Vivre sans fenêtre ou à six dans une pièce : la frontière franco-luxembourgeoise, nouveau terrain de jeu des marchands de sommeil
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Vivre sans fenêtre ou à six dans une pièce : la frontière franco-luxembourgeoise, nouveau terrain de jeu des marchands de sommeil
Par Henri Seckel (envoyé spécial à Audun-le-Tiche, Ottange (Moselle) et Villerupt (Meurthe-et-Moselle))
Des travailleurs venus de différents pays, attirés par les salaires du Luxembourg, se voient proposer côté français de petites surfaces, parfois dans des maisons individuelles découpées en studios, pour des loyers très élevés. Dans un contexte de forte demande, les élus sont démunis face à des propriétaires peu scrupuleux.
Il suffit de repérer les façades qui comptent plus de boîtes aux lettres que de fenêtres. Quatre fenêtres et cinq boîtes aux lettres, par exemple, sur cette petite maison blanche de l’avenue Salvador-Allende, à Audun-le-Tiche. Nous sommes aux confins de la Moselle, dans le nord-ouest du département, le Luxembourg est au bout de la rue. La maison serait idéale pour une famille, deux à la rigueur ; son propriétaire l’a découpée en cinq studios d’une trentaine de mètres carrés. Deux au rez-de-chaussée, deux au premier étage, un dernier dans ce qui était encore, il y a peu, un grenier.
Maria et Manuel Da Luz, 45 et 43 ans, vivent dans ce grenier. Une chambre, un couloir-cuisine, une douche et des toilettes, le tout sous la pente du toit. Ils seraient déjà à l’étroit s’ils n’étaient que deux. Le couple, arrivé du Cap-Vert en septembre 2023, vit là avec ses quatre enfants de 15 ans, 14 ans, 13 ans et 8 ans. Le jour, les matelas sont empilés dans un coin de la pièce. Le soir, on les dispose au sol et les enfants dorment au pied du lit double des parents.
La maison n’est pas un taudis, mais tout semble avoir été bricolé à la hâte. Portes sans chambranle, fissures et mousse expansive apparente çà et là, installation électrique précaire. Du gros scotch gris recouvre les poutres pour boucher les ouvertures dans le bois et « empêcher les rats de venir », explique Maria Da Luz, seule francophone de cette maison dont tous les occupants sont portugais ou cap-verdiens. « On en a parlé au propriétaire, il nous a dit qu’on avait déjà de la chance d’être ici, qu’on aurait trouvé pire ailleurs. » Loyer : 900 euros, comme les quatre autres studios. « C’est un peu cher. » (...) Comme leurs voisins, Maria et Manuel Da Luz travaillent au Luxembourg, elle comme femme de ménage, lui sur des chantiers, pour des salaires autour de 2 500 euros par mois. Combien le Pays-Haut compte-t-il de ces maisons découpées en petits morceaux où se serrent des travailleurs frontaliers dans des conditions déplorables, illégales, parfois ? « C’est un phénomène qu’on a beaucoup de mal à quantifier, mais on voit bien que ça s’est accéléré », constate Viviane Fattorelli, maire (divers gauche) d’Audun-le-Tiche.
Il fut un temps, celui de la sidérurgie, où les Luxembourgeois venaient travailler en Lorraine. C’est désormais l’inverse – six actifs sur dix d’Audun-le-Tiche sont des frontaliers –, et aux autochtones s’ajoutent des travailleurs de tous les pays attirés par l’économie florissante et les salaires du Grand-Duché. Pour les petites mains du bâtiment, du ménage ou de la restauration, impensable de se loger au Luxembourg, hors de prix, alors on s’entasse à ses portes, côté français, où les communes n’ont plus de foncier pour bâtir.
Un couple de Portugais vivant dans une maison divisée en plusieurs appartements montre une note collée sur la porte de la cave indiquant la présence d’un gros rat, qui nécessite de garder la porte fermée.
Des propriétaires peu scrupuleux en profitent, divisent leurs maisons – une pratique qui n’est soumise à aucune autorisation si on ne modifie pas la surface au sol ni l’aspect extérieur. Chaque mètre carré vaut de l’or, les prix explosent, la zone devient peu à peu un Far West immobilier. Le 29 juin 2023, la sénatrice de la Moselle Christine Herzog (Union centriste) alertait par écrit le ministre délégué à la ville et au logement, alors Olivier Klein, sur « les marchands de sommeil qui se sont organisés le long de la frontière luxembourgeoise », un phénomène apparu il y a moins de dix ans.On ne parle pas ici d’habitat indigne ou d’immeubles menaçant de s’effondrer. « Le problème concerne plutôt des logements avec de très petites surfaces et un nombre de personnes au mètre carré qui posent de vraies questions de décence, d’hygiène, de sécurité, résume Laurent Jacobelli, député (Rassemblement national) de la Moselle. Des gens dans des situations transitoires ou précaires sont obligés d’accepter l’inacceptable, mais ce qui est terrible, c’est que la loi n’est pas forcément enfreinte. C’est un vrai sujet, qui doit être sous observation pour ne pas que ça se généralise et que ça devienne une économie parallèle. » Plutôt que de marchands de sommeil, certains parlent de « profiteurs de frontaliers ».
Pour deux minuscules pièces reliées par un escalier en colimaçon étriqué – cuisine en bas, chambre en haut –, Nelson Pereira paie 600 euros par mois. « Ce serait 1 200 au Luxembourg », explique ce Portugais de 44 ans qui vend des pneus de l’autre côté de la frontière pour 2 400 euros par mois, et s’estime heureux : son studio est pourvu d’une fenêtre, contrairement à celui du voisin, logé dans ce qui était auparavant la cave de la maison – seule source de lumière, la vitre dépolie de la porte d’entrée.Fabienne Menichetti, maire (divers gauche) d’Ottange, a déjà vu pire dans sa commune : « Quelqu’un qui vivait dans un garage. » L’élue pointe du doigt les entreprises luxembourgeoises, souvent dans le secteur du bâtiment ou des travaux, qui achètent ou louent des logements en France pour y faire dormir leurs ouvriers. Elle se souvient de ce patron qui avait loué une maison pour 900 euros : « Il logeait douze salariés dans quatre chambres, et demandait 400 euros à chacun. »
Une seule boîte aux lettres ici, mais le facteur y dépose du courrier pour au moins dix personnes : cette maison de Villerupt (Meurthe-et-Moselle), à l’ouest d’Audun-le-Tiche, abrite dix chambres, cinq au premier étage, cinq au second, louées 500 euros (les petites) ou 600 euros (les grandes) par mois. « Certains occupants n’ont pas de papiers. Quand vous êtes en situation irrégulière, vous vous tournez vers les gens qui profitent de la misère, et vous vous dites “j’ai déjà de la chance d’avoir un toit” », explique Pierrick Spizak, le maire communiste, outré par ces logements « à la limite de la salubrité loués à des prix démesurés ». « Le phénomène reste marginal, mais, à l’échelle de la ville, c’est déjà énorme », dit-il. Villerupt compte officiellement 10 100 habitants, « mais on doit être 10 500 ».
Le maire communiste de Villerupt (Meurthe-et-Moselle), Pierrick Spizak (...)
Sans aller jusqu’à pareille extrémité, un cas isolé, la prolifération des chambres à louer entraîne tout un tas de problèmes. Les communes subissent une densification à laquelle elles n’étaient pas préparées. Les maires ne savent plus exactement combien de personnes vivent sur leur territoire – ce qui a pourtant une incidence sur les dotations de l’Etat ou le dimensionnement des réseaux d’eau et d’électricité. Les détritus s’amoncellent devant certains immeubles, où les habitants sont beaucoup plus nombreux que prévu. L’exiguïté de certains lieux peut compliquer l’accès des secours. On trouve difficilement où se garer. Les loyers perçus sous la table échappent au fisc. Une ambiance de ville-dortoir gagne ces communes, qui constituent aujourd’hui « la banlieue sud du Luxembourg », selon la formule de Viviane Fattorelli.
Face à ces problèmes, « les maires sont démunis », soupire Pierrick Spizak. Villerupt a instauré le permis de louer créé par la loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové de 2014, « mais on sait très bien que ce n’est pas ça qui va arrêter les marchands de sommeil », lesquels, par définition, ne demandent pas de permis. Quand bien même un propriétaire l’obtiendrait en démontrant qu’il loue un logement décent, comment être sûr qu’il n’y héberge pas plus de monde qu’autorisé ?
« Si les gens ne nous disent rien ou ne portent pas plainte, on ne peut rien faire, s’excuse presque Fabienne Menichetti. On n’a pas le droit d’entrer chez les gens comme ça. » Le système se mord la queue : les autorités ne peuvent agir si personne ne se plaint, et personne ne se plaint, par ignorance de ses droits ou par crainte de représailles du propriétaire – par une hausse de loyer, ou la dénonciation d’une situation irrégulière. La préfecture de Moselle a reçu deux signalements concernant des marchands de sommeil à la frontière depuis 2015 ; celle de Meurthe-et-Moselle, un peu plus : vingt et un depuis janvier 2023. Personne n’a sollicité les procureurs de Thionville (Moselle) et de Val-de-Briey (Meurthe-et-Moselle).
Un certain fatalisme l’emporte souvent : mieux vaut être mal logé, mais près de la frontière, que l’inverse. (...). » Dans ces conditions, pourquoi le phénomène cesserait-il ? »
#Covid-19#migration#migrant#france#luxembourg#logement#frontalier#frontiere#economie#sante#droit
]]>Crise du logement : face à la pénurie de locations, les dossiers falsifiés deviennent monnaie courante
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/28/crise-du-logement-face-a-la-penurie-de-locations-les-dossiers-falsifies-devi
Dans les zones tendues, là où le fossé entre l’offre et la demande s’est creusé, trafiquer ses fiches de paie est souvent perçu comme le seul moyen de décrocher un appartement. Un phénomène qui touche désormais des personnes disposant d’un #revenu confortable.
La législation interdisant la mise en location des logements les plus mal isolés et énergivores (« passoires thermiques ») et la vague de transformations d’appartements en #meublés_touristiques, alimentée par le succès d’#Airbnb, participent au grippage du marché. Si bien que, en septembre, le site immobilier Particulier à Particulier (PAP) a vu ses offres de locations chuter de 15 % au niveau national (− 17 % en Ile-de-France), tandis que la demande progressait de 17 % (et de 20 % en région parisienne). Les agences Guy Hoquet reçoivent encore aujourd’hui plus de cent appels dans l’heure lorsqu’elles affichent une nouvelle annonce en Ile-de-France.
Chez Guy Hoquet, on expérimente aujourd’hui dans les agences volontaires la solution Vialink, qui, par le biais d’un outil d’intelligence artificielle, permet de vérifier plus d’une centaine de points de contrôle en croisant les bulletins de salaire, l’avis d’imposition, la pièce d’identité ou encore les données publiques disponibles, comme celles de Societe.com. Pour rétablir la confiance entre #locataires et #propriétaires, une start-up d’Etat, dénommée DossierFacile, offre également aux propriétaires une vérification de certaines pièces, notamment l’authentification de l’avis d’imposition. A chaque fois, il s’agit aussi bien de lutter contre les faux dossiers vendus clés en main sur Internet par des escrocs pour quelque 180 euros que de pister les retouches artisanales sur Word ou sur Photoshop.
#logement #pénurie #loyer #agences-immobilières #IDF #Paris #faux_dossiers #falsification #IA
]]>JOYEUX NOËL !
ARTE Regards - Champagne, l’envers d’un terroir - Regarder le documentaire complet | ARTE
▻https://www.arte.tv/fr/videos/116706-004-A/arte-regards
Alors que les grandes maisons de champagne affichent des bénéfices record, la justice est saisie de plusieurs affaires de traite d’êtres humains lors des vendanges. En cause : des sociétés sous-traitantes qui exploitent des travailleurs étrangers et les hébergent dans des conditions indignes. Enquête.
(J’ai le sentiment que le trafic d’êtres humains (et non humains) va s’accroitre exponentiellement).
]]>Malea: an investigation into the ‘Ndrangheta groups between Calabria and Luxembourg
▻https://irpimedia.irpi.eu/en-malea-investigation-ndrangheta-calabria-luxembourg
Since the 1980s, a group of Calabrian entrepreneurs have been living in Luxembourg. Their sons now own pubs and restaurants. However, according to an investigation by the anti-Mafia prosecutor’s office, however, they are linked to a cosca from a small town in Calabria Clicca per leggere l’articolo Malea: an investigation into the ‘Ndrangheta groups between Calabria and Luxembourg pubblicato su IrpiMedia.
]]>Vendangeurs mal nourris, mal logés : une affaire d’esclavagisme moderne découverte en Champagne
▻https://www.francebleu.fr/infos/agriculture-peche/vendangeurs-mal-nourris-mal-loges-une-affaire-d-esclavagisme-moderne-deco
Vendangeurs mal nourris, mal logés : une affaire d’esclavagisme moderne découverte en Champagne
Sophie Constanzer
Mardi 19 septembre 2023 à 18:17
Par France Bleu Champagne-Ardenne , France Bleu
Le préfet de la Marne a pris un arrêté le 15 septembre pour fermer un hébergement collectif de vendangeurs dans la Marne, où étaient logés dans des conditions insalubres des travailleurs sans papiers, sans contrats de travail et également mal nourris. C’est suite à un contrôle de l’inspection du travail que le préfet de la Marne a pris un arrêté le 15 septembre pour fermer un hébergement à Nesle-le-Repons qui ne respectait pas la règlementation en matière d’hébergement collectif. À l’intérieur, des dizaines de travailleurs sans papiers, employés par un prestataire de service pour faire les vendanges en Champagne, mal logés et mal nourris. La CGT de la Marne en dénombre au total 52, d’origine sénégalaise, malienne ou encore mauritanienne.
L’intérieur d’une dépendance qui aurait été utilisée pour loger des vendangeurs. L’intérieur d’une dépendance qui aurait été utilisée pour loger des vendangeurs. « Ils étaient dans un dortoir qui ressemble plutôt à l’intérieur d’un hangar, avec des tapis de piscine, pas de couvertures, pas de toiture au-dessus de la tête, de la laine de verre », détaille Sabine Dumesnil, secrétaire départementale de la CGT dans la Marne, qui a rencontré les vendangeurs. Dans son arrêté portant fermeture d’hébergement collectif de travailleurs saisonniers, la préfecture note « la présence d’au moins 60 couchages, de literies de fortunes, d’absence de nettoyage et de désinfection, d’état répugnant des toilettes, des sanitaires et des lieux communs (...) et de l’existence d’un risque électrique par contact direct avec des pièces nues sous tension ». Pour seule nourriture, ils n’avaient qu’un sac de riz et du raisin, selon des propos récoltés par des membres de la CGT qui ont rencontré les travailleurs, depuis relogés par la préfecture de la Marne dans un hôtel et dans les locaux d’une association. Le contrôle de l’inspection du travail a également permis de mettre à jour l’absence de contrats de travail. Et si le prestataire de service agricole qui les a logés, une société nommée ANAVIM basée à Paris, est connu, on ne connaît pas à ce jour le donneur d’ordre, la maison de Champagne pour laquelle ils travaillaient. Eux ne le savent pas. « La dérive, elle est à plusieurs niveaux, l’État qui autorise n’importe qui à être prestataire, et il y a la complicité des donneurs d’ordres, parce qu’on pense que ce ne sont pas des petites maisons de Champagne qui sont derrière ça », dénonce Sabine Dumesnil.
Le parquet de Châlons-en-Champagne confirme à ce stade l’ouverture d’une enquête pour traite d’êtres humains. En 2020, le procès de plusieurs prestataires de services pour une affaire d’esclavagisme moderne avait fait grand bruit.
#Covid-19#migrant#migration#france#travailleurmigrant#esclavagemoderne#agriculture#agriculture#champagne#sanspapier#economie#droit
]]>ROSA LUXEMBURG : BIOGRAPHIE - Socialisme libertaire
Rosa Luxemburg est née le 5 mars 1871 à Zamość, en Pologne à l’époque intégrée à l’Empire russe. Suite à un déménagement de la famille Luxemburg, elle grandit à Varsovie. Brillante élève, elle subit une triple discrimination pour accéder aux études supérieures : parce qu’elle est juive, parce qu’elle est une femme, et parce qu’elle est polonaise (et non russe) (...)
#Rosa_Luxemburg #luxemburgisme #spartakisme #biographie
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▶️ ►https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/09/rosa-luxemburg-biographie.html
De nombreux cas de rachitisme inquiètent l’Écosse afp - Le figaro
Le rachitisme, qui frappait les quartiers pauvres au Royaume-Uni au XIXe siècle, est en essor en Écosse, selon des données obtenues par le journal The Times .
Au total, 442 cas de rachitisme, une maladie liée à un manque d’exposition au soleil et à une malnutrition, ont été observés en Écosse en 2022, contre 354 en 2018, selon les données des autorités locales de santé.
L’espérance de vie la plus faible au Royaume-Uni
« Des maladies généralement évitables comme celles-ci illustrent aussi que l’Écosse a l’espérance de vie la plus faible du Royaume-Uni » , a expliqué au Times Chris Williams, coprésident du Royal College of General Practitioners Scotland. La maladie, qui peut entraîner des déformations squelettiques lors de la croissance comme des jambes arquées ou des genoux cagneux, est liée à un manque d’exposition au soleil et donc de vitamines D, que l’on peut aussi trouver dans des aliments comme les poissons gras ou les œufs.
En comparaison aux 442 cas en Écosse, 482 cas de rachitisme ont été enregistrés en Angleterre, pour une population pourtant dix fois plus importante. Le rachitisme a quasiment disparu au Royaume-Uni il y a plus d’un demi-siècle après des campagnes pour améliorer les régimes alimentaires et l’exposition au soleil.
En Écosse, la plupart des cas ont été recensés autour de Glasgow, l’une des régions les plus pauvres de la province, avec un tiers des enfants vivant dans la pauvreté selon les dernières études. Selon des données de 2019, les hommes vivant dans les quartiers les plus pauvres de Glasgow vivent en moyenne 15 ans de moins que ceux qui vivent dans les quartiers les plus riches.
Diversité ethnique
Certains professionnels de santé suggèrent que l’augmentation de la diversité ethnique à Glasgow, avec certains types de peau réduisant la production de vitamines D, le développement d’activités plus sédentaires et une mauvaise alimentation peuvent expliquer la recrudescence de la maladie.
D’autres maladies, comme la tuberculose ou la scarlatine, sont également en pleine augmentation en Écosse, rapporte le Times. Ces maladies sont des « maladies de pauvreté et sont fréquentes dans certaines parties du monde où les gens sont pauvres », explique un scientifique interrogé par le Times.
#pauvreté #misère #Ecosse #Angleterre #capitalisme #Enfants #rachitisme #maladie #surnuméraires
Source : ▻https://www.lefigaro.fr/international/de-nombreux-cas-de-rachitisme-inquietent-l-ecosse-20230821
]]>Comment Bernard Arnault, l’homme le plus riche du monde, étend son empire au-delà du luxe
▻https://www.lemonde.fr/politique/article/2023/08/07/comment-bernard-arnault-l-homme-le-plus-riche-du-monde-etend-son-empire-au-d
« LVMH, un Etat dans l’Etat » (1/2). Le milliardaire, PDG du groupe Louis Vuitton-Moët Hennessy, considéré à l’égal d’un chef d’Etat, est devenu le symbole d’une inversion du rapport de force entre le pouvoir politique et les groupes internationaux. Ce qui ne va pas sans faire grincer des dents.
Michelle et Barack Obama ne sont finalement pas venus. Personne ne sait s’ils étaient vraiment annoncés, mais qu’importe. La rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre chez les célébrités conviées le 20 juin à l’extravagant défilé Louis Vuitton sur le Pont-Neuf, à Paris. Et tout le monde y a cru. La marque, il y a seize ans, s’était bien offert une campagne de publicité avec Mikhaïl Gorbatchev, la main posée sur un sac Vuitton à l’arrière d’une voiture, devant le mur de Berlin… Comment résister au plus grand groupe de luxe du monde ?
Un sommet du G20 n’aurait pas été mieux sécurisé : nuée de berlines noires aux vitres teintées alignées sur les quais de Seine, transformés gracieusement pour le groupe en parking VIP, gardes du corps à oreillettes, dizaines de policiers mobilisés pour protéger l’aréopage de stars américaines, de Rihanna à Leonardo DiCaprio, venues admirer le premier défilé du créateur Pharrell Williams… Zélée, la préfecture avait bouclé tout le quartier, suscitant des embouteillages monstres. « Sachez que M. Arnault crée beaucoup d’emplois », s’est entendu répondre par un vigile une riveraine excédée.
Dans un pays comme la France, être l’homme le plus riche du monde (ou le deuxième, en alternance avec Elon Musk), confère un statut particulier. Personne ne le formule ainsi, mais nul ne le conteste : le PDG de LVMH, Bernard Arnault, est considéré à l’égal d’un chef d’Etat. Jamais, avant lui, la France n’avait occupé la première place de ces classements dont la presse américaine raffole. Tout aussi inédit, le fait qu’une entreprise atteigne une valorisation supérieure au budget de l’Etat, entre 400 et 500 milliards d’euros. « Pour la première fois en France, où il n’y a rien au-dessus de l’Etat, un particulier est plus puissant que le roi », résume l’économiste et philosophe Jérôme Batout.
[...]
Le président russe, Vladimir Poutine, à Saint-Emilion (Gironde), lors de sa visite d’Etat de trois jours en France. Le 12 février 2003. POOL INTERAGENCES / GAMMA-RAPHO VIA GETTY IMAGES[...] les politiques ne sont, de toute façon, que de passage.
on m’indique qu’avec l’article suivant : Bernard Arnault et les politiques, la puissance d’un groupe au cœur de la République, ça se trouve là
▻https://justpaste.it/aqwsf
et le #luxe, il est à qui ? à eux ! à eux ! ahou !
#LVMH #Bernard Arnault #économie #politique
Malea, l’indagine sulla locale di ‘ndrangheta tra Mammola e il Lussemburgo
▻https://irpimedia.irpi.eu/openlux-indagine-malea-ndrangheta-mammola-lussemburgo
Dagli anni Ottanta, un gruppo di imprenditori calabresi vive in Lussemburgo. I figli, oggi, possiedono pub e ristoranti. Secondo un’indagine della Dda di Reggio calabria, però, sarebbero legati a una cosca di Mammola Clicca per leggere l’articolo Malea, l’indagine sulla locale di ‘ndrangheta tra Mammola e il Lussemburgo pubblicato su IrpiMedia.
]]>Europe should cap ‘luxury’ energy use to meet emissions targets, study says | Energy | The Guardian
▻https://www.theguardian.com/environment/2023/jul/17/europe-cap-luxury-energy-use-emissions-carbon-budget-targets-study
▻https://i.guim.co.uk/img/media/af4b55a2fabe50fffc6246cf77e4e0eccd9b9744/1308_844_4304_2582/master/4304.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali
Gently limiting “luxury” demand from the 20% of European consumers who use the most energy saves seven times the amount of planet-heating gases that would be emitted in meeting the basic needs of the 20% who use the least energy, researchers have found.
The study, which modelled the effect of narrowing the gaps in energy use between households within 27 European countries, found capping demand from the top fifth, even at a fairly high level, cut greenhouse gas pollution from energy consumption by 9.7%, while raising demand from people in the bottom fifth who also live in poverty to a fairly low level increases emissions by just 1.4%.
“We have to start tackling luxury energy use to stay within an equitable carbon budget for the globe,” said Milena Buchs, a professor of sustainable welfare at the University of Leeds and the lead author of the study, published on Monday in the journal Nature Energy, “but also to actually have the energy resources to enable people in fuel poverty to slightly increase their energy use and meet their needs.”
To stop the planet heating beyond the levels agreed to by world leaders, rich countries must quickly clean up their supply of energy and cut demand for it. The Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) found in its latest review of the science that demand-side strategies can slash global emissions 40-70% by 2050 compared with business as usual.
]]>Les 500 Fortunes de France cumulent 1.170 milliards d’euros en 2023, du jamais-vu
▻https://www.challenges.fr/classement/classement-des-fortunes-de-france/les-500-fortunes-de-france-cumulent-1170-milliards-deuros-en-2023-du-jama
#Bien-être : « Tant qu’on utilisera le #yoga pour être en forme au #travail, on aura un problème »
Loin de nous apporter le bonheur promis, la sphère bien-être perpétue un système nuisible qui ne peut que nous rendre malheureux. Interview de #Camille_Teste.
Huiles essentielles, massages et salutations au soleil promettent de nous changer de l’intérieur, et le monde avec. À tort ? C’est le sujet de l’essai Politiser le bien-être (►https://boutique.binge.audio/products/politiser-le-bien-etre-camille-teste) publié en avril dernier chez Binge Audio Editions. Selon l’ex-journaliste Camille Teste, non seulement nos petits gestes bien-être ne guériront pas les maux de nos sociétés occidentales, mais ils pourraient même les empirer. Rassurez-vous, Camille Teste, aujourd’hui professeur de yoga, ne propose pas de bannir les sophrologues et de brûler nos matelas. Elle nous invite en revanche à prendre conscience du rôle que jouent les pratiques de bien-être, celui de lubrifiant d’un système capitaliste. Interview.
Le bien-être est la quête individuelle du moment. C’est aussi un #business : pouvez-vous préciser les contours de ce #marché ?
Camille Treste : La sphère bien-être recouvre un marché très vaste qualifiant toutes les pratiques dont l’objectif est d’atteindre un équilibre dit « intégral », c’est-à-dire psychologique, physique, émotionnel, spirituel et social, au sens relationnel du terme. Cela inclut des pratiques esthétiques, psychocorporelles (yoga, muscu...), paramédicales (sophrologie, hypnose...) et spirituelles. En plein boom depuis les années 90, la sphère bien-être s’est démultipliée en ligne dans les années 2010. Cela débute sur YouTube avec des praticiens et coachs sportifs avant de s’orienter vers le développement personnel, notamment sur Instagram. Rappelons que le milieu est riche en complications, entre dérives sectaires et arnaques financières : par exemple, sous couvert d’élévation spirituelle, certains coachs autoproclamés vendent très cher leurs services pour se former... au #coaching. Un phénomène qui s’accélère depuis la pandémie et s’inscrit dans une dynamique de vente pyramidale ou système de Ponzi.
Pourquoi la sphère bien-être se tourne-t-elle autant vers les cultures ancestrales ?
C. T : Effectivement, les thérapies alternatives et les #néospiritualités ont volontiers tendance à picorer dans des pratiques culturelles asiatiques ou latines, comme l’Ayurveda née en Inde ou la cérémonie du cacao, originaire d’Amérique centrale. Ce phénomène relève aussi bien d’un intérêt authentique que d’une #stratégie_marketing. Le problème, c’est que pour notre usage, nous commercialisons et transformons des pratiques empruntées à des pays dominés, colonisés ou anciennement colonisés avant de le leur rendre, souvent diluées, galvaudées et abîmées, ce qu’on peut qualifier d’#appropriation_culturelle. C’est le cas par exemple des cérémonies ayahuasca pratiquées en Amazonie, durant lesquelles la concoction hallucinogène est originellement consommée par les chamanes, et non par les participants. Pourquoi cette propension à se servir chez les autres ? Notre culture occidentale qui a érigé la #rationalité en valeur suprême voit d’un mauvais œil le pas de côté spirituel. Se dissimuler derrière les pratiques de peuples extérieurs à l’Occident procure un #alibi, une sorte de laissez-passer un peu raciste qui autorise à profiter des bienfaits de coutumes que l’on ne s’explique pas et de traditions que l’on ne comprend pas vraiment. Il ne s’agit pas de dire que les #pratiques_spirituelles ne sont pas désirables, au contraire. Mais plutôt que de nous tourner vers celles d’autres peuples, peut-être pourrions-nous inventer les nôtres ou renouer avec celles auxquelles nous avons renoncé avec la modernité, comme le #néodruidisme. Le tout évidemment, sans renoncer à la #médecine_moderne, à la #science, à la rationalité, et sans tomber dans un #traditionalisme_réactionnaire.
Vous affirmez que la sphère bien-être est « la meilleure amie du #néolibéralisme. » Où est la connivence ?
C. T : La #culture_néolibérale précède bien sûr l’essor de la sphère bien-être. Théorisée au début du 20ème siècle, elle s’insère réellement dans nos vies dans les années 80 avec l’élection de Reagan-Thatcher. Avant cette décennie, le capitalisme laissait de côté nos relations personnelles, l’amour, le corps : cela change avec le néolibéralisme, qui appréhende tout ce qui relève de l’#intime comme un marché potentiel. Le capitalisme pénètre alors chaque pore de notre peau et tous les volets de notre existence. En parallèle, et à partir des années 90, le marché du bien-être explose, et l’économiste américain Paul Zane Pilzer prédit à raison qu’au 21ème siècle le marché brassera des milliards. Cela a été rendu possible par la mécanique du néolibéralisme qui pose les individus en tant que petites entreprises, responsables de leur croissance et de leur développement, et non plus en tant que personnes qui s’organisent ensemble pour faire société et répondre collectivement à leurs problèmes. Peu à peu, le néolibéralisme impose à grande échelle cette culture qui nous rend intégralement responsable de notre #bonheur et de notre #malheur, et à laquelle la sphère bien-être répond en nous gavant de yoga et de cristaux. Le problème, c’est que cela nous détourne de la véritable cause de nos problèmes, pourtant clairement identifiés : changement climatique, paupérisation, système productiviste, réformes tournées vers la santé du marché et non vers la nôtre. Finalement, la quête du bien-être, c’est le petit #mensonge que l’on se raconte tous les jours, mensonge qui consiste à se dire que cristaux et autres cérémonies du cacao permettent de colmater les brèches. En plus d’être complètement faux, cela démantèle toujours plus les #structures_collectives tout en continuant d’enrichir l’une des vaches à lait les plus grasses du capitalisme.
Il semble que le #collectif attire moins que tout ce qui relève l’intime. Est-ce un problème d’esthétique ?
C. T : La #culture_individualise née avec les Lumières promeut l’égalité et la liberté, suivie au 19ème et 20ème siècles par un effet pervers. L’#hyper-individualisme nous fait alors regarder le collectif avec de plus en plus d’ironie et rend les engagements – notamment ceux au sein des syndicats – un peu ringards. En parallèle, notre culture valorise énormément l’#esthétique, ce qui a rendu les salles de yoga au design soignées et les néospiritualités très attirantes. Récemment, avec le mouvement retraite et l’émergence de militants telle #Mathilde_Caillard, dite « #MC_danse_pour_le_climat » – qui utilise la danse en manif comme un outil de communication politique –, on a réussi à présenter l’#engagement et l’#organisation_collective comme quelque chose de cool. La poétesse et réalisatrice afro-américaine #Toni_Cade_Bambara dit qu’il faut rendre la résistance irrésistible, l’auteur #Alain_Damasio parle de battre le capitalisme sur le terrain du #désir. On peut le déplorer, mais la bataille culturelle se jouera aussi sur le terrain de l’esthétique.
Vous écrivez : « La logique néolibérale n’a pas seulement détourné une dynamique contestataire et antisystème, elle en a fait un argument de vente. » La quête spirituelle finit donc comme le rock : rattrapée par le capitalisme ?
C. T : La quête de « la meilleure version de soi-même » branchée sport et smoothie en 2010 est revue aujourd’hui à la sauce New Age. La promesse est de « nous faire sortir de la caverne » pour nous transformer en sur-personne libérée de la superficialité, de l’ego et du marasme ambiant. Il s’agit aussi d’un argument marketing extrêmement bien rodé pour vendre des séminaires à 3 333 euros ou vendre des fringues censées « favoriser l’#éveil_spirituel » comme le fait #Jaden_Smith avec sa marque #MSFTSrep. Mais ne nous trompons pas, cette rhétorique antisystème est très individualiste et laisse totalement de côté la #critique_sociale : le #New_Age ne propose jamais de solutions concrètes au fait que les plus faibles sont oppressés au bénéfice de quelques dominants, il ne parle pas de #lutte_des_classes. Les cristaux ne changent pas le fait qu’il y a d’un côté des possédants, de l’autre des personnes qui vendent leur force de travail pour pas grand-chose. Au contraire, il tend à faire du contournement spirituel, à savoir expliquer des problèmes très politiques – la pauvreté, le sexisme ou le racisme par exemple – par des causes vagues. Vous êtes victime de racisme ? Vibrez à des fréquences plus hautes. Votre patron vous exploite ? Avez-vous essayé le reiki ?
Le bien-être est-il aussi l’apanage d’une classe sociale ?
C. T : Prendre soin de soi est un #luxe : il faut avoir le temps et l’argent, c’est aussi un moyen de se démarquer. Le monde du bien-être est d’ailleurs formaté pour convenir à un certain type de personne : blanche, mince, aisée et non handicapée. Cela est particulièrement visible dans le milieu du yoga : au-delà de la barrière financière, la majorité des professeurs sont blancs et proposent des pratiques surtout pensées pour des corps minces, valides, sans besoins particuliers.
Pensez notre bien-être personnel sans oublier les intérêts du grand collectif, c’est possible ?
C. T : Les espaces de bien-être sont à sortir des logiques capitalistes, pas à jeter à la poubelle car ils ont des atouts majeurs : ils font partie des rares espaces dédiés à la #douceur, au #soin, à la prise en compte de nos #émotions, de notre corps, de notre vulnérabilité. Il s’agit tout d’abord de les transformer pour ne plus en faire un bien de consommation réservé à quelques-uns, mais un #bien_commun. C’est ce que fait le masseur #Yann_Croizé qui dans son centre masse prioritairement des corps LGBTQI+, mais aussi âgés, poilus, handicapés, souvent exclus de ces espaces, ou la professeure de yoga #Anaïs_Varnier qui adapte systématiquement ses cours aux différences corporelles : s’il manque une main à quelqu’un, aucune posture ne demandera d’en avoir deux durant son cours. Je recommande également de penser à l’impact de nos discours : a-t-on vraiment besoin, par exemple, de parler de féminin et de masculin sacré, comme le font de nombreux praticiens, ce qui, en plus d’essentialiser les qualités masculines et féminines, est très excluant pour les personnes queers, notamment trans, non-binaires ou intersexes. Il faut ensuite s’interroger sur les raisons qui nous poussent à adopter ces pratiques. Tant que l’on utilisera le yoga pour être en forme au travail et enrichir des actionnaires, ou le fitness pour renflouer son capital beauté dans un système qui donne plus de privilèges aux gens « beaux », on aura un problème. On peut en revanche utiliser le #yoga ou la #méditation pour réapprendre à ralentir et nous désintoxiquer d’un système qui nous veut toujours plus rapides, efficaces et productifs. On peut utiliser des #pratiques_corporelles comme la danse ou le mouvement pour tirer #plaisir de notre corps dans un système qui nous coupe de ce plaisir en nous laissant croire que l’exercice physique n’est qu’un moyen d’être plus beau ou plus dominant (une idée particulièrement répandue à l’extrême-droite où le muscle et la santé du corps servent à affirmer sa domination sur les autres). Cultiver le plaisir dans nos corps, dans ce contexte, est hautement subversif et politique... De même, nous pourrions utiliser les pratiques de bien-être comme des façons d’accueillir et de célébrer nos vulnérabilités, nos peines, nos hontes et nos « imperfections » dans une culture qui aspire à gommer nos failles et nos défauts pour nous transformer en robots invulnérables.
▻https://www.ladn.eu/nouveaux-usages/bien-etre-tant-quon-utilisera-le-yoga-pour-etre-en-forme-au-travail-on-aura-un-
#responsabilité
voir aussi :
►https://seenthis.net/messages/817228
Waldorf Astoria Berlin: Der Chefconcierge zeigt uns das Luxushotel am Bahnhof Zoo
▻https://www.berliner-zeitung.de/stil-individualitaet/waldorf-astoria-berlin-chefconcierge-christoph-hundehege-nimmt-uns-
Ein Bericht über das Hotel, in dem man nicht aufs Klo darf - als Taxifahrer. Da haben sich Kollegen derart daneben benommen, dass die ganze Zunft Kloverbot hat
Da.
▻https://www.openstreetmap.org/node/3683945001
9.4.2023 von Manuel Almeida Vergara - „Meet me at the clock“, sagt der New Yorker – und sein Gegenüber weiß sofort, was damit gemeint ist. Schließlich ist die mit bronzenen Relieffiguren dekorierte Standuhr im Waldorf Astoria, dem 1931 gegründeten Luxushotel, seit Jahrzehnten ein beliebter Treffpunkt. So beliebt, dass „meet me by the clock“ in New York zum geflügelten Wort geworden ist.
„Wir treffen uns an der Uhr“ – diese Aufforderung kennt auch der Berliner, wenngleich sie ihn – ein bisschen weniger glamourös – nolens volens zur Weltzeituhr führt. Dabei hat auch Berlin seit genau zehn Jahren ein Waldorf Astoria. Und auch das Waldorf Astoria Berlin hat eine hübsche Standuhr in der Lobby.
Christoph Hundehege plädiert ohnehin dafür, dass sich Berlinerinnen und Berliner öfter mal in das Fünf-Sterne-Hotel am Bahnhof Zoo verirren sollten. Und zwar nicht nur, um sich bei der Lobby-Uhr zu treffen: Vom Spa über die Bar bis zum Restaurant; von den weltberühmten „Eggs Benedict“ zum Frühstück über ein Stück „Red Velvet Cake“ am Nachmittag bis zum abendlichen Drink in der Hotelbar habe das Haus doch einiges zu bieten, das nicht nur Touristinnen und Touristen gefallen dürfte.
Was in New York, London oder Paris ganz üblich ist – nämlich, auch als Einheimische die Vorzüge der besten Hotels der Stadt zu genießen – sollte sich bei uns genauso durchsetzen, findet Hundehege. Seit der Hoteleröffnung 2013 ist er Chefconcierge des Hauses, seit vergangenem Jahr außerdem Deutschland-Präsident von „Les Clefs d’Or“, einer renommierten weltweiten Concierge-Vereinigung.
Wir treffen Christoph Hundehege im 30. Stock. Er wartet schon in einer großzügigen Ambassador-Suite auf uns, über der nur die noch großzügigere Präsidentensuite liegt. Und auch wenn sein Metier zur Verschwiegenheit verpflichtet: Ein paar Einblicke in seinen Berufsalltag will uns der Chefconcierge doch gewähren.
Herr Hundehege, mir fällt gleich das goldene Emblem auf, das mir von Ihrem Revers entgegenfunkelt. Sieht ganz so aus, als seien Sie hochdekotiert – zumindest in Ihrem Berufsfeld.
Das ist jedenfalls kein Militärabzeichen oder ein Sheriffstern. Wie der Name schon sagt, sind die goldenen Schlüssel das Symbol von „Les Clefs d’Or“, einer internationalen Vereinigung von Hotelconcierges. Weltweit haben wir fast 4000 Mitglieder, 200 davon arbeiten allein in Luxushäusern in Deutschland. Wir nutzen dieses Netzwerk gerne, weil wir unsere Gäste auf ihren Reisen begleiten wollen, auch über ihren Aufenthalt bei uns hinaus. Bevor sie in eine andere Stadt und ein anderes Hotel weiterziehen, telefonieren wir oft mit den Concierges dort, um sie schon mal über besondere Wünsche oder Vorlieben zu informieren. Das machen wir übrigens markenübergreifend.
Da ruft dann also ein Concierge aus dem Waldorf Astoria Berlin beim Four Seasons in Miami oder Kempinski in Istanbul an, um die Leute dort auf ihre Gäste vorzubereiten?
Sicher, wenn es doch dem Genuss unserer Gäste dient! Vielleicht gibt es beim nächsten Reiseziel ja ein tolles Restaurant, das schon mal reserviert werden soll, oder ein Konzert, für das es noch Karten braucht. Oder jemand hat eine Nussallergie, ist Pescetarier oder mag abends gern ein warmes Kirschkernkissen ans Bett. Jeder Hinweis hilft. Also arbeiten wir innerhalb dieser Concierge-Vereinigung wirklich eng zusammen.
Was muss ein Concierge tun, um Mitglied bei „Les Clefs d’Or“ werden zu können?
Theoretisch kann jeder und jede Concierge Teil unserer Vereinigung werden, wenngleich unsere Mitglieder vor allem in den Luxushäusern dieser Welt zu finden sind. Auf jeden Fall müssen sie schon eine bestimmte Anzahl an Jahren in diesem Beruf gearbeitet und auch mindestens zwei Paten innerhalb der Vereinigung haben, die für sie bürgen.
Und was müsste man tun, um wieder rauszufliegen?
Da gibt es bestimmt etwas. Wir haben ja ethische und moralische Vorsätze, an denen wir alle uns orientieren.
Ich stelle mir gerade einen totalen Männerverein vor, ähnlich wie bei den traditionsreichen Butler-Vereinigungen Großbritanniens. Liege ich richtig?
Überhaupt nicht! Ich kenne zwar den genauen prozentualen Anteil nicht, aber in der Hotellerie und Gastronomie sind ja ohnehin sehr viele Frauen tätig und so auch als Concierges. Das war sicherlich mal anders, auch, wenn wir nur ein oder zwei Dekaden zurückblicken. Aber das gleicht sich immer mehr aus, und das ist auch von unbedingter Wichtigkeit. Die Mischung macht’s, und so bin ich sehr froh, dass ich bei uns ein ganz ausgewogenes Team überblicke, das genau zur Hälfte aus Frauen und zur anderen aus Männern besteht.
Eine Prämisse, der Sie sich als Chefconcierge des Waldorf Astoria Berlin und überdies als Präsident von „Les Clefs d’Or“ verschreiben, ist der Grundsatz der Verschwiegenheit. Dabei erleben Sie in ihrem Arbeitsalltag bestimmt einige kuriose Dinge. Fällt es Ihnen schwer, manchmal nicht doch aus dem Nähkästchen zu plaudern?
Das fällt natürlich hin und wieder schwer. Ich würde lügen, wenn ich etwas anderes behauptete. Aber da muss ich – da müssen wir – uns eben kontrollieren, weil wir ja nicht selten mit hochrangigen und berühmten Gästen umgehen, denen wir eine Privatsphäre ermöglichen wollen. Also haben Details und Geschichtchen in Gesprächen außerhalb unseres Hauses nichts verloren.
Glücklicherweise befinden wir uns ja gerade innerhalb Ihres Hauses, also versuche ich es einfach mal: Welche Begegnung mit einem Gast, welcher spezielle Wunsch ist Ihnen in zehn Jahren Waldorf Astoria Berlin besonders im Gedächtnis geblieben?
Da gibt es wirklich viele Momente. Spontan muss ich an eine Situation denken, die sich im Rahmen des Champions-League-Finales zwischen Juventus Turin und FC Barcelona 2015 hier in Berlin abgespielt hat. Wir hatten einen Gast, der sich die ganze Woche auf dieses Finalspiel gefreut hatte. Zweieinhalb Stunden vor Anpfiff hatte er aber noch immer kein Ticket bekommen. Also stand er vor unserem Concierge-Desk mit der Bitte, ihm doch eines zu besorgen. Das war sicherlich ein Wunsch, der bei mir hängengeblieben ist, weil seine Erfüllung so schwierig war. Und um Ihre nächste Frage gleich vorwegzunehmen: Ja, wir konnten ihm sein Ticket besorgen, auch wenn das ein bisschen mehr Anstrengungen gekostet hat als eine einfache Restaurantreservierung.
Dann also eine andere nächste Frage: Wen muss man anrufen, und was muss man sagen, wenn man zwei Stunden vor Anpfiff noch ein Ticket fürs Champions-League-Finale will?
Da wären wir jetzt beim Nähkästchen, das ich lieber geschlossen halte. Wenn ich Ihnen jetzt erzählen würde, wie das funktioniert hat, dann könnte das ja am Ende jeder leisten.
Steigen die Ansprüche eines Gastes parallel zu seiner Bedeutung? Oder anders: Kann sich eine berühmte Persönlichkeit bei Ihnen nochmal ganz andere Dinge wünschen als jemand gänzlich Unbekanntes?
Wir haben grundsätzlich den Anspruch, jeden Gast gleich zu behandeln. Aber natürlich gibt es den einen oder die andere, die vielleicht ein paar mehr Anforderungen mit sich bringt. Wenn Sie zum Beispiel an einen Künstler denken, der gerade eine Welttournee macht und währenddessen in 100 Hotels übernachtet, dann tun wir gut daran, hier das gewünschte Umfeld zu schaffen, damit auf dieser Tour nichts ins Holpern gerät. Aber generell bemühen wir uns, niemanden seiner oder ihrer Popularität wegen zu bevorzugen.
Ist das überhaupt möglich? Sie werden ja auch ganz persönliche Vorlieben haben, Stars, die Sie ganz toll finden und andere, mit denen Sie nichts anfangen können.
Natürlich gibt es zum Beispiel Künstler, die ich persönlich musikalisch oder schauspielerisch besser finde als andere. Oder Staatsbesuche, auf die ich mich mehr freue als auf andere. Aber da muss ich eben ganz die professionelle Distanz wahren. Das wird von unserem Haus erwartet. Stellen Sie sich mal vor, ich würde einen Gast nach Karten für seine nächste Show, einem Autogramm oder einem Selfie fragen. Das wäre undenkbar! Und genauso undenkbar wäre es, dass ich einen Gast mit seinen Wünschen links liegen lasse, nur weil er nicht berühmt ist.
Also darf ich Sie auch als ganz normaler Gast um Champions-League-Tickets bitten?
Sicher, das dürfen Sie. Dafür sind wir letzten Endes da. Es muss ja auch nicht unbedingt das begehrte Fußballticket sein, es können auch Karten für ein Opernstück sein, für das Sie sich kurzfristig entschieden haben, oder einfach nur Tickets für den Zoo. Oder wir helfen Gästen dabei, sich ein Tagesticket von der BVG zu ziehen, einfach, weil sie das vorher noch nie gemacht haben. Alles ist möglich.
Kommt es trotzdem mal vor, dass Sie Ihren Gästen sagen müssen: „Sorry, geht nicht“?
Ich würde lügen, wenn ich sagte, es klappt immer alles völlig problemlos. Letzten Endes geht es darum, für den Gast gute Lösungen zu finden. Wenn es zum Beispiel in der Philharmonie spontan nicht mehr, wie gewünscht, fünf Plätze nebeneinander gibt, dann sorgen wir eben in Absprache mit dem Gast dafür, dass die Gruppe aufgeteilt wird und jeder einen guten Platz findet. Lösungen suchen und Lösungen finden – ich glaube, das beschreibt unsere Aufgabe als Concierges ganz gut.
Interessant, dass Sie bis jetzt nur Beispiele außerhalb Ihres Hauses gewählt haben. Wünsche, die in der Oper, im Konzerthaus oder eben im Fußballstadion erfüllt werden sollen. Spannend wird es doch gerade dann, wenn jemand vor Ort zum Beispiel nicht mit seinem Zimmer einverstanden ist. Man hört ja gelegentlich von Stars, die etwa vorab ihre Suite neu streichen lassen, weil ihnen die Wandfarbe nicht gefällt. Oder sind das nur Hollywood-Mythen?
Nein, das sind keine Fantastereien. So etwas gibt es. Wir haben durchaus Gäste, und das müssen gar keine Hollywoodstars sein, denen das ein oder andere Bild im Hotelzimmer nicht gefällt. Natürlich machen wir auch das dann möglich und tauschen die Kunst aus. Oder es gibt Gäste, die ihr Schlafzimmer durchgehend abgedunkelt haben wollen, sodass kein Tageslicht reinkommt. Auch das machen wir möglich. Wir versuchen, dem Ganzen keine Grenzen zu setzen.
Klingt so, als sei Geduld Ihre wichtigste Eigenschaft. Was muss man noch mitbringen, um Ihren Job machen zu können?
Geduld ist ganz wichtig, das stimmt. Außerdem würde ich sagen, man muss ein übergeordnetes Interesse an vielerlei Dingen mitbringen. Wir wollen unseren Gästen Empfehlungen authentisch geben können, müssen also wissen, wie es in bestimmten Restaurants so schmeckt, welcher Gang besonders zu empfehlen ist. Oder in welchen Galerien und Museen, aber auch in welchen Kiezen es gerade besonders spannend ist. Und weil sich unsere Stadt und ihre Stadtteile ja rasend schnell verändern, gehören zu meinem Beruf auch große Investitionen an privater Zeit. Wir wollen und müssen immer auf dem Laufenden sein. Man kennt das ja aus dem Privaten: Wenn Freunde Sie nach einem Restaurant fragen, dann ist es immer besonders schön, wenn Sie ganz authentisch davon erzählen können, weil Sie selbst schon mal da waren.
Wenn wir über die Veränderungen in unserer Stadt sprechen, muss ich gleich an die Neuentwicklung der City West denken. An den Wunsch, aus der Gegend um den Bahnhof Zoo, wo 2013 auch das Waldorf Astoria eröffnet hat, eine elegante, mondäne Innenstadtlage zu machen. Spielt Ihr Haus bei diesem Vorhaben eine wichtige Rolle?
Ja, das glaube ich durchaus. Ich würde jetzt nicht so weit gehen zu sagen, dass die Eröffnung des Waldorf Astoria Berlin der Schlüssel dazu war, die City West auf diese Weise zu entwickeln. Aber ich würde schon sagen, dass auch unsere Eröffnung dazu geführt hat, dass viele luxuriöse Boutiquen auf den Kurfürstendamm zurückgekommen sind und auch andere entsprechende Bauvorhaben umgesetzt wurden.
Also passt Waldorf Astoria als Marke zu Berlin? Es gibt in der Stadt sicherlich einige Menschen, die das anders sehen.
Berlin muss sich meines Erachtens vor keiner Metropole der Welt verstecken. Ganz im Gegenteil. Wenn ein Waldorf Astoria nach New York oder Amsterdam oder London passt, warum soll es nicht auch nach Berlin passen? Es gehört zu jeder Metropole dazu, dass auch diese Art von Hotellerie betrieben wird. Und die Nachfrage bestärkt uns ja darin. Luxus-Sternehotels funktionieren – auch in Berlin.
Ist es also an der Zeit, dass wir uns endlich von Wowereits Motto „arm, aber sexy“ verabschieden?
Ich glaube, dieser Satz hat in eine gewisse Zeit gepasst. Aber mittlerweile passt er nicht mehr. Wenn Sie sich nur mal anschauen, wie viele erstklassige Restaurants in den vergangenen Jahren und Monaten eröffnet haben! Wenn Sie sich vornehmen würden, jedes dieser Restaurants zu testen, dann wären Sie in zwei Jahren noch nicht damit durch. Dass solche Restaurants und eben Hotels wie unseres in Berlin so gut funktionieren, spricht doch dafür, dass die Klientel da ist.
Nur empfangen Sie in Ihrem Haus ja eher Gäste von außerhalb und eben nicht die Berlinerinnen und Berliner, die vielleicht nach wie vor sexy und arm sind.
Das ist nicht richtig. Uns besuchen auch viele Menschen, die in Berlin leben. Auch wenn das noch nicht in dem Maße geschieht, wie wir uns das wünschen würden. Das ist vielleicht tatsächlich etwas, das sich in Berlin noch nicht so durchgesetzt hat wie etwa in London oder New York: Dort ist es ganz normal, sich abends auch mal in einer Hotelbar oder einem Hotelrestaurant zu treffen, oder das Spa dort zu nutzen. Diese Hemmschwelle, die es in Berlin offenbar immer noch gibt – nämlich an den freundlichen Doormen vorbei in ein Fünf-Sterne-Hotel zu spazieren und die dortigen Angebote zu nutzen – existiert dort nicht. Aber es gibt auch hier in unserem Hotel viele schöne Dinge, die auch Berlinerinnen und Berliner erleben können. Sei es der High Tea in unserer Library im 15. Stock – für mich übrigens der schönste Ort im ganzen Hotel –, ein Tag im Guerlain-Spa oder eine Veranstaltung wie „Champaign & Eggs“ unten im Roca Restaurant.
Gut gemachte Eier spielen im Waldorf Astoria tatsächlich eine übergeordnete Rolle. Im New Yorker Stammhaus wurden „Eggs Benedict“ erfunden, ein Frühstücksklassiker, der mittlerweile überall auf der Welt gegessen wird. Genau wie der „Red Velvet Cake“, der ebenso im Waldorf Astoria New York erfunden wurde. Hinzu kommen viele weitere, teils dramatische Geschichten, die mit dem Hotel verbunden sind. Etwa jene des Gründers John Jacob Astor IV, der 1912 beim Untergang der Titanic ums Leben gekommen war. In Ihrem Haus erinnert daran zum Beispiel ein Treppengeländer, dessen Metalldetails der Partitur des Liedes entsprechen, das als letztes auf dem sinkenden Schiff gespielt wurde. Prägt diese reiche, turbulente Markengeschichte Waldorf Astorias Sie in Ihrer täglichen Arbeit?
Ja, das tut sie. Und das muss sie auch. Alle Häuser, die weltweit zum Portfolio von Waldorf Astoria gehören, müssen das in ihrer DNA tragen und auch zeigen. Die Erwartungen, mit denen Gäste zu uns kommen, sind gerade durch das New Yorker Mutterhaus und seine lange, intensive Geschichte sehr groß. Also muss jede Mitarbeiterin und jeder Mitarbeiter in unserem Haus dazu bereit sein, diese Geschichte weiterzuschreiben. Und ähnlich, wie ich das eben in Bezug auf Berliner Restaurants gesagt habe – nämlich, dass es auf ein authentisches Erzählen aus dem eigenen Erleben heraus ankommt – trifft das auch auf unser Hotel zu. Ich empfehle unseren Kolleginnen und Kollegen immer, wenn sie mal in Amsterdam, Shanghai oder eben New York sind, auch das Waldorf Astoria dort anzuschauen. Einfach, um unsere Marke möglichst gut zu kennen und kommunizieren zu können.
Spielt diese Geschichte der Marke auch für Ihre Gäste eine Rolle?
Auch das. Zudem verbinden viele Gäste ganz eigene, private Geschichten mit Waldorf Astoria. In der Tat haben wir eine sehr große amerikanische Gästeklientel, und es gibt viele, für die unser Name mit Erinnerungen verknüpft ist. Gerade vergangene Woche hatten wir hier noch ein Paar zu Gast, das seinen 50. Hochzeitstag bei uns in Berlin, aber seinen 10. Hochzeitstag schon im Waldorf Astoria in New York gefeiert hatte. Solche Gäste haben noch das, was sie früher in einem unserer Hotels erlebt haben, vor Augen, und kommen mit dieser Erwartungshaltung zu uns. Dafür, dass wir sie dann nicht enttäuschen müssen, arbeiten wir jeden Tag.
Könnten Sie sich überhaupt vorstellen, für ein Hotel zu arbeiten, das nicht auf diesem Niveau angesiedelt ist?
Ich persönlich könnte mir das nicht vorstellen, nein. Und ich hoffe, das ist auch bei allen meinen Kolleginnen und Kollegen so. Letztlich soll es doch das sein, wofür wir tagtäglich hierherkommen: Die Erwartungen unserer Gäste nicht nur zu erfüllen, sondern sie zu übertreffen. Den besten Service zu bieten, ein Auge fürs noch so kleinste Detail beweisen. Ich finde es unheimlich spannend, dass hier kein Tag dem anderen gleicht. Und dass ich auch nach zehn Jahren Waldorf Astoria Berlin noch von Gästen, ihren Wünschen und den damit einhergehenden Herausforderungen überrascht werde.
Waldorf Astoria New York
Das Waldorf Astoria New York, ein im Stile des Art déco entworfenes Wahrzeichen der Stadt, wurde im Jahr 1931 fertiggestellt. Es war aus dem Zusammenschluss zweier Hotels hervorgegangen; eines hatte dem Inverstor William Waldorf Astor, das andere dem Geschäftsmann John Jacob Astor IV gehört. Über die Jahre wurde Waldorf Astoria zu einer der renommiertesten Hotelmarken der Welt, die heute zur Hilton-Gruppe gehört und weltweit Dependancen unterhält.
#Berlin #Charlottenburg #Hardenbergstraße #Hotel #Gastronomie #Arbeit #Luxus
]]>La salade des cravatés Jean-François Nadeau - Le Devoir
Les pièces de viande sont désormais placées sous haute surveillance. Attention à qui partira sans demander son reste avec un morceau sanguinolent sous le bras : aux portiques de sécurité, l’alarme se mettra à hurler. Ces chiens de garde modernes, ces renifleurs de puces électroniques, sont de plus en plus nombreux à traquer les voleurs.
Ce n’est pas là de la science-fiction. Plusieurs supermarchés, en Europe, tentent bel et bien de pallier, par des mesures de surveillance exacerbées, les vols à l’étalage du côté de la boucherie et de la charcuterie. D’Athènes à Londres, en passant par Paris et Berlin, les cas de vol de viande sont de plus en plus nombreux ▻https://rmc.bfmtv.com/actualites/economie/conso/les-supermarches-confrontes-a-la-hausse-des-vols-on-met-des-antivols-sur- .
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Au même moment, au sein d’une des portions les plus privilégiées de la planète, des gens en sont à se demander, dans l’entre-soi de leur vie chic projetée sur papier glacé, si la calandre de la Rolls-Royce, le yacht surdimensionné et la montre en or suffiront encore pour proclamer, à la face du monde, le sentiment exacerbé de leur supériorité.
Désormais, l’industrie du luxe constitue le fonds de commerce de quelques-unes des plus grandes fortunes du monde. Tandis que le gros de la population se fait manger la laine sur le dos, des béni-oui-oui font l’éloge du mode de vie des ultrariches en vantant, entre autres choses, « l’élégance masculine ». L’homogénéité des apparences vestimentaires, créée par la société de consommation dans l’après-guerre, est une illusion égalitariste que ce retour du chic promet de clarifier.
Contre quoi se battent ces gens qui revendiquent, sans rire, leur droit à l’élégance, comme si le fait de porter un mouchoir de poche constituait une résistance aux vraies dérives de notre temps ? Que valent leurs déclarations d’amour à la nation, eux qui s’emploient en tout temps à cautionner les iniquités qui la mine de l’intérieur ?
L’important, pour eux, a toujours été de manifester coûte que coûte le sentiment de leur supériorité. Qu’importe pour ces gens-là que leur élégance se confonde historiquement avec les vieux habits du capital financier. Cette élégance d’un genre bien particulier, érigée en nouvelle norme par ceux qui font fortune des excès, constitue une autre tentative pour justifier l’inégalité économique par une domination symbolique.
Depuis ses origines, le costume de l’homme d’affaires s’impose comme celui d’êtres qui ont les moyens de chômer. Ce n’est pas un vêtement pour s’user à l’atelier, mais pour commander aux autres de le faire. Pierre Falardeau, dans Le temps des bouffons ▻https://www.ledevoir.com/culture/cinema/563253/le-temps-des-bouffons-le-film-de-liberte-totale-de-pierre-falardeau , parlait à raison d’un « beau ramassis d’insignifiants chromés, médaillés, cravatés, vulgaires et grossiers avec leurs costumes chics et leurs bijoux de luxe ».
Les porte-voix de l’ultra-droite mondaine s’emploient, par tous les moyens, à avaliser les inégalités sociales dans les journaux, à la télévision, à la radio. Bien assis sur leur steak, ils nous rappellent, au nom de la grandeur d’une civilisation dont ils se croient les parangons, leur droit de faire bombance, entre amis, avec quelques têtes de veau. Devant les autres, ils s’emploient à jouer les bouchers, en tranchant la langue de ceux qui osent les contester.
Parlant de gros jambons, celui que le commun des mortels mange au Canada est-il à la veille d’être mieux contrôlé ? En France, l’Agence nationale de sécurité sanitaire des aliments a confirmé, l’été dernier, le lien entre le cancer et la consommation de nitrites dans les viandes transformées. Les sels de nitrite, les sels de nitrate ou encore les deux sont ajoutés à plusieurs viandes pour en améliorer la couleur, la texture et la saveur, de même que pour contrôler la croissance microbienne. En Europe, le taux permis, jugé désormais trop élevé, est de 150 mg par kilo de viande. L’État français demande au secteur de l’agroalimentaire de réduire de 20 à 25 % ces teneurs. Plusieurs instances recommandent une interdiction totale. Pendant ce temps, au Canada, l’usage permis de ces substances est de 200 mg/kg…▻https://inspection.canada.ca/controles-preventifs/produits-de-viande/nitrites/fra/1522949763138/1522949763434
La consommation de viande à outrance constitue un trait affirmé du modèle de société néoconservateur. Nous sommes encouragés à en manger, bien que nous sachions qu’elle pose toutes sortes de problèmes, d’un bout à l’autre de la chaîne de l’alimentation. Cette consommation a conditionné des comportements troublants, tant chez ceux qui n’ont plus les moyens d’en manger et qui se retrouvent à en voler que chez ceux qui mordent la société de tous côtés, en jouant les grands fauves. Cela dresse, sans conteste, le portrait d’une société malade, condamnée à regarder même le prix de la salade grimper.
J’ai regardé hier la première de Survivor Québec . Cette aventure en simili, télédiffusée à grand renfort de publicités, présente des gens d’ici à qui est enseigné, entre autres choses, l’art d’identifier, aux Philippines, des plantes comestibles. Très pratique pour apprendre à manger différemment ici-bas…
Le divertissement, par définition, fait diversion. Peut-on s’empêcher de constater que celui-ci mime un modèle de société dont nous sommes déjà gavés ? Soyez à vous-même votre propre but ! Luttez les uns contre les autres ! Au diable la vie en commun ! Dans cette quête où règne le chacun pour soi, le gagnant est le dernier à survivre, au milieu d’une île en plastique, avec de l’argent qui lui sort par les oreilles. N’est-ce pas là une représentation du modèle de société dans lequel nous coulons ?
Source : ▻https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/787732/chronique-la-salade-des-cravates
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]]>#Rosa_Luxemburg #socialisme #internationalisme #CommunismeRévolutionnaire #luxemburgisme
🚩 Rosa Luxemburg contre tous les nationalismes - Socialisme libertaire
Nous publions ci-dessous des extraits des deux premiers chapitres du livre de Rosa Luxemburg La Question nationale et l’autonomie, écrit en polonais en 1908–1909. Ces quelques paragraphes nous semblent extrêmement intéressants pour agir dans la situation actuelle, marquée à la fois par un retour des nationalismes et par le soutien à ces mouvements nationalistes et souverainistes de la part même de secteurs de l’extrême-gauche. Rosa Luxemburg expose ici de façon très claire en quoi le fameux « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » cher aux léninistes et à leurs alliés, est, dans le cadre du capitalisme et de l’impérialisme, absolument en contradiction avec une politique de classe des travailleurs (...)
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▶️ ▻https://www.socialisme-libertaire.fr/2016/11/rosa-luxemburg-contre-tous-les-nationalismes.html
#Rosa_Luxemburg #luxemburgisme #CommunismeRévolutionnaire #socialisme #Liberté #démocratie #gouvernement #anticapitalisme...
Rosa Luxemburg et le socialisme démocratique - Socialisme libertaire
Rosa Luxemburg, théoricienne et révolutionnaire, participe aux débats majeurs du mouvement ouvrier. Elle ouvre une voie qui relie socialisme et démocratie.
La théorie révolutionnaire peut permettre de penser les nouvelles formes de lutte et leurs perspectives. De nombreux débats ont déjà agité l’histoire du mouvement ouvrier. La réflexion sur la démocratie demeure indispensable pour saisir les enjeux politiques qui traversent encore les luttes sociales. Rosa Luxemburg apparaît comme la figure incontournable de ce débat. Elle tente de concilier socialisme et démocratie, égalité et liberté (...)
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▶️ ▻https://www.socialisme-libertaire.fr/2018/08/rosa-luxemburg-et-le-socialisme-democratique.html
#RosaLuxemburg #luxemburgisme #CommunismeRévolutionnaire #socialisme #gouvernement #étatisme #anticapitalisme...
ROSA LUXEMBURG : LE SOCIALISME NE VIENDRA PAS D’UN GOUVERNEMENT - Socialisme libertaire
(...) Certes, par manque de réflexion, on avait une autre idée de la marche des choses. On pensait qu’il suffisait de renverser l’ancien gouvernement, de mettre à sa place un gouvernement socialiste, on publierait alors des décrets pour instaurer le socialisme. Encore une fois, ce n’était là qu’une illusion. Le socialisme ne se fait pas et ne peut se faire par décrets, même s’ils émanent d’un gouvernement socialiste, aussi parfait soit-il. Le socialisme doit être fait par les masses, par chaque prolétaire. C’est là où ils sont rivés à la chaîne du capitalisme que la chaîne doit être rompue. Le socialisme, c’est cela et rien d’autre, c’est la seule manière de faire du socialisme. […]
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▶️ ▻https://www.socialisme-libertaire.fr/2017/02/rosa-luxemburg-le-socialisme-ne-viendra-pas-d-un-gouvernement.
#RosaLuxemburg #socialisme #internationalisme #CommunismeRévolutionnaire #luxemburgisme
★ Polonaise, allemande, juive, Rosa Luxemburg... - UCL
« La vie et l’œuvre de Rosa Luxemburg restent aujourd’hui encore riches d’enseignements pour les militantes et militants révolutionnaires libertaires ou marxistes anti-autoritaires. Son intransigeance autant que son humanisme nous rappellent qu’il a toujours existé des voies (voix) fécondes pour un communisme non chauvin, non étatique et véritablement émancipateur. »
Polonaise, allemande, juive, Rosa Luxemburg était avant tout une socialiste internationaliste. Son opposition à Lénine et sa fin tragique, victime de la trahison des sociaux-démocrates, en ont fait une icône révolutionnaire. Sans verser dans l’hagiographie il est possible de dégager quelques idées fortes de la pensée de cette marxiste iconoclaste (...)
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#RosaLuxemburg #luxemburgisme #CommunismeRévolutionnaire #révolution #socialisme #domination #exploitation #anticapitalisme #terreur #assassinat
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Le parasitisme de la grande bourgeoisie a atteint des niveaux record dans le monde en 2022
Nouvelle année record pour les versements de dividendes. En 2022, ils ont continué à croître fortement au niveau mondial, pour s’établir à 1.560 milliards de dollars, selon le dernier rapport publié par la société de gestion Janus Henderson […].
La croissance des dividendes sur un an s’élève à 8,4 %. […] La quasi-totalité (88 %) des entreprises cotées prises en compte dans l’étude a augmenté ou maintenu leurs dividendes. Mais certaines beaucoup plus que les autres. A eux seuls, les producteurs de #pétrole et de #gaz et les sociétés financières expliquent la moitié de la croissance mondiale des dividendes de 2022. […]
Douze pays ont enregistré des distributions record en dollars, dont les #Etats-Unis (574,2 milliards de dollars), le #Brésil (33,8 milliards) ou la #Chine (49,7 milliards). Les marchés émergents, l’Asie-Pacifique hors #Japon et l’#Europe ont observé une hausse des #dividendes d’environ 20 %. […]
D’autres pays ont battu des records dans leur monnaie locale, notamment la France, où les versements « ont atteint un nouveau record de 59,8 milliards d’euros, surpassant de 4,6 % le record de 2019 », note Charles-Henri Herrmann, directeur du développement France de Janus Henderson. « La #croissance du total français est notamment due aux hausses impressionnantes enregistrées par les entreprises du secteur du #luxe et de l’#automobile. »
Les #entreprises françaises sont celles ayant le plus contribué à la croissance des dividendes européens : elles représentent près d’un tiers de l’augmentation annuelle. […]
(Les Échos)
#profits #classe_capitaliste #grande_bourgeoisie #capitalisme #parasitisme #actionnaires #vampires
]]> Yachts, jets, voitures de luxe… l’union européenne à Bruxelles autorise les très riches à polluer Ouest-France Christelle GUIBERT
▻https://www.ouest-france.fr/environnement/climat/yachts-jets-voitures-de-luxe-bruxelles-autorise-les-tres-riches-a-pollu
Il faudra faire plus d’efforts contre le dérèglement climatique. Sauf les propriétaires de yachts, de jets privés et de voitures de luxe… qui échappent aux taxes européennes.
En juin, c’était l’adoption de « l’amendement Ferrari » ▻https://www.ouest-france.fr/economie/automobile/pourquoi-les-voitures-de-luxe-vont-echapper-a-l-interdiction-des-moteur qui avait indigné. Grâce à cette dérogation à l’interdiction de vendre de nouvelles voitures à moteur à combustion après 2035 dans l’Union européenne, les amateurs de Ferrari et Lamborghini italiennes ou de Koenigsegg suédoises continueront de polluer à plus de 300 km/h.
Ce texte permet aux constructeurs automobiles qui produisent moins de 1 000 véhicules par an, voire 10 000 avec une dérogation bien argumentée, de bouder l’électrique une année de plus, au moins… On ne parle là que de voitures à plus de 200 000 €…
En fouinant dans les marges des plans verts de la Commission européenne, on a exhumé d’autres pollutions de luxe. Dans le secteur maritime, tous les gros bateaux seront soumis dès 2024 au marché du carbone, avec des quotas d’émissions à respecter. Devinez qui y échappe ? Les yachts qui sont en dessous de la jauge concernée de 5 000 UMS (unité de mesure mondiale), comme la plupart des petits bateaux de pêche, qui eux travaillent.
Les jets privés pourront voler au kérosène
Dans les airs ? Alors que les compagnies aériennes vont bientôt pleurer l’époque bénie du kérosène pas cher, les jets privés ou les “vols de plaisance à des fins personnelles ou récréatives” continueront de remplir leur réservoir avec un carburant toujours détaxé… Les lobbys ont bien travaillé.
“Une action substantielle et rapide des 10 % les plus riches est essentielle pour décarboner assez vite, et garder l’objectif d’un réchauffement [maximum] à 1,5 °C” , a pourtant rappelé cette semaine l’Agence internationale de l’énergie, qui ne passe pas pour un repaire de militants écolo-gauchistes !
#luxe #yachts #co2 #ue #union_européenne et son #hypocrisie #injustice #pollution #Ferrari #Lamborghini #Koenigsegg #Rolls-Royce #inégalités
]]>Si vous cherchez où ça ruisselle, une piste :
LVMH, le géant du luxe enregistre des ventes en hausse de +23 % en 2022, à 79 milliards d’euros. Le résultat opérationnel connaît une augmentation similaire, à 21 milliards d’euros. Les deux locomotives du groupe restent Louis Vuitton et Dior, à la croissance remarquable l’an dernier.
LVMH, valeur au sommet du #CAC40, avec une #valorisation qui a récemment dépassé les 400 milliards d’euros a encoregagné du terrain dans toutes ses activités l’an passé et cumule des fortes croissances aux Etats-Unis (+15 %) premier marché du #luxe, en Europe (+35 %) et au Japon (+31 %). Malgré les crises, LVMH s’affiche comme un sprinteur et un marathonien du luxe, car entre 1988 et 2022, son chiffre d’affaires a été multiplié plus de trente fois. En dépit d’une fin d’année perturbée en Asie par la Chine, le géant du luxe dégage, en 2022, un résultat net de plus de 14 milliards d’euros, en croissance de 17 %. Le rebond d’après-pandémie s’inscrit dans la durée.
L’an passé, le groupe aux plus de 75 maisons a encore creusé l’écart sur ses concurrents en étant porté par toutes ses activités. La division Mode & Maroquinerie, en particulier, a connu des ventes en hausse de +20 % à taux de change comparables, à 38,6 milliards d’euros et un résultat opérationnel à +22 %. Cette activité est tirée par la croissance de Louis Vuitton, première marque de luxe qui annonce pour la première fois avoir dépassé les 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
La division, qui comprend des maisons toutes en forte croissance comme #Celine, #Loewe, comprend également Christian Dior Couture (8,7 milliards d’euros) à la profitabilité plus forte que jamais, « de l’ordre de 38 % », estime Thomas Chauvet, analyste chez Citi.« Il y a deux locomotives dans l’activité #Mode & #Maroquinerie, LouisVuitton et #Dior, à la croissance remarquable l’an passé. #Louis_Vuitton a une rentabilité tout à fait exceptionnelle. L’intérêt de la rentabilité est de pouvoir investir dans la désirabilité des marques et ainsi favoriser leur croissance sur le long terme », précise Jean Jacques Guiony, directeur financier de LVMH.
La force de #LVMH est de posséder dans chacune de ses catégories des perles. Dans l’activité #Vins & #Spiritueux (des ventes à +11 % et un résultat opérationnel à +16 %), on retrouve le champion de la profitabilité Dom Pérignon (plus de 50 % selon Citi) et des pépites telle Ruinart, doyenne du champagne, qui pétille davantage que le cognac en 2022. L’#Horlogerie & #Joaillerie profite du déploiement de #Tiffany, qui se poursuit. Le joaillier américain inaugurera son flagship sur la Fifth Avenue à New York au printemps. Du côté des montres, #Tag_Heuer et Hublot sont cités en exemple.
Si les parfums sont en moindre croissance et rentabilité, Sephora se distingue comme le leader mondial de la distribution des produits de beauté et a surperformé l’an passé « et tiré vers le haut la distribution sélective (avec un résultat opérationnel à +48 %) », détaille Jean Jacques Guiony, une force du groupe aux Etats-Unis qui décolle aussi en Europe. […]
(Les Échos)
]]>Pendant les saccages sociaux, le secteur du luxe euphorique :
LVMH dépasse les 400 milliards d’euros de #capitalisation
Le #luxe brille à la #Bourse_de_Paris. Le leader mondial du secteur, le français #LVMH, a franchi mardi pour la première fois le seuil des 400 milliards d’euros de capitalisation boursière après avoir grimpé de 0,6 % à un niveau record de 797 €. Jamais une société européenne n’avait atteint de tels sommets.
Le luxe brille à la Bourse de Paris. Le leader mondial du secteur, le français LVMH, a franchi mardi pour la première fois le seuil des 400 milliards d’euros de capitalisation boursière après avoir grimpé de 0,6 % à un niveau record de 797 euros. Jamais une société européenne n’avait atteint de tels sommets.
Les investisseurs se sont rués sur les principales valeurs du luxe depuis le début de l’année, alors que la réouverture de la Chine offre d’importantes perspectives de croissance pour le secteur. Résultat, le titre LVMH (propriétaire des « Echos ») a bondi d’environ 18 % depuis le 1er janvier, une hausse quasiment deux fois plus rapide que celle de l’ensemble du CAC 40 (+9,4 %). Il représente 17 % de la capitalisation totale de l’indice phare de la Bourse de Paris.
Des marges très élevées
Les géants du luxe, de LVMH à Hermès en passant par Richemont, ont très bien résisté aux récentes crises. Leur pouvoir de fixation des prix est sans pareil, que l’environnement global soit inflationniste ou non, ce qui leur permet d’afficher des marges particulièrement élevées. Les analystes de Bank of America s’attendent à ce que la marge moyenne du secteur grimpe à 27,2 % cette année, alors même que la plupart des entreprises devraient voir leurs marges s’effriter.
LVMH bénéficie par ailleurs d’une diversification plus importante que ses concurrents grâce à son portefeuille de marques très étendu, qui va des spiritueux (#Hennesy, #Moët & Chandon, ou encore #Château_d'Yquem) à la haute couture (#Dior, #Louis_Vuitton) en passant par les montres et la joaillerie (#Tiffany_&_Co, #Chaumet, #Bulgari) et la distribution (#Le_Bon_Marché, #Sephora).
Le leader du secteur affichait une marge opérationnelle de 27,9 % au premier semestre 2022 avec un résultat courant de plus de 10 milliards d’euros sur la période. LVMH figure ainsi parmi les valeurs préférées de Bank of America en Europe, avec un potentiel de hausse de 25 % cette année et un objectif de prix à 1.000 euros par action.
Plus grosse #capitalisation de la Bourse de Paris et des marchés européens dans leur ensemble, le groupe français ressort désormais à la douzième place mondiale avec une valorisation de 430 milliards de dollars. Il vaut davantage que #Tesla (400 milliards) ou Meta (350 milliards), mais reste encore loin des géants américains du Net comme #Apple (2.150 milliards), #Microsoft (1.750 milliards) ou encore la maison mère de #Google, #Alphabet (1.180 milliards).
(Les Échos)
]]>Noma, Rated the World’s Best Restaurant, Is Closing Its Doors - The New York Times
▻https://www.nytimes.com/2023/01/09/dining/noma-closing-rene-redzepi.html
The decision comes as Noma and many other elite restaurants are facing scrutiny of their treatment of the workers, many of them paid poorly or not at all, who produce and serve these exquisite dishes. The style of fine dining that Noma helped create and promote around the globe — wildly innovative, labor-intensive and vastly expensive — may be undergoing a sustainability crisis.
ImageTwo chefs cooking in an open-air kitchen, decorated with leaves.
A signature of Noma and its cuisine is its luxurious, modern-rustic aesthetic.Credit...Ditte Isager for The New York Times
Two chefs cooking in an open-air kitchen, decorated with leaves.
Mr. Redzepi, who has long acknowledged that grueling hours are required to produce the restaurant’s cuisine, said that the math of compensating nearly 100 employees fairly, while maintaining high standards, at prices that the market will bear, is not workable.
“We have to completely rethink the industry,” he said. “This is simply too hard, and we have to work in a different way.”
Critic’s Notebook
Noma Spawned a World of Imitators, but the Restaurant Remains an Original
As the renowned Copenhagen destination prepares to end its regular service, Pete Wells examines its complicated legacy.
Jan. 9, 2023
The chef David Kinch, who last week closed his three-Michelin-starred restaurant Manresa, in Los Gatos, Calif., said, “the last 30 years were a gilded age,” when ambitious restaurants multiplied and became less formal and more exciting. His casual restaurants will remain open, but he said fine dining was no longer something he wanted to do himself, or to inflict on his staff, calling the work “backbreaking.”
“Fine dining is at a crossroads, and there have to be huge changes,” he said. “The whole industry realizes that, but they do not know how it’s going to come out.”
The Finnish chef Kim Mikkola, who worked at Noma for four years, said that fine dining, like diamonds, ballet and other elite pursuits, often has abuse built into it.
“Everything luxetarian is built on somebody’s back; somebody has to pay,” he said.
A newly empowered generation of workers has begun pushing back against that model, often using social media to call out employers. The Willows Inn, in Washington State, run by the Noma-trained chef Blaine Wetzel, closed in November, after a 2021 Times report on systemic abuse and harassment; top destinations like Blue Hill at Stone Barns and Eleven Madison Park have faced media investigations into working conditions. Recent films and TV series like “The Menu,” “Boiling Point” and “The Bear” have brought the image of armies of harried young chefs, silently wielding tweezers in service to a chef-auteur, into popular culture.
In a 2015 essay, Mr. Redzepi admitted to bullying his staff verbally and physically, and has often acknowledged that his efforts to be a calmer, kinder leader have not been fully successful.
“In an ideal restaurant, employees could work four days a week, feel empowered and safe and creative,” Mr. Redzepi said. “The problem is how to pay them enough to afford children, a car and a house in the suburbs.”
Noma’s internship program has also served as a way for Noma to shore up its labor force, supplying 20 to 30 full-time workers (“stagiaires” is the traditional French term) who do much of the painstaking labor — hand-peeling walnuts and separating lavender leaves from stems — that defines Noma’s food and aesthetic.
Until last October, the program provided only a work visa. However, being able to say, “I staged at Noma” is a priceless culinary credential. For that reason alone, most of the alumni interviewed said that an internship at Noma is worth the expense, the exhaustion and the stress.
#Restauration #Conditions_travail #Travail #Luxe #Exploitation
]]> Gérard Wertheimer en tête des plus grandes fortunes de Suisse Théo Jeannet/furr/ats
▻https://www.rts.ch/info/economie/13572304-gerard-wertheimer-en-tete-des-plus-grandes-fortunes-de-suisse.html
Il reste beaucoup de milliardaires en Suisse. Le magazine Bilan sort vendredi son classement des 300 plus grandes fortunes du pays. Les milliardaires ont vu leur fortune varier au gré de la pandémie et de l’invasion russe de l’Ukraine.
Derrière les murs d’une villa de Cologny, à Genève, la nouvelle plus grosse fortune de Suisse, celle du Français Gérard Wertheimer, propriétaire avec son frère Alain de la maison Chanel, s’élève à 38 milliards de francs, en hausse de pas moins de 9 milliards, selon les estimations du magazine Bilan. ▻https://interactif.bilan.ch/300-plus-riches
Domiciliée à Bâle et Genève et active dans la banque, l’immobilier et l’agroalimentaire, la famille Safra conserve son 4e rang, sa fortune restant stable à environ 22 à 23 milliards de francs.
Santé « insolente » du luxe
D’après Andrea Machalova, rédactrice en chef adjointe de Bilan, responsable du département « Bilan luxe », le secteur affiche une santé « insolente ». Dans le luxe, il y a en effet beaucoup de « valeurs refuges », explique-t-elle.
« Il y a aussi de plus en plus de personnes fortunées autour du monde, donc des nouveaux marchés qui s’ouvrent, notamment pour l’horlogerie, comme aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et en Inde. Avec le développement du marché de deuxième main, ce sont en plus des objets qu’on peut revendre », développe encore la rédactrice en chef adjointe.
Classement bouleversé par le Covid-19
Plusieurs mois d’enquête des journalistes de Bilan ont abouti à un classement bouleversé par la crise du Covid-19. Un exemple frappant est la famille d’armateurs italiens Aponte, géant du fret maritime et des croisières, propriétaire du géant maritime Mediterranean Shipping Company (MSC).
Elle a gagné 14 places et entre à la cinquième place du top des plus fortunés du pays, à la faveur d’un bond de son patrimoine de 10 milliards à quelque 20 milliards de francs.
Selon Julien de Weck, rédacteur en chef de Bilan, le Covid a perturbé toutes les chaînes d’approvisionnement et a eu pour conséquence une explosion du prix du transport de marchandises.
« Les propriétaires du secteur et les armateurs en ont bénéficié avec deux exercices exceptionnels (...) On estime que ces deux dernières années, les Aponte ont gagné autant que sur la dernière décennie », détaille encore Julien de Weck.
Entre 16 et 17 milliards pour les Bertarelli
Domicilié depuis vingt ans à Rapperswil, sur la rive saint-galloise du lac de Zurich, Jorge Lemann, binational brésilien et suisse, reste solidement installé au 6e rang de la hiérarchie des fortunes les mieux dotées de Suisse, son patrimoine pesant 16 à 17 milliards de francs.
Agé de 82 ans, l’homme d’affaires, qui a aussi joué pour la Suisse en Coupe Davis de tennis, détient notamment des participations dans Burger King et le numéro un mondial de la bière AB inBev.
Jorge Lemann précède la famille Bertarelli, dont le patrimoine se monte à 16-17 milliards de francs, puis l’entrepreneur genevois domicilié à Dubaï, Guillaume Pousaz et sa société de paiements Checkout.com. En l’espace d’un an, sa fortune s’est envolée de 4 milliards, l’une des dix plus fortes croissances, à 15-16 milliards.
Rôle de la géopolitique
Ce classement n’est d’ailleurs pas hermétique à la géopolitique mondiale. La guerre en Ukraine et la flambée des matières premières ont fait entrer de nouveaux acteurs dans le classement.
« On voit que le patrimoine des négociants en matières premières a vraiment explosé. Ils ont eu des résultats astronomiques », conclut Julien de Weck.
Ce contexte inédit redistribue aussi les cartes pour les proches du Kremlin, comme l’homme d’affaires Andrey Melnickenko, ou l’oligarque arméno-russo-finlandais Guennadi Timtchenko, patron de la société de négoce de pétrole Gunvor. Habitués du haut du classement, ils font aujourd’hui les frais des sanctions économiques envers la Russie.
Guennadi Timtchenko, 5e en 2021, rétrograde en effet au 9e rang. Estimée à 15-16 milliards et en partie bloquée, sa fortune a fondu de 4 milliards.
#luxe #fortune #richesse #pauvreté #capitalisme #dividendes #argent #guerre_aux_pauvres #fric #artiche le #flouz le #jonc #la #fraiche #bénéfices #marge #capitalisme #spéculations #Suisse
]]> Christian Louboutin lance LoubiFamily, une catégorie pour toute la famille fashionnetwork
▻https://fr.fashionnetwork.com/news/Christian-louboutin-lance-loubifamily-une-categorie-pour-toute-la
La maison de souliers de luxe Christian Louboutin, bien connue pour ses semelles rouges, lance en ce mois de novembre une collection à l’adresse de toute la famille.
Baptisée LoubiFamily, cette ligne propose des chaussures et baskets pour les grands et les petits, mais aussi des accessoires pour les animaux de compagnie.
Fondée au début des années 90, la griffe, qui propose depuis quatre ans des modèles pour enfants, lance ainsi une première collection dédiée à l’ensemble de la famille. "L’idée de LoubiFamily est née pendant le confinement. Pour la première fois depuis longtemps, j’ai eu la chance de passer plusieurs mois au même endroit avec mes amis les plus proches, mes filles et notre chien", explique Christian Louboutin, qui voulait donc jouer la carte de la convivialité familiale.
LoubiFamily dévoile ainsi un univers ludique et coloré. Le produit star de la collection est une sneaker sur laquelle s’épanouissent Superloubi, Wonderloubi et Pilou le lémurien, des super-héros imaginés par Christian Louboutin. Résultat, la basket emblématique de la marque, Fun Louis, se pare de rouge Loubi ou d’imprimés Comics.
Les modèles sont faciles à enfiler grâce à un zip ou une ouverture velcro (du 26 au 35, à partir de 375 euros) et se déclinent donc en version adultes, les « Maxi Me ».
La collection propose également son escarpin Hot Chick, qui compte des échancrures latérales en forme de cœur et des surpiqûres apparentes, dans une version ballerine baptisée Mélodie Chick pour fillettes et même pour bébés (à partir de 195 euros). Le tout doté de la fameuse semelle rouge.
Enfin, le créateur, dont la licence beauté est orchestrée par le groupe catalan Puig, s’occupe des animaux de compagnie en proposant une gamme de colliers, laisses et harnais, ou encore une pochette où glisser les sacs à déjections, ainsi qu’un Loubitoy, réplique en gomme du soulier Louis (190 euros).
La collection LoubiFamily est disponible dans les boutiques Christian Louboutin et en ligne.
#haute_bourgeoisie qui s’y croit #luxe #louboutin #fric #dividendes #obscénité #femmes #enfants #famille #symbole #chaussures #rouge
]]>Que prévoit la #France pour les 230 migrants de l’#Ocean_Viking ?
Les migrants arrivés vendredi à #Toulon font l’objet d’un suivi sanitaire, et de contrôles de sécurité, avant d’être entendus par l’#Ofpra dans le cadre d’une #procédure_d’asile à la frontière. Pendant tout ce temps, ils sont maintenus dans une « #zone_d'attente ». Des associations dénoncent ces conditions d’accueil.
Si les 230 migrants sauvés par l’Ocean Viking ont bien débarqué en France, vendredi 11 novembre, dans le port de Toulon (▻http://www.infomigrants.net/fr/post/44677/locean-viking-et-ses-230-migrants-accostent-a-toulon-en-france), ils ne se trouvent « pas techniquement sur le sol français », comme l’a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
En effet, les autorités françaises ont choisi de les placer dans une « zone d’attente », définie jeudi soir dans la zone portuaire de Toulon et sur un #centre_de_vacances de la #presqu’île de #Giens à #Hyères, où les exilés sont hébergés pour l’occasion. Un « #centre_administratif » dont ils n’ont pas le droit de sortir.
Le maintien des personnes dans ce lieu peut durer 26 jours au maximum d’après la loi française.
« Un système d’#enfermement de #privation_de_liberté et non d’accueil »
Un dispositif dénoncé par plusieurs associations, dont l’Anafé qui défend les étrangers aux frontières. Interrogée par InfoMigrants, sa directrice Laure Palun souligne que c’est « un système d’enfermement de privation de liberté et non d’accueil, qui pose question quant aux conséquences sur des personnes vulnérables ».
Gérad Sadik, responsable national de l’asile à La Cimade, estime, quant à lui, que cette #zone_temporaire est « illégale » car ce dispositif est normalement réservé aux espaces situés sur une frontière, dans les aéroports par exemple.
Une centaine de « #Zones_d'attente_pour_personnes_en_instance » (#ZAPI) existe actuellement en France. Plusieurs associations dont l’Anafé, la Cimade et la Croix-Rouge interviennent dans ces lieux où patientent les étrangers qui ne sont pas autorisés à entrer sur le territoire, pour leur porter une assistance juridique, sanitaire et sociale.
Mais, concernant les migrants de l’Ocean Viking, la Cimade s’inquiète de ne pas avoir accès aux personnes retenues dans la zone d’attente. Gérard Sadik affirme que l’entrée leur a été refusée. Il alerte également sur le fait que les mineurs non accompagnés ne doivent pas être placés dans ces zones d’attente, or 42 jeunes dans ce cas se trouvaient à bord de l’Ocean Viking selon SOS Méditerranée.
Dans cette zone d’attente, les migrants feront l’objet d’un suivi sanitaire, puis de contrôles de sécurité des services de renseignement, avant d’être entendus par l’Office français de protection des réfugiés (Ofpra), qui examine les demandes d’asile et décide ou non d’attribuer le statut de réfugié.
Procédure d’asile à la frontière comme dans les #aéroports
La France, qui veut décider « très rapidement » du sort des migrants de l’Ocean Viking, a choisi d’appliquer la procédure d’asile à la frontière.
Habituellement une demande d’asile française est d’abord enregistrée en préfecture, déposée auprès de l’Ofpra sous forme de dossier puis s’ensuit une convocation à un entretien, et entre trois à six mois mois d’attente avant la réponse.
Mais dans le cas des migrants de l’Ocean Viking, l’Etat a choisi d’appliquer une #procédure_exceptionnelle qui prévoit qu’un agent de la mission asile frontière de l’Ofpra mène un entretien avec ces personnes dans un délai de 48 heures ouvrées afin d’évaluer si la demande d’asile n’est pas « #manifestement_infondée ».
Cela peut poser problème, car cette notion floue et présentée sous une forme alambiquée laisse un large champ aux autorités françaises pour refuser l’entrée d’une personne, soulèvent les associations d’aide aux migrants.
« En théorie, l’examen du caractère manifestement infondé ou non d’une demande d’asile ne devrait consister à vérifier que de façon sommaire si les motifs invoqués par le demandeur correspondent à un besoin de protection », soulignait l’Anafé, interrogée par InfoMigrants début novembre sur cette même procédure très régulièrement appliquée sur l’île de La Réunion. « Il ne devrait s’agir que d’un examen superficiel, et non d’un examen au fond, de la demande d’asile, visant à écarter les personnes qui souhaiteraient venir en France pour un autre motif (tourisme, travail, étude, regroupement familial, etc.) en s’affranchissant de la procédure de délivrance des visas », précisait l’association.
Difficile donc pour des migrants tout juste arrivés après plusieurs semaines d’errance en mer, et parfois la perte de leurs papiers d’identité lors des naufrages, de prouver le fondement de leur demande lors d’un entretien de quelques minutes. D’autres considérations rentrent aussi en ligne de compte lors de ce type d’entretiens, notamment la langue parlée, et la qualité de la traduction effectuée par l’interprète de l’Ofpra.
Pour accélérer encore un peu plus la procédure, « l’Ofpra a prévu de mobiliser dès ce week-end seize agents pouvant réaliser jusqu’à 90 entretiens par jour », a insisté vendredi le directeur général des étrangers (DGEF) au ministère de l’Intérieur, Eric Jalon.
Après avoir mené ces entretiens, l’Ofpra donne un avis au ministère de l’Intérieur qui autorise ou non les migrants interrogés à déposer leur demande d’asile. Dans la plupart des cas, les personnes soumises à ce type de procédure échouent avec un taux de refoulement de 60%, indique l’Anafé.
« Doutes sur le fait que les autorités françaises puissent expulser rapidement »
« Pour les personnes dont la demande d’asile serait manifestement infondée, qui présenteraient un risque sécuritaire, nous mettrons en œuvre (...) les procédures d’#éloignement pour qu’elles regagnent leur pays d’origine », a prévenu Eric Jalon. Le ministère de l’Intérieur affirme également que des contacts ont déjà été pris avec les pays d’origine de ces rescapés.
D’après les informations dont dispose InfoMigrants, les rescapés de l’Ocean Viking sont majoritairement originaires du Bangladesh, d’Érythrée et de Syrie, mais aussi d’Égypte, du Pakistan et du Mali notamment.
« Nous avons des doutes sur le fait que les autorités françaises puissent expulser rapidement », fait savoir Laure Palun, « car il faut que la personne soit détentrice d’un passeport et d’un laissez-passer consulaire ». Or ce document doit être délivré par le pays d’origine et cela prend du temps car certains pays tardent à l’octroyer.
Deux-tiers des personnes ne resteront de toute façon pas en France, puisqu’elles seront relocalisées dans neuf pays, a précisé le ministère, citant l’#Allemagne qui doit en accueillir environ 80, le #Luxembourg, la #Bulgarie, la #Roumanie, la #Croatie, la #Lituanie, #Malte, le #Portugal et l’#Irlande.
Si une personne se voit refuser l’entrée sur le territoire par le ministère de l’Intérieur, un recours juridique est possible. Il s’agit du recours contre le refus d’admission sur le territoire au titre de l’asile à déposer dans un délai de 48 heures à compter de la notification de la décision de refus prise par le ministère de l’Intérieur, explique la Cimade.
▻http://www.infomigrants.net/fr/post/44696/que-prevoit-la-france-pour-les-230-migrants-de-locean-viking
#sauvetage #asile #migrations #réfugiés #Méditerranée #Italie #ports #ports_fermés #frontières #relocalisation #renvois #expulsions
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ajouté à la métaliste autour de la création de zones frontalières (au lieu de lignes de frontière) en vue de refoulements :
►https://seenthis.net/messages/795053
Climat : Des centaines d’activistes arrêtés à l’aéroport d’Amsterdam
Des militants écologistes de Greenpeace et d’Extinction Rebellion se sont glissés, samedi, sur le tarmac de l’aéroport néerlandais de Schiphol. Ils ont bloqué des jets privés.
Des centaines d’activistes pour le climat ont été arrêtés, samedi, à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol, après avoir franchi des clôtures et occupé une aire de stationnement pour jets privés. Les manifestants, dont beaucoup portaient des combinaisons blanches et certains étaient à vélo, ont envahi le tarmac vers 13h, avant de s’asseoir devant au moins 14 avions privés. Il y avait également un transporteur C-130 de l’Aviation royale canadienne sur ce tarmac.
Entonnant des slogans comme « À bas les vols » ou « Schiphol pollueur de l’environnement », ces militants des ONG Greenpeace et Extinction Rebellion ont fait le tour du tarmac, sous les applaudissements de spectateurs de l’autre côté des clôtures. « L’action d’aujourd’hui signifie que l’aéroport de Schiphol doit réduire ses émissions, il doit y avoir moins de vols », a commenté la porte-parole de Greenpeace Pays-Bas, Faiza Oulahsen. « Nous commençons par les vols dont nous n’avons absolument pas besoin, comme ceux des jets privés et les vols courts. »
Traînés vers des bus
Environ trois heures après le début de l’envahissement du tarmac, la police des frontières a commencé à arrêter des militants, dont certains ont été traînés vers des bus après avoir résisté passivement. « Nous prenons cela très au sérieux. Ces personnes sont dans un endroit où elles n’auraient pas dû se trouver », a déclaré son porte-parole, le major Robert van Kapel. Pour Greenpeace, la police a été « beaucoup trop dure contre les militants à vélo » et au moins une personne a été heurtée à la tête.
L’action est intervenue à la veille de l’ouverture, dimanche, en Égypte, de la COP27, sommet de l’ONU sur le climat. La pollution des avions, « c’est un sujet dont ils doivent parler », a déclaré Tessel Hofstede, porte-parole d’Extinction Rebellion.
#Climat #Transport_aérien #pollution #avions #milliardaires #privilégiés #avions #riches #richesse #luxe #capitalisme #cop27 #aéroports #jets_privés
Source : ▻https://www.lessentiel.lu/fr/story/des-centaines-dactivistes-arretes-a-laeroport-damsterdam-728665140970
]]> L’OMS confirme le lien entre des problèmes cardiaques et les vaccins à ARNm
▻https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1807959/oms-confirme-lien-problemes-cardiaques-vaccins-arnm
Il existe un lien « probable » entre des cas d’inflammation au niveau du coeur et l’injection de vaccins contre la COVID-19 à ARN messager, mais les avantages de ces sérums l’emportent sur les risques, a déclaré vendredi l’OMS, confirmant l’expertise américaine.
Dans un communiqué, les experts du Comité consultatif mondial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la sécurité des vaccins expliquent que des cas de myocardite – une inflammation du muscle cardiaque – et de péricardite – une inflammation de la membrane enveloppant le coeur – ont été signalés dans plusieurs pays, en particulier aux États-Unis.
“Les cas rapportés sont généralement survenus dans les jours qui ont suivi la vaccination, plus fréquemment chez les jeunes hommes et plus souvent après la deuxième dose des vaccins à ARN messager contre la COVID-19”, ont-ils indiqué.
Après examen des informations disponibles à ce jour, les experts de l’OMS concluent que “les données actuelles suggèrent un lien de causalité probable entre la myocardite et les vaccins à ARN messager”. . . .
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#LUXEMBOURG : Pagaille en vue à Luxexpo pour la présidentielle
▻https://www.lessentiel.lu/fr/story/pagaille-en-vue-a-luxexpo-pour-la-presidentielle-530594365822
Un certain nombre d’électeurs français du Luxembourg ont été convoqués à deux bureaux de vote différents. La situation s’annonce compliquée à Luxexpo, dimanche.
Ubuesque. L’organisation du scrutin présidentiel pour les Français de l’étranger, notamment ceux du Luxembourg, a connu un gros bug. Contrairement à leurs compatriotes votant dans leur pays, les expatriés ne disposent pas d’une carte d’électeur, mais reçoivent une convocation à venir voter. Une convocation qui intervient en deux exemplaires, un arrivant par voie postale avec les propagandes électorales des candidats, l’autre par mail, dans un envoi du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.
Et cette année, quelque chose cloche. Selon des témoignages recueillis par L’essentiel, un certain nombre d’électeurs sont invités à voter dans deux bureaux de vote différents, un sur chaque convocation. « J’ai demandé autour de moi, sur une quinzaine de personnes, toutes étaient concernées », affirme une électrice, qui nous a alertés. De quoi compliquer l’organisation de ce dimanche, à Luxexpo, où se déroule le vote cette année.
D’après nos informations, des volontaires attendront les électeurs à l’arrivée, pour vérifier les noms et les orienter vers les bons bureaux de vote. Une file d’attente en plus, donc, pour savoir où aller voter, avant de patienter pour entrer dans l’isoloir. Selon une personne concernée, le problème ne s’applique pas à tous les électeurs. Et le problème est général, au-delà du Luxembourg, selon lesfrancais.press, qui affirme que le couac a d’abord été relevé en Irlande. Le numéro du bureau de vote indiqué sur l’invitation arrivée par mail semble être le bon.
L’ambassade de France à Luxembourg et ses services consulaires ont été sollicités par nos soins à plusieurs reprises ce jeudi, mais personne n’a donné suite.
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]]> Salaire et temps de travail : des centaines de salariés de Vuitton débrayent
▻https://fr.fashionnetwork.com/news/Salaire-et-temps-de-travail-des-centaines-de-salaries-de-vuitton-
Plusieurs centaines de salariés issus de trois des 18 ateliers Louis Vuitton en France ont débrayé jeudi à l’appel de la CGT et de la CFDT pour demander de meilleurs salaires et protester contre une réorganisation du temps de travail voulue par leur direction.
« Louis Vuitton a proposé une augmentation moyenne de 150 euros par mois accompagnée d’une réduction du temps de travail de 35 à 33 heures par semaine », a indiqué le groupe, qui se dit attaché à « l’équilibre vie privée-vie professionnelle » de ses employés. la direction a recensé 5,3% de grévistes. Propriété de LVMH, Louis Vuitton assure mener une « politique de rémunération avantageuse », offrant « en moyenne 18 mois de salaire par an » à ses quelque 5.000 salariés français.
A Asnières (Hauts-de-Seine), Sarras (Ardèche) et Issoudun (Indre), des salariés ont pourtant cessé le travail au moment du passage de relais entre les équipes du matin et celles du soir pour dénoncer bruyamment les effets néfastes selon eux de cette proposition, a assuré Denis Bertonnier (CGT).
« La proposition d’annualisation du temps de travail ne nous convient pas », explique Mireille Bordet, déléguée CFDT à Asnières. « Cela va se faire au détriment de notre vie privée. Le passage de 35 à 33 heures ne génèrera plus de RTT et va nous contraindre à finir plus tard le soir ». "Pas d’horaires de nuit chez ’Tonvui’" ou « Métier formidable, salaire misérable », pouvait-on lire sur les pancartes d’une centaine d’ouvriers en tabliers de travail, majoritairement des femmes. « Le projet de la direction vise également à diminuer ainsi le paiement des heures supplémentaires », a précisé Thomas Vacheron (fédération CGT Textile-Maroquinerie). Selon les élus du personnel, les négociations durent depuis l’automne mais la direction a demandé mardi aux organisations syndicales de signer cette semaine sa proposition, déclenchant l’hostilité de la CGT et de la CFDT. La CFTC, dont la représentativité est supérieure à 50%, a indiqué qu’elle entendait « laisser sa chance » à la négociation. Les syndicats hostiles dénoncent une tentative de « passage en force » et brandissent la menace d’un préavis de grève « sous huitaine » s’ils n’obtiennent pas gain de cause. Selon eux, la direction entend profiter de cette réorganisation du temps de travail pour supprimer l’horaire de référence en journée, afin de ne conserver que les horaires du matin et du soir, qui sont uniquement ceux proposés aux nouveaux salariés. "La direction mélange les augmentations de salaires avec le temps de travail", estime encore Mireille Bordet. « Elle nous dit que si le projet passe, on sera augmenté, mais que s’il ne passe pas, on n’aura rien ». Paris, 10 fév 2022 (AFP)
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]]>#Belgique : Ce 10 janvier : on s’approche des 20.000 contaminations par jour, mais les conséquences à l’hôpital restent limitées RTBF
▻https://www.rtbf.be/info/societe/detail_coronavirus-en-belgique-ce-10-janvier-on-s-approche-des-20-000-contamina
La vague Omicron continue de progresser en Belgique, selon les chiffres dévoilés par le cabinet du ministre de la Santé Frank Vandenbroucke : on s’approche désormais d’une moyenne de 20.000 contaminations quotidiennes, sur base des chiffres consolidés, que l’on devrait atteindre dès ce mardi.
La tendance au doublement des cas en une semaine semble toutefois ralentir un peu : on est désormais à une augmentation de 84% sur 7 jours. Il faut toutefois souligner que le nombre réel de contaminations reste probablement largement sous-évalué, puisque le taux de positivité continue à augmenter : il dépasse désormais 25%, malgré un nombre de tests qui continue à augmenter lui aussi.
La hausse des admissions reste plus modérée (+22%), et semble elle aussi ralentir un peu. Et surtout, la situation aux soins intensifs continue à s’améliorer malgré cette vague de contaminations : 442 patients Covid, c’est toujours 15% de moins que la semaine précédente. . . . . .
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]]>Terres suisses d’outre-mer
Les traders domiciliés en Suisse possèdent de gigantesques territoires agricoles à l’étranger qu’ils cultivent souvent sans égard pour les populations locales et la nature.
Des superficies de plantations équivalentes à près de sept fois les terres arables de la Suisse. C’est ce que quatorze des principaux négociants en matières premières basés en Helvétie contrôlent dans des pays du Sud, comme le Brésil, le Cameroun et le Laos. C’est le résultat d’une nouvelle enquête de Public Eye, ONG qui surveille de près depuis 2011 le secteur des matières premières, dont la Suisse est devenue la première place mondiale depuis une quinzaine d’années1. Ainsi, des traders qui opèrent principalement depuis Genève ou Zoug tels que Cargill, Cofco ou LDC ont la haute main sur au moins 2,7 millions d’hectares dans 561 plantations de 24 pays. Canne à sucre, huile de palme, céréales, oléagineux et caoutchouc tiennent le haut du pavé.
Cette mainmise s’accompagne souvent de violations des droits humains, d’atteintes à l’environnement et prive les populations locales de leurs moyens de subsistance. « La concurrence pour la terre entre les multinationales de l’agro-industrie et les communautés locales augmente alors que ces dernières ont un besoin vital de ces ressources », détaille Silvie Lang, responsable du dossier chez Public Eye. Un accaparement des terres (land grabbing) qui a explosé depuis la crise financière de 2008 et qui est aussi régulièrement dénoncé pour sa dimension néocoloniale (lire ci-après).
En tant qu’hôte de ces géants de l’agronégoce, la Suisse aurait une responsabilité toute particulière pour réglementer leurs activités dans ce secteur à risque, mais elle n’en prendrait pas le chemin. Publiée il y a quinze jours, l’ordonnance du Conseil fédéral sur l’application du contre-projet à l’initiative pour des multinationales responsables n’imposerait presque aucune obligation à ces dernières (lire ci-dessous).
Dépossédés sans compensation
Pourtant, expulsions de populations, déforestations illégales, dégâts environnementaux seraient légion autour des plantations contrôlées par les traders helvétiques. En coopération avec ses partenaires de la société civile locale, Public Eye a documenté dix cas problématiques dans neuf pays. Ils sont présentés sur une carte interactive constellée de petits drapeaux suisses où sont recensés de nombreux autres « territoires suisses d’outre-mer ».
En Ouganda, les 4000 personnes expulsées de force il y a vingt ans pour faire place nette à une plantation de café aux mains du groupe allemand Neumann Kaffee (NKG) attendent toujours une indemnisation digne de ce nom. « La filiale suisse de NKG, qui gère non seulement le négoce de café vert mais aussi les plantations – y compris en Ouganda –, a une part de responsabilité à assumer », estime Public Eye.
De même, 52 familles d’agricultrices et d’agriculteurs auraient perdu leurs moyens de subsistance sur le plateau du Boloven au Laos au bénéfice du trader Olam, qui dispose d’un de ses principaux départements de négoce en Suisse. Histoire similaire en Tanzanie, où nombre d’habitants assurent, selon l’association allemande Misereor, avoir été dépossédés de 2000 hectares par Olam qui cultive des caféiers sur leurs terres. En 2015, mille personnes œuvraient dans ces plantations dans des conditions de travail déplorables, privées d’accès à l’eau, à une nourriture décente, et exposées à l’épandage de pesticides dangereux, selon l’ONG.
Une autorité de surveillance ?
Au Brésil aussi, en plus de l’accaparement des terres, les pesticides posent des problèmes insolubles dans les plantations de canne à sucre. Le négociant Biosev, propriété jusqu’à peu du groupe suisse Louis Dreyfus, n’a toujours pas réparé les destructions environnementales occasionnées sur et autour de vastes étendues de terres qu’il exploitait illégalement dans la région de Lagoa da Prata.
Au Cambodge, enfin, l’expulsion des autochtones qui a eu lieu en 2008 sous la responsabilité de Socfin pour y exploiter le caoutchouc n’aurait pas encore abouti à une réparation. Un processus de médiation entre la firme et les communautés, initié en 2017 et cofinancé par la Suisse, devait finalement permettre de trouver une solution à l’amiable. Mais « les personnes concernées sont insatisfaites de la procédure totalement opaque et globalement inutile », indique Public Eye, relayant les rapports de plusieurs autres ONG. Pain pour le prochain et Alliance Sud avaient pour leur part dénoncé en octobre les pratiques d’évasion fiscale agressive de Socfin au Cambodge à destination de Fribourg, qui privent ce pays de précieuses ressources3.
Ce nouveau dossier donne toujours plus d’arguments à Public Eye pour réclamer une action déterminée des autorités fédérales. Les mannes financières apportées par les traders en Suisse entraîneraient une responsabilité correspondante : « Le Conseil fédéral reconnaît certes officiellement que le secteur des matières premières est confronté à des défis à prendre au sérieux, notamment en matière de droits humains, mais il continue de miser principalement sur la bonne volonté des entreprises à assumer leurs responsabilités. » Regrettant l’échec de l’initiative pour des multinationales responsables, l’ONG recommande à nouveau la création d’une autorité de surveillance du secteur des matières premières (Rohma), proposée en 2014 déjà. Celle-ci s’inspirerait de l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (Finma), créée en 2009 sous la pression internationale.
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Un accaparement ralenti mais prometteur
Le phénomène de l’accaparement des terres a fait grand bruit au début des années 2010. Après la crise financière de 2008, on avait assisté à une ruée sur ce nouvel investissement estimé plus sûr et prometteur pour les détenteurs et détentrices de grands capitaux. Le tumulte s’est ensuite calmé avec le tassement progressif du nombre de terres achetées depuis. Entre 2013 et 2020, indique le dernier rapport de l’initiative de monitoring Land Matrix, qui dispose d’une base de données étendue sur l’accaparement dans les pays à revenus bas et moyens, seuls 3 millions d’hectares supplémentaires ont été enregistrés, sur un total de 30 millions. Le grand bon avait été réalisé entre 2006 (6 millions d’hectares environ) à 2013 (27 millions).
Différentes raisons expliquent ce ralentissement, selon Land Matrix. D’abord, l’envolée attendue des prix dans la décennie 2010 des produits alimentaires, des agrocarburants et du pétrole n’aurait pas atteint les niveaux espérés. D’autre part, alertés par la société civile, certains Etats ont pris de mesures : « Citons, notamment, les moratoires sur les terres dans d’importants pays cibles, la diminution du soutien aux biocarburants de première génération et les restrictions sur la vente de terres aux investisseurs étrangers, dans certains cas », explique l’initiative.
Les prix repartent à la hausse
Mais la vapeur pourrait s’inverser sitôt la crise du Covid-19 passée, craint Land Matrix, d’autant que les prix reprennent l’ascenseur. « Certains pays, dont l’Indonésie et l’Inde, ont déjà libéralisé leurs marchés fonciers afin d’attirer les investissements étrangers. » Le Brésil représente également une plateforme florissant en matière agro-industrielle et connaît des évolutions favorables à un possible boom de l’accaparement des terres, indique un rapport en voie de publication de l’Université fédérale rurale de Rio de Janeiro (nous y reviendrons dans une prochaine édition.)
Cette situation inquiète la société civile, qui souligne les conséquences souvent désastreuses du phénomène pour les populations paysannes, les autochtones, l’environnement et le climat. Certaines ONG, cependant, se focalisent parfois uniquement sur les violations des droits humains qui accompagnent le processus, sans remettre en cause sur le fond les dynamiques néocoloniales de l’accaparement et l’expansion du capitalisme foncier basé sur l’expropriation des communautés locales, regrettent certains observateurs : « Nous observons aujourd’hui un véritable processus d’enclosure (clôture des parcelles provenant de la division des terrains) à l’échelle mondiale », observe Michel Merlet, ex-directeur de l’Association pour l’amélioration de la gouvernance de la terre, de l’eau et des ressources naturelles (AGTER) en France. « Tout comme en Angleterre avant et pendant la révolution industrielle, ce phénomène se traduit par la dépossession des populations rurales, le développement d’un prolétariat rural, de nouvelles modalités de gestion des pauvres, une foi aveugle dans le progrès. » Une logique qui s’oppose de front à la terre en tant que bien commun.
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La Suisse, carrefour du land grabbing ?
Difficile de connaître l’importance relative de la Suisse dans l’accaparement de terres dans le monde. Pour l’heure, aucune étude exhaustive n’existe. Observons pour commencer que le chiffre de 2,7 millions d’hectares contrôlés par des traders suisses est très élevé comparé au total de 30 millions d’hectares de territoires agricoles recensés par Land Matrix dans le monde (qui n’incluent pas les traders basés en Suisse recensés par Public Eye). Un indicateur à considérer avec prudence toutefois, car cette base de données est probablement loin d’être exhaustive, selon plusieurs sources.
D’autres acteurs helvétiques possèdent-ils ou louent-ils sur une longue durée des terres ? Firmes, fonds de pension, banques, assureurs disposent-ils de ce type d’actifs ? Land Matrix a recensé 6,3 millions d’hectares contrôlés via des investissements de firmes helvétiques, incluant des territoires forestiers cette fois, en plus des terres agricoles. A noter toutefois que 5,9 millions de ces 6,3 millions d’hectares se trouvent en Russie et concernent des concessions forestières, via la société Ilim, domiciliée en Suisse (les fonds pourraient provenir de Russie, ou d’ailleurs).
Autres pays concernés : la Tanzanie, le Cameroun, la Sierra Leone, le Paraguay, l’Argentine, le Brésil, etc. En tout sont impliquées une quarantaine d’entreprises suisses, dont Nestlé, Louis Dreyfus, Chocolats Camille Bloch, Novartis et Addax Bioenergy SA.
Aucune information, en revanche, sur les acteurs purement financiers : « Nos données n’incluent pas de banques ou de fonds de pension suisses. Nous ne savons pas s’ils sont impliqués dans ce type d’affaires. Leur investissement n’est pas transparent. Beaucoup passent par des paradis fiscaux ou des hubs financiers, comme Chypre, Singapour, Hong-Kong et les île Vierges », détaille Markus Giger, coresponsable de Land Matrix et chercheur au Centre pour le développement et l’environnement de l’université de Berne.
L’opacité règne donc. On sait par ailleurs que le secteur financier helvétique cible par exemple des investissements dans l’agriculture, surtout là où il y a de fortes opportunités de profits, et les proposent ensuite sous forme de fonds. Les entreprises financées de cette manière peuvent elles-mêmes être impliquées dans l’accaparement de terres.
En tant qu’une des principales places financières du monde, la Suisse joue indéniablement un rôle dans les transactions opérées sur nombre de ces terres. Après avoir enquêté sur l’accaparement et la financiarisation des terres au Brésil, le chercheur Junior Aleixo a pu le constater : « De nombreux acteurs impliqués dans l’achat ou la location de terres passent par des intermédiaires suisses ou possèdent des comptes dans des banques helvétiques parce que la Suisse dispose de législations peu regardantes et permet l’évasion fiscale », a confié au Courrier l’universitaire, membre du Groupe d’étude sur les changements sociaux, l’agronégoce et les politiques publiques (GEMAP) de l’Université fédérale rurale de Rio de Janeiro. Le gouvernement suisse lui-même voit d’un bon œil ces investissements sur le principe : « Le Conseil fédéral est d’avis que des investissements privés effectués avec circonspection dans l’agriculture ont des répercussions positives, à condition que les standards sociaux et écologiques soient respectés », avait-il répondu en 2011 à une interpellation de la conseillère nationale verte Maya Graf. Le gouvernement prône des normes et des codes de nature volontaire pour réglementer ce négoce et éviter la spoliation des communautés locales.
▻https://lecourrier.ch/2021/12/16/terres-suisses-doutre-mer
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La demande des ultra-riches pour les super yachts bondit après la pandémie
▻https://www.latribune.fr/depeches/reuters/KBN2HT1LW/la-demande-des-ultra-riches-pour-les-superyachts-bondit-apres-la-pandemie.
MADRID/BARCELONE (Reuters) - Le séjour du milliardaire chinois Jack Ma le mois dernier sur son nouveau yacht au large de l’île espagnole de Majorque a fait beaucoup parlé sur la première incursion à l’étranger du fondateur d’Alibaba depuis 2020 et les tensions ouvertes avec les autorités chinoises.
Mais il a aussi mis en lumière une tendance mondiale après la pandémie de coronavirus : le retour des superyachts.
Alors que le nombre de milliardaires augmente et que la pandémie de COVID-19 invite davantage à éviter les foules, l’industrie mondiale des bateaux de luxe, qui représente plusieurs milliards de dollars, rebondit rapidement après une quasi-paralysie au début de la crise sanitaire.
« L’année 2021 est nettement plus performante que n’importe laquelle des 12 dernières années », a déclaré le concessionnaire Fraser Yachts.
Les ventes de navires de luxe de plus de 30 mètres, dont le prix peut atteindre jusqu’à 600 millions de dollars pour un nouveau modèle, ont progressé de plus de 8% au cours des neuf premiers mois de 2021 par rapport à la même période de 2019, avant la pandémie de coronavirus, selon le site spécialisé Superyacht Group.
Plus de 200 nouveaux superyachts ont touché l’eau pour la première fois au cours des neuf premiers mois de 2021, contre 165 pour la même période de 2019, a indiqué Superyacht Group.
« Certains ont vu que leurs amis ultra-riches qui possèdent des yachts ont passé un bon moment pendant la pandémie, alors qu’ils ont dû s’enfermer chez eux », explique Pepe Garcia, président du chantier naval espagnol MB92, qui prévoit que le phénomène dure « quelques années ».
Le carnet de commandes du constructeur italien de yachts Ferretti a dépassé 900 millions d’euros entre janvier et septembre, bien au-dessus des 691 millions d’euros enregistrés en 2019. Son compatriote Azimut Benetti a vu quant à lui ses ventes tripler par rapport à 2020 pour atteindre 1,2 milliard d’euros en août, soutenu par la demande des clients américains.
Le secteur des yachts est l’un des rares gagnants de l’ère post-confinement. En comparaison, seulement la moitié des grands bateaux de croisière avaient repris la mer en septembre en raison des mesures imposées pour contrôler la crise sanitaire, a fait savoir la Cruise Lines International Association, l’association qui réunit les principaux industriels de la croisière.
(Reportage Corina Pons à Madrid, Joan Faus à Barcelone, Elisa Anzolin à Milan, Igor Ilic à Zagre ; version française Diana Mandiá, édité par Blandine Hénault)
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]]> De véritables photos de croisières afin d’y réfléchir à deux fois avant de réserver ses vacances !
▻https://tops.easyvoyage.com/photos-croisieres/4
Avez-vous déjà fait une croisière ? Cela peut certainement être très amusant. Et ces dernières années, les bateaux de croisière ont beaucoup à offrir aux gens qui choisissent de passer leurs vacances sur l’eau. Ce n’est plus seulement une piscine sur le pont, mais il y a des #restaurants, des #cinémas, des #spectacles et des #concerts, et beaucoup d’activités à bord.
Mais parfois, la publicité peut être un peu fausse. Bien sûr, certains bateaux sont énormes et luxueux au-delà des rêves les plus fous, mais d’autres peuvent être plus petits, et beaucoup moins glamour que annoncé. S’il y a une chose que les gens qui ont fait des croisières savent, c’est que parfois les attentes ne sont pas tout à fait à la hauteur de nos espérances. Avant de partir en croisière, regardez ces photos et assurez-vous de choisir le bon type de bateau.
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Croisières : Embarquement – ce que nous imaginons
Quand nous aurons clôturer notre valise avec tous nos vêtements, nos appareils électroniques, et à peu près tout ce que vous pouvez avoir besoin pour un voyage fou comme celui-ci, la première chose que nous devons faire est d’attendre dans la file d’attente pour pouvoir monter sur le bateau de croisière. Comme vous pouvez le voir ici, les sourires sur les visages de ces jeunes femmes laissent entendre que chaque moment d’embarquement est simplement pêche et crème. Mais pour ceux d’entre vous qui songent à partir en croisière, nous vous recommandons de ne pas faire confiance à l’image que vous voyez devant vous, parce que monter à bord d’un bateau de croisière n’est pas toujours amusant.
▻https://tops.easyvoyage.com/wp-content/uploads/3/2019/04/1b-boarding-1.jpg
Croisières : Embarquement à bord du navire – comment c’est vraiment
C’est le jour et de nuit, non ? Lorsque vous considérez la dernière image que vous avez vue et que vous la comparez à ce que vous constatez maintenant, vous pourriez être choqué de la réalité. Comme vous pouvez le voir ici, monter à bord du bateau de croisière n’est pas toujours une expérience si agréable. N’oubliez pas, vous devez embarquer avec des centaines d’autres personnes, et cela signifie que vous devez faire la queue. La patience est vraiment une vertu dans ces types de scénarios, et bien que se tenir en ligne n’est pas la pire chose que vous pouvez faire !
▻https://tops.easyvoyage.com/wp-content/uploads/3/2019/04/2a-boarding-2.jpg
]]>La seconde main : un « axe stratégique » pour les grands magasins parisiens
▻https://www.francetvinfo.fr/culture/mode/la-seconde-main-un-axe-strategique-pour-les-grands-magasins-parisiens_4
« La seconde main est un axe stratégique important qui s’inscrit dans une stratégie plus globale pour retrouver de l’unicité et du wahou », a affirmé sur BFM Business le président du groupe, arrivé à l’automne 2020, évoquant le caractère « instagrammable » de la vue depuis la coupole choisie.
(...) les Galeries Lafayette poursuivent eux aussi leur engagement en faveur des nouveaux modes de vie avec l’espace (Re)Store.
Dédié à la mode circulaire associant vintage, marques responsables, il propose du luxe et de l’accessible avec les acteurs de la seconde main, des produits green ainsi ainsi que des services pour déposer ses anciens vêtements et les recycler.
La croissance de Vinted fait des envieux. Au moins un des leaders de la vente en ligne (zalando) s’est également lancé dans le seconde main, pour de l’ordinaire.
]]> Île de Jersey : les pêcheurs français menacent de couper le câble qui alimente l’île en électricité
▻https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/la-grande-bretagne-et-l-ue/ile-de-jersey-les-pecheurs-francais-menacent-de-couper-le-cable-qui-ali
Dans quelques jours, à la fin du mois de septembre, les pêcheurs normands ne pourront plus exercer dans les eaux anglo-normandes. En réponse à cette décision, ils menacent de couper un câble sous-marin qui alimente l’île de Jersey en électricité.
C’est une décision qui fait suite à l’officialisation du Brexit, il y a plusieurs mois. Les pêcheurs normands ne vont bientôt plus avoir le droit de travailler dans les eaux anglo-normandes. Dès les derniers jours du mois de septembre, cela sera interdit. Samedi 18 septembre, ils étaient plus d’une centaine à manifester dans le calme sur les plages de la commune de Pirou (Manche), juste en face de Jersey. C’est dans ces eaux territoriales, juste à côté du littoral, que les bateaux français réalisent la moitié de leur pêche. Cette fois, les Français menacent de couper le câble qui alimente Jersey en électricité.
« C’est une catastrophe »
Avec le Brexit, Jersey menace de suspendre ces licences à partir du 30 septembre. « C’est une catastrophe. On ne peut pas se projeter parce qu’on repousse les échéances. On ne peut pas demander à notre banquier de faire un prêt pour l’achat d’un bateau si dans six mois on ne peut plus pêcher », témoigne Romain Davonet, pêcheur depuis de nombreuses années. Ce n’est pas la première fois que les pêcheurs normands manifestent, en mai dernier, une flotte de bateaux normands avait manifesté face à l’île.
Source : Revue de presse du 26/09/2021 ▻https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-26-09-2021
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]]>#Finlande : Les enfants n’avaient plus le droit de chanter
▻http://www.lessentiel.lu/fr/corona/story/les-enfants-n-avaient-plus-le-droit-de-chanter-16615020
Depuis l’hiver dernier, les élèves d’Helsinki avaient pour consigne de seulement fredonner, lèvres closes, pour leurs camarades de classe. C’est terminé !
Privés de comptines et contraints depuis des mois de seulement fredonner les chants d’anniversaire, les écoliers d’Helsinki ont obtenu le droit, lundi, de rechanter à tue-tête, grâce à un allègement des restrictions contre le Covid. S’ils ne peuvent pas encore se tenir la main et doivent encore marquer une distance sociale, « les enfants peuvent à nouveau chanter », a déclaré Outi Salo, responsable de l’enseignement primaire de la capitale finlandaise.
Depuis l’hiver dernier, les élèves d’Helsinki avaient pour consigne de seulement fredonner, lèvres closes, pour leurs camarades de classe. Les cours de musique se déroulaient, eux, sans chants, après une mise en garde des autorités sanitaires contre le risque de propagation du Covid-19. Selon les nouvelles directives envoyées aux chefs d’établissement le chant a désormais de nouveau sa place dans les classes, mais doit avoir lieu en fin de cours.
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#Enfants #covid-19 #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #contamination
#Luxembourg : Pas de masque ni de CovidCheck au lycée
▻http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/pas-de-masque-ni-de-covidcheck-au-lycee-26005343
Les règles sanitaires vont changer à la rentrée dans les lycées. Comme dans le fondamental, l’obligation du port du masque sera levée dans le secondaire, pour les élèves comme pour les enseignants, a proposé mardi Claude Meisch (DP), ministre de l’Éducation nationale, devant les représentants syndicaux, d’après les informations de L’essentiel. Les nouvelles dispositions seront présentées jeudi par les ministres de l’Éducation nationale et de la Santé, au lendemain du Conseil de gouvernement.
Pas de quarantaine mais des tests
Le ministre a en revanche exclu d’utiliser le CovidCheck pour entrer au lycée, refusant de rendre les tests obligatoires pour les non-vaccinés. « Le dispositif semble pertinent, mais je peux comprendre le choix du ministre, car cela aurait été compliqué à mettre en place, avec le risque d’exclure plusieurs milliers d’élèves des établissements », glisse un syndicaliste sous couvert d’anonymat.
Les élèves devront tout de même effectuer trois tests par semaine si le scénario 2 d’infection est constaté dans une classe, c’est-à-dire avec plusieurs cas positifs. Dans cette situation, la quarantaine de toute la classe ne sera plus en vigueur, grâce notamment à l’avancée de la vaccination. En revanche, « nous ne savons pas ce qu’il adviendra de ceux qui refuseraient les tests. Cela n’a pas encore été tranché », dit un syndicaliste.
#coronavirus #en_vedette #covid-19 #santé #santé_publique #science #masques #covid19 #confinement #pandémie
]]> LUXEMBOURG-VILLE - Deux vols violents ont eu lieu dans le parc Kinnekswiss, jeudi soir, avec notamment des jeunes filles comme agresseurs.
▻http://www.lessentiel.lu/fr/luxembourg/story/des-vols-avec-violence-commis-a-la-kinnekswiss-31204384
Le parc Kinnekswiss a connu une soirée agitée jeudi, avec deux vols particulièrement violents commis notamment par des jeunes filles, selon les informations transmises ce vendredi par la police grand-ducale. Vers 21h, deux jeunes filles et un jeune homme ont extorqué de l’argent liquide à une jeune femme. Une des assaillantes n’a pas hésité à frapper la jeune femme pour qu’elle obtempère. Les trois jeunes malfrats ont ensuite pris la fuite. La victime a été légèrement blessée.
Un peu plus tard, vers 21h30, un groupe de trois jeunes filles a tenté d’arracher leur sac à deux jeunes femmes. L’une d’entre elles a réussi à se dégager mais l’autre a été poussée au sol. Elle a alors appelé à l’aide, ce qui a fait fuir les trois agresseurs, qui sont repartis les mains vides. Une des deux jeunes femmes a subi plusieurs blessures mineures.
Dans les deux cas, les agresseurs n’ont pas pu être retrouvés pour l’instant. Une plainte a été déposée dans chaque cas et des enquêtes ouvertes.
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