ces murs annulent les effets bénéfiques des millions de dollars investis dans la recherche et les mesures de conservation de la biodiversité. Les scientifiques témoignent aussi du fait qu’ils sont souvent l’objet d’intimidations, de harcèlements ou de ralentissements volontaires de la part des officiers responsables de la sécurité des frontières.
Enfin, quatrièmement, les politiques de sécurité mises en place récemment font passer les lois environnementales au deuxième plan, quand elles ne sont pas simplement bafouées ou oubliées.
Des centaines de kilomètres de clôtures de sécurité aux frontières extérieures et intérieures de l’UE
Le double phénomène migrations/clôtures n’est pas prêt de s’arrêter. En 2015, un afflux exceptionnel d’êtres humains fuyant leurs pays en direction de l’Europe a conduit plusieurs États membres à réintroduire ou renforcer les contrôles aux frontières, notamment par la construction rapide de centaines de kilomètres de clôtures de sécurité aux frontières extérieures et intérieures de l’UE. Le réchauffement climatique et l’épuisement des ressources seront dans les années à venir des causes majeures de guerres, d’épidémies et de famines, forçant toujours plus d’humains à migrer. Les animaux seront aussi de la partie, comme en témoigne la progression vers le nord des moustiques tigres, qui charrient avec eux des maladies qui n’existaient plus dans nos régions, ou encore l’observation du loup en Belgique en mars 2018 pour la troisième fois depuis des siècles…
Les accords entre pays membres de l’Union européenne au sujet des migrations humaines seront-ils mis en place à temps ? Résisteront-ils aux changements et aux catastrophes à venir ? Quel poids aura la « #Convention_des_espèces_migrantes » (censée réguler le flux des animaux) face aux migrations humaines ?
En septembre 2017, un bison d’Europe a été aperçu en Allemagne. C’était la première fois depuis 250 ans qu’un représentant sauvage de cette espèce traversait spontanément la frontière allemande. Il a été abattu par la police.
▻https://reporterre.net/Les-murs-n-arretent-pas-que-les-humains
#Bialowieza
Les murs de séparation nuisent aussi à la #faune et la #flore
3419 migrants sont décédés en Méditerranée en tentant de rejoindre Malte ou l’Italie. C’est ce que révèle un rapport du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés publié le 10 décembre. Il y a les barrières naturelles, et les murs artificiels. Pendant deux mois, le web-documentaire Connected Walls s’attaque aux murs de séparation entre quatre continents : le mur entre l’Amérique du Nord et l’Amérique latine incarné par les grillages entre les Etats-Unis et le Mexique, celui entre l’Europe et l’Afrique incarné par les barbelés qui séparent les enclaves espagnoles du Maroc. Tous les 10 jours, Connected Walls publie un nouveau documentaire de cinq minutes sur une thématique choisie par les internautes. Cette semaine, ils ont sélectionné la thématique « animal ».
Cette semaine, sur Connected-Walls,Valeria Fernandez (USA) et Fidel Enriquez (Mexico) ont suivi John Ladd dont la famille possède un ranch dans l’Arizona, à la frontière mexicaine, depuis cinq générations. Depuis la construction du mur frontalier en 2007, les choses ont changé pour lui et pour les animaux.
De leur côté, Irene Gutierrez (Espagne) et Youssef Drissi (Maroc) ont rencontré Adam Camara, un jeune de Guinée Équatoriale qui a tenté de traverser plusieurs fois le détroit entre le Maroc et l’Espagne. Lors de sa dernière tentative, il a reçu l’aide d’un mystérieux ami.
Pour chaque thématique, un partenaire associatif a carte blanche pour rédiger une tribune. Celle-ci a été rédigée par Dan Millis, de l’organisation écologiste Sierra Club :
« Les animaux se moquent bien des frontières politiques. Le jaguar de Sonora n’a pas de passeport, et le canard morillon cancane avec le même accent, qu’il soit à Ceuta ou dans la forêt de Jbel Moussa. Les murs et les barrières ont cependant un impact considérable sur la faune et la flore. Par exemple, les rennes de l’ancienne Tchécoslovaquie ne franchissent jamais la ligne de l’ancien Rideau de Fer, alors même que cette barrière a disparu depuis 25 ans et qu’aucun des rennes vivant aujourd’hui ne l’a jamais connue. Les quelques 1000 kilomètres de barrières et de murs séparant les États-Unis et le Mexique détruisent et fragmentent l’habitat sauvage, en bloquant les couloirs de migration essentiels à la survie de nombreuses espèces. Une étude réalisée grâce à des caméras installées au niveau des refuges et des zones de vie naturellement fréquentés par la faune en Arizona a montré que des animaux comme le puma et le coati sont bloqués par les murs des frontières, alors que les humains ne le sont pas. »
Border Fences and their Impacts on Large Carnivores, Large Herbivores and Biodiversity: An International Wildlife Law Perspective
Fences, walls and other barriers are proliferating along international borders on a global scale. These border fences not only affect people, but can also have unintended but important consequences for wildlife, inter alia by curtailing migrations and other movements, by fragmenting populations and by causing direct mortality, for instance through entanglement. Large carnivores and large herbivores are especially vulnerable to these impacts. This article analyses the various impacts of border fences on wildlife around the world from a law and policy perspective, focusing on international wildlife law in particular. Relevant provisions from a range of global and regional legal instruments are identified and analysed, with special attention for the Bonn Convention on Migratory Species and the European Union Habitats Directive.
▻https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/reel.12169
Border Security Fencing and Wildlife: The End of the Transboundary Paradigm in Eurasia?
The ongoing refugee crisis in Europe has seen many countries rush to construct border security fencing to divert or control the flow of people. This follows a trend of border fence construction across Eurasia during the post-9/11 era. This development has gone largely unnoticed by conservation biologists during an era in which, ironically, transboundary cooperation has emerged as a conservation paradigm. These fences represent a major threat to wildlife because they can cause mortality, obstruct access to seasonally important resources, and reduce effective population size. We summarise the extent of the issue and propose concrete mitigation measures.
Butterfly Preserve On The Border Threatened By Trump’s Wall
The National Butterfly Center, a 100-acre wildlife center and botanical garden in South Texas, provides a habitat for more than 100 species of butterflies.
It also sits directly in the path of the Trump administration’s proposed border wall.
The federal spending bill approved in September includes $1.6 billion in 2019 for construction of the wall. In October, the Department of Homeland Security issued a waiver to 28 laws protecting public lands, wildlife and the environment to clear the way for construction to proceed.
▻https://www.npr.org/2018/11/01/660671247/butterfly-preserve-on-the-border-threatened-by-trumps-wall
#papillons
Wildlife advocates, local indigenous tribes protest preparations for new border wall construction
The federal government this week began moving bulldozers and construction vehicles to the Texas border with Mexico to begin building a new six-mile section of border wall — the first new wall under President Donald Trump, administration officials confirmed Tuesday.
The move immediately triggered angry protests by a local butterfly sanctuary — The National Butterfly Center — and local indigenous tribes who oppose the wall and say construction will damage natural habitats. U.S. Customs and Border Protection said the wall will run through land owned by federal government. The dispute came amid an administration claim that a caravan of 2,000 migrants had arrived in northern Mexico along the Texas border.
“We’re a recognized tribe and no one’s going to tell us who we are especially some idiots in Washington,” said Juan Mancias of the indigenous peoples’ tribe Carrizo-Comecrudo, who led protests on Monday. “We’re the original people of this land. We haven’t forgot our ancestors.”
So far, the Trump administration has upgraded only existing fencing along the border. The president has called for some $5 billion for new wall construction, and Democrats have refused, resulting in a budget dispute that shut down the government for five weeks.
This latest Texas project relies on previously appropriated money and won’t require further congressional approval. Construction plans for the Rio Grande Valley, just south of McAllen, Texas, call for six to 14 miles of new concrete wall topped with 18-foot vertical steel bars.
Last year, Homeland Security Secretary Kristen Nielsen waived a variety environmental restrictions, including parts of the Endangered Species and Clean Water Acts, to prepare for construction in the area. Construction on the Rio Grande Valley project is expected to start in the coming weeks.
Marianna Wright, executive director of the National Butterfly Center, remains a staunch advocate against the border wall. She met this week with authorities who she said wants to buy the center’s land for wall construction.
She traveled to Washington last month to explain the environmental damage that would be caused by the construction in testimony on Capitol Hill.
“The bulldozers will roll into the lower Rio Grande Valley wildlife conservation corridor, eliminating thousands of trees during spring nesting season for hundreds of species of migratory raptors and songbirds,” Wright told the House Natural Resources Committee.
When asked by ABC News what message she has for people who aren’t there to see the impact of the new border wall, Wright paused, searching for words to express her frustration.
“I would drive my truck over them, over their property, through their fence,” she said.
DHS continues to cite national security concerns as the reason for building the border wall, with Homeland Secretary Kirstjen Nielsen saying in a statement Tuesday that migrants in the new caravan that had arrived at the Texas border would try to cross over illegally.
“Such caravans are the result of Congress’s inexcusable failure to fully fund a needed physical barrier and unwillingness to fix outdated laws that act as an enormous magnet for illegal aliens,” Nielsen said in a statement.
The last so-called caravan that caused alarm for the administration resulted in thousands of migrants taking shelter in the Mexican city of Tijuana. Just across the border from San Diego, many waited several weeks for the chance to enter the U.S.
▻https://abcnews.go.com/Politics/wildlife-advocates-local-indigenous-tribes-protest-preparations-border/story?id=60859814
#résistance #peuples_autochtones #Carrizo-Comecrudo #McAllen #Texas
UPDATE: Bulldozers flattened a 150 swath of land on the LRGV Wildlife Refuge for the #borderwall and “enforcement zone.” @DHSgov is decimating some of the highest quality habitat in the region. This was supposed to be a refuge for wildlife, not a graveyard.
As Work Begins on Trump’s Border Wall, a Key Wildlife Refuge Is at Risk
Construction is underway on a stretch of President Trump’s border wall cutting through the Lower Rio Grande Valley National Wildlife Refuge in Texas. Biologists warn the steel wall will disrupt carefully preserved habitat critical for the survival of ocelot, jaguarundi, and other threatened species.
As Tiffany Kersten descends from a levee into a verdant forest that stretches to the Rio Grande more than a mile away, she spots a bird skimming the treetops: a red-tailed hawk. Later, other birds — great blue herons, egrets — take flight from the edge of an oxbow lake. This subtropical woodland is one of the last remnants of tamaulipan brushland — a dense tangle of Texas ebony, mesquite, retama, and prickly pear whose U.S. range is now confined to scattered fragments in the Lower Rio Grande Valley in south Texas. The ecosystem harbors an astonishing array of indigenous wildlife: ocelot, jaguarundi, Texas tortoise, and bobcat, as well as tropical and subtropical birds in a rainbow of colors, the blue bunting and green jay among them.
But the stretch of tamaulipan scrub Kersten is exploring, in the Lower Rio Grande Valley National Wildlife Refuge, won’t be around much longer. About 15 feet from the forest edge, Kersten — a board member of a local conservation group — spots red ribbons tied to tree branches on both sides of the trail. Soon, an excavator will uproot those trees to make way for a 140-foot-wide access road and an 18-foot-high wall atop the levee, all part of the Trump administration’s plan to barricade as much of the Texas/Mexico border as possible. On Valentine’s Day, two days before I visited the border, crews began clearing a path for the road, and soon the U.S. Department of Homeland Security (DHS) will plant a cement foundation in the levee and top it with a steel bollard barrier.
This construction is the first project under a plan to build 33 miles of new wall along the levee in South Texas, with $641 million in funding that Trump requested and Congress authorized last year. That 33-mile stretch, cutting through some of the most unique and endangered habitat in the United States, will be joined by an additional 55 miles of wall under a funding bill Trump signed February 15 that allocates another $1.375 billion for wall construction. The same day, Trump also issued a national emergency declaration authorizing another $6 billion for border walls. That declaration could give the administration the power to override a no-wall zone Congress created in three protected areas around the Lower Rio Grande Valley National Wildlife Refuge.
Since the mid-20th century, ranches, oil fields, and housing tracts have consumed 97 percent of the tamaulipan brushland.
Since the mid-20th century, ranches, farms, oil fields, subdivisions, and shopping centers have consumed 97 percent of the tamaulipan brushland habitat at ground zero of this new spate of border wall construction. That loss led Congress to create the Lower Rio Grande Valley National Wildlife Refuge in the 1970s and spurred a 30-year-effort by the U.S. Fish and Wildlife Service, conservation organizations, and private landowners to protect the remaining pockets of tamaulipan brushland and restore some of what has been lost. The Fish and Wildlife Service has purchased 10,000 acres of cropland and converted it back into tamaulipan woodlands; it hopes to replant another 30,000 acres. The refuge, now totaling 98,000 acres, has been likened to a string of pearls, with connected jewels of old-growth and restored habitat adorning the 300-mile lower Rio Grande Valley.
Into this carefully rebuilt wildlife corridor now comes the disruption of a flurry of new border wall construction. Scientists and conservationists across Texas warn that it could unravel decades of work to protect the tamaulipan brushland and the wildlife it harbors. “This is the only place in the world you can find this habitat,” says Kersten, a board member of Friends of the Wildlife Corridor, a non-profit group that works closely with the Fish and Wildlife Service on the corridor program. “And only 3 percent of this habitat is remaining.”
For all its efforts to turn cropland into federally protected habitat, the Fish and Wildlife Service finds itself with little recourse to safeguard it, precisely because it is federal property. The easiest place for the federal government to begin its new wave of border wall construction is the Lower Rio Grande Valley National Wildlife Refuge, which includes the picturesque La Parida Banco tract, where I joined Kersten. Under a 2005 law, the Department of Homeland Security can waive the environmental reviews that federal agencies such as the Fish and Wildlife Service typically conduct for projects that could alter federally protected lands.
The tract Kersten and I visited is one of four adjacent “pearls” in the wildlife corridor — long , roughly rectangular parcels stretching from an entrance road to the river. From west to east they are the Lower Rio Grande Valley National Wildlife Refuge’s La Parida Banco tract, the Bentsen-Rio Grande Valley State Park, the refuge’s El Morillo Banco tract, and the privately owned National Butterfly Center. A levee runs through all four properties, and the first sections of fence to be built atop it would cut off access to trails and habitat in the refuge tracts. Citizens and local and state officials have successfully fought to keep the fence from crossing the National Butterfly Center, the Bentsen-Rio Grande state park, and the Santa Ana National Wildlife Refuge farther downstream — at least for now. If Trump’s national emergency declaration survives court challenges, the border barriers could even be extended into these holdouts.
When the wall and access road are completed at La Parida Banco, a crucial piece of intact native habitat will become isolated between the wall and the river. Species that either rely on the river for water or migrate across it will find pathways they’ve traversed for thousands of years blocked.
While biologists are concerned about the impacts of the wall all along the U.S.-Mexico border, the uniqueness of South Texas’ ecosystems make it an especially troublesome place to erect an 18-foot fence, they say. The 300-mile wildlife corridor in South Texas, where the temperate and the tropical intermingle, is home to an astounding concentration of flora and fauna: 17 threatened or endangered species, including the jaguarundi and ocelot; more than 530 species of birds; 330 butterfly species, about 40 percent of all those in the U.S.; and 1,200 types of plants. It’s one of the most biodiverse places on the continent.
`There will be no concern for plants, endangered species [and] no consultation with the Fish and Wildlife Service,’ says a biologist.
“This is a dry land, and when you have dry land, your diversity is near the water,” says Norma Fowler, a biologist with the University of Texas at Austin who studies the tamaulipan brushland ecosystem. She co-authored an article published last year in the scientific journal Frontiers in Ecology and the Environment warning of the consequences of the new wall for the region’s singular ecosystems and wildlife. Since the wall can’t be built in the river, it’s going up a mile or more north of it in some areas, placing both the riparian habitat right along the river and the tamaulipan thornscrub on higher ground at risk.
“Both of those habitats have been fragmented, and there’s not much left,” Fowler says. “Some of it is lovingly restored from fields to the appropriate wild vegetation. But because they’ve waived every environmental law there is, there will be no concern for plants, endangered species. There will be no consultation with the Fish and Wildlife Service.”
When the wall rises, the barrier and the new patrol road alongside it will cut an unusually wide 140-foot swath to improve visibility through the dense brush. In her article, Fowler estimated that construction of the border wall would destroy 4.8 to 7.3 acres of habitat per mile of barrier. The fence will also cut off access to the river and habitat on the Mexican side of the border for many animals. Including bobcats, ocelot, jaguarundi, and javelina. Some slower-moving species, like the Texas tortoise, could be caught in floods that would swell against the wall.
https://e360.yale.edu/assets/site/javalina_712x480_web.jpg https://e360.yale.edu/assets/site/Ocelot_712x480_web.jpg If new walls must be built along the Rio Grande, Fowler says, the Department of Homeland Security should construct them in a way that causes the least harm to wildlife and plants. That would include limiting the footprint of the access roads and other infrastructure, designing barriers with gaps wide enough for animals to pass through, and using electronic sensors instead of physical barriers wherever possible.
One of the most at-risk species is the ocelot, a small jaguar-like cat that historically roamed throughout Texas, Arkansas, Louisiana, and Arizona, but that numbers only about 80 today. The sole breeding population left in the U.S. is in South Texas, and it is wholly dependent on the dense shrubland in the Lower Rio Grande Valley that the wall will bisect. Some species could be wiped out altogether: The few sites where Physaria thamnophila, a native wildflower, still grows are directly in the path of the wall, Fowler says.
With 1,254 miles of border — all following the languid, meandering course of the Rio Grande — Texas has far more of the United States’ 1,933-mile southern boundary than any other state, yet it has the fewest miles of existing fence. That’s because much of the Texas border is private riverfront land. The first major push to barricade the Texas border, by the George W. Bush administration, encountered opposition from landowners who balked at what they saw as lowball purchase offers and the use of eminent domain to take their property. (Years later, some of those lawsuits are still pending.) Federal land managers also put up a fight.
Natural areas already bisected by a Bush-era fence offer a preview of the potential fate of the Rio Grande wildlife refuge.
When Ken Merritt — who oversaw the federal South Texas Refuge Complex, which includes the Lower Rio Grande Valley National Wildlife Refuge, Santa Ana, and the Laguna Atascosa refuge near where the Rio Grande meets the Gulf of Mexico — questioned the wisdom of a barrier through Santa Ana during the Bush administration, he was forced out of his job.
“I was getting a lot of pressure,” says Merritt, who still lives in the valley and is retired. “But it just didn’t fit. We were trying to connect lands to create a whole corridor all along the valley, and we knew walls were very much against that.”
Natural areas already bisected by the Bush-era fence offer a preview of the potential fate of the Lower Rio Grande Valley National Wildlife Refuge. A few miles downstream from the La Parida tract, the Hidalgo Pumphouse and Birding Center, which anchors the southern end of the tiny town of Hidalgo, now looks out at a stretch of steel bollard fence atop a concrete wall embedded in the levee.
On a recent Monday morning, a few tourists milled about the gardens behind the pumphouse, listening to the birds — curve-billed thrashers, green monk parakeets, kiskadee flycatchers — and enjoying the view from the observation deck. Curious about the wall, all of them eventually walk up to it and peek through the four-inch gaps between the steel slats. On the other side lies another pearl: a 900-acre riverside piece of the Lower Rio Grande Valley National Wildlife Refuge called the Hidalgo Bend tract. It was once a popular spot with birders drawn to its ferruginous Pygmy owls, elf owls, and other wildlife. But since the wall went up in 2009, few birders visit anymore.
At The Nature Conservancy’s Sabal Palm Preserve, a 557-acre piece of the wildlife corridor near the Gulf of Mexico, a wall installed in 2009 cuts through one of the last stands of sabal palm forest in the Rio Grande Valley. Laura Huffman, regional director for The Nature Conservancy, worries that the more walls erected on the border, the less hope there is of completing the wildlife corridor.
Kersten and others remain unconvinced that the danger on the border justifies a wall. She believes that sensors and more Border Patrol agents are more effective deterrents to drug smugglers and illegal immigrants. Earlier on the day we met, Kersten was part of a group of 100 or so protestors who marched from the parking lot at nearby Bentsen-Rio Grande Valley State Park to the adjacent National Butterfly Center, holding signs that read “No Border Wall” and “Solidarity Across Borders.” One placard listed the more than two dozen environmental and cultural laws that the Trump administration waived to expedite the fence. Among them: the National Environmental Policy Act, which requires environmental analysis before federal projects can begin; the Endangered Species Act; the Clean Water Act; the Migratory Bird Treaty Act; the National Wildlife Refuge System Administration Act; the National Historic Preservation Act; and the Native American Graves and Repatriation Act.
Even as the wall goes up in the refuge, preparations for this year’s restoration projects are moving ahead. Betty Perez, whose family has lived in the Lower Rio Grande Valley for generations, is one of several landowners who grow seedlings for replanting on refuge lands each year. At her ranch, about a 45-minute drive northwest of the La Parida Banco tract, she’s beginning to collect seeds to grow this year’s native shrub crop: coyotillo, in the buckthorn family; yucca; Texas persimmon.
Next to a shed in her backyard sit rows of seedlings-to-be in white tubes. To Perez, the delicate green shoots hold a promise: In a few years, these tiny plants will become new habitat for jaguarundi, for ocelot, for green jays, for blue herons. Despite the new walls, the wildlife corridor project will go on, she says, in the spaces in between.
▻https://e360.yale.edu/features/as-work-begins-on-trumps-border-wall-a-key-wildlife-refuge-is-at-risk
Trump’s @DHSgov just notified us of their plan to build 46 miles of #borderwall through the stunning #Chihuahuan Desert in #New_Mexico. A wall here would sever a known migratory corridor for one of the rarest & most endangered mammals on the continent - the Mexican #grey_wolf.
Documents: CBP Ignored Federal Biologists’ Input on Border Wall
Border security officials visited wildlife preserves in Starr County, then blew off the recommendations of the scientists they brought along.
▻https://www.texasobserver.org/documents-cbp-ignored-federal-biologists-input-on-border-wall
#zapata_bladderpod
Border Wall Rising In #Arizona, Raises Concerns Among Conservationists, Native Tribes
Construction has begun on President Trump’s border wall between Arizona and Mexico, and conservationists are furious. The massive barrier will skirt one of the most beloved protected areas in the Southwest — Organ Pipe Cactus National Monument, recognized by the United Nations as an international biosphere reserve.
On a recent drive along the borderline, a crew was transplanting tall saguaro cactus out of the construction zone.
“There may be misconceptions that we are on a construction site and just not caring for the environment,” intones a voice on a video released by the U.S. Army Corps of Engineers, which is overseeing the project. “We are relocating saguaro, organ pipe, ocotillo...”
But a half-mile away, a big yellow bulldozer was scraping the desert clean and mowing down cactus columns that were likely older than the young man operating the dozer.
Customs and Border Protection later said 110 desert plants have been relocated, and unhealthy ones get bulldozed.
This scene illustrates why environmentalists are deeply skeptical of the government’s plans. They fear that as CBP and the Defense Department race to meet the president’s deadline of 450 miles of wall by Election Day 2020, they will plow through one of the most biologically and culturally rich regions of the continental United States.
The U.S. Fish & Wildlife Service has warned that the wall, with its bright lights, human activity and impermeable barrier, could negatively impact 23 endangered and at-risk species, including the Sonoran pronghorn antelope. And the National Park Service says construction could destroy 22 archaeological sites. Yet, for this stretch of western desert, the government has waived 41 federal environmental laws to expedite construction.
“This is a wall to fulfill a campaign promise. It’s really clear. And that’s what makes so many of us so angry. It’s being done so fast outside the rule of law and we know it’ll have an incredible impact,” says Kevin Dahl, Arizona representative for the National Parks Conservation Association. He sits beside a serene, spring-fed pond fringed by cattails, and dive-bombed by dragonflies. It is called Quitobaquito Springs, and it’s located on the southern edge of the #Organ_Pipe_Cactus_National_Monument.
A biologist peers into a rivulet that feeds this oasis in the middle of the Sonoran desert.
“These guys are very tiny, maybe half the size of a sesame seed. Those are the Quitobaquito tryonia. And there are literally thousands in here,” says Jeff Sorensen, wildlife specialist supervisor with Arizona Game and Fish Department. He’s an expert on this tiny snail, which is one of three species — along with a mud turtle and a pupfish — whose entire universe is this wetland.
The springs have been used for 16,000 years by Native Americans, followed by Spanish explorers, traders and farmers.
But the pond is a stone’s throw from the international border, and the path of the wall. Conservationists fear workers will drill water wells to make concrete, and lower the water table which has been dropping for years.
“We do have concerns,” Sorensen continues. “Our species that are at this site rely on water just like everything else here in the desert southwest. And to take that water away from them means less of a home.”
The Trump administration is building 63 miles of wall in the Tucson Sector, to replace outdated pedestrian fences and vehicle barriers. CBP says this stretch of desert is a busy drug- and human-trafficking corridor. In 2019, the Tucson sector had 63,490 apprehensions and seized more than 61,900 pounds of illegal narcotics. The Defense Department is paying Southwest Valley Constructors, of Albuquerque, N.M., to erect 18- to 30-foot-tall, concrete-filled steel bollards, along with security lights and an all-weather patrol road. It will cost $10.3 million a mile.
The rampart is going up in the Roosevelt Reservation, a 60-foot-wide strip of federal land that runs along the U.S. side of the border in New Mexico, Arizona and California. It was established in 1907 by President Theodore Roosevelt.
Congress refused to authorize money for construction of the wall in Arizona. Under Trump’s national emergency declaration, the Defense Department has reprogrammed counterdrug funding to build the border wall.
In responses to questions from NPR, CBP says contractors will not drill for water within five miles of Quitobaquito Springs. The agency says it is coordinating with the National Park Service, Fish & Wildlife and other stakeholders to identify sensitive areas “to develop avoidance or mitigation measures to eliminate or reduce impacts to the environment.” Additionally, CBP is preparing an Environmental Stewardship Plan for the construction project.
Critics are not appeased.
“There is a whole new level of recklessness we’re seeing under Trump. We thought Bush was bad, but this is a whole other order of magnitude,” says Laiken Jordahl, a former national park ranger and now borderlands campaigner with the Center for Biological Diversity.
There was an outcry, too, back in the late 2000s when President George W. Bush built the first generation of bollard wall. Those barriers topped out at 18 feet. The structures rising southwest of Tucson are as tall as a two-story building. They look like they could hold back a herd of T-rexes.
The Trump administration is using the same Real ID Act of 2005 that empowered President George W. Bush to build his border wall without heeding environmental protections. But the pace of waivers is quickening under Trump’s aggressive construction timeline. Under Bush, the Department of Homeland Security issued five waiver proclamations. Under Trump, DHS has issued 15 waivers that exempt the contractors from a total of 51 different laws, ranging from the Clean Water Act to the Archeological Resources Protection Act to the Wild Horse and Burro Act.
“The waivers allow them to bypass a lot of red tape and waive the public input process,” says Kenneth Madsen, a geography professor at Ohio State University at Newark who monitors border wall waivers. “It allows them to avoid getting bogged down in court cases that might slow down their ability to construct border barriers along the nation’s edges.”
The most important law that CBP is able to sidestep is the National Environmental Policy Act, NEPA—known as the Magna Carta of federal environmental laws. It requires a detailed environmental assessment of any “federal actions significantly affecting the quality of the human environment.” NEPA covers most large federal construction projects, such as dams, bridges, highways, and waterway projects.
Considering the construction of 450 miles of steel barriers on the nation’s southern boundary, “There is no question that NEPA would require preparation of an environmental impact statement, with significant input from the public, from affected communities, tribal governments, land owners, and land managers throughout the process. And it is outrageous that a project of this magnitude is getting a complete exemption from NEPA and all the other laws,” says Dinah Bear. She served as general counsel for the White House’s Council on Environmental Quality for 24 years under four presidents.
To some border residents, barriers — regardless how controversial — are the best way to stop illegal activity.
“I support Donald Trump 100%. If you’re going to build a wall, build it!” declares rancher John Ladd.
His family has bred cattle in Arizona since it was a territory. Their ranch backs up to the Mexican border near the town of Naco. The surrounding mountains purple at dusk, as a bull and his harem of cows munch gramma grass.
Time was when the Ladd ranch was overrun by people crossing the border illegally. They stole things and cut fences and left trash in the pastures. Then in 2016, at the end of the Obama years, CBP built a fence, continuing what Bush started.
Ladd reserves judgment on the propriety of a wall through a federally protected wilderness. But for his ranch, walls worked.
“When this 18-foot wall went in, it was obvious that immigrants quit coming through here,” he says. “It was an immediate improvement with the security of our border as well as our houses.”
Other border neighbors feel differently.
The vast Tohono O’odham Nation — nearly as big as Connecticut — shares 62 miles with Mexico. The tribe vehemently opposes the border wall. Several thousand tribal members live south of the border, and are permitted to pass back and forth using tribal IDs.
Already, border barriers are encroaching on the reservation from the east and west. While there is currently no funding to wall off the Arizona Tohono O’odham lands from Mexico, tribal members fear CBP could change its mind at any time.
“We have lived in this area forever,” says Tribal Chairman Ned Norris, Jr. “And so a full-blown 30-foot wall would make it that much difficult for our tribal citizens in Mexico and in the U.S. to be able to actively participate with family gatherings, with ceremonial gatherings.”
Traditions are important to the Antone family. The father, son and daughter recently joined other tribal members walking westward along State Highway 86, which runs through the reservation. They were on a pilgrimage for St. Francis.
Genae Antone, 18, stopped to talk about another rite of passage. Young Tohono O’odham men run a roundtrip of 300 miles from the reservation, across the border, to the salt flats at Mexico’s Sea of Cortez.
“The salt run, for the men, that’s really important for us as Tohono O’odham. For the men to run all the way to the water to get salt,” she said. “Some people go and get seashells. So I don’t really necessarily think it (the border wall) is a good idea.”
The Antone family — carrying a feathered walking stick, a statue of the virgin, and an American flag — then continued on its pilgrimage.
▻https://www.npr.org/2019/10/13/769444262/border-wall-rising-in-arizona-raises-concerns-among-conservationists-native-tri
#cactus
Les murs frontaliers sont une catastrophe écologique
On les croyait en voie d’extinction, ils se sont multipliés : les murs et autres clôtures aux frontières pour empêcher les migrations humaines ont un impact délétère sur de nombreuses espèces en morcelant leurs habitats naturels. Une raison de plus de s’y opposer, pour ce chroniqueur de gauche britannique.
C’est au XXIe siècle que convergent les catastrophes humanitaires et environnementales. L’effondrement climatique a contraint des millions de personnes à fuir de chez elles, et des centaines de millions d’autres risquent le même sort. La famine qui dévaste actuellement Madagascar est la première que les Nations unies ont qualifiée de conséquence probable de l’urgence climatique [un lien contesté] ; elle ne sera pas la dernière. De grandes métropoles s’approchent dangereusement de la pénurie d’eau à mesure que les nappes souterraines sont vidées. La pollution de l’air tue 10 millions de personnes par an. Les produits chimiques de synthèse qui se trouvent dans les sols, l’air et l’eau ont des retentissements indicibles sur les écosystèmes et les êtres humains.
Mais, à l’inverse, les catastrophes humanitaires, ou plus précisément les réactions cruelles et irrationnelles des gouvernements face à ces crises, peuvent aussi déclencher des désastres écologiques. L’exemple le plus frappant est la construction de murs frontaliers.
En ce moment, avec l’aide de 140 ingénieurs militaires britanniques, la Pologne entame la construction d’une paroi en acier de 5,5 mètres de haut sur 180 kilomètres, le long de sa frontière avec la Biélorussie. L’aide des militaires britanniques facilitera la signature d’un nouveau contrat d’armement entre le Royaume-Uni et la Pologne, d’un montant approximatif de 3 milliards de livres.
L’illusion de la chute du mur
Le mur est présenté comme une mesure de “sécurité”. Pourtant, il protège l’Europe non pas d’une menace mais du dénuement absolu de personnes parmi les plus vulnérables du monde, en particulier des réfugiés venus de Syrie, d’Irak et d’Afghanistan qui fuient les persécutions, la torture et les massacres. Ils ont été cruellement exploités par le gouvernement biélorusse, qui s’est servi d’eux comme arme politique. Ils sont maintenant piégés à la frontière en plein hiver, gelés et affamés, sans nulle part où aller.
À la chute du mur de Berlin, on nous a promis l’avènement d’une nouvelle époque plus libre. Depuis, beaucoup plus de murs ont pourtant été érigés qu’abattus. Depuis 1990, l’Europe a construit des murs frontaliers six fois plus longs que celui de Berlin. À l’échelle mondiale, le nombre de frontières clôturées est passé de 15 à 70 depuis la fin de la guerre froide : il existe actuellement 47 000 kilomètres de frontières matérialisées par des barrières.
Pour ceux qui sont piégés derrière ces obstacles, la cruauté du capitalisme est difficile à distinguer de la cruauté du communisme.
(#paywall)
▻https://www.courrierinternational.com/article/faune-les-murs-frontaliers-sont-une-catastrophe-ecologique
An endangered wolf spent days searching for a mate. The border wall blocked him.
It is the first time researchers have directly observed how border fences hinder the Mexican gray wolf, which is on the verge of extinction.
One chilly early morning in November, a wolf roamed southwest of Las Cruces, New Mexico, on the southern border of the U.S. He was probably driven by the call for survival and wanted to mate, researchers say.
In his search for a mate or for better opportunities, the wolf tried to cross the dangerous Chihuahuan Desert, a region he knows very well because it has been his species’ habitat since time immemorial.
This time, however, he was unable to cross. The barriers that make up the border wall prevented him from crossing the border into Mexico.
“For five days he walked from one place to another. It was at least 23 miles of real distance, but as he came and went, he undoubtedly traveled much more than that,” said Michael Robinson, the director of the Center for Biological Diversity, a nonprofit organization that defends and monitors species that are in danger of extinction — like this Mexican gray wolf, whom they called Mr. Goodbar.
Robinson lives in Silver City, very close to Gila National Forest. He noticed the wolf’s adventures when he was reviewing a map from the U.S. Fish and Wildlife Service that records the locations of the wolves using GPS devices they have on necklaces. It is the first time researchers have directly observed how the border wall hinders the life of the species, which is at risk of extinction.
“Mr. Goodbar’s Thanksgiving was forlorn, since he was thwarted in romancing a female and hunting together for deer and jackrabbits,” Robinson said. “But beyond one animal’s frustrations, the wall separates wolves in the Southwest from those in Mexico and exacerbates inbreeding in both populations.”
The dangers of the wall
The Center for Biological Diversity and other organizations have said the border wall cuts off connections for wildlife in the area. The center has filed multiple lawsuits to stop the construction of barriers between the two countries and protect the populations of gray wolves and other endangered animals.
The organization announced Dec. 21 that it plans to sue the Department of Homeland Security and Customs and Border Protection for failing to protect ocelots and other species during the construction of border levees along the Rio Grande Valley in Texas.
“It is hypocritical to use safety as an excuse to repair levees and then ignore federal laws that protect people and wildlife. These alleged repairs are seen more as an excuse to rush the construction of the border wall,” Paulo Lopes, a lawyer for the Center for Biological Diversity, said in a statement.
The organization said more than 13 miles of levees will be built on the land of the Lower Rio Grande Valley National Wildlife Refuge, traversing family farms and other private property in Hidalgo County, Texas.
Ocelots have been in danger of extinction since 1982, and according to official data, it’s estimated that fewer than 50 of them remain in the U.S., all in South Texas.
Restoring their habitat, including creating wildlife corridors, is a priority for the Rio Grande Wildlife Refuge, but the levees project — which involves removing vegetation along the river to build a control zone 150 feet wide with new roads for law enforcement agencies, as well as lighting systems, cameras and sensors — threatens the ocelot’s habitat.
Building a wall on the border between Mexico and the U.S. was one of former President Donald Trump’s main campaign promises, and 450 miles of the project were completed during his presidency. The Biden administration suspended construction work, but Texas’ Republican governor, Greg Abbott, began construction of his own wall on Dec. 20.
“President Biden should knock down the wall,” Robinson said. “Allowing Mexican gray wolves to roam freely would do right by the sublime Chihuahuan Desert and its lush sky-island mountains. We can’t allow this stark monument to stupidity to slowly strangle a vast ecosystem.”
Challenges to survival
By March, the Fish and Wildlife Service had estimated that 186 specimens of the Mexican gray wolf (Canis lupus baileyi) were in the wild, an increase of 14 percent over 2020. The population has increased for five consecutive years. Only 35 of the wolves are in Mexican territory, according to Mexican government data.
In some ways, the fight to preserve the wolves is a success story, because, from 1915 to 1972, U.S. authorities poisoned and trapped almost all of the wolves in the wild. Three of the last five surviving wolves, captured from 1977 to 1980, were bred in captivity along with the progeny of four previously captured Mexican wolves.
Because of a lawsuit filed by the center, the descendants of those seven wolves were reintroduced in the Southwestern U.S. in 1998. On the Mexican side, the wolves’ release began in 2011.
The subspecies is about 5 feet long, usually weighs 50 to 80 pounds and lives in herds of four to nine. Their gray and rust-color fur is abundant. They live from two to eight years, and, despite protective measures, very few die of natural causes.
Historically, their habitat has been the border: They used to live throughout southwestern Texas, southern New Mexico and southeastern Arizona and as far south as central Mexico. Today they are found only in the Gila ecosystem, in eastern Arizona and western New Mexico, and in the Sierra de San Luis, in northern Mexico.
Despite the modest but constant growth of its population, activists and experts have made multiple calls to maintain the protections for the species. Mr. Goodbar, who was born at the Sedgwick County Zoo in Kansas and was released in the desert area of Arizona in 2020, is the result of such measures.
The wolf’s adventurous and exploratory spirit is part of the species’ most basic instincts. It also runs in the family.
Wolves from Mexico twice entered the U.S. at the beginning of 2017. One crossed through the point where Mr. Goodbar couldn’t make it and then returned to Mexico. Two months later, a female crossed into Arizona, and authorities captured her to appease complaints from people linked to the livestock industry.
She is Mr. Goodbar’s mother, and she is still in captivity.
“If the barriers remain on the border, and more are being built, that is going to have an impact on the genetic diversity of the wolves, because it could affect their reproduction. If the wall could be knocked down, at least in some key areas, it has to be done. That will allow for wildlife connectivity,” Robinson said.
A problem of borders
Researchers at the Center for Biological Diversity say wolves aren’t the only species threatened by the border wall.
The telemetry studies of Aaron Flesch, a researcher at the University of Arizona, have found that the mountain owl, a bird in the area, flies at an average height of 4.5 feet, so border fences would also affect it.
In addition, other animals, such as the cacomixtle, which is similar to a racoon, and the northern fox need to travel through large areas of the Chihuahuan Desert to feed and reproduce, so the barriers are obstacles to their habitats.
Aislinn Maestas, a public affairs specialist for the Fish and Wildlife Service, said in a statement published in the El Paso Times that it was “speculative” to suggest that a barrier may have affected the wolf’s movements, adding that the wolf has continued to roam widely.
However, the ecological impacts of border barriers have been widely documented. Roads and farmland isolate wildlife, but nothing else separates some species as effectively as border walls.
The fence erected between Slovenia and Croatia in 2015 could lead to the gradual extinction of the lynx in the Dinaric Mountains. Carcasses of bears, deer and lynx that died horribly after they got caught on their quills are often found throughout the area.
The barrier between India and Pakistan has caused the population of the Kashmir markhor (a rare wild goat) to collapse. The world’s longest border fences divide China, Mongolia and Russia, isolating populations of wild donkeys, Mongolian gazelles and other endangered species from the steppes.
Modern wildlife researchers have warned that even in large protected areas, wildlife species are at risk of extinction if they can’t disperse and mix with populations elsewhere.
Robinson, the activist, said that only once was he able to see a Mexican gray wolf in the wild. “They are incredible animals and play a key role in balancing nature,” he said.
After his days trying to cross the border in November, Mr. Goodbar headed north toward Gila National Forest, where most of the Mexican wolves live. The area is very close to where Robinson lives, and he usually hears the powerful howls and sees the footprints the wolves leave on their wanderings across the border.
“At any moment he will leave again. That is their nature, regardless of the walls that human beings build," Robinson said.
▻https://www.nbcnews.com/news/latino/endangered-wolf-spent-days-searching-mate-border-wall-blocked-rcna10769
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