• #Pollution_lumineuse : noir c’est noir, il y a encore de l’espoir (1/2)

    Allez-vous rejoindre le côté obscur de la force ? Non ? Vous avez un esprit éclairé et ne vous résignez pas à l’idée 💡 de laisser dépérir l’écosystème Terre. Alors, venez en apprendre davantage sur la #lumière et surtout sur les déséquilibres que cause la #lumière_artificielle nocturne.

    Et oui, la lumière 🌟 est souvent associée à la notion du bien contre le mal ou du savoir contre l’ignorance. La lumière est donc majoritairement perçue comme quelque chose de positif, synonyme de progrès.

    Pourtant, la nuit et surtout l’#obscurité sont également primordiales pour l’équilibre des êtres vivants. Depuis des milliards d’années, la vie est rythmée par l’alternance du jour et de la nuit 🌗. Un phénomène avec lequel les êtres vivants ont co-évolué.

    ❗ Le problème ❗, vous vous en doutez, c’est qu’aujourd’hui avec la croissance démographique et l’expansion urbaine, l’environnement nocturne est altéré par une forte quantité de lumière artificielle, qualifiée ainsi de pollution lumineuse. Ce phénomène affecte aussi bien les animaux 🐾, les plantes 🌱 que l’atmosphère ☁️ et les êtres humains 👥.

    Pour discuter de cela, nous avons eu la chance de recevoir :

    🌍 #Samuel_Challeat, Géographe de l’environnement, chargé de
    recherche au CNRS - Centre national de la recherche scientifique à Toulouse.

    🐦 #Leo_Chevillon, Chargé de mission Oiseaux Marins à la Société d’Études Ornithologiques de la Réunion (SEOR).

    #Samuel_Busson, Responsable d’études biodiversité et foncier, spécialiste de la pollution lumineuse nocturne et de la trame noire au Cerema (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement).

    https://www.youtube.com/watch?v=iSXBBjhclDk&list=PLy6wN8Gs1t1oiSLL9RyGi98JPs8mAWHQV&index=13

    #podcast #audio #nuit

  • #Suisse : Des débrancheurs de lampadaires sévissent dans les rues de Delémont ATS
    https://www.letemps.ch/suisse/debrancheurs-lampadaires-sevissent-rues-delemont

    Une quarantaine de lampadaires ont subi des déprédations en quelques jours dans la capitale jurassienne. Les auteurs de ces actes débranchent leurs fusibles et y apposent un autocollant incitant à économiser l’électricité


    La vieille-ville de Delémont, rue du 23 Juin. — © Christian Beutler / keystone

    Une quarantaine de lampadaires ont subi des déprédations depuis quelques jours en ville de Delémont. Les auteurs, qui signent leur acte d’un « la rébellion des étoiles », débranchent les fusibles et appellent à éteindre les lumières pour économiser l’électricité. Les individus apposent ainsi un autocollant sur les luminaires où les passants peuvent lire : « Si tu veux avoir chaud cet hiver, éteins les lumières ». En réaction, les Services industriels de Delémont (SID) ont mis en garde mardi contre des pratiques qui sont « dangereuses et ne représentent au final qu’un potentiel d’économie d’énergie négligeable ».

    Et de rappeler qu’une « profonde réflexion » sur l’éclairage public est menée depuis des années par les autorités communales du chef-lieu jurassien. Avec le projet « Voie lactée », d’importantes économies sont déjà réalisées, précise le communiqué des SID. L’extinction des lampadaires la nuit dans certains quartiers est aussi à l’étude.

    L’évolution avait d’ailleurs fait l’objet de la démarche participative « La nuit est belle » l’an dernier. « Si des lumières restent allumées, c’est bien parce qu’elles répondent à un impératif de sécurité, tant pour les piétons que pour les usagers de la route », ont rappelé les SID. Avec leur démarche, les Services industriels de Delémont souhaitent donc lancer un appel à la raison pour que les déprédations cessent. Parallèlement, ils lancent un appel à témoins pour identifier les auteurs des actes, actes qui seront dénoncés le cas échéant à la police et une plainte à leur encontre sera déposée.

    #Pollution_lumineuse #nuisances #nuit #pollution #environnement #lumière #ciel #ciel_étoilé #villes #ecologie #étoiles #lumière_artificielle #éclairage

  • Sauver la #nuit. Comment l’#obscurité disparaît, ce que sa disparition fait au vivant, et comment la reconquérir

    Que voyons-nous lorsque, le soir venu, nous levons les yeux vers le ciel ?
    Pour la plupart d’entre nous, habitants des villes et alentour, pas grand-chose. Les occasions de s’émerveiller devant une voûte céleste parsemée d’étoiles sont de plus en plus rares.
    Aujourd’hui, la Voie lactée n’est plus visible pour plus d’un tiers de l’humanité. Plus de quatre-vingts pour cent de la population mondiale vit sous un ciel entaché de pollution lumineuse, une pollution qui, à l’échelle mondiale, ne cesse de s’accroître. Chaque soir, en France, ce sont onze millions de lampadaires qui s’allument ; chaque jour, plus de trois millions et demi d’enseignes lumineuses, sans compter les millions de lumières bleues de nos divers écrans rétroéclairés.
    Or, au-delà de l’appauvrissement de notre relation au ciel – une relation qui nourrit, depuis toujours, nos représentations du monde –, on connaît désormais les effets négatifs de la #lumière_artificielle sur l’environnement et la santé. Érosion de la #biodiversité, dérèglement de notre #rythme_biologique, perturbation de nos #rythmes_de_sommeil, etc. Éteindre les #lumières est un geste non seulement esthétique, mais aussi écologique et sanitaire.
    « Nous laissera-t-on un ciel à observer ? » s’inquiétaient déjà les astronomes amateurs dans les années 1970. Samuel Challéat retrace l’histoire de la revendication d’un « #droit_à_l’obscurité » concomitant au développement urbain et décrit la manière dont s’organise, aujourd’hui, un front pionnier bien décidé à sauver la nuit.

    http://www.premierparallele.fr/livre/sauver-la-nuit
    #santé #pollution_lumineuse
    #livre

    • Il était une fois la nuit

      Aujourd’hui, qui d’entre nous a encore la chance de pouvoir contempler un #ciel_étoilé  ? L’#urbanisation galopante et la généralisation de l’#éclairage_artificiel menacent de réduire la nuit comme une peau de chagrin. A travers des photos empreintes d’onirisme et de poésie, accompagnées de textes riches et accessibles, cet ouvrage livre un vibrant plaidoyer esthétique et raisonné pour la préservation de la nuit. Il permet aussi de découvrir l’importance méconnue de l’obscurité pour la faune et la flore sauvage, mais aussi pour nous les humains.

      Photographe mêlant approche particulièrement artistique et engagement contre la pollution lumineuse, Carole Reboul célèbre avec ce livre la beauté du ciel et des paysages nocturnes. Elle témoigne aussi des initiatives qui se multiplient tout près de chez nous comme à travers la planète pour redonner à la nuit toute la place qui lui revient.

      https://boutique.salamandre.org/il-etait-une-fois-la-nuit.pdt-1221

    • Le ciel étoilé, un espace en voie de disparition ?

      Ou comment nous avons perdu le contact avec les étoiles et la voie lactée !

      En savoir plus

      Qui n’a pas gardé en mémoire des souvenirs de ciel étoilé, de moment suspendu où le sentiment d’être en osmose avec l’univers prenait l’ascendant sur nos vies urbanisées ? Un moment de partage avec l’univers, doublé souvent d’une reconnexion à la nature.

      Mais aujourd’hui, force est de constater que nous avons perdu l’habitude de l’alternance entre le jour et la nuit, un rythme pourtant naturel et nécessaire au monde du vivant. La pollution lumineuse a pris le dessus, avec des conséquences non seulement sur la faune, la flore, les écosystèmes, mais aussi sur la santé humaine.

      Pourquoi devrions-nous protéger l’obscurité et le ciel étoilé ? Quels en sont les principaux perturbateurs ? Comment la sauvegarde de la nuit est-elle encore possible ?

      Réponse avec Samuel Challéat, auteur du livre Sauver la nuit, édité chez Premier Parallèle.

      Et Carole Reboul, photographe de la vie sauvage, physicienne de formation, auteure du livre Il était une fois la nuit paru aux éditions Salamandre.

      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/de-cause-a-effets-le-magazine-de-l-environnement/le-ciel-etoile-un-espace-en-voie-de-disparition-dcae-5221483

      #podcast #audio

    • Hier soir, nuit des étoiles en famille  : on a trouvé un col à 900m d’altitude qui domine la plaine du sud-ouest, donc correctement orienté au nord-nord-est.

      Bon, déjà, 23°C et du vent, c’est très très appréciable. Ensuite, voir un peu les étoiles après un an de ville, aussi. On a raté l’extinction de 23h de Tarbes  : une partie des rues de la ville ne sont plus éclairées à partir de ce moment là depuis début juillet (oui, on a une équipe municipale de droite 🤷‍♀️).

      Côté étoiles, entre le soleil et la pleine lune, trop de luminosité pour voir la voie lactée. De toute manière, c’est mieux de regarder vers le sud pour ça, donc il nous faudra un autre col. Par contre, on a eu de l’étoile filante, dont une bien grosse qui a duré dans les 2 sec., avec la trainée jaune et tout.

      Après, on était au milieu d’un troupeau de vaches. C’est marrant, le soir, elles regardent toutes le soleil se coucher. Ensuite, elles se regroupent et se couchent, sauf les veaux qui faisaient les cons dans le noir (à notre grande frayeur  !). Ça a beuglé dans le troupeau et les jeunes ont rejoint les autres.

      En ville, on a traversé les quartiers éteints. Ça ne dégage pas spécialement la vue du ciel, il y a encore trop de rues allumées, surtout avec des lampadaires trop hauts et trop lumineux. Par contre, ça touche essentiellement des quartiers résidentiels et on a eu une pensée pour les femmes qui habitent dedans et qui ont clairement un couvre-feu imposé  : c’est bien bien noir. Pareil pour les cyclistes qui deviennent invisibles. Et pour les chats, habitués à ce que les coins sombres soient des coins sans circulation…

  • #Arab_urbanism (@araburbanism)

    A platform for critical ideas on the past, present, and future of cities and urbanism in the Arab region.

    Urbanisation is one of the central forces shaping social life in the Arab region. As cities grow, disappear, and organise new realities, critical debate on urban policies, histories and everyday life is increasingly crucial. More than giving answers, our primary concern is to raise questions regarding how urban realities are made, remade, and unmade. Who are the powerful agents in these processes and how is their power contested? Can we speak of an ‘Arab’ urbanism?

    The magazine is a project that has been a year in the making. It developed out of our desire to begin a conversation on how and why our cities are designed, built, and destroyed. We envision it as a platform for critical engagement with voices based across the region in diverse spaces that subvert, create and renew perceptions of urban history, planning, architecture, geography and resistance.

    As academia and urban practices grow further apart, we thought of ways to bring together researchers, practitioners and residents to critically debate changes happening in our cities. As an open access platform, the magazine opens a space for the expression of new and critical ideas. These ideas guide our understanding of the past and present of our urban sphere, and draw imaginaries for its future. Having the space to speak, construct and contest is crucial to develop new pathways to understand urban realities as they are negotiated on a daily basis.

    In these early days, our main objective has been to build a collective that crosscuts discipline, context, and practice. Having received over 80 contributions to our call for submissions, ranging from short interventions and academic research to visual statements and short films; the need for dialogue is clear and visible. The result is the magazine’s first issue, a collaboration between authors and editors enriched by their diversity of languages, geographical locations and disciplines. These first contributions are the experimental ground for an open source of knowledge production in the region.

    As Arab Urbanism continues to grow with its contributors and members, we envision a way forward that amplifies the voice of underrepresented urban communities in the region (including non-Arab groups and migrant communities), cultivates cross regional conversations on urbanisation, and highlights critical perspectives on how we understand, study and live in our cities.

    https://www.araburbanism.com
    #revue #urbanisme #urban_matter #géographie_urbaine #pays_arabes

    ping @reka @nepthys

  • Too Much Light at Night Causes Spring to Come Early
    http://news.nationalgeographic.com/2016/06/light-pollution-early-spring-budbursts

    On Tuesday, scientists in the United Kingdom published a study charting the relationship between light pollution and the timing when trees produce buds. By observing four tree species, they found that on average, artificial light may cause trees to bud more than seven days earlier than their naturally occurring counterparts.

    “It’s correlative, so we can’t prove anything. We can just show that there’s a correlation,” says Richard Ffrench-Constant, one of the study’s authors. The research was published in the Proceedings of the Royal Society B.

    Yet the study suggests that light pollution may be causing spring to come earlier. Or, at least, it’s tricking plants into thinking that spring is happening earlier.

    #lumière_artificielle #printemps #saison #pollution_lumineuse

  • Un tiers de l’humanité privé de ciel étoilé par la pollution lumineuse - rts.ch - Sciences-Tech.
    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/7795251-un-tiers-de-l-humanite-prive-de-ciel-etoile-par-la-pollution-lumineuse.h

    Plus de 80% de l’humanité vit sous des cieux inondés de #lumière_artificielle et un tiers de la population de la planète ne peut jamais voir la #Voie_Lactée, selon un nouvel atlas mondial de la pollution lumineuse.

    Cette carte publiée vendredi dans ScienceAdvances va permettre d’étudier les éclairages artificiels comme un polluant avec un impact potentiel sur la santé et l’écologie, expliquent les chercheurs qui l’ont mise au point.

    « Les niveaux lumineux de la technologie de la lampe à diode électroluminescente (#LED) et ses couleurs pourraient malheureusement entraîner un doublement voire un triplement de la luminescence du ciel pendant des nuits noires », selon le chef de l’équipe.

    Thanks to light pollution, the Milky Way is now hidden from a third of humanity
    https://www.washingtonpost.com/news/energy-environment/wp/2016/06/10/light-pollution-keeps-much-of-humanity-from-seeing-the-night-sky/?tid=sm_tw

    The Milky Way over Dinosaur National Park in Utah. (Dan Duriscoe)


    #ciel #pollution_lumineuse

  • Apprendre à regarder la ville dans l’#obscurité : les « entre-deux » du #paysage_urbain nocturne

    Entre deux univers, de #lumière et de #ténèbres, l’éclaireur décide de ce que l’on éclaire ou de ce qu’on laisse dans l’#ombre. Souvent opposée au jour, la nuit est ancrée dans une opposition qui nous a longtemps fait nier son existence. Dans un contexte d’expansion de la #lumière_artificielle et d’interrogation de la qualité des cadres de vie urbains, peut-on encore fermer les yeux sur la nuit ? Dans le cadre d’une plus vaste recherche sur le paysage montréalais nocturne, nous présentons une recension des approches et des questionnements sur la manière dont nous regardons et planifions la ville la nuit pour dévoiler les enjeux de paysages encore méconnus.

    http://eue.revues.org/603
    #Montréal

    #géographie_nocturne #géographie_de_la_nuit #nuit #urban_matter