• Des médecins s’inquiètent déjà au 19e siècle des effets des #pesticides sur la #santé

    Si l’usage des pesticides s’est généralisé dans les années 1960, il avait commencé bien avant, explique l’historienne des sciences #Nathalie_Jas. Dès le 19e siècle, des médecins se sont aussi inquiétés de leurs effets sur la santé. Entretien.
    Basta ! : Quand a commencé l’usage des pesticides en agriculture ?

    Nathalie Jas : Dès la fin du 18e siècle, des savants et des représentants de l’élite agricole ont essayé d’utiliser des produits chimiques en agriculture. À partir des années 1830, une industrie des engrais se développe aux États-Unis et dans les pays européens. Ce mouvement est étroitement lié à des formes d’intensification de la production agricole qui se mettent d’abord en place dans les zones qui s’urbanisent et s’industrialisent.

    Dans ces territoires, les agriculteurs doivent alors produire plus, en étant moins nombreux, pour nourrir les personnes qui ont quitté les campagnes. L’utilisation de produits chimiques comme les insecticides, anti-parasitaires ou anti-cryptogamiques (c’est-à-dire les antifongiques, contre les champignons, ndlr) en agriculture est ainsi initié dès la première moitié du 19e siècle puis se répand dans la viticulture ou la production de certains fruits. Ce processus ne va jamais cesser.

    Après la Seconde Guerre mondiale, et en particulier dans les années 1960, on assiste à une accélération de l’industrialisation de l’agriculture qui repose, entre autres, sur l’usage des pesticides. Les transformations profondes qui s’opèrent à ce moment-là s’inscrivent dans différentes dynamiques initiées antérieurement, à commencer par la longue confrontation avec des problèmes sanitaires, que ce soit pour les végétaux ou les animaux, qui restaient sans véritables solutions. Par exemple, dès la fin du 18e siècle, on a cherché à utiliser des substances chimiques pour la conservation des semences et des récoltes attaquées par des champignons ou des insectes.

    Est-ce la course au rendement agricole qui a poussé à l’utilisation toujours plus poussée des pesticides ?

    Des textes d’agronomes au début du vingtième siècle décrivent bien les conséquences phytosanitaires des logiques d’intensification que requièrent des cultures orientées vers le rendement. Des formes de monoculture se mettent en place, avec des choix de variétés qui ne sont pas forcément les plus résistantes face aux insectes, aux maladies et champignons. La monoculture réduisant les possibilités de stratégie agronomiques, on se tourne, avec plus ou moins de succès, vers des produits chimiques afin de limiter les dégâts.

    À partir du dernier tiers du 19e siècle, les marchés globaux se développent, notamment avec l’arrivée du chemin-de-fer et des bateaux à vapeur. Cette densification des échanges de produits agricoles s’accompagne d’un accroissement conséquent des circulations de pathogènes, d’insectes, d’adventices. De nouveaux problèmes phytosanitaires s’installent dans des régions où ils n’étaient pas présents auparavant.

    C’est le cas du très célèbre phylloxéra, un puceron venu des États-Unis et, qui, en une trentaine d’années détruit l’ensemble du vignoble européen. Une solution efficace via un système de greffe est mise au point à la fin des années 1870 à Montpellier. Elle n’est cependant adoptée qu’à la fin du 19e siècle, après plus d’une vingtaine d’années d’utilisation massive de produits chimiques pulvérisés sans succès et avec le soutien de l’État. Cette histoire est une illustration parmi d’autres de l’importance qu’a pu prendre la lutte chimique en agriculture avant la Seconde Guerre mondiale, dans certains secteurs agricoles au moins.

    Cette émergence de la chimie dans l’agriculture s’accompagne-t-elle de tentatives de réglementations, liées à la peur de l’empoisonnement collectif ?

    C’est ce que l’on appelle les législations sur les substances vénéneuses, qui ont une très longue histoire, antérieure même au 18e siècle. Ces législations ont été revues et développées à différentes époques. Au-delà de la question de la consommation de produits alimentaires potentiellement contaminés, on trouve des traces de l’inquiétude de médecins, d’agronomes et de chimistes du 19e face aux conséquences sur la santé des ouvriers et ouvrières agricoles et des paysans et paysannes de l’utilisation de produits chimiques.

    Ainsi, à la fin du 19e siècle, ce qui est considéré comme le premier manuel de « médecine agricole » rédigé par un médecin, décrit les maux de santé rencontrés en milieu agricole et rural. Quelques pages sont consacrées à l’utilisation de produits chimiques pour protéger les récoltes et les animaux, et sur les effets délétères de ces produits sur la santé de ceux et celles qui y sont exposés.

    L’ordonnance de 1846, qui vise à encadrer les multiples usages de l’arsenic en agriculture, est-elle appliquée ?

    À cette époque, on utilisait des produits à base d’arsenic pour traiter les semences et les cultures, et lutter contre certaines maladies cutanées animales comme la gale, qui pouvaient rendre les animaux très malades et engendrer d’importantes pertes. Cet usage s’est notamment développé parmi certains éleveurs de moutons qui plongeait leurs bêtes dans des bains d’arsenic. Il y avait aussi un usage domestique pour lutter contre les mouches.

    Dans les années 1840, les autorités publiques s’inquiètent des empoisonnements criminels alimentaires à l’arsenic. Pour tenter de lutter contre ce qui est présenté comme un problème majeur de sécurité publique, elles ont inclus cette préoccupation dans la législation les « substances vénéneuses » via un article d’une ordonnance royale de 1846 qui la réforme.

    L’usage des « composés arsenicaux » est interdit en 1846 sur les cultures et les récoltes ainsi que dans la sphère domestique. Mais cette ordonnance continue à autoriser l’usage de ces produits pour le bain des animaux. Les autorités considèrent alors que pour les semences, il y a des solutions alternatives, mais qu’il n’en existe pas pour les animaux. C’est une première manifestation de ce que j’appelle une « politique de segmentation » pour les produits chimiques toxiques utilisés en agriculture.

    Cette politique est toujours structurante : les politiques publiques différencient les mesures appliquées à ces produits suivant les produits, mais aussi suivant l’usage qui en est fait. Ce qui est intéressant aussi avec la législation de 1846, c’est qu’elle n’est pas appliquée. Les écarts plus ou moins importants aux normes prescrites par les réglementations portant sur les toxiques en agriculture que l’on désigne comme pesticides après la Seconde Guerre mondiale sont aussi très structurants dans le long terme.

    Est-ce aussi ce qui s’est passé pour la vigne ?

    La vigne est soumise à de nombreuses problématiques phytosanitaires que l’on a très tôt cherché à solutionner en utilisant des produits chimiques : produits à base de cuivre, nicotine (dont les stocks nationaux sous la Troisième République font l’objet d’une répartition départementale âprement négociée, votée chaque année au Parlement), souffre, arsenicaux notamment. Le cas du phylloxéra montre bien que le réflexe « produits chimiques » étaient déjà bien installé dans certains secteurs agricoles dans le dernier tiers du 19e siècle. Ce que le cas du phylloxéra nous enseigne aussi, c’est que ce réflexe était aussi le produit de l’activité voire de l’activisme d’un ensemble d’acteurs : des élites viticoles, mais aussi des industries.

    Mais à cette époque, ce n’était pas forcément les industries fabricant les produits chimiques qui conduisaient ce que l’on appellerait aujourd’hui du lobbying. En France, ce secteur était alors très éclaté, et peu organisé. Les entreprises qui organisent la promotion des solutions chimiques auprès des autorités publiques et agricoles afin de lutter contre le phylloxera, c’est la compagnie ferroviaire PLM (pour Paris Lyon Marseille), qui assure le transport de produits et de pulvérisateurs mais aussi l’entreprise Vermorel, alors le premier fabricant de pulvérisateurs du pays.

    Bien que la crise du phylloxera ait été solutionnée par le greffage, la viticulture n’a pas alors remis en cause l’utilisation de produits chimiques dans la lutte phytosanitaire. Au contraire, le coût pour replanter les vignes était conséquent : la vigne est donc devenue à la fin du 19e siècle une importante culture qui reposait sur la minimisation des risques de perte de récoltes. La logique de la solution chimique va se poursuivre.

    En 1916, en plein milieu de la Première Guerre mondiale, une autre loi encadrant l’usage des pesticides voit le jour. Qu’apporte-elle de nouveau ?

    Le décret-loi du 14 septembre 1916 concernant l’importation, le commerce, la détention et l’usage des substances vénéneuses est une législation très importante qui ne concerne pas principalement l’agriculture, mais qui jette les bases d’un ensemble de règles qui encadrent encore aujourd’hui l’usage des pesticides.

    Ce texte mentionne par exemple l’obligation d’avoir un local séparé et fermé pour stocker les produits définis réglementairement comme toxiques ou dangereux et utilisés en agriculture, l’obligation de mentionner des informations précises sur les étiquettes des sacs ou des bidons contenants ces produits ou encore l’obligation de porter des vêtements de protection pour manipuler ou épandre les produits, vêtements qui devaient être enlevés et lavés systématiquement après chaque utilisation. Les employeurs étaient tenus d’informer les ouvriers et les ouvrières agricoles des dangers des produits utilisés. Et ces travailleurs et travailleuses devaient avoir des endroits où se laver avant de repartir à leur domicile

    Pourquoi les préoccupations pour la santé publique apparaissent à ce moment-là dans les débats politiques ?

    Il y a plusieurs raisons. La fin du 19e siècle et le début du 20e siècle ont été marqués par un ensemble de luttes ouvrières visant, entre autres, à supprimer l’utilisation de certains produits toxiques dans les industries. De ces luttes ont résulté des législations sur les accidents du travail et les maladies professionnelles qui ne concernaient pas le secteur agricole.

    Cependant, certains médecins hygiénistes et chimistes toxicologues, forts de leur expérience du milieu industriel, s’inquiètent de l’utilisation de certains toxiques en agriculture, au premier rang desquels les arsenicaux. Ils craignent ce qu’ils nomment l’épidémie d’« arsenicisme à venir » résultant d’expositions répétées à de petites doses (la cancérogénicité de l’arsenic n’est pas encore identifiée) via le travail agricole, la contamination des habitations par les travailleurs et travailleuses agricoles (et donc des enfants) et l’alimentation.

    Au-delà, ils s’interrogent aussi des effets sur la faune, notamment les abeilles. Par ailleurs, les préfets sont préoccupés par la circulation de produits à base d’arsenicaux non seulement interdits mais pouvant aussi contaminer les aliments. Des intoxications collectives visibles retentissantes confirment cette préoccupation.

    Les interpellations de l’État sont suffisamment importantes pour qu’il intervienne. Sa réponse, via le décret-loi de 1916 tente d’articuler développement de l’agriculture à la protection de la santé publique via l’instauration de réglementations qui encadrent les usages. Non seulement l’efficacité de ces mesures n’est pas évaluée, mais aucun moyen n’est alloué pour s’assurer de leur mise en œuvre. Elles restent donc largement ignorées.

    Est-ce en vertu de ce pragmatisme économique et industriel que la notion « d’usage contrôlé » fait son entrée dans la loi ?

    La notion d’ « usage contrôlé » est postérieure mais c’est bien cette logique qui guide le décret-loi de 1916. Il établit trois tableaux dans lesquels les substances sont classées. Les substances qui ne sont classées dans aucun des trois tableaux ne sont pas soumises au décret-loi. On trouve des substances utilisées en agriculture à des fins vétérinaires ou phytosanitaires dans les tableaux A (substances toxiques) et C (substances dangereuses). Les substances classées dans ces tableaux sont soumises à des réglementations spécifiques qui encadrent leur commercialisation, leur détention et leurs usages et qui visent à protéger la santé publique.

    La loi dit que les produits classés comme A, qui sont considérés comme les plus toxiques, ne sont théoriquement pas autorisés à être utilisés en agriculture. C’était le cas des arsenicaux. Le décret-loi institue cependant un système dérogatoire au bénéfice de certains arsenicaux. Il est à noter que des systèmes similaires se mettent alors en place dans d’autres pays et que ce type de classement des substances chimiques suivant leur toxicité qui organise leur encadrement réglementaire se retrouve aujourd’hui dans de nombreuses législations internationales, dont la législation européenne.

    Ce système dérogatoire va être largement utilisé dans l’entre-deux-guerres, et le nombre de produits utilisés ne va cesser de croître...

    Oui, il va y avoir une extension des dérogations à d’autres substances en fonction de ce qui est considéré comme étant des urgences. C’est le cas de l’arseniate de plomb, qui était totalement interdit en 1916 et qui est autorisé dans l’entre-deux-guerres via un système dérogatoire pour lutter contre les invasions de doryphores sur les pommes de terre.

    Si les médecins hygiénistes s’indignent, les agronomes et nombre d’agriculteurs considèrent alors que c’est l’unique solution pour préserver les récoltes de pommes de terre qui est un aliment essentiel dans l’Entre-deux guerre. De nombreux autres produits sont utilisés, le souffre, le cuivre et la nicotine déjà évoqués mais aussi les huiles de pétrole ou des produits comme la chloropicrine, issus des recherches sur les gaz de guerre. À partir des années 1930, de nouveaux produits font leur apparition sur les marchés par exemple pour la désinfection des semences (dont le Zyklon B, utilisé dans les chambres à gaz par les nazis) ou des herbicides élaborés à partir de produits pétroliers.

    Pendant et après la Seconde Guerre mondiale, il y a une accélération de la structuration des industries phytosanitaires. Co-construite avec l’État, cette structuration et cet encadrement de l’usage des pesticides ne riment pas nécessairement avec une meilleure protection des usagers. Pourquoi ?

    Avant la Seconde Guerre mondiale, il existait une multitude de petites entreprises qui produisaient des insecticides, des anti-parasitaires, des produits anti-cryptogamiques voir des herbicides. On ne parlait pas encore de pesticides. Ces entreprises avaient mauvaise réputation car la qualité de leurs produits n’étaient pas contrôlée et et encore moins réglementée, à l’exception des produits à base de cuivre.

    Les plus grosses entreprises dont celles qui constituèrent ensuite Rhône-Poulenc et Péchiney – les deux très grandes entreprises françaises des pesticides post Seconde Guerre mondiale, ainsi que Vermorel, le gros fabricant français de pulvérisateurs – étaient d’un avis différent. Elles voulaient gagner en crédibilité pour développer leur marché. Elles ont donc travaillé avec certains haut-fonctionnaires du ministère de l’Agriculture, des scientifiques convaincus par la lutte chimique et des représentants du monde agricole.

    https://basta.media/des-medecins-s-inquietent-des-le-19e-siecle-des-effets-des-pesticides-sur-l
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  • Corona-Impfstoffe – Pathologin warnt : „Diese mRNA-Technik ist nicht ausreichend getestet“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/corona-impfstoffe-pathologin-warnt-diese-mrna-technik-ist-nicht-aus

    Avec le temps on apprend comment plusieurs mécanismes de censure, de népotisme et d’autres dysfonctionnements de l’économie et de la société capitaliste convergent vers un système complexe et contradictoire qui permet à quelques personnes de gagner des fortunes en tuant un nombre considérable d’autres par la vaccination avec des substances qui modifient le comportement cellulaire d’une manière imprévisible.

    Cet article est un appel à la vigilance de toutes et tous parce que le complexe médico-pharmaceutique empêche la réalisation d’études scientifiques systématiques assez larges pour obtenir une vue précise du problème.

    2.10.2024 von Ute Krüger - Unsere Autorin arbeitete als Oberärztin in der Klinischen Pathologie mehrerer schwedischer Kliniken. Seit den Corona-Impfungen beobachtete sie einen neuartigen „Turbo-Krebs“.

    Dies ist ein Open-Source-Beitrag. Der Berliner Verlag gibt allen Interessierten die Möglichkeit, Texte mit inhaltlicher Relevanz und professionellen Qualitätsstandards anzubieten.

    Seit meiner Kindheit hatte ich den Wunsch, Ärztin zu werden, um Menschen helfen zu können. In der Oberschule in Seelow/Brandenburg wurde mein Interesse für das Mikroskop in einem Biologiekurs geweckt. Der Aufbau der Pflanzen bei starker Vergrößerung faszinierte mich sehr. Nach meinem vorpraktischen Jahr 1989 auf der Herz-Akutstation in der Berliner Charité studierte ich an der Humboldt-Universität zu Berlin Medizin. In meiner Doktorarbeit analysierte ich fast 7500 Obduktionsfälle. Hier verglich ich die von den klinisch tätigen Ärzten gestellten Diagnosen, wie zum Beispiel Todesursachen, mit den Ergebnissen der Obduktion zum Zwecke der Qualitätskontrolle. In den folgenden Jahren arbeitete ich als Assistenzärztin in der Klinischen Pathologie des Oskar-Ziethen-Krankenhauses Lichtenberg und bestand im Jahr 2004 die Facharztprüfung für Pathologie. Das Mikroskop wurde mein täglicher Begleiter.

    Aufgrund der Aussicht, dass Arbeit und Familie als Ärztin in Deutschland nicht unter einen Hut zu bringen waren, ging ich mit meinem damaligen Partner im Jahr 2005 nach Växjö in Südschweden. Hier arbeitete ich zehn Jahre lang als Oberärztin in der Klinischen Pathologie des Zentralkrankenhauses und war in den letzten vier Jahren auch Ärztliche Leiterin. In den darauffolgenden acht Jahren war ich als Oberärztin in der Klinischen Pathologie des Landeskrankenhauses Kalmar, Schweden, und gleichzeitig als Oberärztin am Institut für Klinische Wissenschaften der Universität in Lund, Schweden, tätig.

    An der Universität habe ich zum Thema Brustkrebs geforscht, um ein besseres Verständnis der Tumorbiologie und der Risikofaktoren für Brustkrebs zu erlangen. Das Ziel war, herauszufinden, wie diese Erkrankung verhindert werden kann. Zeitgleich mit dem Beginn meiner Tätigkeit in Kalmar und Lund wirkte ich in einem Zeitraum von fünf Jahren als Vorstandsmitglied der Schwedischen Gesellschaft für Pathologie mit, um die Qualität in der Pathologie in Schweden zu verbessern. So blicke ich insgesamt auf eine 25-jährige Tätigkeit in der Pathologie zurück. Bis zum Jahr 2022 diagnostizierte ich in meiner klinischen Tätigkeit als Brustkrebsspezialistin Tausende von Krebserkrankungen und anderen Krankheiten.
    Im Herbst 2021 mehrten sich seltsame Krebsfälle

    Im Herbst des Jahres 2021 bemerkte ich eine Veränderung beim Auftreten des Brustkrebses in meiner Routinearbeit im Krankenhaus. Ich sah häufiger als gewohnt Tumore jüngerer Patientinnen, oft zwischen 30 und 50 Jahre alt, und ich sah mehr aggressiv wachsende Tumore und somit größere Tumore. Es fanden sich gehäuft nicht nur ein, sondern mehrere Tumore gleichzeitig in einer Brust. Auch schien häufiger Brustkrebs in beiden Brüsten gleichzeitig aufzutreten. Dazu fiel mir auf, dass es bei früher vom Brustkrebs geheilten Patientinnen scheinbar mehr Rückfälle gab. Hier handelte es sich dann um sehr aggressives Tumorwachstum mit sehr rascher Tumorstreuung im ganzen Körper, welches wiederholt wenige Monate nach der Corona-Impfung auftrat.

    Da ich einen Zusammenhang dieser „neuartigen“ Tumore mit der Impfung gegen Covid-19 (im Folgenden der Einfachheit halber Corona-Impfung genannt) sah, meldete ich zahlreiche Fälle der schwedischen Arzneimittelbehörde. Zudem versuchte ich, in der zweiten Pathologiekonferenz in Berlin deutschsprachige Kollegen zu finden, um meine Hypothese des, so wie ich ihn nannte, „Turbokrebses“ nach Corona-Impfung zu widerlegen oder zu bestätigen. Ich wollte eine groß angelegte Studie ins Leben rufen. Mein Bestreben war, alle Corona-Impfungen zu stoppen, bevor diese Frage nicht geklärt war. Leider fand sich nur ein interessierter österreichischer Pathologenkollege, der meinem Aufruf gefolgt ist. Zu zweit und vor allem neben der tagesfüllenden klinischen Tätigkeit war eine solche Arbeit nicht zu bewältigen.

    Im Laufe der Monate erreichten mich zahlreiche E-Mails von Kollegen, Angehörigen und Betroffenen zum Thema Turbokrebs. Es schien also nicht nur mir ein möglicher Zusammenhang zwischen den Corona-Impfungen und aggressiven Krebsfällen aufgefallen zu sein.

    In einer Studie aus Großbritannien vom Oktober 2023 wurde die Krebssterblichkeit von 15- bis 44-Jährigen untersucht. Es handelt sich hierbei also um sehr junge Menschen, bei denen Krebs als Todesursache bisher eher selten war. Es zeigte sich für Brustkrebs bei Frauen, dass es im Jahr 2022 einen Anstieg der Krebstodesfälle um 28 Prozent gab. Noch alarmierendere Zahlen lagen für Bauchspeicheldrüsenkrebs vor: Hier fand sich ein Anstieg der Todesfälle um 80 Prozent für Frauen und 60 Prozent für Männer. Zudem wurde eine 120-pozentige Zunahme der Todesfälle für Männer, verursacht durch den schwarzen Hautkrebs (Melanom), gefunden.
    Ungeklärte Übersterblichkeit

    Das ist auch deswegen so brisant, weil wir es ja in der Tat seit 2021 mit einer ungeklärten Übersterblichkeit zu tun haben.

    Schaut man sich die Sterbeziffern der vergangenen vier Jahre in Deutschland an, ist vor allem für die letzten Jahre eine deutliche Übersterblichkeit zu verzeichnen. In dem Vorabdruck einer Veröffentlichung dieses Jahres ist ersichtlich, dass die Übersterblichkeit in der ersten Phase der Pandemie ohne Impfungen mit den Corona-Infektionen und Todesfällen korreliert. Im zweiten und dritten Pandemiejahr findet sich jedoch ein beträchtlicher Anstieg der Übersterblichkeit, der nicht durch die Corona-Infektionen erklärt werden kann, sondern im Zusammenhang mit den Corona-Impfungen zu sehen ist.

    Je mehr Impfungen verabreicht wurden, desto höher war der Studie zufolge die Übersterblichkeit. Zudem variierte die Übersterblichkeit während der beiden letzten Pandemiejahre erheblich zwischen den Bundesländern. So wurde für das dritte Pandemiejahr die Übersterblichkeit für Berlin, Brandenburg und Sachsen mit 5 bis 6 Prozent angegeben, im Gegensatz dazu fand sich eine etwa doppelt so hohe Übersterblichkeit in Bremen und dem Saarland mit 11 Prozent. Die Übersterblichkeit korreliert mit der Anzahl der corona-geimpften Personen in den Bundesländern. In der Studie heißt es wörtlich: „Je mehr Impfungen in einem Bundesland verabreicht wurden, desto größer war der Anstieg der Übersterblichkeit.“ (Übersetzung der Autorin)

    Corona und Übersterblichkeit: Warum die Impfstoffe als Ursache nicht auszuschließen sind
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/corona-und-uebersterblichkeit-warum-die-impfstoffe-als-ursache-nich

    In dieser wissenschaftlichen Arbeit wurde auch die Anzahl der Totgeburten untersucht. Auch hier zeigt sich: Die Anzahl der Totgeburten korreliert im dritten Pandemiejahr mit der Anzahl der Corona-Impfungen in der Bevölkerung.

    In dem im August 2024 erschienenen Vorabdruck einer anderen Veröffentlichung wird die Übersterblichkeit in Österreich untersucht. Hier fließt unter anderem auch das Alter der Verstorbenen mit ein. Es zeigt sich, dass die Übersterblichkeit von 15–29-Jährigen für das Jahr 2023 unglaubliche 34 Prozent beträgt.

    Bereits im August 2021 warnte der renommierte Pathologe und Direktor des Pathologischen Instituts der Universitätsklinik Heidelberg, Prof. Dr. med. Peter Schirmacher, vor einer hohen Dunkelziffer an Impftoten. Ende November 2022 veröffentlichte er eine Studie, im Gespräch mit der Welt erläuterte er kurz darauf die Ergebnisse seiner Forschung. Untersucht worden seien Menschen, die in den ersten 14 Tagen nach der Impfung aus scheinbarer Gesundheit heraus unerwartet verstorben seien. Bei 30 Prozent habe es einen Zusammenhang zwischen Impfung und Versterben gegeben. Schirmacher betonte, dass weitere Untersuchungen notwendig seien und mutmaßte, dass „im einen oder anderen Fall vielleicht auch die Sorge vor unliebsamen Ergebnissen“ weiterer Forschung im Weg stehen könnte.

    Obduktionen liefern wichtige Erkenntnisse

    Ohne Obduktion ist es nicht möglich, Todesfälle aufgrund von Impfnebenwirkungen an das Paul-Ehrlich-Institut, Bundesinstitut für Impfstoffe und biomedizinische Arzneimittel, zu melden. In diesem Zusammenhang ist noch zu nennen, dass viele Geimpfte plötzlich zu Hause verstorben sind. Bei der äußeren Leichenschau wurde dann als Todesart „natürlich“ angekreuzt, eine Obduktion unterblieb. Somit wurden Todesfälle, die eventuell in Zusammenhang mit den Corona-Impfungen standen, von der Statistik nicht erfasst.

    Im Jahr 2021 lernte ich Prof. Dr. med. Arne Burkhardt kennen, einen sehr kompetenten Pathologenkollegen. Er hatte zusammen mit Rechtsanwalt Elmar Becker beschlossen, Todesfälle nach Corona-Impfungen zu untersuchen. Burkhardt wollte herausfinden, ob ein ursächlicher Zusammenhang zwischen Impfung und Tod besteht. Es hatten sich viele Menschen aus dem europäischen Raum an ihn gewandt, nachdem Angehörige nach der Impfung verstorben waren. In den Obduktionsberichten der Pathologen oder Rechtsmediziner konnte jedoch kein Zusammenhang mit der Corona-Impfung festgestellt werden. Die Angehörigen zweifelten aber an diesem Ergebnis und sorgten dafür, dass die Pathologie- oder rechtsmedizinischen Institute Gewebeproben ihrer Verstorbenen an Prof. Burkhardt schickten.

    Kritik an WHO-Studie: Hat die Corona-Impfung wirklich Millionen Leben gerettet?
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/kritik-an-who-studie-hat-die-corona-impfung-wirklich-millionen-lebe

    Diese weltweit wohl einzigartige Arbeit begann in der ersten Hälfte des Jahres 2021 in seinem Pathologielabor in Reutlingen. Im Sommer 2021 kam der erfahrene Pathologe Prof. Dr. med. Walter Lang mit ins Team.

    In fast drei Viertel der bis Juni 2023 untersuchten 89 Todesfälle deuten die Befunde laut Burkhardt auf einen Zusammenhang des Todes mit der Corona-Impfung hin. Es wurde festgestellt, dass die Gewebeschäden in Abhängigkeit von der Anzahl der Corona-Impfungen stehen. So waren schwere Gewebeschäden bei den Verstorbenen nach mehrfacher Corona-Impfung deutlich häufiger als nach nur einmaliger Impfung. In mehr als der Hälfte der Fälle war die Todesursache auf eine Entzündung des Herzmuskels zurückzuführen. Die jüngste Verstorbene war eine 16-jährige Schülerin. Es war bekannt, dass alle neuartigen Corona-Impfstoffe eine Herzmuskelentzündung auslösen können. Das findet sich auch in der Analyse der Berichte über unerwünschte Nebenwirkungen des Impfstoffes der Firma Pfizer. Allerdings scheint, in Anbetracht der Ergebnisse der Professoren Burkhardt und Lang, die in der Analyse von Pfizer angegebene Häufigkeit noch deutlich untertrieben zu sein.

    In fast 90 Prozent der von Burkhardt und Lang untersuchten Todesfälle fand sich eine Entzündung der Blutgefäße, der großen wie der kleinen. Überdurchschnittlich häufig fand sich eine Entzündung der Aorta, des größten blutführenden Gefäßes unseres Körpers. Sie können sich sicher denken, dass eine Entzündung in der Gefäßwand zur Brüchigkeit des Gefäßes führt und dieses durch den herrschenden Druck dann reißen kann, welches zum raschen Verbluten der Person führt.
    Autoimmunerkrankungen als Folge der Impfung?

    Weiterhin beschrieben die beiden Pathologen entzündliche Veränderungen in den Organen, sogenannte Autoimmunerkrankungen. Also Erkrankungen, bei denen das Immunsystem des Körpers körpereigenes Gewebe angreift. An dieser Stelle möchte ich gerne kurz erläutern, wie die mRNA-Impfstoffe nach gegenwärtigem Erkenntnisstand wirken. Es wird durch diese Impfung die Zellprogrammierung gesunder Körperzellen verändert. Für unsere Körper gab es eine Produktion des sogenannten Spikeproteins vor diesen Corona-Impfungen nicht. Seit diesen mRNA-basierten Corona-Impfungen produzieren aber unsere gesunden Körperzellen diese Teile des Coronavirus und präsentieren es auf der Zelloberfläche. Für Zellen der körpereigenen Immunabwehr sind diese Zellen fremd und sie werden bekämpft.

    So werden also gesunde (Spikeprotein präsentierende Zellen) angegriffen und es entsteht eine Entzündung, die als Autoimmunreaktion bezeichnet wird. In einer im Juli dieses Jahres im anerkannten Wissenschaftsjournal Nature veröffentlichten Studie aus Korea zeigt sich, dass nach einer Booster-Impfung, also einer zweiten Corona-Impfung, ein erhöhtes Risiko für bestimmte Autoimmunerkrankungen zu finden ist. Hier werden kreisrunder Haarausfall, die Schuppenflechte und Gelenkrheumatismus genannt. Wichtig ist an dieser Stelle zu erwähnen, dass diese Impfkomplikationen an grundsätzlich allen Organen auftreten können.

    Nach dem unerwarteten und plötzlichen Tod unseres lieben Kollegen Burkhardt habe ich es als meine Pflicht angesehen, die von ihm gefundenen Befunde der Öffentlichkeit zugänglich zu machen. Innerhalb eines Jahres stellte ich diese Befunde zusammen und veröffentlichte sie in dem Buch „Geimpft – gestorben – Histopathologischer Atlas der Corona-Impfschäden“, das im August 2024 erschienen ist. Es werden 57 Patientenfälle vorgestellt, deren Tod in der großen Mehrheit der Fälle in einem nachweisbaren Zusammenhang mit der Injektion der mRNA-Impfung gegen Covid-19 steht. Das Buch richtet sich vorrangig an Pathologen, aber auch an Mediziner anderer Fachrichtungen sowie gesundheitsinteressierte Nichtmediziner.

    Es werden einerseits die Bilder von Gewebeschnitten präsentiert, um die in der Routinepathologie und Rechtsmedizin tätigen Kollegen hinsichtlich dieser völlig neuen Befunde zu sensibilisieren und auf die für die mRNA-Injektionen typischen Veränderungen hinzuweisen. Andererseits sind die entsprechenden Fallbeschreibungen enthalten, welche die tragischen Umstände und vielgestaltigen Leiden der Menschen nach diesen Impfungen dokumentieren.
    Gehäuftes Auftreten neurologischer Erkrankungen

    Auch neurologische Erkrankungen finden sich gehäuft nach den Corona-Impfungen. Hier ein Beispiel aus meiner Tätigkeit als Pathologin: Ich hatte einen verstorbenen Patienten obduziert, der nach zweimaliger Corona-Impfung verstorben war. Er hatte aufgrund einer bösartigen Vorerkrankung eine Chemotherapie und eine Therapie zur Dämpfung der Immunantwort erhalten hatte. Zur gleichen Zeit bekam er zwei Dosen des Impfstoffes gegen Covid-19.

    Ich behaupte, dass jeder Nicht-Mediziner versteht, dass man nicht einerseits das Immunsystem dämpfen kann und andererseits einen Impfstoff gibt, der die Aktivität des Immunsystems in allerhöchstem Grade voraussetzt. Der Mann entwickelte relativ kurze Zeit nach den Impfungen Lähmungen am ganzen Körper und verstarb drei Monate später. Diesen Fall wollte ich zusammen mit zwei sehr erfahrenen Professoren aus der Universitätsklinik Lund, Schweden, und der Berliner Charité veröffentlichen. Über ein halbes Jahr lang hatte ich deshalb Kontakt mit dem British Medical Journal, einer anerkannten Fachzeitschrift. Ich wurde wiederholt gebeten, Textänderungen und neue Färbungen im Labor vorzunehmen, um dann nach zahlreichen Mailkontakten die kurze Mitteilung zu erhalten, dass ein ähnlicher Fall soeben veröffentlicht worden und das Journal nicht länger an meinem Artikel interessiert sei.

    Corona-Impfstoffe: „Zum Fremdschutz haben sich vorwiegend immunologische Dilettanten geäußert“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/corona-impfstoffe-zum-fremdschutz-haben-sich-vorwiegend-immunologis

    Daraufhin habe ich mich an ein anderes Journal gewandt, dort wurde der Text im Dezember 2022 veröffentlicht. Leider ist dieser Artikel aber nicht auf Pubmed, der Plattform mit wissenschaftlichen Veröffentlichungen – ich möchte es das „Wikipedia der Wissenschaftler und Ärzte“ nennen – zu finden. So stellt sich mir die Frage, wie viele veröffentlichte wissenschaftliche Studien und Fallbeschreibungen ebenfalls nicht auf dieser Plattform zu finden sind.

    Impfstoffe wurden bislang normalerweise vor der Zulassung sieben bis acht Jahre lang entwickelt und erprobt. Der Corona-Impfstoff hingegen ist nach nicht mal einem Jahr, völlig unzureichend getestet, auf den Markt gekommen.

    Es sind nicht nur unzählige Menschen nach diesen Corona-Impfungen erkrankt, sondern es sind auch zahlreiche Menschen nach diesen Impfungen verstorben. In einer Studie vom Juni 2024 konnten für Pfizer-Impfstoffe in 11 Prozent und für Moderna-Impfstoffe in 21 Prozent schwere Nebenwirkungen nach diesen mRNA-Impfungen nachgewiesen werden. Im Vergleich hierzu wurden für die bisherigen Influenza-Impfungen schwere Nebenwirkungen mit nur null bis vier Prozent angegeben. Demgegenüber wird die Wahrscheinlichkeit, an einer Corona-Infektion zu versterben, mittlerweile mit nur 0,1 Prozent angegeben. In meinen Augen war und ist die Corona-Impfung leider immer noch ein Experiment an uns Menschen.

    Weitere alarmierende Zahlen betreffen die Geburtenrate. Eine Untersuchung der Lebendgeburten in Europa aus dem Jahr 2022 zeigt, dass in allen untersuchten Ländern ein Rückgang der Geburtenzahlen mit bis über 10 Prozent zu verzeichnen ist. In diesem Zusammenhang konnte in den Gewebeschnitten aus dem Institut von Burkhardts Labor gezeigt werden, dass das Spikeprotein in den Eierstöcken aufzufinden war. Diese Tatsache lässt schlussfolgern, dass auch hier eine Entzündung auftreten kann, die wiederum zu Narbenbildung und möglicher Unfruchtbarkeit führen kann. In den Gewebeschnitten von Hoden junger Verstorbener fand sich eine erheblich reduzierte Anzahl von Spermien, ein Fall ist auch bildlich im oben beschriebenen Buch festgehalten. Diese Veränderungen in den Geschlechtsorganen sind erschreckend und könnten den Geburtenrückgang erklären.

    Zensur beim MDR? Beitrag über verunreinigte Corona-Impfstoffe bleibt ohne Begründung gelöscht
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/zensur-beim-mdr-beitrag-ueber-verunreinigte-corona-impfstoffe-bleib

    Politik statt Wissenschaft

    Mittlerweile weiß man, nach Bekanntwerden der zunächst geheimen Krisenstabs-Dokumente des Robert-Koch-Institutes (RKI) in Deutschland, dass es keine wissenschaftliche Grundlage für zahlreiche von der Politik vorgegebene Maßnahmen im Zusammenhang mit Corona gab und gibt.

    Wissenschaftler und Ärzte, die sich ausgiebig mit den Folgen dieser Corona-Impfungen auseinandergesetzt haben, werden als Schwurbler, Verschwörungstheoretiker oder gar Rechtsextreme tituliert. Mein Versuch, vor dem sogenannten Turbokrebs nach Corona-Impfungen zu warnen, wurde in den schwedischen Medien als Sabotage bezeichnet – Sabotage gegen die Impfkampagne, die vorsah, alle Menschen der Region gegen Corona zu impfen.

    Aufgrund des Umstandes, dass die Politik über die Wissenschaft bestimmte, habe ich meine Anstellungen als Oberärztin sowohl im Krankenhaus in Kalmar als auch am Universitätsklinikum in Lund gekündigt. Ich war zutiefst schockiert und konnte es mit meinem Gewissen nicht mehr vereinbaren, Teil eines solch unwissenschaftlichen Gesundheitssystems zu sein. Einer meiner Grundsätze besteht darin, dem Menschen keinen Schaden zuzufügen, wie ich es auch im Eid des Hippokrates (der Formulierung der ärztlichen Ethik) geschworen haben.

    Ich möchte an Sie appellieren, werden Sie aktiv. Informieren Sie sich. Stellen Sie alles infrage, auch das, was Ihnen auf einem Silbertablett immer wieder in den Medien serviert wird. Kontrollieren Sie auch die von mir angeführten Literaturangaben.

    Welche Schäden diese mRNA-basierten Impfstoffe gegen Corona angerichtet haben, ist nun bekannt. Diese mRNA-Technik ist noch nicht ausreichend erprobt und getestet. Bitte informieren Sie sich, auf welcher Basis die Impfstoffe hergestellt sind, mit denen Sie sich in Zukunft impfen lassen wollen.

    Und denken Sie daran, Angst schwächt unser Immunsystem. Seien Sie so viel wie möglich in der Natur und stärken Sie es auf diese Weise. Unser Körper ist fantastisch, unterstützen Sie ihn und vertrauen Sie ihm und sich!

    Dr. med. Ute Krüger ist Fachärztin für Pathologie mit 25-jähriger Berufserfahrung. Seit nahezu 20 Jahren lebt sie in Schweden. Heute ist sie in eigener ganzheitlicher Praxis tätig.

    CC BY-NC-ND 4.0

    #Suède #Allemagne #covid-19 #coronavirus #vaccination #médecine #iatrocratie

  • « Les médecins étrangers investissent surtout les spécialités hospitalières désertées par les médecins français qui préfèrent exercer en libéral »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2024/09/30/les-medecins-etrangers-investissent-surtout-les-specialites-hospitalieres-de

    « Les médecins étrangers investissent surtout les spécialités hospitalières désertées par les médecins français qui préfèrent exercer en libéral »
    Tribune Pierre Micheletti Médecin
    Le débat sur l’aide médicale d’Etat, dont la suppression renforcerait les recours spontanés aux urgences hospitalières, pourrait également faire apparaître la question des praticiens étrangers, qui doivent être mieux traités par notre système de santé, explique le médecin Pierre Micheletti dans une tribune au « Monde ».
    Marie-Claire Carrère-Gée, ministre déléguée chargée de la coordination gouvernementale, ne va pas manquer de dossiers épineux à articuler entre les différents gestionnaires de portefeuille au sein du gouvernement de Michel Barnier. La nomination de Bruno Retailleau à l’intérieur n’a pas tardé à donner des ailes aux défenseurs de lignes dures sur les questions migratoires. En la matière, les interfaces avec la ministre de la santé vont en particulier générer l’attention, voire la mobilisation des acteurs.
    Deux dossiers concernent directement Geneviève Darrieussecq, ministre de la santé et de l’accès aux soins, et serviront d’utiles baromètres sur l’efficacité de la « coordination gouvernementale ». D’abord, l’avenir de l’aide médicale d’Etat (AME), objet de toutes les manipulations symboliques au service d’un discours martial sur le durcissement de l’accueil des étrangers. Une déclinaison plus subtile sera indubitablement à construire dans le discours politique – et dans la pratique – concernant la place incontournable occupée par des médecins détenteurs d’un diplôme délivré à l’étranger.
    Sur l’épouvantail de l’AME, dont la suppression empêcherait des diagnostics à un stade précoce – aggravant le pronostic des pathologies – et renforcerait les recours spontanés aux urgences hospitalières coûteuses et à bout de souffle, beaucoup a déjà été dit, par les associations comme par les professionnels du champ médico-social. La formule de la Fédération hospitalière de France en résume l’argumentation, évoquant « un contresens moral, sanitaire et économique ».
    Sur la démographie médicale globale, comme sur la répartition territoriale des praticiens, aujourd’hui largement soutenue par des médecins étrangers, les données du Conseil national de l’ordre des médecins apportent des informations éloquentes. La place des médecins étrangers est cruciale dans l’offre de soins. Au 1er janvier 2023, 234 028 médecins étaient actifs en France, dont 48,8 % femmes et 51,2 % hommes. Les moins de 40 ans représentent 28,5 % des effectifs, les 60 ans et plus 31,1 %. L’âge moyen des médecins est ainsi de 50,5 ans. Les médecins à diplômes étrangers occupent une place de plus en plus importante au fil du temps. Alors qu’en 2010 ils comptaient pour 7,1 % des médecins en activité, ils représentaient 12,5 % en 2023.
    La hausse de la proportion de médecins en activité à diplômes étrangers se perçoit notamment chez les spécialistes, qu’ils soient médicaux ou chirurgicaux. Ils représentent 19,8 % des médecins spécialistes chirurgicaux en activité et 16,9 % des médecins spécialistes médicaux (hors médecins généralistes) en activité. La Roumanie, la Belgique et l’Italie sont les trois principaux pays d’obtention de diplômes des médecins en activité à diplômes obtenus au sein de l’Union européenne (UE), hors France.
    L’Algérie, la Tunisie, la Syrie et le Maroc sont les quatre principaux pays d’obtention des médecins titulaires de diplômes obtenus en dehors de l’UE. Les proportions de médecins en activité à diplômes étrangers sont particulièrement importantes dans les départements qui présentent les plus faibles densités médicales, participant ainsi à corriger des déséquilibres démographiques et territoriaux.
    Il existe pourtant un traitement à double vitesse pour les médecins étrangers. Afin de pourvoir les postes d’internes, les hôpitaux embauchent des praticiens à diplômes étrangers hors UE, en tant que « faisant fonction d’internes », « attachés associés » ou « assistants associés ». Ces statuts sont caractérisés par la précarité, une moindre rémunération et un emploi du temps surchargé. La présence de ces médecins reste très mal renseignée. On a par ailleurs connaissance de situations d’illégalité, comme le phénomène des médecins étrangers embauchés comme infirmières/infirmiers, qui demeurent également difficiles à quantifier.
    Les ressortissants européens sont dans une situation un peu différente : la directive européenne de 1989, modifiée à plusieurs reprises depuis, prévoit en effet la reconnaissance mutuelle des diplômes et la liberté de s’installer et d’exercer la profession dans les pays membres. Ces médecins étrangers investissent surtout les spécialités hospitalières désertées par les médecins à diplômes français qui préfèrent exercer en libéral : l’anesthésie-réanimation, la psychiatrie, la radiologie, la chirurgie cardio-vasculaire, la néphrologie ou encore les urgences. L’aboutissement du parcours de ces médecins reste néanmoins l’inscription à l’ordre des médecins, qui incarne l’acceptation symbolique par le groupe des pairs, mais aussi l’autonomie et la liberté de la pratique.
    Les conditions d’exercice des médecins ayant obtenu leur diplôme dans un pays extracommunautaire ont été assouplies en avril 2020, afin qu’ils puissent accéder à des positions professionnelles plus favorables. Dès lors, un personnel hospitalier « à la carte », flexible et éjectable selon le contexte, pourrait devenir la stratégie pour l’avenir de l’hôpital français, les soignants étrangers servant, dans cette logique, de variable d’ajustement.
    Les mois qui viennent ne tarderont pas à dire comment la ministre chargée de la coordination gouvernementale pourra contribuer à trouver des solutions acceptables sur le plan « moral, sanitaire et économique » à ces deux dossiers intriqués qui concernent l’offre de soins et les migrations. En évitant que le dossier de l’AME, qui représente 0,5 % des dépenses annuelles de santé, n’occupe tout l’espace de manichéens débats politiques.

    #Covid-19#migrant#migration#france#sante#medecin#PADHUE#economie#systemedesante#AME#diplome

  • Allemagne : l’inquiétude des médecins étrangers après la victoire de l’extrême droite en Saxe et en Thuringe - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/60018/allemagne--linquietude-des-medecins-etrangers-apres-la-victoire-de-lex

    Allemagne : l’inquiétude des médecins étrangers après la victoire de l’extrême droite en Saxe et en Thuringe
    Par RFI Publié le : 19/09/2024
    Après la victoire de l’extrême droite en Saxe et en Thuringe, le 1er septembre dernier lors des élections régionales, le doute grandit auprès du personnel soignant d’origine étrangère installé dans cette région. Si certains sont déjà partis, comment ceux qui restent envisagent leur avenir dans un tel climat de hausse de la xénophobie ? Et ce, alors que le secteur de la santé ne pourrait pas fonctionner sans ces soignants étrangers.
    Arrivé en Allemagne il y a 10 ans déjà, Samer Matar est un médecin syrien qui travaille, depuis 2021, en tant que cardiologue dans la ville saxonne de Leipzig. Sa ville de cœur, comme il dit. Mais Samer envisage pourtant de quitter. En cause, les 30 % obtenus il y a trois semaines par l’extrême droite dans cette région lors des élections régionales. « Je suis en train de changer de poste pour vivre dans une région où l’extrême droite n’est pas aussi forte », confie-t-il. En Saxe, l’AfD [Alternative pour l’Allemagne, le principal parti d’extrême-droite, ndlr] a obtenu 30 % des suffrages, un score qui risque d’augmenter dans les années à venir. Je n’ose pas imaginer ma vie ici sur le long terme", se désole-t-il.
    Craintif quant à l’avenir, ce cardiologue reconnaît toutefois ne pas être victime de racisme dans son activité professionnelle, les médecins bénéficiant encore d’un certain respect de la part de la population, mais cela pourrait changer. Selon lui, la perspective de départ massif pourrait s’avérer dramatique pour des régions comme la Saxe et la Thuringe, situées dans l’Est de l’Allemagne. À l’heure actuelle, en Saxe, un médecin hospitalier sur six est étranger et un sur quatre dans la Thuringe voisine.
    En Thuringe, justement, Khrystyna Zhuk, une jeune ophtalmologue de 29 ans, s’interroge, elle aussi, sur son avenir dans cette région de l’Est de l’Allemagne. Elle a fui l’Ukraine il y a deux ans et elle y vit avec sa mère et son fils. Parmi les sujets politiques compliqués charriés par la montée locale de l’extrême droite, celui qui gêne le plus Khrystyna Zhuk, c’est le soutien assez fort d’une partie de la population locale envers la Russie. « Mes collègues ont souvent des positions différentes de la mienne sur les livraisons d’armes, ils ne comprennent pas, se lamente-t-elle. Que puis-je dire ? Les gens qui n’ont pas vécu la guerre ne peuvent pas savoir. Je le comprends. C’est comme ça. J’accepte les idées différentes des miennes. Je suis reconnaissante pour l’aide apportée à mon pays et j’essaie de me concentrer sur le positif. »
    Moins anxieux que ses collègues, le cardiologue syrien Anas Jano n’envisage pas de quitter Iéna, cette ville de Thuringe où il occupe un poste de médecin-chef. En revanche, pas question d’aller travailler à la campagne thuringeoise, où l’extrême droite, ouvertement xénophobe, est la plus forte. « Pour être honnête, dans le contexte électoral actuel, pour moi, c’est beaucoup plus agréable de vivre dans une ville internationale comme Iéna plutôt qu’en zone rurale, admet-il. En revanche, nous sommes nombreux à nous inquiéter de ce qui peut se passer pour les habitants et nos collègues d’origine étrangère sur place. » Les responsables politiques et représentants des services médicaux en Saxe et en Thuringe tentent, pour l’instant, de minimiser ces craintes. Officiellement, il n’y a encore aucune vague de départ de médecins et soignants étrangers liés à la situation politique.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#thuringe#saxe#medecin#refugie#asile#syrie#extremedroite#politiquemigratoire#sante

  • Quand la #douleur ne passe pas
    https://laviedesidees.fr/Juliette-Ferry-Danini-Pilules-roses

    Au commencement il y a le Spasfon, un succès pharmaceutique français, un médicament banal, prescrit à des millions de #femmes chaque mois pour soulager leurs douleurs menstruelles. À la fin, un médicament dont l’efficacité s’avère insuffisamment prouvée, et souvent prescrit comme placebo.

    #médecine #sexisme #Sciences #Double_Une
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20240919_spasfon.pdf

    • D’après une étude qualitative récente menée dans une thèse de médecine, les médecins français auraient en réalité tendance à prescrire le #Spasfon à titre de #placebo. Selon la philosophe, cela témoigne d’une certaine conscience de son inefficacité. Mais cette pratique n’est pas sans conséquences. L’auteure explore les débats sur l’utilité des placebos et expose les préjudices sanitaires et éthiques de prescrire le Spasfon à ce titre. En réalité, le phloroglucinol est une substance active qui a déjà provoqué des effets indésirables, parfois graves. Cette pratique de prescription engendre une perte de chance en empêchant l’accès à des médicaments plus efficaces. Ainsi, la prise en charge de la douleur, notamment #menstruelle et #gynécologique, est entravée. La prescription du Spasfon comme placebo rompt également avec le principe du consentement éclairé, maintenant les patientes, et parfois les médecins, dans l’#ignorance.

      Une question de #genre

      Au cœur de Pilules Roses réside une analyse de l’influence du sexisme sur la trajectoire d’un médicament prescrit en grande majorité à des femmes : depuis sa conception initiale en tant que traitement testé et destiné d’abord aux « crises » des migraineuses, principalement des femmes, jusqu’à la manière dont les pratiques de prescription maintiennent une situation d’ignorance médicale, au détriment des consommatrices.

  • L’affirmation par l’OMS que le COVID n’était pas aéroporté a coûté des millions de vies. Maintenant, l’OMS veut changer la définition d’"aéroporté" | Julia Doubleday
    https://cabrioles.substack.com/p/laffirmation-par-loms-que-le-covid

    Les dégâts causés par les déclarations fausses de l’OMS continuent de se faire sentir aujourd’hui. Les médecins et les hôpitaux continuent d’infecter leurs patient·es avec la grippe, le VRS, le streptocoque et désormais le COVID. Les hôpitaux continuent de placer des patient·es hautement infectieux·ses à proximité de patient·es COVID-négatif·ves, croyant à tort que des rideaux et une distance de quelques mètres protégeront les malades vulnérables. Les médecins et les infirmières continuent à ne pas porter d’EPI adéquats, alors qu’iels développent des COVID longs à des taux élevés et qu’iels doivent faire face à une surpopulation hospitalière ingérable dans le monde entier. Source : The Gauntlet via (...)

  • Ricardo Lange über Dokureihe „Inside Charité“ : Missstände in Kliniken sind in ganz Deutschland Realität
    https://www.berliner-zeitung.de/gesundheit-oekologie/ricardo-lange-ueber-dokureihe-inside-charite-missstaende-in-klinike

    Ce n’est pas avec un reportage de télé privée qu’on changera quoi que ce soit aux problèmes dans les cliniques d’Allemagne. Les mesures néolibérales de privatisation y ont établi une peinurie qui empêche l’accès aux soins adéquats pour tous, sauf pour les patients privés et profitables.

    15.9.2024 von Ricardo Lange - Nach der Veröffentlichung einer Stern-Recherche ist die Empörung über Berlins bekannteste Klinik groß. Unser Kolumnist arbeitete selbst einmal dort und übt Kritik – an den Autoren.

    „Stern Investigativ – Inside Charité“, so heißt die erste Folge der neuen RTL-Dokureihe, die in den vergangenen Tagen für Aufregung und Empörung gesorgt hat. Der Aufschrei in den Medien und vor allem in den sozialen Netzwerken ist groß: „Boykottiert die Charité ... Schämt euch!“ oder „Unter aller Sau! Die Klinik sollte sofort geschlossen werden!“ sind noch die harmloseren Kommentare, die man unter den Beiträgen der Charité lesen kann.

    Ich kenne die Charité nicht nur vom Hörensagen oder von Kollegen, sondern habe dort selbst mehrere Jahre auf der Intensivstation gearbeitet und dabei auch ein speziell von der Charité entwickeltes 15-monatiges Traineeprogramm absolviert. Schon deshalb habe ich mir die Reportage angeschaut und bleibe, ehrlich gesagt, mit einem Stirnrunzeln zurück und frage mich, ob dafür jetzt eine Undercover-Mission nötig war.
    Fakten werden ignoriert: Missstände im Gesundheitswesen bestehen seit Jahren

    Seit Jahrzehnten weisen Experten auf die Missstände im Gesundheitswesen hin, auf den Personalmangel, der nicht nur das Personal ausbrennt und über die Grenzen der Belastbarkeit treibt, sondern auch die Sicherheit der Patienten massiv gefährdet. Immer wieder gehen Pflegekräfte teilweise wochen- und monatelang für eine bessere Patientenversorgung und einen Entlastungstarifvertrag deutschlandweit auf die Straße, und auch ich rede mir seit Ewigkeiten den Mund fusselig.

    Das Problem: Viel zu oft interessiert es keine Sau! Das Medieninteresse geht gegen null. Aber wenn man jemanden mit der Mistgabel durchs Dorf treiben kann, wie in diesem Fall die Charité, dann ist das Geschrei groß und alle reiben sich verwundert die Augen. Ich frage mich inzwischen ernsthaft, woran das liegt. Ist es pure Ignoranz oder einfach nur Dummheit? Wer heute noch nicht gemerkt hat, dass die Missstände im Gesundheitswesen ihre Opfer fordern, hat entweder die letzten Jahre in einer Höhle verbracht oder alle Fakten ignoriert.

    Die Charité ist international bekannt, sie wird zu den zehn besten Kliniken der Welt gezählt. Sie hat eine eigene Fernsehsendung, eine jahrhundertealte Geschichte und Tradition. Das weckt Erwartungen und lässt das Bild einer perfekten Hochglanzklinik entstehen.

    Doch wer glaubt, dass die Charité deshalb von Missständen und Personalmangel verschont bleibt, der glaubt auch an den Weihnachtsmann. Auch sie hat mit Personalmangel zu kämpfen, auch sie kann sich keine neuen Mitarbeiter aus den Rippen schneiden, und auch die Charité steht – wie in der Reportage mehrfach betont – unter finanziellem Druck. Ob man das wahrhaben will oder nicht.
    Missstände und Personaldruck in Kliniken sind in ganz Deutschland Realität

    Trotzdem versucht die Charité, den Personalmangel durch gut bezahlte Prämien für eigene Mitarbeiter, die aus dem Frei einspringen, abzufedern und ist auch eine der wenigen Kliniken, die nicht um jeden Cent feilschen, um im Notfall mit Leasingpersonal eine unterbesetzte Station zu unterstützen.

    Die einzelnen Fälle in der Reportage sind natürlich ausschnitthaft und verkürzt dargestellt, und da ich nicht vor Ort war, kann und will ich kein abschließendes Urteil abgeben. Die Bewertung und die Aufarbeitung der Vorfälle sind Aufgabe der Charité.

    Man muss sich aber auch vor Augen führen, dass die investigativen Journalisten laut Berichterstattung ein ganzes Dreivierteljahr vor Ort recherchiert haben und nur eine Handvoll Situationen zusammengekommen sind, in denen scheinbar Missstände dokumentiert wurden, die man selbstverständlich beleuchten muss.

    Auf der anderen Seite – und das gehört zur Wahrheit dazu – behandelt die Charité fast eine Million Patienten im Jahr. Darunter sind viele komplizierte Fälle, die extra aus dem Ausland eingeflogen oder aus anderen Kliniken hierher verlegt werden, weil diese mit ihren Behandlungsmöglichkeiten am Ende sind. Für viele Patienten ist die Charité die letzte Hoffnung. Fakt ist, dass die gleichen Probleme, die in der investigativen Reportage „Inside Charité“ thematisiert werden, in vielen, vielen anderen Kliniken in ganz Deutschland Realität sind.
    Der eigentliche Skandal: Die Politik kennt die Probleme, handelt aber nicht

    Man macht es sich also ziemlich einfach damit, mit dem Finger abwertend auf die Charité zu zeigen. Die Ursachen liegen zu einem großen Teil ganz woanders: angefangen bei den Ländern, die seit Jahren ihrer Finanzierungspflicht aus dem Krankenhausfinanzierungsgesetz nicht nachkommen, um die Krankenhäuser zum Beispiel bei der Anschaffung neuer Geräte oder bei notwendigen Sanierungen zu unterstützen, über die Politik, die die Probleme genau kennt, es aber bis heute nicht auf die Kette bekommt, etwas daran zu ändern. Das ist der eigentliche Skandal.

    In meinen Augen gibt es eine gewisse Unausgewogenheit in der Berichterstattung. Man hat sich den großen Player herausgepickt, um Quote zu machen, und hat es versäumt, den Blick nach rechts und links zu wagen und das große Ganze in den Fokus zu rücken. Investigativer Journalismus hat auch Schattenseiten und hinterlässt in vielen Fällen verbrannte Erde.

    Hier ist es das zerstörte Vertrauen der Kollegen untereinander. Der künftig misstrauische Seitenblick auf jeden Neuen. Die Patienten und Angehörigen, die sich nun ohne Einwilligung in ihren verletzlichsten Momenten trotz Verpixelung auf jeder medialen Plattform wiedererkennen. Und nicht zuletzt ein Imageschaden, der viele Patienten verunsichert zurücklässt. Hätte man die Hoffnung, dass sich durch die Reportage tatsächlich etwas im Gesundheitswesen zum Besseren wenden würde, könnte man das alles vielleicht mit halbem Herzen hinnehmen. So bleibt nur ein bitterer Nachgeschmack.

    #iatrocratie #Allemagne #Berlin #hôpital #médecine #soins #privatisation

  • La malnutrition cause la moitié de la mortalité des enfants.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4658

    Les solutions aux pertes de vies au stade juvénile sont identifiées, en commençant par la lutte contre la pauvreté avec des programmes de développement durable axés sur l’agriculture et l’éducation. Suit l’amélioration de l’accès aux aliments nutritifs dans les cadres communautaires qui en manquent. Et le renforcement des soins, prénataux et postnataux, réduira les taux de la mortalité infantile. écologie, planète, mer, sauvegarde, générations futures, avenir, verts, intérêts collectifs, humanité,

    / Sciences & Savoir, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, #Data_-_Données, Réchauffement (...)

    #écologie,_planète,_mer,_sauvegarde,_générations_futures,_avenir,_verts,_intérêts_collectifs,_humanité, #Sciences_&_Savoir #Réchauffement_climatique

  • Charité Berlin : Vernichtendes Urteil der eigenen Ärzte über ihre Klinik
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/charite-berlin-vernichtendes-urteil-der-eigenen-aerzte-ueber-ihre-k

    L’hôpital le plus célèbre d’Allemagne est également le pire, si on croit les jeunes médecins qui y travaillent.

    12.9.2024 von Jens Blankennagel - Dieser Eindruck ergibt sich jedenfalls aus einer Umfrage der Zeitschrift Stern unter Ärzten. Besonders kritisiert wird die Behandlungsqualität in Deutschlands bekanntester Klinik.

    Die vor 314 Jahren gegründete Charité ist nicht nur ein historischer Ort, der viel Stoff bietet für eine erfolgreiche TV-Reihe, sie ist auch seit langem die bekannteste Klinik Deutschlands. Deshalb ist das Krankenhaus nicht nur für Berlin interessant, sondern steht durchaus auch exemplarisch für das hiesige Gesundheitswesen. Nun wird bekannt, dass etwa 200 Ärzte der Charité offenbar besorgt sind um die Sicherheit der Patienten des Hauses. Das jedenfalls berichten das Hamburger Magazin Stern und der Fernsehsender RTL.

    In einer bisher unveröffentlichten Umfrage sollen die Ärzte vernichtend über die Versorgungsqualität im eigenen Haus geurteilt haben. Von den 200 Befragten sollen mehr als 80 Prozent die Schulnoten vier, fünf oder sechs vergeben haben.

    Nach Angaben der Medienhäuser hat ein Reporterteam in monatelanger Recherche Missstände an der Klinik aufgedeckt. Außerdem soll es zwei Umfragen gegeben haben, „die einen eklatanten Widerspruch zwischen Anspruch und erlebter Wirklichkeit offenbaren“, heißt es bei Stern und RTL.

    Die Charité ist mit fast 3300 Betten eine der größten Uni-Kliniken Europas. Sie beschäftigt nach eigenen Angaben etwa 23.500 Mitarbeiter, davon etwa 5700 Ärzte und Forscher.
    Mehr als die Hälfte gibt schlechte Noten

    An der internen Umfrage zur Behandlungsqualität sollen mehr als 200 Mediziner mehrerer Standorte und Kliniken teilgenommen haben, vom Berufsanfänger bis zur Oberärztin. Auf die Frage „Wie bewerten Sie die Qualität der Patientenversorgung unter den aktuellen Arbeitsbedingungen?“ gab es nur ein einziges Mal die Antwort sehr gut. Aber 44 Prozent antworteten mit mangelhaft und acht Prozent mit ungenügend. Damit vergaben mehr als die Hälfte die Schulnoten fünf oder sechs. Mit „ausreichend“ antworteten 29 Prozent.

    Außerdem wird von einer zweiten Umfrage der Ärztegewerkschaft Marburger Bund berichtet. Bei der wurden wiederum mehr als 200 Mediziner befragt, dieses Mal ging es allerdings um angehende Ärzte, also Studenten im praktischen Jahr. Sie wurden zu ihren Erfahrungen in ihrer jeweiligen Berliner Klinik befragt. Etwa die Hälfte arbeitete in der Charité. Davon sagten gut zwei Drittel, sie würden die Charité anderen Studenten nicht als Lehrkrankenhaus empfehlen.

    Die andere Hälfte der angehenden Ärzte war in anderen Berliner Kliniken tätig und deutlich zufriedener, denn von ihnen sollen zwei Drittel ihr Krankenhaus empfohlen haben. Ein weiteres Ergebnis bei allen: Nur zehn Prozent fühlten sich durch das praktische Jahr gut vorbereitet auf den Berufsalltag.

    Zu den Umfragen wurde dann auch Peter Bobbert befragt, Vorstandsvorsitzender des Marburger Bundes Berlin-Brandenburg. Der Mediziner sagte, die Ergebnisse beider Umfragen seien „erschreckend“ und könnten nicht schöngeredet werden. Sie spiegelten aber „genau die Erfahrung, die wir auch machen“.

    Ein Anwalt der Charité antwortete auf Anfrage von Stern und RTL, die beiden Umfragen seien der Charité nicht bekannt, ihre Ergebnisse aber ohnehin nicht repräsentativ. Der Anwalt verwies auf Ranglisten, in denen die Charité auch international regelmäßig zu den besten Krankenhäusern gekürt wird.

    #Berlin #soins #médecins #hôpitaux
    #iatrocratie

  • La douleur des #femmes est sous-estimée par le corps médical - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/la-douleur-des-femmes-est-sous-estimee-par-le-corps-medical-et-ce-n
    https://www.sciencesetavenir.fr/assets/img/2024/09/03/cover-r4x3w1200-66d70ab1370b0-044-b32236047.jpg

    Par conséquent, les femmes avaient une moindre probabilité de recevoir des médicaments contre la douleur : 38 % d’entre elles en ont bénéficié, contre 47 % des hommes. Et elles attendaient en moyenne 30 minutes de plus aux urgences avant d’être prises en charge. Ces différences de traitement étaient observées autant en Israël qu’aux États-Unis.

    Cette étude met en évidence un biais inquiétant dans la perception et le traitement de la douleur des femmes, qui pourrait avoir des conséquences graves sur leur santé, selon les auteurs. Qui soulignent l’importance de prendre en compte ces biais psychologiques dans le corps médical pour assurer une prise en charge optimale de tous les patients, peu importe leur genre.

  • Au premier rendez-vous, il y a eu cette réponse un petit peu abrupte "je forme mon personnel comme je l’entends, ça ne vous regarde pas". Il venait de sermonner son assistante en lui expliquant que pour mon opération, il fallait aussi faire tel et tel examen, qu’il lui avait déjà expliqué, et que vraiment, ce n’était pas bien. Ayant entendu cet échange, j’avais demandé s’il allait faire le nécessaire pour que ces examens soient réalisés. Et donc, il m’a expliqué que je me mélais de ce qui ne me regarde pas. Ceci dit, le reste de l’entretien s’était déroulé normalement. Mauvaise journée pour ce monsieur, sans doute, se dit-on, quand on a l’impression de prendre des balles perdues.

    Au second rendez-vous, je lui posais quelques questions sur ma prochaine opération chirurgicale. Pourquoi il avait décidé qu’il ferait une anesthésie générale par exemple, alors qu’au premier rendez-vous, il m’avait indiqué qu’à mon âge, on pouvait se contenter d’une locale. Je lui demandais si c’était courant d’opérer des patients de mon âge pour mon sujet particulier. Pour cette question particulière, il me répond par un sarcasme. Pour la précédente, il me répond que finalement, ça sera mieux, car l’anesthésie locale, c’est pour les patients détendus ; qui ne posent pas de questions. Sarcasme. Je me sens obligé de me justifier, de faire le coussin, afin d’obtenir des réponses à mes questions. Retrospectivement, je dois constater qu’à ce moment précis, tous les détails relatifs à mon opération, je les avais obtenus en lisant Internet, aussi, j’aimerais bien qu’il me les donne, ces détails, de lui-même, ça me rassurerait.

    La date approche. Je dors moins bien. Le quotidien professionnel est déjà bien intense et crée des situations de stress importantes. Je dois admettre que cette prochaine opération me pèse. J’ai encore des questions. Sur un des documents que j’ai signé, il est mentionné "Reportez-vous à la documentation ci-jointe pour avoir les détails de votre implant". Je ne la trouve pas, la documentation. J’appelle mon chirurgien. Je lui demande quel implant il compte utiliser. Dans le désordre, ses réponses :

    – "je ne comprends pas que vous me posiez cette question ; je choisis l’implant le meilleur pour votre besoin"

    – "j’ai déjà passé beaucoup de temps avec vous"

    Finalement, il me crache la référence de l’implant, mais aussi :

    – "je n’ai plus envie de vous opérer"

    En fait, entre chacun de ses coups de canifs, je me justifie, je tâche d’expliquer mes questions, mon envie et mon besoin de savoir, de comprendre. Ce qui me vaut à nouveau :

    – "je n’ai plus envie de vous opérer" (oui, il insiste, une seconde fois)

    Après coup, je me souviens d’autres micro-évènements. La secrétaire qui me dit qu’elle a reçu le résultat d’un de mes examens. Elle me dit qu’elle va me l’envoyer par email. Il n’est jamais arrivé. En fait, la fois d’avant, j’avais reçu un double de la part du labo, et le chirurgien s’était exclamé, quand je lui avais posé une question pour comprendre le document : "mais comment avez-vous eu ce document ? pourquoi me posez-vous cette question ?", l’air de "vous n’avez pas à connaître ces informations". Ce qui explique l’email qui n’arrive jamais, il doit avoir tapé sur les doigts de sa secrétaire.

    L’autre fois, il m’avait expliqué qu’il faisait des centaines d’opérations de ce genre, et qu’il gagnait X milliers d’euros par an, et qu’il n’avait rien à prouver, que ça devrait suffire comme preuve que tout va bien se passer (il ne l’a pas dit comme ça, mais c’est tout comme). Puis, c’est anecdotique, comme tout le reste, la fois où on doit choisir la date d’opération. Je lui dis début octobre. Il me répond que ça ne l’arrange pas. Ca sera mi-septembre. Il ne m’explique pas pourquoi. Ne me propose pas de décaler sur décembre ou janvier. Non, il choisit. Je comprends la fois suivante, on entend des choses en salle d’attente, il réserve des billets d’avion pour début novembre. Apparemment, ses congés imposent de planifier l’opération plus tôt que ce qui m’arrangerait ; mais en même temps, il faut la faire cette opération, je n’avais pas à faire de caprice... mais sans explication de sa part, sans proposition de décaler à plus tard. Sans tentative de sa part de s’intéresser à mes contraintes.

    C’est un homme pressé.

    Je n’ai pas reçu sa lettre d’annulation de l’opération. Je rédige la mienne. J’ajoute la mention suivante en pied de page :

    PS : Article L. 1111- 4 du Code de la Santé Publique : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ».
    Pour que ce consentement soit valide, il doit intervenir suite à la délivrance d’une information médicale loyale, claire et appropriée.

    #maltraitance_médicale

    C’est arrivé à une connaissance. C’est à peine romancé.

    • woo, ça peut-être long d’apprendre à s’éloigner rapidement de ce genre de médecin toxique et malfaisant. Et surtout ne pas renoncer à se soigner pour autant, persévérer dans sa quête de celle ou celui qui saura « prendre soin ».

    • Il maltraite tout le monde ce Kon ! Bravo d’avoir pu lui dire NON. Mériterait presque un signalement. Certes c’est pas facile à faire.

    • l’argument par le chiffre d’affaires, c’est typique, et c’est typiquement ce qui donne des envies de meurtre. et la menace implicite « je vais le faire bien que je n’en ai pas envie » (mais mon chiffre d’affaires...) elle est juste bestiale.
      moi, lecteur, je propose de le parachuter à Gaza et qu’il y bosse supervisé par un toubib et surveillé par 4 gamin.es de 14 ans, avec, ici, un comité de suivi chargé de veiller sur sa famille. les demi-dieux sont mortels.
      #pouvoir_médical #chirurgie #médecine

    • Sans l’intelligence collective de SeenThis, nous n’aurions pas une telle sensibilité sur ces sujets. Merci à tout·e·s, à nouveau, pour vos partages sur ces sujets.

      En rédigeant ce texte, je me demandais s’il suffisait de lire #Winckler, par exemple, pour être fin prêt à réagir au quart de tour face aux soignant·e·s maltraitant·e·s (volontaires ou pas). Et de fait, je crois que ça ne suffit pas, c’est à dire qu’on n’est jamais immunisé·e·s, et qu’à chaque soignant·e, il faut recommencer l’examen, accumuler les indices, puis, de préférence pas trop tard, conclure et réagir.

  • « Toubib » : le journal de bord filmé d’un étudiant en médecine
    https://www.lemonde.fr/culture/article/2024/08/28/toubib-le-journal-de-bord-filme-d-un-etudiant-en-medecine_6297637_3246.html


    Angel Page (à gauche) dans « Toubib », d’Antoine Page. LA MAISON DU DIRECTEUR

    Pendant douze ans, Antoine Page a suivi son petit frère Angel tout au long de sa formation, pour donner naissance à un documentaire.
    Par Maroussia Dubreuil

    Les journaux intimes ont ceci de particulier que tout y est merveilleusement variable. Selon l’inspiration, la disponibilité, la force des choses vécues, on les écrit avec plus ou moins d’allant, parfois on les oublie, l’habitude va et vient ; dans tous les cas, ils contiennent notre rythme. Au #cinéma, les journaux intimes s’avèrent un genre idéal pour l’art du portrait, grâce au montage qui rapproche la matière bonne à garder. Toubib en est un magnifique exemple.
    Pendant douze ans, Antoine Page a filmé son petit frère Angel, tout au long de ses études de #médecine, entamées à Besançon. Par-delà la rareté du document, qui consiste à entrer dans la vie d’un jeune homme occupé par une infinité d’heures de révision, de pratique et d’examens, il en ressort un naturel sans pareil. On sait gré au futur docteur d’envisager les « face caméra » (au minimum tous les six mois) comme des occasions favorables à l’esprit d’escalier, aux remarques anodines, aux éclairs de génie, d’où procède une désinvolture très attachante, à peine contrariée par la mèche de cheveux qu’il tournicote machinalement.
    La durée du tournage, rendue possible par l’autofinancement de la quasi-totalité du film – aucune chaîne de télévision ne se serait engagée à si long terme – est le grand privilège de cette chronique diariste. En condensant plus d’une décennie et 250 heures de rushs en à peine deux heures, Toubib offre le spectacle à la fois prosaïque et saisissant du passage du temps. Mais ce qu’il y a de plus frappant dans ce tour de magie noire, c’est la ligne droite de chemin de vie qui se dessine et vient confirmer la vocation première de l’étudiant.
    Déserts médicaux
    Car Angel est entré en médecine comme on entre en religion, dans un mouvement intérieur, presque en souterrain, caché derrière ses montagnes de polycopiés, accordant quelques minutes au cinéma de son aîné, tôt le matin, lors d’un court trajet en voiture ou avant de se coucher. En choisissant la #médecine_générale, cette discipline sans vernis confrontée en première ligne au sujet des #déserts_médicaux, il infléchit le récit vers des questions plus politiques et sociales.

    En même temps qu’il apprend à soigner un glaucome, loupe une prise de sang, s’initie aux tableaux d’anesthésie, Angel réfléchit à l’avenir des « médecins de famille ». Si les jeunes professionnels ne veulent pas vivre à la campagne, ils n’ont rien contre y travailler, songe-t-il. Pourquoi ne pas faire des roulements, soigner non-stop pendant deux mois, faire des pauses et reprendre ? Progressivement, le désir d’une pratique plus collective et horizontale, découverte lors d’un remplacement dans un centre de santé communautaire situé dans un quartier nord de Marseille, s’affirme.

    Ce journal de bord, dont les scènes se succèdent sans jamais s’appesantir, laisse émerger les sujets sans forcer les événements – puisqu’il n’a de comptes à rendre à aucune production au moins pendant les onze premières années. Il n’est ni la démonstration d’un système en crise, ni l’effort d’héroïsation d’un médecin, ni la description du lien affectif avec ses patients. A hauteur d’homme et avec les moyens disponibles qui racontent leur époque (haute définition en format 16/9, mini DV format 4/3, webcam, photos…), il transmet le regard personnel du docteur – « Plus j’étudie, plus j’ai des connaissances, plus ce que je me faisais comme image de mon père change. Je ne savais pas qu’il savait tout ça » – et rappelle que la #santé est une question intime, quel que soit le côté du spectre.

    De la première année de bachotage aux remplacements… 12 ans dans la peau d’un étudiant en médecine
    https://www.egora.fr/actus-pro/rencontres/de-la-premiere-annee-de-bachotage-aux-remplacements-12-ans-dans-la-peau-dun#

    Les derniers instants de « Toubib » se déroulent en 2021 au « Château en santé » à Marseille, où Angel Page – désormais diplômé - est en remplacement. Le jeune médecin découvre dans ce centre de santé communautaire un véritable « sens » à son métier ; il y exerce désormais pleinement. Initialement, « je m’étais dit que j’arrêterais de [le] filmer après sa thèse, mais j’ai finalement filmé deux années après quand il est dans sa vie professionnelle et fait ses propres choix », développe Antoine Page. Une manière de « boucler la boucle » et de voir où les réflexions d’Angel l’ont mené.

  • Medizinstudium in Berlin : Am Ende des Praktikums war ich „Krankenhaus-erzogen“
    https://www.berliner-zeitung.de/mensch-metropole/medizinstudium-in-berlin-am-ende-des-praktikums-war-ich-krankenhaus

    Un article sur les hierarchies dans les hôpitaux - le patient y est traité comme dalit - on ne le mentionne même pas.

    16.8.2024 Mascha Osang - Patientenzimmer werden in fester Reihenfolge verlassen, den OP-Kittel darf man erst nach dem Arzt anziehen. Oder ändert sich gerade etwas an den Hierarchien im Krankenhaus?

    In meinem ersten Pflegepraktikum lernte ich schnell, dass es im Krankenhaus Regeln gibt, an die man sich halten sollte. Bei einer Besprechung auf der Station war ich eine der ersten im Raum, eine Assistenzärztin lächelte mich an und sagte, ich solle mich doch setzen. Das tat ich. In den nächsten Minuten füllte sich das Zimmer. Immer mehr Ärzte und Pflegerinnen kamen, schnell waren alle Stühle belegt. Ich wurde nervös. „Wollen Sie sich setzen?“, flüsterte ich einer Frau zu, die neben mir stand. Sie schüttelte freundlich den Kopf. Ich wurde rot. Nach der Übergabe nahm mich eine Pflegerin zur Seite. „Die Praktikanten sind die Letzten, die sich einen Stuhl nehmen dürfen“, sagte sie. Und ich hatte verstanden: Ich bin ganz unten in der Hierarchie.

    Mit jedem Praktikum im Krankenhaus lernte ich mehr über die Verhaltensweisen, die von mir erwartet werden. Ich begriff beispielsweise, in welcher Reihenfolge man das Patientenzimmer verlässt: Chefarzt, Oberärzte, Assistenten, PJler, Famulanten, Pflege, Pflegeschüler und -praktikanten. Oder wer sich im OP als Erstes den Kittel anzieht. Solche streng hierarchischen Strukturen waren mir fremd. Ich hatte ständig die Sorge, in Fettnäpfchen zu treten. Also stellte ich mich von vornherein hinten an und sagte so wenig wie möglich.

    Mit der Zeit bekam ich ein Gefühl dafür, wie man als Praktikant weniger stört, wann man Fragen stellen kann und wann lieber nicht. Am Ende fühlte ich mich „Krankenhaus-erzogen“, bereit, in das Praktische Jahr zu starten. Stets freundlich und interessiert sein, bereit, den Ärzten Arbeit abzunehmen, darauf zu warten, bis einem Aufgaben zugeteilt oder angeboten werden, statt selbst Wünsche zu formulieren. Es funktioniert, ich falle nicht negativ auf.

    Gleichzeitig aber merke ich, wie ich mit meinem Verhalten eine Struktur unterstütze, die ich für falsch halte. Respekt und Freundlichkeit sind eine Selbstverständlichkeit, vor allem Älteren und Vorgesetzten gegenüber, aber diese steife Ordnung, bei der man das Gefühl hat, sich immer nur anpassen zu müssen, scheint mir nicht mehr zeitgemäß. Und andere sehen das ähnlich.

    Ein Oberarzt erzählte mir neulich, in seinem Praktischen Jahr habe es einen Arzt gegeben, der ihn für jeden seiner Fehler verantwortlich machte. Das führte dazu, dass der Praktikant sich jedes Mal, wenn er den OP betrat, erst mal entschuldigte.

    Andererseits berichtete mir eine Freundin, dass sie bei einer Sechs-Stunden-OP Hunger bekam. „Da habe ich es den Operateuren gesagt, bin vom Tisch weggetreten und essen gegangen.“ Sie hat es einfach getan. Und trotzdem boten sie ihr eine Stelle an, als das PJ vorbei war.

    Auch mir fällt es auf: Das hierarchische Verhalten wird nicht von allen erwartet. Ärzte, Pfleger und PJler duzen sich bei der Arbeit, abgesehen vom Chefarzt. Selbst in der chirurgischen Abteilung, die den Ruf hat, viel Wert auf Ordnung und Hierarchie zu legen, fand ich den Umgang angenehm, auf Augenhöhe. Viele Ärzte nahmen sich Zeit, mir die Behandlungen zu erklären, beantworteten meine Fragen.

    Halte ich mich vielleicht an Regeln, die es gar nicht mehr gibt? Denen nur noch ein Teil folgt? Ändert sich etwas in der Medizin?

    Vor ein paar Tagen lief ein Oberarzt an mir vorbei und sagte: „Super, danke, dass du die Blutentnahmen machst. Aber wenn du fertig bist, komm auf jeden Fall in den OP. Wir machen heute spannende Sachen, die solltest du auf keinen Fall verpassen.“

    Mascha Osang und Leon-Alexander Regin berichten im Wechsel aus ihrem Alltag als Medizinstudenten in Berlin. Die Kolumne erscheint alle zwei Wochen.

    #formation #médecins #iatrocratie

  • Les Padhue, ces milliers de médecins étrangers précaires | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1722506275-padhue-milliers-medecins-etrangers-precaires-hopital-sante-p

    Face à l’imposant bâtiment du ministère de la Santé, une poignée de médecins étrangers manifestent à bas bruit en ce mois de mai 2024. « On est à peine 30 alors que nous sommes des milliers dans la précarité ? », s’exaspère Mehdi (1), un diabétologue. L’homme né et diplômé en Algérie est ce qu’on appelle un « Padhue » : un praticien à diplôme hors Union européenne. Après dix ans d’expérience en Algérie, il exerce depuis quatre ans en France avec des responsabilités importantes puisqu’il forme des internes dans son hôpital en Normandie. Pourtant, comme de nombreux Padhue, il ne gagne guère plus que ces derniers, avec un salaire de 1.450 euros bruts par mois, loin des 4.500 euros bruts des praticiens hospitaliers français en début de carrière – un salaire qui évolue jusqu’à 9.200 euros bruts.

    #santé_publique #pénuries #colonialisme #précariat

  • Pour freiner l’exode de ses médecins, l’Algérie gèle la certification de leurs diplômes
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/08/01/pour-freiner-l-exode-de-ses-medecins-l-algerie-gele-la-certification-de-leur

    Pour freiner l’exode de ses médecins, l’Algérie gèle la certification de leurs diplômes
    Cette mesure, appliquée depuis au moins un an, « n’a pas empêché la migration des compétences médicales », a concédé le ministre de l’enseignement supérieur.
    Par Karim Amrouche
    Empêcher les médecins de quitter l’Algérie en refusant d’authentifier leurs diplômes, c’est la solution trouvée par les autorités pour remédier à un exode continu depuis les années 1990. Ce gel, appliqué depuis au moins un an, n’était pas ouvertement assumé par Alger, mais le 13 juillet, le pouvoir est sorti de son mutisme par la voix du ministre de l’enseignement supérieur, Kamel Baddari, qui répondait au député de la communauté algérienne établie en France, Abdelouahab Yagoubi, demandant sur sa page Facebook « jusqu’à quand [allait] durer cet arbitraire à l’égard des droits individuels ».
    « Dans le cadre de l’examen des moyens visant à freiner le phénomène de l’exode vers l’étranger des compétences nationales des diplômés des sciences médicales, l’opération d’authentification directe des diplômes des sciences médicales a été gelée provisoirement », a justifié Kamel Baddari, précisant que le processus reprendra une fois que des « solutions seront proposées pour remédier à ce phénomène et le limiter ». Ce début de transparence s’accompagne toutefois d’un aveu d’impuissance : « Le gel de l’authentification des diplômes n’a pas empêché la migration des compétences médicales, médecins généralistes et spécialistes », concède le ministre, relevant que les organismes recruteurs étrangers passent, pour obtenir la certification des diplômes, par « les représentations diplomatiques algériennes à l’étranger ou celles de leurs pays respectifs accréditées en Algérie ».
    Encore officieuse, cette mesure avait déjà suscité des alertes de syndicats et de juristes. En septembre 2023, le Syndicat national des médecins (SNM-UGTA) avait fait part à Kamel Baddari de sa « préoccupation » de voir cette restriction appliquée uniquement, selon lui, aux diplômés des facultés de médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire. Le SNM avait alors sollicité une discussion sur cette « importante question ». Lyes Merabet, le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), avait alors défendu, dans une déclaration au site d’information TSA, le droit des médecins algériens de poursuivre leurs études à l’étranger et de choisir le pays dans lequel ils souhaitent s’installer. La décision, avait-il prédit, n’allait « rien régler » et ne ferait que « créer des tensions inutiles ».
    Outre la France, destination classique, un nombre croissant de médecins algériens s’expatrient en Amérique du Nord ou dans les pays du Golfe. Quelque 15 000 médecins formés en Algérie seraient en activité en France. Les raisons des départs sont connues : quête de meilleurs salaires et épanouissement professionnel, alors que de nombreux médecins généralistes ne trouvent pas d’emploi en Algérie.
    Un professionnel du secteur, sous le couvert de l’anonymat, voit dans cette mesure un « entêtement bureaucratique absurde ». « C’est le Tiri-Bark », ajoute-t-il, reprenant les mots de l’entrepreneur Nabil Mellah, emprisonné à la suite d’une « cabale pour le faire taire », selon ses avocats. « Tiri bark », qui se traduit par « Vas-y, tire sans te soucier du reste », était sa formule pour critiquer la persistance du pouvoir à prendre des mesures insensées dont l’inefficacité est prouvée. Karim Amrouche

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#sante#migrationqualifie#medecin#emigration#france#diplome

  • Berliner Hausarzt Freisleben über Corona-Aufarbeitung : „Stellt sich die Mainstream-Medizin dumm ?“
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/berliner-hausarzt-erich-freisleben-corona-aufarbeitung-li.2233121

    Quand un vieux médecin généraliste raconte ses observations pendant l’épidémie du covid on comprend une chose : on s’est fait avoir par l’industrie pharmaceutique, les élus et politiciens tous partis politiques confondus, par les administrations et les instituts de recherche. Quand on regarde l’histoire de plus près on y trouve des médecins partout, du chef d’institut de recherche, en passant par le ministre de la santé jusqu’à à la présidente de la commission européenne von der Leyen .

    Bref, la confiance dans les médecins s’est révélée comme une énorme erreur, dangereuse pour tous, mortelle pour des dizaines de milliers.

    La médecine tue. Il est temps que les patients prennent en mains leur destin.

    13.7.2024 von Erich Freisleben - Unzählige offene Fragen, Widersprüche und düstere Zukunftsaussichten: Im Zuge der Corona-Aufarbeitung müssten auch Fehlentwicklungen in der Medizin angegangen werden.

    Vier Jahre nach dem Krieg und zeitgleich mit der Verkündung des deutschen Grundgesetzes wurde ich geboren. Heute, nach Jahrzehnten erfüllender hausärztlicher Tätigkeit kann ich zufrieden und dankbar auf eine Zeit anhaltenden Friedens und wachsenden Wohlstands zurückblicken, fernab von den vielen prekären Lebensräumen der Welt. Wenn ich in Richtung der Zukunft meiner Kinder schaue, beschleichen mich Trauer und Angst. Trauer wegen des Verlusts unbeschwerter Freiheit und Angst vor zunehmender Unvernunft.

    Ich schreibe, um meine Mitmenschen wachzurütteln für Fehlentwicklungen, vor allem im Gesundheitswesen. Gesundheit ist eine Grundlage, um kreativ in Freiheit zu leben. Sie war und bleibt mein Thema nach 47 Jahren ärztlicher Tätigkeit, einer medizinhistorischen Dissertation über die Rassenideologie und „Rassenhygiene“, Gremienarbeit in der kassenärztlichen Selbstverwaltung und literarischen Beiträgen.

    Mein kritischer Blick richtet sich auf das Denken, mit dem wir unser Leben gestalten und welches unser Moralempfinden prägt. Um die Zeit meines Abiturs lebten in den Köpfen der Erwachsenenwelt noch die Denkinhalte der Vergangenheit weiter. „Sie mit Ihrer Kopfform hätten das wissen müssen“, war beispielsweise eine gängige Floskel unseres Lateinlehrers.

    Erst die Aufarbeitung des Nationalsozialismus im Zuge der 68er-Bewegung machte die Schattenseiten einer einseitigen Wissenschaftsauffassung bewusst. Wenn man Menschen lediglich als biologisches Funktionsgebilde begriff und die Evolution allein als Optimierungsmechanismus verstand, war der Weg zu Selektion und Züchtung nicht weit, vor allem, wenn man sich dabei im Einklang mit Naturgesetzen wähnte.

    Sollte unsere Lehre aus der Eugenik nicht sein, dass eine biologistisch-mechanistische Fokussierung, die von den immateriellen menschlichen Wesenseigenschaften, dem Bewusstsein, der Empathie und der Liebesfähigkeit abstrahiert, in die Kälte von Mord und grauenhaften Menschenversuchen führen kann?

    Die 80er-Jahre des letzten Jahrhunderts wurden endlich zu einer Blütezeit von Bestrebungen, bei denen man die Biologie des Menschen, seine metaphysischen Qualitäten und seine komplexe Verwobenheit mit seiner sozialen und physischen Umwelt in Einklang zu bringen versuchte und das Tor zu einem neuen Gesundheitsbewusstsein öffnete. Die therapeutische Palette wurde über die Pharmakotherapie hinaus um neue Psychotherapieformen, natürliche Heilmethoden aus aller Welt, Körpertherapien, Achtsamkeitsübungen und vielem mehr bereichert und die ersten Bioläden stärkten das Ernährungsbewusstsein.

    Im letzten Jahrzehnt des 20. Jahrhunderts setzte etwas ein, was ich als „Gegenoffensive“ bezeichne. Im Gegensatz zu dem beschriebenen eigendynamischen Prozess der Reflexion erscheint diese als ein strategisches Konzept. Sie eröffnete eine Schlacht um das Gesundheitsbewusstsein der Menschen, die zunehmend als lukrative Konsumenten betrachtet wurden. Konsumgüter für die Gesundheit lassen sich am besten vermarkten, wenn man Angst vor Krankheit fördert und dafür Gegenmittel anbietet. Erfolgreiches Pharma-Marketing weiß seine Produkte als modernste Spitzenleistungen zu labeln, deren Eingriffe in biologische Funktionen allein geeignet seien, Unheil abzuwenden.

    So verschieden die Zielrichtung von Eugenik und Konsumismus sind, so profitierten und profitieren sie gleichermaßen von einem Tunnelblick und vom Flair vermeintlich wissenschaftlicher Ratio. Die Eugenik hatte einen geistigen Vorlauf von etwa 60 Jahren, während derer sie so weit salonfähig geworden war, dass Unfassbares inmitten unserer Kulturnation geschehen konnte. Sind wir es unserer Historie nicht schuldig, eine Renaissance biologistischer Fokussierung wachsam im Auge zu behalten? Auch der derzeitige Umschwung vollzieht sich nur allmählich in scheinbar harmlosen Etappen, die hier beschriebenen werden:
    Etappe eins: Verachtung der menschennahen Medizin und Umverteilung

    In den Gesundheitsgazetten in den 90er-Jahren griff eine Fortschrittseuphorie um sich. Hochspezialisierte Mediziner nannten Hausarztpraxen verächtlich „Quasselbuden“. Mit den ersten finanziellen Engpässen der Gesundheitsversorgung um das Jahr 1996 wurde unter dem Mantra „Geld ist genug da, es wird nur falsch ausgegeben“ zunächst in der ambulanten Medizin das Honorar zugunsten von Technik und innovativer Pharmakologie und zulasten der sprechenden Medizin verschoben.

    In Seminaren der kassenärztlichen Vereinigungen legte man den Verlierern nahe, sich an technisierten Großpraxen zu orientieren oder alternativ den Praxiserlös durch den Verkauf von Gesundheitsprodukten zu stabilisieren. Der Hausarztberuf mit seiner schlechten Vergütung für Arzt-Patienten-Kontakte und den zeitintensiven Hausbesuchen wurde für den ärztlichen Nachwuchs unattraktiv.

    Etappe zwei: Biologistische Renaissance

    Um die Jahrtausendwende wurde die von David Sackett vorgezeichnete „Evidenz basierte Medizin (EbM)“ zum neuen Standard der Medizin. Die Schnittmenge ihrer drei Grundpfeiler – erstens die Patientenwünsche, zweitens die praktische ärztliche Erfahrung und drittens die Studienlage – sollten Leitplanken ärztlichen Handelns sein. Die Bezeichnung „Evidenz basiert“, die nach Sackett eigentlich eine ganzheitliche Sicht versprach, fußte, kaum eingeführt, nur noch auf spezielle akademische Studien, die sich letztendlich nur für pharmakologische Einzeleffekte eigneten.

    Unter solchem Etikettenschwindel und unter dem Deckmantel angeblicher wissenschaftlicher Qualitätssicherung erlebte die biologistisch-mechanistischen Sicht ihre Renaissance. Aus Leitplanken wurden Anweisungen für „pflichtgemäßes“ ärztliches Handeln und diese prägten nun die Medizinerausbildung.
    Etappe drei: Formalisierung und Spezialisierung

    Unter den Begriffen Qualität, Vergleichbarkeit und Rationalität wurde die Honorierung pauschalisiert und an Diagnoseziffern gebunden. Die Pauschalierung machte den niedrigst möglichen Behandlungsaufwand zum allgemeinen Maßstab und die Ziffern bildeten nur einen Teil der Behandlungsrealität ab.

    2002 wurden die Fallpauschalen in die Kliniken eingeführt. Als Konsequenz des mageren Honorars zog bei Hausärzten, bei der fachärztlichen Basisversorgung und bei Kliniken der Grundversorgung Zeitmangel und Hektik ein. Je spezialisierter und damit affiner für Hightech und innovative Pharmakologie, desto besser verdiente man. Daran hat sich bis heute nichts geändert. Diese Art der Innovation wurde zum Schwungrad der modernen Medizin. Praxen und Kliniken, die sich darauf ausrichteten, stehen wirtschaftlich nun glänzend da.

    Die Drittmittel finanzierte Wissenschaft profitiert, wenn sie zweckgebundenes Wissen dafür bereitstellt, während weniger lukrative Fragestellungen in der Forschung an Bedeutung verlieren. Die medizinische Grundversorgung wird zunehmend nur noch von den „Loosern“ aufrechterhalten, welche aus ethischer Haltung heraus für wenig Geld die Hauptlasten tragen. Zeit für den kranken Menschen und eine ganzheitlich kreative Medizin sind nun eine Sache des Geldbeutels.
    Etappe vier: Ideologisierung und Diskriminierung

    Der Menschen zugewandte „alte Hausarzt“ wurde zum Auslaufmodell. Der Erfahrungsheilkunde und der komplementären Medizin als weitere Orte von Zuwendung wurde in kampagnenartigen Meinungsbeiträgen der Medien nun sogar „Wissenschaftsfeindlichkeit“ unterstellt. Ihren „Schwurbeleien“ würde es an Vernunft fehlen und sie richteten sich gegen das „Erbe der Aufklärung“, so der Tenor.

    In mehreren Wellen wurden zuerst die Heilpraktiker, dann Ärzte mit der Zusatzbezeichnung Homöopathie und Anthroposophische Medizin und schließlich die naturheilkundlich-komplementäre Medizin überhaupt attackiert. In zunehmend aggressiver Tonlage forderte man Verbote für alles, was nicht das Siegel einer einspurigen, Pharmaka lastigen Evidenz trug.

    An die Stelle des Respekts vor der Patientenpräferenz trat nun ein arroganter Paternalismus des Spezialistentums. Im Kern ging es der Kampagne aber gar nicht um die besonderen Heilmethoden, sondern um die Therapiefreiheit an sich. Es soll nun nicht mehr gelten „Wer heilt, hat recht“, sondern „Leitlinientreue hat recht“.

    Etappe fünf: Totale Ökonomisierung und Mangelverwaltung

    Die Gewinner in der Schlacht um die Gesundheitsversorgung, die Medizinindustrie und innovativen Pharmagiganten übten mittels ihres prall gefüllten Marketing-Budgets immer mehr Einfluss auf die Politik, die Universitäten, die Fachgesellschaften, die Leitliniengremien und die Kontrollorgane aus. Grob gesagt, galt nun: „Wer die Studien bezahlt, hat recht.“ Dies bedeutet nicht weniger, als dass der Kommerz den Zugriff auf die medizinischen Inhalte erhielt.

    Exemplarisch sind die Gewinne der Spezialmedizin am Preisanstieg für pharmakologischen Innovationen abzulesen: Seit 2010 hat sich laut dem Wissenschaftlichen Institut der AOK (WIdO) der durchschnittliche Preis für Spezialmedikamente pro Packung von unter 400 Euro auf über 20.000 Euro im Jahr 2022 erhöht. Wenn heute für die CAR-T-Zell-Behandlung einer seltenen Krankheit ein Behandlungspreis von bis zu 2,1 Millionen Euro bezahlt wird, bleiben die Lücken verborgen, die in der Folge in die medizinische Grundversorgung gerissen werden.

    Weniger spektakulär, jedoch in der Menge lukrativ war es, Leitlinien der Normalwerte für Blutfette, Blutdruck und Blutzucker hinunterzuschrauben, wodurch grenzwertige Befunde als medikamentös behandlungsbedürftig erscheinen. Die Kehrseite der teuren Übermedikalisierung sind Hausarztmangel, Pflegenotstand, Krankenhaussterben, lange Wartezeiten und zuletzt auch Lieferschwierigkeiten für lebensnotwendige Billigmedikamente.

    Etappe fünf: Behandlungsdiktat und Behandlungszwang. Medizin am Kipppunkt?

    Vielleicht fragen Sie sich, warum Ihnen die Zusammenhänge in dieser Form noch nicht erklärt wurden. Jeder ist für die meisten Bereiche des modernen Lebens Laie und braucht­­ saubere Informationen. Die vierte Gewalt im Staat, die Medien, haben Ihnen diese offensichtlich nicht vermittelt. Das wirft die Frage auf, ob diese das Wächteramt gegenüber den Mächtigen noch wie einst ausüben. Um so wichtiger wird diese Frage in Anbetracht der Berichterstattung während der Corona-Pandemie:

    Sind wir richtig über die Gefahren des Erregers, über die Schutzmaßnahmen, über die Belegung der Intensivstationen, über die Risiken der neuen Impftechnik und über deren Wirkungen und Nebenwirkungen aufgeklärt worden? Haben Menschen aufgrund falscher Informationen Schaden erlitten?

    Die Antworten mögen Sie sich selbst geben, denn das Management der Corona-Pandemie und der Corona-Impfungen wird sehr kontrovers beurteilt. Ich rekapituliere hier nur zur Ergänzung Ihrer Informationen anhand einiger Notizen in Kürze dasjenige, was ich selbst in meiner Praxis erlebt, auf meiner Homepage dokumentiert und in einem Buch ausführlich beschrieben habe:

    Während der Lockdown-Zeiten 2020 und Frühjahr 2021 ist meine Praxis immer geöffnet, es gibt Sonderzeiten für akute Infekte. Ich habe einige schwere Verläufe von Covid-Infektionen gesehen, aber nur wenige Todesfälle. Statistisch besteht im Februar 2021 bereits Untersterblichkeit.

    Frühjahr 2021: Beginn von Impfungen von 150 über 60-Jährigen, begleitet von einer Aufklärung über alle mir bekannten Risiken. Vor zweiter Dosis Bestimmung von Gerinnungswerten, 30 Prozent der Geimpften haben erhöhte Werte (D-Dimere).

    Anfang Mai 2021: 62-Jähriger mit leichtem Bluthochdruck an Sinusvenenthrombose verstorben. Von nun an akribische Befragung und Untersuchung aller Geimpften. Bis September 20 schwere und anhaltende Impfnebenwirkungen registriert. Meldung an das Paul-Ehrlich-Institut und die Arzneimittelkommission der deutschen Ärzteschaft mit Begleitschreiben über komplexe Symptomatik und Laborbefunde. Viele junge Menschen mit schweren neurologischen Symptomen gesehen, einige haben gut auf Kortison reagiert. Keine Reaktion von Behörden auf mein Anschreiben. Eigene Impfaktivität gestoppt.

    Mitte Mai 2021: In Presse und Fachzeitschriften außer über Astrazeneca keine Informationen zu Impfnebenwirkungen. Bin empört über die Sorglosigkeit des Deutschen Ärztetags, der Kinderimpfungen befürwortet. Mache mit Kollegen, die ebenfalls dagegen sind, Kurzvideos. Mein Video bei YouTube wird gelöscht, nach Protest wieder online.

    September 2021: Gebe Buch heraus: „Ansichten eines Hausarztes: Wege aus dem Corona-Dilemma“.

    November 2021: Anfrage von #allesaufdentisch wegen Interview. Habe inzwischen 30 Fälle gesehen. Mein 20-Minuten-Interview wurde 700.000-mal aufgerufen. Über hundert Kommentare nennen die gleichen Symptome, die ich auch gesehen habe.

    Dezember 2021: Bis zur Abgabe meiner Praxis im Juni 2022 täglich lange Schlangen von Menschen aus der gesamten Bundesrepublik vor meiner Praxis. Kollegen in Praxen und Kliniken glauben den Patienten nicht und halten sie für Psychosomatiker. Immer wieder die gleichen typischen Laborauffälligkeiten. Mache weitere therapeutische Erfahrungen. Da keine EbM-Leitlinien vorhanden sind, besteht dafür hohes juristisches Risiko. Bundestagsbeschluss der einrichtungsbezogenen Impfpflicht.

    Februar 2022: Täglich verzweifelte Beschäftigte aus Gesundheitswesen, die Ausweg aus Impfpflicht suchen. Krankenschwester, die Beruf liebt und in 40 Jahren kaum fehlte, weint. Fühlt sich von Gesellschaft entwürdigt, will vorzeitig berentet werden. Bezahle Ärztin für Hilfe bei Dokumentation und Meldungen der Nebenwirkungen.

    März 2022: Drohende allgemeine Impfpflicht. Ich verstehe die Welt nicht mehr! Gebe Zeitungsinterview über Impfnebenwirkungen. Werde von MDR-Journalistin interviewt. Erster Fernsehbeitrag über das Thema. Danach Anruf der Journalistin: Ich soll Vorwurf der Redaktionsleitung widerlegen, ich sei rechtsradikal. Ansturm von Impfgeschädigten nimmt zu.

    April 2022: Allgemeine Impfpflicht findet keine Bundestagsmehrheit.

    Juni 2022: Gebe meine Praxis aus Altergründen ab. Arbeite noch ca. ein Jahr als angestellter Arzt weiter.

    August 2022: Konnte erstmals bei zwei Patientinnen Spike-Proteine im Gewebe nachweisen lassen.

    November 2022: Habe inzwischen über 200 Impfnebenwirkungen gesehen, konnte einigen Menschen helfen. Alle Kenntnisse darüber durch eigene Behandlungsversuche und Kontakt mit wenigen Kollegen, die das Gleiche wahrnehmen. Gebe Buch heraus „Sie wollten alles richtig machen: Ein Hausarzt über die Nebenwirkungen bei Corona-Impfungen“. Bekomme Kontakt mit Ärzten und Wissenschaftlern, die Kenntnisse über das Thema haben. Bilde Arbeitsgemeinschaft mit einer Kollegin, die selbst von Nebenwirkungen betroffen ist und einer Professorin, die Kongresse organisiert.

    Januar 2023: Inzwischen wurden von vielen Seiten Kenntnisse über Post Covid und Impfnebenwirkungen zusammengetragen. Von Nebenwirkung betroffene Kollegin und ich geben einen 86 Seiten langen Leitfaden mit über 100 Quellenangaben über die Post-Covid- und Post-Vakzin-Syndrome heraus. Beide Syndrome machen sehr ähnliche Symptome.

    Offiziell wird von zwei Millionen Post-Covid-Fällen gesprochen, laut meiner Praxisbeobachtung bei meinen Stammpatienten jedoch nur 10 Prozent Post-Covid-Fälle, aber 90 Prozent Impfnebenwirkungen.

    Krankmachende Phänomene des komplexen Impfnebenwirkungssyndroms: Hauptproblem ist die direkte Spike-Protein-Schädigung der Kapillaren, der Rezeptoren, der Nervenfasern und der Mitochondrien. Folgeprobleme sind: Durchblutungsstörungen der Kapillaren, Gerinnungsstörungen, Entzündungen, Autoantikörperbildung, Mastzell- und Zytokinaktivierung, Komplexe Immunsystemstörungen, Mitochondriale Dysfunktion, Reaktivierung von bakteriellen und viralen Vorerkrankungen.

    Symptome erklären sich durch anhaltende Überreaktion und Erschöpfung des Immunsystems, Durchblutungsstörungen vieler Organe, allgemeine Schwäche der Zellfunktionen, Fehlsteuerung des vegetativen Nervensystems. Nachfolgend psychische Krisen, oft Resignation, einhellige Feststellung: Ich bin nicht mehr ich selbst.

    Februar 2023: Ab jetzt können Spike-Proteine im Blut und in den Immunzellen nachgewiesen werden. Wie sich später herausstellt: Bei einigen Impfgeschädigten sind sie nicht nur nach Monaten, sondern sogar Jahren (wie viele?) im Blut und Gewebe nachweisbar. In Zukunft wird man unterscheiden können, welche Spikes von der Infektion und welche von der Impfung kommen.

    Impfgeschädigte haben ein Post-Vac-Buch herausgegeben. Wir senden es gemeinsam mit meinem Buch über Impfnebenwirkungen an alle Bundestagsfraktionen. Am 9.2.2023 auf Einladung von CDU-Fraktion ein Gespräch im Bundestag mit Ärzten und Betroffenen. Hilfe wird versprochen. Rückblickend: Hilfsversprechen verlief im Sande. Andere Parteien haben nicht reagiert.

    Oktober 2023: Ende meiner angestellten Tätigkeit und Beginn meines Ruhestands. Habe über 300 Impfnebenwirkungen gesehen und 262 davon anonym auf meiner Homepage dokumentiert.

    Januar bis Mai 2024: Es gibt immer noch keine Evidenz basierten Leitlinien über Post-Vakzin-Syndrome. Der Anspruch auf Anerkennung als Impfschaden wird von den Gerichten aus diesem Grund abgelehnt. Stellt sich die Mainstream-Medizin dumm? Mache Videos über meine Kenntnisse für Ärzte und biete eine kostenlose Vorlage für Gutachten an. Alle Dokumente sind auf www.erichfreisleben.de einsehbar.

    Diese kurze Rückschau – sowohl hinsichtlich der Ökonomisierung des Gesundheitswesens als auch hinsichtlich des fragwürdigen medizinischen Umgangs mit der Corona-Krise – zeigt aus meiner Sicht deutlich: Unsere Medizin steht am Kipppunkt, sie droht, ihre ethischen Grundfesten zu verlieren.

    Wie soll es nun weitergehen?

    Die Analyse der Gesundheitsreformen hat mich gelehrt, dem Weg des Geldes zu folgen, um die wahre Dynamik hinter der Fassade scheinbar alternativlosen Geschehens zu entdecken. Die Corona-Pandemie ging mit einem enormen Kaufkraftverlust einher. Laut Oxfam kassierte das reichste Prozent der Weltbevölkerung seit Beginn der Corona-Pandemie rund zwei Drittel des weltweiten Vermögenszuwachses.

    Die Beschneidung der Grundrechte und der Vermögensverlust der Ärmsten und des Mittelstands war für die Bundesrepublik beispiellos. Wir, die wir die Zeche zahlen, müssen klären, ob es Rechtfertigungen für unsere Verluste gab oder ob beim Pandemie-Management ökonomische Interessen mit Regie geführt haben.

    In Anbetracht der Ankündigungen drohender neuer Pandemien und dem Einsatz von weiteren im Schnellverfahren zugelassenen mRNA-Impfstoffen kann das Vertrauen in die staatliche und überstaatliche Sicherheitsarchitektur nur durch Transparenz bezüglich des bisherigen Geschehens wiederhergestellt werden. Ich wünsche mir, dass wir unsere gesellschaftliche Spaltung überwinden und gemeinsam nach der Wahrheit suchen.

    An die Verantwortlichen müssen wir aus meiner Sicht unter anderem folgende Fragen stellen:

    1) Gab es tatsächlich eine so außergewöhnliche Notsituation, die nicht anders als mit so massiven Grundrechtseinschränkungen und mit sozialer Diskriminierung Impfunwilliger zu bewältigen war?

    2) Wann war den Verantwortlichen klar, dass die Impfung keinen Infektionsschutz und keinen Übertragungsschutz bewirkte?

    3) Warum wurde die Impfkampagne nicht durch Studien begleitet, welche den Sicherheitsmangel der kurzen Impfstoffentwicklungszeit etwas ausgeglichen hätten?

    4) Warum wurde bei zeitnah nach der Impfung Erkrankten und Verstorbenen keine Diagnostik der Ursachen veranlasst?

    5) Warum gibt es keine Leitlinien zu Impfnebenwirkungen?

    6) Warum beziehen die Leitlinien zum Post-Covid-Syndrom nicht mit ein, dass bei Erkrankung von Geimpften immer auch die Frage der Impfnebenwirkung im Raum steht?

    7) Warum nutzen die Leitlinien für Post Covid nicht die umfangreichen Diagnostik- und Therapieerfahrungen aus der Behandlung von Impfnebenwirkungen?

    8) Warum gibt es keinen offenen wissenschaftlichen Austausch über die so ähnlichen Fragen zum Post-Covid- und Post-Vakzin-Syndrom?

    9) Warum haben nur wenige der über 400.000 berufstätigen Ärzte Kenntnisse über die genannten Syndrome und können sie mittels Laboruntersuchungen entsprechend zuordnen?

    10) Warum wissen wir nicht, wie viele der Millionen Post-Covid-Fälle Impfschädigungen sind, obwohl beim Vorliegen von Spike-Proteinen im Blut und in den Immunzellen die saubere Unterscheidung mittels Massenspektrografie möglich ist?

    11) Warum wurde die Impfkampagne auf junge Menschen und sogar Kinder ausgedehnt, obwohl bekannt war, dass diese kaum gefährdet waren und die Impfung keinen Übertragungsschutz bot?

    12) Warum hat die Kenntnis vom fehlenden Übertragungsschutz nicht zu einer sofortigen Rücknahme der Impfverpflichtungen im Gesundheitswesen und beim Militär geführt?

    13) Welche Folgen ergeben sich aufgrund des fehlenden Übertragungsschutzes auf das Verfassungsgerichtsurteil der einrichtungsbezogenen Impfpflicht, die ja auf dem angenommenen Übertragungsschutz basierte?

    14) Warum hat die Kenntnis von der Bildung ineffektiver und sogar schädlicher Antikörper nach Mehrfachimpfung nicht zum Stopp der Impfkampagne geführt?

    15) Warum sucht das Paul-Ehrlich-Institut trotz Kenntnis des komplexen Impfsyndroms nur nach Einzelsymptomen?

    16) Laut zahlreichen Studien werden ca. 90 Prozent der Arzneimittelnebenwirkungen gar nicht gemeldet. Die Datenbanken VAERS und VigiAccess zeigen deutliche Risikosignale. Welche über die anzunehmende Untererfassung hinausgehende Informationen hat das Paul-Ehrlich-Institut genutzt, um die Nebenwirkungsrate zu ermitteln?

    17) Wie viel Prozent der ärztlichen Meldungen und Betroffenenmeldungen zu Impfnebenwirkungen erkennt das Paul-Ehrlich-Institut als Nebenwirkung an?

    18) Warum bezieht das Paul-Ehrlich-Institut nicht wie versprochen die Routinedaten der Krankenkassen zur Beurteilung der Nebenwirkungen mit ein?

    19) Warum wird die parallel zur Impfkampagne nachweisbare Übersterblichkeit nicht wissenschaftlich auf Kausalität untersucht?

    20) Warum wird der Zunahme an akuten Herzerkrankungen, neurologischen Krankheiten und Krebserkrankungen nicht auch in Hinblick auf Impfschäden nachgegangen, obwohl es labormäßig und histologisch eine Kleinigkeit wäre?

    21) Wie stehen die Behörden zu der Aussage einer dänischen Großstudie, die eklatanten Unterschiede in der Nebenwirkungsrate verschiedener Chargen festgestellt hat?

    22) Warum wird dem Befund von überhöhten Mengen von DNA im Impfstoff nicht durch eigene Untersuchungen des Robert-Koch-Instituts nachgegangen, obwohl dieser Befund die Möglichkeit von genetischen Dauerschäden im Raum stehen lässt?

    23) Warum haben sich weder die öffentlich-rechtlichen Medien noch die ehemals kritischen Print-Medien noch Politiker einer grünen, roten, schwarzen und gelben Partei sich für all diese Unklarheiten interessiert und warum sind nahezu alle bedenklichen Fakten von spendenbasierten Online-Medien eruiert worden?

    24) Wer hatte in letzter Instanz das Sagen über die Mitteilungen des RKI an die Öffentlichkeit?

    25) Warum wurden mit Generalinspekteur Carsten Breuer als Leiter des Corona-Krisenstabs und mit Generalstabsarzt Hans-Ulrich Holtherm als Leiter der neu geschaffenen Abteilung „Gesundheitsschutz, Gesundheitssicherheit, Nachhaltigkeit“ im Bundesministerium für Gesundheit zwei hochrangige Militärs zu Verantwortlichen für die Gesundheit der Zivilgesellschaft ernannt?

    26) Wer haftet für die extremen Folgen einer nicht auf wissenschaftlichen Erkenntnissen beruhenden Erhöhung der Risikoeinschätzung, die von einem Bundesinstitut in die Öffentlichkeit gegeben wurde?

    27) Bestehen bei über achtzigprozentiger Finanzierung der WHO durch freiwillige und oft zweckgebundene Beiträge nicht zu große Interessenskollisionen? Zu den größten Geldgebern der WHO zählt die Bill-und-Melinda-Gates-Stiftung mit besten Beziehungen zur Impfstoffindustrie. Sollten wir also wirklich der WHO eine so große Entscheidungshoheit übertragen, gerade auch in Notsituationen?

    Dr.med. Erich Freisleben hat an der infektiologischen Abteilung des Rudolf-Virchow-Krankenhauses in Berlin seine Facharztausbildung zum Internisten absolviert und in der Geschichtsmedizin über Rassenideologie und Rassenhygiene in der Weimarer Zeit promoviert. Er war acht Jahre lang Delegierter in der Kassenärztlichen Vereinigung Berlin und 36 Jahre in Berlin-Wedding als Hausarzt niedergelassen.

    #Allemagne #politique #covid-19 #épidémie #médecin #industrie_pharmaceutique #vaccin #iatrocratie

  • Législatives en France : la montée du RN inquiète les médecins étrangers - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/58197/legislatives-en-france--la-montee-du-rn-inquiete-les-medecins-etranger

    Législatives en France : la montée du RN inquiète les médecins étrangers
    Par RFI Publié le : 04/07/2024
    Alors que le Rassemblement national (RN) est arrivé largement en tête du premier tour des législatives, la perspective de voir l’extrême-droite remporter la majorité absolue inquiète à l’hôpital. Le parti a inscrit dans son programme le principe de la « préférence nationale », qui vise notamment à réserver certains emplois aux ressortissants français. Or l’hôpital public dépend très fortement des médecins étrangers.
    C’est un fait avéré : de nombreux secteurs de l’économie française ne fonctionneraient pas sans main d’œuvre étrangère. Parmi eux, le cas de l’hôpital est emblématique. D’après les chiffres du Conseil national de l’Ordre des médecins, 27 % des médecins à l’hôpital ont été formés hors de France. Pour la moitié d’entre eux, il s’agit d’un pays extérieur à l’Union européenne (UE), qui constituent les Padhue - pour « praticiens diplômés hors Union européenne ».
    Dans le cadre des Padhue, les docteurs en médecine ou en pharmacie, parfaitement opérationnels, sont recrutés au départ sous un statut étudiant, payés 1 700 euros brut, soit beaucoup moins qu’un médecin formé en France. En échange, il y a la promesse que leur diplôme puisse être un jour reconnu en France.
    En théorie, ils ont deux ans pour passer l’examen qui doit leur permettre de faire reconnaître leur diplôme. Dans les faits, les choses sont plus compliquées. « Il y a deux-tiers d’échec, rappelle Éric Tron de Bouchony, médecin hospitalier à la retraite qui suit le dossier des Padhue pour la CGT. Ce n’est pas dû à leur faible valeur : leurs compétences sont très généralement reconnues par leur chef de service. Ces échecs sont dus à l’insuffisance du nombre de postes mis au concours. » D’après lui, il s’agit d’un quota arbitraire fixé pour ne pas faire concurrence aux médecins formés en France.
    Les médecins étrangers n’ont droit qu’à deux tentatives. « Le retour au pays est illusoire quand on sait que la moitié d’entre eux a acquis la nationalité française », insiste Eric Tron de Bouchony. Au bout de deux échecs, la seule alternative qui leur reste est de se reconvertir dans un métier paramédical.Ainsi, alors que 15 000 postes de médecins sont aujourd’hui vacants à l’hôpital, chaque année plusieurs milliers de médecins en poste se voient donc refuser le droit de continuer à exercer. « Un immense gâchis », commente le médecin.
    En janvier dernier, le président français Emmanuel Macron lui-même avait reconnu l’absurdité de la situation appelant son gouvernement à « assumer » de « régulariser nombre de médecins étrangers qui tiennent parfois à bout de bras nos services de soins », au nom de la lutte contre les déserts médicaux.Depuis, un nouveau statut facilitant leur recrutement temporaire a bien été imaginé, mais du fait de la dissolution de l’Assemblée nationale, on attend toujours le décret qui devait lui donner vie.Les exemples concrets ne manquent pas. Zaïneb est marocaine, diplômée de la faculté de médecine de Casablanca. Elle est arrivée en France à la faveur d’un échange universitaire en pleine épidémie de Covid-19, avant d’y revenir à l’invitation de son chef de service une fois diplômée.
    Elle est aujourd’hui médecin radiothérapeute oncologue dans un hôpital du nord de la France. Fin 2023, elle rate d’un cheveu le concours d’équivalence et se retrouve soudainement privée d’exercer, alors que le département manque déjà de spécialistes. « Mes patients se sont retrouvés du jour au lendemain sans radiothérapeute, mes collègues ont dû se partager mes consultations », explique-t-elle à RFI.
    Pendant trois mois elle exerce malgré tout. « J’ai travaillé sans titre de séjour, je voyais mes patients comme si de rien n’était, alors que je n’avais pas de papiers », se souvient-elle dans un rire nerveux. Depuis elle a obtenu un titre de séjour temporaire, elle peut continuer à exercer, mais seulement jusqu’en avril prochain. « J’ai un titre de séjour d’un an au lieu d’avoir un titre de séjour de six mois, ça me fait moins d’aller-retour à la préfecture », ironise-t-elle.
    Dans une tribune intitulée : « Sans les médecins étrangers, le système de santé s’effondre », publiée le 17 janvier 2024 par Le Point, plus de 200 professionnels du secteur, dont les docteurs Mathias Wargon et Hocine Saal, avaient déjà appelé à trouver une solution pérenne à la situation des Padhue.
    La possible arrivée du Rassemblement national au pouvoir les inquiète. Dans le programme de Marine Le Pen pour la présidentielle de 2022, il était écrit noir sur blanc le souhait du RN de « réduire drastiquement le recours aux médecins ayant obtenu leur diplôme hors de l’UE ». La cheffe de file de l’extrême-droite a ensuite nuancé son propos, mettant en avant le besoin de « vraies équivalences » entre les diplômes.Un argument balayé par Eric Tron de Bouchony : « Entre 2002 et 2005, on a trouvé des critères d’équivalence entre un diplôme obtenu à Athènes et un diplôme obtenu à Stockholm. Pourquoi est-ce qu’on ne pourrait pas faire la même chose entre un diplôme obtenu à Beyrouth et un diplôme obtenu à Rennes ? Les effets néfastes de la préférence nationale ne passeront pas par l’hôpital ».
    En pleine campagne législative, les déclarations de candidats du Rassemblement national n’ont pas rassuré. En 2022, la candidate de l’extrême-droite dans la 1ère circonscription des Vosges s’était ainsi étonnée que « d’autres médecins d’autres pays, qui n’ont pas notre savoir-faire, viennent nous soigner en apprenant sur le tas, pourquoi on ne ferait pas pareil ? » Ce n’est pas parce qu’on n’est pas très bon à l’école qu’on ne peut pas être performant sur le terrain", assurait-elle lors d’un débat télévisé, sous le regard consterné des journalistes et des autres candidats sur le plateau.
    Quelques jours après notre entretien, Zaïneb a renvoyé un message à RFI : « Dans l’Aisne, où je travaille, il y a eu un record de vote pour le Rassemblement national. Plus de 50 %, que ce soit aux élections européennes ou au premier tour des législatives. Cela veut dire que statistiquement, un patient sur deux, un collègue sur deux a voté pour le RN. J’ai l’impression que même mes collègues ne réalisent pas que je suis étrangère. Je ne suis pas même pas binationale, je suis médecin étranger. Ces mesures discriminatoires, cette montée de xénophobie qu’on observe déjà sur les réseaux sociaux vont me toucher directement », explique-t-elle amère. Pourtant, elle se souvient de la mobilisation unanime de ses collègues et de ses patients lorsqu’elle a été menacée d’expulsion début 2024. Comme si « l’étranger » ne pouvait pas être aussi la personne qui vous soigne.

    #Covid-19#migration#france#medecin#PADHUE#etranger#immigration#politiquemigratoire#santepublique#sante#extremedroite#discrimination

  • Global Health NOW: MDMA Fails to Pass Muster; Fentanyl Harm Reduction Faces a Backlash; and Young Women Fight for Menstrual Health Education
    https://mailchi.mp/529886f302c3/global-health-now-mdma-fails-to-pass-muster-fentanyl-harm-reduction-faces-a-

    A dose of MDMA in the office of Michael Mithoefer, a psychiatrist who has studied the use of the drug as a PTSD treatment in Mount Pleasant, SC. Aug. 2017. Travis Dove/ Washington Post/Getty Images
    MDMA Fails to Pass Muster

    A U.S. FDA panel has roundly rejected the psychedelic drug MDMA as a treatment for post-traumatic stress disorder—a setback for advocates who hope to bring the drug into mainstream mental health treatment, reports the AP.

    Background: The review marked the first time that FDA advisers have considered a Schedule I psychedelic for medical use.

    If approved, MDMA would have been the first new treatment for PTSD in 20+ years, reports NBC News.

    In trials, researchers found a “significant reduction” in the severity of participants’ PTSD symptoms after being given the drug, also known as ecstasy or molly.

    Sticking points: The panel of advisers voted 10-1 against the drug’s treatment benefits versus risks, citing flawed data submitted by the drugmaker, Lykos Pharmaceuticals, that included:

    Potentially “inflated” results due to difficulties in double-blinding.

    Significant risks such as potential for heart problems.

    Allegations of research misconduct.

    What’s next? The FDA is not required to follow the group’s advice, but it typically does. It is expected to make its final decision by August.

    Bigger picture: MDMA is the first in a series of psychedelics—including LSD and psilocybin—expected to soon come before FDA review. But the overwhelmingly negative panel ruling could derail financial investments in the industry.

    #Psychédéliques #Médecine #Traitement #PTSD #MDMA #Refus

  • « Je n’ai plus aucune confiance » : les patients face à la maltraitance verbale des médecins | Slate.fr
    https://www.slate.fr/story/266711/maltraitance-medicale-verbale-blagues-lourdes-remarques-mepris-sexisme-racisme

    Certaines paroles des soignants ne sont pas sans conséquences, particulièrement dans cette relation fondée sur une forme de #dépendance.

    « Lors d’une consultation, alors que je n’allais pas bien du tout psychologiquement, le médecin m’a dit qu’il pourrait remplacer mon père pour prendre soin de moi mais qu’il était un “père incestueux”, raconte Anita, 28 ans. Sur le moment, j’ai été sidérée, j’ai ri comme si je n’avais pas compris, mais je n’ai jamais pu retourner le voir. J’ai dû chercher un autre médecin. »
    Ayant vécu une longue errance diagnostique et ayant été confrontée à maintes reprises à diverses violences verbales de la part de soignants, j’ai d’abord voulu voir si j’étais un cas isolé. J’ai aussi souhaité comprendre l’impact que ces violences pouvaient avoir sur les patients, sur leur suivi, l’observance de leur traitement et sur la relation qu’ils entretiennent désormais avec le corps médical.

    #médecins #soignants #patients #santé #soin

  • Les prédateurs sexuels ne doivent pas devenir médecins

    Mesdames et Messieurs,
    Nous souhaitons par la présente vous alerter sur une situation extrêmement préoccupante au sein de l’université de médecine de Limoges.

    Celle-ci accueille depuis la rentrée 2021 un étudiant originaire de Tours, accusé de viol et d’agressions sexuelles, qui a depuis été condamné à deux reprises.

    Il poursuit tout de même ses études parmi les autres étudiants en 6ème année de l’université, et passe au mois de mai 2024 le concours de l’internat

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/05/15/les-predateurs-sexuels-ne-doivent-pas-devenir-

    #feminisme #violence #medecin

  • Konrad Lorenz, médecin et nazi notoire
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Konrad_Lorenz

    Il est toujours difficile de déterminer combien le nazisme contribue à l’essence de l’idéologie médicale, et si dans le sens inverse pensée et pratique médicale ont contribué à la genèse du nazisme. L’essentiel pour nous et nos contemporains sont les effets de ces idéologies que nous rencontrons dans la vie quotidienne.

    La partie de l’article de Wikipedia (fr) qui parle de la part du nazisme dans la vie et l’oeuvre du célèbre médecin-éthologue Konrad Lorenz nous fournit quelques informations qui renforcent l’impression que l’époque nazie n’ a jamais touché à sa fin.

    Konrad Lorenz a cru au nazisme et a adhéré au parti nazi en 1938[2]. En 1940, cela l’aida à être nommé professeur à l’université de Königsberg (aujourd’hui Kaliningrad) où il occupa la chaire d’Emmanuel Kant.

    Eugéniste, il est également membre du « département de politique raciale » du parti, produisant conférences et publications. En accord avec les postulats biologiques de l’idéologie nazie, il écrit, par exemple, dans une lettre à Oskar Heinroth, lors de la déclaration de guerre de la Grande-Bretagne à l’Allemagne : « Du pur point de vue biologique de la race, c’est un désastre de voir les deux meilleurs peuples germaniques du monde se faire la guerre pendant que les races non-blanches, noire, jaune, juive et mélangées restent là en se frottant les mains »[3].

    Selon ses dires, il ne prit conscience des atrocités commises par le nazisme qu’« étonnamment tard », vers 1943-44, à hôpital militaire de Poznań où il s’occupait des soldats de la Wehrmacht en état de choc post-traumatique, lorsqu’on lui demanda de participer à un programme impliquant des « expertises raciales » pour la sélection de Polonais d’ascendance allemande qui ne devaient pas être réduits au servage comme les « purs Slaves »[4]. Il vit alors des trains de détenus tziganes à destination des camps d’extermination. C’est seulement alors qu’il comprend, dans toute son horreur, la « totale barbarie des nazis ».

    Les atrocités ne sont pas essentielles pour le nazisme mais plutôt une des multiples conséquences de son caratère profondément inhumain. La fondation de la dynastie des Qin (-221), la révolte des Taiping (1851–1864) et la conquête de l’Asie par l’impérialisme japonais (1905-1945) n’ont rien á envier à l’holocauste ou à la guerre d’extermination anti-slave de nos ancêtres. Ne parlons pas de l’hécatombe de l’époque après 1945 car on risque de confondre leurs véritables raisons avec les idées que nous nous faisons de l’époque 39-45.

    Je préfère la définition du nazisme comme une forme d’idéologie extrêmement inconsistante qui peut alors servir à justifier toute forme d’acte inhumain dans l’intérêt de classes au pouvoir. Le caractère contradictoire de leur idéologie d’imbéciles s’adapte facilement aux besoins du moment.

    Voici un point commun avec la « science » médicale qui n’en est pas au sens précis du terme mais un « art » qui se prête à toute forme d’interprétation. L’histoire de Lorenz, de ses recherches et de ses disciples confirment cette hypothèse.

    La controverse publique sur l’affiliation de Konrad Lorenz au parti nazi commence lors de sa nomination pour le prix Nobel. Cette controverse porte sur un article publié dans le Journal de psychologie appliquée et d’étude du caractère (Zeitschrift für angewandte Psychologie und Charakterkunde) en 1940, « Désordres causés par la domestication du comportement spécifique à l’espèce » (Durch Domestikation verursachte Störungen arteigenen Verhaltens). Cet article est publié dans un contexte de justification scientifique de restrictions légales contre le mariage entre Allemands et non-Allemands. Lorenz ne cache pas cette publication, il la cite abondamment et en reprend les idées dans la plupart de ses livres. Il y développe le concept de l’« auto-domestication de l’Homme », selon lequel « la pression de sélection de l’homme par l’homme » conduirait à une forme de « dégénérescence » de l’espèce humaine, touchant surtout les « races occidentales », tandis que les « souches primitives » seraient épargnées par cette « dégénérescence ».

    Il s’agit d’une entorse au suprémacisme aryen des nazis, dont il dira plus tard[5] :

    « L’essai de 1940 voulait démontrer aux nazis que la domestication était beaucoup plus dangereuse que n’importe quel prétendu mélange de races. Je crois toujours que la domestication menace l’humanité ; c’est un très grand danger. Et si je peux réparer, rétrospectivement, l’incroyable stupidité d’avoir tenté de le démontrer aux nazis, c’est en répétant cette même vérité dans une société totalement différente mais qui l’apprécie encore moins. »

    Mais le style pro-nazi de cet article, adoptant un ton délibérément politique et non scientifique, utilisant largement le concept de race humaine et publié dans un contexte de haine raciale, entraîne les détracteurs de Lorenz à contester sa nomination au prix Nobel, et cause une polémique dans la communauté des sciences humaines, en particulier au sein de l’école de behaviorisme américain. En effet, le long combat de Lorenz contre les théories de cette école, en ce qui concerne les comportements innés et acquis, lui valut beaucoup d’ennemis. Notons, entre autres, l’article de Lehrman de 1953, dans Quarterly Review of Biology : « Une critique de la théorie du comportement instinctif de Konrad Lorenz » citant le caractère et les origines « nazis » des travaux de celui-ci.

    La controverse au sujet de l’article de 1940 s’amplifie après la publication dans Sciences en 1972 d’un discours prononcé au Canada par Léon Rosenberg, de la faculté de médecine de Harvard, et la publication par Ashley Montagu, un anthropologue opposé à la théorie des instincts de l’homme de Lorenz, de la conférence d’Eisenberg : « La nature humaine de l’homme ». Dans cette conférence, l’article de 1940 est critiqué comme s’il s’agissait d’un article à caractère scientifique et actuel. Il s’agit d’une demi-page (sur plus de 70) des pires passages politiques cités hors contexte et se terminant par : « Nous devons - et nous le ferons - compter sur les sentiments sains de nos meilleurs éléments pour établir la sélection qui déterminera la prospérité ou la décadence de notre peuple… ». Si cette dernière proposition semble prôner un eugénisme nazi, l’affirmation que les meilleurs éléments ne sont pas nécessairement « aryens » et donc que certains « aryens domestiqués » devraient céder leur place à des représentants « plus sains » d’autres races, allait à l’encontre de l’idéologie nazie. Dans sa biographie, Lorenz laisse sous-entendre qu’il fut envoyé sur le front de l’Est pour cette raison.

    Il n’en reste pas moins que Lorenz ne parait guère dérangé par le nazisme, ni sur le plan éthique, ni sur le plan de la rigueur scientifique en biologie, et de plus, il accepte naïvement le Prix Schiller qui lui avait été proposé par un vieux membre conservateur de l’Académie bavaroise des sciences. Or ce prix provient d’un groupe néo-nazi : quand il en est averti, Lorenz prétexte être alité et envoie son fils Thomas et son ami Irenäus Eibl-Eibesfeldt annoncer que les 10 000 marks de ce prix seront versés au compte d’Amnesty International. Finalement, l’argent du prix n’est jamais versé, mais Lorenz laissa l’image d’un chercheur facilement aveuglé par le rôle de l’agressivité, la notion d’inégalité biologique des individus et des groupes, le « darwinisme social », la théorie anthropologique du bouc émissaire et l’élitisme eugénique, considérant la néoténie comportementale comme une « dégénérescence » et non comme un facteur d’évolution, d’adaptabilité et de diminution de la violence (il ajoute toutefois que « c’est par le rire que les Hommes aboliront la guerre »)[6].

    Le progrès technologique nous pond des machines faites pour réproduire et multiplier des morçeaux d’idéologie sous forme de code informatique, images et textes d’une clarté superficielle. On y puise même des conseil pour le mangement d’entreprise. Quant à leur manière de « penser » ChatGPT et consorts sont comparables à des imbéciles comme Alfred Rosenberg. En utilisant l’IA nous introduisons dans notre vie la pensée et les méthodes intellectuelles derrière l’holocauste.

    Les théories et définitions de Konrad Lorenz y sont pour quelque chose.

    Übersprungbewegung, Übersprunghandlung, Übersprungverhalten ; engl. : displacement activity, substitute activity, behaviour out of context
    https://de.m.wikipedia.org/wiki/%C3%9Cbersprungbewegung

    Der Fachausdruck wurde von Nikolaas Tinbergen und Adriaan Kortlandt in die Ethologie eingeführt.[1][2] Nikolaas Tinbergen beschrieb ihn wie folgt: „Diese Bewegungen scheinen irrelevant in dem Sinne zu sein, dass sie unabhängig vom Kontext der unmittelbar vorhergehenden oder folgenden Verhaltensweisen auftreten.“[3] Gedeutet wurde solches, dem Beobachter „unpassend“, ohne nachvollziehbaren Bezug zur gegebenen Situation erscheinendes Verhalten als Anzeichen „eines Konfliktes zwischen zwei Instinkten“,[4] weswegen die Fortführung des zuvor beobachtbaren Instinktverhaltens – zumindest zeitweise – nicht möglich ist und stattdessen eine Verhaltensweise gezeigt wird, die (der Instinkttheorie zufolge) aus einem völlig anderen – dritten – Funktionskreis des Verhaltensrepertoires stammt.

    Spätere verhaltensbiologische Forschung deutete ursprünglich als Übersprungbewegung interpretierte Verhaltensweisen als soziale Signale und damit als keineswegs irrelevant im jeweiligen Kontext.

    #iatrocratie #nazis #médecine #éthologie #histoire #sciences #idéologie #biologie

  • Amina Yamgnane : « Oui, j’ai été une gynécologue-obstétricienne maltraitante » | Le Télégramme
    https://www.letelegramme.fr/france/amina-yamgnane-oui-jai-ete-une-gynecologue-obstetricienne-maltraitante-

    Médecin depuis 24 ans, Amina Yamgnane sort un livre coup de poing sur les violences gynécologues et obstétricales. La fille de l’ancien ministre Kofi Yamgnane, qui a ouvert la clinique des femmes à Paris en 2016, y fait son mea culpa. Elle en appelle à une politique publique de la bientraitance.

    Formée à la médecine en Belgique, vous avez ensuite exercé à l’hôpital Necker, avec une spécialité sur les grossesses à très haut risque. Vous parlez d’années « sans empathie » et dites que vous avez été, vous-même, « maltraitante dans le soin ». La faute à qui ?

    Amina Yamgnane : « La faute à l’enseignement que nous, médecins, avons reçu depuis la nuit des temps ! Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse. Je suis partie de Bretagne en 1988, j’ai été diplômée de gynécologie obstétrique à l’université de Louvain, en Belgique, en 2000. On parle aussi d’une époque où les droits du patient étaient moins larges, du point de vue du droit. La notion de consentement n’est apparue qu’en 2002 en France : ça ne venait à l’idée de personne d’informer les patient(e) s sur les traitements, par exemple. Ni de demander à une femme si ça la dérangeait d’être nue pour l’examen gynécologique. Encore moins si elle acceptait la pose d’un spéculum. J’ai 54 ans, je suis moi aussi l’héritière de cette médecine à la croisée du non-consentement, de l’abus de pouvoir, du paternalisme et de la misogynie. Oui, j’ai été maltraitante dans le soin, même si c’était malgré moi ».

    Quel meilleur exemple de maltraitance pouvez-vous nous donner. Et comment en êtes-vous sortie ?
    « Le plus emblématique est le choix de la contraception. Voilà ce que j’ai longtemps dit à mes patientes : Madame, vous n’avez pas encore eu d’enfant ? Alors pas de stérilet, car cela vous expose aux risques d’infection. Quant à une ligature tubaire : si vous n’avez pas au moins quarante ans et plus de deux enfants, jamais de la vie ! Encore aujourd’hui, je mets au défi une femme de 32 ans sans enfant d’obtenir une ligature des trompes. La loi nous contraint pourtant à entendre la dame, même si c’est pour faire valoir la clause de conscience ensuite. Le déclic, je le dois à la pédopsychiatre Françoise Molénat, qui m’a conseillé, en 2003, une formation sur le ressenti des patientes en maternité. J’ai d’abord été hermétique à tous ces témoignages de ratages sur des situations obstétricales banales. Je n’avais pas fait toutes ces années d’études pour me faire dicter la leçon ! Et puis, un jour, j’ai été prise d’un vertige. Il se trouve que j’étais enceinte et que j’ai senti mon enfant bouger dans mon ventre. Tout d’un coup, je me suis identifiée à ces femmes qui me racontaient leur quotidien. Ça, l’université ne me l’avait jamais enseigné. Pire, mes professeurs me l’avaient toujours interdit ! »

    « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »
    Le #MeToo et les exigences de la société rattrapent aussi votre profession. Des médecins en vue, comme le Pr Daraï ou la pédiatre Caroline Rey-Salmon, ont été récemment visés. L’un a été mis en examen pour violences volontaires, la seconde a fait l’objet d’une plainte pour agression sexuelle. Pour vous, la profession vit encore dans le déni ?
    « Malheureusement, oui, et il y a urgence à réagir. Le cas du Pr Daraï est emblématique. Qu’un professeur des universités, praticien hospitalier (PUPH), hautement réputé et connecté à l’international, n’ait lui-même pas reçu la formation pour faire évoluer sa pratique, cela pose grandement question. Il n’avait que 45 ans quand la loi sur le consentement est sortie ! Cela montre qu’on a collectivement failli. Heureusement, la jeunesse pousse pour que ça change, que ça soit côté patientes ou chez les jeunes gynécologues. Je les admire beaucoup et je compte aussi sur elles pour y arriver. »

    Votre Clinique des femmes, à Paris, expérimente, depuis 2016, un modèle plus vertueux. Mais il est aussi coûteux et forcément sélectif. Est-ce une solution pour demain ?
    « On y expérimente l’écoute active, auprès de 12 000 patientes par an. On ouvre sept jours sur sept mais on a diminué les cadences, le personnel n’est plus en burn-out, et le bénéfice, pour les femmes, va au-delà de ce que nous pouvions imaginer. On sait qu’une femme sur six, en cabinet de gynécologie, a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. C’est aussi laisser leurs futurs enfants dans le mal-être transmis par les 17 % de dépression post-partum en France. Alors oui, nous avons fortement investi et, à 140 €, nos consultations sont coûteuses. Mais s’il était intégré dans une politique nationale, ce surcoût éviterait, in fine, des dépenses qui s’avèrent aujourd’hui bien plus importantes. »

    « Il faut en finir avec le mythe de l’heureux événement. On gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. »
    Le paternalisme se niche, d’après vous, sur les réseaux sociaux et jusque dans la préparation à l’accouchement…
    « Oui, car ils continuent à véhiculer le mythe de l’heureux événement. Or, on gagnerait à informer loyalement et systématiquement les citoyennes sur les réalités de l’accouchement. Quand on est enceinte pour la première fois, on a 20 % de risque d’avoir une césarienne et 20 % d’un accompagnement par instrumentation. On a encore six chances sur dix d’accoucher par voie basse, pas plus. Ne pas dire les réalités en face peut générer par la suite de la souffrance et même de la défiance à l’égard de la profession. Et ça aussi, c’est déjà du paternalisme. »

    Vous en appelez à une politique publique et à un « Grenelle » de la bientraitance en gynécologie obstétrique. Pourquoi ?
    « J’estime qu’il est temps de se mettre autour de la table pour changer de méthode. Le XXe siècle a été celui de la haute technicité, qui a permis de diminuer la mortalité à l’accouchement et de médicaliser les interruptions volontaires de grossesse. Le XXIe siècle doit devenir celui de l’humanisation des soins et de la prise en compte de la santé mentale. La bientraitance devrait par exemple faire partie intégrante des critères retenus par la Haute autorité de santé (HAS) pour évaluer les accouchements. En concentrant de plus en plus l’activité dans des grandes maternités, le système de soins pédale actuellement dans le mauvais sens. Si on attend cinquante ans pour s’en rendre compte, il sera trop tard. »

    « Prendre soin des femmes. En finir avec les violences gynécologiques », du Dr Amina Yamgnane. Aux éditions Flammarion. 21 €

    • Pff, oui @monolecte 140€ ça fait tiquer.
      Pour les pauvres, tu peux toujours te faire agresser gratuitement (agression payé par la sécu aux agresseurs) par un gynéco qui te demande, la main dans le vagin (contre une pilule du lendemain) si hier c’était bon comme ça avec ton copain ? ou l’autre qui t’annonce qu’elle va te violer elle aussi quand tu lui as pourtant spécifié tremblante que tu avais été victime de viols.

      Je vois plutot un argument de vente pour sa clinique qu’un réel méaculpa, elle est devenue humaine à quel moment ? et à quel moment elle demande pardon à ses patientes ? à partir de 140 la consultation c’est motivant de retenir ses instincts de destruction de l’autre.

      « On sait qu’une femme sur six en cabinet de gynécologie a été victime de violences sexuelles. Ne pas en tenir compte, rompre la confiance des soins, c’est prendre le risque qu’elles ne se soignent plus demain. »

    • Nous sommes, depuis toujours, centrés sur l’organe et la maladie, sans nous préoccuper de l’individu qui les traverse, alors même que celle-ci dispose éventuellement d’un revenu non négligeable !

      N’empêche, son cas plaide en faveur d’une expertise qui fait défaut dans bien des cas. À quand l’interdiction des professions de santé à toute personne qui n’a pas expérimenté un état pathologique ou un moment de dépendance aux soignants ?

      #médecine #accès_aux_soins #femmes #gynécologie #violences_sexuelles

    • Tous ces gens qui ont été dans le noir pendant tant d’années, alors qu’on n’écoutait pas les « radicaux », les militants, qui avaient raison, dans tous les domaines, médecine, nucléaire, nutrition, etc. Et qui maintenant se refont une blancheur faisant leur « mea culpa » de toutes les horreurs qu’ils ont commises.

      Et les lanceurs d’alerte qui l’ont payé de leur vie personnelle, professionnelle, parfois de leur vie, eux n’ont droit à aucune ligne dans les médias, aucune reconnaissance de personne.

  • En Turquie, les jeunes diplômés de plus en plus tentés d’émigrer : « Moi aussi, je veux partir »
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/04/25/en-turquie-les-jeunes-diplomes-de-plus-en-plus-tentes-d-emigrer-moi-aussi-je

    En Turquie, les jeunes diplômés de plus en plus tentés d’émigrer : « Moi aussi, je veux partir »
    Par Nicolas Bourcier (Istanbul, correspondant)
    Ece fait une pause. Les travaux dans son foyer pour étudiants se poursuivent même le week-end. Le bruit ne la dérange pas, mais elle s’autorise quelques courtes balades dans ce quartier perdu d’Istanbul situé sur la rive asiatique, loin des sites touristiques et de sa faculté, histoire de penser à autre chose. A 22 ans, la jeune femme, qui n’a donné que son prénom, est en troisième année de médecine. Un établissement privé « plutôt bien coté, souffle-t-elle, même s’il n’a malheureusement pas le niveau des meilleures universités publiques ». Fille de parents médecins, originaire de Hatay, la région dévastée par le tremblement de terre du 6 février 2023, Ece fait partie d’une génération qui a appris à digérer ses désillusions. « Moi aussi, je veux partir à l’étranger, travailler et vivre ailleurs, comme toute ma classe d’âge », lâche-t-elle.
    Sur les dix étudiants de sa section, une seule refuse, pour l’heure, d’envisager un départ. Comme tous les autres, Ece doit encore poursuivre trois années d’études pour obtenir son diplôme et entreprendre les démarches dans le but de quitter la Turquie. « Personnellement, j’aimerais aller à Londres, mais j’hésite encore dans mon choix et ma spécialisation ; je me suis mise aussi à l’allemand, quasiment tous ceux que je connais disent opter pour une ville allemande. »
    Selon une étude de la Fondation Konrad Adenauer d’Ankara, réalisée sur l’ensemble du pays en 2023, les deux tiers des 18-25 ans se disent prêts à quitter la Turquie s’ils en avaient la possibilité – plus encore parmi ceux qui effectuent des études longues, comme les médecins ou les ingénieurs. L’Allemagne reste la destination la plus prisée.
    (...)
    Au cours des onze premiers mois de 2023, 2 785 médecins ont demandé à l’Association médicale turque les documents nécessaires pour pouvoir exercer à l’étranger, un record. Pour leur obtention, les praticiens ont besoin d’une sorte de certificat de bonne conduite. Le plus souvent, ils invoquent le manque de revenus, des conditions de travail difficiles et une augmentation de la violence de la part des patients pour justifier leur décision d’émigrer. Aujourd’hui, pour un peu plus de 85 millions d’habitants, le pays compte près de 150 000 médecins. « C’est beaucoup moins qu’en Allemagne, qui en manque déjà », affirme Ece. La goutte d’eau a été le séisme de 2023. « Je me trouvais à Hatay pour voir mes parents. Nous avons survécu et nous avons tous observé avec effroi l’immense incompétence des autorités, l’absence d’aide et de secours pendant des jours et des jours, signale-t-elle. C’est là que je me suis dit que je devais définitivement envisager mon départ. »
    Comme d’autres, Ece ira déposer son dossier auprès de la société privée choisie par les services consulaires du pays de son choix. Le groupe sous-traitant pour la France, le Canada et la Pologne est un bunker de béton et de verre appelé VFS Global et situé sur une voie rapide du quartier de Tarlabasi, à vingt minutes de la place centrale Taksim, de ses hôtels et de son avenue piétonnière Istiklal. Tous les jours de la semaine, il y a foule devant les barrières des agents de sécurité. Les retraits de passeport se font au rez-de-chaussée, le dépôt de documents et le relevé des empreintes, aux étages. Compter un à deux mois pour un rendez-vous, parfois un peu moins pour récupérer son passeport. Et 40 euros, juste pour l’enregistrement, visa non compris.
    Dans une petite rue adjacente, Ulas Yilmaz est assis derrière son écran et une pile de dossiers dans sa petite officine en sous-sol. « Visa bureau » fournit de l’aide pour les formulaires à ceux qui en ont besoin, contre 40 à 50 euros.(...) Depuis plusieurs mois, on remarque que les choses changent. Elles sont de plus en plus nombreuses à laisser entendre qu’elles se verraient bien rester sur place, une fois là-bas. » L’employé affirme refuser certains clients, ceux qui ne remplissent pas tous les critères, qui viennent avec des invitations d’entreprises polonaises, « des faux, pour la plupart », ou qui font mine de passer par la Serbie, un pays qui n’exige pas de visa pour les ressortissants turcs.
    Les demandeurs d’asile, eux, sont redirigés vers les autorités consulaires. « Le circuit est différent et passe par les ambassades, précise Ulas Yilmaz. Là, ce sont des personnes le plus souvent originaires de la région du Sud-Est, la région kurde. » En 2023, 56 673 Turcs ont ainsi demandé un statut de réfugié en Allemagne, un nouveau record. Pour la première fois, le pays est passé devant l’Afghanistan. Seule la Syrie fait mieux. « Tout le monde veut partir », insiste l’employé. Comme Ece, il pointe l’économie, la hausse vertigineuse des prix, le gouvernement aussi. « L’avenir ici est sombre, et les dernières élections municipales largement remportées par l’opposition n’y changent pas grand-chose. »
    Le fait que de nombreuses personnes, dont les plus qualifiées, tournent le dos à la Turquie n’a pas encore entraîné de problèmes structurels, a expliqué au quotidien Die Welt Caner Aver, du centre d’études turques et de recherche sur l’intégration de l’université de Duisburg-Essen. « Mais à long terme, ajoutait-il, le marché du travail ne pourra pas compenser l’émigration dans tous les secteurs, par exemple dans le domaine de la santé ou de l’agriculture. Des hôpitaux isolés signalent déjà qu’ils ont des difficultés à pourvoir les postes vacants. » Ece hausse les épaules : « Je n’hésiterai pas. » Elle rappelle cette phrase du président Recep Tayyip Erdogan, qui avait fustigé, déjà en 2022, les médecins quittant les hôpitaux publics. « Qu’ils s’en aillent s’ils le veulent, nous continuerons avec des jeunes diplômés », avait-il lancé lors d’une intervention télévisée. Aujourd’hui, elle compte les jours.

    #Covid-19#migrant#migration#turquie#allemagne#medecin#migrationqualifiee#sante#crise#economie#emigration

  • « Quand vous avez un nombre de médecins insuffisant, il ne faut pas s’étonner que des groupes financiers prennent l’initiative »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/04/21/quand-vous-avez-un-nombre-de-medecins-insuffisant-il-ne-faut-pas-s-etonner-q

    Les #groupes_financiers ont bénéficié du désengagement de l’Etat dans les besoins de #santé pour s’engouffrer dans le secteur, explique l’économiste Nicolas Da Silva dans un entretien au « Monde ». Au risque d’imposer leurs normes.
    Propos recueillis par Véronique Julia, Publié le 21 avril

    Nicolas Da Silva est économiste, maître de conférences en sciences économiques à l’université Sorbonne-Paris-Nord. Il appelle l’Etat à faire preuve d’imagination pour améliorer l’organisation de l’offre de soins sur tout le territoire [ah ah ah].

    L’offensive de la finance dans le secteur de la santé résulte-t-elle en partie des défaillances de l’Etat ?

    La finance profite de l’absence d’une réponse publique organisée aux problèmes que connaît le secteur de la médecine libérale. Et elle propose de pallier ces défaillances, en effet. Quand vous avez des besoins de santé non couverts, avec un nombre insuffisant de #médecins, des #déserts_médicaux et des urgences saturées faute d’alternative, il ne faut pas s’étonner que des groupes financiers prennent l’initiative et trouvent leur place dans le parcours de soins, en réorganisant l’offre et en investissant massivement. Et cela dans tous les domaines : la biologie, la radiologie, mais aussi les soins de premier recours.

    Juridiquement, les pouvoirs publics ont même facilité les initiatives privées et l’entrée d’investisseurs au capital des structures médicales. D’ailleurs, on entend davantage ceux qui râlent, mais certains médecins s’y retrouvent et ne se plaignent pas : quand un groupe privé s’occupe de toutes les tâches administratives et vous dit de vous concentrer sur votre cœur de métier, ça répond aussi à une attente formulée par les professionnels qui n’est pas suffisamment entendue.

    Vous alertez sur les dangers de cette tendance…

    Les financiers cherchent à rémunérer leur capital et ils sont dans leur rôle. Mais les risques sont multiples. Les risques d’inégalité d’abord, car ils ne vont investir que là où c’est rentable, ce qui peut les conduire à délaisser des actes, des zones géographiques, des pathologies et des publics moins intéressants d’un point de vue lucratif. Dans le domaine de la santé, la rémunération de l’offre de soins provient de financements publics, qui ne sont pas extensibles, donc comment faire du profit sans que ce soit sur le dos des patients et des professionnels de santé ?

    J’ajoute le risque de déposséder ces mêmes professionnels de leur outil de travail, ce dont les médecins prennent conscience. S’ils ne possèdent plus le contrôle de leur outil, ils peuvent perdre leur liberté d’exercice, et la logique financière pourrait prendre le pas sur le choix médical et l’intérêt du patient.

    Comment peut-on limiter ces risques ?

    Déjà, il serait bénéfique de chercher à quantifier et à qualifier la tendance observée depuis plusieurs années. On manque de données, c’est un travail titanesque de construire une cartographie des financiers et des financements. Ensuite, il faut réguler les statuts juridiques des groupes constitués pour s’assurer de l’indépendance réelle des praticiens. Enfin, il faut que les pouvoirs publics réagissent et aient un peu d’imagination pour mieux organiser l’offre sur le territoire : investir massivement dans certaines régions sous-dotées, mieux rémunérer certaines démarches d’installation, penser une organisation pérenne qui ne peut pas être que libérale…

    Laisser la finance pallier les manques relève d’une vue de court terme : cela rend service dans un premier temps, mais, finalement, cela peut bousculer le rapport de force avec des mastodontes qui imposeront leurs exigences tarifaires. C’est un vrai risque à prendre en compte.

    Véronique Julia

  • Vaccins anticancéreux tiennent à la personnalisation pour chaque cas.
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article4598

    Cette réactivation ciblée de l’immunité est appropriée à chaque cas de malade. Elle consiste à reconnaître les "néoantigènes" uniques d’un patient, puis à détecter et à détruire les cellules cancéreuses. Les cellules cancéreuses sont couvertes de protéines mutées qui sont appelées « néoantigènes », que l’on ne trouve pas sur les cellules saines. Les vaccins personnalisés contre le cancer entraînent la mobilisation du système de défense que recèlent les êtres. Sports / Santé

    / Sciences & Savoir, #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, #Data_-_Données, #IA_:_Intelligence_Artificielle

    #Sports_/_Santé #Sciences_&_Savoir