• La Suisse plus approvisionnée en pénicilline, l’ancêtre des antibiotiques RTS - Yves-Alain Cornu/kkub -26 Juin 2017
    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/8732729-la-suisse-plus-approvisionnee-en-penicilline-l-ancetre-des-antibiotiques

    La Suisse n’est plus approvisionnée en pénicilline, l’ancêtre des antibiotiques. Au micro de l’émission On en parle de la RTS, un médecin spécialiste en maladies infectieuses du CHUV tire la sonnette d’alarme.

    Alors que les annonces de pénuries de médicaments ne cessent d’augmenter depuis dix ans, la Suisse n’est pas approvisionnée en pénicilline, utilisé pour le traitement de la syphilis, a appris la RTS lundi.

    Berceau de l’industrie pharmaceutique, notre pays serait-il trop petit pour être un marché intéressant ? Matthias Cavassini, médecin spécialiste en maladies infectieuses au CHUV, dénonce un système favorisant la recherche de bénéfices au détriment de la santé publique.

    Calcul coût-bénéfice
    « Pour la pénicilline G, utilisée pour le traitement de la syphilis, la Suisse se fournit en France, en Allemagne, en Autriche. Peu de firmes pharmaceutiques sont intéressées à la produire, et en Suisse personne ne la fabrique. On doit la quémander », déplore le spécialiste.

    Le calcul coût-bénéfice - pour un vieil antibiotique ne pouvant pas être vendu cher - est déterminant dans la situation du marché : « Aucune pharma n’est intéressée, malgré les demandes répétées de l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) », explique-t-il.
    Matthias Cavassini se dit frappé également de voir que les mêmes alertes existent en Chine, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud.

    #mondialisation #laboratoires_pharmaceutiques #médicaments #antibiotiques #pénicilline #Suisse #pénuries #syphilis

  • The high price of anticancer drugs: origins, implications, barriers, solutions
    Vinay Prasad, Kevin De Jesús and Sham Mailankody

    Globally, annual spending on anticancer drugs is around US$100 billion, and is predicted to rise to $150 billion by 2020. In the USA, a novel anticancer drug routinely costs more than $100,000 per year of treatment. When adjusted for per capita spending power, however, drugs are most unaffordable in economically developing nations, such as India and China. Not only are launch prices high and rising, but individual drug prices are often escalated during exclusivity periods.

    High drug prices harm patients — often directly through increased out‐of‐pocket expenses, which reduce levels of patient compliance and lead to unfavourable outcomes — and harms society — by imposing cumulative price burdens that are unsustainable. Moreover, high drug prices are not readily explained by rational factors, including the extent of benefit patients are likely to derive, the novelty of the agents, or spending on research and development. Herein, we summarize the available empirical evidence on the costs of anticancer drugs, probe the origins and implications of these high costs, and discuss proposed solutions.

    https://drive.google.com/file/d/0B6takKKJGjsrczhDeE05MGN0WTA/view
    https://lh3.googleusercontent.com/ssZSwm9nfjEB-c4yh4w3f_gYLNjbrsdluVdD-41aj5lTy48PAoon1Q=w1200-

    #cancer #pharma #coûts

  • #Essai_clinique meurtrier : une étude scientifique charge le laboratoire Bial
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090617/essai-clinique-meurtrier-une-etude-scientifique-charge-le-laboratoire-bial

    Une nouvelle étude scientifique montre que le laboratoire Bial, détenteur de la molécule qui a tué un volontaire sain à #Rennes en 2016, a fait preuve d’une très grave négligence en lançant un essai clinique sans avoir suffisamment étudié les effets de son produit.

    #France #médicaments

  • Bruxelles enquête sur les #prix abusifs des #médicaments #anti-cancer – EURACTIV.fr
    http://www.euractiv.fr/section/concurrence/news/commission-opens-first-investigation-into-excessive-drug-pricing

    Aspen avait menacé de cesser les livraisons d’un traitement oncologique crucial, principalement utilisé pour les enfants et les personnes âgées, si l’Italie refusait de payer davantage.

    Dans un communiqué, l’agence italienne des médicaments indique que l’entreprise, seul fournisseur de ce type de traitements, a abusé de sa position sur le marché et que l’amende concerne des « prix fixes injustes » qui ont été augmenté jusqu’à 1 500 %.

    Je ne vois pas en quoi il faut une enquête : une sanction financière, voire pénale, serait bien plus indiquée.

    • En Belgique, pour les autres médicaments, c’est pas mieux.
      Des médicaments qui coûtent chez nous de cinq à dix fois plus que chez less voisins néerlandais. 400 Belges se sont rendus dans la ville frontalière de Hulst, aux Pays-Bas, pour y acheter des médicaments.
      Exemple : omeprazole 40 mg grand format : son prix est de 52 euros en Belgique, 9 euros aux Pays Bas.

      « Toute ma pension part en médicaments : combien de temps cela va encore durer, madame De Block ? » Peter Mertens - 11 Mai 2017
      http://ptb.be/articles/toute-ma-pension-part-en-medicaments-combien-de-temps-cela-va-encore-durer-madam

      " De plus en plus de Belges s’inquiètent de voir les médicaments toujours plus chers. Des médicaments qui coûtent chez nous de cinq à dix fois plus que chez nos voisins néerlandais. En guise de protestation, 400 Belges se sont rendus ce week-end dans la ville frontalière de Hulst, aux Pays-Bas, pour y acheter des médicaments " écrit Peter Mertens, le président du PTB, dans une carte-blanche parue sur le site du Vif.

      Pourtant, selon le président du PTB Peter Mertens, il pourrait en être autrement si la Belgique appliquait un système d’appel public d’offre, autrement dit le modèle Kiwi. Un système avantageux pour le patient, mais aussi pour la Sécurité sociale. Peter Mertens réfute point par point les arguments de la ministre Maggie De Block.

      Ce week-end, 400 Belges ont envahi la petite ville frontalière de Hulst, non pour y faire du tourisme, mais pour y acheter des médicaments. Ils sont arrivés en car des quatre coins de la Belgique (Deurne, Hoboken, Zelzate, Molenbeek, Schaerbeek, La Louvière, Liège, etc.) dans le cadre d’une action organisée par les maisons médicales de Médecine pour le Peuple et le PTB.

      Georges et Gerda : " c’est un mois entier de pension qui part en médicaments et frais de médecin "

       ?
      J’ai moi aussi participé et ai pris le car à Deurne (Anvers) avec le docteur Dirk Van Duppen, organisateur de l’action. Dans le car, j’ai eu l’occasion de bavarder avec Georges Delombaerde (73 ans), ancien ouvrier chez Renault, et son épouse Gerda Vanderauwera (72 ans). Leur histoire illustre parfaitement toute la problématique des médicaments. Georges et Gerda prennent chacun cinq médicaments différents chaque jour. La plupart de ces médicaments coûtent beaucoup moins cher aux Pays-Bas.

      Prenons par exemple l’antiacide omeprazole 40 mg grand format : son prix est de 52 euros en Belgique. Depuis le 1er avril dernier, Georges et Gerda paient ce médicament au prix plein puisque notre ministre de la Santé Maggie De Block a décidé de ne plus rembourser ce format. Le gouvernement fait des économies pendant que Georges et Gerda, et tous les autres patients, crachent leurs poumons. Aux Pays-Bas, ce même médicament (même format, même dosage et même marque) coûte 9 euros. 9 euros au lieu de 52 euros, je vous laisse faire le calcul.

      Je pourrais citer un tas d’autres exemples comme celui-là. Le spray nasal Flixonase contre les allergies et la sinusite coûte 15 euros chez nous. Depuis le 1er avril, il n’est plus remboursé non plus. Il faut faire des économies, dit madame De Block. Aux Pays-Bas, ce même spray nasal coûte 4,50 euros. 4,50 euros au lieu de 15 euros. C’est du joli.

       « Toute ma pension part en médicaments et frais de médecin, combien de temps cela va encore durer, madame De Block ? »

      Georges a fait le calcul lui aussi. 700 euros, c’est la somme que lui et son épouse auraient pu épargner s’ils avaient pu acheter leurs médicaments aux prix pratiqués aux Pays-Bas. 700 euros par an ! Et s’il ajoute à ce chiffre le coût des séances de kinésithérapie de sa femme, c’est un mois entier de pension qui part en médicaments et frais de médecin sur l’année. D’où le beau succès de cette action. Le prix toujours plus élevé des médicaments est en effet devenu une préoccupation pour beaucoup et l’objectif de cette action est justement de démontrer qu’une politique de médicaments à prix abordables peut fonctionner.
      Comment expliquer ces différences de prix ?

      " Aux Pays-Bas, lorsqu’on a par exemple vingt firmes pharmaceutiques différentes qui fabriquent et commercialisent un même médicament, les organismes d’assurance pour les soins de santé organisent un appel d’offres. La firme qui offre le meilleur prix verra son médicament remboursé. On assiste alors à une chute des prix spectaculaire ", explique le docteur Dirk Van Duppen durant le trajet en car.

      Il y a dix ans, Médecine pour le Peuple avait déjà organisé un voyage en car à Hulst. À l’époque, l’accent était mis sur le paracétamol. Pour le prix d’une boîte de Dafalgan chez nous, on peut acheter aux Pays-Bas de six à huit boîtes de paracétamol. Chez nos voisins, des chaînes de magasins comme Kruidvat achètent leur paracétamol en gros en organisant des appels d’offres. Aujourd’hui, ces appels d’offres s’appliquent également aux médicaments sur ordonnance, avec comme résultat une diminution de prix spectaculaire.

      Nous ne voulons pas du modèle néerlandais, nous voulons le modèle Kiwi

      " Nous ne voulons pas du modèle néerlandais, nous voulons le modèle Kiwi ", poursuit le docteur Dirk Van Duppen. " L’inconvénient avec le système néerlandais c’est la privatisation des caisses d’assurance maladie. Ce sont donc les actionnaires de ces compagnies d’assurance privées qui empochent les bénéfices engendrés par ces diminutions de prix. Sans compter que les entreprises pharmaceutiques réussissent parfois à monter les organismes d’assurance privés les uns contre les autres pour boycotter le système causant par la même occasion des ruptures de stock. En Nouvelle-Zélande, il existe tout comme en Belgique une assurance maladie publique, c’est elle qui se charge d’acheter les médicaments via des appels d’offres publics. Le modèle Kiwi tire donc son nom de ce pays dont le kiwi est le symbole. Contrairement à ce qui se produit aux Pays-Bas avec les appels d’offres privés, les bénéfices générés par les appels d’offres publics profitent aux patients et leur assurance maladie collective. "

      C’est donc le modèle Kiwi que nous réclamons. Cela fait plus de dix ans que le PTB et Médecine pour le Peuple, en collaboration avec les mutualités et les organisations de la société civile, oeuvrent pour que soit appliqué le modèle Kiwi en Belgique. Ce système est d’ailleurs déjà mis en pratique chez nous pour les vaccins. C’est ainsi qu’en 2010, le prix du vaccin contre le cancer du col de l’utérus est passé de 330 euros par séance de vaccination à 52 euros grâce à un appel d’offres public. Aujourd’hui, ce vaccin est administré gratuitement dans toutes les écoles et le taux de vaccination est passé de 10 à 90 %. Si cela est faisable pour les vaccins, pourquoi ne le serait-ce pas pour les médicaments ?

      Débat animé à la Chambre entre Maggie De Block (Open Vld) et Marco Van Hees (PTB)

      Cette question, le parlementaire PTB Marco Van Hees l’a posée jeudi dernier à la ministre Maggie De Block lors d’une séance au Parlement. " Ce n’est pas aux médecins du PTB d’organiser des excursions en car pour aller s’approvisionner en médicaments bon marché aux Pays-Bas ", a attaqué madame De Block. " En effet, c’est à vous de le faire ", a répondu Marco Van Hees. " En tant que ministre de la Santé publique, cela devrait être votre rôle de vous préoccuper du sort des patients. "

      Selon la ministre, une diminution du prix des médicaments chez nous entraînerait des problèmes d’approvisionnement. " Pourtant, lorsque, récemment, nous avons connu en Belgique de sérieux problèmes d’approvisionnement pour le Ledertrexate, un médicament contre les rhumatismes fabriqué par le géant pharmaceutique Pfizer, et qu’avec un groupe de patients nous avons dû intenter une action en justice pour obliger la firme à de nouveau assurer l’approvisionnement, vous n’avez pas bougé le petit doigt. Vous êtes donc très mal placée pour vous prononcer sur le sujet ", a rétorqué Marco Van Hees. Il a également fait référence à la proposition des Mutualités chrétiennes d’agréer via un système d’appels d’offres publics non plus un seul, mais plusieurs fabricants d’un même médicament pour ainsi éviter d’éventuels problèmes d’approvisionnement.
      Pousser les patients à la surconsommation ?

      La ministre reproche également aux médecins du PTB de pousser les patients à la surconsommation en leur proposant d’acheter des médicaments moins chers aux Pays-Bas. Ce serait également pour contrer la surconsommation que madame De Block a décidé d’augmenter considérablement le prix des antibiotiques depuis le 1er mai dernier. Elle a déclaré à la presse que " les Belges consomment trois fois plus d’antibiotiques que leurs voisins hollandais. Augmenter le prix obligera les patients à réfléchir à deux fois avant d’en consommer ". Elle a donc doublé le ticket modérateur, c’est-à-dire la partie que le patient paie de sa poche. Pour les affiliés ordinaires, il passe de 25 à 50 %, autrement dit, il double et pour les patients avec intervention majorée, il triple puisqu’il passe de 15 à 50 %. La ministre espère ainsi économiser 13 millions d’euros.

      Il est donc bien question d’une mesure d’austérité déguisée. Si on veut réellement combattre la surconsommation, il faut avant tout s’occuper du comportement des médecins. Aux Pays-Bas, le patient ne paie pas de ticket modérateur, et pourtant la consommation de médicaments y est bien inférieure à la consommation chez nous. Ce qui démontre clairement que le prix n’a aucun impact sur la consommation des médicaments. C’est le médecin qui prescrit les médicaments aux patients. À cela s’ajoute le fait que pour une grande majorité de gens, la santé n’a pas de prix. Les patients sont prêts à payer de grosses sommes d’argent si, comme ils le croient, c’est pour préserver leur santé.. Seuls les patients les plus précarisés ne prendront pas d’antibiotiques pour des raisons financières. Avec le risque qu’une bronchite se complique et se transforme en pneumonie, ce qui leur coutera plus, ainsi qu’à la société.
      Désormais, les antibiotiques ne sont plus des " médicaments essentiels "

      Pour faire passer ses mesures d’austérité sur les soins de santé, la ministre De Block a déplacé les antibiotiques dans une autre catégorie. Désormais, les antibiotiques n’appartiennent plus à la catégorie de remboursement B, celle des médicaments essentiels, mais à la catégorie C, celle des médicaments dits de confort.

      C’est très grave, car tous les antibiotiques figurent sur la liste des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette mesure est contraire aux engagements internationaux pris par notre pays. Selon Freek Louckx, professeur de droit social à la VUB, la Belgique s’est engagée, en signant des traités européens, à ce que le ticket modérateur sur les médicaments essentiels ne dépasse jamais les 25 % du prix de revient. Mais, selon la ministre De Block, ces traités ne s’appliquent pas aux médicaments qui relèvent de la catégorie de remboursement C, dont font désormais partie les antibiotiques. Ainsi, par un habile petit tour de magie, abracadabra, Maggie De Block a décuplé le ticket modérateur en déplaçant simplement les antibiotiques dans une autre catégorie.

      Tout cela est très inquiétant, car les antibiotiques sont des médicaments essentiels pour certaines personnes qui en ont réellement besoin. En ne respectant plus la logique des catégories de remboursement, la ministre crée un précédent très dangereux, qui pourrait demain concerner d’autres médicaments essentiels comme les réducteurs de cholestérol, les médicaments contre l’hypertension ou les anti-inflammatoires et ainsi permettre d’autres économies substantielles sur le dos des patients.

      Comment Maggie De Block et Big Pharma ont réduit le kiwi en purée

      Madame De Block a également rappelé à la Chambre que " Rudy Demotte (PS) avait par le passé tenté de lancer le modèle Kiwi chez nous, mais que cela avait été un échec ". C’est très rusé de sa part. Mais ce que la ministre oublie de dire c’est que c’est elle, Maggie De Block, qui est à la base de cet échec.

      Le 22 mars 2005, Rudy Demotte a en effet présenté à la Chambre un projet de loi pour l’introduction du modèle Kiwi. À l’époque, l’objectif était de réaliser une économie de près de 504 millions d’euros. Cette nuit-là, l’industrie pharmaceutique a mis en route, pour reprendre ses propres mots, la "plus vaste machine de lobbying de tous les temps" afin de torpiller cette proposition de loi. Yolande Avontroodt (Open Vld) a alors, avec le soutien de Maggie De Block, à l’époque parlementaire Open Vld, apporté divers amendements à un projet de loi présenté par sa propre majorité.. Des amendements qui, comme l’avait commenté à l’époque le journaliste Tom Cochez dans le quotidien De Morgen, ont transformé le "kiwi en une purée de kiwi". Au final, la version adoptée n’était plus que version ultra allégée du modèle de départ. Malgré tout, l’industrie pharmaceutique n’était toujours pas satisfaite. Elle a donc engagé une véritable bataille juridique contre Demotte lorsqu’il a tenté d’appliquer cette version Kiwi allégée sur le réducteur de cholestérol Simvastatine et sur l’antihypertenseur Amlodipine. Demotte a fini par jeter l’éponge.

      La ministre prétend également que juridiquement, il est impossible d’appliquer le modèle Kiwi en Belgique. Rien n’est moins vrai. La bataille entre Demotte et Big Pharma est relatée dans les moindres détails dans une étude sur la faisabilité juridique du modèle Kiwi en Belgique, réalisée et publiée par le prestigieux cabinet d’avocats CMS De Backer en 2009. Une étude qui avait été commandée par la ministre de la Santé publique de l’époque, Laurette Onkelinx. Cette étude n’a jamais été transmise aux membres de la Chambre. Selon l’hebdomadaire Knack, qui avait pu la consulter (voir l’article "Kiwimodel is juridisch perfect mogelijk", paru le 26 juillet 2009), cette étude conclut très clairement que le modèle Kiwi est parfaitement réalisable chez nous sur le plan juridique, et prend donc à contre-pied le dernier argument de la ministre De Block.

      Georges et Gerda et les 398 autres Belges qui se sont rendus samedi à Hulst l’ont fait pour donner un signal clair. Les médicaments sont trop chers chez nous et pourtant il pourrait en être autrement. Cette excursion en car à Hulst avait pour but d’une nouvelle fois attirer l’attention sur les prix exorbitants des médicaments en Belgique et sur l’alternative proposée par le modèle Kiwi.

      Les réactions dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les maisons médicales montrent que le projet est largement soutenu. Nos représentants à la Chambre travaillent actuellement à une proposition de loi pour l’instauration du modèle Kiwi en Belgique. Les patients n’auraient alors plus besoin de se rendre aux Pays-Bas, du moins pas pour y acheter des médicaments moins chers.

      Ce projet est également important pour notre Sécurité sociale. Dans une nouvelle étude, les spécialistes de la santé du PTB, Dirk Van Duppen et Sofie Merckx, ont calculé que l’application du modèle Kiwi aux 25 médicaments qui coûtent le plus cher à l’INAMI permettrait à l’assurance maladie de réaliser chaque année une économie de 480 millions d’euros.

      Madame la ministre, qu’attendez-vous ?

      Signez la pétition « Choisis le kiwi, Maggie » pour des médicaments moins chers : http://ptb.be/petition-modele-kiwi

  • One-Third Of New Drugs Had Safety Problems After FDA Approval
    http://www.npr.org/sections/health-shots/2017/05/09/527575055/one-third-of-new-drugs-had-safety-problems-after-fda-approval

    The Food and Drug Administration is under pressure from the Trump administration to approve drugs faster, but researchers at the Yale School of Medicine found that nearly a third of those approved from 2001 through 2010 had major safety issues years after the medications were made widely available to patients.

    [...] It took a median of 4.2 years after the drugs were approved for these safety concerns to come to light, the study found [...]. Drugs ushered through the #FDA's accelerated approval process were among those that had higher rates of safety interventions.

    #santé #médicaments

  • Big Pharma’s pollution is creating deadly superbugs while the world looks the other way

    Industrial pollution from Indian pharmaceutical companies making medicines for nearly all the world’s major drug companies is fuelling the creation of deadly #superbugs, suggests new research. Global health authorities have no regulations in place to stop this happening.


    https://www.thebureauinvestigates.com/stories/2017-05-06/big-pharmas-pollution-is-creating-deadly-superbugs-while-the-
    #industrie_pharmaceutique #pollution #big_pharma #antibiotiques #médicaments #Inde #antibiotiques #santé
    cc @albertocampiphoto @ieva @daphne @marty @fil

  • La Corée du Sud inflige une amende de 48 millions de francs à Novartis Rts.ch - ats/pym - 27 Avril 2017

    https://www.rts.ch/info/suisse/8574979-la-coree-du-sud-inflige-une-amende-de-48-millions-de-francs-a-novartis.h

    Novartis s’est vu infliger une amende de 48 millions de francs en Corée du Sud. Le groupe pharmaceutique bâlois aurait accordé des rabais illégaux à des médecins afin de prescrire certains médicaments.

    En plus de l’amende, le Ministère sud-coréen de la santé a suspendu la couverture d’assurance pour deux types de médicaments pour une durée de six mois. Sont concernés Exelon, un traitement contre la maladie d’Alzheimer, et Zometa, médicament contre le cancer du sein.

    L’information publiée par le Ministère sud-coréen a été confirmée par Novartis. Le géant rhénan prévoit une décision finale des autorités d’ici à fin mai. Une période de deux à trois mois pourrait s’écouler avant que les sanctions n’entrent en vigueur.
    Regrets

    Novartis regrette que plusieurs collaborateurs aient organisé en Corée des réunions en comité restreint et d’autres activités scientifiques par le biais de revues spécialisées qui contreviennent à la politique de l’entreprise.

    Les autorités coréennes avaient accusé l’été dernier plusieurs responsables de Novartis en Corée du Sud d’avoir offert des rabais illégaux pour un montant de plus de 2 millions de francs.

    #Novartis #pharmas #industrie_pharmaceutique #médicament #corruption #santé #Suisse #médecins #Exelon #Zometa #Corée_du_Sud

  • La corruption au coeur des pratiques commerciales de l’industrie pharmaceutique : nouvel exemple avec Novartis (en Grèce, aux Etats-Unis, en Chine).

    Novartis a probablement soudoyé « des milliers de médecins et de fonctionnaires pour promouvoir ses produits en Grèce », a estimé vendredi le ministre grec de la Justice. Le géant pharmaceutique bâlois fait l’objet d’une enquête à Athènes depuis l’année dernière.

    https://www.letemps.ch/economie/2017/04/07/novartis-aurait-soudoye-milliers-personnes-grece

    #Novartis #pharmas #industrie_pharmaceutique #médicament #Grèce #corruption #santé #Suisse

  • Le #docetaxel, traitement de #chimiothérapie : chronique d’une catastrophe annoncée | Rose Magazine
    http://www.rosemagazine.fr/magazine/sante/article/docetaxel-generique


    Et un scandale sanitaire de plus ! L’inaction de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) est criminelle ! Combien de temps et de morts faudra t’il pour que les firmes pharmaceutiques soient plus contrôlées et que les pouvoirs publics soient au minimum réactifs quand ils sont alertés.
    #médicaments #médecine #cancer #ANSM #laboratoires_pharmaceutiques #génériques

    • En 2010, le Taxotere-Sanofi vit les derniers jours de son très juteux brevet. La molécule va dans quelques mois tomber dans le domaine public. Cette année-là, Sanofi change la présentation de son médicament et simplifie la préparation des perfusions en un unique flacon prêt à diluer. Cette nouvelle présentation est approuvée par l’Agence européenne du médicament (EMA). Un changement anodin ? Non. Rien n’est anodin lorsqu’on parle d’un cytotoxique avec une « marge thérapeutique » si étroite.

      D’ailleurs, les soignants observent vite une différence.

      (...)

      En 2012, [le] #brevet de Sanofi tombe dans le domaine public et la molécule docétaxel devient libre de droit. Les premiers génériques arrivent sur le marché.

      Au vu de l’augmentation des effets secondaires pour une variation de 1% dans le Taxotere, comment personne n’a pu anticiper, même imaginer, que le passage au générique allait être problématique ? Une équipe de l’ESCPCI de Paris avait pourtant, en 2008, étudié la qualité des 31 génériques du docétaxel déjà sur le marché international. Résultats de l’étude : « 90% des génériques étudiés contiennent insuffisamment de médicament, un haut niveau d’impuretés ou les deux à la fois. Cela peut à la fois affecter l’efficacité et la sécurité du médicament ». (...)

      C’est à ce moment précis que le train de la #pharmacovigilance déraille.

  • Servier arrête enfin le #Protelos, médicament inutile et dangereux
    https://www.mediapart.fr/journal/france/230317/servier-arrete-enfin-le-protelos-medicament-inutile-et-dangereux

    Le groupe Servier, fabricant du Mediator, vient d’annoncer qu’il cesserait en août 2017 de commercialiser le Protelos, traitement de l’ostéoporose dénoncé depuis des années comme inutile et dangereux par les autorités et la revue Prescrire. Encore une illustration du poids du lobbying pharmaceutique.

    #France #Fil_d'actualités #Agence_du_médicament #médicaments

  • La Suisse puise dans ses réserves face à la pénurie mondiale d’un antibiotique RTS - Yves-Alain Cornu/jvia 22 Mars 2017

    Un antibiotique jugé crucial pour lutter contre les infections dans les hôpitaux est en rupture de stock mondiale après l’incendie d’une usine en Chine. Avec ses stocks, la Suisse peut tenir 3 mois, explique On en parle.

    Le principe actif pipéracilline/tazobactam n’est plus fabriqué par l’un de ses uniques producteurs, en raison d’un incendie dans son usine en Chine.


    La Suisse, qui dispose de réserves des médicaments les plus importants, a décidé d’ouvrir ses stocks pour pallier cette pénurie.
    On peut tenir trois mois

    Mais combien de temps peut-on tenir sans s’approvisionner ? « Pour les antibiotiques, trois mois de consommation normale », répond Ueli Haudenschild, membre de la direction de l’Office fédéral pour l’approvisionnement économique du pays (OFAE), au secrétariat alimentation et produits thérapeutiques. « C’est court s’il y a une lacune de 100%, mais ce n’est pas le cas ici », rassure-t-il.

    Selon les informations dont dispose l’OFAE, l’antibiotique concerné serait à nouveau disponible en juin prochain.
    Production à grande échelle

    Reste que depuis dix ans, on constate une forte augmentation des pénuries de médicaments, par exemple des anticancéreux, des vaccins pour enfants ou des hormones thyroïdiennes. Comment cela est-il possible en Suisse, berceau de l’industrie pharmaceutique ?

    « En Suisse, on ne fabrique que les médicaments de pointe, mais les substances actives sont surtout produites en Chine ou en Inde », explique Ueli Haudenschild. Des concentrations dans quelque grosses usines qu’il justifie par une forte pression sur les prix, qui engendre le besoin de produire « à grande échelle ».
    Situations internationales

    Il réfute toutefois que certains groupes pharmaceutiques brandissent la menace de pénurie . . . . .

    La suite : https://www.rts.ch/info/suisse/8483459-la-suisse-puise-dans-ses-reserves-face-a-la-penurie-mondiale-d-un-antibi

    #bactéries #chine #antibiotiques #Santé #médicaments #pharma

  • #Cholestérol le grand bluff

    Comment le cholestérol a été érigé en coupable idéal des maladies cardio-vasculaires par une série d’approximations scientifiques. Un dogme dont un nombre croissant de chercheurs dénoncent les dangers. Une enquête exceptionnelle.

    Le cholestérol, que tout un chacun se représente comme un excès de mauvaise #graisse dans l’organisme, est désigné à la vindicte médicale et populaire depuis les années 1950 comme responsable des #maladies_cardio-vasculaires qui terrassent jeunes et vieux avant l’heure. Or, un nombre croissant de chercheurs en médecine dénoncent ce qu’ils considèrent comme un vaste #mensonge, façonné à la fois par une série d’approximations scientifiques et par de puissants intérêts économiques, de l’#industrie_agroalimentaire d’abord, des #laboratoires_pharmaceutiques ensuite. Les facteurs avérés de risque, affirment ces recherches convergentes, sont en réalité le #tabac, l’#hypertension, l’#obésité et le manque d’exercice. Mais depuis la mise sur le marché, en 1993, de nouveaux traitements anticholestérol, les #statines, une écrasante majorité de médecins mise sur leur prescription avant toute autre mesure préventive. Consommées par 220 millions de patients à travers le monde, les statines sont devenues en quelques années le médicament le plus vendu dans l’histoire de la médecine. Or, les fabricants eux-mêmes commencent à reconnaître qu’elles peuvent entraîner des effets secondaires graves, tels que des #douleurs_musculaires, des #problèmes_hormonaux, des #pertes_de_mémoire, des #dépressions et aussi, selon des études récentes, le déclenchement d’un #diabète. Une reconnaissance tardive qui, étrangement, intervient alors que les derniers brevets en la matière tombent dans le domaine public et qu’une nouvelle molécule anticholestérol s’annonce.

    Pour démonter ce qui a constitué pendant plus d’un demi-siècle un dogme inattaquable, Anne Georget donne la parole à une quinzaine de spécialistes - chercheurs en médecine, cardiologues, journalistes médicaux, nutritionnistes... - qui expliquent à la fois ce que l’on sait du cholestérol et réfutent, études à l’appui, ce qu’ils estiment être des conclusions scientifiques biaisées. Ainsi le physiologiste américain Ancel Keys, qui, le premier, avait attribué à la surconsommation de graisses saturées la stupéfiante épidémie d’accidents cardio-vasculaires survenue dans les années 1950 dans certains pays occidentaux, a-t-il délibérément passé sous silence les contre-exemples statistiques. Tandis que les études cliniques des statines ont été financées à 80 % par les laboratoires qui avaient le plus intérêt à ce qu’elles s’avèrent positives.

    http://future.arte.tv/fr/cholesterol

    #documentaire #enquête #science #Alzheimer #industrie_pharmaceutique #big_pharma #cholesterol

  • Des #médicaments innovants aux prix « trop élevés », selon le Conseil économique et social
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2017/01/25/le-cese-critique-le-prix-des-medicaments-innovants_5068589_3234.html

    Cette fois, c’est au Conseil économique, social et environnemental (#CESE) d’annoncer ses propositions pour réguler le prix des médicaments innovants. Trois ans après le lancement en France du Sovaldi par le laboratoire américain Gilead, médicament contre l’hépatite C vendu 41 000 euros pour trois mois de traitement, l’assemblée consultative devait remettre, mercredi 25 janvier, son avis sur le « prix et l’accès aux traitements médicamenteux innovants » à la ministre de la #santé, Marisol Touraine.

    L’avis du CESE, qui résulte d’une autosaisine, tombe en pleine montée du débat sur la santé et son coût. « L’augmentation des prix des médicaments innovants conduit à une hausse prévisible des dépenses de santé, remet en cause leur soutenabilité et soulève le risque de sélection des malades », pointe l’assemblée consultative. « Les prix demandés par les industriels sur certains produits sont trop élevés » et « le régulateur n’a pas les moyens juridiques de limiter les hausses de prix », déplorent les auteurs.

    http://www.lecese.fr/content/le-cese-rendra-son-avis-prix-et-acces-aux-traitements-medicamenteux-innovants

  • Superbugs killing twice as many people as government says

    Superbugs are now killing more patients than breast cancer and at least twice as many people as the government estimate, experts have warned.


    https://www.thebureauinvestigates.com/2016/12/11/superbugs-antibiotic-resistance-sepsis
    #santé #mortalité #bactéries #résistance #antibiotiques #médicaments #médecine

  • Essais cliniques : Délocaliser dans les pays du Sud, une nouvelle pratique en croissance 5 décembre 2016 - Fabien Goubet - Le Temps

    Economies, démarches facilitées, gain de temps… Les fabricants de médicaments délocalisent toujours plus leurs tests vers des pays pauvres.

    Impossible d’envisager la commercialisation d’un médicament sans l’avoir testé chez l’homme au préalable. Historiquement réalisés dans les pays occidentaux, les essais cliniques sont toutefois de plus en plus délocalisés ( https://www.monde-diplomatique.fr/2007/05/SHAH/14712 ) dans des pays aux revenus plus modestes tels que l’Égypte, l’Inde ou l’Ukraine.
     


    Observé depuis plusieurs années, le phénomène a récemment fait l’objet d’une conférence organisée à Genève par l’organisation Public Eye https://www.publiceye.ch/fr/medias/communique-de-presse/essais_cliniques_en_egypte_roche_et_novartis_enfreignent_les_standards_eth (ex-Déclaration de Berne), afin de faire la lumière sur cette pratique et notamment sur les questions éthiques qu’elle soulève.
     
    Mener des essais cliniques à l’étranger ? Les pharmaceutiques ont commencé à y songer au début des années 2000, notamment dans l’espoir de se positionner dans de nouveaux marchés en pleine croissance. Novartis, Roche, Sanofi, Merck… les plus grands industriels ont ouvert des bureaux dans les pays du Sud afin d’y lancer de grandes études précédant une éventuelle commercialisation de leurs futurs produits. En 2000, à peine 10 % des essais de médicaments étaient réalisés dans les pays du Sud, contre environ 40 % aujourd’hui, estime Public Eye.
 
    Participer à un essai, un moyen de survivre
     
    Pour ces laboratoires ou pour leurs sous-traitants, les avantages sont nombreux. Ils s’implantent à moindre coût dans des pays très peuplés qui leur assurent un accès à une immense réserve de malades potentiels, le tout dans un cadre réglementaire moins contraignant — lorsqu’il existe.
     
    Ce ne sont pas les plus pauvres qui sont visés, mais plutôt des pays dont le niveau de vie s’améliore. La raison : « Ils se dotent d’hôpitaux et d’universités qui intéressent les industriels, sans oublier que les gens qui y vivent contractent peu à peu des maladies chroniques que nous connaissons bien ici : diabète, maladies cardiovasculaires, etc. qui requièrent des traitements longs, onéreux, et donc très lucratifs pour ces entreprises », détaille Patrick Durisch, qui a mené une étude approfondie sur le sujet pour Public Eye.
     
    Un tel changement de pratique pose des questions éthiques. Ayman Sabae, spécialiste en santé publique et membre de l’ONG Egyptian Initiative for Personal Rights, s’est alarmé de la situation de son pays. « L’Égypte constitue un terreau fertile pour les essais cliniques. Il y a beaucoup d’universités et d’hôpitaux, une population nombreuse, les coûts en ressources humaines sont dérisoires et la législation très souple. » Mais avec 73 % des soins payés directement de la poche des patients, bien peu d’Égyptiens peuvent se payer des traitements coûteux lorsqu’ils sont gravement malades. « 54 % des Égyptiens disent avoir une assurance maladie, mais elles sont tellement inutiles que seuls 8 % parmi eux s’en servent réellement », regrette Ayman Sabae. Si bien qu’une grande partie de la population voit les essais cliniques comme un moyen, parfois le seul, de se faire soigner.
     
    Ce phénomène se vérifie d’ailleurs dans le type d’études réalisées en Égypte, où plus de 70 % sont des essais dits de phase III : des tests coûteux qui s’adressent à de larges panels de patients malades. En filigrane de cette statistique apparaît le marché implicitement conclu entre les deux parties. D’un côté l’Égypte, qui accueille à bras ouverts les labos étrangers et permet ainsi à sa population malade d’espérer un traitement normalement hors de portée. De l’autre, les industriels profitent du manquement de procédures de validation éthique des protocoles expérimentaux pour gagner un temps précieux.
    . . . . .

    La suite : http://www.ledevoir.com/societe/sante/486332/essais-cliniques-delocaliser-dans-les-pays-du-sud-une-nouvelle-pratique-en

    #essais_cliniques #Suisse #Russie #Egypte #médicaments #essais #test #laboratoires_pharmaceutique #medecine #délocalisation #Novartis #Roche #Sanofi #Merck #diabète #maladies_cardiovasculaires #éthique

  • La controverse de la semaine : le prix des médicaments

    Leucémie, cancers, maladies rares comme bégnines, la recherche a fait des progrès. Mais tout le monde n’en bénéficie pas à égalité. Les Etats ont-ils déjà perdu la guerre contre les laboratoires pharmaceutiques ? Va-t-il falloir se ruiner pour se soigner ?

    http://info.arte.tv/fr/la-controverse-de-la-semaine-le-prix-des-medicaments

    #industrie_pharmaceutique #big_pharma #prix #médicaments #santé #coût #inégalités #privatisation #Sovaldi
    cc @fil

  • Irène Frachon : « Le #Mediator, c’est l’histoire d’un déni sans fin »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/211116/irene-frachon-le-mediator-c-est-l-histoire-d-un-deni-sans-fin

    Irène Frachon, arrivant au tribunal de Nanterre, le 14 mai 2012 © REUTERS/Charles Platiau Pneumologue au CHU de Brest, Irène Frachon a révélé au grand public une catastrophe sanitaire, celle du Mediator, que le monde médical s’acharnait à nier depuis plus d’une décennie. Mais son combat solitaire est loin d’être terminé. Six ans après la révélation du scandale, le procès du laboratoire Servier n’a toujours pas eu lieu et le groupe pharmaceutique mène une guerre de tranchées pour limiter les réparations dues aux milliers de victimes. Entretien.

    #France #Médecine #médicament

  • Delays in the #post-marketing withdrawal of drugs to which deaths have been attributed: a systematic investigation and analysis
    https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4318389

    ...in 47% of cases more than 2 years elapsed between the first report of a death and withdrawal of the drug, and the interval between the first report of a death attributed to a medicinal product and eventual withdrawal of the product has not improved over the last 60 years.

    #médicaments #santé

  • #Alzheimer : des médicaments plus dangereux qu’utiles, mais remboursés
    https://www.mediapart.fr/journal/france/311016/alzheimer-des-medicaments-plus-dangereux-qu-utiles-mais-rembourses

    Pour la Haute autorité de santé, les médicaments de la maladie d’Alzheimer doivent être déremboursés, car ils sont plus dangereux qu’utiles. Cédant à une culture du #médicament qui résiste aux scandales, #Marisol_Touraine refuse, craignant que les patients ne se sentent abandonnés, faute de traitement.

    #France #Economie #Haute_autorité_de_santé #sante