• L’écrivain Serge Livrozet, anarchiste et militant anti-carcéral, est mort à 83 ans
    https://www.francetvinfo.fr/culture/livres/l-ecrivain-serge-livrozet-anarchiste-et-militant-anti-carceral-est-mort

    Il était une figure des milieux anarchistes et anti-carcéraux, du Comité d’action des prisonniers de Michel Foucault à Mai-68 et il avait participé aux débuts du quotidien Libération. Serge Livrozet est mort dans la région de Nice à 83 ans, ont annoncé mercredi ses proches à l’AFP. L’intellectuel s’est éteint "des suites d’une longue maladie", ont-ils précisé, rappelant qu’il fut "l’un des meneurs des révoltes qui secouèrent les prisons françaises dans les années 1970"_.

    Plombier, perceur de coffres-forts, puis écrivain

    Né le 21 octobre 1939 à Toulon, issu d’un milieu modeste, Serge Livrozet racontait avoir commencé à travailler comme plombier à 13 ans, avant de percer des coffres-forts : "Le seul moyen de sortir de ma condition sociale, c’était (de) prendre de l’argent là où je considérais qu’il y en avait trop", déclarait-il dans un documentaire qui lui a été consacré en 2017, La Mort se mérite de Nicolas Drolc.

    Parmi ses combats, il a participé à Mai-1968 et cofondé avec le philosophe Michel Foucault le Comité d’action des prisonniers, militant pour l’abolition des prisons. Il a fait partie des tout premiers fondateurs du journal Libération, qu’il a quitté très rapidement. Serge Livrozet est l’auteur d’une quinzaine de romans et d’essais, dont De la prison à la révolte et Lettre d’amour à l’enfant que je n’aurai pas (réédité en 2022 par L’Esprit frappeur). Par ailleurs, il est apparu au cinéma chez Laurent Cantet (L’emploi du temps en 2001).

    Emprisonné dans une affaire de faux-monnayage, puis acquitté

    Dans les années 1980, Livrozet avait défrayé la chronique judiciaire, étant soupçonné d’avoir géré une imprimerie parisienne de faux billets, dans ce qui paraissait alors comme la plus grosse affaire de faux-monnayage de l’Histoire. Il avait été incarcéré préventivement dix mois dans cette affaire, le temps d’écrire L’empreinte, dénonçant l’acharnement à son encontre, et a finalement été acquitté.

    "Chaque fois que je me suis trouvé confronté à un pouvoir quelconque, carcéral, judiciaire, économique, hospitalier ou encore religieux, je me suis retrouvé confronté à des gens qui voulaient s’emparer de mon esprit", confiait-il dans La Mort se mérite. "La société a besoin d’avoir la mainmise sur les cerveaux... Un type comme moi, je suis gênant parce que je ne rentre dans aucun moule prédéfini."

    LA MORT SE MÉRITE, Nicolas Drolc - 2017 - 90 minutes
    https://vimeo.com/199226893


    L’écrivain français Serge Livrozet le 13 novembre 1989, lors de sa comparution devant la cour d’assises de Paris pour contrefaçon de billets, une affaire dans laquelle il fut acquitté. (JEAN-LOUP GAUTREAU / AFP)

    #Serge_Livrozet #film #prison #luttes_anticarcérales

    • Mort de Serge Livrozet : société, tu l’auras pas
      https://www.liberation.fr/societe/police-justice/serge-livrozet-societe-tu-ne-las-pas-eu-20221202_D4DXLGGCDZE7XNUQKMZVKI7CL4/?redirected=1

      Taulard, écrivain, militant, figure de la contestation des prisonniers dans les années 70, éphémère compagnon de route de « Libé », acteur chez Laurent Cantet… Serge Livrozet s’est refusé toute sa vie à la société, luttant contre l’injustice et le déterminisme social. Il est mort à 83 ans.

      Serge Livrozet est enfin mort. Taulard, écrivain, militant, figure de la contestation des prisonniers dans les années 70, dont la voix et la pensée se font entendre par-delà les murs des maisons d’arrêt, étendard des luttes contre l’administration pénitentiaire derrière « les barreaux du silence », l’homme représentait aussi la marge, l’exceptionnelle marge libertaire de celui qui se refuse à la société tout en refusant de la quitter pour mieux la combattre. Né en 1939 à Toulon (Var), issu d’un milieu modeste, marqué dans son enfance par la guerre, fréquentant des voyous quand sa mère, prostituée, travaillait la nuit, apprenti plombier à 13 ans, il est incarcéré dans les années 60 pour des séries de cambriolages. « Pour moi, le seul moyen de sortir de ma condition sociale, c’était d’ouvrir des coffres-forts et de prendre de l’argent là où je considérais qu’il y en avait trop », expliquait-il à la télévision dans les années 70. Vingt ans plus tard, devant Mireille Dumas, il précisait : « Pourquoi la société ne m’a pas donné, à cet âge-là, les mêmes chances qu’à tout le monde ? Je n’aurais jamais fait délinquant. C’est pour cela que je lui en ai voulu à la société, et que je lui en voudrai toujours, non pas pour moi car je m’en suis tiré, mais pour les autres. » Une guerre contre la structure et ses règles, contre l’injustice et le déterminisme social, au nom de tous mais avec des effets limités, qu’il aura longtemps menée. « Si je ne m’étais pas révolté, je n’aurais rien fait de ma vie. »

      « Faire savoir ce qu’est la prison »

      L’organisation de sa révolte commence derrière les barreaux, où les conditions de détention sont insupportables, et où Livrozet se forme intellectuellement, notamment à la prison de Lille-Loos, où il lit Marx et passera ensuite le bac et un diplôme de comptabilité, puis à la prison de Melun (Seine-et-Marne), où il fait valoir des droits pour les prisonniers, comme les congés payés. En 1971, Livrozet participe au Groupe d’information sur les prisons, lancé par Michel Foucault – avec qui Livrozet correspond –, Pierre Vidal-Naquet et Jean-Marie Domenach. Le GIP, en donnant la parole aux prisonniers, notamment via des formulaires passés aux familles, et aux acteurs du secteur pénitentiaire, veut faire connaître la réalité de l’univers carcéral, « l’une des régions cachées de notre système social. […] Nous nous proposons de faire savoir ce qu’est la prison : qui y va, pourquoi et comment on y va, ce qui s’y passe, […] comment on en sort et ce que c’est, dans notre société, d’en être sortis », écrivait Foucault dans un manifeste auquel souscrivent magistrats, avocats, médecins ou journalistes. En naissent des doléances, prison par prison, des documents sur les conditions intolérables que subissent les prisonniers.

      « La chose qui m’a le plus écœurée et le plus fait de peine, c’est d’avoir vu les gens attachés pendant une semaine et plus. Je puis affirmer sous la foi du serment qu’on ne les détachait pas pour manger », témoigne par exemple la psychiatre de la maison d’arrêt de Toul (Meurthe-et-Moselle) en septembre 1971. Ce même mois, aux Etats-Unis, les révoltes de la prison d’Attica font 39 morts. En France, Claude Buffet et Roger Bontems, après des violences exercées sur des détenus, prennent trois otages à la centrale de Clairvaux (Aube) avant d’en tuer deux. Les prisons sont des poudrières aveugles, qui exploseront quelques mois plus tard.

      Livrozet, libéré en 1972, adoubé par Foucault avec qui il noue une solide amitié, prend ensuite la relève du GIP, que l’auteur de Surveiller et Punir dissout la même année, en créant le Comité d’action des prisonniers, mouvement constitué de détenus qui demandent alors l’abolition de la prison – « la prison ne réhabilite pas le “taulard” mais l’entraîne dans un engrenage sans fin » – et avancent des motivations politiques qui se retrouvent ensuite dans le premier ouvrage de Livrozet, De la prison à la révolte. Sorti en 1973, le livre fait naître un auteur original, taulard au réalisme documenté autant qu’intellectuel de la condition de prisonnier, penseur d’une « philosophie du peuple », comme l’écrit Foucault dans sa préface.

      « On le croisait, il n’avait aucune place précise »

      A l’automne 1972, rue de Bretagne, à Paris, dans la salle enfumée au fond du couloir de l’Agence de presse Libération, Livrozet participe à certaines réunions préparatoires à la naissance du quotidien que vous lisez en ce moment même. « C’était un compagnon, dans le premier cercle du journal, se souvient un ancien directeur de la rédaction. On le croisait, il n’avait aucune place précise. Je ne crois pas qu’il ait jamais fait partie de l’équipe au sens strict. C’était une grande gueule, un très bon orateur, qui défendait beaucoup de choses. » Le journal relaie les luttes sociales ainsi que la situation catastrophique des prisons, et Livrozet, en militant, « appuyait ce projet qui pouvait être en mesure de défendre ses propres combats ». Des divergences de vues et une fibre anarchiste résolument contestataire le tiennent néanmoins à l’écart du noyau de l’équipe.

      En revanche, sa femme Annie, claviste, « une fille extrêmement amusante, blonde péroxydée, qui vibrait de passion pour lui et chantait Dans la vie faut pas s’en faire », comme la décrit une ancienne journaliste, travaille à Libé et participe notamment à la rubrique Taulards. C’est l’époque où les petites mains du journal achètent des carnets de timbres pour que les prisonniers puissent correspondre. « On cantinait, on était à fond là-dedans », sourit une autre, en évoquant le Comité d’action des prisonniers. Livrozet, ombre qui passe parfois discuter des prisons dans la rédaction, est, lui, décrit tantôt comme « un gars nonchalant, qui cultivait le look négligé – à cette époque, la matérialité n’était pas essentielle », tantôt comme « assez beau mec, grand, sec, plutôt élégant, parlant beaucoup, dragueur, charmeur, baratineur, hâbleur… mais un véritable bandit. Du grand banditisme, pas de la délinquance. Qui estimait toutefois qu’il y avait des choses anormales qui se passaient dans les prisons ».

      Neuf ans au total derrière les barreaux, un cigarillo entre les lèvres et voilà Livrozet devenu homme de lettres dans la mitterrandie des années 80. Il fonde sa maison d’édition, les Lettres libres, délivre des essais, des fictions… Et patatras, il est arrêté, « ainsi que trois autres personnes, le 29 août 1986 après la découverte, dans l’imprimerie parisienne de sa maison d’édition, de 70 millions de fausses coupures de 100 francs », nous apprend sèchement le Monde. Après une longue bataille judiciaire et quelques mois de détention, Livrozet est relâché, son associé ayant reconnu avoir fabriqué les faux billets à son insu.

      « Mieux vaut fumer, boire et baiser, tu meurs plus tard »

      Libre, Livrozet retourne alors dans le Sud, à Nice, ainsi qu’à l’écriture, une quinzaine d’ouvrages : plaidoyer contre la peine de mort, thriller policier en forme de variation sur l’affaire du sang contaminé, participation à la collection du « Poulpe » de Jean-Bernard Pouy… En promo, il n’oublie jamais un petit coup de pique à cette société honnie. « Je ne pense pas que l’homme naisse bon ou mauvais, criminel-né ou pas. Ce sont des recherches d’explications qui culpabilisent plus l’individu qu’elles ne cernent les causes sociales, économiques voire psychologiques de la délinquance, explique-t-il à France 3 en 1992 alors que la France découvrait les émeutes à Sartrouville ou Vaulx-en-Velin. Quand on voit les banlieues qui explosent, on cherche toujours à dire : oui, mais c’est des voyous. Ce ne sont pas des voyous-nés, ils sont nés là et ça les rend voyous. Pourquoi la société fait naître et vivre des gens dans des endroits pareils ? » « Cette société pourrie crée les conditions de la misère. Il ne faut pas pleurer, il faut s’indigner », complète-t-il sur Radio libertaire, où il a aussi animé l’émission Humeur noire.

      Au tournant des années 2000, Livrozet abandonne la plume et s’essaie au cinéma, cette usine à reconversion. Derrière la caméra comme conseiller technique dans le téléfilm Femme de voyou (1991) de Georges Birtschansky. Devant la caméra pour Laurent Cantet, qui le remarque lors d’une de ses interventions télé, et lui offre dans l’Emploi du temps (2001) le rôle d’un malfaiteur (lire ci-dessous). Il remet le couvert quinze ans plus tard aux côtés de Gilbert Melki dans Vendeur. Il participe aussi au documentaire de Nicolas Drolc, Sur les toits (2014), où au côté d’Henri Leclerc et d’anciens détenus, il ausculte la trentaine de mutineries dans les prisons françaises durant les années 1971-1972. Avant que le cinéaste ne le suive pour un formidable portrait en grand : La mort se mérite (2017). Dans ce film en noir et blanc, Serge Livrozet, vieilli mais toujours souriant, sorti d’une opération lourde, livre ses considérations libertaires sur la vie, la prison, la mort. Et la société. Avec une pointe d’amertume : « On pensait que la révolte allait arriver, elle n’est pas arrivée. Et elle n’est pas près d’arriver. » Ou d’humour : « Regardez le Christ, il fumait pas, il buvait pas, il baisait pas, il est mort à 33 ans, en étant fils de Dieu. Mieux vaut fumer, boire et baiser, tu meurs plus tard. »

      Il ressort aussi de ce parcours fracassé que cette vie, inégalitaire, injuste, Livrozet ne l’aime pas. « La vie est absurde, c’est éphémère, c’est rien du tout, explique-t-il, cigare en main. C’est très précaire, moi je n’en voulais pas de ça. C’est pourquoi j’ai écrit des livres qui incitaient à ne pas donner naissance à d’autres personnes en mesure de souffrir comme je souffre moi-même. » Mardi, Serge Livrozet a enfin quitté ce monde « où [il] n’aurait pas voulu naître » et qui l’aura détenu 83 ans.

      Laurent Cantet, cinéaste de « l’Emploi du temps » : « Un homme tellement singulier »

      « Ce qui le caractérisait, c’est le romanesque, qu’il incarnait de plain-pied. Sa vie a été romanesque, et il adorait la raconter, sans en tirer gloire, mais avec un plaisir de conteur gourmand. C’était un grand séducteur, et son œil souriait chaque fois qu’il sentait qu’une phrase faisait mouche. « Le personnage que j’ai imaginé s’est largement inspiré de lui. J’étais en train d’écrire quand je l’ai vu pour la première fois dans un talk-show. L’impression tout de suite d’être face à un homme tellement singulier que l’envie de lui proposer le rôle s’est imposée instantanément. Dès le lendemain, je l’ai contacté, et sans aucune hésitation, il a accepté la proposition. Il n’avait jamais joué dans un film mais je lui proposais une expérience de plus dans sa vie qui en comptait déjà tellement, et ça l’amusait je crois. « J’ai un souvenir très précis des journées de répétition où progressivement, il a endossé le personnage, ou plutôt donné corps au personnage, prêté sa voix au timbre chaleureux, à la rythmique très particulière, qui la rend reconnaissable entre toutes. Il corrigeait des dialogues, ajoutant un mot d’argot, qui était sa langue, et donc qui sonnait tout de suite très juste. Il rectifiait un rouage d’une arnaque qu’il ne trouvait pas à la hauteur. Je me félicite d’avoir compris tout de suite qu’il fallait le prendre d’un bloc, adapter le personnage à ce qu’il proposait et pas l’inverse. En assumer l’étrangeté aussi, qui faisait tout son charme. « Je crois qu’il aimait beaucoup le film, qu’il a présenté à de multiples reprises lors de la sortie, avec un plaisir et une chaleur qui me touchaient beaucoup. » Recueilli par Didier Péron

      #voyou #philosophe #comité_d'action_des_prisonniers #CAP

    • Un journal militant anti-carcéral : le comité d’Action des Prisonniers (CAP) de 1972 à 1980

      https://paris-luttes.info/un-journal-militant-anti-carceral-925

      Créé par d’anciens détenus, dont Serge Livrozet, Claude Vaudez, Michel Boraley, le C.A.P (Comité d’Action des Prisonniers), est une association lancée fin novembre 1972 qui publie un journal mensuel avec textes d’analyse, informations sur les prisons et lettres de prisonniers. Il y aura 67 numéros jusqu’en 1980.

      Sur les toits., film complet, précédemment référencé par @unagi et @rezo https://www.youtube.com/watch?v=rsHXdpCKBEM


      et dont @vanderling avait signalé la très bonne bande son https://seenthis.net/messages/827114

      #journal_des_prisonniers #prisonniers #révolte

    • En guise d’hommage, lundimatin republie cet article de Corinne Morel Darleux.
      https://lundi.am/De-luttes-de-taule-et-de-mots-Corinne-Morel-Darleux

      Sur le travail de Nicolas Drolc et sa rencontre avec Livrozet
      https://seenthis.net/messages/827114#message844813
      et la bande originale de son doc « Sur les toits » par King Automatic & Mr Verdun sur le label nantais Kizmiaz records
      https://kizmiazrecords.bandcamp.com/album/kz026-sur-les-toits

  • Le nouveau Goulag c’est Macron !
    https://grenoble.indymedia.org/2019-01-16-Le-nouveau-Goulag-c-est-Macron

    LE NOUVEAU GOULAG, C’EST MACRON ! A BAS LE MONDE SÉCURITAIRE ET CONCENTRATIONNAIRE ! La répression qui s’abat sur les Gilets Jaunes, c’est du jamais vu contre un mouvement social. Depuis le début du mouvement fin novembre 2018, plus de 5600 personnes ont été placées en garde à vue, plus de 1000 condamnations ont été prononcées par la justice. On dénombre plus de 1000 blessé-e-s, des dizaines de mutilations, deux comas, un décès et plus de 200 personnes emprisonnées pour faits de violence [1]. Avec un (...)

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    https://oip.org
    https://grenoble.indymedia.org/IMG/odt/LE_GOULAG_C_EST_MACRONV2-1.odt

  • Faire couler vos navires dans un océan de rage
    https://grenoble.indymedia.org/2018-07-04-Faire-couler-vos-navires-dans-un

    En Théorie le soulèvement n’aura pas lieu. Le savoir c’est bien, les armes c’est mieux. Ce texte sera écrit au je puisque je ne parlerais pour personne d’autre que moi. Ce texte porte une critique des politiques d’identités, des postures, des opinions et de l’intégration. Ce texte tente de proposer une autre position dans les débats stériles entre deux « partis » qui ont achever de me filer la gerbe. pour me situer de façon flou je suis queer et métissée. J’emmerde l’intégration. (...)

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    https://infokiosques.net/lire.php?id_article=1139
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    https://breakdown.noblogs.org/post/2017/05/03/contre-le-genre-contre-la-societe
    https://infokiosques.net/spip.php?article1067

  • Paris : le retour du procès de la lutte contre la machine à expulser
    https://grenoble.indymedia.org/2018-06-17-Paris-le-retour-du-proces-de-la

    Le 31 janvier dernier, les 7 compagnon.ne.s et camarades renvoyés en procès plus de 8 ans après les faits pour des « dégradations contre Air France, la SNCF et Bouygues » et des refus ADN et de signalétique, ont obtenu un renvoi du procès au 22 juin prochain, 13h30 devant la 16e chambre-2 du tribunal de Paris (M° Porte de Clichy). L’ironie de cette date, est que ce procès de la lutte contre la machine à expulser se tiendra 10 ans jour pour jour après la révolte au cours de laquelle des sans-papiers (...)

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  • Contre l’isolement carcéral ! En solidarité avec Fabrice Boromée
    https://grenoble.indymedia.org/2018-06-06-Contre-l-isolement-carceral-en

    Depuis 2012, Fabrice Boromée subit l’enfermement dans les quartiers d’isolement des prisons en métropole. Depuis six ans, ses conditions de détention doivent être qualifiées de torture. Ce traîtement inhumain a élé mis en place par l’Administration Pénientaire après que Fabrice ait refusé de se soumettre à l’arbitraire carcéral qui lui inlerdisait d’assister à l’enterrement de son père en Guadeloupe. Depuis, Fabrice ne demande qu’une chose : ête transféré en Guadeloupe auprès de ses proches. Face au silence de (...)

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  • Des citoyen·ne·s solidaires en prison et une milice d’extrême droite qui agit en toute liberté (communiqué d’Attac France)
    https://grenoble.indymedia.org/2018-04-27-Des-citoyen-ne-s-solidaires-en

    Communiqué 26 avril 2018 Le gouvernement franchit un pas supplémentaire dans sa politique migratoire indigne. Après avoir regardé passivement une bande bien organisée d’extrême droite bloquer illégalement une frontière internationale dimanche dernier au Col de l’Echelle, la police du ministre de l’intérieur Collomb a prétendu empêcher le passage au même endroit de migrant·e·s accompagné·e·s de citoyen·ne·s solidaires en provenance d’Italie. Leur but était de protéger les migrant·e·s d’exactions de cette bande (...)

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  • Et voir grandir la flamme dans vos yeux
    https://grenoble.indymedia.org/2018-04-07-Et-voir-grandir-la-flamme-dans-vos

    En septembre 2017, tandis que nous suivions avec attention le déroulement du procès du beau barbecue du quai de Valmy, nos regards et nos cœurs se tournèrent vers Limoges et Grenoble, alors que la solidarité s’inscrivait dans le bitume fondu des casernes de ces villes. Ces feux de joie étaient un magnifique pied de nez à ce qui se jouait dans ce tribunal. Vous jugez 8 individus pour avoir attaqué et incendié une 206 sérigraphiée de la police nationale ? On va vous en cramer des dizaines, et dans vos (...)

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    #Répression_/_Contrôle_social #Révoltes_/_Luttes_sociales #Actions_directes
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/haute-vienne/limoges/voitures-gendarmes-incendiees-limoges-affaire-sensible-
    https://nantes.indymedia.org/articles/39098

  • Lettre de Laura depuis le centre pénitentiaire de Nancy
    https://grenoble.indymedia.org/2018-03-04-Lettre-de-Laura-depuis-le-centre

    (01/03/2018) J’esquive un peu l’hypnose télévisuelle pour vous écrire depuis la MAF de Nancy. Comme disait Hafed démystifier la prison c’est déjouer la « meilleure des polices », la peur de la répression. Je sais que le compagnon est là aussi, côté "hommes", dans le bâtiment arrivants. Après le repas je guette parfois, fenêtre entr’ouverte, histoire de déceler sa voix au milieu des cris du soir. Ici, vue imprenable sur les HLM, le mirador, les murs, les grilles, le terrain de basket, ses grilles surmontées (...)

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  • [Besançon] Une lame sous la veste et la rage au ventre...
    https://grenoble.indymedia.org/2018-02-22-Besancon-Une-lame-sous-la-veste-et

    « J’me baladais dans les p’tites rues, à la recherche de gros vendus qui chaque jour se font d’la thune sur l’dos des détenu.e.s... » Ce petit air de chanson populaire, je l’ai fredonné en rentrant de balade, content.e du sabotage accompli de quelques rouages de l’enfermement. Une multitude d’entreprises financent, conçoivent et construisent les structures de la répression, qu’il s’agissent de maisons d’arrêt ou de centres de rétention, ou bien des nouveaux locaux du Ministère de l’Intérieur. Au petit (...)

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  • Un nouvel an contre les prisons !
    https://grenoble.indymedia.org/2018-01-02-Un-nouvel-an-contre-les-prisons

    À celles et ceux qui peuplent toutes les bastilles de ce foutu pays, Hier soir, alors que le premier de la classe enfumait en flagrant déni la masse hypnotisée par la télé, à grandes lâchées de « collectif » et de « fraternité ». Nous, mutiné·e·s de cette société euthanasiée, avons lancé au ciel de nouveaux feux d’artifice en direction des condamnés de la Maison d’Arrêt de Limoges, des enfermé·e·s et toutes les personnes dont la mise à l’ombre enrichit les exploiteurs et donne bonne conscience à la majorité. On (...)

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    https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_d%27h%C3%A9bergement_et_de_r%C3%A9insertion_sociale

  • Incendie solidaire
    https://grenoble.indymedia.org/2017-09-10-Incendie-solidaire

    Cette nuit on a bouté le feu à un utilitaire d’Orange sur le parking de la Poste de la rue Sadi Carnot à Bagnolet (93). Caisses, câbles et fibre optique brûlent tellement bien... et c’est pas si difficile ! Un clin d’oeil aux incendiairEs d’antennes relai, à tou.te.s celleux qui se mettent en jeu. Crève la résignation, crève la politique ! Une pensée solidaire pour Kara et Krème - et pour les anarchistes italiens sous le coup des affaires répressives de Florence et de Scripta manent. Feu et flammes (...)

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  • Solidarité avec Barry !
    https://grenoble.indymedia.org/2017-07-11-Solidarite-avec-Barry

    SOLIDAIRES ET EN COLÈRE ! SOLIDARITÉ AVEC BARRY ! Mamadou Barry, résidant depuis plusieurs années à Grenoble, s’est vu rejeter ses demandes de titre de séjour et s’est retrouvé, comme beaucoup, « sans-papier ». Le 31 mai dernier, dans le cadre d’une lutte pour le logement avec des demandeurs d’asile, il a été arrêté et envoyé au Centre de Rétention Administrative de Lyon Saint-Exupéry. Par deux fois il a été conduit à l’aéroport et par deux fois il a refusé d’embarquer. Il passe maintenant en procès en (...)

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    http://www.educationsansfrontieres.org/spip.php?article55034

  • Romain Leroy cinq ans de plus de prison le tribunal de grenoble confirme la peine du TGI de valence
    https://grenoble.indymedia.org/2017-07-12-Romain-Leroy-cinq-ans-de-plus-de

    Le centre pénitentiaire de valence a eu sa critique avant son ouverture Le 1 juillet à 14h le tribunal de Grenoble a rendu sa sentence pour l‘émeute du 27 novembre 2016 au quartier maison centrale (centre pénitentiaire valence, Romain leroy a été en appel a eu une confirmation de sa condamnation du tribunal de valence soit les cinq ans d’emprisonnement.. Le détail du jugement était peu audible. Comme les tribunaux je ne les supporte pas plus que les églises.. ça ma rendu malade de rage, lorsque (...)

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