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#mégère

  • #mégères
  • @mad_meg
    mad meg @mad_meg CC BY 12/10/2020

    « Relic », le film d’horreur qui bouleverse le cliché de la vieille femme monstrueuse
    ▻http://www.slate.fr/story/195827/relic-film-horreur-cliche-vieille-femme-monstrueuse-cinema

    http://www.slate.fr/sites/default/files/melisandre1.jpg

    Le personnage de la vielle femme qui perd la tête est un tel cliché dans les films d’horreur qu’il a droit à son propre sous-genre : la hagsploitation (en anglais, hag signifie littéralement vieille peau ou vieille sorcière). Cette niche a souvent pour protagonistes des anciennes reines de beauté ou stars de cinéma déchues, rongées par le temps et la rancœur. Elles rejoignent souvent l’archétype de la psycho-biddy, ou la vieille bique psychopathe, dont l’exemple précurseur reste sans doute le personnage de Norma Desmond dans Boulevard du crépuscule (1950) : une ancienne star du muet qui vit désormais recluse, et se révèle de plus en plus dérangée.

    Mais la hagsploitation démarre véritablement une décennie plus tard, avec Qu’est-il arrivé à Baby Jane ?. Sorti en 1962, ce film culte met en scène Joan Crawford et Bette Davis en sœurs vieillissantes qui se détestent. Baby Jane (Bette Davis) est une ancienne enfant-star, qui a ensuite été surpassée par la popularité de sa sœur Blanche (Joan Crawford), également actrice. Lorsque Blanche perd l’usage de ses jambes, Jane la séquestre et se met à la maltraiter. Le film est célèbre pour avoir exacerbé la rivalité légendaire entre les deux actrices (relatée dans la minisérie Feud de Ryan Murphy), mais a aussi relancé la carrière sur le déclin de Davis et Crawford, qui avaient 54 et 56 ans au moment du tournage, ce qui à l’époque était considéré comme âgé à Hollywood.

    #femmes #misogynie #male-gaze #domination #stéréotype #haine #recluses #mégères #sorcière #pouvoir

    mad meg @mad_meg CC BY
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  • @mad_meg
    mad meg @mad_meg CC BY 23/01/2019
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    Mère célibataire, héroïne (éphémère) des ronds-points | Slate.fr
    ▻http://www.slate.fr/story/172545/gilets-jaunes-meres-celibataires-conditions-vie-isolement

    Fin novembre, sur les ronds-points investis par les « gilets jaunes », figuraient beaucoup de femmes élevant seules des enfants, un phénomène très contemporain et en expansion. La France compte aujourd’hui deux millions de familles monoparentales (dans quatre cas sur cinq, c’est une femme qui est chef de famille) et celles-ci représentent 23% des familles contre 9% en 1975.

    Indirectement, donc, cette mobilisation a fourni un visage à ces profils bien cernés par les statistiques, mais mal connus. Le sujet des mères célibataires est monté en épingle dans les médias depuis une vingtaine d’années, notamment dans les fictions télévisées, sous la bannière de l’émancipation féminine, avec l’image flatteuse de la femme cadre qui se bat et qui gagne sur tous les fronts.

    Or, dans la « vraie » réalité, c’est plutôt une femme isolée subissant de difficiles conditions de vie, autant matérielles que psychologiques. De ce point de vue, elle incarne bien les catégories modestes se démenant dans le quotidien pour tenir la tête hors de l’eau, qui ont, dans un premier temps, posé les pierres de la protestation –par la suite le mouvement s’est masculinisé au fil de sa radicalisation.

    Dans un roman rédigé au scalpel sociologique, Tenir jusqu’à l’aube, Carole Fives décrit cette situation avec pour trame dramatique le vol de liberté culpabilisé que son héroïne opère la nuit en déambulant dans Lyon, après avoir endormi son fils de deux ans –après avoir lu une histoire, tenu la main, câliné, installé le stroboscope de la veilleuse lapin, un patient rituel qui, théoriquement, garantit un premier sommeil profond. « La porte d’entrée qu’elle referme derrière elle. Dans le hall, l’éclairage automatique se déclenche. Il y a encore tant de monde dehors. Un grand vent frais. Marcher, juste, marcher. À peine le tour du pâté de maison. »

    Cette mère célibataire est étranglée par les problèmes économiques. Le loyer du petit appartement est devenu trop cher pour elle depuis que le père de l’enfant est parti sans laisser d’adresse, et toute possibilité de déménagement tiendrait du miracle, car elle-même n’offre pas de garanties financières suffisantes.

    Graphiste en statut d’autoentrepreneur, elle travaille chez elle alors qu’elle s’occupe intégralement de l’enfant, n’ayant pas obtenu de place en crèche ; « d’autres femmes, bien plus prévoyantes, s’y étaient prises des mois avant l’arrivée de l’enfant, dès sa conception ! Elle, elle débarquait d’on ne sait où, et surtout : elle n’était pas salariée ».

    Ce roman témoigne de la quadrature du cercle à laquelle est confronté le parent isolé : difficulté de logement dû à un rétrécissement des revenus quand prend fin ce que l’Insee nomme sans sentimentalité la redistribution privée –la mise en commun des ressources au sein d’un couple– ; difficulté de l’emploi, quand disparaît la flexibilité d’organisation pour assurer la parentalité que permet (théoriquement) le couple moderne ; tracas administratifs –même si le système socio-fiscal français essaie de compenser la perte de revenus par diverses allocations.

    En 2017, les femmes seules avec une ou plusieurs personnes à charge représentent 35% des bénéficiaires du RSA.

    L’Observatoire des inégalités dépeint la condition sociale la plus courante de ces mères isolées : « Le niveau de vie médian mensuel des familles monoparentales (1.184 euros en 2014 pour un équivalent adulte) est inférieur de 30% à celui des couples avec enfants (1.712 euros, toujours pour un équivalent adulte). Ces familles représentent près d’un quart de la population pauvre. »

    Précarité de l’emploi, temps partiel subi, appartenance aux catégories socioprofessionnelles les moins favorisées, les femmes seules avec enfants cumulent les handicaps. Près du tiers d’entre elles occupent des emplois qualifiés mais aux revenus modestes, avec une surreprésentation du personnel hospitalier (aides-soignantes, infirmières, agentes hospitalières) et des soins à la personne à domicile. Elles sont en général moins diplômées que la moyenne : 26% d’entre elles ont un niveau d’étude supérieur au bac, contre 40% pour les mères en couple, 30% d’entre elles n’ont au mieux que le niveau du brevet, contre 20% pour les mères en couple. Autre donnée : en 2017, les femmes seules avec une ou plusieurs personnes à charge (pour la plupart un ou plusieurs enfants) représentent 35% des bénéficiaires du RSA.

    À LIRE AUSSI « Tenir jusqu’à l’aube », l’enfer domestique d’une mère célibataire
    Désert social

    « Vous ne pouvez pas savoir ce que l’on vit », ont répété sur des chaînes d’information plusieurs mères en solo. La solitude, c’est l’aspect le plus indicible du quotidien du parent célibataire, ce qu’aucun chiffre n’arrive à capter et dont seul un écrivain peut rendre compte. La charge mentale qu’implique le soin d’un enfant, sans relais d’une autre personne ou d’une institution, est finement dépeinte dans le roman de Carole Fives : l’héroïne s’est installée dans une ville qu’elle ne connaît pas pour suivre le père de l’enfant et son propre père, sa seule parenté au demeurant, habite loin et ne l’aide qu’à l’occasion.

    L’inclination commune vis-à-vis de ces mères isolées n’est pas la mansuétude ou la solidarité, mais plutôt l’idée que ce « c’est la faute à pas de chance », ou « qu’elle l’a bien cherché » et que sa progéniture va subir un déficit d’éducation. Une famille de son immeuble, ainsi, espace ses invitations, pour éviter que ses enfants ne fréquentent son petit garçon.

    Dans ce désert social, internet devient alors son meilleur ami pour conseiller et aider à régler les innombrables interrogations qui surviennent : suivre et accompagner le développement de l’enfant, maladies infantiles, astuces pour acheter moins cher ou accéder gratuitement à certains services, ou renégocier les contrats d’eau et électricité, etc.

    Apporter à l’enfant les éléments du bien-être selon les préceptes de la pédiatrie moderne (outre la protection affective et la complicité, les activités d’éveil, une nourriture saine, de l’exercice, des promenades et la fréquentation des jardins publics qui permet les contacts avec d’autres bambins) absorbe toutes ses journées et elle ne connaît de répit que quand il dort. Siestes et nuits sont mises alors à profit pour satisfaire les quelques contrats de graphiste qu’elle arrive à décrocher.

    Le budget est calculé à l’euro près, elle doit à de nombreuses reprises discuter de ses découverts avec sa conseillère bancaire (celle-ci, elle-même divorcée, entend surtout lui donner des conseils pour « faire payer » son ex-compagnon et lui indique comment monter un dossier avec un avocat), inutile de songer un seul instant à prendre une heure de baby-sitter pour s’accorder un loisir. Elle imagine alors ce que serait une vie dite « normale » : « Travailler, se préparer une retraite à peu près digne, dormir sept heures d’affilée, retrouver une vie sociale, faire du sport, aller au cinéma, lire et bien sûr, rêver… » Un modèle conforme à celui étalé dans tous les magazines.

    À LIRE AUSSI Il est absurde d’opposer « gilets jaunes » et #NousToutes
    Statut temporaire

    Dans ce contexte monacal, mère et fils sont accrochés l’un à l’autre par un lien fusionnel et par touches, on les voit progresser ensemble vers un mieux-être et une certaine maîtrise de la situation, le récit se déroulant sans misérabilisme, ponctué de touches d’ironie.

    Elle finit par décrocher une place en crèche, mais très loin de chez elle, ce qui engendre près d’une heure de trajet, elle peaufine son site internet, rappelle d’anciens clients, obtient un contrat d’une ancienne collègue « qui vient de lancer sa boîte », récupère sa vie et, cahin-caha, « redevient quelqu’un ». L’enfant grandit, « de plus en plus beau, de plus en plus rayonnant. C’est un mystère, cette beauté au milieu de tant de dureté… »

    En moyenne, 10% des enfants de moins de 18 ans de parents séparés ne revoient jamais leur père.

    Le point aveugle du récit, et finalement le plus poignant, c’est la recherche du père. L’enfant le réclame, la mère entame des démarches après d’un avocat pour le retrouver : « Elle, ce qu’elle voulait, plutôt que de l’argent, c’était que le père voie son fils. Comment amener un père à reprendre contact avec son fils ? »

    En moyenne, 10% des enfants de moins de 18 ans de parents séparés ne revoient jamais leur père : la proportions de pères « désengagés » est la plus forte chez les hommes de faible niveau de diplôme ou de revenus. La plupart du temps, cette relation se maintient avec plus ou moins de fréquence : en cas de séparation, 17% des pères ont la charge de l’enfant, 25% le voient une fois par semaine, 18% une fois par mois, d’après une statistique Insee datant de 2005.

    La situation de mère célibataire n’est pas un statut à vie, contrairement à ce que laisserait croire le discours larmoyant qui l’entoure. Ce statut est plutôt provisoire, l’ancienneté moyenne des familles monoparentales est d’un peu plus de cinq ans et le plus souvent, le parent isolé cherche et trouve un nouveau compagnon ou une nouvelle compagne. Dans ce nomadisme amoureux, une fois encore, internet s’impose comme « l’ami qui vous veut du bien ».

    Plus largement, cette solitude faussement colmatée par les artifices électroniques, c’est aussi ce qu’ont tenté d’enrayer des mères célibataires venues participer aux mobilisations des ronds-points.

    mad meg @mad_meg CC BY
    • @touti
      touti @touti 23/01/2019

      L’article ne parle pas des brimades sociales continuelles et des injonctions morales à rentrer dans le rang faites aux femmes cheffes de famille monoparentale qui doivent encaisser les coups sans broncher.
      La société française s’organise très bien pour les humilier car de fait, elles se présentent seules donc sans personne pour être témoin des coups portés. Je ne compte plus le nombre de fois où on m’a dit de prendre un mec, un peu comme on m’aurait dit de prendre un chien de garde.
      Au village, les femmes se méfiaient que je leur pique leur mari et les hommes avaient des remarques déplacées parce que j’étais « libre ». Quand tu rentres seule ton bois pour l’hiver, les hommes passent mais ne vont pas t’aider, ils rigolent que tu en chies et te disent que ça réchauffe. A force, tu ne comptes plus sur personne, tu comprends rapidement le regard de la directrice du collège, au mieux plein de commisération poisseuse qui ne te propose aucune aide mais te demande si la petite voit toujours son père.

      #solitude #famille_monoparentale

      touti @touti
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 23/01/2019

      J’ai pas lu le texte je l’avais copié pour le lire plus tard. Je suis désolé de voire comme on te fait payé ta liberté et ton indépendance aussi chèrement. C’est une chance de pas avoir de père, une chance d’avoir une mère libre et de pas subir l’oppression masculine à domicile. Pour ton histoire de bois, ca va pas te consolé, mais je me dit que vu le niveau des gars du coin, va savoir ce qu’ils exigeraient comme leur due si ils avaient levé le petit doigt pour toi.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @touti
      touti @touti 23/01/2019

      On avait envie un temps avec des copines dans le même cas de faire un café « A la mère indigne ! »

      touti @touti
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 23/01/2019

      Héhé jolie nom de #mégères

      mad meg @mad_meg CC BY
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  • @fsoulabaille
    François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND 24/11/2018
    4
    @monolecte
    @mad_meg
    @recriweb
    @7h36
    4
    @mad_meg

    En voyant cette carte postale du début du XXe siècle, J’ai pensé à tes dessins d’instruments de torture du moyen-âge @mad_meg

    https://i.redd.it/fwmgxc9p06w11.jpg

    ▻https://www.reddit.com/r/PropagandaPosters/comments/9twt2t/suffragepostcardsantiwomenpropogandavotingrights

    François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 24/11/2018
      @fsoulabaille

      oui jolie trouvaille @fsoulabaille
      #bride #mégère #misogynie #féminisme #masculinisme

      mad meg @mad_meg CC BY
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  • @fsoulabaille
    François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND 13/12/2017

    22 – LA TOUR DES HOMMES ET LA MAISON DE DIEU – TROISIÈME PARTIE – 3×7
    ▻http://www.3x7.org/fr/22-la-tour-des-hommes-et-la-maison-de-dieu-troisieme-partie

    Au chant IX de l’Enfer, Dante pose à nouveau dans son décor une haute tour.[4] À son sommet embrasé se dressent tout d’un coup les trois Furies, qui sont ensuite rejointes par Méduse. Cristoforo Landino, dans son commentaire sur ce passage, dit que les Furies sont apparues au sommet de la tour parce que la fureur ne peut rester cachée et qu’elle n’est jamais sans orgueil et inflammation extrême.[5] Ici encore, par conséquent, la tour est évocatrice de l’orgueil humain et le sommet en est enflammé. Landino révèle l’identité des trois Furies en analysant leurs noms :

    Alecto signifie « sans repos », et l’inquiétude est le principe de la fureur ; Tisiphone en langue grecque veut dire « vengeresse de meurtre » et c’est le remords de la conscience […] ; #Mégère, tire sa signification de « haine », par laquelle on atteint une fureur extrême. Les Furies sont à prendre comme l’appétit désordonné, qui incendie l’esprit humain comme une furie, et l’aveugle et la précipite sans secours dans les vices. Je pense que ce n’est rien d’autre que le désir amoureux, la colère, la haine, l’ambition et toutes les cupidités sans retenue, pour ne pas dire fureur, laquelle comme un cheval emballé emporte l’homme par les ravins et les escarpements jusqu’à ce qu’il se rompe le cou.[6]

    Dans la carte, la troisième jambe de la triskèle cachée pose le pied sur la tête de l’homme qui tombe, comme pour accélérer sa chute vers le bas. Si on se représente la triskèle comme un système rotatif en mouvement, on peut imaginer que les coups de pieds vont se succéder alternativement sur la tête du personnage. De cette façon, le dessin paraît illustrer l’idée selon laquelle le châtiment divin s’exerce par celui-là même qui en est la victime, en raison de ses appétits sans freins.

    #tarot_de_Marseille #Mégère #furies #La_Tour_Dieu

    François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND
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  • @mad_meg
    mad meg @mad_meg CC BY 22/10/2017
    2
    @monolecte
    @baroug
    2

    Madame Anastasie allégorie de la censure au XIXeme

    Je viens de découvrir ce cas d’ #inversion_patriarcale
    Madame Anastasie incarne l’idée de censure alors que les femmes, surtout les vieilles ont très peu accès à l’expression. A cette époque la #bride existait encore et les femmes n’avaient droit à rien, ni éducation, ni citoyenneté, ni expression.

    https://3.bp.blogspot.com/-aM_aJlk8Qmw/U2eH4lpd71I/AAAAAAAAIyI/TLQ2VYm1_EU/s1600/608px-Scoldengravingalpha.jpg

    –-----

    http://expositions.bnf.fr/presse/images/3m/pre_336.jpg

    L’Éclipse, n° 299
    André Gill, 19 juillet 1874.
    BnF, estampes et photographie, YA1-115-FOL
    © BnF
    La censure a un visage, celui de Madame Anastasie, créature revêche armée de ciseaux géants. Symbole de la nuit, la chouette qui l’accompagne évoque les croyances les plus obscures. Si l’on retrouve déjà dans des illustrations antérieures un personnage porteur de longs ciseaux, c’est dans les années 1870 que le personnage d’Anastasie s’installe réellement dans les journaux. Ce dessin d’André Gill (pseudonyme de Louis-Alexandre Gosset de Guines, 1840-1885), l’un des plus célèbres dessinateurs de presse du XIXe siècle, semble en être la première représentation.

    Madame Anastasie est accompagné d’une chouette, symbole de la connaissance lié à athéna. Elle a des doigts crochus de #sorcière une robe jaune, couleur de la traîtrise, l’avarice, l’envie (cf pastoureau ) et des ciseaux géants on ne peu plus castrateur.

    #mégère #mégèrisme #censure #allégorie #misogynie #sexisme #renversionnite

    http://expositions.bnf.fr/presse/images/3m/pre_337.jpg

    Le boulet
    Le Grelot, n° 119
    Alfred Le Petit, 20 juillet 1873.
    BnF, Droit, économie, politique
    © BnF
    Tout au long du XIXe siècle, en dépit d’assouplissements périodiques, Madame Anastasie, allégorie de la censure, jouit d’une belle santé. Ainsi, si la loi de 1935 est abrogée à l’occasion de la Révolution de 1848, Napoléon III ne néglige pas la surveillance de la presse dans sa Constitution de 1852.
    Jusqu’en 1870, les journaux illustrés, satiriques ou non, « ne pourront être publiés, exposés ou mis en vente sans l’autorisation préalable du ministère de la Police à Paris, ou des préfets dans les départements. ». Après l’épisode libéral du 4 septembre 1870, la IIIe République conservatrice rétablit la plupart des mesures légales du Second Empire, qui ne furent abrogées que par le vote de la grande loi du 29 juillet 1881.

    http://expositions.bnf.fr/presse/images/3m/pre_328.jpg

    La liberté de la presse
    Le Grelot, n°48
    Alfred Le Petit, 10 mars 1872.
    BnF, Droit, économie, politique
    © BnF
    En 1872 dans Le Grelot, Alfred le Petit dépeint un personnage assez proche de l’Anastasie de Gill, quoique visiblement dépassé par la vitalité d’une jeune presse indisciplinée, portant journaux en corolle et plume et encrier au chapeau. La censure se prénomme alors Victorine.
    « La presse. – Tu m’avais promis de me laisser marcher toute seule, na.
    Victorine. – Je t’avais promis… je t’avais promis… oui je te l’avais promis, mais si tu crois tout ce qu’on te promet ! »

    source ▻http://expositions.bnf.fr/presse/albumsmobile/02/index.htm

    mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 22/10/2017

      Anastasie qui ? | Sans Moderation
      ▻http://www.sansmoderation.net/moderation-internaute/moderation-abusive
      ▻http://www.sansmoderation.net/wp-content/uploads/2011/03/censure-nouveaux-visages-anastasie.jpeg

      Malgré ses énormes lunettes, Anastasie, à l’aveuglette, Mutile à tort et à travers, Ne respectant ni prose ni vers

      Quel sympathique personnage ! :-)
      Difficile de faire un blog sur la modération sans évoquer au détour d’un article Madame Anastasie, vieille de plus de 150 ans, mais qui a retrouvé une seconde jeunesse avec le web 2.0 et la multiplication des forums.
      Pas un jour sans voir sur un forum des posts du type :

      Elle s’est levée tôt Anastasie ce matin !

      A nouveau victime d’Anastasie…

      La vieille gâteuse ne sait pas lire, sinon elle n’aurait pas supprimer mon post…

      http://www.sansmoderation.net/wp-content/uploads/2011/03/Censure8.jpg

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 22/10/2017

      https://images.niceartgallery.com/image/data/214/214938.jpg

      Madame Anastase traîne l’amour dans une cage.

      http://motslocaux.hautetfort.com/media/01/02/1006741045.jpg

      La Foudre (1821-1823) « dame aux ciseaux »

      https://3.bp.blogspot.com/-vIRG4-MdmvI/VuMFQVN-dRI/AAAAAAAABDc/SpHEexatvnkQOBu-m-NUvHJlv-hx4d8Bg/s1600/caricature20-gill-anastasie.jpg http://idata.over-blog.com/0/53/69/44/ExpoCensure/Houdre-07-A3.jpg http://14-18.ch/files/gimgs/8_affaire10.jpg

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 22/10/2017

      Un variante assez proche

      http://img.over-blog-kiwi.com/1/44/47/77/20150129/ob_9ef5d7_0017-cc-71616.jpg

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 22/10/2017

      Madame Anastasie à la chasse au canard

      http://conferencederedaction.info/wp-content/uploads/2014/11/anastasie.jpg

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 22/10/2017

      https://armeeinformationstpe.files.wordpress.com/2011/01/censure251.jpg

      source ▻https://armeeinformationstpe.wordpress.com/category/i-2-a-propagande-censure-et-desinformation

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    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 22/10/2017

      Ici au cas ou l’aspect castrateur de l’allégorie nous ai échappé

      http://idata.over-blog.com/0/53/69/44/ExpoCensure/Houdre-10-FA2-copie.jpg

      celle ci remplace Madame Anastasie par Mr Pig

      http://www.voltairenet.org/local/cache-vignettes/L390xH223/fr-doc-98-48c36.gif

      une couv de 1974 des cahier du cinéma sur la censure cinématographique.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 22/10/2017

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e9/Grandville%2C_Auferstehung%2C_1832%2C_K138.jpg

      Caricature “Résurrection de la Censure” (resurrection of censorship) by the french artist J. J. Grandville, lithography.
      1832

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 23/10/2017

      Un commentaire trouvé sur le site du monde :

      Anastasie et ses ciseaux 23/10/2017 - 15h02

      Je me demande si parler de la pollution du diesel n’est pas une façon détournée d’agresser sexistement les femmes qui sont grandes prescriptrices ( c’est du langage in de marketeur ) pour les achats de voitures ? Surtout en ce moment, n’est-ce pas une incitation au viol ?

      sous un interview d’Orselan
      ▻http://www.lemonde.fr/culture/article/2017/10/23/orelsan-amoureux-au-ban-public_5204607_3246.html

      mad meg @mad_meg CC BY
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  • @mad_meg
    mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017
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    @monolecte
    @touti
    @7h36
    4
    @simplicissimus

    Mégère internationales,

    En faisant mes recherches sur les Mégères je me rend compte qu’il y a un peu de diversité dans l’histoire de cette insulte misogyne.
    Mégère en français viens de Megera, une des 3 Erinyes ou furies en latin.
    En Anglais, mégère se dit « Shrew » qui veut dire musaraigne. Il semblerait que la musaraigne puisse crier très fort.
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=8Sp6PJ34oxc


    Il y a aussi Vixen qui viens de renarde
    ▻https://en.wiktionary.org/wiki/vixen#English

    En Allemand j’ai trouvé Hausdrachen c’est à dire littéralement « dragon de maison » mais aussi Spitzmaus qui veut dire musaraigne.

    http://www.ansichtskarten-center.de/webshop/shop/ProdukteBilder/53305/AK_52110099_gr_1.jpg

    En Espagnole j’ai vu le film « Musarañas » qui me fait présumé que c’est comme en anglais et en allemand. ▻http://www.imdb.com/title/tt3417756

    En néerlandais je trouve spitsmuis qui est encore la musaraigne.

    La mégère française commence à faire exception, même si j’aime bien les musaraignes, la mégère et la hausdrachen ont la mâchoire plus redoutable.
    Dans la mégère apprivoisée il y a plusieurs répliques qui insistent sur l’aspect inoffensif des musaraignes, et se moque de la peur des hommes vis à vis de ces petites bêtes, avec la mégère ca fonctionne moins bien ce genre de blagues.

    edit - Je suis pas sur qu’il y ai autant de musaraignes que ca, c’est probablement que le babelfish de gogol passe par l’anglais et donc par la musaraigne. Si par exemple je cherche le turc à partir de Mégère ca me répond musaraigne en turc, mais si je passe par vixen, ca me propose cadaloz, dişi tilki et huysuz kadın en plus de renarde.

    Je suis bien tenté de t’appeler à la rescousse @simplicissimus mais seulement si ca t’amuse. Je me demande comment on dit mégère en mongol par exemple. Apparement c’est souvent des insultes animalisé alors j’imagine un truc tel que chèvre enragé. le babelfish me répond musaraigne ...

    #mégèrisme #vocabulaire #sexisme #misogynie

    Edit / Bilan :

    Pour les créatures surnaturelles :

    Mégère on la trouve en Grèce (μέγαιρα - mégaira), au Brésil (Megera) et en France.

    Il y a une diablesse (čertice) en Slovène

    La trollesse est Dannoise Trold et Norvegienne Troll

    La Scorpie roumaine est une créature scorpioïde qui peu avoir plusieurs têtes, cracher du feux par les narines et avoir un sang miraculeux.

    Les dragonnes , ou femmes dragon se trouvent en Allemagne Hausdrachen qui veux dire « dragon de maison » et en Mongolie avec луу (lou, ou long) .

    Pour les animaux :
    La musaraigne se trouve en Angleterre avec Shrew et en Espagnol Musarañas
    La femelle scorpion en Roumanie car Scorpie veut aussi dire scorpion.
    La renarde , Vixen en Anglais, äkäpussi en finnois
    La tigresse est chinoise 母老虎, Mǔ lǎohǔ , et arabe النمر alnamar
    La femelle corbeau se trouve en Russe карга kargá et en Allemagne avec la Rabenmutter , mère corbeau.
    La jument est japonnaise 馬 et Coréenne 말
    –-----
    Ensuite il y a les adjectifs, ou caractères, comportement.

    Féroce = Fierecilla en Espagne, Fera en Portugais
    Sauvage = feréstega en Catalan
    Capricieuse = наравістай (naravistaj) en Biélorusse
    Insoumise = Widerspenstigen en Allemand
    Acariatre = Bisbetica en Italien
    Folle = Feeks en Néerlandais et en Frison
    Obstinée = строптивой (stroptivoy) en Russe
    Furieuse, coléreuse = горопад (goropad) en Serbe
    Têtue = норовливої en Ukrainien
    Grognon = Hırçın Kız en Turc
    Maléfique = zlé ženy en Slovaque
    Débridée = Անսանձ (Ansandz) en Arménien
    Rebelle = سرکش en Farsi et הסורר (sorer) en Hébreux

    Et enfin les mégères sont de la pisse en Bulgare опърничавата (opŭrnichavata)

    • #Allemagne
    • #Brésil
    • #Espagne
    • #France
    • #Grèce
    • #Mongolie
    • #Roumanie
    • #Royaume-Uni
    mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017
      @tintin

      @tintin j’ai pas pensé à te demandé, mais pour le grec je présume que c’est mégère comme en français. Mégère dans gogolfish me répond μέγαιρα - mégaira

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      Pour le mongol, le concept existe probablement mais n’a pas de raison de faire référence à une figure de la mythologie grecque. Éventuellement, le mot aurait pu être importé en passant par le russe qui a pas mal influencé le vocabulaire pendant les 70 ans de régime soviétique.

      Une autre façon de chercher dans les autres langues est d’explorer les propositions faites par WP dans la marge. C’est (un peu) indépendant de gg:translate.

      On y trouve, par exemple, que #Mégère n’a pas d’entrée dans WP[fr] mais renvoie aux Erinyes.

      La version russe connait le sens figuratif (femme méchante (grincheuse, acariâtre,…) et querelleuse) mais ne lui associe pas directement de traduction. Dans les propositions alternatives (en bas, en dessous des cadres de saisie du texte et de traduction) pour le russe, gg:translate propose
      • un mot russe kargá (карга, avec accent tonique sur le deuxième a) qui viendrait du mot turc signifiant corbeau et dont la traduction « française » est hag (vieille sorcière)
      • on trouve aussi ved’ma, (ведьма) sorcière

      WP[zh] (chinois) idem et donne une périphrase pour femme féroce

      note que WP[en] (repris en russe) donne la signification du mot grec : la jalouse.

      En espagnol, effectivement gg:translate propose musaraña en premier choix, provenant clairement du passage par l’anglais comme tu l’indiques. Mais il ne faut pas hésiter à cliquer sur la proposition pour voir les autres possibilités ; on trouve ainsi fierecilla, dont on peut ensuite vérifier que c’est ce mot qui est utilisé pour la traduction du titre de la pièce de Shakespeare The taming of the Shrew, la Fierecilla domada. Diminutif de fiera, féroce (adj.) ou animal, bête féroce (nom).

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @fsoulabaille
      François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND 8/10/2017

      Un truc me tarabuste. Femme se dit mujer en espagnol. Et ça sonne beaucoup comme « mégère ».

      François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND
    • @fsoulabaille
      François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND 8/10/2017

      la mégère apprivoisée = La domesticación de la mala mujer

      François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      ah, pour le coup, pas grand chose à voir, le mot espagnol vient directement du latin mulier

      ▻https://fr.wiktionary.org/wiki/mulier

      EDIT : les exemples, notamment le premier, sont assez étonnants…

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      Beaucoup de propositions dans différentes langues, à partir de
      ▻https://en.wikipedia.org/wiki/The_Taming_of_the_Shrew

      Note qu’en grec, le titre est
      Το Ημέρωμα της Στρίγγλας
      avec une étymologie de stringlas pas claire et des traductions… variées
      ▻https://fr.glosbe.com/el/fr/Στρίγγλας

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017
      @fsoulabaille

      (Pêche) Filet qui ressemble aux folles et qui est principalement employé pour prendre les poissons nommés mulets.

      Ah la drague, les morues, un exemple étonnant en effet ^^

      L’origine de l’indo-européen via marteau et meule me fait pensé au marteau des sorcières mais il ne doit pas y avoir de rapport.

      Je vais fouillé à partir de tes indications. L’origine Russe et chinoise m’interesse beaucoup et je vais allé voire le japonnais aussi.

      L’idée de férocité animal me semble assez commune, avec des versions plus inoffensive (la musaraigne c’est quant même pas la pire terreur du règne animal) mais je me doute que l’origine grec du myth de mégère est assez localisé culturellement. La métaphore animal semble plus rependu, et pour le corbeau, ca me rappel la Rabenmutter. cf #corbeau #corbeaux et ►https://seenthis.net/messages/582382
      Pour le moment au niveau zoologique il y a en ordre de férocité ; la dragonne, la renarde, la mère corbeau, et la musaraigne. La mégère étant une divinité elle est hors catégorie et je met la dragonne parceque ca peut très bien être une T-rex.

      @fsoulabaille pour mulier et mégère l’un viens du latin et l’autre du grec et il me semble pas que les romains aient conservé le nom de Megera, Alecto et Tisiphone pour leurs furies. Je pense que c’est un hasard si il y a plusieurs sons en commun. Mais peut être qu’il à été gardé en français à cause de l’homophonie avec mulier.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017

      A partir du titre de sheakspear et de wikipédia j’ai en arabe :

      ترويض النمرة

      et la traduction me dit : النمر = tigresse

      En Catalan :
      La feréstega domada
      le traducteur me dit feréstega = sauvage

      En Allemand :

      Der Widerspenstigen Zähmung

      la traduction dit indisciplinée.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      Pour le mongol, je tombe sur des ressources que je ne connaissais pas

      • ▻https://fr.glosbe.com/fr/mn/mégère
      qui propose beaucoup de choses, pas toutes pertinentes, je repère
      – янхан (yankhan) prostituée (avec une jolie palette de back translations : garce,morue,putain,pute,rosse,roulure,salope)
      – луу (lou, ou long), dragon

      • un dictionnaire mongol en ligne ▻https://mongoltoli.mn/search.php?opt=1&word=янхан
      très utile pour vérifier les traductions douteuses de gg:translate

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017

      янхан (yankhan) prostituée c’est pas ce que je cherche, mais луу (lou, ou long), dragon ca me plait. Merci à toi

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      widerspenstig -> insoumis·e

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017

      La machine me dit indisciplinée mais ca semble être la même idée.

      En Italien :

      La bisbetica domata

      bisbetica : acariâtre
      –—
      En Néerlandais :

      De feeks wordt getemd

      feeks wordt : devenir fou
      –—
      En portugais il y a des nuances :

      The Taming of the Shrew (publicada em português como A Megera Domada, no Brasil, e A Fera Amansada, em Portugal)

      Le Brésil utilise Megera et Fera ca me dit : la Bête, avec fera qui fait pensé à féroce, c’est peut être la bête féroce, plus que la bête tout court.
      –---
      En japonnais (edit en fait c’etait du chinois ^^, voire plus bas) :

      馴悍記

      ici la traduction est pas claire les kanji ensemble donnent la perplexité, un par un ca fait 馴=vicieux 悍=sans peur 記= record .... la perplexité c’est le mot ^^

      –—
      En Biélorussie

      Утаймаванне наравістай

      наравістай : capricieuse
      –—
      En bulgare c’est scatologique

      Укротяване на опърничавата

      ca me dit apprivoisé la merde... tout un programme !
      et quant je met

      опърничавата

      là c’est la pisse. Ca à l’air poétique le bulgare ^^

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @fsoulabaille
      François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND 8/10/2017

      un papillon du genre lasiommata
      ▻http://viagallica.com/a/satyre_et_megere.htm

      François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017

      Oui j’aurais pensé qu’on aurais donné le nom de mégère à une mante religieuse mais non c’est un joli petit papillon qui mange même pas les mâles de son espèce.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017

      En Russe :

      Укрощение строптивой

      строптивой ca fait obstinée.
      –---
      En Serbe :

      Укроћена горопад

      c’est « les petits poids ruinés ».... très mystérieux le Serbe.

      –—

      En Ukrainien :

      Приборкання норовливої

      норовливої = têtue
      –—

      En Danois :

      Trold kan tæmmes

      Trold c’est la Troll

      –—
      En Frison (je connaissait pas le Frison)

      De Fekke Nuet

      et google n’a pas l’air très fort non plus en Frison parcequ’il sais pas ce qu’est une Fekke
      –—

      En Magyar (ca me dit Hongrois dans google)

      A makrancos hölgy

      hölgy ca veut dire dame. Là je sais pas comment le prendre. Est-ce qu’en Magyar dame et mégère c’est pareil ?
      –—
      En Sumoi - Finnois :

      Kuinka äkäpussi kesytetään

      äkäpussi c’est la renarde, comme la Vixen anglaise.
      –—
      Là je trouve ce language = svenska mais je sais pas comment le traduire et la détection de langue me dit que c’est du français, ce qui me semble douteux :

      Så tuktas en argbigga

      Je verrais plus tard
      –—
      En Norvégien on retrouve la troll

      Troll kan temmes

      –---
      En turc le titre n’est pas traduit en totalité

      Hırçın Kız

      C’est la fille grognon.
      –---

      En Polonais :

      Poskromienie złośnicy

      złośnicy ca me dit musaraigne, mais gogol image ne me montre aucune musaraigne si je fait une recherche d’image avec złośnicy - złośnicy ca me montre des photos de la pièce de théatre.

      –---

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @fsoulabaille
      François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND 8/10/2017

      une mégère moderne :
      « Il fallait du courage, à l’aube de l’Occupation allemande, pour prendre la parole en plein Paris, rue Daguerre, et crier que le nazisme et la politique de collaboration étaient intolérables. Lise London a eu ce courage. Il lui a coûté cher : une condamnation à mort certaine et, finalement, la déportation. »

      https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/519XZto5vWL._SX317_BO1,204,203,200_.jpg

      François Isabel @fsoulabaille CC BY-NC-ND
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017
      @fsoulabaille @simplicissimus

      Merci @fsoulabaille
      #historicisation

      Pour revenir au grec et à Στρίγγλας, c’est assez élastique, ca va de « vrai salope » à « garce » en passant par « sorcière ». Megera semble existé dans le grec contemporain mais n’est pas utilisé pour Shakespeare.

      –---
      En Slovaque :

      Zkrocení zlé ženy

      zlé ženy = femme maléfique
      –---
      En Roumain ca me donne pas grand chose.

      Îmblânzirea scorpiei

      Îmblânzirea ca veut dire apprivoisé, mais scorpiei ca fait pensé à scorpion mais je dit ca au pif.
      –---
      Là c’est du slovène mais la traduction robotique est perdu.

      Skrotenie čertice

      edit : Vu les images trouvé par @simplicissimus čertice à l’air de vouloir dire diablesse.
      –---
      Là c’est du Slovaque :

      Ukročena trmoglavka

      Ca donne le crabe corrompu. Cool la crabesse et belle image de casse-noisette ^^
      –---

      En Arménien (dit donc c’est joli d’arménien ! ) :

      Անսանձ կնոջ սանձահարումը

      Անսանձ կնոջ = femme célibataire
      Անսանձ = débridée
      L’image est assez claire surtout quant on sais ce qu’est la bride et son histoire !!! ►https://seenthis.net/messages/394240
      En Arménien, Mariage = bride au moins c’est claire.

      –—
      Le géorgien c’est une merveille graphique !

      ჭირვეულის მორჯულება

      Par contre la traduction est étrange.
      ensemble ca fait « Lutte contre les pauvres » comme la politique de Macron
      ჭირვეულის = Les nécessiteux
      მორჯულება = Dureté

      –----

      En Farsi :

      رام کردن زن سرکش

      Le problème de la dame c’est d’être voyante. Il faut pas grand chose pour devenir une mégère persane.
      –—

      En Hébreux :

      אילוף הסוררת

      הסוררת ca me donne « Shrew » c’est à dire pas grand chose. La recherche d’image contiens des photos de la pièce de théatre, des brides de mégères, quelques femens et femmes à moustache.

      edit info donné par @simplicissimus : (sans la première et la dernière lettre, sorer) : rebelle, indiscipliné

      –---
      En Bengali :

      দ্য টেইমিং অফ দ্য শ্রু

      দ্য শ্রু me dit Shrew-musaraigne
      dans la recherche d’image je tombe sur une photo de #Malala_Yousafzai !

      http://4.bp.blogspot.com/-rYxa4sVowGI/Vjh_UrNkYOI/AAAAAAAABDU/5XthVqgIakI/s200/Banglai%2BI%252Bam%252BMalala%252Bby%252BMalala%252BYousafzai.jpg

      –----

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      pour le serbe : goropad (горопад) : colère, fureur, etc.
      (totalement inconnu de gg:translate…)
      ▻https://sr.wiktionary.org/sr-el/горопад

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      le roumain te donne bien un nouvel animal : c’est bien le scorpion.
      ▻https://ro.wiktionary.org/wiki/scorpie

      3ème sens : épithète injurieux adressé à une mauvaise femme

      le deuxième sens décrit le scorpion des légendes, qui a beaucoup d’attributs du dragon occidental (du feu lui sort des narines et son sang a des propriétés miraculeuses) mais il aurait plusieurs têtes…

      (în basme) ființă cu însușiri supranaturale, închipuită de obicei ca un monstru feminin cu mai multe capete, care scoate flăcări pe nări și al cărei sânge ar avea însușiri miraculoase.

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      slovène : trmoglav têtu, obstiné
      ▻https://fr.pons.com/traduction?q=trmoglav&l=frsl&in=sl&lf=sl

      (en anglais, il propose même pig-headed …)

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      čertice dans gg:images…

      https://dl.dropbox.com/s/61gkojx82gyfwkq/certice.png

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017
      @simplicissimus

      Merci @simplicissimus c’est super gentil de m’aidé :)
      Pour la Scorpie Roumaine j’adore, ca doit trouvé son origine chez Selket, une déesse scorpion à tête de femme.

      http://antikforever.com/Egypte/Dieux/Images/Selket%201.jpg

      Et les américains en ont fait un roi
      http://fr.web.img6.acsta.net/medias/nmedia/00/02/43/32/affscorpion.jpg

      –—
      čertice je dirais diablesse vu les images. Ca se rapproche de Mégère et ca manquait au tableau. Mais c’est en quelle langue čertice je m’y perd un peu ^^

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      en hébreu סוֹרֵר (sans la première et la dernière lettre, sorer) : rebelle, indiscipliné

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017

      Pour le chinois et le japonnais je me suis mélangé.

      En chinois (mandarin je pense)

      馴悍記

      Ca donne Shrew et les images des photos de la pièce. Le mot chinois pour mégère doit étre différent de la traduction de la pièce. Vu que les chinois ont des dragons, je pencherait pour une dragonne mais la traduction de mégère en chinois me dit « Pōfù » "泼妇"
      Et les images me donnent cette capture de Crazy Kung-Fu, de Stephen Chow

      http://img1.gtimg.com/cul/pics/hv1/25/124/1994/129691495.jpg

      Mais « Pōfù » "泼妇" retraduit ca donne "bitch"et ca à l’aire d’être « femme qui éclabousse » ce qui est quant même assez fun.
      La version chinoise de mimi cracra me laisse songeuse.
      http://mespremiereslectures.com/IMG/mimi-cracra.jpg

      –----
      Pour le Japonnais je suis surprise de voire que le titre est en Hiragana et non en Katakanas.

      じゃじゃ馬ならし

      馬ならし ca me dit cheval, et ゃ馬ならし ca veux dire équitation.
      –---
      Enfin le Coréen,

      말괄량이 길들이기

      à l’air proche du japonnais, 말 veux dire cheval mais pour 말괄량이 gogol me dit « tomboy »

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017
      @simplicissimus

      @simplicissimus pour le slovaque, est ce que tu veux dire qu’il y a pas de crabe corrompu dans le « trmoglavka » ?

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      ouh, je m’y perds moi aussi !

      Je ne vois pas bien d’où sort ton « crabe corrompu ».

      • termoglav, c’est du slovène (Slovenščina dans la marge de WP, code de langue et donc code WP : sl, code de pays : si)

      • čertice, c’est du slovaque, et ça veut dire diable (Slovenčina, dans la marge, code de langue : sk, code du pays : sk)

      (en plus, à plusieurs endroits les drapeaux de ces 2 pays, très ressemblants, sont intervertis…)

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017

      j’ai du découpé le mot n’importe comment dans le traducteur car mon slovène est pas très bon ^^
      Tant pis pour la crabe corrompu j’ai une scorpionne à plusieurs têtes crachant du feu je vais pas me plaindre :) ce bestiaire de mégères est chouette. Merci pour ta précieuse contribution tout ceci va beaucoup me servir.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      en chinois 馴悍 (les 2 premiers caractères) signifient apprivoiser (tame, dans la traduction « française » de gg)

      et, tjs, dans gg, si tu mets les 3 caractères 馴悍記 (Xún hàn jì), il traduit tantôt par The taming of the Shrew, tantôt par apprivoiser la musaraigne (quand il y a d’autres caractères sur la ligne suivante).

      Très étrange. Ce n’est pas la première fois que le traducteur a un comportement qui semble erratique (bien que reproductible…)

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      Toujours en chinois, quand tu cherches à traduire mégère, il te propose, en effet pôfù, mais aussi 4 autres possibilités. En les parcourant, tu fais apparaître une info-bulle qui fait la rétro traduction (pas commode de faire une copie d’écran) et j’obtiens dans l’ordre :
      – bitch (que tu as aussi obtenu)
      – shrews
      – des musaraignes
      – Mother Tiger
      – la salope

      Mother Tiger (母老虎, Mǔ lǎohǔ, tigresse !) me paraît prometteur :-)

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      Gagné !
      ▻http://www.linguee.com/chinese-english/translation/母老虎.html

      tigress
      less common :
      vixen · (fig.) fierce woman

      entre aussi (enfin !) en scène la renarde. Ça m’étonnait que tes recherches ne t’aient pas conduite à cet animal…

      ▻https://fr.wiktionary.org/wiki/renarde
      (d’ailleurs, quand tu suis le lien pour l’anglais, vixen, le deuxième sens de celui-ci est … mégère, on retombe sur nos pieds !)

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017

      Ca manque de langues africaines, et pour l’Océanie je n’ai rien non plus. Sans les facilités de wikipédia ca deviens assez compliqué.

      J’imagine qu’il doit y avoir quelques hyènes quant même (j’espère), bien que je sache que pendant longtemps les hyènes était prise pour une race sans femelles à cause de leurs clitoris qu’on confond facilement avec un penis
      Je viens de voire que le clitoris de hyène tacheté comporte aussi le conduit urinaire ce qui aide pas à le différencié des mâles.
      Sur wikipédia il n’y a aucune source par rapport à cette affirmation et les indigènes de l’ère de réparation géographique des hyènes tachetés c’est très très vague

      Cela a longtemps occasionné parmi les populations indigènes des croyances selon lesquelles il n’y aurait pas de femelles chez les hyènes.

      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyaenidae

      En même temps allé voire si une hyène est une fille ou un garçon à part au moment de l’accouchement c’est pas facile facile. Et si tu tue une hyène qui attend des petits, tu as une bête avec un genre de penis et un uterus. Dans le meilleur des cas on pense à un hermaphrodite.

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/43/Anatomischer_Anzeiger_%281922%29_%2818006271698%29.jpg/400px-Anatomischer_Anzeiger_%281922%29_%2818006271698%29.jpg

      ci dessus,
      abb.1) les organes mâles
      abb.2) les organes femelle

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017
      @simplicissimus

      Mais si la vixen je l’ai depuis le début @simplicissimus et la renarde je l’ai retrouvé plusieurs fois. Je vais voire et je te dit.

      Je l’ai en Sumoi et en Anglais la renarde :

      En Sumoi - Finnois :

      Kuinka äkäpussi kesytetään
      traduire avec Google

      äkäpussi c’est la renarde, comme la Vixen anglaise.

      Et d’ailleurs elle me fait pensé à un Yokai ou Kami Shinto de renarde blanche métamorphe dont je me rappel plus le nom. Je reviens avec elle.

      edit ; c’est Inari et elle n’est pas toujours femelle.
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Inari_(divinit%C3%A9_japonaise)

      Divinité protectrice des prostituées et des pompiers, Inari est vénéré également pour sa fertilité, pour la naissance et pour l’annonce de certains dangers. Cependant, Inari est aussi redouté par les hommes, car il peut les ensorceler et même les posséder en prenant l’apparence de moines bouddhistes ou de jeunes femmes séduisantes.

      Aujourd’hui, la notion originelle de fertilité agraire est associée à d’autres secteurs de l’économie tel que le commerce et plus récemment la pêche.

      Ambivalente, bénéfique ou maléfique, parfois mâle souvent femelle, Inari est essentiellement complexe. En effet, il y aurait autant de cultes dédiés à Inari que de pratiquants, chacun construisant sa propre image d’Inari et élaborant son propre culte. Selon Karen Smyers, on assiste à une version personnalisée et individualisée du culte dédié à Inari. Divinité liminale entre l’homme et les animaux, et entre l’homme et le divin, le culte à Inari serait l’une des métaphores de la société japonaise : une unité de façade et une hétérogénéité de fait.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 8/10/2017

      Ah oui, pardonne-moi, j’ai fini par me perdre au milieu de toutes ces bêtes féroces…

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017
      @sinehebdo

      Il y a de quoi ca fait quant même un gros bazard. Je vais essaye de compiler tout ca en suivant l’exemple de @sinehebdo

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/10/2017

      Bilan :
      Pour les créatures surnaturelles :

      Mégère on la trouve en Grèce (μέγαιρα - mégaira), au Brésil (Megera) et en France.

      Il y a une diablesse (čertice) en Slovène

      La trollesse est Dannoise Trold et Norvegienne Troll

      La Scorpie roumaine est une créature scorpioïde qui peu avoir plusieurs têtes, cracher du feux par les narines et avoir un sang miraculeux.

      Les dragonnes , ou femmes dragon se trouvent en Allemagne Hausdrachen qui veux dire « dragon de maison » et en Mongolie avec луу (lou, ou long) .

      Pour les animaux :
      La musaraigne se trouve en Angleterre avec Shrew et en Espagnol Musarañas
      La femelle scorpion en Roumanie car Scorpie veut aussi dire scorpion.
      La renarde , Vixen en Anglais, äkäpussi en finnois
      La tigresse est chinoise 母老虎, Mǔ lǎohǔ , et arabe النمر alnamar
      La femelle corbeau se trouve en Russe карга kargá et en Allemagne avec la Rabenmutter , mère corbeau.
      La jument est japonnaise 馬 et Coréenne 말
      –-----
      Ensuite il y a les adjectifs, ou caractères, comportement.

      Féroce = Fierecilla en Espagne, Fera en Portugais
      Sauvage = feréstega en Catalan
      Capricieuse = наравістай (naravistaj) en Biélorusse
      Insoumise = Widerspenstigen en Allemand
      Acariatre = Bisbetica en Italien
      Folle = Feeks en Néerlandais et en Frison
      Obstinée = строптивой (stroptivoy) en Russe
      Furieuse, coléreuse = горопад (goropad) en Serbe
      Têtue = норовливої en Ukrainien
      Grognon = Hırçın Kız en Turc
      Maléfique = zlé ženy en Slovaque
      Débridée = Անսանձ (Ansandz) en Arménien
      Rebelle = سرکش en Farsi et הסורר (sorer) en Hébreux

      Et enfin les mégères sont de la pisse en Bulgare опърничавата (opŭrnichavata)

      mad meg @mad_meg CC BY
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  • @mad_meg
    mad meg @mad_meg CC BY 14/09/2017
    8
    @reka
    @whilelm
    @marielle
    @simplicissimus
    @7h36
    @monolecte
    @touti
    @02myseenthis01
    8
    @simplicissimus

    Et tout le monde s’en fout #1 - Les femmes - - YouTube
    ▻https://www.youtube.com/watch?v=EDDxAIhHt08

    Mon frère m’a fait passé cette video qui est sympa. Par contre il y a un truc qui m’intrigue et c’est plutot une question pour @simplicissimus
    à 1:23 il est question de l’accusation de « Gronderie » et l’incrimination judiciaire de Mégère.

    J’ai jamais entendu parlé de cette histoire de gronderie et je sais pas ce qu’impliquait le fait d’être « mégère » d’un point de vue pénal. Le videaste dit que ca existait jusqu’au XXeme siècle en France.

    Dans les commentaires une personne demande des sources car comme pour moi les moteurs de recherche ne donnent absolument aucun résultat. Le vidéaste lui dit que ca viens de ce livre : Pourquoi les hommes mentent et les femmes pleurent ▻https://www.amazon.fr/Pourquoi-hommes-mentent-femmes-pleurent/dp/2876916959
    qui me semble assez suspect vu le sexisme du titre et la ref à pourquoi les hommes viennent de mars et ce genre de bouquins. Le résumé du livre sur Amazone me donne pas confiance sur la qualité de leurs sources :

    Pourquoi les hommes mentent ? Les femmes pleurent-elles autant qu’on le dit ? Qu’est-ce qui rend les femmes complètement hystériques à propos des hommes ? Pourquoi les hommes ne peuvent pas vivre sans la télécommande dans les mains ? Pourquoi font-ils tant d’histoires lorsqu’il s’agit d’aller faire les courses ? Pourquoi les femmes parlent-elles tellement de leurs problèmes ? Pourquoi exagèrent-elles et ne vont-elles pas directement à la conclusion ? Pourquoi veulent-elles connaître tous les détails d’une affaire ? Et pourquoi les hommes passent-ils tellement de temps avec leurs copains sans rien connaître de leur vie privée ? Qu’est-ce qui fait tourner la tête des hommes chez les femmes ? Et la tête des femmes à la vue d’un homme ? À ces importantes questions, Allan et Barbara Pease apportent des réponses très nouvelles basées sur une combinaison unique : l’expérience d’un mari et d’une épouse, une expertise fondée sur une observation professionnelle des relations humaines, et last but not least un incomparable humour.

    Comme gogol me donne aucune réponse à part la vidéo d’origine et que j’ai jamais entendu parlé de cette gronderie dans toute la littérature féministe que j’ai lu, et que ca m’étonnerai que j’ai oublié un truc aussi énorme, ainsi que les féministes françaises, ca me semble faux, mais bon j’ai un doute.

    Vu mon intérêt pour les #mégères et le #mégèrisme ca m’intéresse ces « gronderies » et « mégères » pénales. Si @simplicissimus tu trouve des trucs là dessus je suis preneuse, et bien sur si quelqu’une ou quelqu’un a des infos vous êtes bienvenu·e·s aussi.
    #gronderie #femmes #histoire #féminisme #historicisation

    mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 14/09/2017

      Je ne trouve pas trace de « mégérisme » en français. Il me semble que ce terme ou « gronderie » sont, comme c’est courant, des francisations de mots (et apparemment et effectivement, délits) d’Outre-Manche.

      • dans Légifrance, le mot « mégère » ne figure que 4 fois, toujours dans des arrêts de la Cour de cassation, une fois dans une adresse, les 3 autres dans des affaires de diffamation

      • dans gg:ngram viewer (pour l’aspect historique)

      https://dl.dropbox.com/s/gw7k2zq8s9upqlb/Mégère1.jpg

      et pour les 2 pics
      https://dl.dropbox.com/s/3g1la9rfdgfhpbj/Mégère2.jpg

      §§ le premier (1812) correspond à la publication d’un ouvrage Histoire de France, depuis les Gaulois jusqu’à la mort de Louis XVI, de Louis Pierre Anquetil dans lequel deux femmes sont ainsi qualifiées,
      – Brunehaut dont la réputation n’est plus à faire…

      Hâtons-nous de faire disparaître cette mégère de la terre qu’elle a trop longtemps souillée.

      ►https://fr.wikipedia.org/wiki/Brunehaut_(reine)
      – et Irène (l’Athénienne)

      Irène, meurtrière de Constantin, son fils, régnait à Constantinople. Ne pouvant empêcher la création de ce nouvel empire, elle offrit de joindre celui d’orient à celui d’occident, en donnant sa main à Charlemagne. Comme il se trouvait veuf, on dit qu’il fut tenté d’accepter la proposition ; mais cette mégère fut détrônée et mourut en exil.

      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Irène_l'Athénienne

      $$ pour le deuxième pic (1858), où il s’agit de la version « Mégère », il s’agit du nom du bâtiment La Mégère de la Marine impériale qui portait l’amiral commandant la flotte expéditionnaire au début de la guerre de Crimée. L’amiral Bruat eut juste le temps de faire une démonstration en mer d’Azov et de participer à la prise de Kinbourn avant d’être emporté en 1855 par le choléra, comme les trois quarts des victimes françaises…
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Armand_Joseph_Bruat

      http://i.ebayimg.com/images/g/vEIAAOxyJmhSD6l5/s-l1600.jpg

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 14/09/2017

      Pour la « gronderie », je tombe sur les mots anglais
      shrewish : grondeur, acariâtre
      et
      shrewishness : humeur acariâtre, de grondeuse, de mégère
      ▻https://books.google.fr/books?id=2UDDg_c6AZEC&dq=%22m%C3%A9g%C3%A8re%22&hl=fr&pg=PA541#v=onepag

      Et, par exemple, dans cette préface à La mégère apprivoisée de Shakespeare (The taming of the Shrew)

      Arraignments for scolding, shrewishness, and bastardy, as well as witchcraft persecutions, crowd the historical records. Although men were occasionally charged with scolding, shrewishness was a predominately female offense. Punishment for such crimes and for related offenses involving sexual misbehavior or “domineering” wives who “beat” or “abused” their husbands often involved public humiliation: the ducking stool, “carting,” and/or reproof by means of the skimmington or charivari (an informal ritual in which the accused woman or her surrogate was put in a scold’s collar or paraded through the village or town in a cart accompanied by a procession of neighbors banging pots and pans).

      ▻https://books.google.fr/books?id=C9a5BAAAQBAJ&pg=PA248&lpg=PA248&dq=shrewishness+punishment&sou

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 14/09/2017
      @simplicissimus

      Merci @simplicissimus
      Mégèrisme c’est un néologisme de mon cru, ca veux dire « étude des mégères » c’est normal que tu trouve rien en dehors de mes postes là dessus. Sinon pour la « gronderie » je pense que ca devait etre une loi américaine vu le style US du bouquin. La bride de mégère était utilisé jusqu’au moins la fin du XIX là bas du coup la condamnation de « mégère » impliquait peut etre la bride. Merci pour tes éclaircissement @simplicissimus

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 14/09/2017

      Une référence reprise un peu partout (y compris l’appel de note dans la citation ci-dessus)

      The Taming of the Scold : the Enforcement of Patriarchal Authority in Early Modern England, David Underdown
      qui est le chapitre 4 de
      Order and Disorder in Early Modern England, Anthony Fletcher et John Stevenson éd., 1985, Cambridge University Press
      le pdf est accessible ici
      ▻https://www.cambridge.org/core/books/order-and-disorder-in-early-modern-england/the-taming-of-the-scold-the-enforcement-of-patriarchal-authority-in-early-modern-england/0869F13867E5DFB928A0E45DA9E69BEE

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 14/09/2017

      beaucoup de références historiques dans l’article ci-dessus et notamment d’utilisation (en Grande-Bretagne) de
      ▻https://en.wikipedia.org/wiki/Cucking_stool

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/a/a1/Old_woman_draught_at_Ratcliffe_Highway.png/800px-Old_woman_draught_at_Ratcliffe_Highway.png

      Punishing a woman accused of excessive arguing in the ducking stool
      Illustration from an 18th century chapbook reproduced in Chap-books of the eighteenth century by John Ashton (1834).

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 14/09/2017

      Ton néologisme a, au moins, un précédent : dans un article de Serge Bornstein de 1964 sur L’alcoolisme conjugal…
      (Enquête effectuée sur 100 cas de couples alcooliques examinés au titre de la loi du 15 avril 1954, observations de 1957 à 1963)
      Dans sa typologie en 3 types, le premier présenté (p. 75)

      - un groupe de femmes ménopausées (à moyenne d’âge 50-55 ans) dominant largement un concubin avec lequel elles présentent un écart d’âge supérieur à 10 ans. Elles ont souvent été mariées précédemment (veuves ou divorcées) et ont des enfants d’autres lits. Parmi elles se trouve la majorité des femmes chez lesquelles on n’a pas retenu un symptôme psychiatrique ; par contre, l’imprégnation est souvent grave. Le style relationnel oscille entre le maternage et le mégérisme conditionné par les désordres fonctionnels de cet alcoolisme primaire.

      EDIT : j’avais pas mis le lien
      ▻http://sergebornstein.free.fr/articles/entretiens_psy13-alcoolisme_conjugal.pdf

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 14/09/2017
      @simplicissimus

      Classe merci @simplicissimus pour cette historicisation du mégèrisme ?

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 14/09/2017

      Je cherche les navires (militaires) français ayant porté le nom La Mégère, j’en trouve 2, peut-être un troisième. Ce n’est pas l’un des « grands » noms traditionnels de la marine et il n’y a pas de transmission de traditions sur ce nom, d’ailleurs, le nom n’a pas été attribué (de ce que j’ai vu pour l’instant) depuis 1945.

      • une frégate de 5ème rang de 30 canons en 1744 ; nom dans cette fiche,
      ▻https://threedecks.org/index.php?display_type=show_ship&id=15472
      classe Amphitrite
      plus probablement, une frégate de 8
      ▻http://www.histoire-de-fregates.com/lafregate?id=39
      probablement, très proche de la Médée

      http://www.histoire-de-fregates.com/images/Fregates/Baugeanrecueildemarines8.png

      ou de la Flore
      http://b.rimlinger.free.fr/images/flore/flore01.jpg

      ▻http://b.rimlinger.free.fr/flore01.htm

      Elle a participé à l’expédition du duc d’Anville (campagne pendant la Guerre de Succession d’Autriche) pour tenter de reprendre l’Acadie (départ de Chibouctou…)
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Expédition_du_duc_d'Anville

      • une canonnière (peut-être le même navire, déclassé, mais 30 à 50 ans plus tard, ce qui lui donnerait une longévité assez exceptionnelle), mentionnée à Royan en 1778, puis en 1781 dans une page inaccessible (réservée aux Fils de la Révolution Américaine) enfin en 1795 en rade de Villefranche, avec d’autres canonnières dont le Nivôse

      • l’aviso à vapeur du second empire (classe Lucifer !, apparemment, composée de ces seuls 2 navires (1852-1875 puis ponton jusqu’en 1901)
      il a participé donc à la campagne de Crimée, mais aussi à la campagne du Mexique. Il a ensuite été déclassé en transport, avec des opérations dans le Pacifique (notamment avec le futur amiral Aube, futur ministre de la Marine, tête de file de la Jeune École que j’ai évoquée il y a quelques jours)
      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Théophile_Aube
      et a terminé sa carrière comme ponton à Marseille pour l’École des Mousses
      ▻http://dossiersmarine.org/a-a1.htm

      http://dossiersmarine.org/index_htm_files/4053.jpg

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 14/09/2017

      Merci pour toutes ces infos. Je sais pas si les navires mégères vont me servir mais l’histoire de la reine Brunehaut je la connaissait pas.

      Il fait supplicier Brunehaut durant trois jours en la livrant aux exactions de son armée, à Renève. Finalement, elle est attachée par les cheveux, un bras et une jambe à la queue d’un cheval indompté9. Son corps brisé est ensuite brûlé. Ses restes sont apportés et enterrés à l’abbaye Saint-Martin d’Autun qu’elle avait fondée (fin de l’année 613).

      ►https://fr.wikipedia.org/wiki/Brunehaut_(reine)

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @simplicissimus
      Simplicissimus @simplicissimus 14/09/2017

      Je terminerais donc par les HMS Megaera (c’est plus facile, WP[en] a une entrée sur le sujet…
      ▻https://en.wikipedia.org/wiki/HMS_Megaera

      Sans surprise, là aussi trois navires, à des périodes et dans des rôles (secondaires) similaires. Ce n’est pas pour rien que la Royal Navy est notre meilleure ennemie sur mer.

      • un brûlot de 14 canons en 1783

      • un vapeur à roues à aube en 1837, à la vie courte
      qui devait forcément ressembler au HMS Alecto, de la même époque, puisqu’il s’agit d’une des consœurs Érinyes de Mégère

      http://www.rickmansworthherts.com/Ships/Alecto.gif

      ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Érinyes

      • une frégate à coque en acier de 1849, extrêmement similaire à sa contemporaine française (on remarquera que des deux côtés de la Manche, on réserve des noms infernaux pour ces premiers navires à vapeur dont les brasiers dégagent des vapeurs… méphitiques)
      Elle a servi de magasin en Crimée

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9d/HMS_Megaera_%281849%29.jpg

      Elle a fini au bout du monde au cours d’un voyage comme transport de troupes vers l’Australie en 1871 en s’échouant volontairement sur l’Île Saint-Paul (actuellement district des Terres Australes et Antarctiques Françaises) sa coque en acier ayant particulièrement mal vieilli et donnant lieu à des voies d’eau.
      ▻https://en.wikipedia.org/wiki/HMS_Megaera_(1849)

      (note perso : c’est rigolo, j’ai justement lu en juillet un récit détaillé de l’échouage du HMS Megaera et du séjour de son équipage sur Saint-Paul dans le chapitre correspondant des Histoires insolites des îles désertes françaises, mais je n’avais pas fait le lien…)
      ▻http://editionsjourdan.com/ilesfiches

      https://i1.wp.com/editionsjourdan.com/wp-content/uploads/2017/04/couvilesdesertes.jpg

      Simplicissimus @simplicissimus
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 14/09/2017

      Super ca va peut être me servir les bateaux mégères. Si il y a Alecto est-ce que Tysiphone à eu le sien aussi ? Tysiphone c’est très un joli nom je trouve.
      Pour les bateaux il n’y aurais pas eu un grandiose naufrage comme pour la méduse ? Vu qu’elles vont chez le même coiffeur elles pourraient avoir d’autres points communs...

      Pour les mégères en #zoologie il y a le papillon Lasiommata megera , La Mégère ou le Satyre en vernaculaire. mais elle n’est pas très impressionnante pour une mégère. J’aurais trouvé que ca irait mieu à une mante ou à la reine des rats taupe nus. En anglais la Shrew n’est pas beaucoup plus impressionnant sauf quant elle souris

      http://ichef.bbci.co.uk/wwfeatures/wm/live/1280_720/images/live/p0/2q/b9/p02qb9jk.jpg

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @touti
      touti @touti 16/09/2017

      Témoignages de #maltraitance de petites filles du XXem siècle qui découlent peut-être de la gronderie et de ce #wyuen_pine.
      Une amie m’a raconté qu’enfant, sa mère pour la punir lui mettait la tête dans les toilettes avant de tirer la chasse et qu’elle l’avait fait régulièrement.
      Une autre, que sa mère l’avait tenu fermement sous une douche froide toute habillée dans le but de « la calmer ».

      touti @touti
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 16/09/2017
      @touti

      Désolée pour tes amies et les souffrances qu’elles ont traversées @touti

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @touti
      touti @touti 18/09/2017
      @mad_meg

      Merci @mad_meg j’ai noté cela ici parce que j’ai le sentiment qu’entendre l’histoire de celles qui souffrent ou ont souffert et l’Histoire de ses souffrances c’est tenter de faire cesser cette longue répétition

      touti @touti
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 18/09/2017

      Je voie les choses comme toi. Nommer et identifier les violences est le premier pas vers un changement en faveur des victimes.

      mad meg @mad_meg CC BY
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  • @mad_meg
    mad meg @mad_meg CC BY 26/12/2016

    LE MALHEUR D’ÊTRE FEMME : DE LA DÉSINVOLTURE À LA COMPASSION DANS LA LITTÉRATURE MÉDIÉVALE
    ▻https://www.franceculture.fr/conferences/le-malheur-d-etre-femme-de-la-desinvolture-la-compassion-dans-la-litte

    https://www.franceculture.fr/cruiser-production/2016/01/c5a67350-5fb0-4172-a27f-4b259da090be/510_279154.jpg.pagespeed.ce.BT1NCpszT4.jpg

    La liberté de disposer de soi-même est un principe admis par les penseurs médiévaux, mais généralement peu appliqué, et les contraintes envers les femmes sont constantes dans les faits. Les historiens font montre d’une réprobation discrète ou d’une apparente insensibilité ; les poètes fantasment parfois avec désinvolture sur des récits de viol, mais composent aussi des lamentations d’abandonnées, de religieuses sans vocation et d’épouses maltraitées. Pourtant, on voit naître surtout à partir du XIIe siècle et dans les romans, une compassion qui se fait véritable sympathie et compréhension.

    #conférence #radio #femmes #moyen-age #histoire #historicisation

    mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 27/12/2016

      Pascale Bourgain est une excellente oratrice et sa conférence est très agréable à l’écoute. Magnifiquement écrite et lue avec vie et passion.

      #culture_du_viol #abbesses #misogynie #paternalisme #vierge #christine_de_pisan #Hildegard_von_Bingen #mégère #religieuses

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 31/12/2016

      cc@sharazde

      mad meg @mad_meg CC BY
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  • @mad_meg
    mad meg @mad_meg CC BY 26/12/2016
    2
    @recriweb
    2

    Les femmes au Moyen Âge, loin des idées reçues
    ▻https://www.franceculture.fr/emissions/les-tetes-chercheuses/les-femmes-au-moyen-age-loin-des-idees-recues

    https://www.franceculture.fr/cruiser-production/2016/03/67258ec3-21b5-4f07-adbc-e439b271e393/x510_557px-christine_de_pisan_-_cathedra.jpg.pagespeed.ic.U_vrMHVKjj.jpg

    Le statut de la femme
    ►https://www.franceculture.fr/emissions/un-autre-jour-est-possible/les-femmes-au-moyen-age-loin-des-idees-recues-15-le-statut-de

    Les femmes au travail
    ►https://www.franceculture.fr/emissions/un-autre-jour-est-possible/les-femmes-au-moyen-age-loin-des-idees-recues-25-les-femmes-au

    Femmes d’honneur et honneurs de femmes au Moyen-Âge
    ▻https://www.franceculture.fr/emissions/un-autre-jour-est-possible/les-femmes-au-moyen-age-loin-des-idees-recues-35-femmes-d

    Les femmes seules : entre émancipation et marginalisation
    ▻https://www.franceculture.fr/emissions/un-autre-jour-est-possible/les-femmes-au-moyen-age-loin-des-idees-recues-45-les-femmes

    La délinquance féminine à la fin du Moyen-Âge
    ▻https://www.franceculture.fr/emissions/un-autre-jour-est-possible/les-femmes-au-moyen-age-loin-des-idees-recues-55-la-delinquance

    #moyen-age #femmes #histoire #historicisation #radio #violence_des_femmes #honneur #travail

    mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 29/12/2016

      la dernière partie sur la délinquance des femmes au moyen age est décevante. L’historienne ne prend pas assez de distance avec ses sources. Elle dit considéré les violences verbales comme les autres violences et du coup se sert de l’augmentation des condamnations des #mégères pour la preuve que les femmes sont aussi violentes que les hommes. Elle parle aussi des IVG comme crimes de femmes et preuve aussi qu’il y a une grande criminalité des femmes. Puis elle parle d’un homme tué sous les coups de sa femme.

      #ivg #mégère

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 31/12/2016

      cc@sharazde

      mad meg @mad_meg CC BY
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  • @mad_meg
    mad meg @mad_meg CC BY 30/07/2015
    12
    @fredlm
    @gastlag
    @touti
    @7h36
    @noun
    @reka
    @unagi
    @tintin
    @simplicissimus
    @colporteur
    @arno
    12

    Sur « la bride »

    http://3.bp.blogspot.com/-7indoumKjI8/UjXTufqxzcI/AAAAAAAAAak/tAWkzI-3aTs/s1600/muselière_2.jpg http://3.bp.blogspot.com/-W0_TAxPn20I/UjXR_q3cF1I/AAAAAAAAAaY/GrNmasBT5I4/s1600/muselière_1.jpg http://3.bp.blogspot.com/-dMuoQSJ7N4k/UjXVZrib44I/AAAAAAAAAaw/jWbc9_BIjzI/s1600/muselière_3.jpg http://4.bp.blogspot.com/-TU-dRcU-JsM/Tn2Njp2q4TI/AAAAAAAAKRI/bM2Ii26N1Hs/s400/torture%2Bbranks%2Bscolds%2Bbridle2.jpg http://4.bp.blogspot.com/-Txl31vHPt9k/U2efHrXDryI/AAAAAAAAIzA/PcxP5ZBH2Po/s1600/hommedia+bride+à+mégère+allemande.png https://scontent.cdninstagram.com/hphotos-xaf1/t51.2885-15/s306x306/e15/10914444_218211315037643_725308590_n.jpg https://2.bp.blogspot.com/-h-obfAcZxbs/U2ebEBbxfWI/AAAAAAAAIy0/kldBigfTTbA/s400/brank+german.JPG

    La bride à aussi été utilisé dans le contexte de l’esclavagisme des noirs aux Amériques. Federici fait d’ailleur le lien entre l’esclavage des femmes et l’esclavage des personnes racisés ainsi que dans la diabolisation des femmes et la diabolisation des noirs et des amérindiens ainsi qu’entre l’animalisation des femmes et des populations opprimés aux Amériques. Pas besoin d’illustration pour affirmer que la bride est un outil de domestication des animaux, principalement cheveux et chiens.

    #historicisation #esclavage #histoire #oppression #femme #femmes #mégère #sorcière #bride #muselière #silenciation

    • #porter
    mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 30/07/2015

      Pour l’utilisation de la bride dans le contexte de l’esclavage des noirs aux Amériques

      http://4.bp.blogspot.com/-D9kZHUhODHM/Tn1StzuhzOI/AAAAAAAAKQI/Cvt73UUOvsE/s400/punishments%2BBRIDG-4_IMG.JPG http://3.bp.blogspot.com/-1zmP-4TqlY4/Tn2Ni9MYJ5I/AAAAAAAAKQo/5eIZVjMyhyw/s400/slave%2Bmask4.JPG http://2.bp.blogspot.com/-zG7LeUFRUiE/Tn2Ni0N7yBI/AAAAAAAAKQw/Qam7HUaG1J4/s400/slave%2Bmask3.JPG

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 30/07/2015

      Un article sur la « bride écossaise » ou « bride de la mégère » qui fait aussi le lien avec la bride utiliser contre les esclaves noirs en Amérique.
      ▻http://bistrobarblog.over-blog.com/article-barbarie-humaine-1ere-partie-122576740.html
      Quelques extraits qui me semblent instructifs :

      La muselière de la mégère : c’était une structure métallique placée sur la tête de la femme. Elle comportait une pièce qui s’enfonçait dans la bouche pour l’empêcher de parler. Ces « masques de torture » étaient utilisés en Écosse au 16ème siècle et en Angleterre à partir du 17ème siècle. Son utilisation en Grande-Bretagne dura jusqu’en 1824.
      ....
      Le bas du visage était enfermé dans une plaque creusée comportant des trous percés pour la ventilation et une petite ouverture triangulaire au niveau de la bouche par laquelle on pouvait faire passer de la nourriture et de la boisson.
      ...
      Le premier dispositif permettait sans aucun doute de survivre avec du pain et de l’eau et les deux indiquent son usage pour une incarcération du visage à long terme.
      ...
      La légende « Esclave marron à Rio de Janeiro » [ le terme « marron » désignait les esclaves en fuite], basée sur un dessin de M. Bellel. La gravure ci-dessus illustre un bref article sur les esclaves fugitifs du Brésil, et dérive apparemment d’une information de première main. « Les fugitifs capturés », note l’article, « sont forcés de faire les travaux les plus durs et les plus éprouvants. Ils sont ordinairement enchaînés et sont conduits par groupes à travers les quartiers de la ville où ils portent des charges ou enlèvent les déchets des rues. Ce type d’esclavage est si effrayant qu’ayant perdu tout espoir de s’enfuir de nouveau, ils ne pensent qu’à se suicider. Ils s’empoisonnent en buvant d’une seule traite une grande quantité d’alcool fort ou s’étouffent en mangeant de la terre. Pour les priver de ce moyen de mettre fin à leurs jours, on leur fait porter un masque métallique sur le visage ; le masque n’a qu’une fente très étroite au niveau de la bouche et quelques petits trous sous le nez pour pouvoir respirer. »

      La « muselière de la mégère » est une invention britannique, dont l’origine est peut-être écossaise, qui servit entre le 16ème et le 19ème siècle. C’était un instrument de contrôle, d’humiliation et pour punir le commérage qu’on installait aux femmes ennuyeuses en les réduisant efficacement au silence. Le mot « mégère » définit une nuisance publique, plus souvent une femme, qui avait l’habitude de faire des commérages et de se quereller avec les voisins, alors que la « muselière » décrit l’élément qui s’adaptait sur la bouche. La muselière de la mégère était connue aussi sous le nom de « muselière du commérage » et les maris s’en servaient couramment pour leurs épouses acariâtres ou qui proféraient des injures. L’instrument était à l’occasion utilisé chez les hommes ; il servait cependant surtout pour les femmes qui perturbaient la société machiste de l’époque.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 30/07/2015

      Certaines maisons possédaient un crochet dans le mur à côté de la cheminée où la femme était enchaînée jusqu’à ce qu’elle promette de bien se conduire et de maîtriser sa langue.

      Edit : Le texte détaillé que j’ai mis plus bas sur l’histoire des brides en Angleterre donne plus d’explications. Les maris appelaient le gendarme et celui ci venait avec la bride. Les hommes n’avaient pas de bride à la maison, mais les hommes se sont partagé fraternellement les outils d’asservissement des femmes.

      BRANK AT WALTON-ON-THAMES.

      Dr. T. N. Brushfield described in an exhaustive manner all the Cheshire branks, in an able paper read before the Architectural, Archæological, and Historic Society of Chester, and published in 1858. We are unable to direct attention to all the branks noticed by Dr. Brushfield, but cannot refrain from presenting the following account of the one at Congleton, which is preserved in the Town Hall of that ancient borough. ‘It was,’ we are informed, ‘formerly in the hands of the town jailor, whose services were not infrequently called into requisition. In the old-fashioned, half-timbered houses in the borough,[280] there was generally fixed on one side of the large open fire-places a hook, so that, when a man’s wife indulged her scolding propensities, the husband sent for the town jailor to bring the bridle, and had her bridled and chained to the hook until she promised to behave herself better for the future. I have seen one of these hooks, and have often heard husbands say to their wives: ’If you don’t rest with your tongue I’ll send for the bridle and hook you up.’ The Mayor and Justices frequently brought the instrument into use; for when women were brought before them charged with street-brawling, and insulting the constables and others while in the discharge of their duty, they have ordered them to be bridled and led through the borough by the jailor. The last time this bridle was publicly used was in 1824, when a woman was brought before the Mayor (Bulkeley Johnson, Esq.) one Monday, charged with scolding and using harsh language to the churchwardens and constables as they went, on the Sunday morning, round the town to see that all the public-houses were empty and closed during divine service.

      #fraternité

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 30/07/2015

      #dressage #domestication

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 19/12/2016

      https://3.bp.blogspot.com/-aM_aJlk8Qmw/U2eH4lpd71I/AAAAAAAAIyI/TLQ2VYm1_EU/s1600/608px-Scoldengravingalpha.jpg

      A branked scold in New England, from an 1885 lithograph - Engraving of a scold’s bridle and New England street scene in A Brief History of the United States’’ by Joel Dorman Steele and Esther Baker Steele, 1885

      http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/23/Scoldengravingalpha.jpg

      via ▻http://www.hellocoton.fr/to/Qb4w#http://susaufeminicides.blogspot.com/2014/05/bride-ecossaise.html

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 19/12/2016

      ▻https://en.wikipedia.org/wiki/Scold's_bridle

      Historical examples
      In 1567, Bessie Tailiefeir (pron. Telfer) slandered Baillie Thomas Hunter in Edinburgh, saying that he was using false measures. She was sentenced to be “brankit” and fixed to the cross for one hour.[11]

      Two bridles were purchased for use by the Walsall town authorities during the 17th century, but it is not clear what happened to them or even whether they were ever used.[5]

      In Walton on Thames, in England, a scold’s bridle, dated 1633, is displayed in the vestry of the church, with the inscription “Chester presents Walton with a bridle, To curb women’s tongues that talk too idle.” The story is that someone named Chester lost a fortune due to a woman’s gossip, and presented the town with the instrument of torture out of anger and spite.

      As late as 1856 it was in use at Bolton-le-Moors, Lancashire.[4]

      #historicisation

      Cette appareil et l’insulte de mégère relève de la #renversionnite patriarcale habituelle. Mégère dans l’antiquité grecque est sensé dire la vérité et chatié les coupables. Or le mot mégère désigne à la renaissance une femme commère qui calomnie. La parole des opprimés et la dénonciation des violences qu’elles subissent est interdite. Mégère incarne la haine, et la haine est strictement interdite aux femmes, on à l’obligation d’aimer nos oppresseurs d’un « amour romantique ».
      cf ; ►http://hypathie.blogspot.fr/2016/12/de-lamour-du-mariage-et-du-servage-ti.html

      " Certaines femmes du Mouvement prétendent que le phénomène de l’amour, en particulier celui de « l’amour romantique » , est relativement récent. Mais avant d’entrer dans la polémique, je dois signaler l’importance même du problème de l’amour. Le trait peut-être le plus pernicieux de la classe des femmes est probablement que, devant la terrible évidence de leur situation, elles affirment obstinément que malgré tout, elles « aiment » leur Oppresseur. Or, quelques féministes soutiennent que les femmes, jusqu’à une date plus ou moins récente, résistaient à leur oppression et que le passage de la haine à l’amour est un phénomène relativement moderne.
      Cette condition mentale, si désespérément recherchée par les femmes, ne me semble pas particulièrement mystérieuse. Apparemment « l’amour » est une réponse traditionnelle à l’oppression accablante. De plus, il fait partie du processus d’identification avec « l’Homme ». Aimer c’est s’abandonner. C’est probablement pour l’opprimée la seule façon d’échapper à son oppression. Elle « flippe ».
      Ti Grace Atkinson - Odyssée d’une amazone -Manifeste féministe radical.

      #amour #haine #censure #inversion_patriarcal #romantisme

      une forme de #manterrupting

      Voire aussi le « violon de mégère »
      ▻https://en.wikipedia.org/wiki/Shrew%27s_fiddle

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/09/2017

      J’ai vu Brimstone hier c’est vraiment un excellent film. Bien dur et gore avec une tentions qui m’a vrillé les tripes, j’ai plein de scènes qui me tournent encore dans la tête. Merci @aude_v pour ce fantastique western féministe

      https://www.ecranlarge.com/uploads/image/000/977/brimstone-guy-pearce-dakota-fanning-977471.jpg

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 8/09/2017

      Oui il est bien costaud comme tu dit, étant friande de films d’horreur j’ai apprécié.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @odilon
      odilon @odilon CC BY-NC-ND 8/09/2017

      Ouh la la, je ne regarderai pas ce film, bien trop sensible et émotive ! Je vous fais total confiance sur ses qualités.

      odilon @odilon CC BY-NC-ND
    • @marielle
      marielle @marielle 8/09/2017
      @mad_meg

      Malgré la violence des images @mad_meg @aude_v j’ai bien aimé aussi ce superbe western nouveau genre.

      marielle @marielle
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 15/09/2017

      Lien vers une discution sur la gronderie et le statu légal des #mégères
      ▻https://seenthis.net/messages/629691

      #mégèrisme #bride #apprivoisement

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      Icono sur la bride

      https://i.pinimg.com/originals/9a/bb/d1/9abbd166fa179d0b36095fe180623f1b.jpg http://medievaleuropeinfo.weebly.com/uploads/1/1/2/3/11231364/393204068_orig.jpg?174 http://www.cvltnation.com/wp-content/uploads/2014/12/IMG_3228.jpg http://www.ripleys.com/wp-content/uploads/2015/09/branks.jpg https://i.pinimg.com/originals/63/a7/4e/63a74e824220b34eec4c0c63baf932fb.jpg https://www.hermann-historica.de/Lots/Images/220x220/1-47d-31683.jpg

      ▻https://tidingsofyore.wordpress.com/2013/03/25/the-scolds-bridle-silencing-a-shrew

      https://tidingsofyore.files.wordpress.com/2013/03/dd4a9-scoldimageeveningstar-2528washington252cd-c-25291854-1972252cmay12252c1900252c.jpg?w=320&h=304&zoom=2

      –---
      Il y a une bride de mégère dans la saison 1 de Salem.

      https://vignette.wikia.nocookie.net/the-salem/images/0/03/The_bridle_01.jpg/revision/latest/zoom-crop/width/240/height/240?cb=20160916002525 https://vignette1.wikia.nocookie.net/the-salem/images/d/d4/The_bridle_02.jpg/revision/latest/zoom-crop/width/240/height/240?cb=20160916002525

      –-----

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      Guide historique des châtiments en anglais
      ▻http://freepages.rootsweb.ancestry.com/~wakefield/history/29117-h/29117-h.htm#Page_276

      The Brank, or Scold’s Bridle.

      The brank was an instrument employed by our forefathers for punishing scolds. It is also sometimes called the gossip’s bridle, and in the Macclesfield town records it is designated “a brydle for a curste queane.” In the term “queane” we have the old English synonym for a woman; now the chief woman, the Queen. The brank is not of such great antiquity as the ducking-stool, for the earliest mention of it we have been able to find in this country is in the Corporation records of Macclesfield, of the year 1623. At an earlier period, we have traces of it in Scotland. In Glasgow burgh records, it is stated that in 1574 two scolds were condemned to be “branket.” The Kirk-session[277] records of Stirling for 1600 mention the “brankes” as a punishment for the shrew. It is generally believed that the punishment is of Continental origin.

      The brank may be described simply as an iron framework which was placed on the head, enclosing it in a kind of cage; it had in front a plate of iron, which, either sharpened or covered with spikes, was so situated as to be placed in the mouth of the victim, and if she attempted to move her tongue in any way whatever, it was certain to be shockingly injured. With a brank on her head she was conducted through the streets, led by a chain, held by one of the town’s officials, an object of contempt, and subjected to the jeers of the crowd and often left to their mercy. In some towns it was the custom to chain the culprit to the pillory, whipping-post, or market-cross. She thus suffered for telling her mind to some petty tyrant in office, or speaking plainly to a wrong-doer, or for taking to task a lazy, and perhaps a drunken husband.

      http://freepages.rootsweb.ancestry.com/~wakefield/history/29117-h/images/064.png

      BRANK IN LEEDS PHILOSOPHICAL MUSEUM.

      In Yorkshire, we have only seen two branks. We give a sketch of one formerly in possession of the late Norrisson Scatcherd, F.S.A., the historian of Morley. It is now in the Leeds Philosophical[278] Museum, where it attracts considerable attention. It is one of the most simple and harmless examples that has come under our notice. Amongst the relics of the olden time in the Museum of the Yorkshire Philosophical Society, York, is another specimen, equally simple in its construction. It was presented by Lady Thornton to the Society in 1880, and near it may be seen thumb-screws from York Castle; leg bar, waist girdle, and wrist shackles, worn by the notorious highwayman, Dick Turpin, executed April 17th, 1739; and a leg bar, worn by another notorious highwayman, named Nevison, who suffered death on the gallows, May 4th, 1684.

      The brank which has received the greatest attention is the one preserved in the vestry of Walton-on-Thames Parish Church. It bears the date of 1632, and the following couplet:—
      “Chester presents Walton with a bridle To curb women’s tongues that talk too idle.”

      [279]It is traditionally said that this brank was given to Walton Parish by a person named Chester, who had, through a gossiping and lying woman of his acquaintance, lost an estate he expected to inherit from a rich relative. We are enabled to give an illustration of the Walton brank.

      http://freepages.rootsweb.ancestry.com/~wakefield/history/29117-h/images/065.png

      BRANK AT WALTON-ON-THAMES.

      Dr. T. N. Brushfield described in an exhaustive manner all the Cheshire branks, in an able paper read before the Architectural, Archæological, and Historic Society of Chester, and published in 1858. We are unable to direct attention to all the branks noticed by Dr. Brushfield, but cannot refrain from presenting the following account of the one at Congleton, which is preserved in the Town Hall of that ancient borough. “It was,” we are informed, “formerly in the hands of the town jailor, whose services were not infrequently called into requisition. In the old-fashioned, half-timbered houses in the borough,[280] there was generally fixed on one side of the large open fire-places a hook, so that, when a man’s wife indulged her scolding propensities, the husband sent for the town jailor to bring the bridle, and had her bridled and chained to the hook until she promised to behave herself better for the future. I have seen one of these hooks, and have often heard husbands say to their wives: ’If you don’t rest with your tongue I’ll send for the bridle and hook you up.’ The Mayor and Justices frequently brought the instrument into use; for when women were brought before them charged with street-brawling, and insulting the constables and others while in the discharge of their duty, they have ordered them to be bridled and led through the borough by the jailor. The last time this bridle was publicly used was in 1824, when a woman was brought before the Mayor (Bulkeley Johnson, Esq.) one Monday, charged with scolding and using harsh language to the churchwardens and constables as they went, on the Sunday morning, round the town to see that all the public-houses were empty and closed during divine service. On examination, a Mr. Richard Edwards stated on oath that on going round the town with the churchwardens on the previous[281] day, they met the woman (Ann Runcorn) in a place near ’The Cockshoot,’ and that immediately seeing them she commenced a sally of abuse, calling them all the scoundrels and rogues she could lay her tongue to; and telling them ’it would look better of them if they would look after their own houses rather than go looking after other folk’s, which were far better than their own.’ After other abuse of a like character, they thought it only right to apprehend her, and so brought her before the Bench on the following day. The Mayor then delivered the following sentence: ’That it is the unanimous decision of the Mayor and Justices that the prisoner (Ann Runcorn) there and then have the town’s bridle for scolding women put upon her, and that she be led by the magistrate’s clerk’s clerk through every street in the town, as an example to all scolding women; and that the Mayor and magistrates were much obliged to the churchwardens for bringing the case before them.’” "In this case," Mr. Warrington, who furnished Dr. Brushfield with the foregoing information, adds: “I both heard the evidence and saw the decision carried out. The bridle was put on the woman, and she was then led through the town by one Prosper Haslam, the[282] town clerk’s clerk, accompanied by hundreds of the inhabitants; and on her return to the Town Hall the bridle was taken off in the presence of the Mayor, magistrates, constables, churchwardens, and assembled inhabitants.”

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      BRANK AT STOCKPORT.

      In Cheshire, at the present time, there are traces of thirteen branks, and at Stockport is the most brutal example of the English branks. “It will be observed,” says the local historian, Dr. Henry Heginbotham, J.P., “that the special characteristic of this brank is the peculiar construction of the tongue-plate or gag. It is about two inches long, having at the end, as may be seen in the engraving, a ball, into which is inserted a number of sharp iron pins, three on the upper surface, three on the lower, and two pointing backwards. These could not fail to pin the tongue, and effectually silence the noisiest brawler. At the fore part of the collar, there is an iron chain, with a leathern thong attached,[283] by which the offender was led for public gaze through the market-place.” It was formerly on market days exhibited in front of the house of the person who had charge of it, as a warning to scolding or swearing women. Dr. Heginbotham states that: “There is no evidence of its having been actually used for many years, but there is testimony to the fact, that within the last forty years the brank was brought to a termagant market woman, who was effectually silenced by its threatened application.”

      We are indebted to Mr. Alfred Burton for a drawing of the Macclesfield brank. Dr. Brushfield describes this as “a respectable-looking brank.” He tells us that “the gag is plain, and the end of it is turned down; there is only one band which passes over the head, and is hinged to the hoops; a temporary joint exists at the upper part, and ample provision is made for readily adjusting it to any description of head. The chain still remains attached to the hoop. About the year 1858, Mr. Swinnerton informed Dr. Brushfield that he had never seen it used, but that at the petty sessions it had often been produced in terrorem, to stay the volubility of a woman’s tongue; and that a threat by a magistrate to order its appliance[284] had always proved sufficient to abate the garrulity of the most determined scold.”

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      BRANK AT MACCLESFIELD.

      Towards the close of the first quarter of the present century, the brank was last used at Altrincham. A virago, who caused her neighbours great trouble, was frequently cautioned in vain respecting her conduct, and as a last resource she was condemned to walk through the town wearing the brank. She refused to move, and it was finally decided to wheel her in a[285] barrow through the principal streets of the town, round the market-place, and to her own home. The punishment had the desired effect, and for the remainder of her life she kept a quiet tongue.

      There are many traces of the brank in Lancashire. Mr. W. E. A. Axon informs us that his father remembers the brank being used at Manchester at the commencement of the present century. Kirkham had its brank for scolds, in addition to a ducking-stool. We find, in the same county, traces of the brank at Holme, in the Forest of Rossendale. In the accounts of the Greave for the Forest of Rossendale for 1691-2 is an entry of the true antiquarian cast:
      Item, for a Bridle for scouldinge women, 2s. 6d.

      In “Some Obsolete Peculiarities of English Law,” by William Beamont, the author gives particulars respecting the Warrington brank. “Hanging up in our museum,” says Mr. Beamont, “may be seen a representation of a withered female face wearing the brank or scold’s bridle; one of which instruments, as inflexible as iron and ingenuity can make it, for keeping an unruly tongue quiet by mechanical means, hangs up beside it; and almost within the time of living memory, Cicily Pewsill, an inmate of the workhouse,[286] and a notorious scold, was seen wearing this disagreeable head-gear in the streets of Warrington for half-an-hour or more.... Cicily Pewsill’s case still lingers in tradition, as the last occasion of its application in Warrington, and it will soon pass into history.”

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      BRANK AT THE MANOR HOUSE, HAMSTALL RIDWARE.
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      The Rev. J. Clay told Mr. William Dobson that since his connection with Preston House of Correction the brank was put on a woman there, but the matter coming to the knowledge of the Home Secretary, its further use was prohibited, and to make sure of the barbarous practice being discontinued the brank itself was ordered to be sent to London. A second brank was kept in the prison, principally formed of leather, but with an iron tongue-piece.[43]

      At the north country town of Morpeth a brank is still preserved. The following is a record of its use: “Dec. 3, 1741, Elizabeth, wife of George Holborn, was punished with the branks for two hours, at the Market Cross, Morpeth, by order of Mr. Thomas Gait and Mr. George Nicholls, then bailiffs, for scandalous and opprobrious language to several persons in the town, as well as to the said bailiffs.”[287]

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      BRANK AT LICHFIELD.

      Staffordshire supplies several notable examples of the brank. They were formerly kept at Hamstall Ridware, Beaudesart, Lichfield, Walsall, and at Newcastle-under-Lyme. The branks in the two towns last named are alluded to by the celebrated Dr. Plot, the old historian of the county, in an amusing manner. “We come to the arts that respect mankind,” says Plot, “amongst which, as elsewhere, the civility of precedence must be allowed to the woman, and that as well in punishments as favours. For the former, whereof they have such a peculiar artifice at Newcastle [under Lyme] and Walsall for[288] correcting of scolds, which it does, too, so effectually and so very safely, that I look upon it as much to be preferred to the cucking-stool, which not only endangers the health of the party, but also gives her tongue liberty ’twixt every dip, to neither of which is this at all liable, it being such a bridle for the tongue as not only quite deprives them of speech, but brings shame for the transgression, and humility thereupon, before ’tis taken off. Which, being an instrument scarce heard of, much less seen, I have here presented it to the reader’s view [here follows a reference to a plate] as it was taken from the original one, made of iron, at Newcastle-under-Lyme, wherein the letter a shows the jointed collar that comes round the neck; b, c, the loops and staples to let it out and in, according to the bigness and slenderness of the neck; d, the jointed semicircle that comes over the head, made forked at one end to let through the nose, and e, the plate-iron that[289] is put into the mouth and keeps down the tongue. Which, being put upon the offender by order of the magistrate, and fastened with a padlock behind, she is led through the town by an officer, to her shame, nor is it taken off until after the party begins to show all external signs imaginable of humiliation and amendment.” This brank afterwards passed into the hands of Mr. Joseph Mayer, F.S.A. founder of the Museum at Liverpool.

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      CHESTERFIELD BRANK.

      It is pleasing to record the fact that there is only trace of one brank belonging to Derbyshire—a circumstance which speaks well for its men and women. The latter have for a long period borne exemplary characters. Philip Kinder, in the preface of his projected “History of Derbyshire,” written about the middle of the seventeenth century, alludes to them. “The country-women here,” says Kinder, “are chaste and sober, and very diligent in their housewifery; they hate idleness, love and obey their husbands; only in some of the great towns many of the seeming sanctificators used to follow the Presbyterian gang, and on a lecture day put on their best rayment, and doo hereby take occasion to goo a gossipping. Your merry wives of Bentley will sometimes look[290] in ye glass, chirpe a cupp merrily, yet not indecently. In the Peak they are much given to dance after the bagpipes—almost every towne hath a bagpipe in it.” "The Chesterfield brank," says Mr. Llewellyn Jewitt, “is a remarkably good example, and has the additional interest of bearing a date. It is nine inches in height, and six inches and three-quarters across the hoop. It consists of a hoop of iron, hinged on either side and fastening behind, and a band, also of iron, passing over the head from back to front, and opening in front to admit the nose of the woman whose misfortune it was to wear it. The mode of putting it on would be thus: the brank would be opened by throwing back the sides of the hoop, and the hinder part of the band by means of the hinges, C, F, F. The constable, or other official, would then stand in[291] front of his victim, and force the knife, or plate, A, into her mouth, the divided band passing on either side of the nose, which would protrude through the opening, B. The hoop would then be closed behind, the band brought down from the top to the back of the head, and fastened down upon it, at E, and thus the cage would at once be firmly and immovably fixed so long as her tormentors might think fit. On the left side is a chain, D, one end of which is attached to the hoop, and at the other end is a ring, by which the victim was led, or by which she was, at pleasure, attached to a post or wall. On front of the brank are the initials ’T.C.,’ and the date ’1688’—the year of the ’Glorious Revolution’—the year of all years memorable in the annals of Chesterfield and the little village of Whittington, closely adjoining, in which the Revolution was planned. Strange that an instrument of brutal and tyrannical torture should be made and used at Chesterfield at the same moment that the people should be plotting for freedom at the same place. The brank was formerly in the old poor-house at Chesterfield, and came into the hands of Mr. Weale, the assistant Poor-law Commissioner, who presented it to Lady Walsham. It is (August,[292] 1860) still in the hands of Sir John Walsham, Bart., and the drawing from which the accompanying woodcut is executed was kindly made and furnished to me by Miss Dulcy Bell, Sir John’s sister-in-law.”[44]

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      LEICESTER BRANK.

      The Leicester brank is similar to the one at Chesterfield. At the back of the hoop is a chain about twelve inches long. It was formerly kept in the Leicester borough gaol.

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      BRANK FORMERLY IN THE POSSESSION OF MR. CARRINGTON.

      In the year 1821, Judge Richardson gave orders for a brank to be destroyed which was kept ready and most probably frequently used at the County Hall, Nottingham. We gather from a note furnished by Mr. J. Potter Briscoe a curious circumstance in connection with this brank—that it was used to subdue the unruly tongues of the sterner sex, as well as those of noisy females. James Brodie, a blind beggar who was executed on the 15th July, 1799, for the murder of his boy-guide, in the Nottingham Forest, was the last person punished with the brank. During his[293] imprisonment, prior to execution, he was so noisy that the brank was called into requisition, to do what he refused to do himself, namely, to hold his tongue.

      Here is a picture of a brank formerly in the possession of the late Mr. F. A. Carrington, the well-known antiquary. It is supposed to belong to the period of William III. Mr. Carrington could not give any history of this curious relic of the olden time.

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      BRANK AT DODDINGTON PARK.

      At Doddington Park, Lincolnshire, a brank is preserved, and is of a decidedly foreign appearance. It will be noticed that it bears some resemblance to the peculiar long-snouted visor of the bascinets, occasionally worn[294] in the reign of Richard II. No historical particulars are known respecting this grotesque brank.

      In the Ashmolean Museum at Oxford, a curious brank may be seen. It is not recorded in the catalogue of the collection by whom it was presented, or where it was previously used; it is described as “a gag or brank, formerly used with the ducking-stool, as a punishment for scolds.” It will be noticed that a chain is attached to the front of this brank, so that the poor unfortunate woman, in addition to being gagged, had the[295] mortification of being led by the nose through the town. The gag is marked a, and b is the aperture for the nose.

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      BRANK IN THE ASHMOLEAN MUSEUM.

      A curious engine of torture may be seen in the Ludlow Museum, and we give an illustration of it. It belongs to a class of engines far more formidable than branks. A description of this head-piece appears in the Archæological Journal for September, 1856, from the pen of Mr. W. J. Bernard Smith. “The powerful screwing apparatus,” says Mr. Smith, “seems calculated to force the iron mask with torturing effect upon the brow of the victim; there are no eye-holes, but concavities in their places, as though to allow for the starting of the eye-balls under violent pressure. There is a strong bar with a square hole, evidently intended to fasten the criminal against a wall, or perhaps to the pillory; and I have heard it said that these instruments[296] were used to keep the head steady during the infliction of branding.” A curious instrument of punishment, belonging to the same class as that at Ludlow, is described at some length, with an illustration, in “Worcester in Olden Times,” by John Noake (London, 1849). The picture and description have been frequently reproduced.

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      ENGINE OF TORTURE IN THE LUDLOW MUSEUM.
      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/20/Head_cage%2C_Ludlow_Museum_-_DSCF2052.JPG

      Several Shropshire branks remain at the present time. The one at Shrewsbury does not appear to be of any great antiquity. Its form is simple and its character harmless. This bridle was at one time in constant use in Shrewsbury, and there are those yet living whose memories are sufficiently good to carry them back to the days when the effects of the application of the brank in question were to be seen, rather than, as now, imagined. The year cannot be ascertained when this brank was first worn, but it is known to have been last used in 1846.[45]

      [297]

      At Oswestry are two branks, one belonging to the Corporation, and the other is in the store-room of the Workhouse. The Rector of Whitchurch has in his possession a brank, which was formerly used by the town and union authorities. At Market Drayton are two branks: one is the property of the Lord of the Manor, and the other formerly belonged to the Dodcot Union. The Market Drayton brank, and also the one at Whitchurch, have on each a revolving wheel at the end of the gag or tongue-plate. In bygone times, the brank was frequently used for correcting unmanageable paupers.

      http://freepages.rootsweb.ancestry.com/~wakefield/history/29117-h/images/076.png

      SHREWSBURY BRANK.

      At Edinburgh, in the Museum of the Society of Antiquaries of Scotland, is a brank said to be from a town in East Fifeshire, having a rowel-shaped gag. In the year 1560, it was decided by the Town Council of Edinburgh, that all persons found guilty of blasphemy should be punished by the iron brank. In North Britain, it appears to have been used for punishing persons guilty of immorality. On the 7th October, the Kirk-Session of Canongate sentenced David Persoun, convicted of this offence, to be “brankit for four hours,” while his associate in guilt, Isobel Mountray, was “banisit the gait,” that is, expelled[298] from the parish. Only a week previously, the same Kirk-Session had issued a proclamation that all women found guilty of this lawlessness “be brankit six houris at the croce.”

      We close this chapter by directing attention to the Bishop’s brank, kept at St. Andrews, respecting which a singular story is told. A woman in a humble walk of life, named Isabel Lindsay, stood up in the parish church of St. Andrews, during the time of divine service, when Archbishop Sharp was preaching, and declared that when he was a college student he was guilty of an illicit amour with her. She was arrested for this statement, and brought before the Kirk-Sessions, and by its members sentenced “to appear for a succession of Sundays on the repentance stool, wearing the brank.”
      FOOTNOTES:

      [43] Dobson’s “Preston in the Olden Time,” 1857.

      [44] “The Reliquary,” October, 1860.

      [45] Morris’s “Obsolete Punishments of Shropshire.”

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    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      Attention si vous avez pas vu Brimstone, ce qui va suivre en dévoile l’intrigue.
      –----
      Cette histoire a du inspirer les scenaristes pour Brimstone :

      A woman in a humble walk of life, named Isabel Lindsay, stood up in the parish church of St. Andrews, during the time of divine service, when Archbishop Sharp was preaching, and declared that when he was a college student he was guilty of an illicit amour with her. She was arrested for this statement, and brought before the Kirk-Sessions, and by its members sentenced ‘to appear for a succession of Sundays on the repentance stool, wearing the brank.’

      #blâmer_la_victime #religion

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      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      Encore des images de brides

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/79/Brank_-_Kelvingrove_Art_Gallery_and_Museum.jpg/250px-Brank_-_Kelvingrove_Art_Gallery_and_Museum.jpg http://www.mkdavis.net/images/props/2011/branks-4.jpg

      –—
      Emma Peal à été affublé de la bride dans Chapeau melon et bottes de cuire !

      http://4.bp.blogspot.com/-5PCT6dM2whE/Tn2VDrHeayI/AAAAAAAAKRY/6oUwGMTmHnA/s1600/torture%2Bbranks%2Bscoldbridal2.jpg http://atavisionary.com/wp-content/uploads/2014/06/scold.jpg

      –---

      Le brides anglaises semblent assez sobres, mais les brides allemandes (Schandmaske) sont très sophistiqués. On sent que les forgerons ont été très inspirés par le motif qui a stimulé leur créativité !

      edit - les Schandmaske semblaient être utilisés pour différentes condamnations et pas seulement pour les femmes, cf plus bas le masque de braconnier. Le Schandmaske à l’air de vouloir dire « masque de honte » et ne pas faire aussi directement référence aux femmes comme c’est le cas en anglais et français. D’autre part les Schandmaske n’ont pas l’aire d’avoir toujours une languette qui entre dans la bouche et la fonction semble plus liée à la honte qu’à la réduction au silence.

      http://4.bp.blogspot.com/-H0YHTF7EpcY/UhZv0NxKWuI/AAAAAAAABes/Cl69qTCYstE/s400/brank+1.jpg https://s3.amazonaws.com/files.collageplatform.com.prod/image_cache/1010x580_fit/599f12405a4091c6048b4568/de18d95995ba7d27f3b9a0436b2f7c4c.jpg https://p1.liveauctioneers.com/5848/109387/56107276_1_x.jpg?version=1505802266&width=280&format=pjpg&auto=webp https://i.pinimg.com/736x/96/fc/43/96fc431d41de2f9eb4efb830bab7790b--scolds-bridle-th-century.jpg http://www.medievalwarfare.info/pics/torturemasks.jpg

      ▻http://cdn.shopify.com/s/files/1/1935/7209/products/scolds-bridle-1_grande.png?v=1502364089
      https://clivehicksjenkins.files.wordpress.com/2013/10/str108_schandmaske_340x440.jpg?w=584 https://i.pinimg.com/736x/c7/3f/46/c73f465add474d718c9a3940e10f193f--scolds-bridle-bayern.jpg http://68.media.tumblr.com/71640ac5b366a5df75854339953adaa5/tumblr_mpyl6vFaEc1rtj3g0o1_400.jpg https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/68/Schandmaske_f%C3%BCr_b%C3%B6se_M%C3%A4nner_-_Kriminalmuseum_Rothenburg.JPG https://www.dorotheum.com/95S121121_195_30303_4/Bild/Schandmaske-Eberkopf,-wohl-19.-Jhdt..jpg http://www.bramdals-hauffen.de/uploads/8/9/8/9/8989959/5265612_orig.jpg http://www.cvltnation.com/wp-content/uploads/2014/12/IMG_7660.jpg http://www.ooegeschichte.at/fileadmin/media/bilder/allgemein/ausstellungen/schande-folter-hinrichtung/sfh-raum03/sfh072_aquarell_ra_134.jpg https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/7e/08/70/7e0870da365c2828c42486c8ed4777d3.jpg https://i.pinimg.com/736x/ff/b1/50/ffb150956f9ae9dfe34dc1ff08a8c17e--scolds-bridle-old-master.jpg

      celui là semble etre autrichien

      http://rat.imareal.sbg.ac.at/streitt/oo-landesmuseum/schandmaske-oo-landesmuseum-9/RA147.jpg https://i.pinimg.com/236x/93/05/c6/9305c6eb5cc7277ce67bdc8bd6e2a409--shadowrun-project-.jpg https://www.hermann-historica.de/Lots/Images/220x220/1-73aw-220727.jpg http://www.hermann-historica.de/Lots/Images/220x220/1-73aw-221024.jpg http://www.mehlis.eu/media/catalog/8216/00000095/0000095.jpg http://www.damals.de/img/damals_news/1896-50_shmpop_Schandmaske.jpg http://landesmuseum.de/sonder/2004/masken/schandmaske_i.jpg

      Quelle richesse et quelle diversité dans l’éventail des tortures misogynes c’est renversant. Plus j’en cherche plus j’en trouve.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      Kelsey Higley à fait une série de photos, autoportrait avec une bride pour parler de la place (toujours discriminées) des femmes dans le monde du travail.

      ▻http://www.kelseyhigley.com/what-binds-us

      https://i.pinimg.com/736x/0e/d2/7c/0ed27c0e107566f01fa43f657e923df3--scolds-bridle-for-women.jpg

      Construction

      https://static.wixstatic.com/media/aa1b4c_ba71fe10a4484f23b215f28b4b0ba857.jpg/v1/fill/w_1000,h_789,al_c,q_90/aa1b4c_ba71fe10a4484f23b215f28b4b0ba857.jpg

      Engeneering

      https://static.wixstatic.com/media/aa1b4c_7f4bdc5869fc4f21b97c747942c14cab.jpg/v1/fill/w_1000,h_800,al_c,q_90/aa1b4c_7f4bdc5869fc4f21b97c747942c14cab.jpg

      Business

      https://static.wixstatic.com/media/aa1b4c_94a4b8a4405f449d91c25aff93604696.jpg/v1/fill/w_1000,h_800,al_c,q_90/aa1b4c_94a4b8a4405f449d91c25aff93604696.jpg

      Food service

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    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      https://farm4.static.flickr.com/3154/2810641735_d58b3b2b98_b.jpg

      celle ci doit être inspiré d’un masque de Tengu japonais
      https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/82/cb/9a/82cb9ab105eb0214bee25cbc146e8ccb.jpg

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      Ici un masque de honte pour braconniers probablement autrichien du XVIII
      ▻https://jsegalavienne.wordpress.com/2013/09/26/lhistoire-du-braconnier-ou-du-fait-divers-au-fait-social

      https://jsegalavienne.files.wordpress.com/2013/09/wilderer-schandmaske.jpg

      Cet autre masque de honte me fait pensé qu’il n’était pas pour les femmes, mais je ne voie pas trop à quelle occasion il pouvait servir.

      https://www.hermann-historica.de/Lots/Images/220x220/1-71aw-205974.jpg

      edit - Maintenant que je sais qu’en allemand Mégère se dit « Dragon de maison » Hausedrache , la forme de se masque s’explique mieux.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      En cherchant les brides, je suis tombé sur des images de prétendu humour qui s’amuse de torturer les femmes et de blagues sur le viol. C’etait dans la catégorie « humour, mariage » !!

      https://breaaire.files.wordpress.com/2012/01/168022339_80ad06b45d_thumb3_xlarge.jpg?w=469 http://www.picshag.com/pics/102009/motivational-poster-duct-tape.jpg https://i.imgflip.com/1ldrns.jpg http://img.xooimage.com/files110/1/d/e/avis-meilleur-voy...-voyance-5015666.jpg

      Voici la commentaire qui agrémentait la première image de Duck tape que j’ai trouvé :

      As an alternative to the old “Scold’s Bridle” I would suggest duct tape.

      #humour #culture_du_viol

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      Voici quelques brides d’esclaves

      https://i.pinimg.com/736x/15/29/8c/15298c07daba69789a974e9c0cb169ad--forced-migration-african-americans.jpg http://4.bp.blogspot.com/-p0ErCDgmHBo/Tn2RHTfPwxI/AAAAAAAAKRQ/nDRK4BFL9U4/s1600/slave%2Bmask%252C%2Bbrazil%2Bdebret-2.JPG https://i.pinimg.com/236x/91/5d/c6/915dc6d3128d93b66aeb1d6e1b34da9d--scolds-bridle-african-history.jpg

      –---
      photos de Fabrice Monteiro
      ▻http://usslave.blogspot.fr/2012/05/fabrice-monteiros-amazing-images-of.html

      http://www.sudplanete.net/_uploads/images/galerie/rep_galerie/article_10197_5_0.jpg

      ▻https://encrypted-tbn0.google.com/images?q=tbn:ANd9GcTfuszltiy8I67sgiuBVImUfYCERPFHkqi_JdE1jjai
      –---
      Sur le même site il y a la légende de Escrava Anastacia qui semble être aussi une histoire de bride mais dont je n’ai pas encore pris connaissance : ▻http://usslave.blogspot.fr/2012/03/story-of-legendary-icon-anastacia.html
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=46nhDaZHKsY

      –---
      Une bride apparaît dans le film 12 years a slave

      http://slaves.homestead.com/movie.jpg

      le texte ci dessous affirme que c’etait un objet de torture utilisé au Brésil et non aux USA.
      ▻http://slaves.homestead.com/what-is-that-thing.html
      –—
      https://opustextile.files.wordpress.com/2014/12/image-06-black-woman-wearing-torture-instrument-22flanders-tin-plate-mask.jpg

      #esclavage

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      Au passage j’ai trouvé cette esthétisation de la torture faite aux esclaves noirs et aux femmes.

      https://pbs.twimg.com/media/CfeM20HVAAACJGJ.jpg

      ▻http://indianexpress.com/photos/lifestyle-gallery/manish-aroras-edgy-showcase-at-paris-fashion-week-2016-wows-everyone
      Le défilé est sur le thème des cowboy. En toute subtilité le couturier avec cette bride fait une référence aux juments.

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      Babelfish me dit que sur le panneau porté par cette mégère il est inscrit « dragon de maison ».

      http://www.ansichtskarten-center.de/webshop/shop/ProdukteBilder/53305/AK_52110099_gr_1.jpg

      J’imagine que Mégère en Allemand c’est dragon de maison !

      https://tidingsofyore.files.wordpress.com/2013/03/f4fbd-scoldsbridlepittsburgdispatch-pittsburg5bpa-5d1880-1923april051891.jpg https://i.pinimg.com/736x/41/9b/29/419b294d969de612ce5a42f61b449f18--scolds-bridle-kool.jpg

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 7/10/2017

      Il existait aussi le violon de mégère et sa variante fifre de mégère. Qu’est ce qu’on rigolait à l’époque !

      https://myarmoury.com/talk/files/fiddle_1_147.jpg https://myarmoury.com/talk/files/fiddle_9_170.jpg http://www.badnewsaboutchristianity.com/pics_08/shrewsfiddle.jpg https://myarmoury.com/talk/files/fife_3_686.jpg https://myarmoury.com/talk/files/fife_demo_3_790.jpg http://www.ansichtskarten-center.de/webshop/shop/ProdukteBilder/50759/AK_50590799_gr_1.jpg

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @reka
      Reka @reka CC BY-NC-SA 7/10/2017
      @mad_meg

      @mad_meg ah moi je veux bien, mille merci à toi.

      Reka @reka CC BY-NC-SA
    • @vraiment
      vraiment @vraiment 10/10/2017

      Un peu hors sujet … voici un masque de radiothérapie qui empêche le patient de bouger, la nouvelle forme de torture moderne et son assentiment.

      réalisé par Bracone

      http://www.bracone.com/clients/3059/fichiers/photos/52235b9ba1489.jpg

      ▻http://www.bracone.com/fr/portfolio-26598-0-40-masques-de-radiotherapie-2010-2011.html

      vraiment @vraiment
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 11/10/2017

      Il est effrayant ce masque radiothérapique !

      Je cherchait tantôt des expressions avec « Bride » et en fait en anglais « Bride » ca veux dire épouse. Vu que les foyers anglais étaitent équipés d’annaux pour y accroché l’épouse munie d’une bride, le mot anglais pour épouse prend toute sa saveur.

      J’ai déjà entendu l’expression « se faire passer la bride » dans le contexte du mariage mais appliqué aux hommes selon l’inversion patriarcale habituelle les hommes se font passé pour des victimes du mariage et de la bride.

      En Français il y a l’expression « passer la bride au cou » qui voudrait dire être libre. ▻http://www.expressio.fr/expressions/avoir-la-bride-sur-le-cou-lacher-la-bride-a-quelqu-un.php
      on parle de bride de cheval, mais la bride des femmes est totalement occulté.

      Pour l’ethmologie et la définition de bride sur wikipédia, ▻https://fr.wiktionary.org/wiki/bride
      pas de mention de la bride de mégère ni de la bride d’esclave. Pas contre la bride en plomberie ou dans la marine sont mentionnées.

      Pour l’anglais Bridle viendrait de l’allemand

      Old English brīdel (noun), brīdlian (verb), of Germanic origin; related to Dutch breidel (noun). Sense 2 of the verb use is from the action of a horse when reined in.

      Et Bride

      Old English brȳd, of Germanic origin; related to Dutch bruid and German Braut .

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 12/10/2017

      Extrait de l’épisode de The Avangers - Murdersville dans lequel Emma Peel est affublée d’une bride de mégère et subit l’épreuve de l’eau.
      ▻https://www.youtube.com/watch?v=LPOTq0IvFu8&

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 13/10/2017

      Fiche Wikipédia sur le Schandmaske - Masque de honte.
      ▻https://de.wikipedia.org/wiki/Schandmaske

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 10/04/2018

      Une émission radio sur le film Brimstone avec des commentaires machos
      ▻https://soundcloud.com/nocine/brimstone

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @mad_meg
      mad meg @mad_meg CC BY 22/04/2019

      11 manières dont les femmes étaient torturées au Moyen Âge
      ▻https://www.buzzfeed.com/fr/beckybarnicoat/11-chatiments-que-subissaient-les-femmes-au-moyen-age
      C’était pas seulement au moyen-age mais surtout à la renaissance.
      Je découvre le Joug à Mégères

      https://img.buzzfeed.com/buzzfeed-static/static/2017-11/7/7/asset/buzzfeed-prod-fastlane-03/sub-buzz-7257-1510056344-12.jpg?downsize=700:*&output-format=auto&output-quality=auto

      Les femmes qui se chamaillaient étaient attachées ensemble dans un « joug à mégère ». Variation des piloris, souvent en bois ou en métal, il était utilisé pour punir les femmes qui se disputaient et les commères. Une femme pouvait avoir à le porter seule ou attachée avec la femme avec laquelle elle s’était battue.

      –----

      Les femmes autoritaires étaient humiliées par une marche de la honte.

      https://img.buzzfeed.com/buzzfeed-static/static/2017-11/7/7/asset/buzzfeed-prod-fastlane-02/sub-buzz-30103-1510058409-1.jpg?downsize=700:*&output-format=auto&output-quality=auto

      Les marches de la honte étaient une punition traditionnelle pour les prostituées ou les « harpies » – des femmes dominatrices. Ces dernières devaient marcher pieds nus dans les rues, parfois vêtues uniquement de leur jupon. Les chaussées étaient sales, hérissées de pierres irrégulières. La foule, railleuse, se mettait en rang pour regarder les victimes fixement.

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=UxpXG7PP__c


      ▻http://notabenemovies.com/2019/04/04/marche-honte

      mad meg @mad_meg CC BY
    • @touti
      touti @touti 23/04/2019

      Je vais devoir avouer avoir fait du dressage de chevaux :/
      Pour la bride du cheval, en quelques mots. Le mors du cheval va du simple au pire, il est cependant toujours posé au-dessus de la langue dans sa bouche à un endroit où il n’y a pas de dents. Ce mors est relié par un filet qui est appelé bride par facilité, mais ce sont deux choses différentes, on peut ajouter une bride au filet et avoir deux mors.

      http://www.le-site-cheval.com/bride/bride13.jpg https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e2/Curb_and_bradoon.jpg

      ▻https://infocheval.blogspot.com/2011/02/la-bride.html

      La bride exerce un effet abaisseur sur la nuque en même temps qu’elle incite le cheval à céder dans sa mâchoire. Cette double cession correspond à un dressage assez avancé. Ne mettez pas la bride trop tôt à un jeune cheval : il doit d’abord apprendre à se livrer.

      Le filet
      Dans une bride complète, le mors de filet est toujours brisé, à anneaux simples ou à olives. Mieux vaut le prendre assez fin pour ne pas encombrer la bouche du cheval et garder une action précise.

      La bride
      Les mors de bride sont droits, avec un canon cintré (ou à pont) ou avec un passage de langue plus ou moins prononcé. Le passage de langue, comme son nom l’indique, dégage la langue. S’il est trop prononcé, il risque toutefois de toucher le palais du cheval lorsque la bride est en action. On peut également opter pour un mors à pompe, qui peut glisser légèrement de haut en bas sur les branches. Il est indiqué pour les chevaux qui contractent leur mâchoire lorsqu’ils sont montés en bride.

      https://3.bp.blogspot.com/_nKaEdFxxrzI/TO-EdYanbwI/AAAAAAAAFU4/ThqCQMXcGYg/s1600/bride13.gif

      Le poids d’une personne sur son dos gêne le cheval qui aura tendance à vouloir y échapper, il se creuse et va « porter sur les épaules », la bride l’oblige à s’arrondir pour se muscler le dos et l’encolure.

      http://vmcs-selariaeurope.com/wp-content/uploads/2016/11/ref.a-0703-cabecada-mista-alema.-de-freio-bridao.jpg

      La bride bride, elle force le cheval à courber l’échine au sens propre, ce qui s’appelle « céder », quand il lâche prise au niveau de la nuque on dit aussi qu’il est « en place » ou « placé ».
      Les chevaux sont des animaux vigoureux qui subissaient énormément de violences car considérés que comme de simples véhicules. Allez dans un centre équestre aujourd’hui me remplit de honte, ils ont toujours une place de parking comme seul espace. Pour qu’ils obéissent, certains n’hésitaient pas à briser leur volonté à force de les frapper et de les terroriser, la bride fait parti d’un arsenal de soumission et de souffrance même pour un cheval.

      touti @touti
    • @touti
      touti @touti 23/04/2019

      #scold's_tong
      #Scold's_bridle
      #Schandmaske

      https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/90/Schandmaske_f%C3%BCr_b%C3%B6se_M%C3%A4nner_-_Kriminalmuseum_Rothenburg_ob_der_Tauber.JPG https://i.pinimg.com/736x/0a/84/85/0a8485b65f36838ae3e037df63d667e3--scolds-bridle-existential-crisis.jpg

      ▻https://www.youtube.com/watch?v=T7lGsWO5R10

      jusqu’en 1900 en Irlande :/

      touti @touti
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