Mort de Steve à Nantes : le commissaire et la Ville convoqués par la justice
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/info-ouest-france-affaire-steve-le-commissaire-et-la-ville-de-nantes-co
Mort de Steve à Nantes : le commissaire et la Ville convoqués par la justice
▻https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/info-ouest-france-affaire-steve-le-commissaire-et-la-ville-de-nantes-co
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/06/17/affaire-steve-maia-canico-le-jeune-homme-est-tombe-dans-la-loire-au-moment-d
Deux ans après la mort tragique de Steve Maia Caniço à Nantes lors de la Fête de la musique, l’enquête a établi qu’il était tombé dans la Loire « dans le temps de l’intervention de la police » pour disperser le rassemblement auquel le jeune homme participait, a annoncé, jeudi 17 juin, le parquet de Rennes.
Affaire Steve : le commissaire chargé du dispositif policier mis en examen pour homicide « involontaire »
(J’ai rajouté les guillemets).
▻https://www.nouvelobs.com/justice/20210720.OBS46735/affaire-steve-le-commissaire-charge-du-dispositif-policier-mis-en-examen-
En mai dernier :
"Le policier chargé de l’évacuation qui a causé la mort de Steve Maia Caniço est de retour sur le terrain.
Comme si de rien n’était. Grégoire Chassaing, qui a dirigé le 21 juin 2019 à Nantes l’opération de police à l’origine du décès de Steve Maia Caniço, retourne sur le terrain aujourd’hui. Il a même bénéficié d’une promotion, puisqu’il est, depuis le 29 avril, directeur départemental adjoint au commissariat de Clermont-Ferrand. Alors que plusieurs policiers nantais étaient entendus, la semaine dernière, par la justice dans le cadre de l’enquête devant faire la lumière sur les circonstances de la mort du jeune éducateur de 24 ans, cette promotion interroge jusque parmi les siens. « Est-ce le bon timing ? » a confié un policier...
POLICE, JUSTICE : DU RIFIFI A L’ASSEMBLÉE
▻https://www.youtube.com/watch?v=Ck7l9gxWUvQ
En toile de fond, la manifestation de syndicats policiers d’extrême-droite... l’Assemblée doit se prononcer sur une loi dite de « Confiance dans l’institution judiciaire ».
Laetitia Saint-Paul, présidente de l’Assemblée n’apprécie pas les « rappels au règlement » de quelque groupe qu’ils viennent et coupe allégrement le micro aux députés intervenants.
Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, en arrive à supplier qu’on croit en sa sincérité ! Il est d’ailleurs à remarquer la différence de ton qu’il emploie ici en s’adressant à Eric Ciotti avec celui qu’il emploie d’ordinaire lorsqu’il s’adresse à un député insoumis...
Cette petite demi-heure donne un bien triste aperçu du peu de cas que ce gouvernement et sa majorité font du rôle de l’Assemblée Nationale et de la séparation des pouvoirs.
0:00 Eric Ciotti -Rappel au règlement
2:20 Eric Diard - Rappel au règlement
4:13 Eric Dupond-Moretti
9:35 Ugo Bernalicis - Rappel au règlement
10:49 Eric Ciotti - Rappel au règlement
12:24 Pascal Brindeau - Rappel au règlement
14:19 Eric Dupond-Moretti
18:57 Ugo Bernalicis - Rappel au règlement
20:35 Cécile Untermaïer - Rappel au règlement
21:58 Antoine Savignat - Rappel au règlement
22:57 Ugo Bernalicis (amendement puis cède la place à un appel au règlement)
24:24 Antoine Savignat - Rappel au règlement
26:34 Ugo Bernalicis - Rappel au règlement
Suspension de séance à la demande du groupe LFI
Gérald Darmanin sera aux côtés des policiers qui manifesteront le 19 mai | LCI
▻https://www.lci.fr/societe/manifestation-de-policiers-devant-l-assemblee-nationale-le-19-mai-gerald-darmani
Le ministre de l’Intérieur a annoncé ce lundi qu’il se rendrait à la manifestation des policiers prévue mercredi 19 mai devant l’Assemblée nationale.
Pourquoi des milliers de policiers manifesteront devant l’Assemblée nationale mercredi
▻https://www.ouest-france.fr/societe/police/pourquoi-des-milliers-de-policiers-manifesteront-devant-l-assemblee-nat
Alors que la sécurité est devenue un thème de campagne à quelques semaines des Régionales et à un an de la présidentielle, un large spectre d’élus devrait être présent, des Républicains au Rassemblement national, en passant par le Parti socialiste et le Parti Communiste (PCF).
Pour le PS, c’est le cas depuis un moment. Au PCF, ils ont décidé de suivre, et eux aussi de se droitiser.
Tous les animaux sont égaux mais les poulets le sont plus que d’autres.
Une assistante sociale tuée
▻https://blogs.mediapart.fr/yves-faucoup/blog/140521/une-assistante-sociale-tuee
Une assistante sociale a été tuée dans l’exercice de ses fonctions. Il ne devrait pas y avoir d’hommage national, car ni le pouvoir en place, ni les médias mainstream n’ont vraiment de considération pour les travailleurs sociaux, alors que, par leur engagement et leurs valeurs, ils contribuent grandement à freiner le délitement de notre société.
Philippe Poutou :
▻https://twitter.com/PhilippePoutou/status/1394374065993957378
Bizarrement, on n’arrive pas à imaginer les ministres de la santé dans une action des hospitalier-es ou de la culture dans une occupation de théâtre.
L’autre soir, interview du vieux Robert Badinter, diffusion d’images d’archives où l’on voit de nombreux policiers manifestant contre sa loi d’abolition de la peine de mort. A l’époque, les policiers étaient nombreux en costumes 3 pièces. Et à l’époque, le ministre n’était pas aux ordres de ses fonctionnaires. Il en rigolait doucement, en racontant l’anecdote.
Hier, diffusion d’images de rafles sous Pétain. Les policiers étaient en uniforme « normal », sans casque ni bouclier ni coques. Ce qui ne les empêchait pas d’obéir et de se faire obéir (pour le pire).
Je suppose qu’il y a encore des gens qui ne voient rien venir…
La plupart des gens oublient qu’il est le flic number one de ce pays. J’ai appris récemment que la nouvelle panoplie des « robocops tricolore » découle de la dégelée qu’ils se sont mangés en 94 face aux marins pêcheur à Rennes. Un copain pêcheur Turballais m’a raconté, pourtant pas manchot, il a eu les chocottes.
▻https://www.youtube.com/watch?v=igAUPS5b9gw
« Manifestation policière : nous n’irons pas.
Voici pourquoi : »
Pour immortaliser les participations à la manifestation des organisations policières du 19 mai 2021
▻https://twitter.com/caissesdegreve/status/1394623811706925062
@marielle je ne sais pas si tu as vu cette soirée sur LCI, il y a une semaine " Sécurité, où va la France ? " animé par l’inénarrable homme tronc de cette même chaîne David Pujadas.
« Julie Lescaut » la commissaire et égérie du jambon Madrange en vedette. Alexis Corbière était aussi sur ce plateau. Il était invité par Matthieu Valet à venir soutenir les policiers ce 19 mai :
▻https://www.lci.fr/politique/videos-marlene-schiappa-kassovitz-genest-ou-va-la-france-les-six-sequences-qu-il
« Le 19 mai, nous appelons à une marche citoyenne », déclare Matthieu Valet. « Les propos tenus par votre parti blessent les policiers », dit-il, s’adressant au député LFI Alexis Corbière, dont le chef de file Jean-Luc Mélenchon avait répondu, en 2019, à un manifestant dénonçant les violences policières : « C’est des barbares, soyez prudents ». Affichette à l’effigie des forces de l’ordre tuées dans l’exercice de leur fonction à la main, le syndicaliste policier se lève et « invite [Alexis Corbière] à venir le 19 mai, je vous demande de respecter les policiers. » Imité dans la foulée par Linda Kebbab.
À noté que M.Valet (secrétaire national adjoint du syndicat indépendant des commissaires de police) est l’invité permanent des chaînes d’info en continue, à se demander quand est-ce-qu’il est sur le terrain.
où va la France ?
#dans_ton_cul
@vanderling Seulement 30 secondes ; dès que j’ai aperçu les têtes de Julie Lescaut, Linda Kebab et toutes les autres j’ai complètement zappé.
Le ministre de l’Intérieur va manifester aux côtés de l’extrême-droite et des syndicats policiers qui ont marché pour qu’on condamne des innocents, dont un qui a signé une tribune factieuse glorifiant Bolsolnaro et Duterte.
Tout va bien...
Quand à Faure, Roussel ou Jadot, je ne saisis pas bien leur rôle mais ce qui est clair c’est que ce n’est pas de représenter la gauche...
▻https://twitter.com/realmarcel1/status/1394310189571002368
Et Jadot = Ecolo-libéral-autoritaire… jusqu’à la Nausée...
#ManifDeLaHonte
Darmanin & superdupont bras dessus, bras dessous le 19 mai.
▻https://twitter.com/realmarcel1/status/1394655766867550212
▻https://video.twimg.com/amplify_video/1394643985705078787/vid/1280x720/fHbnPTH7exf5KL4N.mp4?tag=14
#Darmanin qui n’a toujours pas compris le rôle du ministre de l’Intérieur pense que son boulot est de soutenir la police même si elle veut avoir le droit de tirer dans le tas et de condamner des innocents.
En fait, son job, c’est de servir la République...
Savez vous comment fonctionnent ces organisations syndicales et comment elles montent ces opérations de com ? D’abord, elles sont grassement financées par de l’argent public de manière opaque (cad que ces informations ne sont pas publiques), donc avec les impôts des contribuables. Et pour s’assurer d’avoir un maximum de fonctionnaires de police présents lors de ces démonstrations de soutien envers elles-mêmes, elles affrètent des bus, payent le casse-croûte et distribuent des ASA aux agents qui participent à la manifestation. Ce n’est pas systématique mais utilisé à grande échelle. Donc demain, vous aurez des policiers qui seront transportés, nourris et rémunérés pour exercer la figuration au sein du cortège de ces organisations syndicales, avec notre inénarrable Ministre Monsieur Darmanin, et tout ce beau monde sera rémunéré par VOS impôts. Demain, la Force Publique sera donc amputée de centaines ou milliers de fonctionnaires sur le territoire national sans être remplacés puisque nos effectifs ne sont pas extensibles à loisir. Cela ne semble poser aucun problème au Ministre si soucieux de la sécurité des français puisqu’il participera joyeusement à cette #farce dont on se demande bien à qui elle profite au final. Et si demain des collègues en difficulté sont blessés car victimes d’une absence de renfort disponible, ils auront en plus l’indécence de les instrumentaliser à leur avantage.
▻https://twitter.com/VIGIMI_CRS_SE/status/1394716860021682176
Ne reste que LFI pour ne pas se joindre au coup de pression contre les députés. Tous les autres s’y joignent. Être républicain, c’est manifester devant l’Assemblée Nationale avec la Police. Et pouvoir ensuite dire que ceux qui n’y sont pas sont antiflic et antirépublicain.
Le plus fort, c’est que cette unanimité dans les partis « sérieux », ça donne vraiment l’impression d’être à côté de la plaque. Ils vont le réussir à nous le faire comprendre qu’on est des extrêmistes islamogauchistes minoritaires.
Ça va mal finir !
Tous les partis politiques viennent soutenir la police, dernier rempart de leurs privilèges. Ils appellent ça une « marche citoyenne ». Rendez-vous à 13h00 à l’Assemblée Nationale. #ViolencesPolicieres #GiletsJaunes
▻https://twitter.com/OSGiletsJaunes/status/1394900801336877060
Tous ? Non, un seul parti reste intègre et avec le peuple la France insoumise !
Quelques policiers sauvent l’Honneur. Si peu nombreux...
Autre point de vue intéressant (qui se rapproche de celui de FI)
Le but de cette « marche citoyenne » est que des représentants d’une institution dépendant du pouvoir exécutif puissent mettre la pression au pouvoir législatif devant l’Assemblée Nationale. Il ne s’agit donc pas d’un moment apolitique de soutien à la police mais d’un #coup_de_force
Le soutien et la présence du ministre de l’Intérieur en est un symbole éclatant. Particulièrement de la part d’un gouvernement qui a toujours méprisé le pouvoir législatif et les corps intermédiaires tout en votant des lois pour renforcer l’arbitraire du pouvoir exécutif.
Pour la plupart des syndicats de police, il ne s’agit que de la suite d’une stratégie visant à délégitimer le pouvoir judiciaire, à renforcer les prérogatives de la police et à assurer une immunité médiatique et juridique des policiers alors que plusieurs d’affaires ont secoué l’institution ces dernières années, mettant au jour des problématiques structurelles en terme de violences et de discriminations ainsi que des défaillances en matière de contrôle interne. Non, ce n’est pas une marche citoyenne. C’est une action syndicale bien pensée.
Il y a donc une forme de malhonnêteté intellectuelle à afficher l’idée d’une marche citoyenne alors qu’il s’agit d’une manifestation, ni plus ni moins. Une manifestation qui a donc comme base intellectuelle l’idéologie sécuritaire. Ce n’est ni apolitique ni transpartisan.
Sud Intérieur ne peut en aucun cas cautionner une telle manifestation dans sa forme comme dans son fond. Les politiques sécuritaires sont des illusions qui conduisent les sociétés dans des impasses liberticides afin de maintenir un ordre social inégalitaire.
Si le gouvernement veut protéger durablement et réellement les policiers comme l’ensemble de la population, il doit investir dans des politiques sociales fortes, dans un autre modèle de société, plus juste socialement et démocratiquement.
On ne peut prétendre protéger policiers et population quand la justice, l’éducation, le travail social et la santé sont paupérisées, quand la seule action renforcée est celle de l’action policière sans même donner des moyens à la justice pour prévenir la récidive.
Quand on demande à la police d’interpeller toujours plus et la justice de condamner toujours plus sans donner lui donner les moyens de réinsérer et de prévenir la récidive, c’est que l’objectif recherché n’est pas dans la sécurité, mais dans le contrôle social.
#Sud_Intérieur refusera toujours les injonctions sécuritaires et liberticides. C’est en améliorant les conditions de vie de toutes et tous que nous apporteront une vraie sécurité dans la société, une sécurité sociale et démocratique.
▻https://twitter.com/SudInterieur/status/1394636025339731972
Pour Sud Intérieur 0.63% de participation et Vigi 0.40 %
« Ce qui précipite si facilement les hommes vers les mouvements totalitaires et les prépare si bien à une domination de ce type,
c’est la désolation partout croissante. » Hannah Arendt.
Contre le virus capitaliste et sa société désolante
Nedjib SIDI MOUSSA. (22/3/2020) à contretemps
▻https://seenthis.net/messages/833191
▻https://seenthis.net/messages/915529#message915879
Les élus à la manif policière...ou l’affaissement politique !
Une journée d’affaissement démocratique à cause de tous les élus qui sont allé (et sont resté) avec leurs écharpes tricolores, écouter sans broncher des responsables syndicaux policiers, demander en chœurs des peines minimales automatiques pour tout agressions contre les forces de l’ordre. Le principe même de la peine automatique est tout simplement une négation de la justice et aucune démocratie au monde n’en produit. Le principe de base, d’après lequel une peine prononcée par un tribunal doit être individuelle, personnalisée, établie selon des faits précis, tenant compte des antécédents et de l’histoire de l’accusé, après un procès contradictoire, est une règle intangible, encore rappelée par le Conseil Constitutionnel en juillet 2005. Une peine peut être automatique, quand par exemple, il s’agit de dresser une amende de 135 euros pour non-respect du couvre-feu. Parce que cette amende forfaitaire, d’un faible montant, pour un évènement extraordinaire, est de toute façon inferieure à ce que prononcerait un tribunal. Tous les élus qui ont écouté ces discours sans broncher savent pertinemment (espérons-le, du moins) que, jamais ils ne voteront une telle proposition. Quand Xavier Bertrand ou Marine Le Pen disent qu’ils changeraient la Constitution pour pouvoir la voter, ils s’avouent donc au début d’un parcours de dé-tricotage de l’état de droit par effacement du juge. Seuls JL.Mélenchon, Julien Bayou et Éric Dupont-Moretti, hier ont fait preuve d’assez de sang-froid, de profondeur historique et juridique pour oser s’inquiéter de ce qui se disait devant l’Assemblée nationale.
Mais Nicolas Sarkozy n’avait-il pas fait adopter des peines planchers ?
Eh bien non justement. En 2007, il s’agissait de peines minimales pour les récidivistes et (la précision change absolument tout) ‘sauf décision particulière et motivée du juge’, bref sauf si le juge était contre. C’était, comme souvent avec les lois d’affichages sécuritaires, du flan ! Du matamorisme creux ! Droite et gauche adorent ce jeu de rôle. La gauche s’étrangle d’indignation devant, en réalité, une non mesure et comme ça la droite à l’air dur et forte ! Il faut faire attention avec l’intitulé des lois. La loi étant maintenant un objet de communication plus qu’un instrument de fabrication du droit, on s’intéresse plus à la polémique autour de son annonce qu’à son effet réel. Les peines planchers de Rachida Dati n’en n’ont simplement jamais été et c’est tant mieux. Revenons à hier. Comment en arrive-t-on à ce que le ministre de l’Intérieur adoube des syndicalistes qui exigent des réformes inconstitutionnelles ? Des policiers qui n’ont pas les moyens d’arrêter les gros bonnets et qui donc s’usent à attraper des guetteurs de point de deal qu’ils retrouvent quelques temps après, en viennent à formuler des propositions d’arbitraire, de toujours plus de sévérité, ça a toujours existé. En revanche, que toute une génération de responsables politiques les écoutes sagement, l’air contrit (en fait la peur au ventre) ça c’est nouveau et dénote une baisse de niveau de conscience démocratique préoccupante. Aborder une présidentielle avec le trouillomètre dans le rouge ce n’est pas bon.
▻https://www.franceinter.fr/emissions/l-edito-politique/l-edito-politique-20-mai-2021
►https://rf.proxycast.org/5acaebdf-3bbe-4d3d-b6e4-9378230c0a7d/10217-20.05.2021-ITEMA_22668455-2021F10762S0140.mp3
Mais Nicolas Sarkozy n’avait-il pas fait adopter des peines planchers ?
Eh bien non justement. En 2007, il s’agissait de peines minimales pour les récidivistes et (la précision change absolument tout) ‘sauf décision particulière et motivée du juge’, bref sauf si le juge était contre. C’était, comme souvent avec les lois d’affichages sécuritaires, du flan ! Du matamorisme creux !
Non. Ils oublient de préciser qu’il y avait eu une mobilisation pour tenter d’équilibrer ce matamorisme nauséabond. Et cet équilibrage, c’était d’imposer au juge de devoir justifier sa décision, alors même que ces juges sont déjà submergés de demandes de justifications administratives pléthoriques.
J’ai beaucoup entendu que tout ça c’est la faute à Mdme Taubira :
▻https://seenthis.net/messages/123088
sur les ouins-ouins des flics, l’article 23 de la loi « sécurité globale » est déjà pour elleux :
▻https://www.prison-insider.com/articles/france-la-fin-annoncee-des-crp-pour-les-auteurs-de-violences-contre-
Peu discuté, l’article 23 de la loi « sécurité globale » prévoit la suppression des crédits de réduction de peine (CRP) en cas de violences contre les forces de l’ordre.
Entendu aussi ce 19 mai, un représentant Unsa police : qu’ils voulaient "Frapper les petites frappes" après terroriser les terroristes, la démagogie est totale. Et comme ils en ont jamais assez. Ils réclament maintenant des peines minimales d’incarcération pour les petites frappes. Celles-ci seront et sont inapplicables, les prisons sont archi-pleines. ça ielles s’en branle. Linda Kebbab a déclaré sur LCI le 11/05 (voir plus haut - « Sécurité, où va la France ? ») qu’elle se contrefout que les prisonnier.es se contamine au Covid en détention.
À la manif, les policiers à droite, les politiques derrière
Amina Lahmar, Jalal Kahlioui Le Bondy Blog
▻https://www.bondyblog.fr/societe/police-justice/a-la-manif-les-policiers-a-droite-les-politiques-derriere
Darmanin pense à eux tous les matins quand il se lève, tous les soirs quand il se couche.
▻https://twitter.com/realmarcel1/status/1395431311179980800
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1394983358069886982/pu/vid/1280x720/K-Af9xkcU0oEf9T4.mp4
France : Xavier Bertrand passe à l’offensive sur le thème de la sécurité
▻https://www.rfi.fr/fr/france/20210516-france-xavier-bertrand-passe-%C3%A0-l-offensive-sur-le-th%C3%A8me-de-la
Dans une campagne des régionales où il est pris entre deux feux, celui du Rassemblement national (RN) et de son candidat Sébastien Chenu et celui de La République en marche (LREM) avec Éric Dupond-Moretti, Xavier Bertrand, qui vise aussi la présidentielle, a choisi d’être offensif sur le sujet sensible de la sécurité.
en voilà d’une offensive originale, dis-donc
Alors Xavier Bertrand donne ses solutions pour casser « la spirale de l’impunité » : majorité pénale à 15 ans, bracelet électronique pour les mineurs, centres éducatifs fermés avec encadrement militaire. Il promet également un garde des Sceaux qui ne sera plus « ministre des détenus » comme Éric Dupond-Moretti, l’envoyé spécial d’Emmanuel Macron contre lui aux régionales, mais « ministre des victimes ».
qui dit mieux ?
Et surtout, Xavier Bertrand fait une promesse : pas question de faire alliance au second tour avec la majorité. Une façon pour lui de montrer qu’il ne tombera pas dans le « piège » d’un accord aux régionales, ce qui lui ôterait sa crédibilité pour la présidentielle.
Sa crédibilité avec son programme est toute choisie, en cas d’échec, pour prendre la place de l’homme à la grande casquette. Vu ses propos je crains que la casquette soit trop petite pour sa #grosse_tête .
Enfin un article lucide sur la dérive de Macron à l’extrême-droite.
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/droite-dure-et-extreme-droite-comment-leurs-mots-et-leu
#Droite_dure et #extrême-droite : comment leurs mots et leurs idées progressent chez #LREM
« Ni de droite, ni de gauche » : c’était la bannière d’En Marche lorsqu’Emmanuel Macron a été élu, en 2017. Quatre ans plus tard, alors que les échéances électorales s’enchaînent, la bienveillance a laissé place à un discours infusé par les idées de la droite, voire de l’extrême-droite.
Rire avec De Villiers est un marqueur très très signifiant !
ça se bouscule au portillon
▻http://www.regards.fr/politique/article/pcf-cap-sur-le-securitaire
Pour son entrée en campagne, Fabien Roussel a choisi le thème de la sécurité. Il entend incarner une ligne très dure car, en réalité, le Parti communiste ne compte pas sur ses propositions sociales pour faire la différence et espère trouver là le chemin de l’électorat populaire.
Entre la matraque et le goupillon, la campagne présidentielle 2022 s’annonce pétaradante. Ce n’est que le début.
J’ai comme une envie de montrer que les LREM sont des salopards..., Résistance FI (Je me lève et je me casse ! ) sur touiteur
▻https://threadreaderapp.com/thread/1346391421117464576?refresh=1610017986
▻https://twitter.com/lab58/status/1346391421117464576
Je commence, le député LREM Stéphane Trompille condamné pour harcèlement sexuel.
[...]
Affaire Françoise Nyssen ancienne ministre.
L’enquête porte sur l’agrandissement du siège parisien d’Actes Sud, à l’époque où l’ancienne ministre de la Culture dirigeait la maison d’édition. En utilisant l’argent des contribuables. Sans autorisation...
Le #rappeur Médine porte plainte contre la députée #LREM Aurore Bergé - Page 1 | Mediapart
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/230221/le-rappeur-medine-porte-plainte-contre-la-deputee-lrem-aurore-berge?at_med
Le rappeur Médine annonce avoir déposé, mardi 23 février, une plainte pour diffamation au tribunal judiciaire de Paris contre Aurore Bergé. Dans une interview à LCI, la députée LREM avait qualifié, le 18 février dernier, l’artiste de « rappeur islamiste » qui « disait qu’il fallait tuer des laïcards ». Elle l’a également accusé d’avoir lancé un « appel au meurtre ».
Le Havrais a déjà été la cible de personnalités politiques. En 2018, Médine devait se produire au Bataclan. Marine Le Pen était alors montée au créneau, accusant le rappeur d’adhérer de près ou de loin au fondamentalisme islamiste. « Aucun Français ne peut accepter que ce type aille déverser ses saloperies sur le lieu même du carnage du #Bataclan. La complaisance ou pire, l’incitation au fondamentalisme islamiste, ça suffit ! », avait tweeté la présidente du Rassemblement national. Le député européen Brice Hortefeux, ancien ministre de Nicolas Sarkozy, avait déclaré : « Ce monsieur devrait aller exercer son absence de talent ailleurs. »
#bataclan :
▻https://www.youtube.com/watch?v=JLa9kPFhALE
« Encore une fois, cela correspond à un style d’écriture. La méconnaissance d’Aurore Bergé en matière de rap et de style est flagrante. Je l’invite à faire ce qu’elle aurait dû faire avant de s’exprimer sur LCI. »
#La_Plume_et_le_Bitume
Savoirs ENS : ►https://savoirs.ens.fr/expose.php?id=3114
Si le rap était remis dans son contexte et vraiment écouté, ça se saurait. Quand tu regardes cette série d’Arte, ça saute aux yeux : ▻https://www.arte.tv/fr/videos/RC-017359/french-game.
Je pense aux polémiques sur Doc Gyneco par exemple, j’adore quand quelqu’une explique qu’il lisait Podium et la presse pour jeunes
adolescentes pour créer son personnage et ses textes. Mais ça serait vrai pour plein d’autres, genre Damso.
le contexte quoi ? Havre de savoir ?
►https://seenthis.net/messages/1014151#message1014193
Ce chanteur tient par ailleurs des propos abjects que personne n’a relevé. Invité à parler rap à l’ENS en 2017, il évoque par deux fois une « arme de combat », la « technique du bambou » dont il semble attribuer l’utilisation au FLN Vietnamien (n’oublions pas que nous sommes entre anti-impérialistes, hein), ici, peu après 30 mn :
►http://savoirs.ens.fr/expose.php?id=3114
Sauf que cette "arme de guerre" est en fait une technique de torture, une technique d’exécution lente. Et qu’il ne semble pas (?) qu’elle ait été employée durant la guerre de libération du Vietnam
►https://fr.wikipedia.org/wiki/Torture_au_bambou
À la tribune comme dans ce public d’étudiants et d’amateurs de rap, on dirait que ça passe crème. Puissance de l’amour.
« Les gars, [et les filles], après les mutilations de masse, la loi sécurité globale, la loi séparatisme, les délires pétainistes, c’est mort pour 2022 !
Ah. Et oui, c’est de votre faute. »
Bruno Bonnell :
NON ! Le combat contre les extrêmes est un devoir. La mission politique est de rassembler pas de déchirer la Nation. Quelque soit la frustration, ne franchissons aucune ligne noire.
Christophe Castaner :
J’ai déjà fait barrage. Et je le ferais encore.
Ceux qui épargnent les extrêmes, toujours et encore, portent une responsabilité.
Anne-Christine Lang (députée Lrem Paris) :
Cette soi-disant « vraie gauche » qui a tout perdu, ses valeurs, sa boussole, sa dignité... Honte à elle !
Quant à nous, nous continuerons à combattre Le Pen et à faire barrage au Front National. Toujours, partout. #LaGaucheAvecMacron
C’est moi ou le président des députés LREM, ex-patron du parti est en train de dire qu’en 2017, il a pas voté pour Macron mais contre Le Pen ? :))) #barrage_mal_barré
La gauche avec Macron. Et ben... C’est fort de café... :))))
Installer dans les esprits un duel Macron-LP comme étant inévitable, et tenir la gauche pour responsable !
« Allez essayer la dictature. »
Brèves de presse
⚡SUIVI -#LREM multiplie les attaques : selon Le Monde, le PR veut « diaboliser » ses opposants pour capter l’électorat dit « modéré ». Un proche du PR estime qu’il y a « des gens déraisonnables » en France qui ont « une multitude de choix afin de savoir pour quel dingue voter ».
Pierre Le Texier ( administrateur du collectif " Les Jeunes avec Macron" Renaissance_UE) :
Une de Libération, interview de Bayou. Une partie de la gauche a fait son choix : la victoire de Marine Le Pen pour avoir une hypothétique chance de gagner 5 ans après. Fou, dangereux, lâche. Et minable.
▻https://www.lepoint.fr/politique/julien-bayou-emmanuel-macron-perdra-contre-marine-le-pen-27-02-2021-2415646_
« Islamogauchistes, gaulois réfractaires, écologistes, déments anti viande, riens, alcooliques, esprits tristes, procureurs, votez pour nous pour faire barrage à Le Pen car nous sommes les seuls à pouvoir unir les français. »
C’est son projet depuis 2017.
▻https://twitter.com/MFrippon/status/1365674356521721860
#qu'est-ce_qu'on_rigole
Poser la question du 2nd tour + d’un an avant l’élection est un signe de la panique du camp gouvernemental. Qui n’ose même plus se demander : pour quelle (autre) raison (que pour faire barrage) pourrait-on bien voter pour Macron ?
André Gunthert
« En France, on ne vote pas « contre », madame Loiseau, on vote pour. Et dès le premier tour. Pour un vrai projet de société et de justice.
Le deal foireux entre un candidat manipulateur et impopulaire et un repoussoir, c’est fini. »
Nathalie Loiseau :
Vous êtes en train de dire que vous ne voteriez pas contre Marine Le Pen au deuxième tour ? Merci de répondre précisément, ça m’intéresse et sans doute pas que moi.
L’épisode de la "une" de Libé hier a confirmé l’aveuglement et la profondeur de l’inculture politique de la masse opportuniste hétéroclite qui forme le parti d’Emmanuel Macron. L’arnaque du "en même temps" dévoilée, le tour du bonimenteur "frais" ne peut plus avoir lieu en 2022.
Alexis Poulin
« Libé » dit vrai : les castors sont fatigués
La « une » de Libé fait scandale en macronie. Ceux qu’on appelle « les castors » c’est-à-dire les électeurs mobilisés « pour faire barrage à Le Pen » de 2017 disent qu’ils ne participeront plus à la comédie. Quelles que soient ses motivations politiques pour la présidentielle où Libération soutiendra volontiers n’importe qui sauf moi -et c’est bien son droit- parlons net : il met dans le mille. Ce que dit cette « une », des dizaines de gens le disent. Et autour de moi c’est un fait dominant. Certes on est loin du vote. Certes nous avons été victimes d’une persécution intense et particulièrement intrusive dans nos vies. Certes les macronistes sont haïs pour leur arrogance, leurs mensonges incessants, leurs méthodes d’infantilisation de leurs interlocuteurs, leur volte faces identitaires, leur triangulation permanente, leurs violences policières et que sais-je encore. Mais le déclic a fini par se faire. Qui en est surpris après le duo Darmanin Le Pen, l’ode à Pétain et Maurras de Macron et la chasse à « l’islamo-gauchisme » ? Les macronistes eux-mêmes savent bien à quoi s’en tenir.
Ce qui est donc à noter, c’est leur manière de réagir. Cette fois-ci c’est le centre gauche qui a le privilège de goûter aux méthodes de la propagande macroniste. D’abord, et comme toujours, l’insulte : cette gauche-là serait en mal d’identité et elle souhaiterait en réalité la victoire de Le Pen pour se ressourcer. D’où la confusion à bord : les macronistes qui voulaient récupérer des voix RN se retrouvent à en dire du mal une semaine après les avoir trouvées « trop molles » à la télé. Puis viennent les injonctions moralisantes. Confusion encore : comment peut-on à la fois accuser des universitaires « d’islamo-gauchisme » et demander leur soutien ensuite contre l’inventeuse de l’accusation ? Enfin, notez les péroraisons : seuls les macronistes agiraient contre l’extrême droite, seuls bla-bla-bla. Odieux.
À mes yeux, c’est un affolement qui en dit long. La macronie avait ouvert l’année avec un grand projet de drague de l’électorat d’extrême droite (interview dans L’Express avec l’apologie de Pétain et Maurras, présentation de la loi « séparatisme », duo France 2. La macronie gémit et pleurniche devant l’ampleur des dégâts qu’elle a déclenchés. Progressivement s’impose dans les esprits la formule qu’avait trouvée Jean Christophe Lagarde, le président de l’UDI : « seule la candidature de Macron peut faire gagner Le Pen ».
Jlm
Je me demandais : y’aurait une estimation du budget pour que le CNRS enquête sur tous les travaux de recherche menés dans les universités ?
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1361770765021032449/pu/vid/1280x720/UFGzkMnxHCKYg8RT.mp4
Sinon, j’ai l’impression qu’absolument tout le monde se demande quel est le rapport entre le drapeau confédéré au Capitole et la choucroute. Et toujours cette sidération, encore plus prégnante avec les ministre de Macron, de constater qu’on est gouvernés par des abrutis même pas foutus de rester sur une même idée jusqu’à la fin de la phrase. Ça reste tout de même le grand mystère de la Macronie : comment c’est possible que ces gens soient aussi visiblement une bande de benêts finis à la pisse ?
"Du jamais vu : répondant à la ministre de l’enseignement supérieur, la Conférence des présidents d’université « fait part de sa stupeur face à une nouvelle polémique stérile » et invite « à sortir des représentations caricaturales et des arguties de café du commerce » !"
Fatigue
La CPU fait part de sa stupeur face à une nouvelle polémique stérile sur le sujet de l’« islamo-gauchisme » à l’université. « L’islamo-gauchisme » n’est pas un concept. C’est une pseudo-notion dont on chercherait en vain un commencement de définition scientifique, et qu’il conviendrait de laisser, sinon aux animateurs de Cnews, plus largement, à l’extrême droite qui l’a popularisé. Utiliser leurs mots, c’est faire le lit des traditionnels procureurs prompts à condamner par principe les universitaires et les universités.
►http://www.cpu.fr/actualite/islamo-gauchisme-stopper-la-confusion-et-les-polemiques-steriles
#liberté_de_recherche versus #délit_d'opinion #chasse_aux_sorcières (#witch_hunt) #maccarthisme (#McCarthyism)
"La rhétorique de « l’infiltration des universités par des idéologues » s’est développée aux Etats-Unis exactement après l’échec d’un train de réformes visant à privatiser ces institutions."
▻https://www.aaup.org/sites/default/files/kamola.pdf
In this essay, I argue that defending American higher education against the narrative that the academy is “politically correct,” intolerantly liberal, and militantly antiwhite requires attending to the political and economic forces behind this constructed narrative. As I will show, the spasms of moral outrage directed at the “liberal” academy are manufactured by a handful of well-organized and well-funded activist organizations and ideological media outlets. If sunlight is the best disinfectant, defending faculty and campuses from orchestrated attacks must include making the well-funded and covert “outrage machine”3itself—rather than the particular merits of an individual faculty member’s speech—the main story. While this article focuses on viral attacks on faculty, I should note that strategies shift rapidly, and recent attacks on universities have also included “free speech” provocations. The same donors, and same organizations, are behind these attacks as well
Merci @unagi pour le document
Quelques réaction aperçues ce matin dans la presse en ligne :
▻https://www.bfmtv.com/politique/islamo-gauchisme-a-la-fac-le-cnrs-repond-a-frederique-vidal-et-denonce-une-in
▻https://www.lemonde.fr/education/article/2021/02/17/islamo-gauchisme-le-cnrs-condamne-l-usage-d-un-terme-qui-ne-correspond-a-auc
►https://www.liberation.fr/idees-et-debats/thomas-piketty-frederique-vidal-doit-partir-20210217_22G6RI2Q4ZA6RID5XRX5 (#paywall)
▻https://www.nouvelobs.com/societe/20210217.OBS40351/le-cnrs-recadre-vidal-sur-l-islamo-gauchisme-recit-d-une-polemique-inflam
Gageons que cette nouvelle « saillie drôlatique » va encore causer de l’embarras chez ses coreligionnaires.
Pour eux, qui sont des petits bourgeois qui veulent toujours se faire bien voir de la grande bouregeoisie, ce qui compte ce sont les écoles de commerce et autres « grandes écoles », la fac ne sert à rien et est un repaire de gauchistes fainéants. Évidemment, et finalement pas complètement stupides, ils savent qu’ils ne peuvent pas le dire comme ça, le terme « islamo-gauchiste » est donc un passe-droit car « la lutte contre le terrorisme » autorise tout.
« Vous devriez bosser plus pour le débat présidentiel. » Elle : « Ah parce que j’y serai ? Merci de votre confiance ! »
▻https://www.humanite.fr/sur-france-2-deplorable-concours-de-muscle-entre-gerald-darmanin-et-marine-
Débat Darmanin-Le Pen : match nul
▻https://www.franceculture.fr/emissions/le-billet-politique/le-billet-politique-du-vendredi-12-fevrier-2021
Sur France, le ministre de l’Intérieur a affronté hier soir la candidate du Rassemblement national, à propos de la loi contre le séparatisme. Au même moment sur la chaîne C8, Jean-Luc Mélenchon a joué la contre-programmation. Retour sur cette soirée en mode « multiplex ».
#VALP Le Pen vs Darmanin
Extrême droite contre droite extrême.
à la télé
dans Paris, via RIOT’N’CHILL sur touiteur
#Darmanin a reçu V.A au ministère et fait aujourd’hui la une.
Les baisses et coupures d’APL qu’il avait programmé avec ses collègues lorsqu’il était ministre de l’action et des comptes publics ont commencé à s’appliquer en ce mois de février.
Sinon j’ai vu passé ca
▻https://www.youtube.com/watch?v=QKtaj1tZJrg
Darmanin-Le Pen : une semaine de feuilleton médiatique en vase clos par Pauline Perrenot, jeudi 11 février 2021
▻https://www.acrimed.org/Darmanin-Le-Pen-une-semaine-de-feuilleton
#acrimed
Grève des agents EDF : une montagne de compteurs #Linky déversée devant le siège de
Couvre-feu : produire « quoi qu’il en coûte »
▻https://acta.zone/couvre-feu-produire-quoi-quil-en-coute
En annonçant un #CouvreFeu à 18H00 sur l’ensemble du territoire, le g...
J’adore, Tout est dit ! @monolecte Merci pour la diffusion des billets d’#Acta.zone
En annonçant un #CouvreFeu à 18H00 sur l’ensemble du territoire, le gouvernement #LREM démontre une nouvelle fois sa préférence pour une gestion autoritaire de la crise sanitaire en cours. Plutôt que de repenser l’organisation sociale pour la rendre plus protectrice, on nous empêche de nous voir, de sortir, de prendre l’air. Pour maintenir les taux de profit d’un capitalisme mortifère, on nous impose une discipline policière au lourd passé guerrier et colonial.
Le fait d’interdire la circulation en dehors des horaires de travail n’a plus rien à voir avec une protection sanitaire censée. C’est une nouvelle forme d’infantilisation, qui ignore totalement nos capacités d’autodéfense et d’auto-organisation face à la contamination. Depuis des mois, chacun·e a appris à se protéger soi-même et à protéger les autres, mais c’est seulement à coups d’amendes et de répression policière que l’État entend nous rééduquer.
Plus que le #virus lui-même, c’est la gestion étatique qui a muté pour devenir de plus en plus dangereuse. Alors que le 1er confinement avait été marqué par un ralentissement de la sphère productive (« quoi qu’il en coûte » disait #Macron), par la mise au second plan du travail ou bien la revalorisation symbolique des travailleur·euses essentiel·les, ce couvre-feu nous assigne toutes et tous à notre seule fonction productive. Il limite nos existences à des aller-retours glauques entre travail et domicile. Dans sa prise de parole, le 1er Ministre a d’ailleurs pris soin de préciser que les entreprises pourront faire varier les horaires, supprimer les pauses du midi ou élargir le travail du dimanche. L’unique fonction sociale autorisée en temps de #Covid19 étant celle d’exploité.
Alors que nous avons besoin de solidarité, d’entraide et d’auto-organisation, le gouvernement nous impose sa logique individualiste et punitive. Avec le travail et la patrie, c’est aussi la famille que ce couvre-feu met à l’honneur, comme si cette institution était réellement protectrice. Comme si, pour beaucoup d’entre-nous, la famille n’était pas un carcan dont les sorties, provisoires ou définitives, sont parfois salvatrices. Pour celles et ceux qui vivent seuls, ou dans des logements exigus ou insalubres, le couvre-feu accroît la précarité, la solitude et les atteintes psychiques.
Dans un réflexe pavlovien, les ministres ont également annoncé un renforcement des contrôles aux frontières, avec des tests imposés pour les entrées et sorties, de façon différenciée selon qu’on se déplace dans ou hors Union Européenne. Comme si la viralité tenait compte des critères administratifs nationaux. L’apparition du variant anglais avait déjà donné lieu à une absurdité de ce type, entrainant une fermeture de la frontière franco-anglaise, selon le fantasme ridicule d’un variant qui n’aurait pas franchi la Manche (on a constaté ensuite qu’il était présent en France depuis des semaines, mais qu’il n’avait pas été détecté jusqu’ici). Ajouté à la ridicule compétition mondiale pour la vaccination, ces mesures nourrissent le développement d’un patriotisme sanitaire, tout à fait en phase avec le durcissement des nationalismes occidentaux.
En dehors des mesures répressives, aucune alternative viable n’est proposée. S’adressant aux étudiant·es, la Ministre de l’Enseignement Supérieur s’est contentée de rappeler les dispositifs gadgets et les numéros verts, en faisant semblant d’annoncer un retour possible à l’université pour les licences 1, ce qui était déjà prévu. Alors que des blocages de partiel, un incendie d’une salle d’examen à Nantes et une multiplication des alertes sur la détresse étudiante ont rythmé l’actualité ces derniers jours, le gouvernement continue d’ignorer les appels à un plan d’aide et de soutien à la jeunesse (notamment via l’ouverture du RSA aux 18-25 ans). Le Ministre de l’Économie a lui aussi clairement affiché ses priorités en annonçant une prise en charge des coûts fixes des entreprises fermées…mais seulement pour celles dont le chiffre d’affaires dépasse le million d’euros mensuel.
Le prétexte de la validation scientifique de ces mesures ne trompera personne. Le Conseil Scientifique censé livrer des recommandations n’est qu’un outil de légitimation au service de la #Macronie. Les véritables arbitrages sont réalisés par une poignée de personnes et validés par un Conseil de Défense, en dehors de tout principe démocratique, ou pseudo-démocratique. L’orientation stratégique de leurs décisions est claire : il s’agit pour l’État de s’arroger le monopole de la protection sanitaire, de réduire nos existences au travail et à la consommation, en annihilant toutes possibilités d’auto-organisation et d’auto-défense. À nous d’y répondre…
Violences conjugales : le 3919 ne répondra-t-il bientôt plus ?
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/120121/violences-conjugales-le-3919-ne-repondra-t-il-bientot-plus
Souvenez-vous du 3 septembre 2019. Ce jour-là s’ouvrait le Grenelle contre les violences conjugales. La date – le 3/9/19 – n’avait pas été choisie au hasard par le gouvernement, mais « en écho au 3919, le numéro d’écoute anonyme et gratuit destiné aux femmes victimes de violences ».
Critiquée pour avoir axé une grande partie de cette mobilisation sur la communication – le rapport d’information des sénateurs Arnaud Bazin et Éric Bocquet s’intitulait d’ailleurs « Le financement de la lutte contre les violences faites aux femmes : une priorité politique qui doit passer de la parole aux actes » –, Marlène Schiappa, ancienne secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, répondait dans les colonnes du Point : « La communication est essentielle en matière de droits des femmes. Prenez le 3919 dont j’ai augmenté trois fois le budget. Quand je suis arrivée, 8 % de la population connaissait ce numéro ; à mon départ, près de 65 % des personnes le connaissent. Voilà à quoi cela sert de communiquer sur les dispositifs : parfois, cela sauve des vies. »
Pourtant, d’après le collectif féministe #NousToutes, ce numéro pourrait désormais disparaître, dans la foulée d’un appel d’offres lancé par le gouvernement pour la « gestion d’un service téléphonique d’écoute, d’information et d’orientation sur le champ des violences sexistes et sexuelles ». L’annonce de la mise en concurrence de l’administration du 3919, portée par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF) depuis près de trente ans, avait déjà suscité la colère des associations féministes à l’automne dernier.
Mais, dans une vidéo postée ce lundi, Caroline De Haas, fondatrice de #NousToutes, va plus loin : « Juste avant les vacances, le gouvernement a publié le dossier de l’appel d’offres. On a découvert qu’il avait décidé de supprimer le 3919 pour le remplacer par un autre numéro. » La militante en veut pour preuve la réponse du gouvernement à une question déposée sur la plateforme des marchés publics. « Ils disent que le futur numéro de téléphone n’est pas encore prévu. »
En effet, parmi les « Questions sur le marché relatif à la gestion d’un service téléphonique d’écoute, d’information et d’orientation sur le champ des violences sexistes et sexuelles » posées à la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), on peut lire : « Il est indiqué [dans le cahier des clauses techniques particulières du marché public – ndlr] “la marque associée à ce service d’écoute est en cours de définition et de conception”. Pourriez-vous préciser si le nom de la marque a été choisi et/ou s’il le sera avant la date de remise des offres ? » Et la réponse publiée le 11 janvier : « La marque associée au service d’écoute est en effet en cours de définition et ne sera donc pas communiquée avant la date de remise des offres. »
Pourtant, du côté du cabinet d’Élisabeth Moreno, la ministre chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, on garantit qu’« il n’est aucunement question de supprimer le 3919. On veut complètement rassurer là-dessus ». Au contraire, « ce numéro est connu et identifié », surtout après le Grenelle. « Ce qu’on souhaite, c’est renforcer l’accompagnement des femmes victimes de violences, via ce service », qui serait désormais accessible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, « en vertu des engagements pris lors du Grenelle ».
Mais alors quid de la marque ? Car le 3919 appartient à la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF). « C’est la pierre d’achoppement. Le gouvernement, d’ailleurs, ne pourrait pas le supprimer car il ne lui appartient pas, il s’agit d’une marque déposée. Ils peuvent bien dire qu’ils vont le conserver, ces promesses n’engagent que ceux qui les font », philosophe Dominique Guillien-Isenmann, présidente de la FNSF.
Si une autre entreprise ou association remportait l’appel d’offres lancé par le gouvernement, devrait-elle alors lui racheter ce numéro ? « La procédure doit être menée à son terme avec le recueil des candidatures, on ne peut pas préjuger à ce stade des prochaines étapes. L’objectif est la continuité du service. Il ne s’agit en aucun cas de supprimer le 3919 », répète-t-on du côté du ministère.
La lecture de l’appel d’offres « relatif à la gestion d’un service téléphonique d’écoute, d’information et d’orientation sur le champ des violences sexistes et sexuelles » laisse pourtant place au doute. Même si le ministère affirme qu’il ne s’agit que « du cahier des charges des exigences attendues de la part du prestataire », on peut notamment y lire que la plateforme sera accessible « depuis un N° d’accès téléphonique (numéro court généraliste à tarification gratuite, “support d’un service à valeur ajoutée”) fourni par l’État ».
Un paragraphe est même consacré à ce numéro et à la marque attenante : « Le N° d’accès téléphonique unique […] est exploité par l’État pour router les appels […] durant la durée d’exécution du marché. La marque associée à ce service d’écoute, en cours de définition et de conception, sera la propriété de l’État. Une convention de licence d’exploitation temporaire de ladite marque pourra le cas échéant être accordée par l’État au titulaire pour la durée d’exécution du marché. » Plus loin encore : « L’Administration est le propriétaire du N° d’accès téléphonique mis à disposition du titulaire. »
Faut-il alors imaginer qu’un autre numéro d’écoute pour les femmes victimes de violences serait créé, en parallèle du 3919 ? Mais comment la FNSF pourrait-elle faire fonctionner ce 3919 sans les subventions de l’État ? Le numéro disparaîtrait-il de lui-même, enterré par la mise en concurrence ?
Un changement de numéro serait pourtant dramatique. « Il faudrait repartir de zéro sur toute la sensibilisation », se désole Caroline De Haas. Surtout, le 3919 est aujourd’hui imprimé sur des milliers d’affiches, de flyers, de supports de communication, partout en France, afin de toucher le plus de femmes possible. « Mais s’il n’y a plus de subvention, il va disparaître. Que va-t-il se passer pour celles qui vont appeler ? Elles vont se retrouver en danger. »
#féminicide #privatisation #violences_conjugale #violences_masculine #LREM
une pétition en ligne pour conserver le n°
#SauvonsLe3919, soutenons les associations de lutte contre les violences faites aux femmes
▻https://www.change.org/p/contre-le-march%C3%A9-public-et-la-mise-en-concurrence-des-associations-f%C3
Pour la mise en œuvre, désastreuse, de sa politique vaccinale, l’exécutif a fait appel à quatre cabinets de #consultance : #McKinsey, #Accenture, #Citwell et #JLL ; une pratique devenue commune par indifférenciation graduelle des sphères privées et publiques.
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/01/07/vaccination-anti-covid-le-gouvernement-a-fait-appel-a-quatre-cabinets-de-con
Ces cabinets n’ont pas la moindre compétence scientifique et leurs compétences gestionnaires sont sensiblement celles de la #haute_fonction_publique : devenue très faibles avec le développement du #management.
▻https://www.politico.eu/article/french-government-defends-mckinsey-coronavirus-vaccine-rollout
Le nom du #marché_public de 20 millions € avec McKinsey porte un nom explicite, la "transformation de l’action publique" étant le nom de l’importation des méthodes désastreuses du nouveau management dans le champ de l’Etat.
▻https://www.boamp.fr/avis/detail/18-85473/1
voir aussi :
▻https://ted.europa.eu/udl?uri=TED:NOTICE:268753-2018:TEXT:FR:HTML
D’après le Canard, c’est @MaeldeCalan qui représentait @McKinsey_France à la réunion du 23 décembre dernier pour présenter le plan de #vaccination dont la médiocrité est apparue rapidement : 7000, hier, soit 45 fois moins qu’en Allemagne.
#Maël_de_La_Lande (HEC, Science Po’) n’a rigoureusement aucune compétence scientifique. Il s’agit d’une figure de la droite conservatrice proche de l’#Institut_Montaigne, qui a apporté une large part des cadres macroniste — son directeur abritait "EM".
▻https://www.consultor.fr/devenir-consultant/actualite-du-conseil/6307-elu-et-consultant-mckinsey-pour-le-vaccin-covid-un-stratege-ministeri
Comment "#Baby-Juppé" (sic) a-t-il pu raté à ce point le « cadrage logistique », le « benchmarking » des « best practices » à l’étranger et la « coordination opérationnelle de la #task_force » ?
Les étapes du #fiasco en quatre unes de la Pravda macroniste.
Quel est le rôle de McKinsey dans le #lobbying en faveur de #Sanofi opéré dans les négociations européennes : contrat de 300 millions de doses de #vaccin en septembre, puis véto contre l’achat de 200+100 millions de doses de vaccins #Pfizer/#BioNTech ?
►https://www.spiegel.de/international/europe/the-planning-disaster-germany-and-europe-could-fall-short-on-vaccine-supplie
Quelle est la part du #retard dans la #campagne_de_vaccination due à une politique de recherche globalement désastreuse, qui a conduit à miser envers et contre tout sur #Sanofi ? Et quelle part vient de l’incapacité de l’exécutif à mettre en œuvre et gérer ?
▻https://twitter.com/VidalFrederique/status/1345344588588969984McKinsey avait récemment été mandaté obtenir la création d’une agence de désinformation scientifique (un "#Science_Media_Center") au service du lobbying agro-industriel.
▻https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/09/22/l-information-scientifique-sous-tutelle-d-une-agence-de-communication_605309
Les aller-retours entre McKinsey et l’Etat, caractéristiques de la mutation en cours de la haute fonction publique, ont été dans les deux sens. Ainsi, #Labaye, passé du comité de direction mondial du groupe à la présidence de Polytechnique.
▻https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/un-associe-de-mckinsey-a-la-tete-de-polytechnique-136118
Ainsi, dans l’autre sens, #Mathieu_Maucort (Science Po’, HEC) — les "yeux et les oreilles de Macron à Marseille" — passé de McKinsey au poste de responsable du marketing politique d’En Marche.
▻https://twitter.com/Pr_Logos/status/1347255977297506304
#consulting #privatisation #Maël_de_Calan #macronisme #LREM
ping @simplicissimus
c’était déjà le cas pour la diffusion des consignes sanitaires lors du déconfinement où l’ensemble des documents avaient été produits par l’Apave, si je me souviens bien
apparemment, soit les services de l’État ont été suffisamment déshabillés pour qu’ils soient hors d’état de fournir de telles consignes par eux-mêmes, soit de toutes façons nos décideurs ignorent ou méprisent les compétences de leurs administrations et postulent a priori une super efficacité des boîtes privées de conseil
Ce que le règne de McKinsey et des cabinets de conseil nous dit du #capitalisme et de l’Etat | Nicolas Framont
►https://seenthis.net/messages/903263
« Plutôt Hitler que le Front Populaire, illustration :
Ce que prouve l’invasion du Capitole, c’est qu’on a détourné l’attention des vrais problèmes en occultant le danger de l’extrême droite en accusant « l’ultra gauche » de tous les maux. »
Devinez ce que fait #LREM ?
Au lieu de dénoncer l’extrême droite, LREM attaque Mélenchon qui la dénonce.
Voilà où on en est...
#Capitol #Melenchon #complaisance #extrême-droite
▻https://linsoumission.fr/2021/01/07/attaque-du-capitole-comment-les-macronistes-protegent-lextreme-droite
Sinon faudrait faire le tour des trous de balle français qui importent le trumpisme et soutiennent les néo-nazis qui entrent dans le Capitole parce que le résultat des élections ne leur plaît pas.
André Bercoff :
▻https://twitter.com/andrebercoff/status/1346908997270573063
Ce qui se passe aujourd’hui à #WashingtonDC , qu’on s’en réjouisse ou qu’on le déplore, c’est le début d’un printemps américain. Il y eut une fraude massive, il y a un peuple qui ne l’accepte pas. La lobotomie n’a pas complètement réussie. Amen.
Thierry Mariani ne veut pas qu’on caricature les gentils américains QAnon, avec un t-shirt Auschwitz et le drapeau confédéré :
▻https://twitter.com/ThierryMARIANI/status/1347065874361053185
Ce matin nos médias,nous répètent que des miliciens d’extrême droite suréquipés ont pris d’assaut le #Capitole
TOUT EN DÉSAVOUANT CELA,ai-je le droit de dire qu’ils ressemblent plus à des américains désespérés et perdus qu’à de dangereux miliciens ?
Stop à la caricature !
(Ce matin il a un autre angle à la con, mais c’est même pas la peine.)
Il y a aussi E.Z le clône batracien de Trump
« ceux qui ont déconstruit, et finalement désagrégé l’Amérique, ce n’est pas Trump, ce sont les mouvements des années 60 d’extrême-gauche, qui naissent dans les campus américains contre la guerre du Vietnam ». « En vérité, cette classe populaire américaine [celle qui a voté Trump, NDLR] attendait son champion, aucun n’osait lever l’étendard et affronter ces mouvements de gauche qui tenaient les médias, la finance, les GAFA après. Et Trump s’est levé, et il s’est battu »
Gilets jaunes et Capitole : une déraisonnable exploitation politique
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/070121/gilets-jaunes-et-capitole-une-deraisonnable-exploitation-politique
Emmanuel Macron a surgi sur les réseaux sociaux en plein milieu de la nuit. Dans une courte vidéo solennellement enregistrée derrière un pupitre de l’Élysée, le président de la République a condamné l’intrusion violente des manifestants pro-Donald Trump dans l’enceinte du Congrès américain, mercredi 6 janvier à Washington (États-Unis). « Nous ne céderons rien à la violence de quelques-uns qui veulent remettre en cause » la démocratie, a-t-il déclaré, ajoutant : « C’est notre choix, depuis plusieurs siècles, de mettre la dignité humaine, la paix, le respect de l’autre, la reconnaissance de la liberté au-dessus de tout, qui est aujourd’hui menacé dans nos démocraties. »
Sitôt les premières images du Capitole diffusées, la quasi-totalité des élus La République en marche (LREM) y est allée de son propre commentaire sur les événements, en utilisant un prisme politique très franco-français. « #Trump n’invente rien. @JLMelenchon et @Francois_Ruffin ont en leur temps tenté le coup de force institutionnel #FranceUnie #Macron2022 », a par exemple tweeté le député de la majorité Bruno Questel, avant d’interpeller directement le chef de file de La France insoumise (LFI) : « En France, le danger est connu ; c’est vous, prêt à tout, même au pire… » Plusieurs militants marcheurs lui ont emboîté le pas.
Les partisans de Trump forcent les barrages policiers devant le Capitole, le 6 janvier. © Roberto Schmidt/AFP Les partisans de Trump forcent les barrages policiers devant le Capitole, le 6 janvier. © Roberto Schmidt/AFP
C’est notamment le cas d’Ambroise Méjean, délégué général des Jeunes avec Macron, qui a écrit à l’attention de Jean-Luc Mélenchon : « Le danger pour la démocratie c’est tous ceux qui encouragent les séditieux et la violence. Qu’ils se nomment gilets jaunes, qu’ils soient supporters de Trump, d’extrême droite ou anarchistes. Vous les nourrissez et vous devriez avoir honte. » Dans les rangs de LREM, l’analogie avec le mouvement citoyen qui a bousculé la France à l’hiver 2018 a aussi été reprise par la députée Aurore Bergé, présidente déléguée du groupe majoritaire à l’Assemblée nationale qui a retweeté le message suivant : « Factieux trumpistes aujourd’hui / gilets jaunes hier. »
À l’époque déjà, Emmanuel Macron s’était élevé contre ce qu’il qualifiait de « démocratie de l’émeute ». « Il faut maintenant dire que lorsqu’on va dans des manifestations violentes, on est complice du pire », avait-il déclaré en février 2019, en saluant « le travail remarquable » des forces de l’ordre mobilisées durant les « samedis de violence ». « Les #GiletsJaunes seraient arrivés au même résultat à l’Élysée ou à l’@AssembleeNat sans l’action de la #Police. Les extrémistes qui les ont encouragés espéraient aussi obtenir par la rue ce que les urnes leur refusent. D’où la nécessité d’endiguer une insurrection. #Capitol », a d’ailleurs réagi le syndicat policier Synergie-Officiers.
Confronté à un mouvement hors cadre qui ne lui offrait aucune prise, le pouvoir avait très tôt tenté de le délégitimer. Le ministre de l’intérieur de l’époque, Christophe Castaner, avait ainsi réduit les manifestants parisiens du 24 novembre 2018 à des « séditieux d’ultradroite », tandis que son successeur à Beauvau, Gérald Darmanin, qui était alors ministre de l’action et des comptes publics, avait parlé de « peste brune ». À l’occasion de ses vœux pour l’année 2019, le président de la République avait quant à lui fustigé les « porte-voix d’une foule haineuse » qui s’en prennent à certaines personnes au prétexte de « parler au nom du peuple ».
Cette analogie entre les gilets jaunes et les événements du Capitole s’inscrit dans une stratégie politique mise en place par les macronistes depuis le début du quinquennat, autour d’une ligne de partage trop simpliste pour être pertinente – « progressistes » contre « nationalistes » ou « populistes ». Profitant de l’affaiblissement des partis d’opposition et se présentant comme le seul rempart face au « chaos », Emmanuel Macron a placé l’extrême droite au centre du jeu, au risque de l’installer comme unique alternative. C’est dans cette même logique que certains élus du Rassemblement national (RN) ont eux aussi cherché des passerelles entre les États-Unis et la France.
« Compliqué effectivement pour la France des #GiletsJaunes de donner des leçons de démocratie aux États-Unis. Les démocraties occidentales sont malades des élites mondialisées qui ont trahi les peuples. En France comme aux États-Unis », a ainsi tweeté l’eurodéputé du RN Jérôme Rivière. « Les grandes leçons de Macron, président de la répression contre les manifestations des Gilets Jaunes et sous lequel les libertés ne cessent de reculer. Les peuples n’en peuvent plus de ces élites moralisatrices et de leur Système qui les piétinent depuis de longues années… », a également commenté son collègue de banc au Parlement européen, Jean-Lin Lacapelle.
À quel point cette analogie avec le mouvement français tient-elle ? Et de quoi parle-t-on exactement ? Des gilets jaunes sous leur forme organisée, dynamique, ou d’un individu gilet jaune archétypal, qui n’existe pas, une sorte de parfait « Jojo le gilet jaune », pour reprendre l’expression d’Emmanuel Macron ? Quoi qu’il en soit, les caractéristiques des mouvements américains et français ont fort peu en commun. La foule qui a pris d’assaut le Capitole en passant par ses fenêtres est un agglomérat d’Américains patiemment fanatisés par Donald Trump, arborant sur leurs casquettes rouges les lettres « MAGA », du fameux slogan « Make America great again », celui de sa campagne en 2016.
Tatouages nazis sur le corps, drapeaux confédérés à la main, l’affiliation de ces manifestants à l’extrême droite ainsi qu’à diverses idéologies racistes est patente, de même que leur ultra-conspirationnisme, symbolisé par les nombreuses références au mouvement des QAnon. Il s’agit d’un mouvement pourvu d’un leader, qu’une partie de la classe politique américaine soutenait jusqu’à récemment, disposant d’argent et de relais médiatiques. S’ils ont envahi le Capitole, sous les yeux médusés du monde, c’est pour répondre à la suggestion d’un milliardaire devenu président des États-Unis, qui, dans le cadre d’une manifestation qu’il avait lui-même organisée à Washington, clamait ceci : « Nous ne concéderons jamais la défaite. »
Les gilets jaunes, des citoyens d’horizons très divers
Donald Trump s’est finalement retrouvé obligé de siffler la fin de partie pour que ses « proud guys » rebroussent chemin, tout en les assurant de son soutien et de son « amour » – à la suite de ces messages, Facebook et Twitter ont un temps suspendu ses comptes. Les militants, électrisés par ses soins, les mêmes qui avaient tenté d’intimider les agents des bureaux de vote en novembre dernier, ne remettent pas en cause les règles du jeu électoral américain. Ils contestent seulement l’échec de leur chef, privé par les urnes d’un deuxième mandat. Si certains brandissaient la Constitution, s’en seraient-ils seulement souciés si leur candidat avait remporté la mise face à Joe Biden ?
Les gilets jaunes ont, eux, démarré leur mouvement sur une revendication de pouvoir d’achat, et de contestation d’une nouvelle « taxe carbone », avant de squatter les ronds-points de leurs villes. Cet appel de novembre 2018 a effectivement réuni des citoyens d’horizons très divers, politiquement, socialement, économiquement, dans un mouvement bien plus composite que les mobilisations sociales françaises ordinaires. Leur dépolitisation partisane initiale fut également un marqueur bien plus fort que leur affiliation à un camp en particulier.
Le mouvement s’est bel et bien fortement politisé au fil des mois, mais en penchant vers les notions de justice sociale et fiscale, voire climatique, et une remise en cause de la démocratie représentative, avec notamment cette revendication phare du référendum d’initiative citoyenne (RIC), basée, il est vrai, sur une profonde méfiance, pour ne pas dire une franche détestation, de la « classe politique » nationale. Des sujets plus sociétaux comme l’immigration – qu’Emmanuel Macron avait d’ailleurs tenté d’imposer dans son « grand débat national » – ou d’autres relatifs à la famille ont souvent été quasiment bannis des discussions collectives organisées, car considérés comme « hors champ », et potentiellement destructeurs pour les groupes locaux.
Le racisme, la xénophobie, la lutte contre l’avortement ou la défense des valeurs familiales traditionnelles, l’anti-étatisme et le conspirationnisme n’ont jamais constitué le carburant des gilets jaunes. La prise des institutions par la violence n’a jamais figuré non plus dans les feuilles de route définies lors des nombreuses tentatives de consolidation programmatique menées à l’occasion des assemblées populaires locales, des AG régionales ou nationales (racontées ici, ici, ou là).
Il y a bien eu des slogans ou des pancartes racistes, homophobes, antisémites, dans les cortèges ou sur les ronds-points, comme Mediapart l’a d’ailleurs relaté dans différents articles. Mais cela s’est déroulé à la marge du mouvement, et fut le plus souvent canalisé par les gilets jaunes eux-mêmes. Il y a aussi eu des électeurs de l’extrême droite dans les groupes éparpillés à travers la France, tout comme des militants de la France insoumise ou du NPA, des syndicalistes, tout le spectre des militants de gauche.
Les effets de bulles, alimentées par une consommation effrénée des réseaux sociaux, nourrissent sans doute le complotisme d’une partie de la population française, et parmi elles les plus réfractaires aux discours officiels, dont bien sûr des gilets jaunes, mais rien ne dit, là encore, que se revendiquer de ce mouvement rende davantage perméable à de telles dérives. Le mouvement des QAnon, par exemple, va pêcher très large, des gourous du bien-être aux jeunes youtubeurs branchés.
Sur le mode opératoire, enfin. Des citoyens, peinturlurés et à l’allure baroque, qui se filment et font des selfies dans les couloirs en marbre du Capitole, le tout dans une ambiance de désorganisation évidente, ont contribué, en France, à filer l’analogie. L’Arc de triomphe vandalisé, et cette fameuse statue de plâtre éborgnée, présentée à tort comme la Marianne de la République, les institutions n’étaient-elles pas, chez nous aussi, sur le point de tomber, le 1er décembre 2018 ?
À ce moment-là, comme l’ont répété les commentateurs politiques, Emmanuel Macron a eu peur pour les institutions et « donc pour lui-même ». Mais il s’agissait, à l’issue d’une manifestation très tendue, d’érafler un symbole inerte du pouvoir, ce qui place l’opération à mille lieues de la charge sur le Congrès américain, haut lieu du pouvoir législatif, avec le soutien d’un président en exercice.
Il y a bien eu, le 5 janvier 2019, « l’assaut au transpalette », abondamment commenté lui aussi, du secrétariat d’État de Benjamin Griveaux, alors porte-parole du gouvernement. L’histoire nous apprendra qu’il s’agissait de seulement cinq gilets jaunes – deux d’entre eux seront relaxés par la justice dans cette affaire, et trois seront condamnés –, juchés sur un chariot élévateur, qui après avoir défoncé la porte du ministère sont allés s’en prendre à une vitrine voisine. Pas vraiment une attaque coordonnée contre les institutions de la République.
Quant aux appels réguliers, et un peu bravaches, à « prendre l’Élysée » au cours de ces longs mois de manifestations, ils sont du même acabit : plus proches de la jouissance à s’approcher des lieux de pouvoir, politiques ou financiers, et surtout hautement symboliques.
Enfin, l’aspect insurrectionnel, parfois émeutier, des « samedis jaunes », où se sont agrégés bien d’autres groupes militants – antiracistes, climatiques, syndicaux –, résulte d’une confrontation assidue et régulière avec les forces de police, aux techniques de maintien de l’ordre répressives dénoncées, jusque sur la scène internationale. À tel point que les violences policières sont venues s’ajouter à l’arc des revendications initiales.
Croire déceler les gilets jaunes dans l’ombre des factieux du Capitole semble donc aussi étrange que de voir, comme le faisaient les commentateurs russes facétieux hier soir, une réplique des révolutions colorées au Kirghizistan, en Géorgie ou en Ukraine, ces vingt dernières années, dans les événements américains de mercredi. Le trait commun, en revanche, peut être que chaque dirigeant politique y projette ses propres effrois et fantasmes.
Le Conseil d’Etat autorise l’élargissement des fichiers de police
►https://www.lemonde.fr/politique/article/2021/01/05/le-conseil-d-etat-autorise-l-elargissement-des-fichiers-de-police_6065229_82
Les décrets, publiés le 4 décembre 2020 après avis du Conseil d’Etat et consultation de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), autorisent les forces de l’ordre à ficher les « opinions politiques », les « convictions philosophiques et religieuses » et « l’appartenance syndicale » avant le recrutement de fonctionnaires sur des postes sensibles, alors que les précédents textes se limitaient à recenser leurs « activités ». Identifiants, photos et commentaires sur les réseaux sociaux y seront aussi inscrits, comme les troubles psychiatriques. Les personnes morales – les associations, et donc les syndicats – sont également visées.
#surveillance #fichage #fichage_politique #police #Conseil_d’Etat #données_de_santé #psychiatrie #criminalisation_des_psychiatrisés #libertés_individuelles ...
Le Conseil d’État a validé, lundi 4 janvier 2021, l’élargissement des fichiers de renseignements. Au nom de la sûreté de l’État, policiers et gendarmes pourraient donc désormais répertorier, dans leurs fichiers, opinions politiques, appartenances syndicales, données de santé, religion des individus… En pratique, qu’est-ce que cela signifie ? Atteinte à la liberté d’opinion, pas de plus vers la surveillance de masse ou outil sécuritaire… de quoi s’agit-il ? Comment expliquer la décision du Conseil d’État ?
▻http://rf.proxycast.org/436bef2c-46b0-4143-842e-d851316dc786/16362-06.01.2021-ITEMA_22533545-2021C26356S0006.mp3
▻https://www.franceculture.fr/emissions/la-question-du-jour/fichiers-de-renseignements-elargis-une-atteinte-a-la-liberte-dopinion
▻https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2021/01/ce5918b2-efe1-42b7-8bc6-e953c217208d/838_renseignements.webp
«A #LREM, la fonte progressive des effectifs »
Quelles sont les forces du mouvement La République en Marche, avant les #élections départementales et régionales en juin prochain ?
Les forces de la République en Marche se sont beaucoup amenuisées. Ce qu’il y a de plus évident, c’est bien sûr la fonte progressive des effectifs à l’Assemblée nationale. On en est à 44 démissions (ou transferts vers d’autres groupes), ce qui est tout de même extrêmement important.
Mais au plan local, c’est la même chose. Les forces qu’on pourrait appeler militantes, qui était importantes encore en 2017 et même au début de 2018 de la République En Marche, ont fondu à vue d’œil. Et sur les territoires, très souvent, on l’a vu à l’occasion des municipales, il y avait de vrais problèmes de recrutement : trouver des hommes et des femmes suffisamment connus, implantés pour pouvoir représenter la République En Marche dans les communes.
Donc, c’est un parti affaibli qui aura beaucoup de mal en 2021. En particulier avec le scrutin départemental qui reste un scrutin important dans des territoires très traditionnels que sont les cantons.
LREM peut essayer de trouver un espace aux régionales. Pourquoi ? Parce qu’aux régionales, il y a une dimension un peu plus nationale. La circonscription est plus large. Le mode de scrutin est un mode de scrutin proportionnel avec un correctif majoritaire. Donc, il peut y avoir en effet une capacité pour la République En Marche d’exister. Mais de là à pouvoir prétendre emporter telle ou telle région, même des régions très urbanisées, c’est un projet qu’il ne peut pas satisfaire aujourd’hui. Le parti est devenu beaucoup, beaucoup trop faible.
3,9 millions de mal-logés en France : pourquoi le gouvernement n’utilise-t-il pas la loi sur les réquisitions ? | L’Humanité
▻https://www.humanite.fr/39-millions-de-mal-loges-en-france-pourquoi-le-gouvernement-nutilise-t-il-p
Alors que la France compte 3,9 millions de mal-logés, 300 000 SDF et un nombre incalculable d’habitations vacantes, le gouvernement n’applique pas la loi permettant la réquisition d’immeubles.
De nombreuses communes ne respectent toujours pas leurs obligations de construction de logement sociaux. Dans le même temps, des parlementaires #LREM s’en prennent à la trêve hivernale.
▻https://www.bastamag.net/Logements-sociaux-fondation-abbe-pierre-rapport-treve-hivernale
Depuis vingt ans, la #loi_SRU (pour « solidarité et au renouvellement urbain ») oblige une partie des communes françaises à avoir un niveau minimum de logement social [1]. De nombreux logements sociaux ont été construits grâce à cette loi. Mais de nombreuses communes sont toujours réticentes à la respecter. 550 des communes concernées n’ont pas construit suffisamment de logements sociaux entre 2017 et 2019, relève la Fondation Abbé-Pierre dans un rapport paru le 7 décembre.
▻https://www.fondation-abbe-pierre.fr/documents/pdf/loi_sru.pdf
Avant l’organisation du référendum pour l’inscription de la lutte climatique dans l’article 1er de la Constitution. Qu’il fasse donc déjà respecter le droit au logement pour tous et toutes inscrit dans cette même constitution. La lutte contre le changement climatique de LREM est comme la promesse électorale du candidat Macron de ne laisser aucun SDF sur le trottoir. De la pipe !
… Parce que ce sont les proprios qui gouvernent et qu’ils ne veulent surtout pas concéder une miette de profit ?
La loi pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie du 10 septembre 2018 a donné la possibilité aux 3 000 compagnes et compagnons « sans-papiers » d’Emmaüs d’obtenir une carte de séjour sur la base de leur expérience au sein des communautés. Un an et demi après l’entrée en vigueur des textes, Emmaüs France constate que leurs chances de régulariser leur situation sont très disparates en fonction des préfectures.
▻https://www.gisti.org/spip.php?article6502
Article extrait du Plein droit n° 126, octobre 2020 "illégaliser, régulariser" Tiphaine Guignat en charge de l’accès aux droits sociaux des compagnes et compagnons à Emmaüs France.
La première #communauté_Emmaüs a été créée par l’abbé Pierre en 1949, avec pour objectif de remettre debout des personnes en leur proposant de participer à des activités solidaires. Depuis 70 ans, les compagnes et compagnons récupèrent, trient, réparent et revendent les objets donnés par des particuliers, ce qui permet aux communautés de fonctionner. Il existe aujourd’hui 122 communautés en France, qui accueillent 5 000 compagnes et compagnons, dont plus de la moitié est « sans-papiers ». Les communautés sont pour beaucoup une solution de dernier recours, rares lieux où il est possible de rester sans limite de temps et d’exercer une activité.
Bloquée par des démarches administratives qui n’aboutissent pas, une partie des compagnes et compagnons « sans-papiers » se retrouve coincée en communauté ; y rester n’est pas un choix mais la seule alternative à la rue.
L’émission « À la cloche de bois » est une émission radio éphémère créée en septembre 2020 par des personnes qui ont envie de parler et d’en savoir plus sur la question du logement, des squats et des occupations à Bruxelles et ailleurs. Dans cette émission on donne la parole aux squatteuses et aux squatteurs. C’est pimenté par des fulgurances sonores. Cette émission est une collaboration entre Radio Air libre, @radio et Radio Campus.
▻https://www.radiopanik.org/emissions/a-la-cloche-de-bois
Les taudis marseillais : comment en est-on arrivé là
▻https://www.franceculture.fr/emissions/superfail/les-taudis-marseillais-comment-en-est-arrive-la
Si l’on prend l’arrondissement central de Marseille, le 1er arrondissement, vous avez un taux de pauvreté de 41% et un taux de logements sociaux qui est seulement de 11%. Donc vous avez effectivement, de nombreux ménages, de nombreuses familles qui ont des faibles revenus, qui ne peuvent pas trouver de logements dans les logements sociaux, et qui se retrouvent à la merci de ces « #marchands_de_sommeil ».
C’est toujours leur « politique de l’offre » à la manœuvre : si on ne propose pas assez de logements abordables, les pauvres vont disparaitre (ailleurs). Sauf que c’est une politique à l’échelle du pays et que ce n’est pas la profusion de loyers modérés qui crée des pauvres.
« Plus personne dans la rue d’ici la fin de l’année 2017 »
James Colomina a installé hier, à Paris, le long du canal St Martin, une œuvre éphémère pour dénoncer la banalisation de la misère, « Emmanuel Macron à la rue »
EXCLUSIF : L’équipe de graffeurs revient sur sa performance avec une vidéo spectaculaire (et le texte intégral de leur revendication) ! #MariannePleure
►https://hiya.fr/2020/12/15/exclusif-lequipe-de-graffeurs-revient-sur-sa-performance-avec-une-video-spectac
HIYA ! RÉDACTION
Après leur opération remarquée et maintenant adoubés par Shepard Fairey himself, les graffeurs ont partagé aujourd’hui une vidéo. Elle mêle images de leur action et d’actualité, sur une bande son entêtante accompagnée de la lecture d’extraits de leur texte de revendication. Nous partageons aussi ce manifeste, reproduit tel que nous l’avons reçu lundi matin. C’est à lire et visionner avec ce rappel d’Obey pour guide : « Si certains sont en désaccord avec le détournement de l’œuvre Liberté, Égalité, Fraternité parce qu’ils ne sont pas d’accord avec les auteurs, alors ma réponse est claire : je ne suis pas prêt à la leur donner et vous ne devriez pas l’être non plus. »
#LoiSecuriteGlobale : Apaisement ? Mon cul ...
Article 24 : la commission de réécriture met la majorité en ébullition - Libération
▻https://www.liberation.fr/politiques/2020/11/27/article-24-une-commission-de-reecriture-qui-enerve-la-majorite_1806897
Jean Castex pensait éteindre un feu, il en a allumé un nouveau. En annonçant jeudi soir la mise en place d’une commission indépendante « chargée de proposer une nouvelle écriture de l’article 24 » de la proposition de loi très controversée de « sécurité globale », le Premier ministre s’est attiré les foudres d’une partie du Parlement, notamment de sa majorité qui se sent au mieux contournée, au pire piétinée (!!!) . (Pauvres dépités piétinés de la "majorité")
Du goudron et des plumes pour tous ces #connards malfaisants
Voir aussi :
▻https://seenthis.net/messages/888530
►https://seenthis.net/messages/888449
une seule chose de réjouissante dans ce sombre merdier, c’est que #LREM est en train de s’autodétruire. Et ça, c’est plutôt jubilatoire.
▻https://www.lesechos.fr/politique-societe/gouvernement/loi-securite-globale-et-article-24-la-fronde-se-leve-chez-les-deputes-en-ma
Depuis jeudi soir, les députés de la majorité manifestent leur mécontentement, parfois publiquement, tandis que Christophe Castaner, le patron du groupe, a fait part de son « étonnement ». « Paillasson », « humiliation »… Dans les échanges entre les députés, les mots sont forts, à la hauteur du malaise.
▻https://www.lesechos.fr/politique-societe/politique/loi-securite-la-commission-pour-larticle-24-tourne-a-la-crise-politique-et-
Cinq mois après son arrivée à Matignon, plongé à plein dans un déconfinement à haut risque, Jean Castex affronte ici une crise qu’il n’avait pas vu venir et à laquelle il peine à répondre. Auprès des députés de la majorité, son crédit semble durablement entamé. « Notre but est de tuer cette commission indépendante », estimait un député La République En marche avant le recul de Matignon. En quelques heures, cela a été fait.
Merci les #échos_de_chiottes_républicaines ...
« Ce jugement est une injure à la justice », confie Mustapha Laabid, condamné en appel pour abus de confiance
▻https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/ce-jugement-est-une-injure-a-la-justice-confie-mustapha-laabid-condamne-e
La cour d’appel de Rennes a confirmé le premier jugement rendu en août 2019. Comme le relaye Ouest-France ce jeudi 5 novembre, le député Mustapha Laabid a été condamné en appel à huit mois de prison avec sursis pour abus de confiance. Le député #LREM d’Ille-et-Vilaine écope également de 10 000 euros d’amende et de trois ans d’inéligibilité. Une peine alourdie de deux mois de sursis par rapport à la première instance. Comme le rappelle le quotidien régional, il lui est reproché d’avoir utilisé, pour plus de 20 000 euros, la carte de l’association Collectif Intermed, qu’il a fondé au Blosne à #Rennes, pour des frais de bouche à hauteur de 15 000 euros, des vêtements, des factures d’hôtels, une machine à laver.
« Chez #LREM, au lieu de lutter contre le COVID, on fait passer une loi qui allège le code de l’environnement et permet de signer des marchés publics sans transparence ni appel d’offre.
Et en plus, on fait pression contre le recours »
Mardi en début d’après-midi, 78 députés de la gauche ont déposé un recours au Conseil constitutionnel contre le projet de loi d’accélération et simplification de l’action publique (Asap), voté par le Parlement les 27 et 28 octobre. Partie de 40 articles à sa présentation en février dernier, ce texte faisant suite à la crise des Gilets jaunes et destiné à simplifier la vie des Français, s’est largement développé, jusqu’à contenir 167 articles à l’arrivée. Un texte « fourre-tout » jugent ses opposants, pour certains très remontés. D’autant plus remontés que la secrétaire d’État en charge du projet, Agnès Pannier-Runnacher, a envoyé personnellement plusieurs SMS à des présidents de groupe la semaine dernière, pour tenter de les dissuader de présenter ce recours.
L’opposition de gauche dénonce « un contournement » de la loi
Il leur fallait légalement 60 députés pour présenter un recours, ils ont été 78 à signer. Dans leur lettre au président et aux membres du Conseil constitutionnel, les députés pointent, outre les cavaliers législatifs, l’absence d’avis du Conseil d’État et d’étude d’impact pour les quarante articles ajoutés au fil des débats parlementaires par le gouvernement, en l’occurrence les ministres Agnès Pannier-Runacher et pour une part Olivier Dussopt. Un « contournement » de la loi, dénoncent-ils.
Entre autres points sensibles, plusieurs articles sur la simplification des installations industrielles sont ainsi dénoncés, susceptibles d’aller à l’encontre du code de l’environnement. « Nous craignons l’effet cumulatif des dispositions prévues dans ce projet de loi en matière d’environnement et d’urbanisme. Nous ne comprenons pas que quelques mois après la remise du rapport sur la catastrophe de l’usine Lubrizol, votre première action législative consiste à alléger les procédures et réglementations relatives aux installations classées pour la protection de l’environnement », avait réagi la députée PS Cécile Untermaier lors de l’examen final du texte à l’Assemblée, le 28 octobre.
Marchés publics : risque d’une « recrudescence de la corruption »
En matière de marchés publics par ailleurs, la députée craint que « les desserrements opérés sur les règles de seuils de publicité n’ouvrent la porte à une recrudescence de la corruption, tant sera grande la liberté donnée aux acheteurs publics ». L’article 131, considéré en outre comme un cavalier, permet en effet, grâce à un nouveau « motif d’intérêt général » - jugé « arbitraire » - de « justifier la conclusion d’un marché public sans appel d’offres ni publicité préalable ».
La gauche dénonce les pressions d’Agnès Pannier-Runacher sur des parlementaires
À la fin de son intervention, Cécile Untermaier avait prévenu publiquement que si « tout n’est pas à jeter » dans ce projet de loi, l’opposition de gauche s’apprêtait à saisir le Conseil constitutionnel. Alertée, Agnès Pannier-Runacher a tout de suite envoyé quelques SMS personnalisés pour tenter de les en dissuader. Présidents des groupes PS et PCF, Valérie Rabault et André Chassaigne, entre autres, ont reçu ces messages. « J’ai reçu ce SMS, une invitation à discuter du sujet avec elle, mais je n’ai pas souhaité répondre », indique Valérie Rabault au Figaro. « Face à mon silence, un autre ministre, puis le président d’une commission m’ont poussé à la rappeler, ce que j’ai fini par accepter de faire mais en la recadrant avec sujet, verbe et complément ». La présidente du groupe PS dénonce « des tentatives de pressions » et « du chantage ». À l’entendre, Agnès Pannier-Runnacher aurait insisté sur le fait qu’il était irresponsable de tenter de bloquer un texte jugé essentiel en temps de crise sanitaire et terroriste.
De son côté, André Chassaigne, à la tête du groupe PCF confie avoir été « très gêné » à la réception du SMS auquel il n’a pas non plus répondu. « Jamais un ministre conscient de la séparation des pouvoirs, doté donc d’un minimum de culture politique, n’aurait osé un tel geste », s’emporte le député communiste. Un geste pour lui, « révélateur d’un gouvernement qui se croit tout permis ». Plusieurs autres députés auraient aussi reçu des messages du cabinet de la secrétaire d’État pour les dissuader.
Vendredi, Valérie Rabault, André Chassaigne et Jean-Luc Mélenchon, (Insoumis) ont donc écrit un courrier au Premier ministre Jean Castex pour se plaindre de « démarche contraires à l’esprit de la Constitution », de « pressions graves et inacceptables ». « Si les dispositions visées dans la loi Asap sont constitutionnelles, le gouvernement n’a pas de raison d’être inquiet », ont-ils souligné. Le Conseil constitutionnel ne devrait prendre qu’une à deux semaines pour étudier le dossier.
La ministre déléguée juge « infondées » les accusations
De son côté, le cabinet de la ministre déléguée chargée de l’Industrie juge « infondées » les accusations de pressions. « La ministre a proposé par texto un échange avec des présidents de groupe potentiellement concernés leur suggérant de la rappeler », explique-t-on. « Elle a eu cet échange avec l’un d’entre eux, au cours duquel elle a indiqué l’intérêt que présentait la mise en œuvre rapide de plusieurs dispositifs attendus par les professionnels ».
Le cabinet estime en conséquence que la lettre à Jean Castex n’est « pas conforme avec la teneur de ce dialogue strictement républicain ». « Ce d’autant, ajoute-t-on, que les députés étaient libres de la rappeler pour avoir cette conversation et qu’il lui paraissait de son devoir de porter à leur connaissance les points de vigilance à avoir sur ce texte, ainsi que les dispositions utiles pour mieux faire face à la crise sanitaire et accélérer la relance économique. »
▻https://www.lefigaro.fr/politique/loi-asap-la-gauche-a-depose-un-recours-au-conseil-constitutionnel-20201103
▻https://twitter.com/malopedia/status/1323325628540735490
Le groupe SOS prêt à prendre La Clef - Culture / Next
▻https://next.liberation.fr/culture/2020/10/29/le-groupe-sos-pret-a-prendre-la-clef_1803882
Le dernier cinéma associatif de la capitale est courtisé par « la Rolls-Royce de l’économie sociale et solidaire », dirigée par un pilier de la macronie. De son côté, la mairie de Paris n’a toujours pas traduit son soutien en acte.
L’accalmie aura été de courte durée pour La Clef, dernier cinéma associatif de Paris occupé illégalement depuis près d’un an. Hier encore, les cinéphiles engagés dans cette « guerre culturelle » contre le propriétaire des murs, le conseil social et économique de la Caisse d’épargne Ile-de-France (CSECE-IDF) pouvaient se réjouir (un peu) du délibéré du procès en appel. Délai de six mois avant expulsion et suppression de l’astreinte de 70 000 euros visant les assignés. Une petite victoire pour les cinéastes précaires, producteurs émergents, spectateurs et étudiants qui ont su rallumer la flamme de cette salle poussiéreuse du Quartier Latin, née de l’ébullition de Mai 68 et fermée cinquante ans plus tard par le CSECE-IDF.
Un public jeune et diversifié
Mais depuis quelque temps, l’association Home Cinéma qui a à cœur de projeter chaque jour et à prix libre œuvres hors circuit, classiques oubliés, courts métrages et docus militants est courtisée par un puissant acquéreur : le groupe SOS. « La Rolls-Royce de l’économie sociale et solidaire » avec près de 500 lieux (ou services) au compteur, 17 000 salariés, 910 millions d’euros de chiffre d’affaires et un dirigeant, pilier de la macronie : Jean-Marc Borello. Un gros poisson attiré, semble-t-il, par le succès et l’image glamourisable de l’occupation.
#cinéma_associatif #occupation #Jean-Marc_Borello #Ville_de_Paris
#Borello est un homme dangereux, il a trempé dans des affaires de drogues (condamné avec Le Palace) et de pédophilie, lié à Pierre Bergé et la clique de ses salopards, il est considéré comme le mentor de machin président et défini comme le vrai patron de LREM
Et SOS est une gigantesque arnaque.
Qu’il veuille mettre la main sur ce lieu est une pourriture de plus pour tenter de détruire toute pensée indépendante de ce pouvoir verreux.
#LREM_mafia
@touti tu as raison d’insister ! je m’étais contenté par erreur d’un # sur son nom mais autant pointer le palmarès du type en détail
►https://seenthis.net/messages/741504
Sur les entourages du Mac, il y aurait de quoi ouvrir une rubrique qui se limite ni à Benalla, ni à Malinowski
De Moscou à Paris, le mystère Malinowski
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/10/30/de-moscou-a-paris-le-mystere-malinowski_6057831_823448.html
ENQUÊTE Cet ancien parachutiste au profil sulfureux, ami de Jean-Marie Le Pen et de Marion Maréchal, a retrouvé à Smolensk les restes d’un général napoléonien et réussi à « vendre » à Emmanuel Macron l’idée de l’inhumer aux Invalides, en présence de Vladimir Poutine.
Le vieux monsieur s’est assis dans son fauteuil. A 92 ans, ses jambes flanchent un peu, mais dans sa villa de Montretout, sur les hauteurs de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), Jean-Marie Le Pen garde des enthousiasmes. Pour son arrière-petite-fille, Olympe, la fille de Marion Maréchal. Et pour un copain de cette même Marion, un gaillard de 33 ans, Pierre Malinowski, un type sympa, hâbleur et beau gosse, au bagout incroyable et qui sent vaguement le soufre.
A Moscou, où il passe le plus clair de son temps, Malinowski serre la main de Vladimir Poutine ; il est aussi au mieux avec la fille du porte-parole du Kremlin. A Paris, il peut poster le même jour sur les réseaux sociaux une photo de lui sur un sofa avec Le Pen, et une vidéo où il parade sur le perron de l’Elysée. Depuis 2019, il a ses entrées au Palais et s’y promène parfois en tee-shirt, avec le sentiment de faire partie des meubles.
[...]
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Vladimir Poutine, parrain de l’extrême droite européenne
Survient un épisode « malheureusement médiatisé » : l’exfiltration de République dominicaine, en 2015, des deux pilotes « d’Air cocaïne », qui transportaient dans un avion d’affaires 26 valises de drogue. Pierre Malinowski expédie discrètement l’affaire en deux lignes dans son livre A la recherche du tombeau perdu, qui vient de paraître au Cherche Midi (304 pages, 18,50 euros). L’opération a été organisée par Chauprade, qui n’a pu s’empêcher de s’en vanter et de laisser publier des photos, dont une de Malinowski en compagnie des fuyards. (...)
avec du Bruno Roger-Petit ("conseiller mémoire" du Mac) et (encore) du Valeurs actuelles dedans.
Cinéma associatif La Clef, avis d’expulsion le 11 juin 2021
▻https://blogs.mediapart.fr/home-cinema/blog/141220/la-clef-revival-un-lieu-qui-s-accorde-nos-desirs
La Clef Revival : un lieu qui s’accorde à nos désirs
Aujourd’hui, La Clef, seul cinéma occupé et autogéré de Paris, est en passe d’être racheté par le Groupe SOS, géant de l’entrepreneuriat dit “social et solidaire”, aux pratiques prédatrices et aux méthodes douteuses. Après quinze mois de lutte intense et portée par un engouement inédit, nous prenons la parole pour revenir sur notre expérience et partager notre colère.
La foule qui s’introduisit à La Clef le 20 septembre 2019 était hétérogène, farouche et déterminée. La complicité qui soude notre collectif en était alors à ses balbutiements. Pour autant, la volonté qui nous animait découlait d’une intuition tacite et partagée : il était urgent d’ouvrir une brèche, une embrasure à la fois commune, sensible et solidaire.
Faire revivre La Clef, c’était avant tout réveiller l’idéal de sa fondation, celui d’un cinéma à la programmation hétéroclite et unique. En allant puiser dans les marges, en montrant des œuvres rares, transgressives, laissant la parole à celles et ceux qui l’ont trop peu, nous perpétuons cette ouverture essentielle à l’altérité. Il s’agissait aussi de s’ancrer dans le présent, de re-politiser les images dans le contexte contemporain : ainsi avons-nous choisi de laisser une large place à la création émergente et à ses combats les plus actuels. Aujourd’hui, nos deux écrans sont devenus autant de réflecteurs de l’air du temps, inondant le centre de Paris d’œuvres ardentes et nécessaires.
Pour autant, nous ne pouvions rester simples spectateur·ices : les films se vivent autant qu’ils se regardent. La rupture artistique de notre programmation et la solidarité comme moteur de notre lutte ont conduit à une organisation interne éthique et radicale : prix libre, horizontalité et autogestion, ouverture de la programmation et de l’organisation au plus grand nombre (30 programmateur·ices et 100 bénévoles, dont plus d’une vingtaine assure de façon permanente le fonctionnement du cinéma), soirées de soutien à des associations et aux mouvements sociaux, hébergement de collectes de denrées de première nécessité pour les plus précaires.
Aujourd’hui, notre mode de fonctionnement et notre programmation constituent le cœur de ce cinéma. Si elle en venait à perdre ces caractéristiques essentielles, La Clef n’existerait plus.
Depuis les premiers temps de cette occupation, nous vivons sous la menace permanente d’une expulsion et nous nous sommes organisé·es en conséquence. La justice nous a condamné·es – c’est son rôle, et nous assumons notre illégalité tant elle est légitime. Récemment, nous avons décroché un sursis et notre astreinte de 80 000 euros a été effacée. Il s’agit là d’une première victoire. Il y a quelques jours cependant, l’huissier est venu nous aviser de notre date d’#expulsion : le 11 juin 2021.
Conflit d’intérêts d’Eric Dupont-Moretti, Fabrice Arfi raconte - À l’air libre - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=UmQVha7_KVA
en quelques minutes…
conclusion de l’édito du Monde
L’inquiétante stratégie d’Eric Dupond-Moretti
▻https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/10/01/l-inquietante-strategie-d-eric-dupond-moretti_6054366_3232.html
[…]
La dérive de M. Dupond-Moretti ne fait qu’affaiblir son autorité sur des magistrats qu’il humilie. Elle rend plus indispensable encore la réforme renforçant l’indépendance du parquet, dont il a réitéré la promesse mais qui n’est toujours pas engagée. En attendant, elle mine les fondements d’une institution nécessaire à la paix sociale qu’il s’agit au contraire de renforcer et de réhabiliter aux yeux de l’opinion. C’est le plus inquiétant.
Bienvenue à #Dupond-Moretti parmi les #LREM empêtrés dans des affaires judiciaires. Il rejoint Solère, Pénicaud, Flessel, Nyssen, Ferrand, Kohler, Bayrou, Emelien, Benalla, de Rugy, Goulard, Lecornu
La CJR ouvre une enquête contre le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti, pour « prises illégales d’intérêt »
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/13/la-cour-de-justice-de-la-republique-ouvre-une-enquete-contre-le-ministre-de-
Il est visé par des plaintes de l’association Anticor et de trois syndicats de magistrats qui l’accusent de conflits d’intérêts liés à ses anciennes activités d’avocat.
Reprise d’un thread de Dr Gonzo sur Twitter
▻https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1310642886225154050
Les Narcos blanchissent l’argent de la #cocaïne en vendant l’ du #Pérou, extrait illégalement, au prix de désastres écologiques et sociaux, aux multinationales véreuses qui en nécessitent : #Apple, #Samsung, #Téléphone mobile #Tiffany, #Cartier Bague et même la Monnaie des États Unis (#US_Mint)
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1310642813906935808/pu/vid/638x360/l94yUiqM6nbcmChp.mp4
La commercialisation de l’or illégal par les #narcotrafiquants est devenu plus rentable que la cocaïne. est la plaque tournante de ce marché : 35 milliards $ d’or (28 milliards €) reçues en 10 ans.
▻https://video.twimg.com/ext_tw_video/1310643117171920896/pu/vid/480x270/oyCgMPjRfjFNEH3L.mp4
L’extraction illégale d’or, encouragée par l’avidité des multinationales, et par l’absence de répression judiciaire des dirigeants d’entreprises et des politiciens américains et péruviens qui se servent au passage, engendre des catastrophes sociales et écologiques en #Amazonie
En tant que larbin de la finance et des multinationales, #LREM promeut l’orpaillage légal, tout aussi dévastateur pour l’environnement que l’illégal, en soutenant des projets industriels en #Guyane et la réouverture de mines en métropole (projet de réforme du code minier) ... : ▻https://twitter.com/DocteurGonzo4/status/1287957950024364032
1Kg de cocaïne se vend 2.500$.
1Kg d’or se vend entre 30 et 40.000$.
– ▻https://courrierinternational.com/article/trafic-de-drogue-comment-lor-sale-blanchit-largent-des-narcos
– ▻https://miamiherald.com/news/nation-world/world/americas/colombia/article194188034.html
– ▻https://verite.org/wp-content/uploads/2016/11/Verite-Report-Illegal_Gold_Mining-2.pdf
– ▻https://netflix.com/fr/title/80118100
– ▻https://boutique.arte.tv/detail/narco_finance_impunis
– ▻https://www.reuters.com/investigates/special-report/gold-peru-swiss
Le bonus aux héritiers de La République en marche : une gifle pour la France populaire.
Une exonération de 100 000 euros par enfant de droits de donation a été votée cet été. Une mesure choquante dans une période de crise profonde et contradictoire avec le discours de la majorité sur « les inégalités de destin », qu’elle renforce. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
▻https://www.inegalites.fr/Le-bonus-aux-heritiers-de-La-Republique-en-marche-une-gifle-pour-la-Franc
#société #politique #inégalités #lrem #la_potence