Après la crue
Quelques années après la #crue exceptionnelle de 2013 dans les #Pyrénées centrales, des enseignants-chercheurs en géographie sont allés recueillir la parole des habitants et des acteurs locaux pour mieux connaître la période de l’#après-crue.
Ils ont choisi deux vallées particulièrement touchées par la catastrophe :
- #Vallée_du_Bastan (#Hautes-Pyrénées) : #Barèges, #Luz-Saint-Sauveur
- #Haute_vallée_de_la_Garonne (#Haute-Garonne) : #Fos, #Saint-Béat
Ces #témoignages montrent que les deux territoires étudiés ont fait face à beaucoup de difficultés après la crue et qu’ils n’ont pas récupéré au même rythme et de la même manière. Les chercheurs ont essayé de comprendre pourquoi.
Ce film est accompagné d’images d’archives de l’INA et d’archives locales recueillies auprès des habitants des deux vallées.
Avec ce film, les chercheurs présentent le fruit de leur travail au grand public et en particulier aux habitants des deux vallées. Ils ont voulu, grâce à de nombreux entretiens, rendre compte du vécu des habitants après une crue et montrer les stratégies déployées par les acteurs du territoire pour faire face aux conséquences de cette crue.
▻https://blogs.univ-tlse2.fr/miroir/2024/01/23/apres-la-crue
]]>Le combat des #éleveurs du #Ndiaël pour récupérer « leurs terres »
Dans le nord-ouest du Sénégal, une coalition de 37 villages proteste depuis dix ans contre l’attribution de 20 000 hectares à une entreprise agroalimentaire. Ce conflit foncier illustre un phénomène généralisé sur le continent africain : l’#accaparement_de_terres par des #multinationales.
Tout a dû paraître parfait au ministre de l’élevage du Niger lorsqu’il a visité, le 1er juin 2022, les installations des Fermes de la Teranga, une entreprise implantée dans le nord-ouest du Sénégal, à une cinquantaine de kilomètres de Saint-Louis : immenses étendues de cultures verdoyantes, systèmes d’irrigation fonctionnels, grosses machines agricoles...
Devant les caméras, Tidjani Idrissa Abdoulkadri s’est dit « très impressionné » par le travail de cette société, qui dit cultiver de la luzerne sur 300 hectares depuis 2021. Il a émis le souhait qu’un jour le fourrage qu’elle produit puisse nourrir le bétail nigérien.
Mais le tableau qu’a vu le ministre est incomplet. Car à une quinzaine de kilomètres de là, au bout de pistes tracées dans la terre sableuse, Gorgui Sow fulmine. Installé sur une natte dans le salon de sa petite maison, ce septuagénaire pas du genre à se laisser faire raconte comment, depuis dix ans, il s’oppose à ce projet agro-industriel. Son combat, explique-t-il en pulaar, lui a valu de multiples intimidations et convocations à la gendarmerie. Mais pas question de renoncer : la survie de sa famille et du cheptel qui assure ses moyens d’existence en dépend.
Tout est parti d’un décret signé en 2012 par le président Abdoulaye Wade, cinq jours avant le second tour d’une élection présidentielle à laquelle il était candidat, et confirmé après des tergiversations par son successeur, Macky Sall. Ce texte attribue pour cinquante ans renouvelables 20 000 hectares à Senhuile, une entreprise inconnue, créée par des investisseurs sénégalais et italiens au profil flou.
La superficie en question couvre trois communes, Ronkh, Diama et Ngnith, mais la majeure partie se trouve à Ngnith, où elle englobe plusieurs dizaines de villages, dont celui de Gorgui Sow. Le décret prévoit aussi l’affectation de 6 500 hectares aux populations qui seraient déplacées par les plans de l’entreprise consistant à produire des graines de tournesol pour l’export.
Toutes ces terres, proches du lac de Guiers, le plus grand lac du Sénégal, faisaient jusque-là partie de la réserve naturelle du Ndiaël, créée en 1965 et représentant 46 550 hectares. Les populations qui y vivaient pouvaient continuer à y faire pâturer leurs bêtes, soit des milliers de chèvres, ânes, chevaux, moutons, vaches. Elles pouvaient aussi y ramasser du bois mort, récolter des fruits sauvages, des plantes médicinales, de la gomme arabique, etc. Elles avaient en revanche l’interdiction d’y pratiquer l’agriculture.
Gorgui Sow et ses voisins, tous éleveurs comme lui, ont donc été outrés d’apprendre en 2012 que non seulement leurs lieux de vie avaient été attribués à une entreprise, mais que cette dernière allait y développer à grande échelle une activité longtemps proscrite, le tout pour alimenter des marchés étrangers.
À l’époque, ce type de transaction foncière était déjà devenu courant au Sénégal. Depuis, le mouvement s’est poursuivi et concerne toute l’Afrique, qui représente 60 % des terres arables de la planète : elle est le continent le plus ciblé par les accaparements fonciers à grande échelle et à des fins agricoles, selon la Land Matrix, une initiative internationale indépendante de suivi foncier.
Comme les communautés locales ne disposent, en général, que d’un droit d’usage sur les terres qu’elles occupent et que le propriétaire, à savoir l’État, peut les récupérer à tout moment pour les attribuer à un projet déclaré « d’utilité publique », les effets sont similaires partout : elles perdent l’accès à leurs champs, sources d’eau, lieux de pâturage, etc. C’est ce qui est arrivé avec Senhuile.
À ses débuts, l’entreprise, qui promettait de créer des milliers d’emplois, a défriché plusieurs milliers d’hectares (entre 5 000 et 7 000, selon l’ONG ActionAid), creusant des canaux d’irrigation depuis le lac de Guiers, installant des barbelés. Ce qui était une forêt est devenu une étendue sableuse dégarnie, un « vrai désert », disent les riverains. Mais Senhuile a dû s’arrêter : une partie de la population s’est soulevée, affrontant les gendarmes venus protéger ses installations. Elle n’a au bout du compte pratiquement rien cultivé.
« Senhuile a détruit les ressources naturelles qui nous permettaient de vivre, explique aujourd’hui Gorgui Sow. Des enfants se sont noyés dans les canaux. Les barbelés qu’elle a installés ont tué nos vaches, la zone de pâturage a été considérablement réduite. » Lui et d’autres habitants ont constitué le Collectif de défense des terres du Ndiaël (Coden) pour demander la restitution de cet espace qu’ils considèrent comme le leur. Il rassemble 37 villages de la commune de Ngnith, ce qui représente environ 10 000 personnes. Tous sont des éleveurs semi-nomades.
De Senhuile aux Fermes de la Teranga
Au fil des ans, le Coden que préside Gorgui Sow a noué des alliances au Sénégal et à l’étranger et a bénéficié d’une large couverture médiatique. Il a rencontré diverses autorités à Dakar et dans la région, manifesté, envoyé des lettres de protestation, obtenu des promesses de partage plus équitable des terres. Mais rien ne s’est concrétisé.
En 2018, il y a eu un changement : Frank Timis, un homme d’affaires roumain, a pris le contrôle de Senhuile, à travers une autre entreprise, African Agriculture Inc. (AAGR), enregistrée en 2018 aux îles Caïmans. C’est à cette occasion que Senhuile a été rebaptisée Fermes de la Teranga, un mot wolof signifiant « hospitalité ». Le nom de Frank Timis est bien connu au Sénégal : il a été notamment cité, avec celui d’un frère de Macky Sall, dans un scandale concernant un contrat pétrolier.
À la stupeur des éleveurs de Ngnith, AAGR a déposé en mars 2022 une demande d’introduction en Bourse auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), à Washington, afin de lever des fonds. Disant avoir des intérêts au Sénégal et au Niger, elle annonce vouloir intégrer le marché international de vente de crédits carbone, de biocarburants et surtout de luzerne qu’elle a l’intention de proposer aux éleveurs locaux et de la région « ainsi qu’à l’Arabie saoudite, aux Émirats arabes unis et à l’Europe », selon le document remis à la SEC.
« Qui chez nous aura les moyens d’acheter ce fourrage ? Celui que l’entreprise vend actuellement est hors de prix ! », s’agace Bayal Sow, adjoint au maire de Ngnith et membre du Coden. Il craint l’existence d’objectifs inavoués dans cette affaire, comme de la spéculation foncière. À ses côtés, dans son bureau de la mairie de Ngnith, écrasée par la chaleur de cette fin de saison sèche, un autre adjoint au maire, Maguèye Thiam, acquiesce, écœuré.
Puisque la zone de pâturage a diminué, troupeaux et bergers sont contraints de partir loin, hors du Ndiaël, pour chercher du fourrage et des espaces où paître, précise-t-il. Dans ces conditions, l’idée que les territoires où les cheptels avaient l’habitude de se nourrir soient transformés en champs de luzerne pour produire du fourrage qui sera très certainement vendu à l’étranger paraît inconcevable.
Être employé par les Fermes de la Teranga est également impensable : « Nous sommes une population d’éleveurs à 90 %, sans formation, sans diplôme. Nous ne pourrions être que de simples ouvriers. Cela n’a aucun intérêt », observe Hassane Abdourahmane Sow, membre du Coden. « Comment peut-on justifier l’attribution d’autant de terres à une entreprise alors que les populations locales en manquent pour pratiquer elles-mêmes l’agriculture et que l’État parle d’autosuffisance alimentaire ? », demande un autre ressortissant de la région.
De son côté, AAGR assure que tout se passe bien sur le terrain. Sur le plan social, détaille-t-elle dans un courriel, le processus de concertation avec toutes les parties impliquées a été respecté. Elle dit avoir embauché sur place 73 personnes « qui n’avaient auparavant aucun emploi ni moyen de subsistance ».
Dissensions
Comme preuves de ses bonnes relations avec les populations locales, AAGR fournit des copies de lettres émanant de deux collectifs, l’un « des villages impactés de la commune de Ngnith », l’autre « des villages impactés de la commune de Ronkh », lesquels remercient notamment les Fermes de la Teranga de leur avoir donné du sucre lors du ramadan 2021. Ces deux collectifs « qui ont des sièges sociaux et des représentants légaux » sont les « seuls qui peuvent parler au nom des populations de la zone », insiste AAGR. « Toute autre personne qui parlera au nom de ces populations est motivée par autre chose que l’intérêt de la population impactée par le projet », avertit-elle.
La société, qui a parmi ses administrateurs un ancien ambassadeur américain au Niger, communique aussi deux missives datées du 15 et 16 juillet 2022, signées pour la première par le député-maire de Ngnith et pour la seconde par le coordonnateur du Collectif de villages impactés de Ngnith. Dans des termes similaires, chacun dit regretter les « sorties médiatiques » de « soi-disant individus de la localité pour réclamer le retour de leurs terres ». « Nous sommes derrière vous pour la réussite du projet », écrivent-ils.
Les Fermes de la Teranga se prévalent en outre d’avoir mis à disposition des communautés locales 500 hectares de terres. « Mais ces hectares profitent essentiellement à des populations de Ronkh qui ne sont pas affectées par le projet », fait remarquer un ressortissant de Ngnith qui demande : « Est-ce à l’entreprise “d’offrir” 500 hectares aux communautés sur leurs terres ? »
Non seulement ce projet agro-industriel a « un impact sur nos conditions de vie mais il nous a divisés », s’attriste Hassane Abdourahmane Sow : « Des membres de notre collectif l’ont quitté parce qu’ils ont eu peur ou ont été corrompus. Certains villages, moins affectés par la présence de l’entreprise, ont pris parti pour elle, tout comme des chefs religieux, ce qui a là aussi généré des tensions entre leurs fidèles et eux. »
« Il faut s’asseoir autour d’une table et discuter, suggère Maguèye Thiam. Nous ne sommes pas opposés à l’idée que cette société puisse bénéficier d’une superficie dans la région. Mais il faut que sa taille soit raisonnable, car les populations n’ont que la terre pour vivre », observe-t-il, donnant l’exemple d’une autre firme étrangère implantée sur 400 hectares et avec laquelle la cohabitation est satisfaisante.
Interrogé par messagerie privée à propos de ce conflit foncier, le porte-parole du gouvernement sénégalais n’a pas réagi. Les membres du Coden répètent, eux, qu’ils continueront leur lutte « jusqu’au retour de (leurs) terres » et projettent de nouvelles actions.
▻https://www.mediapart.fr/journal/international/260822/le-combat-des-eleveurs-du-ndiael-pour-recuperer-leurs-terres
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]]>Hier un escargot m’est tombé sur la tête. Ce n’était pas le ciel à boire alors je l’ai reposé sur sa branche. Pour qu’il puisse prendre son envol quand il sera grand temps...
▻https://www.flickr.com/photos/valkphotos/51380037999
ValK. a posté une photo :
#Nantes, 14 août 2021.
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« Les petites photos » : vu.fr/valk-lespetitesphotos
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]]>Accueillir les migrants : émission spéciale en direct de #Saint-Brévin-Les-Pins
La commune de Saint-Brévin-Les-Pins doit accueillir 70 migrants issus de la jungle de Calais dans les prochaines semaines. Aujourd’hui, Guillaume Erner et la rédaction s’installent au cœur de cette localité pour saisir, en direct, les débats que suscite cet enjeu majeur au sein de la population.
▻http://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins/accueillir-les-migrants-emission-speciale-en-direct-de-saint-brevin-le
#accueil #asile #migrations #réfugiés #France #solidarité
Ce n’est pas souvent que je vous renvoie à mon blog mais, pour ceux que ça intéresse, j’y ai retranscrit les allusions que Luz (dessinateur « survivant » de Charlie Hebdo) fait sur la Palestine, montrant ainsi qu’au sein de la rédaction de Charlie Hebdo, les avis étaient parfois partagés, ambigus, complexes...
ELO#200 - La catharsis de Luz
Dror, Entre Les Oreilles, le 17 juin 2015
▻http://entrelesoreilles.blogspot.fr/2015/06/elo200-la-catharsis-de-luz.html
#Luz : « J’ai mis longtemps à comprendre que #Charlie était mondial » - Arrêt sur images
▻http://www.arretsurimages.net/emissions/2015-05-29/Luz-J-ai-mis-longtemps-a-comprendre-que-Charlie-etait-mondial-id7767
Un élu #UDC veut construire des centres d’asile à l’étranger
Immigration.Le conseiller national argovien #Luzi_Stamm propose de traiter les demandes des requérants sur place.
Luz aux obsèques de Charb (voir aussi la vidéo) :
▻https://fr.news.yahoo.com/charlie-obs%C3%A8ques-charb-au-linternationale-commenc%C3%A9-%C3%A0-p
Je vous met le lien parce que la seule partie du discours à laquelle il n’est pas fait allusion dans les dépêches, et la seule qui n’est pas applaudie, est la longue, très longue, partie sur la Palestine, qui permet de rappeler que Charb, s’il n’était pas très radical sur ce sujet, était quand même très clairement pro-Palestinien (alors que Philippe Val était très clairement pro-israélien).
]]>Pour le dessinateur #Luz, ces manifestations sont à « contre-sens » de Charlie - SudOuest.fr
▻http://www.sudouest.fr/2015/01/10/pour-le-dessinateur-luz-ces-manifestations-sont-a-contre-sens-de-charlie-17
« #Charlie_hebdo se bat contre le symbolisme »
« Cet unanimisme est utile à Hollande pour ressouder la nation. Il est utile à Marine Le Pen pour demander la peine de mort », note Luz. « A la différence des anglo-saxons ou de Plantu, Charlie se bat contre le symbolisme. Les colombes de la paix et autres métaphores du monde en guerre, ce n’est pas notre truc », explique-t-il. « On est un journal, on l’achète, on l’ouvre et on le referme. Si des gens postent nos dessins sur Internet, si des médias mettent en avant certains dessins, c’est leur responsabilité. Pas la nôtre », poursuit le caricaturiste.
« Je n’étais pas à la manifestation spontanée du 7 janvier. Des gens ont chanté la Marseillaise. On parle de la mémoire de Charb, Tignous, Cabu, Honoré, Wolinski : ils auraient conchié ce genre d’attitude ».
]]>Luzzara, 1953 Par Paul Strand
Il est difficile d’imaginer à quel point Paul Strand a été mis sur un piédestal à son époque. En 1945, il fut le premier photographe à avoir sa propre exposition au Musée d’art moderne de New York. Ses scènes de rues et ses compositions abstraites ont lié à jamais la photographie à l’esthétique du xxe siècle. Mais, si Strand était tellement précurseur, pourquoi la dernière rétrospective de son travail remonte-t-elle à 1971 ? Strand devrait en effet être considéré comme l’un des plus grands photographes américains. Pourtant, lorsqu’on google son nom aujourd’hui, on ne tombe que sur quelques clichés épars, et à peine quelques-uns de ceux publiés dans les pages qui suivent.
Des années durant, inspiré par le travail de Sherwood Anderson, Strand a cherché à photographier les habitants d’un village dans leur totalité. En 1949, il fit part de ce désir à Cesare Zavattini, auteur du scénario du classique de Vittorio #De_Sica, Le Voleur de bicyclette. Au printemps 1953, Zavattini l’encouragea à photographier pendant cinq semaines sa ville natale de #Luzzara, en Italie. Luzzara est une petite ville agricole flanquée sur la vallée du fleuve Pô, et connue pour ses fromages, ses chapeaux de paille et ses chevaux. Strand et #Zavattini décidèrent de se concentrer sur les artisans et les structures familiales locales. Un mec du coin, Valentino Lusetti, qui avait appris l’anglais avec les soldats américains durant ses mois de détention pendant la seconde guerre mondiale, joua le rôle de traducteur et de porte d’entrée sur le village. La photo de groupe la plus célèbre de Strand met justement en scène les membres de la famille Lusetti, prenant la pose devant la façade de leur vieille maison familiale. Cette photographie fit la couverture de la monographie d’Aperture en 1955, Un Paese, qui combinait les récits à la première personne de Zavattini avec les travaux de Strand.
Strand a dressé un portrait on ne peut plus sincère de Luzzara. La série a été réalisée sur une longue période, à la lumière naturelle. On n’y trouve pas la moindre trace d’ironie, seulement le désir de Strand d’immortaliser un écosystème humain dans son intégralité. La photographie « consciente » étant devenue de plus en plus visible au fil du temps, celle-ci nous pousse à nous arrêter afin de regarder et nous interroger sur ce que nous consommons. Strand savait que cette photographie avait le pouvoir de changer le monde. Il était disposé à s’asseoir et à attendre, pour que les gens regardent la façon dont le monde tourne lorsque personne ne vous remarque. À présent, il est temps de s’arrêter et de remarquer #Paul_Strand.
– MATTHEW LEIFHEIT
Les artistes surveillent les caméras | Ophelia Noor
►http://owni.fr/2011/12/15/les-artistes-surveillent-les-cameras-surveillance-cctv-big-brother-street-art
Inutiles les caméras ? Pas pour les street artistes qui les détournent pour dénoncer la société de #surveillance ou le manque de transparence des politiques.
#Activisme #Pouvoirs #artivisme #banksy #cctv #graffiti #londres #Luz_Interruptus #Madrid #Obey #Panopticon #street-art #vidéosurveillance
]]>Une lumière crue dans la nuit de la finance | Ophelia Noor
►http://owni.fr/2011/09/05/une-lumiere-crue-dans-la-nuit-de-la-finance
Le 17 septembre, plusieurs collectifs occuperont les bourses mondiales. OWNI a suivi le plus illuminé d’entre eux, le groupe espagnol Luz Interruptus, spécialiste de la subversion politique, lors de ses précédentes offensives artistiques.
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