• Lycées professionnels : 80 filières fermées dès la rentrée 2023, les professeurs touchés devront se réorienter
    https://www.francebleu.fr/infos/education/lycees-professionnels-les-professeurs-des-filieres-fermees-devront-se-reo

    Les enseignants qui verront leur spécialité fermée [vente, gestion administration] « pourront se diriger vers le professorat des écoles, vers les collèges » ou vers les nouveaux « bureaux des entreprises », créés au sein des lycées professionnels pour aider les élèves à trouver des stages. « Il y a des transferts, on va les encourager », a précisé le ministre de l’Éducation, qui affirme donc que les enseignants concernés changeront totalement de métier d’ici le mois de septembre.

    quand l’intellectuel de gauche fait le ministre...

    • La suppression des cours de techno en 6eme pose la question de l’avenir de la discipline et de certains professeurs.
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/05/09/les-profs-de-technologie-indignes-et-inquiets-apres-la-suppression-de-leur-m

      Selon les établissements, les cours de technologie, dans lesquels les élèves apprennent notamment la prise en main d’un ordinateur (mot de passe, traitement de texte, recherches sur Internet…), oscillaient donc entre une heure et deux heures par semaine. « Une perte horaire importante pour ses professeurs qui devront parfois trouver un complément de service dans un autre établissement », explique Fabrice Cizeron, professeur au collège de Montalieu-Vercieu (Isère) et membre du bureau de l’Association nationale pour l’enseignement de la technologie (Assetec). Lui sera contraint, à la rentrée 2023, de donner des cours dans un second collège, à une heure de son domicile. André, à Cergy, ne sait pas encore où il effectuera le reste de ses heures.

      Mais ce sont surtout les professeurs #contractuels, nombreux dans cette discipline, pour qui l’incertitude plane. Lydie, qui enseigne dans un collège de Haute-Savoie depuis 2019, n’arrive toujours pas à y croire. Pourtant, à la rentrée 2023, son poste sera supprimé dans son établissement. Elle ne saura qu’en juillet si elle est affectée ailleurs. « Je vais avoir la boule au ventre jusqu’à l’été, admet-elle. J’aimais vraiment ce boulot, j’y suis venue par choix après une reconversion professionnelle », poursuit la quinquagénaire. Pierre, contractuel dans le département de l’Isère, partage son désarroi. « A la rentrée, mon employeur, ça va être Pôle emploi. Pour moi, c’est un #plan_social sur le dos des contractuels », peste ce professeur de 45 ans. Dans son collège, il y avait trois postes, dont deux occupés par des contractuels. Seul le titulaire restera en place à la rentrée 2023.

      #travail #management #éducation_nationale #lycées #lycées_professionnels #enseignants #restructuration #privatisation

      edit https://seenthis.net/messages/1002117

  • Des #lycées_professionnels pour le patronat

    Les entreprises n’ont « pas besoin [qu’un jeune] aille faire trois ou quatre ans » d’enseignement supérieur.

    (Macron)

    Pour porter ce rapprochement avec le patronat, les professeurs se verront proposer un « pacte » qui leur permettra d’être payés plus pour des missions nouvelles. Les enseignants volontaires deviendront l’interface entre les lycées, le capital et les partenaires du service public de l’emploi.

    Au programme : des remplacements de courte durée, la coordination de la réflexion sur l’évolution de la carte des formations dans chaque établissement, l’accompagnement des élèves vers l’emploi ou l’enseignement supérieur.

    Plusieurs syndicats n’y voient que « du mépris » et réclament mollement la reconnaissance des missions déjà effectuées.

    Chaque professeur collaborateur pourra avoir 7.500 euros brut annuels supplémentaires. Emmanuel Macron, a annoncé 1 milliard d’euros par an pour cette réforme adaptée au plus près des besoins du patronat. Soit 4 milliards au total pour l’éducation avec les annonces récentes sur les salaires enseignants, souligne-t-on dans l’entourage du ministre de l’Education, Pap Ndiaye.

    A partir de septembre, l’Etat offrira au capital des stagiaires, à raison de 50 euros par semaine (en classe de seconde et en première année de CAP), 75 euros (en classe de première et en deuxième année de CAP) ou 100 euros (en terminale).

    Cela « favorisera leur estime de soi », salue en pouffant le #Snetaa-FO, premier syndicat de l’enseignement professionnel, tandis que le Snuep-#FSU, dans un spasme, regrette qu’on « valorise le temps passé hors école ».

    Le patronat salue une meilleure adéquation à leurs besoins d’exploitation.

    (d’après Les Échos)

    #réforme_des_lycées_professionnels

  • Faire travailler les enfants sous couvert d’apprentissage.
    https://academia.hypotheses.org/41561

    Signalons au passage que depuis 1979, les élèves de l’enseignement pro effectuent des stages en milieu professionnel : 15 jours à l’origine, jusqu’à 22 semaines aujourd’hui.

    Pour le patronat et les branches professionnelles, cette importance de l’éducation nationale dans la formation professionnelle ne pouvait plus durer ! Depuis la fin des années 1990 et l’intense lobbying du Medef, on va constater que les « réformes » successives ne vont être que des contre-réformes idéologiques afin de diminuer les horaires et la place de l’enseignement professionnel sous statut scolaire dans le système éducatif !

    #éducation #lycées_professionnels #apprentissage

  • Vers un Erasmus ouvert aux plus défavorisés L’essentiel - 17 Novembre 2017 - L’essentiel/AFP

    Le programme qui a déjà permis à 9 millions de jeunes d’étudier à l’étranger doit maintenant s’ouvrir aux publics plus défavorisés, ont plaidé jeudi, quelques-uns de ses défenseurs.


    Créé le 15 juin 1987, le programme Erasmus permettait à l’origine aux seuls étudiants de partir suivre une année de cursus à l’étranger. Il n’a cessé de s’étendre, passant de 11 pays inscrits au départ à 33 pays participants. Désormais nommé Erasmus+, il a aussi gagné #élèves_du_primaire et du secondaire, des #lycées_professionnels, #demandeurs_d_emplois, etc. « La question qui se pose est : "Quel avenir pour Erasmus" ? », a lancé vendredi le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici, lors d’une conférence de presse au conseil régional d’Île-de-France.

    L’objectif affiché est de rendre le programme « plus efficace », « mieux ciblé », et de le rendre « plus accessible » à certains publics. Le commissaire a notamment souhaité l’ouvrir à davantage d’élèves de l’enseignement scolaire, aux apprentis, mais aussi « aux #migrants ou aux #personnes_handicapées ». « Il faut casser cette image de l’"auberge espagnole" (NDLR : en référence au film de Cédric Klapisch sur le sujet), avec des #élites qui font la fête », a-t-il dit. « Nous voulons aller vers un Erasmus pour tous ».

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    La suite : http://www.lessentiel.lu/fr/news/europe/story/Vers-un-Erasmus-ouvert-aux-plus-defavorises--10372958

    #Erasmus #pierre_moscovici #guignolade #pervenche_berès #laure_coudret-Laut

    • Y a pas à dire, la haute bourgeoisie française est dans son monde , mais remercions la de nous suggérer de partager ses #privilèges. Pour Pierre Moscovici rien n’empêche un couple au #RSA de s’acheter une jaguar, ou une Lamborghini . Ils sont dans leur #télé-réalité 24h sur 24.

      Mia, étudiante, vit avec 5 euros par jour pour manger Le Parisien - Elsa Mari - 31 mai 2017
      http://www.leparisien.fr/societe/misere-etudiante-mia-24-ans-vit-avec-5-eur-par-jour-pour-manger-31-05-201

      Un rapport de la Croix-Rouge, révélé ce mercredi matin, s’alarme d’une misère invisible : celle qui touche les étudiants et qui les empêche de se nourrir correctement. Mia, 24 ans, se confie.

      Mia a enfin fini par se l’avouer. Elle est épuisée. Cette étudiante en école d’architecture de 24 ans, rencontrée mardi à la terrasse d’un café parisien, triture nerveusement sa boucle d’oreille, le regard fuyant. Depuis quatre ans, la jeune femme vit grâce à ce qui lui donne son papa, cadre informaticien. Une fois le loyer payé, il ne lui reste toutefois que 320 euros par mois : « 10 euros pour Internet, 30 pour l’électricité... il y a aussi les fournitures scolaires », égrène-t- elle, de façon machinale. Avec un budget nourriture de 20 à 35 euros par semaine, chaque jour est un calcul permanent.

      Sur les conseils d’une assistante sociale, elle s’est décidée, la semaine dernière, à faire ses courses à l’épicerie sociale de la Croix-Rouge, dans le XVe arrondissement de Paris.
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