• #Santé_mentale : « des dizaines de milliers d’enfants » sont sous #psychotropes, alerte un rapport
    https://www.ladepeche.fr/2023/03/13/sante-mentale-des-dizaines-de-milliers-denfants-sont-sous-psychotropes-ale

    C’est ce que révèle un récent rapport du Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) intitulé « Quand les enfants vont mal, comment les aider ? », publié le 7 mars, et relayé par Le Parisien ce lundi 13 mars. En 2021, 5% des mineurs consommaient des psychotropes, soit deux fois plus qu’il y a dix ans. Un phénomène loin d’être isolé qui concerne aujourd’hui « des dizaines de milliers d’enfants », pointe l’instance

    En détail, d’après ce document, qui cite des chiffres transmis par la Caisse nationale de l’assurance maladie (Cnam) et des travaux récents de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), entre 2014 et 2021, chez les moins de 20 ans, le taux de consommation d’antipsychotiques a grimpé de + 48,54%. La consommation d’antidépresseurs a augmenté de + 62,58% et celle de psychostimulants de + 78,07%. Enfin, concernant les hypnotiques et les sédatifs, les autorités notent une hausse inquiétante de + 155,48%.

    « Une priorité et une urgence des #politiques de #santé »

    "Il faudrait être aveugle aujourd’hui pour ne pas faire de la santé mentale des enfants et adolescents une priorité et une urgence des politiques de santé, comme le recommande l’OMS.

    #France

    • L’analyse des bases de données de santé montre également l’impact des facteurs sociaux sur le risque de diagnostic d’hyperactivité et la #médication des enfants. Ainsi, entre 2010 et 2019, 35,2 à 38,8 % des enfants diagnostiqués TDAH vivaient dans des familles bénéficiant de la CMU ou de la CMU-C alors que ces aides ne sont attribuées qu’à 7,8 % de la population française.

      Le diagnostic de TDAH est donc beaucoup plus fréquent chez les enfants des familles les plus défavorisées. Si l’on considère également les enfants TDAH présentant un diagnostic de défavorisation sociale154, le pourcentage d’enfants présentant des difficultés sociales au sein de la cohorte TDAH varie entre 39,8 et 42,6 % sur la période.

      Ces constats sont identiques pour la consommation de méthylphénidate : Les diagnostics de défavorisation sont répertoriés dans la nomenclature CIM-10 à la rubrique « Sujets dont la santé peut être menacée par des conditions socioéconomiques et psychosociales ». Nous nous sommes référés aux codages suivants : Z55, difficultés liées à l’éducation et l’alphabétisation ; Z56, difficultés liées à l’emploi et au chômage ; Z57, exposition professionnelle à des facteurs de risque ; Z58, difficultés liées à l’environnement physique ; Z59, difficultés liées au logement et aux conditions économiques ; Z60, difficultés liées à l’environnement social ; Z61, difficultés liées à une enfance malheureuse ; Z62, autres difficultés liées à l’éducation ; Z63, autres difficultés liées à l’entourage immédiat, y compris la situation familiale ; Z64, difficultés liées à certaines situations psycho-sociales ; Z65, difficultés liées à d’autres situations psychosociales.

      Le diagnostic de TDAH et la médication par psychostimulant sont donc beaucoup plus fréquents chez les enfants des familles les plus défavorisées. S’il n’existe pas encore de données comparables pour la dépression chez l’enfant et l’adolescent en France, l’impact des difficultés sociales sur la dépression chez l’enfant est scientifiquement établi (cf. supra).

      https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/hcfea_sme_rapport_13032023.pdf

      #défavorisation #santé #enfants #pauvres

  • Le scandale alimentaire qui s’annonce
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/02/25/le-scandale-alimentaire-qui-s-annonce_1838402_3232.html

    Que se passe-t-il vraiment dans l’univers de la viande industrielle ? Et que nous fait-on manger, de gré ou de force ? Avant d’essayer de répondre, il est bon d’avoir en tête deux études récentes.

    La première, publiée en 2011, montre la présence dans le lait - de vache, de chèvre ou d’humain - d’anti-inflammatoires, de bêtabloquants, d’hormones et bien sûr d’antibiotiques. Le lait de vache contient le plus grand nombre de molécules.

    La seconde, qui date de 2012, est encore plus saisissante. Une équipe de chercheurs a mis au point une technique de détection des résidus dans l’alimentation, en s’appuyant sur la chromatographie et la spectrométrie de masse.

    Analysant des petits pots pour bébés contenant de la viande, ils y ont découvert des antibiotiques destinés aux animaux, comme la tilmicosine ou la spiramycine, mais aussi des antiparasitaires, comme le levamisole, ou encore des fongicides.

    Certes à des doses très faibles – en général –, mais, comme on le verra, la question se pose aujourd’hui dans des termes neufs.

    On remarquera que, dans le scandale en cours, un mot a presque disparu : phénylbutazone. Cet anti-inflammatoire, on le sait, a été retrouvé dans des carcasses de chevaux exportés vers la France.

    Or la phénylbutazone est un produit dangereux, interdit dans toute viande destinée à la consommation humaine. S’agit-il d’une fraude isolée ? Ou bien, comme certains éléments permettent de l’envisager, d’une pratique tolérée par les autorités de contrôle ?

    #alimentation #agroalimentaire #agrobusiness #pharma #santé

    • Sait-on comment l’oxytétracycline se mélange avec la gonadolibérine chez un poulet ? Comment le flubendazole se marie avec l’azapérone et les prostaglandines PGF2 dans la chair d’un porc ? Le thiabendazole avec le diazinon ou le décoquinate dans le sang d’une bonne vache charolaise ?

      Aucune étude sur les effets de synergie de ces produits n’est menée. Il n’est pas dit qu’elles seraient possibles.

      Lorsque c’est le cas, on découvre en tout cas un nouveau monde. Le 3 août 2012, la revue PloS One publiait un travail sur les effets combinés de trois fongicides très employés dans l’agriculture. Leur association provoque des effets inattendus sur les cellules de notre système nerveux central.

      Commentaire de l’un des auteurs, Claude Reiss : « Des substances réputées sans effet pour la reproduction humaine, non neurotoxiques et non cancérigènes ont, en combinaison, des effets insoupçonnés. »

    • Je n’ai pas la place de recopier la liste des médoc administrés, il faut la voir défiler absolument, une fois !

      http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000432020&dateTexte=&categorieLie

      Allez, je mets les derniers signataires, par délégation, personne ne sera responsable ? tous irresponsables ? des tumeurs, des cancers, des maladies dégénérescentes, des défaillances immunitaires ?

      Même les copains qui tentent d’élever des veaux en bio sont dans l’illégalité parce qu’ils refusent de shooter leurs bêtes, un choix pour leur santé et pour la nôtre.

      L’inspecteur en chef de la santé publique,

      D. Perre

      Le ministre de la santé, de la famille

      et des personnes handicapées,

      Pour le ministre et par délégation :

      Le directeur général de la santé,

      W. Dab