• Les sentinelles du vivant, un documentaire philosophique et sensible
    https://radioparleur.net/2025/01/09/podcast-sentinelles-vivant-nature

    Beaucoup de choses nous apparaissent nouvelles lorsqu’on interroge nos relations contemporaines à “la nature”. Les paysages, de plus en plus artificialisés, semblent pointer vers une nouvelle ère. C’est donc en regardant de près les territoires, les paysages et le vivant que Louise Régent ouvre cette conversation documentaire en quatre épisodes, qui questionne ce sentiment de […] L’article Les sentinelles du vivant, un documentaire philosophique et sensible est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Carousel_2 #Toujours_en_lutte #Vie_de_la_rédaction #agriculture #Ecologie #Lutte_locale

  • Pourquoi acceptons-nous l’inacceptable ?

    Et comment construire une #santé_mentale_collective ?

    Les #injustices_sociales en France, comme la réforme des retraites, les discriminations raciales et la violence policière, sont exacerbées par des politiques migratoires répressives et des discours xénophobes. Les communautés LGBTQIA+, notamment les personnes trans, subissent aussi des attaques violentes et des régressions législatives. Ces inégalités sont systématiques et marginalisent des millions de personnes. Cependant, malgré ces luttes et mobilisations, une #résignation collective persiste, en partie à cause de mécanismes psychologiques invisibles qui rendent l’inacceptable acceptable.

    Malgré ces défis, des mouvements comme les Gilets jaunes ou les luttes féministes et antiracistes/décoloniales montrent que la #colère et la #résistance existent. Mais pourquoi ces élans s’essoufflent-ils ? Cette question dépasse les seules causes économiques et politiques, elle touche à des mécanismes psychologiques profonds. Ces mécanismes qui nous poussent à accepter l’inacceptable peuvent être déconstruits. En repensant la #santé_mentale comme un enjeu collectif, nous pouvons transformer notre manière de percevoir l’#injustice, en créant des espaces de #solidarité et d’#action commune. C’est à travers cette réinvention de notre rapport à l’autre et à la société que nous pourrons espérer changer les choses.

    Les mécanismes psychologiques de l’acceptation de l’inacceptable

    S’habituer à l’inacceptable ou le biais d’#adaptation

    Imaginez un bruit constant dans votre environnement, comme celui d’un ventilateur. Au début, ce bruit vous dérange, mais à mesure qu’il persiste, votre cerveau l’intègre et vous finissez par ne plus le remarquer. Ce phénomène, appelé #biais_d’adaptation, joue un rôle similaire face aux conditions de vie dégradées.

    Dans les sociétés contemporaines, ce biais se manifeste par l’#acceptation progressive de situations pourtant insupportables : précarité croissante, dégradation des services publics, ou explosion des prix de l’énergie. Par exemple, en France, le démantèlement progressif des hôpitaux publics, documenté par des sociologues comme Pierre-André Juven (La casse du siècle : À propos des réformes de l’hôpital public), a conduit à une pénurie de soignants et de lits. Pourtant, cette réalité est perçue comme une « #nouvelle_normalité » à laquelle il faudrait s’adapter, et non comme un #problème_systémique à résoudre.

    Ce phénomène se retrouve également dans des sphères plus personnelles. Prenons l’exemple du monde professionnel : un travailleur qui, année après année, voit ses #conditions_de_travail se dégrader – une #surcharge de tâches, des heures supplémentaires non payées, ou des #pressions_managériales croissantes – finit souvent par intégrer ces contraintes comme faisant partie du « métier ». Il rationalise : « C’est comme ça partout » ou « Je dois m’estimer chanceux d’avoir un emploi. » Pourtant, ces #ajustements_psychologiques masquent souvent une #souffrance profonde. En acceptant ces conditions, le salarié s’adapte à un #environnement_hostile sans remettre en question la structure qui en est responsable.

    De la même manière, les personnes racisées développent des #stratégies_d’adaptation face aux discriminations systémiques. Un exemple frappant est celui des #contrôles_au_faciès. Pour beaucoup, cette pratique récurrente devient une « #routine » : éviter certains quartiers, anticiper les interactions avec la police en préparant leurs papiers, ou encore minimiser l’expérience en se disant que « cela aurait pu être pire ». Ces #stratégies_d’ajustement sont des #mécanismes_de_survie, mais elles renforcent également la #banalisation de l’#injustice. Comme le souligne le sociologue Abdellali Hajjat dans ses travaux sur l’islamophobie et les discriminations, cette #normalisation contribue à invisibiliser les #violences_structurelles, car les individus finissent par intégrer ces traitements comme des faits inévitables de leur quotidien.

    D’un point de vue psychologique, cette #capacité_d’adaptation est un #mécanisme_de_protection : notre cerveau tend à minimiser les #chocs_émotionnels en « normalisant » ce qui devrait être exceptionnel. Mais cette adaptation, si elle nous protège individuellement, nous empêche collectivement de reconnaître l’#urgence_d’agir et peut paralyser l’#action_collective.

    L’#effet_de_normalisation : rendre l’injustice ordinaire

    Autre mécanisme à l’œuvre : l’effet de #normalisation. Les inégalités sociales, souvent présentées comme inévitables dans les discours politiques et médiatiques, finissent par être acceptées comme un état de fait.

    Prenons l’exemple des écarts de richesse. Lorsqu’un PDG gagne 400 fois le salaire moyen de ses employés, cette réalité devrait susciter l’indignation. Mais les récits dominants – comme celui de la « méritocratie » ou du « risque entrepreneurial » – transforment ces écarts en phénomènes normaux, voire légitimes. Les médias jouent ici un rôle central : en valorisant des figures comme Elon Musk ou Jeff Bezos, ils participent à cette construction idéologique. Comme l’explique le sociologue Pierre Bourdieu dans Sur la télévision, les médias ne se contentent pas de relater les faits : ils contribuent à modeler notre perception de ce qui est acceptable ou non.

    Cet effet de normalisation s’étend aussi à d’autres domaines. Les politiques d’#austérité, par exemple, sont souvent présentées comme des « nécessités économiques », rendant leurs conséquences – licenciements, fermetures de services publics – moins contestables. Les #discours_politiques insistent obstinément sur des #impératifs comme « réduire la dette publique » ou « améliorer la compétitivité », occultant les impacts humains et sociaux de ces choix. En nous habituant à ces récits, nous acceptons ce qui devrait être combattu.

    Cependant, il est essentiel de souligner que cette normalisation n’est ni totale ni irréversible. De nombreux travailleurs et travailleuses refusent ces conditions et s’organisent pour les contester. Les mouvements sociaux, les grèves et les luttes syndicales témoignent d’une résistance active face à cette normalisation.

    On peut par exemple observer le cas des femmes de chambre de l’hôtel Radisson Blu à Marseille déjà traitée par mon collègue Guillaume Etievant dans son article dédié. Après plusieurs mois de grève en 2024, ces travailleuses ont obtenu des augmentations salariales, une réduction des horaires de travail, et des compensations pour les heures supplémentaires. Elles ont ainsi mis en lumière les conditions de travail inacceptables qui étaient perçues comme normales dans l’industrie hôtelière, et ont prouvé qu’une organisation collective peut renverser cette « normalité ». En comparaison, la #lutte du personnel de l’hôtel Ibis Batignolles à Paris, bien qu’elle ait pris fin, illustre également comment les conditions de travail dégradées peuvent être confrontées par la mobilisation collective.

    Ces #grèves illustrent un point crucial : en conscientisant les mécanismes de normalisation, il devient possible d’agir collectivement. Identifier ces récits qui banalisent l’injustice, les déconstruire, et s’organiser pour les contester sont des étapes indispensables pour transformer une indignation individuelle en une action collective. Ainsi, si l’effet de normalisation est puissant, il n’est pas insurmontable. Les #résistances_collectives montrent qu’il est possible de refuser l’inacceptable et de poser les bases d’une société plus juste.

    Le biais d’#impuissance apprise : quand l’échec paralyse

    Enfin, le #biais_d’impuissance_apprise joue un rôle crucial dans notre passivité face aux injustices. Décrit par le psychologue #Martin_Seligman dans les années 1960, ce biais se développe lorsqu’un individu, confronté à des situations où ses efforts ne produisent aucun effet, finit par croire qu’il est incapable de changer quoi que ce soit.

    Sur le plan collectif, ce biais se manifeste après des mouvements sociaux réprimés ou qui échouent à obtenir des victoires significatives. Les manifestations massives contre la réforme des retraites en France en 2023, bien qu’intenses, n’ont pas empêché son adoption. Pour beaucoup, ce type d’échec renforce un sentiment d’inutilité de l’#action_politique. Cette #impuissance_apprise n’est pas seulement un phénomène individuel : elle est renforcée par des stratégies institutionnelles. La #répression_policière, les discours dénigrant les grèves ou les mobilisations, ou encore la lenteur des changements politiques contribuent à installer ce #sentiment_d’impuissance. Ces mécanismes participent à la #reproduction_des_inégalités en paralysant toute velléité de contestation comme l’indique la sociologue Monique Pinçon-Charlot.

    Ces #biais_cognitifs – l’adaptation, la normalisation et l’impuissance apprise – agissent de manière insidieuse pour nous maintenir dans l’acceptation de l’inacceptable. Les comprendre, c’est déjà commencer à s’en libérer. Mais ces mécanismes ne suffisent pas à expliquer la #passivité_collective : ils s’articulent à des structures sociales et économiques qui les renforcent.

    La #charge_psychologique_individuelle dans un système oppressif

    L’#individualisation des #problèmes_sociaux

    Beaucoup de personnes se retrouvent à vivre des situations difficiles, comme le chômage ou la pauvreté, dans la solitude, se sentant souvent responsables de leur propre sort. Cette #culpabilisation est renforcée par un #discours_dominant qui fait porter la faute sur l’individu, et non sur le système qui produit ces inégalités. C’est désormais bien connu, il suffit de “#traverser_la_rue” pour trouver du travail. Pourtant, il n’y a pas de honte à être confronté à des difficultés qui échappent à notre contrôle. Le #chômage, par exemple, est largement le résultat d’un marché du travail précarisé et d’une économie qui valorise l’exploitation plutôt que le bien-être. Il est essentiel de rappeler qu’il n’y a aucun aveu d’échec à se retrouver dans une situation où les structures économiques et sociales sont défaillantes. Ce n’est pas un échec personnel, mais bien une conséquence de l’organisation injuste du travail et des ressources.

    Le #capitalisme_émotionnel : une #aliénation des sentiments

    Le “capitalisme émotionnel” désigne la manière dont notre société capitaliste transforme nos #émotions en une #responsabilité_personnelle et une marchandise. Dans ce système, il nous est constamment demandé de « rester positif », de « faire face » et de « réussir malgré les difficultés », en particulier dans des contextes d’injustice sociale et économique. L’idée de la « #résilience », souvent véhiculée par les médias et les institutions, devient un impératif moral : si vous échouez à être heureux malgré les adversités, c’est de votre faute. Cette pression constante pour gérer nos émotions comme une #performance_individuelle fait partie d’un processus plus large d’#aliénation_émotionnelle. En d’autres termes, nous sommes poussés à croire que nos émotions et notre bien-être sont des éléments que nous pouvons maîtriser par la #volonté seule, alors qu’ils sont en réalité fortement influencés par les conditions sociales et économiques. Cela nous empêche de voir que nos luttes intérieures ne sont pas des défaillances, mais des réponses normales à des systèmes qui ne répondent pas aux besoins fondamentaux des individus.
    Le #capitalisme_émotionnel est donc un outil de contrôle social, car il détourne notre attention des causes profondes de notre #mal-être (injustices sociales, précarité, discriminations) et nous fait croire que notre souffrance est une question d’#aptitude_personnelle à surmonter les épreuves. Cela crée un sentiment de culpabilité, car on nous fait porter la #responsabilité de nos émotions et de notre résilience, sans jamais questionner les #structures_sociales qui alimentent cette #souffrance.

    Construire une santé mentale collective : la santé mentale comme #bien_commun

    Pour dépasser les limites de l’individualisme, il est essentiel de repenser la santé mentale comme un bien commun. Plusieurs initiatives inspirées des luttes féministes et des communautés marginalisées ont démontré que des structures communautaires de soutien peuvent offrir des solutions alternatives. Par exemple, les centres sociaux autogérés ou les réseaux d’entraide pour les travailleurs précaires permettent de créer des espaces où les personnes peuvent partager leurs expériences et trouver du soutien, loin des logiques de consommation des soins traditionnels. Ces espaces permettent de reconstruire des liens sociaux, de se soutenir mutuellement et de remettre en question l’#isolement imposé par les structures capitalistes.

    Dépolitiser l’#aide_psychologique individuelle pour la repolitiser

    L’accès aux #soins_psychologiques n’est pas égalitaire. Pour beaucoup, les thérapies sont hors de portée, soit en raison des coûts, soit à cause de l’absence de structures accessibles dans certains quartiers ou pour certaines populations. De plus, tous les thérapeutes ne partagent pas nécessairement une vision progressiste ou collective de la #santé_mentale. Il est donc essentiel de ne pas considérer la #thérapie comme une solution unique ou universelle à des problèmes sociaux qui sont avant tout politiques.
    Plutôt que de pathologiser systématiquement les effets du système sur les individus, il est plus pertinent de reconnaître que les #souffrances_psychologiques, dans de nombreux cas, sont des réponses normales à des conditions sociales et économiques injustes. Cependant, cela ne veut pas dire que la santé mentale doit être entièrement politisée de manière simpliste ou que l’on doit jouer aux « apprentis sorciers » de la #psychiatrie. L’enjeu est de comprendre qu’un #soutien_psychologique efficace doit tenir compte du contexte social et des inégalités qui peuvent fragiliser un individu. Les modèles de soutien collectifs, comme les #thérapies_communautaires ou les initiatives de santé mentale qui se nourrissent des #luttes_sociales (féministes, anticapitalistes, etc.), offrent des alternatives intéressantes. Elles ne visent pas à remplacer les #soins_individuels mais à compléter une approche qui permet de sortir de l’isolement, de reconnaître la dimension sociale des souffrances et d’offrir des #espaces_d’entraide où les individus peuvent se sentir soutenus collectivement.

    L’action politique comme remède à l’impuissance

    Redonner un sens à l’action collective est essentiel pour contrer le #sentiment_d’impuissance que beaucoup de personnes ressentent face aux injustices sociales. Participer à des #mouvements_sociaux peut être un moyen puissant de reconstruire l’#espoir et de lutter contre l’isolement. Cependant, il est important de souligner qu’il n’y a aucune culpabilité à ne pas être impliqué dans ces actions. Chacun évolue à son rythme, et l’#engagement_politique ne doit pas être un fardeau supplémentaire. Ce qui est essentiel, c’est d’être conscient des dynamiques collectives et de comprendre que, même si l’engagement direct dans les luttes peut sembler difficile ou épuisant, il existe des façons diverses et variées de soutenir la justice sociale. Il n’est pas nécessaire de répondre à une injonction de « se bouger le cul » pour se sentir utile. Beaucoup de personnes, éssoré.e.s par des oppressions systémiques telles que la toxicité managériale, le racisme, le validisme ou les violences faites aux personnes LGBTQIA+, peuvent se retrouver dans une situation de souffrance où chaque geste peut sembler trop lourd. La #solidarité ne se limite pas à l’action visible ; elle peut aussi passer par la création d’espaces de soutien, le partage d’informations, ou simplement par l’écoute et la compréhension. L’important est de trouver des moyens de participer, à son rythme et selon ses capacités.

    Les victoires obtenues par des mouvements sociaux, comme l’augmentation du salaire minimum ou la reconnaissance des droits des travailleurs, ont un impact psychologique direct : elles brisent le sentiment d’impuissance et rappellent qu’il est possible de transformer la réalité. Ces victoires, bien qu’elles puissent sembler petites à l’échelle globale, nourrissent l’espoir et renforcent la solidarité. Faire de la #justice_sociale une condition de la santé mentale implique de revendiquer des #politiques_publiques qui réduisent les inégalités et permettent à chacun de vivre dignement. Des propositions telles que l’accès gratuit aux soins psychologiques sont des leviers importants pour garantir une santé mentale collective et émancipée.

    Les mécanismes psychologiques qui nous poussent à #accepter_l’inacceptable ne sont ni inévitables ni figés. En comprenant mieux ces biais, en décryptant l’effet de normalisation et en reconnaissant l’impact de l’individualisation des problèmes sociaux, nous pouvons démystifier cette #résignation_collective. Nous avons le pouvoir de déconstruire ces dynamiques à travers l’éducation, la solidarité et, surtout, l’action collective. Ce processus n’est pas facile, mais il est possible. Changer de regard sur les inégalités, c’est déjà commencer à les transformer. Ce n’est pas un effort solitaire, mais une démarche collective, qui commence par la reconnaissance des souffrances et la volonté d’agir ensemble pour y remédier.

    https://www.frustrationmagazine.fr/pourquoi-acceptons-nous-l-inacceptable

    #invisibilisation #accès_aux_soins #psychologie

    déjà signalé par @gorekhaa :
    https://seenthis.net/messages/1092977

  • Mégabassines en suspension, une victoire en demi-teinte
    https://radioparleur.net/2025/01/14/megabassines-suspendues-le-combat-continu

    Le mercredi 18 décembre 2024, la cour administrative d’appel de Bordeaux a suspendu l’autorisation environnementale de quatre mégabassines situées dans le bassin de la Sèvre niortaise-Mignon. Cette décision, qui n’a pourtant pas tout de suite été respectée, fait suite à la protection d’un oiseau : l’outarde canepetière. Cette victoire est une bonne nouvelle, mais elle […] L’article Mégabassines en suspension, une victoire en demi-teinte est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #Ecologie #justice #Lutte #manifestation #médias #Mouvements_sociaux #Politique

  • Die öffentliche Verschwörung : Warum wir alle mitmachen
    https://www.telepolis.de/features/Die-oeffentliche-Verschwoerung-Warum-wir-alle-mitmachen-10226162.html

    König im Parlament – der der von Großbritannien im Bundestag, 2003. Bild : Heide Pinkall/ Shutterstock.com

    Très bon article sur l’état de nos démocratie occidentales. Un élément essentiel échappe à l’auteur : l’organisation de notre vie par l’informatique, l’internet, ses sites et applis détermine notre existence et l’idée que nous avons d’elle bien au dela du dégré qu’ont pu avoir par exemple l’architecture et le quotidien professionnel dans le passé. Marlon Grohn mentionne implicitement ce facteur quand il parle des médias.

    Ce faisant il vise à côté de sa cible car aujourd’hui le processus de manipulation démocratique se fait surtout par l’idéologie dans sa forme de code informatique. Cette erreur n’est pas étonnante car les codes restens invisibles à l’exception du code open source libre. Pour monsieur et madame-tout-le-monde la sitiuation est encore pire. Leur ignorance des méthodes de production du monde médiatique et virtuel est totale alors qu’ils ignorent déjà grandement l’architecture et les composantes du système économique et politique dans lequel ils vivent.

    6.1.2025 von Marlon Grohn - Über den Parlamentarismus als Volksverschwörung. Und was Corona-Schwurbler wie auch deren Kritiker übersehen. Ein Essay (Teil 1)

    Aus der langen Geschichte von Verschwörungen, also der Jahrhunderte alten Tradition, die Entscheidung über relevante politische Taten der großen Masse der Bevölkerung zu entziehen und sie stattdessen in geheimer Absprache zu fällen, haben die modernen demokratischen Herrschaftssysteme eine Lehre gezogen.

    Dass es besser sei, Richtung und Inhalt der Politik wie stets zu handhaben, jedoch immerhin die Form der Entscheidung zu reformieren: „Ein Parlament kann beschließen, was sich ein König nie zu erlassen wagen würde“, bekundete Napoleon, der als Absolutist sehr genau wusste, warum er den Parlamentarismus der Monarchie vorzog. Denn in der Monarchie muss immerhin der König seine Taten verantworten, in der Demokratie niemand.

    Nachdem das demokratische Prinzip sich in der westlichen Welt einmal durchgesetzt hatte, fuhren deren Regierungen fort, die ohnehin gewollte Politik durchzusetzen, nun aber unter Berufung auf die erzwungene Legitimierung durch das Volk. Das hatte schon etwas Geniales: Der bürgerliche Parlamentarismus erschuf die inzwischen gängige Praxis, die Politik der herrschenden Klasse als authentischen Volkswillen auszugeben.

    Gewalt von oben: geht mit Parlament besser

    Neidisch blicken darauf die weniger bürgerlichen Staaten dieser Welt, welche weiterhin auf autokratische Maßnahmen angewiesen sind, um mit den Demokratien auf wirtschaftlicher Ebene mitzuhalten. Praktischerweise also sind seit Einführung des Parlamentarismus Kriege, Ausbeutung und Klassenkampf von oben stets des Volkes ausdrücklicher Wille. Der König hatte zur Not noch geköpft werden können, aber was tun, wenn es in der Demokratie falsch läuft? Das Volk wird sich wohl kaum selbst köpfen.

    Bevölkerung außen vor

    Trotz dieses fragwürdigen Fortschritts in den bürgerlichen Staaten ist die Bevölkerung auch in diesen der Entscheidung über einen Großteil der relevanten politischen Handlungen entzogen. So ist etwa die Instrumentalisierung des Volkszorns, oder, hübscher ausgedrückt: der bürgerlichen Moral, nichts anderes als ein solcher Entzug von Entscheidungs- und Handlungsgewalt, weil im Anrufen von Empörung im Volk nicht das Volk, sondern dessen undurchschaubare und ihm äußerliche Psychologie, eben der Zorn und die moralische Empörung zur Entscheidung drängen. Nicht aber Vernunft und Reflexion – welche freilich die gewollten Entscheidungen verhindern könnten.

    Dass trotz des Mehrheitswillens in allen möglichen Fragen nur äußerst selten die entsprechende Politik beschlossen wird, weiß man nicht erst seit dem nicht umgesetzten Berliner Volksentscheids zur Enteignung der „Deutsche Wohnen“.

    Etwas also muss in jener Sphäre der demokratisch-parlamentarischen wie der medialen Vermittlung passieren, das stets dafür sorgt, dass das Minderheitsinteresse der Mächtigsten sich gegen das Mehrheitsinteresse durchsetzt oder gar jenes als dieses auszugeben vermag.

    Das merken selbst die konventionellen Verschwörungstheoretiker, die sich die Sache jedoch komplizierter machen, als sie ist.

    Der oben erwähnte Satz von Napoleon über den Vorteil von Parlamenten gegenüber der absoluten Monarchie markiert den geschichtlichen Zeitpunkt, an dem systematische Verschwörungen unnötig werden. Mit dem Königsthron verschwindet auch das Hinterzimmer. Sicher wird in Einzelfällen immer noch auf nichtöffentliche Absprachen zurückgegriffen – schließlich sind die politisch Mächtigen selten so naiv wie die Kritiker von Verschwörungsideologie –, aber alles in allem konnte das Verschwören seitdem ganz öffentlich und demokratisch, also im Parlament bewerkstelligt werden.

    Dem Einzelnen bleibt in solch einem System, wenn er nicht zufälligerweise zu jener kleinen Gruppe von Vermögenden und Privateigentümern gehört, kaum anderes übrig, als sich von diesen in ein Verhältnis drängen zu lassen, dass mit „Erpressung“ ziemlich treffend bezeichnet ist. Damit bleibt letzteren die Verschwörung, die andernfalls nötig wäre, erspart.

    Abschaffung von systematischer Verschwörung und Einführung von öffentlicher politischer Diskussion haben den hohen Preis des Autonomieverlusts der Einzelnen. Als Staatsbürger können diese nicht mehr einfach für vogelfrei erklärt werden, auch können sie nicht in dem Grad entrechtet werden, dass sie ihr Auskommen etwa, wie noch im nichtdemokratischen Mittelalter, als „fahrendes Gesindel“ finden müssten.

    Mit der Verantwortung des Staatsbürgers kommt auch die erzwungene Teilhabe an dem Anliegen der demokratischen Öffentlichkeit, die nun einmal immer jene der Herrschenden ist. Der Brecht-Spruch von den Kälbern, die ihre Metzger selbst wählen ist insofern weniger kritisch, als er sich anhört, da ohnehin nur verschiedene Metzger zur Wahl stehen, und sich die Menschen als Mastkälber erfahren, solange ihre Arbeitskraft die Quelle für den privaten Profit anderer abgibt.

    Die Wirklichkeit ist also noch schlimmer, als die Verschwörungsideologen annehmen: Die politische Ordnung der ohnehin Besitzenden erübrigt die mafiöse Absprache; die Eigentumsordnung selbst regelt, was politisch entschieden zu werden hat. Sie erscheint als Naturnotwendigkeit, innerhalb der Bürger als Einzelner und Vereinzelter pragmatische Entscheidungen zu treffen hat, will er nicht dem sozialen Untergang anheimfallen.

    Solange diese Gesellschaftsform als naturhaft aufgefasst wird und also unangezweifelt bleibt, kommt kein politischer Verwalter dieser Ordnung auf die Idee, sich gegen die Massen zu verschwören. Jeder einzelne stützt mit seiner Hoffnung aufs eigene Fortkommen das System in Gänze.

    Erpressungen werden dann als solche nicht wahrgenommen, sondern verklärt, weil jeder darauf spekuliert, einmal auf der anderen, der profitierenden Seite des – durch Arbeit und Lohn – vermittelten Erpressungsverhältnisses zu stehen.

    Staat & Bevölkerung: good cop vs. bad cop

    Nun haben diese in sich höchst widersprüchlichen und problematischen Gebilde parlamentarischer Demokratien und ihre sich auf unterschiedlichsten Vermittlungsebenen durchsetzende Macht unter anderem die Eigenheit, dass eine Missachtung des Mehrheitswillens nicht bloß von der Regierung, sondern auch von großen Teilen des Volkes selbst bisweilen durchaus erwünscht ist.

    Alle wissen ja, wie fehlbar sie schon als Privatpersonen ihren Alltag bestreiten und kaum wer möchte persönliche Verantwortung für weitreichende politische Fehlentscheidungen tragen – weshalb sie ganz froh sein dürften, dass sich ihr wirklicher Wille nicht durchsetzt, und man seinerseits alles auf die Regierung schieben kann, wie die Regierung alles aufs Volk schiebt. In der Nacht des Parlamentarismus sind alle Entscheidungskatzen grau.

    Bei dieser stillschweigenden Übereinkunft kann in der Tat von einer Verschwörung gesprochen werden: nämlich einem arbeitsteiligen Pakt zwischen Staatsregierung und Staatsbevölkerung, der das System mit einem „Good cop, bad cop“- Spiel ganz gut am Laufen hält: je nach Lage kann so entweder die Bevölkerung oder der Staat als good cop erscheinen.

    Entscheidend ist nur, dass die Arbeitsteilung zwischen good cop und bad cop nicht aufgekündigt wird. Eine solche „Verschwörung“ ist damit also eine nach innen hin öffentliche, ein landesweites Komplott zwischen herrschender und beherrschter Klasse eines Staates im – scheinbar – gemeinsamen Interesse, sich als Gesamtstaat in der Staatenkonkurrenz gegenüber anderen behaupten zu können. So kann das Einschwören der Nation nach innen zum Verschwören nach außen werden. Im Politikerdeutsch heißt das Standort-Logik.

    Denn ein Staat hat natürlich immer ein normatives politisches und kulturelles, zumindest ideologisches Erziehungsprogramm, auch wenn dieses seinen Bürgern – oder gar ihm selbst – nicht bewusst sein sollte.

    Im deutschen Grundgesetz aber steht immerhin offen, dass die Parteien zur Willensbildung der Bevölkerung beitragen sollen. Aber auch die auf den ersten Blick unpolitischen Beiträge, die Musik, die Filme, die über staatliche Medien täglich in Millionen von Haushalten gesendet werden, bewirken ja etwas, haben auch abgesehen von ihrer Ästhetik einen Welt- und Meinungsgehalt.

    Und umso mehr, je weniger den Bürgern diese Tatsache bewusst ist und sie es als bloße Unterhaltung abtun. Das aber wird in der nationalen öffentlichen Diskussion meistens ausgeblendet; hier wird – und in bedenklichem Maße zunehmend von sich links und aufklärerisch auffassenden Geistern – so getan, als hätte man es auf diesem medialen Feld mit neutralem Boden zu tun, der nicht schon längst durchs nationale Interesse formatiert ist, als hätte man es nur bei den abweichenden Ansichten mit Ideologie, also Mythen zu tun und nicht erst Recht bei der konsensualen Meinung.

    Der wohl wichtigste Philosoph der Neuzeit, G.W.F. Hegel drückte dieses dialektische Verhältnis mit seinen Begriffen „Weltgeist“ und „List der Vernunft“ aus: der Weltgeist ist ein ethisches Prinzip, das jedes Handeln einer bestimmten Epoche bestimmt, und die List der Vernunft bedeutet soviel wie das, was Marx später als „Sie wissen das nicht, aber sie tun es“ formulierte.

    In der alltäglichen Praxis des individuellen Lebens wird jeder Einzelne zu pragmatischen Handlungen gebracht, die notwendig undurchdacht sind; diese unterstehen bestimmten Prinzipien und Gewohnheiten der jeweiligen Zeit, die einem Prinzip der Vernunft entsprechen. Bereits bei Hegel war also klar, dass eine politische Macht einzig die Bestimmungsgewalt über die Struktur jener alltäglichen Verkehrsformen und keine Verschwörungen benötigt, um ihre Interessen durchzusetzen.

    Moderne Verschwörung : Wenn alle mitmachen, ohne es zu merken
    https://www.telepolis.de/features/Moderne-Verschwoerung-Wenn-alle-mitmachen-ohne-es-zu-merken-10230483.html

    7.1.2025 von Marlon Grohn - Verschwörungen braucht es heute nicht mehr. Die Macht funktioniert ganz offen, demokratisch – und doch im Verborgenen. Was das gespenstisch macht. (Teil 2)

    Die Kritik an klassischen Verschwörungstheorien ist heute ebenso zeitgemäß wie eine kritische Haltung gegenüber auch in Demokratien vermuteten Verschwörungen.

    Aber „das Problematische an dieser kritischen Haltung“, schreibt Slavoj Žižek über Verschwörungstheoretiker „ist nicht nur, dass sie die konkrete Gesellschaftsanalyse durch den Kampf gegen abstrakte paranoide Fantasien ersetzt, sondern dass sie, in einer typischen paranoiden Geste, die gesellschaftliche Realität unnötigerweise verdoppelt, als stecke hinter den ‚sichtbaren‘ kapitalistischen und staatlichen Organen eine Geheimorganisation. Man sollte aber einfach akzeptieren, dass eine heimliche ‚Organisation innerhalb der Organisation‘ gar nicht erforderlich ist. Die ‚Verschwörung‘ steckt bereits in der ‚sichtbaren‘ Organisation als solcher, im kapitalistischen System, in der Art und Weise, wie der politische Raum und die Staatsapparate funktionieren“.

    Žižek hat in mehrerlei Hinsicht recht, wenn er sagt, dass so etwas wie eine Verschwörung bereits in diesem System steckt: Zum Beispiel, weil das bürgerliche und demokratische System selbst auf recht verschwörerische Weise zustande gekommen ist.

    Die politischen Geschehnisse etwa, die die Zeit der Französischen Revolution prägten, welche ja die heutige Demokratie erst ermöglichte, waren weder öffentlich noch demokratisch. Die offene, plurale Gesellschaft nahm ihren Anlauf in den kleinen Kreisen verschworener Radikaler.
    Zehren von früheren Verhältnissen

    Die derzeitige Demokratie in ihren institutionellen historischen Beständen zehrt also immer noch von früheren Verhältnissen, in denen Verschwörungen Normalität waren. Womit zumindest das Prinzip, das Muster der Verschwörung, also die Möglichkeit zu allen möglichen Formen geheimer Absprachen unter relativ Mächtigen nicht nur anerkannt, sondern auch weiterhin integriert ist.

    Etwa als Unternehmerverband, als Kartell, als Korruption oder einfach ständige Erpressung und Drohung gegenüber den Unterworfenen, also den Staatsbürgern.

    Konspiratorationistisches Manifest von 2022

    Jene anarchistischen Intellektuellen aus Frankreich allerdings, die 2022 das „Konspirationistische Manifest“ veröffentlicht haben, unterliegen einem Trugschluss, wenn sie den Regierungen und Konzernen in Bezug auf die Covid-Maßnahmen eine Verschwörung vorwerfen. Denn auch dabei waren – parlamentarische Demokratie sei Dank – keine Verschwörungen nötig:

    Das Verhältnis und damit auch die Widersprüche zwischen Erkrankungszahlen einerseits und Maßnahmenpolitik sowie ihrer Begründung andererseits waren für jeden ersichtlich, der es sehen wollte.

    Hingegen wären Verschwörungen auch heute nötig, insofern Unterworfene sich organisieren und etwas erreichen wollen (die Unterdrücker sind bereits bestens organisiert) – solche Verschwörungen würde man sich wünschen, aber auch sie bleiben aus. (Schon die Partei, in der Marx und Engels Mitglieder waren, das vergisst man heute gerne, hieß ja „Geheimbund der Kommunisten“).

    Aber die Macht zumindest bedarf der Verschwörung nicht mehr. Verschwörung ist das – zumeist einzige – Mittel der Ohnmächtigen, das erkennen auch die französischen Konspirationisten in ihrem „Manifest“ richtig. (Entsprechend kann nun vermutet werden, ob mittels der derzeit recht beliebten Kritik an Verschwörungstheorie vielleicht auch die Ausübung von Verschwörungen als inakzeptabel gebrandmarkt werden soll.)

    Das Elend der Verschwörungstheorie-Kritik

    So werden bereits die Gedanken an ein Phänomen wie Verschwörung – als ein Element zur Vorbereitung von Revolutionen – derzeit von besonders vielen Bürgerlichen und Linksliberalen, von ehemaligen Piratenpartei-Politikerinnen bis zu sozialdemokratischen Politologen, solch heftiger Kritik unterzogen.

    Solche Kritiker rationalisieren dann ihre Angst vor dem Aufbegehren der Unterworfenen mit allerlei poetischen Mitteln, die etwa in Ausdrücken wie „gruppenbezogene Menschenfeindlichkeit“ oder „struktureller Antisemitismus“ ihren Höhepunkt finden. Die Macht hingegen ordnet an und realisiert sich bereits durch die Praxis der allgemeinen Gesellschaftsverwaltung. Das wussten früher einmal auch die Linksliberalen.

    Klugheit aus Erfahrung

    Diese vollzieht sich stumm und mahnt dazu, man möge aus seiner Erfahrung – die immer nur eine innerhalb dieser bestehenden Ordnung sein kann – klug werden. Diese Klugheit ist dann freilich nichts anders als eine Gerissenheit, die in fragmentierten Gesellschaften Geheimabsprachen und Komplotte unnötig machen: Wo der Verrat opportunes Mittel eines jeden ist, werden Verschwörungen überflüssig.

    Dass die Macht aber Verschwörung nicht mehr nötig hat, macht deren Sache nicht besser, wie die Verschwörungsideologie-Kritiker heute glauben machen wollen, denen die Erleichterung über eine Überwindung von Verschwörungen anzumerken ist.

    Verschwörungen weichen nicht der Demokratie

    Die Abwesenheit von Verschwörungen nämlich deutet nicht auf demokratischere, offenere, liberalere, sondern auf weitaus schwierigere Verhältnisse hin, als sie in Zeiten von Verschwörungen vorstellbar waren.

    Kaum etwas ist wohl so gespenstisch wie die Verschwörung, die offen ist und an der jeder teilnimmt, welche aber trotzdem nicht als solche durchschaut wird.

    Wo bleiben die Interessen der Mehrheit?

    Kaum etwas auch ist so gruselig, wie ein System, in welchem alles ganz offen, demokratisch und mit rechten Dingen zugeht, in dem es aber trotzdem nie dazu kommt, dass sich die Interessen einer Mehrheit durchsetzen. Gespenstisch und gruselig sind die Verhältnisse, weil der demokratische Betrug, ja die „Aufklärung als Massenbetrug“ (Adorno, Horkheimer) offensichtlich ist, aber niemand von ihm Kenntnis nehmen will.

    Gerade bei den Covid-Maßnahmen, die von den Verfassern des „Konspirationistischen Manifests“ angeführt werden, war die „Verschwörung“ eine sehr offene, öffentliche, ja demokratische: Die Bürger hatten sich – auf die eine oder andere Weise – mit ihrem Staat verschworen, weil sie sich einen Gewinn erhofften.

    Corona-Hysterie

    Jeder machte seine persönliche Wette darauf, wie sich die Lage entwickeln würde, ordnete sich deshalb entweder den Pro-Maßnahmen-Hysterikern oder den Kontra-Maßnahmen-Hysterikern zu.

    Es war die Mehrheit, die eine Mehrheit unterdrückte: ein durch und durch bürgerlich-demokratisches Prinzip, das keinerlei Verschwörung bedarf. Auch die großen Pharmakonzerne waren so frei, öffentlich, statt in Geheimkammern Druck zu machen, um ihren Profit zu steigern.

    Das Wesen der Verschwörungstheorie

    Verschwörungsideologie offenbart daher ebenso wie die Kritik an ihr einige zutiefst romantische Vorstellungen von Politik und Gesellschaft. Stellen sich ihre Anhänger die Welt wie ein größeres Schlumpfhausen vor, in dem der Bösewicht Gargamel eigentlich von Papa Schlumpf bezahlt wird, um das einfache Volk zu drangsalieren, entgegnen ihnen ihre Kritiker auf derselben Ebene: Papa Schlumpf (Kanzler Scholz etwa) wolle nur das Gute und Gargamel (also Putin, Trump, Hamas, Islamismus usw.) sei ganz von allein das Urböse, das die globale Dorfgemeinschaft bedrohe.

    Die eine Ansicht ist so unterkomplex wie die andere; die Welt ist kein Schlumpfhausen. Verschwörungstheoretiker und ihre Kritiker treten also in einen Dialog unter ihresgleichen.

    Es ist unser je eigenes Interesse, mit dem wir einander veralbern.

    Von Covid in den Krieg

    Apropos Hysterie, die die Hirne vernebelt: „Kaum war der Covid-Alarm abgeklungen“, schreibt der französische Autor Serge Quadruppiani, „ertönten die Sirenen des Krieges. Man könnte dieses Zusammentreffen als eine von den Herren der Welt absichtlich herbeigeführte Abfolge interpretieren, um ihre Macht noch ein wenig weiter zu festigen“ (Serge Quadruppiani: Das Chaos des Imperiums, die Paranoia des Imperiums. In: Lundi Matin Nr. 329).

    In Wirklichkeit läuft es anders

    Die Funktion der – nun öffentlich tagenden – Verschwörer wird übernommen von der Gesamtheit der demokratischen Öffentlichkeit und ihrer Mediensphäre. Es ist immer genug los auf der Welt, um eine kritische Masse an medialer Berichterstattung zu erreichen, die wiederum einen Grundstock an Ängsten aktiviert – was der Politik bereits als hinreichende Begründung für ihre Maßnahmen dient.

    Und wenn ohnehin alle dasselbe denken, weil alle im selben System auf dieselbe Art und Weise gezwungen sind, ihre Interessen durchzusetzen, braucht es auch keine Absprache unter den Redaktionen: Die kommen bereits ganz allein darauf, was jetzt – im Sinne des Staatswohls – zu tun und zu sagen ist. „Absichtlich herbeiführen“ muss also niemand etwas, schon gar nicht „die Herren der Welt“. Das Landesinteresse und seine arbeitsteilige Verselbstständigung ersetzten die Verschwörung.

    Die klassische Verschwörung hat sich auch erübrigt, wo diese – bis hinein in die letzte graswurzelige Nische von alternativen Diskussionsräumen oder den digitalen Medien – die gesamte Bevölkerung qua ideologischer Erzählungen zu Mitverschwörern, etwa gegen andere Staaten (etwa derzeit die der westlichen gegen Russland und China) macht.

    Weder westliche Geheimagenten noch ein deutscher Politiker braucht mehr explizit eine Verschwörung etwa gegen ein anderes Land anzuzetteln – die Funktion der Verschwörung gegen das andere Land haben heute die öffentlich gemachten Narrative übernommen, die Produkt der herrschenden Ideologie sind und durchs Ressentiment gestützt werden.

    Diese öffentliche Verschwörung hat dabei nicht etwa in „den Medien“, also den Redaktionen oder recherchierenden freien Journalisten, die etwa betrügen wollten, ihren Ursprung, sondern in der sich durch die Medien lediglich ausdrückenden Ideologie, die nichts anderes darstellt als eine erzählerische Rechtfertigung bestimmter Herrschafts-, also Eigentumsverhältnisse und -Interessen. Es muss niemand persönlich betrügen, wo struktureller Betrug in Form von Interessenwahrung längst umfassend Staatsraison und persönliche Gewohnheit geworden ist.

    Die verschwörerischen Gespräche finden heute in Talkshows vor Millionenpublikum statt, die Geheimdiplomatie steht zwischen den Zeilen in den Zeitungen. Das ist der Unterschied zu früher: Die Hinterzimmer werden nicht mehr benötigt, wenn alle Staatsbürger schon qua ihrer Staatsmitgliedschaft und der Teilhabe am ideologischen Wissen (also einem Betrugs-Wissen, das sich den Charakter des gültigen zu verleihen vermag) Teil einer Verschwörung sind, die keine richtige mehr ist.

    Wovon die klassische Verschwörungstheorie noch ausging – dass einzelne mächtige Personen Geheimpläne umsetzen, um den Menschen zu schaden – ist also überholt, wo ganz offen das Gesetzeswerk einer Republik von den Konzerninhabern selbst geschrieben wird (Peter Hartz) und diese Gesetze eine anonyme Vollstreckung durch den alltäglichen Lebensvollzug der Bevölkerung selbst genießen.

    Warum aber sprechen Ideologiekritiker wie der oben zitierte Žižek trotzdem noch von Verschwörung, wo doch das Zeitalter ihres Verschwindens angebrochen ist?

    Zum Beispiel, weil die Funktionsweise dieselbe ist. Merkwürdig ist es schon, dass selbst jene Kritik der Verschwörungsideologie, die bekundet, Verschwörungstheorien seien überholt, da die Verschwörung offen zutage liege, nicht ohne den Begriff der Verschwörung auskommt. Žižek spricht von der Existenz einer „sichtbaren“, also offenen, erkennbaren, aber eben vorhandenen Verschwörung, die schon „im System selbst“ stecke.

    Eine solche offene Verschwörung ist es etwa, wenn eine Klassengesellschaft alles dafür tut, die systematische Klassenherrschaft zu verdecken und dort, wo das nicht möglich ist – etwa weil es den im Grundgesetz festgelegten Werten der Gleichheit widerspricht –, mit krudesten Argumenten zu legitimieren versucht. So wird das, wofür früher Verschwörungen dienlich waren, durch den offenen demokratischen und medialen Prozess bewerkstelligt: nämlich die straffe Reproduktion der politischen Unterdrückung von Subalternen.

    Diese materielle Basis aller Ideologie fällt heute ganz heraus aus den Betrachtungen der Verschwörungs- wie auch der Ideologiekritiker: Welchen Zweck haben bzw. hatten Verschwörungs-Mythen denn? Zum Beispiel wollte der Antisemitismus einen versöhnlerischen Kitt im Volke zwischen den einzelnen Klassen schmieren, wollte die klassenübergreifende Feindschaft gegen Juden als Ablenkung vom Klassengegensatz und dessen Überwindung etablieren. Gerade, wenn es die Ohnmächtigen sind, die sich in Verschwörungserzählungen verlieren, verweist das wieder auf die gesellschaftliche Macht, deren bloße Mündel sie im Produktions- und Arbeitsprozess sind.

    Die heute so oft geäußerte Kritik an der Verschwörungsideologie ist deshalb besonders heimtückisch, da sie zwar auf der einen Ebene gegen Ideologie skandiert, auf einer anderen aber gleichzeitig selbst Ideologie propagiert: nämlich jene altherkömmliche liberale Ideologie, der gelungen ist, sich einen Schein von vertrauenswürdiger Wissenschaftlichkeit zu verleihen, welcher bis in akademische und progressive, ja ideologiekritische Kreise glaubhaft ist.

    Solche Verschwörungsideologie-Kritik will lediglich die eine gegen eine andere, ihr genehmere Ideologie oder Erzählung austauschen. Eine im Soziologen-Jargon sogenannte ausdifferenzierte Gesellschaft hat auch ausdifferenzierte, in selbstständigen Einheiten agierende Erzähl-Instanzen, die gedanklich allesamt Abkömmlinge der herrschenden Ideologie sind, aber dabei auf differenzierte, also bunte, individuelle Weise verkünden, weshalb man in den Krieg zu ziehen, Arme zu verachten oder China zu bekämpfen habe.

    So erscheinen zumindest hierzulande noch die menschenfeindlichsten Aktionen des westlichen Imperialismus als im edlen Interesse aller. Aber das ändert nichts daran, dass die Bewohner Afrikas oder Chinas die Europäer als eine verschworene Gemeinschaft auffassen. Für sie macht es keinen Unterschied, ob die Pläne zu ihrer Unterwerfung in Hinterzimmern oder direkt im nationalen Fernsehen geschmiedet werden.

    Gerade also, weil in den modernen, ausdifferenzierten, liberalen Demokratien alles komplett öffentlich abläuft, sind die Zustände heute ähnliche wie zu klassisch verschwörerischen Zeiten: Es ist die Lehre der Edgar-Allen-Poe-Geschichte vom „entwendeten Brief“, dass sich eine Geheimsache vor der Öffentlichkeit am besten dadurch verbergen lässt, indem man sie, gemischt unter all die tausenden anderen ablenkenden und unüberschaubaren Einzel-Erscheinungen des Tages, offen zutage treten lässt: Der geheime Brief wurde gar nicht entwendet, er lag einfach immerzu mitten auf dem Tisch.

    Diese Lehre macht sich den immer noch einflussreichen Verschwörungsglauben in der Bevölkerung zunutze: Wenn alle denken, das Wichtige müsse geheim bleiben, wird niemand annehmen, dass das offen Gesagte von Wichtigkeit sein könnte.

    Die Gesellschaften also sind so ausdifferenziert, dass vor lauter einzelnen Bäumen niemand mehr den Wald wahrnimmt. Wenn der Bundeskanzler eine „Zeitenwende“ – nicht diagnostiziert, sondern – initiiert, dann denken sich die Leute: „Drollig, was der Opi da faselt“. Was das aber bedeutet, werden sie wohl erst merken, wenn es schon zu spät ist.

    Von Illuminaten zu Instagram : Der Wandel der Verschwörung
    https://www.telepolis.de/features/Von-Illuminaten-zu-Instagram-Der-Wandel-der-Verschwoerung-10230972.html

    8.1.2025 von Marlon Grohn - Konspirationen gibt es seit jeher – doch ihre Form hat sich verändert. Früher traf man sich im Verborgenen. Heute gibt es soziale Medien. (Teil 3 und Schluss)

    Wie funktioniert eine in den vorherigen Teilen dieser Serie beschriebene öffentliche, demokratische Verschwörung aller heute konkret?

    Die letzte juristische Instanz in bürgerlichen Demokratien sind mitnichten die staatlichen Gerichte, sondern die Öffentlichkeit. Nicht mehr die Weltgeschichte, sondern die Medien sind das Weltgericht. Indem diese Öffentlichkeit in großen Teilen privatwirtschaftlich eingerichtet ist, ist sie paradoxerweise der öffentlichen Kontrolle enthoben.

    Das heißt, sie widerspricht ihrem eigenen Maßstab, öffentlich zu sein und funktioniert so in ihrer chaotischen Gesamtheit als modernisierte Form der Selbstjustiz. Etwa konnten in den 1960er-Jahren als Staatsfeinde wahrgenommene unbescholtene Bürger wie Benno Ohnesorg oder Rudi Dutschke durch von der demokratischen Presse Aufgehetzte öffentlich hingerichtet werden, ohne dass der Staat, in dem das alles stattfand, dafür eine gesetzlich verankerte Todesstrafe gegen Systemgegner benötigte.

    Der Zweck der Selbstjustiz

    Zum Zwecke des Funktionierens solcher Selbstjustiz sind die – an sich längst überkommenen – moralischen Vorstellungen der letzten Jahrhunderte konserviert worden, um sie im Zweifelsfalle gegen Delinquenten im eigenen Land oder ungern gesehene Staatsoberhäupter anderer Länder anzuwenden – man ahnt wohl bis jetzt nicht, wie viel Stabilisierung und Legitimierung die Klassenherrschaft durch solche etwa religiöse Moral immer noch erfährt.

    Der Vorwurf, jemand verbreite ein „Kreml-Narrativ“, richtet sich nicht nur gegen den russischen Präsidenten, sondern auch gegen alle, die hierzulande andere Meinungen als die Bundesregierung vertreten: Diese Unterstellung von Lügen bei gleichzeitiger Betonung der eigenen Rechtschaffenheit hat das Prinzip der Verschwörung beerbt.

    Gibt es eigentlich auch ein Kanzleramt-Narrativ?

    Wo man etwa das Wort „Kanzleramt-Narrativ“ hingegen kaum vernimmt, braucht die nationale Verschwörung gegen andere Nationen keine Verschwörung der Mächtigen gegen ihre Untertanen mehr. Durch den stets aktivierten Nationalismus empfinden sich diese als eine Interessengemeinschaft, für die das Unheil nur aus dem Ausland kommen kann.

    Staatsoberhäupter und sonstige politisch relevante Personen werden nicht mehr durch geheime Absprachen in kleinen Zirkeln gestürzt, sondern, wie etwa die Fälle wie der Bundespräsidenten Köhler und Wulff zeigen, durch breite publizistische Kampagnen, die an die Moral des Volkes –oder, im Zweifelsfall: der Bild-Leser – appellieren. Früher hat man die Sünder gesteinigt, heute setzt man sie einfach auf die Titelseite.

    Öffentlichkeit ist immer besser als Hinterzimmer

    Der Druck der Macht, der früher durch Hinterzimmergespräche ausgeübt werden konnte, wurde sogar noch optimiert, indem etwa der durch die Öffentlichkeit und damit durch das Volksurteil zu bearbeitende Politiker, etwa Erdoğan bei der Frage des Nato-Beitritts Schwedens, direkt in die Öffentlichkeit gezerrt wird.

    Der Gesichtsverlust, der ihm hier winkt, ist die weitaus größere erpresserische Macht als eine in Hinterzimmer-Verhandlungen ausgeübte. Keine imperiale Macht muss heute noch einen schlecht gelittenen Staatschef qua Verschwörung aushebeln und umständlich durch einen genehmeren ersetzen; stattdessen lässt man die Öffentlichkeit empört Galle spucken und wartet einfach auf die nächste Wahl.

    Alles voll demokratisch

    Es geht dabei also alles vollends demokratisch zu, überhaupt nicht elitär, verschworen, im Hinterzimmer, sondern mit Zustimmung einer Bevölkerung, die in jedem demokratischen Land zufälligerweise immer genau das will, was ihre Herren auch wollen.

    Die Medien „konstruieren“ freilich nicht die wirklichen Phänomene (Corona, Krieg, Migration, usw.), aber sie führen doch die Rede und vor allem: die Art des Redens über diese, und damit deren Mythisierung herbei. So kommt es in einer Gesellschaft, in der die Masse innerhalb solcher bloßen Rede-Welten lebt, und auch nicht mehr zwischen den beiden Ebenen – Welt und Rede über die Welt – unterschieden wird, zur Reaktivierung des Mythos.

    Der Mythos wiederum hat den Vorteil, das er nicht mühsam begründet werden muss: Er legitimiert sich durch sich selbst und scheint eine eigene, verselbständigte Existenz ausserhalb von Bevölkerung, Regierung, Medien und Gesellschaft zu führen: Der Mythos kommt praktischerweise irgendwo von draussen oder war schon immer da, er war seit je blankes Instrument.

    "Verschwöffentlichkeit"

    Die verschworene Gemeinde also agiert heute öffentlich, im nationalen Rahmen und vermittels von Mythen. Die Bevölkerung soll im Pakt mit ihrer Regierung zum nationalen Beutekollektiv werden.

    Die jeweiligen nationalen Medien, qua Existenz dem Wohle dieses Kollektivs, also des Staates verpflichtet, der sie erzeugt, bewirtschaftet, duldet und maßregelt, sind ebenso Medium dieser Verschwörung: Diese Praxis einer explizit öffentlichen Verschwörung löst sukzessive sowohl den Begriff von Öffentlichkeit als auch den der Verschwörung auf: Öffentlichkeit und Verschwörung werden hier begrifflich eines, nennen wir sie: „Verschwöffentlichkeit“.

    Nur so erklärt sich, warum in einer Welt, die kaum noch der Verschwörungen bedarf, „trotzdem“ – also: gerade deswegen – in einer zuvor ungekannten Breite von Verschwörungstheorien und -mythen die Rede ist:

    Die früheren Verschwörungstheoretiker waren gefährlich für die Macht, die heutigen geben nur noch harmlose Spinner ab, über die sich das Bürgertum belustigen kann. Wo die Verschwörungen qua Massenideologien öffentlich geworden sind, d.h. der Mythos (heute: „das Narrativ“) von allen geglaubt wird, sind weder explizite Lügen noch geheime Verschwörungen mehr nötig.

    Überholte Debatten

    Die dieser demokratischen Herrschaft – also letztlich sich selbst – Unterworfenen führen jene Debatten etwa über Pressefreiheit, Zensur, Meinungsfreiheit, Kunstfreiheit usw. fort, die im Mittelalter und in der Frühzeit der bürgerlichen Gesellschaft aktuell waren, ohne zu merken, dass sie heute überholt sind.

    Sie klammern sich in ihrer Rede an eine Gesellschaft, die gar nicht mehr existiert, weil die Produktionsverhältnisse längst andere sind. Die Gesetze von Meinungs- oder Pressefreiheit obliegen nicht mehr dem Monarchen, sondern dem freien Markt.

    Der Markt ist die Konspiration

    Dieser ist es, der strukturell, und nicht bewusst zensiert und unterdrückt oder „cancelt“. Konspirationen wurden durch den totalen Markt ersetzt, der etwa die Entfernung unbeliebter Personen viel besser regelt als jede Verschwörung, schon weil der Markt nur ein einziges Prinzip kennt: Popularität, also Beliebtheit auf Basis von Moral.

    Wenn die gesamten Nationen verschworen ist, bedeutet das: Die Bevölkerung pflichtet dem Mythos bei, von dem sie als Realität überzeugt ist.

    Das ist umso praktischer, weil im Gegensatz zu herkömmlichen Verschwörungen kaum noch wer offen lügen muss, sondern jeder seine vom Pluralismus, also der gesellschaftlichen Zersplitterung gedeckte, subjektive Meinung in seiner eigens für ihn eingerichteten sozialen Nische kultiviert, was freilich eine Gesamtlüge, den Kompromiss als kleinsten gemeinsamen Nenner zur Folge hat.

    So dient die gleichzeitig chaotisch auf Einzelmeinungen begründete, aber in diesem Chaos auf nationale Grundprinzipien verpflichtete Öffentlichkeit als Apparat, der auch schwerwiegende Vorwürfe gegen die Herrschaft verpuffen lässt, indem er schon im Vorhinein jeden schwerwiegenden Vorwurf als Mythos von sich weist.

    Herkömmliche Verschwörungen im kleinen Kreise funktionierten früher so: Jeder der Teilnehmer an ihr hatte ein eigenes Interesse, in dessen Sinne er dem Verschwörer-Kollektiv beitrat.

    Auf ähnliche Weise wird heute in der Öffentlichkeit an das Interesse des Einzelnen appelliert: dass etwa das nationale deutsche Interesse, d.h. das der besitzenden Klasse, auch im Sinne der von deren Besitz Abhängigen, der Lohnabhängigen, der Arbeitslosen, der besitzlosen Eingewanderten usw. sei.

    Dass dieser Appell verfängt, zeigt: Es gibt keine relevante Menge, die clever genug wäre, dass man sie eigens durch Verschwörungen betrügen müsste, also auch keine relevante Menge an Klassenbewussten, die man etwa am Umsturz oder nur am Klassenkampf hindern bräuchte.

    Verschwörungen sind zum Großteil deswegen verschwunden, weil es keinen Grund mehr für sie gibt. Hier offenbart sich das Interesse der Verschwörungstheorie-Kritiker: ihre Erleichterung über die Abwesenheit von Verschwörungen, die sie als einen Fortschritt auffassen, ist in Wahrheit ein sehr schlechtes Zeichen. Wären Verschwörungen wieder nötig, wäre das für die Unterdrückten dieser Welt ein gutes Omen.

    Darin aber, dass deren Kampf verhindert wird, liegt das öffentliche Komplott: jeder Einzelne denkt, das allen aufgedrängte, nationale Partikularinteresse sei zu seinem eigenen Nutzen – und nur deshalb will jeder an der öffentlichen Verschwörung, der „Verschwöffentlichkeit“, teilnehmen. Die Grenze einer Nation bildet die Grenze der Verschworenen und nur in deren Rahmen hat sie ihre Funktion: In den Niederlanden etwa „glaubte“ die Bevölkerung seit Ende März 2022 nicht mehr an Corona, und es „funktionierte“: Das Virus war aus dem Sinn und damit aus ihrer Welt. In Deutschland und anderen Ländern glaubte man zur selben Zeit noch an Covid, und auch das „funktionierte“, wo Funktionieren eben immer nur ein Kriterium hat: Jedes persönliche Interesse mit den Erfordernissen der herrschenden Apparatur zu vermitteln.

    In Russland glauben die Leute, der Krieg in der Ukraine sei eine „Spezialoperation“, in Europa und den USA glauben sie, die europäischen und amerikanischen Kriege seien „Friedenseinsätze“. Die Konkurrenz des totalen Markts gleicht nicht nur die Individuen, sondern auch die Staaten immer mehr an: Wo alle unter demselben Prinzip konkurrieren, müssen alle gleich werden. Jede Nation hat ihre öffentliche Verschwörung, deshalb ist die internationale, nicht-öffentliche nicht mehr nötig. Die Zeitungen haben die Illuminaten überflüssig gemacht.

    Man wird also, will man begreifen, wie es heute um das Verhältnis von Macht, Ohnmacht und Verschwörung bestellt ist, den Begriff der Verschwörung immer im Zusammenhang mit dem der Herrschaft zu vermitteln haben. Und damit auch den der ideologischen Vernebelung und des „Massenbetrugs“ (Adorno/Horkheimer) der Kulturindustrie (die nichts anderes als die heute so bezeichnete „Öffentlichkeit“ ist) im Zusammenhang mit dem kapitalistischen Produktionsdiktat betrachten müssen. Wer nicht von bürgerlicher Klassenherrschaft qua Ausbeutung von Arbeitskraft reden will, der sollte dann auch bitte keine Verschwörungsmythen-Kritik anstimmen.

    #politique #démocratie #conspirationnisme #capitalisme #économie_du_marché #lutte_des_classes #idéologie #médias

  • Gino. Toutes vos prisons ne suffiront pas.
    Journal Radio Parole Errante (30 minutes)

    En défense de Gino qui risque l’extradition et seize ans de prison pour avoir manifesté contre des néonazis.

    https://laparoleerrante.org/gino-toutes-vos-prisons-ne-suffiront-pas

    Cette émission du Comité de soutien contre l’extradition de Gino, réalisé par le Studio Son de La Parole Errante, retrace le cas de Gino, militant antifasciste détenu à Fresnes, en attente de la décision concernant son extradition ou pas, en Hongrie. La faute de Gino est d’avoir participé à un contre-rassemblement qui s’opposait à un défilé nazi qui a eu lieu à Budapest, en février 2023.

    Dans ce podcast,

    Ilaria Salis qui a passé quinze mois en détention provisoire en Hongrie pour la même affaire, raconte sa détention.

    Matteo Zamboni, avocat et expert en droit international, nous explique comment marche le mandat d’arrêt européen et pourquoi la cour d’appel de Milan à refusé l’extradition de Gabriele, un camarade, lui aussi visé par un mandat d’arrêt, dans ce qu’on appelle « l’affaire de Budapest ».

    Enfin, on vous parlera de Maja, camarade queer livrée par les autorités allemandes à la Hongrie et actuellement enfermé.e en prison dans des conditions de torture blanche.

    Le rendu du procès sera le 15 janvier 2025. Si la cour d’appel de Paris se prononce en faveur de l’extradition, la prochaine et dernière étape sera la Cour de Cassation.

    La situation est urgente. Nous invitons tout le monde à diffuser largement ce podcast et à se mobiliser pour éviter l’extradition de notre camarade.

    Liberez Gino !

  • 30e jour d’occupation de la Gaîté Lyrique - MANIFESTATION DEMAIN 15H - Collectif des jeunes du parc de Belleville

    Nous avons attendu tout ce temps sans recevoir de réponses de la Mairie, et c’est maintenant, après un mois, que la Mission d’urgence sociale accepte une réunion formelle avec le Collectif. On espérait que ce soit l’occasion pour discuter des propositions d’#hébergement, mais tel n’a pas été le cas. Ils sont venus nous expliquer où on peut se laver et manger, mais surtout ils nous ont communiqué l’intention de lancer une procédure judiciaire d’expulsion au Tribunal Administratif, la venue d’un huissier et un comptage par la #police_municipale tous les jours.

    Quelle honte : où est l’action sociale dans tout ça ? Nous, on savait où nous laver et où manger même avant leur venue et avant l’#occupation de la Gaîté Lyrique. Tous les soirs le collectif fournit 350 repas, financés avec la caisse de solidarité. Nous ne voulons pas de leur hypocrisie : au lieu de faire semblant de se préoccuper pour nous, ils auraient pu nous proposer une solution digne. La bonne nouvelle c’est qu’aujourd’hui nous sommes plus de 300 jeunes à occuper ce lieu : c’est seulement grâce à l’action et à la détermination du Collectif que la quasi-totalité des jeunes à Paris sont à l’abri, même si c’est dans des conditions très dures.

    Pendant ce temps, les différentes institutions, les centres d’évaluations, les associations comme France Terre d’Asile dirigent les jeunes vers la Gaîté, le seul lieu où un mineur en recours puisse passer la nuit à l’abri. Cela prouve que rien n’est organisé pour nous, par une mairie qui s’est positionnée publiquement contre la loi immigration le 27 janvier 2024 et qui refuse de mettre en place une vraie politique d’accueil. Contrairement à ce qui se fait en Espagne et en Italie. On se demande donc en quoi la « mission d’urgence sociale » accomplit sa mission de trouver une solution avant que la situation n’empire et ne devienne encore plus urgente.

    La mairie pense à une procédure d’expulsion alors que nous demandons une protection. Chaque année, la Mairie organise une “Nuit de la Solidarité” pour compter les gens qui dorment à la rue. Alors qu’ils ne cherchent aucune solution d’accueil réelle. Ils font semblant de se soucier d’eux et de les aider, pour se couvrir politiquement. Compter n’est pas accueillir. Nous ne sommes pas du bétail. On en a marre de tout ça. Si la Mairie n’est pas d’accord avec la politique raciste de l’État, elle n’a qu’à s’y opposer publiquement et montrer que d’autres manières de faire sont possibles.

    Le Collectif dénonce et démasque l’hypocrisie de ces institutions, et pour cela organise une manifestation le samedi 11 janvier à 15h00, au départ de la Gaîté Lyrique occupée jusqu’à l’Hôtel de Ville.

    Pour gagner, le collectif a besoin de soutien. On appelle toustes celleux qui ont compris la gravité de la situation et la nécessité d’affronter le #racisme et le fascisme à se mobiliser avec nous dans les jours à venir. Militant.es, syndicalistes, retraité.es, étudiant.es, travailleur.euses, chômeur.euses, on est tous et toutes concerné.es !

    #migrants #mineurs_isolés #scolarisation #luttes #Paris #Ville_de_Paris

  • Les sentinelles du vivant, un documentaire philosophique et sensible
    https://radioparleur.net/2025/01/10/podcast-sentinelles-vivant-nature

    Beaucoup de choses nous apparaissent nouvelles lorsqu’on interroge nos relations contemporaines à “la nature”. Les paysages, de plus en plus artificialisés, semblent pointer vers une nouvelle ère. C’est donc en regardant de près les territoires, les paysages et le vivant que Louise Régent ouvre cette conversation documentaire en quatre épisodes, qui questionne ce sentiment de […] L’article Les sentinelles du vivant, un documentaire philosophique et sensible est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Carousel_2 #Toujours_en_lutte #Vie_de_la_rédaction #agriculture #Ecologie #Lutte_locale

  • 16ᵉ Rencontres Luttes et Résistances RLF Voiron (Ras l’front) pour Un avenir sans fascisme
    https://ricochets.cc/16%E1%B5%89-Rencontres-Luttes-et-Resistances-RLF-Voiron-Ras-l-front-pour-U

    16ᵉ Rencontres départementales Luttes et Résistances RLF Voiron (Ras l’front) pour Un avenir sans fascisme - Samedi 11 janvier 2025 L’association RLF (Ras l’Front) Voiron organise ses 16ᵉ Rencontres départementales Luttes et Résistances, un rendez-vous incontournable pour réfléchir et agir contre les idéologies fascistes, racistes et d’extrême droite, dans un contexte où la vigilance démocratique est plus que jamais nécessaire. 📅 Date : Samedi 11 janvier 2025 📍 Lieu : Salle des fêtes, (...) #Les_Articles

    / #Luttes_sociales

  • KENYA-ALLEMAGNE : ACCORD CYNIQUE ET IMPUISSANCE POLITIQUE
    https://afriquexxi.info/Cynisme

    L’histoira m’a échappé il y a trous mois : Le chancelier allemand Scholz a troqué 800 immigrés illégaux contre un nombre illimité de jeunes diplomés kényans aux faibles exigences salariales. On soulage le budget social de l’état allemand et on augmente les profits des entreprises. D’un seul coup on renforce la position patronale face aux syndicats allemands et on débarasse les kleptocrates kenyans de milliers de jeunes révoltés potentiels.

    C’est encore un coup de génie social-démocrate dans la lignée de l’écrasement de la révolution de 1919 et de l’annulation en 1974 de celle au Portugal. Les social-démocrates allemands sont considérés comme « facteur stabilisant » le système en place par une partie des élites au pouvoir.

    Pendant longtemps l’hypocrisie a bien fonctionné pour le SPD. Incapable de contribuer suffisamment à l’exigence de profits à croissance illimitée les seigneurs capitalistes le remplacent au fur et à mesure par les chrétiens-démocrates plus proches de Blackrock et leurs assistants populistes verts et d’extrême droite.

    20.9.2024 - Le « partenariat de migration » signé le 13 septembre à Berlin entre l’Allemagne et le Kenya est cynique à plus d’un titre. Olaf Sholz, le chancelier allemand, et William Ruto, le président kényan, ont signé un pacte d’une extrême violence.

    Que prévoit l’accord ? Au même titre que ceux déjà signés entre l’Allemagne et d’autres pays (Inde, Géorgie, Ouzbékistan, Maroc), il propose de permettre la venue de jeunes Kényanes ayant des compétences dans des secteurs où les entreprises allemandes ont du mal à trouver de la main d’œuvre et, en échange, de faciliter l’expulsion de Kényanes qui se trouvent sur le sol allemand de manière irrégulière et dont les compétences ne répondent pas aux besoins du marché du travail.

    La déportation d’exilées se trouvant en Allemagne rappelle fortement l’entente qui avait été conclue entre Londres et Kigali en avril 2022 (qui prévoyait le transfert au Rwanda de demandeurs d’asile arrivés sur le sol britannique), et qui a finalement été annulée par le Parti travailliste après sa victoire aux élections législatives de juillet dernier. Cet accord était contesté par de nombreux juristes. Celui conclu entre Berlin et Nairobi l’est aussi : il ne serait pas en « conformité avec les règles de l’Union européenne », indique dans le quotidien allemand Bild le professeur Kay Hailbronner, directeur du Centre de droit international et européen sur l’immigration et l’asile.

    Olaf Sholz espère peut-être récolter un bénéfice politique alors que l’immigration est devenue un thème majeur des campagnes électorales allemandes : l’AFD, parti d’extrême droite, a réalisé le plus gros score de son histoire aux élections européennes du 9 juin, avec 15,9 % et 15 membres entrés au parlement, devant le SPD du chancelier.

    En cherchant à donner des gages à cet électorat, Sholz participe à normaliser les thèses racistes de l’AFD, ce qui aura pour effet de le renforcer – comme en France, où l’appropriation par la droite française, et particulièrement par le président Emmanuel Macron, des sujets de l’extrême droite n’a fait que renforcer le parti de Marine Le Pen. La presse allemande rappelle par ailleurs que le nombre d’immigrées kényanes en situation irrégulière est dérisoire à peine plus de 800 selon Bild.

    Avec cet accord, Olaf Sholz va en outre organiser – et donc favoriser – la fuite des cerveaux d’un pays qui en aurait tant besoin, et institutionnaliser un tri inhumain, celui du « bon grain de l’ivraie », comme on trierait du bétail sur des critères de rendement. De son côté, William Ruto, qui affronte depuis plusieurs semaines des manifestations de jeunes contre la corruption des élites et la hausse du coût de la vie, propose une seule perspective aux citoyenes diplômées de son pays : se déraciner pour espérer trouver un emploi. Un terrible aveu d’impuissance.

    #Allemagne #Kenya #migration #travail #exploitation #lutte_des_classes

  • Voiron : Rencontres départementales Luttes et Résistances, 16 ème édition
    https://ricochets.cc/Voiron-Rencontres-departementales-Luttes-et-Resistances-16-eme-edition-809

    16 ème édition ISERE Rencontres départementales Luttes et Résistances Samedi 11 janvier après midi et soirée salle des fêtes de Voiron 38500.

    Nombreux témoignages de lutte et résistance contre les idées de l’extrême droite L’association RLF Voiron – Réseau contre le fascisme de Voiron (ex Ras l’Front) organise pour la 16e année, les rencontres luttes et résistances à Voiron (en Isère) le 11 janvier prochain.

    La thématique retenue est « Le RN vous ment ! Il surfe sur les vagues de (...) #Les_Articles

    / #Luttes_sociales

  • Pour lutter contre les #déserts_médicaux, élus locaux et soignants font preuve d’imagination

    « Hôpital de campagne », centres de santé sans but lucratif, médecins « solidaires »… Elus, associations et soignants engagés ne manquent pas de #solutions pour lutter contre les déserts médicaux, et montrer que ce n’est pas une fatalité.

    Y aura-t-il des services d’urgences ouverts à Noël ? C’est la question que se posent des milliers d’habitants dans des villes où les hôpitaux sont en tension permanente. Pendant l’été et les fêtes de fin d’année, la situation peut empirer.

    En médecine de ville aussi, se faire soigner est de plus en plus difficile dans un nombre croissant de communes. Près d’un tiers de la population française vit dans un #désert_médical. Et pourtant, à travers la #France, des citoyens, des médecins et des élu·es développent des #initiatives pour un accès aux soins pour tout le monde, partout.

    Des centres de santé lancés par des collectivités

    Des professionnels de santé et des élus locaux de différents bords politique s’engagent par exemple pour créer des centres de santé de #médecine_générale où les praticiens sont salariés.

    Près d’un millier de centres de ce type sont recensés en France (2023), un chiffre en progression constante ces dernières années. 40 % de ces centres sont gérés par des acteurs publics : collectivités territoriales, services de santé universitaires, centres hospitaliers. Les autres sont principalement conduits par des associations (donc à but non lucratif) ou des organismes comme des mutuelles.

    Des #médecins_solidaires

    Depuis 2022, un collectif de généralistes réunis dans l’association Médecins solidaires s’organise pour apporter des soins dans les zones sans praticiens. Plus de 500 médecins généralistes volontaires sont engagés dans cette association. « Un chiffre en constante augmentation », précise Médecins solidaires.

    Ils et elles se relaient pour exercer plusieurs semaines par an dans des centres de santé créés par l’association, assurent plus de 30 000 consultations annuelles, et ont permis à plus de 5000 patients d’avoir, enfin, un médecin traitant. En seulement deux ans, l’association a ouvert sept centres de santé dans des zones de désert médical, dans la Creuse, le Cher, la Nièvre, la Haute-Vienne, les Deux-Sèvres et l’Indre. Le dernier né a ouvert ses portes début décembre, à Reuilly, en Centre Val-de Loire.

    Le nouveau centre de santé de Médecins solidaires y accueillera chaque semaine un·e généraliste du collectif. Ouvert 50 semaines par an, il pourra être choisi par 1250 patients comme « médecin traitant ». Deux nouveaux centres de santé de l’association doivent ouvrir en 2025 et deux autres en 2026. Avec Basta !, nous étions allés à la rencontre de ces médecins engagés et de patients reconnaissants dans le centre de Charenton-du-Cher.

    Une maire veut monter un hôpital de campagne

    À Decize, dans la Nièvre, une maire a mis sur pied un « hôpital de campagne » en novembre pour interpeller l’État et l’agence régionale de santé sur la pénurie de médecins dans la zone. « En 2024, la commune de 5000 habitants compte deux praticiens, contre neuf il y a quinze ans. Les urgences de la ville sont quant à elles régulièrement fermées », soulignait France3 dans un article début novembre. `

    En octobre, constant que ses concitoyens ne peuvent tout simplement plus se faire soigner, la maire (PS) Justine Guyot avait pris un arrêté symbolique interdisant à ses administrés de tomber malade. Une soixantaine de communes de la Nièvre ont rejoint le mouvement, ce qui a permis d’attirer l’attention des médias.

    Justine Guyot est alors contactée par l’association des médecins étrangers diplômés hors Union européenne (l’association Ipadecc, pour “Intégration praticiens à diplôme étranger engagés contre la crise”). Celle-ci milite pour la régularisation des praticiens diplômés en dehors de l’UE. Ils et elles sont environ 4000 à travailler dans les hôpitaux français, souvent de manière précaire, et sous- payée pour leur qualification.

    Ensemble, l’élue et l’association voulaient organiser une journée de consultations gratuites de spécialistes à Dezice. Finalement, « l’hôpital de campagne » n’a pas pu proposer de consultations, mais a été l’occasion de parler publiquement de cette mesure possible pour lutter contre les déserts médicaux : faciliter l’exercice de ces praticiens étrangers qui travaillent déjà en France, mais n’ont pas le droit de s’installer comme médecins dans les déserts médicaux.
    Des parlementaires proposent de réguler, en vain

    Au Parlement, des élu·es de divers partis essaient depuis plusieurs années de faire adopter une régulation de l’installation des médecins pour lutter contre les déserts médicaux. Mi-novembre encore, le député socialiste Guillaume Garrot a présenté une proposition de loi transpartisane qui vise notamment à réguler l’installation des médecins.

    L’élu PS de Mayenne est engagé avec 95 autres député·es au sein d’un d’un groupe de travail sur la désertification médicale. Le texte présenté le mois dernier a été signé par 237 députés issus du Nouveau front populaire, mais aussi des partis qui soutenaient l’ancien gouvernement, et du groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires). Ce groupe de travail souhaite que la proposition de loi puisse être débattue au cours du premier trimestre 2025.

    Une première version de la proposition de régulation médicale avait déjà été déposée en 2023, elle-même précédée par une proposition similaire en 2019, déjà par Guillaume Garrot. En 2021, c’était un sénateur LR qui demandait lui aussi à réguler l’installation des médecins. À chaque fois, ces propositions ont été refusées. À chaque fois, les syndicats de médecins s’y sont fermement opposés.
    Les dentistes acceptent la régulation

    Pourtant, d’autres professions médicales sont déjà régulées : kinésithérapeutes, pharmaciens, sage-femmes, infirmières et infirmiers en libéral. Elles et ils ne peuvent s’installer dans une zone que si celle-ci n’est pas déjà sur-dotée.

    À partir de janvier, l’installation des dentistes va à son tour être encadrée : les nouvelles installations ne pourront se faire, que ce soit en libéral ou salarié en centres, que dans les zones qui ne sont pas déjà relativement bien dotées.

    Il était temps. Car plus de la moitié de la population française vit dans un territoire très sous-doté ou sous-dotées en chirurgiens-dentistes. Eux aussi avaient longtemps refusé toute régulation.

    https://basta.media/Pour-lutter-contre-les-deserts-medicaux-elus-locaux-soignants-font-preuve-i
    #imagination #résistance #solutions #solutions_locales #lutte #soins #accès_aux_soins #médecine #solidarité

  • Commémorations pour #Alhoussein_Camara, un #hommage entravé
    https://radioparleur.net/2025/01/03/commemorations-pour-alhoussein-camara-un-hommage-entrave

    Le 14 juin 2023, le jeune Alhoussein Camara est tué au volant de sa voiture par les balles d’un policier alors qu’il se rendait sur son lieu de travail. Dans cette création sonore signée par le Collectif Vérité et #justice pour Alhoussein, nous sommes au temps de la #mémoire et de l’hommage. Pour ne pas oublier […] L’article Commémorations pour Alhoussein Camara, un hommage entravé est apparu en premier sur Radio Parleur.

    #Au_fil_des_luttes #Carousel_1 #Créations_Sonores #Toujours_en_lutte #Antifascisme #antiracisme #au_fil_des_luttes #colonialisme #immigration #Lutte #Police #Sport #vérité #violences_policières

  • C’est vrai que quand on devient « vieux·vieille », on a tendance à se replier vers une citadelle faite de souvenirs ...

    https://www.infolibertaire.net/le-syndicalisme-de-charles-piaget

    Figure du syndicalisme de lutte des années 1968, le parcours de Charles Piaget est incarné par la grève emblématique de Lip en 1973. Des pratiques d’auto-organiation et d’action directe trancent avec le respect de la légalité bourgeoise. Mais Charles Piaget porte également un socialisme autogestionnaire avec un projet de société qui se construit dans le bouillonnement des luttes sociales.

    #luttes_sociales #syndicalisme #autogestion #LIP

  • Quand la lutte l’emporte : une décennie de victoires locales - Terres de Luttes
    https://terresdeluttes.fr/quand-la-lutte-lemporte

    Au-delà des cas emblématiques du Larzac ou de Notre-Dame-des-Landes, des centaines de collectifs moins médiatisés remportent des batailles locales – pas moins de 162 identifiées rien que sur la période 2014-2024. Mais qu’est ce que ces « victoires » des luttes peuvent nous apprendre ?

    Pour répondre à ces questions, nous avons conduit une enquête sociologique entre avril et novembre 2024, via 42 entretiens dirigés avec ces collectifs ayant obtenu l’abandon d’un projet polluant. Cette recherche s’appuie sur le travail des chercheures en sociologie Gaëlle Ronsin (ENS) et Juliette Piketty-Moine (doctorante ENS) qui ont identifié et étudié des centaines de victoires depuis les années 1970.

    Synthèse
    https://terresdeluttes.fr/wp-content/uploads/2024/12/Synthese-quand-la-lutte-lemporte.pdf

    Étude complète
    https://terresdeluttes.fr/wp-content/uploads/2024/12/Victoires-V1.docx.pdf

    Et la boite à outils jamais référencée ici
    https://lutteslocales.fr

    #GPII #lutte #sociologie #victoire

  • La lutte contre les licenciements dans l’industrie est une lutte écologiste

    « Nous pouvons dessiner une autre issue à la crise écologique et sociale, en socialisant sans rachat les usines sous le contrôle des travailleurs, afin de lancer leur reconversion écologique entre les mains des travailleurs et des habitants. » Face aux licenciements dans l’industrie, la CGT Total Grandpuits, les Soulèvements de la terre, Extinction rébellion et les Amis de la Terre appellent à « stopper l’offensive des patrons qui cherchent à faire payer aux travailleurs les prix de la crise économique et écologique ».

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/12/29/la-lutte-contre-les-licenciements-dans-lindust

    #lutte

  • À Lyon, 26 écoles ouvrent leurs portes aux familles sans abri
    https://reporterre.net/A-Lyon-26-ecoles-ouvrent-leurs-portes-aux-familles-sans-abri


    Les poussettes des mères sans abri sont alignées dans le hall de l’école Gilibert, à Lyon. - © Moran Kerinec / Reporterre

    « Ils et elles brillent par leur solidarité » (1/6). Depuis dix ans, le collectif lyonnais Jamais sans toit accueille les écoliers sans abri au sein des établissements scolaires. Malgré ses efforts soutenus par la municipalité, les enfants sans abri n’ont jamais été aussi nombreux.

    Lyon, reportage

    Le hall de l’école Gilibert résonne du bruit des cavalcades d’enfants. Logé au cœur de Lyon, ce petit établissement scolaire avait pourtant définitivement fermé ses portes cet été. Elles ont été rouvertes l’hiver venu pour accueillir des écoliers sans abri, leurs parents, ainsi que des femmes isolées vivant à la rue. Serrés les uns contre les autres, des matelas de fortune sont posés à même le parquet des anciennes salles de classe. C’est ici que dort Amélia, 11 ans, scolarisée à Vénissieux, dans la banlieue lyonnaise.

    Comme elle, ils sont soixante-seize réfugiés, dont trente-quatre enfants, pour la plupart venus d’Albanie et d’Afghanistan. Tous couchaient depuis plusieurs mois dans le froid mordant de la place Carnot, à une centaine de mètres de là. L’approche du marché de Noël les a contraints à trouver refuge dans l’école désaffectée. « La police est passée, menaçante, nous disant qu’il fallait décamper », confie Bijoux, originaire de la République démocratique du Congo.

    À Lyon, occuper les écoles tient de la tradition solidaire. Les réfugiés de l’école Gilibert sont soutenus par le collectif de parents d’élèves et d’instituteurs Jamais sans toit, fondé en 2014. Ces bénévoles ouvrent chaque hiver des salles de classe et des gymnases pour abriter les écoliers sans abri. « Quand une petite fille que tu vois tous les jours te dit “Je ne veux pas être expulsée”, tu ne peux pas rester inactive », confie Laëtitia, directrice d’école.

    [...]

    Jamais sans toit décompte trois fois plus d’enfants à la rue qu’il y a trois ans. (...)
    Les occupations qui, auparavant, accéléraient la prise en charge des dossiers, s’éternisent. « C’est la rançon du succès, dit Juliette Murtin, professeure de français au collège. Nous avons été intégrés au paysage alors que nous avons un rôle de lanceurs d’alerte. »

    #logement #luttes #burn-out_militant

  • Autoroute #A69, le #Droit tordu de l’État
    https://www.terrestres.org/2024/12/11/tribunal-administratif-a69-le-droit-tordu-de-letat-autoroute-toulouse-ca

    Dans le dossier de l’A69, contre toutes les jurisprudences, contre l’avis de sa propre rapporteure, le tribunal administratif de Toulouse a reporté au lieu de décider. Un vrai cadeau aux constructeurs de l’autoroute. Comment est-ce possible ? Grâce à un tour de passe-passe juridique, décidé par un État autoritaire, dénonce Geneviève Azam. Mais la colère gronde et la lutte continue. L’article Autoroute A69, le droit tordu de l’État est apparu en premier sur Terrestres.

    #Infrastructures #Luttes #Vivants

  • Sur l’A69, « on est arrivé au stade ultime du rapport de force »
    https://www.terrestres.org/2024/12/13/droit-environnement-autoroute-a69-stade-ultime-du-rapport-de-force

    Si la décision du tribunal administratif de Toulouse de ne pas suspendre les travaux de l’autoroute #A69 nous interroge tou·tes, elle fait particulièrement débat parmi les juristes. Dans cet entretien, Me Samuel Delalande, avocat en #Droit de l’environnement, revient sur les conséquences de cette situation et réfléchit plus largement à la place du droit dans les #Luttes environnementales. L’article Sur l’A69, « on est arrivé au stade ultime du rapport de force » est apparu en premier sur Terrestres.

    #Grands_projets_inutiles_et_imposés #Infrastructures

  • Déclaration de trois militants engagés dans la gauche syndicale, dans la recherche d’alternatives écosocialistes et dans l’action de terrain sur la question des transports
    Miracle de Noël ou cadeau empoisonné chez Volkswagen : une première analyse

    Analyse et conclusions sur le résultat des négociations collectives chez Volkswagen

    « Pas de fermeture d’usine, pas de licenciements massifs et pas de réduction des rémunérations mensuelles ». Tel est le succès qui a été annoncé sous l’appellation enchanteresse de « miracle de Noël ». Qu’est-ce qui se cache là derrière et que signifie concrètement cet accord pour nous et pour notre avenir ?

    Les primes, l’augmentation de la rémunération conventionnelle et les congés payés ne seront pas perçus pendant des années, ou seront réduits. Volkswagen demandait un sacrifice salarial de 10%. Et voilà que nous nous retrouvons avec une réduction de 10% à 15%. Devons-nous nous en satisfaire ?

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/04/volkswagen-sommet-de-lautomobile-des-productions-tournees-vers-lavenir-les-interets-du-capital-se-prononcent-contre-la-raison-plaide-pour-cest-pourquoi-la-so/#comment-64090

    #international #allemagne #lutte

  • Volkswagen AG : des rayures sur la peinture

    Mais le « partenariat social » n’est pas près de s’arrêter pour autant

    En septembre 2024, Blume, le patron de Volkswagen, a annoncé que le deuxième constructeur automobile mondial était en crise et a annoncé un programme brutal de coupes claires. Depuis, tout va de travers dans la maison Volkswagen AG, un véritable bastion du « partenariat social » allemand.

    Le comité directeur voulait « économiser » environ quatre milliards d’euros, principalement sur le dos du personnel. Quelques mois après avoir distribué un dividende record à ses actionnaires, Volkswagen a dénoncé l’accord sur la protection de l’emploi en vigueur jusqu’en 2029.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/10/04/volkswagen-sommet-de-lautomobile-des-productions-tournees-vers-lavenir-les-interets-du-capital-se-prononcent-contre-la-raison-plaide-pour-cest-pourquoi-la-so/#comment-64064

    #allemagne #lutte

  • Soutien aux artistes du Ballet de l’Opéra de Paris et à leur délégué syndical

    Le 5 décembre 2024, les danseurs et danseuses de l’Opéra de Paris ont mené une action courageuse pour défendre leurs droits. Cette action a dû se prolonger de plusieurs jours de grève pour que leurs demandes, après des mois de discussions, soient finalement entendues.

    Soutien des artistes chorégraphiques des Ballets en régions aux artistes du Ballet de l’Opéra de Paris et à leur délégué syndical.
    Dans son papier publié dans le Figaro du 11 décembre [1], la journaliste Ariane Bavelier fait état de grèves qui se ritualisent, de crises qui se succèdent et se ressemblent, d’un dialogue qui se noue… Selon la journaliste, l’explication est très simple : il y a d’un côté une direction qui multiplie les propositions, et de l’autre, un délégué syndical qui ne veut rien entendre. Ce dernier est nommément attaqué par la journaliste, qui le présente comme « un Coryphée donnant, dans sa prestation de délégué CGT, une prestation d’Étoile ». Celui-ci demanderait des choses déraisonnables dans un contexte peu favorable dont il n’ignore rien. Les artistes du ballet seraient jaloux·es de leurs voisin·es du chœur, mais, somme toute, privilégié·es vis-à-vis de leurs homologues en région ou aux États-Unis.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/12/22/soutien-aux-artistes-du-ballet-de-lopera-de-pa
    #lutte

  • L’assemblée solidaire alésienne : « On estime que les services de l’ASE mettent des bâtons dans les roues » - midilibre.fr
    https://www.midilibre.fr/2024/12/18/lassemblee-solidaire-alesienne-on-estime-que-les-services-de-lase-mettent-

    En février 2024, face à l’arrivée d’une trentaine de mineurs non accompagnés (MNA), une assemblée solidaire alésienne se constitue. Un recours face aux défaillances du Département estiment ses membres.

    " Ils étaient 27 mineurs en recours lors de leur arrivée à Alès en février 2024. C’est là que s’est montée l’assemblée solidaire d’Alès car on s’est vite rendu compte qu’il fallait mettre en place toute une logistique afin de les aider dans leur parcours. Aujourd’hui, ils ne sont plus que onze."
    C’est à cet instant que débute pour Odile et Camille (1), deux des membres de la structure, le début d’un long, très long combat, afin de faire reconnaître leur statut de mineurs et aider à leur intégration.
    À l’origine de la situation, le Département du Gard, en difficulté pour assurer l’hébergement de ces jeunes mineurs non accompagnés à qui il doit offrir un accueil d’urgence, suivi d’une évaluation de la situation, propose une alternative à Alès. " Mais les prises en charge traînent, les jeunes finissent par arriver à la majorité. S’il y a un recours en cours, la Croix-Rouge se charge de les héberger mais pour les autres, c’est la rue."
    Face à l’urgence, l’assemblée lance un appel de fonds et finance des solutions d’#hébergement, la nourriture, le déplacement, les vêtements, les soins, l’apprentissage du français…

    Nous mettons nos vies en parenthèse pour faire leur travail et, à la fin, ils sapent le boulot. C’est un système défaillant qu’il faut dénoncer 

    Jusqu’à soutenir des jeunes dans leur parcours professionnel qui, malgré le fait d’avoir l’accord d’un employeur et une formation adéquate, se heurte à un obstacle levé par les services de l’Aide sociale à l’enfance (#ASE). " Dans le cas de Alhassane (2), alors que le CFA et l’employeur étaient d’accord, l’ASE a refusé la signature de représentant légal, ce qu’elle est pourtant. Et c’est par la voie d’un référé liberté, via une avocate du barreau de Nîmes, que la situation a été débloquée, détaille Odile. Pour Lamine (2), les services de l’ASE ont appelé les structures de formation afin de les informer de la situation administrative du jeune. Ce qui a fait échouer le projet de formation… »
    « On estime que les services de l’ASE mettent des bâtons dans les roues et n’aident pas les jeunes à vraiment s’en sortir. Là, nous mettons nos vies en parenthèse pour faire leur travail et, à la fin, ils sapent le boulot. C’est un système défaillant qu’il faut dénoncer », conclut Camille.

    #luttes

  • Expulsion du Bathyscaphe à Aubervilliers : la honte ! Relogement pour toutes et tous ! - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/expulsion-du-bathyscaphe-a-18974

    Ce vendredi 20 décembre 2024 au petit matin la police a expulsé le #squat Le Bathyscaphe à Aubervilliers. Les habitant⋅es, des familles avec enfants, des hommes et des femmes seul⋅es, ont été sommé⋅es de quitter les lieux par des dizaines de policiers, alors que les températures sont basses et à la veille des vacances scolaires.

    Ce qui a permis l’expulsion du lieu, normalement protégé par la trêve hivernale, c’est l’arrêté de péril pris par la municipalité d’Aubervilliers suite à l’incendie qui s’est déclaré dans une partie d’un des bâtiment le 5 décembre dernier. Un référé contre cette décision avait été déposé auprès du Tribunal administratif, alimenté de multiples attestations sur la non-dangerosité de l’entièreté du lieu.

    La préfecture n’a donc pas jugé nécessaire d’attendre la décision de justice, ni de prendre en compte les avis d’architectes, pour procéder à l’expulsion. Aujourd’hui, c’est une quarantaine de personnes, dont une quinzaine d’enfants, qui se retrouvent une nouvelle fois sans maison, renvoyé⋅es dans l’errance sans fin que leur imposent depuis plusieurs années les pouvoirs publics.

    Les habitant⋅es ont été emmené⋅es dans un gymnase de la ville, dans l’attente d’une décision « d’orientation » dont on sait pertinemment que ce sera la rue pour une grande majorité. Des familles ont elles reçues des propositions d’hébergement à priori par la préfecture pour quelques semaines, loin des écoles où sont scolarisé⋅es les enfants. Pour les hommes ils risquent d’être envoyés dans d’autres régions de France dans des hébergements temporaires.

    #logement #expulsion #droit_au_logement #luttes

  • « La première nuit dehors, le petit a fait pipi cinq fois, il tremblait » : le drame des enfants à la rue – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/logement/la-premiere-nuit-dehors-le-petit-a-fait-pipi-cinq-fois-il-tremblait-le-dr

    En proie au froid et à la honte, plus de 2 000 enfants [ou plus de 3000 selon d’autres estimations, ndc] vivent dehors en France. A Rennes, comme dans de nombreuses grandes villes en France, un collectif de parents d’élèves met à l’abri ces familles dans des écoles de la ville.

    https://justpaste.it/i7lb5

    #sans-abrisme #enfants #droit_au_logement #luttes