• Rassemblement devant le siège social de Adoma
    https://vimeo.com/937878275


    https://i.vimeocdn.com/video/1838625422-35e4381199ad1dfdf036978f820b1c7e8faa5f328066efd9dc8e5e87ab111

    Le vendredi 19 avril 2024, un rassemblement de 500 personnes s’est tenu à côté du siège social de la société #ADOMA, intégré au groupe CDC Habitat, et nouvel avatar de l’iconique gestionnaire de #Foyers de Travailleurs Immigrés, la #Sonacotra.

    Soutenu par le Copaf, le DAL et la Coordination des Sans Papiers du 74, une coordination de délégués des foyers ADOMA avait appelé à ce rassemblement pour accompagner une délégation composée de 6 personnes, chargée de discuter 5 points qui provoquent la colère des résidents :

    1) l’absence de respect des délégués élus et de la parole des #comités_de_résidents qui doivent être concertés sur chaque problème de la vie du foyer ou de la résidence ;

    2) la poursuite d’une campagne d’#expulsions massives et qui cible tout résident qui héberge un membre de sa famille ou un proche dans sa chambre. Sont particulièrement visés les vieux #retraités, contraints de vivre sur un double espace, en France et au pays pour pouvoir maintenir leurs droits et leurs revenus ;

    3) respect de la vie privée et notamment du droit de changer sa serrure et de dupliquer sa clef, respect de la vie collective avec la signature de conventions partout permettant aux comités de résidents de gérer la #vie_collective du foyer en leur donnant l’accès aux salles polyvalentes ;

    4) la non-intégration des préoccupations des résidents concernés et de leurs élus dans les processus de reconstruction et de transformation des anciens foyers en « #résidence_ sociales » ;

    5) l’absence de transparence sur la #facturation de l’eau, arrêt de la facturation abusive d’eau chaude à un tarif plus élevé que le cout de revient de de l’eau froide, tarif spécifié dans les textes législatifs.

    Boubou Soumaré au nom de la Coordination donne ici le compte rendu des discussions et appelle à la poursuite de la mobilisation. Si la nécessité de discuter systématiquement avec les comités de résidents semble prise en compte, il n’y a eu aucune avancée sur les autres questions.

    #migrants #travailleurs_immigrés #luttes_collectives

  • Voici comment nous avons battu Amazon ! | Angelika Maldonado et Eric Blanc
    https://www.contretemps.eu/syndicat-victoire-amazon-staten-island-exploitation

    Après des décennies de déclin syndical, les travailleurs d’Amazon à Staten Island ont remporté la plus importante victoire syndicale aux États-Unis depuis les années 1930. La campagne de syndicalisation victorieuse à l’entrepôt JFK8 ait été initiée par l’Amazon Labor Union (ALU), une initiative novatrice, indépendante et dirigée par les travailleurs et travailleuses. Pour raconter cette histoire peu de personnes sont mieux placées qu’Angelika Maldonado, la présidente du comité des travailleurs de l’ALU, âgée de 27 ans. Source : Contretemps

  • Gaullisme architectural : Bruit, pollution, abandon… à l’entrée de Paris, la lente agonie de l’échangeur de Bagnolet

    La porte de Bagnolet est le pur produit d’une époque où l’Etat n’hésitait pas à modifier violemment le paysage. Au milieu des années 1960, il décide de construire l’autoroute A3, et de la relier au périphérique, quitte à couper en deux la ville de Bagnolet. Pour assurer la jonction, l’architecte Serge Lana, au retour d’un voyage d’études à Dallas, aux Etats-Unis, imagine ce nouveau quartier et dessine, avec les équipes de l’Etat, l’échangeur : « Un estuaire, avec une arrivée, un départ, et, au milieu, une île. »

    La scénographie est grandiose. Les tours Mercuriales et Gallieni 2 constituent les premières briques de la future « Défense » de l’Est parisien imaginée par la maire communiste de cette petite ville ouvrière. Elles doivent pouvoir être vues en roulant à 100 kilomètres par heure.Mais les financements manquent et, au début des années 1970, le projet s’arrête net, alors même que la RATP vient d’inaugurer la station Gallieni. La suite est une succession de projets inaboutis. Sur l’« île » centrale, le palais des sports de 10 000 places qui devait donner son âme au lieu tombe à l’eau. Même sort pour la patinoire, le vélodrome, la salle de rock, ou encore l’Aquaboulevard un temps envisagés. Pendant vingt ans, la dalle reste vide. A la fin des années 1980, Serge Lana arrive à faire accepter l’idée d’un centre commercial. Cela donnera au moins une raison d’utiliser le parking.
    Aujourd’hui, que faire de tout cela ? En 2019, les élus locaux ont commencé à cogiter sur la meilleure façon de réaménager le centre de la pieuvre après la faillite d’Eurolines. « Mais, très vite, on a compris que les infrastructures routières étouffaient tout, bloquaient tout, et qu’il fallait les repenser aussi », raconte l’architecte Clarel Zéphir. Pour chaque bretelle, chaque tentacule du monstre, les urbanistes s’interrogent alors : peut-on le supprimer ? « Puis, en 2021, on s’est dit : “Une restructuration a minima ne sera pas à la hauteur de l’enjeu.” Il faut revoir tout le quartier, en incluant les Mercuriales et Python-Duvernois », et même le quartier voisin de La Noue.

    [...]

    Les tours Mercuriales à la recherche d’un repreneur. « Le potentiel est là, mais il faut trouver un acquéreur qui croie vraiment au renouveau de l’Est parisien. »

    https://justpaste.it/5fryg

    comme l’échangeur de la Porte de Montreuil, ces endroits sont aussi un lieu de campement pour divers pauvres

    #Paris #Bagnolet #Est_parisien #automobile #urbanisme #le_fordisme_dans_la_joie #immobilier #rente

    • Depuis que j’ai habité à Saint-Ouen Garibaldi, je pense que dynamiter quelques piles du périph aérien et des autoroutes, pourrait permettre d’obtenir des enfouissements rapides

      https://twitter.com/PetitPalet/status/1488480188900024324
      𝖆𝖈𝖍𝖙 𝖚𝖍𝖗, @PetitPalet

      30 activistes de @Verdragon_, @FrontDeMeres et @alternatiba75 sont mobilisé•e•s aux abords de l’échangeur de l’A3 à Bagnolet, le plus pollué d’île-de-France. Il•elle•s déploient une banderole qui dit “Des mesures maintenant pas dans 20 ans”

      Les habitant•e•s des quartiers populaires sont trois fois plus impactés par la pollution de l’air que les habitants des quartiers aisés. 300000 voitures passent chaque jour sous les fenêtres des bagnoletais, la mairie doit agir maintenant pour la santé de ses habitant•e•s !

      Les Mairies de Bagnolet, Paris et la préfecture doivent se réunir prochainement pour signer un Plan Partenarial d’Aménagement.

      Ce plan permettra de mettre en place des financements pour rénover l’échangeur et réhabiliter le quartier à horizon 2035 en enfouissant l’échangeur.

      Couteux, lointain, à fort impact écologique, la promesse d’un enfouissement n’est pas suffisante !

      Nous demandons des mesures immédiates de réduction du trafic, végétalisation autour de l’échangeur et sécurisation des routes pour la santé et la sécurité des enfant de Bagnolet !

      Nous, militants et militantes à Verdragon, n’accepterons pas de la mairie un projet de renovation au rabais présentant l’enfouissement comme seule solution et oubliant toutes les mesures applicables immédiatement pour préserver le quartier et ses habitant•e•s.

      La mobilisation atour de du réaménagement de l’échangeur de Bagnolet ne fait que commencer.

      Rejoignez nous à Verdragon pour construire cette lutte ensemble et préserver notre ville

      https://twitter.com/Verdragon_/status/1488425421964201985

      Verdragon, Maison de l’Ecologie Populaire, @Verdragon_

      #écologie_populaire #luttes_collectives

  • Procès en appel d’élus CGT Monoprix : « Nous passons au tribunal comme des criminels » – Libération
    https://www.liberation.fr/economie/social/proces-en-appel-delus-cgt-monoprix-fait-tout-pour-nous-faire-taire-202109

    Après un jugement en appel victorieux il y a quelques mois dans une première affaire, des salariés de l’enseigne passaient jeudi pour une autre action. Avec en filigrane la question des limites ou non du droit de manifester au sein de son entreprise.

    C’est la rentrée aussi pour les « samedis de la révolte » devant les Monoprix de Paris. Après une pause de quelques semaines en août, les élus CGT ont tracté de nouveau ce samedi matin devant les magasins de Denfert-Rochereau et de Soldat Laboureur (XIVe arrondissement). Avec, outre les revendications sur les conditions salariales, un mot d’ordre persistant : « Où sont passées les caissières et caissiers dans les Monoprix ? »

    Ces actions récurrentes, qui durent depuis plus d’un an, ont fini par agacer sérieusement la direction de Monoprix. A tel point qu’une banale action devant le magasin de Convention un matin de septembre 2020 a eu pour conséquence de les voir être assignés en justice par la direction. Libération racontait alors les raisons de cette mobilisation. Et si les conditions de travail en étaient le principal carburant, la proratisation de la prime Covid en fonction du temps de présence en était l’étincelle. « Beaucoup de nous prennent des bus de nuit, sont des travailleurs très précaires. Cette prime était une motivation », dénonce Alain Tsamas, animateur du collectif CGT.

    Se faufiler dans les rayons

    Contactée vendredi par Libération, la direction de Monoprix n’a pas été en mesure de nous donner dans les délais de publication des réponses sur le nombre de salariés travaillant actuellement au sein de son entreprise ni sur ses effectifs avant la crise Covid. Sur la question de la prime cette même direction expliquait à notre journal en novembre avoir décidé cette proratisation « par souci d’égalité et d’équité » afin de « valoriser financièrement les salariés qui ont travaillé pendant toute la durée du premier confinement ». Le collectif de salariés assure toujours de son côté que seuls 25 % des employés concernés ont reçu la somme maximale de 1 000 euros. En décembre la justice a donné raison à Monoprix. Mais la cour d’appel de Paris a infirmé ce jugement en mai et condamné l’enseigne à verser 150 euros à chacun des salariés ayant fait appel. Une première victoire pour les élus CGT, que Monoprix veut faire casser par la Cour de cassation.

    Ce jeudi, c’était le temps d’un deuxième combat judiciaire. En cas de victoire il permettrait aux militants et travailleurs de Monoprix – et au-delà – de se mobiliser avec fracas y compris à l’intérieur des magasins. Lors d’une autre action dans le XVIIe arrondissement de Paris, à La Fourche à l’automne 2020 le collectif de salarié avait en effet décidé de changer de méthode. Finies les annonces sur les réseaux sociaux qui permettent aux directeurs de magasin d’anticiper leur venue, ils se faufilent ce jour-là dans les rayons puis, une fois à l’intérieur ils sortent les chasubles rouges, le mégaphone et déclament leurs revendications entre le rayon pâtes et les tapenades chicos.

    La direction décide une nouvelle fois d’attaquer les élus responsables en justice. Et l’emporte de nouveau en première instance. Sur la place du Châtelet jeudi matin, à quelques encablures de la flambant neuve Samaritaine, les personnes incriminées sont là, drapeaux au vent en attente du jugement en appel de l’affaire la Fourche. Derrière eux, les beffrois de Notre-Dame-de-Paris et le Palais de justice. Quelques cheminots sont venus en renfort, un élu SUD PTT des Hauts-de-Seine, des gars de TUI France, une délégation des femmes de chambre victorieuses de l’Ibis Batignolles. Les interventions se succèdent. Tour à tour sont évoquées au micro les actions en justice, les conditions de travail dans l’enseigne, les salaires trop faibles, le refus du pass sanitaire. La convergence des luttes est dans toutes les bouches, notamment dans celles des militants du NPA et des élus La France insoumise présents, comme la députée Danièle Obono et la conseillère régionale d’Ile-de-France Julie Garnier.

    Un élu CGT raconte, lui, cette salariée qui travaille dans un magasin du nord de Paris et habite en Essonne. Cet été elle a quitté son travail à 21h30 et n’a pu rentrer qu’à minuit chez elle à cause des travaux sur sa ligne de RER, avant de retourner travailler… dès l’aube. « Ils nous disent qu’il n’y a pas suffisamment d’argent pour augmenter les salaires ou payer l’intégralité de notre titre transport mais ils font de la pub partout dans le métro ou dans les rues de Paris, assène Alain Tsamas. Aucun d’entre nous ne peut habiter à côté de son magasin, où les prix des loyers sont trop élevés. » « Ce qu’on touche, ce n’est pas un salaire mais c’est une misère. Et pendant ce temps-là, les patrons se remplissent les fouilles », explique au micro Salimata Happart, élue CGT qui travaille au magasin de Vaugirard. Qui ajoute : « Tous les jours, on se bat pour ça et Monoprix fait tout pour nous faire taire. Donc au lieu d’être avec nos enfants le jour de leur rentrée scolaire, nous passons au tribunal comme des criminels. » « Vous êtes la preuve vivante que même s’ils nous tapent dessus, même s’ils nous assignent en justice, on tient bon, enchaîne Rachel Keke, de l’Ibis Batignolles. Ce n’est pas parce que nous sommes des Noirs et que nous faisons ce genre de boulot qu’il faut nous écraser. »

    Deux heures après le début du rassemblement, les « criminels » quittent le raout et se dirigent vers le Palais de justice. Les mines sont concentrées dans les longs couloirs du tribunal. La magistrate en charge de cette affaire demande d’emblée si l’affaire est identique à la précédente. Façon de sous-entendre qu’il se devrait être possible de ne pas perdre trop de temps ce jeudi après-midi en s’inspirant de la décision rendue au printemps. Les avocats de Monoprix comme ceux des élus s’accordent pour dire que c’est bien différent, car cette fois il y a eu intrusion dans un magasin.

    Mais là où les deux camps achoppent c’est sûr la question du mode d’action. Y a-t-il eu des abus de la part des élus incriminés, entravant la liberté de circuler des clients, leur envie d’acheter ? « Monoprix s’est toujours engagé à maintenir un dialogue social constructif et permanent avec l’ensemble des organisations syndicales, nous dit par mail l’enseigne. Nous avons toujours œuvré afin que le droit de chacun à exprimer ses revendications et à manifester soit parfaitement respecté. Toutefois, suite à des débordements, contraires à la liberté de commerce, constatés lors du rassemblement qui s’est tenu au magasin de La Fourche début octobre, nous avons décidé d’assigner un certain nombre de personnes. » Le représentant de l’enseigne a versé au dossier des photos diffusées par les cégétistes censées le démontrer. « A quel moment ces photographies laissent-elles apparaître l’existence de violences, d’atteintes à la liberté du travail, d’atteinte à la liberté de circulation ou d’atteinte à la liberté de commerce ? plaide lors du jugement l’avocat des élus. A aucun moment, et la difficulté c’est que ce sont les seuls éléments qui sont produits au débat. »

    « Des salariés peuvent-ils manifester au sein de leur entreprise ? »

    Les échanges entre les deux avocats sur la gêne possible, sur ce qui entrave ou non la liberté de commerce sont concrets et intéressants. Avec in fine cette question posée par le représentant des salariés incriminés, essentielle pour eux comme pour les travailleurs en lutte de toutes sortes : « Des salariés peuvent-ils manifester au sein de leur entreprise ? » Le verdict sera rendu fin octobre.

    Peu après, dans la cour du palais de justice, on aurait pu imaginer les esprits des prévenus se relâcher, soulagés que s’achève cette nouvelle étape judiciaire. Mais au pied de la Sainte Chapelle, devant un balai de touristes et de robes noires, la lutte continue. Des caissières nous racontent leur quotidien avec les clients qui s’énervent de ne pas trouver certains produits en rayon la faute, assurent-elles, à un manque de bras en magasinage. Tous parlent déjà, aussi, de l’action de ce samedi devant un magasin du XIVe arrondissement. Avec un jugement favorable en appel, ils pourront peut-être de nouveau circuler à travers les rayons afin de sensibiliser collègues et clients.

    #commerce #luttes_collectives #syndicalisme

  • « Je ne parle pas d’Arabes ou de Noirs, mais de classes populaires »
    https://www.liberation.fr/france/2020/06/23/je-ne-parle-pas-d-arabes-ou-de-noirs-mais-de-classes-populaires_1792192

    Engagé depuis plus de vingt ans dans les mouvements antiracistes, du MIB au Comité Adama, Samir B. a assisté aux mutations et impasses d’une lutte toujours aussi actuelle.

    [...] « Nos quartiers populaires, qui ont servi de laboratoire dans le maintien de l’ordre, ont une histoire qu’il faut transmettre. On ne pourra rien construire à son détriment, il y a une continuité avec ce qui se passe aujourd’hui. »

    #quartiers_populaires #racisme #police #luttes_collectives

  • Manifestation des intermittents de l’emploi à Paris : « On va finir au RSA, il y a urgence » | Actu Paris #vidéo
    https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/videos-manifestation-des-intermittents-de-l-emploi-a-paris-on-va-finir-au-rsa-i

    Environ 200 professionnels des secteurs de l’événementiel et du tourisme précarisés par la crise ont manifesté, mardi 26 mai 2020 à Paris, pour réclamer une aide de l’État.

    Ils sont de tous les grands événements, et de tous les lieux maintenus fermés pour lutter contre le coronavirus. Les « intermittents de l’emploi », dans l’événementiel, la restauration, le tourisme, se sont réunis place du Trocadéro à Paris pour manifester, mardi 26 mai 2020. Ils réclament une aide d’urgence et veulent l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage.

    Des intermittents de l’emploi qui travaillent dans tous les secteurs – maîtres d’hôtels, serveurs, agents d’entretien, hôtesses… – et qui ont été verbalisés par les forces de l’ordre à l’issue de leur manifestation car trop nombreux rassemblés.

    « On arrive en fin de droits et rien ne prend le relais »

    Masques sur le nez, écartés chacun d’un mètre, environ 200 « intermittents de l’emploi » ont brandi, mardi matin vers 7h45, diverses pancartes avec la Tour Eiffel derrière eux. À la frontière entre les 7ème et 16ème arrondissements, secteur hautement touristique et déserté depuis le coronavirus, ils ont protesté comme Matthieu contre leur précarisation :
    J’ai 19 ans d’extras derrière moi et je serai bientôt au RSA. Il y a urgence. Entre la réforme de l’assurance chômage et la crise, on arrive en fin de droits et rien ne prend le relais.

    « Vacataires de la restauration », les manifestants ont écrit leurs situations sur des pancartes. (©SL / actu Paris)

    Précaires parce que leurs métiers imposent la succession de contrats courts, les Contrats à durée déterminée d’usage (#CDDU), ils ont réclamé au gouvernement « le gel des indemnités journalières », gagnées selon leurs jours travaillés. Ils veulent un gel « au moins jusqu’à la reprise de leurs activités puis pendant un an, le temps de reprendre », explique Edgar.

    Porte-parole du Collectif des précaires de l’#hôtellerie-restauration et événementiel (CPHRE), il insiste également sur « l’abrogation de la réforme de l’assurance chômage, qui changera le mode de calcul des indemnités » : « La réforme a été pensée pour le plein emploi, ce qui n’est plus le cas. Aujourd’hui, nous sommes 500 000 sans droits, on sera 1,6 millions dans six mois. »

    Masqués et distants d’un mètre, les manifestants ont brandi leurs parcours et inquiétudes écrits sur pancartes. (©SL / actu Paris)
    « 455 000 personnes privées de droits »

    Le premier chiffre, de « 455 000 personnes privées de droits », a été cité par le député PCF André Chassaigne, en séance à l’Assemblée nationale lundi 18 mai. Face à sa demande de prolongation d’un an de la période d’ouverture des droits, la ministre du Travail Muriel Pénicaud a répondu que ce sujet serait débattu « avec les partenaires sociaux ».

    La modification évoquée par le CPHRE du calcul des droits, mesure du deuxième volet de la réforme, devait entrer en vigueur au 1er avril et a été repoussée au 1er septembre par la ministre du Travail. Emmanuel Macron a assuré les intermittents du spectacle de la prolongation de leurs droits jusqu’à l’été 2021, leur demandant en échange de continuer à travailler.

    Cette promesse à la culture n’est pour l’instant pas faite pour les autres intermittents. « Il ne faut pas séparer par secteur, nous avons tous le point commun d’être intermittents, c’est un pan entier de la société qui est précarisée, invisibilisée », déplore Rebecca, de la Coordination des intermittents et précaires. Le CPHRE a édité un manifeste avec ses revendications.

    Les manifestants verbalisés à la fin de leur action

    Après avoir exposé leurs inquiétudes, les manifestants rassemblés place du Trocadéro, mais aussi place de la République et ailleurs en France – Rouen, Nantes, Nice, Dijon… – ont commencé à se disperser vers 8h15. Surveillés par une patrouille de police depuis le début de leur action, les intermittents ont été bloqués place du Trocadéro quelques minutes après sa fin.

    Les renforts de police arrivés sur place ont vérifié les identités des dizaines de personnes encore présentes, dressant des amendes pour non-respect de l’interdiction de rassemblements à plus de dix personnes. Selon la préfecture de police, 84 verbalisations ont été dressées. Ce que dénonce la CPHRE : « C’est un scandale de verbaliser des gens qui dénoncent la précarité. »

    #travail #intermittents_de_l’emploi #droits_sociaux #luttes_collective #assurance_chômage #travailleurs_précaires #droit_au_chômage

  • Premier cas de #coronavirus confirmé dans un #centre_de_rétention pour migrants

    Une personne a été testée positive au coronavirus jeudi dans un centre de rétention administrative (CRA) parisien, a appris l’AFP de sources concordantes, premier cas de contamination confirmé dans ces lieux où sont enfermés les migrants en attente d’expulsion. « Une personne retenue vient d’être testée positive au Covid-19 dans les CRA de #Paris-Vincennes, où 54 personnes sont encore enfermées », a indiqué jeudi l’Assfam, association qui apporte un soutien juridique aux étrangers dans ce centre.

    « La santé et la vie des personnes retenues sont mises en danger dans ces centres, où les mesures sanitaires de prévention et protection contre le Covid-19 ne sont pas, et ne peuvent pas, être mises en place », précise l’association qui a exercé son droit de retrait il y a quelques semaines pour protester contre le maintien en rétention sur fond de pandémie, mais qui poursuit une activité « à distance ».

    La personne contaminée a été « isolée dans une chambre individuelle » en attente de transfert en structure hospitalière, a confirmé une source policière. Il s’agit du « premier cas confirmé dans un CRA », a réagi David Rohi, spécialiste de la rétention à l’association La Cimade, intervenant dans de nombreux CRA. Selon lui, le retenu contaminé est entré en rétention le 7 mars et a « donc été contaminé à l’intérieur » : « C’est exactement ce que nous craignions », a-t-il ajouté.

    Ces dernières semaines, la poursuite de l’activité des CRA a fait l’objet d’un bras de fer entre le gouvernement, d’un côté, et les organisations de défense des migrants et les avocats, de l’autre. Le Conseil d’Etat a tranché le débat fin mars, en décidant que ces établissements pouvaient rester ouverts, jugeant que le maintien en rétention n’est pas un « facteur d’évolution de l’épidémie », contrairement à ce qu’affirmaient plusieurs organisations en réclamant la « fermeture temporaire ».

    Ces dernières semaines, le CRA se sont progressivement vidés, sous l’impulsion de décisions de remises en libertés par des juges.

    Sur quelque 1.900 places, seuls 184 personnes y étaient retenues jeudi, a affirmé Christophe Castaner plus tôt devant une commission de l’Assemblée nationale. « Je n’ai pas souhaité fermer les CRA parce qu’il y a à l’intérieur des sortants de prison, (...) parce que nous continuons à procéder dans certains cas, et il est vrai que c’est beaucoup plus difficile, à des expulsions », a ajouté le ministre de l’Intérieur. Le Conseil d’Etat, a-t-il insisté, « a considéré que les mesures que nous avons mises en oeuvre (...) ne permettaient pas de considérer que la santé de ceux qui étaient dans les CRA était menacée ».

    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/premier-cas-de-coronavirus-confirme-dans-un-centre-de-retention-pour-migran
    #covid-19 #CRA #rétention #détention_administrative #France #migrations #asile #réfugiés #Vincennes

    ping @thomas_lacroix @karine4 @isskein

    • Blocage en cours du CRA de Mesnil-Amelot, les prisonniers demandent la libération de tous et annoncent qu’ils vont passer la nuit dehors et qu’ils entament une grève de la faim
      https://paris-luttes.info/enfermer-enfermer-toujours-la-13796#maj57619

      # Mise à jour : aujourd’hui à 21h57
      Blocage en cours du CRA de Mesnil-Amelot, les prisonniers demandent la libération de tous !
      Les retenus annoncent qu’ils vont passer la nuit dehors et qu’ils entament une grève de la faim !

      « On a bloqué on s’est mis tous dans une cour, c’est à dire les 4 bâtiments qui étaient ouverts dans la cour tous ensemble. Tant qu’ils trouvent pas de solution on bougera pas d’ici ! Tout à l’heure ils nous ont gazé matraqués ils ont des boucliers, depuis tout à l’heure on subit des violences pour rien ! Là ils sont à la sortie de la cour vers la grille matraque à la main, casque et ce qui va avec ! Que les journalistes nous appellent mais là ! Maintenant ! »

      [les numéros des cabines au CRA de Mesnil Amelot : ]

      -- > https://abaslescra.noblogs.org/blocage-en-cours-du-cra-de-mesnil-amelot-les-prisonniers-demande

      #luttes_collectives

    • SÔS – 22h50 – Émeute au Centre de rétention de Vincennes : quatrième cas de covid-19
      https://leparia.fr/sos-22h50-emeute-au-centre-de-retention-de-vincennes-quatrieme-cas-de-covid-

      Ce soir à l’instant les sans-papiers enfermés au centre de rétention de Vincennes nous informent de la présence d’un quatrième cas de Covid-19.

      LES RETENUS AFFRONTENT ACTUELLEMENT LA POLICE POUR EXIGER L’HOSPITALISATION EN URGENCE DE LEUR COMPAGNON

      Ce dernier est épuisé ne peut plus respirer correctement. La police refuse d’appeler une ambulance, osant leur dire qu’il sera testé mardi. Il n’a vu aucun médecin et souffre.

      Ils exigent, soit d’être expulsés, soit d’être libérés, mais refusent catégoriquement d’être contaminés les uns après les autres enfermés dans cette prison loin de leurs proches.

      SÔS soutien ô sans papiers accuse par avance les autorités qui seront comptables des drames sanitaires et humains et de la violence qui se joue en ce moment au centre de rétention de Vincennes.

      Témoignages en direct du CRA de Vincennes [audio sur le site source]

      Nouveaux témoignanges – 12 avril 2020 – aux alentours de minuit
      Les policiers ont fini par accepter d’hospitaliser la personne atteinte par le coronavirus, sous la pression des prisonniers révoltés du centre de rétention. La peur demeure très forte

      Gageons que comme au Mesnil Amelot hier une des réponses sera de prendre les téléphones des retenus....

  • Le CLAQ dénonce l’instrumentalisation de l’homophobie contre la grève ~ Friction Magazine
    https://friction-magazine.fr/le-claq-apporte-son-soutien-aux-trois-grevistes-de-la-ratp-de-vitr

    Suite à des injures homophobes envers un chauffeur de bus non-gréviste, 3 grévistes RATP ont été convoqués par leur direction puis poursuivis par des associations LGBT. Choqué par la décision des assos, le CLAQ publie une tribune de soutien.

    « Macron, on t’encule ! » : quand l’homophobie ordinaire s’invite en manif - TÊTU
    https://tetu.com/2019/12/17/macron-on-tencule-quand-lhomophobie-ordinaire-sinvite-en-manif

    La semaine dernière, une vidéo montrait des grévistes lancer des insultes homophobes à un chauffeur de bus. Mais malheureusement, l’homophobie ordinaire n’est pas nouvelle dans les mouvements sociaux… Pourtant, les choses commencent à changer.

    derrière #paywall

    • Le système pénal, la criminalisation ne sont pas seulement inefficaces pour protéger, donner des ressources et rendre justice aux victimes, ils sont également délétères quand ils frappent nos alliéEs dans les luttes d’émancipation. C’est ce dont il s’agit ici : désigner et punir des individus et les mettre hors d’état de nuire au système, celui-là même qui produit l’homophobie structurelle de notre société, autrement plus ravageuse. (...)

      Nous, suceurs de bites et enculés – et même bouffeuses de chattes – exigeons donc des associations SOS Homophobie, Stop Homophobie et Mousse, qu’elles retirent leur plainte injustifiée et disproportionnée. Si elles veulent vraiment lutter contre l’homophobie dans les mouvements sociaux, comme partout ailleurs dans notre société, nous les invitons à s’investir dans ces mouvements, à descendre dans la rue et à soutenir activement les grèves et les grévistes.

      #Claq Comité de Libération et d’Autonomie Queer, contre la prise de position (et/ou les dépôts de plainte) de Association Mousse, Familles LGBT, le FLAG, FranceTV pour tou.te.s, Le Refuge, Rouge Direct, SOS Homophobie, Stop Homophobie et Urgence Homophobie

      Je signale, au cas où cela n’ai été fait ici, le slogan « Macron, on t’encule pas, la sodomie c’est entre amis » qui réponde régulièrement, et ce samedi 18 janvier encore, au « Macron, on t’encule » entendu dans les manif #GiletsJaunes et d’autres.

      #luttes_collectives #sexisme #homophobie #code_pénal

  • Manger sain, manger bio, une journée dans la vie d’une femme
    http://www.gateauxetrevolte.fr/2016/02/29/manger-sain-manger-bio-double-journee-femme

    La tendance est à l’individualisation des responsabilités et quand il s’agit de bouffe, c’est bien évidemment les femmes (en charge des courses et de la cuisine) qui sont tacitement pointées du doigt. Sur nos épaules, qui n’avaient pas besoin de ça en plus du reste, pèse désormais la responsabilité de la catastrophe agro-alimentaire mondiale : si nous ne donnons pas la peine d’acheter bio, de cuisiner sain, d’aller directement aux paniers AMAP, de passer des plombes en cuisine, c’est nous qui sommes alors les fautives. La dictature de l’industrie agro-alimentaire, c’est nous qui l’entretenons, bien sûr. La ruine des petits producteurs, c’est de notre faute, puisqu’on ne veut pas se donner la peine de payer le prix juste pour de la viande honnêtement produite. La toute-puissance des centrales d’achat et du hard discount qui nous fait bouffer de la merde, c’est à cause de nous qui continuons à fréquenter ces grandes surfaces diaboliques.

    • #alimentation #femmes #double_journée #bio

      mais quand même, son témoignage part du principe que ça reste elle qui fait tout, et que son conjoint ne peut pas se sacrifier (elle le fait bien elle ! pourquoi pas lui aussi ?) à risquer de devoir changer de boulot pour avoir d’autres horaires pour participer autant aux courses, cuisine, etc.

      si déjà on part du principe que les deux personnes du couple arrivent à avoir à peu près autant de temps chacun hors boulot, ça modifie quand même pas mal la donne…

      ça ne modifie pas en terme d’argent évidemment, mais en terme de temps ça en enlève à elle, et ça ajoute des heures à lui, donc en additionnant les deux, ça fait plus d’heures disponibles pour passer un peu plus de temps à trouver des aliments mieux ou à cuisiner (puisque les trucs bruts sont plus longs à cuisiner bien évidemment)

      Mais bon, ce n’est qu’une partie du problème (la répartition entre les deux). Reste dans tous les cas le système global, qui vaut toujours, et qui fait qu’on a chacun⋅e si peu de temps hors travail, et si peu d’argent dans la poche (ou si peu de biens directement, pas forcément en argent !)

      #luttes_sociales #luttes_collectives

    • mais quand même, son témoignage part du principe que ça reste elle qui fait tout, et que son conjoint ne peut pas se sacrifier (elle le fait bien elle ! pourquoi pas lui aussi ?) à risquer de devoir changer de boulot pour avoir d’autres horaires pour participer autant aux courses, cuisine, etc.

      Statistiquement le principe c’est « Elles qui font tout et leurs conjoints ne veulent pas se sacrifier » exactement comme chez cette dame. Et les mœurs n’évoluent pas, en 10 ans les hommes ont augmenté leur participation d’une misérable unique minute quant les femmes ont réduit la leur de 22 minutes. Si les statistiques semblent bougé ce n’est absolument pas par la modification du comportement masculin. Alors a ce rythme c’est sur qu’on est pas près de manger bio si les femmes ne s’en occupent pas. http://www.inegalites.fr/spip.php?article245

    • bah justement @mad_meg, c’est ce que je dis : la première des batailles c’est déjà de se battre plus durement pour l’égalité des tâches dans le couple (ou de se barrer du couple si ça n’avance pas). Alors que dans l’article, elle ne parle pas du tout de ça, et part directement sur la bataille suivante (ou tout du moins complémentaire) des luttes sociales contre les politiques alimentaires et le lobbying industriel (luttes à mon avis beaucoup moins proches avec un terrain plus lointain et plus complexe, que la lutte pour plus d’égalité dans les foyers, non ?)
      À aucun moment elle ne dit qu’il faut se battre pour que son conjoint prenne aussi du temps pour aller à l’AMAP ou chercher les gosses (ou plein d’autres choses).

      bien sûr, je maintiens que je suis tout à fait d’accord pour dire que ce n’est pas normal du tout que ce soit une lutte individuelle (ou même par foyer), que ce soit à chacun de trouver des efforts surhumains pour bien manger etc

      si on avait :
      1) un meilleur partage des choses à faire
      2) moins besoin de travailler, moins de problèmes d’argent (par exemple avec chacun un logement gratuit ou très peu cher)
      Bah même avec du bio qui n’aurait pas baissé et toujours long à cuisiner, ça pourrait se faire, même sans lutter contre un immense lobby industriel agroalimentaire avec nos petites mains.

      Bon j’avoue : lutter pour des logements accessibles à tou⋅te⋅s, c’est peut-être aussi énorme que le lobby agroalimentaire… :D
      (et oui le lobby patriarcal c’est énorme aussi, ok, mais ça me parait être une lutte qui peut se matérialiser plus vite dans du concret, au quotidien, alors que lutter contre des industries lointaines ou un État entier…)

      Enfin bref, en résumé je suis justement tout à faire d’accord avec ce que tu dis @mad_meg, et ma réaction était justement que le texte n’aborde pas spécialement cette lutte pour l’égalité dans les couples, alors que ça me parait plus sauter aux yeux dans la description de sa vie, que la lutte contre l’industrie agroali.

    • Et je précise quand même : j’ai bien lu les autres textes du blog (pas encore très rempli) et qui montre bien que l’auteure est dans une optique de lutte des classes et une optique féministe, hein. Mais du coup c’est d’autant plus bizarre que cette chronique-là n’aborde pas spécialement l’égalité des tâches.

    • Dans l’absolu je suis tout à fait d’accord avec le fait qu’il faudrait que cet homme fasse sa part et tous les hommes avec et sinon que les femmes les quittent.

      Mais d’un point de vue écologiques on a pas le temps d’attendre que les hommes fassent leur part des tâches domestique. A raison d’une minute tous les 10 ans, au mieux dans 100 ans les hommes trouverons peut être le temps d’aller jusqu’à une AMAP. Mais entre temps comme les femmes réduisent leur participation de 22 minutes par décennie, dans 100 ans leur temps de tâches ménagères sera négatif. Ca peu pas fonctionné. On a pas le temps d’attendre que les hommes arrêtent de se comporter comme des tyrans avec les femmes et les filles. Personnellement si les hommes pouvaient arrêter de violer, agresser, harceler, prostituer, incester... tout ces trucs qu’ils font massivement aux femmes et aux filles, ca me dérange pas du tout de manger du lidel aux OGM à tous les repas et de chopper le cancer du colon.

      Cette bloggeuse est pragmatique et n’attend rien de son conjoint ni des conjoints des autres femmes. Comme elle est coincé avec des enfants et un job précaire dans une période de crise économique, elle ne peu pas partir. Si elle part elle risque encor moins de pouvoir mangé bio et nourrir ces enfants avec du bio. Elle a des journées de dingue et ne peut pas faire plus. Alors elle évacue ce problème et elle demande qu’on ne l’accuse pas d’empoisonné sa famille et qu’on lui trouve des solutions autre.

      En tout cas c’est comme ca que j’interprète son silences sur la participation masculine aux tâches domestiques. Statistiquement on voie bien que les hommes ne veulent rien changé et que les femmes ne peuvent pas faire plus, alors il vaut mieux chercher la solution ailleurs.

      Quant tu demande « Alors que dans l’article, elle ne parle pas du tout de ça, et part directement sur la bataille suivante (ou tout du moins complémentaire) des luttes sociales contre les politiques alimentaires et le lobbying industriel (luttes à mon avis beaucoup moins proches avec un terrain plus lointain et plus complexe, que la lutte pour plus d’égalité dans les foyers, non ?) »
      Pour avoir lutté sur l’égalité dans mon foyer j’en suis venu à la conclusion que la lutte contre le lobby industriel est largement plus accessible. Mais je reconnais que mon expérience de la lutte contre les industries est assez courte... En tout cas la solution de quitter le conjoint ne permet pas de mangé bio, rester avec lui non plus.

      Moi je proposerait bien la déshomisation mais seulement pour le jeu de mot misandre et pour mettre la musique que j’adore.
      https://www.youtube.com/watch?v=kpVBVSepDe4

  • Vers une externalisation totale du 39 49 - lesirritantsdepoleemploi.net
    http://www.lesirritantsdepoleemploi.net/article-vers-une-externalisation-totale-du-39-49-125132705

    Pôle emploi compte sous-traiter davantage les inscriptions via son numéro d’appel 3949, pour que ses conseillers consacrent plus de temps au suivi des demandeurs d’emploi, selon un document transmis aux syndicats, consulté mardi par l’AFP.

    #travail #chômeurs

    • Haha la blague.

      Déjà pour avoir un conseiller à ce numéro, il faut cheminer à travers un labyrinthe de choix dont 90% amène à une réponse automatique.

      Ensuite, on nous a affirmé clairement au centre local que celleux du téléphone n’ont absolument aucune info supplémentaire que ce qu’on peut voir nous mêmes sur le compte internet. Ils ont la même chose sous les yeux. Alors bien sûr ça sert aux personnes qui n’ont pas internet chez elles. Mais la seule manière d’avoir des réponses exactes avec les vraies infos à jour, c’est de déplacer au bureau pôle emploi.

      Ce serait d’ailleurs un truc à dire plus fort et plus souvent, parce qu’on est plein à ne pas le savoir, et du coup ya plein de gens qui passent des heures à essayer d’avoir une personne au 39 49, tout ça pour n’avoir que de fausses réponses pas à jour. (Exemple concret simplifié : plusieurs fois au téléphone « il manque des documents à votre dossier, c’est tout ce que je vois », alors qu’au bureau « on a presque tout, il manque juste ce dernier papier précis et on peut vous payer ».)

    • C’est pire. Des fausses réponses, des décisions contradictoires, Pôle emploi sait faire (on a vue des cas avec trois notifications de droits différentes pour la même personne, AJ= O "vous n’avez pas assez cotisé" le courrier le plus massivement produit par cette institution "sociale", et dans le même temps AJ = 15/jour et AJ = 30/jour).

      Mais avec la création du 39 49 on a imposé que l’on ne puisse voir quelqu’un sans prendre rdv (le même processus est en cours dans les CAF....). Les chômeurs que l’on s’évertue à "activer", on est aussi en train de les #dématérialiser.

      Deux papiers plus détaillés, écrits dans le cadre de #luttes_collectives sur ces dispositifs et leur signification :
      – « 39 49 » Attention ça va couper ! Mcpl, Rennes
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4704
      – Matérialisation de chômeurs à la plate-forme téléphonique de Pôle emploi à Noisy-Le-Grand
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5066

      #Policemploi est ainsi en train de développer une politique de mise à distance des chômeurs qui passe par la généralisation de la relation par internet et téléphone, pour les convocs, les entretiens (désormais réalisables par le bais de web cam).

      Voir, mais il y aurait bien plus à dire deux ans pares ce communiqué unitaire car les pratiques de policemploi ont évolué : Pôle emploi : Non à la dématérialisation des courriers, non aux radiations
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5861

      Quand le chômage n’est plus l’envers du travail mais un de ses moments la question qui se pose à la domination est de parvenir à faire du chômage un temps contrôlé à l’instar de l’emploi. Le contrôle ne remplace pas la #discipline et ses lieux clôts, le contrôle se diffuse hors les murs, par delà les emplois du temps normés. Nous ne sommes pas au bout de nos peines.

      Bon, c’est pas très geek mais je le signale, demain, mobilisations à Paris, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Clermont Ferrand, Besançon, Orléans : contre la précarisation droit au chômage
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7436

      #management #séparation #contrôle #travail