• Aghanistan: Death toll from the MSF hospital attack in Kunduz still rising | Médecins Sans Frontières (MSF) International
    http://www.msf.org/article/aghanistan-death-toll-msf-hospital-attack-kunduz-still-rising

    Beyond the immediate death toll, the destruction of MSF’s 94-bed trauma centre will have a huge impact on access to surgical care for hundreds of thousands of people. This hospital was the only facility of its kind in northeastern Afghanistan, with more than 400 staff able to provide extremely high quality surgical, post-operative and rehabilitation care. Last year, more than 22,000 patients received care at the hospital and more than 5,900 surgeries were performed. Staff treated anyone who needed medical care, often for significant trauma injuries from traffic accidents, bomb blasts or gunshot wounds.

    #chirurgie #accès #afghanistan

  • « Arrête de chialer, t’as tes règles ou quoi ? … En fait oui !
    https://coupsdegueuledelau.wordpress.com/2015/10/01/arrete-de-chialer-tas-tes-regles-ou-quoi-en-fait-oui

    https://i0.wp.com/img15.hostingpics.net/pics/453430SPM.jpg?zoom=2

    Déjà, à titre purement physique et émotionnel, pour le 35% de personnes porteuses d’utérus qui en sont atteintes, on ne peut pas dire que ça soit une partie de plaisir : maux de tête, de ventre, de dos, douleurs dans les seins… Mais aussi sautes d’humeur, anxiété massive, état dépressif parfois assez sérieux, épuisement… Ca fait rêver, n’est ce pas ?

    Des traitements existent (hormonaux, voire traitements par anti-dépresseurs pour limiter les symptômes émotionnels les plus sévères).

    Mais…

    … Et c’est là que je parle de double voire triple peine …

    … Il n’y a pas beaucoup d’endroit où il ne soit pas mal vu de parler de syndrome pré-menstruel.

    Dans la société de manière générale, dire « je me sens horriblement mal avant mes règles » revient à peu près à coup sûr à déchainer rires sarcastiques, remarques sexistes, « ouais les gonzesses, toujours à se plaindre », « ah c’est pour ça que tu es aussi chiante »…

    On pourrait imaginer que dans les milieux féministes, on puisse trouver un meilleur écho… Mais en fait, pas vraiment.

    Et en fait, c’est assez logique. Le féminisme combat assez ardemment l’essentialisme, qui attribue les « comportements féminins », et les « comportements masculins » à des différences fondamentales de fonctionnement du cerveau de l’homme et de la femme, et tous les clichés qui y sont reliés.

    Alors arriver et dire « quelques jours par mois, mes hormones prennent le contrôle de ma vie », c’est remettre en cause un peu de cette lutte pour faire valoir que les causes des différences comportementales observables entre individus assignés hommes et individus assignés femmes sont induites par le fonctionnement de la société, et pas par nos cerveaux ou nos hormones…

    Pour avoir tenté d’amener quelques fois le sujet dans des discussions féministes, je peux vous assurer que l’accueil a été relativement glacial. La température de la discussion a perdu une 10aines de degrés d’un coup à l’évocation du combo « règles et émotions ».

    #SPM #règles #menstruations #féminisme #santé #femmes

    • C’est, en fait, comme tous les gens qui ont des problèmes physiques qui entraînent de la douleur sans ou avec peu de soulagement.
      Parmi eux-elles les migraineu-ses, les fibromyalgiques, pour n’en citer que deux, et toutes les très nombreuses autres (http://www.douleurchronique.org/print_new.asp?node=216).
      Le problème ce n’est pas les conséquences de la douleur et/ou des hormones, le problème c’est le misogynisme qui considère toutes les particularités sanitaires des femmes comme étant roupie de sansonnet. Ce sont tous ces pontes qui n’étudient même pas la médecine des femmes.
      Le problème, comme toujours, c’est l’ethnocentrisme masculin, qui glorifie les événements liés au biologique masculin, et rabaisse ceux liés au biologique féminin.
      Combiné à la mainmise des hommes sur la société, ça amène à ce qui est détaillé dans cet article.
      #machisme #misogyne #médecinsexuée #ethnocentrismemasculin

    • la douleur c’est pas hormonal aussi ? je ne connais pas l’endocrinologie alors je ne sais pas mais c’est possible que ca n’ai pas de rapport.
      Pour moi il y a une différence entre une femme qui souffre de règles douloureuses et qui en parle dans une société dans laquelle c’est un sujet tabou
      et des personnes (hommes,femmes et +) qui se servent des règles pour insulté et disqualifié la parole d’une femmes.

  • Sexism in surgery: Females being put off becoming surgeons by men - Telegraph
    http://www.telegraph.co.uk/news/health/11903476/Sexism-in-surgery-Females-being-put-off-becoming-surgeons-by-men.html

    A leading female surgeon is leading a crusade against sexist surgeons who ask females to make cups of tea and refer to them as nurses.
    Jyoti Shah, a consultant urological surgeon at Burton Hospitals NHS Foundation Trust, says her colleagues face sexism everyday in operating theatres by their male counterparts.
    She says there is a “gang culture” and sexism in operating theatres which puts women off becoming surgeons and is calling for a “cultural change”.

    In a blog she has revealed that colleagues have been referred to as “young girls”, “nurses” and told not to have more babies and describes operating theatres as a “hostile environment for women”.
    It comes as the latest figures for the number of female surgical consultants in England represent just 11 per cent of the total.

    The top six remarks encountered by her female colleagues are:
    1• Being mistaken for a nurse or secretary: Examples include “say thank you to the nurse”.
    2• Male collegaues asking them to make tea for the team - “I used to be excused before the end of the ward round to be sent to make the tea and toast,” said one junior doctor.
    3• Patronising remarks such as “women aren’t creative enough to be in medicine”, “you must be very clever” and being referred to as the “young girl”.
    4• Being asked about your husband. One doctor was asked “what does your husband do? Apart from you?”.
    5• Being accused of menstruating if you speak firmly. “Is it the time of the month?
    6• Given advice not to have children or about having time off during maternity leave. “You would be well advised to have no more babies,” one doctor was told.

  • #Whistleblower on Medical Research Fraud: ’Positive Results Are Better for Your Career’
    http://www.spiegel.de/international/zeitgeist/spiegel-interview-with-whistleblower-doctor-peter-wilmshurst-a-1052159.html

    SPIEGEL : In your early years as a researcher, a pharmaceutical company offered you a bribe equivalent to two years of your salary: They wanted to prevent you from publishing negative study results. Were you disappointed that you weren’t worth more?

    Peter Wilmshurst : (laughs) I was just a bit surprised to be offered any money, really. I was a very junior researcher and doctor, only 33 years old, so I didn’t know that sort of thing happened. I didn’t know that you could be offered money to conceal data.

    #pharma #corruption #corrompus #recherche #études #auteurs #fraude #carrière #médecine #médecins

  • Au #Yémen, des dizaines de blessés après des attaques sur des marchés et des quartiers résidentiels - Articles | #Médecins_Sans_Frontières
    http://www.msf.fr/actualite/articles/au-yemen-dizaines-blesses-apres-attaques-sur-marches-et-quartiers-residentiels

    « C’est inacceptable que des frappes aériennes se produisent dans des zones densément peuplées par des #civils là où les gens se rassemblent et ont leurs activités quotidiennes, en particulier à une période comme le Ramadan », note Colette Gadenne, chef de mission #MSF au Yémen.

    #Arabie_saoudite #victimes_civiles #assassinats #impunité

  • Le montant total des dépassements d’honoraires continue d’augmenter
    http://www.lemonde.fr/sante/article/2015/05/21/le-montant-total-des-depassements-d-honoraires-continue-d-augmenter_4637297_

    Le dispositif mis en place depuis 2013 pour limiter les dépassements d’#honoraires pratiqués par certains #médecins libéraux – en grande majorité des spécialistes – a-t-il vraiment fait la preuve de son efficacité ? Un mois après que l’Assurance-maladie a répondu par l’affirmative à cette question, évoquant les « effets positifs pour les patients et leur reste à charge », l’Observatoire citoyen des restes à charge en santé publie, jeudi 21 mai, les conclusions de sa propre étude. Entre 2012 et 2014, relève-t-il, ces dépassements ont enregistré une progression de 6,6 % et représentent désormais plus de 2,8 milliards d’euros à la charge des patients.

    Se « réjouissant » que « certains excès tarifaires » aient bien été « freinés », l’Observatoire, qui a été créé en 2013 par le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), le magazine 60 millions de consommateurs et la société Santéclair, émet toutefois un sérieux « bémol » sur le « bilan positif » dressé par l’Assurance-maladie le 20 avril.

    Celle-ci avait annoncé que le taux de dépassement pratiqué par les médecins en secteur 2 (en honoraires libres) avait connu une légère baisse entre 2012 et 2014, passant de 55,4 % à 54,1 %. Un bon résultat obtenu selon elle grâce à la mise en place du Contrat d’accès aux soins (CAS), signé et respecté par 8 750 praticiens libéraux s’engageant à ne pas demander à leurs patients le double des tarifs de la « Sécu » contre une prise en charge d’une partie de leur cotisation par l’Assurance-maladie (pour un montant moyen de 5 500 euros).

    « Généralisation » des dépassements d’honoraires

    Pour expliquer cette forte hausse de 6,6 %, qui pourrait paraître contradictoire avec les tendances annoncées il y a un mois, l’Observatoire souligne que davantage de médecins en secteur 2 ont appliqué des dépassements d’honoraires en 2014 qu’en 2012 : 43 % contre 41,1 %. La « généralisation rampante » des dépassements d’honoraires chez les médecins spécialistes représente désormais un « mouvement de fond », juge-t-il.

    #professions_libérales_assistées

  • Les médecins qui manquent à l’Afrique
    http://visionscarto.net/ces-medecins-manquent-a-l-afrique

    Titre : Les médecins qui manquent à l’Afrique Mots-clés : #Santé #Afrique #Migrations #Fuite_des_cerveaux Apparition(s) : Atlas du Monde diplomatique, 2009. Auteur : Philippe Rekacewicz Date de création : 2007 Nous avons - par hasard - retrouvé dans le dossier les esquisses préparatoires de cet ensemble cartographique. Nous les publions ici pour montrer un aspect de la démarche de (...)

    #Collection_cartographique

  • Pour que le feu reprenne (sic) | Juste après dresseuse d’ours
    http://www.jaddo.fr/2015/03/20/pour-que-le-feu-reprenne-sic

    Un jour, sur Twitter, quelqu’un avait dit qu’il y avait pire que les #médecins méchants : les médecins gentils et incompétents. Que c’était les plus dangereux.
    Je pense qu’il a horriblement raison et que je ne suis pas loin de faire partie de ceux-là.
    Parce que je sais que c’est pas terrible une grossesse à 46 ans avec du diabète et de l’hypertension et de l’hypothyroïdie, mais je sais pas les chiffres. Je ne sais pas, par un défaut bête et technique de compétences et de connaissances, à quel point il y a un risque sérieux pour l’enfant et pour la mère. Je sais que c’est pas terrible, je sais que c’est risqué, je sais surtout que tout le monde va la pourrir pour ça et par réaction je la soutiens, les yeux et l’antenne fermés. Je tire le fil de « ça arrive que ça se passe bien » et j’encourage avec toutes les œillères que Dieu fait.

  • Encore une proposition de loi pour lutter contre les déserts médicaux - Localtis.info un service Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite&jid=1250268521712&cid=1250268519564

    Dans son exposé des motifs, la nouvelle proposition de loi part du constat que « les #déserts médicaux sont de plus en plus nombreux en milieu #rural alors que les #médecins généralistes sont pléthores au sein des zones urbaines » (ce qui est au demeurant loin d’être le cas pour toutes les zones urbaines). Elle en tire la conclusion qu’"il faut passer de l’incitation à l’obligation".

  • Les #médecins et le rapport aux #corps : #pouvoir, #sexisme et #racisme

    Dans le cadre d’un entretien par courriel autour de l’affaire de la « fresque » de Clermont-Ferrand, une journaliste m’écrit :

    Dans mon intuition, ce rapport [des médecins] au corps facilite une affirmation de sa sexualité de manière plus débridée, avec moins de gêne et de tabou, ce que confirment les entretiens que j’ai eus avec différents médecins, internes, externes... Ce qui explique aussi en partie, outre le sentiment d’impunité que vous soulignez, comment on se retrouve avec des fresques porno dans les salles de garde. Or mon interrogation porte sur le lien entre cette sexualité plus débridée et le sexisme présent à l’hôpital. Il n’y a pas de lien logique entre les deux mais cela facilite peut-être un certain sexisme très sexualisé (blagues grivoises, attouchements etc.)

    Effectivement, le rapport au corps qu’ont les médecins est particulier : ils les étudient en théorie, les observent, les touchent, les manipulent, les pénètrent avec des instruments, les « objectivisent » au moyen d’appareillages divers.
    Autrement dit : il y ont accès de manière (relativement) plus libre que toute autre personne. Par ailleurs, chacun réagit différemment devant le corps d’autrui : certains sont attirés, d’autres repoussés, d’autres encore les voient avec empathie, comme des corps à panser. Et tout ça peut arriver chez une même personne, successivement.
    Ce qui peut créer des réactions très différentes selon les individus. Personnellement, je suis facilement tenté de voir les corps comme attirants et souffrant, rarement comme repoussants ou source de malaise. Ma pudeur personnelle est telle que je ne toucherai jamais quelqu’un sans lui avoir demandé la permission de le faire Mais je connais d’autres médecins qui sont très attirés par les corps (féminins ou masculins) et veulent les toucher à tout bout de champ. D’autres encore qui sont relativement insensibles à la douleur qu’ils peuvent provoquer chez autrui (par manque d’empathie, inné ou défensif). Par conséquent, il me semble que cette « exposition au corps » n’a pas des effets univoques mais variables chez les individus ; c’est ce que j’observe aussi ici, au Canada - à ceci près que dans les pays anglo-saxons, cette dimension relationnelle, d’interaction entre soignants et soignés est discutée, débattue, décrite, pensée - en particulier dans le cadre de la réflexion éthique. En France, elle ne l’est pas.
    Le fait que le sexisme s’exprime plus en France qu’ici est social et culturel. Le fait que le sexisme s’exprime plus chez les médecins que chez les notaires est lié à cette proximité des corps mais surtout à la position de pouvoir, encore une fois, qui « autorise » les médecins sans pudeur, respect ni empathie, à des brutalités verbales (concernant l’aspect corporel ou le comportement) ou physiques (attouchements, douleurs provoquées, viols) - parce que leur position leur permet de penser qu’ils resteront impunis. Et, dans les faits, c’est souvent le cas. Comme la sélection des médecins est beaucoup moins égalitaire en France qu’au Québec, par exemple (puisque la société l’est moins également), on peut penser que la proportion de personnalités abusives est très importante parmi les médecins français. Les maltraitances seront alors plus nombreuses et fréquentes. Ce n’est pas seulement le rapport au corps (qui n’a pas de raison d’être différent pour un médecin français ou américain ou hollandais) qui est différent, mais le rapport hiérarchique entre le patient exposé et vulnérable et un médecin qui se sent en position de supériorité et d’impunité et qui n’a pas de barrières personnelles à dresser entre ses désirs ou sa perversité et le corps du/de la patient.e. Les fresques seraient alors l’une des manifestations de ce sentiment de « supériorité », d’" exception". Non pas une manifestation d’angoisse face à la mort (qui est la même pour tout le monde) mais celle d’une ivresse - née d’être en position (fantasmatique) de « sauver des vies » et donc, d’avoir tous les droits sur elles - or, il n’y a pas de pulsion plus fortes que le désir de survie et le désir de se reproduire - tous deux s’exprimant ici par la domination des autres : en imposant, dans un lieu à la fois « privé » et public la représentation de médecins fiers de se montrer librement avec leurs érections et leurs conquêtes sexuelles, réelles ou non, au milieu de leurs maîtres et patrons, eux aussi sexuellement conquérants. D’ailleurs, l’une des « fresques » visibles dans un article de Slate qui en fait la promotion ne représente-t-elle pas un « Sacre » de « patron » en Napoléon - où toutes les femmes sont nues et où Joséphine (ici, avec la peau noire, alors qu’elle était blanche - erreur historique ou lapsus significatif ?) agenouillée devant l’empereur pour lui faire une fellation ! Le commentaire déclare que la fresque « se moque gentiment » du patron en question. Un médecin respectueux de tous aurait demandé immédiatement qu’on l’efface, tant elle est insultante et ici, en particulier, sexiste et raciste.

    Marc Zaffran/Martin Winckler

  • L’école des soignants : Pourquoi des listes de soignant.e.s dressées par les patient.e.s ?
    http://ecoledessoignants.blogspot.fr/2015/01/pourquoi-des-listes-de-soignantes.html

    Qui dit #hiérarchie sociale, dit hiérarchie de #valeurs

    Ici encore, pas besoin de démonstration : les #classes sociales du sommet de la pyramide n’ont pas les mêmes critères de valeur (financiers, culturels, comportementaux) que les classes les moins favorisées. Les #médecins faisant eux-même l’objet d’une sélection liée au milieu d’origine, il n’est pas surprenant que la « culture », autrement dit les valeurs d’une majorité de médecins reflètent le mode de pensée des milieux les plus favorisés.

    Parmi les « valeurs » du monde médical français figurent :

    – l’idée qu’un patient est moins apte à décider pour lui-même que le médecin à qui il fait appel ; ce préjugé découle de l’illusion que devenir médecin confère des qualités ou une clairvoyance particulières ; pour beaucoup de médecins issus de milieux favorisés, il n’est en réalité que le prolongement d’un #préjugé de classe, selon lequel un riche éduqué est toujours plus apte à faire pour les autres des choix appropriés qu’un pauvre sans éducation ne peut faire des choix pour lui-même (je caricature à peine).

    Ce premier préjugé se double d’un autre préjugé, non moins sérieux :
    – l’idée que toute critique émise par un patient à l’égard des soins ou des soignants est nulle et non avenue – au prétexte qu’un patient (malade ou non) ne serait pas en mesure d’avoir une opinion objective. Cette disqualification de la parole et de l’opinion (tenues pour « douteuses », « suspectes » ou au moins « sujettes à caution ») est un pur critère de classe. En effet, aux yeux du médecin qui n’a pas conscience de ses préjugés, un patient risque toujours d’apparaître comme un « pauvre ».

    Ces deux préjugés s’aggravent d’un troisième, fortement ébranlé depuis dix ans mais encore fermement ancré, à savoir que les patients n’ont pas à s’informer ni à communiquer entre eux, et que leurs initiatives de communication sont toujours des obstacles à la bonne pratique de la #médecine. Il était encore de bon ton, en 2000 ou 2001, de dire qu’on lisait « tout et n’importe quoi » sur le web en matière de santé. C’est difficilement défendable aujourd’hui, quand on voit l’effort d’#information aussi bien professionnel qu’institutionnel qui s’est déployé dans tous les pays industrialisés disposant de l’internet. Aujourd’hui, on ne peut pas simultanément s’offusquer que certaines femmes, « à l’heure de l’Internet » ne connaissent rien à la contraception ET reprocher à d’autres femmes de préférer un DIU à une pilule. Ce type de reproche n’est pas seulement idiot et illogique, il est contre-productif. Il est éminemment souhaitable que les patient.e.s s’informent, et leur donner des sources d’information fiable fait intégralement partie des obligations des professionnels de santé !

    – l’idée que la loyauté d’un médecin va d’abord à ses confrères ; ensuite au(x) patients ; le simple fait que les médecins aient autant de mal à critiquer leurs confrères, à dénoncer leurs actes illégaux ou malfaisants, ou à entendre la moindre critique de leur profession est, à lui seul, très significatif de ce conflit d’intérêts, énoncé clairement dans des documents officiels propres à l’Angleterre, aux Pays-Bas, au Canada, à la Suède... mais que je n’ai jamais vu énoncé en France.

    – une fâcheuse tendance à favoriser l’argument d’#autorité face à l’argument scientifique ; j’en ai souligné, au fil des vingt années écoulées, quelques exemples frappants en matière de #santé des #femmes, du refus de DIU aux femmes sans enfant à la prise de pilule en continu, en passant par la prescription sous influence pharmaceutique de Diane, Jasmine et autres « pilules contre l’acné », au mépris des risques encourus par les utilisatrices ; toutes ces attitudes n’ont rien de scientifique, elles sont seulement idéologiques et autoritaires - et, par conséquent, anti-professionnelles.

    – la #misogynie et le #sexisme ; ils sont attestés par un très grand nombre de femmes, et un nombre non négligeable d’hommes ; ils sont visibles sur les fresques des salles de garde et audibles dans les chansons paillardes ; ils sont lisibles dans l’énoncé de nombreux cours, dans les attitudes des enseignant.e.s, dans le comportement des hommes (et parfois de certaines femmes ) médecins avec les patientes, les infirmières, les sages-femmes, les aide-soignantes ; ils sont patents dans l’attitude de nombreux gynécologues ; #homophobie, #transphobie et peur de toute personne ou comportement « non conforme » font partie intégrante du sexisme médical – et les personnes concernées en font douloureusement les frais.

    – le #racisme ; il est, malheureusement, inhérent à la structure pyramidale de la société française, et n’épargne pas la profession médicale ; associé à la misogynie et aux critères de classe, il permet de comprendre qu’une femme blanche, riche, qui accouche dans une clinique privée, a beaucoup moins de souci à se faire qu’une femme pauvre, non blanche, ne parlant pas le français, qui accouche dans une maternité publique – et ce n’est pas insulter les personnels de maternités publiques que de dire ça, mais leur rappeler que personne n’est maître de ses propres préjugés… et encore moins des préjugés de ses supérieur.e.s hiérarchiques.

    (Je m’arrête là, mais la liste n’est pas exhaustive.)

    • Moi aussi je bénis internet qui m’a évité une lourde opération chirurgicale dont j’ai heureusement appris l’inutilité grâce aux témoignages d’autres femmes.

    • Voici le résultat d’un petite recherche pour #iatrocratie

      Du danger, de la dangerosité et de l’usage médical de termes affectivement chargés http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ds_0378-7931_1980_num_4_4_1057

      La corporation médicale en vient peu à peu à définir les normes d’existence de tout un chacun. Avoir des enfants, manger, faire l’amour et exercer un certain nombre d’autres fonctions de l’organisme font désormais l’objet d’une prescription, souvent cristal lisée par une mise en garde. On a parfois l’impression que les seules protections que nous ayons contre la « iatrocratie » * soient les soupçons réciproques et la discorde qui régnent au sein de la profession médicale.

      Toute la merde médicale aux ordures parce que personne n’en veut plus
      http://www.spkpfh.de/Toute_la_merde_medicale_aux_ordures.htm

      La confiance en les médecins est foutue et c’est par conséquence et comme résultat de la confrontation. Confrontation contre les médecins et rester ensemble en solidarité, c’est ce qui importe. Le monopole de pouvoir des médecins dépend de la confiance du patient dans le médecin. C’est le talon d’Achille de la classe de médecins : la confiance des gens. D’être acceptée de l’ensemble de la société en tout cas et de tous, c’est le nerf vital de la iatrocratie.

      Les maladies iatrogènes
      http://www.votre-sante.net/publications/maladiatro.html

      Propos inédits de Knock, rapportés par Jules Romain, un quart de siècle après la pièce
      “Pour moi, l’équilibre vital implique au moins une maladie. La santé parfaite est une dangereuse utopie, une dictature étouffante et absurde. L’équilibre du vivant comporte deux pôles, un pôle santé et un pôle adverse, qui regroupe les antiforces des individus. Les patients sont des gens qu’il ne faut à aucun prix guérir. Le rôle du médecin est au contraire de choisir le trouble, la maladie qui leur convient le mieux, et qui, si possible, les accompagnera fidèlement jusqu’à la mort.” […]
      […] “Naturellement, un tel contrôle des patients par la médecine implique une prise de pouvoir, une médicalisation générale de toute la société, une iatrocratie. Si nous laissons les choses aller, les éléments les plus agités de l’humanité ne tarderont pas à se précipiter, et nous avec eux, vers de nouvelles catastrophes mondiales. Seul le médecin peut les mater.”

  • #tiers_payant pour les médecins, une idée venue d’Europe
    http://fr.myeurop.info/2015/01/06/tiers-payant-pour-les-medecins-idee-venue-d%27Europe-14281

    Renaud de Chazournes

    Cabinets fermés, grève de la carte Vitale, les médecins ne désarment pas. Ils refusent le tiers payant prévu dans le projet de loi santé de #Marisol_Touraine au nom de l’accès aux soins pour tous. Ailleurs en #Europe, rares sont les pays où l’on paye encore les consultations.

    Pharmaciens, infirmiers, kinés, laboratoires d’analyses médicales… ont, bon gré mal gré, adopté le tiers payant. lire la (...)

    #Société #Social #Allemagne #Autriche #Croatie #France #Luxembourg #Royaume-Uni #Suède #généraliste #médecine #mèdecins #réforme #santé #Santé

  • Un quart des nouveaux médecins en France ont un diplôme étranger
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/27/un-quart-des-nouveaux-medecins-en-france-ont-un-diplome-etranger_4530024_322

    Les deux tiers de ces médecins diplômés à l’étranger sont salariés (62,4 %) quand ce pourcentage n’est que de 43,6 % pour les titulaires d’un diplôme français. En majorité, ils choisissent de s’installer dans les régions déjà considérées à forte densité médicale comme l’Ile-de-France (qui regroupe 29 % d’entre eux), Rhône-Alpes, ou Provence-Alpes Côte-d’Azur. Ce qui fait dire à Patrick Romestaing que, « contrairement aux idées reçues, ces médecins ne répondent pas aux difficultés démographiques dans les territoires en tension ».

    Autre enseignement de l’étude : 40,9 % des #médecins titulaires d’un diplôme non français l’ont obtenu en Roumanie. Actuellement, 840 médecins généralistes exerçant en France sont nés en Roumanie. En 2020, ils devraient être plus de 2 700, estime l’Ordre. Pour Patrick Romestaing, les chiffres de cette étude devraient « lancer le débat au niveau de l’Union européenne sur les conséquences de ces migrations » et même, plus largement, « déboucher sur un débat éthique ». « En effet, dit-il, certains pays se trouvent aujourd’hui en difficulté parce que leurs propres médecins quittent le pays pour venir en France. »

    #santé

  • Pourquoi les Nations Unies échouent en matière de santé -

    Visionscarto

    http://visionscarto.net/pourquoi-les-nations-unies

    Nous publions aujourd’hui un texte important sur les objectifs de l’ONU en matière de santé publique. Les auteurs constatent qu’après quinze ans « d’efforts » les résultats sont plus que décevants, en particulier pour les pays d’Afrique sub-saharienne et d’Asie du Sud. L’originalité de cette contribution, c’est qu’elle regorge de propositions raisonnables et constructives...

    par Bruno Dujardin et Dominique Kerouedan

    respectivement professeur de santé publique à l’université libre de Bruxelles, et maître de conférences et conseillère scientifique des enseignements de santé mondiale à l’École des affaires internationales de Paris (Sciences Po)

    Les objectifs santé des OMD sont centrés sur le contrôle de trois maladies transmissibles spécifiques — VIH-Sida, tuberculose, paludisme — et sur l’amélioration de la santé de deux groupes particuliers : les femmes enceintes et les enfants de moins de 5 ans. Autrement dit, si vous vivez dans un pays pauvre et si vous souffrez d’une appendicite aigüe, d’une fièvre typhoïde, d’un traumatisme, d’un diabète décompensé, d’une hémorragie ou de blessures suite à une agression ou un conflit, d’un accident cardiovasculaire, d’un empoisonnement alimentaire ou d’une intoxication par des pesticides, de maladies chroniques ou d’un cancer ou d’une quelconque pathologie infectieuse autre que le sida, la tuberculose et le paludisme, ou encore, si vous êtes victime d’un accident de la route, votre problème ne sera pas considéré comme prioritaire.

    Si en plus vous êtes une femme, mais pas enceinte ou encore un homme de plus de 5 ans, vous n’avez aucune de chance que la communauté internationale s’intéresse à vous...

    La santé, l’éducation, la satisfaction des besoins vitaux (lutte contre la pauvreté et la faim) sont des droits humains fondamentaux inscrits dans la charte des Nations Unies, et concernent l’ensemble des êtres humains. Les OMD centrés sur la lutte contre la pauvreté et la faim (OMD 1) et la promotion de l’éducation (OMD 2) bénéficient à l’ensemble des populations, mais ce n’est pas le cas pour la santé.

    Pourquoi donc cette approche tellement réductrice des problèmes de santé ? Pour assurer une visibilité et « objectiver » des résultats quantifiables ?

    Il était possible de proposer un objectif santé plus équitable, comme par exemple un OMD plus global qui aurait pu être formulé de la façon suivante :

    Assurer pour tous l’accès à des soins de santé de qualité afin que les chances de salut soient les mêmes pour tous quelque soit soit l’âge ou le sexe.

    #Développement #Santé #OMD #ONU #Aide #Aide_au_développement #Dette #Sida #Paludisme #Démographie #Enfance #Enfants #Médecins #mortalité #inégalités #Mortalité_infantile #système_de_santé

  • Contre les #violences faites aux #femmes : l’urgence de mobiliser les #médecins | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/contre-les-violences-faites-aux-femmes-lurgence-de-mobiliser-les-medecins-5

    Les violences faites aux femmes sont un enjeu de santé publique. « On estime le coût à 2,5 milliards d’euros par an. » « Elles amplifient toutes les pathologies. À long terme, des syndromes de stress post-traumatique, tentatives de suicide, dépressions, hospitalisations... », explique la médecin. Pour lutter, Annie Soussy, responsable du service de consultation médico-judiciaire de Créteil, Marie Fontanel, directrice adjointe de l’ARS Alsace, et Patrick Pelloux, urgentiste au SAMU de Paris, ont planché sur un protocole national, rendu à Marisol Touraine, la ministre de la Santé, le 5 novembre. « Avec un maître mot : on ne perd plus une seule victime dans les méandres médico-psycho-administratif. En 2013, à Paris, 500 femmes se sont présentées aux consultations médico-judiciaires (CMJ), ça veut dire à peine 20 % des victimes de viol », dénonce Patrick Pelloux. Parmi les recommandations : les questions systématiques aux patientes, la délivrance de certificats médicaux plus descriptifs, et une prise en charge multidimensionnelle dans les services d’urgences (notamment recueil des vêtements dans des conditions qui font que la recherche ADN sera possible). « Aujourd’hui, nous ne savons pas trop quoi faire. Nous voulons pouvoir envoyer le SAMU, faire les prélèvements nécessaires, prévenir la police et l’amener aux urgences ou aux CMJ pour les examens. L’idée n’est pas d’être des shérifs, mais de bien faire notre travail pour aider la patiente. Mais cela va demander une modification du Code de procédure pénale », explique Patrick Pelloux. Car, jusquelà, seules les CMJ sont habilitées à recueillir les preuves après réquisition de la justice. « Or il n’y en a que 48 en France. »

  • #Cuba to send doctors to #Ebola areas
    http://www.bbc.com/news/health-29174923

    Ebola : l’OMS se félicite de l’envoi de #médecins cubains en #Afrique de l’Ouest
    http://french.china.org.cn/foreign/txt/2014-09/12/content_33497477.htm

    "Si l’on veut livrer cette guerre contre Ebola, nous devons disposer des ressources nécessaires pour mener le combat’, a déclaré la directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, Margaret Chan.

    « Je suis extrêmement reconnaissante au gouvernement cubain pour sa générosité et à ces professionnels de santé pour l’aide qu’ils nous apportent face à la plus grave flambée d’Ebola jamais connue. Cet appui permettra d’obtenir des résultats significatifs en Sierra Leone », a-t-elle dit.

  • Pourquoi le #droit international #humanitaire est (toujours) mal appliqué
    Le Monde.fr | 22.08.2014 à 11h39 • Mis à jour le 22.08.2014 à 14h11 |
    Par Elvire Camus
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/08/22/150-ans-de-droit-international-humanitaire-5-questions_4472080_4355770.html

    Ainsi, après ses 150 années d’existence, le droit humanitaire est considéré comme étant « complet ». Pour Françoise Bouchet-Saulnier, directrice juridique de #Médecins_sans_frontières et auteure du Dictionnaire pratique du droit humanitaire, pas question de parler d’#obsolescence : « Le droit humanitaire fournit un cadre suffisant, à condition de l’interpréter et l’appliquer de #bonne_foi. »

    Quelles sont les faiblesses du DIH ?

    Une des principales limites du DIH, si ce n’est la plus importante, est sa mauvaise application : « Le problème de ce droit, ce n’est pas qu’il a vieilli, c’est qu’il est mal appliqué. Signé par 195 Etats, on peut le considérer comme étant quasi universel, pourtant, paradoxalement, il fait l’objet de violations répétées », explique Frédéric Joli, porte parole du #CICR en France.

    Dans la pratique, le droit humanitaire est un socle, sur lequel s’appuient les belligérants et les organisations humanitaires lors d’un conflit armé. Chaque #conflit armé fait l’objet d’un nouveau scénario, de nouvelles négociations pour le faire appliquer, et il est invoqué par les belligérants en fonction de leurs intérêts propres. C’est une des grandes difficultés du DIH : « Chaque partie interprète le droit à son avantage, il faut donc impérativement résister à l’interprétation de #mauvaise_foi des parties au conflit. Si on ne négocie pas les secours, on n’obtient rien. Le droit, ça se réclame », précise Françoise Bouchet-Saulnier.

    Afin de tenter remédier à cette faille, le CICR et la Suisse mènent depuis 2012 des consultations avec les Etats et des représentants de services de santé dans l’optique de trouver des moyens de mieux faire respecter le droit humanitaire.

    Seconde faiblesse majeure du DIH, l’absence, jusqu’en 2002, avec le lancement de la #Cour_pénale_internationale, d’instruments permettant de sanctionner les violations du droit humanitaire lors de conflits internes. Pour autant, maintenant qu’un tel outil existe, son aspect à la fois coercitif et dissuasif rigidifie le DIH : « Le droit humanitaire s’est complexifié avec les tribunaux. Il est nécessaire de revenir à une application qui soit destinée à l’action et pas uniquement orientée vers la sanction », explique Françoise Bouchet-Saulnier. Par ailleurs, les premières années d’existence de la CPI n’ont pas montré beaucoup de résultats.

    • Pour rappel, les États-Unis et Israël (pour ne citer que ces deux pays) n’ont pas ratifié le Traité de Rome par lequel on devient membre de la CPI et la CPI est sous la tutelle du Conseil de sécurité de l’ONU qui peut interdire une enquête si ça lui chante.

    • Plus précisément,
      http://www.ipsnews.net/2014/08/israel-hamas-set-to-escape-war-crimes-charges

      Quigley said, “If a state is a party to the Rome Statute, then its nationals can be prosecuted in the ICC.”

      Israel is not a party to the Rome Statute that created the ICC.

      However , the ICC has jurisdiction based on the territory where a crime is committed. So if an Israeli commits a crime in a state that is a party, the ICC can prosecute that Israeli,” said Quigley, author of ‘Genocide in Cambodia and The Ruses for the War.’

      Beyond that, said Quigley, if a state is not a party but files a declaration conferring jurisdiction on crimes within its territory, then anyone who commits a crime in the territory of that state may be prosecuted.

      Par ailleurs,

      Ratner argued that the United Sates is too powerful and the chances of an ICC investigation, much less a prosecution, are remote. Even were the court by some miracle to launch an investigation, it would never, because of U.S. pressure, result in a prosecution. But this does not mean Palestinians and their allies should stop trying, said Ratner.

      “Every means to expose and hold Israel accountable and demonstrate the bias of our international system is important,” he added. “The effort is clearly terrifying Israel because Israel knows the criminality it is engaged in.”

      So, if the ICC is not really a means to hold Israel and the U.S. accountable, then efforts should be doubled to hold Israeli and U.S. officials accountable through universal jurisdiction in every national court of every state, he noted.

      Many countries have jurisdiction over war crimes and crimes against humanity no matter where committed and even if the perpetrator is not in the country.

      “The goal is to make Israel the pariah state it ought to be for committing these crimes, to make its officials unable to move outside the country and to ultimately send a message: Enough! It is saddening at this moment to see horrendous crimes committed hourly and watch the governments of many states stand by or enable,” he added.

      “Our hope to hold Israel accountable should be in the outpouring of opposition to these crimes by citizens throughout the world. Ultimately, the courts will need to act,” declared Ratner.

    • En fait ce n’est pas tout à fait ça, la CPI n’enquête pas sur des États mais sur des individus, c’est pour ça qu’elle a été créée. Je ne connaissais pas la loi l’invasion de La Haye mais apparemment c’est un truc spécifique aux États-Unis, ce n’est pas un traité international. Sinon, pour protéger ses ressortissants, les États-Unis ont imposer des accords bilatéraux avec tout un tas de pays avec des clauses qui interdisent qu’on portent plainte contre des citoyens américains.

    • Concernant Israël, pour qu’une plainte de Palestinien soit acceptée par la CPI, il faut que la Palestine en soit membre. C’est une des raisons pour laquelle il est important qu’elle soit reconnue par l’ONU. Ce que je regrette le plus, c’est que le principe de Compétence universelle ne soit pas appliqué. Selon ce principe (quelques articles des conventions de Genève ou un des protocoles, je ne sais plus) un criminel de guerre ou criminel contre l’humanité peut être jugé par n’importe quel pays quelque soit sa nationalité et cela concerne tous les pays sans exception.

  • « Il faut lever de toute #urgence le #blocus à #Gaza ! »
    Par Mego Terzian (Président de #Médecins_Sans_Frontières France)
    http://www.msf.fr/actualite/publications/il-faut-lever-toute-urgence-blocus-gaza-tribune-dr-mego-terzian-president-msf

    Présente à Gaza depuis plus de vingt ans, l’organisation Médecins sans frontières (#MSF) a constaté, ces dernières années, les effets délétères du blocus décidé par Israël en 2006 : augmentation du chômage, privation de la plupart des terres agricoles décrétées « zones d’accès restreint », chute du revenu de la pêche due aux restrictions imposées par la marine israélienne, difficultés d’approvisionnement en matières premières et produits manufacturés courants pour les ménages comme pour les entreprises. Si l’on ne peut mesurer en toute rigueur les conséquences sur la santé de l’appauvrissement général de la population, auquel s’ajoute l’épreuve psychologique de l’enfermement, il ne fait aucun doute que celles-ci existent.

    Comme d’autres organisations humanitaires, MSF est amenée à s’interroger sur son rôle dans une telle situation : en atténuant, si peu que ce soit, les conséquences humaines et sociales du blocus, ne participons-nous pas à le normaliser, ne devenons-nous pas des agents de sa mise en oeuvre ? Les Gazaouis, avec lesquels et auprès desquels nous travaillons, nous ont convaincus que notre présence était préférable à notre protestation. La question ne cesse pourtant de se poser avec la prolongation de l’enfermement et le cycle de violences récurrentes qui en résulte.

  • Sous les bombes, les #médecins de #Gaza sauvent des vies, et tweetent · Global Voices en Français
    http://fr.globalvoicesonline.org/2014/07/28/172671

    Selon le ministère de la #Santé de Gaza, au cours des vingt derniers jours, quatre des 1000 victimes étaient des professionnels de santé, comme 14 des 6 000 blessés.

    Les avions de l’armée israélienne et les tanks ont également frappé des quartiers résidentiels, des écoles et des refuges. L’ONU estime que 74 pour cent des victimes sont des civils. 

    Sous la menace des bombes, des médecins comme Bassel Abuward, Bilal, Said Kanafany et Mads Gilbert accomplissent des #miracles dans le plus grand hôpital de Gaza, l’hopital Al-Shifa.

    • allAfrica.com : Afrique : Plus de 70 pays affectés par un nombre insuffisant de sages-femmes
      http://fr.allafrica.com/stories/201406040548.html?aa_source=sptlgt-grid

      Soixante-treize pays d’#Afrique, d’#Asie et d’#Amérique_latine disposent d’un nombre de sages-femmes extrêmement insuffisant, selon un rapport publié mardi par le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), la Confédération internationale des sages-femmes (ICM), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et leurs partenaires.

      Selon ce rapport, qui est intitulé « L’État de la pratique de sage-femme dans le monde 2014 : Sur la voie de l’universalité - Le droit des #femmes à la santé », ces pays supportent 96% du fardeau mondial des décès maternels, 91% des cas de mortinatalité et 93% des #décès néonatals, mais ne disposent que de 42% des sages-femmes, #infirmières et #médecins du monde entier.

      Le rapport exhorte les pays à investir dans l’#éducation et la formation des sages-femmes afin de contribuer à fermer les écarts frappants qui existent actuellement. Des investissements dans l’éducation et la formation des sages-femmes conformément aux normes internationales convenues peuvent générer - comme le montre une étude menée au Bangladesh - un rendement de 1.600% sur l’investissement.

  • La carte du monde du nombre d’habitants par médecin | Une carte du monde.

    http://www.unecartedumonde.fr/2013/01/la-carte-du-monde-du-nombre-dhabitants-par-medecin

    via Elisabeth Vallet, cette carte intéressante

    Une présentation originale pour cette carte du monde, mais qui rend malheureusement les résultats un peu difficiles a lire.
    Comme beaucoup de cartes que j’ai publié ici, on pourrait la mettre à coté du classement des pays développés et obtenir quelque chose d’assez cohérent.

    #cartographie #visualisation #santé

    • Merci d’avoir remarqué le très bon score (meilleur d’après ce que je vois) de #cuba

      J’avais mis quelques stats de santé et déducation il y a quelques années sur mon blog, en gros ils étaient toujours très bons, ça serait pas mal que je refasse une comparaison un de ces quatres :

      http://madeinearth.wordpress.com/2009/04/24/un-pays-montre-lexemple/#comment-634

      On peut jeter un coup d’œil au rapport de l’OMS sur les statistiques sanitaires mondiales de 2008. Mortalité des deux sexes : 78 ans (78 aussi pour les USA), Taux de
      mortalité néonatale 4‰ (4), Médecins pour 1000 hab : 59 (26), Lits d’hôpitaux pour 1000 hab : 49 (32). Ou sur le global education digest de l’UNSECO : Nombres délèves par professeur : 10 (14), ou selon les statistiques de l’UNICEF pour Cuba et les USA : Taux de mortalité des moins de 5 ans : 7 (8), Taux de mortalité infantile (moins d’un an) : 5 (7), Taux d’alphabétisation des adultes : 100% (NC), population utilisant des sources d’eau potable améliorées 91% (99%), Taux d’alphabétisation des jeunes : 100% (NC), Taux de scolarisation dans le secondaire 93,5% (88%).

      Mais peut être que vous vouliez parler de cette « misère » là ? : Nombre de téléphones pour 100 personnes : 1 (80), utilisation d’internet : 2 (70). Si c’est le cas, on ne place pas la misère humaine dans la même catégorie.

    • Vu que l’on met 6 mois à obtenir un rendez-vous avec un ophtalmo, qu’un ophtalmo reçoit environ 16 patients par jour, est-ce qu’il n’y aurait que 1 ophtalmo pour 20x16x6=1920 habitants ?

    • De toute façon, depuis que Pujadas a pu démontrer que Castro était une enflure de capitaliste trafiquant de drogue, je ne crois plus en ce qu’on dit de positif sur ce pays... (cf. hier soir) ((C’est son ancien garde du corps qui a écrit un livre sur le sujet, avec moultes preuves en photo. ils n’ont visiblement pas pu évoquer les robinets en or, mais ça ne devrait pas tarder. Et évidemment, le cafteur a des gardes du corps, parce que tout le monde le sait bien, Cuba est un pays très agressif, qui pratique la torture et l’assassinat extra-judiciaire)).

    • Y a tellement de propagande sur Cuba que c’est presque un cas d’école même si le système politique du parti unique par rapport à notre si belle démocratie libérale rend la défense plus compliquée (du coup c’est plus clair pour le Vénézuela même si ça dure depuis moins longtemps).

  • Changer de #Sexe en #Italie, un enfer pour les transsexuels
    http://fr.myeurop.info/2014/04/14/changer-sexe-italie-enfer-transsexuels-13634

    Ariel Dumont

    Une #opération de changement de sexe en #Italie est une descente aux enfers. Les interventions chirurgicales sont souvent des échecs et condamnent les victimes à n’être ni hommes ni femmes. Les transsexuels ont décidé de porter plainte contre les médecins.

    Pour avoir voulu devenir des femmes à part entière, quatre Italiens ont été condamnés à un interminable calvaire. lire la suite

    #Société #chirurgie #femme #homme #hôpital #mèdecins #transsexuel #transsexuelle #vagin

  • Ouverture des #données de #Medicare : l’Open Data à l’américaine met les #médecins sous pression
    http://www.larevuedudigital.com/2014/04/bigdata/ouverture-des-donnees-de-medicare-lopen-data-a-lamericaine-met-les

    C’est historique. La base de données des paiements effectués par le système de #santé public américain Medicare – financé par les #contribuables – a été ouverte au public. Les conséquences ne font que commencer. On apprend notamment qu’un groupe de #docteurs a perçu plus de 3 millions de dollars chacun en 2012.

    L’un d’entre eux a même reçu 21 millions de dollars. C’est une des découvertes de l’Associated Press (AP) http://bigstory.ap.org/article/medicare-database-reveals-top-paid-doctors qui a analysé les données sur les médecins rendues publiques par l’administration Obama dans le cadre de la politique de communication sur le coût du système de santé.

    Un petit groupe de 344 médecins

    Ce petit groupe de médecins ainsi mis en exergue est composé de 344 praticiens parmi les 825 000 médecins ayant été payés par le système Medicare. Pour ce petit groupe, le total des #dépenses est de 1,5 milliard de dollars. Un médecin sur quatre dans ce groupe des plus payés – soit 87 – exercent en Floride. Il s’agit d’un état connu insiste l’AP pour son niveau de dépenses élevé auprès de Medicare et un haut niveau de #fraude.

    Toujours dans ce groupe, on trouve 151 ophtalmologues qui représentent à eux seuls 658 millions de dépenses. Quant aux spécialistes du cancer, ils pèsent pour 477 millions de dollars. L’AP avance une explication sur cette surreprésentation des ophtalmologues par leur usage d’un médicament, le Lucentis, très coûteux. Au global, 1% des médecins ont reçu 14% des 77 milliards de dollars de dépenses recensées. Le paiement médian s’est élevé à 30 265 $.

    Action en justice

    Si l’AP publie ces chiffres, c’est que jusqu’à ce mois d’Avril ces données étaient confidentielles. Les organisations de médecins étaient allées en justice pour en empêcher la divulgation, afin que l’on n’empiète pas sur la vie privée des médecins. Les employeurs, les assureurs, les groupes de consommateurs et la presse avaient demandé cette ouverture des données.

    Leurs arguments étaient que cela permettrait de guider les patients vers les médecins qui délivrent des soins de qualité à un prix correct. Un juge a finalement levé l’obstacle principal, et l’administration Obama a informé l’American Medical Association qu’elle allait ouvrir ces données. Et en Avril 2014, The Centers for Medicare and Medicaid Services a publié les données sur plus de 880 000 médecins et autres prestataires médicaux qui ont collectivement reçu 77 milliards de dollars du système Medicare en 2012. Les données sont nominatives et identifient les médecins.

    L’AP estime que l’analyse des données devrait permettre d’identifier les modèles de prise de décision des médecins par les chercheurs qui étudient ce qui amène au coût total de 2, 8 trillions de dollars annuels du système de santé.

    L’American Medical Association estime pour sa part que ces données, livrées telles quelles, hors contexte, vont faire plus de mal que de bien. Et qu’elles ne donneront pas d’indication sur la qualité des soins fournis par les médecins. De fait, de multiples raisons peuvent expliquer les coûts plus élevés de certains médecins par rapport à d’autres, telles que le coûts des équipements nécessaires, la taille des équipes aidant le médecin, l’âge moyen des patients, …. L’AP mise sur la divulgation de ces données pour améliorer la qualité des soins au fur et à mesure que les chercheurs apprendront à creuser dans ces données.

    Il pourrait être possible de connaître le nombre d’opérations menées par un chirurgien, et les recherches ont montré que pour de nombreuses procédures, il vaut mieux se faire opérer par un chirurgien qui les pratique fréquemment. Les données pourraient également aider à traquer les fraudes.

    TOP-PAID MEDICARE DOCTORS SAY THEY HAVE REASONS
    http://bigstory.ap.org/article/medicare-database-reveals-top-paid-doctors

    “I’m concerned that people in the community will get the wrong idea of how these billings reflect doctors’ income,” said Welch, who ranked No. 8 in Medicare payments. “Instead of blaming us, they need to have a serious discussion with the drug companies about lowering the cost of these drugs. If they want us to stop taking care of patients, then tell us that — but don’t blame us for costs.”

    Cependant, et à plus d’un titre, cette dissociation entre #AMA et #big_pharma n’est pas toujours pertinente,

    Political Ties of Top Billers for Medicare
    http://www.nytimes.com/2014/04/10/business/doctor-with-big-medicare-billings-is-no-stranger-to-scrutiny.html?_r=0

    MIAMI — Two Florida doctors who received the nation’s highest Medicare reimbursements in 2012 are both major contributors to Democratic Party causes, and they have turned to the political system in recent years to defend themselves against suspicions that they may have submitted fraudulent or excessive charges to the federal government.

    The pattern of large Medicare payments and six-figure political donations shows up among several of the doctors whose payment records were released for the first time this week by the Department of Health and Human Services. For years, the department refused to make the data public, and finally did so only after being sued by The Wall Street Journal.

    Topping the list is Dr. Salomon E. Melgen, 59, an ophthalmologist from North Palm Beach, Fla., who received $21 million in Medicare reimbursements in 2012 alone. The doctor billed a bulk of his reimbursements for Lucentis, a medication used to treat macular degeneration made by a company that pays generous rebates to its doctors

    Dr. Melgen’s firm donated more than $700,000 to Majority PAC, a super PAC run by former aides to the Senate majority leader, Harry Reid, Democrat of Nevada. The super PAC then spent $600,000 to help re-elect Senator Robert Menendez, Democrat of New Jersey, who is a close friend of Dr. Melgen’s. Last year, Mr. Menendez himself became a target of investigation after the senator intervened on behalf of Dr. Melgen with federal officials and took flights on his private jet.

    Another physician, Dr. Asad Qamar, an interventional cardiologist in Ocala, Fla., has sent at least $250,000 in donations over the last decade to the political campaigns of President Obama and other prominent Democrats; he has become the target of scrutiny related to cardiovascular treatment centers he runs in Central Florida.

    Dr. Qamar was paid more than $18 million in 2012, making him and Dr. Melgen by far the largest payment recipients nationwide, according to the data. A pathologist from New Jersey received the third largest Medicare reimbursement, $12.6 million.

    De la #corruption_légale à la #corruption_illégale #Etats-Unis

  • Un rapport propose de dérembourser les premières consultations chez le médecin
    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/04/04/20002-20140404ARTFIG00169-un-rapport-propose-de-derembourser-les-premieres-

    C’est une des propositions les plus chocs du rapport publié mardi par le Conseil d’analyse économique. Pour responsabiliser le patient et réduire le déficit de la Sécurité sociale, ses auteurs proposent de dérembourser les premières consultations chez le médecin. En moyenne, les Français déboursent de leur poche 498 euros pour leurs soins de santé chaque année (dont la majorité des frais est consacrée aux soins de ville*) et participent à hauteur de 9,6% aux dépenses de santé, le reste étant pris en charge par la Sécurité sociale et les complémentaires de santé.

    Dans leur rapport, les experts recommandent de mettre en place une franchise annuelle plafonnée qui dépendrait des revenus des patients. L’objectif invoqué ? Responsabiliser les Français qui auraient tendance à multiplier les consultations et « limiter la surconsommation » de médicaments. Ainsi, pour une visite chez un généraliste de secteur 1, le patient sous franchise devra payer les 23 euros de sa poche.
    Un plafond à 200 euros en moyenne

    Cependant, le Conseil propose de plafonner cette participation annuelle pour que les dépenses à la charge du patient ne soit pas trop importantes. « Le montant de ce plafond pourrait tourner autour des 200 euros en moyenne », indique-t-on au CAE, l’équivalent de neuf consultations à 23 euros.

    Au-delà de ce plafond, un système de co-paiement pourrait alors être instauré : l’assurance maladie et le patient se partageraient la note du médecin sur une certaine fourchette de dépenses. Prenons l’exemple de la Suisse : jusqu’à 250 euros en moyenne, le patient paye la totalité des soins. Puis, entre 250 et 572 euros, le patient ne prend en charge que 10% du coût des soins. Passé les 572 euros, l’assuré est intégralement remboursé. Voir l’infographie ci-contre....

    #économie
    #santé
    #médecins
    #consultations
    #Conseil-d'analyse-économique
    #patient
    #responsabilisation
    #plafond à 200 euros en moyenne

    • On consacre déjà plus de 1000€/an à la mutuelle, pour pas grand chose... mais bon. Et vu notre niveau de vie, c’est beaucoup. Je file aussi près de 9% de mes bénefs à la sécu via la CSG... mais cela ne m’ouvre aucuns droits. Et on doit sans cesse remettre des questions de santé à plus tard, à cause du poids abusifs de certains examens, comme les analyses, les radios et ce genre de trucs qui ne sont plus que très mal remboursés. On n’a franchement pas 500€ à donner en plus. Ça représente 2 mois de budget chauffage à 17°C... on n’a pas ce fric, vraiment pas.